La location de voitures sans contact en Suisse
Partenaire officiel
MAR ‘23
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« L’architecte suisse retrace son parcours, définit son métier et expose les défis auxquels seront confrontés les architectes de demain. »
by Sw tzerland
PoweredPour l’être humain, avoir un toit étanche au-dessus de la tête est une nécessité : d’après la pyramide de Maslow, un domicile stable fait partie de nos besoins de sécurité. Ceux-ci viennent juste après les besoins physiologiques de base, tels que respirer, boire, se nourrir ou dormir.
En Europe et notamment en Suisse, nous l’avions pratiquement oublié. Ce n’est qu’avec les récentes crises et guerres – avec leur lot d’incertitudes en matière de sécurité, comme l’approvisionnement en énergie et en électricité, ou la sécurité du logement – que ces questions ont refait surface.
Nous devons tous satisfaire nos besoins primaires avant de pouvoir considérer les secondaires, sans même parler d’accomplissement personnel. Pour le dire de manière imagée, il s’agit de poser des fondations solides, qui permettent ensuite de construire une maison. Les installations et équipements techniques, de même que les aspects esthétiques, constituent quant à eux la touche finale apportée à l’édifice.
On peut l’affirmer en toute bonne foi : nous, les techniciens du bâtiment, donnons vie aux bâtiments ! Car les projeteurs et les installateurs des domaines sanitaire, chauffage, ventilation et ferblanterie se chargent d’approvisionner les appartements et les maisons en eau potable propre, air frais et chaleur agréable.
Seuls ceux qui misent sur un chauffage renouvelable et ne gaspillent pas d’énergie peuvent profiter du confort de leur logement avec la conscience tranquille, car ils agissent de manière responsable. Le passage à une énergie nationale et renouvelable (pompes à
Nous, les techniciens du bâtiment, nous engageons pour une technique du bâtiment moderne. Nous sommes responsables des éléments essentiels que sont l’air et l’eau, et nous garantissons confort et bien-être.
chaleur, pellets, photovoltaïque) est actuellement une nécessité. Cette transition favorise à la fois le climat et le porte-monnaie des ménages, et permet de garantir ou d’augmenter la valeur des appartements et maisons tout en les parant pour l’avenir.
J’aimerais ici adresser un message à l’ensemble des locataires et propriétaires, mais aussi des architectes, maîtres d’ouvrage, projeteurs et installateurs : saisissons les opportunités qui se présentent et engageons-nous tous pour une construction orientée vers l’avenir, un assainissement durable et une maintenance régulière !
Bien entendu, un logement est étroitement lié au style de vie et parfois même au prestige. C’est pourquoi certains locataires et propriétaires se laissent tenter par des salles de bain modernes, voire de véritables oasis dédiées à la détente, à l’intérieur comme à l’extérieur (balcon, terrasse ou jardin). N’hésitez pas à réaliser vos rêves, mais ne négligez en aucun cas les investissements durables dans la technique et l’enveloppe du bâtiment.
Informez-vous, faites-vous conseiller par des professionnels et laissez-vous inspirer par des solutions innovantes. Ma propre expérience me permet de le certifier : il est rentable d’avoir un chauffage respectueux de l’environnement et une énergie solaire produite à domicile. C’est une contribution pour l’avenir, qui renforce encore le plaisir d’être chez soi !
CHEF DE PROJET
VALENTIN LUDWIG
COUNTRY MANAGER
PASCAL BUCK
HEAD OF CONTENT ROMANDIE
LÉA STOCKY
LAYOUT
JOEL STEINER, SARA DAVAZ
JOURNALISTES
LÉA STOCKY, MAÉVANE MAS, EMMANUEL VIACCOZ
IMAGE DE COUVERTURE
PASCAL ROHÉ
CANAL DE DISTRIBUTION
TRIBUNE DE GENÈVE ET 24HEURES
IMPRIMERIE
CIL CENTRE D’IMPRESSION
LAUSANNE SA
SMART MEDIA AGENCY.
GERBERGASSE 5, 8001 ZURICH, SUISSE TÉL +41 44 258 86 00 INFO@SMARTMEDIAAGENCY.CH
REDACTIONFR@SMARTMEDIAAGENCY.CH
FOCUS SWISS
Valentin Ludwig
Chef de projet
groupe-grisoni.ch
Dans le climat socio-économique mondial actuel, le marché de la construction immobilière est confronté à des défis d’envergure. Les développeurs et promoteurs doivent plus que jamais être capables de proposer des logements attractifs et confortables tout en apportant efficacité énergétique, durabilité et sécurité. L’appel à l’innovation et à la technologie est dès lors inévitable pour construire des bâtiments intelligents et efficaces.
