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édito

Le père Noël n’est pas une ordure…

Pour vous le prouver, un édito spécial egolarevue composé d’inoubliables répliques du cinéma français, dont celles évidemment cultes de la troupe du Splendid. C’est notre cadeau de fin d’année, un tantinet vintage nous vous l’accordons, mais délectable.

Cette joute verbale poétique pour démarrer, entendue 1 000 fois sans se lasser dans Faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages : – J’ai bon caractère mais j’ai le glaive vengeur et le bras séculier.

L’aigle va fondre sur la vieille buse. / C’est chouette ça comme métaphore… / C’est pas une métaphore, c’est une périphrase. / Fais pas chier ! / Ça, c’est une métaphore.

Celle-ci aussi, tirée de La Grande Vadrouille, à lire en se remémorant le timbre de voix si particulier de Bourvil : – En tout cas, ils peuvent me tuer, je ne parlerai pas ! / Mais moi non plus, ils peuvent vous tuer, je ne parlerai pas ! / Ah je savais qu’on pouvait compter sur vous.

Et encore, de Bob Sain-Clar (Jean-Paul Belmondo) à Tatiana (Jacqueline Bisset) dans Le Magnifique : « Lorsque je vois une abeille porter le pollen de fleurs en fleurs et perpétuer ainsi la vie, j’ai presque les larmes aux yeux ».

Signée Thierry Lhermitte dans Le père Noël est une ordure, justement : « Allô, Détresse Amitié, joyeux Noël » puis plus tard : « Figurez-vous que Thérèse n’est pas moche, elle n’a pas un physique facile… c’est différent ».

Balancée par un Depardieu sexy en diable dans Les Valseuses : « On est pas bien là ?… à la fraîche, décontractés du gland ? ».

Merveilleusement interprétée par Frédéric Diefenthal dans Taxi : « On est là, comme deux cons, à attendre qu’un insomniaque aille se coucher… y a pas comme un défaut dans l’énoncé ? ».

Et pour clore toute discussion, imparable, jouissive, jubilatoire : « Les cons, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît ». Merci Ventura. Merci Lautner.

Merci Tontons et joyeux Noël à tous. ¢-0¨4& (*3"6-5 .&/&64& %& 3&76& www.egolarevue.com

Tous les articles de ce numéro ont été rédigés avant les attentats du 13 novembre, à une autre époque pourrait-on dire. egolarevue ne se mêle pas de politique mais s’est interrogé sur leur pertinence à l’aune de ces événements. Nous avons décidé de ne rien changer car depuis toujours nous défendons la liberté, l’égalité et la fraternité mais aussi la créativité, la futilité, l’humour, la féminité et tout ce qui fait la force de notre culture.

ego la revue 30

8

sommaire

)*7&3 le choix d’ego

12

ego a du style

la liste de mes envies

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crĂŠateur dans le ton

76

ego en sociĂŠtĂŠ

34 architecte dans le ton

78

grand format

80

l’objet du dÊsir

86

intĂŠrieur

88

matière à rÊexion

94

-:0/ $01 $0.1"5*#-& 06 1"4 ego Ă nu

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38

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ego lookĂŠ des hauts et des bas

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ego se cultive

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62

ĂŠchappĂŠe belle

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artiste dans le ton

"/*4) ,"1003 %*"-0(6& "7&$ -& $03#64*&3

ego Ă table

100

L’Esprit Livre m’a dit

104

-&$563& $"%&"6 -*73&4 067&354

un chef au piano

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mets et vins

70

vins et mets

72

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10

98

au ďŹ l de l’art

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le choix d’ego

le choix d’ego ." %¢$0 1&1n4

"65&634 7*/$&/5 '&6*--&5 $)"3-055& 1*%06

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a KARE LYON 24 cours de la Liberté, Lyon 3e Tél. 04 72 16 95 43 www.kare-lyon.com

TAKE CARE WITH KARE Depuis bientôt 35 ans, la marque allemande Kare insuffle bonne humeur et fantaisie dans nos intérieurs un peu tristounets ou conventionnels. La mayonnaise a pris voici 3 ans avec une boutique Kare à Saint-Priest ; Sandrine Pouquine implante désormais l’esprit Kare au sein du quartier Préfecture, haut-lieu de l’ameublement. On passe

des univers vintage, champêtre, baroque, montagnard, contemporain… au fil de sa déambulation. Horloge kitsch, étagère bucolique, fauteuil design, figurines ethniques, vases de tous styles, tableaux modernes, sofas tout cuir… En bonus : un bar et des nocturnes thématiques. R $1

.0/ $3"'5 4503& Showroom-café indus’

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Loïc Laplagne s’est inspiré des concept-stores « à la berlinoise » pour imaginer Wud & Iron, à la fois galerie, coin café et lieu de brassage. Il expose ses tables basses, bancs ou luminaires faits de bois et métal de récup’, ainsi que le travail de plusieurs artisans, designers et créateurs fabriquant des objets et du mobilier dans la même veine ou explorant d’autres approches du recyclage. On vient parler design ou bosser autour d’un café, dans une configuration des lieux changeant au gré des vernissages et événements. En décembre : opération lumières et idées cadeaux. R $1

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WUD & IRON 47 rue des remparts d’Ainay, Lyon 2e Tél. 06 99 71 09 11 www.wudandiron.com

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le choix d’ego

Des gones et des Basques DEUX OUVERTUR ES DE BON GOÛT DANS LE 2 E : LE CAFÉ TERROIR TENU PAR JEAN-FR ANÇOIS TÊTEDOIE (FILS DE L’ÉTOILÉ CHRISTIAN TÊTEDOIE) ET LEMMY BROU. ON Y SERT SIMPLEMENT LA TERRINE DE MAMAN, DES ŒUFS FER MIERS À LA COQUE, DES GROS ESCARGOTS, DU SAUCISSON PISTACHÉ RÔTI, DES SOUPES, DES MOUSSES AU CHOCOLAT, UN PLAT DU JOUR VR AIMENT DU JOUR. UN ESPRIT COMPTOIR AVEC DES PRODUITS R ÉGIONAUX DE QUALITÉ, DU VERR E À L’ASSIETTE.

VOUS PR ÉFÉR EZ LE SUD-OUEST, ALORS DIR ECTION CHEZ ETCHEBERRY, UNE AGR ÉABLE TABLE BASQUE AVEC UN JOLI DÉCORUM OÙ L’ON DÉGUSTE PIPER ADE, MORUE FR AÎCHE, BURGER BASQUE – VIANDE HACHÉE DE CANAR D, TOME DE BR EBIS, CHORIZO GRILLÉ ET PIQUILLOS –, PINTXOS, CES TR ANCHES DE PAIN GAR NIES À PARTAGER ET BIEN SÛR, DES VINS ET APÉRITIFS ENSOLEILLÉS. R $1

." 5&/6& 0-% 4,* Changement de fuseau Dans les annÊes 60, l’Êquipe de France de ski ne quitte plus le fuseau Egg de Skidress. Hiver 2016, les dÊfenseurs du  sport-chic à la française  revêtent le fuseau DÊtroit de Skidress, aussi bien pour dÊvaler les rouges que pour parader au ski-bar.

C’est la sociÊtÊ lyonnaise 19cent48 qui remet en piste cette marque de montagne crÊÊe dans les annÊes 30. Coupes classiques, ÊlÊgance, tissus de qualitÊ, confort et technicitÊ composent les collections homme et femme. Le ambeau de la griffe sponsor des Jeux Olympiques de 1948 à Saint-Moritz est ravivÊ. R $1

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ƒ + . '"73&

SKIDRESS en vente chez SMART 46 bd des Brotteaux, Lyon 6e TĂŠl. 04 74 72 93 60 www.skidress.fr

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a CAFÉ TERROIR 14 rue d’Amboise, Lyon 2e TÊl. 09 53 36 08 11 www.cafeterroir.fr ETCHEBERRY 20 rue Palais Grillet, Lyon 2e TÊl. 04 72 40 96 61 www.etcheberry-lyon.fr

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le choix d’ego

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Bentley, pour le luxe et la vitesse ! ego la revue 30

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Dévoilé au salon de Francfort, le Bentayga, premier SUV Bentley, est commercialisé au sein du showroom de la marque britannique de Dardilly. Ce modèle reprend les classiques du constructeur anglais – calandre imposante, lignes pures, doubles optiques rondes… – auxquelles se rajoutent des ouïes latérales sur les flancs avant en forme de B (de Bentley), tandis que le toit se compose de deux panneaux de verre, dont la surface totale atteint 60 %.

Sous le capot, ce 4x4 de prestige renferme 600 chevaux lui permettant de passer de 0 à 100 km/h en 4 secondes et d’afficher une vitesse maximale de 301 km/h…

Concernant l’habitacle, la norme du luxe façon Bentley est respectée avec 15 choix de tapis, sept placages différents faits à la main et 15 cuirs intérieurs possibles. Son prix : à partir de 216 000 euros… sans compter les nombreuses options possibles, dont une petite cave à cigares, des vitres pare-balles, un panier pique-nique réfrigéré avec service en porcelaine et verres en cristal ou encore une horloge en or massif siglée Breitling avec cadran en nacre ou en ébène et index sertis de huit diamants.

Fabriquée au nord de Londres dans les usines de Crewe, où 4 000 personnes produisent environ 8 000 véhicules par an, chaque Bentley, du moteur aux selleries en passant par la carrosserie, est assemblée à la main et sans assistance robotisée. R 7'

BENTLEY LYON PASSION AUTOMOBILES PRESTIGE 2 Chemin des Cuers, 69570 Dardilly Tél. 04 72 29 12 29 www.lyon.bentleymotors.com

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Chez Lejaby…

EN NOVEMBR E, C’EST EN PR ESQU’ÎLE QUE LA PR EMIÈR E BOUTIQUE EN PROPRE DE MAISON LEJABY A OUVERT. L’EMBLÉMATIQUE MARQUE DE LINGERIE-CORSETERIE, QUI CONFECTIONNE DES DESSOUS À L’ESPRIT COUTUR E DEPUIS 1884 ET A CONNU PLUSIEURS VIES, MET EN AVANT SON SAVOIR-FAIRE ET LES CODES DES ATELIERS DES MAÎTRES-TAILLEURS AU SEIN DE CE NOUVEAU LIEU. UN ENVIRONNEMENT « MASCULIN » POUR CE SALON PAR É DE MATÉRIAUX NOBLES, DE BIBLIOTHÈQUES OU DE MALLES DE VOYAGE. DENTELLE, VELOURS, SATIN, MICROFIBR E… LES NOUVELLES COLLECTIONS PR EMIUM, ELIXIR ET COUTUR E COMBINENT MATIÈR ES HAUT DE GAMME, FORMES ET COULEURS VARIÉES ET RÉPONDENT AUX ENVIES D’ÉLÉGANCE ET DE SENSUALITÉ. R $1

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MAISON LEJABY 1 rue des Quatre Chapeaux, Lyon 2e Tél. 04 72 77 64 68 www.maisonlejaby.com

.0/ $061 %& '3"*4 Ouverte en 1895, la boutique du bijoutier-joaillier lyonnais Augis 1830 a été remise au goût du jour pour se parer d’atours plus modernes, mettre en lumière les grandes maisons et accueillir de nouvelles marques. Les collections Rolex et Cartier s’admirent dans des corners dédiés, les griffes Poiray, Pasquale Bruni mais aussi Michel Herbelin sont désormais en vitrine et un service grande horlogerie répond aux demandes avec minutie. La nouvelle ligne tendance signée Augis 1830 rejoint les créations traditionnelles. R $1 AUGIS 1830 32 rue de la République, Lyon 2e Tél. 04 72 41 18 30 www.augis1830.com

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Bijouterie rutilante

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le choix d’ego

a PRIMARK Centre commercial la Part-Dieu bd Vivier Merle, Lyon 3e www.primark.com

PULL & BEAR Pôle Confluence 112 cours Charlemagne, Lyon 2e www.pullandbear.com

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HEMA 53 rue de la République, Lyon 2e www.hema.fr

PULL & BEAR

À la Part-Dieu

Depuis le 23 octobre, on peut enfin flâner au sein des 3 600 m2 de Primark ! La nouveauté phare de la Part-Dieu déploie sur deux niveaux les foisonnantes gammes enfant, femme et homme du géant irlandais du prêt-à-porter. Et pas que puisqu’on trouve aussi de la décoration, des produits de beauté, des accessoires et des confiseries. Une offre à petits prix qui concurrence les enseignes espagnoles bien implantées.

Quartier Grôlée

Ça bouge un peu dans le déserté quartier Grolée avec Hema, nouveau temple de la décoration et de la vie pratique ouvert fin novembre. Attendue des consommateurs curieux, la chaîne hollandaise pratique aussi des prix attractifs et couvre un large éventail de besoins, avec en vrac : de la vaisselle, du petit électroménager, de la papeterie, des vêtements, du linge de lit, des gourmandises et plein de jolies babioles. Un bazar nouvelle génération dont on raffole.

À la Confluence

C’est aussi fin novembre qu’a débarqué Pull & Bear dans le paysage commercial.

Cette marque mixte du groupe espagnol Inditex revendique un esprit cool puisque ses collections sont imprégnées des tendances internationales, des influences de la rue et des univers artistiques. Du casual jusqu’au bout du bonnet. Grand revival des années 70 cet hiver avec des pattes d’eph’, du orange, des motifs floraux, ethniques et romantiques. R $1

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SI LACOUTURE 1804 RUE DE L’ANCIENNE PRÉFECTURE FÊTE SES DEUX ANS, L’ENSEIGNE EXISTE EN PR ESQU’ÎLE DEPUIS… 1804. CÉDRIC LARGERON A DÉCIDÉ DE RELANCER CETTE COUTELLERIE. ARRONDIE D’UN CADRE DESIGN, ELLE N’EN EST PAS MOINS À LA POINTE AVEC UNE SÉLECTION DE COUTEAUX PLIANTS, DE CUISINE ET DE TABLE. ON Y TROUVE DES LAMES ESTAMPILLÉES LA FORGE DE LAGUIOLE, L’ATELIER PERCEVAL, DES PIÈCES TRAVAILLÉES D’UNE CENTAINE D’ARTISANS FRANÇAIS, JAPONAIS OU SUÉDOIS ET UN ÉVENTAIL DE MATÉRIAUX QUI VA DES TRADITIONNELS BOIS ET CORNES AUX INNOVANTS CORIAN OU PAPERSTONE (COMPOSITE EN PAPIER RECYCLÉ). R $1 LACOUTURE 1804 8 rue de l’Ancienne Préfecture, Lyon 2e Tél. 04 26 72 21 29

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Un avis tranché sur la qualité

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Vues globales

Une approche au naturel

Alors que les régions fusionnent, le Fonds Régional d’art contemporain de Franche-Comté interroge sur les notions de territoire, d’identités, de communautés, d’utopies… car l’art n’a pas de frontière. Ce qui se vérifie jusqu’au 17 janvier dans Le monde selon… 15 artistes internationaux. Empruntant les cartes des géographes ou les outils des géologues, ils livrent des œuvres et installations sur les codes, normes et symboles de notre monde. Une façon d’aller voir derrière les apparences. R $1

Laurence Tharaud, naturopathe, vient d’ouvrir Aria Bien-Être en bord de Saône. Dans ce centre enveloppé de bois, elle propose des thérapies naturelles favorisant le mieux-être. Programmes personnalisés, conseils en alimentation, gestion du stress, massages relaxants, réflexologie plantaire…

Chacun peut aussi découvrir la chromothérapie, le sauna infrarouge ou encore la grotte de sel aux différents bienfaits sur l’organisme. R $1 ARIA BIEN-ÊTRE 6 quai du Commerce, Lyon 9e Tél. 04 78 21 92 87 www.aria-bien-etre.com

FRAC FRANCHE-COMTÉ Cité des Arts, 2 passage des Arts, Besançon Tél. 03 81 87 87 40 www.frac-franche-comte.fr

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Une ambiance folle ! ." )"-5& ."(/*'*26&

Le New York des années 20, l’élégance chatoyante, le jazz de Louis Armstrong, le style art déco… bref, l’effervescence dépeinte par Francis Scott Fitzgerald vous enchante ?

