Mes virées en grosse cylindrée
me font chavirer
C’est l’amour qui m’a poussée à monter sur
une moto. Car j’ai peur. Depuis toujours.
Mais pour mon motard de mari, j’accepte parfois
d’enfourcher son fidèle destrier le nez au grand air et
les cheveux au vent ! Dans les virages serrés,
le moteur éructe, vrombit, rugit… et tandis qu’on fend
la bise, mon instinct de survie me pousse à l’enlacer
de mes bras fins. Il faut dire que dès qu’il apparaît,
moulé dans son blouson cintré, la magie opère.
Quel étrange pouvoir que cet engin diabolique
qui transforme ma paisible moitié en un gaillard fort
et looké version bad boy soigné. So sexy !
Je le serre plus fort encore et j’oublie tout.
Finalement il a bien fait de l’acheter sa moto.