Julien Descollaz Directeur généralSmartHome a plus de 20 ans d’histoire et 17 ans d’expérience dans le domaine de l’intégration domotique et multimédia sur le marché du résidentiel exclusif. C’est aujourd’hui une équipe de passionnés qui a une vision commune et un objectif audacieux, celui de démocratiser et standardiser des technologies responsables qui apportent des réponses aux exigences de durabilité dans le bâtiment. Des technologies qui permettent de réduire la consommation énergétique des bâtiments
Selon le rapport de l’ONU « The Global Status Report for Buildings and Construction » paru en 2020, le secteur du bâtiment est responsable de 38 % des émissions de gaz à effet de serre. Nous pouvons ajouter à cela les récents évènements géopolitiques qui ont mis en lumière notre dépendance énergétique en provoquant diverses pénuries.
Mais avant de parler de réduction, il faut commencer par s’attaquer au gaspillage. Pour cela, le résidant doit pouvoir visualiser sa consommation, l’analyser, puis agir en conséquence. La solution de SmartHome permet une lecture précise de ses dépenses en électricité, en chauffage, en eau chaude et en eau froide. Grâce à l’historique, l’habitant peut alors voir si ses actions, telles que la réduction de la température de son chauffage ou l’extinction des appareils en veille, sont payantes. Ensuite, pour aller plus loin, SmartHome a mis en place un partenariat technologique avec l’entreprise Schneider Electric pour optimiser la production de chaleur et rendre les bâtiments plus efficients.
Télétravail et redéfinition de l’espace d’habitation
L’évolution du télétravail s’est produite bien avant la récente crise sanitaire. Cette dernière a cependant déclenché une vague de sensibilisation et de nouvelles exigences sont apparues en matière de santé dans les espaces de travail. Dans le sillage de la réduction de la consommation d’énergie et au vu de la hausse du télétravail, il faut offrir des logements plus sains pour des employés toujours plus productifs, même à la maison.
La solution de SmartHome permet ainsi de répondre aux nouvelles exigences de l’espace d’habitation.
En tant que superviseur domotique et immotique, l’écran Amika va pouvoir piloter les divers éléments contrôlables du logement comme les stores, le chauffage, l’éclairage ou encore les prises commandées à travers différents protocoles et marques de produits. Par exemple, Amika est compatible avec la gamme de produits Wiser de la marque Feller AG avec laquelle SmartHome a établi un partenariat technologique. L’écosystème ainsi créé permet d’offrir aux promoteurs, et par extension aux résidants, la solution la plus complète et versatile du marché. Il est alors possible de gérer les ambiances lumineuses et d’enclencher les scénarios les plus adaptés en
fonction des conditions atmosphériques ou de l’état de santé du résidant. Celui-ci peut également répondre à l’interphone directement sur l’Amika ou depuis l’extérieur grâce à l’application mobile smarthome ECO. Il reçoit ainsi les appels sur son smartphone et peut s’assurer que les stores sont bien fermés, les lumières éteintes, etc. Qu’il soit au bureau ou chez lui, le résidant garde le contrôle total de son logement.
Bâtiment intelligent versus sécurité des données De manière générale, les appareils connectés à internet ou encore IoT (« Internet of Things ») souffrent d’une image de plus en plus négative en termes de sécurité des données. S’il existe des lacunes en matière de sécurité, il est clair que les risques d’attaque ou
données qui transitent sur les serveurs sécurisés sont utilisées à des fins d’optimisation énergétique ou d’amélioration de l’expérience de l’utilisateur, sans aucune possibilité d’identifier un individu.
Optimisation des coûts de construction et d’exploitation
Les tendances inflationnistes qui se dessinent actuellement aux États-Unis et dans la zone euro montrent que l’ère des taux d’intérêt très bas touche à sa fin. Cela est à prendre en considération lors de l’élaboration d’un projet qui se doit en plus d’être confortable, efficient, intelligent, sécurisé, etc.
Choisir les produits de la marque SmartHome, c’est la garantie d’avoir un bâtiment qui répond
l’écran Amika) et le concentrateur énergétique dans le local chaufferie (remplacé par l’interface Energio). Il y a plusieurs intérêts à cela, le premier étant un intérêt économique en considérant des moins-values qui réduisent le coût réel de la solution, et le fait que les produits soient conçus pour être installés par un électricien. En général, les sociétés qui fabriquent leur solution sont également les seules à pouvoir en faire la mise en service. Mais par définition, cela augmente fortement les coûts et la complexité du projet. Le second intérêt est écologique car mutualiser des fonctionnalités à des types d’appareils existants permet d’éviter de surenchérir l’offre en créant de nouveaux appareils. Concernant les frais d’exploitation, il n’y a pas de surcoût puisque justement, aucun
de rançongiciels à but lucratif augmentent. À cela s’ajoute la question éthique dans le traitement et la monétisation des données des consommateurs.
