EGO LA REVUE n°14

EGOLAREVUE

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HIVER • 2011

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NUMÉRO QUATORZE

HIVER

LYON – FRANCE

2011

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De la photographie au Design, Charlotte Perriand & Présentation en avant première de Tokyo, Méribel et Berger par Cassina

PRESENTE

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London • 106 New Bond Street - Tél +44 (0)2074 991434 Paris • 60, Rue François 1er - Tél +33 (0)1 42 25 15 41 Cannes • 4, La Croisette - Tél +33 (0)4 97 06 69 70 Saint-Tropez • 3, Rue Allard - Tél +33 (0)4 98 12 62 50 Lyon • 27, Rue Gasparin - Tél +33 (0)4 78 37 31 92 Bordeaux • 29, Cours Georges Clémenceau - Tél +33 (0)5 56 48 21 18 Courchevel • Hôtel Le Lana - Tél +33 (0)6 03 18 00 89 Boutique HUBLOT Cannes • 4, La Croisette - Tel +33 (0)4 93 68 47 88 © POOL

BoutiqueHUBLOTSt Tropez • 14,rueFrançoisSibilli,placedelaGaronne - Tel +33 (0)4 94 96 58 46

Scénographie réalisée par Cassina & le studio Pool en harmonie avec l’exposition photo de Charlotte Perriand.

Du 2 au 15 décembre 2011.

Retrouvez toutes nos marques sur :

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éditorial

En cette fin d’année, nous avons souhaité vous embarquer dans la planète beauté et chaleur couleur. Filez d’abord voir les somptueuses images de la production mode DMKF avec la divine Noëlle Roques, magnifique et rare, un vrai cadeau.

Caroline livre son shopping de Noël tout en noirs et ors.

Avec le choix d’EGO, le juke-box de Marine, la sélection de la librairie Passages – bravo au Lyonnais du prix Goncourt ! – et les « play-sirs » de notre spécialiste du son, votre liste est faite, vous voilà parés pour offrir… ou pour soigner votre ego.

Au coin du feu, à l’apéro, entre amis, dans l’une de nos bonnes adresses gourmandes, vous découvrirez les coulisses du déballage lyonnais – le rendez-vous des brocanteurs professionnels –, programmerez vos prochaines sorties, proches ou lointaines. À moins de rejoindre cette nouvelle tendance et d’organiser chez vous expositions, repas gastronomiques ou concerts. Convivialité, originalité et plaisir.

Un vœu simple pour 2012.

Bonne année ! Éloïse Girault

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sommaire

le choix d’EGO 12 air du temps

le pont dans tous ses états 28

intérieurs

appartement avec vue 36

des hauts et des bas le juke-box de Marine 42 production Didier Michalet 46 des Lyonnais et des lunettes 54 je voudrais… j’aimerais 60

tendance sport

rock & rollers : Lyon se met au derby 66

NUMÉRO

voyage autour de mon appartement 70

tête-à-tête

Évelyne Haguenauer, omniadjointe 78 Nad Lynski sort ses griffes 79 du beau, du bon, du Bonneton 80 Christine Vernay, la fille des vignes 81

SOM MAIRE

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question d’époque

dans les coulisses

au déballage lyonnais, l’étonnant rendez-vous des brocanteurs 82

embarquement immédiat

escapade mode et culinaire à Bologne 90 au calme sous les cyprès 94

gourmandises

news gourmandes 96

l’œil du galeriste

la galerie Françoise Souchaud présente Christine Trouillet 103

carte blanche

Antoine de Galbert, gentleman collectionneur 106

mur du son

play-sirs d’offrir 108

mon libraire m’a dit

la sélection de la librairie Passages 110

notez, sortez ! 112 entre guillemets vivre l’hiver 118

desperate lulu

les enfants, c’est mignon jusqu’à 5 ans mais après ? 120

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Vers un futur plein de promesses.

Nouvelle Mercedes Classe B A partir de

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le choix d’EGO

le choix d’EGO Estelle Coppens, Virginie Coutière, Romy Esther, Flora Le Saint, Françoise Malbosc, Raphaëlle Poyet

DÉCO

La haute couture

s’invite dans vos draps

Entre la galerie d’art et le showroom déco, il y la bed gallery Orosa. Et quand Gilles Demange, lance Day Bed, sa ligne de linge de maison et trousseaux de luxe, comment ne pas répondre à l’appel ? Une collection haute couture pour faire de votre chambre une suite parentale 4 étoiles… Percale, coton biologique, lin tissé et teint dans les vallons de la Loire et le pays de l’Arbresle… un seul mot d’ordre : le haut de gamme made in France. Des trousseaux sur mesure avec monogrammes brodés, un graphiste qui crée des logos personnalisés, et un choix de couleurs et de dimensions infini pour une impression à la pointe de la technologie : le luxe, pour Gilles Demange, c’est avant tout une « question de conception ». Bienvenue dans l’univers du luxury bedding ! RP Ligne Day Bed en vente chez Orosa

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Orosa 53, rue de Saint-Cyr • Lyon 9e • Tél. 04 72 20 05 05 à partir de 350 euros le drap de bain sur mesure

NEWS

SHOPPING

Calories de la fête à

My Little Lyon

NEWS

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la Confluence Au crépuscule de la Biennale d’Art Contemporain, le toit terrasse de la Sucrière devient Le Sucre le temps de 9 soirées. Derrière ce melting-spot éphémère, le collectif à l’origine du « J’peux pas j’ai piscine » des Nuits Sonores 2011. Cuisine alternative sur fond de performances électros et vue sur la Confluence… Avec en prime une playlist culte à savourer chez soi qui mêle extraits des Valseuses funk péruvien et standards Motown. Le Sucre : le choix d’EGO pour le dessert du réveillon. RP

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© Guillaume Perret

La bougie parfumée des Délices Sanoflore vous transporte au cœur d’un jardin méditerranéen : frais et fleuri.

« – Toi qui es lyonnaise, tu sais où on pourrait sortir ce soir ?

– ... ».

On a toutes connu ces moments de blackout. Grâce au guide My Litte Lyon sorti en septembre (après le succès de son grand frère My Little Paris), c’est terminé. Burgers new-yorkais, nouilles japonaises, bars confidentiels et terrasses insoupçonnées… De quoi faire son intéressante ! RP

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Programmation, infos et playlist sur lesucre-lyon.tumblr.com

Prix : 14,90 euros

Le Sucre – La Sucrière 47, quai Rambaud • Lyon 2e

My Little Lyon Laurence Guilloud • Éditions du Chêne

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LES AMBASSADEURS DU SOFITEL LYON BELLECOUR VOUS PRÉSENTENT LEURS MEILLEURS VŒUX

SIENNEDESIGN

POUR CETTE NOUVELLE ANNÉE.

le choix d’EGO

le choix d’EGO

Hair Spa NEWS

à la cité

Mobilier signé Starck, murs d’eau… Jack Holt Prestige International, un écrin de modernité au cœur de la Cité Internationale. Dans cette bulle de sérénité haut de gamme, chaque étape de la coiffure devient un rituel : on décompresse pendant le shampoing allongé sur fauteuil massant et on se commande une nouvelle couleur de cheveux au color bar… Le must pour le chéri ?

Une séance à l’espace barbier entre deux rendez-vous, avec livraison de déjeuner et espace WIFI ! RP Jack Holt Prestige International Cité Internationale • 84, quai Charles de Gaulle • Lyon 6e Tél. 04 37 48 40 04

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SHOPPING

Le cabas mat « ciment » en alligator, argenté et glacé pour résister au givre, de Barbara Bui est prêt à sortir les griffes.

Charlotte Martyr,

SHOPPING

Collants fantaisie Marie-Antoilette, par Valérie Moënne.

En vente passage Thiaffait, chez Rose Carbone et à l’Instant poétique.

MODE

inspiration brute et matières précieuses Vermeille, diamant brut et Croix de Russie… pour sa dernière collection de bijoux intitulée Cæremonia, Charlotte Martyr a vu les choses en grand. Difficile de croire que les bijoux d’exception qui s’arrachent dans les concept stores de Paris, New York et Tokyo sont fabriqués pièce par pièce, dans son workshop mystique en pleine campagne lyonnaise.

Sculptrice de formation, elle concocte de véritables parures animales qui s’enroulent autour de vos doigt et de votre cou : crocs et têtes de loup, cornes ou écailles de serpent… à chaque bijou son rituel, à chaque femme son talisman. RP

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Charlotte Martyr charlottemartyr.bigcartel.com

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le choix d’EGO

le choix d’EGO

Cultivez votre esprit berger

NEWS

Avant d’être un concept, Black sheep est une philosophie. Celle de l’aventure et du road trip, de l’évasion et des grands espaces. Commerciaux dans des stations de ski, Édouard Amouroux et Sylvain Fauth ou les blackshepherds, comme ils aiment se qualifier, ont bien bourlingué. Leur style de vacances : des défis sportifs aux quatre coins du monde. Au retour d’un séjour en Australie, ils décident de commercialiser le concept à travers le van aménagé. Mini camping-car moins cher et plus « sexy », le van colle parfaitement à l’esprit baroudeur et s’adapte à toutes les situations. Pouvant accueillir de 2 à 6 personnes, il est équipé de couchages et du nécessaire pour cuisiner. Tour de France, séjour en Espagne ou découverte des pays de l’Est, il n’y a aucune limite. Au départ destiné aux 25-35 ans, le concept a rapidement séduit tous les publics, des étudiants aux retraités. VC

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À partir de 455 euros la semaine en basse saison. www.blacksheep-van.com

Di Filosofia le petit pull des familles

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Le nouveau-né « Full Moon Party » de Mariage Frères dévoile un thé noir aux fragrances épicées et amandées conjuguées à la note fleurie de la rose.

Au Printemps.

MODE

Porter le pull de sa maman.

Un rêve de petite fille que Julie, styliste lyonnaise 100 % maille et son associée Karine réalisent avec Di Filosofia. L’idée est

SHOPPING

simple : des modèles déclinés

NEWS

Embarquement pour la planète

du 6 ans à la taille adulte pour les filles et leurs it mums.

Pareil pour les petits gars et

Belzebo

leur daddy cool ! Colombes et

1 séance de 30 minutes : 79 euros Belzebo 100, cours Gambetta • Lyon 7e Tél. 04 37 66 66 00

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casques de Vespa brodés main à Madagascar, laine de yak, angora et couleurs douces : une ligne de petits pulls éthiques sur fond d’Italie vintage, mais aussi de la déco et des © DR

250 m2 de modernité. Lumières blanches et desk d’accueil rouge laqué et noir chromé. Sans rendez-vous et en 30 minutes, un blanchiment des dents sans peroxyde dans des fauteuils Star Trek. Écrans plats, musique lounge et vos dents brillent à une année lumière des instituts traditionnels. RP

accessoires. •RP Pulls de 48 à 108 euros

Di Filosofia Vente en ligne et ventes privées uniquement www.difilosofia.com

le choix d’EGO

Chocolat noir et

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Que se passe-t-il quand le fameux cacao 62 % de la maison Voisin rencontre la virtuosité de 10 Toques Blanches lyonnaises ? Un livre gratuit de recettes exclusives pour apprendre à cuisiner les pistoles, nouvelle merveille du maître chocolatier.

Un écrin hermétique qui renferme des pépites à doser facilement, parce que découper une tablette de chocolat pâtissier en innombrables morceaux irréguliers relève de la corvée… 100 g pour une crème anglaise maison ou 160 g pour des madeleines, dégainez vos pistoles ! RP Chocolatier Voisin 11, place Bellecour • Lyon 2e

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SHOPPING

Un brasero à soi pour faire griller des châtaignes sur la terrasse ou dans le jardin en plein hiver.

Chez Nature et Découvertes.

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NEWS

Toques Blanches

le choix d’EGO

le choix d’EGO MODE

Chic et mode

Côté Hamptons Nouvel univers sport chic à Tassin-la-Demi-Lune. Ouvert en septembre, Côté Hamptons propose, dans un style preppy, des marques telles que Gant, Tommy Hilfiger, Petit Bateau et Vicomte Arthur. Plutôt haut de gamme avec une déco sobre et décontractée, Côté Hamptons s’adresse aux femmes de tous âges. Début janvier, la boutique proposera la ligne Blue de Ralph Lauren, sans compter les chaussures Santoni femme et les jeans Jacob Cohen. VC

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Côté Hamptons 48, avenue de la République • Tassin-la-Demi-Lune

Clochards célestes

MODE

Le prêt-à-porter pour homme et femme de Loreak Mendian™ qui cultive des influences un brin rétro, entre faux négligé arty et silhouette rock, a débarqué à Lyon. La marque basque espagnole signifiant « fleur des montagnes » vient d’ouvrir sa première boutique hexagonale rue d’Algérie, dans un coin déjà en verve question streetwear. Pulls d’inspiration scandinave, t-shirts à imprimés graphiques en pagaille, chemises à carreaux, présentés dans un décor tout en briques récupérées, en planchers anciens et en jolies patines. EC

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Loreak Mendian 10, rue d’Algérie • Lyon 1er • Tél. 04 78 23 26 77

SHOPPING

Shopping personnalisé

Nul besoin d’être une cavalière émérite pour porter cette botte de pluie Le Chameau en caoutchouc naturel. À adopter pour un look élégant et tendance !

NEWS

Envie de conseils sur les nouveautés et les tendances ?

Besoin d’une tenue pour un événement particulier ? Peu de temps pour faire votre shopping…

Un expert mode est à votre © DR

disposition au Printemps Lyon pour sélectionner un vestiaire adapté à vos attentes, SHOPPING

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Les trios, nouveautés de Noël des Chocolats des Princes.

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Sabrina, l’Expert Mode Femme • Tél. 04 26 03 45 55 Frédéric, l’Expert Mode Homme • Tél. 04 26 03 45 54

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VENEZ DÉCOUVRIR LE SON DE NOËL À l’occasion des fêtes de fin d’année, laissez-vous séduire par vos sens.

Contemplez, écoutez et succombez à la tentation.

Vivez vos émotions et surprenez vos proches en offrant son, couleur et image.

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Valable du 15 novembre 2011 au 15 janvier 2012.

Consultez les conditions dans les magasins Bang & Olufsen participant à l’opération.

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le choix d’EGO

le choix d’EGO DÉCO

Voyager dans le temps Derrière la vitrine, le mélange des genres crée un univers d’une beauté étrange qui attire irrésistiblement le regard. Le décor incite même les grands-mères à s’aventurer sur le carrelage en damiers. On ne saurait leur donner tort ; à la galerie Second Jour, on n’est plus vraiment sûr de l’époque. C’est à un jeune architecte d’intérieur entiché de matériaux bruts, Henry-Pierre Marsal, que l’on doit ce cocktail détonnant de mobilier industriel et vintage, d’antiquités groovy et de photographies contemporaines (Emmanuel Berry). L’âme itinérante du Bourguignon a su encapsuler l’air du temps dans les différentes capitales et le restituer avec sensibilité entre Rhône et Saône. Lui-même dessine une collection de meubles et lampes low-tech aux proportions généreuses, aussi exposées sur place. Une adresse pleine de charme et d’harmonieuse audace. EC

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Second Jour 108, rue de Sèze • Lyon 6e • Tél. 06 87 76 19 99

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SHOPPING

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Le spirit one, casque haute fidélité de la société stéphanoise Focal.

Fitness au parc de la Tête d’Or

NEWS

Les joggeurs n’ont plus le monopole de la transpiration au

La mode

plein les oreilles

12 euros le cours, au plein de tarif.

