Egolarevue 31

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édito

Saperlipopette… une neuvième planète ! Ça, c’est une info ! L’existence d’une planète inconnue aux confins de notre système solaire. Un infiniment grand encore plus grand, impalpable, insaisissable, mais intimement lié à mon infiniment petit, à mon micro cosmos à moi, rassurant et indulgent. Une info qui mérite son incursion dans la galaxie Google.

Nos ancêtres, dans l’Antiquité, avaient admis 5 planètes. Seulement les plus brillantes, car visibles à l’œil nu : Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne.

Dame Uranus, elle, s’est offert le luxe d’une découverte par hasard, en 1781.

Puis Neptune est venue clore le système solaire jusqu’en 2006, date à laquelle Pluton fut détrôné de son statut de planète en raison de son corps trop petit, quatre cents fois moins massif que la Terre. Le système solaire compte donc officiellement huit planètes et des millions de comètes, astéroïdes et planètes naines, comme Pluton, Cérès, Eris, Makemake, Haumea, Sedna, Quaoar, Orcus, Varuna…

Et cette nouvelle planète, à quoi ressemble-t-elle ? Las, à rien de définissable car les astronomes ont seulement annoncé sa possible existence ! L’astre aurait, selon eux, une masse dix fois supérieure à celle de la Terre et tournerait sur une orbite elliptique l’approchant à environ 30 milliards de kilomètres et l’éloignant jusqu’à 150 milliards de kilomètres. Fichtre, que fait-elle à une telle distance ?

Las encore, personne ne peut le dire.

Mais que cette Planète 9 existe ou non, les astronomes sont unanimes pour affirmer que le système solaire recèle d’autres trésors : des centaines, des milliers d’astres attendant d’être découverts. C’est à la fois fascinant, inquiétant, impénétrable. Du coup, mon micro cosmos m’apparaît, certes tout small… mais beautiful ! À la tête de ma petite galaxie qui tourne bien rond, je fourmille de projets, d’idées, de rêves et d’envies. Ce nouveau numéro vous invite à aimer le printemps. Le prochain, en juin, sera dédié aux femmes… comme un nouvel hommage à cette terre nourricière qui nous loge avec une si grande bienveillance.

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sommaire

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22

ego en sociĂŠtĂŠ

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8

la liste de mes envies

des hauts et des bas

42

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70

grand format

72

l’objet du dÊsir

82

matière à rÊexion

84

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ego se cultive

ego voyage ĂŠchappĂŠe belle

architecte dans le ton

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autour de nous

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56

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ego Ă table un chef au piano

60

mets et vins

64

vins et mets

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ego la revue 31

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le choix d’ego

le choix d’ego

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ELLE A TOUT D’UNBOSS !

LA MAISON DE LUXE ALLEMANDE S’OFFRE UN NOUVEL ÉCRIN CHIC ET ÉLÉGANT À LYON, À L’ANGLE DE LA PLACE DES JACOBINS ET DE LA RUE ÉDOUAR D-HERRIOT. LE GÉANT DU PR ÊT-À-PORTER MASCULIN – UN COSTUME SUR SIX VENDUS DANS LE MONDE EST SIGNÉ DE LA GRIFFE BOSS – ENTR E DE PLAIN-PIED DANS LE XXIe SIÈCLE AVEC UNE BOUTIQUE HIGH-TECH OÙ DES VIDÉOS DE DÉFILÉS PR ÊTENT VIE AUX VÊTEMENTS SUR DES ÉCR ANS GÉANTS. SOUS LA DIR ECTION ARTISTIQUE DE JASON WU, LA NOUVELLE COLLECTION HOMME ET FEMME JOUE DE FR AÎCHEUR ET DE LÉGÈR ETÉ. LES MODÈLES MISENT, CETTE ANNÉE, SUR LES PERSPECTIVES ET LES CONTR ASTES, LES TR ANSPAR ENCES, LES ASYMÉTRIES, DES COULEURS TR ÈS VIVES ET DES MOTIFS ABSTR AITS. R 7'

a HUGO BOSS 9 place des Jacobins Lyon 2e

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8

le choix d’ego

L’Infiniti Q30 ." 70*563& %& '*--& MI-BERLINE, MI-CROSSOVER, L’INFINITI Q30 DÉNOTE PAR SON DESIGN DANS UN SEGMENT HABITUÉ À DES PROFILS COMPACTS PLUTÔT MASCULINS. LA MARQUE PREMIUM DE NISSAN A OSÉ UNE LIGNE AVEC NERVURES LATÉRALES, CAISSE SURÉLEVÉE, TOIT FUYANT, OPTIQUES DE REPTILE ET ROUES DISPROPORTIONNÉES. L’INTÉRIEUR EST UN COCON QUI ENVELOPPE DANS UNE AMBIANCE DE CONFORT, COMME EN TÉMOIGNE SON REVÊTEMENT SIMILICUIR DE SÉRIE ET SON DESIGN ASYMÉTRIQUE. LE COFFRE, À LA FORME CARRÉE, PERMET DE GAGNER DE L’ESPACE ET DE LA PRATICITÉ. LA Q30 S’ADAPTE PARFAITEMENT AU MILIEU URBAIN ET SE GARE FACILEMENT. R 7' Prix entre 26 850 et 45 000 € selon les options et la motorisation.

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INFINITI LYON 45 avenue Foch, Lyon 6e Tél. 04 78 89 81 84 www.infiniti.fr

a MAGIC CIRCUS www.magic-circus.fr info@magic-circus.fr

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Que le spectacle commence ! ego la revue 31

Après son inspirée galerie d’antiquités Un château en Espagne, la créatrice MarieLise Féry vient d’imaginer Magic Circus Éditions. Cette collection de luminaires en verre opalin et laiton évoque l’esthétique des années 20-30, l’univers fantaisiste et féerique du cabaret tout en étant moderne et sans fioriture. Ses suspensions et lustres qui peuvent être XXL sont fabriqués à la main dans un atelier, le verre est soufflé à la bouche et le laiton est poli verni ou non verni afin que le temps le patine. Simple boule, bouquet, pince, araignée, ces sympathiques pièces rondes, longues ou géométriques vont bientôt trouver des points de vente dans les environs, à suivre… R $1

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le choix d’ego

La bijouterie

Jusqu’à trois semaines d’attente pour dÎner, La Bijouterie fait sensation. Pas pour la dÊco quasi inexistante sous la voÝte juste parÊe de papier peint vieil or. Mais pour l’infernale triplette composÊe d’Arnaud, alias Bijou, qui a rÊcupÊrÊ ses deux copains rencontrÊs chez Christian Têtedoie : NoÊ qui, bac biologie en poche, souhaite cuisiner le plus vite possible et Ryan, Hispano-Irlandais ÊlevÊ en Australie. Le trio se livre en soirÊe à de rÊjouissantes joutes culinaires. Une farandole de petits bols, avec chacun ses techniques et ses saveurs dans un mix and match mâtinÊ de cuisine franco-asiatique n’appartenant qu’à eux. MÊconnaissables : le bœuf en momo (plat traditionnel indien et tibÊtain) ou la moule dÊguisÊe en raviolis chinois. Une cuisine fraÎche, mijotÊe à minute, indisciplinÊe, cultivant un goÝt exquis pour les bouillons aussi lÊgers que l’addition.

Du jamais vu Ă Lyon. R /'B

a LA BIJOUTERIE 16 rue Hippolyte-Flandrin Lyon 2e TĂŠl. 04 78 08 14 03 BRASSERIE CHAVANT 8 place des CĂŠlestins Lyon 2e TĂŠl. 04 78 37 38 64

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La Brasserie Chavant

Après des dĂŠcennies de bons et loyaux services, la Brasserie Francotte a laissĂŠ place Ă la Brasserie Chavant de Mathieu Moog. La ďŹ liation est bien lĂ puisque JĂŠrĂŠmie Muller, chef du fameux restaurant Chavant près de Grenoble, cosigne la carte avec le chef local JĂŠrĂŠmy Fasquel. On se rĂŠgale de sole meunière, ravioles de langoustine, rognons de veau, gaufre liĂŠgeoise et crĂŞpe Suzette ; une cuisine authentique et rafďŹ nĂŠe. Le cadre sophistiquĂŠ, inspirĂŠ des brasseries parisiennes du dĂŠbut du XXe siècle, donne un cachet d’antan Ă contre-courant des dĂŠcos actuelles. Un jeu de matières, de couleurs, de dĂŠcors en staff, d’appliques, de miroirs, de tableaux rĂŠalisĂŠ par Pierre Dubois et AimĂŠ CĂŠcil, alias Les HĂŠritiers. R $1

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le choix d’ego

.0/ "$56 -6.*/&64& Spot déco en vue Cécile et Luc Campagna peaufinent leur nouveau showroom très design à Champagne. En effet, Ouest Luminaires quitte Lentilly pour se rapprocher de Lyon et développe un concept store sur plus de 300 m2. En plus des 4 000 références pointues en éclairage, l’adresse s’ouvre à la décoration et au mobilier avec des canapés, tables, chaises, objets de tous styles… Muuto, Ferm Living, Hartô et autres marques rejoignent les griffes haut de gamme du luminaire. R $1

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OUEST LUMINAIRES 25 bis avenue Général de Gaulle, Champagne-au-Mont-d’Or Tél. 04 74 70 48 17 www.ouestluminaires.com

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Facilitez-vous le voyage…

Un trio gagnant

L’agence Kuoni & Univairmer propose un service pour simplifier l’organisation du prochain séjour de ceux qui manquent de temps pour aller en agence ou de patience pour éplucher les offres sur internet.

Christelle et Ian se rendent sur le lieu de travail, à domicile, dans un café… afin de recueillir les attentes et composer le week-end ou le tour du monde sur mesure. Et ce, quel que soit le budget ! R $1

Serait-ce la fin des sorties au restaurant ? Trois sites – Take eat easy, Foodora et Deliveroo – apportent à domicile des repas concoctés par les tables les plus gourmandes de la ville. Sur le principe du click and eat, on se connecte et on passe commande parmi une sélection d’une trentaine d’adresses pour le Bruxellois Take eat easy, d’une centaine pour le Munichois Foodora et de 70 pour le Londonien Deliveroo. Trente minutes plus tard au maximum, le livreur débarque chez vous ou à votre bureau. Si le prix du plat n’est pas surtaxé, la livraison coûte entre 2,50 et 3,50 euros. R 7'

KUONI & UNIVAIRMER 14 rue de la Barre, Lyon 2e Tél. 04 28 00 02 95 kuoni.lyon@enseigne-kuoni.fr

www.takeeateasy.fr www.foodora.fr deliveroo.fr

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le choix d’ego

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Bonne impression

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PIXEL & PAPER 82 cours Vitton, Lyon 6e Tél. 04 78 52 54 75 www.pixel-paper.com

L’historique imprimerie et papeterie Serly a fermé ses portes. Elle a été remplacée par une imprimerie-papeterie-agence de design graphique. Baptisé Pixel & Paper, ce lieu couteau-suisse est tenu par Julie, Laurent, Monica et Justine. Le coin boutique propose de jolis carnets, des cartes en relief, à effets, des stylos, des tampons, des posters à colorier ou des toys bag. Le coin-bar à papier invite à toucher pour se reconnecter avec les textures, les épaisseurs. Sont aussi présentées des affiches et sérigraphies de la griffe Fashion you Wall qui met en avant le travail d’illustrateurs. Enfin, l’équipe répond aux demandes de création de faire-part et invitations. R $1

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T’as ton t-shirt ?

On file à Tête d’or !

Grand bol d’art Les artistes chamoniards Monica Dalmasso, Brigitte Le Carpentier et Michel Delamarre ont ouvert MB Factory. Cet espace célèbre la montagne et à la nature par le biais de divers supports et regards d’artistes contemporains. Peintures, sculptures, photos, objets, collages… dépeignent les paysages, les sommets, les animaux, le sport.

Des approches et styles très variés sont réunis et les expositions tournent régulièrement. R $1

Coureur du dimanche n’est pas une insulte. C’est la marque lyonnaise tendance créée par trois jeunes étudiants de l’Idrac. Leur recette ? Un savoir-faire artisanal, une élégance à la française, le tout rehaussé d’humour.

Au prix unique de 49 euros, les maillots techniques et 100 % polyester s’achètent sur internet. Les 3 collections (Classique, Originale et Autour du monde) sont pensées, designées et élaborées dans la région afin de limiter leur impact écologique. Car avec moins d’émissions liées au transport, on respire mieux quand on court. R "%

MB FACTORY 229 avenue Michel Croz, Chamonix Tél. 04 50 53 61 25 www.mbfactory.fr

www.coureurdudimanche.com

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le choix d’ego

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LA PATTE ITALIENNE Non loin de son showroom historique, RBC Mobilier a ouvert une nouvelle adresse unique en France : le premier Poliform-Varenna Studio. Une vitrine de plus de 100 m 2 pour la marque italienne avec un joli coup de projecteur sur l’univers de la cuisine et notamment ses modèles cultes. Créée en 1970, la maison porte les valeurs d’innovation, d’exigence et d’esthétisme ; elle développe des solutions techniques d’avant-garde et un éventail de personnalisations, que ce soit pour la cuisine, la chambre ou le dressing. Elle promeut le home project, sa vision de la maison contemporaine qui se caractérise par la modularité et d’innombrables finitions. Ce premier lieu expose ainsi tous les échantillons disponibles dans de nombreux matériaux et de multiples couleurs. Le visiteur évolue entre les cuisines Phoenix, le dressing Senzafine, le lit Jacqueline dont le design est signé Jean-Marie Massaud ou les tables Concorde du designer Emmanuel Gallina éditées chez Poliform-Varenna. Il est accompagné par une équipe experte en aménagement intérieur, disponible pour répondre à toutes les demandes et réaliser le projet correspondant à son style. R $1

a POLIFORM-VARENNA STUDIO 36 boulevard Saint-Roch Avignon Tél. 04 3 74 66 10 www.rbcmobilier.com www.poliform.it

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a SOFITEL LYON BELLECOUR 20 quai Gailleton, Lyon 2e Tél. 04 72 41 20 20 www.sofitel.com