Alors Gatsby va vous séduire. Cet hôtel-restaurant 4 étoiles à 2 minutes d’Eurexpo a ouvert ses portes cet automne. C’est le décorateur et designer Sébastien d’Évry qui a entièrement repensé ce lieu créé en 2008 pour lui imaginer un pimpant intérieur à l’esprit années folles.

Le lustre à pampilles de l’entrée donne le ton puis, une fois poussée la porte façon coffrefort du bar, place au palpitant divertissement. Un imposant bar cerné de mosaïque invite à la dégustation de cocktails, de planches ou de tapas à gagner en jouant à la roulette…

La partie restaurant s’articule entre grandes tables d’hôtes, espace lounge aux moelleux canapés et coin VIP derrière une épaisse tenture. On y déguste une cuisine bistronomique où cassolette d’écrevisses Années Folles, poêlée de Saint-Jacques Charleston, fish & chips ou tarte citron régalent les convives. Les moments savoureux se déroulent aussi autour du baby-foot, du billard, du flipper, ainsi que de la piste de bowling ; amusebouches et amusements font bon ménage dans la même salle habillée de mordoré, noir, bleu et touches cuivrées.

L’atmosphère distrayante va se propager à l’extérieur au printemps : détente dans la piscine chauffée, dégustation au patio et parties endiablées de ping-pong.

Plus sobres tout en restant chics, les 103 chambres et suites offrent une ambiance reposante. R $1

a GATSBY HÔTEL & RESTAURANT 36 rue des Frères Lumière, Chassieu Tél. 04 72 47 01 02 www.hotel-gatsby.com Dès 70 euros / nuit

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a TESLA 72 avenue Maréchal de Saxe, Lyon 3e Tél. 04 63 46 89 99 www.teslamotors.com

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Ouvert du lundi au samedi de 9 h à 19 h

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EN VERSION BERLINE

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LES VOITURES ÉLECTRIQUES NE SONT PAS QUE L’APANAGE DES PETITES CITADINES. LE CONSTRUCTEUR AMÉRICAIN TESLA, QUI VIENT D’OUVRIR UN TESLA SHOP À LYON, LE PROUVE EN COMMERCIALISANT EN FRANCE UNE BERLINE VERTE, LA MODEL S. DÉJÀ ADOPTÉ PAR LEONARDO DI CAPRIO ET GEORGE CLOONEY, CE VÉHICULE VENDU À PARTIR DE 76 300 EUROS EST CAPABLE DE PARCOURIR UNE DISTANCE DE 485 KM PAR CHARGE ET DE PASSER DE 0 À 100 KM/H EN SEULEMENT 4,4 SECONDES. DE QUOI RELIER LYON À MONACO SANS CRAINTE D’UNE PANNE DE COURANT GR ÂCE À DES BATTERIES LITHIUM-ION LOGÉES DANS LE PLANCHER. EN DÉBUT D’ANNÉE PROCHAINE, LE SHOWROOM LYONNAIS PROPOSERA LE MODEL X, UN SUV ÉLECTRIQUE DE SEPT PLACES. R 7'

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." $)&' %n&/53&13*4& Émilie Delloye

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Son actualité : dirigeante de l’agence de promotion immobilière LEM, elle lance le programme Lugdunum, baptisé ainsi en hommage aux lieux. Sur les hauteurs de Fourvière, au cœur du quartier SainteIrénée, il comprend 56 appartements de standing avec terrasses, terrain de tennis, solarium et piscine. Livraison : fin 2016.

Sa marotte : pour Lugdunum, des moutons d’Ouessant vont paître dans le verger d’un hectare attenant à la résidence.

Son parcours : cette Picarde a vécu plusieurs vies professionnelles. En novembre 1993, elle créée à Paris une agence de tourisme d’affaires de luxe. Moins de 10 ans plus tard, elle se lance dans une nouvelle aventure avec une agence de communication événementielle. Nouveau virage en 2012 : Émilie Delloye concrétise son rêve avec LEM. R 7'

Joaillier depuis 180 ans !

Après le coup de frais apporté à sa boutique cet été, la maison Beaumont & Finet fêtera ses 180 ans en 2016. Un âge vénérable et rare pour une entreprise familiale lyonnaise qui perpétue ses savoir-faire et son amour des pièces d’exception. Aujourd’hui, c’est Thierry Beaumont, 6e génération, et Ludovic Finet, 4e génération, qui s’attachent à pérenniser l’histoire et à créer les collections. Pour célébrer les 180 ans, une exposition-rétrospective composée de parures uniques et emblématiques se prépare. R $1 BEAUMONT & FINET 100 rue Édouard Herriot, Lyon 2e Tél. 04 78 28 17 77 www.beaumont-finet.com

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Fabrice Poncet et Nicolas Autric

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Leur actu : les fondateurs de La Fabrique ont déménagé avec leur vingtaine de collaborateurs (menuisiers, ébénistes, ingénieurs et cuisinière) dans un bâtiment plus grand à Francheville pour développer leur atelier de fabrication de mobilier, pièces d’artistes et d’agencements.

Leurs 3 piliers : liens avec les architectes, designers, écoles d’art, scénographes…, attention portée à l’environnement – bois indigènes, produits les moins polluants, recyclage… –, démarche sociale – stages ou embauche de personnes handicapées ou fragiles.

Leur idée solidaire : investir dans une machine à commande numérique facilitant le travail de personnes en insertion pour créer des meubles sous licence creative commons. R $1

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www.lafabrique.biz

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La montagne versant douillet

La crème des restos chez soi !

Complétement rénové, le chalet-hôtel Le Prieuré ouvert en 1960 au cœur de Chamonix ravive la générosité et l’histoire montagnarde. Des empreintes de mains de guides jalonnent le sol de la réception tandis qu’une cordelette rouge dessine les sommets sur les murs. Le bois chaleureux s’accorde avec un design contemporain au gré des 97 chambres – certaines avec vue sur le massif du Mont-Blanc – et du salon où crépite un feu de bois. Entre le Rôtissier et sa cuisine maison, l’espace From’Haute-Savoie 100 % terroir, la Food boutique le spa et le panorama, on est bien, là ! R $1

Lancé cet automne à Lyon, le service de livraison Take Eat Easy renouvelle le genre. Pourquoi ? Parce que cette plateforme née en Belgique sélectionne les adresses bonnes et trendy de la ville. Ainsi, on peut déguster les assiettes dégustation de Mozzato, les falafels de Yaafa, les hamburgés de Big Fernand, les mets coréens de Ras-le-Bol… L’interface est sympa et simple ; on peut même suivre son coursier à vélo en temps réel. Faîtes vous livrer à la maison, au bureau ou à l’extérieur à des prix identiques aux restaurants avec juste 2,50 euros de supplément. R $1

LE PRIEURÉ 149 allée du recteur Payot, Chamonix-Mont-Blanc Tél. 04 50 53 20 72 www.prieurechamonix.com

TAKE EAT EASY www.takeeateasy.fr

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ADRIEN BIOT Son actu : responsable depuis le 1er septembre de l’antenne Rhône de KissKissBankBank, la plateforme de financement participatif.

Ses missions : accompagner les porteurs de projets innovants, crĂŠatifs et solidaires pour ĂŠlaborer leur campagne de financement et faire aboutir leur idĂŠe. Construire un ĂŠcosystème et des partenariats locaux, sensibiliser au crowdfunding. ƒ %3

Un projet chouchou : la remise Ă flots de Radio Bellevue sur le web, une radio ÂŤ pirate Âť lyonnaise lancĂŠe dans les annĂŠes 80 par le collectif artistique Frigo.

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L’adresse qu’il partage : la Fourmilière dans le 7e. Un bar-restaurant tenu par des copains oÚ il va souvent. Des produits locaux, une ambiance sympa ; il conseille vivement ! R $1

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www.kisskissbankbank.com

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Belles ĂŠcritures

Sur chaque rive

La boutique Aux Trois Archers fête ses 60 printemps et affiche une mine resplendissante. À l’origine papeterie traditionnelle, cette adresse est devenue une rÊfÊrence en instruments d’Êcriture et de maroquinerie de luxe dans les annÊes 70 lorsque Anne-Marie et Philippe Benaud reprennent l’enseigne.

En vitrine : de beaux objets griffÊs Montblanc, ST Dupont, Graf von Faber Castell, Caran d’Ache, Porsche Design, l’Agenda Moderne ou encore Mignon.

Aujourd’hui, c’est la fille de la maison, StÊphanie Benaud, qui continue d’Êcrire l’histoire. R $1

CĂ´tĂŠ RhĂ´ne Incontournable du 6e, le CafĂŠ du Pond a encore amĂŠliorĂŠ ses grandes terrasses pour l’hiver. Bien abritĂŠs et chauffĂŠs, on proďŹ te de la vue en sirotant, en dĂŠgustant des fruits de mer ou la cuisine du marchĂŠ dĂŠsormais proposĂŠe le soir.

CôtÊ Saône RÊfÊrence du 1er, le Broc’Bar se refait une beautÊ en janvier. Changement de mobilier mais toujours en jaune et rouge et dÊsormais planches de fromages et charcuteries pour les apÊros qui se prolongent. Les Êcaillers Merluchons accostent avec leurs huÎtres, les mercredis et dimanches. R $1

AUX TROIS ARCHERS 90 rue Édouard Herriot, Lyon 2e TÊl. 04 78 42 14 73 www.troisarchers.com

CAFÉ DU POND 11 place MarÊchal Lyautey, Lyon 6e TÊl. 04 78 52 39 99 www.ilovedupond.com

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BROC’BAR 20 rue Lanterne, Lyon 1er TÊl. 04 78 30 82 61

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Avec Mary-Ange Hurstel Sa vie de château : elle s’occupe depuis 35 ans, avec son mari Daniel, du château de Saint-Marcel-de-Félines dans la Loire, hérité d’une tante. « Au fil des années, nous avons rénové et égayé cette demeure plutôt austère et vétuste, à l’origine maison forte du xie et agrandie au xvie siècle ». Objectifs : sauvegarder ce lieu classé monument historique et entretenir les 400 hectares extérieurs avec jardin clos, forêts et prés loués à des exploitants.

Sa préparation de saison : pendant l’hiver, « la maison se repose » mais Mary-Ange Hurstel prépare la belle saison car les visites guidées du château reprennent à Pâques avec une chasse aux œufs le dimanche 27 mars puis une ouverture tous les dimanches après-midi. Par ailleurs, les communs sont loués pour des événements et 3 bâtiments de ferme ont été transformés en gîtes. Cet été, un artiste sera accueilli en résidence.

Son projet vert : un beau potager avec deux grandes serres entourant un bassin imaginé par un artiste, à la fois esthétique et pratique pour le circuit d’eau, poussera au printemps. Légumes, variétés anciennes, fleurs, boutures ainsi que des arbres fruitiers vont s’épanouir dès l’été.

Le panorama dont elle ne se lasse pas : la vue, depuis le village de Saint-Marcel, sur la douce plaine du Forez avec en second plan, les monts d’Auvergne. R $1

a www.chateaudesaintmarceldefelines.fr

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Du couvent à

l’hôtel 4* a FOURVIÈRE HÔTEL 23 rue Radisson, Lyon 5e Tél. 04 74 70 07 00 www.fourviere-hotel.com

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Perché sur la colline de Fourvière, au sein du parc de la Visitation, le Fourvière Hôtel accueille les clients depuis moins d’un mois. S’il est nouveau, cet équipement possède une vraie âme et donne un second souffle au couvent de la Visitation. Construit au XIXe siècle par Pierre Bossan, l’architecte de la basilique voisine, il a été acquis par Jean-Luc Mathias et Marianne Borthayre du groupe è-hôtels (Collège Hôtel et L’Ermitage). Une ingénieuse rénovation a été menée pour imaginer un hôtel confortable, moderne et apaisant dans ce coin retiré et arboré de la ville. La magnifique « enveloppe » en pierres jaunes de Couzon et briques a été restaurée, de même que la chapelle désacralisée devenue majestueuse réception. Les 75 chambres, dont 4 suites et un loft, sont réparties sur 3 niveaux et meublées avec goût de pièces design d’éditeurs parisiens et japonais. Suivant le fil rouge « Si Lyon vous était contée », chaque porte est couverte d’un portrait d’une personnalité de la ville : Saint-Exupéry, Jacqueline Delubac, Laurent Bonnevay… L’art de vivre se poursuit à table avec Le Bouchon, Le Kfé et la cuisine bistronomique des Téléphones, un restaurant dans les 4 ailes du cloître donnant sur un jardin, où l’on passe commande par le combiné.

Détente totale à « Fourvière les bains » avec couloir de nage chauffé, spa, hammam ainsi qu’au terrain de boule lyonnaise. D’agréables salles sont aussi prévues pour l’évènementiel. L’alchimie entre les œuvres de l’artiste Pablo Reinoso, les pierres, le bois, le verre et les objets religieux fonctionne parfaitement. R $1

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le choix d’ego

la liste de mes envies NOTRE SÉLECTION LA PLUS ÉCLECTIQUE POSSIBLE D’IDÉES CADEAUX ÉTONNANTES ET D’ENVIES ASSUMÉES. D’UNE PAIRE DE STILETTO INAVOUABLE À UN SOIN RIEN QUE POUR SOI, EN PASSANT PAR UNE PETITE FOLIE À SOUFFLER À NOS AMOUREUX.