Bewol est un magasin atypique, mélange de musique, de mode et de graphisme. La boutique joue sur le décalage avec des produits qui raviront les fans de musique électro. Les t-shirts se choisissent comme des vinyles, dans des bacs et en pochettes illustrées par le graffeur lyonnais BRUSK. Ces derniers sont fabriqués par des labels électro et Dj’s comme Pitch Control, Miss Kittin & The Hacker, Agoria, Laurent Garnier… Amateurs de décibels, retrouvez aussi les sacs avec enceintes Fidelity, les casques Monster Beat Dr DRE ou Zumreed… VC

Fit Tonus et Fit Poussette Renseignements et inscription sur www.fitness-pleinair.fr

Bewol 13, rue Thomassin • Lyon 2e

Parc de la Tête d’Or. Venue du continent américain, la vogue des cours de fitness out door vient d’atterrir dans le poumon vert lyonnais. Fitness Plein Air propose des cours de conditionnement physique à des groupes de 15 personnes, dispensés sur l’herbe et sous les arbres, avec double ration d’oxygénation au menu. Une variante avec bébé, le Fit Poussette, dont les Américaines sont folles, existe aussi. Pratique pour se dépenser sans passer par la case « nounou ». •EC

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MODE

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le choix d’EGO

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SHOPPING

Votre poignet sera ravi de cohabiter avec la Master Geographic de Jaeger-LeCoultre.

Chez Maier Haute Horlogerie et chez Loubet.

NEWS

Olivier Fischer,

un trait sur le quotidien SHOPPING

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Génialissime, le Fuji Instax mini qui reprend le concept de la photo instantanée.

Chez Datta, Lyon 1er

La 458 Spider présentée à Lyon

Vif et rapide, son trait saisit les visages et les instants de vie quotidienne.

Olivier Fischer, artiste et directeur de l’agence Sienne Design à Vénissieux, sait se munir d’un stylo bille ou d’un iphone pour faire fusionner photo et dessin. Ce qu’il dessine devient, sous son propre objectif, des œuvres à part entière. Après une parenthèse de quelques années où il s’est consacré à son agence, Olivier Fischer a repris le crayon comme une thérapie et une échappatoire. Images de l’intime, ses travaux sont réalisés dans un sentiment d’urgence et de lutte contre le temps, denrée qui lui est rare. Mais c’est surtout la mélancolie qui transpire dans son travail.

C’est cet œil incisif et instinctif de l’artiste qui a séduit Virginie Vernier et Patricia Ruffy-Chadan, les propriétaires de la Galerie Comtesses.

Une trentaine d’œuvres, du petit au très grand format seront exposées du 14 décembre au 10 janvier 2012. VC

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Galerie Comtesses 39, rue Auguste-Comte • Lyon 2e

NEWS

MODE

Margherit De Maars, © DR

ovni de la joaillerie

La dernière-née de Ferrari, la 458 Spider 8 cylindres, a été dévoilée en exclusivité française au salon automobile international de Lyon. La gamme Ferrari s’enrichit d’une 2 places à moteur central arrière équipée d’un toit en dur entièrement escamotable en aluminium, une première pour les voitures de sport de cette catégorie. Avec un temps de déploiement de 14 secondes, le toit en dur prend très peu de place une fois rangé et offre un espace arrière généreux pour accueillir les bagages. Bon week-end ! FM

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Caroline Broadmann-Dreyfus a mis dix ans pour élaborer sa première collection. Le temps qu’il faut pour devenir Margherit De Maars et passer de HEC à la création de bijoux, sa passion de gamine. Une véritable renaissance pour des bagues qui ont la rondeur de l’enfance et la plénitude d’une femme radieuse. « Bulle », « Osier », « Onde »… des noms de bijoux d’une douceur qui tranche avec la force des métaux qu’elle sélectionne. « Ce que j’aime le plus, c’est travailler la matière. » Quartz rutile, diamant noir et or-peau de crocodile : des petits chefs d’œuvre venus d’une autre galaxie. RP

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Margherit De Maars En vente à Lyon chez Pas de Printemps pour Marnie

le choix d’EGO

le choix d’EGO NEWS

Un nouvel étui pour Nagabbo Nagabbo, l’institution lyonnaise de la lunette, fait peau neuve sous la baguette magique de Marie Courdouan.

Matières nobles et sobriété, bois, cuir taupe et touches subtiles de parme… un chic fidèle à la boutique depuis 1942 et la modernité d’une nouvelle décoration faite de bois et de verre. Ajoutez à cela un équipement à la pointe de la technologie qui permet d’élaborer des verres progressifs sur mesure… Nagabbo, c’est toujours une équipe aux petits soins, du sur-mesure et plus de collections exclusives avec entre autres Yves Saint Laurent, Miu Miu, mais aussi Tod’s ou le créateur Thierry Lasry. Depuis les traditionnelles Wayfarer Ray-Ban en entrée de gamme jusqu’aux montures sur mesure en écaille ou en corne : Nagabbo, le luxe jusqu’au bout du nez. RP

© Sabine Serrad

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Nagabbo 13, rue Émile-Zola • Lyon 2e • Tél. 04 78 37 43 77

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Le modèle Diana de Lomography, version fluo. Appuyez sur la gâchette et la photo est déjà sur pellicule.

Chez Datta, Lyon 1er

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NEWS

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Du mardi au samedi, de 15 h 30 à 1 h.

Gonzo Bar 3, rue Montesquieu • Lyon 7e • Tél. 09 52 83 07 50

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SHOPPING

Pour JEM, India Mahdavi adapte son langage architectural à une collection de bijoux. À retrouver sur fr.caratime.com

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Voici un nouveau fief des musiques électroniques à Lyon. Le Gonzo Bar s’est niché à deux pas des quais du Rhône et de ses péniches, à l’embouchure de la rue Montesquieu. Le patron a transformé les lieux lui-même, dans un esprit industrialo new-yorkais : bar en briques alvéolées, suspensions vintage chinées dans une usine de la région et vieux casiers métalliques campent un décor urbain sans chichi.

Côté programmation, il y a toujours un rendez-vous électro – set de DJ, playlist thématique, mix, enregistrement de l’émission de radio Line up – à mettre dans les oreilles d’un public d’étudiants et de jeunes adultes. EC

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Son et boisson

SHOPPING

Photophore Daum afin d’illuminer votre intérieur et vos soirées d’hiver.

Au Printemps

Pelen s’offre un nouveau palais gourmand

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NEWS

Depuis sa réouverture en octobre, l’écrin Pelen de l’avenue de Saxe prouve avec brio que l’on peut allier tradition et modernité : gris patinés et urbains, touches de rose pour la douceur… Du côté du palais, un nouvel espace pâtissier pour des saveurs sans cesse renouvelées : les célèbres écureuils du confiseur jurassien et une quinzaine d’assortiments de macarons aux parfums de l’hiver font leur entrée aux côtés des spécialités chocolatières… galets de Shalain et madeleines pralinées, le choix d’EGO pour un Noël gourmand. RP Pelen 74, avenue du Maréchal de Saxe • Lyon 3e • Tél. 04 78 62 65 54

Votre spécialiste à Lyon

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MODE

Charles Jourdan et Stéphane Kélian réunis Depuis l’automne, les chausseurs mythiques Charles Jourdan et Stéphane Kélian ont réalisé le rêve des fashionistas exigeantes : ils cohabitent

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le choix d’EGO

le choix d’EGO

Légendes de Sérendip : une heureuse rencontre MODE

Matières fluides et textiles haut de gamme. Fabienne et Aline ont réussi à concentrer leurs envies dans leur première collection. Le résultat est à la hauteur de leur bonne humeur : délicat, épuré et capable d’habiller de jour comme de soir. Principalement unies, les tenues sont à la fois sobres et élégantes. Mères de familles, elles sont parties avec l’idée de « simplifier le matin des femmes », dont le leur, en créant des vêtements qui leur ressemblent. Sérendip, c’est la découverte heureuse et inattendue mais surtout un nom ad hoc pour une marque prometteuse. VC

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www.legendesdeserendip.com

Roger & Gallet allie un parfum de bois et de fleur d’oranger à une texture exquise, celle d’une huile sèche ultra fine.

NEWS

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SHOPPING

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SHOPPING

Noël à la Cité

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Diptyque rend hommage à ses premières créations à travers sa nouvelle collection de bougies de Noël Épinette et Perdigone inspirée des tissus que Diptyque vendait aux débuts des années soixante.

Chez Solis

NEWS

Du 1er au 25 décembre, la cité des antiquaires célèbrera Noël autour du thème « Angelots et Chérubins ». À cette occasion, les quelque 40 brocanteurs et antiquaires de la cité proposeront des objets, des meubles et de la décoration autour ce thème. Une façon ludique et originale de faire ses emplettes pour les fêtes. •VC Ouverture : jeudi, samedi et dimanche de 10 h à 19 h non stop.

Vendredi sur rendez-vous.

Cité des antiquaires 117, boulevard Stalingrad • Lyon-Villeurbanne

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Laureline’s Corner : petites douceurs à la carte Une pâtissière magicienne au cœur de spéculoos a posé ses valises à Lyon… cupcakes décorés aux couleurs de vos soirées, cours à domicile, livraison de cookies en prime… Laureline’s Corner, pour les petits creux et les grandes occasions. RP

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Laureline’s Corner Tél. 06 47 26 41 01 www.laurelinescorner.fr

COLLECTION 2012

14 rue Ferrandière 69002 LYON - Tél +33 [ 0 ] 4 72 77 54 87 - Fax +33 [ 0 ] 4 72 40 06 66 frederic.alzra@free.fr - www.frederic-alzra.com

air du temps

Le pont

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01. Passerelle du Millenium (Newcastle) Les deux arches en acier de la passerelle jetée sur la rivière Tyne peuvent effectuer une rotation à 40 degrés pour laisser passer les gros bateaux.

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02. et 03. Pont de Mostar et Ponte Vecchio Construction récente ne signifie pas quintessence du pont. Le pont du Gard (édifié par les Romains au Ier siècle), le ponte Vecchio de Florence (1345) ou celui, tristement célèbre de Mostar (1566), détruit durant la guerre puis reproduit à l’identique en 2004, rappellent que les anciens savaient aussi de quel bois se chauffer.

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dans tous ses états

Estelle Coppens

04. Pont de l’exposition internationale de Xian, Chine.

L’ouvrage forme un bâtiment linéaire d’un kilomètre qui abrite cinq serres reproduisant les conditions climatiques de cinq régions différentes.

© Thinkstock/Hemera

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Toujours plus hauts, plus longs, les ponts se mettent aussi à soigner leur allure, s’ouvrant même à la poésie, voire à un certain art de vivre. Deux courants se détachent : la prouesse technique qui mise sur le superlatif et les ouvrages plus modestes par leur portée mais qui s’en donnent à cœur joie au niveau du style. Tour d’horizon de ces enjambeurs de vide alors que Lyon s’apprête à accueillir quatre nouveaux ponts et passerelles. À haubans, en arc, suspendu, voûté, cantilever, à poutres-caissons en acier, en béton armé avec piles, les ponts et passerelles présentent des formes diverses allant de l’utilitaire amélioré à l’œuvre de prestige. Dans le langage des architectes, il s’agit « d’ouvrages d’art », au même titre que les barrages et les ports. Aujourd’hui, ces infrastructures, entrées dans la danse de l’architecture spectacle à l’instar des tours, des musées et des bâtiments d’avant-garde, font la fierté des villes et de leurs habitants. Comme le précise Chris Van Uffelen dans le livre Pont, Architecture + Design (Braun, 2011) : « Après les ponts strictement fonctionnels des décennies précédentes, on en revient à des ouvrages où l’esthétique joue un rôle accru ». Le pont de l’exposition internationale de Xian en Chine (04), la passerelle du Millénaire à Newcastle (01) en Grande-Bretagne, le pont de Kawazu-Nanadaru au Japon ou, plus près de nous, le viaduc de Millau (05) n’en sont que quelques illustrations.

Pour Thomas Lavigne : « L’exigence de qualité de ces constructions s’est renforcée au cours des années, notamment parce que les commanditaires de ces grands travaux ont changé. Désormais, les communautés urbaines et les municipalités elles-mêmes passent commande et non plus l’État, comme c’était le cas il y a une vingtaine d’années ». L’impact de la construction d’un pont est donc important pour une cité et participe à son image de modernité.

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Dans le même temps, les progrès technologiques constants ouvrent la porte à des chantiers pharaoniques. En Italie, le pont de Messine (6 milliards d’euros) qui doit rattacher la pointe de la péninsule italienne, la Calabre, au caillou sicilien dans lequel elle semble botter, refait surface après avoir été enterré par le gouvernement de Romano Prodi. La Chine, qui abrite nombre de ponts parmi les plus longs au monde, a expédié les travaux du pont de Qinqdao en quatre ans à peine. Bientôt, il sera possible de circuler entre le Quatar et Bahreïn. Dans ce concert international, la capitale des Gaules reste fidèle à son registre mezzo voce. Avec un pont routier et trois nouvelles passerelles qui doivent apparaître d’ici 2014, elle a choisi la voie médiane d’ouvrages contemporains certes, mais de facture classique : pas de rupture de style, de tape-à-l’œil ou de folie architecturale au programme.

Pont Schuman : trop de place laissée à la voiture ? (01 et 03) Confié aux bons soins de l’agence parisienne Explorations Architecture, le futur pont Schuman déploiera sur la Saône, entre le centre de Vaise (9e) et le quai Gillet (4e), ses deux travées posées sur une pile centrale. Sa mission : fluidifier le trafic, très dense dans le secteur Marietton. Une mission qui n’enthousiasme guère les riverains. Ces derniers voient en effet d’un mauvais œil l’arrivée de ce que certains assimilent à une « autoroute urbaine » avec ses quatre voies automobiles. Les architectes se sont ingénié à trouver un juste milieu entre respect du site et création d’un contrepoint fort au pont Masaryk, l’un des plus anciens de l’agglomération. « À la manière d’un compositeur, il s’agit d’ajouter un timbre à une partition déjà écrite plutôt que de proposer une œuvre de soliste qui pourrait paraître incongrue. » Symboliquement, le pont Schuman marque le passage du Lyon historique au Lyon nouveau, des rives urbanisées aux rives plus sauvages, situées en amont. Sa structure symétrique et équilibrée entre espaces de vide et de plein coûtera la bagatelle de 31 millions d’euros, pour une mise en service en 2014.

Pont Raymond Barre : le Confluent et Gerland tailleront bientôt la bavette (02) Le pont baptisé en l’honneur du maire ayant précédé Gérard Collomb à l’Hôtel de ville autorisera des échanges simplifiés entre la Confluence et Gerland, qui se regardent en chiens de faïence. C’est grâce à lui que la ligne de tramway T1 franchira le Rhône début 2014, avec sur ses flancs, côté aval, cyclistes et piétons. Le projet de 18,7 millions d’euros promet d’être un petit royaume des déplacements doux, fort de son échelle humaine et du bannissement des véhicules à moteurs. L’architecte Alain Spielmann, né en Suisse, installé à Paris, a choisi de lui dessiner deux fines arches inclinées vers l’extérieur, longues de 150 m et hautes de 17,50 m. Visibles depuis l’A7, celles-ci serviront de repère à l’entrée dans la ville par le sud. Ayant étudié à la loupe l’environnement de ce nouveau pont, voisin du pont Pasteur et de celui de la Mulatière, le lauréat de nombreux prix pour ses ouvrages d’art a décidé de rester dans la même famille de constructions afin de préserver la continuité du paysage. Le pont Raymond Barre prendra naissance sur le parvis du futur musée des Confluences pour déboucher, 260 m plus loin, dans le parc des Berges de Gerland. Signe des temps, l’aménagement d’un belvédère, se présentant comme une place avec son mobilier, est prévu pour profiter du panorama sur le confluent du Rhône et de la Saône. Promeneur le nez au vent, bonjour.

Petit record local : sa travée, la partie comprise entre les deux piliers, deviendra la plus importante de Lyon.

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© Explorations Architecture

© Explorations Architecture

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© Lavigne Cheron Architectes

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© Dietmar Feichtinger Architectes

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Passerelle Saint-Clair : fin de la saga ?

