Tout sur les U-Games à Veysonnaz La Semaine SAS / Italo-Suisse à Cortina Succès des courses universitaires à Nove Mesto Poudre blanche dans les Bobbie Burns
No 70 – été 2008
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Leder Éditorial Editorial
no 70 - été 2008
Warum es die U-Games braucht
Page de titre Le slalom des U-Games (précédemment Championnats suisses universitaires) voit Stefan Gasser (SAS Bâle) s’envoler vers le printemps qui a déjà pris ses quartiers sur le versant nord du Rhône. Hans Grüter U-Games
Un événement impressionnant pour une première Les compétitions nordiques des U-Games durent être déplacées à Arolla. Cela fait, tout se déroula selon le plan.
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Pentathlon
Rolf Ringdal est le nouveau responsable 10 Nouveau responsable du Comité d’organisation du Pentathlon: Rolf Ringdal succède à Robert Kessler. Alpin
Etat des lieux sur le sport universitaire alpin 20 Le point sur la situation et les perspectives de développement pour le sport universitaire alpin. Nordique
Aspects de la tournée universitaire nordique Le fossé se creuse au sein des courses nordiques universitaires: qui investit progresse, qui ne fait rien vacille. Sections
Héliski au Canada
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Liebe SAS-lerinnen, Liebe SAS-ler! Mit den «U-Games» in Veysonnaz (und Évolène) hat der SAS einen neuen Massstab gesetzt, nachdem schon die Schweizer Hochschulmeisterschaften auf dem Stoos – 2006 letztmals unter dem alten Namen – ein Quantensprung waren: Die vom Zürcher ZV umgesetzte Idee, die Titelkämpfe in den nordischen und alpinen Disziplinen unter einem organisatorischen Dach zu vereinen, wurde von den Genfern mit gesellschaftlichen Elementen ergänzt und zu einem echten Event ausgebaut. Die Umsetzung darf alles in allem als gelungen bezeichnet werden: Der sportliche Teil verdiente sich das Prädikat «sehr gelungen», aber beim Rahmenprogramm muss man für nächstes Jahr wohl über die Bücher. Der Aufwand für dieses Angebot war sehr gross, aber die U-GamesTeilnehmenden waren sportlicher als erwartet und machten davon weniger Gebrauch als das OK und die Helfer. Doch zurück zu dem, was die U-Games 2008 auf die Erfolgsstrasse führten: 1. Christophe Barthe und 2. sein OK-Team haben sich 3. mächtig ins Zeug gelegt. Dieser (4.) Enthusiasmus und das (5.) immense persönliche Engagement für die U-Games waren sehr beeindruckend und wirkten durchaus auch ansteckend. Trotzdem stehen Fragen im Raum, wie diese Entwicklung ganz grundsätzlich weitergehen kann: Ist eine neue Crew (nach der Genfer ZV-Epoche) überhaupt in der Lage, die Organisation der U-Games in dieser Form zu übernehmen (oder liegt die Latte schlicht zu hoch, wenn die U-Games-Initianten in zwei Jahren turnusgemäss abgeben)? Schaffen es die aktuellen U-Games-Organisatoren, diese Leistung drei Mal in Folge zu vollbringen (oder geht ihnen vorher der Schnauf aus)? Und: Kann das Ganze auf die Dauer finanziell überhaupt aufgehen? Denn was Christophe Barthe und seine Mitstreiter rund um diese U-Games geleistet haben, darf keinenfalls als normales ehrenamtliches Engagement betrachtet werden. Es war viel mehr. Und genau das könnte über kurz oder lang ein Problem sein. Denn diese Leistungen (mangels ehrenamtlicher Kräfte) «einzukaufen» kann sich der SAS definitiv nicht leisten. Dennoch ist der eingeschlagene Weg über die U-Games der richtige: Denn nur mit einem Event, der von Sponsoren, Verbänden und Athleten ernst genommen wird, hat der Hochschulsport in Zukunft eine Chance. Das weiss der SAS (der mit den U-Games ein attraktives Flaggschiff hat) und das weiss der SHSV (der mit den U-Games eine interessante Referenz hat, wenn er sich vielleicht einmal um eine Universiade bewerben will). Eine «light-Version» ist keine Lösung, sondern der Untergang dieses Anlasses. Roli Eggspühler
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Quelques SASlers zurichois ont instauré une traditionnelle semaine d’héliski au Canada. Chips
Jeux Olympiques à Beijing - avec l’esprit SAS
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«U-Games» (SHM / CSU)
Les courses de fond n’etaient pas à Évolène
Meilleures conditions à 2000 mètres Les conditions printanières qui régnaient à Evolène ont contraint les organisateurs des U-Games à déplacer les courses nordiques dans la région d’Arolla. Situées en amont dans la vallée et également homologuées FIS, ces pistes étaient parfaitement adaptées pour accueillir cet évènement dans les meilleures conditions.
De Stéphane Chevrier
Une nouvelle formule ambitieuse Ces Championnats universitaires nordiques, qui revenaient en Valais après trois années d’exil sur le Stoos (Canton de Schwyz), se sont retrouvés fortement dynamisés par le comité d’organisation genevois. Courses inscrites au calendrier FIS, apparition d’une nouvelle forme de compétition, infrastructures dignes des plus grands évènements nordiques suisses, et choix optimal de la station; rien n’avait été laissé au hasard pour faire de cet évènement une réussite. Mis à part peut-être la promotion auprès des universitaires suisses susceptibles d’y prendre part, ce qui eut pour conséquence sans grande gravité – il faut le reconnaître – que la participation n’a pas atteint les sommets attendus... Mais qu’im-
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porte, le programme sportif était à la hauteur et les coureurs qui ont fait le déplacement ne l’ont pas regretté... L’organisation technique de la course, placée sous l’experte direction du Rennchef lausannois Simon Lattmann, s’est montrée irréprochable, tout comme la collaboration avec les bénévoles de la région d’Evolène et d’Arolla. Les filles de l’équipe suisse universitaire en évidence Les premières courses consistaient en un 5 km skating pour les femmes et un 10 km skating pour les hommes. Ces compétions ont permis aux coureurs de se familiariser avec un parcours sélectif rendu très technique en raison des mauvaises conditions météorologiques. Chez les filles, les membres de l’équipe suisse universitaire ont assuré le spectacle devant les caméras de la télévision valaisanne en réalisant un magnifique triplé. Muriele Hüberli (SAS Berne), triple médaillée d’argent aux Championnats suisses élite 2008, s’est adjugé la victoire
devant Rahel Imhoberdorf (UNI BE) et Sandra Gredig (UNI BE). Chez les hommes, le haut-valaisan Rubin Philippe, qui courait pour l’Université de Femuni Hagen (Allemagne), a pris la course à son compte pour terminer avec une trentaine de secondes d’avance sur le tchèque Vladislav Razym. Gaudenz Flury (UNI ZH), habitué
Klister, ou le plaisir de glisser ... mais la corvée à appliquer! Aline Bütikofer / Alexander Walpen / zVg
(SHM / CSU) «U-Games»
Chips
Mini- und Maxi-Zelt
Hübscher Flury!
Im Zielraum der Alpinen stand im U-Games Village ein doch eher üppig dimensioniertes Festzelt, während das Pendant im Zielraum der Nordischen in Arolla gerade mal zwei mal zwei Meter gross oder eben klein war. Als beim Rennen am völlig verregneten Mittwoch alle Läuferinnen und Läufer darin ihre Ski präparieren und ihre Sachen trocken lagern wollten, platzte es aus allen Nähten. Zum Glück war es am Donnerstag schön und trocken – so konnten die klassischen Ski im Freien präpariert werden. Egg / ABü
Wer Mitte März die Mister-SchweizBeilage der Schweizer Illustrierten (siehe Reproduktion rechts) durchblätterte, staunte nicht schlecht, als ihm ein SAS-ler entgegenlachte. Doch der erste Blick täuschte – es handelte sich nicht um Gaudenz Flury (SAS Zürich), sondern um dessen Bruder Stefan. Am 5. April 2008 wurde der hübscheste der drei «Flury-Brothers» nach einer spannenden Wahl Vierter. Der zweithübscheste Flury war natürlich im Publikum und fieberte mit, was das Zeugs hielt... Egg
Impressions des compétitions à Arolla.
au titre de champion universitaire suisse termina quant à lui à la troisième place. Parmi les principaux battus du jour on retrouvait les norvégiens, qui n’étaient visiblement pas habitués à courir à près de 2000 m d’altitude. L’entrée du skiathlon aux U-Games Des conditions nettement plus hivernales attendaient les coureurs le deuxième jour, pour la première apparition d’une course poursuite dans le cadre universitaire en Suisse. Cette compétition, introduite récemment en coupe du monde, consiste à courir la première moitié du parcours en style classique avant de changer de skis et de bâtons pour terminer en style skating. L’équipe suisse universitaire s’est montrée à nouveau à son avantage, puisque chez les filles, Muriele Hüberli et Rahel Imoberdorf ont réalisé le doublé alors que chez les hommes, Flury Gaudenz s’est imposé devant quatre tchèques, au terme de courses passionnantes. Certainement une
bonne idée à rééditer l’année prochaine! Le retour des «old glories» Le dernier jour de compétions qui voyait se dérouler le team sprint, aura été animé par la venue du Club 1924 et la participation des «old glories», Matthias Remund et Raoul Volken, médaillés de bronze en relais aux Universiades de Sapporo en 1991. Mais ces courses auront surtout permis aux équipes étrangères de truster les premières places du podium, et de repartir avec un excellent souvenir du Val d’Hérens, le soleil ayant finalement daigné faire son apparition! Vivement l’édition 2009! Au final, le bilan de ces U-Games est très positif pour les organisateurs. Ils ont su se montrer à la hauteur de l’évènement et, malgré l’absence de public venu de l’extérieur, on a pu assister à des courses passionnantes entre les meilleures universitaires venus de Tchéquie,
de Norvège, d’Allemagne et de Suisse. Gageons que pour l’année prochaine, les organisateurs sauront trouver les moyens pour attirer plus de compétiteurs!
Gaudenz Flury mène la course en style classique devant le panorama alpin d’Arolla.
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«U-Games» (SHM / CSU)
U Games og Universitetsbesøk i Sveits, 7.-14. Mars 2008
«Student ski team Norway» på tur igjen Med Joakim Levorsen i spissen ble det nok en gang tur til Sveits for «Student ski team Norway» i forbindelse med U-games og Engadin Skimarathon. U-games hadde vokst siden sist og var nå blitt FIS-renn, så de norske løperne var veldig spente på hvordan de ville hevde seg.
Middag hos Camilo Kind i Maloja dagen før Enagdin Skimarathon.
Engadineren Tradisjon tro gikk turen først til St. Moritz hvor vi i år rakk å hente startnummere i god tid. Solen skinnte og vi hadde en hærlig dag i byen, med mye rart å se på. Jentene var storfornøyde da de fikk autograf av Tor Arne Hetland på startnummerne sine, selv om de da var uvitende om at han skulle gå av med seier og ny løyperekord dagen etter. SAS-ler Camilo Kind og Ragnhild Seganitini viste nok en gang stor gjestfrihet. De bor begge rett ved startfeltet, og for den norske troppen er det fantastisk å få lov til å bo hos dem år etter år. Det ble en trivelig kveld med deilig mat i «Cäsa Kind», og Kristian Just ble vertskapets yndling, etter å ha presset i seg minst 4 porsjoner med risotto og skinke. Renndagen oppbrant med betraktelig bedre vær enn de foregående år. De nye medlemmene på laget hadde hørt skrekkelige historier om forferdelig motvind, så en nesten vindstille morgen satte godt humør i de norske løperne. Beste mann fra laget ble Sverre Waaler Kaas.
Skolebesøk Mandag morgen var det tid for skolebesøk. Alle fikk velge den skolen de hadde mest lyst til å besøke, noe som betydde at troppen ble litt splittet. Joakim Levorsen, Espen Ludvigsen og Niklas Wiik dro til Fribourg, der de ble mottatt av selveste markedsdirektøren og fikk en flott og informativ omvisning. Levorsen og Ludvigsen vil etter all sannsynlighet bli studenter i Fribourg fra høsten av. Resten av gjengen delte seg mellom Bern og St.Gallen og kom tilbake med gode inntrykk av to flotte skoler. Etter lunch var det tid for å besøke ETH. Vi ble møtt av de norske studentene Mathias Amble, Marthe Prestegaard og Line Roald. Vi fikk en fin omvisning med masse tid til spørsmål om hvordan det er å være norsk student i Sveits. Inntrykket var at det er slitsomt, spennende og veldig, veldig gøy. Det ble gjort et godt arbeid for å trekke et par av oss tilbake til skolen på utveksling senere.
U-games På tirsdag morgen bar det videre med tog og buss til Evolene, den lille byen vi bodde i under Ugames. Vi hadde nå fått følge av Aline Bütikofer, som etter noen turer med oss endelig har skjønnt at når nordmenn er på tur, så tar ting tid... Heldigvis klarer Aline å stramme oss opp, og på mirakuløst vis gikk turen til Evolene smertefritt, uten at vi mistet et eneste tog! I Evolene fikk vi installert oss på hotellet, før vi dro i bakken. Vi fikk 2 flotte timer med telemark kjøring før vi dro til Veysonnaz, byen der alpin utøverne holdt til. Den norske SAS-leren Fridtjof Fredriksen dukket også opp, og var med oss resten av uken. Han dro i gang stemningen med norske sanger, og den livlige norke gjengen storkoste seg på tur. Onsdag var vi klare for vår første Ugames konkurranse, 5km skøyting for damer og 10 km skøyting for menn. Alle var godt fornøyde med resultatene, men ble overrasket
Kristian Just
Urban orienteringsløp med Sveitserkart i Zürich: Kaia Just. Krj
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(SHM / CSU) «U-Games»
Kaia Just (på venstre) og Heidi Gryteland Holm under skøyterennet i Arolla. ABü
over hvor høyt nivået på løperne var. På kvelden dro vi igjen til Veysonnaz for å for å spise middag og møte de andre utøverne. Pål Troye, presidenten i SAS Norge ble heiet inn da han kom for å være med oss de siste dagene. På torsdagen var det klart for duathlon, 5+5km for damer og 7,5+7,5km for menn. Birthe Smedsrud ble den beste av jentene og Sverre Waaler Kaas ble den beste av guttene. To konkurranser på to dager merket alle på kroppen, så etter lunsj dro vi til hotellet for en formiddagsblund. På kvelden dro vi til Veysonnaz for premieutdeling. Etterpå dro hele den norske troppen tilbake til Evolene og spiste en typisk sveitsisk middag, nemlig oste-fondue. En middag som la seg som en god klump nederst i magen. En sliten norsk gjeng, men med svært godt humør, stilte til start på sprintstafett fredag morgen. En morsom avslutning på U-games, med tradisjonell lokal mat ved målgang. Det ble pallplass til de gjenværende jentene. En rask lunch, før vi måtte dra fra det fine været og de flotte fjellene i Evolene og tilbake til Norge. Vi er alle svært fornøyde med årets tur, og håper det blir flere! Tusen takk til alle som har hjulpet oss!
