EGOLAREVUE Automne N°29

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édito

Ma mélodie du bonheur…

Le PIB est en berne. L’été est terminé. Les impôts débarquent. La mauvaise foi politique ne prend jamais de vacances. Les réunions de parents d’élèves s’éternisent. Mon ophtalmo m’a prescrit des verres progressifs. Je me repasse en boucle ma mélodie du bonheur…

— Rester convaincue que, quelles que soient les circonstances, ce que l’on a voulu et décidé a une importance capitale.

— Écouter It’s Raining Men en voiture cheveux au vent, en poussant le volume au max.

— Ne pas renoncer à une conviction uniquement parce qu’elle n’est plus à la mode.

— Manger des fraises Tagada jusqu’à l’indigestion.

— Vider ma boîte mail en buvant un verre de rosé.

— Me découvrir capable de quelque chose dont je me sentais incapable.

— Dormir dans des draps en lin… et tout un tas de choses peut-être moins hédonistes comme accepter la lutte, l’effort, les doutes !

Mais aussi réinventer ce magazine à chaque nouveau numéro, changer l’un de ses textes à la dernière minute comme si ma vie en dépendait, ergoter sur le bleu de la couverture ou la news de la page 12, rêver au prochain numéro et savoir que nous fourmillons de projets éditoriaux à se damner ! Et j’oubliais… Rêver aux prochaines vacances. ¢-0¨4& (*3"6-5 .&/&64& %& 3&76& www.egolarevue.com

ego la revue 29

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sommaire

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crĂŠateur dans le ton 24

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grand format

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l’objet du dÊsir

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vins et mets

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PRAIRIAL 11 rue Chavanne, Lyon 1er Tél. 04 78 27 86 93 www.prairial-restaurant.com

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GENTIL À CROQUER Sets de table ronds en feutre, nuages en céramique comme supports à pain…

Gaëtan Gentil s’est glissé sans coup férir dans le beau décor de murs végétaux laissé vacant par Samuel Desjobert. Exit l’Eskis, vive Prairial : le chef Gentil débarque avec une rutilante expérience dans ses bagages, façonnée chez Alleno-Fétissson à Courchevel, Jean-François Piège et Philippe Labbe. Pour un honnête 22 euros,

la formule du midi donne goût à la gastronomie accessible d’une cuisine raffinée quasi millimétrée et à des produits superbes, tels l’agneau en direct de la ferme dont on aime le travail de parfumage aux herbes sauvages. Desserts encore plus subtils dans l’association des textures et parfums. R /'B

." #0§5& #*+069 Un diamant ?

Pourquoi pas La nouvelle boutique Tellor a désormais pignon sur rue dans le quartier des joailliers afin de mieux accueillir les amateurs de pièces d’exception. Taille, couleur, poids et pureté, les 4 critères d’évaluation du diamant sont scrupuleusement contrôlés chez ce diamantaire qui connaît toutes les facettes du métier depuis 1977. Ici, les clients peuvent acheter de belles pierres à prix fabricant, faire façonner leurs pièces sur mesure mais aussi faire expertiser, réparer ou transformer leurs précieuses parures. R $1

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TELLOR 3 rue Simon Maupin, Lyon 2e Tél. 04 78 42 28 32 www.tellor.fr

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." 7"-*4& &/ $06-&63 Lipault pop wizz Depuis 10 ans, la marque parisienne Lipault révolutionne l’univers de la bagagerie féminine. Sacs, valises, trousses de toilette, sacoches pour ordinateur… tout se décline en couleurs vives, pop et monochromes. L’idée ? Faire du bagage un accessoire de mode, que l’on accorde avec ses vêtements ou ses escarpins. Nouveauté de la rentrée : la collection capsule. Pour la première fois, Lipault lance une gamme à motifs. Des petites plumes vertes et bleu roi ! Un clin d’œil au poids « plume » des valises… R "%

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LIPAULT 45 rue de la République, Lyon 2e Tél. 04 78 62 67 86

." 4"--& 0#4$63& Renaissance fourmillante

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Après trois ans de silence radio, La Fourmi projette de nouveau depuis le 9 septembre. Reprise par l’Institut Lumière, la mythique salle de cinéma née en 1914 a été remise à neuf par l’architecte Gilbert Long. Au sein de trois salles intimistes de 34, 39 et 63 fauteuils, les spectateurs dégustent les films art et essai, les reprises ou les classiques ; une programmation fidèle à l’esprit de ce ciné de quartier.

Sylvie Da Rocha, qui était auparavant au Ciné Studio d’Aubervilliers, en est la nouvelle directrice. R $1 LA FOURMI 68 rue Pierre Corneille, Lyon 3e www.cinema-la-fourmi.com

." 1n5*5& .0644& Au Bieristan…

Ouvert en avril, ce nouveau repaire de la rue Lafargue séduit grâce à un bouche à oreille qui fonctionne mais surtout pour la qualité du lieu – agrémenté d’une terrasse en arrière-cour – et de ses produits. soixante-dix références de bières bouteille, des jus de fruits bio, des vins de qualité et des produits locaux, le tout servi dans un cadre industrio-vintage fort sympathique.

Chaque samedi, place à un concert, tandis qu’une expo d’artistes peintres, photographes ou dessinateurs de BD est programmée tous les mois. R "%

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BIERISTAN 14 rue Paul Lafargue, Villeurbanne www.bieristan.fr

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DU VERT AU BALCON 56 rue Sala, Lyon 2e Tél. 04 78 85 53 83 www.duvertaubalcon.fr

SOPHIE PA ILLET A MÉTA MOR PHOSÉ UN ANCIEN GARAGE EN SYMPATHIQUE BULLE DE VERDURE BAPTISÉE DU VERT AU BALCON. PAS DE FLEURS DANS CES 85 M 2 MAIS DES VIVACES, DES ANNUELLES, DES AROMATIQUES, DES PLANTES GRASSES, DES ARBUSTES… EN PROVENANCE DE PRODUCTEURS DES ENVIRONS. OUI, IL S’AGIT BIEN D’UNE VRAIE JARDINERIE URBAINE AVEC DE JOLIS OUTILS ET AUSSI DES ATELIERS POUR APPR ENDR E À COMPOSER SA JARDINIÈRE. CAR SOPHIE SOUHAITE DONNER ENVIE AUX CITADINS DE PLANTER GRAINES, BULBES ET PLANTES QU’ILS DISPOSENT D’UN APPUI DE FENÊTRE, D’UN BALCON OU D’UN JARDIN. R $1

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Les mains dans la terre

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Je dis cheese !

Sacoche connectée

Entre un père français et une mère suisse, Claire Delsouiller aime doublement le fromage. Dans sa Laiterie de Carouge, une sélection de production fermière, au lait cru, AOP et de caractère venue de France, de Suisse, d’Italie ou de Grande-Bretagne. La saison des fondues commence, la jeune femme concocte ses mélanges avec vacherins fribourgeois et gruyères. Elle prépare aussi de superbes plateaux et des sandwichs fromagers pour le midi, comme ce brebis frais carotte cumin ou ce Coulommiers pommes caramélisées.

Cette jeune fromagerie vaut le détour en Suisse. R $1

Voici un an qu’Adrien Deslous-Paoli a lancé son baise-en-ville destiné aux citadins. Mais cela fait plusieurs années que ce jeune Lyonnais est tombé sur le sac de son arrière grand-père ; l’étincelle pour imaginer sa marque, baptisée De Rigueur. L’idée : créer un « BEV » pratique et élégant en cuir italien de qualité et fabriqué entre Rhône et Savoie. Le créateur développe une ligne de bagages et entend devenir la première maison de haute maroquinerie connectée en intégrant les nouvelles technologies aux produits. R $1

LA LAITERIE DE CAROUGE Rue Saint-Victor 7, Carouge, Suisse Tél. +41 (0)22 342 22 55 www.lalaiteriedecarouge.ch

DE RIGUEUR En vente chez Smart et N20, Lyon 6e www.derigueur.com

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LE PASHMINA Place du Slalom, 73440 Val Thorens Tél. 04 79 00 09 99 www.hotelpashmina.com

DÉCOMPLEXÉ EN PASHMINA De prime abord, les notions de luxe et de refuge sont antinomiques. Mais c’est justement la promesse du Pashmina, qui ouvre en décembre à Val Thorens, que d’offrir un hôtel hors-norme perché à plus de 2 000 mètres d’altitude. Luxe du paysage surfant sur les mille sommets des Alpes françaises, italiennes ou suisses.

Luxe du choix dans l’espace avec 42 chambres et suites de 36 à 70 m2 et 8 cosy home de 60 à 155 m2 organisant leurs chambres à baies panoramiques autour d’une belle pièce de vie. Luxe toujours avec deux chalets triplex bénéficiant de l’ensemble des services de l’hôtel. Luxe encore d’un intérieur chaleureux de pierres et de bois associé à des fauteuils doucement colorés dans la palette des vieux rouges à violet.

Le Pashmina, enfin, déroule son cocon douceur sous la forme d’un odorant spa L’Occitane de 400 m2 magnifiant l’art de la relaxation à l’heure de l’après-ski.

Le plus : cet Igloo-Pod permettant de passer la nuit sous un dôme géodésique chauffé. Une aventure qu’il est prudent de réserver pour affiner la notion du luxe décontracté fomenté par la famille Gorini, pionnière de la station comptant parmi les créateurs de l’école de ski… R /'B

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Motifs très valables %3

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a LE PRESSE PAPIER 5 place Louis-Chazette, Lyon 1er Tél. 06 08 52 52 86 www.le-presse-papier.fr

Spécialiste d’impression numérique, Artprint a lancé sa marque de papier peint : Le presse papier. Déjà une vingtaine de références graphiques, f lorales, art déco… imaginée par Sébastien Barcet, passionné d’architecture des années 50-60 et de jazz.

Des designers apposent aussi leur patte – ou même vous – puisque le papier se personnalise à souhait. Le mix entre création de papier peint ancestrale et techniques d’impression numérique est une réussite puisqu’on peut aussi choisir des papiers de différents grains

ou textures, dont certains sont lavables et repositionnables. Tous sont imprimés avec des encres latex à base d’eau ; les plus écolo. On peut voir et toucher à l’atelier ou commander sur le site. Et ces rouleaux colorés vont très vite s’afficher chez des distributeurs. R $1

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Après la cuisine moléculaire à l’Eskis, voici le snack gastronomique du chef Samuel Desjobert. Chez Délice, on se délecte de sandwichs aux noms de grandes villes et aux garnitures travaillées. Avec le moelleux Addis-Abeba on croque dans du poulet fermier, des oignons caramélisés, de l’œuf caillé et le bun est saupoudré de teff ; céréale typique d’Éthiopie. Petit mais joli choix de salades, de quiches et toujours un plat du jour qui tombe à pic. Ah oui, les gâteaux et glaces maison sont exquis et le café est torréfié ici. R $1 DÉLICE 147 rue Paul-Bert, Lyon 3e Tél. 09 51 50 01 11

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Fast and furieusement bonne

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LE CHÂTEAU PERRACHE REVISITÉ

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Il est un point de repère fort – surtout par temps de bouchon sous Fourvière – depuis 1906. Un imposant bâtiment de près de 150 chambres et suites remis au goÝt du jour, cette annÊe, sous la houlette du duo parisien plein de fraÎcheur, Yann Le Coadic et Alessandro Scotto. Un bâtiment mÊconnaissable, dont l’ambiance art dÊco mêlÊe d’art nouveau lui vaut d’être classÊ Monument historique.

La salle de rÊception, somptueuse, peut accueillir 300 personnes à table ; les fresques murales sont de vÊritables chefs-d’œuvre et les teintes bleues-or-rouges des chambres de profondes sources de relaxation. Cerise sur le gâteau : un nouveau chef, Christophe Guiseppin, prÊcÊdemment passÊ par de grandes tables ÊtoilÊes. R /'V

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GRAND HÔTEL CHÂTEAU PERRACHE 12 cours de Verdun Rambaud, esplanade de la gare, Lyon 2e TÊl. 04 72 77 15 00

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Le trio gagnant

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LA R ENCONTR E ENTR E LIONEL LÉV Y, CR ÉATEUR DE L’AGENCE D’ARCHITECTURE D’INTÉRIEUR RÉHOME, ET NATHALIE ET FRANCK TOMOLILLO, AMOUREUX D’OBJETS CHINÉS, A DONNÉ NAISSANCE À TOMOLILLO BY RÉHOME. GR ÂCE À CETTE LIGNE MÊLANT LA RIGUEUR DE RÉHOME ET LA POÉSIE DE LA FAMILLE TOMOLILLO, LE TRIO COMPLÉMENTAIRE RÉPOND À TOUTES LES ENVIES ET IMAGINE DES UNIVERS CONTEMPORAINS HABILLÉS DE MEUBLES REVISITÉS, DE LUMINAIRAAES DÉCALÉS OU DE FAUTEUILS AU STYLE BOHÈME. À L’ÉCOUTE DES PROJETS, LES TROIS PROS FAÇONNENT DE A À Z DES ESPACES PERSONNALISÉS, DE L’AGENCEMENT JUSQU’À LA PATÈRE RÉTRO DANS LA CHAMBRE ET LE MIROIR BAROQUE CHIC, DU PLUS BEL EFFET DANS LE SALON. R $1

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a TOMOLILLO BY RÉHOME 1, impasse des Sapins, Lozanne Tél. 06 05 56 88 85 www.rehome.fr

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Patrick Bertrand Son actu : ce Lyonnais de 61 ans vient d’être élu pour deux ans à la présidence de l’association Lyon French Tech, qui vise à aider financièrement les startups du numérique.

Son parcours : diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, il a démarré sa carrière dans l'industrie au sein des groupes Total et Péchiney avant de croiser la route de Jean-Michel Aulas, créateur de Cegid, en 1988. Le patron de l’OL lui propose d’intégrer sa PME spécialisée dans l’édition de logiciel de gestion comme directeur financier. Dès lors, il se passionne pour le numérique et devient directeur général de Cegid.

Sa passion cachée : l’application Angry birds, qui vise à détruire des cochons verts assis sur des caisses à l'aide d'oiseaux nerveux envoyés avec un lance-pierre géant : « J’avais besoin de comprendre ce qu’était l’addiction au jeu. C’est fait ! ». R 7'

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Son ambition : développer le rôle et la présence des femmes dans un monde du numérique qu’il juge trop masculin.

