n ews N°106 – printemps 2016-17
Le magazine du Ski-Club Académique Suisse Das Magazin des Schweizerischen Akademischen Skiclubs
ski u e d ire n i a Sem ersita univ lon h t ta os v a pen ad g sin o l c l vie d un r! meh www.sas-ski.ch
o t i d É ire
ma som
Le mot du Président
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Le record de Stefan Kraft
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Championnats suisses universitaires
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Semaine du ski universitaire
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European FIS University Cup
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Winteruniversiade 13 Schneehase 15 Norge-Suisse 16 Bäre-Leue Cup
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Challenge LMMW
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Pentathlon 22 Alpinismus – Oberengadin
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Closing 28 Alpinismus – Eigernordwand
Der Schweizerische Akademische Ski-Club ist nicht nur Skirennfahren und Langlaufen... Wir sind auch (in einigen Sektionen aktiver als in anderen) Partymäuse... Das Deckblatt ist ein typisches Bild, das man in St. Moritz oder zu anderen Anlässen antreffen könnte. Diese Ausgabe führt unter anderem durch die festliche Stimmung, die man an den nordischen Schweizer Meisterschaften aber auch an der „Semaine du Ski Universitaire“ sieht. Unser Club bildet auch ein perfektes Beispiel von Sport und Freundschaft zwischen Alt und Jung, wie man auf den Seiten 17, 22 oder 38 sieht. Wir gehen aber auch immer weiter an unsere sportlichen Grenzen, ob ziemlich alleine auf der Nordwand des Eigers, in Killt auf dem Männlichen, mit der Familie im indischen Mustang oder in Norwegen an den 50km der Norwegischen Meisterschaften. Nicht zu vergessen die Rekordjagd von Stefan Kraft und anderen.
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Stamms Genève & Lausanne
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Ski nordique
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Stamm Zürich
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SAS Auto-Classic
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17e Kids Camp
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SAS People – Rolf Lonnevig
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SAS Kalender 2017-18
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IMPRESSUM Die SAS News erscheint viermal jährlich in einer Auflage von 1700 Stück (WEMF/REMP). Es ist das offizielle Organ des Schweizerischen Akademischen Skiclubs SAS. Le SAS News, organe officiel du Ski-Club Académique Suisse SAS, paraît quatre fois par an, avec un tirage contrôlé (WEMF/REMP) de 1’700 exemplaires. www.sas-ski.ch Redaktion Redaction Skriving Marc Walpoth Sagiweg 15 – 8810 Horgen +41 78 681 67 52 – sasmagazin@sas-ski.ch Inserate Publicité Annonsering Emanuele Ravano & Didier Von der Mühll sponsoring@sas-ski.ch Produktion Production Produksjon Patrick Favre PIM Sportsguide SA – 1293 Bellevue +41 22 774 32 21 – info@pim-sa.ch – www.pim-sa.ch Adressmutationen Changements d’adresse Adresseendring Steve Forrer admin@sas-ski.ch Druckerei Impression Trykkeri Atar Roto Presse SA – 1214 Vernier Photo de couverture Un SASler de Fribourg dans une tenue particulièrement estivale lors du Closing à Davos.
Dans cette édition du SAS News, vous pouvez découvrir le bilan de la première année du CC ainsi qu'un excellent historique des Norge-Suisse. Le Pentathlon a soufflé ses 40 bougies et, malgré une météo exécrable cette année, il n'a pas prit une ride. Et oui, la météo n'a laissé que peu de fenêtres durant cet hiver pour que les compétitions se déroulent dans un cadre idéal. Il sied ici de féliciter toutes les armées de fonctionnaires qui préparent comme des fourmis des événements très réussis. Pour honorer ce travail, le CC souhaiterait voir augmenter la participation aux divers événements. Les membres présents à nos activités se retrouvent d'une page à l'autre. Notre Président Central illustre ceci très bien et on le retrouve ainsi au fil des articles. Il a en effet circulé à travers la Suisse et a même fait plusieurs "sauts" en Norvège pour finalement être présent à presque chaque événement. La rédaction, quand à elle, s'est faite discrète mais continue d'être informée et souhaite continuer à retranscrire correctement à ses lecteurs les hauts faits du SAS et de ses membres mais aussi d'autres sommités du ski. Les assemblées de sections s'enchainent actuellement pour culminer cet été avec l'Assemblée des Délégués et la Fête Centrale qui auront lieu à Zurich les 1 et 2 juillet 2017. Cet été aura lieu comme depuis plusieurs années le Kids Camp et, plus tard dans la saison, le camp intersection, deux événements ou les sections de Zurich, Berne et Bâle brillent encore par leur absence. Liebe Leserinnen und Lesern, ich wünsche euch allen viel Spass bei der Lektüre und freue mich auf ein baldiges Wiedersehen.
Marc Walpoth
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e n u ’ d n n a o l i s i B a s e r è i prem
Le Président Central, sous de gros flocons au Pentathlon, peut-il rivaliser avec Simon Ammann ?
La saison 2016-2017 s’achève et avec elle arrive pour le Comité Central Lausannois l’heure de tirer les premières conclusions et, surtout, de penser déjà à la prochaine saison et à ce que nous pouvons encore améliorer. Événements SAS de la 2e partie de saison Pentathlon – Que dire de cet événement traditionnel du SAS qui fêtait ses 40 ans cette année ? Le pentathlon associe compétitions sportives et retrouvailles amicales, mêlant de nombreuses qualités sportives tout en restant très social et sympathique. Cette année vit non seulement le Pentathlon célébrer ses 40 ans d’existence, mais également sa 40 e édition, puisque jamais l’organisation n’a fait défaut ! Un grand moment pour les créateurs, Ivan Wagner & Guolf Gattiker, qui ont (été) fêtés comme il se doit, avec la présence de la championne olympique de descente, Dominique Gisin, qui étudie la Physique à l’EPFZ tout en passant son brevet de pilote commercial. On espère lui avoir donné envie de rejoindre les rangs du SAS ! Semaine du ski universitaire – L’événement phare pour le nouveau comité central, un concept nouveau réunissant 3 types de compétitions différentes sur une semaine à Saas-Fee: • Des courses FIS qui furent, pour finir, et après des changements de pistes, un succès avec plus d’une centaine de participants par course • Des championnats suisses universitaires de géant dont le format est encore à améliorer; et il faudra aussi lui offrir une promotion plus soutenue, afin d'attirer plus de monde l’année prochaine • Les désormais fameux SWUG (Swiss University Games), seconds du nom, ont accueilli 36 équipes cette année, soit un total de 144 participants. Une forte présence de notre sponsor EY, pour le recrutement, et une fantastique atmosphère, décontractée et festive.
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Semaine SAS & Closing à Davos – Très belle piste à Madrisa, des conditions météo de printemps féériques et, quelques coups de soleil plus tard, un magnifique dîner de closing. Une vraie ambiance SAS où tout le monde se côtoie, jeunes et moins jeunes, de toutes les sections et dans le meilleur esprit. Philippe Guyot, présent à Davos (comme à de nombreux autres événements SAS), revenait de Meiringen-Hasliberg où il a terminé 5e des championnats du monde des Masters (World Criterium Masters) en slalom spécial dans sa catégorie. Championnat Suisse Universitaire de ski de fond courtes distance aux Mosses – Intégré dans la Ski-24, ce championnat a bénéficié d'une ambiance printanière et bon enfant, ainsi que de la présence de quelques-unes des stars suisses de fond, comme Nathalie von Siebenthal. Du ski de fond de printemps et une ambiance comme on aime. Challenge LMMW (Lavallaz-MoserMarxer-Wassmer) – Le traditionnel rendez-vous de nos amis genevois a eu lieu le samedi 8 avril à Chamonix ! Slalom pa-
le mot du président
rallèle sur les pistes des Grands Montets par un temps radieux de printemps avec, en plus, apéro et souper au pied du glacier des Bossons. Un moment fort, de recueil et de partage, celui de la commémoration de nos chers amis disparus. Une soirée très sympathique a conclu cet événement qui devrait à l'avenir attirer de nouveau les Lausannois (au moins). Rappelons qu’à l’origine, il s’agissait d’un challenge «Genève vs Lausanne».
Réflexions d'une première saison Cette première saison de votre CC lausannois se termine et, avec elle, arrivent quelques premières réflexions. Une journée de réunions «Comité Central Commissions - Comité de sections» a eu lieu le samedi 22 avril à Berne. Des séances constructives avec beaucoup d'échanges d’idées. En particulier, nous pouvons déjà citer: • La participation de nos membres à nos événements peut être améliorée, les Coupes SAS n’ont pas encore connu le succès que nous aimerions. Toutefois, nous avons des présidents et quelques membres de comités qui ont été très actifs et ont participé à presque tous
les événements. Bravo et merci à eux de s'être autant impliqués ! • Une chose qui nous tient à cœur, c'est la participation des familles avec leurs enfants. Le CC travaille sur différentes options pour organiser des courses kids et un challenge des familles. • La volonté de (encore) mieux identifier les événements majeurs du SAS (nos Coupes SAS et nos week-ends traditionnels), car certains se perdent (encore) dans le calendrier ! Il est vrai que celui-ci est bien fourni quand on y ajoute également les événements de sections parfois très actives. • Une volonté de faire un classement général des Coupes SAS plus visible, qui soit mis en avant, afin que celles-ci attirent plus de monde.
Un poste de «coordination sponsoring» Des travaux sont également en cours pour améliorer le suivi des sponsors, pérenniser leurs actions et assurer une meilleure transition d’un comité central à un autre. Pour cela, un nouveau poste de «coordination sponsoring» va être créé au sein de la Commission de Com-
Sandro et Jürg Schweizer qui a reçu le prix Tudor pour le meilleur athlète
Sandro avec son fils et Dominique Gisin à l'arrivée du ski de fond lors du Pentathlon
munication afin d’aider à maîtriser les aspects de visibilité, de communication et de connaissance des contrats des sponsors. Une réunion a également eu lieu le samedi 22 avril avec les différents acteurs principaux du comité central actuel et des commissions, ainsi que les organisateurs d’événements et les présidents de sections. Étaient également invités les acteurs principaux potentiels du futur comité central zurichois. Cette réunion très constructive a permis non seulement de partager les informations importantes au niveau du budget et des sponsors actuels, mais aussi d’échanger des points de vue sur les axes à suivre et, surtout, de fixer les prochaines lignes directrices pour le SAS. Je souhaite vivement vous retrouver tous très nombreux à notre prochaine Fête Centrale, le 1er juillet à Zurich !
Sandro Jelmini Président Central
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Vol a skis
de vol à skis du monde, Vikersund et Planica en Slovénie. C’est ce qui se passe depuis les années 1930 où la marque des 100 mètres fut atteinte pour la première fois (en 1936). Puis les 150 mètres en 1967 et les 200 mètres en 1994. cord au re ablir e v u no nt d’ét e du ie arqu e qu’il v m a l d t n n o a ev du m ent d èrem i f e pos raft an K Stef
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ù o ’ u q s u ? J s l i t n lero
253,5 mètres, soit pratiquement 2,5 longueurs de terrains de foot ! Telle est la longueur réalisée le 18 mars par l'Autrichien Stefan Kraft lors du concours de vol à skis de Vikersund en Norvège. Le Norvégien Robert Johansson venait de sauter (voler) à 252 mètres quelques minutes auparavant, battant déjà la meilleure marque mondiale de son compatriote Anders Fannemel datant de 2015.
La FIS a toujours régulé la taille et les caractéristiques des tremplins (heureusement). Les années, la technique, le matériel ont permis d'augmenter par étapes la taille des tremplins pour assurer des sauts (des vols) toujours plus longs. Il suffit de voir le saut de Kraft pour comprendre qu’il aurait pu voler 20 ou 30 mètres de plus si la pente avait continué. En d'autres termes si le tremplin avait été plus grand (HS 250 par exemple). Et ceci en réalisant le même saut (même élan, même vitesse, même technique) ! Le potentiel est donc (déjà) là. Et nul besoin d’être devin pour prédire qu’un jour on atteindra la marque des 300 mètres. La FIS autorisera les transformations peu à peu, comme elle l’a toujours fait. Dans le cadre de mon travail de diplôme à l'EPFL, j'avais déjà estimé en 1999, à l'aide d'une petite formule simple et au vu de l’évolution du record du monde des cinquante années précédentes, que les 250 mètres seraient atteints avant 2020. J'affirme maintenant que non seulement les 300 mètres sont du domaine du possible, mais qu'ils seront atteints d’ici vingt-cinq ans. Réponse au plus tard dans le SAS News numéro 205 !