Collier amulette de Cartier : une collection envoûtante de bijoux porte-bonheur. Comme des cadenas, ils se ferment pour recueillir les vœux et s’ouvrent pour les libérer. Or rose 18 carats, onyx, serti d’un diamant de 0,02 carat.

Chez Cartier, Lyon 2e

Chaussures Barbara Bui : ils sont là, les stilettos en cuir vernis noir dont rêvent toutes les femmes sans oser l’avouer à leur mari.

On a décidé de passer aux aveux !

Chez Graphiti Femmes, Lyon 2e

Veste Femme Ski Lacroix : du blanc et du noir exclusivement, des matières prestigieuses, de belles coupes et des prix… en altitude ; la garantie de ne pas croiser votre clone en bas des pistes, ou pire, dans la télécabine !

En vente sur www.lacroix-skis.com

Gamme Infinité Cinq Mondes : l’art du zen japonais appliqué aux cellules.

Spa Cinq Mondes, Lyon 2e

Body Maison Lejaby : la prestigieuse maison de corseterie revient sur le devant de la scène. Ce tanga Marani a tout pour lui.

Chez Maison Lejaby, Lyon 2e

Œuvre Pop Art : on ose la couleur et le fun dans son salon. On ose un Romero Britto, artiste brésilien en vogue.

LOVE : 38 x 14 x 26 cm Galerie Nuances et Lumière, Lyon 3e

Sublimist Nuit, baume anti-fatigue « nuits courtes »

Plaid Arpin : nouveauté 2015-2016 de la Filature Arpin, ce tissu des Alpes Nid d’Abeille perpétue la tradition des maîtres lainiers savoyards.

Chez Filature Arpin, Lyon 2e

Bracelet Chaumet, collection Joséphine : un mariage de beauté et de force, de délicatesse et de vivacité… tout le charme et la sensibilité de l’Impératrice. Bracelet Éclat Floral pavé de diamants.

Chez Augis 1830, Lyon 2e

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L’Oréal Paris : parce que la nuit est le moment le plus propice pour booster le métabolisme de la peau !

En vente sur www.loreal.fr

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le choix d’ego

la liste de mes envies

Besace Python Claris Virot : une belle pièce à porter à l’épaule, aux dimensions idéales de jour comme de nuit. Disponible en 3 matières : cuir, daim et python.

En vente sur www.clarisvirot.com

“Whatever… I’m late”, “PS : I love you”, “Who run the world ?

Girls !”… indiquent les montres Feel good de la toute jeune marque lyonnaise VeryMojo, escortant des cadrans à message et des bracelets en cuir colorés à changer selon son mood.

En vente sur www.verymojo.com

QlockTwo de Biegert & Funk : en voilà une qui donne l’heure… en toutes lettres ! C’est simple mais il fallait y penser !

Chez RBC, Lyon 7e

Éléphant siglé Eames : cette grosse bébête là fut, comme son

Piron Chaire : allure racée pour ce beau fauteuil

Lampe Edison Neptune : designée par le Lyonnais Hervé Isle

de la maison italienne Rubelli Casa.

Chez Toscane, Lyon 2e

de Beauchaine, elle est en train de devenir un grand classique.

Le fil d’inox inséré à l’intérieur projette des ombres envoutantes.

Chez Hisle, Lyon 2e

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nom l’indique, inventée par deux des plus grands créateurs de l’histoire du design. Ca lui donne un charme fou !

Chez RBC, Lyon 7e

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Un maxi manteau : il tient sa force de son style Boyish décontracté. Idéal pour arpenter la ville lorsque le froid sera venu.

Chez Imperial, Lyon 1er

Grille-pain Smeg : paré pour un petit-déjeuner teinté d’une touche de style et de bonne humeur. Le grille-pain et la bouilloire de la gamme Années 50 de Smeg sont des must have en puissance.

Chez Smeg, Lyon 3e

Casque et masque Poc : idéal pour se protéger en beauté une fois enfourché ses skis ou son snowboard.

Chez Nagabbo, Lyon 2e

ego en sociĂŠtĂŠ

Lyon : COP 21 compatible ou pas ?

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Les ĂŠmissions de gaz Ă effet de serre (GES) provoquĂŠes par les transports ont grimpĂŠ de 8 % entre 1990 et 2013.

Le trafic automobile progresse d’environ 1 % tous les ans.

Entre 2015 et 2020, 1 milliard d’euros supplÊmentaires sera dÊdiÊ aux transports en commun.

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ego en société

Les gaz à effet de serre ensuite. Huit ans après le vote par le

Pas gagné si l’on en croit les analyses sur la qualité de l’air, la fréquence des pics de pollution, les variations de températures observées depuis un siècle, les pronostics des experts et le manque de constance à agir des forces politiques locales. À l’heure de cette COP21 ultra-médiatisée dont on attend le dénouement éminent, la planète est observée à la loupe, Dame Nature sacralisée et les conversations de comptoir pavées de toutes les bonnes intentions. Mais qu’en est-il à Lyon ?

Serons-nous en mesure de contribuer au maintien du réchauffement climatique en dessous de 2 °C d’ici 2100 ? On ose encore y croire, on ose appeler à la prise de conscience de chacun mais on ne peut guère se mentir… il y a du boulot ! Car en dépit des beaux discours, les problématiques environnementales – les vraies, pas celles de technocrates investis de missions qu’ils se sont euxmêmes attribuées – sont souvent reléguées au second plan.

La qualité de l’air d’abord. Considérée comme

Grand Lyon du scénario 3x20 s’engageant à horizon 2020 à réduire de 20 % les émissions de gaz à effet de serre et à porter à 20 % la part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique, le bilan est contrasté. Si les émissions globales de gaz à effet de serre au niveau régional sont en baisse de 6 % en 2013 par rapport à 1990, elles ont grimpé de 8 % sur cette période 1990-2013 pour celles issues des transports, le secteur le plus émetteur avec 32 % du total. La voiture est en cause, bien sûr, même si son usage décroît dans l’hypercentre lyonnais (lire egolarevue 29 de septembre 2015), mais dont le trafic autour de l’agglomération progresse d’environ 1 % chaque année.

Du coup, Gérard Collomb multiplie les incantations et les promesses d’investissement.

Pour 2015-2020, une enveloppe de 1 milliard d’euros supplémentaires sera dédiée aux transports en commun, tandis que le Contrat de plan ÉtatRégion approuvé le mois dernier consacrera plus de 770 millions d’euros à la mobilité dans l’idée de développer les modes alternatifs à la route pour les personnes et les marchandises et de minimiser les impacts des déplacements sur l’environnement et la santé. Ce document annonce également un soutien de l’État à la Métropole de Lyon de 12 millions d’euros pour ce qu’il nomme le défi environnemental : préservation de l’écosystème, santé des populations et qualité de l’air.

Si les émissions globales de gaz à effet de serre au niveau régional sont en baisse de 6 % en 2013 par rapport à 1990, elles ont grimpé de 8 % sur la période 1990-2013 pour celles issues des transports.

une mauvaise élève, Rhône-Alpes est sous le joug d’une potentielle amende de la Cour européenne de justice de 100 millions d’euros car elle n’adopterait pas les mesures nécessaires à la santé de citoyens trop exposés aux particules fines et au dioxyde d’azote. Notamment à Lyon où les pics de pollution sont fréquents en périodes chaudes et anticycloniques. Et où, bien que révisé l’année dernière et fort de 20 belles mesures visant le trio transportsindustrie-habitat, le plan de protection de l’atmosphère n’est pas accompagné à la hauteur de l’urgence.

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L’usage des énergies renouvelables, enfin. Selon l’Agence locale de l’énergie (ALE) de

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Le territoire de la Métropole affichait une production d’énergies renouvelables correspondant à 4,6 % de sa consommation totale.

Selon un scénario catastrophe du GIEC, la température terrestre aura peut-être grimpé de 3 °C. Elle a augmenté de 1 °C de 1901 à 2012.

Chaque année, 200 millions de personnes sont touchées par des catastrophes naturelles.

l’agglomération lyonnaise, le territoire de la Métropole affichait fin 2013 une production d’énergies renouvelables (Enr) correspondant à 4,6 % de sa consommation totale.

Un résultat correct dans le classement des grandes agglomérations, grâce notamment à la présence des deux grands barrages hydrauliques de Pierre-Bénite et de Villeurbanne-Cusset, mais insuffisant pour valider l’objectif de 20 % d’énergies renouvelables en 2020.

En effet, l’hydraulique et la valorisation des déchets organiques ne devraient que peu évoluer, tandis que les énergies diffuses (bois granulés et bûches ou solaires) se développent davantage en nombre qu’en production d’énergie. Quant aux potentiels de biogaz et de pompes à chaleur, ils restent limités. Bilan des courses : en exploitant l’étendue de ses possibilités, la Métropole pourrait couvrir de 10 à 15 % de ses consommations par les Enr mais à la seule condition de renforcer fortement ses politiques de soutien et les incitations économiques ou règlementaires. Les 20 % ne seront atteignables qu’en leur adossant un objectif de diminution des consommations globales d’énergies. Dans des proportions d’environ 2 % par an.

Du coup, on se dit qu’il faudra sûrement apprendre à être moins climato-dépendant et le plus réactif possible face à des événements de types crues importantes ou fortes vagues de chaleur. Si, comme les experts du GIEC continuent à le penser, la température terrestre grimpe de 3 °C d’ici 2100, Lyon se rapprochera tout doucement du climat d’Alger, ce qui n’ira pas sans quelques changements dans nos façons de vivre, de considérer les choses et de nous équiper. La chaleur s’avérant une réalité plus ou moins entendue à long terme, les précipitations, elles, s’amuseront à jouer avec nos nerfs. Comme cet automne dans les Alpes-Maritimes où elles ont pris tout le monde de cours. Le citoyen, tout autant que le politique, est donc concerné par cet état de fait. Oui, l’aménagement des villes doit être repensé en privilégiant le végétal, en adaptant les habitats et en favorisant les transports en commun. Mais l’effort de compréhension – voire d’éducation – semble tout aussi important. Car le réchauffement ne sera pas sans conséquence sur les équilibres sociaux, politiques et géographiques des territoires et de la planète. Il ne sera pas sans conséquence non plus sur la biodiversité. Et comme disait Coluche, un homme averti en vaut deux. R

Il faudra sûrement apprendre à être moins climato-dépendant et le plus réactif possible face à des événements de types crues importantes ou fortes vagues de chaleur.

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DANS MOINS D’UN MOIS, LE 9 JANVIER EXACTEMENT, JEAN-MICHEL AULAS POURRA DIRE : ÂŤ J’AI GAGNÉ ! Âť. SON GRAND STADE, SON STADE DES LUMIĂˆRES Ă€ LA GLOIRE DU CLUB DE SA VIE, L’OLYMPIQUE LYONNAIS, VIVRA SES PREMIĂˆRES HEURES ET SON MATCH INAUGURAL. L’ABOUTISSEMENT D’UN LONG COMBAT MENÉ PAR JEAN-MICHEL AULAS, LE TĂŠTU, LE RĂ‚LEUR, LE DÉCRIÉ. MAIS CERTAINEMENT LE PLUS GRAND PRÉSIDENT DE L’HISTOIRE DU FOOT FRANÇAIS.

Vous avez gagnÊ, vous l’avez enfin votre stade des Lumières, cet Êcrin de 58 000 places à la pointe de la technologie‌

+&"/ .*$)&- "6-"4 Je l’ai ! Mais Ă quel prix : 107 procĂŠdures judiciaires ou administratives contournĂŠes et près de 10 annĂŠes de combat. Il faut ĂŞtre un peu mĂŠgalomaniaque, je l’avoue, et pour le moins tenace, pour rĂŠussir ce qui restera comme le premier stade français ďŹ nancĂŠ par le privĂŠ. Mais plus qu’un complexe sportif, il s’agit d’un vĂŠritable lieu de vie qui sera ouvert 365 jours par an et rĂŠunira aussi le centre d’entraĂŽnement de l’Êquipe professionnelle, deux hĂ´tels, un espace de loisirs, une zone de remise en forme et des bureaux d’entreprises.

En France, on a tendance Ă penser que nos idĂŠes sont forcĂŠment les meilleures‌ alors, quand vous importez des concepts venus de l’Êtranger, il faut longuement prĂŞcher sur son propre sol pour convaincre. C’est usant mais ça ďŹ nit par payer !

Il a quoi de particulier ce stade des merveilles ?

+ . " Nous avons essayĂŠ de penser Ă tout pour en faire un lieu de spectacle permanent dĂŠdiĂŠ au sport mais aussi Ă l’organisation de concerts et de grandes manifestations. Il est par exemple ultra connectĂŠ : beaucoup de choses se commandent Ă distance, comme la vidĂŠosurveillance ou les camĂŠras. Les spectateurs, depuis leurs smartphones, pourront piloter des ralentis, revoir des actions, choisir parmi la vingtaine de nos camĂŠras pour ne rater aucune sĂŠquence de jeux ou commander directement leurs collations de la mi-temps. Tous les paiements se feront sans contact aďŹ n d’augmenter les dĂŠbits et d’Êviter les ďŹ les d’attente dans les boutiques. Nous avons conçu un stade multifonction formatĂŠ pour accueillir les matches de l’Euro de foot 2016 mais aussi ceux des ďŹ nales des coupes d’Europe de rugby, en mai, et de la Coupe du monde de foot fĂŠminin en 2019.

Un système de pelouse rÊtractable permet en outre d’agrandir la jauge des spectateurs pour les concerts, avec, le 18 juillet prochain, la venue d’une grande vedette internationale.

Pour l’inauguration, le 9 janvier, nous proposerons une journÊe complète de fête, avec des spectacles, le match contre Troyes puis un concert à 19 heures. Le tout, retransmis sur Canal Plus.

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Ce stade est aussi une affaire de gros sous. Que va-t-il rapporter Ă OL Groupe ?

+ . " Il nous a coÝtÊ 455 millions d’euros mais nous permettra d’engranger un surplus de revenus annuels que j’estime à 100 millions d’euros d’ici cinq ans, en raison de l’augmentation de la capacitÊ par rapport au stade de Gerland, du nombre de loges et des recettes issues des diffÊrents Êquipements connexes : les restaurants, dont une brasserie Paul Bocuse, l’hôtel Hilton de 150 chambres, le parc d’affaires d’entreprises de 15 000 mètres carrÊs, notre centre de loisirs ouvert au grand public, le musÊe, l’organisation d’ÊvÊnements pour les entreprises, l’accueil de grands concerts‌

Vous êtes aussi en pourparlers pour financer le nom qu’il portera‌

+ . " Normalement, nous serons en mesure de dÊvoiler ce nom le jour de l’inauguration. Les nÊgociations avancent bien, auprès de plusieurs compÊtiteurs très intÊressÊs. Je pousse même pour que l’entreprise qui donnera son nom au stade soit française‌

Ça coÝte combien de poser sa marque au fronton du stade de l’OL ?