Cure de beauté $)3*45*/& 5"."-&5

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LE SO FIT, ESPACE BIEN-ÊTRE DU SOFITEL LYON BELLECOUR, EST DEVENU LE CENTRE BIOLOGIQUE RECHERCHE DE LYON. IL AJOUTE AINSI À SON OFFRE LES PRODUITS ET SOINS DE CETTE MARQUE BASÉE SUR UNE APPROCHE CLINIQUE ET PERSONNALISÉE DU SOIN ESTHÉTIQUE. LES THÉRAPEUTES SUIVENT UN PROTOCOLE EXPERT : APRÈS UN DIAGNOSTIC DE LA PEAU ET DES ZONES DU VISAGE PRENANT EN COMPTE LE TAUX D’HYDRATATION, LE SÉDUM, LES TÂCHES PIGMENTAIRES ET LE FILM HYDROLIPIDIQUE, ILS APPORTENT UN SOIN ADAPTÉ, SUR LA BASE DE PRODUITS NATURELS NE CONTENANT NI PARABÈNE, NI COLORANT, NI PARFUM. EXFOLIANT, LIFTANT, RÉGÉNÉRANT, STABILISANT LES PEAUX SENSIBLES… LA GAMME EST COMPLÈTE ET VARIÉE. R $1

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TRISTAN TYMEN

« IL ÉTAIT JEUNE, IL ÉTAIT BEAU IL SENTAIT BON LE SABLE CHAUD »… TRISTAN TYMEN N’EST PAS LÉGIONNAIRE, MAIS PLUS D’UNE RÊVERAIT D’ÊTRE SON ISEULT. CE LYONNAIS DE 20 ANS QUI AVAIT ENTREPRIS DES ÉTUDES DANS L’HÔTELLERIE PUIS TRAVAILLÉ À DÉCATHLON EST DEVENU EN UN RIEN DE TEMPS LA COQUELUCHE DES PODIUMS. EN MARS DERNIER, IL ACCOMPAGNE UN COPAIN AU CASTING DE L’AGENCE ELITE. ON LE REMARQUE, IL SE PREND AU JEU. LE VOILÀ SÉLECTIONNÉ POUR LA FINALE NATIONALE, PUIS INTERNATIONALE, QU’IL REMPORTE. SON EXPÉRIENCE DU MANNEQUINAT JUSQU’ALORS SE RÉSUMAIT À QUELQUES COLLABORATIONS AVEC SA COUSINE ÉTUDIANTE À ESMOD ET POUR L’AGENCE ENJOY. DEPUIS IL ENCHAÎNE LES SHOOTINGS ET SES DERNIÈRES PARTICIPATIONS AUX FASHION WEEKS DE PARIS ET MILAN SONT AUTANT DE TREMPLINS VERS DE NOUVEAUX DÉFILÉS, PUBS ET POURQUOI PAS PROJETS CINÉMA. BON VENT ! R "%

." #065*26& 53067"*--&4 Louées soient-elles !

Camille et Justine Bonneville fabriquent respectivement des vêtements pour enfants et du linge de maison. Elles chinent aussi tous types de déco, de toutes les époques. Et depuis quelques mois, elles ont réuni cet univers bigarré au sein de l’échoppe BonneSœurs. Un bazar chic où poteries, bijoux, manteaux, tapis au motif carreaux de ciment, cartes rigolotes, foulards, tables, badges, photophores, coussins… accrochent votre regard. Le panachage s’étoffe toujours et le prêt-à-porter de la maman arrive au printemps. R $1

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BONNESŒURS 8 rue du Chariot d’Or, Lyon 4e Tél. 09 66 90 76 28 www.bonnesoeurs.fr

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ÇA FAIT DU BIEN !

LES BEAUX JOURS COMMENCENT EN BEAUTÉ AVEC LE SALON DÉCO & ART DE VIVRE D’ID D’ART QUI PLANTE DE NOUVEAU SON CADRE FRAIS, ENJOUÉ, FOURMILLANT DE BONNES IDÉES À LA SUCRIÈR E. L’ÉVÉNEMENT EST D’AILLEURS RENOMMÉ LE PRINTEMPS DES DOCKS. DU 1ER AU 4 AVRIL, PLUS DE 200 EXPOSANTS CHOISIS AVEC SOIN PAR LES ORGANISATRICES INVESTISSENT 2 800 M 2 DU LIEU INDUSTRIEL. MOBILIER RÉTRO OU D’EXTÉRIEUR, VAISSELLE COLORÉE, BIJOUX FANTAISIE, CHAUSSURES, VÊTEMENTS EN PETITES SÉRIES, MAROQUINERIE, UNIVERS DE L’ENFANT, LINGE DE MAISON, TABLEAUX CONTEMPORAINS, GOURMANDISES ARTISANALES… UN ÉVENTAIL ÉCLECTIQUE ENTHOUSIASMANT DE JEUNES MARQUES. PENDANT CES 4 JOURS, RAVITAILLEMENT ASSURÉ PAR DES FOOD TRUCKS ET ANI MATIONS AVEC DES ATELIERS ET UN ESPACE ENFANTS. R $1

a LE PRINTEMPS DES DOCKS La Sucrière 49-50 quai Rambaud, Lyon 2e www.leprintempsdesdocks.com

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avenue Jean-Jaurès Lyon 7e www.rogertator.com

La Factatory Une voiture Chevrolet transformée en voilier vogue au milieu d’une friche industrielle de la Sernam à proximité de la place Jean-Macé, entre les voies ferrées et la gare TER. Une scène pour le moins surréaliste que l’on doit au projet Factatory – en référence à la Factory de Andy Warhol – porté par la galerie Roger Tator. Piloté par Philippe Rizzotti, ancien membre du collectif Exyzt et roi de la débrouille, ce projet expérimental donne carte blanche à des artistes plasticiens, designers et architectes pour travailler des matériaux courants et économiques.

Leurs ateliers éphémères sont aménagés in situ dans des constructions originales fabriquées à partir de matériaux standards disponibles dans la grande distribution : tubes acier, contre-plaqués, isolants… voire même une bâche Ferrari. L’adaptabilité de la Factatory au travail des résidents et les contraintes du site d’implantation ont conduit à imaginer une architecture do it yourself en kit, montable et démontable sans grue. « En qualité de designer et de graphiste, nous sommes soucieux de faire évoluer notre métier et de l’insérer réellement dans ce nouveau mode de production et de consommation fondé sur l’intérêt de la communauté plutôt que sur la seule satisfaction des désirs individuels », explique Philippe Rizzotti. En plus, pour chacun de ces volumes, l’autonomie énergétique est recherchée avec récupération des eaux de pluie, toilettes sèches et électricité produite par panneaux solaires. R 7'

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Prêts pour la rando ?

La marque norvégienne de vêtements et accessoires outdoor Norrona a ouvert sa première boutique française à Chamonix. Sur les deux étages, la majorité des collections ski, montagne et plein air pour femme, homme et enfant est disponible. On s’équipe dans la ligne Premium Roldal qui associe technicité et luxe et les produits de freerando Lyngen aux matières respirantes, étanches et légères.

Sans oublier la veste Svalbard, parée de jean cet été, pour se fondre aussi bien dans la nature qu’en ville. R $1

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NORRONA 8 avenue Ravanel le Rouge, Chamonix Tél. 09 60 44 70 54 www.norrona.com

." #06$)¢& "4*"5*26& Bao et bon La spécialité de cette mignonne adresse, ce sont les baos : brioches farcies cuites à la vapeur très répandues dans le nord de la Chine. Les trois créateurs du Bistro Zakka garnissent ces pains ronds de porc, bœuf, crevettes, légumes bien cuisinés mais aussi de banane-Nutella ou matcha et haricots rouges. En version grillée, c’est le bao burger, plus copieux. En périphérie, on trouve de la soupe d’algues, des jus thaï, du saké, du cheese-cake au kalamansi (agrume) ; des notes asiatiques savoureuses. R $1 BISTRO ZAKKA 5 rue d’Aguesseau, Lyon 7e Tél. 04 72 70 91 31 www.bistrozakka.fr

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le choix d’ego

la liste de mes envies VOICI LE FRUIT DE NOS REPÉRAGES PRINTANIERS. UNE SÉLECTION TRÈS FÉMININE, ENTRE PIÈCES ICONIQUES À REVÊTIR, GOURMANDISES PASCALES, SOINS DE BEAUTÉ ET OBJETS DÉCO REVISITÉS.

Un bureau en bois clair, acier et bois gris.

L’esprit industriel chic et tendance dont on ne se lasse pas.

Kare, Lyon 3e

Excellence et fantaisie : quand Christian Louboutin rencontre Jaeger-LeCoultre, la mythique Reverso revêt des habits de fête.

Chez Jaeger-LeCoultre, Lyon 2e

Une nuisette en soie Maison Lejaby, ça ne se refuse pas. En soie de Chine toute douce, cela tient de l’émerveillement.

Maison Lejaby, Lyon 2e

Ce super soin solaire teinté Sisley bénéficie de toute l’expertise de la marque. Pour les femmes qui souhaitent afficher un teint parfait et déjà teinté, même au soleil.

Disponible à partir du 15 mars. www.sisley-paris.com

Téléviseur Samsung Serif désigné par Ronan et Erwan Bouroullec. Les frères ont imaginé un objet hybride, entre écran et meuble, que l’on peut poser sur une table ou sur ses pieds en métal.

RBC Mobilier, Lyon 2e ego la revue 31

Nouvelle Smart Fortwo : la citadine estivale !

Par simple pression sur un bouton, elle se transforme en cabriolet… pour goûter au plaisir de la conduite à ciel ouvert.

Smart Center Lyon, Écully

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Ce long manteau beige en matière technique confère une classe folle. Un must de nos soirées de printemps.

COS, Galeries Lafayette, Lyon 3e

Révolution beauté : la gamme culte Biologique Recherche s’associe au Spa So Fit pour dispenser en exclusivité des soins personnalisés.

Sofitel Lyon Bellecour, Lyon 2e

Lampe de table Copycat, design Michael Anastassiades.

Deux sphères qui s’effleurent : une petite, précieuse, placée dans l’ombre d’une plus grande, en verre lumineux.

Flos, Lyon 2e

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la liste de mes envies

D'un fil de métal précieux, l’Atelier Paulin exprime vos émotions au travers d'un bijou unique entièrement réalisé à la main.

Un bijou à message… conduisant tout droit vers le « Bonheur ». www.atelierpaulin.com

« Comme une douche en pleine nature ».

Le départ est subtilement hespéridé. Au cœur apparaît la facette végétale issue de la pulpe et des feuilles de citron vert.

Puis se dévoile la douceur de l’eau de coco.

Eau du Brésil par Olivia Giacobetti.

Spa Cinq Mondes, Lyon 2e

Veste Bomber satinée, en mérinos et soie noire.

Comme un retour à nos années bad girl…

Boutique Joseph – Le Premier Août, Lyon 2e

Le sac shopping de la saison, Yves Saint Laurent.

Grand, très beau, facile à utiliser. Chicissime !

Boutique Solis, Lyon 2e

L’œuf gourmand qui ravira les petits et les grands !

Un œuf incrusté de pralines rouges pilées et délicieuses.

Disponible en version chocolat noir ou lait et garni de l’assortiment de Pâques.

Toutes les boutiques Sève

Courte robe imprimée Essentiel Antwerp.

Pour se fondre dans toutes les atmosphères et toutes les circonstances.

Boutique L’Œil – Pôles, Lyon 2e

Body Shop complète son rituel de soins visage Oils of Life avec la nouvelle crème de nuit qui hydrate et régénère la peau pendant le sommeil.

Boutiques The Body Shop et en ligne sur thebodyshop.fr

En exclusivité, Robe Claudie Pierlot pour le magasin Le Printemps. Une petite merveille d’élégance, à porter en soirée comme sur le chemin de la plage.

Le Printemps, Lyon 2e

En bois de manguier et pin, ce meuble TV adopte un look coloré et original. Il apporte une pointe de soleil dans les intérieurs.

Kare, Lyon 3e

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ego en société

C’est qui le boss ?

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27 %

32 %

22 %

La part de salariés français entretenant une relation amicale avec leur supérieur.

La part de salariés européens affirmant que leur entreprise ne reconnaît pas du tout l’excellence individuelle.

Le taux de salariés européens ayant une très bonne opinion de leur supérieur.

Ce pourcentage atteint 65 % aux États-Unis et au Royaume-Uni. Source : Étude management BPI/BVA

Ce taux atteint 27 % chez leurs homologues français.

Source : Enquête Oracle Simply Talent, septembre 2015

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En France, ce chiffre chute à 19 %.

Source : Enquête BVA-Axys consultants

ego en société

Tout dépend du patron, justement ! Et de la relation hiérarchique

plus un contremaître au sens de Taylor, face à un collaborateur perçu comme un simple qu’il entend instaurer avec ses collaborateurs. pion. « C’est une philosophie altruiste où les Depuis quelque temps, de nouveaux modèles leaders reconnaissent que la force d’une organide management sont expérimentés dans les sation repose sur ses membres et acceptent de se entreprises, grandes comme petites. Non sans concentrer sur les services qu’ils doivent rendre, débats et questionnements ! indique-t-il. Cela les oblige à quelques prérequis : L’entreprise libérée, le servant leadership, une écoute plus attentive des collaborateurs mais aussi de leur propre voix intérieure et de leurs le slow management sont-ils efficaces ?

Concourent-ils à un meilleur bienressentis, une posture d’empathie et être des collaborateurs et donc à leur d’entraide, de la persuasion plutôt que Comment performance ? Sont-ils applicables de l’autorité, une capacité à considééquilibre-t-on, rer un problème ou une décision avec en France ? Pas de réponses tranchées pour l’heure mais des envies, prévoyance, c’est-à-dire à l’aune des dans son des intuitions et des convictions qui réalités du présent et des besoins du propre mode de futur, un engagement dans l’évolution émergent à l’épreuve du terrain.