Sandro Jelmini Président Central
Kraft a semblé atterrir pratiquement sur le plat (là où la pente commence à se redresser fortement, avoisinant les 25°, voire même moins). Rappelons que la ligne des 225 mètres représente le Hill Size, soit le point où la pente se redresse pour atteindre 32°, alors que la pente maximum est d’environ 35.5°. Le Russe Dmitri Vassiliev avait déjà atteint la distance de 254 mètres sur ce même tremplin en 2015. Mais comme il n'avait pu tenir son saut, celui-ci ne fut pas validé comme record du monde.
Stefan Kraft exulte en découvrant qu’il a battu le record du monde !
A quand les 300 mètres ? A quand la marque des 300 mètres ? Cette question, qui peut paraître provocatrice, voire sans lien avec la réalité, ne l’est en fait pas du tout. Ce n’est qu’une question de temps (d’années). Le temps d’agrandir encore un peu les deux plus grands tremplins
Stefan Kraft en vol pendant le saut du record
Jacob Tullin Thams, Chamonix 1924
Sandro Jelmini lors d’un saut en Suède en 1995
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r egge Lind is n a J
e: ssiqu u cla ngel d n culi eE mas Clyd dium quier et o p s Le u Pa ud D Arna
A R A M d S n A S a Qu avec rime
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Alliant innovation et tradition, le SAS s'est associé à l'authentique Marathon des Rasses (Mara) pour organiser le championnat national. Le titre dames est revenu à Amélie Parolini, alors qu'Arnaud Du Pasquier a remporté la mise chez les messieurs. Entre quelques giboulées éparses de neige collante, les crêtes jurassiennes ont été copieusement arrosées en ce début mars. Mais ces trombes d'eau et le redoux n'ont finalement pas eu la peau du fragile manteau neigeux des alentours du Chasseron. Et pourtant, ça s'est joué de peu, de 15 à 5 centimètres de neige par endroits. Point d'artifices ni de canons, tout au plus quelques pelles pour cacher les taupinières apparentes et, surtout, une équipe d’organiseurs téméraires. Défiant tous les pronostics météo – et c'est déjà une victoire en soi ! –, la première partie des CSU de ski de fond a bien eu lieu. Et elle a cette année intégré le traditionnel marathon des Rasses, ou Mara, l'unique et dernière course populaire helvétique disputée en classique. Tradition et élégance sont ses maître-mots et épousent à la perfection les valeurs du SAS.
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La magie du classique, c'est également une guerre de roublardise et des secrets de polichinelle autour du fartage – le plus souvent sous un sapin – avec des résultats plus ou moins heureux. Dans une neige fraîche et humide, certains ont klistré et boqué, d'autres ont tenté le micro-pore et se sont retrouvés un peu «pointus», quelques gros bras enfin ont misé sur la glisse avec des lattes non fartées et ont ainsi fait 42km de double poussée ! Quelque 500 valeureux sont venus braver le brouillard et ont finalement été récompensés par un soleil radieux. Aux avant-postes, nous avons eu le plaisir de retrouver une belle brochette de coureurs universitaires (7 parmi les 15 premiers), pour la plupart membres du SAS. Tout devant, Simone Paredi, un Italien au profil de grimpeur, s'est rapidement échappé dans une côte. Il s'est imposé après 2 heures d'effort, devançant
ée l’arriv ce à r o f ut de à bo
de pas moins de 6 minutes son premier poursuivant. Rien à redire ! Le valeureux Arnaud Du Pasquier – svelte et élancé – a cueilli, au terme d'un sprint acharné face à l'ancienne gloire du circuit universitaire nord-américain Rune Malo Odegard (SAS Berne), une deuxième place synonyme de titre universitaire. C'était son premier marathon, voilà de quoi l'inspirer pour poursuivre une carrière sur les longues distances. Il a d'ailleurs enchaîné le week-end suivant avec l'Engadine où il a obtenu une belle 42e place en étant, cette fois, devancé au sprint par ce même Rune Malo ! Le podium universitaire a été complété par Janis Lindegger et Clyde Engel. A noter également la présence d'Evgeny Bogdanov, ancien vainqueur de la Mara et ancien étudiant de l'EPFL. N'ayant sans doute pas complètement digéré un voyage en Inde, il s'est classé 7e au général. Chez les femmes, c'est Amélie Parolini, du Ski-Club Bex et étudiante de l'université de Lausanne, qui s'impose avec une courte avance sur Sophie Erne de l'université de Fribourg. La course a été belle, l'organisation parfaite, et nous espérons reconduire cette association l'année prochaine.
Dominique Schwab, Chef nordique Comité Central 22km Classique – Femmes
1 Amélie Parolini 2 Sophie Erne 3 Anita Frehner 42km Classique – Hommes
1 Arnaud Du Pasquier (SAS Berne) 2 Janis Lindegger (SAS Norge) 3 Clyde Engel
s t e r c e s . . . s 4 e l i 2 s k u s to de
Championnats suisses universitaires
Le 2e acte des CUS nordiques a été intégré dans la Ski-24, le désormais traditionnel rendez-vous de fin de saison des fondeurs qui allie à merveille le subtil mélange de ski et après-ski. Fabien Bruchez remporte le titre national chez les hommes, tandis qu'Amélie Parolini double la mise chez les dames. Difficile de trouver un qualificatif pour décrire cette course hors normes qu'est la Ski-24 et qui a lieu chaque premier weekend d'avril aux Mosses. Passons le bulletin d'enneigement, carrément catastrophique, mais qui montre une fois encore la résilience des lattes étroites quand la neige se fait rare. Cette jeune manifestation – 5e édition – a déjà acquis ses lettres de noblesse en étant désormais la 3e course de ski de fond en Suisse avec plus de 850 coureurs au départ. Quel est donc le secret de sa réussite ? C'est de faire chausser les skis après l'après ski, qui du coup se transforme en avant-ski, et ainsi de suite… Un concept simple et insensé: 24 heures de ski sur une boucle de 6 kilomètres, en solo ou par équipe (jusqu'à 10 coureurs). 572 km, c'est le record ! De samedi midi à dimanche midi en passant par une folle nuit où la piste fait un détour par le dance floor ! Le secret de la Ski-24, c'est de réunir l'élite (Jovian Hediger et Nathalie Von Siebenthal – récente 4e des championnats du monde) et des coureurs lambda pas forcément avantagés par l'aérodynamisme de leurs combinaisons. Saluons ici par exemple l'exploit de notre vénérable chef alpin, Christian Vial.
d'étudiants ont participé à l'épreuve, dont deux tiers de femmes, une proportion représentative de la démographie estudiantine, représentative également du SAS dans quelques années ? A noter pourtant qu'aucun d'entre eux n'était du SAS ! Non, le ski universitaire n'est pas une exclusivité du SAS. Gare à nous de ne pas nous reposer sur nos lauriers et créons des conditions favorables afin d'attirer certains de ces coureurs aux parfaits profils de futurs candidats. Après un tel weekend, leurs qualités sportives, festives et humaines ne sont plus à prouver. Le secret de la Ski-24, c'est enfin d'avoir une histoire déjà riche: le SAS a remporté sa première édition. Espérons que notre équipe nordique saura relever ce défi l'an prochain. Le Comité Central, lui, sera au départ !
Dominique Schwab Chef nordique Comité Central Christian Vial (responsable alpin du CC) dans ses œuvres
Le secret de la Ski-24, c'est d'attirer des étudiants, d'où l'idée de s'y associer et de promouvoir le sport universitaire et le SAS via les CUS. Le meilleur tour de chaque étudiant a été chronométré lors du premier après-midi, comme lors d'un prologue de Formule 1. Avec au final un titre chez les dames pour Amélie Parolini de l'Unil. Le podium est complété de Rebecca Vontobel et Tiziana Rossi. Chez les hommes, Fabien Bruchez de l'Unil s'impose devant Luca Bosetti et Vincent Caccamo. Une trentaine
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s itude s apt lom e ll e sla de b ts de ntre ique émo p d s , t le es entre LZ W de N , r e erg ensp y Etz d in L
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e r è i em
ler, ntha ! Sole e le n y t li Cé es tner, ure d s ig ö f K e uel lein Man en p er – er» – h g c in is r eb Zäh line A nsee-Se t Pau n La nuit e a r a e «S us uipe üllha M de mercredi à jeuo L’éq r Sand
e i s s réu
Le comité central lausannois avait un gros projet phare pour sa première année à la tête de notre association: créer une semaine du ski universitaire. Le principal objectif de cette semaine était de rassembler, lors d’un évènement de cinq jours, les étudiants de tous niveaux et passionnés de ski. Ceci tout à fait dans l’idée de Swiss Ski «Vom Breitensport zum Spitzensport». Cette entreprise est venue se greffer à un projet qui avait été lancé en 2016 par le CC fribourgeois, les SWUG (Swiss Winter University Games). La station de SaasFee, son Ski-Club et nos sponsors se sont alliés à nos efforts pour rendre ce festival du ski universitaire possible. Le résultat de cette première édition a été bien au-delà de nos espérances. L’évènement a plu au staff, aux entraîneurs et surtout aux étudiants/athlètes venus de toute l’Europe. Ce succès est dû en grande partie aux efforts d'un comité d’organisation expérimenté et professionnel, ainsi que des quelque 45 bénévoles (membres du comité central, candidats, AH et membres du SkiClub Saas-Fee). Je les remercie de tout
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cœur pour leur magnifique engagement. A l’année prochaine pour la 2e édition de la Swiss University Ski Week !
Christian Vial Chef alpin Comité Central Lausanne
Les courses FISU Après une journée d’acclimatation sur les hauteurs de Saas-Fee, c’est avec le soleil que tout le monde s’est réveillé le mercredi pour finir de préparer la piste. Les quelques flocons tombés la veille ont permis à certains de voir une magnifique coulée de neige, déclenchée par les responsables de la station, engloutir un court instant l’aire d’arrivée. Le ciel s’est gentiment couvert durant la course qui vit la skieuse de Broc Amélie Dupasquier et le Français Robin Jordanis s’imposer lors de ce premier jour de compétition FISU. C’est avec la satisfaction du devoir accompli que nos compagnons ont ensuite pu profiter d’un bon repas mérité et d’une douce soirée.
di a vu tomber une abondante quantité de neige. De quoi faire régner l’incertitude sur le slalom du jour. Toutefois, grâce à une motivation certaine et une réelle envie de bien faire, la course a pu se dérouler sans encombre. Mais pour cela, il a fallu que dès sept heures, tout le monde soit déjà en haut des pistes de ski, et ceci malgré un passage nocturne sur la piste de dance du Popcorn qui a fait déhancher plus d’un SASler. Grâce à une sérieuse dose de thé chaud et de bonne humeur, la piste a pu être préparée dans les temps. Compte tenu de l’énorme quantité de neige qu’il y avait sur la piste, la tâche la plus importante de la journée fut le lissage constant du parcours afin que ce slalom reste praticable pour tous les concurrents. Après une course pleine de rebondissements, Medea Grand s'est imposée sur ce parcours. Chez les hommes, c’est à nouveau le Français Robin Jordanis qui s'est montré le meilleur sur la piste de Plattjen. Au niveau des SASlers, relevons les belles performances de Nina Bertsch, Juliette Bernard, Nicola Niemeyer et Valentin Oyon.
En conclusion, malgré une météo capricieuse, ces U-Games furent un franc succès. Et la bonne humeur a ensuite perduré tout le week-end avec la montée de plusieurs SASlers pour les SWUGs.
Johann Mesot et Talel Abbas Membres du staff et candidats SAS Lausanne
Les SWUGs Pour une quinzaine de skieuses et skieurs, les SWUGs commencèrent un demi-jour plus tôt que l’année passée, soit le ven-
Semaine du ski universitaire
dredi avec les championnats suisses universitaires open de slalom géant. Malgré des contraintes liées au vent, la compétition se déroula sous le soleil et dans la bonne humeur. Le soir, au Ferienart Hôtel de Saas-Fee se tint le briefing des équipes, suivi d’un verre de bienvenue. Au rendez-vous, 35 équipes, constituées chacune de quatre membres (hommes et femmes) et représentant des universités de la Suisse entière. La compétition débuta officiellement le lendemain matin dans les meilleures conditions d’enneigement possibles et dans une bonne ambiance. Plusieurs disciplines étaient au programme de la journée, soit un géant, une course mixte, une course de vitesse et un concours de photos par équipe. Chaque épreuve comptait à la fois pour le classement par équipe et le classement individuel. Après cette première longue journée de ski réussie, toutes les formations se donnèrent rendez-vous à l’après-ski, puis à l’hôtel Ferienart pour profiter du dîner de gala suivi d’une sortie au Popcorn Club. Le lendemain, retour sur les pistes ensoleillées dès le matin afin de prendre part au slalom, ainsi qu’à la course de relais. Les teams firent tous acte de présence et de motivation jusqu'à la fin de la compétition. Le weekend se clôtura avec la remise des prix en début d’après-midi.