+ . " Nous nĂŠgocions sur la base d’une somme annuelle comprise autour de 10 millions d’euros. Et plus on avance dans le temps, plus les prix augmentent. Ă€ Atlanta, Mercedes-Benz a signĂŠ Ă hauteur de 16,5 millions d’euros sur 15 ans et Allianz s’est offert le stade de Munich pour 10 millions. Nous sommes dans les prix du marchĂŠ et absolument conďŹ ants mais je ne veux pas conclure dans la prĂŠcipitation.

Vous êtes prÊsident de l’OL depuis 1987, pensez vous tenir encore longtemps ?

+ . " Cette prÊsidence est un antagonisme de tous les instants : d’un côtÊ beaucoup de passion, d’attirance, de joie, de plaisir et de l’autre, une forme de sacerdoce permanent. Le foot est un univers oÚ il faut gÊrer les pulsions, les Êmotions, les mÊdias, l’argent‌ lorsque je suis arrivÊ, je n’avais aucune idÊe de la fonction ni du temps que j’allais lui consacrer. Je suis entrÊ en croisade sous les ordres du football mais en pratiquant plusieurs religions‌

Quelles religions ?

+ . " Celles de la famille, de mon entreprise et de l’OL. Heureusement que je prie quotidiennement ces trois Dieux sinon je crois que je ne survivrai pas ! Cegid, la sociÊtÊ que j’ai crÊÊe il y a plus de 30 ans, et ma famille m’apportent l’oxygène nÊcessaire pour rÊsister à la folie du foot. Souvent, je passe des journÊes à rÊgler des sujets qui n’en sont pas, vÊhiculÊs par les mÊdias ou provoquÊs par les supporters. Je suis tirÊ par un tas d’ÊvÊnements que nous ne maÎtrisons pas, c’est Êpuisant mais inÊvitable.

Vous pensez Ă quoi quand vous vous rasez le matin ?

+ . " J’arrive dans la troisième partie de mon expÊrience professionnelle, que cela

a NÊ le 22 mars 1949 à L’Arbresle Vit et travaille à Lyon Père de 1 enfant Entrepreneur-nÊ CrÊateur de Cegi à 19 ans, revendu deux annÊes plus tard à la Cegos, et de Cegid en 1983, qui emploie aujourd’hui plus de 2 000 personnes et dont il est toujours le prÊsident

soit pour Cegid ou l’OL, et vraisemblablement la dernière partie. Un moment oÚ la plupart des gens aspirent à laisser une trace et à être le plus consensuel possible.

Pour cela, il y a plusieurs manières de faire. À la manière de Bill Gates, j’ai choisi de crÊer une fondation pour mon entreprise, œuvrant dans les domaines de l’insertion, de l’Êducation, de la santÊ et de l’entrepreneuriat avec le numÊrique comme levier.

Chacun des projets que nous soutenons marque notre volontÊ d’être responsables et ouverts sur notre environnement. Pour l’OL, le stade Êtant achevÊ, il me reste à laisser un club qui gagne ! À transmettre le ambeau dans de bonnes conditions.

En ce qui concerne l’Êquipe fĂŠminine, dont je suis très ďŹ er, nous sommes bien partis pour remporter la Coupe d’Europe cette annĂŠe. Mais du cĂ´tĂŠ de l’Êquipe masculine, il nous faudrait un miracle Ă Lyon, ou un cataclysme du cĂ´tĂŠ du PSG, pour terminer en tĂŞte du championnat de Ligue 1. Cela dit, d’ici 3 Ă 4 ans, je suis 100 % conďŹ ant‌ ce qui ne veut pas dire que j’arrĂŞterai tout d’un coup !

Le foot fric, sexe, paillettes et mensonges ne vous dÊçoit pas‌

À la tête de l’OL depuis 1987

+ . " C’est là une vision très pessimiste du football. À chaque nouvel appel d’offres,

Handballeur de bon niveau contrariĂŠ par une chute de ski dans sa jeunesse.

les droits TV de retransmission augmentent de 30 %, c’est dire à quel point ce sport a une audience. Il est aimÊ des gens dans le monde entier, pratiquÊ dans tous les pays et à tous les niveaux. Pour autant, je ne dis pas qu’il n’a pas besoin d’Êthique et de retrouver un Êquilibre. C’est pourquoi je suis très attachÊ à dÊvelopper le football fÊminin ou aux visites de nos joueurs dans les hôpitaux‌ C’est pourquoi, aussi, j’ai choisi de construire un stade oÚ chacun – enfants, parents, grands-parents – pourra se faire plaisir ; un stade qui participera à rÊconcilier le foot avec les loisirs, la famille et les valeurs du sport. R

Les ÊtÊs de sa vie À Saint-Tropez, oÚ il taquine le cochonnet et le poisson.

Son slogan prÊfÊrÊ  Il est interdit d’interdire .

Ce slogan emblÊmatique de mai 1968 Êlectrise Jean-Michel Aulas, qui devient dÊlÊguÊ de l’Unef

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CONTES D’ANTAN ET NOËL D’AUJOURD’HUI

IL ÉTAIT UNE FOIS TROIS FILLES SUPERBES DONT LES RÊVES DE DRESSING RIMAIENT AVEC CONTES D'ANDERSEN ET DE PERRAULT. TROIS FÉES MODERNES QUI AIMAIENT À JOUER LES BELLES AU BOIS DORMANT, LES PETITS CHAPERONS ROUGES ET LES PAUVRES PETITES FILLES AUX ALLUMETTES POUR LEURS PRINCES CHARMANTS... OU PAS CHARMANTS. RETOUR À L'UNIVERS DE WALT DISNEY, INVITATION À REVISITER LES MOTS DE L'ENFANCE ET VOYAGE À DORMIR DEBOUT. 1)0504 %*%*&3 .*$)"-&5 &5 ,"3&/ '*3%."// %.,' 45:-*4.& 1"53*$, #0''" .",& 61 $0*''63& "6%3&: &#&:&3 &5 01)¢-*" .*--&5 .0%¡-&4 '"//: $)"3-&4 $-"3" -*40/ &5 4"$)" %& -n"(&/$& 7*1.0%&-4

HANSEL ET GRETEL LUI Veste et pantalon Saint Laurent Paris, chemise Balenciaga, boots Tom Ford ; le tout chez GRAPHITI HOMME. Lunettes Tom Ford chez Nagabbo.

ELLE Pantalon, gilet et chaussures Joseph ; pull Raquel Allegra ; le tout chez JOSEPH

Chemise Saint Laurent Paris, manteau Balenciaga, jupe en cuir Each x Other, sac Ă dos Balenciaga, gants en cuir Maison Martin Margiela, chaussures Flamingos ; le tout chez Solis

LE PETIT CHAPERON ROUGE

Robe en brocard Dries Van Noten, manteau en laine Y’S, chaussures Marsell ; le tout chez Solis

LA PETITE FILLE AUX ALLUMETTES

LA BELLE AU BOIS DORMANT LUI Pantalon et veste Uma Wang, pull Ziggy Chen ; le tout chez Essapmi ELLE Robe longue Patrick Boffa

LUI Pull Swag Paris, costume Lanvin, manteau en peau lainĂŠe GMS75 ; le tout chez Tramps. Bottines Weston.

ELLE Robe DSquared2, gants en cuir et laine ; le tout chez Smart Femme. Cuissardes Sergio Rossi.

BARBE BLEUE

ELLE Veste en renard Utzon, sweat en coton Quantum Courage, bagues en argent Bernard Delettrez ; le tout chez JF1. Lunettes Tom Ford chez Nagabbo.

LUI Chemise Lagerfeld, veste Digel, gilet Alta Rocca, jeans et cravate Bill Tornade ; le tout chez Tramps. Chaussures Church’s.

LA BELLE ET LA BETE

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Quartier de la Distillerie à Toronto (Ontario)

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Le Canada, une expérience XXL

Quartier de Kensington Market à Toronto

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FORCÉMENT, DANS CE PAYS GIGANTESQUE – LE DEUXIÈME PLUS VASTE DE LA PLANÈTE APRÈS LA RUSSIE – TOUT PREND DE L’AMPLEUR : L’OMNIPRÉSENCE DE LA NATURE, LA TAILLE DES BUILDINGS, LA CONSISTANCE DES ASSIETTES ET MÊME LA LARGEUR DES LITS… MAIS QUELLE CHALEUR ET QUEL SENS DE L’ACCUEIL ! DEUX LIGNES – AIR TRANSAT ET AIR CANADA – DESSERVENT DÉSORMAIS MONTRÉAL, DIRECTEMENT DEPUIS LYON. ON A TESTÉ… ET APPROUVÉ PAR TOUTES SAISONS !

Le Canada est un pays qui se déguste et pour nous, Français, autant se délecter dans notre langue. Direction : le Québec, donc, via Montréal désormais desservi par deux compagnies aériennes au départ de Lyon : Air Transat et Air Canada.

Cette ville de Montréal appartient aux joyaux de l’urbanité ; on en retient la présence de lampadaires différents dans chaque quartier (c’est ainsi que nos amis canadiens savent qu’ils ont changé d’arrondissement), un dédale souterrain de plus de 33 kilomètres reproduisant 80 % du centre-ville, une basilique Notre-Dame de Montréal dont les vitraux racontent l’histoire de la cité, des buildings ne dépassant jamais 52 étages pour ne pas froisser le Roi-Soleil, un fleuve Saint-Laurent ouvert à la pratique de multiples activités sportives et le défilé des jumeaux du festival Juste pour rire, organisé chaque été (en juillet). On oublie : la rue Sainte-Catherine, présentée comme un temple du shopping mais se révélant un véritable dépotoir à grandes enseignes internationales. Louez plutôt un vélo et offrez-vous la ville à votre façon…

Sinon, à une heure en voiture de Montréal, il est une région assez peu connue qui mérite le détour. Son nom sonne comme une bonne blague : l’Outaouais, concentré d’art de vivre canadien bordé par les Laurentides et Ottawa, la capitale du pays. À son palmarès : plus de 20 000 lacs et un sens de l’accueil inégalable.

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Ottawa, le canal Rideau

Musée canadien de l’Histoire, Gatineau

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Les musts de l’Outaouais Commençons sa découverte par le Musée canadien de l’Histoire, situé dans l’atypique ville de Gatineau. Un bâtiment dont l’architecture en millefeuille raconte la géologie du Canada et qui fut construit tout en courbes car les coins – selon la légende locale – sont habités par les mauvais esprits. Ce musée héberge la plus grande collection de mâts totémiques en salle au monde et vénère le corbeau, symbole de la transformation apportant soleil et eau dans les rivières. Poursuivons par une promenade en school bus – ou crossover charpenté – dans l’un des parcs les plus habités de la région, le Parc Oméga. C’est ici que s’épanouissent en liberté les plus beaux spécimens de la faune canadienne : bisons, wapitis, ours, loups blancs, cerfs de Virginie et autres grands caribous et orignaux. Une expérience absolument exceptionnelle pour les éternelles âmes d’enfants, à prolonger à quelques kilomètres de là par une immersion au Nordik Spa-Nature, le plus étendu d’Amérique du Nord avec ses huit saunas et sept bains extérieurs en prise directe avec la nature environnante. Si l’immersion vous semble de prime abord un peu « surfaite et artificielle », sachez que les Canadiens raffolent de cet endroit. Il le consomme entre copains ou entre copines après un petit footing d’approche, une bonne journée de travail et leurs gougounes aux pieds (n.d.l.r. : leurs tongs bien sûr).

Ontario

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Magic Toronto Le Québec vous lasse, la nature vous oppresse. Envie de grandes villes ? Ottawa est toute proche et Toronto, pas si lointaine que ça. Séparée de Gatineau par un fleuve majestueux, la première – et quatrième cité du Canada où siège le gouvernement – offre au printemps un festival des Tulipes décorant les rues de plus de 300 000 de ces fleurs, son canal Rideau classé au patrimoine mondial de l’Unesco, qui se métamorphose l’hiver en plus grande patinoire de la planète, ses queues de castor (n.d.l.r. encore : des beignets) et son quartier du marché By, empli de boutiques, restaurants, brasseries et boîtes de nuit animés.

Terminons par Toronto, la magique. Une ville purement inoubliable ceinte d’eau à presque 80 %, ce qui lui confère une sympathique note insulaire. Une petite Manhattan cosmopolite et pleine de ressources, fondée en 1793 par des Anglais sur une forêt et des marécages avec un sens du quadrillage hors-norme. Vous adorerez le Kensington Market, un quartier à tendance hippy très bobo-chic à visiter absolument, la galerie Brookfield édifiée par le célèbre Santiago Calatrava ou encore le quartier historique de la Distillerie, must de l’architecture industrielle de l’ère victorienne.

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Pause gourmande à Toronto, dans le quartier de la Distillerie

Stade de Toronto

Où dormir dans l’Outaouais Le Château Montebello Un témoignage vivant de la somptuosité légendaire du Québec. Considéré comme l’une des villégiatures les plus luxueuses de l’Est du Canada, cet hôtel 4 étoiles est aussi la plus grande construction en bois ronds du monde car composée de près de 10 000 rondins dont la teinte noire ajoute encore à la splendeur des lieux.

Ici, c’est un peu le meilleur de la « cabane au Canada » que l’on vous promet. www.fairmont.com/montebello

Où mangez à Gatineau Les Brasseurs du Temps Transformation en vrai Québécois obligatoire avant de franchir les portes de cette micro brasserie branchée alliant bonne table et histoire régionale grâce à son musée brassicole ! La carte des bières est purement délirante tout comme la poutine, le met préféré des gens du coin. Appétit d’oiseau, s’abstenir ! www.brasseursdutemps.com

Où s’offrir un week-end de rêve Kenauk Nature L’une des plus vastes réserves naturelles privées d’Amérique du Nord. Soit 265 km 2 de pure nature parsemés de 65 lacs gorgés de poissons et ouverts à la navigation en canot. Cerise sur le gâteau : la possibilité de louer l’un des 13 chalets tout équipés des lieux (mais sans électricité), avec accès à son lac privatif, à son ponton personnel et à la promesse de siestes, lové dans l’un de ces inimitables fauteuils Adirondack. www.kenauk.com

a PRATIQUE AIR TRANSAT Les 5 vols par semaine au départ de Lyon Saint-Exupéry vers Montréal ne sont proposés que pendant la saison été, soit à partir d’avril jusqu’à octobre.