«Student Ski Team Norway» wieder auf Schweizerreise Heidi Gryteland Holm (links) und Birthe Smedsrud auf dem Weg nach Arolla zu den Langlaufrennen. Aline Bütikofer
Traditionellerweise begann die Schweizerreise mit einem Abstecher ins Engadin. Wie schon in den Jahren zuvor durften die jungen Norweger vor dem Engadin Ski Marathon beim SASler Camilo Kind in Maloja übernachten. Gestärkt durch ein grosses Essen am Abend zuvor in der Cäsa Kind absolvierte die Mannschaft bestens gelaunt die 42. km bis ins Ziel. Anschliessend führte die Reise weiter nach St.Gallen, Zürich, Bern und Fribourg für Universitätsbesuche. Einige der Norwe-
gischen Studenten planen in der Schweiz ein Teil ihres Studiums zu absolvieren und informierten sich während den Besuchen an den jeweiligen Hochschulen über die Studienmöglichkeiten. Zum Schluss der Tour durch die Schweiz reisten die Norwegi schen Studenten an die U-Games nach Evolène. Neben den Rennen pflegte die Mannschaft ihre Kontakte zu Schweizer Studenten, fuhr nachmittags etwas Ski im Gebiet oberhalb von Evolène und kostete wie jedes Jahr ein traditionelles Käsefondue. ABü
Kaja Piene Børstad / Heidi Gryteland Holm
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«U-Games» (SHM / CSU)
SAS-Cup, neu auch im Rahmen der U-Games
Die Wirkung (noch) nicht entfaltet Neu waren nicht nur die U-Games, neu war auch die Integration eines SAS-Cups ins Programm. Diese Idee hat Zukunft, auch wenn sich der Zustrom beim Primeur noch in Grenzen hielt. Doch auch bei den weiteren SAS-Cup-Rennen hätte die Beteiligung teils besser sein können. Das ist schade, denn die Wettkämpfe zeichnen sich durch eine perfekte Organisation und ein attraktives Rahmenprogramm aus. Bei den Männern siegte Alessandro Rigamonti (SAS ZH, mitte) vor Frédéric Clément (SAS FR, links). Der Drittplatzierte Mirco Auer (SAS BE) fehlt.
Bei den Frauen siegte Cynthia Denzler (SAS BA) vor Jeanette Fuchs (SAS ZH) und der an der Preisverteilung anwesenden Carole Jauffret (SAS GE).
Der SAS-Cup als saisonumfassendes Element war mit qualitativ hochstehenden Rennen und attraktiven Rahmenprogrammen in der vergangenen Saison 2007/08 gut gelungen. Die Organisationen der Sektionen und Werner Lüthi (Chef SAS-Cup) haben ausgezeichnete Arbeit geleistet und an 6 Wochenenden insgesamt 22 attraktive Rennen durchgeführt. Mit wenigen Ausnahmen waren schon in den Vorjahren gute Rennen durchgeführt worden – zum Teil infolge Schneemangel in reduziertem Umfang. Verbesserungswürdig ist die Anzahl teilnehmender SAS-ler. Die Aufwertung des SAS-Cups durch Preise aller Art wie Bargeld, Prix des Mousquétaires oder Trophée SAS Mérite haben ihre Wirkung (noch) nicht entfaltet. Erfolgsversprechend scheint, ausgewählte SAS-ler mit der Aufgabe zu betrauen, an SAS-Cup-Rennen jeweils mindestens fünf Teilnehmer zu nominieren. Klar bleibt es die Entscheidung des einzelnen dabei zu sein – obwohl natürlich gilt: «les absents ont toujours tort», denn eine Teilnahme an einen ausgezeichneten Event ist stets Freude und Spass an unserem persönlichen Wettkampfsport und dank
dem Zusammensein mit Gleichgesinnten eine Bereicherung für sich und den SAS. Intersektion, SAS- Juniorenteam & U-Games ausgezeichnet lanciert Auf Initiative und unter der Leitung von Carole Jauffret wurde die Intersektion wieder lanciert und Trainings zur Förderung skitechnischer Fähigkeiten bei jung und alt angeboten. Ein toller Erfolg und damit Pflicht dies weiter zu fördern. Das als Projekt im letzten Jahr gestartete SAS-Team Junior, eine Kooperation zwischen SAS-ARS-GJ, hat mit der Trainerin Christel Stadelmann trainiert und FIS Rennen bestritten. Christel hat es ausgezeichnet verstanden, diese Gruppe zu führen und dem SAS näher zu bringen. Die U-Games 2008 waren dank Christophe Barthe und seinem Team meisterlich organisiert. Auch wenn nur wenige Studenten an den U-Games teilnahmen, so ist die Organisation solcher FIS-Rennen eine einmalige Chance für den SAS, sich bei Swissski und den Schweizer Regionalverbänden, aber auch der FISU, von seiner besten Seite zu zeigen und auf neuen SAS-Nachwuchs zu schielen. Hans Grüter
Chips
SAS-Cup Senioren
SAS-Cup Nordisch an Nyikos und Hüberli
Die Senioren schlossen sich für die Preisverteilung in Bern dem Motto «les absents ont toujours tort» an: Nicolas Weinmann (1.), Hanspeter Denzler (2.) und Christian Michel (3.) waren abwesend. Egg
Beim SAS-Cup der Nordischen sind die Wertungsläufe keine eigenen Wettkämpfe, sondern in andere Rennen integriert. Bei den Männern siegten drei Zürcher SAS-ler: Thomas Nyikos (linkes Bild, mitte) war vor Gaudenz Flu-
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ry (links) und Mauro Gruber. Bei den Frauen schwangen die Berner SAS-lerinnen aus Graubünden das obenaus: Müriel Hüberli (rechtes Bild, mitte) gewann vor Sandra Gredig (links), Dritte wurde Annina Strupler (SAS GE). Egg
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Mangekamp Mehrkampf Multisport
Første SAS-Pentathlon under Rolf Ringdal, 28.-30. Mars 2008
Vel i havn med ny sjef! En topp Pentathlon-helg er over. Vi fikk de flotte forholdene vi drømmer om å oppleve når vi gleder oss til å reise ned til Sveits og Grindelwald for å treffe gamle og nye venner og konkurrere under fine forhold. I år fikk vi en god storslalomløype og en super hoppbakke, og alle deltagere hadde like forhold.
Rolf etter fullført hopp. En velfortjent slurk Akevitt. Guri Gleditsch
Rolf med SAS Norge i bakken. Jan Frederik Rosenberg, Pål Troye, Rachel Troye og Rolf Ringdal . Gle
Etter mange år med Robert Kessler som en utmerket leder for Pentathlon, var det i år Rolf Ringdal’s tur til å overta stafettpinnen som sjef for arrangementet etter å ha vært hoppsjef i mer enn 10 år! Den gang var det Pål Troye han overtok etter, oppfordret til å føre den norske hopptradisjonen videre. Rolf beskriver dette som den egentlige starten på hans store engasjement for SAS. Dette har klubben, og Rolf, hatt stor glede av, bl.a. som President i Zurich og som styremedlem i ZV. Med de 5 disiplinene + innkvartering og resultatservice er det mye som skal klaffe arrangementsmessig, og alt virker så enkelt for oss som kommer til «duk og dekket bord», men med de fine værforholdene fikk den nye arrangementskomiteen heldigvis en «flying start». Og i det fine været kunne jo også lunchen fortæres på uteterrassen i bakken. Herlig! Som ny OK-President hadde Rolf utfordret Seksjon Norge til å ta an-
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svaret for hoppbakken og Jan Fredrik, Einar og Guri, Pål Raaum med sønn Fredrik og venn Magnus og Rachel og Pål høstet mange lovord for en velpreparert bakke med fin profil. Nytt av året var et gedigent blått SAS-målebånd som ble rullet ut i underrennet, som en gave fra Seksjon Norge. Dette gjorde lengde-målingen lettere og mer nøyaktig enn før. Pål stilte igjen med sin flotte trompet og sitt smittende humør, og alle fikk hoppet av seg den verste frykten i prøveomgangen.
Dermed var ringen sluttet og hopprennet fortsatt «fest in norwegischer Hand», med suksess! Fra middagen på lørdag må nevnes: æresgjest og snowboardkjører Daniela Meuli, gullmedaljevinner i Olympiske Leker i Torino 2006, VM gull i Whistler mountain i 2005 og Worldcup totalvinner 3 år på rad. Hun holdt et flott og veldig interessant fordrag om de viktigste faktorene for å oppnå suksess.
Multisport Mangekamp Mehrkampf
Die Pentathlon-Stabübergabe von Robert Kessler an Rolf Ringdal
Nach vielen Jahren als OK-Chef des SAS-Pentathlons hat Robert Kessler (auf dem Bild oben rechts) das Zepter an seinen Zürcher Sektionskollegen Rolf Ringdal übergeben. Dieser war zuvor während mehr als zehn Jahren Schanzenchef – eine Aufgabe, die nun Pål Troye mit Schanzenspezialisten der Sektion Norge übernommen hat: Jan Fredrik Rosenberg, Einar und Guri Gleditsch, Pål Raaum und Rachel Troye zeigten in Grindelwald, wo die Skisprungtradition ihre Wurzeln hat.
Aber es waren nicht nur die Norweger Rolf Ringdal und Pål Troye, die im Rahmen des OKs eine neue Verantwortung übernommen hatten: Auch der langjährige Langlauf-Organisator Markus Gericke und Schwimmleiter Urs Egli haben ihre Pentathlon-Funktionen in neue Hände übergeben: Die neuen Verantwortlichen sind Mario Peng (Langlauf) und Constantin Schrafl (Schwimmen). Übergabe hat gut geklappt Rolf Ringdal ist der Einstieg als «Chef» des Pentathlons gut geglückt. «Mit Robert und seiner grossen Erfahrung zur Seite ging das sehr gut», reicht er die «Blumen» weiter. Sein übergeordnetes Ziel war, beim Übergang die Kontinuität sicherzustellen. Das ist ihm genauso gut gelungen, wie den SAS Norge auch auf dem Pentathlon«Parkett» näher an die Schweiz zu bringen. Einar Gleditsch / Roli Eggspühler
Urs Jäger’s unge, talentfulle datter, Schrafl som tar på seg det videre sang utrolig vakkert for oss! Og Zür- hovedansvaret. cher Singstudenten sang også frem sin underholdning. Hyggelig var det Takk til alle dere som har gjort jobogså at John Palmer’s datter, Mela- ben i mange år, og takk til dere som nie Byron, kom tar over stafettfra Mürren for å pinnen slik at vi med god hjelp fra Rodele ut sin fars kan komme tilbert og hans erfaring minnetrofe for bake år etter år! beste hopper. hele veien, synes jeg Hun fortalte at På spørsmål til dette gikk veldig bra.» det var hennes Rolf om hvorRolf Ringdal, Ny Pentathlon-«Sjef» far, som i sin dan han syns tid fikk slalåm det hadde gått inn som OL-gren. Dette fikk de til å være «sjef», svarte han: «med god på tross av stor motstand fra nord- hjelp fra Robert og hans erfaring hemennene. Hun syns derfor det var le veien, synes jeg dette gikk veldig morsomt at det i år var en nord- bra.» Det syntes vi også ! Rolf sørget mann som stakk av med prisen. for kontinuitet samtidig som han markerte seg med en sympatisk perDet var ikke bare Rolf som fikk nytt sonlig touch både på presentasjoner ansvar i år. Også Markus Gericke og ledelse. Han følger opp disiplintakket for seg etter flere år med an- sjefene på en eksemplarisk måte, er svaret for langrennet. Ny arvtager tilstede for alle, viser tillit og tar i et var Mario Peng, og han var ube- spadetak eller 50 når det trengs! skjeden nok til å gå fortest av alle. På svømmearenaen takket Urs Rolf bidrar til å holde forbindelsen Egli for seg. Her er det Constantin til SAS Norge på en eksemplarisk
«
Weniger Teilnehmende Die Termin-Massenkollision mit dem Pentathlon in Grindelwald, dem Italo-Suisse (am Ende der der AH-Woche) in Cortina d’Ampezzo und dem Giant Cup in Davos war nicht sonderlich glücklich. Und prompt litten die Teilnehmerzahlen in Grindelwald und Davos unter der «internen» Konkurrenz aus Italien (siehe Berichte auf den kommenden Seiten). Die Terminkollision ist jedoch nicht auf Unvermögen des neuen Zentralvorstandes oder Unachtsamkeit der Organisatoren zurückzuführen, sondern schlicht und einfach auf das aussergewöhnlich frühe Datum von Ostern. Dadurch entstanden Sachzwänge, die keine andere Lösung offen liessen. Egg
måte med sitt sterke og genuine engasjement for SAS. Vi gleder oss til neste år, 20-22 mars 2009. Hold av datoen. Einar Gleditsch Resultater
Vinnere av Pentathlon 2008
Laget
Individuelt
Totalt
Global Warming Felix Gey Luc Girardin Carole Jauffret
Jürg Schweizer (Schweizer Familie)
Storslalom
Global Warming Felix Gey Luc Girardin Carole Jauffret
Beda Murer (Organizers)
Hopp
Global Warming Felix Gey Luc Girardin Carole Jauffret
Einar Gleditsch (Norge Suisse)
Curling
Molson Brothers Mathias Prüssing Patrick Schnyder Philipp Schnyder
Mathias Prüssing (The Bode’s)
Langrenn
Engiadina Andy Kessler Constant Sarott Dario Zarro
Constant Sarott (Engiadina)
Svømming
Engiadina Andy Kessler Constant Sarott Dario Zarro
Dario Zarro (Engadina)
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Alpin Alpin Alpint
Italo-Suisse à Cortina d’Ampezzo du 26 au 30 mars 2008
L’amour à une course unique
À la mi-janvier, l’équipe des Italo-Suisses avait été consciencieusement constituée. Cependant, une fois la sélection annoncée, les sportifs sont devenus casses-cou et trois d’entre eux se sont malheureusement blessés. Il fallait se mettre à la recherche de remplaçants. Heureusement, le SAS étant un riche réservoir de bons skieurs, quelques téléphones ont suffi à réunir l’équipe finale : Pascale Schweizer (SAS GE), Emily Clément (SAS FR), Nicolas Dorsaz (SAS GE), Tom Kessler (SAS ZH), Stefan Gasser (SAS BS), Gaspard Pardon (SAS LA), Nicolas Français (SAS LA), Emmanuel Frei (LA) et Caroline Falciola (SAS GE, Réserve).