Les podiums, tant chez les femmes que chez les hommes, que ce soit en individuel ou par équipe, furent à 100% constitués de skieurs alémaniques ! Cette belle édition des SWUGs 2017 fut un réel avec succès, et nous vous donnons déjà rendez-vous pour la prochaine édition qui aura lieu à Saas-Fee en mars 2018.
Eugénie de Loriol Participante aux SWUGs et candidate SAS Lausanne
Auch die zweite Auflage ein Erfolg Die SWUG, welche im letzten Jahr vom ZV Fribourg lanciert wurden, fanden im Winter 2016/17 eine würdige Fortsetzung. Es waren 35 gemischte Teams aus 15 Unis und Fachhochschulen aus der ganzen Schweiz am Start. Veranstaltet wurden die SWUG wiederum von den Saastal Bergbahnen in enger Zusammenarbeit mit dem SAS ZV und der Firma Skiline. Ein besonderer Dank gebührt Maurin Malär, dem OK-Präsidenten. Das SWUG-Konzept mit 6 Disziplinen (RS, Mix Race, Speed, Slalom, Stafette und Foto Contest), viel Party und einem guten Preis/Leistungsverhältnis kam bei den Studentinnen und Studenten auch in diesem Jahr extrem gut an.
Dies belegen nicht nur die zunehmenden Teilnehmerzahlen (plus 35 %) sondern auch die guten Werte der Online-Befragung. Um sich vorne zu klassieren, waren auch Kreativität und Spontaneität erforderlich (siehe Bilder vom Foto Contest unter www.swug.ch). Erfreulich war auch die hohe Anzahl von Snowboardern, die in den alpinen Disziplinen von 20% Zeit-Bonus profitierten. Das Schneesport-Können der insgesamt 140 Teilnehmer war erstaunlich hoch. Dies macht die SWUG in Zukunft zu einer interessanten Rekrutierungsplattform für den SAS. Danken möchte ich im Namen des SWUG-OK dem SHSV, den Sponsoren und allen Hochschulsportdirektoren, welche durch ihr grosses Engagement die SWUG möglich gemacht haben. Die nächsten SWUG werden vom 9. - 11. März 2018 wiederum in Saas-Fee stattfinden.
Charly von Wurstemberger Vize Präsident SWUG, SAS Fribourg
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Slalom – Femmes
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Nina Bertsch (SAS Zurich) Juliette Bernard (SAS Genève)
Slalom – Hommes
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Nicola Niemeyer (SAS Zurich)
University Race – Femmes
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Juliette Bernard
University Race – Hommes
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Nicola Niemeyer Valentin Oyon (SAS Lausanne)
Giant Slalom – Femmes
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Laura Zurbriggen (HSG St-Gallen) Fabia Solenthaler (Uni St-Gallen) Joana Frick (Uni Fribourg)
Giant Slalom – Hommes
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Michael Toneatti (SAS Berne) Tanguy Peter (SAS Genève) Manuel Köstner (Uni Bern)
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EUROPEAN FIS UNIVERSITY CUP
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Im European Ski University Cup 2016/17 steht mit der jungen Juliette Bernard (21) vom SAS Genève erstmals seit langer Zeit wieder eine Schweizer Athletin auf dem Podium des Gesamtklassements. Die Genferin wird Zweite hinter Manon Bonnevie (FRA) und vor Katerina Kotrlova (CZE). Für viele war der letzte Winter zu kurz und es herrschten oft schlechte Bedingungen. Nicht so für die Genfer Studentin Juliette Bernard. Insgesamt 39 Starts an FIS-Rennen in acht verschiedenen Ländern hat sie bestritten. Darunter als Saison-Highlight auch die Winteruniversiade Almaty 2017 in Kasachstan. Nur wenigen dürfte die aussergewöhnliche Vorbereitung bekannt sein: Im Juli 2016 startete Juliette als wohl
eines der ersten SAS-Mitglieder an Rennen in Südafrika (SAS News 104 - Deckblatt) und fuhr dort nicht weniger als 10 FIS-Slaloms! Als eine von wenigen Athletinnen hat sie sich an allen europäischen FIS-UNI Rennen beteiligt und bei elf Rennen neun Mal gepunktet und schliesslich den zweiten Gesamtrang erreicht. Damit ist Juliette im nächsten Winter bei allen FIS-UNI Rennen direkt nach der 1. Gruppe startberechtigt. Zu dieser Rennserie zählen auch die Schweiz. Hochschulmeisterschaften/ U-Games in Saas-Fee. Die FIS-UNI Rennen sind vor über 30 Jahren speziell für Studenten eingeführt worden. Initiator war in den 80er Jahren unser verstorbenes SAS Ehrenmitglied „Jojo“ Clavadetscher (SAS ZH). Heute finden weltweit in Nordamerika, Europa und Japan jährlich gegen 100 FIS-UNI Rennen statt. Insbesondere in Nordamerika geniessen diese einen hervorragenden Ruf, werden von Universitäten finanziell stark unterstützt und sind bekannt für ein sportlich sehr hohes Niveau.
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Leider hat sich Juliette am Ende einer langen Saison eine Knieverletzung zugezogen, welche hoffentlich die nächste Saison nicht beeinträchtigen wird. Wir wünschen der jungen Genferin gute Genesung und freuen uns auf ihr Comeback!
Urs Schüpbach, SAS Bern Chairman FIS University Committee
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Winteruniversiade in Almaty
Schweizer Mannschaft des Team Event (alle 4 SASler): Nicola Niemeyer, Juliette Bernard, Nina Bertsch und Martin Stricker
Juliette (GE), Nina (ZH), Katrin (BS), Simon (BS), Nicola (ZH), Martin (LA), Ramon (BE) waren für den SAS auf der Mission Universiade in Kazakhstan und konnten Diplome herausfahren. Das alpine Skiteam holte 2 Medaillen bei den Herren, sowie je ein Diplom bei den Frauen und im Team Event. Wir hatten insgesamt 10 Männer und 3 Frauen dabei und konnten eine Mannschaft für den Team Event stellen. Die beiden Medaillen im Riesenslalom durch Joel Müller (Silber) und Cedric Noger (Bronze) ragen aus einer insgesamt konkurrenzfähigen Mannschaft hervor. Die Bedingungen waren hervorragend mit einer eisig präparierten Piste und es herrschten faire Bedingungen für alle. Wir waren bereits mit 6 Herren und 2 Damen für die Speed Events angereist und es herrschte sofort eine sehr gute Stimmung im Team, obschon viele noch nie zusammen in einem Team unterwegs waren. Da die wenigsten Athleten schon einmal an einer Universiade teilgenommen haben, waren schon die ersten Eindrücke im Athletes Village eine Besonderheit. Es war speziell, alle Sportarten am gleichen Ort untergebracht zu haben. Beim Essen begegenete man Leuten aus der ganzen Welt und den verschiedensten Sportarten, dies war eine spezielle Erfahrung, da sonst im Ski alpin nicht einmal Männer und Frauen die Rennen an gleichen Stätte austragen. Im Vorfeld munkelte man über diverse Unzulänglichkeiten in der Organsiation, vor Ort aber hat vieles sehr gut geklappt und die Piste war von oben bis unten mit dem
Wasserbalken präpariert und manch einer hatte mit den hochklassigen Bedingungen so seine Schwierigkeiten. Die Skis mussten perfekt hergerichtet sein und Mitte Woche wurde sogar der Spitznamen des «Kanntenschleifers» vergeben. Nachdem im Super-G sehr schwierige Bedingungen vorherrschten, wurde die Piste durch Neuschnee für die kommenden Events etwas einfacher. Wir hatten im Super-G mit Nina Bertsch und Martin Stricker zwei Athleten sehr nahe am Diplom dran, was uns für die folgenden Events zuversichtlich stimmte. Das ganze alpine Team hatte sich sehr gut an die Pisten angepasst und es wurden bereits diverse Saisonbestleistungen herausgefahren bevor es zu den technischen Disziplinen kam. Für den Riesenslalom sind drei Fahrer angereist, welche im Europacup und Weltcup eingesetzt werden und daher war unsere Hoffnung auf eine Medaille berechtigt. Als erster ist Ramon Zenhäusern (SAS BE) gestartet und ist bereits im ersten Lauf leider ausgeschieden. Für ein Rennen nach Kasachstan reisen und dann nach einem halben Lauf wieder abreisen –solche Situationen gehören auch zu unserem Sport. Dafür hatten wir nach dem ersten Lauf durch Joel Müller den Führenden in unseren Reihen. Im zweiten Lauf war es sehr
spannend und als Cedric Noger, als dritter nachdem ersten Lauf, die Führung übernahm, wussten wir, dass wir mindestens eine Medaille auf sicher haben. Joel Müller startete als letzter der Favoriten und landete auf dem zweiten Schlussrang; der Italiener, an zweiter Stelle liegend nach dem ersten Durchgang, kam am besten mit den schwierig gewordenen Sichtbedingungen zurecht und konnte den Titel nach Hause fahren. Wir waren aber mehr als happy mit Joel Müller auf dem zweiten und Cedric Noger auf dem dritten Rang und beide genossen die Siegerehrung sichtlich. Im Team Event (Martin Stricker SAS LA, Nicola Niemeyer SAS ZH, Juliette Bernard SAS GE, Nina Bertsch SAS ZH) war im ersten Match-up Korea Gegner des Schweizer Teams. Souverän erreichte unser Team die nächste Runde. Nun warteten die als Nummer 1 gesetzten Italiener im Viertelfinal; wir waren hoch motiviert die Überraschung zu schaffen. Nahe dran hätten wir bei umgekehrten Paarungen gewinnen können aber leider lies das Reglement keine taktischen Schachzüge zu, und wir mussten uns mit Rang 5 begnügen. Als letzter Wettkampf stand noch der Slalom auf dem Programm und wir wollten nochmals alles geben. Nina Bertsch schaffte es bei den Damen in die Diplom Ränge und wurde achte. Bei den Herren konnte Axel Béguelin den zehnten Schlussrang erreichen und auch Nicola Niemeyer, Martin Stricker, Gian-Andrea Hehli, Gian Zelger und Yannik Dobler konnten ihre Saisonbestleistung herausfahren, was eine zufriedenstellende Universiade glanzvoll abrundete. Ein grosser Dank geht an die beiden routinierten Coaches Karl Frehsner und Werner Lüthi, welche für eine hervorragende Betreuung sorgten.
Thomas Zumbrunn, SAS Zürich SHSV Disziplinchef Ski alpin Werner Lüthi, Thomas Zumbrunn und Karl Freshner
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Begeisterung? «Volles Engagement für ein Ziel.»