Certes, le concept d’entreprise personnes, la volonté de bâtir une management, des libérée a ses défenseurs, promptes communauté… Le manager est un à mettre l’accent sur l’allégement facilitateur qui s’efface mais qui doit les notions des procédures de reporting, sur un préalablement s’engager à changer ». d’autonomie, management plus responsabilisant Et cela semble fonctionner dans les entreprises, plutôt novatrices, qui ont et davantage d’autonomie, mais il a contrôle, aussi ses pourfendeurs. Pour Olivier choisi d’intégrer ce modèle. Exemple responsabilité, à Grenoble, chez ARaymond, dont Mériaux, directeur technique et scientifique de l’Agence nationale les 25 sites de production implantés créativité ? de l’amélioration des conditions de dans 18 pays fabriquent des fixations par clippage ou collage à destinatravail (Anact), on n’achète pas sur tion de l’automobile, l’agriculture, étagère un modèle de management. la santé, le photovoltaïque et l’indus« L’entreprise libérée, dans sa version « allégée » ne visant qu’à ôter des échelons intertrie. Convaincu que sa société ne pourra être médiaires de direction, me paraît inefficace pour compétitive que si elle accomplit un véritable déboucher sur un meilleur bien-être au travail travail de mutualisation de ses ressources, et une augmentation des performances, dit-il. de ses talents et de ses savoir-faire, Antoine Elle est un bel outil marketing mais pas une soluRaymond, le big boss, expérimente le servant tion pour des organisations qui continuent à leadership depuis trois ans. « Le but ne peut être se battre avec les mêmes sujets récurrents. La le seul profit, dit-il, surtout pour la nouvelle génébonne question est plutôt : « comment équilibreration. L’entreprise doit être porteuse de sens afin t-on, dans son propre mode de management, les que chacun soit fier et intéressé à créer une valeur supérieure pour la communauté. Désormais, notions d’autonomie, de contrôle, de responsanotre mode de leadership n’a rien d’autoritaire. bilité, de créativité… ? Dans les entreprises, il y Bien au contraire, il permet de libérer les talents aura toujours une tension entre l’autonomie et par l’innovation, d’être solidaires dans les sucle contrôle. La réponse est dans la construction cès comme dans les échecs, de prendre soin des de son propre modèle, dépendant de ses besoins, collaborateurs, de les écouter et les reconnaître, de son organisation, de son histoire, de sa strucde leur donner le droit à l’erreur… ». Pour bien ture managériale… ». Chercheur au sein de la chaire Mindfulness d’EM Grenoble, Mathieu distiller cet esprit commun et transculturel, Molines a pour sa part étudié les impacts du 300 managers ont été formés aux tenants et servant leadership, un principe développé aboutissants de la méthode. aux États-Unis selon lequel le manager n’est

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“Déployer une approche qui reconnaît que les hommes et les femmes travaillent avec des émotions et qu’ils ne laissent pas celles-ci à la porte de l’entreprise serait forcément positif.”

Après, une question subsiste : est-ce rentable et soutenable à long terme ? Franck Dunière, un autodidacte tombé dans la marmite de l’internet il y a quinze ans et aujourd’hui codirigeant de la société lyonnaise IP Line (45 personnes), est convaincu que oui. « L’entreprise de demain est là, assure-t-il. Une entreprise où le quotidien est agréable pour tous, où la boule au ventre du dimanche soir n’existe pour personne, et où l’argent vient ! Chez IP Line, tout est décidé de manière collégiale : les sujets du quotidien comme le chemin permettant d’atteindre notre vision. Pas de hiérarchie en râteau, avec les gens du dessus et ceux du dessous ; chaque service est représenté par une bulle englobant elle-même plusieurs bulles matérialisant les membres du groupe. Il y a un côté aérien dans tout cela, symbolisant la croissance, l’expansion, le champ des possibles…

C’est très important, de même que nous ne parlons pas de directeurs mais de référents ». Franck Dunière n’a rien d’un doux rêveur… et sait remettre la calculette au cœur des débats quand il évoque un chiffre d’affaires en croissance de 35 % l’an dernier, une progression de 25 % des effectifs et un résultat net positif. « Nous allons encore renforcer nos fonds propres, investir, embaucher, former nos collaborateurs… quelle meilleure réponse ? », avancet-il encore. Bien que controversées, ces nouvelles pratiques semblent en tout cas satisfaire les jeunes générations Y et Z, dont on connaît le peu d’inclinaison pour les managements rigides.

En tant que spécialiste de l’accompagnement des dirigeants, le coach Erik Dufour apporte un éclairage intéressant : « Au-delà des effets de mode véhiculés par le concept d’entreprise libérée, il y a un élément qui résonne : celui d’un management comportemental permettant de découvrir comment chacun fonctionne et de faire émerger les complémentarités ».

Bref, déployer une approche qui reconnaît que les hommes et les femmes travaillent avec des émotions et qu’ils ne laissent pas celles-ci à la porte de l’entreprise serait forcément positif.

Cela éviterait à terme les situations bloquantes, négatives, et les formes de robotisation de l’individu. Ce qui constitue, par nature, un élément pour tendre vers davantage de rentabilité et de bien-être au travail. R

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Près de 3 salariés sur 4 positionnent leur niveau de stress à 7 et plus sur 10.

Le coût social annuel du stress en France.

Source : INRS, 2014

Source : Baromètre Cegos 2015

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IL A DONNÉ LE TEMPO DE LA PROGRAMMATION ROCK DU TRANSBORDEUR PENDANT PLUS DE 20 ANS, A SUSCITÉ L’ENGOUEMENT POUR LES COMÉDIES MUSICALES, REDONNÉ UNE SECONDE JEUNESSE AU RADIANT-BELLEVUE. IL PROGRAMME HUMORISTES, CHANTEURS OU PIÈCES QUI PARLENT DE NOTRE ÉPOQUE ET TIENT LA SCÈNE AVEC FOREVER YOUNG. RENCONTRE AVEC UNE FIGURE DE LA SCÈNE CULTURELLE ET CHANTRE DU SPECTACLE VIVANT.

Comment se porte le Radiant-Bellevue, votre « Olympia à la lyonnaise » comme vous l’aviez présenté en 2013 ? Ça se passe merveilleusement bien ! Nous vivons une belle 4e saison. C’est au-delà de ce qu’on pouvait imaginer car la salle a acquis un vrai rayonnement.

L’objectif était d’atteindre les 90 000 spectateurs par an et nous avons vite franchi les 120 000. Le public était là tout de suite car cela correspondait à une attente, un manque. On voulait proposer un lieu éclectique, tout en lui donnant une singularité assumée. J’ai constaté que depuis l’époque Malraux et la mise en place de systèmes et de programmes valorisant la culture expérimentale, pédagogique… on a un peu perdu le côté populaire, ouverture. Et puis tout le monde avait à peu près trouvé une maison, sauf la chanson française ; d’où l’envie de la mettre en avant. On a bossé pour bien doser variété, théâtre noble et populaire, groupe anglais à la mode… ne rien oublier pour faire venir dans un seul lieu les ado un jour, les grands-parents le lendemain. Un peu dans l’esprit du théâtre municipal où tout était possible.

C’était un défi de reprendre un lieu dans un registre différent après votre éviction du Transbordeur ?

Le Transbordeur, c’était mon bébé mais aussi une salle publique. La séparation a été douloureuse mais je n’ai pas de rancœur et je suis passé à autre chose. Je n’avais jamais mis les pieds au Radiant et lors de notre première rencontre je me suis dit « on dirait le château endormi de la Belle au bois dormant » mais j’ai tout de suite vu les volumes et la possibilité d’en faire un endroit en accord avec son époque, c’est-à-dire de qualité, exigeant, confortable, modulable pour passer de 600 à 2 500 places… La ville de Caluire avait trouvé les financements et j’ai de nouveau eu la possibilité de lancer un lieu novateur. Les publics et les disciplines évoluent, heureusement, c’était et c’est toujours un sacré challenge. Remplir un théâtre tous les soirs, il faut y croire !

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La naissance du Transbordeur, la renaissance du Radiant, la Biennale de la danse, Notre-Dame de Paris… Vous estimez être au bon endroit au bon moment ou avoir du flair ?

Il est vrai que j’ai eu le bonheur d’être au bon endroit au bon moment pour la création de plusieurs événements et lieux culturels. Sans faire de la fausse modestie, je pense vraiment qu’à travail égal et flair égal joue aussi le facteur chance, la bonne étoile au-dessus de vous. Pour les choix artistiques, j’analyse, je mesure les risques mais une fois décidé je vais jusqu’au bout. C’est comme avancer sur une passerelle sans garde-corps, l’angoisse se mêle à la montée d’adrénaline. Ça me plaît. On ne peut pas vivre sans projet, sans passion et au-delà de l’aspect financier, je suis intimement persuadé que le côté border doit faire partie de l’équation. Et puis, chacun a son thermomètre personnel. À chaque pièce, chanson, artiste… que je vois ou que j’entends, je m’entraîne à me dire si ça le fera ou pas. Si mes estimations sont aujourd’hui justes à environ 80 % quand je serai à 50, non à 60 %, j’arrêterai !

La culture a toujours été votre moteur ?

Oui. Je voulais d’abord être peintre, j’étais assez doué en dessin et j’ai même gagné un concours pour passer un an à Londres en vue d’intégrer les Beaux-Arts. J’ai été happé dans le Swinging London de la fin des années 60 ! Et puis avec les copains du lycée Saint-Just de Lyon on a monté le groupe Pulsar dont j’étais le batteur car il en manquait un ! On était dans une mouvance intello, façon Le cercle des poètes disparus, le premier chanteur était Sorj Chalandon, on refaisait le monde… Mon premier concert, c’était les Pink Floyd en 68 au Théâtre du 8e, devenu la Maison de la Danse. Une vraie claque ! Le nec plus ultra ! Je suis aussi devenu fou de cinéma grâce à un cinéphile qui faisait des projections à la Maison des jeunes.

Vous avez transmis cet appétit culturel à vos enfants ?

Une chose est sûre, ils n’ont pas pris goût au sport grâce à nous ! Mon épouse Dominique, prof de français, adore la littérature. À la maison, on a une grande bibliothèque, cinémathèque, cdthèque… Mais je n’amenais jamais de boulot chez nous, pas question de les formater. J’adore l’indépendance de mes garçons.

Dimitri bosse dans la production cinéma et Igor a fait une école de commerce et un cursus en propriété intellectuelle. On n’écoute pas les mêmes styles musicaux, on se fait découvrir des groupes, c’est intéressant.

Et pour un fan de rock et de pop, d’où vient votre passion pour les comédies musicales ?

Ah, ça remonte à mon enfance en Catalogne ! Dans mon petit village, mon oncle bricoleur nous a projeté toutes les comédies musicales américaines des années 50.

J’ai vécu Cinema Paradiso. Adolescent, j’écoutais les Stones, les Who… et en même temps j’adorais West Side Story, La Mélodie du bonheur ; évidemment je ne le disais pas ! Je trouve que ce genre associe de façon géniale la créativité à toutes les disciplines et toujours une part d’originalité. Donc quand l’opportunité d’en produire s’est présentée, je n’ai pas hésité.

La dernière, Forever Young, met en scène de vieux rockeurs en maison de retraite qui défient le temps à coup de musique. Et vous, à 65 ans, qu’est-ce-qui vous anime ?

a Né en 1951 à Campredó en Espagne A vécu sous l’époque franquiste avant d’arriver en Suisse à 7 ans (un choc !) et à Lyon à 10 ans Père de 2 garçons dont les prénoms évoquent la littérature russe Lanceur d’événements et de lieu dans les années 80 : chargé de production de la Biennale de la Danse, de la Biennale d’art contemporain et du Festival Berlioz ; pilote l’ouverture du Transbordeur

Pour cette petite production, j’ai fait appel à Jean Lacornerie (directeur du Théâtre de la Croix-Rousse, N.D.L.R.) pour la mise en scène. L’idée, autour du mouvement rock qui n’était pas fait pour vieillir, nous a amusé. Donc je suis toujours habité par l’artistique et je le vis pleinement. Je suis curieux, j’apprécie aussi bien une longue pièce classique qu’une comédie populaire, un film d’auteur qu’une série B. En musique, je suis Radiohead, Daft Punk, The Do, j’aime ce qui va de l’avant, qui n’est pas dans la nostalgie, les mouvements neufs. L’électro a par exemple marqué une vraie cassure. Sinon je produis toujours la tournée Souchon Voulzy ainsi que d’autres spectacles et je travaille à l’adaptation en comédie musicale du film Les Chaussons rouges inspiré d’un conte d’Andersen. Et observer les réactions des spectateurs dans la salle, voir si tout de passe bien, reste un plaisir intact. R

Producteur de comédies musicales et d’artistes : Notre-Dame de Paris, Le Petit Prince, Kirikou et Karaba, Francis Cabrel, Laurent Voulzy…

Depuis 2013, propose une programmation attrayante, panachée et audacieuse au Radiant-Bellevue

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LES DESSOUS À L’AVANTSCÈNE

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LA LINGER IE ET LYON, UNE HISTOIR E ENTR ELACÉE DEPUIS DES DÉCENNIES. PLACE FORTE DE LA SOIE PUIS DE L’INDUSTR IE TEXTILE, LA V ILLE A MIS AU POINT, PEAUFINÉ, LES SAVOIR-FAIR E ET LES TECHNIQUES. INNOVATIONS, ESSOUFFLEMENTS, R ACH ATS, R ENOU V EAU… ONT COUSU CETTE R ELATION FUSIONNELLE, TOUT PARTICULIÈR EMENT DANS LE DOM AINE DÉLICAT DE LA CORSETER IE. EN CE MOMENT, PLUSIEURS ACTUA LITÉS LYONNAISES DONNENT DU GA LBE À LA LINGER IE FR A NÇA ISE.

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MODE CITY & INTERFILIÈRE : LE RETOUR ! Ça s’en va et ça revient, du moins pour 2016. Les salons Mode City & Interfilière dévoilent leurs nouveautés à Eurexpo du 9 au 11 juillet. Cette édition des professionnels de la lingerie emprunte les codes du sport : de la scénographie aux innovations sur les matières et le design. Les 450 marques mettent en scène l’éventail du secteur, des grandes maisons aux jeunes créateurs. Le salon célèbre aussi les 70 ans du bikini. Et en parallèle, 300 exposants de 32 pays représentent tous les métiers et produits : dentelles, broderies, mailles, designers textile, ennoblissements, impressions, agrafes, coques… Outre la lingerie et le bain, c’est aussi l’activewear que l’événement promeut. Une gamme à la croisée de la lingerie et du sport dont les matières techniques et performantes offrent de nouvelles qualités, tels l’effet massant, un tissu respirant, antibactérien… À Lyon, en juillet, se dessinent les tendances de l’été 2018. www.lingerie-swimwear-paris.com www.interfiliere.com

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MAISON LEJABY, JOLI COUP DE FOUET La marque lyonnaise créée en 1930 écrit un nouveau chapitre de son histoire avec l’arrivée, fin 2014, du groupe Impala comme actionnaire majoritaire. « La créativité est notre mot d’ordre, toutes les premières séries sont fabriquées à Lyon, de même que l’ensemble des pièces Esprit Couture de notre univers très haut de gamme.