De Marc Walpoth
Comme tous les chemins mènent à Cortina, chaque voiture a pris une autre route. Certains s’y sont rendu via le Mt Blanc (720 km), d’autres via le Grand Saint Bernard (730 km)
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et d’autres encore via le Brenner (420 km). Malgré certains détours, tous sont arrivés à bon port: le club-house du Sci-Club 18. Un superbe petit chalet, apparaissant au détour d’un virage, au plein milieu d’une forêt dense, et entouré d’un magnifique manteau blanc, parfois foulé de jeunes daims farouches. À l’intérieur, dans une ambiance sportive, à l’écart du temps qui passe, nous avons été reçus pour le premier dîner informel au clubhouse. Le premier d’une longue liste. Afin de faire honneur à nos hôtes italiens et dans le plus pur sens de la tradition, chacun a arboré son bleu SAS ou son rouge SC18 pour déguster une pièce de viande comme on en voit rarement par nos contrées. * Afin d’établir, dès le départ, un haut degré de convivialité, nos petits Suisses ont tenté d’entraîner
leurs confrères italiens, dans le seul bar ouvert un mercredi soir, hors saison. Tous les arguments, même le murmure d’un for your eyes only ou encore la promesse de déguster une vodka martini, shaken, not stirred, n’ont pu convaincre les très sérieux concurrents italiens. Au final, onze Suisses se sont agglutinés dans une vieille Volvo 740 pour rejoindre la piste de danse du Cristallino, qui semblait à peine avoir été quittée par 007. * Le lendemain matin, le programme concocté par Clemente Reale et Olivier Brunisholz a entraîné les équipes du côté de Faloria, sur des pentes parfaitement préparées, d’une déclivité peu commune en Suisse. Un géant a permis aux plus éveillés de se remettre en jambes. Après avoir parcouru les magnifiques pistes de Faloria et le ciel
Alpint Alpin Alpin
Impressions de Cortina d’Ampezzo. Jean Gallay / Caroline Girardet / Simon Johnson / Sean Kelly / Armin Siegwart /Beat Walpoth
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Alpin Alpin Alpint
s’étant dégagé, la quinzaine de jeunes suisses s’est rendue du côté de Cristallo afin de découvrir le fabuleux panorama des Dolomites sous un autre angle. Après cette pause revigorante, les skieurs se sont presque crus sur des pistes VIP car hormis les petits groupes du SAS ou du SC18, les autres touristes semblaient s’être volatilisés. * L’air frais de la montagne et le sport de la matinée ont suffit à ouvrir l’appétit des skieurs. Tous les SAS-lers, ou presque, ont rejoint leurs amis sportifs italiens au club-house pour un «petit» lunch… Quel étonnement en découvrant les longs buffets perpétuellement regarnis! La chair excellente ainsi que l’ambiance détendue et conviviale ont suffit à retenir la majorité des convives à table jusqu’à 16:00. Après tout cela une sieste s’imposait. * Le soir venu, les équipes ayant été présentées officiellement, la centaine de SAS-lers a été invitée par le SC18 au club-house pour un apéritif-dîner gargantuesque, où plateaux d’hors-d’œuvres, buffets de poissons et tables de viandes ont défilé les uns après les autres. Les drinks et le vin ont coulé à flot et n’ont pas manqué de dérouter certains jeunes du SAS et du SC18. * Vendredi, jour de course! Un Super-G au tracé assez rectiligne s’était installé sur les pentes des Cinque Torri et attendait les coureurs au détour. Une bonne connaissance du terrain, des gabarits imposants, des entraînements professionnels, deux trois mercenaires importés tout droit des circuits de coupe d’Europe, des skis de Super-G aiguisés comme des couteaux (peut-être aussi nos si petits skis de slalom géant…) ont permis à nos amis italiens de remporter cette première discipline haut la main. Suite à cette défaite cinglante de notre équipe, nos AH se sont lancés dans la course avec bien plus de succès que leurs cadets. Preuve en est qu’à défaut d’entraîne-
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ment, l’expérience peut s’avérer propriété sélective envers certains payante ! coureurs. Effectivement, dans le dernier mur, Gaspard et Emmanuel * Puis vint, a eu lieu la tradition- nous ont gratifiés de figures de stynelle «Sie+Er» de la Semaine SAS le superflues. Espoir rompu, la paravec comme résultat toutes sortes tie était définitivement perdue… d’acrobaties folles, passionnées Malgré cela, il faut souligner que et parfois même dangereuses. Un la course pour le meilleur podium exercice digne du grand cinéma féminin a été des plus serrées. italien! Le dernier baiser fougueux Lors du super-G, Michela Passareli échangé, tous les couples ont dé- (SC18) gagne en prenant un centièvalé la piste pour rejoindre avec me à Pascale Schweizer. Ensuite, panache l’arrivée, où le speaker, première manche du slalom géant, Olivier Brunisholz, commentait le Pascale égalise. Deuxième manche style de chacun et chacune. Pour du slalom géant, le chrono tombe se remettre de ces émotions, cer- tel un couperet et indique un écart tains ont choisi la voie du ski, du d’un centième en faveur de la Suiscôté de Lagazuoi, d’autres ceux sesse: Pascale est à 3’18.39 et Mide la panse en se rendant au club- chela à 3’18.40. Quel soulagement nous avions tout de même un peu house. gagné… * Le soir venu, à la lumière de la lune, * tous se sont dirigés vers les pentes Après toutes ces émotions sportives, descendues durant la journée. Après l’après-midi s’est résumée à une avoir passé le contrôle strict des tic- promenade sur les pentes vertigikets, assurés neuses de Tofapar les cerbères na ainsi qu’à un La traditionelle italiens du télédernier déjeu‹Sie+Er› était pleine phérique, nous ner au Club. Les d’acrobaties folles, nous rendîmes bonnes habituau dîner suivi des se prenant passionnées et parfois de la remise vite, le reste de même dangereuses. Un des prix de la l’après-midi à exercie digne du grand Semaine SAS, été consacré à cinéma italien!» organisée par une sieste, préArmin et Macieux sommeil rina Siegwart au refuge Scoiattoli. réparateur nécessaire pour affronter Nombre de nouveaux prix et tro- la dernière soirée dansante des itaphées étaient venus s’additionner lo-suisses 2008. Comme entrée, un aux habituelles récompenses. Une cocktail au VIP Club de Cortina. Pour ambiance bon enfant ainsi que de plat principal, un dîner bien arrosé multiples grappas aux goûts par- pour les équipes, durant lequel elfois étonnants ont enfin permis les purent enfin toutes se relâcher aux membres des deux équipes de et renforcer les liens d’amitié exisbriser définitivement la glace. A ce tant entre le SAS et le SC18 depuis sujet, certains disent que l’amitié 1936. Pour le dessert, la remise des dépasse les frontières. Ce soir-là, le trophées, agrémentée de discours fameux adage était devenu réalité: forts joyeux et pleins d’humour des le groupe italo-suisse avait été créé organisateurs. Enfin, en guise de sur www.facebook.com. mignardises, une soirée peu sportive mais très festive, dont nous garSamedi matin, notre intrépide équi- derons soigneusement les détails pe suisse, animée d’un désir de re- pour nous, pour avoir, bien sûr, le vanche et encore convaincue que plaisir de vous les resservir lors d’un rien n’était perdu, si elle parvenait prochain apéro. à donner le meilleur d’elle-même, * s’est lancée le ventre un peu bal- Un grand merci aux organisateurs lotté de la veille dans un fabuleux de ces italo-suisses, en particulier à slalom géant. Étonnamment, en Clemente Reale et à Olivier Brunisune nuite, la neige semblait avoir holz, pour cette formidable semaidéveloppé une impressionnante ne et ces merveilleux souvenirs.
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Semaine SAS, fin mars 2008
Cortina Jacta Est Lorsque Armin – homme auquel on ne peut refuser grand-chose – m’a prié de faire un papier sur la semaine AH 2008, j’ai naïvement estimé qu’il n’était pas inconcevable de donner une image globale de cet événement. My foot! La plume à la main, j’ai au contraire réalisé que cette rencontre avait des aspects aussi divers que ses groupes et ses individus, ceci d’autant plus que le mariage avec les Italo-Suisses compliquait la tâche à l’envi. Théoriquement, la solution eut été de réunir un représentant de chaque groupe autour d’une table et de faire la synthèse des opinions exprimées. Concrètement, la dimension de la table aurait exigé des haut-parleurs pour se parler et les frais de déplacement auraient définitivement pénalisé les finances de notre club. Partant, je me restreindrai à générer quelques flash très subjectifs et personnels. Voyage La combinaison avion-voiture par Venise s’est révélé parfaitement adéquate, Flybaboo étant une compagnie accueillante et le nombre de kilomètres de route parfaitement tolérable eu égard à la qualité des chauffeurs. Par ailleurs, Venise possède un charme intense, conforté qu’il a été par la connaissance qu’en a Marina qui connaît fort bien les excellents petits restaurants et les aspirations gastronomiques du groupe. Jeudi Par un temps aléatoire mais une visibilité permettant d’exprimer sa technique et de bien tracer ses courbes, la découverte de la région a permis de jouir pleinement d’un des attraits du SAS: rencontrer des dizaines d’amis au fil du hasard et de la variété des pentes fréquentées, dans des conditions de neige quasi-hivernales et sur des pistes préparées par des adeptes de la perfection, l’ambiance s’est rapi-
dement créée et les amitiés renouvelées. A elles seules, les pistes du Cristallo et de Tofana méritent le déplacement. Le dîner au Refuge Clubhouse 18 rappelait plus Lucullus que la Mère Royaume. Nos amis italiens nous ont reçus et nourris autour d’un buffet digne d’un cinq étoiles, qui d’ailleurs apparaissaient progressivement dans les yeux, féminins comme masculins, ceci en parallèle avec le défilé des coupes de champagne et les rythmes d’absorption d’un superbe vin italien. La fin de ces agapes mettait en évidence les crans de ceinture abandonnés dans la bataille et le gonflement de très nombreuses panses. Heureusement, pas de contrôle d’alcoolémie sur la route du retour ! Vendredi A l’issue d’un Super G tracé aux Cinque Torri … gagné par les Italiens ce me semble, le traditionnel Elle et Lui a donné lieu à des embrassades hardies, langoureuses parfois, rapides souvent, brutales exceptionnellement, ou encore «volées au passage». Par ailleurs, il est maintenant avéré que le port d’un casque avec protection faciale ne facilite en rien l’accès aux lèvres de la partenaire, et c’est un euphémisme ! Un lunch au Lagaznoi au sommet d’un téléphérique impressionnant par le souvenir de 14-18, une verticalité qu’a beaucoup apprécié Pablito, a fait ressurgir une discussion ardente et animée, mais sans animosité, au sujet d’un problème que les Lausannois auront bientôt à résoudre. Il serait inconvenant de trop s’y attarder. La descente s’est faite au radar, dure pour les molaires qui ont tendance à s’entrechoquer lorsque les bosses sont détectées trop tard. La soirée au Refuge Scoiattoli, au somment du télésiège des Cinque Torri, a permis à nouveau un très sympathique mélange de races, de goûts, de langues (language, not tongue !), de saveurs … et de bon-
heur quasi béat. La descente à ski, de nuit, a prouvé que le vin - très bon il est vrai - n’était en aucune façon incompatible avec l’arrondi et l’élégance des virages, sans oublier l’absence de collision. Samedi Le matin était réservé au slalom géant italo-suisse et open sur une piste préparée comme une table de billard, partant, dans des conditions idéales pour chacun, sauf naturellement pour les adeptes des fautes techniques ou du manque d’entraînement, ce dernier défaut se situant en antithèse de l’état général de Lorenz Heer qui débute sa saison le 1er septembre et la termine le 31 août ! A ce niveau, même Jean Kohler ne regarde plus, c’est tout dire ! Notre ex-président central lausannois, Jean-Philippe quant à lui, conserve une forme scintillante et se permet aujourd’hui encore de «tourner autour des petits jeunes». L’après-midi offrit à plusieurs groupes une superbe boucle dolomitique vers le cœur du sud Tyrol, frôlant San Cassiano, Alta Badia, Villa et se frottant à la piste de slalom géant la plus difficile du monde (Rochat dixit) … en tous cas très très raide et enthousiasmante pour l’ego, lorsqu’elle est correctement dominée. La soirée à Cortina mériterait un long descriptif pour son aspect qualitatif au plan amical et gastronomique, mais n’évite pas un regret quant à l’importance des interventions orales mal ou pas préparées du tout. Une exception, bravo, notre Président Alexandre qui sait fort bien faire vibrer l’humour pour se faire apprécier … et écouter. En synthèse merci à Marina/Armin, Anne/Olivier et Clemente pour cette belle parenthèse AH italo-suisse qui fut une réelle réussite malgré certains préjugés inhérents à quelques antinomies entre l’ambiance «semaine AH» et l’esprit de compétition inter-nations. Quoique ! 2008 a prouvé que la symbiose était possible. Pierre Dysli
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1st Amateur Inter-Club Team Championships, 7.-9. März 2008 in Mürren
Luc Girardin mit Tagesbestzeit riss alle mit Zum ersten Mal wurden dieses Jahr in Mürren die «Inter-Club Championships». Der SAS beteiligte sich an den Rennen mit einem einzigen Viererteam, bestehend aus André-Samuel Bayard (SAS Zürich), Felix Gey (SAS Fribourg), Luc Girardin (SAS Genève) und Tom Kessler (SAS Zürich), welches sich in der Kategorie «Men» der Konkurrenz stellte.
