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« Leave no one behind »
© Sabina Jaworek
Au SCI, la question de l’inclusion de toutes les personnes dans nos activités est une réflexion importante, pour laquelle on essaye de trouver des pistes de solutions à notre échelle. Mais il n’y a pas de formule magique qui pourrait s’appliquer pour toustes et partout. Il nous faut considérer la diversité des publics, la diversité des réalités de vie, proposer des formules qui conviennent à des besoins différents, remettre en question nos privilèges et, surtout, oser bousculer nos habitudes pour faire preuve d’adaptation.
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Comment, au-delà des mots mais dans les actes, sortir de l’entre-soi et permettre à tout le monde d’avoir accès à ce que l’on propose ? Comment rendre nos activités plus accessibles, financièrement et au niveau des infrastructures ? Comment accompagner justement les publics qui le nécessitent, sans les infantiliser mais sans nier leurs besoins spécifiques ? Comment faire pour que, véritablement, on ne laisse personne derrière ? Dans ce dossier, on s’attelle à ces questions à travers plusieurs angles, et on essaye de réfléchir à l’inclusion dans le volontariat de manière globale. En gardant toujours en tête ce qui est pour nous essentiel : continuer à créer des espaces de rencontre dans lesquels un volontaire est un volontaire, quel que soit son statut, son histoire et ses particularités.
Nous nous sommes posé ces questions, notamment, lors de notre dernière réunion internationale du SCI*, qui avait pour thématique « le volontariat pour les jeunes comme outil d’inclusion ». Nous avons réfléchi ensemble à des manières de rendre nos projets plus accessibles, en prenant en compte la dimension intergénérationnelle du volontariat, mais aussi le handicap, la santé mentale, les identités de genre, la migration, les différentes réalités socio-économiques, etc. Dans ces pages, on vous propose un retour sur des conversations que nous avons eues avec nos partenaires polonais, béninois ou catalans à propos de l’inclusion dans leurs branches respectives et au sein du mouvement SCI. On donne également la parole à des volontaires avec un parcours d’exil, on revient sur les ateliers Arcadia, organisés en septembre en collaboration avec le service de santé mentale Ulysse (spécialisé dans l’accompagnement de personnes exilées), et on vous présente une initiative de soutien aux personnes sans-papiers, Collectactif. *L’Exchange Platform Meeting, réunion annuelle du mouvement SCI, a eu lieu en Belgique en octobre 2022, grâce à l’aide du Bureau International de la Jeunesse et du programme Erasmus + de la Commission Européenne.
Joëlle Mignon
Coordinatrice du SCIlophone