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Entre mode et sport, mon cœur Valence

Pur jus

Après 14 ans de sommeil, le magnifique bâtiment du XIXe siècle des Galeries de Valence a retrouvé une seconde jeunesse. Ses carreaux de ciment Art déco et son escalier monumental classé cohabitent très bien avec les espaces beauté, maroquinerie, mode, créateurs et avec la place du marché concentrant toutes les tendances.

Chargés de paquets, on se pose chez Ernest pour goûter la cuisine du chef MOF étoilé, Franck Ferigutti. En forme, on file à l’Étage, centre de fitness avec machines et coach. R $1

Fraîchement ouverte, l’éclectique galerie Ici, on donne des pommes tape dans l’œil des chineurs avec son éventail de meubles vintage, ses lampes industrielles, ses tables et sièges sur-mesure ainsi que sa récolte d’objets insolites. Elle tape aussi dans l’oreille des audiophiles grâce à des amplis à tubes, des vinyles et des enceintes de créateurs amoureux du son. Partageuse et curieuse, la galerie met en lumière artistes, photographes, sculpteurs… Du 1er octobre au 1er novembre prochain, l’artiste Olivier Fischer ouvre la saison avec l’exposition Portraits. Une série de 40 dessins réalisés au Bic noir ou bleu : des visages, des figures sortis d’un carnet de voyages du quotidien. R $1

GALERIE DE VALENCE 40 boulevard Général de Gaulle, Valence www.lesgaleriesvalence.fr

ICI, ON DONNE DES POMMES 6 rue Saint-Georges, Lyon 5e Tél. 09 84 31 54 82

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SOUFFLE NORDIQUE AU SUD ." %¢$0$00/*/(

a GOOD DESIGNSTORE 19 rue Venture, Marseille 13e Tél. 01 82 83 11 64 www.good-designstore.com

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Bienvenue chez Katja et Benjamin. En tant que représentante de marques scandinaves en France et directeur artistique, ces deux-là ont eu la bonne idée de créer Good ; un vrai design store de 350 m2.

Tout ça à quelques brasses du vieux port de Marseille. Une fois passé les portes, fini l’accent chantant et l’agitation citadine, le « hyggelig » – concept scandinave de l’intérieur douillet où l’on se sent bien – occupe tout l’espace.

En même pas un an d’existence, cette adresse est devenue la référence des amateurs de lignes pures, des épris d’objets faussement désuets et des inconditionnels de marques iconiques.

Avec une entrée typée scandinave peuplée de canapés Muuto, de coussins, plaids et vaisselle Ferm Living, d’étagères à combiner String, d’enceintes Kreafunk ou de luminaires Northern Lighting, le tandem franco-danois a placé la barre haut. Et ça continue avec le plateau italien équipé de produits intemporels réédités de Arflex, le mobilier confortable signé Diesel with Moroso ou encore les tables et chaises parfaites de chez Gervasoni.

Sont aussi exposés des trésors espagnols et belges, des tapis et carrelages qui donnent envie de se mettre pieds nus, des papiers peints qu’on scrute comme des œuvres ou une sélection kids tout sauf gnangnan. Qui dit chaleureux dit aussi bar lounge et petits choix de thés, vins et cakes par-ci par-là.

On prend le temps de faire le tour de la « maison » et si besoin de conseils, un service de personal shopper est là. R $1

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L’événementiel comme à la maison Céline Paravy-Atlan et Dominique Damoy sont d’excellentes maîtresses de maison… Précision : de maison d’hôtes pour entreprises. En 2012, elles ont fait bouger les codes tradi de l’événementiel en ouvrant MaPièce à Bellecour. Un appartement décoré avec soin dédié aux événements sur mesure. Depuis septembre, MaPièce Jacobins offre un nouvel environnement de 130 m 2 avec salon, cuisine, salle à manger, splendide rotonde avec vue sur la place, aménagement design et tous les équipements audio et vidéo nécessaires aux conférences, cocktails, séminaires… (Merci Tedd Connexion.) Mais aussi concert ou dégustation car les 2 associées composent des événements à la carte avec leurs partenaires. Une deuxième adresse pour sortir du cadre. R $1

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MA PIÈCE JACOBINS 2 rue Childebert, Lyon 2e Tél. 04 72 41 79 88 www.mapiece.fr

Du foot en bulle Autant prévenir ceux qui en doutaient : le bubble football est délirant.

Se jouant à 4 contre 4 ou à 5 contre 5, cette nouvelle discipline venue tout droit de Norvège se pratique enfermé dans une bulle en plastique de laquelle seules les jambes émergent. Un accessoire volumineux qui transforme aussitôt le joueur en pantin désarticulé. « On ne risque rien.

Chaque bulle est dotée d’un harnais et de poignées de maintien. Il y a aussi des règles à respecter pour que ce ne soit pas dangereux… », prévient Anthony Dicicco, gérant du Bubble Bump de Saint-Priest.

Autant vous en convaincre : tout le monde s’éclate ! R 7' BUBBLE BUMP 9 rue du Dauphiné, Saint-Priest Tél. 06 29 10 51 17 www.bubblebump.fr

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Des mammouths aux sauts de biche C’est acté, le musée Guimet fermé depuis 2007 va reprendre vie sous les pas gracieux des danseurs, courant 2016. Puis en 2018 ouvrira officiellement l’Atelier de la Danse. Ce nouveau lieu de la Maison de la Danse s’articulera entre une salle de création, un studio pour les pratiques amateurs et un espace de partage avec d’autres artistes. Un projet participatif sera monté chaque saison. Objectif toujours pour Lyon : pointer en tête des capitales de la danse. R $1 L’ATELIER DE LA DANSE – ÉMILE GUIMET 28 boulevard des Belges, Lyon 6e www.maisondeladanse.com

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la liste de mes envies AVEC L’AUTOMNE QUI POINTE SON NEZ, RIEN DE MIEUX QUE QUELQUES PLAISIRS FUTILES (OU UTILES) À L’OCCASION D’UNE VIRÉE EXUTOIRE DANS LES BOUTIQUES LYONNAISES. NOUS ON A DÉJÀ CRAQUÉ… ET DE LA TÊTE AUX PIEDS. À VOTRE TOUR ! ."3+03*& 7*5&55" &5 $)"3-055& 1*%06

Confort et élégance pour ce nouveau modèle Montre Clé fidèle aux codes de la maison Cartier : cadran guilloche, aiguilles bleues, chiffres romains, mouvement mécanique à remontage automatique, bracelet en Alligator.

Chez Augis 1830, Lyon 2e et boutique Cartier, Lyon 2e

On se damnerait pour cet escarpin Barbara Bui à l’élégance énergie-rock teintée d’une sensualité toute féminine.

Chez Graphiti Femmes, Lyon 2e

La nouvelle gamme de soin visage Caudalie : objectif fermeté et volume avec quatre produits conçus pour redensifier, raffermir et repulper la peau. www.caudalie.fr

De jour comme de nuit, on ne peut plus s’en passer !

Pochette Gucci Dionysus en python noir En vente au Printemps, Lyon 2

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Du haut de ses 55 cm, la lampe Laslo en verre soufflé transparent et brossé, posée sur un socle en métal, fait partie de la clique des « antiquités de demain » imaginée par Les Héritiers.

Chez Claude Cartier Décoration, Lyon 2e ou chez Marie Canzano Décoration, Lyon 6e

Body néoprène La Perla : en tulle stretch brodé avec des motifs inspirés d’un dessin datant du début du XXe siècle.

Une transparence élégante et sensuelle.

Chez Tazia, Lyon 2e

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L’indispensable de la rentrée ! Sac Coach Swagger noir.

En exclusivité aux Galeries Lafayette

Pas la peine de se faire une montagne du courrier à traiter.

On le glisse dans l’organisateur Alpes de L’Atelier d’exercices et on respire. De jolies plaques amovibles en verre acrylique mat et un socle en hêtre massif. Du solide sur lequel on peut crayonner et effacer d’un coup de gomme.

Chez RBC Mobilier, 42 quai Rambaud, Lyon 2e

Objet de fantasme qui cultive l’art de la mise en scène, elle fait un retour remarqué dans les collections d’hiver !

Cuissarde zippée Fetish en cuir Yves Saint Laurent Hedi Slimane. www.ysl.com

ego en société

La ville sans voiture : utopie ou réalité en marche ?

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en centre-ville en 2025

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va au travail en vélo tous les jours

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Stop

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Il semblerait bien, n’en déplaise aux conducteurs inconditionnels, que l’idée gagne du terrain. Et avec elle, sa faisabilité !

Congestionnées, polluées et asphyxiées, les grandes villes internationales se rêvent sans voiture et investissent massivement pour atteindre cet objectif impensable il y a seulement 5 ans.

Helsinki annonce tout de go que la voiture particulière aura disparu de son centre-ville d’ici à 2025. La capitale finlandaise peaufine une stratégie dite « de mobilité intelligente à la demande », visant à transformer radicalement son système de transport traditionnel. Dès l’an prochain, un test intégrant des fonctions de partage de véhicules à l’échelle de toute la ville sera lancé. La seule chose que l’utilisateur devra faire depuis son téléphone, c’est dire où il se trouve et où il souhaite aller.

Son voyage, ainsi que le moyen de transport adéquat, seront alors planifiés et facturés. Le système, qui prévoit la possibilité d’acheter des forfaits de kilométrages mensuels illimités, serait même assez intelligent pour savoir s’il va pleuvoir afin de conseiller l’usager en conséquence.

Du côté de Milan, c’est presque un rêve : les habitants sont payés pour laisser leurs voitures chez eux et prendre le train !

Quand à Madrid, qui a banni l’automobile d’un grand nombre de ses rues, elle étend sa zone auto free d’année en année. Objectif : un centre-ville entièrement piéton d’ici 5 ans. Hambourg, quant à elle, joue la carte green via un réseau qui connectera les parcs afin de créer un immense espace vert d’au moins 40 % de la surface totale de la ville et permettra de se rendre à peu près partout à pied ou à vélo. À Copenhague, encore, qui a commencé à introduire des zones piétonnes dans les années 60, la moitié de la population va au travail en vélo tous les jours grâce à plus de 320 kilomètres de pistes cyclables et de « super-pistes cyclables » pour rejoindre les banlieues environnantes.

Plus loin de chez nous, aux environs de Chengdu, capitale chinoise de la province du Sichuan, le cabinet américain Adrian Smith + Gordon Gill Architecture a imaginé une cité qui pourrait devenir un modèle de ville propre. Dessinée pour que tous les trajets nécessaires puissent être effectués en moins de 15 minutes, elle ne bannira pas entièrement les voitures mais celles-ci ne seront autorisées que sur la moitié des routes. Appelée à voir le jour en 2020, cette cité ne devrait pas dépasser les 80 000 habitants, dont la majorité se rendra au travail à pied.

Et en France ? Le sujet passionne et fait couler beaucoup d’encre. La maire de Paris, Anne Hidalgo, veut semi-piétonniser le centre de la capitale et interdire les véhicules diesel d’ici à 2020. « Éradiquer le diesel », « discriminer les véhicules », « restreindre », « interdire »… la sémantique choisie par la 1re Dame de Paris a quelque peu des airs de guerre contre les automobilistes mais gagne du terrain : aujourd’hui, 60 % des Parisiens ne possèdent plus de voiture.

Contre 40 % en 2001 ! Reste que la révolte gronde, conduite par des associations telles que 40 millions d’automobilistes. Autres mesures chocs : la généralisation de la vitesse à 30 km/h intramuros, la transformation des quatre premiers arrondissements en zone semi-piétonne où seuls vélos, bus, taxis, voitures de résidents et de livraison auront le droit de pénétrer et un plan vélo de 100 millions d’euros. De quoi doubler le nombre de kilomètres de pistes cyclables dans les 15 ans ! Des axes de circulation « réservés aux véhicules propres » seront également mis en place, rue de Rivoli ou avenue des Champs-Élysées.

Paris a pris le problème à bras-le-corps et Lyon lui emboîte le pas.

Du côté de Milan, c’est presque un rêve : les habitants sont payés pour laisser leurs voitures chez eux et prendre le train !

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ego en société

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des ménages lyonnais n’ont plus ou pas de voiture.

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des ménages du 1er arrondissement ont tiré un trait sur le fait de posséder une voiture.

Dans notre capitale des Gaules, 39 % des ménages lyonnais n’ont plus ou pas de voiture*. Ratio qui grimpe à 49,4 % dans le 1er arrondissement et à 45,5 % dans le second. Mais qui dégringole à 22,5 % à Oullins, par exemple. Difficile de garder la même motivation quand on doit parcourir 40 kilomètres aller-retour pour se rendre en ville, plutôt que 3 ou 4 ! Et qu’en plus, il faut poser les enfants à l’école et faire les courses alimentaires…

Reste que les voitures à louer en auto-partage – Bluely ou Citiz – transforment la physionomie de nos quartiers. Gilles Vesco, le Monsieur-Nouvelle mobilité de la Métropole de Lyon, s’enthousiasme de voir émerger « une société de l’économie de partage où l’on passe de la possession individuelle à l’échange ». Artisan de la réussite de Vélo’v, qui a battu son record l’an dernier avec 8,3 millions de location, il présente aussi le petit vélo rouge comme « l’innovation disruptive urbaine la plus marquante de ces dix dernières années, une nouvelle icône urbaine, un symbole d’autonomie et de liberté et un pilier de l’écosystème de mobilité durable ». Il faut dire que si la mayonnaise tarde à prendre en ce qui concerne l’auto-partage en location ou le co-voiturage (le site www.covoiturage-grandlyon.com ne compte que 3 000 abonnées), la bicyclette n’en finit pas de faire des émules, avec un objectif annoncé de 1 000 kilomètres de pistes cyclables dans le Grand Lyon en 2020. Sous l’impulsion d’association telle que Pignon sur Rue, une réflexion est en cours pour sécuriser les voies réservées à la Petite reine et résoudre les problèmes de vols, particulièrement prégnants dans l’agglomération. Lyon, régulièrement classée parmi les meilleurs réseaux de transports en commun nationaux, vient aussi de lancer l’application pour mobile Optymod, un calculateur d’itinéraires en temps réel tenant compte de tous les moyens de déplacement, voiture y compris, et des bouchons. Ce super voyagiste doté d’un GPS conseille à l’usager la solution la plus efficace, incluant les bornes Vélo’v, les pistes cyclables, les taxis, le réseau TCL et l’état du trafic. Bref, c’est tout un changement de mentalité que le système est en train d’imposer aux citoyens, sans forcément se remettre en cause lui-même. Car la manière de construire la ville est à revoir. En développant les commerces de proximité et non plus seulement les centres commerciaux de périphérie. En poussant les transports en commun dans toutes les communes de banlieue. Et en acceptant que tout le monde ne peut pas se passer de sa voiture. Combattre l’usage exclusif, oui. Imposer des règles invalidantes pour certains apparaît plus discutable. R

Mais seulement

22,5 % des habitants d’Oullins.