Les serveurs de SmartHome sont hébergés en Suisse et sont conformes au Règlement général sur la protection des données (RGPD). Aussi, l’ensemble de l’architecture de la solution de SmartHome a été auditée par une entreprise indépendante genevoise qui œuvre depuis plus de dix ans dans la cybersécurité. Enfin, SmartHome refuse que ses utilisateurs soient des « produits » et en cela, refuse de commercialiser des données personnelles, ce qui va plutôt à l’encontre des tendances actuelles. Pour aller plus loin, l’entreprise a même pensé cette solution pour que les clients puissent l’utiliser sans avoir besoin de créer un compte. Les seules
aux exigences du marché et ce, sur le long terme car la solution est flexible, évolutive et ouverte. Les partenariats technologiques avec Feller AG et Schneider Electric en sont la preuve.
Financièrement, en prenant en référence la surface moyenne et le coût de construction moyen d’un logement en Suisse qui sont respectivement de 102,4m² et de CHF 3’200.-/m², cette solution ne représente finalement que 0,2 % du budget. Au vu des bénéfices que cela apporte au projet, le retour sur investissement est quasi immédiat. Un autre point à prendre en considération est le fait que les appareils ne viennent pas s’ajouter au bâtiment, mais ils remplacent des équipements déjà présents dans le cahier des charges d’un projet d’immeuble, à savoir l’interphone dans chaque logement (remplacé par
équipement supplémentaire n’est ajouté. Ils sont même réduits car l’exploitant a librement accès au cockpit qui est une plateforme en ligne, et il peut ainsi télécharger les données de consommations individuelles pour établir les décomptes de charges. Quant à l’installateur, sur ce même cockpit, il a les alertes afin de pouvoir faire de la maintenance préventive.
Pour plus d’informations: www.smarthomeswiss.com
L’influence italienne sur l’architecture suisse
La
Suisse n’a pas été mise de côté en ce qui concerne la beauté de ses monuments. Entre cathédrales gothiques et églises baroques, en passant par les constructions modernes de Le Corbusier et les premiers chalets traditionnels, revenons sur l’histoire de l’architecture en Suisse.
L’architecture gothique du XIIème siècle Arche pointue, voûte nervurée, contrefort battant, voilà les principales caractéristiques de l’architecture gothique. Ce mouvement de l’art européen s’étend sur une période relativement longue, entre le milieu du XIIème siècle et le XVIème siècle. Il n’est donc pas étonnant que de nombreux édifices helvètes, principalement des églises et des cathédrales, aient vu le jour en cette période. Ces monuments symbolisent en plus la richesse et le pouvoir des villes qui étaient en mesure d’exécuter la construction de ces bâtisses gothiques. La ville de Lausanne a été l’initiatrice de ce mouvement en Suisse, en entamant la construction de sa cathédrale gothique vers 1170. Le mouvement s’est ensuite rapidement répandu en Suisse romande. De bons exemples sont la Collégiale de Neuchâtel dont la structure est principalement gothique ou l’intérieur de la cathédrale Saint-Pierre de Genève décorée de grands piliers et de baies en vitrail, typiques du style architectural. Peu à peu, l’architecture gothique s’est étendue dans tout le pays, en passant par Fribourg, Bâle, Zurich et Lucerne.
La Renaissance et l’art baroque sont deux mouvements nés en Italie, rapidement adoptés par le reste de l’Europe en traversant la Suisse. La Renaissance s’est d’abord installée dans le canton du Tessin, autour du XVIème siècle, et s’est diffusée dans toute la Suisse jusqu’à Bâle où l’on retrouve les premiers bâtiments issus de la Renaissance dès 1556. Plus proportionnées, des constructions symétriques sont apparues dans nos paysages. Par exemple, la cathédrale de San Lorenzo à Lugano en 1517 ou l’église de S. Croce à Riva San Vitale. Cette dernière, construite à la fin du XVIème siècle, est souvent considérée comme marquant la fin de la période de la Renaissance et le début de l’architecture baroque.
La période baroque du XVIIème siècle s’est elle aussi propagée depuis l’Italie par le Tessin et les Grisons. Plus coloré, avec de grandes fresques et de nombreux ornements, ce style architectural bénéficie directement des progrès techniques de l’époque. Ses nefs sont plus larges et les formes rondes sont privilégiées. En Suisse alémanique, l’église des Jésuites de Lucerne est une référence de taille. Construite entre 1666 et 1677, elle est le premier édifice sacré de style baroque en Suisse. Contrairement à l’art gothique, le baroque ne se limite pas aux monuments. Les maisons sont richement décorées, comme le café Pelikan à Saint-Gall, ou le palais de la Justice à Genève pour la Suisse romande.