Lyon est réputé pour sa gastronomie, ses murs peints, son équipe de football, ses embouteillages estivaux et ses passerelles. La passerelle Saint-Clair ajoutera bientôt son lustre au patrimoine. Suite aux démêlés juridiques avec l’un des candidats à la maîtrise d’œuvre en 2008, un nouvel appel d’offres a dû être passé, faisant prendre du retard au dossier, qui n’en était pas à cela près : l’idée d’une passerelle reliant la Cité internationale au quartier Saint-Clair de Caluire a germé sous l’administration de Michel Noir, il y a une vingtaine d’années. Les travaux qui sont sur le point de débuter se chargent d’occire le serpent de mer. Ce trait d’union élégant est conçu par l’agence de l’architecte autrichien Dietmar Fiechtinger, déjà à l’origine de la passerelle Simone de Beauvoir à Paris et de la passerelle des trois pays. La passerelle Saint-Clair ne dépare pas avec la tradition lyonnaise des passerelles suspendues. Longue de 220 m, la passerelle voltigera au-dessus des eaux du Rhône à l’été 2013. Objectif affiché : désenclaver la Cité internationale et offrir une boucle cyclable en reliant les pistes aménagées de part et d’autre du fleuve. Le coût de l’opération se chiffre à près de 12 millions d’euros.

Passerelle de Décines : un ouvrage léger pour respecter l’environnement Le chantier de la passerelle de Décines est lui aussi à la veille de démarrer. Lavigne Cheron Architectes, qui a également conçu le pont levant de Bordeaux (voir notre panorama), a opté pour une passerelle suspendue avec un pylône central, un tablier courbe et un mât incliné pour franchir les eaux du canal de Jonage. Ce projet qui s’insère dans le cadre de l’Anneau bleu, un ensemble d’aménagements destinés à la mise en valeur du Rhône, dans le respect du site naturel, promet de belles balades. Plus que jamais à Lyon, un pont peut en cacher un autre.

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Lyon

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C’est le pont-pont !

Tantôt à l’usage exclusif des piétons et cyclistes, tantôt accueillant le chahut vrombissant des véhicules à moteurs, voici un échantillon de ponts et de passerelles qui ondulent au-dessus de l’eau, défient l’espace et la conception classique de ces rapprocheurs de rives, voire repoussent toujours plus loin les limites de la technique. Les architectes s’amusent…

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© Axyz images / GTM Vinci / Egis-JMI / AOA Lavigne et Cheron

BORDEAUX, FRANCE Pont Bacalan-Bastide

MARIBOR, SLOVÉNIE Passerelle de la Drava

AMSTERDAM, PAYS-BAS Melkwegbridge

Il n’est ni le plus long du monde comme le pont de Qingdao en Chine ou le plus élevé de la planète à l’instar du viaduc de Millau, mais il cache un mécanisme qui lui confère un supplément d’âme. Le pont destiné à relier le quartier de Bacalan à celui de la Bastide fin 2012 est en partie mobile grâce à sa passe navigable. Sur une longueur totale de 43 m, une portion de 117 m constitue une travée levante qui monte vers le ciel pour préserver le trafic maritime et fluvial. L’ouvrage signé de l’agence d’architecture Lavigne Cheron sera ouvert à tous les modes de déplacement, circulations piétonne et cycliste étant totalement séparées du flux automobile.

Enveloppe : près de 160 millions d’euros.

Quand traverser un fleuve devient un prétexte à la flânerie, à la promenade.

Conçue comme un véritable espace public autant qu’un instrument de liaison d’une rive à l’autre, la passerelle de la Drava, qui court sur 150 m, se distingue par son profil peu orthodoxe et par la polyvalence de ses usages. Ses ondulations créent différents niveaux, dont certains au contact immédiat des flots, qui appellent différentes activités : point de baignade, lieu de pêche ou zone de rêverie au fil de l’eau. L’envers de la passerelle a été recouvert d’une surface réfléchissante cuivrée où se mire la rivière, faisant se connecter les deux rives. Un bel exemple de pont à vivre dans une ville, la deuxième en importance de Slovénie, qui sera Capitale européenne de la culture en 2012.

Dans la catégorie « chacun chez soi et vive la poésie », voici le Melkwegbridge en cours de construction dans la capitale hollandaise. Ses architectes lui ont dessiné deux volumes bien distincts qui semblent croiser le fer en leur milieu. Un premier cheminement, assez sinueux, le plus proche de l’eau, est réservé aux vélos et aux personnes à mobilité réduite. Coquetterie en prime : son tablier a le pouvoir de se scinder en deux pour laisser libre le passage aux bateaux navigant sur le canal. Quant aux piétons, ils sont invités à emprunter une seconde passerelle, une arche prononcée qui culmine à une douzaine de mètres, d’où la vue doit être agréable.

Coût : 6 millions d’euros.

Lavigne Cheron Architectes En cours de construction Livraison : fin 2012

JA Studio Inc. & Tadj-Farzin Studio Projet

QINGDAO

© DR

MARIBOR

© Next Architects

© JA Architecture Studio

MELKWEGBRIDGE

Next architects & Rietveld Landscape En cours de construction Livraison : fin 2012

QINGDAO, CHINE Pont de Qingdao (Qingdao Haiwan Bay Bridge) Inauguré cet été, le pont à haubans de Qingdao, aussi appelé pont Haiwan, est pour le moment, le plus long pont maritime du monde grâce à ses 42 kilomètres. Il relie le district de Huangdao et la ville de Qingdao, en se payant le luxe d’une bifurcation vers Hongdao Island, d’où sa forme caractéristique en Y. La Chine est une habituée de ce genre de palmarès ; le pays abrite notamment le pont ferroviaire le plus long du monde (Pont Danyang Kunshan, 164 km, 2011) et le pont routier transocéanique de la baie d’Hangzhou (36 km, 2011). Guère étonnant quand on sait que le pont Qinqdao n’a réclamé que quatre années de travaux, ce qui est peu vu le gigantesque de l’entreprise. Le tablier de cette autoroute de 2 x 3 voies repose sur 5 000 piliers. Étudiée pour résister aux séismes, typhons et collisions avec des navires, la construction a requis l’équivalent en acier de 65 Tours Eiffel. Coût : 1 milliard d’euros.

Achevé en juillet 2011

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13 RUE EMILE ZOLA 69002 LYON TÉL. 04 78 37 43 77

intérieurs

Appartement avec vue Estelle Coppens • Photos Studio Erick Saillet

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intérieurs

Les enfants envolés du nid, un couple renouvelle son home sweet home.

Profitant d’une situation exceptionnelle, en étage, dans le 6 e arrondissement de Lyon, l’appartement de 160 m2 tutoie les eaux du Rhône et regarde alternativement la basilique Notre-Dame de Fourvière et l’Opéra.

Un coup de cœur ne se discute pas.

C’est à l’architecte d’intérieur Claude Cartier, en tandem avec l’architecte Fabien Louvier, que les propriétaires confient la délicate tâche de remanier la répartition et l’allure des pièces, jugées trop classiques, sur un mode plus contemporain.

© Studio Erick Saillet

Exigence : que la transformation tienne compte de l’art de vivre des propriétaires qui aiment profiter de la belle saison dans leur maison de campagne et revenir au centre-ville quand le thermomètre pique du nez. En parfait contrepoint, l’adresse des quais de Rhône se doit donc d’être résolument urbaine, chaleureuse et douillette. Tout le charme des lieux – ode aux camaïeux de tons gris cendré, truffe et réglisse – tient à l’équilibre entre sophistication discrète et confort élégant et au contraste né de l’association de chêne clair et de chêne sombre.

Moderne, spacieux et fonctionnel, l’habitation n’en a pas moins conservé son chic haussmannien d’autrefois.

01. Dans la vaste pièce à vivre, l’œil glisse d’espace en espace.

En décloisonnant les volumes, Claude Cartier a jeté les bases d’une approche contemporaine et cultivé le sentiment de liberté.

Sur le mur où est suspendu un tableau de Stéphane Braconnier, les architectes d’intérieur ont façonné un décaissé qui en se projetant vers l’avant crée un effet de rupture, tout en nuances.

Un pan de mur identique lui répond, non loin de là. Les pièces en filet de béton ont été réalisées par l’atelier croix-roussien Le Monde est beau.

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Exigence, art de vivre, sophistication discrète et confort élégant

© Studio Erick Saillet

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01. Face au canapé Flexform d’Antonio Citterio et à la table basse en verre laqué Glas Italia, la bibliothèque aux lignes irrégulières héberge deux fidèles compagnons du salon : la cheminée au-dessus de laquelle un écran plat a été installé. Douces soirées en perspective.

02. Le lampadaire Arco (Flos) et sa base en marbre veillent au bon éclairage du coin salon. Au fond, exécuté sur mesure, le linéaire de meubles en chêne clair surfe sur l’idée de trompe-l’œil. Cette ruse permet de dissimuler les rangements du coin repas et de la cuisine qui s’amorce. Des niches et des miroirs agrémentent l’ensemble.

03. Derrière les tabourets Maxalto (B&B Italia), l’îlot central habillé de granit noir adouci, dessiné sur mesure lui aussi, permet le double emploi plan de travail-bar. Sur la gauche, le cube central répond au même principe : cellier côté cuisine, il laisse place à des wc côté entrée.

Au-dessus de la table à manger Maxalto (B&B Italia), la suspension Sky Garden de Flos est le parfait résumé de l’esprit des lieux. Sa robe lisse cache un intérieur ouvragé où virevoltent de fines arabesques en relief. Un détail raffiné, sans ostentation, s’offrant à celui qui sait regarder.

04. Face à l’entrée, des portes coulissantes en verre teinté permettent, à la demande, d’isoler le bureau ou de laisser le passage libre.

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© Studio Erick Saillet

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Claude Cartier Décoration

Espace 22 • rue Auguste-Comte • Lyon 2e Tél. 04 78 42 09 13 Espace 33 • rue Sala • Lyon 2e Tél. 04 78 37 61 67

03 01. et 02. Atmosphère sereine et intime dans la suite parentale qui communique avec la salle de bain où l’on aperçoit une baignoire posée au sol, selon le souhait des occupants. Dans l’angle gauche, trônant sur un tapis en agneau de Mongolie, on distingue le mythique Fauteuil lounge et Ottoman de Ray et Charles Eames (Arrivetz).

03. Dans la seconde chambre, la couleur dominante est un clin d’œil à la petite-fille des habitants qui se prénomme Prune. Fréquentée par quelques ours en peluche, la pièce est également destinée à accueillir les amis. Des jeux de miroirs rythment la cloison abritant placard et rangement. Ingénieux, ils réfléchissent la lumière et repoussent les limites volumétriques.

04. Zoom sur les jeux de matières placés sous le signe de la douceur. Les coussins mêlant velours et satin de coton et le couvre-lit bi-matière Élitis nouent le dialogue avec les rideaux en soie sauvage de Dominique Kieffer que l‘on retrouve aussi dans la pièce à vivre. Participant à la scène, le papier peint à effet spirale, éclairé de profil par la lumière naturelle, révèle un graphisme recherché. Le chevet ovale issu de la collection Maxalto (B&B Italia) joue, quant à lui, les arbitres de lignes.

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Le Juke-Box de Marine Photos et réalisation Marine Palayer-Scappaticci

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07 01. Ravissante robe chez Max Chaoul 02. Boots fourrées Mellow Yellow chez Papaï 03. Sac en cuir Vanessa Bruno 04. Silhouette Plein Sud 05. Escarpins Tod’s chez Saxbridge 06. Sac Jérôme Dreyfuss chez Marie-Grâce Franco 07. Mon coup de cœur de la saison : peau lainée Joseph chez Marie-Grâce Franco 08. Châle Moonchild tricoté main au Pérou chez Nyack 09. Chemise Equipment et pull Joseph chez Marie-Grâce Franco 10. Blouson en cuir Plein Sud 11. Derbies Prada chez Pas de Printemps pour Marnie

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12. Top Plein Sud 13. Escarpins Giuseppe Zanotti chez Pas de Printemps pour Marnie 14. Ceinture en cuir Fabiana Filippi chez Graphiti Rive gauche 14. Bonnet et moufles Coal chez Plus

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Le Juke-Box de Marine

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01. Escarpins à semelles compensées Yves Saint Laurent chez Pas de Printemps pour Marnie

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02. Pull manches courtes Sessùn chez Nyack 03. Robe Claudie Pierlot 04. Moon boots chez Magazine 05. Sac à main Alberta Ferretti chez Saxbridge 06. Tout en un Comme des Garçons chez Solis 07. Boots chez Marie-Grâce Franco 08. Pull Vanessa Bruno 09. Peau lainée Brunello Cucinelli chez Graphiti Rive Gauche 10. Escarpins Gianvito Rossi chez Pas de Printemps pour Marnie 11. Blouson et son tient chaud chez Plein Sud 07

12. Veste Sessùn chez Plus 13. Souliers Prada chez Pas de Printemps pour Marnie et chaussettes H&M 14. Manteau Sessùn chez Plus 15. Gants en laine, soie et cachemire, Fabiana Filippi chez Graphiti Rive Gauche

OUVERTURE !

C O I F F U R E

M I X T E

Sandra L. C O I F F U R E

Comme nulle part ailleurs, et pour le rêve de chacune d’entre vous, Sandra vous accueille dans son salon et vous propose une couleur personnalisée et unique en plus d’une coiffure très tendance, hiver 2011/2012. Aucune hésitation à avoir pour prendre rendez-vous afin de mettre en valeur la beauté de chacune.

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T-shirt Lanvin, jupe Maison Martin Margiela chez Solis, gants Plein Sud, pochette Zadig et Voltaire

Photos Didier Michalet & Karen Firdman, DMKF • Stylisme Caroline Schwartz • Maquillage Christelle Desmaris • Modèle Noëlle Roques, Élite model Remerciements à la Galerie Michel Descours

Gilet Plein Sud

Robe Dries Van Noten, ĂŠtole Issey Miyake, collier Loulou Ki, le tout chez Solis. Boots Giuseppe Zanotti chez Pas de Printemps pour Marnie

Étole en renard Plein Sud. Robe Barbara Bui chez Graphiti Femme. Boots Prada chez Pas de Printemps pour Marnie

Robe A.F. Vandevorst chez Rage

Robe, col fourrure et sautoir Paule Ka

Lingerie Jean Paul Gaultier pour La Perla chez Tazia

Robe et gilet Hache chez Rage, mocassins Marc Jacobs chez Saxebridge

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DES LYONNAIS ET DES LUNETTES Photos Didier Michalet & Karen Firdman, DMKF • Stylisme Caroline Schwartz

RICHARD SANSAVINI, ARRIVETZ

1. Starck Eyes chez Regards croisés 2. Dior chez Nagabbo 3. Alain Mikli chez Regards croisés 4. Gucci chez Visual Optique 5. Persol chez Regards croisés

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VÉRONIQUE AZOULAY, CHIRURGIEN DENTISTE

1. Paul & Joe chez Nagabbo 2. Paul & Joe chez Nagabbo 3. Paul & Joe chez Nagabbo 4. Tod’s chez Visual Optique 5. Oliver People chez Nagabbo (maquillage Sarah Sheron pour Peyrefitte Make up)

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OURI COHEN, MÉDECIN ESTHÉTIQUE

1. John Varvatos chez Okiali 2. Reiz chez Entrevues 3. Dita chez Entrevues 4. Yves Saint Laurent chez Okiali 5. Ray Ban chez Acuitis 6. John Varvatos chez Okiali 7. Dita chez Entrevues

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NADIA BÉRAIS, AGENCE MAJESTIC

1. Acuitis 2. Yves Saint Laurent chez Okiali 3. Yves Saint Laurent chez Okiali 4. Acuitis 5. Marc by Marc Jacobs chez Okiali 6. Acuitis 7. Acuitis (maquillage Albrille Melissa pour Peyrefitte Make up)

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JE VOUDRAIS… J’AIMERAIS '

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PAR CAROLINE SCHWARTZ

Photos Didier Michalet & Karen Firdman, DMKF • Stylisme Caroline Schwartz

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SOUS CLOCHE (Cloches chez Marie Canzano)

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1. Bagues pavées diamants Fred chez Maier 2. Pochette fermeture bijoux Miu Miu chez As It Is 3. Sneakers enfants fourrées Spring Court chez Pom d’Api 4. Bougie Baobab chez Marie Canzano 5. Boots Dior Homme chez Graphiti

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SOUS CLOCHE (Cloches chez Marie Canzano)

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1. Ceinture Yves Saint Laurent homme chez Graphiti 2. Sneakers pailletées Louis Vuitton 3. Téléphone portable Vertu chez Maier 4. Moufles et chapka Petit Nord chez Laser 5. Service d’assiettes tête de mort chez Downtown Market 6. Tour Eiffel Merci Gustave par Ben chez Downtown Market 7. Coffret bébé Rock Star Baby chez Blush 8. Chaussures enfant Ippon Vintage chez Popet

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ENCADRÉS (Cadres Gilles Bouvier)

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1. Bracelet Emilio Pucci chez La Chair de l’Orchidée 2. Structure chocolat au Grand Comptoir du Chocolat Patrick Paumier 3. Rangers pailletées Pare Gabia chez Coleen accessoires 4. Montre Rolex chez Maier 5. Pochette Louis Vuitton 6. Escarpins Tom Ford chez La Chair de l’Orchidée 7. Montre Ralph Lauren chez Maier 8. Étui iPad Louis Vuitton

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U N E H I S T O I R E D ’A C C E S S O I R E S

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ENCADRÉS (Cadres Gilles Bouvier)

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1. Collier Iosselliani chez As It Is 2. Agenda d’humeur chez As It Is 3. Sac et chaussures Yves Saint Laurent chez Pas de Printemps pour Marnie 4. Bougie Lisa chez Blush Intimate 5. Sneakers Spring Court “Monarchy’’ chez Solis 6. Pantoufles dorées chez Pom d’Api 7. Verres Baccarat chez Baccarat 8. Trousse d’huiles de massage, bougie et masque chez Olly boutique

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ROCK & ROLLERS

LYON SE MET AU DERBY

© Hélène Bourchenin et Marie Bonin

Virginie Coutière

Violent, trash, ringard. Malgré sa récente popularisation, le roller derby a toujours mauvaise réputation dans l’Hexagone. C’est oublier un peu vite son caractère spectaculaire et anticonformiste. Rencontre avec un sport captivant et féministe.