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* Chiffre à comparer aux 19 % de foyers français non équipés de véhicule.

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LA CHABALMANIA EXISTE, PEUT-ÊTRE PLUS VIVE QUE JAMAIS. AVEC SON LOOK D’HOMME DES CAVERNES, SA STATURE DE BÛCHERON CANADIEN, SON APPÉTENCE POUR LES FILMS PUBLICITAIRES ET QUELQUES FAITS D’ARME MÉMORIAUX AU SEIN DU XV DE FRANCE, SÉBASTIEN CHABAL A INSTALLÉ UNE LÉGENDE. LE RUGBY, POURTANT, C’EST FINI. AVEC LE LOU, SON DERNIER CLUB DE JOUEUR PRO, IL VIENT DE FÊTER SON JUBILÉ. CONFIDENCES À L’AUBE D’UNE NOUVELLE VIE.

Vous êtes un peu jeune pour prendre votre retraite ?

4¢#"45*&/ $)"#"- Surtout que, comme tous les retraités, je n’ai plus le temps de rien. En fait, je suis à l’aube d’une nouvelle existence, pas à la retraite… Et cela me passionne car je vis d’autres aventures, j’écris mes propres pages, je suis le seul décideur. J’ai repris ma liberté, ma vie à moi.

C’est enfermant le sport de haut niveau ?

4$ Oui et non. Oui car très répétitif et avec un tel souci du détail et de la perfection que cela peut devenir usant mentalement. Mais quelle école de vie que de partager un même objectif avec un groupe !

Le groupe, justement, l’équipe de France, les sélectionneurs, vos coéquipiers, vos adversaires, n’ont pas toujours été tendres avec vous…

4$ C’est vrai que le groupe peut parfois – souvent – être blessant mais sans que cela m’affecte vraiment car je n’ai jamais rêvé, enfant, d’atteindre des sommets. J’ai pris les choses au fur et à mesure. Je n’avais pas écrit l’histoire d’avance, ce qui est moins compliqué dans les mauvaises passes.

C’est quoi votre plus mauvaise passe ?

4$ Je ne crois pas avoir touché le fond un jour. Bien sûr, j’ai vécu l’échec de ma non-sélection pour la Coupe du monde 2011, qui devait être mon dernier rendez-vous avec l’équipe de France, dans le pays du rugby, la Nouvelle-Zélande… mais l’échec, comme la réussite, font partie du sport et il faut savoir en retirer les éléments positifs.

Dans quel état d’esprit avez-vous disputé votre dernier match de joueur professionnel avec le Lou ?

4$ Très bien car je n’avais plus envie de jouer. Durant les derniers matches, je me disais : « pourquoi tu es encore là, qu’est-ce que tu fais ». Ma tête n’avait plus envie, tout était devenu dur : l’entraînement, les matchs, la nécessité d’être compétitif… La dernière nuit de ma carrière de pro, j’ai parfaitement bien dormi et j’étais heureux quand je suis entré sur le terrain. Le rugby, c’est fini ! Le sport aussi : je ne fais plus rien… je me force même pour jouer au babyfoot. Toute mon énergie est passée au service de mes activités professionnelles et de ma vie de famille.

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C’est qui le nouveau Chabal ?

4$ Un homme qui court encore et toujours. J’avais préparé ma deuxième vie depuis longtemps et aujourd’hui je suis prêt. Je m’investis à 100 % dans la promotion de ma société Chabal Sport, créée avec mon beau-frère, et avec l’envie de faire quelque chose de différent. Nous voulons nous différencier en plaçant nos valeurs sportives et morales au service des villes et des entreprises, pour qu’elles conduisent ensemble un projet visant à développer l’accès au sport pour les jeunes et les moins jeunes. Notre offre, c’est du marketing citoyen. Les infrastructures multisports que nous commercialisons sont financées à hauteur de 30 % par des sociétés mécènes, par exemple Generali, afin de diminuer le coût d’investissement des collectivités.

Et ça marche ?

4$ Nous avons installé plus de 50 terrains Chabal Sport auxquels nous associons la possibilité d’adhérer à notre concept de Playdagogie, qui se caractérise par l’intégration de contenus éducatifs dans les séances de sport. 1 séance = 1 thème. Les enfants ont des objectifs, des consignes à respecter. C’est simple, ludique, éducatif et collectif tout en passant un moment convivial.

Vous avez aussi une deuxième société, NFC France, fondée sur une idée venue des États-Unis – la National Fitness Campaign (NFC) – qui transforme des espaces publiques en centres d’entraînement…

4$ Absolument. Mitch Menaged, le fondateur de NFC, a installé plus de 10 000 de ces espaces sportifs du XXIe siècle aux États-Unis. Ce sont des structures extérieures de 100 mètres carrés maximum conçues pour réaliser un exercice de 7 mouvements en 7 minutes et permettant à un grand nombre de personnes de s’exercer simultanément. Allez voir celle de la Marina Green à San Francisco, avec sa vue sur le Golden Gate Bridge, et vous comprendrez…

Depuis la rentrée, vous êtes consultant pour Canal+ et RMC. Les médias, c’est aussi votre nouvelle vie ?

4$ Ce n’est pas ma vie mais cela en fait partie. J’ai néanmoins tendance à dire que ce n’est pas la vraie vie, c’est un bonus par rapport à ce que je construis à côté. Et cela me permet surtout de rester au contact du sport que j’aime et des hommes que j’ai côtoyés pendant longtemps.

Et votre famille dans tout ça ?

4$ Je suis marié depuis 11 ans et père de 2 filles. Vivre aux côtés d’un sportif n’est pas facile : il y a des coupures permanentes dans la relation. Mais là… ma femme voudrait que je reprenne le rugby pour me voir davantage, c’est dire à quel point je suis occupé ! Je pense que j’appréhende aussi d’entrer dans un train-train plus conventionnel, je n’aime pas me poser, c’est certain. Mais je suis heureux de ce retour à la maison et compte bien consacrer davantage de temps à ma famille. Car c’est auprès d’elle que je me ressource, que je récupère.

De quoi rêvez-vous pour vos deux filles ?

4$ Je souhaite qu’elles aient la chance de faire ce qu’elles aiment. C’est un luxe immense d’éviter la contrainte d’une vie non choisie.

Cette célébrité qui vous colle à la peau vous pèse-t-elle ?

4$ Je la vis bien quand je suis tout seul mais c’est plus difficile lorsque je suis en famille car

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les gens sont parfois maladroits. Ils ont une vision de moi qui est celle écrite par les médias.

Oui, j’ai été un bon soldat capable d’actions fulgurantes ayant construit mon image. Oui j’ai un physique imposant, un look différent mais cela ne donne pas le droit à tout le monde de faire et dire n’importe quoi…

Né à Valence 38 ans Vit et travaille à Lyon Marié depuis 11 ans Père de 2 filles de 10 et 22 ans Retraité sportif aujourd’hui à la tête de 2 entreprises : Chabal Sport et NFC France Consultant sportif pour Canal+ et RMC Sa carrière de rugbyman en 5 points : – dispute son premier match en équipe de France le 4 mars 2000, – joue sa première Coupe du monde en 2003, – marque les esprits dans le Tournoi des Six Nations 2007 lors d’un remarquable plaquage sur Chris Masoe et d’un tampon sur Ali Williams à qui il brise la mâchoire, – assure la Coupe du monde 2007 au poste de deuxième ligne – et fait sa dernière apparition sous le maillot du XV de France le 12 mars 2011, contre l’Italie.

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Alors coupez votre barbe…

4$ Si je la coupais, je ne serais plus moi. Elle fait partie de mon existence. Lorsque je suis arrivé dans le club des Sale Sharks, en Angleterre, je ne parlais pas l’anglais, je n’étais pas à l’aise pour aller chez le coiffeur… et comme je n’avais pas le courage de me raser le matin… mon look s’est installé tout seul. Ce n’était pas un calcul mais c’est moi maintenant, sans concession !

Avez-vous dit adieu définitivement au Lou Rugby ?

4$ Oui, c’est une case rayée, une aventure terminée. Je devais prendre une place au sein du club mais les choses ne se sont pas faites. Peut-être n’en avais-je pas vraiment envie.

Aujourd’hui, je veux me consacrer à mes affaires et à ma famille.

Pensez-vous rester à Lyon ?

4$ Absolument car c’est une ville que j’aime. Elle est belle, à la fois grande et petite, je m’y sens bien. Elle est aussi proche de Valence, où ma femme possède une maison, et de Bourgoin où j’ai besoin d’aller me ressourcer à la campagne. On se sent bien avec un peu d’horizon et de vert autour de soi, non ?

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C’EST QUOI LE DRESSING IDÉAL DE L’HIVER ?

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LES RÉPONSES DES GÉRANTES DES BOUTIQUES DE MODE PLEIN SUD, JOSEPH ET BONNY. MODE D’EMPLOI POUR UN HIVER SANS FAUSSE NOTE.

Lucile Rochard vient de reprendre, avec Alexandre Caton (Entrevue & Seven), la boutique Joseph, rue Auguste Comte.

Quelles sont les grandes tendances de la saison ?

On s’approprie les détails du vestiaire masculin : beaucoup de flanelle, de chemises aux détails parfaits. Les collections sont aussi traversées par l’idée de porter des vêtements plus souples, voire « oversize » pour une allure plus cool. Mais surtout, on retrouve des vêtements toujours plus confortables et luxueux à la fois, mêlant classicisme et originalité, simplicité et élégance.

Pour vous, quelle est la pièce forte de cette saison ?

J’ai choisi ce Bomber kaki, en laine mérinos et en cuir d’agneau. Une belle pièce que l’on peut porter de plusieurs manières : très mode, plus classique, façon sport, avec des baskets, des talons, en robe ou sur un pantalon large…

Comment le porter de manière optimale ?

Je recommande de l’associer à une robe longue noire, en laine, et à une écharpe XXL en cachemire. Aux pieds : des slips-on, pour obtenir un look mode et décontracté.

a JOSEPH 17 rue Auguste Comte, Lyon 2e Tél. 04 72 40 01 56

Manteau modèle Bomber Robe en laine Elle Slip-on le tout de la marque Joseph

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Bijoux Pamela Love et Marie Madeleine

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Bonny

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Robe en cuir Léon & Harper Chaussures Anne Thomas Manchettes Anne Thomas Foulard Becksondergaard Pochette Rockmafia

Lisa Majou est styliste. Elle a lancé il y a deux ans Bonny Clothes, un multimarques lumineux à l’esprit bohème et contemporain, qui respire la joie d’être femme.

Quelle est la pièce de cette saison qui vous a tapé dans l’œil ?

Sans hésitation, j’ai sélectionné la robe noire en cuir d’agneau de Léon & Harper, entièrement doublée. À tomber.

Qu’est-ce qui vous plaît dans cette robe ?

J’ai été séduite par son côté très épuré qui rend le cuir si actuel. Cette robe peut convenir à tous les âges et à différents styles selon qu’on la porte avec des bottines ou des baskets, une veste ou un gros gilet : c’est sa force.

Le cuir est-il la matière phare de la saison automne-hiver 20152016 ?

Absolument. S’il y a bien une saison où il faut investir dans une pièce en cuir, c’est celle-là, qui marque le grand retour du cuir. Les créateurs ne se sont pas limités au blouson en cuir, mais ont décliné la matière sur toute la gamme : robe, jupe, pantalon. Il n’y a jamais eu autant de choix ! Et l’été prochain, le cuir sera encore là, en version nubuck notamment.

a BONNY 11 rue Sainte-Hélène, Lyon 2e Tél. 04 37 57 77 96

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Plein Sud

tendance mode

Cape à œillets Plein Sud

Fatiha Mohammedi règne sur Plein Sud dans le 2e arrondissement de Lyon, rue Charles Dullin.

Quelles sont les grandes tendances de la saison ?

Comme toujours chez Plein Sud de très belles peausseries, des pièces intemporelles et des cuissardes absolument superbes, dans une gamme de coloris magnifique.

Pour vous, quelle est la pièce forte de cette saison ?

J’ai un coup de cœur absolu pour cette cape à œillets.

C’est une cape à l’esprit pancho très douce, très douillette et enveloppante. Un manteau à la fois facile, pratique, léger, dont les finitions en cuir sont magnifiques. Une pièce à porter en toute occasion, indémodable, véritablement intemporelle.

Comment la porter de manière optimale ?

En guise de robe, ceinturée et portée avec des cuissardes, elle révèle tout son pep’s. Elle s’accorde aussi de manière très chic à une jupe en cuir. C’est un must qui convient à toutes les femmes.

a PLEIN SUD 5 rue Charles Dullin, Place des Célestins, Lyon 2e Tél. 04 72 56 07 59

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SUR UNE NOTE BOHร MEโ ฆ

ILS SE Rร VENT EN NOMADES DES TEMPS MODERNES, CHICS ET GLAMOUR. ILS ONT PUISร DANS LES COLLECTIONS DE Lโ AUTOMNE-HIVER 2015-2016 QUELQUES PIร CES Dโ INSPIRATION BOHOCHIC Rร VEILLANT LEURS ENVIES DE CONQUร TE ET DE NOUVEAUX HORIZONS : ROBES Lร Gร RES ET IMPRIMร ES, PULL GROSSE MAILLE OVERSIZE, COSTUMES IMPECCABLES, FRANGES ET VRAIE FAUSSE PEAUX DE Bร TEโ ฆ LA VIE SANS ENTRAVE, LA MODE SANS CONTRAINTE, Lโ IMPRESSION DE VIVRE LIBRE. 1)0504 %*%*&3 .*$)"-&5 &5 ,"3&/ '*3%."// %.,' 45:-*4.& ."3("69 '06$)ยก3& .",& 61 $0*''63& &.." %& "7&*30 .0%ยก-&4 ."5)*-%& % $-"3" ) &5 "3/"6% 1 %& -n"(&/$& 7*1.0%&-4 80-' 106*, -&4 $)*&/4 3&.&3$*&.&/54 ย $"5)&3*/& &5 .*$)&- (6*/-& 1063 -&63 "$$6&*- &5 -&63 (&/5*--&44&

Robes Dries Von Noten, boutique Solis.