Départs les mardis, jeudis, vendredis, samedis et dimanches.

Classe Éco : à partir de 549 euros TTC A/R par personne Classe Club : à partir de 1 059 euros TTC A/R par personne Renseignements et réservations Air Transat : 0 825 120 248 www.airtransat.fr AIR CANADA Jusqu’à 5 vols par semaine toute l’année au départ de Lyon Saint-Exupéry et à destination de Montréal. www.aircanada.com

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Où voir un match de baseball Le Rogers Centre Ou l’antre des Blue Jays de Toronto, équipe majeure du baseball canadien. Pas facile de comprendre les règles de ce drôle de sport mais l’observation des spectateurs locaux, dissipés à souhait, suffit au bonheur. Le centre Rogers reste célèbre pour son toit rétractable motorisé aux 100 millions de dollars et ses 161 Skyboxes (suites) pour les plus fortunés. Il offre une vue imprenable sur la CN Tower, dont les 553,33 mètres de haut sont un emblème pour la ville. http://toronto.bluejays.mlb.com

Où manger une poutine à Lyon en hors d’œuvre de son voyage ?

Frite Alors !

La friterie belge made in Québec, ouverte à Lyon depuis novembre 2012 sur les bases d’une franchise qui cartonne à Montréal. Au menu : frites à toutes les sauces, burgers et poutine, cette spécialité québécoise constituée de frites et de fromage en grains (cheddar frais) que l’on recouvre généralement d’une sauce brune. Son origine n’est pas connue précisément mais il en existe de nombreuses variantes… uniquement conseillées après une séance de sport fortement consommatrice en calories.

FRITE ALORS !

20 rue Terme, Lyon 1er Tél. 04 78 58 61 73 http://fritealors.fr

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Vallée d’Aoste,

j’irai glisser dans le paradis blanc "65&63 $)"3-055& 1*%06

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CET HIVER, ON CHANGE DE CRÉMERIE POUR GOÛTER À LA POUDREUSE, À LA GASTRONOMIE ET À LA QUIÉTUDE DES ALPES ITALIENNES. UNE FOIS TRAVERSÉ LE MONT-BLANC, À VOUS LA VALLÉE D’AOSTE HÉRISSÉE DE GÉANTS. SÉLECTION DE HAUT VOL POUR PROFITER DE L’ELDORADO DES SPORTS D’HIVER.

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Les chambres du Nira Montana

La piscine du Nira Montana

En à peine 2 h 30 depuis Lyon (avec un trafic fluide sous le tunnel du Mont-Blanc), vous voilà à Courmayeur.

C’est à bord du Skyway que le voyage commence vraiment. Pas de James Bond à l’horizon mais un panorama à couper le souffle puisqu’il s’agit du téléphérique nouvelle génération qui grimpe à près de 3 500 mètres d’altitude grâce à des cabines pivotant à 360°. Ouvert cet été, cet équipement comprend deux restaurants et surtout une exceptionnelle terrasse pour admirer le Mont Blanc, la Dent du Géant et autres sommets à 4 000 mètres des Alpes. Le souffle est court mais la vue est grandiose. Une belle introduction avant de rejoindre l’une des 28 stations de la Vallée d’Aoste offrant un terrain de jeu de 800 kilomètres de pistes et moult loisirs hivernaux.

Nira Montana, nid douillet de La Thuile Pour rester sur un nuage, direction le Nira Montana, niché à La Thuile, petit village italien aux pieds du Mont Blanc et du glacier du Ruitor. Cet hôtel 5 étoiles allie le charme désuet d’un chalet traditionnel au design contemporain d’un cocon de luxe. Ouvrant le 4 décembre pour sa deuxième saison, le nouvel établissement du groupe Design Hotels séduit par son environnement reposant et ses prestations molto bene : 55 chambres et suites de 21 à 64 m 2 au chaleureux décor évoquant la forêt, un spa comprenant piscine couverte, sauna, hammam et espace fitness, un bar servant de subtils Spritz revisités et un restaurant où les fromages, jambons et autres mets valdôtains sont les stars. Outre le confort intérieur, le Nira Montana imagine des sorties originales, comme le laisse entendre son forfait « The most exciting experience at the top of the Alps ». Au choix : une randonnée guidée sur le glacier du toit de l’Europe, un survol en montgolfière de la vallée d’Aoste ou une dépose en héliski… pour une descente hors du commun. R

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autour de nous

a SKYWAY Billet A/R dès 21,50 euros www.montebianco.com www.lovevda.it NIRA MONTANA Localita Arly 87, 11016 La Thuile, Italie Tél. +39 0165 883 125 www.niramontana.com Dès 195 euros la nuit Héliski Dès 270 euros/pers. (min. 4 pers.) + guide 300 euros Montgolfière 890 euros pour 2 à 4 pers. pour une heure.

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autour de nous

Chalet du mont d’Arbois

Douce introspection au Domaine du mont d’Arbois "65&63 "6%3&: %610/5

NICHÉ AU CŒUR DES CIMES DU PAYS DU MONT BLANC, ENTOUR É DE FOR ETS, D’ALPAGES, DE GLACIERS ET DE SOMMETS DE LÉGENDE, LE DOMAINE DU MONT D’ARBOIS S’ÉTEND SUR 450 HECTARES. DEPUIS 1920 IL A SU ÉVOLUER AVEC SON TEMPS ET AU GRÉ DES SAISONS. SEUL, EN COUPLE, EN FAMILLE OU ENTRE AMIS, CHACUN TROUVE ICI SON BONHEUR DANS UN ENVIRONNEMENT AU CHARME AUTHENTIQUE.

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a Dormir CHALET DU MONT D’ARBOIS ***** Chambres, de 240 à 1 240 euros Suites, de 680 à 3 900 euros LA SUITE “IDÉAL” À partir de 1 200 euros FERME DU GOLF *** Chambres de 185 à 470 euros

Le Domaine du mont d’Arbois est un ensemble d’exception, tant par le cadre au sein duquel il s’épanouit que par la diversité de son offre. Situé dans un environnement exceptionnel, avec une vue imprenable sur le Mont Blanc, cet écrin naturel proche de la Suisse et de l’Italie se situe à quelques minutes de Megève.

Au pied des pistes, deux hôtels (49 chambres et 9 suites), cinq restaurants, un spa et un golf comblent les visiteurs qui varient ainsi plaisirs sportifs, culturels et gourmands. Soif d’activités de plein air ou de sensations fortes : vous aurez l’embarras du choix entre les sports de glisses, les randonnées en raquettes, le patinage, les balades en calèches ou en chiens de traîneaux.

Vous pourrez aussi vous essayer à l’héliski, tenter un vol découverte en avion ou en hélicoptère ou faire votre baptême en parapentes.

Profitez-en aussi pour visiter le centre historique de Megève. Ses musées, chapelles et oratoires sont à voir ou à revoir ; quant à la séance shopping, elle est tout aussi traditionnelle qu’immanquable.

Après avoir arpenté les pistes ou bien les ruelles, rien de tel que de savourer un bon chocolat chaud agrémenté de divines pâtisseries sur une terrasse, de lire un bon livre au coin du feu ou encore de faire quelques longueurs à la piscine. Les enfants (5-12 ans) disposent de leur propre chalet où de nombreuses activités leur sont proposées. R

Se restaurer LE 1920 Prix moyen, 110 euros

Les nouveautés de cette saison

LA TAVERNE DU MONT D’ARBOIS Prix moyen, 60 euros

– L’ouverture d’un bar jazzy à la Taverne du mont d’Arbois entre 18 h et 1 h du matin.

– L’ouverture du golf d’hiver 9 trous.

L’AUBERGE DE LA COTE 2 000 Prix moyen, 35 euros

Les plus

IDÉAL 1850 Prix moyen, 55 euros CLUB DU MONT D’ARBOIS Prix moyen, 30 euros www.mont-darbois.fr

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– Le chef Julien Gatillon et sa brigade qui sévissent au restaurant étoilé 1920 pour le plus grand bonheur de nos papilles.

– Le spa au design contemporain exploité par Deep Nature au sein du Chalet du mont d’Arbois qui, en plus des soins personnalisés, offre sauna, jacuzzi, hammam, bain suédois et une piscine à 28 °C qui se prolonge à ciel ouvert sur les cîmes.

Le must – La Suite Idéal d’une centaine de mètres carrés située à 1 850 mètres d’altitude.

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JEAN— — FRANÇOIS MALLE Discrète ascension

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TRENTENAIRE BRETON ET LYONNAIS D’ADOPTION, JEAN-FRANÇOIS MALLE A DÉCROCHÉ UNE ÉTOILE AU BOUT D’UN AN AUX FOURNEAUX DE LA ROTONDE, LE RESTAURANT GASTRONOMIQUE DU CASINO LE LYON VERT. CE JEUNE CHEF S’ÉPANOUIT DU DÎNER INTIME AU BANQUET.

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a LA ROTONDE 200 avenue du Casino, La Tour-de-Salvagny Tél. 04 78 87 79 79 www.restaurant-rotonde.com Menus déjeuner de 37 à 62 euros Menus dîner de 69 à 135 euros

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« omme beaucoup de chefs, j’aime rester dans ma cuisine, je suis plutôt réservé mais je me pousse à aller en salle, à la rencontre des clients et j’apprécie ce partage », confie Jean-François Malle. À l’aise dans l’univers feutré de La Rotonde, il l’est tout autant dans la spacieuse cuisine auprès de sa brigade d’une trentaine de personnes : « Je prends de plus en plus de plaisir à transmettre, à expliquer, à montrer ! ».

En février, cela fera deux ans que ce jeune chef de 35 printemps a pris la relève de Philippe Gauvreau, après l’avoir secondé, à la tête de la partie restauration du Casino Le Lyon Vert à La Tour-de-Salvagny. Pas simple de succéder à une telle institution doublement étoilée. Décidé, le nouveau chef tranche, motive les troupes, choisit ses fournisseurs, change la carte et au bout d’une année intense, l’établissement obtient une étoile au Michelin : « une belle surprise ! ».

Bosseur et volontaire, Jean-François

Malle « cuisine comme il aime manger », c’est-à-dire des mets traditionnels, un peu modernisés et un peu allégés. Cela se traduit par des pincées d’audace dans l’assiette : carotte fane confite et sorbet orange-carotte accompagnent le baba Grand Marnier, artichauts vanillés, fenouil au Verjus… Suivant les saisons et son inspiration, le chef propose aussi un menu surprise et, depuis le printemps, un menu homard, clin d’œil à ses origines bretonnes et à son attachement aux saveurs iodées.

Un vivier accueillant ces grands crustacés a d’ailleurs pris place en cuisine. Les produits de la mer, il en a travaillé depuis l’école hôtelière de La Guerche-de-Bretagne puis au sein de prestigieux établissements étoilés bretons, landais, suisse ou normand avant d’arriver aux Terrasses de Lyon en 2005 comme second de Davy Tissot : « Mon premier stage à 16 ans m’a tout de suite emballé, je suis tombé aux bons endroits avec des personnes qui

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m’ont encadré, m’ont fait aimer ce métier et m’ont vite confié des responsabilités. Être entouré de chefs étoilés, de Mof, ça donne envie d’apprendre ». La vie lyonnaise et « sa culture du bienmanger » lui plaisent tant qu’il devient champion du monde de pâté en croûte 2013 avec sa recette à base de volaille, foie gras et trompettes de la mort aujourd’hui à la carte de La Rotonde.

Le jeune chef apprécie « le confort d’appartenir à un groupe et de superviser les différentes cuisines du domaine ».

Car l’établissement comporte aussi une brasserie, les brunchs du dimanche et de nombreux banquets sur mesure dans l’espace réception. « Les journées sont bien pleines ! Mais j’ai aussi toujours mes baskets pour aller courir dans les bois environnants », confie-t-il.

Les pieds sur terre, Jean-François Malle veut prendre le temps d’asseoir la 1re étoile, d’affirmer une identité, avant d’aller gentiment vers la 2e… R

un chef au piano

La recette de Jean-François Malle Sablé suisse au marron et poire confite INGRÉDIENTS Sablé suisse au marron – 250 g de farine – 75 g de sucre glace – 200 g de beurre ramolli – 1 gousse de vanille – brisures de marrons Mousse au marron – 250 g de crème de marron – 150 g de crème montée – quelques zestes d’orange Crème mascarpone – 150 g de crème liquide (35 %) – 150 g de mascarpone – 1 gousse de vanille Poires pochées – 1 500 g d’eau – 500 g de sucre – quelques zestes d’orange – quelques zestes de citron – 1 gousse de vanille – des poires Gelée de poire Williams – 450 g de pulpe de poires – 50 g de poire Williams – 5 feuilles de gélatine – quelques zestes de citron Meringues craquantes – 50 g de blancs d’œufs – 50 g de sucre semoule – 50 g de sucre glace

PROGRESSION Sablé suisse Réaliser la pâte en crémant le beurre avec le sucre glace.

Ajouter la farine puis la vanille et les brisures de marrons.

Abaisser et détailler des demi-lunes à l’aide d’emportepièces. Cuire à 160 °C pendant 8 minutes.

Mousse au marron Mélanger la crème de marron avec la crème montée et les zestes d’orange à l’aide d’une maryse. Réserver au froid.

Crème mascarpone Monter au batteur la crème et le mascarpone avec la vanille.

Réserver au froid.

Poires pochées Réaliser un sirop avec la totalité des ingrédients. À l’ébullition, ajouter les poires pelées et les pocher.

Gelée de poire Williams Faire chauffer la pulpe avec les zestes de citron, ajouter la gélatine réhydratée et essorée et la poire Williams hors du feu.

Couler la gelée à 1,5 cm de hauteur et faire prendre au froid négatif.

Meringues monter les blancs en neige, incorporer le sucre en pluie et le sucre glace tamisé. Cuire au four à 85 °C pendant 1 à 2 heures.

Montage Disposer dans l’assiette une demi-lune de sablé suisse.

Pocher en alternance avec une douille unie, la mousse de marron et la crème mascarpone.

Dresser par-dessus des cubes de gelée poire et des segments de poire pochée, et enfin les meringues.

Finir par une quenelle de sorbet poire.