Luca Aerni, Sandro Viletta, Nadja Jnglin-Kamer | Ski Alpin
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Schneehase 38 TEASER
S A S On ns o i t i d e p Ex s Grimm 5 n 8 9 a 1 H 966– h t i 1 w Nicknamed Grimmsky (1912–1988), Hans was a charismatic figure and greatly influenced the Alpinism activities of the SAS for more than two decades. He was a seasoned mountaineer when he took over the touring activities of the Zurich Central Committee for the period of 1965 to 1968. Hans Grimm didn’t content himself with tours and touring weekends in Switzerland, but organised and guided yearly expeditions and alpinism trips on six continents. Because of his own curiosity and wanderlust, he made a point of learning as much as he could about nature, unknown landscapes, foreign countries, people and their culture, sharing his findings with his companions. With his determination, leadership and sense of humour, he inspired SAS' members of all ages. Here are some anecdotes of the challenges met during the adventures Hans Grimm made possible for the SAS. The SAS Alpinism Foundation financially permitted and still permits young SASlers to also participate in these thrilling expeditions (it pays ca. 50% of the expenses). The involvement of less experienced mountaineers did, however, not come without some unpleasant surprises for Hans. In 1985, when the group arrived in Marrakesh, before the planned ascent of Mount Toubkal (4165m), a young SASler admitted not to have taken his crampons with him. Thank Allah a talented local blacksmith at the souk managed to forge a handmade pair with which the summit was to be reached. Mountaineering comes at a risk, a cost that Hans and his team had to endure first hand during the 1972 expedition to the Gul Lasht Zom (6657m) in Hindukush, Pakistan. After a four-day walk, accompanied by 30 porters, the group arrived at the base camp at 4500m. Following several days of acclimatisation, after the ascent to the high camp at 5500m, the health condition of Hansruedi Helbling, one of the strongest alpinists, who had been suffering from a bad cold, drastically deteriorated, as he developed a pulmonary oedema and fell into a coma inside his tent. The rescue helicopter that Peter Walser managed to organize with great difficulty and after a 24-hour march from the high camp, through base camp, to a very distant village, would arrive two days after Hansruedi’s tragic death in his sleep at base camp. Still today, we cherish the memory of this great athlete, as the International SAS Pentathlon was founded in 1978 in the memory of Hansruedi Helbling. Hans Grimm was a big fan of climbing with skis, because this would normally make the descent more exhilarating and less painful for
ped quip lly e u f m Grim Hans
Hans’ operated hip. On the Demawend (5671m), the highest mountain of Iran, this however caused some major distress. When going down in heavy fog, one of the team members chose the wrong corridor. This was only discovered 300m below the summit, at the ski depot, because one pair of skis remained. Searching and waiting did not help, the stray mountaineer was lost! It is only with luck and the help of a good local shepherd that he found his way back to a nearby village… but without skis.
Find many more anecdotes and a full list of where to find detailed scriptures about all the expeditions lead by Hans Grimm and Dres Schild on pages 34 to 45 of the Scheehase 38. A story written by Jürg Schweizer, SAS Zurich (president of the SAS Alpine Foundation).
e hos c s y e lwa in. Her a rimm mounta inism’s G s Alp Han ighest S A S h the the f o st 1973 Karl Weber-Bjerg a li uests (1530m), Grenland q con
Matthieu Gueissaz SAS Fribourg
1975 Yala Peak (5520m), Nepal 1976 Demavend (5671m), Iran
1966 Kilimandscharo (5895m), Tansania 1967 Mount Kenya (5199m), Kenya
1977 Citlaltepetl (5747m), Mexico 1978 Chimborazo (6267m), Ecuador
1968 Lapland, Norway
1978 Mount Green (2847m), New Zeeland
1968 Ranrapalca (6162m), Peru
1981 Lapland, Norway
1970 Toubkal (4165m), Morocco
1982 Mount Victoria (3464m), Canada
1971 Elbrus (5642m), Soviet Union 1972 Gul Lasht Zom (6657m), Pakistan
1983 Ararat (5165m), Turkey 1984 Mururata (5864m), Bolivia 1985 Toubkal (4165m), Morocco
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NORGE-SUISSE
der
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Nicht am diesjährigen HoppLom - Sandro Jelmini (13!) als Spitzenskispringer
Die Geschichte des Norge-Suisse „Norge-Suisse“ ist mittlerweile ein bekannter Begriff im SAS. Entstanden ist er um 2005 aus dem Wunsch heraus, etwas zu unternehmen und den Kontakt zu den SASlern in der Schweiz zu stärken. Inspiriert wurden wir durch den damaligen ZV-Präsidenten Marc Russenberger, den Kontakt zwischen den Sektionen zu stärken und durch Gespräche mit den eingefleischten SAS-Norge-Freunden Robert Kessler und Charly von Wurstemberger. Der Begriff „Norge-Suisse“ wurde von den historischen Events des Anglo-Swiss und Italo-Suisse abgeleitet. Die Bezeichnung Suisse wurde bewusst gewählt; die französische Bezeichnung ist als Tribut an die Welschen gedacht, um eine Art Ausgleich zur Überzahl der Norweger-SASler aus den Deutschschweizer Sektionen zu schaffen. Schon von Anfang an haben wir auch an einen Event in Norwegen mit dem Namen Norge-Suisse gedacht, und zwar in den Jahren zwischen den Italo-Suisse-Anlässen. In der Praxis haben wir unter dem Begriff „Norge-Suisse“ auch verstanden, alle Massnahmen und Unternehmungen, die den Kontakt zwischen dem SAS in der Schweiz und Norwegen betreffen, zu stärken. In diesem Sinne haben wir eine Idee von Frithjof Fredriksen umgesetzt und ein „Student Ski Team Norway“ gegründet, das erstmals 2006 und in den folgenden Jahren an den SHM bzw. U-Games teilgenommen hat. Wir konnten dadurch einige neue SAS-Mitglieder gewinnen. Auch die Übernahme der Disziplinenverantwortung des Springens am Pentathlon gilt als Norge-Suisse-Aktivität. Alle SASler, die uns in Norwegen besuchen, sind jeweils herzlich willkommen, sei es als Touristen, als Pilzesammler (Team Jean-Philippe Rochat), als Austauschstudentin (Chantal Carlen), im Trainingslager (Jöri Kindschi, Arnaud Du Pasquier), als „ExPat“ (Sam Turrettini), als Birkebeiner-Teilnehmer (Bruno Hammer-Team und SAI Team vom Alessandro Meloni) oder als Wasa-Loppet-Teilnehmer (Tatjana Stiffler und Rahel Imoberdorf).
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Die Idee mit einem eigenen Norge-SuisseEvent wurde ebenfalls realisiert, zum ersten Mal 2007 mit vielen Teilnehmern aus der Schweiz und seither jedes zweite Jahr. Im Prinzip war der Event bisher eine erweiterte Clubmeisterschaft des SAS Norge. Ausser im Jubiläumsjahr 2011 logierten alle Schweizer Teilnehmer bei SASlern in Norwegen. So sind alte Freundschaften gestärkt und neue geknüpft worden. Auch haben wir jedes Mal einen Ehrengast ernannt. Kriterium für dessen Wahl sind Verdienste um die Norge-Suisse-Beziehung. Das erste Mal wurde Camillo Kind erkoren, der damals als fast 90-Jähriger mehrere Jahre lang viele Langläufer aus dem „Student Ski Team Norway“ während dem Engadiner in seinem Chalet in Maloja beherbergt hatte. Mindestens zwei von ihnen sind später SASler geworden. Obwohl die bisherigen Norge-Suisse-Events als Erfolge bezeichnet werden können, müssen wir gestehen, dass die Geschichte aber ein Dilemma enthüllt hat, das wir eigentlich noch nicht richtig
NORGE-SUISSE
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haben. Es hängt damit zusammen, dass wir als AH-Sektion mit fast nur AHs und sonst begrenzten Clubaktivitäten eine eingeschränkte organisatorische Kapazität haben. Das heisst, wenn zu viele kommen, haben wir zu viel Aufwand. Bisher haben wir immer Gäste aus der Schweiz am Norge-Suisse gehabt, aber nicht immer viele. Das ist sicher ein Resultat unserer mangelhaften Werbung und Information. Rech
Alois Jelmini am diesjährigen Norge-Suisse Dieses Jahr hatten wir für den März geplant, eine Langlauftour mit zwei Übernachtungen in den phantastischen Loipen in der Nordmarka ausserhalb von Oslo durchzuführen. Leider musste sie wegen Schneemangels abgesagt werden und einige potentielle Teilnehmer blieben aus. Am Ende kam zum Glück ein Teilnehmer aus der Schweiz, dazu ein guter und wichtiger, nämlich der Zentralpräsident Sandro Jelmini mit seinem Sohn Alois. Sandro als ehemaliger Spitzenskispringer hatte sicher berechtigte Hoffnungen für den HoppLom Wettbewerb. Nach einem schönen Abend in Oslo am Freitag waren Sandro und Alois am Samstagmorgen bereit für die Clubmeisterschaften, den HoppLom. Trotz des schlechten Wetters waren die Skiverhältnisse gut, und die Rennpiste mit dem Slalom und dem integrierten Sprung durch Rennchef Harald Tandberg und seine Helfer hervorragend hergerichtet. Als AH-Sektion ist es Tradition, dass auch viele Kinder teilnehmen. Es gibt Wanderpreise in fast allen Kategorien, z.B. ganz kleine Kinder (GKK), kleine Kinder, wirkliche Kinder, grosse Kinder usw. Vor ihrer Preisverteilung lernen die Kinder, wie Preise entgegengenommen werden sollen; empfangen mit der rechten Hand, über in die linke, dann Händeschütteln mit der rechten und dann Kopf nach vorne beugen zum Dank und Gruss.
Nachdem alle das Ziel erreicht hatten, wurde am Sprung Weisswein serviert und über die Erlebnisse „gelogen“.
Dann gingen alle nach Hause, der Zentralpräsident wohnte natürlich im „ClubHaus“ der Familie Troye. Alle konnten nun einen „Cowboy-Stretch“ (ein Stündchen auf dem Sofa) geniessen, ausser Resultatchef Jan Fredrik Rosenberg, der voller Begeisterung an den komplizieren Resultatberechnungen mit Handicap-Auswertungen arbeitete. Am Abend trafen wir uns zum Fondue im Restaurant „Frognerseteren“. Der Zentralpräsident präsentierte neue Clubkrawatten und lobte das Team von Rennchef Harald Tandberg für die Superrennen und die Sektion für den Anlass, den er begeistert als „richtigen SAS-Geist“ bezeichnete. An der Preisverteilung erfreuten zahlreiche Wanderpreise die Gewinner, so für den weitesten Sprung, die schnellste Slalomzeit etc. Sogar für den Verlierer gab es einen besonderen Preis. Zuletzt wurden die Preise für die Kategorien mit Handicap, für Geschlecht, Alter, Anzahl Kinder usw. verteilt. Enttäuscht wie immer waren alle über die „zu kurz“ gemessenen Sprungweiten („habe das Gefühl, es war viel weiter!“) und das unfaire Handicap-System. Und am Ende wurde Clubmeister wer? Der Präsident! Komisch?!... Ein weiteres gelungenes Norge-Suisse war Geschichte. Aber das nächste Mal soll es noch viel besser werden. Mit Langlauf für alle, mit besserer Werbung und mehr Informationen. Und dann hoffentlich auch mit mehr Teilnehmern! Und in der Zwischenzeit, kommt wann immer ihr wollt! Norge-Suisse lebt!
Pål Troye Präsident SAS Norge SAS Geist Jung und Alt am Norge Suisse. Gubbe Tandberg mit Alois Jelmini
Danach fing die eigentliche Clubmeisterschaft an, drei einfach gesteckte Slalom-Läufe von je etwa 35 Sekunden mit integriertem Sprung von 15 bis 20 Metern. Mit viel Einsatz wurde um weitere Wanderpreise gekämpft. Tollkühne Sprünge konnten bewundert werden, und einige Stürze, aber zum Glück keine (ernsthaften) Verletzungen.
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BÄRE-LEUE CUP
en lbod Ade n i e nd ??? hene woc n n e es R slich rges e v n in u ten e Après cette erleb r e hm eilne première journée de T e i D
r e t t e W s s s e a d p n S e l n e h d a r t r St e steig Viel Sonnenschein und perfekte Bedingungen empfingen 85 Rennläufer, zahlreiche Helfer und Skibegeisterte zur zweiten Austragung des Bäre-Leue Cups auf der Tschentenalp in Adelboden.
compétition disputée dans des conditions idéales, les SASlers ont pu savourer un vin chaud bien mérité au sommet de la Tschentenalp. A peine le temps de se rafraîchir et de se changer que tout le monde se retrouve à nouveau réuni dans le restaurant de la Tschentenalp pour passer la soirée ensemble. Celle-ci débute dans une atmosphère détendue autour d’un verre de vin blanc et de délicieuses «Flammkuchen». S’en suit la proclamation des résultats de la première journée avant de passer à table et de déguster le menu:
Obwohl die Piste aufgrund des Schneefalls vom Freitag anfänglich sehr weich wirkte und sogar gar zu brechen drohte, kam nach einigen Rutschdurchgängen eine pickelharte Unterlage hervor, die ein Rennen unter perfekten Bedingungen ermöglichte. Im Rahmen der beiden Rennläufe vom Samstag ging es um den Zürcher und den Berner Hochschulmeistertitel, wobei sich bei den Damen – wie bereits im Vorjahr – die Berner SASlerin Manuela Kiener und bei den Herren Kevin Lanz (SAS BE) die Titel sichern konnten. Des Weiteren bewies Mike Oesch (BOSV) als Tagesschnellster, dass er nicht nur am E-Bass, sondern auch auf der Skipiste zu überzeugen vermag. In der Kategorie der Aktiven SASler gewann Kevin Holdener und bei den AHs konnte sich Florian Schmid durchsetzen. Im Anschluss an die beiden Rennläufe traten rund 20 Teams zum traditionellen Sie&Er Rennen an. Spass und Hochspannung waren garantiert: Dank einer blitzschnellen Startnummernübergabe konnte das Team Caroline Bachmann & Michael Toneatti mit dem hauchdünnen Vorsprung von neun Hundertstelsekunden den Sieg vor dem Duo Simona Candrian & Patrick Boner nach Hause fahren.