Il n’y a pas de compromis sur ce point, nous valorisons ces métiers complexes et voulons redonner à cette marque patrimoniale sa désirabilité », indique Jean d’Arthuys, le nouveau président.

Depuis décembre, la première boutique Maison Lejaby, imprégnée de l’esprit atelier, a aussi pignon sur rue à Lyon. Les grandes bibliothèques et mannequins Stockman portent la nouvelle collection composées de 4 univers : Iconiques, Air du temps, Élixir pour les bustes généreux et Esprit Couture, pour les pièces emblématiques. « Nous proposons une lingerie à vivre qui allie bien-aller et style, avantage toutes les morphologies, et faite pour tous les âges, explique Pascale Renaux, directrice de la création et de l’image. Cette saison, les guipures, broderies, drapés, dentelles ajourées, tulles à bords francs donnent un ton romantique avec une touche rock. Nous développons également le Bain Lejaby pour l’été 2017 et le Homewear pour l’hiver suivant afin d’offrir une garde-robe de circonstance pour tous les moments de la vie des femmes ».

MAISON LEJABY 1 rue des Quatre-Chapeaux, Lyon 2e Tél. 04 78 95 20 91 www.maisonlejaby.com

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BARBARA, C’EST VOUS… En fin d’année dernière, une autre griffe, parisienne cette fois-ci, a également ouvert en Presqu’île. L’intégralité de la collection Barbara est présentée aux Lyonnaises au sein d’un espace douillet et clair où les citadines prennent le temps d’essayer Étoile, Arabesque, Tango, Kentia, Impérial… Des ensembles qui jouent autour du thème de la danse. Les couleurs pétillantes ou douces, les dentelles stretch, les drapés, les mailles invisibles… évoquent des rythmes rock, orientaux, classiques.

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BARBARA 54 rue de Brest, Lyon 2e Tél. 09 52 79 55 02 www.barbara.fr

CHEZ TAZIA, BIEN SÛR !

TAZIA 102 rue du président Édouard-Herriot, Lyon 2e Tél. 04 78 37 39 90 www.tazia.fr

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Modèle Cachette, Eres

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Véritable institution, la boutique multimarque Tazia sélectionne la crème de la corseterie et du balnéaire français et européen depuis près de 50 ans. Michel Touboul et ses collaboratrices accueillent et conseillent les clientes avec attention. « Chez nous, la marque vedette reste Eres. Sa créativité de bon goût, son allure unique, ses coupes parfaites, ses matières nerveuses et douces et son confort séduisent toutes les générations. Notre corner présente toute la collection dont le modèle phare, le maillot de bain Delicious, un une-pièce sobre et chic ». Tazia propose aussi des pièces sophistiquées de la griffe lyonnaise Lise Charmel mais aussi de La Perla, Twin Set ou encore G.A. Paladini. Si les coupes plus emboîtantes, les culottes rétro et le naturel ont le vent en poupe, ces dames veulent avant tout des styles variés, que l’atelier de retouche se charge d’ajuster à leurs mesures.

CLONAGE URBAIN 1)050(3"1)&4 %*%*&3 .*$)"-&5 &5 ,"3&/ '*3%."// %.,' "44*45"/5&4 )¢-¡/& &5 $¢-*/& 45:-*4.& 1"53*$, #0''" .",& 61 $0*''63& 4*-7: ,";"/%+*"/* .0%¡-&4 /"5"$)" %& -n"(&/$& (-"%:4 &5 /*/" 3&.&3$*&.&/54 4¢/&5&$ &5 $"33¢ $06-&63

IL Y A DE L’ENTÊTEMENT DANS LES PAGES MODE DE CE NUMÉRO... ET COMME UNE ENVIE DE REPRODUIRE À L’INFINI, ET À L’IDENTIQUE, UNE MÊME INSPIRATION. L’EFFET DU PRINTEMPS QUI S’ANNONCE, PEUT-ÊTRE, OU CELUI D’UNE MODE DE SAISON QUI HISSE LE BLAZER, LA VESTE, LE BLOUSON AU RANG D’INTEMPORELS BASIQUES DU VESTIAIRE WORKWEAR. ON LES CHOISIT LONGS OU COURTS, PLUTÔT CINTRÉS, SOUVENT UNIS, MAIS RIEN N’EMPÊCHE DE LES MIXER AVEC UNE MINIJUPE. CAR DÉVOILER SES GAMBETTES, C’EST COMME UNE PIROUETTE À L’ENNUI !

FEMME Robe et trench Michael Kors, sac en cuir Dutti, le tout chez Magazine FILLETTE Robe Sonia Rykiel, bottes perso

FEMME Manteau et sac en cuir Paule Ka, chez Paule Ka. Escarpins en cuir Stella McCartney FILLETTE Jupe Kenzo, blouson en simili cuir Zara, baskets H & M

FEMME Tailleur pantalon Barbara Bui chez Graphiti. Pochette en cuir Bcbgmaxazria. Chaussures Zara FILLETTE Veste et jupe H & M, bottes perso

FEMME Robe et blouson court Barbara Bui chez Graphiti, derbies en cuir Church’s, bracelet en or Dinh Van, sac en cuir Alexander Wang FILLETTE Salopette et pull Tout Le Monde En Parle, baskets H & M

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La Micronésie et ses perles de l’océan Pacifique

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DES PLAGES DE SABLE BLANC À PERTE DE VUE, UNE NATURE LUXURIANTE, DES SITES PRÉSERVÉS DE LA MONDIALISATION, UNE FAUNE SOUS-MARINE RICHE… VOUS VOILÀ EN MICRONÉSIE EN PLEIN OCÉAN PACIFIQUE. UN PAYS MINUSCULE ENCORE PEU CONNU DES TOURISTES, QUI MÉRITE LE DÉTOUR POUR LES AMATEURS DE PLONGÉE ET DE DÉCOUVERTE.

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Dans l’océan Pacifique, non loin des Philippines, 607 îles constituent la Micronésie signifiant en grec « petites îles ». Des îles volcaniques aux montagnes couvertes de forêts denses, des cascades magnifiques pour les unes, des plantations de cocotiers et des atolls d’îles plates au sable blanc pour les autres, des lagons bleus à perte de vue, voici le paysage éclectique et paradisiaque offert par ce pays méconnu, hormis par les amateurs de Koh Lanta, dont les trois dernières éditions ont pris place sur l’une des nombreuses îles désertes. Chaque archipel, au nombre de quatre (Yap, Pohnpei, Chuuk et Korok) possède ses caractéristiques, ses traditions et ses coutumes séculaires. Les maisons sont toujours érigées en bois et chaume, les vêtements traditionnels sont d’usage (les femmes portent des jupes tissées avec de l’hibiscus et les hommes sont vêtus de pagnes) et les habitants utilisent encore une monnaie de pierres… mesurant jusqu’à 3 mètres de diamètre ! Bon nombre de ces pièces-pierres sont centenaires et valent des milliers de dollars.

Appelées Rai et pesant jusqu’à 1 tonne, elles restent un pivot de la vie économique de Yap : elles changent de propriétaire selon le principe du virement bancaire électronique et permettent d’acheter des terres, de régler des services ou de payer un dédommagement en cas de méfait ou de négligence.

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Le royaume de la plongÊe L’autre attraction de Yap rÊside dans sa richesse sous-marine, qui fait le bonheur des amateurs de plongÊe. Spots reconnus dans le monde entier, ses eaux regorgent de milliers de raies manta, de requins, de poissons mandarine, de poissons-lions et de grands mÊrous, sans oublier un royaume corallien vierge. Si vous prÊfÊrez les Êpaves de la Seconde Guerre mondiale, allez sur l’Île de Chuuk oÚ une otte entière a coulÊ dans le port de Truk Lagoon pendant l’opÊration Hailstone, soit plus de 30 navires et 250 Êpaves d’avions ÊparpillÊs sur le fond du lagon. Les Êpaves demeurent en l’Êtat : des tanks, des camions et des jeeps sont toujours attachÊs aux vaisseaux de guerre ; les bouteilles gisent dans les coques des navires et les avions de chasse restent enfermÊs dans les cales.

De multiples objets divers sont ÊparpillÊs sur et autour des Êpaves : de la porcelaine, des bicyclettes, des bombes ou encore des bouteilles de gaz. Des crânes humains gisent sur le sol ocÊanique de cet incroyable musÊe sous-marin.

Histoire encore avec Nan Madol situĂŠe sur la partie sud-est de l’Île de Pohnpei. Cette citĂŠ de pierre se compose principalement de 90 ĂŽlots artiďŹ ciels reliĂŠs entre eux par des canaux et ceints par des murailles de pierres. Ces dernières furent crĂŠĂŠes au cours du huitième ou du neuvième siècle, tandis que la construction mĂŠgalithique de la citĂŠ commença autour du douzième siècle. L’ÊdiďŹ cation de Nan Madol stupĂŠďŹ e aujourd’hui encore les archĂŠologues. Les murs, hauts d’environ 5 Ă 7 mètres et larges de 5 mètres, sont faits de pierres de basalte. Or il n’existe pas de carrières de basalte autour de Nan Madol. La lĂŠgende raconte que la citĂŠ a ĂŠtĂŠ construite par deux sorciers jumeaux, Olisihpa et Olosohpa, capables de faire lĂŠviter des sections entières de pierres noires et d’orgues basaltiques, depuis leur lieu d’extraction jusqu’au site de construction, grâce au concours d’un dragon volant. Quoi qu’il en soit, Nan Madol constitue une zone architecturale couvrant plus de 18 km². R, autre site remarquable de Pohnpei, fascine les visiteurs. Cette falaise très escarpĂŠe surplombe un terrain montagneux Ă la vĂŠgĂŠtation luxuriante. Elle permet d’apprĂŠcier les couleurs de la mer, le vert de la vĂŠgĂŠtation et le ciel azur. Mais ce panorama exceptionnel se mĂŠrite. RĂŠservĂŠe aux sportifs, l’ascension de la falaise s’effectue en s’agrippant aux racines d’arbres et Ă tout ce qui peut servir de point d’appui. Pour se remettre de ses ĂŠmotions, un verre de sakau est indispensable.

Cette boisson traditionnelle de l’Île est fabriquĂŠe Ă base de racines de jeunes poivriers ĂŠcrasĂŠes sur une roche plate. Le jus obtenu est ensuite ďŹ ltrĂŠ avec de l’Êcorce d’hibiscus puis mixĂŠ avec une petite quantitĂŠ d’eau.

Un lac Ă mĂŠduses

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Puis, direction les Rock Islands ou â€œĂŽles Chelbachebâ€? riches de près de 250 ĂŽlots inhabitĂŠs classĂŠs au Patrimoine mondial de l’humanitĂŠ par l’Unesco depuis 2012. D’origine volcanique, ils sont reconnaissables par leur forme de champignons entourĂŠs de lagons couleur turquoise et de rĂŠcifs coralliens. En plus de belles plages de sable blanc idĂŠales pour se baigner ou se reposer, le site possède un rĂŠcif comptant 385 espèces de coraux et diffĂŠrents types d’habitat. Ces derniers hĂŠbergent une grande variĂŠtĂŠ de plantes, d’oiseaux et d’animaux marins, notamment des dugongs et au moins treize espèces de requins. Le site reprĂŠsente la plus grande concentration de lacs marins au monde, dont le JellyďŹ sh Lake, rare lac d’eau salĂŠe au monde cernĂŠ par un collier de mangroves et une forĂŞt tropicale abondante. ÉquipĂŠs de masque et de tuba, vous plongez dans cette ĂŠtendue de six hectares‌ et lĂ , une minuscule lumière orangĂŠe apparaĂŽt. Puis dix. Puis des centaines. Vous voilĂ entourĂŠs de plus de huit millions de mĂŠduses, de toutes tailles, qui se laissent bercer par le faible courant, efeurent votre peau, ondulent devant vos yeux sans piquer. Ces mĂŠduses possèdent bien des cellules urticantes mais trop petites pour attaquer la peau des baigneurs. Elles ont perdu de leurs pouvoirs en l’absence de prĂŠdateurs naturels durant les 12 500 dernières annĂŠes, pĂŠriode depuis laquelle le lac n’est plus reliĂŠ Ă l’ocĂŠan Ă la suite de tremblements de terre successifs. R

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Aller en Micronésie

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Pour se rendre en Micronésie, deux options.

Soit effectuer un Paris-Manille (Emirates, KLM…) puis un Manille-Koror (Continental Arlines), soit se rendre à Taipei (China Airlines) depuis Francfort puis effectuer Taipei-Koror. Dans les deux cas, il faut compter deux jours de voyage et un budget supérieur à 3 000 euros.

Pathways Hotel

Où dormir Pathways Hotel Immersion au sein de la civilisation Yap avec cet hôtel édifié en pleine nature. Les bungalows sont construits en bois et chaume dans le style architectural de la maison micronésienne. Ici, pas de discothèque, de voiture et autres nuisances sonores… excepté le bruit de la nature !

PATHWAYS HOTEL 718 Pathways Blvd, Colonia Yap

Palau Pacific Resort Situé à Koror sur un terrain de plus de 25 hectares de nature verdoyante, entouré de magnifiques jardins tropicaux et d’une plage de sable blanc, le Palau Pacific Resort est l’un des plus beaux hôtels de Micronésie. L’architecture mélange le style traditionnel de Palau avec une belle réception et des bâtiments en dur plus classiques sur deux niveaux. En plus de 160 chambres, il dispose de cinq bungalows sur pilotis directement reliés à l’océan.

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PALAU PACIFIC RESORT République des Palaos 96 940 www.palauppr.com Palau Pacific Resort

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Chambre double à partir de 3 000 euros la semaine.

autour de nous

Les escapades élémentaires "65&63 $)"3-055& 1*%06

AVEC L’A89, ELLE S’ÉTAIT RAPPROCHÉE ET AVEC LA RÉUNION DES RÉGIONS, ON A CARRÉMENT FUSIONNÉ. L’AUVERGNE NE FAIT PLUS QU’UN AVEC RHÔNE-ALPES. MAIS ELLE GARDE UNE VRAIE TYPICITÉ : SES VOLCANS, SA NATURE SAUVAGE, SES EAUX CHAUDES SONT AUTANT D’APPELS AU DÉPAYSEMENT.