Hinweis Die «Inter-Club Championships» sind ein alpiner Mannschaftswettkampf, der auf Initiative von Cleeves Palmer (Chairman des Kandahar Ski Clubs), ins Leben gerufen wurde. Mit dem Ziel, einige der traditionsreichsten Clubs Europas für eine internationale Meisterschaft unter Amateuren zusammenzuführen, um die Begeisterung am alpinen Skirennsport zu fördern und internationale Freundschaften zu pflegen. Neben dem Kandahar Ski Club (5 Teams) und dem SAS waren dabei: Der SC 18 (4 Teams), SAI (2 Teams), DHO (2 Teams), SCGB und Meribel sowie die beiden einheimischen Clubs Mürren und Lauterbrunnen – ein Total von 18 Teams, welche in den vier Kategorien «Ladies», «Ladies Senior», «Men» und «Men Senior» gegeneinander antraten. www.kandahar.org.uk
Das SAS-Team mit (von links) André-Samuel Bayard, Felix Gey, Luc Girardin und Tom Kessler. Selbstauslöser
Der Startschuss für den Anlass fiel am Freitagabend mit dem Captains-Briefing. Hier wurde nochmals die Formel für die Meisterschaft erklärt: Ein Riesenslalom am Samstag und ein Super-G am Sonntag bilden die offizielle Wertung. Lediglich zur Auflockerung diente der nach dem Cup-System ausgetragene Parallel-Slalom am Samstag-Nachmittag. Luc Girardin mit Riesen-Bestzeit Der Samstag begann dann für das SAS-Team trotz dem nebligen Wetter nicht schlecht: Mit der Tagesbestzeit von Luc Girardin im Riesenslalom sicherte sich die Mannschaft den zweiten Zwischenrang, nur eine Sekunde hinter dem Team des SC 18. Nach einer kurzen Flucht vor dem Nebel auf den Piz Gloria (siehe kleines Bild unten) fand sich das SAS-Team dann am Nachmittag für den Parallelslalom wieder an der Winteregg-Piste ein und wurde 3. Gala-Dinner mit Ehrengästen Am Samstag-Abend wurden die Teams dann im Hotel Eiger zu einem Champagner-Apéro empfangen, bevor man zum gemeinsamen
Luc Girardin im «Nebel-Riesen». Robert Cohen
Gala Dinner mit den Ehrengästen gebeten wurde. Im Verlaufe des Abends sprachen nebst Initiant Cleeves Palmer auch der zweimalige Olympiateilnehmer John Boyagis (Honorary Speaker, Teilnehmer an den Olympischen Spielen von 1948 und 1952) sowie Beat Hodler (Präsident Kandahar Ski Club). Trotz der äusserst knappen Ausgangslage – das Team des SAS lag nur eine Sekunde hinter dem SC 18 – liessen es sich die Teilnehmer nicht nehmen, nach dem Essen in der gemütlichen Bar des Hotels Eiger zusammen den Abend noch entspannt ausklingen zu lassen. SAS blieb auf Rang zwei Entgegen den Wetterprognosen fand der zweite Renntag dann bei
strahlendem Sonnenschein statt, was die Schweizer jedoch leider nicht sonderlich zu beflügeln schien. Es war erneut das Team des SC 18, welches die Mannschaftswertung für sich entschied, und somit auch an der Preisverteilung auf der Winteregg-Terrasse beim Gesamtklassement zuoberst auf dem Podest stand. Der Silber-Platz der SAS-Equipe ist dennoch respektabel, setzte man sich doch unter anderen auch gegen die beiden einheimischen Teams Lauterbrunnen und Mürren durch, die vor allem am Sonntag ihre Klasse zeigten. Auf Wiedersehen im 2009 Alles in allem waren die ersten Amateur Inter-Club Team Championships ein voller Erfolg! So freut es denn auch besonders, dass der Kandahar Ski Club den Wettkampf nächstes Jahr erneut organisiert (wiederum in Mürren, 13.-15. März 2009). Die vier anwesenden SAS-ler empfehlen eine Teilnahme im nächsten Jahr wärmstens. Schliesslich gibt es neben der Kategorie «Men» noch drei weitere, in denen dieses Jahr noch kein Team des SAS mitfuhr... Tom Kessler
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SAS Season’s Closing 2008 à Zermatt, 12/13 avril 2008
Vive l’été – une bonne saison s’est terminée La fin de la saison d’hiver du SAS a été dignement fêtée à Zermatt lors du SAS Season’s Closing; récit d’un événement riche en amusements et bonne humeur mais qui manquait singulièrement d’heures de sommeils et de AH lausannois.
Alexander Troller, Luc Girardin, Philippe Reymond et Pierre-Alain Ceralli s’envolent de leur télésiège vers l’été: si le style en «V» est conforme aux techniques modernes de saut, les skis parallèles et la bouche grande ouverte renvoient davantage à l’époque de Walter Steiner. Caroline Gaillard
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C’est donc la section lausannoise qui, sous l’égide d’un duo expérimenté formé de Léonie Frôté et Gaspard Pardon a organisé ce magnifique événement. Tout a commencé le vendredi 11 avril 2008. Léonie observait attentivement les corps musclés de soldats en cours de répétition alors que Gaspard, accroché comme d’habitude à son téléphone s’inquiétait du manque de main d’œuvre à faible coût: les candidats. Mais soudain c’est le soulagement car cette main d’œuvre certes exploitée mais vitale arrive enfin. Après une brève visite du Matterhorn Hostel (5 étoiles au guide des casernes suisses), où nous avions le privilège de loger, nous nous sommes immédiatement rendus à Schwarzsee. Sur la piste, sous le commandement de
Paul McCartney, alias Gaspard Pardon, nous avons eu pour mission de monter en 3 heures une piste de standing coupe du monde. Notre mission executée, nous sommes redescendus au village où UNE (petite) bière offerte par le SAS nous attendait au PapperlaPub, qui allait devenir notre point de ralliement durant tout le weekend! La SAS cup Les ennuis ont commencé dès le lendemain. Monsieur météo se plut en effet à laisser une trace blanche bien compacte sur la piste et dans le ciel. Ceci posera par la suite un problème de taille pour notre chef visibilité aire d’arrivée, Vincent Genicoud [… 2 ou 3 portes… ?]. Mais arrêtons-nous un moment sur une fonction vitale de toute course FSS: les contrôleurs de portes. Bien qu’excellemment coachés par Chantal Lattmann et composés entre autre des candidats SAS Lausanne Jérémie Guignard, Sophie de Torrenté et des soussignés, ces fonctionnaires de course auraient été surpris en train de dormir sur
la piste ! Mais entre les deux manches uniquement et aucun d’eux ne s’est assoupi plus d’une demi-heure pendant la course. Les coureurs, de leur côté, ont dû puiser dans leurs dernières réserves d’énergie pour parvenir à bout d’un parcours magnifiquement tracé par Christel Stadelmann. Actifs et AH/AD s’accordaient pour dire que la piste était belle mais si…. Longue ! Dans l’aire d’arrivée, nous trouvions une autre candidate du SAS Lausanne, Béatrice de Courten (alias Poupy). «J’ai été chargée de ramasser les dossards; comme tous les concurrents ne remettent pas leur dossard à la bonne place, il faut se pencher à 140 reprises et pour mon dos ce n’était pas évident…», nous confiait la championne Master encore traumatisée. Drink, Dance & Ski … and more ! La course terminée et le matériel descendu à dos de candidats, il était temps de passer aux choses sérieuses. La cérémonie de remise des prix devait initialement durer 2 heures, mais sur demande expresse du Président central – qui voulait profiter de l’absence de nombreux AH lausannois pour affirmer son autorité – elle a finalement été raccourcie à 1 heure. Comme à son habitude désormais (!) la section Genève a remporté la coupe Wendling AH – mais où étiez-vous, AH lausannois? La Coupe Wendling Actif fut gagnée par Fribourg et la Coupe Aequalitas par Genève encore. Le dîner fut ensuite servi dans le tout nouveau Spaghetti factory de l’hôtel Post. Le repas terminé, c’est un thé dansant au Schneewischen qui devait nous attendre. Mais dès notre arrivée, l’ambiance est montée d’un ton (à l’heure ou nous écrivons cet article nous souffrons encore d’acouphènes). Le Dancefloor a été envahi par quasiment tous les SAS-lers présents lors de la soirée. Chose rare mais qui faisait très plaisir, on pouvait y voir des candidats rechercher des parrains et tous les moyens furent
Alpint Alpin Alpin
Les courses de Zermatt furent marquées par une mauvaise visibilité. Les nuages reprirent systématiquement le dessus.
bons ! Puis, Alix de Courten qui se sentait un peu à l’étroit sur la piste de danse fut promue au rang de DJ assistante, ce qui mit une ambiance d’enfer parmi les SAS-lers toutes sections confondues! Elle occupera ce poste jusqu’au lendemain matin et il lui valut fort malheureusement une très mauvaise chute à ski quelques heures plus tard. Alix la battante fut en effet la première à se lever dimanche matin (s’étaitelle couchée?) pour toucher encore une fois la neige de la saison. Mais c’était certainement un peu trop et la voilà alitée pour plusieurs semaines ! Courage et patience Alix te remettront vite sur pied et nous permettront de tous nous retrouver très vite pour d’autres folies… moins périlleuses cette fois-ci!
Caroline Gaillard
Natalia Cornaz et Andrea Gabus
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23.11.2007
9:50 Uhr
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Alpin Alpin Alpint
SAS Alpin – ein Rückblick
Die Rahmenbedingungen haben sich verändert Der SAS Alpin Bereich ist zweifellos ein wesentlicher Pfeiler, wenn nicht der wesentlichste unseres Clubwesens und Clubgedeihens. Grund genug ihn zu pflegen und auszubauen, am besten – so erscheint mir – auf Bewährtes der Vergangenheit setzen und auf neue Rahmenbedingungen anzupassen. In diesem Sinne möchte ich in diesem Beitrag rückblickend auf meine beinahe fünf jährige Amtszeit als Chef alpin die heutige Situation im Studentenrennsport aufzeigen und die guten und weniger guten Seiten des SAS Alpin Bereiches skizzieren*. Der Beitrag erhebt keinen Anspruch auf Vollständigkeit sondern ist vielmehr als persönliche Wertung zu verstehen. * Hinweis Die Ausführungen zu den U-Games und dem SAS-Cup befinden sich auf Seite 8 dieser Ausgabe.
Von Hans Grüter
Hanspeter (linkes Bild) und Rosmarie Denzler. HGr
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Schweizerische Studentenmannschaft vor neuen Aufgaben Der Schweizerische Hochschulverband (SHSV) hat die Führung der Studentenmannschaft und die Organisation der Studenten-Schweizermeisterschaften an den SAS delegiert. Heiner Iten als Vertreter des SHSV ist in die Mannschaftsführung integriert. Er nimmt eine sehr aktive Rolle ein und unterstützt die Mannschaft ausgezeichnet. Verändertes Umfeld Das Umfeld des Studenten-SkiWettkampfsports hat sich stark geändert: Mehr Fahrer mit Matura: Zugenommen in Swissski-Kadern haben Gymnasiasten und Fahrer mit Matura. «Up or out»: Der obige positive Trend wird leider abgeschwächt, da «Up or Out», also Aufsteigen oder mit dem Skifahren aufhören vor Er-
reichung des 20-igsten Lebensalters, sehr verbreitet ist. Damit gehen viele Talente verloren, obwohl der Leistungszenit im Skifahren erst in relativ hohem Alter erreicht wird. Im Weltcup beispielsweise sind viele Spitzenfahrer älter als 28 Jahre. Strukturierteres Studium: Das Studium ist infolge der Bologna Reform viel strukturierter als in früheren Jahren und lässt viel weniger individuellen Freiraum zu. Damit wir die Zeit fürs Training und Wettkampf limitiert und der Sport muss dem Diktat des Studienplans folgen. Europäischer Studentenskizirkus: Der europäische Studentenskizirkus hat stark an Bedeutung verloren und ist beinahe nicht mehr existent. Unsere Schweizerische Studentenmannschaft ragt als Monolith aus den anderen Nationen heraus, Frankreich, Deutschland,
Österreich, Italien haben keine organisierte Mannschaften mehr, die FISU Rennen, mit Ausnahme des Saisonauftaktes im Kanuertal und den U-Games wurden von den Studenten kaum beachtet. Echte Studenten, die Studium und Skifahren auf hohem Niveau bestreiten sind die Ausnahme. Beziehung zu Swiss Ski: Innerhalb Swissski besitzt der SAS heute eine stärkere Stellung denn je, sind doch der Präsident Urs Lehmann und ein weiteres Mitglied des Direktoriums Jean-Philippe Rochat SAS-ler. Beste Voraussetzungen also die Anliegen des SAS bei Swissski durchzubringen. Kleines Studententeam mit gutem Potenzial Unter der Leitung von Hanspeter Denzler hat der SAS mit einer Mannschaft von vier Damen und 12 Herren die Saison 2007/2008 in Angriff genommen und trotz verletzungs- und prüfungsbedingter Abwesenheiten gute Resultate erzielt. Bei den Damen wurden 9 und bei den Herren 13 Top Ten Platzierungen an FIS Rennen erreicht. 5 Mitglieder der Mannschaft besitzen weniger als 50 FIS Punkte (Universiadelimite), 2 davon weniger als 30 FIS Punkte. Eine relativ kleine Mannschaft, aber mit gutem Potenzial. Veränderungen im Team Rückblickend auf die letzten Jahre hat sich die Mannschaft und das Vorgehen folgendermassen verändert: Kleiner: Die Mannschaft ist kleiner geworden, die absolvierten Trainings weniger. Am Karriereende: In jüngerer Vergangenheit hatten wir das Glück, das gleich mehrere sehr starke Fahrer (Aellen / Auer / Blaesi / Denzler / Fisler / Hefti / Michel / Russi / Spörri / Zumbrunn / etc.) gleichzeitig das Kunststück Sport und Studium zu kombinieren fertig gebracht haben. Diese haben das Karriereende im Studentensport
Alpint Alpin Alpin
(28 Jahre) erreicht oder stehen kurz davor. Eine ähnliche Ballung an starken Fahrern ist zur Zeit für die Zukunft nicht in Sicht. Individualität: Zusätzlich zu Schwerpunkttrainings mit der ganzen Mannschaft haben individuelle Trainings, d.h. trainieren wann immer ein einzelner Athlet studiumsbedingt Zeit hat, zugenommen. Damit werden die zeitlichen Gegebenheiten der einzelnen Athleten optimal berücksichtigt. Die Gefahr besteht darin, dass der einzelne Fahrer weniger im SAS integriert ist und der notwendigen Halt einer Mannschaft verloren geht. Tourneen: Tourneen beispielsweise nach Südamerika oder Norwegen für Training und Wettkampf auf optimalen Schneebedingungen waren sehr erfolgreich und sicherten z.B. Ian Russi die Universiadequalifikation. Vielfältigkeit: Die Mannschaft hat sich weiterentwickelt in Richtung Masters (für Fahrer älter als 28 Jahre) oder im Hinblick auf eine Olympiateilnahme in Vancouver 2010 in Richtung Ski-cross (Mirco Auer) oder fahren mit einer ausländischen Lizenz (Cynthia Denzler für Kolumbien). Kontinuität: Hanspeter Denzler war und ist das stabile Element. Während Jahren betreut er die Studentenmannschaft und leistet unermüdlichen und grossen Einsatz (Im Namen der ganzen Mannschaft ihm, seinem Team und insbesondere Rosmarie ein herzliches Dankeschön...) Kooperationen: Der SAS setzt in letzter Zeit vermehrt auf Kooperation mit anderen Kadern innerhalb und ausserhalb von Swissski. Positiv zu werten ist die damit erreichte Flexibilität und Anpassung an die einzelnen Bedürfnisse der Fahrer. Struktur & Organisation: Die Struktur, Organisation und Weiterentwicklung ist meiner Meinung nach verbesserungsbedürftig und vor dem Hintergrund neuer Anforderungen wie oben skizziert notwendig.
Thomas Zumbrunn an der Universiade 2007 Torino unterwegs zu seiner Diplomklassierung in der Kombination. Roli Eggspühler
Auf Bewährtem aufbauen und sich an Trends orientieren Umfeld und Vorgehen des SAS zusammenführend ist es für die Zukunft wichtig, die Chancen des Umfelds zu nutzen, auf Bewährtem aufzubauen und sich an den Trend orientierend aktiv weiterzuentwickeln. Für den weiteren Erfolg erscheint mir wichtig zu sein: Professionalität: Die Professionalität im Training und Wettkampf erhöhen. Nicht im Sinne einer Servicementalität, dass den Fahrern alles geboten wird und sie nicht mehr selber Verantwortung tragen, sondern im Sinne, dass ihre Zeit knapp ist, und wenn immer sie Trainieren und Rennen Fahren optimale Rahmenbedingungen antreffen. Ob dies mit Kooperationen möglich ist bezweifle ich. Ein Einsatz eines dezidierten Trainers erscheint mir vielversprechender. Marketing: Der SAS muss sich nachhaltig um den Nachwuchs für die Studentenmannschaft kümmern. Erfolg verspricht auch hier, wenn der SAS ein klares, verständliches, professionelles Mannschaftskonzept aufzeigt, vermittelt und lebt.