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Die Tagessieger Manuela Kiener und Kevin Holdener strahlen um die Wette
BÄRE-LEUE CUP
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p in e Cu -Leu e r ä B
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raclette à discrétion. Chacun est doté de son propre petit réchaud à bougies, et les athlètes affamés doivent prendre leur mal en patience. Le fromage ne fond que très lentement, raison pour laquelle certains prennent les choses en main et font fondre le fromage sur le grand grill du restaurant. A 22 heures, tout le monde reprend les télécabines pour terminer la soirée à la Alte Taverne où DJ Nelly enflamme le dance floor au son des classiques de l’aprèsski et du Schlager.
Die beiden SSV-TDs Jenny Müller und Werner Lüthi mit Partner resp. Partnerin
Nach dem ersten gelungenen Renntag schien auch am Sonntag alles nach Plan zu laufen und einem pünktlichen Rennstart stand grundsätzlich nichts mehr im Wege. Nur der Sessellift drohte dem Programm aufgrund eines technischen Defekts einen Strich durch die Rechnung zu machen. Glücklicherweise konnte das Malheur jedoch schnell behoben werden, sodass das Rennen um 10:45 Uhr – mit einer knappen Stunde Verspätung – schliesslich gestartet und reibungslos über die Bühne gebracht werden konnte. Besonders abzuheben vermochte sich der junge Lukas Brawand vom SAS Basel, der zwei fulminante Läufe ins Ziel brachte und die Tagesbestzeit fuhr. Die „Best of 3 out of 4“ Wertung konnten sowohl bei den Damen als auch bei den Herren einmal mehr die Favoriten Manuela Kiener (SAS BE) und Kevin Holdener (SAS ZH) für sich entscheiden.
Anschliessend an das Rennen fand die Siegerehrung an der Bergstation der Tschentenalp statt, wo die guten Leistungen mit tollen Preisen und Pokalen entsprechend honoriert wurden. Schliesslich wurde das rundum gelungene AdelbodenWochenende mit einem stimmungsvollen Gruppenfoto abgerundet. Nous remercions tous les sponsors, ainsi que les bénévoles, de leur généreux soutien. Sans eux, la réalisation de cet événement aurait été impossible. Nous nous réjouissons d’ores et déjà de vous revoir nombreux à la prochaine édition de la Bäre-Leue Cup en 2018 dans les Alpes grisonnes.
Laura Kiener, Kandidatin SAS Bern & Laura Mark, candidate SAS Zurich
Chef de Cuisine Papa Breitenmoser und Sous-Chef Michael Rudin beim Verköstigen der hungrigen Athleten
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#1 SPORTS MANAGEMENT PROGRAMME IN THE WORLD The AISTS (International Academy of Sports Science and Technology), is committed to professionalising sports management through its Master of Advanced Studies (MAS) in Sport Administration, a 15-month post-graduate programme for people wanting to follow their passion and work in sport.
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CHALLENGE LMMW
é r e l l e b e Un
… e t i uss
C’est avec un soleil plus qu’au rendez-vous qu’une petite quarantaine de SASlers, principalement genevois mais rejoints par quelques amis lausannois et fribourgeois, se sont retrouvés à Chamonix pour le traditionnel Challenge LMMW. Rappelons que cet événement, que nous organisons chaque année à la mémoire de nos amis de Lavallaz, Mozer, Marxer et Wassmer, consiste en la tenue d’un slalom parallèle suivi d’un dîner au restaurant.
passages des derniers coureurs. Puis place à un rapide rangement suivi d’une dernière piste tous ensemble avant que tout ce petit monde ne se retrouve pour un bon repas de midi bien mérité à la Crèmerie du Glacier. Durant l’après-midi, chacun alla vaquer à ses occupations, le prochain rendez-vous étant fixé le soir, au restaurant Le Bistrot, en plein cœur de Chamonix. Après avoir profité des derniers rayons de soleil tout un dégustant un apéritif généreusement offert par Kamen Troller, nous pûmes passer à table et savourer un excellent dîner durant lequel se déroula la remise des prix de la course. Au vu de l’immense channe que Laszlo a dû ramener chez lui afin de la faire graver, il s'est alors avéré que la deuxième place était en fin de compte pas si douloureuse que cela… Cet ainsi que cette merveilleuse saison de ski avec le SAS s’est achevée, dans la joie et la bonne humeur. Je pense que nos membres qui nous regardant de là-haut sont ravis de l’hommage que nous leur avons rendu, dans un esprit SAS, convivial et familial, comme on les aime tant.
Kilian Tournier Président SAS Genève
Nous arrivons au sommet du parcours: reconnaissance, remise des dossards, briefing. Puis nous lançons les premiers duels. Les manches s’enchaînent à un rythme effréné. Le but étant de battre ses adversaires afin de sortir de sa poule et de continuer ainsi à défendre ses chances dans le tableau principal. Plus les tours avancent plus un débat fait rage: • Mais quel est le parcours le plus rapide ? Le rouge ? • Non, c’est bien entendu le bleu… • Mais non, je te promets que le rouge va mieux… Finalement, tout le monde se met d’accord pour dire que le bleu va beaucoup plus vite au sommet, mais que sur le bas, le rouge accélère nettement. C’est ainsi que les stratégies prennent de l’importance. Faut-il être rapide en haut pour hanter l’esprit de notre adversaire ou est-ce mieux de le rattraper sur le bas pour le mettre en doute avant la manche de la revanche ?
Laszlo Nef A nouveau vainqueur Personne n’aura vraiment de réponse à cette question car, à la fin, c’est toujours Laszlo Nef qui gagne, battant en finale la même personne que l’an dernier (je vous assure que moralement, ça commence à faire mal…). Mais il faut savoir s’avouer vaincu. La bataille pour la troisième place a vu Louis Marxer s’imposer devant notre organisateur en chef, Samuel Max, que je tiens encore une fois par ces lignes à remercier. J’aimerais également remercier l’ESF d’Argentière pour toute la logistique, fort bien organisée, qui nous a permis de disputer une si belle course. Pendant que les finales se déroulaient, les compétiteurs éliminés prématurément se rassemblaient au bas de la piste afin de savourer un petit en-cas tout en regardant les
Les lauréats de la course: Anne Corthay, Kilian Tournier, Christophe Barthe, Laszlo Nef et Louis Marxer
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lick em B f ein u a hlon ntat S-Pe A S es ner d ewin G e i D
m u ä l i b u r J e i e e r h h c i a e J W 0 r 4 ü Das ichts f n Fast 130 Pentathletes aus der ganzen Schweiz, Italien, Österreich, Norwegen und England trotzten in Grindelwald den garstigsten Wettkampf-Bedingungen in der Geschichte des 40 gewordenen Internationalen SAS-Fünfkampfs. Wären die SAS-News ein Online-Magazin und dieser Artikel ein Newsticker, liesse sich die 40. Austragung des Internationalen SAS Pentathlon in Grindelwald 2017 folgendermassen zusammenfassen: Rekordverdächtig grosses Teilnehmerfeld. Extreme Konditionen. Flexible Organisatoren. Altbekannte Sieger & Gesichter. Sympathische Dominique Gisin als Ehrengast. Zum 40-Jahr-Jubiläum liess sich das eingespielte Organisationskomitee um Rolf Ringdal nicht lumpen: Unter der Leitung von Constantin Schrafl wurde gar eine eigene Webseite kreiert, auf der sich ehemalige Teilnehmer in Schnappschüssen von vergangenen Anlässen freudig wiedererkannten. Tatsächlich gaben zum Jubiläum einige verdiente Pentathleten aus den letzten 40 Jahren ihr Comeback – und zeigten, dass sie nichts verlernt haben: Bei der Preisverteilung durfte sich der ehemalige Seriensieger Konrad Herbert aus der sportlichen Herbert-Familie gleich mehrmals ausrufen lassen, unter anderem als Sieger des besten Individual Result. Ebenso sympathisch war der Aufmarsch der SAS-befreundeten Italiener des SAI (Sci Accademico Italia) des Teams «I Tre Mona» mit Alessandro Melloni (Pentathlon Ehrengast im Jahr 2000) und seinen Team-Kollegen Andrea Fraschini und Andrea Kind. Zu den üblichen Verdächtigen unter den Ausgezeichneten gehörten einmal mehr die drei unverwüstlichen Zürcher SASler des Teams «O-60 Handles» und Pentathlon-Seriensieger Marc Russenberger, Jürg Schweizer und Hans Grüter. Marc Russenberger durfte
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sogar ein kleines persönliches Jubiläum feiern – zum 10. Mal verliess er Grindelwald als Sieger des Team-Wettkampfs. Über den Preis – ein Paar wunderschöne, speziell für den SAS angefertigte, limitierte Skis der Firma Core Skis vom Berner SASler Mirco Auer, freuten sich sogar die erfolgsverwöhnten Zürcher Seriensieger sichtlich. Immerhin stiess man beim besten Individual Result der Damen mit Martina Gebert vom SAS Zürich auf einen neuen Namen. Doch der Reihe nach.
Trügerischer Sonnenbrand Als am Freitagabend die Pentathleten aus allen Regionen des Kontinents den Weg ins Berner Oberland gefunden hatten, wies noch nichts auf die Wasserschlacht am nächsten n Tag hin . d vo rhar asel e G , B S en Jahr m SA t 82 cher vo it mi Topf utzenbe M
Pentathlon
Grindel wald zeigte sich in schönster Märzsonne. Zwar wusste man von Radio SRF-Wetterfrosch Gaudenz Flury (SAS Zürich) aus erster Hand, dass sich für den nächsten Tag ein Wetterwechsel ankündigte. Tagsüber hatte sich während des Schanzenbauens der eine oder andere Helfer gar noch einen satten Sonnenbrand geholt. Vieles war aber gleich wie jedes Jahr: Am Abend vor dem Wettkampf trafen sich die Pentathleten zum obligatorischen Briefing im Hotel Sunstar, Pål Troye, Präsident des SAS-Norge und Chef Skisprung, nutzte die Anweisungen für den von ihm geleiteten Wettkampf für eine kleine Showeinlage und Ivan Wagner war zugegen.
Nasses Erwachen Nach einer längeren oder kürzeren Nacht hatten sich dann aber die befürchteten Prognosen bewahrheitet: Es regnete bis fast auf 2000 Meter, hinzu kam ein relativ dichter Nebel. Nicht zu beneiden war speziell der tapfere Robert Kessler (SAS Zürich) in der Rolle des Starters sowohl beim Riesenslalom wie auch beim anschliessenden Skisprung – keiner war den garstigen Verhältnissen schutzloser ausgesetzt als er. Wie schwierig die Konditionen waren, zeigte sich daran, dass Ehrengast Dominique Gisin, ihres Zeichens Abfahrts-Olympiasiegerin von Sotschi 2014, den langen und schnellen Riesenslalom nicht beendete, sondern im Schlusshang ausschied. Am besten meisterte die Bedingungen SAS-Zürich-Rookie Kevin Holdener, der sich vor dem Start wohl einige Tips bei seiner berühmten Schwester Wendy holte. Beim Skisprung–Wettkampf wollte nicht einmal mehr das traditionelle Trompeten-Spiel von Pål Troye die Knochen richtig wärmen. Mittlerweile war auch der letzte Athlet bis auf die Unterhosen durchnässt. Das OK entschied deshalb
nach dem ersten Durchgang, auf einen zweiten Sprung zu verzichten. Wise decision! Wer konnte, schwitzte sich so vor dem Curling beim Wellness wieder zu normaler Körpertemperatur.