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autour de nous

Quatre Vents

Vichy Célestins Spa Hôtel

En 1 h 30, on arrive déjà à Clermont-Ferrand où l’on ressent vite l’appel magnétique du plateau granitique qui la cerne. La nature ayant gâté le coin, les possibilités de balades, notamment dans les deux parcs naturels régionaux, sont légion. Pour savourer ces paysages splendides autrement, faites appel à Dominique Gouttequillet de Quatre Vents. Ce transporteur aérien survole depuis 1976 ces beautés naturelles à bord de ses montgolfières.

Promenade silencieuse au-dessus des 80 volcans de la chaîne des Puys, cratères, dômes, prairies ; vol au-dessus du massif du Sancy… le départ se fait au lever ou au coucher du soleil quand le temps est paisible. Des prestations avec pique-nique ou bivouac, nuit sous tente et redécollage au petit jour, sont aussi possibles.

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Un saut de puce vous amène sur le site de l’ancienne carrière de basalte de la Roche Sauterre, à Manzat, là où a poussé un singulier hameau d’hébergement touristique : le Bois Basalte. Quatre architectes ont imaginé des cabanes en bois, nichées à 900 mètres d’altitude. Au plus près de la nature, on se ressource et on se détend dans le sauna et le bain norvégien aménagés dans l’ancien lavoir. L’équipe concocte des paniers petit-déjeuner, pique-nique ou des dîners composés de roboratifs produits locaux autour de la table d’hôtes du grand bâtiment Le concasseur.

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Relaxation totale à Vichy, au sein du fameux établissement Les Célestins, 7 500 m 2 dédiés à la santé et au bienêtre comprenant un hôtel 5 étoiles et un spa d’exception. Parmi les nouveautés, l’escapade en amoureux associe la chambre en demi-pension à un massage du dos en duo et un pass’ Thermal Spa. À vous le bain géant, le sauna, le hammam, la fontaine à glace ou l’espace cardio-training. Un éventail de programmes détox, homme, santé… permet à chacun de trouver les soins idoines et de goûter aux bienfaits des eaux thermales. R

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Vichy Célestins Spa Hôtel

a LE BOIS BASALTE Sauterre, Manzat Tél. 09 66 95 32 76 www.cabanes-auvergne.fr Nuit dès 85 euros QUATRE VENTS rue du commerce, Pontgibaud Tél. 04 73 62 29 30 www.vol-montgolfiere-auvergne.fr Vol dès 250 euros VICHY CÉLESTINS SPA HÔTEL 111 boulevard des États-Unis, Vichy Tél. 04 70 30 82 82 www.vichy-spa-hotel.fr Escapade duo dès 186 euros Pass thermal 40 euros/demi-journée

autour de nous

De si jolis « landemains »

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Forêt d’art contemporain

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DU SUD DE LA GIRONDE JUSQU’AUX PORTES DU PAYS BASQUE, DÉFILENT LES LANDES. HAVRE D’EAU, PARADIS DU SURF BORDÉ PAR LA PLUS GRANDE FORÊT D’EUROPE, QUI RÉSERVE BIEN DES SURPRISES. IMMERSION EN PINÈDES.

Ourlées de 106 kilomètres de plages de sable, les Landes, Las Lanas en gascon, imposent un vent d’exotisme à la française. Le climat océanique quasi idéal pousse l’été jusqu’à la fin de l’automne. Du vent dans les vagues, nous sommes en paradis nautique sur le littoral, comme à l’intérieur du pays, constellé de lacs et de cours d’eau. L’immense département recèle un trésor : la plus grande forêt cultivée d’Europe ! Le pin landais, prince de la sylviculture et du renouveau de la culture de résine, est exploité encore avec audace dans l’habitat touristique, multipliant cabanes, roulottes et lodges. Une forêt à découvrir en empruntant les pistes landaises de la Vélodyssée ralliant Roscoff à Hendaye. Une bien belle surprise aussi dans le parc régional des Landes de Gascogne, que cette Forêt d’art contemporain essaimant un parcours de quinze sculptures pour le moins décoiffantes. www.laforetdartcontemporain

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autour de nous

Où golfer en pays échassiers ?

En symbiose parfaite de l’eau et de la terre, Les Échasses dessinent, entre océan et étang, un verdoyant parcours de golf. La surprise est aussi de résider en modge, ces cabanes contemporaines sur pilotis affleurant l’eau. Et ici tout est possible, vélo comme équitation…

Où « glamper » en toute latitude ?

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www.lesechasses.fr

Les Échasses

Dans la vague exotique, à quelques encablures de la plage de Saint-Girons, le surprenant Palika Lodge habite un domaine de 20 hectares. Un boutique-hôtel écoresponsable de cinq logdes déclinant la thématique d’un voyage aux Indes, pays de prédilection des propriétaires. Toilettes au lavoir traditionnel, dîner d’hôtes à la bergerie et massages sur votre terrasse… www.palikalodge.fr

Où vacancer à Hossegor ?

Bow-windows et terrasses couvertes, la ravissante bâtisse typée 1930 dessinée par Jim Morisson a été entièrement rénovée pour offrir 22 chambres de 25 m 2 et deux suites de 50 m 2 grand confort au pied d’un immense bassin de nage. Le plus, la proximité de la vie du bassin, le golf à 50 mètres et les balades en pirogues hawaïennes sur le lac d’Hossegor.

Où shopper ?

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www.hotel202.fr

Palika lodge

Direction : la boutique Matouch, incoutournable à Hossegor.

Où dîner les pieds dans le sable ?

Le spot chic aux fiestas endiablées est à Maguide, où l’Ydille Café déploie force canapés et autres fauteuils tapissés à même la plage. Spacieux, confortables, on se retrouve au bar tapas avant d’aller dévorer un poisson grillé. www.lidylle-plage.com

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un chef au piano ."5)*&6 7*"//": 4¢3*&69 ¢1*$63*&/

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VIAN— –NAY Sérieux épicurien

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AVEC SES MÈCHES POIVRE ET SEL ET SA BARBE DE TROIS JOURS, LE CHEF MATHIEU VIANNAY NE COLLE NI À L’IMAGE DES CUISINIERS STRICTS DE L’ANCIENNE ÉCOLE, NI À CELLE DE LA JEUNE GÉNÉRATION TATOUÉE ET À LA BARBE PEIGNÉE. À 49 ANS, CE MOF DOUBLEMENT ÉTOILÉ QUI A REDONNÉ SA VERVE CULINAIRE À LA MÈRE BRAZIER FAIT JUSTE… CE QU’IL AIME !

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a LA MÈRE BRAZIER 12 rue Royale, Lyon 1er Tél. 04 78 23 17 20. www.lamerebrazier.fr Menus de 57 à 155 euros

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S’il se sent « très libre », le chef est aussi habité par une obsession : « s’améliorer, toujours, afin que les clients soient heureux ». Cette quête de l’excellence le pousse depuis ses débuts.

Le jeune Versaillais fait ses classes dans la prestigieuse école Ferrandi, enchaîne les stages dans des restaurants gastronomiques. De ses missions de responsables de restaurants de gare, à Paris puis à Lyon, il retire « une expérience en management et gestion des budgets ». Puis le projet entêtant d’un « chez moi » se concrétise en 1998 avec le rachat des Oliviers dans le 6e.

Bosseur, le chef ouvre un restaurant éponyme avenue Foch : « Mettre son nom c’est une forme d’affirmation… peut-être un peu présomptueuse, je suis content d’avoir repris un lieu avec un nom existant, ça me ressemble plus ».

Années fastes, il décroche le titre de MOF en 2004, « une émotion unique », et sa première étoile en 2005, « une joie partagée en équipe »… et la deuxième arrive en 2009. Exigeant, sérieux, très dur comme il se définit lui même – « on est là pour donner

estaurant gastronomique prisé par les Lyonnais et les voyageurs, la Mère Brazier était loin des feux de la rampe il y a 8 ans. En 2008, quand le chef Mathieu Viannay décide de racheter la maison créée en 1921 par la Mère Brazier, il fait preuve de culot car le restaurant renommé vendu par la famille Brazier en 2004 a périclité. « On m’a dit que j’étais fou mais ce lieu m’a toujours inspiré et je m’y sentais bien ». Après un costaud chantier qui permet de redécouvrir les faïences et les boiseries originelles, l’adresse renaît. « Il y avait les méfiants ou les anciens clients déjà bienveillants car la maison revivait. L’idée était de garder l’esprit mais ici, on mange ma cuisine », raconte le chef. Autrement dit, les classiques sont à sa façon. La poularde demi-deuil se déguste en deux services, le filet et la cuisse grillée comme une salade césar. La quenelle est devenue mousseline aérienne, le Paris-Brest est rafraîchi de glace et le pâté-croûte est désormais à partager à l’apéritif : « J’aime l’idée d’une cuisine identitaire, ancrée dans un patrimoine, que l’on ne retrouvera pas dans d’autres pays ».

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le meilleur » – Mathieu Viannay n’est pas non plus avare de pointes d’humour et son naturel de bon vivant reprend le dessus une fois les fourneaux éteints.

Il s’amuse là où ne l’attend pas.

Il vient récemment de sortir une BD avec Richez et Efix, 12 rue royale (Bamboo Éditions), ponctuée de défis gourmands et de recettes. Il signe également la carte d’un restaurant français à Kobé au Japon ; il est en train de monter un élevage de bœufs Wagyu en Saône-et-Loire avec des amis, cherche des vignes dans le Beaujolais et réfléchit à un nouveau concept culinaire à dupliquer… « Je me donne à fond dans le boulot et les affaires mais je ne suis pas dans l’affect et je ne compte pas mourir en cuisine ! Et comme j’ai plutôt l’esprit rugby, c’est rigolo et sympa de monter des projets avec des copains ». R

le choix d’ego

La recette de Mathieu Viannay Gambas Carabineros de Palamos tièdes à la poutargue et au caviar Raviole de romaine et petits légumes INGRÉDIENTS POUR 4 PERSONNES Le plat – 4 gambas – 1 salade romaine – 1 carotte – 1 daïkon – 2 branches de céleri – 80 g de petits pois – 1 radis noir – 25 g câpres – 50 g mayonnaise – 1 citron vert – 1 citron jaune – 16 copeaux poutargue Décor – Shiso pourpre (basilic japonais) – Pipette huile de carapaces – Crème Isigny – Citron – Mayonnaise – Sel, poivre, xérès, huile d’olive

PRÉPARATION

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t Préparer les gambas, décortiquer, châtrer et couper finement la gambas et réserver la queue. t Laver la romaine, garder les belles feuilles, blanchir puis réserver sur papier absorbant. Émincer finement le cœur de romaine. t Préparer tous les légumes, tailler en macédoine, les cuire puis les mettre à égoutter. t Assaisonner la macédoine et le cœur de romaine avec la mayonnaise, le vinaigre de xérès, le citron vert, les échalotes ciselées, le sel, le poivre et le piment d’Espelette. t Farcir les belles feuilles de romaine avec la macédoine t Flasher la gambas sous la salamandre ou sous le grill du four.

Dressage t Poser la raviole de romaine puis la gambas, assaisonner de sel, jus de citron et ajouter la crème d’Isigny, la mayonnaise, le shiso et l’huile.

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Valrhona, exposition Madagascar

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Sève, futur musée à Limonest

Voisin, nouvelle boutique-concept

Nouveautés enrobées de

chocolat "65&63 $)"3-055& 1*%06

ON NE LUI RÉSISTE PAS, ON NE S’EN LASSE PAS, IL EST SÉDUISANT SOUS N’IMPORTE QUELLE FORME ET DE PLUS EN PLUS DE MONDE Y SUCCOMBE SUR LA PLANÈTE… LE CHOCOLAT BIEN SÛR ! AVEC DES BOUTIQUES ET MUSÉES FORT EN CACAO, ON TIENT LA FÈVE HAUTE.

a LINDT 53 rue du Président Édouard-Herriot Lyon 2e VOISIN toutes les adresses sur : www.chocolat-voisin.com SÈVE toutes les adresses sur : www.chocolatseve.com CITÉ DU CHOCOLAT 12 avenue du Président-Roosevelt Tain-l’Hermitage www.citeduchocolat.com LES ATELIERS WEISS rue Eugène Weiss Saint-Étienne www.chocolat-weiss.fr ego la revue 31

Difficile d’y échapper, Lindt vient d’ouvrir une boutique en Presqu’île. En plus de l’éventail de tablettes et de chocolats au poids, les gourmands dégustent boissons, pâtisseries ou glaces au Chocolat Bar. Quant aux artisans locaux, ils mettent en avant leur savoir-faire. Nouveau concept rue Grenette, Voisin, fait de sa boutique une vitrine de sa fabrication grâce à des codes et ambiances évoquant sa chocolaterie. Après une ouverture à Paris, la maison labellisée Entreprise du Patrimoine vivant exporte ses douceurs au Japon, dans des épiceries fines à Moscou et sous d’autres latitudes… Du côté de chez Sève, c’est un projet d’envergure qui se dessine à Limonest. Un bâtiment de 1 500 m 2 accueillera cet automne un laboratoire dédié à la fabrication du chocolat, de la fève à la tablette, ainsi qu’une partie muséale invitant le public à voir les coulisses et à découvrir la filière grâce à des scénographies immersives dans les plantations.

Plus au sud, ça bouge aussi au sein de la drômoise Cité du Chocolat Valrhona. Les visiteurs s’immergent dans les plantations de l’exposition « Madagascar, Destination cacao ». En juin, on dévore le tout nouvel étage de la cité comprenant une expérience restauration, un laboratoire de pâtisserie, une valorisation des artisans et des espaces encore surprises… À Saint-Étienne, le chantier des Ateliers Weiss va bon train pour une ouverture fin septembre. Avec ce musée-vitrine mitoyen à la chocolaterie, la maison veut créer un lieu de vie autour du « Haut Chocolat », de la culture et de la gastronomie. Juché sur une passerelle, chacun pourra observer la fabrication au laboratoire et s’attabler au restaurant, dont la carte est signée par le chef étoilé Christophe Roure. R 64

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mets et vins

vins et mets

Nos 3 bars à cocktails préférés "65&63 7*/$&/5 '&6*--&5

MARRE DES MOJITOS ET PINA COLADAS ? GOÛTEZ À LA NOUVELLE GÉNÉRATION DES BARS LYONNAIS QUI OSENT SORTIR DES SENTIERS BATTUS. ATTENTION, CARTES DE COCKTAILS INNOVANTES ET VIVIFIANTES.