Cape Barbara Bui, boutique Graphiti.

Robes Dries Von Noten, boutique Solis.

Photo en haut Fille Cape et pantalon Joseph, boutique Joseph Garçon Veste et chemise Prada, pantalon Dior et chaussures Maison Martin Margiela, boutique Graphiti Photo en bas et de gauche a droite Garçon Costume, chemise et chaussures Dolce & Gabbana, boutique Graphiti Filles Cape, pantalon et escarpins Barbara Bui, boutique Graphiti Manteau, robe Comme des Garçons et chaussures Marsèll, boutique Solis Page de droite Robe Jupe et chaussures Marsèll, boutique Solis

Ci-dessus Chemise, pantalon et chaussures Dolce & Gabbana, boutique Graphiti Page de droite Pull Dries Von Noten, boutique Solis

Robe Dries Von Noten, boutique Solis

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Un petit tour à Londres pour le week-end ? Avec la mise en service de la liaison directe LyonLondres par Eurostar, Big Ben, Buckingham Palace, l’Abbaye de Westminster, la Tate Modern Gallery ou le British Museum ne sont plus qu’à 5 h 47 de la Part-Dieu. Grâce à cette nouvelle desserte, ne boudez plus votre plaisir à découvrir les attraits de la capitale anglaise. Celle-ci, c’est indéniable, a retrouvé un second souffle à l’aube du IIIe millénaire, affirmant plus fort son statut de mégalopole multiculturelle et sa place dans les mondes de l’art et de la mode.

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Depuis les années 1990, le Design Museum London expose le meilleur du design contemporain. Ses collections mettent en valeur les éléments qui ont contribué de manière essentielle à donner sa forme à la civilisation moderne : l’éclairage, la mode ou les appareils électroménagers du quotidien. Situé dans un quartier historique – sur les bords de la Tamise et à proximité du Tower Bridge – ce musée est aujourd’hui le plus important au monde dédié à la planète design. Il se partage la vedette avec le gigantesque Victoria and Albert Museum, dont les collections d’une étendue et d’une

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diversité inégalées retracent plus de 3 000 ans d’histoire autour d’objets provenant des cultures les plus riches du globe : des céramiques, du mobilier, des articles de mode, des pièces en verre, des bijoux, des pièces en métal, des photographies, des sculptures, des textiles, des tableaux… Situé dans le très chic quartier de South Kensington, le V&A propose actuellement l’exposition temporaire Shoes. Pleasure and Pain. dédiée à la chaussure, dont chacun sait qu’elle reflète le genre, le statut, l’identité, le quotidien et les goûts de celui qui la porte.

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l’appel de Londres

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EXCENTRIQUE, MAIS AVEC CET INDÉFINISSABLE ENGLISH HUMOUR QUI MANQUE TANT AUX FRENCHIES, URBAINE AUSSI BIEN QUE GREEN CONNECTED, CULTURELLE À LA FIBRE SPORTWEAR, LONDRES IS DÉSORMAIS IN TOUCH AVEC LYON PAR EUROSTAR. QUAND LA ROYALE CAPITALE DÉVOILE SES NOUVEAUX ATOURS, ON SAY YES. OF COURSE !

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Pièce de l'exposition Shoes. Pleasure and Pain.

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L’Hôtel Ecclestone Square

Londres, c’est aussi un patrimoine végétal incomparable. À lui seul, Hyde Park s’étend sur 142 hectares. Ajouté à Kensington Gardens, il offre tout ce dont on rêve : un palais royal dans un cadre victorien d’exception, des occasions de canotage ou de concerts en plein air et même une galerie d’art… Pour les férus de découvertes artistiques, justement, direction l’est de la ville pour une balade entre le O2 et le Parc olympique Queen Elizabeth via les Royal Docks de Londres et les abords de la rivière Lea. Au printemps dernier, les Londoniens y ont découvert The Line, un parcours artistique de 5 kilomètres posé sur le méridien de Greenwich où est exposée une dizaine de sculptures monumentales imaginées par des artistes de renommée internationale : Damien Hirst, Martin Creed, Gary Hume, Eduardo Paolozzi, Sterling Ruby ou Piotr Uklanski. L’équivalent de nos rives de Saône, version british !

Envie de prendre de la hauteur et de découvrir la city en 30 minutes ? Optez pour le London Eye, la plus haute roue d’observation du monde, et profitez de vues remarquables sur plus de 55 sites touristiques incontournables. C’est plutôt l’envie de vous ressourcer qui vous tient au ventre ? Osez le pub anglais ! Jadis raillé par les gourmets, il a copieusement élevé son degré d’exigence. De remarquables « gastropubs » parsèment désormais

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Le Hand & Flowers

Sensation, sculpture monumentale de Damien Hirst exposée à The Line.

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Hyde Park

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la scène culinaire londonienne. Notre préféré : le Hand & Flowers, premier pub de l’histoire à avoir glané deux étoiles au Michelin. Dans un décor rustique de tables en bois, de poutres apparentes et de feu de cheminée, il propose une cuisine britannique relevée d’un zest de tradition française : suprêmes de canard mijotés aux petits pois, frites à la graisse de canard et au jus de cuisson… Sinon, nous recommandons le Connaught Restaurant d’Hélène Darroze. Récemment sacrée meilleur chef féminin du monde, cette Française de renom sert une cuisine inspirée par les Landes et le Sud-Ouest, teintée de quelques influences internationales.

Enfin, dans le quartier chic de Belgravia (à proximité de la gare de Victoria dans le West End), l’Ecclestone Square est un hôtel sympathiquement décalé. L’adresse joue à fond la carte de la modernité et de la connectivité.

Chacune de ses 39 chambres est équipée d’un iPad permettant de régler la température, les lumières et le contrôle des rideaux, de commander des repas servis in the room, de réserver un restaurant, un spa ou le nettoyage de la chambre et de s’informer sur la zone environnante. Quant au lit, électrique et transformable, il pousse le luxe jusqu’à vous masser durant votre sommeil. What else ?

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Little Brittain

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King Arthur Pub

Le Wallace

Little Britain

King Arthur Pub

Le Wallace

Première épicerie lyonnaise dédiée aux goûts culinaires anglais, Little Britain a immédiatement trouvé sa place, boulevard des Brotteaux. À croire que le bacon, la mayonnaise Hellmann’s, le cheddar, le soda Dr Pepper, les teas et autres beers étaient attendus des gourmets lyonnais.

Eh bien oui, on peut aimer la cuisine fine de bistrot et s’arrêter chez Christophe, le tenancier des lieux, pour shopper son quorn (sorte de viande végétale pour burger végétarien…) ou ses saucisses surgelées.

Parmi les nombreux pubs lyonnais, rares sont les 100 % anglais. Mais dans le 2e arrondissement, le King Arthur offre un vrai goût d’Angleterre : déco chaleureuse, large sélection de bières pression ou en bouteille importées de sa brasserie, Charles Wells, à Bedford. Le plus british des pubs lyonnais est aussi un fervent amateur de football ! Trois écrans, rien de moins, pour suivre les exploits d’Arsenal, de Manchester et de Chelsea.

Œufs brouillés, beans, bacon, haggis… le Wallace propose un brunch 100 % angloécossais le samedi et le dimanche. Dans cette ambiance unique, on se surprend à jouer aux fléchettes ou à refaire le monde dans la langue de Shakespeare autour d’une énième tasse de café.

LITTLE BRITAIN 12 bd des Brotteaux, Lyon 6e 04 78 26 51 13 www.littlebritain.fr

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Lyon is so british !

LE WALLACE 2 rue Octavio Mey, Lyon 5e Tél. 04 72 00 23 91

KING ARTHUR PUB 10 rue de la Monnaie, Lyon 2e Tél. 04 78 60 11 62

ACT4 Lyon english club Association franco-anglophone d’activités et d’échanges en anglais, ACT4 regroupe depuis huit ans des anglophiles français et des britanniques lyonnais désireux de parler la langue de Shakespeare en partageant des moments conviviaux.

English dinners, club de cinéma, badminton, cours de théâtre, clubs de lecture, conférences interculturelles, dégustations de vin… une centaine d’événements est organisée chaque année.

ACT4 2 place du petit Collège, Lyon 5e www.act4.fr

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autour de nous

Qui dîne… dort aussi !

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AVANT L’HIBERNATION, ON SE FAIT PLAISIR AVEC LE COMBO PARFAIT « DÎNER GASTRO-NUIT DANS UN HÔTEL LUXUEUX »… ET À 100 KM À LA RONDE. NOTRE TIERCÉ GAGNANT MULTI-ÉTOILÉ ENTRE AIN, HAUTE-SAVOIE ET ISÈRE.

) %& -:0/ Chez Georges

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Bienvenue au village Blanc, déploiement de l’art de vivre à la française sur 5 hectares. Le cœur ou plutôt le ventre de cet empire bressan demeure le restaurant 3 étoiles, depuis 1981, du chef Georges Blanc. Poulet à la crème et aux morilles, crêpes vonnassiennes de la Mère Blanc, homard, bœuf wagyu, chocolats maison… Et une cave à se damner. Créativité et tradition sous leur meilleur jour.

L’escapade se poursuit dans la même veine au sein du Relais & Châteaux 5 étoiles où le spa Mosaïc avec piscine, hammam et gamme de soins finit de vous convaincre. Comment ? Vous voulez habiter le village Blanc ?

Le pack Fête des saveurs : dîner (boissons comprises), nuit, petit-déjeuner et accès à l’espace bien-être (620 euros pour 2 pers.)

GEORGES BLANC 01540 Vonnas Tél. 04 74 50 90 90 www.georgesblanc.com

) %& -:0/ À fleur de montagne Truite sauvage confite, meringue, fleur d’ail des bois, écrevisse brute et crémeuse du lac Léman, truffe blanche d’Alba ; au Clos des Sens qui a rejoint le cercle des grandes tables du monde, Laurent Petit, chef doublement étoilé depuis 1992, veille à l’harmonie. Avec sa femme Martine, ils ont peu à peu développé l’ancien chalet savoyard et l’école voisine pour en faire un confortable cocon 5 étoiles. Entre lac et montagne et prestations d’exception, vous vous sentirez comme des chamois en pâte.

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Le pack Sens’Ations : apéritif champagne, menu découverte en 12 services, vins grands crus, nuit suite balnéo, petit-déjeuner en chambre et livre dédicacé du chef (1 000 euros pour 2 pers.)

CLOS DES SENS 13 rue Jean Mermoz, 74940 Annecy-le-Vieux Tél. 04 50 23 07 90 www.closdessens.com

) %& -:0/ Quiétude iséroise Les chambres et suites de l’hôtel 4 étoiles bâti au XIXe siècle portent les noms d’illustres voyageurs, Coco Chanel, Stendhal, Truffaut… qui ont marqué l’histoire de ce lieu blotti entre la chaîne de Belledonne et les forêts de Chamrousse. Au restaurant 2 étoiles Les Terrasses, on savoure la féra du Léman, la noix de Grenoble, les herbes de montagne et autres produits du terroir et d’ailleurs révélés par le chef Christophe Aribert. La cerise sur le bien-être ? Le centre d’hydrothérapie attenant, bien sûr !

Le pack Instant Délices : menu découverte, nuit avec petit-déjeuner et 2 soins (dès 512 euros pour 2 pers.)

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LE GRAND HÔTEL URIAGE 60 place déesse Hygie, 38410 Uriage-les-Bains Tél. 04 76 89 10 80 www.grand-hotel-uriage.com

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LA BOUITTE, « PETITE MAISON » EN PATOIS SAVOYARD, A BIEN GRANDI. EN 40 ANS, ELLE EST PASSÉE D’HONNÊTE TABLE DE LA VALLÉE DE BELLEVILLE À RESTAURANT GASTRONOMIQUE 3 ÉTOILES DOTÉ DE CHAMBRES DE CHARME ET D’UN SPA. UNE ASCENSION CONSTRUITE SANS FAÇON PAR RENÉ ET MAXIME MEILLEUR.

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a LA BOUITTE Saint-Marcel 73440 Saint-Martin-de-Belleville Tél. 04 79 08 96 77 www.la-bouitte.com Menus Carte Blanche (3 à 8 plats) de 119 à 229 euros.

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ccompagnant le café, le Biscuiron clôt avec gourmandise et légèreté un délicieux repas à 1 500 mètres d’altitude, à La Bouitte.

Cette mignardise mixant gâteau de Savoie et parfums fruités ou fleuris est la version très personnelle du macaron de René et Maxime Meilleur.

Une bouchée aérienne qui concentre l’identité de la cuisine du père et du fils : authentique, créative, bien dans son terroir et « taquine » comme aime à la qualifier Maxime Meilleur. « C’est agréable d’avoir des surprises et sensations différentes de la première à la dernière cuillère », résume le chef qui a épinglé sur la manche de sa veste une broche de l’ESF avec 3 étoiles dorées.

Un clin d’œil à leur consécration puisque depuis le 2 février dernier, les Meilleur ont intégré le prestigieux club des trois étoiles Michelin. Cette distinction pour un père et son fils est une première en Savoie. D’autant que l’un comme l’autre sont autodidactes. À 65 et 40 ans, les deux chefs déclarent d’une seule voix : « Je ne l’aurais jamais eu sans lui ».

Ce binôme complice partage bien plus que le même regard bleu glacier rieur. Leur recette ? Le travail ! Et un incommensurable attachement à leur coin de Savoie où ils vont cueillir herbes, girolles, myrtilles… cuisine poissons, fromages, légumes ; le tout à 4 mains, les gestes de Maxime complétant ceux de René et vice-versa.

Et ici, bien sûr « on est locavore depuis toujours ».

Tout coule de source : en 1976, René et Marie-Louise acquièrent un champ de pommes de terre et ouvrent leur restaurant pour les skieurs des 3 Vallées, la cuisine prend de la hauteur ; Maxime, ancien biathlète, les rejoint en 1996 puis sa compagne Delphine devient maître d’hôtel tandis que sa sœur Sophie s’occupe du nouvel hôtel. Les récompenses se succèdent, l’espace bien-être (soins au foin, lait, miel) est créé… Entre 2011 et 2014, le déploiement s’accélère avec la création de chambres et suites dans la maison voisine, l’aménagement de salles, de salons et d’une grande cuisine avec table d’hôtes. La famille 56

a transformé les 300 m 2 d’origines en un écrin montagnard et contemporain de 1 800 m 2 décoré de sculptures en bois, vieux outils et objets chinés par René, grand amateur d’art populaire de montagne.