Generationenübergreifend Am Dinner waren die Strapazen des Vormittags vergessen. Insbesonders freute, dass mit Kurt Sieger, Jojo Stutzer und Guolf Gattiker die drei SASler den Weg nach Grindelwald fanden, die den SAS-Pentathlon vor 40 Jahren aus Schottland nach dem Vorbild des Originals aus den Highlands in die Schweiz brachten. Nach der Teilnahme und dem Sieg in Schottland – noch mit den Disziplinen Schiessen und Querfeldeinlauf – planten Guolf Gattiker und Ivan Wagner – offenbar etwas unterfordert bei ihrem damaligen Arbeitgeber, der UBS – einen für den SAS adaptierten Fünfkampf im Berner Oberland zu organisieren. Der Rest ist Geschichte. Im Gegensatz zur unzerstörbaren tschechischen Eiche zogen es Guolf, Jojo und Kurt vor, den Wettkämpfen des 40. Internationalen SAS-Pentathlon aus der Ferne beizuwohnen. Einige Stunden zuvor hatte sie Ivan vielleicht einen Moment lang um diesen Entscheid beneidet. Denn «Mr. Pentathlon» – Ivan Wagner nahm an allen 40 SAS-Pentathlon-Austragungen teil – wusste zu berichten: „So schwierig wie dieses Jahr waren die Bedingungen nie.“ Ein ganz spezieller Moment war, als die gesamte Schwimmhalle den ältesten Pentathleten, den 81-jährigen Basler SASler Gerhard von Mutzenbecher, über die vier Schwimmlängen klatschend anfeuerte. Eine schöne Episode, welche zeigt, dass der SAS-Spirit lebt: Unvergessliche Sprach- und Generationenübergreifende Sporterlebnisse in einem gepflegten, aber kollegialen akademischen Umfeld. Dies macht Hoffnung, dass der SAS-Pentathlon auch die nächsten 40 Jahre überdauert.
Mario Wittenwiler SAS Genf
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t i a av i… ' m e t n n e n O pas m Beaucoup de SASlers et d’équipes internationales se sont donnés rendez-vous pour ce jubilé du 40e International SAS Pentathlon à Grindelwald. Week-end pluvieux mais week-end heureux ! Malgré une météo plus que capricieuse, l’esprit d'équipe, la bonne humeur de tous les participants et l’organisation sans faille en ont fait un Pentathlon remarquable. Tout le monde m’en avait parlé, et ça m’a forcément donné envie: une compétition en équipe, cinq disciplines sur deux jours et une bonne ambiance entre Pentathlètes de tous âges et toutes nationalités ! L’occasion de rencontrer de nouvelles personnes et même de pratiquer l'allemand… L’accueil, le vendredi soir, par le comité enjoué et la démonstration de Pål Troye pour le saut à ski sur la table ont donné le ton. J’ai tout de suite su pourquoi j’étais venu. Il est vrai que le slalom géant, avec
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un vent de face et une visibilité très faible, ne m’a pas vraiment encouragé, mais la bonne ambiance au départ, ainsi qu’au saut à ski (avec la trompette), m’a tout de suite fait comprendre de quoi on m’avait parlé. Je pense néanmoins que j’aurais sauté beaucoup plus loin sans la pluie ! Elle ne m’a laissé aucune chance une fois ma combinaison imbibée d'eau... Quant au curling et l’apéritif, c’était super ! Bonne occasion pour se découvrir une vocation. Les soirées ont aussi grandement contribué à cet excellent weekend, mais sur ce point pas un mot… Pour une première de ski de fond, celle-ci fut des plus ardues, mais le beau temps l’a rendue (presque) agréable ! La natati-
Pentathlon
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on fut un beau moment de convivialité: tous autour de la piscine à s’encourager les uns les autres jusqu’à la fin. Et pour les Actifs romands, le week-end s’est achevé par un arrêt qui semble être une coutume de chaque fin de week-end: le McDonald’s. Et nous voilà de retour chez nous, sans avoir vu passer le week-end, mais avec de bonnes courbatures le lundi matin. Seul regret: ne pas avoir pu voir l’Eiger, le Mönch et la Jungfrau et, du coup, ne pas avoir pu mettre les lunettes de soleil «SAS Pentathlon». Il faudra définitivement y retourner l’année prochaine.
Thomas Jacaccia Candidat SAS Genève
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Ils ont eu l'amabilité de répondre à trois questions de la rédaction. 1) D'où connais-tu le SAS ? 2) Qu'apprécies-tu au SAS ? 3) Que pourrait également signifier l'acronyme SAS ? Dominique Gisin 1) Via Tamara Wolf, en 2009 à Harbin 2) Quelque chose d'autre, de différent. Académique et sportif, pas uniquement orienté vers soi-même, et où les anciens étudiants sont bien présents 3) Schneehase Auffang Schachtel Fränzi Aufdenblatten 1) Par Tamara Lauber 2) Les liens d'amitié qu'il suscite, le fait qu'il réunit des personnes partageant les mêmes intérêts, passer des super journées malgré des météos exécrables… 3) Sport And Smart Sandro Boner 1) Grâce à mon frère Patrick Boner, qui m'en a parlé lors des Universiades de Harbin en 2009 2) De nouvelles connaissances, des amitiés, et ce dès la première rencontre, dans une ambiance toujours relax 3) Ski Athleten Schweiz Gaudenz Flury 1) Maratöl 2) Maratöl 3) Super Atmosphärisches Skifahren
Pål Troye se sent sur une table tout aussi à l’aise que dans les rails de la prise d’élan d’un saut à ski
Propos recueillis par Marc Walpoth
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ALPINISMUS
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s u m s i n i p e l h A c SAS renwo in d 7 u a o g t i n il 201 e Sk r e b 2. Apr O im rz bis
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Grandiose Abfahrten und fantastisches Wetter waren ein ständiger Begleiter auf der Tourenwoche im Oberengadin. Teilnehmer: Urs Egli, Bettina Gruber, Hans Grüter, Brigitt und Thomas Hug, Ueli Moor, Marcel Müller, Jörg Roth, Jean-Bernard Ryser, Christoph Schmid, Gabriel Schnetzler, Jürg Schweizer, Jürg Steinegger Bergführer: Toni Dinkel, Dres Schild
am nächsten Tag bestiegen, der Piz Sella (3506 m), Dschimels I Gemelli (3501 m) und La Sella (3583 m). Richtung Osten genossen wir zuerst die herrliche Aussicht zu Piz Bernina und Piz Palü, gegen Süden übers Val Malenco nach Italien ins Veltlin und in die Poebene, im Westen zur Monte Rosa-Gruppe und zu den Berner Alpen. Dann genossen wir die Abfahrten, welche trotz der vom warmen Frühlingswetter eingeleiteten Schneeschmelze mit erstaunlich guten Verhältnissen von Pulver und Sulz aufwarteten. Manche nutzten die Gelegenheit, gleich mehrmals die Hänge zu befahren, bevor sie die mehr als verdienten Kuchen und Bierchen in der Hütte genossen. Via Il Chapütschin (3386 m) ging es am dritten Tag weiter ins Hotel Privata in Sils-Maria. Auf der Tour stellte sich heraus, dass die Vorgabe, das Gewicht des Rucksacks solle maximal 8 kg betragen, nicht konsequent von allen Teilnehm e r n
Wir trafen uns am 27. März bei der Corvatschbahn, welche auf mannigfaltige Weise erreicht wurde. Teils gemütlich mittels Regionalzug und Car Sharing, teils im Auto und wiederum andere im Schnellzug. Derart inspiriert vom gängigen Alpinismus-Motto jedem SASler seine Spur, bzw. seine Anreise und Ausrüstung, ging es los mittels Seilbahn zur Bergstation und dann über eine mit Seilen gesicherte Steinstufe hinunter, bei welcher eine kurze Klettereinlage folgte, Richtung Coazhütte, 2610 m. Die Touren der nächsten beiden Tage führten uns von der Coazhütte aus zu den Gipfeln des Val Roseg. Gleich drei Gipfel
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George,
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eingehalten wurde. So war die Passage für die einen eine grössere sportliche Herausforderung als für die anderen. In Sils-Maria angekommen, wurde dann als erstes darauf geachtet, das Material zu optimieren und die Voraussetzungen für alle Alpinisten für die kommenden Tage einigermassen anzugleichen. Der Donnerstag wartete mit einer ganz besonderen Attraktion auf. Eine Pferdekutsche holte uns mitsamt Skiern und Tourenausrüstung am Morgen beim Hotel ab und brachte uns ins autofreie Val Fex. Der als Tagesziel ausgewählte Piz Fora (3363 m) wurde angesichts seiner steilen Flanken und des damit verbundenen Lawinenrisikos nicht ganz erreicht. Anstelle eines Gipfels feierten wir Jürg Schweizers Geburtstag mit dem von Hans Grüter mitgebrachten Kuchen auf dem Berg. Die folgende Abfahrt wird wohl manchem SASler länger in Erinnerung bleiben, lieferte
Abendessen im Waldhaus
sie doch vom Gipfel bis ins Tal hinunter ausgezeichnete Schneebedingungen. Zurück ins Hotel ging es wieder mit der Pferdekutsche, wo der Gewinner der kleinen Weltcup-Kristallkugel im Slalom von 1968, Dumeng Giovanoli, beim Nachtessen seine Erinnerung an seine Wettkampfzeit mit uns teilte.
Summa summarum war die bei optimalen Wetter- und Schneebedingungen ausgetragene Skitourenwoche im Oberengadin ein voller Erfolg. Vielen Dank den Organisatoren, Bergführern, Gastgebern und Teilnehmern für die fantastische Woche. Ich freue mich schon auf die nächste Tourenwoche!
Die abschliessenden drei Touren der Woche führten uns Richtung Norden, wo wir vom Julierpass aus am Freitag das Corn Suvretta (3072 m), am Samstag den Piz d’Agnel (3204 m) und am Sonntag von Bivio aus den Piz dal Sasc (2720 m) hoch über dem Bergell bestiegen.
Marcel Müller SAS Lausanne
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Den Abschluss der Woche wurde mit einem Abendessen im Hotel Waldhaus gefeiert, wohin uns die Gastgeber vom Hotel Privata einluden. Beim Abendessen wurden die Erlebnisse der Woche sowie die am Sonntag folgende Tour besprochen. Bis heute ungelöst geblieben ist die viel diskutierte Frage, ob die am Julier und im Engadin an vielen Orten im Fels nachweisbaren Römerspuren durch Abrieb der Karren oder durch Handarbeit entstanden sind.
Bettina, Dres (hinten), Jürg, Urs, Brigitt und Moti
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qui a avos gné ! D à a SAS nne a g aine a Sem e... Laus a l y de Genèv e k c ho eà h de sann matc osé Lau d n a p r op du g
g n i s o l C SAS avos A D
A peine arrivées le mercredi à Davos, Constance et moi avons lancé nos affaires dans notre chambre et sommes redescendues au rez pour rejoindre les autres SASlers qui avaient déjà commencé l’apéro… Ce soir-là, nous sommes allés manger une pizza en ville et nous sommes ensuite rendus à l’Ex Bar, histoire de prendre nos repères et de savourer une (ou plusieurs) bonnes bières. Après cette sympathique entrée en matière, le programme de jeudi a été une découverte du grand domaine de Parsenn. Nous avons retrouvé les AH/AD mais, évidemment, nous n’avons pas réussi à tous rester ensemble, ce qui était prévisible. Je me suis tout de même retrouvée avec un grand groupe, composé d’autant d’actifs que d'AH, sans oublier Gerhard von Mutzenbecher du SAS Bâle qui dévalait les pistes à toute allure. Après un bon casse-croûte, certains ont préféré profiter encore du domaine pendant que nous, les jeunes, sommes allés montrer nos talents de hockeyeurs. L’apéro dinatoire chez Ernst et Samantha Pfenninger fut une grande réussite ! Mille mercis à eux pour leur chaleureux accueil typiquement SAS, l’hospitalité très appréciée et les mets délicieux qui n’ont fait que contribuer au bon déroulement de la soirée dans un si beau chalet. Les festivités ont ensuite continué dans les bars de Davos où
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les SASlers ont mis le feu aux différentes pistes de danse, certains ayant même égaré leur chemise on ne sait où… Une soirée d’exception. Au réveil du vendredi, une atmosphère silencieuse régnait alors que quelques-uns essayaient de se souvenir de leur soirée… Direction Jakobshorn, un autre des quatre domaines de Davos-Klosters. Celui-ci, composé de larges pistes parfaitement préparées, s'est avéré très agréable. Les skieurs semblaient enchantés de dévaler ces pentes des Grisons. Après une bonne pause déjeuner, plusieurs personnes ont choisi la sieste pour récupérer les heures de sommeil de la veille, alors que d’autres, plus téméraires, ont skié jusqu’à l’heure de l’après-ski au Bolgen Plaza. Le soir, nous nous sommes retrouvés au Golf Club de Davos. Une salle remplie de membres, cousines et candidats faisait plaisir à voir, l’ambiance étant exceptionnelle. Les nouveaux arrivants, surtout les Genevois, étaient motivés et sont ensuite «partis en piste», alors que ceux qui avaient fêté la veille ont rejoint leurs lits. Le comité du SAS Lausanne ainsi que nous, les candidats, devions notamment partir aux aurores le lendemain matin pour préparer la course. Autant dire que, pour certains, le choix fut vite fait. Le réveil ne fut pas des plus aisés ce matin-là, mais un temps à ravir nous a vite motivés à préparer une course au top !