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© Hélène Bourchenin et Marie Bonin

ROLLER DERBY GRRIOTTES GIRRLS

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20 h sur les quais du Rhône. Près de la marina à Confluence, une trentaine de filles glissent sur le bitume, chaussées de leurs rollers. C’est la rentrée pour les Grriottes girrls. Les anciennes font des tours sur la piste improvisée tandis que les nouvelles s’équipent avec du matériel de seconde main. Plus loin, Fabiola, la présidente du club s’affaire à chercher la feuille d’entraînement : à raison de trois séances par semaine, elle compte bien, cette année, emmener son équipe en compétition nationale.

Le roller derby, discipline principalement féminine, se pratique sur des roller quads (des baskets montées sur deux rangées de deux roues) autour d’une piste inclinée. Les deux équipes doivent essayer de se dépasser tout en gênant leurs adversaires, ce qui demande une bonne dose d’agilité et de vitesse. Créé l’année dernière, le club de roller derby de Lyon, premier du genre, en est donc encore à ses balbutiements. Mais déjà, le succès est au rendez-vous. Ce qui avait commencé par un groupe de copines a rapidement pris de l’ampleur à tel point que l’association a dû fermer les inscriptions début septembre.

Un univers punk rock De 19 à 34 ans, les Grriottes girrls sont issues de tous les horizons : étudiantes, salariées, mère de famille… Pratiquement toutes ont connu le roller derby grâce aux médias. Issue du mouvement punk rock, cette discipline, est apparue dans les années 30 aux États-Unis et a connu son apogée dans les années 50. Après un passage à vide, le roller derby a de nouveau été popularisé dans les années 2000 et s’est étendu un peu partout à travers le monde.

Joueuses en tenues sexys, roller quads, maquillage voyant, tatouages… le roller derby joue à fond la carte du vintage, façon rockabilly.

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tendance sport

LES RÈGLES EN TROIS POINTS UN MATCH = DEUX PÉRIODES DE 30 MINUTES UNE ÉQUIPE = 5 FILLES 1 « JAMMEUSE » + 4 « BLOQUEUSES ».

LES BLOQUEUSES FORMENT UN « PACK ».

LA RÈGLE Les jammeuses doivent doubler un maximum de fois le pack de l’équipe adverse.

Pour chaque bloqueuse adverse doublée, l’équipe gagne un point.

L’équipe gagnante est celle qui totalise le plus de points.

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Violent et sexy ?

Une image largement exploitée dans les médias à l’image de Bliss de Drew Barrimore, la violence en plus : « Les films et les documentaires qui ont été faits jusqu’à présent ont été catastrophiques pour l’image du roller derby. Mais paradoxalement, c’est ce qui a contribué à populariser le sport », explique Fabiola. Si dans Bliss, on peut régulièrement voir les filles se prendre des coudes dans le nez, dans la réalité, seuls les coups de hanches et d’épaules sont permis. « Ma mère me disait que j’étais un peu folle de faire ça. Mais j’aime la vitesse et j’adore tomber », raconte Élodie, 22 ans, alias Baby bang bang. « On a souvent gommé l’aspect sportif pour seulement mettre en avant les filles sexys qui se bastonnent », indique Fabiola. Pourtant, le derby est avant tout un spectacle, un show à l’américaine où l’ambiance fait partie intégrante du sport.

Se créer un autre soi Toutes les filles qui entrent dans une équipe doivent ainsi se créer un nom de scène, sorte d’alter ego sur la piste. « Ça permet de sortir de sa vie et d’être quelqu’un de plus fort sur le terrain. » Fabiola décrit une des joueuses, plutôt timide au quotidien : « sur la piste, c’est une vraie tueuse ! ». Pour des filles mal dans leur peau, cet autre soi, au même titre que le fort esprit d’équipe, peuvent séduire plus que sport lui-même. « Nous mettons beaucoup en avant le côté social et nous sortons beaucoup en dehors des entrainements », explique Fabiola.

En France aujourd’hui, la discipline est donc en pleine évolution. Malgré les difficultés pour s’affirmer et trouver des infrastructures adaptées, le roller derby a trouvé son public, jeune ou moins jeune qui s’identifie à son caractère marginal et rock ‘n roll. Même du côté de la gente masculine, on s’y intéresse. D’où le diction du sport : « En derby, les garçons viennent pour les filles et restent pour le sport ».

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VOYAGE autour de mon APPARTEMENT Cléo Schweyer

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Les Lyonnais sont nombreux à organiser chez eux expositions, repas gastronomiques ou concerts. Une manière conviviale de sortir des sentiers battus. « Je suis sure qu’en me débrouillant bien je peux accrocher au moins dix tableaux ! », assure Charlotte*, étudiante en gestion de vingt-trois ans. Nous sommes chez elle, dans le 6e arrondissement de Lyon. La jeune femme vient de rejoindre Caz’ART, réseau unique en France d’artistes et amateurs d’art. Inscrite depuis quelques semaines, elle brûle d’accueillir l’exposition d’un créateur dans son coquet quatrième étage. « Caz’ART est une maison de l’art itinérante », résume Céline Joseph. Quelques minutes suffisent pour créer un profil et entrer en contact avec l’ensemble des autres membres. Convivialité, simplicité : l’idée fait mouche et Caz’ART a organisé sa première exposition une semaine à peine après son lancement. Aujourd’hui, Céline Joseph supervise l’organisation des événements. le réseau compte près de deux cent « Je ne choisis pas en fonction de mes goûts, mais membres, dont une trentaine à Paris. de la démarche de l’artiste. Nous prenons le temps d’approfondir la rencontre. » Côté exposants, on fonctionne au coup de cœur : « J’ai contacté Philippe car j’ai tout de suite aimé son travail, mélangeant photo et collages en volume », raconte Éric, qui a exposé chez lui en février dernier. « Les visites se font sur inscription, c’est un système très souple », assure le jeune homme. Il a reçu une cinquantaine de personnes, essentiellement des proches. Quant à Philippe, il a vécu l’expérience comme une révélation : « J’ai réalisé que d’autres partagent mon univers ».

Inviter au partage, c’est tout le désir de Christel Montury et Fabien Villon. Le jeune couple d’artistes a transformé en galerie éphémère leur belle chambre d’hôtes de la rue Lanterne, près des Terreaux. Baptisé Interior and the collectors, l’appartement est ouvert à la visite les vendredi et samedi après-midi, dans le cadre du parcours Résonnance de la Biennale d’art contemporain.

L’ART DU PARTAGE

* Le prénom a été modifié

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DANS LA PEAU D’UN COLLECTIONNEUR Les onze artistes exposés, amis du couple et figures reconnues du monde de l’art, offrent un contraste saisissant avec le plafond à la française de cet appartement du xviie siècle. On peut même y passer la nuit pendant l’exposition : « Nous offrons la possibilité de vivre avec les œuvres, comme un collectionneur », relate Christel. Des traces de vie quotidienne (dossiers, vaisselle) sont visibles un peu partout. D’abord intimidé, le visiteur pose un regard neuf sur tout ce qui l’entoure : ces livres font-ils partie du décor ou d’une installation ? * Amusé, il se détend peu à peu et se surprend finalement à s’installer sur le canapé. Une alchimie unique entre œuvres, lieu et visiteur qui séduit « Organiser des événements culturels chez soi, c’est jusqu’aux professionnels : « On nous a une vraie tendance », décrypte le sociologue lyonnais proposé de développer notre idée dans Jacques Bonniel (voir p. 76). Une évolution en marche une autre ville ! Et je pense que nous le dans tous les domaines : à Lyon, capitale française de referons ici, peut-être dès janvier 2012 », la gastronomie, sont ainsi apparus deux concepts de restauration plutôt insolites. se réjouit Fabien. « J’aime manger mais je ne suis pas calé en cuisine ! J’ai pensé que ce serait sympa d’échanger avec d’autres », s’amuse Pierre de la Comète, créateur de DineDong.

Le célibataire a créé à l’été 2009 un site permettant de mettre en contact gourmands et chefs en herbe.

Ici aussi, on crée son profil en quelques clics avant d’afficher ses appétits. « Certains achètent un plat de temps en temps, d’autres reçoivent régulièrement chez eux. Parfois c’est une manière de tester ses capacités avant de se lancer dans la restauration », explique Pierre. Il a pris soin de signaler sur son site l’importance d’obtenir un agrément des services sanitaires avant de se lancer.

LA CULTURE À DOMICILE, C’EST TENDANCE !

* Réponse : d’une installation de Taro Furukata.

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PUBLIC MAIS SECRET Contactée via le site, « Calinou », une internaute du 9e arrondissement de Lyon, raconte s’être d’abord inscrite pour étonner ses amis : « Je recevais, j’ai donc fait appel aux membres du site pour avoir des idées. Et finalement, j’ai acheté un apéro dinatoire à un autre membre ! » Moins chère que le traiteur et amicale, la formule lui a plu : « J’aime bien cette ambiance de club, c’est très sympathique », s’enthousiasme la jeune femme.

Mrs Jones et Little Red Rooster, alias Mélanie et Damian, ont poussé l’expérience plus loin. Le jeune couple franco-néozélandais a ouvert en juin dernier le Salon Anglais, premier « supper club » de Lyon.

Un « restaurant clandestin » comme à New York ou Paris, veillant jalousement sur son anonymat et à réserver sur Finalement, tout est possible à condition internet. Pas d’alcool à table, mais la d’oser ! C’est du moins l’avis de Lucile*, possibilité de venir avec son propre qui n’a pas hésité à contacter un de ses nectar… Et l’expérience vaut bien les chanteurs favoris via le réseau social 40 euros demandés pour participation Facebook : « J’adore sa musique, mais aux frais : cuisine inventive, cadre Kim est peu connu et il ne vient jamais charmant et convives égayés par la à Lyon », déplore l’étudiante. Elle lui a pointe de clandestinité, « c’est simple et donc proposé de jouer chez elle : « Nous joyeux », comme promis par Mrs Jones. nous sommes réunis à une trentaine pour partager les frais, c’était une soirée magique ! » Un émerveillement partagé par l’artiste : « Ils avaient créé un décor, des lumières, tout le monde connaissait mes textes… Cela m’a fait un bien fou ! », raconte Kim. « C’est une manière de renouveler la culture depuis chez soi », estime Jacques Bonniel. Une démarche à tenter… en accord avec ses voisins.

LANCEZ-VOUS !

RENSEIGNEMENTS Interior and the collectors http://interiorandthecollectors.com Caz’ART www.caz-art.net

DineDong http://dinedong.com

Le Salon Anglais http://le-salon-anglais.blogspot.com

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JACQUES BONNIEL, SOCIOLOGUE LA CULTURE CHEZ SOI, EST-CE UNE TENDANCE ? Ça reste rare, mais c’est effectivement une tendance, installée d’ailleurs depuis bientôt vingt ans. Elle a commencé avec le théâtre en appartement, mais le phénomène d’aujourd’hui est assez différent.

EN QUOI EST-CE DIFFÉRENT ?

EN QUOI EST-CE DIFFÉRENT ?

Le théâtre en appartement était le fait de compagnies

alternatives qui voulaient Le théâtre apporter en appartement la culture étaitàlede fait de compagnies nouveaux publics.alternatives Aujourd’hui, qui ce sont les particuliers voulaient apporter la culture à de qui cherchent en quelque sorte Aujourd’hui, à domestiquer nouveaux publics. ce sont les particuliers l’institution culturelle, qui cherchent perçue comme en difficile quelque d’accès. sorte à domestiquer l’institution culturelle, perçue comme difficile d’accès.

EST-CE UNE MENACE POUR LES INSTITUTIONS ?

C’est vrai qu’il y a une espèce de saturation de l’offre.

Mais l’institution fait des propositions de plus en plus participatives, voir immersives, où le spectateur « fait » le spectacle en le vivant. C’est le signe qu’elle peut très bien récupérer la culture en appartement !

analyse « Une manière de domestiquer l’institution culturelle »

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« J’adore le mouvement, être sur le terrain »

Évelyne Haguenauer, omniadjointe Estelle Coppens • Photo Didier Michalet & Karen Firdmann, DMKF

Son brushing est légendaire. Sa silhouette tirée à quatre épingles aussi. Un penchant pour l’élégance grand siècle hérité de son père, industriel rescapé d’Auschwitz. Évelyne Haguenauer enchaîne un second mandat comme adjointe à la mémoire et aux anciens combattants non encartée, « un pied de nez à l’Histoire », elle qui a été élevée dans le souvenir de grands-parents disparus dans les camps de concentration. Fidèle parmi les fidèles de Gérard Collomb, d’une présence indéfectible – l’absentéisme, connaît pas – rien ne la prédestinait pourtant à entrer en politique. « La première fois que j’ai véritablement croisé Gérard Collomb, se souvient-elle amusée, c’était au cours d’un voyage auquel il participait comme maire du 9e arrondissement. Un matin, il me lance tout de go : Vous faites partie des personnes qui sont sur ma liste. Il me l’apprenait ! » Aussi quand cette directrice de la communication et de l’événementiel pour un grand hôtel, au joli carnet d’adresses, est nommée adjointe quelques mois plus tard, elle est la première surprise. Une surprise « qui ne se refuse pas » et qui provoque quelques grincements de dents parmi les rangs socialistes devant le fulgurant de l’ascension. Depuis 2001, sa vie se confond avec son activité politique et associative. Sans partage.