Pour René Meilleur : « La 3e étoile apporte de la liberté et ouvre sur quelque chose de plus grand. Au début, on tâtonne, on lit beaucoup, on essaye pour progresser.

C’est un vrai plaisir de cuisiner avec son fils. Ça se fait simplement, on discute, on teste, on affine. Maxime écrit et dessine, moi j’ai tout dans la tête, je puise dans mes souvenirs d’enfance, comme la truite au bleu (N.D.L.R. : cuite vivante dans un court-bouillon). Mon père allait les pêcher à la main dans la rivière.

C’est notre culture, c’est naturel ».

Et Maxime de conclure : « Ce sont plein de petits détails mis bout à bout qui créent une osmose ».

un chef au piano

La recette de René et Maxime Meilleur Crozets au Beaufort « façon risotto », girolles, oseille des bois

Pâtes à crozets – Mélanger au batteur avec le crochet en petite vitesse : 300 g de farine, 200 g de farine de sarrasin, 2 œufs, 150 g d’eau, 1/2 cuillère à soupe d’huile d’olive, 10 g de sel fin jusqu’à ce que la pâte se décolle du bord de la cuve. Laisser reposer la pâte recouverte d’un linge humide pendant environ 1 heure.

– Détailler en spaghetti avec le laminoir, bien fariné, passer au tamis pour retirer l’excédent de farine. Retailler en petits morceaux. Réserver au congélateur en boîte hermétique.

– Vous pouvez aussi utiliser des crozets prêts à cuire.

Girolles et huile de girolles – Nettoyer les girolles 3 fois dans l’eau froide, les égoutter sur du papier absorbant. Garder toute les parures.

Réserver au frais.

Poudre et tuile de beaufort – Peser 100 g de beaufort et ajouter 10 g de farine, mettre le tout dans le bol du robot et mélanger pour obtenir un « crumble ».

Réserver au frais en boîte hermétique.

– Pour le service, prendre de l’appareil au beaufort, prendre un cercle de 60 mm, remplir d’appareil, retirer délicatement le cercle et cuire au four à 140 °C environ 5 minutes, couper chaque tuile ronde en deux puis donner un demi-tour à la plaque et recuire pendant 8 minutes.

– Laisser reposer 5 minutes, les ranger délicatement en boîte hermétique.

– Concasser les moins belles grossièrement au couteau. Réserver en bocal hermétique à température ambiante.

Dés de Beaufort – Tailler en cubes de 3 mm de côtés 100 g de beaufort. Réserver au frais en boîte hermétique.

Consommé d’alpages – Mettre dans une casserole 500 g d’eau, une fois à ébullition, ajouter 250 g de beaufort en gros cubes. Remuer jusqu’à ce que le fromage soit dissous et laisser infuser hors du feu une heure. Passer au chinois et garder le sérum (jeter la pâte).

Réserver le sérum 12 heures au frais.

Gelée de vin – Chauffer 75 g de vin blanc mi-sec, ajouter 0,45 g d’agar-agar et faire bouillir 1 minute sans cesser de remuer. Verser dans une boîte hermétique et réserver au frais. Tailler en dés de 5 mm.

Base pour Risotto – Faire suer un oignon blanc ciselé avec 25 g de beurre et une cuillère à soupe d’huile d’olive jusqu’à ce qu’ils deviennent translucides. Déglacer avec 50 g de vin blanc sec et laisser réduire 2 minutes.

Réserver au frais en boîte hermétique.

Finition – Blanchir les crozets puis les refroidir dans l’eau glacée. Réserver à température ambiante.

– Réchauffer le bouillon d’alpage.

– Terminer la cuisson du risotto de crozets, peser 50 g de crozets précuit (par pers), cuire par petit mouillement avec du fond de volaille pendant environ 2 minutes, le lier avec du mascarpone et du beaufort râpé, vérifier l’assaisonnement en fleur de sel et poivre du moulin.

– Poêler 5 belles girolles par personne avec 1 càs de beurre et 1càs d’échalotes ciselées.

– Débarrasser sur un plat en inox.

– Prendre un bol déposé au milieu un cercle inox, déposer autour 3 dés de beaufort et 3 dés de gelée de vin, mettre au centre 1 càc de purée de girolles et une càs de girolles poêlées.

– Prendre un demi-cercle de tuile beaufort, râper du beaufort, parsemer de feuilles d’oseille. Remplir le cercle au 2/3 de risotto de crozets, parsemer de poudre de beaufort, planter 1 belle girolle, ajouter de part et d’autre 1 dés de gelée et 1 autre de beaufort, et enfin le demi-cercle avec l’oseille.

– Émulsionner le bouillon d’alpage, récupérer la mousse et la déposer soigneusement autour du risotto puis retirer le cercle.

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Oseille des bois – Nettoyer soigneusement l’oseille des bois et réserver dans une boîte hermétique avec un papier absorbant humide.

Purée de girolles – Sauter 100 g de parures de girolles au beurre avec 1 échalote ciselée, déglacer avec 50 g de crème, laisser cuire 10 minutes, mixer, passer au tamis rectifier l’assaisonnement et réserver au frais.

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mets et vins

PurĂŠe,

v’la la castagnade !

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BOGUE Ă€ PART, LA CHĂ‚TAIGNE EST UN FRUIT CHARNU, VELOUTÉ, ROBORATIF AUX DÉLICATES NOTES SUCRÉES DE BRIOCHE QU’ON AIME MANGER RĂ”TI, CONFIT, EN CRĂˆME, EN GĂ‚TEAU‌ L’ARDĂˆCHE, POURVOYEUSE DE CHOIX, ÉTANT Ă€ DEUX PAS, ON FONCE DANS LA SAISON DES MARRONS.

a EN PRATIQUE www.castagnades.fr www.chataigne-ardeche.com www.sabaton.fr LA FORĂŠT DU PUY 07240 Saint-Jean-Chambre TĂŠl. 04 75 58 09 96 www.la-foret-du-puy.com

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Oui châtaigne et marron, c’est pareil. Il s’agit du fruit comestible du châtaignier cultivÊ. À ne pas confondre avec la graine du marronnier d’Inde.

Pour s’immerger dans cette culture, cap sur l’Ardèche qui fournit 5 000 tonnes par an, soit la moitiÊ de la production française, et fait pousser plus de 65 variÊtÊs traditionnelles dont la sardonne, la comballe ou la bouche rouge*. Tandis que la rÊcolte bat son plein de septembre à novembre, le Parc naturel rÊgional des Monts d’Ardèche chapeaute Les Castagnades ; de joyeuses fêtes de la châtaigne. Du 4 octobre au 10 novembre, 11 villages proposent tout à tour leur marchÊ de producteurs, leurs animations, leurs visites de châtaigneraies. La Corse est l’invitÊe du fil rouge artistique de cette 16e Êdition : tous les week-ends, dÊgustation de dÊlicieux fruits rôtis au feu, en desserts ou du nourrissant cousina, la soupe typique.

Sinon, la profession ardÊchoise n’est pas peu fière d’afficher le logo de la châtaigne couronnÊe, la reine locale, qui a eu son AOP (appellation d’origine protÊgÊe) en 2014. 197 communes rÊunissant le bon accord  terroir + savoir-faire  bÊnÊficient du label.

Parmi les noms du cru qui subliment et font rayonner le petit fruit marron : Sabaton. Depuis 1907, ce confiseur d’Aubenas rÊalise à merveille un pÊchÊ mignon : le marron glacÊ. Les plus dodus baignent 48 heures dans un sirop en compagnie de gousses de vanille afin d’être confits à cœur‌ Ça donne l’eau à la bouche.

Mais il vous faudra patienter jusqu’à la fin de la grosse pÊriode de rÊcolte pour rendre visite à Annick et Ludovic Desbrus à La forêt du Puy. Ces producteurs-transformateurs en AOP sont toujours volubiles sur leurs 5 hectares, qu’ils cultivent en bio depuis 1998. Les Êtapes, le sÊchage, le dÊcorticage, la cuisson‌ Et la vente : fraÎches, sèches, en crèmes, en farines ou en terrines. Le couple propose aussi une chambre d’hôtes à la belle saison dans sa maison traditionnelle (60 euros/nuit avec petit-dÊjeuner). Il sera prÊsent au salon Vivez Nature à Lyon, du 20 au 23 novembre, sachant que la châtaigne occupera Êgalement une bonne place au MarchÊ des Saveurs, le 5 novembre place Bellecour. Enfin, pour allier nature, sport et gourmandise, la 22e Marche des châtaignes, le 18 octobre, se dÊcline en 4 circuits dans le Haut-Beaujolais‌ avec cornet de châtaignes grillÊes à l’arrivÊe ! R * Source : ComitÊ Interprofessionnel de la châtaigne d’Ardèche.

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vins et mets

Trois bars à vins, trois ambiances "65&63 &45&--& $011&/4 1)050 4"#*/& 4&33"%

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VOICI TROIS NOUVEAUX BARS À VINS AUX AMBIANCES CONTRASTÉES, ALLANT DU RAFFINÉ QUI SE LA JOUE RUSTIQUE AU DÉBONNAIRE QUI A DES DÉLICATESSES, EN PASSANT PAR LE VIBRATO TOUT CONTEMPORAIN PROPRE AUX GRANDES CAPITALES EUROPÉENNES.

Le Clos… Bis On savait Clovis Khoury amateur de vins, de Bourgogne surtout. Et joueur, comme en témoigne le jeux de mots qu’il a porté au fronton de son deuxième établissement, un bistrot-bar à vins qui, bien que servi dans un décor plus rustique, garde le pedigree de son grand-frère et voisin, le restaurant gastronomique Maison Clovis. Le midi, Le Clos… Bis déroule une formule soyeuse à 20 euros, un menu du jour à 24 euros.

Le soir, une formule Découverte et une dizaine d’assiettes faussement simples s’ajoutent : terrine de foie gras maison, tartare de bœuf sauce satay, seiche à la plancha, chorizo, risotto de blé, tartare de dorade et de loup de mer. On tient là le sésame pour accéder à l’univers raffiné du chef étoilé, sans sortir l’artillerie lourde.

Le Clos… Bis, 19 boulevard des Brotteaux, Lyon 6e – Tél. 04 72 74 44 61

Muraato Fou de parachute et amoureux de Berlin, Romain Pelosse s’est associé à Georges Dos Santos pour ouvrir cette épicerie-fine, cave à manger, dotée d’un décor qui fait plaisir à l’œil. Le lieu dresse aussi le couvert le midi en piochant dans le garde-manger maison : artichauts marinés, pâté en croûte d’Ancel, sashimi de saumon, petites sardines portugaises… Pour vivre l’expérience bar à vins stricto sensu, il faut viser le jeudi et vendredi, Muraato débouchant des quilles jusqu’à 1 heure. Grâce à une carte club, ceux qui le souhaitent peuvent disposer d’une cave à vins constituée par le maître des lieux après étude des goûts de son propriétaire. La sélection est conservée sous les voûtes en pierre de Muraato ; il suffit de passer pour récupérer une bouteille, conservée dans les conditions optimales et à bonne température. Lieu privatisable.

Muraato, 7 rue Charles Dullin, Place des Célestins, Lyon 2e – Tél. 04 37 57 54 24

Le Café des Mauvais Garçons Vous voulez du vrai, du tatoué ? Vous avez trouvé. C’est pas parce qu’on cause vins qu’il faut soudainement agir comme si on portait une perruque poudrée et des bagues à chaque doigt. Ici, l’ambiance est décontractée et chaleureuse et certains soirs, joyeusement foutraque. Pourquoi ? Parce que Julien, le patron, possède une tchatche’ insensée (on vous conseille le bar pour ne rien rater de sa verve) et… une cheminée, pour faire crépiter les jours d’hiver. Planches généreuses et restauration de tartines agréables, on peut aussi tomber sur des « special featuring » de chefs amis de la maison (pâté-croûte des Adrets).

Et c’est justement ce qui nous plaît dans cette adresse ni calibrée, ni commune : l’élément de surprise, la spontanéité.

Le Café des Mauvais Garçons, 2 place du Petit Collège, Lyon 5e – Tél. 04 72 31 02 93

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a DACRYL 51 rue Auguste Comte, Lyon 2e Tél. 04 78 38 01 64 www.dacryl.fr

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AU DÉPART, UNE USINE COLORANT L’ACRYLIQUE… À L’ARRIVÉE, UN MATÉRIAU AUX POSSIBILITÉS INFINIES, GRÂCE À LA TECHNIQUE DE L’INCLUSION QUI VAUT AUJOURD’HUI À DACRYL D’ENTRER DANS LE CERCLE FERMÉ DES ENTREPRISES D’ART DE FRANCE. Imaginez, les parois de douche des 235 chambres de l’hôpital de Calais, chacune en Dacryl incrusté de véritable dentelle de… Calais ! Une matière à forte capacité innovante qui rend hommage à un savoirfaire de renommée mondiale tout en insufflant un supplément d’âme dans un milieu hospitalier bien démuni. Par Dacryl entendre une base acrylique, dérivée pétrochimique, qui arrive dans l’usine rachetée par Gilbert Meyer à l’état ultra-liquide.

Longtemps Gilbert Meyer a travaillé à la coloration de la matière, notamment à destination des présentoirs pour la pharmacie ou la cosmétique… Le marché s’effondre avec la crise mais, passionné de design, il arrive à ses fins en mettant au point la technique de l’inclusion. Cinq ans à tâtonner pour introduire des pétales de roses tout en veillant à préserver leur aspect naturel ! Suivront : des cristaux de verre, des tiges d’herbes folles, des grilles de métal, des étoffes

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créateur dans le ton

texturées et même du papier japonais… sans jamais dénaturer la masse. L’avantage du matériau Dacryl est que, finement traité, il ne jaunit pas dans le temps et se prête à tous les jeux de formes, de courbes mais aussi de sculptures à la main pour les motifs façon carreaux d’architecte. À partir de là, il restait à le faire connaître, Valérie Manoukian ouvre un showroom, rue Auguste Comte à Lyon, mais surtout le couple tient grand salon, tout d’abord Bâtimat et depuis cinq ans Maison & Objet dans la section Projet, terrain de recherche des architectes d’intérieur qui saisissent l’adaptabilité du produit et sa capacité de personnalisation grâce à la technique de l’inclusion, celle qui a valu tout récemment à Dacryl son classement parmi les entreprises d’Art de France malgré la matière d’origine chimique.