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Nous nous sommes donc rendus à Madrisa, troisième et dernier domaine que nous allions visiter, et avons mis en place la course alors que le jour se levait. Malgré le stress, en raison d’une météo chaude et d’une neige changeante, la piste a tenu et la course s’est très bien déroulée. La cerise sur le gâteau fut la traditionnelle «Sie und Er». Des couples de dernière minute se sont formés, certains se sont rapidement entraînés à se passer le dossard, et c’était parti. Les filles ouvraient le bal, transmettaient leur dossard à mi-parcours à leur partenaire, sans oublier de leur faire un bisou de bonne chance. L’échange des dossards fut plus que divertissant, certains se montrant extrêmement rapides, d’autres manquant visiblement d’entraînement… Après cette belle matinée, nous nous sommes tournés vers le restaurant d’altitude où pizzas et schübligs ont rempli nos ventres vides. Le soir, à 19 heures, nous avions rendez-vous à l’Hotel Waldhuus Arabella pour la soirée de gala. Les plats étaient exquis et une bonne ambiance régnait. La soirée a été animée par une tombola avec des prix d’exception à la clé, notamment les casques de Marc Rochat et Martin Stricker. Puis Alexandre Rochat a annoncé la remise des prix. C’est avec ce beau diner de gala, où chacun avait pu sortir ses plus belles tenues de soirée, que les membres fatigués ont pris congé des plus motivés qui ont continué leur soirée dans les bars et clubs de Davos.
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Le dernier jour, les plus courageux sont retournés skier. Les autres ne se sont pas attardés et ont pris la route dès le matin. Ce closing, marqué par des conditions de ski incroyable, des soirées animées et une très bonne ambiance, restera certainement dans la mémoire de nombre d’entre nous. Merci à Luca et Martine Micheli, à Luc et Rebecca Tetaz ainsi qu’à Alexandre Rochat pour l’organisation. Merci à tous les SASlers. Vivement le prochain évènement et Vive le SAS !
Jenna Keller Candidate SAS Lausanne Pierre-Antoine Brasey et Constance de Planta
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ALPINISMUS
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r i a m k e c i e d H h r c e r d d u n f d u a e A t w u d o r R o n r Eige SAS-Expedition zum Elbrus als Anstoss Schon als Kind verbrachte ich die meisten Sommerferien beim Wandern in den Bergen. Nach dem Eintritt ins Langlauf-Regionalkader als 13-Jährige blieb für den Bergsport aber nur noch wenig Zeit. Im Frühling 2007 organisierte der SAS dann eine „Skiexpedition“ in den Kaukasus mit Besteigung des Elbrus. Diese Tour wurde zum Schlüsselerlebnis. Wieder zu Hause, trat ich dem SAC bei, kaufte mir neue Bergschuhe und begann mit dem Sportklettern. Jahr für Jahr unternahm ich nun etwas anspruchsvollere Touren und der Bergsport bekam einen immer wichtigeren Platz in meinem Leben. Und irgendwann kam der Wunsch auf, die Eigernordwand auf der klassischen Heckmair-Route mit ihren epischen Stellen wie Hinterstoisser-Quergang und Spinne selbst zu erleben.
Die Vorbereitungen Auf meinen bisherigen Touren war ich stets selbstständig unterwegs gewesen. Diese Unternehmung wollte ich nun aber mit einem Bergführer angehen und fand in Rolf Zurbrügg von der Bergsteigerschule Adelboden den perfekten Partner.
Da die Eigernordwand wegen Steinschlagrisikos fast nur noch im Winter durchstiegen wird, müssen Kletterstellen bis zum V. Grad (entspricht etwa einer modernen 6a) mit Steigeisen und Pickeln geklettert werden. So trainierte ich vermehrt Eisklettern und Drytooling (unter „Drytooling“ versteht man das Klettern mit Eispickeln im Fels oder an künstlichen Griffen), während ich mich wie gewöhnlich mit Ski- und Hochtouren, Langlaufen sowie Sportklettern fit hielt. Nach einer Testtour über die Lauperroute auf den Mönch und längerem Warten auf gute Bedingungen kann es am 5. Dezember endlich losgehen. Aufgrund der kurzen Tageslänge planen wir ein Biwak ein und wählen den Weg durch den Stollen.
Die Tour Kurz nach 4:00 gehen wir bei der Station Eigergletscher los und treten eine Stunde später durchs Stollenloch in die Wand. Die Temperaturen sind zwar fast im zweistelligen Minusbereich, aber da wir uns zügig bewegen, fühlen sie sich angenehm an. So kommen wir nach und nach an den berühmten Stellen wie dem Schwierige Riss oder dem Hinterstoisser-Quergang vorbei. In den wirklich schweren Passagen, z.B. im Eisschlauch, im Wasserfallkamin oder im Quarzriss bin ich im Nachstieg immer gut gesichert. In traversierenden oder schlecht absicherbaren Stellen wie dem
gang ist aber auch für mich ein Sturz oder Ausrutscher tabu. Den Quarzriss empfinde ich als technische Schlüsselstelle der Tour: in anspruchsvoller Drytoolkletterei müssen teils überhängende Passagen überwunden werden. Unterarme und Bizepse brennen und der Rucksack mit dem Biwakmaterial zieht schwer nach unten. Rolf treibt mich zur Eile an: wir müssen das Ende der Ausstiegsrisse vor Einbruch der Dunkelheit erreichen. Um 17:00 –gleichzeitig mit der Abenddämmerung – kommen wir zum Gipfeleisfeld. Was für eine Abendstimmung! Trotz der Müdigkeit empfinde ich grosse Dankbarkeit, in diesem Moment hier sein zu können – in einer Wand, in die der Mensch eigentlich nicht hingehört. An einer Stange gesichert biwakieren wir bei -14 °C auf dem Mittellegigrat. Als dann am nächsten Morgen neben dem Finsteraarhorn die Sonne aufgeht, ist die Kälte vergessen. Müde von der Anstrengung am Vortag und gerädert von der Nacht muss ich beim Aufstieg zum Gipfel und beim Weiterweg über die Eigerjöcher ziemlich auf die Zähne beissen. Umso schöner ist natürlich dann die Ankunft auf dem Jungfraujoch!
Fazit Ein absolutes Highlight in meinen bisherigen Bergsteigerleben – die Eindrücke werden bleiben. Es war ein Traum von mir, einmal all die geschichtsträchtigen Stellen in der Wand selbst zu erleben, und der Respekt vor den Erstbegehern ist nach der Tour sicher nicht kleiner geworden. Für Touren aller Art und Schwierigkeit kann ich Rolf wärmstens weiterempfehlen. Einen ausführlichen Bericht gibt es unter: www.turbok.ch/hochtouren/eigerheckmair-1
Simone Bürgler SAS Zürich
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Photo: Abele Blanc
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s n o i t i d é y p r x n e d'He Les En ce merveilleux lundi d’avril, 25 degrés s’affichent aux thermomètres autour de la rade genevoise. C’est par cette belle météo que 35 SASlers se sont retrouvés à la Société Nautique de Genève pour un stamm un peu particulier. Henry Peter, ancien Président du SAS Genève, faisait son retour parmi les siens pour nous présenter le film de sa dernière aventure. Vous ne le saviez peut-être pas, mais Henry, en plus de «faire le prof» comme il aime le dire, est un aventurier amoureux de la montagne. Sa dernière expédition en date remonte à l’automne dernier, lorsque son épouse et lui sont partis dans le Mustang indien, plus précisément dans le massif du Damodar. Henry nous a présenté son film tout en le commentant, ce qui nous a permis de nous rendre mieux compte de l’étendue de cette aventure. Trois semaines au total, plusieurs nuits à environ 6'000 mètres d’altitude, douzte porteurs, trois cuisiniers et des guides… Tout cela en traversant de magnifiques petites bourgades du fond des vallées indiennes, inaccessibles par la route, et bercées par la religion et le naturel. Des images fantastiques, que tout le monde gardera en mémoire. Plusieurs d’entre nous se sont même donnés comme objectif d’un jour réussir à organiser une pareille excursion. Merci donc infiniment à Henry Peter pour sa belle présentation qui nous aura permis de rêver de ces endroits magiques. Durant le repas qui suivit, Henry est passé vers plusieurs d’entre nous afin de montrer des photos de certains voyages plus anciens, notamment au Pérou. De quoi provoquer de longues discussions rêveuses sur les aventures futures que chacun aimerait faire !
Kilian Tournier Président SAS Genève
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ée … s u Au M’Elysée de l C’est sous l’impulsion de Jean-Claude Falciola, membre du SAS Genève ainsi que du conseil d’administration du Musée de l’Elysée, que les sections de Genève, Lausanne et Fribourg se sont retrouvées un mardi soir d’avril à Lausanne pour découvrir l’exposition «Sans limite. Photographies de montagne». C’est avec le sourire radieux de Camilla Rochat, coorganisatrice de l’événement, que 58 membres du SAS ont été accueillis à Ouchy dans le magnifique bâtiment qui abrite le musée de l’Elysée. Ils ont pu apprécier l'évolution de la photographie de montagne à travers notre beau pays dans une exposition réunissant plus de 300 clichés de toutes les époques, signés par une centaine de photographes. A la fin de la visite, le constat était unanime, la montagne reste sublime ! La soirée s’est ensuite poursuivie au Café des Avenues pour un dîner sympathique avant que chacun ne reprenne la route. Je profite de rappeler à nos membres que le 24 juin 2017 aura lieu la Nuit des Images au musée de l’Elysée, une exposition gratuite qui se tient dans les jardins de l’Elysée et qui promet d’être mémorable. Pour plus d’informations, je vous invite à consulter le site du musée. Encore un grand merci à Kilian Tournier et Constance de Planta pour l’aide à l’organisation.