Toujours impeccable, toujours policée, malgré un tempérament que l’on devine bouillonnant, Évelyne Haguenauer est aussi réputée pour son franc-parler : « Je dis ce que je pense, ce qui ne me sert pas toujours d’ailleurs, mes paroles dépassant parfois mes pensées », admet cette militante dévouée de la communauté juive. Amatrice de sorties, elle préfère l’échange et le contact à la lecture ou aux soirées tranquilles : « J’adore le mouvement, être sur le terrain. Si vous voulez être connu et reconnu, il n’y a pas de mystère, cela fait partie du jeu ». D’ailleurs, celle qui arbore le ruban bleu des Chevaliers de l’Ordre national du Mérite au col de sa veste couture ne s’en cache pas : « Je suis partante pour un troisième mandat… avec une nouvelle délégation » lâche-t-elle, non sans malice. On l’aurait deviné…

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Nad Lynski

sort ses griffes

Estelle Coppens • Photo Didier Michalet & Karen Firdmann, DMKF

Pupille azur et pommettes altières sous la frange blonde, les origines slaves de Nadia Lohinski, alias Nad Lynski, ont joliment laissé leur empreinte. Née et formée à la couture entre Rhône et Saône, une vocation puisqu’elle fabriquait déjà des habits pour ses poupées à l’aide de torchons, la styliste partage son temps entre Lyon et le Var où est installé son atelier. Sa griffe de prêt-à-porter à l’esprit couture est en plein boom : ligne masculine lancée l’an dernier, site de vente en ligne tout neuf, collection pour bambins attendue au printemps 2012. Aussi modéliste-patronniste, cette admiratrice de Karl Lagarfeld « pour la pureté et la justesse du style, le ni trop, ni pas assez », donne vie à quatre collections par an ce qui, en 2010, a représenté quelque 8 000 pièces. Son travail se singularise par l’emploi de techniques de capitonnage, de pliage, parfois inspirées de l’origami. Les détails graphiques, finement ouvragés, tranchent avec l’épure de ses vêtements, contemporains et féminins sans forcer le trait : « Pour moi, ce sont les épaules qui expriment le mieux la sensualité chez les femmes. Je préfère les découvrir avec des encolures faussement sages plutôt que de dégager le décolleté ».

Son seul regret ? « Que les choses ne soient pas plus ouvertes pour les jeunes créateurs en France. » Car, ironie du sort, Nad Lynski est surtout connue à l’étranger. « Ici, on me félicite pour mon travail, ce qui est important. Cela dit, le verdict « beau mais pas assez connu » clôt inexorablement les échanges. » Une prise de risque que les détaillants londoniens franchissent plus aisément et cette chineuse infatigable, collectionneuse de camées, y possède des points de vente. En attendant d’ouvrir un showroom lyonnais, et de faire l’acquisition d’une statue « même toute petite » de Giacometti, « un rêve », l’an prochain, grâce à Fashion&Affairs, son univers fera le tour des places fortes en matière d’habillement. L’exposition itinérante a retenu la forme artistique (photos, musique, arts plastique) pour faire connaître des créateurs de mode, de New York à Shanghaï en passant par Londres, Paris, Milan et Moscou. Nul n’est d’abord prophète en son pays…

« Pour moi, ce sont les épaules qui expriment le mieux la sensualité chez les femmes »

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Du beau, du bon,

du Bonneton Estelle Coppens • Photo Didier Michalet & Karen Firdmann, DMKF

« Je mise sur une approche qualitative pour démocratiser le cocktail »

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Un barman qui a du débit ? Le détail montre combien Marc Bonneton a le profil de l’emploi. Dans sa bouche, les phrases s’enchaînent en rafales dignes de faire blêmir la plus automatique des mitrailleuses. L’homme, sorte d’Usain Bolt du shaker, va vite, c’est sûr et il survole les épreuves. À 28 ans, le barman-mixologue vif-argent a déjà remporté l’un des concours les plus prestigieux au monde, le Bacardi Global Legacy Cocktail 2011. Pourtant, en 2004, alors étudiant, il avait dû faire le siège de l’Ayers Rock, temple lyonnais du flair (jonglage avec les bouteilles), pour décrocher l’un de ses premiers jobs. Du genre déterminé, le garçon. De cette bonne école, il a gardé des gestes élégants, d’une précision chirurgicale, exécutés façon Formule 1.

Plusieurs années, il seconde Arnaud Grosset derrière le comptoir du Soda Bar, décor pop et boissons nouvelles qui déclinent le fruit pressé, avant de naviguer en solo avec L’Antiquaire, ouvert l’an dernier. Dans une ambiance rétro et feutrée, éclairage à la bougie et musique jazzy à l’appui, il déroule un répertoire classique, en s’offrant quelques relectures inspirées de mixtures mythiques. Collectionneur d’objets vintage et de livres sur l’art du cocktail, Marc Bonneton mise « sur une approche qualitative pour démocratiser le cocktail », en moderne esthète et sans recherche de l’euphorie, si chère aux contemporains, si pratique pour doper la consommation d’alcool. Lui a d’autres objectifs, le premier étant de détrôner le banal whisky-coca.

Les esprits curieux apprécieront l’adresse, idéale pour s’offrir un petit voyage en terre gastronomique, registre auquel « le métier, très complet, appartient à part entière » ou pour se glisser dans la peau d’un Hemingway sirotant son Daïquiri.

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Christine Vernay, la fille des vignes

Virginie Coutière • Photo Didier Michalet & Karen Firdmann, DMKF

« Je n’avais rien à prouver sauf à moi-même.

J’ai fait ça par plaisir » Il n’est pas toujours évident d’être « fille ou fils de ». Dans ce rôle, Christine, la fille de Georges Vernay, s’en sort plutôt bien.

Héritière du « pape de Condrieu », surnommé ainsi pour avoir sauvé les vignes du village de la disparition, elle poursuit avec conviction et passion l’œuvre familiale.

Bien qu’ayant baigné depuis l’enfance dans le milieu, elle ne reprend le flambeau que vers l’âge de 40 ans, quand son père prend finalement sa retraite. De ce changement radical de vie, Christine Vernay affirme ne jamais l’avoir fait par sens du devoir ou par ras le bol de sa vie de citadine. Cette ancienne enseignante de français et d’italien à l’ENA avoue volontiers : « Si c’était à refaire, je ne serais plus aussi sereine, mais je pense l’avoir fait à un moment propice de ma vie ». Tenue à l’écart des vignes par son père pendant sa jeunesse, elle reprend l’exploitation avec la « naïveté d’une citadine ».

Très vite, elle se rend compte que la vigne demande beaucoup de temps et d’investissement mais compense son manque d’expérience par sa passion du cépage. Elle effectue sa première vinification en 1997 et développe la gamme de vin rouge avec le Côte-Rôtie. Par son investissement, elle prouve rapidement, dans un milieu essentiellement masculin et réfractaire au changement, qu’elle possède le même talent que son père pour le vin. « Je ne voulais pas faire la révolution et je n’avais rien à prouver sauf à moi-même. J’ai fait ça par plaisir. » Le poids de l’héritage est pourtant lourd mais Christine Vernay en fait une force. Elle s’appuie sur son mari avec qui elle s’est lancée dans l’aventure. Toujours en recherche d’améliorations et en quête d’excellence, elle espère bientôt obtenir pour ses vignes la certification Bio et réhabiliter des vignes en friches sur les coteaux de Vermont.

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Au déballage lyonnais, l’étonnant rendez-vous des brocanteurs Virginie Coutière • Photos Sabine Serrad

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Bibelots insolites, mobilier hétéroclite et discussions passionnées. Bienvenue au grand déballage lyonnais, foire où les brocanteurs tâtent, estiment, négocient et regarnissent leur stock d’objets en tous genres. EGOLAREVUE est venu fouiner du côté de cet événement un peu particulier, où les meubles Louis XVI côtoient les fauteuils des années 60. Rencontre avec un univers au charme suranné.

Le jour à peine levé, une foule d’utilitaires envahit le parking d’Eurexpo. Franche-Comté, Lorraine, PACA, Suisse, Pologne, Italie, ils viennent d’un peu partout en France et en Europe pour être chargés, quatre heures plus tard, des trouvailles que leurs propriétaires auront dénichées.

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Le déballage lyonnais est un événement récurrent, un des plus importants en France. C’est une manifestation exclusivement professionnelle où les brocanteurs des quatre coins du globe se retrouvent pour échanger et se réapprovisionner en marchandises de toutes sortes. Aujourd’hui, Lyon, hier Parme, demain Montpellier.

Certains brocanteurs voyagent de déballage en déballage, au gré des ventes et des acquisitions. Véritable marché souterrain, ces « coulisses » sont souvent méconnues du grand public qui ne découvre les objets que lors de foires ou dans les magasins des marchands.

Savoir dénicher la bonne affaire Ce jeudi matin d’octobre, ils sont environ 350 dans le hall d’Eurexpo, attendant, un café à la main, le début des tractations. Dans la profession, on nomme cela, « un déballage au cul du camion » : les brocanteurs s’installent avant 7 h du matin et déchargent tous leurs marchandises à 8 h, devant leur véhicule. Pour la société Cipolat, qui organise les déballages de Lyon, Douai ou Montpellier, c’est une façon de garantir l’égalité des chances entre les commerçants. Car tout le jeu est là : dégoter la bonne affaire, l’objet rare, original pour le revendre à meilleur prix sur un prochain déballage, voire le matin même. Tout le monde est à la fois acheteur et vendeur, même si certains n’apportent pas forcément leurs marchandises.

Un quart d’heure avant le début des hostilités, l’ambiance est bon enfant. Tout ce petit monde se connaît et se croise régulièrement. Un déballage, c’est comme une réunion de famille où chacun se raconte ce qu’il a fait, vendu ou acheté depuis la dernière fois. Quelques minutes avant le début des échanges, l’ambiance devient plus tendue, les commerçants fébriles sirotent la fin de leur café. Soudain, une corne de brume retentit et c’est la ruée dans le hall. Les « trésors » entassés pêle-mêle sont déchargés avec un mélange de précaution et de hâte.

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De l’art de négocier Philippe Cote est brocanteur à Lyon et possède un stand à la cité des antiquaires. Aujourd’hui, il est venu chiner, dénicher quelques objets qui pourraient compléter sa collection. Généraliste, il travaille également pour des productions télévisuelles comme « Louis la Brocante » qui lui louent du mobilier. Il vient d’entrer dans le hall quand un de ses amis l’accoste pour lui montrer un meuble Napoléon III, estampillé par un ébéniste. À peine a-t-il commencé à estimer la marchandise que déjà d’autres acheteurs se pressent sur le stand. Un peu partout, des brocanteurs scrutent le contenu des camions, aident même certains vendeurs à décharger pour être les premiers à trouver la bonne affaire. Certains ont leur spécialité : mobilier, peinture, époque, petits objets voire cartes postales. Le déballage en offre pour tous les goûts, pourvu que ça plaise et que cela se vende bien. Mais priorité à celui ou celle qui a mis la main sur un objet en premier. Une des règles d’or d’un déballage est de laisser le premier acheteur négocier avec le vendeur. Si la transaction ne se fait pas, le second prend sa place. Plus il y a d’acheteurs potentiels pour un objet, plus les négociations seront en défaveur de l’acheteur, qui ne pourra évidemment pas baisser le prix à sa convenance.

Plus loin, un des vendeurs arbitre un duel entre deux acheteurs. Le premier hésite devant un objet de décoration en argent tandis que le second trépigne. Le vendeur s’impatiente : « À ce prix-là, c’est moi qui l’achète ! », grogne-t-il. Souvent, il faut savoir jauger l’intérêt d’un objet très rapidement. Un des must pour un brocanteur : trouver un meuble ou un objet « dans son jus », c’est-à-dire dans son état d’origine, sans réparations ou modifications.

Le flair du brocanteur Métier à part, la brocante demande des qualités plus empiriques que rationnelles. Savoir ce qui plaira, ce qui va bien se vendre relève surtout de la chance mais aussi du goût de l’acheteur qui, s’il vend bien, acquerra une réputation de sérieux qui lui permettra de monter un peu ses prix. Prix qui, selon Philippe Cote, restent « le grand mystère du métier ». Bien entendu, ils sont soumis à la loi de l’offre et de la demande mais comment définir ce que vaut une lampe du xixe, un miroir de 1970 ou un livre du xvie ? « Il existe des prix de gamme pour des marchandises bien déterminées mais en général, le prix du marché se fait au fil du temps », explique Philippe Cote. « La vente est un prêche. Il s’agit davantage de faire passer ce qu’on a ressenti lors de l’achat de l’objet. » Tout dépend ensuite du caractère de l’objet, sa qualité, sa rareté ou ses matériaux. Tout ou presque se joue sur l’émotion, la relation entre le vendeur et l’acheteur. Pour Didier et Véronique, brocanteurs dans les Vosges, c’est un métier prenant où il faut s’intéresser à tout. « Il faut parfois savoir expliquer le contexte de l’objet. Pour cela, il faut avoir une bonne culture et savoir chercher les bonnes informations » explique Didier.

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Lyon ou le parti pris de la sélection Après une heure de frénésie, les négociations se calment. À l’extérieur, les vendeurs attendent impatiemment les acheteurs restés plutôt à l’intérieur du hall, malgré un temps radieux. Une vendeuse, venue avec son mari de Beaune juge les affaires un peu molles. « Avant, Lyon était un très bon déballage car il y avait beaucoup d’Italiens qui y participaient. » Depuis, même si l’on voit encore des acheteurs italiens, tout le monde s’accorde à dire qu’ils sont moins nombreux. La faute au déballage de Parme qui a lieu au même moment ou à la réputation de cherté du déballage lyonnais dont l’entrée est payante. Une décision dont Jérôme Audras, directeur du Cipolat, se justifie : « Ici, les gens savent ce qu’ils vont trouver. On va chercher les meilleurs professionnels et on fait des contrôles pour éviter les ventes de neuf ou de copies ».

Le plus important déballage en France reste Montpellier avec plus de 1 200 exposants et 53 nationalités d’acheteurs.

Mondialisation et génération kit Ce caractère international de la brocante a ses avantages et ses inconvénients. Beaucoup de brocanteurs évoquent avec nostalgie un âge d’or, dans les années 90, où les prix s’envolaient grâce à de gros acheteurs comme les États-Unis ou le Proche et Moyen-Orient. Aujourd’hui, la crise financière et les bouleversements politiques sont passés par là. D’autres ont pris leur place : la Chine et la Russie. Mais les affaires sont plus difficiles qu’avant. Ce n’est pas le plus grave, cependant. Pour beaucoup, la brocante souffre surtout de la génération IKEA et ils fustigent la tendance de la décoration fonctionnelle et minimaliste. Dans les magazines ou chez les décorateurs, le rococo et les motifs chargés sont relégués au second plan, mélangés à des meubles aux lignes épurés afin d’alléger l’ensemble.

La décoration est, comme la mode, soumise aux changements de comportements et si la brocante a moins de succès en ce moment, rien n’indique qu’elle ne connaîtra pas un nouvel engouement. Aujourd’hui, ce sont surtout les meubles des années 60 et 70, dits « vintage », qui ont la cote auprès du public. Demain, les créateurs imagineront une autre tendance en s’inspirant parfois de ce qu’ils trouvent chez les brocanteurs. Certains, comme Sergio, ont choisi d’être intemporels. Ce brocanteur de la Drôme s’est spécialisé dans l’art sacré. Peu dépendant des modes et des courants, il a trouvé son réseau d’acheteurs et semble satisfait de son déballage.

11 h 30. Certains brocanteurs remballent déjà leurs marchandises. Ces dernières passeront entre plusieurs mains avant d’arriver, peut-être, dans le salon ou la chambre d’un particulier ou bien resteront encore quelques temps dans le stock d’un brocanteur, entre une horloge Louis XIV et une table Napoléon III. Plusieurs vies, donc, pour des objets qui, au gré des modes, pourront faire le bonheur de particuliers sous une forme parfois revisitée.

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ESCAPADE MODE ET CULINAIRE

à BOLOGNE Fanny Pincanon

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© Schemata Workshop

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Bien moins touristique que Rome ou Florence, Bologne, capitale de l’Émilie Romagne, a pourtant largement de quoi combler les amateurs de bonne cuisine et les férues de shopping. Richesses gastronomiques, architecturales et nombreuses adresses mode… En bref, une destination à ne louper sous aucun prétexte !