Dans la foulée, l’essor du led contribue à irradier les panneaux Dacryl, qui fleurissent en grands formats

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dans les halls d’accueil d’immeuble ou de bureau du monde entier quand ils n’officient pas en termes de signalétique via la colorisation sur mesure.

Nouvelle étape, en juin dernier, au 39 avenue Georges V à Paris : les propriétaires confient la vacance de l’espace au tandem dacrylien. Une vitrine formidable avec un showroom en rez-de-chaussée échantillonnant les possibilités du matériau et en sous-sol une rétrospective de dix ans de créations avec les designers Abdi, Christian Ghion, [o,o]… « Cet événement nous a permis de nous rendre compte qu’il nous fallait aller plus avant. Car si effectivement le potentiel sur mesure de Dacryl convient aux architectes d’intérieur, on nous réclame cependant des produits finis », explique Valérie Manoukian qui se projette dans l’édition d’objets… Première signature et non des moindres, la collection de luminaires de Thomas Bastide, l’un des créateurs attitrés de Baccarat qui entend donner du lustre à Dacryl ! R

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« André Citroën voulait construire la plus grande station-service du monde. La réalisation de l’architecte Maurice-Jacques Ravazé en 1932 l’a été quelques années avant que Ford ne la détrône à Détroit ».

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LE PONT ENTRE L’INDUSTRIE ET LE TERTIAIRE S’APPELLE LE NEW DEAL. APRÈS UN CHANTIER SUR LES CHAPEAUX DE ROUES, L’EMBLÉMATIQUE GARAGE CITROËN ACCUEILLE UN CAMPUS, DES BUREAUX ET DES VOITURES DANS UN CADRE ART DÉCO UNIQUE.

Le 9 septembre, les 900 élèves ainsi que les corps enseignant et administratif de l’école de commerce Inseec ont fait leur rentrée sur un nouveau campus remarquable occupant les 5 000 m 2 du 3e étage de l’immeuble Citroën. Ils ont ainsi rejoint le showroom Citröen-DS store, déployé au rez-de-chaussée, tandis que d’autres chanceux locataires, dont les assurances pour animaux SantéVet, s’installeront d’ici la fin de l’année. En plus d’étudier ou de travailler dans un lieu légendaire inscrit aux Monuments historiques depuis 1992, les étudiants bénéficient de 166 places de parking réparties sur les 5 niveaux.

Ce navire de 31 000 m 2 de béton, verre et métal représente pour Jean-Pierre Gagneux, directeur général de 6ème Sens Immobilier, l’entreprise propriétaire du bâtiment : « un lieu magique que tous les Lyonnais connaissent. André Citroën voulait construire la plus grande station-service du monde. La réalisation de l’architecte Maurice-Jacques Ravazé en 1932 l’a été quelques années avant que Ford ne la détrône à Détroit », raconte-t-il. Acheté fin 2011 à PSA Peugeot Citroën, l’immeuble a fait l’objet de travaux de désamiantage en 2012-2013 puis a mobilisé une quarantaine d’entreprises pour sa requalification. Huit architectes, dont 3 appartenant aux Bâtiments de France (ABF), ont suivi de très près le chantier de ce désormais baptisé New Deal, clin d’œil à l’époque et à sa nouvelle vie. « Étant classé en tant que garage, le lieu conserve cette activité, ainsi que ses caractéristiques, dont les rampes frappées des chevrons de la marque, précise Jean-Pierre Gagneux. De plus les ABF ont souhaité garder les volumes, les plafonds en béton armé, simplement peints en blanc, et les nombreuses ferronneries – balustrades, montants de fenêtres et de portes… – façonnées par l’architecte-artisan Jean Prouvé. Tout a été restauré dans l’esprit d’origine ; le hall d’honneur aux 12 mètres de hauteur a retrouvé son vertigineux éclat ».

Avec, d’une part un « recyclage » de l’existant, et d’autre part une amélioration notable de la consommation d’énergie due aux vitrages performants, à l’isolation et à un système de pompe à chaleur sophistiqué, le site est labellisé Breeam, certification internationale de performance environnementale des bâtiments. L’hybridation entre charpente en métal et bois, plafond brut, installations techniques apparentes et locaux confortables et lumineux grâce aux nombreuses surfaces vitrées, patios et terrasses, fonctionne à merveille. Cette réhabilitation réveille ce qui fait la singularité de ce garage imaginé dans les années 30 : son immortelle modernité. R

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NEW DEAL 35 rue de Marseille, Lyon 7e

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CONCEPTEUR ÉCLAIRÉ D’ENCEINTES SPORTIVES, LE CABINET POPULOUS POSE SES STADES AUX QUATRE COINS DE LA PLANÈTE. DERNIER PROJET EN DATE : LE GRAND STADE DE L’OLYMPIQUE LYONNAIS IMAGINÉ PAR GARRY REEVES, CHEF DE PROJET AU SEIN DE CETTE BELLE ENTREPRISE ANGLAISE.

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ans quelques mois, les joueurs de l’Olympique lyonnais fouleront la pelouse du Grand Stade de Décines. Cet écrin dédié aux exploits footballistiques a été conçu par l’agence londonienne Populous. Son terrain de jeu préféré ? La conception d’enceintes sportives, parmi lesquelles l’Eden Park d’Auckland, le stade de Wembley ou encore le Yankee Stadium. « Nous avons réalisé près de 40 % des stades de plus de 60 000 places et près de 28 % de l’ensemble des stades de plus de 40 000 places dans le monde au cours des vingt dernières années, détaille Garry Reeves, directeur du cabinet. Et nous sommes la seule agence d’architecture à avoir décroché trois stades Olympiques : ceux de Sydney en 2000, de Londres en 2012 et de Sotchi en 2014 ».

Cette expertise, Garry Reeves l’a développée à la fin des années 1990 avec la construction du Millenium Stadium de Cardiff. Il a été parmi les premiers à oser un stade en forme de bol, rappelant les arènes romaines, offrant une visibilité optimale aux spectateurs tout en garantissant un maximum de modularité en termes de capacité

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et d’usage. On lui doit aussi l’intégration de toits rétractables et la localisation de ces enceintes au cœur des villes. « Aujourd’hui, la principale évolution réside dans la capacité à programmer et à concevoir des équipements dotés d’un très haut niveau de fonctionnalités et de polyvalence, explique l’architecte. Par exemple, le futur Grand Stade de la Fédération française de Rugby sur lequel nous travaillons accueillera onze matches de rugby par an, mais aussi des concerts et des conférences. On ne construit plus seulement des stades mais des lieux modulables ». Reste une nécessité : produire des espaces dans lesquels les spectateurs se sentent bien et ont envie de revenir. Le temps des carcasses en béton est à reléguer au panthéon de l’architecture sportive, au profit d’un confort apporté à tous. Les architectures travaillent désormais le polycarbone, un matériau favorisant une bonne pénétration de la lumière du jour et garantissant une haute résistance aux impacts (250 fois supérieure au verre) ou au feu.

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Ce vaisseau de 72 500 places a marqué un tournant dans le monde du sport lors de sa construction en 1999. Principales nouveautés : une forme en bol et un toit coulissant à déployer par mauvais temps. Ces deux caractéristiques ont créé une atmosphère unique, que les architectes se sont empressés de copier. Le Millenium dispose également de deux pelouses interchangeables en moins de 24 heures, ce qui lui permet de jongler avec les manifestations sportives ou les concerts à deux jours d’intervalle. Autre grande innovation : il est situé en plein centre de Cardiff !

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Les Gunners évoluent depuis 2007 dans ce stade en forme de bol. La tribune haute a été construite pour laisser un espace ouvert dans les coins du terrain, tandis que le toit est très incliné vers l’intérieur. Ces deux aménagements sont faits pour permettre la circulation de l’air et la pénétration du soleil. En raison de cette architecture particulière, les supporters des deux tribunes hautes ne peuvent pas se voir. Dans les angles nord-ouest et sud-est du stade, deux écrans géants sont suspendus au toit. Ce dernier suit la forme du plan elliptique et est soutenu sur seulement huit colonnes, ce qui donne l’impression que le profil mince du toit flotte au-dessus de la façade robuste du bâtiment en dessous. Les façades incurvées en panneaux de verre, béton et maille d’acier s’élèvent entre les rues de maisons mitoyennes et offrent un contraste saisissant avec le paysage urbain de briques rouges.

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À l’échelle mondiale, Wembley est sans doute le temple du football… avec le Maracana ! Reconstruit dans les années 2000, il rassemble tous les standards d’un stade ultra-moderne. Dessiné tel un bol géant, il affiche une capacité de 90 000 places et peut être adapté pour recevoir des compétitions d’athlétisme. Son arche métallique en treillis est la plus longue structure mondiale sans fondements. Avec ses 135 mètres de haut, elle est visible à l’autre bout de Londres et supporte la toiture, rétractable en une heure.

Inspirée par le akubra, un chapeau mou typiquement australien, le stade de Sydney présente deux principales tribunes couvertes par un immense toit construit en polycarbonate translucide. Cette conception unique permet de modifier la configuration des terrains et de passer du mode ovale au mode rectangulaire en seulement 12 heures.

Pour la première fois, des mesures écologiquement durables et innovantes ont été intégrées, comme le recyclage des eaux de pluie du toit dans des réservoirs de stockage souterrains pour irriguer le terrain, ainsi qu’une série de mesures de conception passive pour la ventilation et le refroidissement naturel.

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Situé sur les bords de l’East River dans le Bronx face à Manhattan, ce temple du baseball rappelle de l’extérieur le colisée romain avec ses fenêtres cintrées imposantes et sa façade de calcaire, de granit et de pierres reconstituées. À l’intérieur, sur 1 074 m², de grands espaces ouverts abritent des boutiques, des hôtels, des salles de projection, des restaurants…

Côté pelouse, l’herbe est cultivée dans une ferme du New Jersey et transportée en bandes découpées jusqu’au stade.

Ce nouvel équipement rend également hommage au passé : une réplique de l’ancienne frise en bronze est installée le long du pont supérieur et les tableaux d’affichage manuels décorent l’enceinte. Le cabinet Populous a souhaité construire une enceinte moderne conservant l’âme légendaire du club.

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-:0/ Un mariage de nature et de technologie… le Grand Stade de l’Olympique lyonnais se démarque par son immense toit en éthylènetétrafluoroéthylène recouvrant le boulevard vert et les 58 000 places des gradins, ce qui crée une continuité pour le spectateur entre son arrivée au stade et son installation à l’intérieur.

Ce toit agit comme le feuillage d’un arbre, impression renforcée par un éclairage innovant.

Il intègre des systèmes d’aération naturelle et de récupération des eaux de pluie pour arroser la pelouse.

Une attention particulière a été apportée au confort des spectateurs avec une meilleure visibilité sur le terrain grâce à sa forme de ring. Le public sera installé au maximum à 9 mètres du terrain dans les tribunes latérales et à 11 mères dans les virages (contre 25 mètres actuellement à Gerland).

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Tracteur LE SIÈGE

DE MIRIMA

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19 75 La faucheuse envahit les bureaux Tout le monde le connaît, s’est déjà posé dessus chez des parents, des amis ou dans un restaurant, voire en a eu un à son bureau. Chacun a aussi pu admirer ses formes curvilignes et sa « robe à trou-trous » au musée des Arts décoratifs de Paris : l’iconique siège tracteur-faucheuse de Mirima Design. Ce modèle a boosté la notoriété de l’entreprise de la région lyonnaise. À l’origine imaginé pour équiper les magasins Fnac, ce tabouret réglable créé par le tandem Étienne Fermigier et Jean-Pierre Broc est un parfait assemblage de design et de fonctionnalité. Son assise et son dossier ergonomiques en acier sont habillés de noir, rouge, gris ou blanc mais aussi du coloris de votre choix.

Cette pièce au fort capital affectif est toujours éditée exclusivement par Mirima Design.

Dès 250 euros.

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objet du dĂŠsir

2015 Le quadra confortablement relookĂŠ Dans la course depuis 1958, le fabricant et crĂŠateur de mobilier Mirima Design continue de penser des produits techniques et esthĂŠtiques adaptĂŠs aux usages.

Pour fêter les 40 ans du tracteur-faucheuse, la maison a fait appel au jeune designer lyonnais Amaury Poudray pour concevoir une nouveautÊ‌ avec un air de dÊjà -vu.

Après un an et demi de rÊexion-dĂŠveloppement est nĂŠ Revival. InspirĂŠ de son mythique aĂŽnĂŠ, ce siège bicolore noir et blanc mixe lignes droites et arrondies ; il offre bien sĂťr un repose-pieds en acier et une hauteur rĂŠglable tandis que l’assise et le dossier sont rembourrĂŠs de mousse et d’un revĂŞtement expansĂŠ vinyle. Sur le dessous et Ă l’arrière s’afďŹ chent quelques trous bien ronds ; comme des clins d’œil.

Dès 395 euros.

a RBC 42 quai Rambaud, Lyon 2e

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intérieur

le goût des choses simples d’un féru de design "65&63 /"/$: '63&3 1)0504 4"#*/& 4&33"%

HABITÉ, AU SENS PROFOND DU TERME, PAR SES PROPRIÉTAIRES, CET APPARTEMENT DU VIEUX LYON JOUE SOBREMENT LE BLANC (AU MUR), LE GRIS (DANS LES ACCESSOIRES) ET LE BOIS (DU SOL AU PLAFOND) POUR SUBLIMER QUELQUES CLASSIQUES DU DESIGN SANS ENFERMER SES HABITANTS DANS UN LUXE SUPERFÉTATOIRE. Cette famille de Parisiens débarquée à Lyon il y a quelques années a eu un coup de cœur immédiat pour cet appartement haut perché du Vieux Lyon. La vue sur les tuiles rousses des toits voisins apaise et porte le regard très loin en direction des montagnes. Les immenses fenêtres emprisonnent la lumière ; la hauteur sous plafond confère un confortable sentiment de liberté. Ici, rien de trop. Tout est pesé, pensé, très personnel et incarné. Féru de design, le maître des lieux a fabriqué lui-même quelques meubles, longuement réfléchi à la forme et aux matériaux de son escalier, embarqué ses amis artisans dans la rénovation ; il s’est imposé de conférer à une charpente omniprésente les premiers rôles et a soigneusement choisi sa gamme chromatique. Rien de plus simplement efficace que ce trio blanc-gris/noir-bois et qu’une sélection mesurée de belles pièces design.