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l’or noir "65&63 $)"3-055& 1*%06

TUBER MELANOSPORUM N’EST PAS UNE FORMULE D’HARRY POTTER MAIS LE NOM LATIN DE LA TRUFFE NOIRE D’HIVER, LE ROI DES CHAMPIGNONS TRÈS TRÈS COMESTIBLE. CE PRODUIT PEU GLAMOUR DE PRIME ABORD DÉGAGE UNE FLAVEUR CARACTÉRISTIQUE. SA SAISON COURT DE DÉCEMBRE À MARS ET L’UNE DE SES MINES SE SITUE JUSTE LÀ, ENTRE DRÔME ET VAUCLUSE.

a MAISON DE LA TRUFFE rue de la République Saint-Paul-Trois-Châteaux Tél. 04 75 96 61 29 www.maisondelatruffe.com LE CLAIR DE LA PLUME 2 place du Mail, Grignan Tél. 04 75 91 81 30 www.clairplume.com

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« La truffe est le diamant de la cuisine », disait le gastronome Brillat-Savarin au xixe siècle. Pas un produit ne l’a détrôné depuis ; elle est devenue encore plus rare, et encore plus chère.

Il faut du nez pour dénicher ce trésor, d’où les chiens et cochons dressés pour détecter la perle souterraine variant de la grosseur d’une mirabelle à celle d’une pomme. Espèce reine, la truffe noire d’hiver se plaît bien en terre provençale puisque le Tricastin, l’Enclave des Papes et le pays de Grignan arrivent en tête des zones trufficoles de France avec plus de 4 500 hectares de truffières.

Aussi, les offres pour découvrir le précieux champignon de sa récolte – ou « cavage » – à sa dégustation ne manquent pas dans la région. Rendez-vous courus des pros comme du grand public, les marchés aux truffes ont leur star : celui de Richerenches, dans le Vaucluse. Tous les samedis matins de fin novembre à mi-mars, le cours fluctue et les transactions affluent dans de puissants effluves. Le 17 janvier, la commune donne aussi la messe des truffes où le produit vedette remplace les pièces lors de la quête. Autre fief local, Saint-Paul-Trois-Châteaux a son marché saisonnier, ainsi que sa Maison de la truffe pour s’immerger dans l’histoire du diamant noir, et célèbre le 30e anniversaire de l’omelette aux truffes lors d’une fête éponyme du 12 au 14 février.

Râpé, mixé, en fines lamelles avec des pâtes… ce champignon sublime de nombreux plats. Pour goûter à sa saveur sauvage, attablez-vous au Clair de la Plume à Grignan. Le chef étoilé Julien Allano concocte des menus pour la déguster avec un œuf, du foie gras, un risotto de petit épeautre, du chèvre, du chocolat…

Les forfaits « truffes week-end » combinent dîner, nuit et visite de truffière. R

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Breuvages de fêtes "65&63 &45&--& $011&/4 1)050 4"#*/& 4&33"%

POUR DENIS VERNEAU, CHEF SOMMELIER AU RESTAURANT 2 ÉTOILES LA MÈRE BRAZIER, ÉLU MEILLEUR OUVRIER DE FRANCE EN DÉBUT D’ANNÉE, « LA FÊTE, C’EST LE PLAISIR DE PARTAGER ET UN MOMENT IDÉAL POUR DÉBOUCHER DES FLACONS POURVOYEURS D’ÉMOTIONS QUI ILLUMINENT LE CŒUR, FONT BRILLER LES YEUX ET SCINTILLER LES ÂMES ». POUR LUI, SI LES BULLES DE CHAMPAGNE SONT LÉGITIMES, ELLES NE SONT PAS INDÉTRÔNABLES. LES RECOMMANDATIONS D’UN GRAND PRO.

Avec un foie gras, chutney mangues ou pommes

Pinot Gris « Sélection de Grains Nobles » 2005 du domaine Trimbach Un nectar exceptionnel, un voyage au pays des épices et des vergers. Une gourmandise en soi qu’il faut savoir apprécier, en lui laissant le temps de raconter tout ce qu’il a traversé durant l’année, jusqu’à sa vendange grain par grain. Une palette aromatique qui se dévoile tranquillement.

Avec un chapon ou une dinde / un homard ou une langoustine

Puligny-Montrachet 1er cru « Clos de la Mouchère » 2010 du domaine H. Boillot La bouteille à avoir pour les fêtes. Tout ce que l’on peut attendre d’un grand Bourgogne blanc. Ce clos de 4 hectares, enclavé sur le premier cru les Perrières, est un monopole du Domaine. Un terroir privilégié auquel s’ajoute des vendanges minutieuses et un élevage sur mesure en fûts de 350 litres. Voilà pour ce que cache l’étiquette. Mais la vraie magie, c’est ce qu’il y a dans la bouteille : un vin d’une grande classe avec un nez exubérant et intense. Une bouche complexe d’une grande longueur.

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vins et mets

Avec un gibier, à plumes ou à poils

Côte-Rôtie « Réserve du Domaine » 2007 du domaine Stéphane Ogier L’espace d’un instant, le monde semble s’arrêter. C’est un moment de grâce. La robe rouge carmin de ce vin accroche le regard. Les narines s’affolent sous les vagues successives de ses fragrances de violette, de réglisse, de cuir et d’épices orientales. Que d’harmonie ! On est ému par la finesse, charmé par la concentration et définitivement conquis par ses tanins soyeux.

Pour un moment de recueillement et de plaisir

Ruster Eiswein Blaufrankisch 2012 du domaine Bruno Landauer La prononciation autrichienne de l’étiquette est ardue mais ce vin, produit dans la région de Rust à l’Est de l’Autriche, est mythique et confidentiel. C’est le berceau des grands vins liquoreux. Le « Eiswein », que l’on peut traduire par « vin de glace », résulte d’une cueillette particulière. Les vendanges ont eu lieu la nuit du 13 décembre 2012 à 5 heures du matin sous une température de -9°C. Ces raisins, véritables billes congelées, ont délivré la quintessence de leur jus lors d’un pressurage lent. L’élaboration se réalise pas à pas et la production est très faible. C’est une preuve de courage de la part du vigneron que de tenter de réaliser un tel vin : à tout moment la récolte peut être détruite par des conditions défavorables.

Déguster ce vin, c’est entrevoir le jardin d’Eden.

Denis Verneau, chef sommelier à La Mère Brazier

Généreux, Denis Verneau a aussi pensé aux irréductibles, à tous ceux pour qui Noël et le Jour de l’An ne seraient pas ce qu’ils sont sans un verre de Champagne.

L’élégant

Henri Giraud avec la cuvée « Hommage à François Hémart » Un Champagne à la robe scintillante, au cordon de bulles fines, au nez élégant de chèvrefeuille et de fruits jaunes. Il est doté d’une bouche gourmande et généreuse où les saveurs de poires côtoient les notes d’amandes et d’abricots secs.

L’enchanteur

Gosset « Grand Millésime 2004 » Tout ce que l’on peut espérer d’un grand Champagne. Une bulle fine et régulière, qui apparaît dans votre verre. Un nez intense et complexe invite à la dégustation. La bouche ample est sublimée et prolongée par l’effervescence.

L’envoûtant

Marguerite Guyot « Cuvée Désir »

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Rien que le fait d’évoquer son nom procure des frissons ! Une cuvée entièrement dédiée au cépage Pinot Meunier. Rien dans cette cuvée ne laisse insensible : une robe attirante aux reflets dorés.

Un parfum entêtant de fruits et d’épices. Une bouche captivante à la fois délicate et voluptueuse. R

RESTAURANT LA MÈRE BRAZIER 12 rue Royale, Lyon 1er Tél. 04 78 23 17 20

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NE PAS SE SPÉCIALISER POUR OFFRIR UNE VISION GLOBALE, TEL EST LE CREDO DE PIERRICK ROMEUF, JEUNE « FAISEUR DE PROJETS » NAVIGUANT ENTRE LE DESIGN D’OBJET ET LA COMMUNICATION VISUELLE. De ses dessins de plans enfantins à ses réalisations éclectiques d’aujourd’hui, Pierrick Romeuf a gardé le goût de l’expérimentation et du pragmatisme. Son envie de devenir architecte s’est muée en attrait pour le design global au fil de ses études en arts appliqués, design produit et direction artistique. À l’aise dans différentes disciplines, il fait le choix d’un positionnement transversal qu’il met en œuvre dans son premier projet We Want Wood : « Pendant un an, j’ai créé un objet en bois par mois à l’aide d’une fraiseuse numérique.

Je voulais tester la fabrication assistée par ordinateur, l’auto-édition. J’ai ensuite lancé la marque, des vidéos de présentation et un site pour vendre mes produits en petites séries. Cela englobait tous les aspects, de la conception à la communication ».

Puis, pour compléter ses compétences, notamment en mobilier, le jeune Auvergnat fait des stages en Finlande

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et au sein du fameux studio de design nippon, Nendo. « Les Japonais, comme les Scandinaves, sont très pragmatiques, dit-il. À une question posée n’existe qu’une seule solution de matériau : le plus souple, le plus résistant… en fonction de l’usage. C’est une réponse logique. Il n’y a pas de fioritures ; l’esthétique a une raison d’être ».

Pierrick Romeuf apprécie les idées inattendues, le savoir-faire et le travail collectif : « Ce qui me plaît, c’est d’être contacté pour différentes facettes de mon métier et d’aller chercher d’autres compétences spécifiques ».

Il a ainsi conçu des jouets en bois, réalisé plusieurs vidéos notamment en motion design – « une manière de rendre compréhensible des concepts ou process grâce à l’animation » – assuré la direction artistique d’un ouvrage de portraits, bossé sur une application pour Smartphone, collabore avec La Fabrique à

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Francheville ou vient d’imaginer des enceintes en bois qu’il souhaite commercialiser. Pour ce projet, il travaille avec un tourneur. « Le bois est un matériau compliqué car vivant, il se tord, change de couleur… Ce professionnel m’a conseillé le hêtre pour les enceintes, car sa densité est bonne pour l’acoustique. Il participe autant que moi à la conception. Je trouve ces échanges très intéressants ! ». En développement également aux côtés d’artisans charpentiers : le nid sur pied Maître Corbeau en châtaignier, imaginé avec deux autres designers. Et idéal pour la sieste en plein air.

Pierrick Romeuf est aussi le trésorier de la jeune association Noème. L’idée : faire connaître le vivier de designers lyonnais, mutualiser les compétences, créer des événements, répondre à des appels à projets… « Ce collectif me permet de sortir de l’isolement, de constituer un réseau, de partager des expériences et techniques, car nous avons tous des profils très différents ». Noème prépare une exposition de détournements de produits avec Lyon Béton.

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Pour ses greffes contemporaines rÊussies sur des bâtiments anciens, le promoteur Ogic a reçu la Pyramide d’Or pour  La Vie Grande Ouverte .

RECONVERSION REMARQUÉE ET REMARQUABLE, LA MÉTAMORPHOSE DE LA PRISON SAINT-JOSEPH EN ÉCOQUARTIER DE LOGEMENTS, BUREAUX, JARDINS EST L’UN DES PROJETS PHARE DU MOMENT. RENCONTRE AVEC JEAN-JACQUES ORY, ARCHITECTE DE CETTE SECONDE VIE.

En 2010, l’État lance un appel d’offres pour la reconversion des prisons Saint-Joseph et Saint-Paul, lieux de dÊtention jusqu’en 2009. Le promoteur Ogic remporte l’Îlot Saint-Joseph avec un groupement comprenant les studios parisiens Ory & AssociÊs.  Nous sommes spÊcialistes des rÊhabilitations et aimons les Êchanges entre histoire, patrimoine et modernitÊ. De plus, ce site fait la jonction entre les quartiers de Perrache et de Confluence, indique Jean-Jacques Ory. Mais un centre carcÊral, c’est une première ! Ce fut d’abord un choc de dÊcouvrir ce lieu dur. Avec FrÊdÊric Didier, architecte en chef des monuments historiques, nous avons souhaitÊ conserver des traces de ces bâtiments de pierres très sobres construits au XIXe siècle par les architectes Louis-Pierre Baltard et Antonin Louvier, tout en optimisant leur lecture .

Ainsi, l’ensemble de 27 000 m 2 est baptisÊ  La Vie Grande Ouverte  et les travaux dÊmarrent en 2012. S’articulant entre 281 logements – en accession, sociaux, rÊsidences Êtudiantes et intergÊnÊrationnelles – 3 immeubles de bureaux, des commerces, mais aussi des jardins publics et privÊs occupant 40 % de la surface, ce nouveau lieu de vie favorise l’interaction.  Ce quartier est basÊ sur le bien-vivre ensemble et il y a une permÊabilitÊ avec l’Îlot Saint-Paul, dÊsormais campus de l’UniversitÊ Catholique de Lyon. Les anciennes galeries en pierres monolithes ont ÊtÊ conservÊes pour les allÊes-venues, des murs d’enceintes, notamment côtÊ Rhône, ont ÊtÊ restaurÊs et percÊs de failles pour laisser passer la lumière, tandis qu’une partie des pierres jaunes a ÊtÊ intÊgrÊe dans le bÊton des soubassements des immeubles de logements . ÉlÊment emblÊmatique du site, la chapelle centrale dÊsacralisÊe a aussi ÊtÊ restaurÊe pour accueillir une brasserie, ainsi que des locaux d’Habitat et Humanisme.  Le Père Bernard Devert, fondateur de cette fÊdÊration, s’est beaucoup impliquÊ ; avoir une dimension spirituelle sur un projet Êtait très intÊressant , confie Jean-Jacques Ory. Avec ses balcons en serrurerie, ses lambrequins contemporains –  clin d’œil à l’architecture lyonnaise  –, ses peaux en aluminium, ses façades en verre gravÊ, la partie neuve Êcrit une continuitÊ :  Les gens aiment la modernitÊ, la clartÊ, le confort, tout en ayant ce rapport avec l’histoire . Si tous les logements sont presque commercialisÊs, le dernier immeuble de bureaux est en train de voir le jour. R

 Le Père Bernard Devert s’est beaucoup impliquÊ ; avoir une dimension spirituelle sur un projet Êtait très intÊressant 

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DOMINIQUE ET BRENDAN FORMENT JAKOB + MACFARLANE. CE DUO RARE MARQUE LES VILLES DE SON EMPREINTE INDÉLÉBILE ET DE SES BÂTIMENTS DÉTONNANTS ET ÉTONNANTS, COMME CE CUBE VERT, TRANSPERCÉ DE DEUX TROUS, INAUGURÉ EN OCTOBRE DERNIER LE LONG DE LA SAÔNE DANS LE QUARTIER DE LA CONFLUENCE.

une, Dominique Jakob, est une petite femme brune née à Paris en 1966, l’autre, Brendan MacFarlane, est un Néozélandais de grande taille et dégingandé. Depuis 1992, ils forment un duo créatif au sein de leur agence Jakob + MacFarlane. Un binôme rare d’architectes et de designers qui révolutionne l’urbanisme des villes en créant des bâtiments aux formes inédites et aux couleurs tranchantes, principalement le vert et l’orange. On dit d’eux qu’ils appartiennent à la « blob architecture », ce courant dont les créations ont une forme organique molle et bombée. Du lézard de la Cité de la mode et du design de Paris au Cube orange sur les quais de Saône à Lyon, en passant par le restaurant Georges, leurs réalisations d’avant-gardes se remarquent et possèdent leur propre identité, déterminée selon une multitude de données apportées par les lieux mêmes. L’histoire, la topographie, les conditions climatiques…

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sont autant de paramètres intégrés dans la conception du projet. « Un bâtiment doit s’affirmer comme un signal marquant, un authentique dispositif urbain mariant l’histoire et le contemporain de façon inédite, explique Dominique Jakob. Nous développons une architecture d’expérimentation misant sur l’outil numérique et les techniques de production non standard pour définir de nouvelles modalités constructives ». Le travail de Jakob + MacFarlane explore les technologies digitales à la fois comme apport conceptuel et comme moyen de fabrication, utilisant les nouveaux matériaux pour créer un environnement plus flexible, plus responsable et plus proche.