Une ville chic, c’est ce qu’on retient de Bologne au premier regard avec son incroyable profusion de boutiques de luxe regroupées autour du Carré d’Or. Les Bolognaises d’ailleurs, habillées du dernier cri, foulent de leurs talons vertigineux les pavés de la ville.

Bologne est aussi une capitale gastronomique avec ses trattoria fourmillant dans le centre historique, dans le quartier universitaire très en vogue, ou avec ses nombreux étals de produits frais mettant l’eau à la bouche.

Enfin, Bologne est une cité médiévale chargée d’histoire, aux façades nuancées d’ocres et de rouges, avec ses 40 kilomètres d’arcades et ses toits de tuiles en terre cuite qui lui ont valu le surnom de la « Rossa ». Après avoir pris un café sur la Piazza Maggiore, encadrée du Palazzo d’Accursio, de la basilique San Petronio et du palais des notaires, la balade commence. Une pièce jetée dans la fontaine de Neptune et, un vœu après, il faut passer l’église Santo Stefano et continuer jusqu’au quartier de l’Université, la plus ancienne du monde occidental. En revenant vers le centre, les plus intrépides pourront grimper les 498 marches de la tour Asinelli accolée à sa jumelle Garisenda, toutes deux symboles de Bologne.

Le soir, retour sur la Piazza Maggiore qui s’illumine, pour prendre un verre et profiter de cette atmosphère unique avant de choisir au détour d’une ruelle un petit restaurant où déguster un primi piatti de tortellini.

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SUR CETTE PAGE

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01. Vue de Bologne 02. Piazza Maggiore

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01. Fontaine de Neptune 02. Les arcades de Bologne 03. Basilique Santo Stefano 04. I Portici Hôtel 05. Vitrine de chez Tamborini 06. Boutique Roccati

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Où manger ?

Le comptoir des délices Tamborini, l’épicerie la plus connue de la ville, située près des deux tours, affole les yeux et les papilles avec ses comptoirs de fromages, viandes, pâtes fraîches et hors-d’œuvre. Le midi, le restaurant ouvre ses portes, il ne reste plus qu’à choisir ! À noter les tortellini, spécialité de Bologne et non pas les spaghetti, venant de Naples, qui n’existent sur aucune carte ici.

Tamborini 1, Via Caprarie • Bologne • Tél. 051 23 22 26

À faire Il Mercato della Piazzola Bologne regorge de boutiques de luxe, d’accord, mais les adeptes de vintage ne seront pas en reste. Direction le marché de la Piazzola, tous les vendredis et samedis, véritable institution proposant un large choix de vêtements, chaussures, textiles et accessoires à des prix dérisoires. N’hésitez pas à fouiller minutieusement dans les échoppes pour dénicher la pièce de vos rêves.

Piazza Dell’Otto Agosto • Bologne • www.lapiazzola.com

Parenthèse gourmande Après un après-midi de shopping éreintant dans la Galerie Cavour, une pause s’impose dans le salon de thé Zanarini, célèbre pour ses pâtisseries délicieuses et son cadre Art Déco remis au goût du jour.

On y va à toute heure du jour ou en début de soirée : petit-déjeuner gourmand, lunch, café ou apéritif.

Zanarini 1, Piazza Galvani • Bologne • Tél. 051 27 50 041

Et le dimanche ? À ne pas manquer : la passeggiata di domenica ou promenade du dimanche, tradition ancestrale pour les Bolognais, sous les arcades de la ville. À partir de la Piazza Maggiore, prendre la direction sud-ouest jusqu’à la Porta Saragozza, point de départ d’un des portiques les plus longs du monde débouchant sur le sanctuaire de la Madonne di San Luca et sa vue imprenable de Bologne.

Tentation Inutile de résister, chez Roccati, petite entreprise familiale réputée depuis plus d’un siècle, le chocolat a trouvé son temple et fera fondre n’importe quel gourmand. « Cupole », « Montagne », « Tortine », autant de créations alliant chocolat, noisettes, cacao pur, pralines… aux doux noms chantants, car ici la gourmandise se marie à la poésie !

Roccati 17, Via Clavature • Bologne • Tél. 051 26 19 64

Où dormir ?

I Portici Hôtel Situé en plein cœur du centre historique de Bologne dans un palais du xixe siècle entièrement restauré, I Portici Hôtel charme par son emplacement idéal et sa décoration sobre et harmonieuse, alliant subtilement style Liberty et mobilier contemporain.

69, Via Dell’Indipendenza • Bologne • Tél. 051 42 185 www.iporticihotel.com

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embarquement immédiat

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Au calme

sous les cyprès

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Raphaëlle Poyet

01. À seulement une dizaine de minutes de l’aéroport Saint-Exupéry, une propriété de conte de fées loin du tumulte de la ville. Entre deux voyages d’affaires, moments de calme et d’intimité abrités par les cyprès. À la Ferme de Gringalet la magie commence en entrant dans le jardin : une fontaine, une lanterne et un corps de ferme aux allures de cottage anglais.

02. Éclairage intimiste, beaux livres et œuvres de maître : le goût du détail et le charme des après-midis d’hiver devant la cheminée.

La Ferme de Gringalet Route de Lyon • 38280 Anthon • Tél. 04 78 32 09 10

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« Vous devriez ouvrir une chambre d’hôtes ! » Cette phrase, Rose et Robert l’ont souvent entendue quand ils étaient antiquaires et qu’ils hébergeaient leurs clients et fournisseurs. Tant et si bien qu’ils l’ont finalement fait à Anthon : une escale de charme à 10 minutes de l’aéroport Saint-Exupéry.

Une allée ombragée aux allures de fairway mène à la ferme de Gringalet, immense propriété à l’anglaise aux murs tapissés de lierre. Une fontaine, un banc de pierre…

Vous passez sous la lanterne de l’entrée et rompez avec le tumulte de la modernité. À l’intérieur, quatre chambres spacieuses et des trésors chinés qui fleurissent sous des poutres d’époque. Ici un angelot qui médite sur le rebord d’une fenêtre, là une liseuse qui appelle à méditer près de la cheminée… Un raffinement qui n’ôte rien au confort du lieu : literie haut de gamme, douches à l’italienne et un sauna sont les atouts wellness de Gringalet.

Produits de terroir et plats colorés pour la table d’hôtes, confitures maison au petit-déjeuner, accueil généreux et attentionné… Rose et Bob ont décidément bien fait de se lancer.

Invitez le rêve dans votre intérieur...

Comme une invitation au rêve...

MOBILIER

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DÉCORATION

1 PLACE GAILLETON 69002 LYON 04 69 55 47 62 À suivre sur

www.homebyso.com Sonia vous reçoit du mardi au samedi 10h30 / 12H30 et 14h30 / 19h

EXPOSITIONS

OUVERTURE

gourmandises

NEWS GOURMANDES Estelle Coppens, Virginie Coutière, Hassen Djouad, Romy Esther, Raphaëlle Poyet

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UN DERNIER GOÛTER AU COL DE LA LUÈRE Pas une pierre n’a bougé depuis le xve siècle dans cette ancienne résidence d’été des moines de Saligny. La Ferme de Saint-Bonnet : une adresse au cachet indéniable, tenue de génération en génération par la famille Grange depuis 1900. Un cadre rustique et confortable, l’odeur du feu dans la cheminée : la perfection pour un goûter du dimanche…

On vous sert un thé fait maison avec une part de clafoutis de saison sous les ronronnements de Miel, le chat le plus célèbre de Saint-Bonnet. Une adresse d’exception à expérimenter au plus vite. Goûtez au moins une fois, une fois encore les charmes de la ferme de Saint-Bonnet et sa petite chapelle enneigée avec vue sur les monts de Tarare. RP

© Sabine Serrad

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La Ferme de Saint-Bonnet Lieu dit du Col de la Luère • Vaugneray • Tél. 04 78 45 81 10 Du jeudi midi au dimanche soir

VOUS PRENDREZ BIEN UN PETIT MÂCHON ?

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Ambiance très lyonnaise dans cet établissement réputé pour ses plats locaux. Les touristes, femmes et hommes d’affaires et purs Lyonnais en quête d’une cuisine savoureuse ne se trompent pas en poussant la porte de la Mâchonnerie. La déco est rustique mais de bon goût et l’accueil décontracté.

Les plats jouent plus sur la qualité que sur la quantité, ce qui n’est pas l’apanage de tous les « bouchons lyonnais ». Une mention spéciale pour la Tatin aux pralines. À vous donner l’envie d’y revenir souvent. RE

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La Mâchonnerie 36, rue Tramassac • Lyon 5e • Tél. 04 78 42 24 62

© Olivier Fischer

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UNE TABLE D’HÔTES EN CUISINE Côté pile, une ambiance feutrée, des tables rondes et des tombés de nappes au cordeau. Côté face, une cuisine où turbine une équipe de cinq personnes sous le patronage du chef étoilé Laurent Rigal. C’est dans cette atmosphère très animée, entre les cuistots et le chef pâtissier, qu’il est désormais possible de siroter l’apéritif avant de repasser en salle ou de prendre son repas grâce à cette table d’hôtes d’un genre nouveau. Mieux que MasterChef pour connaître tous les petits secrets de fabrique d’un chef.

Une cuisine servie à cœur. EC

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L’Alexandrin 83, rue Moncey • Lyon 3e • Tél. 04 72 61 15 69

gourmandises

L’ITALIE À CÔTÉ DE CHEZ SOI Intimiste, romantique, Cane e Gatti c’est l’Italie concentrée dans quelques mètres carrés ! Réputé pour être l’un des meilleurs restaurants italiens, il séduit par sa cuisine simple et raffinée. Les pâtes sont la spécialité de la maison mais c’est définitivement le tiramisu qui fait sa réputation. VC

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À L’OUEST, DU NOUVEAU !

Le chef a changé, la carte a changé. Et depuis mai 2011 c’est encore meilleur qu’avant ! Nadir Kaced est jeune et a déjà vu du pays (Québec, Suisse et Orsi à Lyon). Pour faire notre bonheur il a un parti pris : seulement des produits frais et locaux, tout vient directement des producteurs, ferme du Marjon notamment pour les fromages.

Des produits frais, frais, frais et des plats savoureux, créatifs : homard aux fruits exotiques, filet de sole pané au vieux Comté. Courez-y vite et réservez, la salle est petite. HD

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Le verre et l’assiette 20, grande rue de Vaise • Lyon 9e • Tél. 04 78 83 32 25

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Cane e Gatti 24, rue Vaubecour • Lyon 2e Tél. 04 78 42 06 28

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De 19 à 38 euros Du lundi au vendredi

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Véritable institution au cœur du vieux Lyon, Le Palais Saint-Jean offre toujours un accueil chaleureux pour une cuisine typiquement lyonnaise. Traditionnelle jusqu’au bout des fourchettes, la carte de cet hiver s’oriente vers les soupes et les plats consistants.

La décoration élégante ainsi que la terrasse font de ce restaurant un lieu familial et convivial. VC Le Palais Saint-Jean 40, rue Saint-Jean • Lyon 5e • Tél. 09 51 00 05 55

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COMME À LA MAISON VAISSELLE VINTAGE ET BONS PETITS PLATS Depuis son ouverture en juin, la charrette qui porte l’ardoise à l’entrée du restaurant indique la couleur : Chez grand-mère, on savoure des bons petits plats mijotés sur une carte qui se renouvelle au rythme des produits de saison. Fromages d’Ardèche, œufs en meurette, bœuf bourguignon et tartes aux pralines…

Entre un téléphone des années 20 et un puits toujours en activité, vous dinez devant la cheminée, dans des assiettes chinées en brocante. Chez grand-mère, un véritable cocon gourmand. RP

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Chez grand-mère 11, rue du Bœuf • Lyon 5e • Tél. 09 51 61 35 38 Menus de 14 à 19 euros Du mardi soir au dimanche midi

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1, rue de l’Antiquaille – Site de l’Antiquaille Montée du Chemin Neuf – 69005 Lyon 04 74 26 95 73 www.testadoca.com

gourmandises

LE RETOUR DU CUISINIER PRODIGUE Après un détour par le 7e arrondissement, Thierry Lhopital remet le couvert à la Croix-Rousse. Avec sa femme Michèle, il a fait appel à l’architecte d’intérieur Thomas Vincent pour fabriquer un écrin contemporain parsemé de touches vintage à ses plats au classique légèrement revisité. L’ambiance est reposante, sans être triste. Au fond, derrière la verrière, la cuisine ouverte s’agite pour préparer une soupe de poissons de Méditerranée avec sa rouille, un feuilleté d’escargots à la crème d’ail et fondue de poireaux, un filet d’esturgeon à l’encre de seiche ou un magret de canard laqué au soja. Une adresse drôlement bien fagotée. EC

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La Table 8, place Tabareau • Lyon 4e • Tél. 04 78 72 08 51

© Sabine Serrad

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© Sabine Serrad

UNE BOUTURE AU PIED DE L’OPÉRA

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a ÇA VA SAIGNER

Le patron de l’Antiquaire avec deux acolytes a décidé d’occuper une niche souvent délaissée dans la ville : la restauration du soir, avec service jusqu’à 1 h du matin. Une nouvelle qui réjouira autant les appétits carnassiers que les énergies noctambules.

Sous la dent, planches de charcuterie, ailes de poulet, steaks tartares, burgers qui ont la frite défilent gaiement. Et pour se rincer le gosier, en plus de la sélection de bières et de vins, les cocktails, spécialité du boucher en chef offrent leur mordant. EC

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Butcher 30, rue Lanterne • Lyon 1er • Tél. 09 50 76 46 82

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Berthe et ses jardins fleurissent depuis 1978 dans le quartier d’Ainay. Et comme on ne change pas une équipe qui gagne, Berthe s’est offert une cour intérieure rue de l’Arbre Sec. Depuis octobre, 40 recettes de salades sont ainsi servies en continu sept jours sur sept (de 11 h jusque tard dans la soirée).

Un étage et des poutres apparentes, des woks de saison et toute une carte de smoothies et milkshakes maison… Pour les plus fidèles, la septième salade est offerte : un bon plan pour les déjeuners sur le pouce. RP

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Jardin de Berthe 21, rue de l’Arbre Sec • Lyon 1er • Tél. 04 72 00 83 80 Salades de 10,50 à 13,50 euros Du lundi midi au dimanche soir

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Huîtres I fruits de mer I homards I crustacés I pattes de crabe royal I poissons fraîchement péchés

Réservez vos plateaux de fruits de mer à emporter pour les fêtes

Chez ANTONIN Les halles de Lyon I 102 cours Lafayette I Lyon 3 I 04 78 62 39 10 du mardi au dimanche de 9h à 22h I Fermé le dimanche soir et le lundi

œil du galeriste

La galerie Françoise Souchaud présente Christine Trouillet Propos recueillis par Alexandra Eretzian

© H. Trouillet

Au cœur des Pentes de la Croix-Rousse, la galerie Françoise Souchaud organise depuis 2003 des expositions personnelles d’artistes contemporains de solide notoriété nationale et internationale. Ces créateurs aux tendances et modes d’expression différents ont en commun une même exigence et une même force inventive. Ils assurent l’unité et la cohérence d’une programmation totalement « ouverte », prospective et toujours surprenante.

« La première fois que j’ai rencontré Christine Trouillet, ce qui m’a frappé le plus, c’est son extrême féminité.

Christine, est une belle femme soignée, blonde, pulpeuse, très attachée à sa beauté, et à son physique. Le paradoxe, s’il y en a un, est que sa peinture a la force des peintres impressionnistes, tel que Pierre Bonnard pour ne citer que lui…

Son rapport presque obsessionnel à l’intimité des maisons, où tous les actes importants de la vie se jouent, où les histoires se nouent et se dénouent, où les objets pauvres, anodins sont les spectateurs de notre quotidien, témoigne d’un regard, d’une sensibilité très féminine, et, ce, sans jamais de représentation humaine.

La technique huile et pastels gras sur toile ajoute une sensualité, une patine, une intemporalité, un romantisme à son œuvre.