La charpente a été soigneusement restaurée et rendue à son état originel. Omniprésente, puissante, elle pourrait écraser et enfermer ; elle confère bien au contraire un supplément de légèreté à l’appartement.

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intérieur

Meubles bruns, cuisine grise, objets de décoration noirs ou blancs, murs immaculés… une sobriété efficace.

L’un des nombreux coins lecture de l’appartement. Ici positionné à l’abri de l’escalier dessiné par le propriétaire lui-même.

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intérieur

Le bureau du maître des lieux.

Une belle idée que cette étagère comme en lévitation.

Le deuxième coin lecture ou le petit salon qui conduit aux chambres des enfants.

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intérieur

La chambre de la jeune-fille de la maison, une prouesse technique.

Dans moins de 10 mètres carrés : de beaux et grands placards, un couchage et une mezzanine pour s’isoler au moment des devoirs.

Tout prêt des étoiles, sous les toits, un salon de couture plutôt inattendu.

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$ &45 - "-6 505"matière à rÊexion

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ASSIMILÉ Ă€ LA FAMILLE DES MÉTAUX PAUVRES, L’ALUMINIUM EST EN TRAIN DE REMONTER EN GAMME. RÉSISTANT Ă€ L’OXYDATION, DE FAIBLE DENSITÉ, TRĂˆS MALLÉABLE, LÉGER, BON CONDUCTEUR, CHAMPION DU RECYCLAGE, IL EST AUSSI L’UN DES ÉLÉMENTS CHIMIQUES LE PLUS ABONDANTS DANS L’ÉCORCE TERRESTRE. DU COUP, LES CRÉATEURS DE TOUT HORIZON S’EMPARENT DE SON ESTHÉTIQUE COULEUR ARGENT. ZOOM SUR 4 RÉALISATIONS.

DiplômÊe en cÊramique, dessin industriel et architecture, cette conceptrice italienne est aujourd’hui à la tête de l’entreprise familiale Martinelli Luce rendue cÊlèbre par la Pipistrello. Elle poursuit l’aventure en concevant des luminaires inspirÊs par la nature, les formes gÊomÊtriques et les ombres.

Une fois allumÊe, cette suspension Gaia en lamelles d'aluminium anodisÊ projette sur les plafonds, les sols et les cloisons des ombres, gracieuses et poÊtiques.  L’aluminium imprime un mouvement dynamique et fascinant.

Il impose Ă tous les espaces une forte prĂŠsence graphique Âť. www.martinelliluce.it

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ƒ %3

Après quelques annÊes en agence, ce jeune designer anglais s’est lancÊ en solo avec une gamme de meubles, d’Êclairages et d’articles pour la maison. Il met l’accent sur une gÊomÊtrie simple et des combinaisons de matÊriaux, dont tÊmoigne cette table basse en aluminium, qui se prend pour une vitrine.  J’ai souhaitÊ rÊvÊler la beautÊ de l’aluminium en dessinant un objet aux lignes pures. C’est pourquoi j’ai utilisÊ deux feuilles d’aluminium filÊ à la main afin de conserver l’Êtat naturel de ce matÊriau . www.jonathanlanesmith.com

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matière à réflexion

Après le bois de padouk, la fibre de verre et le cuivre, ce designer belge réinvente la chaise en version aluminium. Conçue à partir d’une seule pièce de tôle d’aluminium perforée et pliée, sans assemblage ni soudure, la tfl03alu se distingue par le porte-à-faux crée par ses pieds. « Contrairement à ce que l’on peut croire, l’aluminium est un matériau résistant, costaud. Il allie à la fois élégance et un côté plus dur, industriel. Cette ambivalence m’a plu ». La chaise, qui pèse 9 kg, offre malgré tout une assise confortable. tobiaslabarque.wordpress.com

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C’est avec Cookaround que ces deux étudiants de l’École nationale supérieure d’architecture de Normandie ont remporté le concours L’Aluminium pour l’éco-design 2015. Hélène Coignet et Bahaa Alawieh ont utilisé les propriétés de conduction, résistance et légèreté du matériau pour imaginer ce four solaire léger, facile à transporter conçu à partir d’un anneau en aluminium rempli d’eau assurant la catalyse et la diffusion de chaleur. Pratique, il peut se porter en bandoulière comme un sac à main et s’inscrit dans une démarche de développement durable. Cookaround permet de cuisiner sans dépenser d’énergie ni émettre de pollution tout en libérant les usagers du temps pris par la préparation des repas.

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John Milk : la musique a son rythme 130104 3&$6&*--*4 1"3 &45&--& $011&/4

a Album Treat Me Right (sorti en 2015) Tour Premier Jour Label Underdog Records

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artiste dans le ton

CLÉMENT BONFILS, VOIX LEAD, CLAVIER ET PRODUCTEUR DU GROUPE JOHN MILK, A 29 ANS. UNE TÊTE BIEN FAITE, BIEN VISSÉE SUR LES ÉPAULES AUSSI, QUI LUI COMMANDE D’EXPLORER À SA MANIÈRE L’HÉRITAGE SOUL DES ANNÉES 60 ET FUNK DES 70’S, LE TOUT PARCOURU DE TOUCHES REGGAE, AFROBEAT ET JAZZY. RENCONTRE AVEC UN GARÇON À LA SIMPLICITÉ LUMINEUSE, QUE RIEN NE PRÉDESTINAIT À LA MUSIQUE.

Votre premier album Treat me right a connu un bel accueil, notamment médiatique. Pourquoi selon vous ?

Peut-être parce qu’on est arrivé sur un créneau où il n’y avait pas grand monde. Grâce au travail de notre label, Underdog Records. C’est peut-être aussi dû à notre manière de composer.

C’est-à-dire ?

Le groupe entre en studio sans idée arrêtée, juste avec une ligne directrice en termes de tempo, de rythmes.

Puis, on se met à jammer. On avance à l’envie, à l’intuition. Et quand un passage sonne bien, on le conserve, on l’affine et j’enregistre en 100 % analogique. Le support de base est assez collégial et spontané.

Après diverses collaborations avec des labels, vous avez fondé le vôtre en 2010. Qu’est-il devenu ? À l’issue de mes études à Science Po Grenoble et d’économie, j’ai décidé de lancer un label de soul-reggae jamaïcaine, à Lyon : Ka Records.

Mais en France, on a une conception du reggae assez fermée, plutôt axée variété-rock. Ça m’a déçu.

J’ai arrêté en 2013 en me disant qu’il valait mieux monter un vrai projet soul. Aujourd’hui, cette expérience de production, cette capacité à avoir du recul sur les méthodes d’enregistrement, le matériel, la composition me sert beaucoup et m’autorise une grande liberté artistique.

Vous êtes autodidacte ?

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Je mentirais si je vous disais que j’ai toujours su que j’allais être chanteur. Je ne suis pas issu d’une famille de musiciens. Je me suis mis à chanter vers 18, 19 ans sur des titres qui me plaisaient.

Et à force de se retrouver entouré de musiciens, quand on ne joue pas vraiment d’un instrument, on finit fatalement par s’essayer au chant…

J’ai tout de même pris des cours de clavier à Lyon pour faire se rejoindre mes intuitions avec la théorie ; il me manquait des connecteurs.

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Vos titres ont quelque chose de frais, d’instantané…

Notre musique est simple, populaire et cette humilité nous correspond bien. Ce que j’aime entendre en premier, c’est un beat, une ligne de basse qui claquent. Dans les 30 premières secondes, l’essentiel est déjà livré. La suite consiste à introduire des nuances, des variations. Je suis de l’école de Miles Davis qui disait : ne pense pas à la note que tu pourrais ajouter mais à celle que tu pourrais enlever. J’essaie d’épurer tout en variant le style d’une piste à l’autre. Il faut que ça groove avec rien : c’est ça la classe.

Treat Me Right, comme d’autres titres de votre premier album aux styles musicaux d’ailleurs très variés, est entraînant. C’est une volonté ?

Pour moi, il existe deux types de musiques, celle qui se danse avec le haut du corps, les épaules. Et celle qui se danse avec les hanches, plus chaloupée et langoureuse, moins brutale… moins fainéante aussi ! Je dirai que la musique de John Milk vient des hanches.

Vous êtes né à Paris et vous y vivez depuis 2 ans, mais partout on entend dire que vous êtes Lyonnais…

Après Paris, j’ai vécu à Bordeaux, à Grenoble pour le cursus universitaire avant d’atterrir à Lyon. Je suis retourné à Paris parce que c’est là que j’ai trouvé du boulot et un patron conciliant vu les dates de tournée…

Mais musicalement, c’est à Lyon que j’ai passé cinq années très fortes.

Expliquez-nous…

Il existe à Lyon une scène DJ de premier plan avec des types comme James Stewart, Boolimix. J’ai aussi pu côtoyer des gens comme ceux de Sofa Records. Ces mecs sont de véritables encyclopédies. C’est aussi là que le groupe s’est constitué. Donc pour moi, l’origine du groupe est lyonnaise. Et si cela peut favoriser le fait qu’une formation vienne d’ailleurs que Paris, c’est pas plus mal…

au ďŹ l de l’art

6/& $0.1"(/*& Vous reprendrez bien une dose d’absurde ?

Amandine Roques, Isabelle Canosi et Laurent Secco forment à la scène Les Bisons Ravis. Un trio de comÊdiens/musiciens/chanteurs accomplis qui dÊgourdit avec punch le thÊâtre musical. Avec leurs deux spectacles : En aVian la Zizique ! sur l’univers de Boris Vian et Carte Blanche ! sur celui de Francis Blanche, ces artistes lyonnais propagent un vent de dÊrision, de gags, de tubes et de rÊpliques dÊlirantes.

Sur la base des univers foisonnants de ces deux artistes aux multiples casquettes, cela donne deux pièces bien foutues avec des personnages dÊjantÊs, des drôles de saynètes drôles, des chansons loufoques et des notes poÊtiques. R $1

ƒ %3

Carte Blanche !

29 et 30 octobre au Centre culturel d’Écully.

En aVian la Zizique !

D’octobre à dÊcembre COMÉDIE ODÉON Lyon 1er www.lesbisonsravis.com

6/ %*3&$5&63 (¢/¢3"- &5 "35*45*26& Saison Êclectique à Oullins

RĂŠcemment nommĂŠ Ă la tĂŞte de La Renaissance, GĂŠrard Lecointe dĂŠvoile sa première programmation complète. ÂŤ Cette saison offre une trentaine de spectacles qui font la part belle Ă la musique, au thÊâtre et avant tout, Ă la crĂŠation. L’objectif est de ne pas avoir de barrière, de faire venir le public pour lui proposer du spectaculaire aussi bien que de l’intime Âť. Ouverture avec une crĂŠation musicale des Percussions Claviers de Lyon autour du Vingt mille lieues sous les mers (6 au 10 octobre) de Jules Verne. GĂŠrard Lecointe est d’ailleurs l’un des fondateurs de cet ensemble crĂŠĂŠ en 1983. Après son parcours au CNSM de Lyon, cet instrumentiste a jouĂŠ au sein de l’OpĂŠra de Lyon puis s’est orientĂŠ vers le spectacle vivant et le thÊâtre. R $1 ƒ -06*4& ,&)-

LA RENAISSANCE 7, rue Orsel, Oullins TĂŠl. 04 72 39 74 91 www.theatrelarenaissance.com

6/ ¢7¢/&.&/5 +6426n"6 La BAC se modernise

ƒ .63*&- $)"6-&5 7*--& %& -:0/

Pour ouvrir cette nouvelle trilogie (2015-2019), Thierry Raspail, le directeur artistique de la Biennale, a proposĂŠ le mot ÂŤ moderne Âť au commissaire invitĂŠ : Ralph Rugoff, directeur de la Hayward Gallery de Londres. Des artistes de 28 pays s’interrogeront sur ce paradoxe de notre sociĂŠtĂŠ contemporaine. Si, comme chaque annĂŠe, les institutions partenaires accueillent l’ÊvĂŠnement (Mac, Sucrière, HĂ´tel de RĂŠgion, IAC), le dernier nĂŠ musĂŠe des Conuences entre ĂŠgalement dans la danse. Autre nouveautĂŠ : l’Êdition e-book du catalogue rassemblant les 3 expos (La vie moderne, Rendez-vous 15 et Ce fabuleux monde moderne) et les deux plateformes (Veduta et RĂŠsonance). Pensez-y : la Biennale vous invite Ă capturer votre vision du monde moderne au dĂŠtour du quotidien et Ă le partager sur Instagram. Les 3 meilleures photos ďŹ gureront dans le catalogue numĂŠrique de la 13e ĂŠdition ! R "%

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www.labiennaledelyon.com

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au ďŹ l de l’art

6/& &910 +6426n"6 Mirages ou l’expression des matĂŠriaux Élastomères hydrocarbonĂŠs, rĂŠsine, bronze, ďŹ bres de lin ou de verre, porcelaine, carbone, bois, mĂŠtal, acier, cĂŠramique rĂŠfractaire, caoutchouc‌ voici certains des matĂŠriaux que onze artistes, designers et architectes de renom explorent au travers de pièces d’envergure. Initialement commandĂŠes par la F93, le Centre de culture scientiďŹ que, technique et industrielle de Seine-Saint-Denis, ces crĂŠations sont aujourd’hui exposĂŠes Ă la CitĂŠ du design. Elles invitent le public Ă faire attention aux matĂŠriaux utilisĂŠs, dĂŠvoilent leur variĂŠtĂŠ, tĂŠmoignent de leur ĂŠvolution et soulignent parfois leur innovation. Surtout, elles interrogent sur l’expression et la construction de notre avenir. R "% ƒ 40/*" #"3$

CITÉ DU DESIGN 3 rue Javelin Pagnon, Saint-Étienne www.citedudesign.com

6/ '&45*7"- %6 "6 Et la lumière fut

ƒ #3*(*55& -"$0.#&

Après Tarantino et Almodovar, Martin Scorsese recevra le dÊsormais très convoitÊ Prix Lumière. On murmure dÊjà que Leonardo Di Caprio ferait partie du voyage.