Die Voraussetzungen sind ausgezeichnet Der SAS hat hervorragende Voraussetzungen, eine kleine und schlagkräftige Studentenmannschaft zu betreuen, neue Mitglieder anzuziehen und in der Schweiz eine «kleine aber feine» Position zu erschaffen. Auch ganz grosse Erfolge konnten in den fünf Jahren erzielt werden. Ich erinnere an die zwei Medaillen an der Universiade in Innsbruck von Aita Camastral (Gold im Slalom) und Michael Weyermann (Silber im Slalom), die Diplome von Jan Urfer (Abfahrt Innsbruck und Riesenslalom Turin) und die beiden Diplome des «echten» Studentenkader-Fahrers Thomas Zumbrunn in Torino (Super-G und Kombination) sowie die guten Platzierungen von Jörg Spörri an der Universiade in Innsbruck. Ich bin überzeugt, dass unsere Athletinnen und Athleten an der kommenden Universiade in Harbin/China gute Chancen besitzen diese Erfolge zu wiederholen und wenn Sie über sich hinauswachsen wieder Medaillen nach Hause bringen.
Wechsel beim Alpinverantwortlichen Hans Grüter ist nach fünf Jahren in der Funktion des Alpinverantwortlichen zurückgetreten. Sein Nachfolger ist PierreAlain Ceralli, einer der drei Vizepräsidenten im SAS-ZV.
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Nordisch Nordique Nordisk
Tour de FISU in der Tschechischen Republik und in Deutschland
Ohne Kunst kein Schnee!
Schneereiche Winter scheinen immer mehr der Vergangenheit anzugehören. Damit haben auch die Veranstalter der Hochschulmeisterschaften zu kämpfen. So lag weder in Nove Mesto (Tschechische Republik) noch in Niederwangen (Deutschland) genügend Schnee. Frau Holles Untätigkeit wurde jedoch künstlich und grenzüberschreitend überlistet. «Tour de FISU» Von Antonia Bünter
Simone Bürgler
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Die FISU Rennen sind eine Reihe von nationalen Hochschulmeisterschaften mit internationaler Beteiligung und offen für alle U28 Studenten. Durch das Reziprozitätsabkommen werden ausländische Starter vom jeweiligen Veranstalter eingeladen. Aus der Schweiz finden sich jedes Jahr ein paar nordische SASler zusammen, um an diesen Wettkämpfen teilzunehmen. Da die verschiedenen Hochschulmeisterschaften meist in kurzer Abfolge aufeinander stattfinden, wurde daraus – analog der grossen «Tour de Ski» – eine kleine Tournee gemacht. Die Tour führte von Nove Mesto in der Tschechischen Republik nach Niederwangen an die deutsche Hochschulmeisterschaft.
Die Tschechen lösten das Problem, in Stand zu halten. Fakt ist, dass indem sie für die (kurze Zeit nach immer wieder ein enormer Aufden FISU-Rennen) am selben Ort wand betrieben wird, um diese FIstattfindende Biathlon-EM reichlich SU-Rennen durchzuführen. Das ist Kunstschnee produzierten, und die- toll, und wird von den Athletinnen und Athleten ser Schnee für sehr geschätzt. die StudentenEin Tscheche, der rennen benützt sich auch nur im werden konnte. Zwischen BeDas heisst, die geisterung und entferntesten Sinne zum Rennen fanden Zerfall ‹langläufelnden› Teil der auf einem Band Nove Mesto Bevölkerung zählt, steht von 2.5km Länbietet als Weltin Nove Mesto am Start.» ge aus Kunstcup-Veranstalschnee statt. ter eine hervorDas ist sicher nicht das, das ein ragende Infrastruktur, welche vom Langläuferherz höher schlagen geheizten Wachshäuschen über lässt. Aber die Alternative (kein die erwähnte Kunstschnee-Anlage Rennen) wäre noch weniger toll – bis zur Internet-«open-access staalso Augen zu und durch! tion» reicht. So sind auch die Wettkämpfe durch ein eingespieltes OrDeutsche HSM in Österreich ganisationskomitee bis ins Detail Auch im deutschen Niederwangen durchgeplant und lassen nichts zu gab es keinen Schnee. Diese Ren- wünschen übrig. nen wurden in das 30km entfernte Deshalb ist es auch nicht verwunSulzberg nach Österreich verlegt, derlich, dass sich die Organisawobei auch dort von den Veranstal- toren nie über Teilnehmermangel tern ziemlich viel geschaufelt wer- beklagen müssen. So waren bei den musste, um die 3km-Schlaufe den Frauen 30 und bei den Män-
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Nordisk Nordique Nordisch
In Osteuropa sind die Langlaufloipen anders als bei uns oft auf Waldstrassen. Dies hat den Vorteil, dass der Kunstschnee gut vor der Sonne geschützt ist.
Jonas Bürgler
nern bis zu 50 Startende gemeldet. Wobei das Niveau sich vom tschechischen Topläufer bis zum vielleicht-einmal-im-jahr-auf-denskis-stehenden «Pläuschler» erstreckt. Ein tschechischer Student, der sich auch nur im entferntesten Sinne irgendwie zum langlaufenden Teil der Bevölkerung zählt, steht in Nove Mesto am Start. Ehrensache! Genauso wie das Bier nach jedem Rennen, und die berüchtigte Party am Schluss.
der Deutschen u14- und u20-Elite, wobei die Plauschläufer von der superprofessionellen Konkurrenz dermassen mit abschätzigen Blicken eingedeckt wurden und sich wohl kaum je wieder an eine Hochschulmeisterschaft wagen werden.
Politisch heikler Prozess! Am Ende durfte man auf eine spannende und amüsante Woche zurück blicken. Und dennoch waren die Gefühle gemischt: Die Plauschläufer Der blühende wurden in DeutschProbleme trotz Unisport in der Tschechischen Integration land von der superproRepublik und Während die fessionellen Konkurrenz Tschechen mit anschliessend mit abschätzigen Blicken die «Leere» an zu wenig Platz eingedeckt.» den Wettkämpin ihren Unterkünften zu fen in Deutschkämpfen haben, sind die Deut- land, wo wirklich um jeden Teilschen Hochschulmeisterschaften nehmer gekämpft werden muss, eher von anderen Sorgen geplagt: waren sehr kontrastreich! Bei den Frauen waren gerademal Das wirft Fragen um die Zukunft sieben Läuferinnen gemeldet (die dieser Rennen auf, die sich in eizwei Schweizerinnen machten ner heiklen Spirale befinden: So somit über einen Viertel des Ge- ist Deutschland dieses Jahr (wie samtfeldes aus...) – und weil Teil- Österreich letztes Jahr) aus dem nehmermangel nicht gerade ein Reziprozitäts-Vertrag ausgestieneues Problem ist, versuchte man gen. Doch damit steigert man keidieses Jahr die Rennen in einen ne Teilnehmerzahlen. Das hat sich Deutschland-Pokal-Wettkampf schon Anfang der neunziger Jahre einzubetten. So gab es zwar ei- gezeigt, als die ersten Nationen nen interessanten Vergleich mit ausgestiegen sind.
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«Tour de FISU» Pas de neige naturelle en République Tchèque et en Allemagne. Mais ce problème là a été réglé avec des canons de neige et un «déménagement», contrairement au manque de participants que la sortie de l’accord de réciprocité ne va pas améliorer. Peu de participants aux compétitions en Allemagne, qui ont été déplacés de trente kilomètres en Autriche en raison du manque de neige. En République Tchèque, qui se fait une excellente publicité par des compétitions bien organisées depuis plusieurs années, la situation était radicalement différente: trente dames et cinquante messieurs ont contribué à créer une vraie atmosphère de compétition sur les pistes de Coupe du Monde de Nove Mesto. l’accord de réciprocité Tout comme l’Autriche l’an dernier, l’Allemagne, s’est désormais retirée de l’accord de réciprocité – de mauvais augure pour le nombre de participants, tel que vécu au début des années nonante lors de premiers retraits. Puisse l’exemple tchèque faire école pour l’avenir des courses FISU ! AB / AT
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Langlauf-SM im Feutersoey, 29./30. März 2008
Historischer Staffelerfolg für SAS-Teams Die SAS-Langläuferinnen setzten den zweiten Teil der Langlauf-SM in Feutersoey so fort, wie sie den ersten Teil aufgehört hatten: Mit einer Medaille (wieder in Silber). Die Männer gewannen erstmals seit neun Jahren ebenfalls wieder eine Staffelmedaille an einer SM.
Die beiden SASMedaillenstaffeln (von links): Gaudenz Flury, Muriel Hüberli, Sandra Gredig, Mauro Gruber, Andrea Florinett und Rahel Imoberdorf. AW
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Muriel Hüberli kam als Dritte vom Startabschnitt in Tuchfühlung mit den späteren Siegern aus Davos retour. Rahel Imoberdorf, deren Langlaufkarriere noch vergleichsweise jung ist, lief drittbeste Zeit und Sandra Gredig brachte die Silbermedaille ins Ziel. Bruderduell bei den Männern Bei den Männern verlor Andrea Florinett auf dem Startabschnitt 1:15 Minuten auf die Topläufer
Mauro Gruber bei der Übergabe an Schlussläufer Gaudenz Flury. AW
Glücklich, aber geschafft im Ziel: Schlussläufer Gaudenz Flury. AW
des Nationalkaders und blieb damit im Zeitbudget. Mauro Gruber hielt das SAS-Team mit viertbester Zeit im Rennen um die Medaillen. Und Gaudenz Flury machte auf dem Schlussabschnitt gegen sei-
nen Bruder (läuft für den Skiclub Davos) alles klar. Mit diesen SMMedaillen gelang den SAS-Langläufern eine ähnlich erfolgreiche Saison wie letztes Jahr, das sämtliche Rekorde brach. Roli Eggspühler
hermann maier Skieur professionnel. Mental d’acier. Champion du monde. Champion olympique. Roi de la Descente, du Slalom géant et du Super-G. Déplace des montagnes pour rester au sommet.
OYSTER PERPETUAL DATEJUST TURN-O-GRAPH
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SAS-Marathøl in Davos, 12. April 2008
Fussballer und Bauarbeiter im Duell mit Polizei Das SAS-Marathøl in Davos gehört zum Saisonende wie die Bratwurst zum Fussballmatch. Doch selbst bei aller Tradition dieser speziellen Veranstaltung gab es heuer Neuerungen. Nicht etwa Bratwürste, sondern eine Streckenverlängerung um eine Runde. Das ist happig, denn total vier Runden entsprechen 1.5 Liter «Rennbier». Es kam, wie es kommen musste: Zum Ende gab es einen heissen Fight zwischen einem Bauarbeiter, einem Fussballer und der Polizei!
Wilde Piraten, Bauarbeiter, Serengetitiere und Skifahrer, Eishockeyspieler, Velofahrer und Wikinger und dies alles auf einem Haufen! Gibt’s nicht? Dann habt ihr wohl noch nie etwas vom berühmten Marathøl in der Ferienecke der Schweiz gehört. Sehr gute Beteiligung «Wir sind positiv überrascht, die diesjährige Beteiligung war ausserZwei «Nonnen» verfolgen in göttlichem Tempo den Radrennfahrer, der vor ihnen in Begleitung von Schutzengeln in die Tiefe rast.
ordentlich gut. Neben berühmten da schon vor dem eigentlichen Persönlichkeiten wie Fiona und Start einiges gekippt wird – durchShrek aus far far away, reisten ein- schnittlich um die 0,5 Liter. «Radler» Mauzelne gar aus ro Gruber meint der Antarktis Schon am Start dazu: «Das an, um an diewaren es sehr viele Wichtigste im sem Spektakel Wettkampf ist dabei zu sein!», Teilnehmer. Aber am ein gutes Einmeinte OK-PräSchluss im Zielraum sawärmen davor. sident Gaudenz hen die meisten doppelt Richtig warm, Flury zufrieden: so viele.» hast du das «Schon bei der Gaudenz Flury, OK-Chef Marathøl Rennen schon Anmeldung und fast gewonam Start hatten wir sehr viele Teilnehmer. Aber nen.» Das gilt auch für das Maraam Schluss sahen im Zielraum die thøl, einfach in der Wettkampfform angepasster Art und Weise. meisten doppelt so viele.»
«
Das «Vorspiel» ist wichtig Grund für diesen Teilnehmerzustrom waren vielleicht die Neuerungen. Denn dieses Jahr waren erstmals vier Runden am Stück zu absolvieren – sprich ganze 1,5 Liter Rennbier!!! Es versteht sich von selbst, dass die Fortbewegung in der (extrem) freien Technik erfolgt,
«Le Mans Start» bewährt sich Bezüglich des Starts hatte sich die letztes Jahr eingeführte «Le Mans»-Lösung bewährt, weshalb es auch diesmal wieder hiess: Skis und Stöcke deponieren und ab zum Start, der zu Fuss erfolgte. Ganz so genau nahmen es einige dann aber doch nicht mit dem «Le Mans Start» – galt doch, erst leerzutrinken und dann loszurennen! Aber das OK hatte keine Zeit Strafen zu verteilen, und wäre dazu auch nicht mehr in der Lage gewesen. An der Spitze entbrannte alsbald ein heisser Dreikampf zwischen Bauarbeiter Thomas Nyikos, Fussballer Valerio Leccardi und der Polizei. Es blieb spannend bis zur letzten Runde. Erst dort konnte Valerio den entscheidenden Zwischensprint im Biertrinken für sich entscheiden und war nicht mehr aufzuhalten: «Eigentlich bin ich ja nicht so ein Biertrinker. Ich bin einfach zügig durchgelaufen und plötzlich war ich alleine.» Steppentiere bei den Frauen Bei den weiblichen Mitstreitern setzten sich klar die Steppentiere durch: So lautete es dann zum Schluss: Zebra vor Gepard. Wohl zum Glück für das Zebra. Nicht auszudenken, was geschehen wäre, wenn der Gepard zu nahe gekommen wäre... Bettina Gruber
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Marathøl – «La Course de la Bière»
Chips
Les «Alpins» atteignent leurs limites dans les montées
Le SAS Marathøl a été lancé en 1995 et tient depuis lieu de clôture de saison pour les athlètes nordiques. Sa popularité est sans faille – le nombre de participants fut énorme. Et pas seulement parce que la plupart d’entre eux voyaient à double dans l’aire d’arrivée! Pirates, ouvriers du bâtiment, animaux de la steppe et skieurs, joueurs de hockey sur glace, footballeurs, cyclistes et vikings. Et à la conclusion un duel disputé entre un footballeur et un ouvrier du bâtiment avec la police! Voilà qui est typique pour le SAS Marathøl, où chacun ajoute son déguisement à sa panoplie de ski de fond. Pour la première fois cette année les participants avaient quatre tours à accomplir – compte tenu du ravitaillement en bière avant le départ et après chaque tour, le volume de bière par participant à la course est de 1.5 litre ! Sans oublier une motricité en style libre qui devient encore plus libre à chaque tour… AT
Le SAS Marathøl 2008 a révélé que les alpins sont à la peine dans les ascensions: l’un dans sa tenue fromage tient sa jambe tel un canidé honorant un arbre (en haut à gauche). Quant à l’autre (en bas à droite) dans sa tenue Swisscom il ne tenait plus sur ses jambes, probablement atterré par les tarifs surfaits de la téléphonie mobile, ou était-ce encore parce que l’hilarité provoquée par son
collègue fromager lui fit perdre l’équilibre ? Ou l’ «Alpin» n’était-il qu’un nordique qui voulait singer son collègue aux lattes larges? Quelle que soit la réponse: au Marathøl rien ne compte. Car dans l’aire d’arrivée chacun a oublié ses chutes. Egg / AT
Der Start zum Marathøl: Jeder hat ein Bier in der Hand. Losrennen darf man erst, wenn es leer ist.