Pour moi, sa peinture s’apparente à la grande peinture française classique du début du xixe siècle, une peinture touchante qui comme je le dis souvent “parle au cœur et à l’esprit”.

Je défends ce genre de peinture car elle est éternelle et par essence à contre-courant de ce qui peut faire “mode” actuellement. J’y crois parce qu’il y aura toujours un public sensible à l’authenticité. »

L’olivier, 116 x 81 cm, 2011. © H. Trouillet

Christine Trouillet, du 10 décembre 2011 au 28 janvier 2012 Galerie Françoise Souchaud 35, rue Burdeau • Lyon 1er • Tél. 04 78 42 49 51 Ouvert du mercredi au vendredi de 15 h à 19 h 30. Le samedi de 13 h à 19 h 30 et sur RDV.

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œil du galeriste

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02 01. Cérémonie du thé, 195 x 130 cm. © H. Trouillet 02. Coins de table, 100 x 100 cm, 2010. © H. Trouillet 03. Portrait de Christine Trouillet dans son atelier

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Antoine de Galbert,

gentleman collectionneur Cléo Schweyer

Antoine de Galbert © Raphaël Gaillarde/Gamma

Originaire du Dauphiné, Antoine de Galbert possède l’une des plus importantes collections d’art contemporain d’Europe.

Il en offre en ce moment un aperçu au musée des Beaux-Arts de Lyon, dans une exposition passionnante.

Le collectionneur Antoine de Galbert à La Maison Rouge, le lieu d’exposition qu’il a ouvert en 2004 dans le quartier de la Bastille, à Paris.

Ainsi soit-il, jusqu’au 2 janvier 2012

« Je ne souhaite à personne d’être collectionneur, c’est une vraie maladie ! » À en juger par son rire sonore, le collectionneur d’art Antoine de Galbert est une victime consentante du mal mystérieux poussant à « se fabriquer un univers mental » avec des objets. Ce fils d’une vieille famille du Dauphiné a commencé par amasser timbres et boutons et, dès dix-sept ans, bandes dessinées et aquarelles. Il a été contrôleur de gestion, puis galeriste à Grenoble, avant s’imposer presque malgré lui comme une figure de la planète art. Et l’initiateur respecté de la Maison Rouge, vaste espace ouvert en 2004 dans le quartier parisien de la Bastille, où sont hébergées les activités de sa fondation.

Quinquagénaire discret aux allures de jeune homme, Antoine de Galbert affirme ignorer combien d’œuvres il possède. Il fonctionne au coup de cœur, loin des effets de mode : « Ma collection est surtout composée de pièces contemporaines, mais j’ai des hobbies parallèles. J’adore par exemple les reliquaires catholiques, ces petites vitrines dans lesquelles on conserve les os d’un saint, ou les coiffes rituelles africaines. » Des objets surprenants, à découvrir jusqu’au 2 janvier parmi la petite centaine de trésors présentés au musée des Beaux-Arts de Lyon. À travers l’exposition Ainsi soit-il, Antoine de Galbert illustre avec brio sa conviction qu’« il n’y a qu’un art » : il met des pièces du musée (tête de momie égyptienne, Christ de la Renaissance) en face de avec photos, peintures ou sculptures puisées dans sa propre collection. Les œuvres se répondent si bien que, souvent, on ne distingue pas la pièce ancienne au premier coup d’œil… On ressort enthousiaste, avec l’impression d’avoir compris quelque chose d’important sur l’histoire de l’art. « Je pense que chaque œuvre est faite pour quelqu’un », conclut Antoine de Galbert. Ainsi soit-il donne envie de partir à la recherche de la sienne.

Extraits de la collection Antoine de Galbert au musée des Beaux-Arts de Lyon Tél. 04 72 10 17 40 et www.mba.fr

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© Alain Basset

© Photo François Morellet

carte blanche

Fleury François Richard, Intérieur du château Bayard, 1809, Huile sur toile, 51,5 x 69 cm Lyon, musée des Beaux-Arts

François Morellet, 10 tubes de néon au hasard n° 4 (d’après 15 088), 2008, Néon rouge sur toile brute sur bois, 158 x 158 x 15 cm

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© Alain Basset/musée des Beaux-Arts de Lyon

Les 10 tubes de néon au hasard n° 4, du peintre et sculpteur François Morellet (2008), répondent à la composition rigoureuse de l’Intérieur du château Bayard, toile de Fleury François Richard peinte en 1809.

Jean-Michel Albérola, L’espérance a un fil, l’espérance à un fil, 2006-2007, Dimensions variables, néon, fil électrique, boitier de dérivation, Coll. de Galbert

Albert Bouts, Christ de douleur bénissant, 1500-1510, Huile sur panneau de chêne, 35,5 x 23,5 x 0,7 cm,

Quand cinq siècles séparent deux expressions de la foi. Le Christ de douleur bénissant d’Albert Bouts est de 1510, tandis que Jean-Michel Albérola a accroché L’espérance à un fil en 2007

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mur du son

Play-sirs d’offrir Hassen Djouad

Plus que quelques semaines avant la fin de l’année. Le marathon foie gras-chocolats a commencé et l’ambiance est aux cadeaux et à l’organisation des deux fêtes qui sont paraît-il les plus importantes du calendrier. Sacré et profane vont se donner la main pour clôturer l’année lors des deux dates qui sont pour certains synonymes de fêtes et pour d’autres synonymes de rien. Vont donc se succéder, si tout se déroule comme convenu, une soirée sous le signe de l’altruisme rythmé par, au mieux, les « Oh qu’est-ce-que c’est ? Génial ! », les « Oh fallait pas ! » et les, au pire, « J’l’ai déjà, t’aurais gardé le ticket de caisse ? », puis une autre sous le signe de l’égoïsme où la priorité absolue est de s’éclater et peu importe dans quel sens on retombe à l’aube du premier jour de l’année.

En ce qui nous concerne, on a beau s’appeler EGO, on garde quand même un œil sur le plaisir d’offrir. Alors voici quatre grands disques sortis en 2011 que vous allez pouvoir offrir à une personne qui vous est chère : soit quelqu’un d’autre soit vous-même.

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Lana Del Rey Album en prévision

Archimède Trafalgar

Hanni El Khatib Will the guns come out

Other Lives Tamer Animals

Qui es-tu Lana ? Ton visage d’ange traversé par une bouche au tracé vertigineux illumine la toile depuis quelques mois. Ton single Videp games nous parle du paradis qui est descendu sur terre avec l’amour de ta vie.

Et le monde entier te regarde et se laisse envoûter par ta voix qui est la seule capable de faire oublier tes yeux. Lana Del Rey nous parle d’une époque en technicolor, d’une oasis de calme au milieu de la tempête, de mélodies au milieu du bruit.

La promesse d’un album qui se fait attendre affole les critiques musicales. En attendant, ton image et ta voix continuent de se croiser dans le monde parallèle des plateformes vidéo, mais le mystère reste entier.

Où es-tu Lana ?

C’est français, c’est de la pop enlevée et inspirée et l’un des singles s’appelle Le Bonheur. Si vous pensez à Cali, posez ce magazine et sortez immédiatement de cette pièce.

Ici c’est d’Archimède dont il s’agit. Un duo frais qui ne se prend pas au sérieux, qui chante une pop en VF avec des paroles qui n’ont pas besoin de soustitres. Humour, autodérision soutenus par des mélodies qui coulent de source et dignes des meilleurs groupes d’OutreManche ! En deux albums les frères Boisnard relèvent le niveau de la french pop et si les Anglais ne nous disent pas merci, on leur répond quand même : « You’re welcome » !

Il roule en skate même si il approche la trentaine, le crâne chauffé par le soleil de San Francisco. Alors quand Hanni prend sa guitare et un micro c’est pour faire du rock et rien d’autre. Et les fioritures, c’est pas son truc, Hanni ce qu’il aime c’est la sueur qui fait coller la mèche. Voilà donc son premier album qui sonne bon le garage avec les effets sur le manche qui donnent envie de se dévisser les genoux. Mais le surdoué sait aussi ralentir le tempo avec des ballades parfaites pour faire griller les marshmallows. Fifties, sixties, un diamant brut qui nous rappelle une époque que l’on n’a pas connue mais que l’on n’a pas oubliée !

Dehors le froid a repris ses droits, la neige a recouvert l’immensité des alentours.

Le chalet que vous avez choisi est inaccessible, impossible d’être dérangé par le moindre signe de civilisation. Vous avez besoin d’une parenthèse dans votre vie qui passe en accéléré alors vous avez décidé de vous isoler. Mais comme vous n’avez quand même pas perdu le Nord, vous avez gardé une place pour un disque dans votre sac de jusqu’au-boutiste ! Voici donc la bande originale parfaite pour le film d’une nouvelle vie. Un disque d’une élégance folk pour voyager les yeux fermés tout en restant dans un cadre légal, bien sûr…

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mon libraire m’a dit

La sélection de

la librairie Passages Propos recueillis par Françoise Malbosc

Erik Fitoussi nous présente la sélection de la Librairie Passages*. Entre littérature, polar et beaux livres, de quoi faire plaisir ou se faire plaisir.

L’art français de la guerre L’origine du silence

Stoner

Alexis Jenni Gallimard

Jed Rubenfeld Fleuve noir

John Williams Le Dilettante

« L’un des meilleurs romans de la rentrée », un premier roman, écrit par un Lyonnais qui plus est ! La rencontre d’un jeune homme et d’un homme âgé qui lui raconte sa résistance, puis les guerres coloniales auxquelles il a participé, Indochine, Algérie…

Une grande fresque autour des guerres coloniales de la France et des traces qu’elles ont laissées dans la France contemporaine. Mais le vieil homme est aussi passionné de peinture chinoise, aussi le récit balance entre scènes violentes, thèmes forts (nation, race, identité, langue) et art. Le tout lié par un style classique, lyrique et sobre.

New York, septembre 1920, une bombe explose à Wall Street… Les gens effrayés courent dans les rues, scènes revécues depuis. Le capitaine de police James Littlemore retrouve le docteur Stratham Younger, de retour d’Europe où il a servi pendant la guerre, accompagné de Colette Rousseau, une amie scientifique française. Elle est venue en Amérique avec son petit frère Luc, un jeune garçon mutique.

Tandis que la police piétine, Colette est enlevée. Younger et Littlemore enquêtent. Peu à peu le puzzle s’assemble, mais le suspense est total.

Et on croise encore le bon docteur Freud comme dans le précédent roman L’interprétation des meurtres.

Un chef-d’œuvre écrit en 1965 et resté inconnu en France jusqu’à sa découverte et sa traduction par Anna Gavalda. C’est l’histoire d’un homme discret, fils de fermiers très pauvres qui se sont saignés pour l’envoyer à l’Université faire des études d’agronomie. Au hasard d’un cours de lettres, le professeur, en l’interpelant, va transformer sa voie : « M. Stoner, M. Shakespeare s’adresse à vous à travers trois siècles. L’entendez-vous ? » Il deviendra professeur de lettres dans une ville de province. Doucement, mais sûrement, l’auteur nous embarque et nous fait partager cette petite vie illuminée par la littérature.

PRIX : 21 euros Un ouvrage que viennent de couronner les Goncourt.

PRIX : 20,90 euros

PRIX : 25 euros

Une histoire de la peinture à Lyon Patrice Béghain Éditions Stéphane Bachès Patrice Béghain n’arrête pas. Après avoir participé au Dictionnaire historique de Lyon, l’ancien adjoint au maire de Lyon délégué à la culture, ancien directeur régional des affaires culturelles également, nous invite à un parcours dans la peinture lyonnaise du xve siècle à nos jours.

En quarante-six chapitres, l’auteur peint une sorte de chronique de la peinture à Lyon, à partir d’un choix de dates significatives. Autour d’un peintre, on découvre le contexte du moment, la scène artistique qui l’entoure, le développement d’un genre ou l’affirmation d’un courant artistique.

Pour tous les Lyonnais !

Dire et faire l’amour Anne-Claire Rebreyend Textuel Extraits de journaux intimes, lettres, photos privées, affiches de films, unes de magazine… tout un ensemble de documents pour découvrir comment l’amour se dévoile au cours du xxe siècle. Des apprentissages amoureux et sexuels (nuit de noces, dépucelage, première fois), à la façon dont le couple se réinvente (préférences sexuelles, mariage, Pacs) ou dont les lignes de la séduction (flirt, amours virtuelles, sites de rencontres) et les normes du plaisir (orgasme, contraception, sextoys) évoluent. Une histoire de la sexualité racontée par les Français eux-mêmes.

PRIX : 39,90 euros

PRIX : 59 euros

Ouverte en septembre 2000, la Librairie Passages est d’abord une librairie de littérature générale. Entre exigence et décontraction, ses libraires se disent des « amateurs professionnels », ils aiment parler de leurs lectures, coups de cœur, et créer toutes les occasions de favoriser les rencontres entre le texte et les lecteurs.

Passages tient également la librairie du « nouveau » TNP ouvert mi-novembre.

La librairie Passages 11, rue de Brest • 69002 Lyon 2e • Tél. 04 72 56 34 84

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notez, sortez

06.12 > 31.12 © Mario Del Curto

notez, SORTEZ !

Hassen Djouad, Alexandra Eretzian

Chouf ouchouf aux Célestins À tous les curieux, amateurs du mélange des genres, courez voir la dernière création de Zimmermann et De Perrot. À la frontière de la danse contemporaine et du cirque, « Chouf ouchouf » allie l’exotisme et la vitalité du groupe acrobatique de Tanger à la modernité d’une mise en scène épurée et stylisée. Ambiance du « bled » garantie pour ce spectacle qui a marqué le Festival d’Avignon 2010. AE

13.12 > 23.12

Tap dogs à la Maison de la Danse Allez découvrir le désormais culte, show de claquettes moderne, Tap dogs. Pendant dix jours, les six beaux gosses du plus célèbre boys band de la claquette investissent la grande salle de la Maison de la danse pour un spectacle tout simplement décoiffant.

Impressionnant de dextérité et de virtuosité, ils communiquent leur énergie positive au public qui ressort avec l’envie de claper tout ce qui lui passe sous le pied. Pour preuve de leur incroyable notoriété, ils ont déjà eu droit à un film hollywoodien retraçant leur success story. À voir absolument ! AE

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Maison de la Danse 8, avenue Jean-Mermoz • Lyon 8e • Réservations : 04 72 78 18 18

© Mirco Magliocca

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16.12 > 17.12 ©Bruno Amsellem

© Ralf Brinkhoff

Théâtre des Célestins Place des Célestins • Lyon 2e • Réservations : 04 72 77 40 40

Bienvenue au club…

Un nouveau concept a vu le jour au théâtre de la Croix-Rousse. Dans un cadre intimiste, style cabaret, « Le Club » propose des rendez-vous musicaux inédits et inventifs. Depuis septembre, se sont déjà produits sur le plateau du théâtre le compositeur new-yorkais Ned Rothenberg et le guitariste japonais Kazuhisa Uchihashi. Le 16 et 17 décembre, carte blanche est donnée à Florence Pelly, une pointure du jazz vocal.