Wild Krona Après des études d’ingénieur pour l’un et de droit pour l’autre, Audric Feuillye et Sandra Fabbri ont ouvert le Wild Krona, un bar tout droit venu du Grand Nord : « Ayant fait une partie de mes études en Suède, j’ai adoré l’ambiance des pubs et eu envie de proposer une offre similaire à Lyon ». Dans un cadre épuré et chaleureux, les deux associés ne proposent que des boissons estampillées « pays nordiques ». À la carte, donc : une dizaine de vodkas, dont certaines aromatisées au génépi et au quinoa, des grogs faits maison teintés de whisky, de rhum ou de vodka, des cocktails revisités à la bière ou des classiques comme le Nordic Sunrise à base de gin, vodka, jus d’orange et grenadine. Ces potions s’accordent à merveille avec une belle sélection de tapas locales, versions harengs marinés ou renne séché.

Wild Krona, 61 rue Masséna, Lyon 6e – Tél. 04 37 24 39 31

Cocktail Rolly Pope

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The Blind Pig « Mon objectif est de sublimer les arômes du gin en rajoutant les plantes, fruits ou épices que l’on retrouve dans sa fabrication ». Telle est la promesse de Thomas Barbera, le barman du Blind Pig, une maison spécialisée dans le gin. Chez lui, on sirote dans des verres à ballon pour permettre aux arômes de s’épanouir, The Lab à base de Gin Mare, de Chartreuse verte, de romarin, de citron jaune et de sureau ou le Roller Coaster composé de Gin Seagram’s, de Cherry Brandy, de passion, de cerise, de sirop mashmallow fait maison, de citron jaune et de liqueur de mûre. En accompagnement, Maria Oliveira, la gérante anglaise des lieux, propose une carte de tapas élaborées, mariage parfait avec le gin, alcool neutre par excellence. Pour les réfractaires au gin, le bar propose dix autres cocktails à base d’alcools classiques (rhum, vodka, bourbon…) ainsi que des vins français et étrangers.

The Blind Pig, 64 rue Ney, Lyon 6e – Tél. 04 78 52 98 17

Cocktail Smocking Girl

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Fantôme de l’Opéra Caché rue Royale, le Fantôme de l’Opéra annonce d’entrée la couleur « Soyons vifs, chics, conviviaux… et surtout pas guindés ». Un slogan que Jessica André Cantin, chef barmaid des lieux, applique à ses cocktails délicats aux noms romanesques. On retrouve l’intrigant Signé M à base de purée de madeleine maison, purée d’abricot, vodka, bitter miel et citron vert aux côtés de L’Élégant Monsieur Oscar composé de cognac et d’Amaretto ou encore de la Mademoiselle avec son Amaretto Luxardo, framboises, yuzu, sirop d’agave, citron vert et amandes effilées.

Tous les produits, hors alcool, sont certifiés 100 % maison. Jessica André Cantin fait tout elle-même : des sirops aux fruits confits en passant par les fruits séchés.

Autre particularité de la maison, la carte évolue régulièrement au fil des saisons et des événements, notamment cinématographiques. En décembre, Maître Yoda et Dark Vador avaient leur propre breuvage…

Fantôme de l’Opéra, 19 rue Royale, Lyon 1er – Tél. 04 37 92 03 88

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l’artketing ou se voir en peinture !

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EN SAVOIR PLUS adp-production.fr Tel. 04 78 83 32 32 ego la revue 31

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a Valérie Vachon, inventrice de l’artketing

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créateur dans le ton

En guise d’autoportrait, egolarevue a demandé à Valérie Vachon d’investir une toile de Hopper !

LA DÉMARCHE DE VALÉRIE VACHON EST UNIQUE : TRAVESTIR UNE TOILE DE MAÎTRE POUR Y INTÉGRER VOTRE PORTRAIT… OU CEUX DE VOS AIMÉS, CHIENS, CHATS ET COMPAGNIE, SANS JEU DE MOTS ! CADRE. De l’art au service de l’entreprise, Valérie Vachon n’y va pas avec le dos de la cuillère pour inventer un mot-métier, l’arketing, dérive d’un marketing associant l’art ! Qu’est-ce à dire ? Que la Lyonnaise, pro de marketing opérationnel, développe aussi, depuis trois ans, le fabuleux potentiel du patrimoine pictural mondial pour créer des toiles valorisant à peu près tout : de l’entreprise à la famille en passant par le chien de cette dernière. Du pillage ? Plutôt de l’interprétation, sachant qu’elle opère à partir d’œuvres le plus souvent libres de droits et au besoin qu’elle établit un contrat de royalties avec les ayants droit de l’artiste : « Nous revisitons une œuvre ; or à ce niveau-là il existe un vide juridique à la différence de la reproduction.

Cela dit, nous opérons en contact avec la Réunion des musées nationaux et avec l’ADAGP qui gère les droits des artistes assujettis ».

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Son triple portrait de la Joconde, tour à tour en carré blond Dessange, frisée et longue crinière brune, présenté à Maison & Objets s’est vendu l’an dernier à plusieurs exemplaires pour partir en Grèce, en Turquie… L’art, ici sollicité comme n’importe quelle banque d’images et par la suite retravaillé, possède l’avantage de susciter un affect indéniable auprès de la clientèle. « La terrasse du café Le soir » de Van Gogh, remanié pour accueillir le camion d’un industriel de la boulangerie, peut effectivement laisser sans voix. En revanche, plus intéressante, d’autant que réjouissante, est l’exploitation du portrait détourné.

Des grands de ce monde aux bourgeois du XIXe siècle, le portrait a de tout temps fait vivre l’artiste. Et Harcourt s’est imposé comme le photographe portraitiste chic du XXe siècle en proposant au grand public le photomaton by Harcourt. Valérie Vachon acquiesce dans

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le sens de la célèbre phrase de Warhol sur le thème, « tous célèbre un quart d’heure ». Et là surgit une certaine magie en arrogeant le droit à tout un chacun d’exister, de vivre le rêve d’être portraituré dans une toile de renom.

Au niveau des commandes des particuliers, la demande arrive souvent pour un cadeau d’anniversaire, « un clin d’œil mettant en scène un ami en Napoléon… », voire la photo du chien ou du chat traité en personnage grandiloquent à la manière de Poncelet. Une fois l’idée validée avec le demandeur, Valérie sollicite un designer pour intégrer à la toile les éléments nouveaux à partir de photographies.

L’image de la toile remastérisée est ensuite confiée à un peintre pour exécution, encadrée et livrée. D’irritant à facétieux, ce concept sans fin donne libre cours à toute forme de créativité ! R

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« Nous mettons tout en œuvre afin d’atteindre l’objectif du propriétaire, à savoir rendre les clients heureux lors de leur séjour tout en redonnant de la prestance au lieu »

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L’ARCHITECTE MARIE COURDOUAN, ACCOMPAGNÉE DE SON CONFRÈRE ALBERT CONSTANTIN, REDONNE UN SECOND SOUFFLE À L’HÔTEL MARRIOTT DE LA CITÉ INTERNATIONALE, ANCIENNEMENT CONNU SOUS LA MARQUE HILTON.

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Bouteilles d’huile d’olive vierge sur tables, deux chambres froides vitrées à l’entrée pour les vins et les jambons et fromages italiens, une jolie terrasse avec jardin de plantes aromatiques, une autre à l’intérieur de l’atrium… le restaurant italien Zucca remplace avantageusement, depuis décembre dernier, avec son atmosphère cosy et chaleureuse, la brasserie de l’ancien hôtel Hilton. « Avec Albert Constantin, nous avons cherché une symbiose entre architecture et rénovation intérieure, explique Marie Courdouan, architecte en charge du projet. À Lyon, beaucoup de brasseries existent, comme celles de Bocuse. On voulait proposer quelque chose de différent avec un environnement raffiné, une bonne acoustique, une lumière agréable, tout en rendant hommage à l’architecte italien Renzo Piano à l’origine de la Cité internationale ». Cette métamorphose ne représente que la première étape de la reprise des lieux par l’enseigne Marriott. En changeant de propriétaire, l’hôtel quatre étoiles se refait une beauté de fond en comble. « Cet établissement avait perdu de son éclat et il nous fallait proposer un cadre et des services qui soient à la hauteur d’un hôtel 4 étoiles, précise la lauréate du grand prix du Prix de la jeune architecture de Lyon 2003. L’idée est d’installer dans chaque espace une ambiance contemporaine, de détente et conviviale ». Depuis le début de l’année, les 204 chambres et suites changent progressivement de décor pour adopter un environnement plus zen et épuré : « On a souhaité s’inspirer du musée d’Art contemporain situé juste à côté ainsi que des formes et des couleurs des bâtiments de la Cité internationale ».

Autres chantiers en cours, le remplacement du restaurant Blue Elephant : celui-ci va devenir un bar d’hôtel, tandis que la salle de fitness située dans les étages du bâtiment déménagera au rez-de-chaussée. Le complexe sportif sera désormais destiné aux clients de l’hôtel mais aussi aux personnes venant de l’extérieur, qui pourront souscrire à un abonnement. « Nous mettons tout en œuvre afin d’atteindre l’objectif du propriétaire, à savoir rendre les clients heureux lors de leur séjour tout en redonnant de la prestance au lieu », indique Marie Courdouan. Réponse, en décembre, avec la livraison totale de ce chantier de rénovation de 10 millions d’euros. R

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LE PLUS SUDISTE DES ARCHITECTES APPOSE À SON TOUR SA SIGNATURE SUR LE QUARTIER CONTEMPORAIN DE LA CONFLUENCE. FACE AU « PAYSAGE ROMANTIQUE ET PICTURALISTE » DE LA SAÔNE, RUDY RICCIOTTI FAIT POUSSER LE PAVILLON 52, UN BÂTIMENT TERTIAIRE TOUT EN COURBES, BÉTON ET MANTILLE. Poète, provocateur, résistant, va-t-en-guerre… les qualificatifs sont éclectiques, plus ou moins fleuris, mais jamais tièdes pour parler de Rudy Ricciotti. L’homme et son travail ne laissent pas indifférent. Rien d’étonnant quand on sait que l’architecte vit la peur comme son moteur. Né à Alger en 1952, il décroche le diplôme d’ingénieur à Genève et celui d’architecte à Marseille. Il établit son agence au bord de la fascinante Méditerranée, à Bandol, et depuis plus de 35 ans, défend avec vigueur, voire rage, la construction créative. Cet amoureux du béton allie l’identité primitive du matériau aux techniques les plus innovantes. Grand prix national d’architecture en 2006, il a notamment réalisé le centre chorégraphique d’Aix-en-Provence, le musée Jean Cocteau à Menton, le stade Jean Bouin à Paris, le Mucem à Marseille, l’aile des arts de l’Islam du Louvre à Paris, le Palais des festivals de Venise, la passerelle de la Paix à Séoul, le musée d’Art contemporain de Liège… Quant aux travaux de la nouvelle gare de Nantes, ils vont bientôt commencer.

Inspiré, exigeant, inquiet, l’architecte à la tignasse poivre et sel écrit aussi des pamphlets intitulés « L’architecture est un sport de combat » ou « Le béton en garde à vue ». Focus sur cinq constructions marquantes, dont sa première réalisation à Lyon. R

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Surgissant en bord de mer, le musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée a été le fer de lance de Marseille capitale européenne de la culture 2013.

Le soufflé n’est pas retombé. Ce carré parfait de 72 mètres de côté cousu de dentelle de béton tel un délicat moucharabieh tourné vers la Méditerranée fait rayonner la métropole. Un nouveau symbole brassant minéralité, mer, soleil et vues sur l’horizon, le port et la ville. Ce carré en béton d’exception issu des dernières recherches de l’industrie française contient le cœur où palpitent les expositions permanentes et temporaires. Autour gravitent le Centre de conservation et de ressources, le fort Saint-Jean et ses jardins en terrasses auxquels on accède par deux passerelles entrelacées. Ces traits de béton sobres s’avèrent une véritable prouesse technique et esthétique. Évoquant à la fois la densité et la fragilité, ce lieu culturel invite à la flânerie tout autant qu’à la contemplation.

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Délaissées la rigueur, la symétrie parfaite et la sacro-sainte forme ovale, place à un stade urbain intégré dans le XVIe arrondissement dont la fine résille de béton fait aussi office de clôture. En dialogue avec l’espace public et les immeubles environnants, le lieu offre un généreux parvis. Situé à proximité du Parc des Princes, de Roland Garros ou encore de l’hippodrome de Longchamp, le stade Jean Bouin a ouvert en 1925. La forme du stade de 20 000 places est révélée en août 2013 sous la maille ludique de Rudy Ricciotti.

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En 2012, le nouveau département des arts de l’Islam du palais du Louvre ouvre ses portes. En plus des collections et des chefs-d’œuvre, le public découvre un tapis volant doré flottant au sein de la cour Visconti. Rudy Ricciotti et Mario Bellini ont fait le pari d’édifier un bâtiment avant-gardiste au cœur d’un lieu ancien et classé. Cette peau, composée de verre à l’intérieur, et de 2 350 triangles métalliques donnant l’effet ondulé pour la couche extérieure permet d’isoler tout en laissant passer la lumière naturelle. Dessous, un incroyable jeu de tubulures pour construire la verrière. Le tout abritant deux niveaux d’exposition en béton et acier où le noir dominant met en valeur les objets précieux et les pièces colorées.

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Trait d’union entre la ville et la mer depuis 2011, le musée Jean Cocteau abrite sur 2 700 m2 la collection Séverin Wunderman, soit 1 800 pièces de l’œuvre protéiforme de l’artiste. Triangle minéral tout de béton blanc uniforme, ce bâtiment mystérieux interpelle et intrigue par ses failles irrégulières. L’avancée de toiture soutenue par des colonnes de formes variables et asymétriques sert de protection solaire et de passage couvert pour les piétons. Le portique tempère également la façade ouest, soumise aux échanges thermiques et aux embruns. Tel un coquillage ou un animal marin, la carapace et ses brèches livrent une esthétique noir et blanc et invitent à entrer dans l’univers fantasmagorique de l’artiste.

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Le dernier-né de Rudy Ricciotti est livré ce printemps dans le quartier de la Confluence.