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Heli-Skiing-Woche in Bobbie Burns (Kanada), 29. Februar - 9. März 2008
Weisser Pulver und rote «Pfützen»
Dem bekannten SASlerischen Individualismus entsprechend trafen die elf Mitglieder der SAS Heli-Gruppe 2008 zu vier verschiedenen Zeitpunkten von Zürich über London bzw. Frankfurt und Phoenix Arizona in Calgary ein. Zum Formationsflug setzten die SAS-ler erst im Pulverschnee an.
Von Kurt Sieger
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Das Comeback des Jahres bot Urs Jaeger: Nach seiner verletzungsbedingten Abwesenheit 2006 übernahm er wieder die wichtige Aufgabe als doorman. * Das SAS-Team wurde von den übrigen Gruppen als «Swiss Precision Team» bezeichnet, da wir mit einer Genauigkeit von Schweizer Uhrwerken kilometerlange Abfahrtsteppiche in die weisse Landschaft «knüpften». Dass dieses Urteil unter anderem von Türken, Mexikanern (!) und Iranern kam, das soll unserer Höchstleistung keinen Abbruch tun. * Da sich die Kommunikation mit der Aussenwelt in der
Lodge auf einen Telefon- und einen Internetanschluss beschränkt, waren Themen der internationalen Politik und Wirtschaft eher die Ausnahme, etwa ob Hillary oder Obama in Texas und Ohio gesiegt hätten oder ob der UBS Aktienkurs tatsächlich unter CHF 30.00 gefallen sei. Dafür wurden wichtige lokale Themen heftig diskutiert, so die tägliche Wahl des Weins für das Nachtessen. Nachdem die in den ersten Tagen kredenzten Gewächse aus der neuen Welt von einem nicht-genannt-seinwollenden Weinexperten als «Pfützen» bezeichnet wurden, wurde am Dienstag mit einem Amarone erstmals SAS-Qualitätsstandard erreicht. Dieses Niveau konnte für den Rest der Woche gehalten werden, da der Wein von TeamMitgliedern offeriert wurde, wobei die Gründe dafür sich von «Weil ich zwei Jahre über die Pensionierung hinaus arbeiten darf.»[!] (Ivan Wagner) über «Ich hatte ein gutes Geschäftsjahr.» (Robert Kessler) bis zur Feier eines runden Geburtstags bewegten.
Das eigentliche Hauptthema der Woche war jedoch, wie könnte es anders sein, die existenzielle Frage, ob einige Mitglieder des harten Kerns der SAS-Heligruppe die «Millionen-Fuss-Marke» erreichen würden und damit den teuersten Skianzug der Welt in Empfang nehmen dürften. Ivan Wagner, jeden Morgen von der Schweizer Pharmaindustrie «gesponsert», liess keinen Run aus und scheiterte schliesslich nur knapp, obwohl er – wie übrigens alle SAS-ler – am Ende der Woche die 60000-Höhenmeter-Medaille entgegennehmen durfte. Christoph Schmid nahm es etwas lockerer und kehrte zweimal vorzeitig in die Lodge zurück, um seinen Anzug bei nächster Gelegenheit, d.h. in zwei Jahren anlässlich einer Heli-Woche mit seiner gesamten Familie, in Empfang nehmen zu können. Der dritte Kandidat war Thomi Hug, der die Sache auch eher cool anging und am zweitletzten Tag vorzeitig in die Lodge zurückflog – mit dem Resultat, dass ihm am offiziellen Ende der Woche noch ein paar Hö-
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SAS Bern zu Besuch in der Ski-Werkstatt der Armee, 21. Februar 2008
Instandhaltung der Skis für Schweizer Soldaten Motiviert durch eine Initiative von Felix Steinebrunner (SAS Zürich) hatte der SAS Bern die Gelegenheit, die Ski-Werkstatt der Schweizer Armee in Thun zu besichtigen. Im Logistik-Center in Thun werden neben Panzer und Waffen auch die Skiausrüstungen der Armee instand gestellt und gehalten. Eine kleine Gruppe von interessierten SAS-lern traf sich am späten Nachmittag auf dem Thuner Waffenplatz. Nach einer kleinen Einführung in die Aufgabenstellung des Logistik-Centers der Armee in Thun erhielten die Teilnehmer einen Einblick in die Ski-Werkstatt. Blick in die Skiwerkstatt der Schweizer Armee in Thun. Armeepressedienst
Modernste Maschinen In der Ski-Werkstatt der Armee werden alle Alpin- und Langlaufskis sowie Snowboards des Schweizer
henmeter fehlten und der Helipilot zu einem Extraflug motiviert werden musste, damit die Zeremonie der (symbolischen) Übergabe des Skianzugs am Schlussabend doch noch über die Bühne gehen konnte (siehe kleines Bild oben auf der linken Seite). * Thomi Hug hat sich in einer launigen, gehaltvollen Rede auf Englisch für den Anzug und die Urkunde bedankt, worauf Ivan Wagner die Gelegenheit benützte, der Bobbie Burns Lodge die letzten beiden
Militärs und des Bundesamtes für Sport (BASPO) unterhalten. Die Werkstätte ist mit den modernsten
Ausgaben des «Schneehasen» zu überreichen und den staunenden Gästen und Angestellten die einzigartige Geschichte des SAS «in a nut-shell» zur Kenntnis zu bringen. Dann hat unser Senior-Rapper, Ueli Moor, mit seinen SAS-Sängerknaben die Zuhörer zu wahren Begeisterungsstürmen hingerissen. Die diesjährige Heliskiwoche war für den harten Kern bereits mindestens die 6. Auflage. Der Enthusiasmus hat kein Jota nachgelassen und die 7. Austragung im Jahre 2010 ist bereits beschlossene Sache. Die SAS-Heliskiing-Gruppe mit (von links) Ivan Wagner, Christoph Schmid, Martin Kessler, Kurt Sieger, Philipp Weber, Urs Jaeger, Ueli Moor, Walti Weder, Richard Dold, Thomi Hug, Robert Kessler. Selbstauslöser
Maschinen zum Schleifen von Belag und Kanten und zum Wachsen ausgestattet und wird von einem sachkundigen Mitarbeiter mit langjähriger Erfahrung als Skibauer geleitet. Neben der Wartung der Skis und Snowboards werden in der Skiwerkstatt auch Schneeschuhe, Teleskopstöcke und Bindungen repariert und die ebenfalls im Logistik-Center in Thun angegliederte Sattlerei ist für die Reparatur von gerissenen Riemen an Skitourenfellen verantwortlich. Entsprechend ist der Unterhalt des gesamten Skimaterials des VBS professionell und effizient sichergestellt. Neue, taillierte Stöckli-Skis Der Arbeitsablauf und der Materialfluss in der Ski-Werkstatt wurden möglichst optimal gestaltet. In nur wenigen Minuten wird aus einem völlig zerkratzten, verbeulten Paar Ski ein beinahe neuwertiges Produkt. Beeindruckt zeigten sich die SAS-ler auch von den neuen Skis der Armee. Statt den alt gedienten Tourenskis verfügt die Armee heute über neue, taillierte Stöckli-Skis. Auch bei den Tourenbindungen vertraut die Armee auf ein Schweizer Qualitätsprodukt (aus der Produktion der Berner Oberländer Firma Fritschi). Aline Bütikofer
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«Skifamilie» Alain und Nicole Darbellay-Debrunner
SAS-Comeback in Planung Er ist seit 1991 Mitglied bei SAS Lausanne, sie wurde 2001 in den SAS Bern aufgenommen. Dass Alain und Nicole Darbellay-Debrunner ein Paar sind, verdanken sie einer personellen Baisse im alpinen Studentenkader. Heute leben die total achtfachen Universiade-Teilnehmer in La Fouly (Kanton Wallis) und sorgen dafür, dass dem Studentenkader der Nachwuchs nicht ausgeht. Von Roli Eggspühler
Familie DarbellayDebrunner geniesst den letzten Schnee in La Fouly: Papi Alain und Delphine (links) ziehen Mami Nicole mit Estelle und Elodie. zVg
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«Er war eher introvertiert, ich das Gegenteil», erinnert sich Nicole Darbellay an die Universiade 1991 in Sapporo zurück. Er war ein ruhiger Romand, sie eine kommunikative Bernerin. Doch geschwatzt hatten sie in Japan kaum miteinander. Gefunkt hat es erst eine Saison später, als Nicole und Alain einen Winter lang als einzige Schweizer an die Studenten-Europacup-Rennen fuhren und so (zwangsläufig) miteinander ins Gespräch kamen. Für Gesprächsstoff sorgte ihre Beziehung 1993 sogar auf höchster Ebene: An der Universiade in Zakopane (Polen) wurde Alain vor die Delegationsleitung zitiert, nachdem er bei der Übernachtung im Rahmen der vorzeitigen Anreise der Abfahrer mit Nicole auf dem
Nicole Darbellay-Debrunner und Elodie.
Alain Darbellay. zVg
Zimmer war. «Ich musste offiziell darum ersuchen, dass ich mit meiner Freundin während der Universiade das Zimmer teilen durfte», lacht Alain Darbellay heute über die damals für alle komische Situation. An der Universiade 1995 in Jaca (Spanien) klassierte er sich im Riesenslalom und in der Kombination auf dem 4. Rang und gewann zwei Diplome.
sorgte Nicole Debrunner nicht rund um die Zimmerzuteilung, sondern wegen einer sportlichen Episode für Aufsehen. Die Alpine startete nämlich auch bei den Nordischen. «Wir waren alle etwas frustriert. Ich, weil ich für den Riesenslalom gerade mal Startnummer 40 erhalten hatte und meine eigentlichen Ziele damit schon vor dem Start im Schnee begraben musste. Und die beiden nordischen Frauen, weil sie nur zu zweit in Korea waren und somit nicht in der Staffel starten konnten», holt Nicole Darbellay aus. Was dann folgte, zeugt von echtem SAS-Geist – die Alpinspezialistin bot sich den Nordischen spontan als dritte Schweizer Läuferin an: «So konnten Alexandra Strobel und Gaby Kolanos in der Staffel starten und sich optimal auf ihren letzten Einzeleinsatz vorbereiten.» Im abschliessenden 15km-Freistil-Rennen erreichte Gaby Kolanos das beste je von einer Schweizerin an einer Universiade erzielte Nordisch-Resultat. Und Nicole Darbellay behält ihr einziges Langlaufrennen auf diesem Niveau als ihre «grösste sportliche Leistung überhaupt» (O-Ton Nicole...) in Erinnerung: «Ich wuchs völlig über mich hinaus und schaffte es, bis zum Schluss an der vor mir laufenden Kanadierin dranzubleiben!»
Wettkämpfe in zwei Sportarten! An ihrer vierten und letzten Universiade, 1997 in Muju-Chonju (Korea),
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Alain et Nicole Darbellay-Debrunner planifient leur retour au SAS en famille Il est membre du SAS Lausanne depuis 1991, elle a été admise au SAS Berne en 2001. Alain et Nicole Darbellay-Debrunner doivent leur rencontre à leur participation aux courses FISU durant l’hiver 1991/1992. Ce couple, qui compte au total huit participations aux Universiades, réside aujourd’hui à La Fouly (Valais, au Val ferret) et s’active à assurer la relève de notre équipe universitaire.
Nicole Debrunner s’est signalée par un exploit sportif. En tant que membre du cadre alpin, elle s’est spontanément proposée à ses deux collègues nordiques afin de leur permettre de courir le relais. Nicole Darbellay-Debrunner considère cet engagement comme son «plus grand accomplissement sportif de tous les temps». Sa motivation était telle qu’elle s’est accrochée à une athlète canadienne jusqu’à l’arrivée.
Lors de sa quatrième et dernière participation aux Universiades en 1997 à Muju-Chonju (Corée),
Pour se rapprocher d’Alain, Nicole a rejoint Martigny en 1995 et les noces furent célébrées en 2000.
Dès qu’Elodie (à gauche) skiera aussi bien que Delphine (à droite), la famille Darbellay-Debrunner fera son grand retour au SAS. zVg
Von Bern ins Wallis SHM-Heimspiel 1995 war Nicole nach Martigny in die An den Schweizer HochschulmeiRegion von Alain gezogen. Und im sterschaften Nordisch, die zwiMilleniumsjahr läuteten die Hoch- schen 2001 und 2003 von Alains zeitsglocken. Sektion LausZu diesem Zeitanne in La Fouly Ich musste offiziell punkt war Alain organisiert wurdarum ersuchen, mit bereits seit den, waren die einem Jahr Chef beiden hautnah meiner Freundin das Zimder Bergbahnen dabei. Aber mit mer teilen zu dürfen.» von La Fouly der wachsenAlain Darbellay über die Univeriade 1993» und hatte das den Familie – Skilehrerpatent 2005 gesellte sowie die Bergführerausbildung in sich Estelle und 2007 Elodie dazu seinem beruflichen Rucksack – da- – und den auf das Val Ferret fokusmit ist Alain Darbellay wohl einer der sierten beruflichen Aufgaben wurde ganz wenigen SAS-ler, die ihr Hobby es für Nicole und Alain Darbellayzum Beruf machen konnten. Nicole Debrunner zusehends schwieriger, wurde von der Sektion Bern 2001 regelmässig an den SAS-Anlässen aufgenommen und arbeitete bis teilzunehmen. «Ich war 2005 und zur Geburt von Tochter Delphine (im 2006 an der Generalversammlung Herbst 2002) als Leiterin einer land- meiner Sektion», erzählt Nicole wirtschaftlichen Genossenschaft, mit einem leisen Stolz: «Das ist für die Kräuter der Walliser Bauern ver- mich als Mutter von La Fouly aus treibt. Seither ist sie in diesem Be- in logistischer Hinsicht eine halbe reich auf Mandatsbasis tätig. Weltreise.»