Le duo, à la ville comme à la scène, travaille actuellement sur un projet à Knokke en Belgique où s’étendront, sur plus de 10 000 m2, des logements, des commerces, un commissariat, une salle de réunion et une « community house ».

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Premier bâtiment emblématique du nouveau quartier de la Confluence, ce Cube orange se repère facilement par sa couleur et son audace architecturale avec ce cône venant le transpercer. Ce dernier creuse le volume pour faire entrer la lumière jusqu’au cœur des plateaux et réinvente la figure classique de l’atrium des immeubles de bureaux. « L’idée est de pousser le paysage au cœur du bâtiment. La maille perforée permet de libérer les façades et d’être comme immergé à l’extérieur, indique Dominique Jakob. Le paysage des balmes s’y engouffre et des balcons strient les parois de ce relief en creux, à la fois cône de vision, canon de lumière et cheminée de ventilation ».

En pied d’immeuble, deux portions de cône font écho à la grande forme, l’un en guise d’entrée, l’autre en prolongement des arches des Salins.

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- &4 %0$,4 -" $*5¢ %& -" .0%& &5 %6 %&4*(/ Inaugurée en 2012, la Cité de la mode et du design est installée dans les anciennes friches industrielles des Magasins généraux de la gare d’Austerlitz. Si la structure en béton d’origine est conservée, elle est chevauchée désormais par une nouvelle peau extérieure, rappelant un grand lézard vert, renfermant une passerelle métallique. Inspirée par le flux de la Seine, celle-ci devient un parcours piétonnier fluide qui permet d’explorer la construction du rez-de-chaussée à la terrasse panoramique en bois pour redescendre de nouveau et se relier aux rues du quartier. La couleur « vert algue » contribue à son étrangeté, une teinte qui varie en tonalités selon la couleur du ciel de Paris.

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-&4 563#6-&/$&4 Objet construit non identifiable… trois cratères à facettes, dont l’un culmine à 17 mètres, surgissent de la cour d’une ancienne base militaire datant des XVIIIe et XIXe siècles. Ces excroissances de verre et d’aluminium, dotées d’une peau de lumière interactive, abritent l’extension du Fonds régional d’art contemporain (Frac). Ce nouveau pavillon, Les Turbulences, a été conçu comme un espace d’accueil pour acheminer les visiteurs vers les expositions logées dans les bâtiments principaux. Au sommet des tubes, les surfaces ont été vitrées pour créer des puits de lumière.

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Installé au sommet du Musée national d’art moderne – Centre Georges Pompidou, le restaurant Georges abrite de grandes coques créant des volumes autour des différentes activités et ambiances du lieu. Ces formes en aluminium sortent du sol, comme localement gonflées, rappelant les célèbres conduits de ventilation et de fluides situés à l’extérieur du musée.

Elles permettent ainsi d’organiser la salle tout en respectant et prolongeant l’identité visuelle extrêmement forte du bâtiment, conçu en 1977 par Renzo Piano et Richard Rogeres.

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$6#& 7&35 &630/&84 Après le Cube orange, le Cube vert à la Confluence. Inauguré en octobre dernier, ce bâtiment d’une superficie de 10 000 m2 répartis sur six nouveaux abrite le nouveau siège mondial de la chaîne de télévision Euronews. Il est conçu comme un immense parallélépipède transpercé par deux atriums coniques introduisant la lumière et l’air. « C’est très rare d’avoir deux bâtiments qui dialoguent et qui ont une relation puissante avec le paysage de la Saône, industriel sur une rive et très nature de l’autre, explique Dominique Jakob. Avec Euronews comme occupant, le bâtiment vit 24h/24 et les deux grands cônes sont comme deux yeux ou deux oreilles à l’écoute du monde ». L’enveloppe du bâtiment est composée d’une façade légère et largement vitrée, doublée d’une résille d’aluminium ajourée monochrome aux perforations irrégulières. Elle forme une double peau perméable qui scénarise les jeux de lumières à l’intérieur et enrichit les points de vue vers l’extérieur. Quant à la couleur verte, elle renvoie à la Saône, aux balmes et aux collines environnantes.

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Bohême DES SKIS

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1998 Un modèle unique

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Marque de ski haut de gamme 100 % française, Bohême s’adresse aux skieurs recherchant une efficacité sans limites et une esthétique sans pareils. Bref, un modèle unique. Façonnée à la main dans l’atelier de Chabeuil (Drôme), chaque paire nécessite 34 à 36 heures de travail. À l’allure traditionnelle et volontairement rétro, ces skis sont conçus par trois artisans menuisiers-ébénistes travaillant des bois naturels non-traités, aussi bien chêne français, bois de rose, palissandre de Santos qu’ébène de Macassar. Uniquement des essences rares, certifiées par l’écolabel FSC contre la déforestation. Bohême ne vend que des exemplaires sur mesure, personnalisables à l’infini à partir d’une vingtaine de gabarits de skis et de snowboards. Il ne sort de cet atelier que 1 000 pièces numérotées par an afin de garantir l’authenticité, la finition, la finesse et une qualité poussée à l’extrême. Chaque artisan signe de sa main la création, tel un certificat de qualité et de durabilité.

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l’objet du désir

2015 Le ski ultra design

Amoureux de la marque, Jacques Ruchon a repris la société Bohême en 2013 avec les objectifs d’accélérer son développement et de diversifier la gamme. Il offre cet hiver au ski Radical 107, modèle star de Bohême, une nouvelle peau plus moderne et design. Une couche de titanium et de cuir vient recouvrir le traditionnel noyau du ski toujours conçu en bois 100 % naturel.

Ce plaquage inédit ne modifie en rien les performances techniques. Les skis conservent leur semelle intégrant carbone et kevlar.

Son terrain de jeu favori reste la poudre sur laquelle le Radical 107, disponible en 178 et 188 cm, s’appuie à faible allure, au lieu de s’y enfoncer, et enchaîne les grandes courbes sans difficulté. À partir de 3 190 euros.

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www.boheme.fr

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intérieur

beaux volumes et haute technologie "65&63 /"/$: '63&3 1)0504 4"#*/& 4&33"%

Le salon donne de plains pieds sur la grande terrasse au mobilier signé Royal Botania. Pour commander les applications technologiques, dont l’ouverture et la fermeture des rideaux ou l’intensité des éclairages, un seul clic suffit depuis une seule et même tablette.

Luminaires Artémide et Starck.

Canapé Bo Concept. À côté d’un grand miroir signé Réhome, une œuvre acquise à la galerie Nuances et Lumière, de l’artiste Dorit Levinstein.

Vue d’ensemble de la pièce à vivre.

Au mur, une œuvre de l’artiste David Kracov et au fond, sur le grand miroir, une télévision qui joue les surimpressions. ego la revue 30

L’AGENCE D’ARCHITECTURE INTÉRIEURE RÉHOME SIGNE DANS CET APPARTEMENT IDÉALEMENT SITUÉ SUR LES HAUTEURS DE CALUIRE, UNE RÉNOVATION EXIGEANTE. MATÉRIAUX DE BELLE FACTURE, FINITIONS CONFINANT AU PERFECTIONNISTE, DISTRIBUTION HARMONIEUSE DES VOLUMES… AU FINAL POUR LES NOUVEAUX PROPRIÉTAIRES : UN CADRE DE VIE ÉPURÉ ET SYMPATHIQUEMENT TECHNOLOGIQUE.

Le jeune couple de cet appartement de 250 mètres carrés disposant d’un joli jardin avait exprimé trois exigences essentielles : vivre dans de grands volumes, profiter d’une ambiance design reposante et bénéficier des dernières innovations technologiques en matière d’habitat.

Pour répondre à de telles attentes à exprimer librement leur savoir-faire, les architectes Réhome ont détruit l’intégralité de ce qui existait. Ils ont réinterprété les volumes, imaginé une nouvelle distribution des pièces et fabriqué sur mesure une grande partie des aménagements : meubles de cuisine et de salles de bains, placards, gardecorps d’accès à l’étage… L’unicité des tons (blanc + taupe) et des matières (bois + verre + Corian) confère la nécessaire zénitude au lieu, tandis que la technologie, judicieusement dissimulée derrière les murs et les faux plafonds, garantit un haut niveau de confort et de plaisir. Le son est ici d’une qualité étonnante, tandis que les images de télévision se cachent dans de grands miroirs intégrés. Cerise sur le gâteau et exploit artisanal, le chantier s’est étalé sur moins de quatre mois depuis la démolition aux finitions.

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intérieur

Courbure harmonieuse dans la montée d’escaliers obtenue grâce à la technique du « bombé-débillardé ».

Toutes les plinthes de l’appartement sont dites « à fleur de mur » et les prises laquées dans une teinte identique à celles des murs.

Un bel escalier en bois wengé permet d’accéder à l’étage et à une mezzanine équipée d’un garde-corps bombé réalisé dans les ateliers Réhome.

La cuisine, également sur mesure, joue avec un bar en acier qui se replie après usage pour se faire discret.

Le plan de travail de la cuisine, en Corian, est installé au centre de la pièce principale, ce qui offre convivialité et praticité.

Robinetterie CEA Design et électroménager Gaggenau.

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La suite parentale se compose d’une chambre attenante à un dressing faisant le lien avec une grande salle de bains équipée sur mesure par Réhome.

Double douche et grande baignoire dans la salle de bains parentale. Les carreaux de la mosaïque sont signés de la maison Bisazza.

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intérieur

Le bureau du maître des lieux. Là encore, rien de superflu, une ambiance propice à la concentration, tout juste rehaussée par les teintes rosées d’un poster faisant voyager jusqu’à New York.

L’appartement propose trois chambres spacieuses, dont cette chambre d’amis équipée d’un lit sur mesure et de placards également réalisés aux dimensions requises.

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matière à rÊexion

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LES MATIĂˆRES ANIMALES PROVOQUENT DES IDÉES BESTIALES CHEZ LES CRÉATEURS. PEAUX, PLUMES, CORNES‌ AUX NOMBREUSES PROPRIÉTÉS PHYSIQUES ET ESTHÉTIQUES SONT UTILISÉES BRUTES, DANS LEUR BELLE NATURE, OU FAÇONNÉES, COLORÉES, SCULPTÉES, ASSOCIÉES Ă€ DIVERS MATÉRIAUX POUR DEVENIR PIĂˆCE USUELLE OU DÉCORATION RACÉE. DÉCOUVERTE DE LUMINAIRES DOMESTIQUÉS ET D’OBJETS JOUEURS PRESQUE ANIMÉS.

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Le cabinet de curiositÊs parisien Watch life with curiosity a fait appel à ClÊment Bouchonneau, ÊbÊniste d’art diplômÊ de l’Êcole Boulle mais aussi fÊru de skate, pour rÊaliser à la main des decks en bois, chêne ou autres essences, de skate-board et longboard. Ces planches sont habillÊes de peaux de crocodile – ventres de crocodile de 8 à 10 ans d’âge – ou intÊgralement gainÊes avec des queues de crocodile porosus. Un travail reptilien avec de jolies coutures en piqÝres croisÊes rÊalisÊ par le maroquinier JÊrÊmy Kastelani. www.watchlifewithcuriosity.com

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Le designer aimant donner de nouveaux usages aux produits s’est pris au jeu et a imaginÊ la Lampe Volant pour le studio de crÊation L’Atelier d’exercices. Imitant le volant du badminton, ce dÊlicat luminaire à poser se tient droit grâce à son culbuto intÊgrÊ dans sa base en liège dans laquelle sont fichÊes des plumes d’oies d’Êlevage, dÊsinfectÊes et ôtÊes dans le respect de ces oiseaux palmipèdes. Les belles plumes blanches de cet objet aÊrien peuvent être remplacÊes. www.atelierdexercices.com

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matière à réflexion

Blanc, noir, marron, gris, rose, le Rocking Sheep de l’ébéniste et designer danois Povl Kjer est à la fois un jouet, un bel objet fabriqué à la main, un siège, un animal de compagnie… Son premier « mouton à bascule », il l’a créé pour sa nièce comme un clin d’œil aux origines rurales de la famille. La base en pin sculpté laqué est tapissée de mousse pour le rembourrage et recouverte d’une véritable peau d’agneau à la douce et épaisse laine. Povl Kjer fait partie du collectif Danish Crafts qui valorise l’artisanat et le design.

Designer issu du secteur de l’industrie, Vincent Rousseau a fondé ROVT pour créer, détourner et rénover des objets et du mobilier pour la maison. Son luminaire Cosmic Shell a pour point de départ un réservoir cylindrique en aluminium. Équipée de spots, cette suspension en longueur et rondeur est habillée de différentes finitions, dont une véritable peau de zèbre teintée. Métal, rayures façon savane africaine, couleurs et leds forment un joyeux mélange.

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www.rovt-design.com

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www.craftscollection.dk www.smallable.fr

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Anish Kapoor dialogue avec Le Corbusier

a Jusqu’au 3 janvier 2016 au couvent de La Tourette, 69210 Éveux Du mardi au dimanche de 14 h à 18 h 30 (fermeture du 25 décembre au 1er janvier) www.couventdelatourette.fr

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artiste dans le ton

SON INSTALLATION VANDALISÉE DANS LES JARDINS DE VERSAILLES PROVOQUE LES GROS TITRES, ALLEZ FAIRE CONNAISSANCE AVEC SON ŒUVRE QUI APPRIVOISE LE COUVENT DE LA TOURETTE. INÉDIT PIMENTÉ.