Il s’agit du premier bâtiment tertiaire avec une structure de planchers en béton post-contraint sans poutre. Entre la Sucrière et le cube vert d’Euronews, le Pavillon 52 accueille notamment le siège d’Acies Consulting Group au sein de ses 7 500 m2 de surface de bureaux et commerces répartis dans six blocs à géométrie variable.

Auréolé de terrasses et coursives arborées, le bâtiment, hormis le rez-de-chaussée vitré, est enrubanné d’une mantille faite de lames horizontales. Cette enveloppe grise de béton à ultra haute performance constitue un filtre solaire. Imperceptible de l’extérieur, l’activité tertiaire profite du paysage de la Saône. Cet ensemble aux volumes différents évoque l’époque industrielle avec en contrepoint la végétation colorée poussant vers le ciel.

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objet du désir

UN VASE

Alvar AAlto

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1936 Naissance d’un objet culte Cette année-là, Alvar Aalto, devenu une icône internationale de la création finlandaise et aujourd’hui particulièrement apprécié des amateurs de design aux quatre coins du monde, met la main sur quelque chose de spécial lorsqu’il crée cette collection de vases à la forme libre, pour le concours Karhula-Iittal. Ces objets ne sont pas seulement révolutionnaires parce qu’ils libèrent le verre de sa propre volonté géométrique, mais aussi parce qu’ils laissent l’utilisateur libre dans l’utilisation qu’il souhaite en faire. Presentés pour la première fois à l’exposition universelle de Paris un an plus tard, ils ont permis à Alvar Aalto, l’architecte, dont les constructions sont internationalement acclamées et font la renommée de nombreuses villes finlandaises – tels le sanatorium de Paimio sur le campus de l’université de Jyväskylä ou le Finlandia Hall à Helsinki –, une percée dans le design industriel.

L’approche d’Alvar Aalto dans sa conception d’un objet inclut un aspect purement pratique : la réalisation est basée sur les besoins humains.

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objet du désir

2016 Une touche d’émeraude pour ses 80 ans Pour marquer le 80e anniversaire de la collection Aalto, Iittala lance une nouvelle couleur.

Chaque modèle est désormais disponible en vert émeraude, couleur choisie en référence à la femme d’Alvar Aalto, Aino Aalto.

Un modèle similaire était présent dans la collection originale de 1932.

Les vases Aalto sont soufflés à la bouche chaque jour dans la verrerie d’Iittala en Finlande, où les talentueux artisans de cette usine de verre s’investissent pour maintenir la tradition vivante. Sept professionnels, douze étapes de travail, 100 °C et dix heures sont nécessaires pour réaliser un unique exemplaire.

Une large gamme de couleurs est aujourd’hui fabriquée – blanc, transparent, verre pomme, verre d’eau, bleu clair, gris, rouge, rose… – dans plusieurs tailles (de 95 à 255 mm), mais nul doute que cette version émeraude des 80 ans reste comme un must. À partir de 60 euros.

a www.iittala.com

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matière à réflexion

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PREMIÈRE PIERRE ARTIFICIELLE CRÉÉE PAR L’HOMME IL Y A FORT FORT LONGTEMPS, LA BRIQUE EST UN SUPER MATÉRIAU DE CONSTRUCTION. D’ABORD CRUE PUIS CUITE, GAIN CONSIDÉRABLE EN SOLIDITÉ ET DURETÉ, ELLE EST UNIVERSELLE, POPULAIRE, SOBRE, DURABLE, MODULABLE, LÉGÈRE, ISOLANTE… ET ELLE A BONNE MINE. QUATRE EXEMPLES CRÉATIFS QUI LIBÈRENT SON AIR INDUSTRIEL.

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Basée près de Lille, à Marcq-en-Barœul exactement, l’agence piKs design s’est donnée pour sujet de réflexion la brique, matériau emblématique du cru. De là est née Brike, une gamme de rectangles rouges évolués, pensés pour ré-accueillir la biodiversité qui a déserté nos toits et murs citadins.

Elle se décline en niche, hôtel à insectes, jardinière, ruche… Briques trouées, percées, creusées, deviennent des abris intégrés dans les façades.

Les premiers modèles, destinés à des volatiles du coin sont réalisés par le constructeur Nacarat avec la Briqueterie du Nord et en lien avec la Ligue pour la protection des oiseaux. www.piksdesign.com

L’association Particule 14 qui regroupe des designers de différents horizons a pour but de sensibiliser aux pratiques du design. Elle organise régulièrement des expositions autour d’un matériau que des professionnels s’amusent à explorer, réinventer… Dans le cadre de Brique it !, le scénographe et graphiste Cédric Martineaud a imaginé Brique it yourself, soit trois objets usuels et beaux réalisables par tous. Percée de 80 trous identiques, la brique devient un sculptural et pratique porte-crayons. Un ou plusieurs parallélépipèdes tenus par une sangle en cuir se transforment à toutes fins utiles… et la sympathique brique peut aussi muter en socle de luminaire épuré. www.particule14.com

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matière à rÊexion

Également prÊsentÊ lors de l’exposition Brique it !, l’assise Kera de Marc Aurel affiche un imposant mais accueillant cube rougeâtre surmontÊ d’un dossier en cÊramique blanche Êtincelante. Le crÊateur et concepteur d’espaces urbains s’est amusÊ avec les possibilitÊs de traitement qu’offre le matÊriau : tempÊrature de cuisson, vitrification, coulage‌ Ainsi l’aspect naturel et organique de la brique brute contraste avec le dossier brillant et immaculÊ. www.aureldesignurbain.fr www.particule14.com

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Figure emblÊmatique du renouveau du design en France, MarieChristine Dorner a apportÊ sa contribution aux dÊbats avec sa brique Mingei. Ce mot japonais dÊsigne l’art populaire. Un creux ou une incision dans un module industriel façonne un usage puis de l’Êmail colorÊ le recouvre afin de le domestiquer et d’en faire un repose-cuillère, un vide-poche, une corbeille à fruits‌ Voilà des objets du quotidien nomades, raffinÊs et robustes.

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www.dorner-design.com www.particule14.com

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Mérovée, l’art de mixer des histoires "65&63 $)"3-055& 1*%06

ALEXIS NEMTCHENKO ALIAS MÉROVÉE EST DJ LE SOIR ET ORTHOPHONISTE LE JOUR. À 29 ANS, CE LYONNAIS CREUSE TRANQUILLEMENT SON SILLON AUX CONFINS DE LA TECHNO EN SYNCRÉTISANT AMBIENT, DUB, NOISE ET MUSIQUE INDUSTRIELLE. POUR LA PREMIÈRE FOIS, IL PASSE CÔTÉ PLATINES AUX NUITS SONORES ; MÉROVÉE FAIT L’OUVERTURE DE LA 14 e ÉDITION, DÉBUT MAI.

Guitare, chanson folk, percussions indiennes… Adolescent, Alexis Nemtchenko s’est frotté à différents instruments et a fait partie de plusieurs groupes à tendance rock, métal ou psyché. C’est grâce aux « supers sélections de musique électronique » de sa médiathèque de quartier qu’il découvre les Laurent Garnier, Daft Punk, Boards of Canada : « les grands classiques de l’époque mais le vrai déclic s’est produit à l’écoute de Lucy, du label allemand Stroboscopic Artefacts. J’ai été sensible au son design et compris l’intérêt d’enchaîner des disques, de faire une sélection très personnelle pour raconter des histoires ».

En 2013, le Lyonnais qui est devenu orthophoniste spécialiste en thérapies vocales, part travailler un an à Séoul. Dans ses bagages, il emporte des vinyles, sur place il achète des platines MK5 et se plonge pendant des heures dans les différents courants : « Je voulais rattraper mon retard, m’exercer, travailler mon oreille pour reconnaître le bon moment où mettre en phase deux morceaux et bien sûr, trouver mon identité sonore ». Alexis Nemtchenko se réclame donc du courant techno « au sens large avec un côté ambient, indus, un peu dub, psyché… je reprends les codes et j’intègre des rythmiques noise ».

Après un passage à Lyon, où il reconstitue son stock de galettes, le voyageur fait un séjour à Shanghai, toujours pour le boulot, et est incité à faire ses premiers set et live « où j’arrange mes boucles en direct avec synthé, boîtes à rythmes et autres machines reliées à la table de mixage » dans des clubs. « Il faut mesurer l’impact sur les différents publics, voir jusqu’où on peut les emmener, on construit une relation d’emprise. J’ai pu tester tous les créneaux, du warm up au closing », dit-il aujourd’hui. À la question : c’est quoi, un bon DJ, il est plutôt disert : « Sa sélection doit proposer une identité, raconter une histoire et faire danser ».

De retour à Lyon au printemps 2015, celui qui a choisi pour nom de scène Mérovée – « j’aime beaucoup la période et la dynastie des Mérovingiens » – devient résident des soirées Papa Maman : « J’ai pu jouer dans des lieux extras et échanger avec des artistes. Lyon est sûrement la scène la plus active en France. Il y a une grande émulation, des lieux, des disquaires, des labels qui commencent à avoir une portée… ».

D’ailleurs, la signature avec un label est imminente pour sortir ses compositions dans une compilation puis un EP. En attendant, Mérovée va assurer le warm up de la Nuit 1 des Nuits Sonores. « C’est génial !, s’enthousiasme-t-il. Cet événement est devenu une institution. Je vais apporter ma contribution, une couleur à la soirée. Je vais aussi voir des artistes que j’adore, comme Regis ou Paula Temple ; il y a un super-plateau… j’ai vraiment hâte ». Et nous aussi !

NUIT 1, 4 MAI, 21 H, HALLE 2 DE L’ANCIEN MARCHÉ DE GROS, LYON 2e DU 4 AU 8 MAI – WWW.NUITS-SONORES.COM

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artiste dans le ton

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au ďŹ l de l’art 6/ ¢7¢/&.&/5 "6 10 ans de roman

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Les assises internationales du roman siègent pour la 10e annÊe consÊcutive aux Subsistances. Les formats ne changent pas (dÊbats, dialogues, rencontres dans les bibliothèques, les musÊes, les librairies) mais s’agrÊmentent d’Êchanges plus informels avec des auteurs dans des bars ou des restaurants autour de lectures intimes ou d’apÊros littÊraires.

Le thème  autour de l’exil  rÊsonne avec l’actualitÊ, tandis que tel un clin d’œil, Russel Banks, prÊsent lors de la 1re Êdition, est l’invitÊ d’honneur. On interrogera en miroir ce que sont 10 annÊes de festival et 10 annÊes de carrière pour un Êcrivain. R "% VILLA GILLET 25 rue Chazière, Lyon 4e TÊl. 04 78 27 02 48 www.villagillet.net

6/ '&45*7"- Ça va pas buller !

200 auteurs autour d’une centaine d’ÊvÊnements dans des lieux emblÊmatiques de la Presqu’Île‌ pour cette Êdition de Lyon BD festival, l’international est à l’honneur avec un partenariat avec la Catalogne et l’accueil de Jordi Lafebre, ainsi que d’une dÊlÊgation professionnelle de la BD QuÊbÊcoise.

Obion, en rÊsidence au musÊe Gallo Romain, travaille sur une expo visible en juin et la sortie d’un album. Nicolas Wild et Erwann Surcouf fouilleront les archives municipales pour crÊer des planches, tandis que d’autres auteurs suivront la construction d’un opÊra pour en faire une BD. En guess star : les non moins cÊlèbres et en vogue Wilfrid Lupano, Laurent Verron, Fabcaro et Lewis Trondheim. R "%

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www.lyonbd.com

6/ *.."/26"#-& FS "6 ÉlÊmentaire mon cher Watson !

QuÊbec, Suisse, Belgique, Gabon, Togo‌ la francophonie est à l’honneur au Quai du polar. On apprÊciera aussi le focus sur les policiers britanniques avec un retour aux sources (Agatha Christie, 007, Sherlock Holmes) et un plateau d’une quinzaine d’auteurs qui sont les nouvelles voix du genre en Angleterre (David Peace, SJ Watson). Autre axe notable : les 30 ans de la collection Rivages Noir avec la participation de l’Êditeur François GuÊrif et d’auteurs tels que James Grady ou HervÊ Le Corre. Originale Êgalement : la venue d’Êcrivains qui irtent avec le genre mais ne sont pas typiquement estampillÊs auteurs de polar (Philippe Jaenada, Laurent Binet, JÊrÊmy Fel).

Cette annĂŠe, enďŹ n, les dictĂŠes noires seront faites par AmĂŠlie Nothomb. R "%

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PALAIS DU COMMERCE Place de la bourse, Lyon 2e www.quaisdupolar.com

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au ďŹ l de l’art

6/& &910 +6426n"6 Migrants et artistes

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Rêver d’un autre monde invite à une immersion dans le voyage et l’exil des migrants extra-europÊens au travers du regard de 11 artistes contemporains.

L’œuvre monumentale de BarthĂŠlĂŠmy Toguo Ă l’entrĂŠe, une barque en bois couverte de ballots de tissus, capte l’attention du visiteur sur ce sujet d’actualitĂŠ difďŹ cile. Photos, vidĂŠo, sculptures, installations, cartes, collages‌ prĂŠsentent le dĂŠpart, la traversĂŠe, la frontière ou le soutien. Une majoritĂŠ des Ĺ“uvres provient des collections du MusĂŠe national de l’histoire de l’immigration de Paris. Sont aussi exposĂŠs Cartographies traverses, travaux de demandeurs d’asile, de chercheuses en gĂŠographie et d’artistes grenoblois. R $1 CENTRE D’HISTOIRE DE LA RÉSISTANCE ET DE LA DÉPORTATION 14 avenue Berthelot, Lyon 7e TĂŠl. 04 72 73 99 00 www.chrd.lyon.fr

6/& $0.¢%*& +6426n"6 La belle et le loser Pièce dĂŠlectable de Jacques Chambon (le Merlin de Kaamelott), Milady en soussol anime de nouveau la petite salle voĂťtĂŠe du Boui-Boui. Incarnant une Belle au bois dormant en sommeil depuis 500 ans, puisque le prince charmant s’est fait mettre en pièces par le dragon, et un taulard ĂŠvadĂŠ un peu ratĂŠ, les comĂŠdiens Chrystel Rochas et AurĂŠlien Portehaut (le Gauvain de Kaamelott) s’en donnent Ă cĹ“ur joie. Les contes prennent du plomb dans l’aile, les ĂŠpoques se tĂŠlescopent, les situations sont dĂŠlirantes, les dialogues sont drĂ´les et pertinents, le rythme est soutenu‌ Du cafĂŠ-thÊâtre comme on aime avec de vrais morceaux d’humour et un regard sur la sociĂŠtĂŠ en ďŹ ligrane. R $1 ƒ 30#*/ (&37"*4

LE BOUI-BOUI 7 rue Mourguet, Lyon 5e TĂŠl. 04 72 05 10 00 www.bouiboui.com

6/& 45"3 L’Anti world tour au grand stade Jean-Michel Aulas a dĂŠcrochĂŠ le graal avec son grand stade, il a aussi dĂŠcrochĂŠ l’Êtoile. C’est en effet Rihanna qui assurera le premier concert d’envergure internationale au Parc olympique lyonnais, dans le cadre de sa tournĂŠe mondiale baptisĂŠe Anti World Tour. D’Umbrella Ă Work, dernier album en date, en passant par Diamonds et We found love, la chanteuse originaire de la Barbade dĂŠroulera son impressionnante liste de tubes, autant de morceaux efďŹ caces entre pop et R’nB, portĂŠs par un impressionnant jeu de poses lascives et de multiples effets pyrotechniques. Histoire de rendre l’ÊvĂŠnement encore plus excitant, elle sera accompagnĂŠe du groupe de hip-hop The Weeknd et du rappeur amĂŠricain Big Sean.