«
Alain était alors déjà chef des remontées mécaniques de La Fouly depuis un an et avait obtenu son brevet de moniteur de ski et accompli sa formation de guide de haute montagne. Jusqu’à la naissance de Delphine (en automne 2002), Nicole a dirigé une coopérative agricole. La famille a vu arriver Estelle en 2005 et Elodie en 2007, rendant plus difficile une participation régulière de Nicole et d’Alain aux manifestations du SAS, alors que leur vie professionnelle se concentre sur le Val Ferret. Ils prévoient leur retour au SAS dès que tous les enfants tiendront sur les skis. Un seul regret: que les trois filles Darbellay ne soient pas déjà sur les skis de fond. Elles pourraient ainsi prévoir une participation aux Universiades de 2027 comme un relais féminin complet ne devant pas compter sur le soutien d’une collègue du cadre alpin... egg/at
Delphine begleitet Papi Alain Sobald alle Kinder auf den Ski stehen, planen Darbellays ein Comeback im Kreise ihres Skiclubs. «Wir möchten in den nächsten Jahren wieder an SAS-Cup-Rennen dabei sein», skizziert Nicole die mittelfristigen Pläne: «Delphine fährt schon sehr gut und wie verrückt Ski.» Sie profitiert davon, dass sie ihren Papi regelmässig auf die Piste begleiten darf, auch über die schwarzen! Estelle ist eher ruhiger. Sie fährt zwar ebenfalls gut Ski, blättert sich zur Zeit aber lieber durch Bücher und geniesst es, dass Mami dank Elodie viel zu Hause ist. Eigentlich nur schade, dass Darbellays drei Mädchen nicht Langläuferinnen sind. Denn dann könnten sie an der Universiade im Jahre 2027 selber eine vollständige Schweizer Frauenstaffel bilden und wären nicht auf die wohlwollende Unterstützung einer alpinen Kollegin angewiesen...
Hinweis Anouk Boucher wurde im SAS-Magazin 69 als das erste «100% SAS-ler Kind» vorgestellt. Dies ist korrekt, aber nicht ganz richtig. Denn Nicole DarbellayDebrunner war im Nachfeld der «Frauen-Abstimmung» – sechs Jahre nach Abschluss ihres Studiums – als Mitglied in die Sektion Bern aufgenommen worden. Dieser Spezialfall (und vielleicht auch weitere) war dem Redaktor des SAS-Magazins nicht präsent. Wir bitten um Entschuldigung.
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Markus Stähli (SAS Bern) übernimmt Präsidium des FC Thun
Die Challenge liegt in der Challenge League Markus Stähli, 1995-1998 zusammen mit Urs Schüpbach Zentralpräsident des SAS, wurde am 8. Mai 2008 zum neuen Präsidenten der FC Thun AG gewählt. Doch was motiviert den Berner SAS-ler, in einem krisengeschüttelten Verein die Führung zu übernehmen?
Hinweis Da die Generalversammlung der FC Thun AG am gleichen Abend wie die Frühlingsversammlung der SAS-Sektion Bern stattfand, musste Markus Stähli für einmal darauf verzichten, seine Skiclub-Kollegen im «Webernkeller» zu treffen.
Die Zeiten, wo Hanspeter Latour mit seinen «Gielen» den Grossen des Schweizer Fussballs das Fürchten lehrte und sich der Provinzclub für die Champions League qualifizierte, sind definitiv vorbei. Das Thuner Fussballmärchen ist ausgeträumt, im Lachen-Stadion werden nächste Saison Mannschaften aus der zweithöchsten Spielklasse zu Gast sein. Und genau das war für Markus Stähli die Motivation, sich als Nachfolger des verunfallten Kurt Weder (seit mehreren Wochen im Paraplegikerzentrum in Nottwil hospitalisiert) zur Verfügung zu stellen: «Der Reiz, etwas ‹Angeschlagenes› wieder auf Kurs zu bringen ist für mich viel grösser als
im Moment des grossen Erfolges als ‹Kopfnicker› und ‹Händeschüttler› die Führung zu übernehmen», schildert Markus Stähli, der den damaligen Erstligisten schon von 1988 bis 1995 präsidiert hatte, und meint pointiert: «Die Challenge liegt in der Challenge League.» Lachen auf Zeit Die sportliche Ausgangslage ist für Markus Stähli klar, und das Lachen ist ihm trotz des Abstiegs nicht vergangen. Er ist motiviert: In zwei Jahren ist in Thun das neue Stadion bezugsbereit, das für die höchste Spielklasse konzipiert wurde. Im «Lachen» spielt der FC Thun nur noch auf Zeit, und mit der Motivation des Stadionneubaus soll die erste Mannschaft in Bälde wieder in die Super League aufsteigen. Doch nicht mit aller (finanzieller) Kraft. Und auch nicht mit Markus Stähli an der Seitenlinie. «Meine Bedingung war, dass ich mich als VR-Präsident aufs Strategische konzentrieren kann, und mit dem
operativen Geschäft nichts zu tun habe», grenzt sich Markus Stähli ab. Er betont auch, dass er bei allem Herzblut für diesen Verein nicht jedes Spiel anschauen werde: «Dazu habe ich zu viele andere Aufgaben und Interessen!» Damit lässt er durchblicken, dass sich an seiner Präsenz im SAS gegenüber heute kaum viel ändern wird. «Skisport und Fussball sind saisonal ja gut miteinander kompatibel», lacht Markus Stähli. Roli Eggspühler
Season’s Closing
Alix de Courten héliportée à l’hôpital La saison s’est malheureusement mal terminée pour Alix de Courten qui, lors de la dernière journée du SAS Season’s Closing, a été victime d’une mauvaise chute alors qu’elle skiait en compagnie d’amis SAS-lers. Héliportée à l’hôpital de Viège, les médecins ont d’abord conclu uniquement à des lésions ligamentaires aux deux genoux. Ce n’est que quelques jours plus tard que des fractures des deux plateaux du tibia ont été diagnostiquées et qu’elle a dû être opérée. Interdite de mettre de la charge sur ses jambes, Alix doit passer quelques semaines difficiles en chaise roulante. Tout rentrera dans l’ordre en début d’été. Egg
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Gabriel Schnetzler hat geheiratet Der frühere Präsident der SAS-Sektion Basel, Gabriel Schnetzler, hat anfang Mai geheiratet. Seine Frau heisst Geeta (gesprochen «Gita») und stammt aus dem indischen Viertel von London. In diesem Rahmen fand der erste Teil der Hochzeit in traditioneller Form statt. Der zweite Teil war dann eine Woche später in Paris, wo Gabriel Schnetzler berufsbedingt seit einiger Zeit wohnt. Zahlreiche SASund Langlaufkollegen waren sowohl in London wie in Paris dabei: So etwa Christian Flury (Bruder von Gaudenz Flury) mit Gattin Barbara Mettler Flury, sowie die WG-Partner Christian Graf und Adriano Iseppi (SAS Bern). Und die «dummen Sprüche» fehlten natürlich auch nicht. Denn «Schnetzi» hat seine Geeta als Arbeitskollegin im Kader
von Viagra-Hersteller Pfizer kennengelernt. «Und sicher bei einem nicht veröffentlichten Viagra-Versuch lieben gelernt!», wie einer der Hochzeitsgäste witzelte... JR
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Soirée Curling du SAS Lausanne, 17 mars 2008
Beaucoup de pierres dans la maison Depuis trois saisons, la section Lausanne innove en proposant une fois par mois durant tout l’hiver, des activités dites «extraordinaires», pour permettre à ses membres de s’essayer à de nouveaux sports et de se retrouver hors des pistes de ski dans un esprit très convivial. le 17 mars, le SAS Lausanne avait rendez-vous pour une séance de curling, organisé par Frédéric Juillard.
Après une première activité artistique à la patinoire de Malley, une sortie nocturne en ski nordique aux Rasses, les SAS-lers lausannois avaient rendez-vous mi-mars pour une séance de curling à la patinoire de Morges. Coaché par Jacqueline Landolt, ancienne championne d’Europe de curling, chacun a pu (re)découvrir ce sport. Un match d’une intense férocité Après quelques explications et un bref entraînement, un match d’une intense férocité a pu débuter entre l’équipe bleue et l’équipe jaune,
Philippe Guyot en plein échauffement avant le début des hostilités. composées chacune de quatre personnes. La première manche a été remportée haut la main par les bleus qui ont réussi à imposer leurs pierres dans la «maison». Malgré le camouflet subit, les jaunes n’ont pas baissé les bras pour autant et ont réclamé une revanche. Michel Degen et son exploit Après avoir à nouveau dominé toute la seconde manche, les bleus pensaient déjà que la vic-
toire leur était acquise. Mais lors de son dernier lancé, le jaune Michel Degen réalisa un authentique exploit en plaçant idéalement sa pierre. Ce coup de maître auquel plus personne ne croyait lui permit de donner l’avantage à son équipe qui a pu ainsi remporter la partie et obtenir sa revanche. Les deux équipes, qui étaient donc à égalité, décidèrent d’en rester là pour préserver la sérénité du SAS Lausanne! Sophie de Torrenté
Herausgepickt
Karl Eggens SC Zermatt ist 100-jährig Der Berner SAS-ler Karl Eggen ist Präsident des Ski Club Zermatt. Aus Anlass des 100-jährigen Vereinsjubiläums organisierte der Skiclub im Dorf am Fusse des Matterhorns
Wachs statt Eis!
ein grosses Fest, das drei Tage dauerte und nebst Skirennen (auf dem Furggsattel) auch ein Golfturnier umfasste. Unter den geladenen Gästen waren auch SAS-ler. PD Freuen sich über das Zermatter Skiclub-Jubiläum (von links): Vizepräsident Pirmin Zurbriggen, Christian de Courten (SAS LA), Norbert Lutz (SAS BE), Poupy de Courten, Präsident Karl Eggen (SAS BE) und Willy Lingg (SAS BE). PD
Die Lausanner SAS-ler probierten mitte März das Curling aus – Curling wird wohl immer auf Eis gespielt werden, und die richtige Eis-Präparation bleibt eine Wissenschaft für sich. Im Eishockey bahnt sich aber ein Technologiewechsel an: In der Eishalle in Fiesch jagten die Spieler diesen Winter nicht auf Eis, sondern auf einem Wachsbelag dem Puck nach! «Im Vergleich zu einer Eisbahn können bei der Aufbereitung und im Betrieb bis zu 95 Prozent Energie gespart werden», schreibt «Blick» in seiner Online-Ausgabe über den Mitte März abge schlossenen Testbetrieb. Diese Technologie eröffnet völlig neue Dimensionen für das Sommertraining. Egg
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Nachruf Nécrologie Nekrolog
Dr. Lucas Schweizer (1917-2008)
Schwierigkeiten sind zum Überwinden da... Lux war ein SAS-ler der speziellen Sorte. Er stellte höchste Ansprüche an sich, die er auch erfüllte: Mehrfach schnellster SAS-ler am Engadin Skimarathon, eine hervorragend geführte Zahnarztpraxis und – was uns Älteren in bester Erinnerung bleibt – seine souveränen, glasklaren, zielsicheren aber nie verletzenden Repliken nach gemeinsam geschlagener Langlaufschlacht. Geboren in Britisch-Indien und aufgewachsen in Winterthur kam Lux erst im reifen Alter zum SAS. Langlaufen war seine Disziplin, und er fühlte sich auch wohl auf den Bergtouren und -expeditionen Grimmsky’s, in den Alpen und auf fernen Kontinenten. Hier war er in seinem Element: Schwierigkeiten waren da, um überwunden zu werden. In heiklen Situationen war er der überlegene, ruhende Pol. Seine hervorragenden fotografischen und filmischen Dokumente zeugen von einem sicheren Blick für das Aussergewöhnliche in der Bergwelt. Allerdings stellte er sich nie ins Zentrum. Er war für uns da; und er war ein Mann der klaren Worte, die aus dem Herzen sprachen. Im fernen Hochgebirge kam er aber auch an seine Leistungsgrenzen – als er 1972 im Hindukusch auf 6200 m.ü.M. seine Ambitionen vor den Anforderungen des Berges zurückstellen musste. Grossartig aber war in der Folge seine Führungsarbeit, als es darum ging, das Leben von Hansruedi Helbling zu retten. Leider kam er auch hier an eine Grenze. Traditionelle Saisoneröffnung Dieser Grenze gedachten wir, als wir ein letztes Mal in 2002 seine Gastfreundschaft auf der Schwändi ob Wildhaus erleben durften. Während vielen Jahren empfing er uns SAS-ler dort jeweils im November zum ersten Langlauftraining im Winter, gefolgt von heisser Sauna und Abkühlung im Schnee und anschliessendem gemütlichem
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Lucas «Lux» Schweizer (undatierte Aufnahme). zVg
Zusammensitzen mit geistreichen Gesprächen und schmackhaften Wildhauser Bratwürsten vom Cheminee.
So haben wir Dich in Erinnerung, Lux: als anspornendes Vorbild, als souveräner Debattierer und als lieben Freund. Danke, Lux! Ueli Stüssi
Fritz Britt: Viel zu früh verstorben Fritz Britt (SAS Bern) ist im März nach schwerer Krankheit verstorben. Seinen nahenden 50. Geburtstag erlebte er, der in drei Jahrzehnten SAS, Ski- und Hochschulsport so viel erlebt und bewegt hat, nicht mehr.
Als junger Jus-Student aus der Ostschweiz (Romanshorn) trat Fritz Britt im Jahre 1977 in die Sektion Bern des Schweizerischen Akademischen Skiclubs ein. Fritz war nicht der begnadete Skirennfahrer, der den Erfolg nur auf der Abfahrtspiste suchte, aber er liebte den alpinen Skisport, die Berge und die Kameradschaft unter Studenten sehr. Er fand dies im SAS Bern und identifizierte sich immer sehr stark mit den Werten unseres Clubs. Mitte der Achtziger Jahre war Fritz auch Mitglied der damals recht erfolgreichen SAS Bern FussballEquipe. Er wurde mit seinen SASFreunden sogar Berner Uni-Meister und spielte an den legendären Spielen um die «Krähe» gegen den SAS Zürich.