Mais chut ! Au programme : projections, rencontres, nuit de la peur et ateliers pÊdagogiques dans près de 70 lieux de Lyon et des communes environnantes.

Unique au monde et essentielle Ă l’Êconomie, la 3e ĂŠdition du marchĂŠ du ďŹ lm classique se tiendra entre les 14 et 16 octobre. Durant le week-end, ne manquez pas la 7e ĂŠdition de la brocante CinĂŠma & photographie : l’occasion de chiner star et malin. CĂ´tĂŠ expos, Nicolas Winding Refn prĂŠsentera sa collection d’afďŹ ches dĂŠdiĂŠe au cinĂŠma ĂŠrotique et la galerie de l’Institut dĂŠvoilera les photographies de Costa Gavras. Pour se restaurer, boire une bière et acquĂŠrir des DVD, rendez-vous au village du festival. Et pour les noctambules, direction la Plateforme transformĂŠe en club ĂŠphĂŠmère. R "% www.festival-lumiere.org

6/ "35*45& Attention ĂŠvĂŠnement folkement vĂ´tre !

L’artiste amĂŠricain ne signe que deux dates en France : l’une Ă Paris et l’autre Ă Lyon. Sufjan Stevens prĂŠsente les ballades de son dernier album Carrie & Lowell (prĂŠnoms de sa mère et de son beau-père) au Radiant, ďŹ n septembre. Loin de ses derniers projets un brin dĂŠcalĂŠs (Enjoy your Rabbit, The BQE), le quadra amĂŠricain retourne Ă de douces mĂŠlodies folk et mĂŠlancoliques. Un genre qui se prĂŞte tout Ă fait bien aux confessions livrĂŠes ici sur son enfance quelque peu chaotique au sein d’une famille recomposĂŠe et marquĂŠe par les absences d’une mère instable. L’amour, la mort, la perte‌ un album intimiste, tout en souvenirs et questionnements subtils, dans lequel on est sensible aux paroles comme Ă la composition musicale. R "%

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music.sufjan.com

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entendus à la télévision

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DES HABITS TOUT NEUFS, DES CHAUSSURES SERRÉES ET CIRÉES, UN CARTABLE TROP LOURD. LE TEMPS DE LA CLASSE ET DES CLASSEMENTS EST REVENU. À PEINE LES ÉLÈVES INSTALLÉS ET VOILÀ QUE SE DESSINE LA GÉOGRAPHIE DE LA CLASSE SELON LE NIVEAU DE CHACUN DEVANT : LES MEILLEURS DES MEILLEURS DES MEILLEURS (OU LES PLUS MYOPES QUI REFUSENT DE METTRE LEURS LUNETTES), AU FOND LES MOINS MOTIVÉS, BIENS CALÉS PRÈS DE CELUI QUI VA DEVENIR LEUR MEILLEUR AMI : LE CHAUFFAGE. LES ÉLÈVES SE PRÉPARENT À METTRE UN PIED DANS UNE VIE FAITE DE CONCOURS, DIPLÔMES, EXAMENS ET AUTRES ENTRETIENS D’EMBAUCHE. LA VIE EST UN CASTING ET CELA FAIT LONGTEMPS QUE LA TÉLÉ L’A BIEN COMPRIS.

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epuis plusieurs décennies, les télé-crochets font partie du paysage audiovisuel. Jury de stars ou vote du public, faire de l’audimat en sélectionnant les talents est un art auquel la plupart des chaînes se sont essayées avec plus ou moins de succès. Des candidats par milliers, des airs déjà oubliés, voici une petite sélection subjective de quelques émissions où quoiqu’il arrive il ne peut en rester qu’un.

— Eurovision — Il est à la chanson ce que Miss France est à la Beauté. Du kitsch, de l’audace et le souffle des ventilateurs dans les cheveux. L’émission vue par 200 millions de personnes a pris des airs de superproduction. Les prétendants chantent désormais comme si leur vie en dépendait, ensuite c’est au tour des jurés de distribuer des notes de 1 à 12 jusqu’au bout de la nuit. Et quand finalement la France arrive en dernier et la Suède en premier, cela fait bien longtemps que l’on est dans les bras de Morphée.

— Star Academy — 2001, crise du disque oblige, il est urgent de trouver une idée géniale pour relancer la machine.

Le public n’a plus le goût des stars et des paillettes ? Pas de problème, TF1 va enfermer des anonymes dans un château en laissant les spectateurs choisir celui ou celle dont il ira acheter le disque. En gros c’est vous qui achetez les ingrédients et qui vous qui faites le gâteau, quand il est prêt il faut aussi l’acheter pour avoir le droit de le manger. L’émission sera diffusée pendant 8 ans sur TF1, pour ensuite être reléguée sur NRJ 12. Une fin en forme de punition pour ce programme dont les deux gagnantes les plus connues chantent au soleil ou en Bretagne, et caracolent en tête des ventes de variétés.

— La Nouvelle Star — Le plus hype des concours de chant, celui que l’on n’a pas honte de regarder. Des candidats numérotés terrorisés à l’idée de se faire mettre en boîte par un jury respecté. Moments de grâce ou de honte, les castings riment souvent avec passage au zapping. 10 saisons sur M6, 3 sur D8, le concept fait long feu grâce notamment à des jurés souvent bien inspirés (on retiendra les envolées mystico-chamano-poétiques de Dédé Manoukian) et des candidats qui n’hésitent pas à dynamiter les versions de leurs morceaux favoris pour le meilleur ou pour le pire. Et si pour certains, l’histoire continue (Julien Doré, Camélia Jordana, Amel Bent), pour d’autres la porte s’est définitivement refermée.

— The Voice — La chanson en versionsuperproduction. Un prime le samedi soir, un présentateur vedette dans le rôle de monsieur Loyal, un jury de stars et 4 fauteuils en velours rouge. TF1 a sorti les grands moyens pour faire trembler le chapiteau de Patrick Sébastien planté à la même heure sur France 2. Au menu, du buzzer frotté avec les pieds, des amabilités échangées entre jurés et des performances vocales durant lesquelles la sensibilité est souvent noyée sous un déluge de technique. Comme dans les autres pays où le concept est décliné, l’audience est au rendez-vous.

Dommage pour le petit bonhomme en mousse, mais cette idée de casting à l’aveugle qui donne souvent envie de devenir sourd est partie pour durer.

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L’Esprit Livre m’a dit

Une rentrée française 130104 3&$6&*--*4 1"3 '3"/ 0*4& ."-#04$

DES AUTEURS FRANÇAIS POUR CETTE RENTRÉE D’AUTOMNE : UN IMMANQUABLE SORJ CHALANDON, UN SUPERBE VOYAGE AU JAPON PAR HUBERT HADDAD, DES GRANDES FRESQUES HISTORIQUES AGNÈS DESARTHE ET ANTOINE DE MEAUX ET UN ZOOM SUR LYON À TRAVERS LE ROMAN D’ANTOINE DE MEAUX ET CELUI DE PIERRE LÉAUTÉ AU PEUPLE DE MU, ÉDITEUR LYONNAIS À DÉCOUVRIR. À NOTER QUE VOUS POURREZ RENCONTRER DEUX DE CES AUTEURS À L’ESPRIT LIVRE : ANTOINE DE MEAUX LE 14 OCTOBRE À 19 H ET HUBERT HADDAD LE 2 DÉCEMBRE.

Le fleuve guillotine Antoine de Meaux

Mā Hubert Haddad

Profession du père Sorj Chalandon

Ce cœur changeant Agnès Desarthe

Mort aux grands !

Pierre Léauté

Phebus

Éditions Zulma

Grasset

Éditions de L’Olivier

Le peuple de Mu

Par une sombre nuit d’octobre 1793, une colonne de citoyens affamés et inquiets s’apprête à quitter Lyon.

Tout autour, les assiégeants dépêchés par la convention jacobine se préparent à la curée. Quelles circonstances ont conduit ces hommes et ces femmes à s’enfermer entre Saône et Rhône et à s’opposer à Paris pendant les deux derniers mois ? Pourquoi l’histoire semble-t-elle se répéter pour les familles de Pierrebelle et Conche ?

En s’inspirant d’un épisode peu connu de l’histoire de Lyon, Antoine de Meaux nous convie à partager le roman vivant de la Révolution. Le récit terrible et captivant qu’il construit autour d’une famille confrontée au grand événement du siècle nous démontre que la Révolution ne fut pas un long fleuve tranquille !

Le kanji « Mā » désigne l’intervalle, la distance qui unit et non celle qui divise.

Dans ce nouveau roman d’Hubert Haddad, il s’agit bien de deux destins intimement liés… Celui de Shoishi, jeune étudiant de notre époque, encore trop timide pour prendre sa vie en main et celui de Santoka, poète vagabond qui arpenta le Japon de la première moitié du xxe siècle en libre penseur. La sublime Saori, à travers l’amour que Soishi lui porte et la douleur causée par sa disparition, sera le lien entre ces deux hommes.

L’étudiant blessé marchant de plus en plus dans les pas du poète zen. Une double histoire passionnante qui mêle Japon moderne et Japon traditionnel, quête initiatique et roman historique, et qui nous invite à découvrir l’art singulier du haïku et de l’errance contemplative.

La vie de Rose ne sera pas un long fleuve tranquille. Du Danemark natal au sein de la grande propriété appartenant à la famille bourgeoise de sa mère égocentrique, à l’Afrique avec son père officier français dépassé par les évènements jusqu’au Paris de la belle époque et des années folles, Rose traversera de nombreuses épreuves. Loin de ceux qu’elle aime, en proie à la misère et à la solitude, elle conservera toujours une force de caractère, une naïveté et une gentillesse qui lui permettront de trouver sa voie et de faire de bien belles rencontres…

Cette grande fresque familiale, emplie de finesse et de tendresse, serpente habilement entre Woolf et Zola. À travers ses nombreux personnages hauts en couleur, Agnès Desarthe dessine une histoire discrète du corps féminin.

PRIX : 23 €

PRIX : 18 €

En grandissant, Émile comprend que son père fut footballeur, commando parachutiste, ceinture noire de judo, pasteur pentecôtiste sans parler de son poste de conseiller spécial du Général !

Aussi, à chacune de ses rentrées scolaires, lorsqu’il lui faut renseigner la ligne « profession du père » écrit-il invariablement « sans ».

Toujours soucieux de plaire à ce paternel fantasque et devant les silences d’une mère évanescente, Émile va peu à peu s’enfoncer dans un monde où réalité et fiction forment un entrelacs déstabilisant.

Dans un récit intimiste mais toujours pudique, Sorj Chalandon balance entre comédie et tragédie où le vrai le dispute au faux en permanence. Délicatement, il confie au lecteur le choix de rire des mensonges éhontés du père ou au contraire de s’indigner de sa tyrannie. Si Émile n’a pas choisi ses parents peut-être saura-t-il imaginer sa famille…

Augustin Petit porte bien son nom mais malheur à ceux qui voudront le lui rappeler !

Désigné volontaire parmi ses nombreux frères pour défendre l’honneur de la France pendant la première guerre mondiale, Augustin n’y gagne que rancœur (et, accessoirement, une gueule cassée), car à son retour en 1919, l’impensable est arrivé : Clémenceau et Poincaré ont capitulé face à la puissance allemande.

Fier et malin comme un Napoléon normand, Augustin organise méthodiquement sa vengeance. Il va s’attaquer directement aux responsables de la débâcle, aux ennemis jurés du bon peuple : les corrompus ? Les traitres ? Les collabos ? Non, les grands ! Et surtout les grands blonds…

Pierre Léauté joue avec l’Histoire et choisit le parti du rire pour analyser avec justesse la montée d’une idéologie et l’apparition du totalitarisme chez les peuples humiliés.

Prix : 19 €

SÉLECTION DE L’ESPRIT LIVRE POUR EGO 76 rue du Dauphiné, Lyon 3e – Tél. 04 72 91 69 50 – www.lesprit-livre.fr Du mardi au vendredi de 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 19 h. Le samedi de 9 h 30 à 19 h.

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PRIX : 19,50 €

PRIX : 12 €

ego & co. ours

NUMÉRO

egolarevue

114, quai Pierre-Scize, 69005 Lyon TĂŠl. 04 78 29 26 54 www.egolarevue.com Directrice de la publication

Éloïse Girault, eg@ego-larevue.com TÊl. 06 77 12 11 11 RÊdactrice en chef

"650./&

Nancy Furer (NF2), nancy@nf2.fr TĂŠl. 04 72 98 07 90 RĂŠdaction

Estelle Coppens, Hassen Djouad, Audrey Dupont, Nadine Fageol, Vincent Feuillet, Nancy Furer, Françoise Malbosc, Charlotte Pidou

egolarevue est une revue trimestrielle ÊditÊe par les Éditions Rosely Capital de 10 000 ₏ RCS Lyon 500 646 039 ISSN 1964-8871

Production photos

Didier Michalet & Karen Firdmann DMKF, Sabine Serrad Direction artistique & rĂŠalisation

Sienne Design, Olivier Fischer 56, av. Jean-Jaurès, 69200 VÊnissieux TÊl. 04 72 90 87 87 www.siennedesign.com Directrice artistique et conception maquette Agnès Buatois, Sienne Design

NumĂŠro 29 automne 2015 DĂŠpĂ´t lĂŠgal 2015

PHOTOGRAPHIE DE COUVERTURE Didier Michalet & Karen Firdmann, DMKF

PublicitĂŠ

Éloïse Girault, tÊl. 06 77 12 11 11 eg@ego-larevue.com AssistÊe de Marjorie Vitetta marjorie@ego-larevue.com

Impression

Imprimerie Chirat 42540 Saint-Just-la-Pendue egolarevue est imprimĂŠe sur Soporset 90 g pour pages intĂŠrieures et sur Print Speed 300 g pour la couverture.

La gamme Soporset est issue de forĂŞts gĂŠrĂŠes durablement.

Le papier Print Speed a obtenu l’Ecolabel europÊen et est certifiÊ FSC.

Mathilde porte un tailleur Barbara Bui. Boutique Graphiti.

La reproduction mĂŞme partielle des articles et illustrations publiĂŠs dans egolarevue est interdite.

ego et vous

3&53067&; /064 463 www.egolarevue.com Des infos inĂŠdites, les making-of des “prod’ modeâ€?, toutes nos interviews, dĂŠcouvertes, rencontres et envies de voyages‌ La liste des kiosques “egoâ€? sur www.egolarevue.com

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