Pensez à réserver vos places à l’avance car la jauge est limitée. AE Théâtre de la Croix Rousse Place Joannès-Ambre • Lyon 4e • Réservations : 04 72 07 49 49

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Pluie d’enfer Tête-à-tête viril entre Olivier Marchal et Bruno Wolkowitch, à l’affiche de « Pluie d’enfer », un polar théâtral écrit par Keith Huff. Ce dernier avait pour ambition de faire un film d’action sur scène. Pari réussi grâce au talent de Fabrice Kebour qui, par le jeu des lumières et de la vidéo, nous fait assister à de véritables courses poursuites et autres arrestations, le tout sur fond de pluie incessante. Benoît Lavigne signe une mise en scène à couteaux tirés dans laquelle les deux comédiens sont très crédibles en flics désabusés. La critique a déjà eu le coup de cœur pour cette pièce qui n’a d’autre prétention que d’offrir 1 h 30 d’évasion au public. AE

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Bourse du travail 205, place Guichard • Lyon 3e • Réservations : www.camaroproductions.fr

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19.01.2012 Du swing, du blues et du jazz, en veux-tu en voilà, c’est un peu parti mais pas un peu nase, on va se donner rendez-vous à la salle 3 000 pour applaudir, que dis-je, ovationner celui dont le groove n’a pas pris une ride. Son secret de jouvence ? Son amour du Rytmn and Blues qui lui colle à la peau depuis ses débuts. Alors si vous voulez vous déhancher pendant la leçon de musique de Monsieur Jonasz, retenez la date du 19 janvier ! HD

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Amphithéâtre Salle 3 000 50, quai Charles de Gaulle • Lyon 6e

© Didier Goudal

02.02 > 04.02

© Pierre Dolzani

Michel Jonasz

31.01 > 05.02

Tempête sous un crâne

Un texte de Hugo et une mise en scène signée Jean Bellorini, voilà deux arguments de poids pour se rendre au théâtre de la Croix-Rousse du 31 janvier au 5 février. Mais « Tempête sous un crâne » n’est pas seulement une adaptation de plus des Misérables, la Compagnie Air de Lune nous livre une version revisitée du chef-d’œuvre hugolien. Les personnages évoluent dans un univers actualisé et tissent ainsi un rapport de connivence avec le public. Les parties musicales, jouées en live, confèrent, au-delà de la modernité des moments de « slam » ou de « rap », une fraîcheur et un regain de vigueur au message de Victor Hugo. AE

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Théâtre de la Croix-Rousse Place Joannès-Ambre • Lyon 4e • Réservations : 04 72 07 49 49

Inspiré d’un conte populaire russe et mis en musique par Igor Stravinski, Histoire du soldat met en scène un soldat candide en route pour retrouver sa belle. Il croise en chemin le diable avec lequel il va sceller un pacte… Pour sa première création au théâtre de la Renaissance, Roland Auzet offre à Thomas Fersen un rôle sur mesure, mêlant chansons et poésie sous la forme d’un récit allégorique. Idéal pour une sortie en famille. AE

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Théâtre de la Renaissance 7, rue Orsel • Oullins • Réservations : 04 72 39 74 91

24.02 > 15.06

Rétrospective Robert Combas « Greatest hits » Liberté, codes bousculés, musicalité, Combas est à Lyon pour sa première grande rétrospective, qui promet d’être haute en couleurs ! Né en 1957, l’enfant du pays aime peindre et entendre et cela se voit. Plus de 200 toiles sur 3 étages pendant 4 mois. Le créateur de la figuration libre squatte le Mac pour mettre à l’amende les standards de la peinture moderne. Évidemment un événement. HD

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Musée d’art contemporain de Lyon Cité Internationale • 81, quai Charles de Gaulle • Lyon 6e

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Robert Combas © Harald Gottschalk / Adagp, Paris, 2011

Histoire du soldat

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Sélection jeunesse

EXPOS EN VADROUILLE

EN DÉCEMBRE, J’EMMÈNE MON BAMBIN AU SPECTACLE

Cézanne, Matisse, Picasso…

16.01.2012 L’aventure des Stein JUSQU’AU

Leo Stein-Autoportrait – © RMN-Grand Palais, DR

Organisée en collaboration avec le Museum of Modern Art de San Francisco et le Metropolitan Museum of Art de New York, cette exposition rassemble les différentes collections des Stein : Renoir, Cézanne, Picasso, Matisse, Manguin, Bonnard, Vallotton, Laurencin, Gris, Masson, Picabia… Installés à Paris au début du xxe siècle – vous les avez peut-être rencontrés dans le dernier film de Woody Allen, Minuit à Paris –, ils furent les premiers acheteurs de Matisse et de Picasso et accueillirent chez eux toute l’avant-garde artistique de l’époque. L’exposition revient sur l’histoire de cette famille hors norme et nous éclaire sur l’importance de son patronage. AE Le Grand Palais Galeries nationales • Entrée Champs-Élysées 3, avenue du Général-Eisenhower • Paris 8e Renseignements : 01 44 13 17 17

Théâtre, musique, contes, cirque, patinage artistique…

EGOLAREVUE a sélectionné pour vous les spectacles à voir en famille pendant les fêtes. •AE

1, 2, 3, 4 saisons

Théâtre chanté inspiré des quatre saisons de Vivaldi.

ACTE 2 THÉÂTRE, LYON 9 e, DU 07 AU 29 DÉCEMBRE

Super Pirate

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Mélange le jeu des comédiens sur scène et des images télé.

ACTE 2 THÉÂTRE, LYON 9 e, DU 07 AU 29 DÉCEMBRE

Le Noël de Princesse Sarah sur glace

23.01.2012 JUSQU’AU

Des jouets et des hommes

Au moment des fêtes, pourquoi pas une immersion dans le monde des jouets ?

De l’antiquité à nos jours, mille pièces sont présentées au Grand Palais. Des poupées antiques aux ours en peluche en passant par les figurines en plomb ou autres trains, bateaux, et même un Père Noël dans un avion, rien ne vous échappera sur l’histoire du jouet occidental. L’exposition se propose de montrer le rôle qu’il joue dans l’éducation de l’homme depuis sa naissance et sa propension à refléter naïvement le monde des grands. La visite s’organise ainsi en plusieurs thèmes : les animaux ; l’illusion de la vie : automates et robots ; les filles et les garçons ; vocations d’un jour ; née pour être mère ? ; la guerre ou encore l’âge des médias. Une présentation totalement inédite par son ampleur et son ambition. AE

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Le Grand Palais Galeries nationales • Entrée Clémenceau • 3, avenue du Général-Eisenhower • Paris 8e Renseignements : 01 44 13 17 17

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EGOLAREVUE

© Jean Tholance pour les Arts Décoratifs, Paris

PATINOIRE CHARLEMAGNE, LYON 2e, LE 11 DÉCEMBRE

Les Aventures de Sindbad le Marin D’après Les Mille et Une nuits.

TNG – THÉÂTRE NOUVELLE GÉNÉRATION, LYON 9 e, DU 15 AU 18 DÉCEMBRE

Le cirque bleu du Vietnam

LE SÉMAPHORE – THÉÂTRE D’IRIGNY, DU 16 AU 18 DÉCEMBRE

La lettre de Pierrot

Le spectacle musical de Noël.

L’AMPHITHÉÂTRE, LYON 6 e, LE SAMEDI 17 DÉCEMBRE

Deux hommes jonglaient dans leur tête Cirque et arts de rue.

THÉÂTRE DE LA RENAISSANCE, OULLINS, LES 16 ET 17 DÉCEMBRE

L’arbre d’Hippollène Conte musical.

THÉÂTRE DES CLOCHARDS CÉLESTES, LYON 4e, DU 17 AU 31 DÉCEMBRE

Alice au pays des merveilles Spectacle visuel.

ESPACE 44, LYON 1er, DU 19 AU 31 DÉCEMBRE

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Vivre l’hiver

Propos recueillis par Flora Le Saint

L’été indien n’a pas empêché l’hiver de s’installer sur nos joues roses et nos mains frigorifiées. On a eu beau l’espérer, rien n’y a fait, la saison des boots fourrées s’est glissée jusque sous nos portes. On adore pourtant l’hiver pour ses lumières, ses fêtes et ses délices culinaires. En attendant Noël et ses cadeaux, EGOLAREVUE a demandé à plusieurs personnalités lyonnaises comment elles vont commencer l’année et vivre l’hiver. Neige, soleil, cocooning… les avis sont partagés.

Pierre Molin

Sonia

Restaurant Le Plato

Home by so’

Votre 31 décembre 2011 ?

Dans mon restaurant, derrière les fourneaux avec mes casseroles. Et bien sûr avec mes clients qui seront présents ce jour-là. Si je ne travaillais pas le soir du réveillon, je le passerais à la montagne avec ma famille (chalet, feu de cheminée et neige).

Votre 31 décembre 2011 ?

J’imagine mon réveillon dans une grande maison, à Lyon, entourée de beaucoup d’amis et de toute ma famille. Tous enjoués, autour de la cuisine, à préparer de bons petits plats ensemble. Une ambiance chaleureuse et festive.

Un week-end hivernal à conseiller ? À la montagne dans les Alpes à skier.

Un week-end hivernal à conseiller ?

Je partirais volontiers au soleil, à l’étranger. Pourquoi pas Agadir ou La Réunion.

Les habitudes, les rituels d’hiver qui vous rendent heureux ?

Au mois de février, j’aime retourner dans le Cantal, à Saint-Flour, ma région natale, pour tuer le cochon.

Les habitudes, les rituels d’hiver qui vous rendent heureux ?

Du sucré : un bol de chocolat chaud, et du salé : une fondue savoyarde.

Pierre Bonnet

Zoé Bonbon

Votre 31 décembre 2011 ?

Avec ma femme et mes enfants, soit à la campagne au coin de la cheminée, soit pour une escapade européenne dans un petit hôtel de charme.

Un week-end hivernal à conseiller ?

S’il fait très beau et très froid, à l’abri du Spa de La Bastide de Gordes derrière les immenses baies vitrées qui surplombent la vallée. S’il fait très mauvais, encore et toujours dans ma campagne avec ma famille au chaud sous la couette.

Les habitudes, les rituels d’hiver qui vous rendent heureux ?

Rouler en voiture ancienne sur la neige. Surfer à Biarritz en combinaison intégrale dans l’eau glaciale puis vite aller sous la couette. Faire un énorme déjeuner à base de trucs bien gras. Ou alors l’option soleil : partir sur une plage avec ma petite famille, un peu cliché mais tellement bon.

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EGOLAREVUE

entre guillemets

Jean Borges

Directeur du Printemps Lyon

Votre 31 décembre 2011 ?

Il sera inattendu et inspiré. Le 31 décembre c’est un moment pour souffler une année qui se termine et inspirer celle qui se dessine. Un moment privilégié d’amoureux et surtout pas une séance de nouvelles résolutions.

Un week-end hivernal à conseiller ?

Une belle journée sur les pistes des Gets en Haute-Savoie. Pause thé aux Marmottes où le temps s’arrête et les doigts se réchauffent. Un bon dessin animé, en famille, près de la cheminée qui crépite, et m’endormir avant la fin.

Les habitudes, les rituels d’hiver qui vous rendent heureux ?

La sensation de bien-être après une séance de ski de fond.

Abuser d’une belle choucroute et d’un bon vin blanc.

Préparer Noël avec les enfants. Porter des écharpes toutes douces autour du cou. Prendre un moment dans la chaleur intérieure d’un petit bistrot quand il fait froid dehors.

Alain Molina

Tramps

Votre 31 décembre 2011 ?

Rien de programmé pour l’instant. Je laisse la porte ouverte à l’imprévu, l’insolite et la surprise.

Un week-end hivernal à conseiller ?

Une fin de semaine à Megève en amoureux.

Les habitudes, les rituels d’hiver qui vous rendent heureux ?

Une soirée entre amis, au coin de la cheminée, à refaire le monde puis terminer la soirée par une partie de tarot animée jusqu’à 7 h du matin.

Yohan Alzra

Street Connexion

Votre 31 décembre 2011 ?

Sans aucun doute, chez moi, en famille avec mes enfants. Je n’aime pas particulièrement les événements planifiés, comme le réveillon du jour de l’an, que l’on se sent obligé de célébrer.

Monsieur Georges

By Monsieur Georges

Votre 31 décembre 2011 ?

Tout se fera à l’instinct, à l’envie car rien n’est encore planifié. Aux goûts, aussi.

Un week-end hivernal à conseiller ?

J’irais bien à New York, sous la neige, avec ses lumières.

Les habitudes, les rituels d’hiver qui vous rendent heureux ?

Aller au Parc de la Tête d’or avec mes enfants.

Un week-end hivernal à conseiller ?

Aller voir l’océan. Jouer au golf. Puisque le temps nous prive de vacances ensoleillées, il faut partir loin et aller les chercher. L’Île Maurice, les Seychelles ou les Maldives. Des destinations rêvées auxquelles on ne pense pas forcément en hiver.

Les habitudes, les rituels d’hiver qui vous rendent heureux ?

J’apprécie la tranquillité et la liberté liées à cette saison sans doute parce que le froid ne m’attriste pas. Un départ en voyage me rendrait agréablement heureux.

EGOLAREVUE

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desperate lulu

Les enfants, c’est mignon jusqu’à 5 ans mais après ?

Marlène Provoost

À 10 ans, ils pensent que t’es con, À 15 ans, ils pensent que tu ne comprends rien, À 20 ans, ils pensent que tu es has been … puis ensuite, pour le restant de ta vie, ils viennent te voir une fois par mois avec une dame prétentieuse que tu ne connais même pas, à qui ils disent invariablement en ressortant de chez toi : ma mère, je la supporte plus !!!!!

Alors non, les enfants, on n’est pas obligé d’en faire…

Moi le mien vient de me virer de ses amis sur facebook, à 12 ans.

Ingratitude, je crie ton nom…

Et qui c’est qui paie l’abonnement internet d’abord ? nananananère…

Tu penses que j’ai bien pensé lui interdire de me virer de ses amis…

Mais je me suis ravisée : « Quelle mère rêvais-je d’être déjà, quand j’y croyais encore ? » me suis-je rappelée à l’ordre…

On s’était dit : protectrice mais non abusive !

Oui bon Oh… Mais alors comment on fait pour garder la main tout en n’y paraissant pas ?

Une idée m’a été soufflée par ma copine Georgette : « Crée-toi un nouveau profil d’une gamine de 12 ans, et tu le demandes comme ami, suggéra-t-elle, comme ça tu pourras voir son profil sans être vue. »

© Thinkstock/iStockphoto

Elle est maligne Georgette, faut dire elle a 4 gosses !

Que du bonheur !

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EGOLAREVUE 13, cours de Verdun Gensoul 69002 Lyon Tél. 06 77 12 11 11 Fax. 04 78 84 17 33 www.ego-larevue.com Directrice de la publication Éloïse Girault eg@ego-larevue.com Tél. 06 77 12 11 11 Rédactrice en chef Éloïse Girault Secrétariat de rédaction Françoise Malbosc fmalbosc.redaction@yahoo.fr Tél. 06 21 30 65 50 Publicité Éloïse Girault, tél. 06 77 12 11 11 – eg@ego-larevue.com Clotilde Dupont, tél. 07 86 46 61 59 – cd@ego-larevue.com Rédaction Estelle Coppens, Viriginie Coutière, Hassen Djouad, Alexandra Eretzian, Romy Esther, Flora Le Saint, Françoise Malbosc, Fanny Pincanon, Raphaëlle Poyet, Marlène Provoost, Cléo Schweyer

Photographie de couverture Didier Michalet & Karen Firdmann, DMKF Mannequin Noëlle Roques, Élite model Direction artistique Conception/Réalisation Sienne Design 56, av. Jean-Jaurès 69200 Vénissieux Tél. 04 72 90 87 87 Fax. 04 72 90 87 92 www.siennedesign.com Impression Imprimerie Chirat 42540 Saint-Just-la-Pendue Le papier Hannoart Silk a reçu l’homologation du FSC (Forest Stewarship Council). Le bois utilisé pour fabriquer ce papier est issu de forêts gérées de manière durable et équitable.

EGOLAREVUE est une revue trimestrielle éditée par les Éditions Rosely Capital de 10 000 € RCS Lyon 500 646 039 ISSN 1964-8871 Numéro 14 hiver 2011 Dépôt légal 2011

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La reproduction même partielle des articles et illustrations publiés dans EGOLAREVUE est interdite

Production photos Didier Michalet & Karen Firdmann, DMKF Marine Palayer-Scappaticci, Studio Erick Saillet, Sabine Serrad

De la photographie au Design, Charlotte Perriand & Présentation en avant première de Tokyo, Méribel et Berger par Cassina

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Scénographie réalisée par Cassina & le studio Pool en harmonie avec l’exposition photo de Charlotte Perriand.

Du 2 au 15 décembre 2011.

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