Vielseitiges Talent als Funktionär Sehr schnell entdeckten wir denn auch die vielseitigen Talente von Fritz als Funktionär. Dies sowohl an den Berner Unimeisterschaften in Meiringen und zahlreichen SASCup Rennen der Sektion Bern, als auch im Vorstand der Sektion Bern, welche Fritz von 1979 bis 1984 das Amt des Kassiers übertragen hat. Bereits 1983 wurde Fritz alpiner Schiedsrichter-Kandidat und ab 1985 war er als regionaler Schiedsrichter im Einsatz. Im Jahre 1992 erfolgte dann die Ernennung zum nationalen Schiedsrichter des Schweizerischen Skiverbandes (SSV, heute «Swiss Ski»). Dieses Amt übte Fritz bis in die Skisaison 2006/07 mit Freude und dem ihm eigenen Humor bei unzähligen
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Machbarkeitsstudie
Grosse Hürden für eine Schneesporthalle Eine von der IG Schnee lancierte Machbarkeitsstudie gibt Auskunft über die ökologischen und ökonomischen Rahmenbedingungen einer Erfolg versprechenden Schneesporthalle. Als idealer Standort drängt sich das bevölkerungsreiche Einzugsgebiet städtischer Agglomerationen auf. Die Realisierung bedingt aber eine sehr hohe finanzielle Risikobereitschaft. Mit einer Investitionssumme von 86 Millionen Franken und jährlichen Betriebskosten von 12 Millionen Franken müssten für einen rentablen Betrieb jährlich über 200000 Besucher gezählt werden können. PD / Red
Bedenklicher Rekordwert
Massiver Anstieg der Skiunfälle Letzten Winter hatten die Schweizer Skigebiete mehr Besucherinnen und Besucher zu verzeichnen. Aber auch einen massiven Anstieg an Unfällen! Die Zahl der von der Suva erfassten Skiunfälle hat gegenüber dem Vorwinter um 66 Prozent zugenommen, dieser Anstieg liegt deutlich über dem Anstieg der Besucherfrequenzen. Bereits Mitte Februar hatte die Rega den 1000. verletzten Wintersportler der Saison geborgen. «Das war noch nie so früh der Fall», erklärte Rega-Sprecher Gery Baumann gegenüber der Neuen Luzerner Zeitung. Die Zahl der Rettungseinsätze lag weit mehr als 25 Prozent über dem langjährigen Durchschnitt. Zu hohe Geschwindigkeit «Die Unfallbilder gleichen immer mehr denen von Verkehrsunfällen,
Rennen des SAS in der ganzen Schweiz aus. Besonders gern und häufig war Fritz bei den Rennen in Davos am Rinerhorn im Einsatz. Universiade-Delegationsleiter Als engagierter Uni-Sportler war Fritz auch bekannt im Schweizerischen Hochschulsportverband (früher SASV, heute SHSV) und war Mitglied des Berner SASV-Zentralvorstandes zwischen 1988 und 1992. Er erlebte als Delegationsleiter der Schweizer Mannschaft an zwei Winter-Universiaden 1989 in Sofia (BUL) und 1991 in Sapporo (JPN) die Höhepunkte seiner Karriere als Funktionär im Schweizerischen Studentensport. Und schliesslich war Fritz auch beim SSV als guter Kenner der Skisportszene und Fürsprecher während mehreren Jahren als juristischer Berater im Einsatz. Zudem wurde Fritz vom Swiss Ski Präsidium 1999 mit dem Vorsitz der Strukturkommission zur Reorganisation des Verbandes betraut.
Als die Sektion Bern im Jahre 1996-1998 den Zentralvorstand des SAS übernehmen konnte, war Fritz abermals ein gefragter Mann. Als ZV-Mitglied und Präsident der Publizitätskommission prägte er zusammen mit Markus Schmidlin die SAS-News (heute SAS-Magazin) und koordinierte mit der Redaktion die Herausgabe unseres Jahrbuches «Schneehase». Mit Fritz Britt hat uns im März 2008 ein guter Freund knapp vor seinem 50. Geburtstag viel zu früh verlassen. Einer, der während 30 Jahren nicht nur sehr viel und in verschiedensten Funktionen für unseren Club geleistet hat, sondern vor allem auch mit seiner positiven Lebenseinstellung und dem unverkennbaren Humor für viele schöne und unvergessliche Momente gesorgt hat. Umso mehr schmerzt sein Abschied, und wir werden Fritz bei Gesprächen und Anlässen noch manchmal vermissen und in Erinnerung bei uns haben. Urs Schüpbach
da viele dieser Verletzungen auf hohe Geschwindigkeiten zurückzuführen sind», so Baumann. Interessanterweise haben grosse Besucherfrequenzen aber die positive Nebenwirkung, dass die Schwere von Verletzungen geringer ausfällt. «Bei mehr Personen auf der Piste muss noch mehr Rücksicht auf die anderen genommen und die Geschwindigkeit angepasst werden», erklärt Christoph Bissig, Pisten- und Rettungschef bei den Titlis-Bahnen und nennt einen weiteren Grund weshalb es auf dem Titlis letzten Winter entgegen dem nationalen Trend verhältnismässig wenig Unfälle gab: «Wir haben einige rote Pisten auf Schwarz geändert, die wir nur gelegentlich präparieren. Da fährt man automatisch langsamer als auf den bestens präparierten ‹Autobahnen›.» NLZ / PD / Red
Fritz Britt. pd Santésuisse
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Sommersport Sport d'été Sommersport
37. SAS-Golfturnier in Vuissens am 20. September 2008
And the winner takes it (almost) all! 36. SAS Golf Turnier 2007
In der Tradition des SAS hat es schon immer viele Aktivitäten neben dem Skifahren gegeben, welche die Mitglieder zusammen bringen und so den Zusammenhalt im Club verstärken. Dazu zählt auch das seit 1971 durchgeführte Golf Turnier, welches jedes Jahr eine erstaunlich grosse Anzahl SAS-ler anzuziehen vermag.
Am Rande notiert... Die Regeln im Golf sind für die nicht Eingeweihten hoch komplex, die speziellen des SAS aber einfach: «The Winner takes it all». Gemeint sind damit aber nicht die vermuteten, hohen Preisgelder sondern die Pflichten für das kommende Turnier. Neben dem Verfassen des an dieser Stelle publizierten Artikel gehört insbesondere die gesamte Organisation für das Folgejahr dazu. Und offensichtlich sind diese Arbeiten derart umfangreich, dass der Autor erst Monate nach seinem nicht erwarteten Erfolg ein bisschen Zeit fand, um diese Zeilen zu verfassen...
Thomas Steinebrunner, der Gewinner des SAS-Golfturniers 2007 (und damit Organisator der diesjährigen Ausgabe...) zVg
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Früher war es selbstverständlich, dass der Sieger wenn immer möglich in seinen Heimclub einlud – was die SAS-ler auf viele der schönsten Plätze der Schweiz und auch ins nahe Ausland führte. Leider hat mit der Zahl der Golf Spielenden auch der Druck auf die Plätze zugenommen, so dass das Turnier nun schon seit einigen Jahren auf dem herrlichen Platz von Vuissens stattfindet. Viele Heimclubs der vergangenen Sieger lagen zu weit im Ausland oder konnten den Platz nicht für eine so grosse Anzahl Spieler zur Verfügung stellen. Zudem sind immer mehr Spieler nicht Mitglied
in einem Club mit Platz, sondern betreiben ihren Sport im Rahmen der ASGI auf «Public Courses». Stammt der Organisator aus dieser «Kategorie», steht kein Heimplatz zur Verfügung, auf dem das Turnier ausgetragen werden könnte. Perfekter Rahmen in Vuissens Der Platz in Vuissens ist nicht nur erstklassig unterhalten und wunderbar zu spielen, er liegt auch in vertretbarer Nähe zur Deutschschweiz. Die Fahrt ins Welschland ist nicht nur aufgrund der dort anzutreffenden Freunde des SAS ohne jeden Zweifel eine Reise wert. Sowohl am Vorabend als auch nach dem Turnier trifft man sich beim gemütlichen Essen im Clubhaus. Das wird auch 2008 so sein. Das traditionelle Nachtessen am Vorabend (19.9.), auf Wunsch nach einer Trainingsrunde mit Freunden, wird ebenfalls im Clubhaus in Vuissens stattfinden. Thomas Steinebrunner Wer die offizielle Einladung schnellstmöglichst erhalten will, sendet dem Organisator eine E-Mail (tsteinebrunner@bluewin.ch). Für alle anderen wird die Einladung im Laufe des Sommers auf der Homepage publiziert werden.
Erfolg mit viel Freude und wenig Spielpraxis Letztes Jahr bin ich voller Freude und praktisch ohne Spielpraxis angereist. Vermeintlich ohne jedes «Risiko» auf Sieg und «Hauptpreis» (die Organisation des Turniers im Folgejahr) konnte ich unbelastet abschlagen. Erst in den letzten Löchern stellte ich fest, dass ich mein Handcap sogar leicht unterspielen kann. Damit war meine Anspannung vor der Preisverteilung natürlich gross. Und danach wurde sie nicht wirklich kleiner... Thomas Steinebrunner Tom Kessler war der Beste Die Brutto-Wertung wurde erwartungsgemäss von Tom Kessler gewonnen, dem bestklassierten Spieler. Obwohl sein Handcap – aufgrund des Ratings des Platzes – kurzerhand auf Null gesetzt wurde, konnte er das Turnier mit vier Schlägen Vorsprung für sich entscheiden! Bei den Herren war die Jugend nicht zu bremsen, und Pierre Gallay unterspielte sein Handicap um vier Punkte, was ihm den klaren Sieg in der Nettowertung eintrug. Aufgrund der Regeln war er als «Jeune SAS» jedoch von den Pflichten befreit, so dass das «Sprichwort» wie in der Titelzeile mit einer Klammer ergänzt oder gar grundsätzlich umgeändert werden muss: «The winner takes the honour only, the second all the burden». Barbara Kaiser bei den Damen Bei den Damen erzielte Barbara Kaiser mit 25 Punkten das zweitbeste Brutto-Resultat, spielte damit genau ihre Vorgabe und gewann die Damenwertung brutto wie netto vor Elisabeth Couson und Diane Favre-Kogevinas. TS www.swissgolfnetwork.ch (> Suchen: «SAS»)
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Nach dem Rennen gleich zum Shopping Der U-Games-Zentralort Veysonnaz liegt «sur Sion», was etwa soviel heisst wie «auf» oder eben «oberhalb» Sion. Und das ist speziell, wie unten stehende Aufnahme zeigt: In dieser Phase des Rennens hat man unweigerlich die ersten Gedanken an ein abendliches Bier auf irgend einer hübschen Piazza des Walliser Kantonshauptorts, oder frau überlegt sich kurz, ob sie nach der Zieldurchfahrt gleich
direkt zum shoppen nach Sion weiterfahren soll. Denn so nah wie in Veysonnaz ist selten eine Stadt zu den Rennpisten. Der Kunstschnee am nordorientierten Hang nährt das Gefühl, man sei noch voll im Winter, die urbanen Räume unten im Rhonetal sagen das Gegenteil. Nur die Farbe des Rhone-Wassers verrät, dass es mit Frühling vielleicht doch noch nicht so weit her ist. Egg
«Wir setzen Anliegen
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vor Anlagen.»
Textilverkäufer Ian Russi Der Basler Sektionspräsident Ian Russi gewann an den U-Games in Veysonnaz gleich zwei SAS-Skianzüge – die roten «Peachware»Modelle aus Zürcher ZV-Zeiten, die das neue CC aus Genève auf die rote Liste setzte und im Rahmen der U-Games-Preisverteilungen erfolgreich los wurde. Nun überlegt sich Russi, ob er mit diesen und anderen textilen Preisen, die er «nie im Leben selber
Ein ganzheitliches Verständnis der Anlie-
anziehen würde» eine Kleiderboutique eröffnen soll. Wie man das anstellt, haben ja schon die Schweizer Elite-Cracks Marc Berthod («Bört Schört») und Daniel Albrecht («Albright») vorgemacht. Einen der zwei Anzüge konnte Ian Russi übrigens bereits vor der allfälligen Eröffnung seiner Kleiderboutique veräussern – womit er seine Verkäuferqualitäten sehr erfolgreich unter Beweis gestellt wären. Egg
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Ian Russi (mitte) nimmt anlässlich der Siegerehrung einen SAS-Skianzug entgegen. ABü
Zürich Köln
Genf München
Madrid
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Salzburg
Frankfurt
New York
Wien
Luxemburg
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SAS-Geist an den Olympischen Spielen in Beijing Iwan Schuwey (rechts) bei der «Eröffnungsfeier» in kleinem Rahmen mit Triathlon-Olympiakoch Bruno Rossignol . zVg
An den Olympischen Spielen in Beijing (China) war der SAS-Geist gleich mehrfach vertreten. Zentralpräsident Alexander Troller sass während der Eröffnungsfeier auf der
Tribüne des «Vogelnest»-Stadions (grosses Bild) und war begeistert vom gigantischen Spektakel, das die Chinesen boten. Ebenfalls an den Olympischen Spielen dabei
war ein weiterer «SAS-ler»: Iwan Schuwey (kleines Bild), in den frühen neunziger Jahren Mitglied des nordischen Studentenkaders, ist heute Nationaltrainer der Schweizer Triathleten. Bei der Eröffnungsfeier hielt sich Schuwey aber noch in Südkorea auf. Er dislozierte mit seinem Team erst am 15. August nach Beijing. Egg
SAS-Zentralpräsident Alexander Troller bei der Eröffnungsfeier im «Vogelnest».
Vue d’ensemble
Programme 2008/09 Programm 2008/09
Impressum Le SAS-Magazine paraît quatre fois l’an en 1400 exemplaires. Il est l’organe de parution officiel du Ski-club académique suisse SAS. Rédacteur Redaktor Redaktør
Roli Eggspühler, Medienschaffender dipl. Arch ETH SIA Rédaction Redaktion Redaksjon
Redaktion SAS-Magazin c/o a2plus Architektur & Media Fon: 041 220 03 17 Mythenstrasse 7 Fax: 041 220 03 14 6003 Luzern sasmagazin@sas-ski.ch Changement d’adresses Adressmutationen Adresseendring
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Délai de rédaction Redaktionsschluss Redaksjonslutt
no 71 – automne 2008
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20 août 2008
28-30 novembre 2008 SAS Opening (Saas Fee) 10-14 décembre 2008 Anglo-Suisse (St.Moritz) 17-18 janvier 2009 SAS Cup GE/FR (Jaun) 7-8 février 2009 SAS Cup BE/BS (Saanen) 14-15 février 2009 SAS Cup ZH (Lenzerheide) 18-28 février 2009 Universiade (Harbin/Chine) 12-15 mars 2009 U-Games (Veyonnaz/Evolène) 20-22 mars 2009 Pentathlon (Grindelwald) 25-29 mars 2009 Semaine SAS (Zermatt) avec SAS Cup LA/ Season Closing (Zermatt) 4-5 avril 2009 Giant Trophy / Spring Cup (Davos) 6 juin 2009 Journée Centrale Sportive, Assemblée des Délégués (Bern)
Conférences CC+ / Présidents / Rennchefs 4 octobre 2008 7 février 2009 6 juin 2009
(Charmey) (Saanen) (Bern)
Les événements en italique n’étaient pas encore fixés définitivement au délai de rédaction. Ces informations sont au status provisoire. Des passages surlignés en gras ont été modifiés ou ajoutés par rapport à la précédente édition. Kursiv markierte Veranstaltungen / Informationen waren bei Redaktionsschluss dieser Ausgabe mit dem Status «provisorisch» versehen. Fett gedruckte Stellen haben sich gegenüber der letztmaligen Publikation verändert oder sind neu hinzugekommen. Alexander Troller
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