Au moment où son créateur fait la une de l’actualité suite à la vandalisation répétée de son installation dans les jardins de Versailles, l’exposition Anish Kapoor au couvent de La Tourette a le mérite d’offrir un large aperçu de son travail. Point de gigantisme dont il est coutumier (il faut voir son Cloud Gate autrement nommé le « haricot brillant » qui fait la joie du passant au Millénium Park de Chicago). Kapoor, qui a passé plusieurs nuits au couvent afin de prendre ses repères, instaure un dialogue avec l’architecture radicale de Le Corbusier. Si l’on osait dire, le langage Kapoor est simple cherchant, en l’épousant, à ouvrir la dimension des lieux renouvelant ses perspectives. Toutes, architectures, silhouettes, voire couleurs, grâce à la magie du miroir dont cet ingénieur de formation repousse les limites.

Ici, Kapoor autorise l’amusement en univers religieux via un pilier badin qui vous fait des jambes de Barbie. Dans le réfectoire, un wok ou miroir concave noir annone un défilé de formes. Saisissement, le nez sur une baie vitrée, à la vue du miroir reflétant l’humeur du ciel ou celle des esprits dans l’église via un cône d’or, quasi « réverbère » alimenté au hasard de la course du soleil par les couleurs inondant les meurtrières en guise de vitraux.

Né à Bombay, Kapoor est fruit d’un melting-pot tout oriental : père hindou du Pendjab, mère juive irakienne. Il quitte l’Inde pour rejoindre un kibboutz où il étudie le génie civil. Les mathématiques l’épuisent, il bifurque vers la création. Refusé par une école d’art, il rejoint les meilleures schools de Londres en 1973. Son œuvre, qui en fait l’un des artistes les plus détonnants de sa génération, est justement de conjuguer Orient et Occident dans ses sculptures formelles, parfois rieuses, multipliant les reflets et les interprétations engendrées, d’où le conflit avec l’œuvre de Versailles. Des œuvres ardues techniquement ; félicitons au passage l’un de ses fournisseurs, l’Isérois Serge Ferrari, qui soutient l’exposition au couvent du Turner Prize 1991.

Dans les étages encore, une colonne instaure un virage radical. Elle mène à deux toiles entre attraction et répulsion : des entrailles de cire et de silicone, ce que nous sommes finalement, des êtres de chair chère aux dieux et à certains de leurs prédicateurs de misère humaine. Derrière ses aimables miroirs, Kapoor, beau petit gabarit au regard bienveillant, donne bien du fil à retordre. ego la revue 30

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au ďŹ l de l’art 6/ ¢7¢/&.&/5 "6 Pleins feux sur Yoko Ono

C’est au Mac que s’afďŹ che Yoko Ono : Lumière, la première rĂŠtrospective française consacrĂŠe Ă l’artiste. Son mari John Lennon disait : ÂŤ Tout le monde la connaĂŽt mais personne ne sait ce qu’elle fait Âť. Une afďŹ rmation Ă dĂŠmentir en venant voir, entendre et pratiquer ses Ĺ“uvres de 1952 Ă 2016 exposĂŠes sur 3 000 m2. En parcourant les trois ĂŠtages, on dĂŠcouvre les concepts sonores, peintures, instructions, ďŹ lms et autres formes explorĂŠes par cette musicienne, plasticienne, performeuse, vidĂŠaste et activiste pour la paix. R $1

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MUSÉE D’ART CONTEMPORAIN 81 quai Charles de Gaulle, Lyon 6e TÊl. 04 72 69 17 17 www.mac-lyon.com

Yoko Ono, Balance Piece, 2010

6/ 5ÂŁ5& ™ 5ÂŁ5& Chanteur globe-trotter L’Épicerie Moderne commence l’annĂŠe et sa nouvelle dĂŠcennie en beautĂŠ, avec Rover. En tournĂŠe avec son nouvel album Let it glow, l’auteur-compositeur-interprète et multi-instrumentiste Ă la carrure de lutteur et Ă la voix d’angelot captive avec sa pop racĂŠe. TimothĂŠe RĂŠgnier alias Rover a fait partie de plusieurs groupes et a baignĂŠ dans diverses inuences rock, punk, folk‌ qui ont nourri son approche musicale. Après un premier album disque d’or, ce ďŹ ls d’expat’ qui a roulĂŠ sa bosse dans diffĂŠrents pays s’est enfermĂŠ avec un vieux piano et une boĂŽte Ă rythmes pour ĂŠcrire ses chansons cristallines ou rocailleuses. R $1

ƒ +6-*&/ .*(/05

L’ÉPICERIE MODERNE Place RenÊ Lescot, Feyzin TÊl. 04 72 89 98 70 www.epiceriemoderne.com

6/& &910 +6426n"6 Inventions, fabrications, crĂŠations

ƒ 7*/$&/5 &7&3"354

175 pièces provenant de 5 pays et 25 extraits d’œuvres cinÊmatographiques ou audiovisuelles nourrissent l’exposition L’art et la machine prÊsentÊe au musÊe des Conuences. Les liens Êtroits entre les arts plastiques et l’Êvolution des technologies et techniques constituent la trame de ce captivant voyage allant de la rÊvolution industrielle à l’ère Êlectronique. Machines à vapeur, spatiales ou poÊtiques, moteurs, hÊlices, mÊcaniques, fascinations esthÊtiques et dÊtournements‌ sans oublier camÊras et appareils photographiques. Une immersion foisonnante au cœur de la machine source de fantasmes, à parcourir librement ou en visite guidÊe. R $1

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MUSÉE DES CONFLUENCES 86 quai Perrache, Lyon 2e TÊl. 04 28 38 11 90 www.museedesconfluences.fr

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au ďŹ l de l’art

6/ $0.¢%*&/ Seul-en-scène rĂŠjouissant Le comĂŠdien Vincent Dedienne revient Ă Lyon avec son premier spectacle rudement bien foutu S’il se passe quelque chose. Un dĂŠlectable marathon des planches dans lequel il se livre avec humour et recul, enchaĂŽne les sketchs et les personnages fantaisistes et dĂŠcalĂŠs. Le jeune homme formĂŠ Ă l’École nationale d’art dramatique de la ComĂŠdie de Saint-Étienne a jouĂŠ dans des pièces classiques tout en se frottant Ă la comĂŠdie depuis tout petit. DĂŠsormais produit par Laurent Ruquier, Vincent Dedienne sert de savoureux billets d’humeur sur France Inter ainsi que des chroniques dans Le SupplĂŠment sur Canal +. R $1 ƒ '"#*&//& 3"11&/&"6

SALLE RAMEAU 29 rue de la Martinière, Lyon 1er www.vincentdedienne.fr

6/ $0/$&35 3 DJs aux platines Birdy Nam Nam, l’un des groupes majeurs de la scène Êlectro française, est en tournÊe avec son 4e album Dance or Die. Une injonction à suivre lors de leur passage au Transbordeur, oÚ se trÊmousser sur leurs morceaux composÊs, esthÊtiques et mixant les inuences hip-hop, trip-hop, jazz ou groove. Champions du monde 2002 de DJ en Êquipe et prix de la rÊvÊlation Êlectronique aux Victoires de la musique 2010, ces 4 pointures sont 3 depuis 2014. Crazy B, DJ Need et LilMike utilisent leur platine respective comme des instruments avec des samples extraits de moult vinyles. R $1

ƒ 30."*/ #0637&/

LE TRANSBORDEUR 3 bd de Stalingrad, Villeurbanne TĂŠl. 04 78 93 08 33 www.transbordeur.fr

6/& ("-&3*& Tout un art

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Dans sa nouvelle et lumineuse galerie Racont’Arts, Sylvie Garrigue met en scène et en dialogue diffÊrentes formes d’expressions artistiques et crÊatives : les cÊramiques de ValÊrie Blaize cohabitent avec les sculptures mobiles en acier de Bernard Autin, le mobilier ludique de Drugeot Labo, les bijoux en ressorts La mollla ou encore les objets inventifs de TsÊ & TsÊ. Artistes et designers reconnus ou Êmergents se succèdent dans cet espace hybride foisonnant de matières qui valorise l’art accessible et l’Êchange, notamment grâce aux ÊvÊnements mensuels.

Rendez-vous le 11 dĂŠcembre pour un spectacle sur le cabinet de curiositĂŠs, en janvier pour un concert ou en fĂŠvrier pour rencontrer Tzuri Gueta autour de ses bijoux en dentelle siliconĂŠe. R $1

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RACONT’ARTS 13 quai de la Pêcherie, Lyon 1er TÊl. 06 23 22 37 82 www.racont-arts.blogspot.com

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L’Esprit Livre m’a dit

Lecture cadeau, livres ouverts 130104 3&$6&*--*4 1"3 '3"/ 0*4& ."-#04$

DE(UX) BEAUX LIVRES INDISPENSABLES. ÉVITER DE CHOISIR, LA SAISON DES CADEAUX EST LÀ. TROIS ROMANS ÉTRANGERS – ÉTATS-UNIS, MOZAMBIQUE, JAPON – POUR LA PORTE D’UNIVERS OÙ NOUS NE SAURIONS PÉNÉTRER SANS LEURS AUTEURS QUI MANIENT HUMOUR, ART DU CONTE, FANTASTIQUE DÉSENCHANTÉ EN PARLANT, AUSSI, DU MONDE D’AUJOURD’HUI.

Charlotte Salomon : Vie ? ou Théâtre ?

Charlotte Salomon

Venise est une ville Franco Mancuso

L’oiseau du Bon Dieu James McBride

Le dernier vol du flamant Mia Couto

Sound track Hideo Furukawa

Éditions de la revue Confluence

Gallmeister

Éditions Chandeigne

Éditions Picquier

Des ouvrages sur Venise, les passionnés le savent bien, il en existe déjà une multitude.

Le regard que Franco Mancuso porte sur la cité des doges est doublement original et intéressant : il marie l’œil technique de l’architecte et de l’urbaniste au point de vue plus sensuel et personnel de l’enfant qui a grandi et toujours vécu dans la cité lagunaire. L’auteur transforme ainsi la vision parfois caricaturale que l’on peut avoir de cette ville. Loin d’un musée à ciel ouvert, Venise est un lieu de vie à part entière avec une histoire, un quotidien et un avenir. Richement illustré d’images et documents en grande partie inédits, mélange d’érudition et de témoignages concrets, cet ouvrage nous entraîne dans le cœur palpitant de la ville et en restitue toute la magie.

La vie du jeune esclave Henry Shackleford est totalement bouleversée lorsque le fantasque John Brown et sa troupe d’abolitionnistes font irruption dans l’auberge de ses maîtres : désormais libre, le voici bien malgré lui devenu orphelin, accoutré en fille et affublé de l’amusant pseudonyme de « L’échalote ». C’est donc avec sa robe, son bonnet à ruban et une solide dose d’humour qu’Henry rejoint la bande de renégats et fait ses premières armes de libérateur d’esclaves. Au fil des chevauchées et des aléas d’une vie de hors-la-loi, James McBride nous fait découvrir de l’intérieur cette drôle de croisade émancipatrice qui contribua à déclencher la guerre civile américaine.

Récompensé outre-Atlantique par le National Book Award, « L’Oiseau du Bon Dieu » est un formidable roman dont l’excellente traduction de François Happe renforce les dimensions épique et drolatique.

En 1994, Tizangara, petite ville fictive du Mozambique fait sensation : les Casques bleus qui y sont basés ont tendance à facilement exploser… Ou plus précisément, à disparaître de façon mystérieuse en laissant derrière eux, pour seule trace de leur passage en Afrique, leurs attributs virils fichés dans un arbre ou en plein milieu du chemin. Se saisissant de l’affaire, les instances internationales envoient sur place un enquêteur italien chargé de découvrir ce qui est arrivé aux démembrésdisparus ou aux disparusdémembrés, suivant l’ordre des événements tragiques. C’est le traducteur qui accompagne (et espionne ?) l’inspecteur européen qui nous raconte cette folle histoire à la manière d’un conte africain, dans une langue inventive, ludique et imagée. Une perle !

Touta, 6 ans, et Hitsujiko, petite fille de 4 ans, ne se sont jamais croisés avant d’être victimes au même moment d’une tempête qui les fait échouer ensemble sur une île déserte de l’archipel d’Ogasawara. Ils vont y vivre quelques années, livrés à euxmêmes, proches de la nature et enveloppés par le silence.

Rattrapés par la civilisation et placés dans une famille d’accueil, ces deux enfants sauvages vont devoir s’adapter et grandir séparément avant d’entrer en rébellion…

Un roman qui résonne comme un chant de colère : nerveux, dense, surprenant… Dans lequel le lecteur assiste médusé à des danses chamaniques et des combats de corbeaux en plein cœur d’un Tokyo tentaculaire, en proie aux changements climatiques et aux crises économiques.

Furukawa, un nom à découvrir et surtout à retenir…

Le Tripode

À l’aune du succès du roman de David Foenkinos dédié à Charlotte Salomon, on pensait avoir tout lu sur cette étudiante aux Beaux-Arts de Berlin qui, fuyant le régime nazi en 1940, vint se réfugier en France avant d’être déportée à Auschwitz.

Encore nous restait-il à voir !

Pendant deux ans, Charlotte va peindre le chaos de sa vie. À l’aide des trois mêmes couleurs et en juxtaposant textes et gouaches accompagnés parfois d’annotations musicales, ce témoignage prendra ainsi la forme d’un véritable roman graphique. Sauvegardé par miracle et rendu ici dans son intégralité, « Charlotte Salomon : Vie ? ou Théâtre ? » est littéralement le roman d’une destinée cruelle sublimée par l’art.

Il est destiné à devenir un classique indispensable.

Attention, beau livre !

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RĂŠdactrice en chef

Nancy Furer (NF2), nancy@nf2.fr TĂŠl. 04 72 98 07 90 RĂŠdaction

egolarevue est une revue trimestrielle ÊditÊe par les Éditions Rosely Capital de 10 000 ₏ RCS Lyon 500 646 039 ISSN 1964-8871

Estelle Coppens, Audrey Dupont, Nadine Fageol, Vincent Feuillet, Nancy Furer, Françoise Malbosc, Charlotte Pidou Production photos

Didier Michalet & Karen Firdmann DMKF, Sabine Serrad Direction artistique & rĂŠalisation

Sienne Design, Olivier Fischer 56, av. Jean-Jaurès, 69200 VÊnissieux TÊl. 04 72 90 87 87 www.siennedesign.com Directrice artistique et crÊation maquette Agnès Buatois, Sienne Design

NumĂŠro 30 hiver 2015 DĂŠpĂ´t lĂŠgal 2015

PHOTOGRAPHIE DE COUVERTURE Didier Michalet & Karen Firdmann, DMKF

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