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PARC OLYMPIQUE LYONNAIS Chemin du Montout, DĂŠcines Charpieu

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le temps des reprises "65&63 )"44&/ %+06"%

SOME THINGS NEVER CHANGE EST LE TITRE DU DIXIÈME ALBUM DE SUPERTRAMP. SORTI EN 1999, CE DISQUE EST CELUI DU RETOUR APRÈS 9 ANS D’ABSENCE. À L’ÉPOQUE, CE TITRE N’EST PAS CHOISI AU HASARD, IL RAPPELLE QUE MALGRÉ LE DÉPART DU LEADER VOCAL ROGER HODSON, LE GROUPE N’A PAS VRAIMENT CHANGÉ. CETTE DEVISE QUI FAIT L’ÉLOGE DU RÉCHAUFFÉ EST UNE VALEUR SÛRE DANS L’INDUSTRIE DE LA MUSIQUE. MARCHE ARRIÈRE, RÉTROVISEUR, LES MÉTAPHORES AUTOMOBILES SONT FACILES POUR ÉVOQUER CETTE TENDANCE QUI CONSISTE À MULTIPLIER LES HOMMAGES. L’ANNÉE ÉCOULÉE AURA ÉTÉ UN GRAND CRU EN MATIÈRE DE REPRISES ET AUTRES COMMÉMORATIONS DESTINÉES À NOUS REMÉMORER NOS PIRES SOUVENIRS AUDITIFS. POUR ÉVITER TOUTE RECHUTE EN 2016, VOICI UN RAPPEL DE QUELQUES CONDENSÉ DE REPRISES QUE CERTAINS D’ENTRE VOUS ONT PEUT-ÊTRE DÉJÀ ACHETÉ, OU PAS.

Les Stars Font leur Cinéma Des artistes reprennent quelques grands classiques intemporels extraits de BO cultes. À écouter en pensant à la scène préférée de son film préféré. Les danseurs amateurs qui se sont fendus l’arrière train en tentant la choré de Dirty Dancing pourront rester assis et attendre tranquillement qu’on leur serve cette soupe de titres réchauffée par quelques chanteurs qui ont visiblement besoin de se remettre sous les projecteurs avant d’être définitivement oubliés (qui se souvient d’Amandine Bourgeois, ex-gagnante de la Nouvelle Star). On attend avec impatience la fin du film en espérant qu’il n’y ait jamais de suite.

Bruel : Très souvent je pense à vous, hommage à Barbara Aïe aïe aïe, c’est comme au fast food quand ils passent la serpillière : on sort le panneau Sol Glissant ! Après avoir revisité la chanson réaliste de l’entre deux guerres, il a rangé son béret et son accordéon mais continue de mettre sa voix sur le patrimoine de la chanson française. Est-ce l’angoisse du temps qui passe qui pousse Patriiiick à vouloir laisser une trace au panthéon de la chanson ? Le timbre de Barbara est si unique qu’il est difficile d’imaginer que son répertoire puisse exister sans elle. Cela dit, Bruel aborde les grandes chansons de Barbara comme l’alpiniste expérimenté aborderait un sommet : avec humilité et sans arrogance, ce qui rend au final l’exercice plutôt réussi.

Ça c’est vraiment nous, hommage à Téléphone Une génération a hésité entre les Stones et les Beatles, une autre a balancé entre Indochine et Téléphone, a chacun ses références. Depuis leur séparation, Jean-Louis Aubert et ses amis n’ont jamais quitté la bande FM. Voilà 30 ans qu’à chaque jour de l’an ou autre anniversaire, un inconnu vous dit qu’un jour il ira à New York avec vous. On ne veut pas y aller à New York, et on ne veut pas non plus parler derrière un hygiaphone. Avec ce disque de reprises, la nouvelle génération a décidé de nous faire souscrire à un forfait illimité. Dans les vingt prochaines années, il va être difficile d’échapper à la malédiction, d’autant que 3 des anciens membres viennent de se reformer pour une nouvelle tournée karaoké.

La Bande à Renaud vol. 1 et vol. 2 Ok ce tribute album est sorti fin 2014, mais étant donné que quand vous lirez ces lignes il aura sorti un vrai nouvel album et que de toutes façons c’est ma chronique j’ai décidé de vous parler quand même de ce double disque.

Quand ce projet sort, le flou règne sur l’état de santé de Renaud. Quand il déboule dans les bacs, cet hommage à l’interprète de la chanson préférée des Français ne rassure personne. On espère alors que ce n’est pas une façon pour la maison de disques de faire tinter le tiroir-caisse avant qu’il ne soit trop tard. Le casting est bigarré et conjugue nouvelle scène française, interprètes confirmés et même quelques acteurs. Visiblement beaucoup se sont bousculé pour être sur la photo. Au final la statue du commandeur en perfecto est respectée, les versions sont assez classiques et n’apporte pas grand-chose. On retiendra peut-être la voix de Béatrice Martin (Cœur de Pirate) sur l’éternelle Mistral Gagnant. Au final, l’écoute de ces deux volumes nous laisse un peu sur notre faim, alors en guise de dessert on se remet en boucle les versions originales.

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L’Esprit Livre m’a dit

Charade de printemps POUR LE PREMIER, ON ÉVOQUE QUENEAU ET VIAN. LE SECOND JOUE L’IMAGINAIRE ET L’HUMOUR. LE TROISIÈME, UNE BELLE HISTOIRE, RÉJOUIT AVEC SES PERSONNAGES SAVOUREUX. LE QUATRIÈME EST UNE ÉVOCATION ENVOÛTANTE DE L’ENFANCE ET DE L’ADOLESCENCE. LE CINQUIÈME, ENTRE ROMAN D’AMOUR ET THRILLER, TRAVERSE CINQ DÉCENNIES DE L’HISTOIRE DU MONDE. MON TOUT EST NOTRE SÉLECTION DE PRINTEMPS, À SAVOURER AU COIN DU FEU OU EN TERRASSE SELON MÉTÉO.

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En attendant Bojangles Olivier Bourdeaut

Le cas Annunziato Yan Gauchard

Wonder lover Malcom Knox

La maison dans laquelle Mariam Petrosyan

Finitude

Minuit

Asphalte

Monsieur Toussaint Louverture

Pour certains la vie « c’est comme une boîte de chocolats », pour d’autres « c’est comme une dent ».

Pour Georges et son épouse – que vous appellerez Hortense, Renée ou bien Georgette suivant l’humeur du moment – la vie c’est comme une fête sans cesse renouvelée dans laquelle on peut danser tendrement enlacés sur l’air de Mr Bojangles dans la si belle version de Nina Simone.

Voilà une famille qui vit d’amour fou, de fantaisies et de cocktails flous, loin de la grisaille des conventions sociales. Jusqu’au jour où le grain de folie ira un peu trop loin… Une histoire d’amour fusionnel, racontée avec un humour salvateur dans une langue d’une invention permanente qui sait nous faire rire et nous saisir lorsque soudain la poésie s’assombrit.

Parfois la vie c’est beau comme un premier roman…

En visite au Musée San Marco à Florence, le facétieux Fabrizio Annunziato se laisse enfermer par défi dans l’une des cellules du couvent. Tout d’abord enjoué à l’idée de vivre l’expérience inédite de la réclusion, Fabrizio s’aperçoit cependant que ce petit jeu innocent pourrait tourner en drôle de mésaventure. Il ne lui reste bientôt plus qu’à placer tous ses espoirs de libération dans la jeune femme qui vit en face du couvent et qu’il tente de séduire à distance au travers d’une minuscule lucarne. Premier roman au ton enjoué et décalé, « Le cas Annunziato » se pare des atours d’une comédie à l’italienne. Il se pourrait bien qu’il soit une annonce faite aux lecteurs qu’un talent est né !

John Wonder est sans doute le plus grand menteur du monde. Pensez donc : trois femmes sur trois continents différents et six enfants à gérer séparément. Le mensonge à un tel niveau tient du prodige, du record quantifiable. Et il s’y connaît en records, John, puisque c’est son métier de les authentifier. Le problème pour notre homme des records, c’est qu’il vient de rencontrer une quatrième femme. Mais pas n’importe laquelle. Il s’agit de la plus belle femme du monde, il en est persuadé. Notre grand menteur est bel et bien en train de devenir l’homme le plus amoureux du monde… Voici une triple comédie familiale qui se révèle progressivement aussi drôle que touchante et qui place Malcolm Knox parmi les meilleurs écrivains australiens (du monde évidemment).

« Toi qui entre ici, abandonne toute espérance » doivent se dire les enfants qui entrent dans la Maison. Cet étrange internat accueille les enfants différents, ceux dont le monde des adultes voudrait bien se débarrasser. Tous les pensionnaires sont appelés par un surnom et chacun appartient à un groupe.

Chaque groupe possède son chef et vit selon ses propres règles – la loi commune étant celle de la Maison. Bienvenue dans le groupe de l’Aveugle, du Sphinx et de tous les anciens Pestiférés qui entament avec nous leur dernière année, celle de tous les dangers…

Un roman d’une densité rare, complètement immersif.

Une incroyable collection de témoignages qui semble se perdre dans le temps et dans la géographie instable de cette Maison que l’on finira par quitter, nous aussi, à regret…

La femme qui avait perdu son âme Bob Shacochis Gallmeister

Prix : 12,50 €

PRIX : 22 €

PRIX : 24,50 €

PRIX : 15,50 €

Fort de sa connaissance intime de l’arrière-pays haïtien et de sa maîtrise du créole, l’avocat américain Tom Harington est invité à revenir sur l’île pour défendre un compatriote accusé du meurtre de son épouse. Troublé, Harington réalise que Renée Gardner, la jeune femme, était mariée à un baron de la drogue mais surtout qu’elle ressemble trait pour trait à Jackie Scott, cette photojournaliste qu’il avait connue sur place. Un premier voile se déchire alors, prélude à une longue et langoureuse danse de la manipulation qui va nous tenir en haleine pendant cinq décennies. D’Istanbul à Kaboul, de Croatie en Haïti, Bob Shacochis nous convie à un jeu subtil et dangereux où les seules certitudes pourraient bien n’être que les mensonges d’une jeune femme prête à tout pour retrouver son âme.

PRIX : 28 €

SÉLECTION DE L’ESPRIT LIVRE POUR EGOLAREVUE 76 rue du Dauphiné, Lyon 3e – Tél. 04 72 91 69 50 – www.lesprit-livre.fr Du mardi au vendredi de 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 19 h. Le samedi de 9 h 30 à 19 h.

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ego & co

NUMÉRO

ours

egolarevue 114, quai Pierre-Scize, 69005 Lyon www.egolarevue.com Attention, on dĂŠmĂŠnage !

Nouvelle adresse au printemps.

Directrice de la publication

Éloïse Girault, eg@ego-larevue.com TÊl. 06 77 12 11 11

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RĂŠdactrice en chef

Nancy Furer (NF2), nancy@nf2.fr TĂŠl. 04 72 98 07 90

egolarevue est une revue trimestrielle ÊditÊe par les Éditions Rosely Capital de 10 000 ₏ RCS Lyon 500 646 039 ISSN 1964-8871

RĂŠdaction

Hassan Djouad, Audrey Dupont, Nadine Fageol, Vincent Feuillet, Nancy Furer, Françoise Malbosc, Charlotte Pidou Production photos

Didier Michalet & Karen Firdmann DMKF, Sabine Serrad

NumĂŠro 31 printemps 2016 DĂŠpĂ´t lĂŠgal 2016

Direction artistique & rĂŠalisation

Sienne Design, Olivier Fischer 56, av. Jean-Jaurès, 69200 VÊnissieux TÊl. 04 72 90 87 87 www.siennedesign.com Directrice artistique et crÊation maquette Agnès Buatois, Sienne Design

PHOTOGRAPHIE DE COUVERTURE Didier Michalet & Karen Firdmann, DMKF

PublicitĂŠ

Éloïse Girault, tÊl. 06 77 12 11 11 eg@ego-larevue.com AssistÊe de Franck Simone franck@ego-larevue.com

Impression

Imprimerie Chirat 42540 Saint-Just-la-Pendue egolarevue est imprimĂŠe sur un papier issu de forĂŞts gĂŠrĂŠes durablement.

Le papier a obtenu l’Ecolabel europÊen et est certifiÊ FSC.

Natacha porte un manteau et un top Joseph, un jeans J Brand ; le tout chez Joseph. Des escarpins Minelli. Un sac en cuir Saint Laurent, chez Pas de Printemps pour Marnie.

Nina porte un pantalon DPAM, un blouson Little Marc et des baskets H & M.

La reproduction mĂŞme partielle des articles et illustrations publiĂŠs dans egolarevue est interdite.

ego et vous

3&53067&; /064 463 www.egolarevue.com Des infos inĂŠdites, les making-of des “prod’ modeâ€?, toutes nos interviews, dĂŠcouvertes, rencontres et envies de voyages‌ La liste des kiosques “egoâ€? sur www.egolarevue.com

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