Alexandre Rochat Président SAS Lausanne
Ski nordique
ffort lein e p n ici e uier Pasq u D ud Arna dur ! t s ’e c
x u a s d e n g a è m v o r r o s N r e e l d S s A t S a x n u n De mpio cha seul, 50km
3km rès 2 nt ap e m aille ravit r au ie ll o ic pe N Philip
Beaucoup de sports possèdent leur discipline ou événement mythique: le marathon de New York ou de Londres en course à pied, les descentes du Lauberhorn ou de Kitzbühel en ski alpin, le Tour de France ou les classiques de printemps en cyclisme… En ski de fond, la discipline reine est le 50km, surtout lorsqu’il est couru en style classique avec départ individuel: un combat physique et mental qui fait toute la beauté de notre sport. C’est sur cette fameuse distance que deux SASlers romands, Arnaud Du Pasquier (SAS Lausanne) et Philippe Nicollier (SAS Zürich) se sont mesurés aux meilleurs Norvégiens lors des championnats nationaux de Norvège qui ont eu lieu à Gålå le 1er avril (non ce n’est pas un poisson !). Arnaud est installé en Norvège, à Oslo plus précisément, depuis l’été 2016, afin de progresser en s’inspirant des meilleurs skieurs de fond du monde. Il a pour cela rejoint le club de Heming IL (dont certains membres ne sont pas inconnus du SAS – voir aussi le classement du pentathlon) qui l’encadre pour l’entraînement et les courses lorsqu’il n’est pas en Suisse. Le soussigné a pu se joindre à eux le temps d’un week-end pour vivre ce qui a été l’une de ses plus belles expériences en temps que skieur de fond.
opportunité de concourir contre les skieurs de l’équipe nationale et de se montrer aux yeux des entraîneurs. Car tous les membres de l’équipe nationale participent, sauf exception, à ces championnats. Martin Sundby, vainqueur de la Coupe du Monde ces deux dernières saisons et double vainqueur du Tour de Ski, Anders Gløersen, multiple vainqueur en Coupe du Monde, ou encore Sjur Roethe et Finn Krogh, tous deux médaillés mondiaux, étaient ainsi de la partie. Pour les deux SASlers, en s’amusant à faire une comparaison avec un autre sport comme le tennis, c’est un peu comme si l’on pouvait s’inscrire à Wimbledon et se retrouver face à Roger Federer… Le niveau de ces courses est donc très dense et très relevé. Pour exemple, le jour avant le 50km eut lieu un 10km skating. Parmi les 448 skieurs au départ, Arnaud termina 77e et le soussigné 169e. Or, seules 43 secondes séparaient à l'arrivée les deux Romands, ce qui correspond à plus d’un athlète classé toutes les demi-secondes ! Bien sûr, il s’agit aussi d’une fête populaire unique en son genre: surtout lors du 50km, qui a eu lieu sur une boucle de 10km à parcourir cinq fois, des spectateurs de tous âges parsemaient une bonne partie du parcours. Des classes entières des écoles environnantes avaient fait le déplacement, et les «heja, heja» s'avérèrent pour tous une motivation régulière. Quelques grillades sauvages étaient organisées à divers endroits de la forêt. En termes de résultats, le soussigné s'est classé 84e en un peu plus de 2h40, à 21 minutes du vainqueur Martin Sundby. Arnaud termina pour sa part 103e. C’est donc avec cette expérience et en découvrant la ferveur populaire norvégienne que s’est close la saison de ski de fond 2016-2017.
Philippe Nicollier SAS Zürich
Ces championnats nationaux sont pour de nombreux fondeurs norvégiens l’apogée de la saison. Cela est dû bien sûr à la culture du ski de fond qui règne dans ce pays, mais une autre raison existe: les quotas en Coupe du Monde limitent le nombre de compétiteurs par nation à six ou sept. Vu le nombre important d’athlètes de haut niveau en Norvège, ces championnats constituent donc une
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UE BOOM 2 est un haut-parleur sans fil à 360 degrés capable de produire un son explosif, incroyablement bon, porté par des graves puissants dans toutes les directions, où que vous soyez. Il est conçu pour résister à tout, même s'il trempé, boueux ou secoué. Étanche* et résistant aux chocs, il est élaboré à partir des matières premières de qualité les plus attrayantes et désinhibées de l'univers (et d'ailleurs). *Étanche (classé IPX7: jusqu'à 30 minutes à 1 m de profondeur).
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t i m h c s i a T i p m m A y l O Mr.
Gut 25 Zürcher SASler hörten am Spezialstamm einem angeregten Gespräch zwischen dem Engadiner Sportmanager Gian Gilli und Marc Russenberger zu.
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In den anderthalb Stunden der Diskussion wurde auch ein Olympia-Skeptiker zum glühenden Anhänger eines Sportanlasses dieser Grössenordnung in der Schweiz. Er glaube, das Olympische Komitee werde die Austragungen 2026 dem Wallis zuschlagen, falls nicht das Volk in einer Abstimmung dem Projekt erneut einen Knüppel zwischen die Beine werfe, erklärt Gian Gilli. Sein Optimismus fusse unter anderem auf einer persönlichen Erkenntnis: „Wir Schweizer sind Weltmeister im Organisieren. Niemand kann das so gut wie wir.“ Er vermisse leider hierzulande oftmals den Mut und Pioniergeist, um sich für visionäre Projekte auszusprechen.
„Was macht einen Grossanlass aus?“, fragte Marc Russenberger seinen Gast Gian Gilli, seines Zeichens einer der erfolgreichsten Sportmanager der Schweiz. Wer könnte da besser Auskunft geben als der Organisator der alpinen Ski-Weltmeisterschaften 2003 in St. Moritz sowie der Eishockey-WM 2009 und spätere Leiter Spitzensport und Olympische Missionen bei Swiss Olympic.
Nach der angeregten Diskussion im Stübli der Zürcher Singstudenten im Restaurant Neumarkt, wo der SAS Zürich seit Jahren Gastrecht besitzt, sass man mit dem gut gelaunten und gesprächsfreudigen Bündner Gast noch bei einem Bier zusammen.
Zurzeit ist Gilli Geschäftsführer der Zuger Sportvermarktungsagentur InfrontRingier und wird sich ab 2018 als Generalsekretär der IIHF Eishockey Weltmeisterschaft 2020 in der Schweiz um einen weiteren sportlichen Grossanlass kümmern.
Hier erzählte Gilli das eine oder andere Schmankerl aus seinen Erfahrungen an der Winterolympiade in Sotschi, wo er mehr als einmal mit der sprichwörtlichen Korruption von Osteuropäischen Sportfunktionären konfrontiert war.
Die Managerkarriere fiel dem ehemaligen Spitzenlangläufer aus Zuoz nicht in den Schoss. Bei der Wahl zum OK-Chef für die SkiWM 2003 habe er keinerlei Erfahrung in der Organisation derartiger Grossanlässe gehabt. „Wer Erfolg haben will, muss ein sturer Bock und ein Wadenbeisser sein“, erklärte er. Als Zugpferd für die Olympia-Bewerbung des Kantons Graubünden für das Jahr 2022 lernte er auch Niederlagen einzustecken: Die Bündner Bevölkerung erteilte dem Projekt an der Urne eine deutliche Absage. Möglicherweise habe dabei auch der Neid zwischen den einzelnen Talschaften eine Rolle gespielt, so der Oberengadiner.
„Wer Erfolg haben will, muss ein sturer Bock und ein Wadenbeisser sein.“ „Wir Schweizer sind Weltmeister im Organisieren. Niemand kann das so gut wie wir.“
Mario Wittenwiler SAS Genf
Vier Jahre später seien die Bündner bei der erneuten Kandidatur, diesmal zusammen mit der Stadt Zürich, einfach müde gewesen. „Die wollten nicht schon wieder die gleichen Themen diskutieren müssen.“ Das Resultat: Wieder ein klares Nein.
Ansteckender Enthusiasmus Gian Gilli ist nach wie vor davon überzeugt, dass ein solcher sportlicher Grossanlass nicht nur den Spitzensport fördern würde, sondern auch eine Chance wäre, gerade für eine Region wie seinen Heimatkanton, der touristisch äusserst schwierige Zeiten erlebe („desaströse Zustände!“). Wer dem charismatischen 60-Jährigen am Spezial-Stamm zuhörte, wurde Zeuge, wie ansteckend Enthusiasmus wirken kann.
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Freude wächst, wenn man sie teilt. Im besten Mobilfunknetz der Schweiz. Willkommen im Land der MÜglichkeiten.
En marge de la fête centrale
SAS
c i s s la
C o t Au
Chaque SASler a en mémoire un voyage épique en voiture dans les montagnes, avec trop de passagers ou trop de paires de skis, une panne au milieu du col, un déneigement difficile ou autre péripétie… A la fois esthètes et avides de sensations, beaucoup de nos membres partagent l’amour des belles mécaniques. Pour célébrer cet aspect du SAS, le Comité Central, avec la collaboration d’Harald Menge et de la section zurichoise, a décidé d’organiser le premier «SAS Auto Classic» le 1er juillet 2017, dans le cadre de la fête centrale. Chaque SASler est invité à y participer avec son Old ou Young Timer (au moins 30 ans) rutilante en s’habillant de la même époque que son véhicule. Les voitures seront exposées l’après-midi à l’Hôtel Zurichberg, et de beaux prix seront décernés.
Jeder SASler erinnert sich an eine unvergessliche Autofahrt durch die Berge, mit zu vielen Passagieren oder zu vielen Paar Ski, Pannen auf dem Pass, schwierigen Strassenverhältnissen und anderem Unvorhergesehenem. Ausserdem sind wir einerseits Ästheten und andererseits brennen wir nach Empfindungen und viele unserer Mitglieder teilen die Liebe zur schönen Mechanik! Um diesen Aspekt des SAS zu feiern, hat der ZV unter Mithilfe von Harald Menge und der Sektion Zürich beschlossen, im Rahmen des Zentralfestes in Zürich die I. SAS AUTO CLASSIC zu organisieren. Alle SASler sind eingeladen, mit ihren funkelnden OLD- und YOUNGTIMERN (älter als 30 Jahre) teilzunehmen. Die Fahrzeuge werden am Nachmittag beim Hotel Zürichberg ausgestellt. Schön wäre es, wenn sich die Teilnehmer am Nachmittag epochengerecht zu ihrem Fahrzeug kleiden. Es findet auch ein Wettbewerb mit schönen Preisen statt – lassen Sie sich überraschen!
Plus d’informations & Inscription: Mehr Informationen & Anmeldung: benguyot@yahoo.com & Harald.Menge@sager.ch
KIDS CAMP
été ’ d p e Cam SAS s e 17 Jeun
Dates Du samedi 22, entre 17h00 et 17h30 à l'hôtel, au jeudi 27 juillet à 15h00 Logement Hôtel Alpenperle*** Famille Patrick & Tanja Girod Obere Wildistrasse 42 3906 Saas-Fee T +41 27 958 66 41 M +41 79 667 00 53 info@hotelalpenperle.ch www.hotelalpenperle.ch Encadrement Olivier Brunisholz, responsable, et Hans Erni, entraîneur de l’équipe suisse SAS, assistés de plusieurs jeunes du SAS
Programme 5 jours de ski, de technique et de compétition SL et GS Buts du camp Amélioration de la technique de compétition, adaptation à la vitesse dans les piquets, plaisir de skier en libre apprendre à s'entraîner physiquement et se maîtriser apprendre à préparer ses skis de compétition découvrir l'«esprit SAS», l'amitié, la solidarité et la camaraderie Prix CHF 900.(comprenant 5 nuits en chambre à 2 ou 3 lits, pension complète, abonnement pour 5 jours de ski, encadrement par des personnes qualifiées et/ou des membres du SAS) Equipement Skis de GS, casque, habits chauds, lunettes et crème solaires, rollers, équipement de tennis, tenue de sport, maillot de bain, sac à dos
Partenaire Lacoste Assurances Chaque participant doit avoir sa propre assurance RC, accident et maladie
Plus d’informations & Inscription Olivier Brunisholz ob@bblaw.ch +41 22 819 10 80
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PEOPLE
SAS Kalender 2017-18 01./02. Juli 2017 Assemblée des Délégués, Fête Centrale & SAS Auto Classic – Hotel Zürichberg, Zürich 07.-09. Juli 2017 Sommertour Ortler – Ortler 22.-27. Juli 2017 Kids Camp – Saas-Fee 12.-15. Oktober 2017 Camp Intersection – Zermatt 01.-03. Dezember 2017 WE SAS CUP 1 – OPENING (CC/LS) – Zermatt 07.-11. März 2018 U-Games & SWUG – Saas-Fee
und roye Pål T
evig Lonn Rolf
ig v e n n ! o 8 L 9 s f l n r o R tu
16.-18. März 2018 41th SAS Pentathlon – Grindelwald 04.-08. April 2018 Italo-Suisse & CLOSING – Crans-Montana
Our Norwegian honorary member Rolf Lonnevig, who founded the section SAS Norge in 1951(!) is still going strong. On April 17th he turned 98 years old! Congrats Rolf! Rolf recently moved from his house to an apartment in an old people home. He says he is happy not to have to walk too many stairs anymore… On his birthday, SAS honoured Rolf with a gift book and a visit, playing “Happy Birthday” on the trumpet, mostly to the joy of his great-grand children. Rolf greats all of the SAS, which he says has been a great part of his life since 1938! One more time, congratulations Rolf!
Pål Troye President SAS Norge
Nächste Ausgaben Prochains numéros Neste utgaver
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SAS news NR. 107 sommer/été 2017 Redaktionsschluss Délai de rédaction Redaksjonslutt
3. juli 2017 3 juillet 2017
SAS news NR. 108 herbst/automne 2017 Redaktionsschluss Délai de rédaction Redaksjonslutt
3. september 2017 3 septembre 2017
SAS news NR. 109 WINTER/hiver 2017-2018 Redaktionsschluss Délai de rédaction Redaksjonslutt
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3. DEzember 2017 3 décembre 2017
Š 2015 EYGM Limited. All Rights Reserved. ED0717
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