Le (néo)classicisme et les premiers chalets traditionnels suisses Bien que peu d’édifices religieux aient été construits dans le style néoclassique, la cathédrale de SaintOurs à Soleure s’impose comme un monument incontournable pour les amateurs d’architecture. Considérée comme une des réalisations néo-classiques majeures en Suisse avec ses grands piliers et ses formes cylindriques, elle est aujourd’hui l’emblème de la ville. Les autres constructions classiques qui ont vu le jour au cours du XVIIIème siècle sont principalement des bâtiments du gouvernement et des affaires, ou des manoirs pour les plus fortunés.
À la même période s’est développé un fort intérêt pour les chalets, ces maisons typiquement suisses construites en bois. Même si des cabanes rustiques existaient déjà avant, c’est vers le XVIIIème siècle que les urbains y portent une réelle attention et commencent à les reproduire. Représentant une vie simple loin de la frénésie des villes, l’image du chalet pittoresque et onirique croît rapidement. Avec le développement industriel, le chalet se répand dans toute la Suisse, puis jusqu’en Normandie et dans les Landes, ainsi que dans de nombreuses stations thermales.
Le Corbusier et l’art moderne Le Rolex learning center à Lausanne, le centre Dürrenmatt à Neuchâtel ou encore la place de la
gare à Berne, il est facile de nos jours de citer un grand nombre de constructions modernes. Avec de grandes baies vitrées, des formes particulières et beaucoup d’originalité, ce type de bâtiment décore aujourd’hui nos villes. Mais de quand date cet intérêt pour l’architecture moderne ?
Dès le début du XX ème siècle, l’art moderne vient s’opposer à l’architecture néoclassique du siècle passé. Basé sur de nouvelles technologies de construction telles que l’utilisation du verre, de l’acier et du béton armé, ce mouvement s’est vite popularisé après la seconde guerre mondiale. Par sa diff usion, le style s’est scindé en plusieurs formes en fonction des tendances de chaque région. Au Tessin, les architectes se basent principalement sur le fonctionnalisme et le rationalisme en incorporant des formes géométriques pour plus de contraste. Aux Grisons, Peter Zumthor se concentre sur des bâtiments simples qui demandent peu de ressources et qui s’intègrent aux paysages. Mais l’architecte suisse le plus infl uent dans le domaine est certainement Le Corbusier. Avec comme devise « Là où naît l’ordre, naît le bien-être », il travaille majoritairement sur la simplicité des formes, l’organisation et la rigueur, ce que l’on retrouve dans sa conception de l’immeuble Clarté à Genève.
Texte Maévane Mas
Responsable du développement immobilier SR et membre de la direction générale
Les premiers rayons du soleil qui tapent contre la vitre, le chant des oiseaux au réveil, le bruit du vent dans les feuilles. Une journée comme les autres débute au chemin du Boissonnet à Lausanne. Or, en passant ce matin devant le numéro 15, les habitants du quartier entrevoient le concept du Clos des Hêtres. Cet ensemble d’appartements écoresponsables, pensent-ils, évoque un petit coin de paradis.
membre de la direction générale, présentent HRS et le projet durable du Clos des Hêtres à Lausanne.
Thierry Müller, quels sont les objectifs et engagements de HRS ?
HRS est une entreprise active dans la promotion immobilière et le développement de sites depuis 1962. Agissant en tant qu’entreprise générale ou totale pour les nouvelles constructions et rénovations, elle œuvre également comme conseil immobilier dans des domaines complexes. Gabriela Aeschlimann, responsable des transactions immobilières et Thierry Müller, responsable du développement immobilier SR et
Responsable des transactions immobilières
Gabriela Aeschlimann, pouvez-vous présenter le projet du Clos des Hêtres à Lausanne ?
Le projet du Clos des Hêtres est un véritable havre de paix doté de dix-huit appartements allant du 2,5 pièces au 5,5 pièces. Chaque appartement dispose d’une grande terrasse en bois et de larges baies vitrées côté sud pour profiter tant du soleil que du cadre naturel environnant qui inspire le calme et la sérénité. Des hêtres majestueux se tiennent effectivement sur le site, d’où le nom du projet. Ces arbres vont être conservés et protégés tout au long de la construction. Le terrain est aussi pourvu de jardins potagers et d’une plantation riche d’espèces indigènes. HRS a résolument voulu maintenir l’aspect
Les priorités principales de HRS sont la numérisation et la durabilité. Le dynamisme, l’excellence, la proximité ainsi que le respect et le sens des responsabilités sont également des valeurs auxquelles nous attachons beaucoup d’importance. Depuis 2015, nous nous engageons, dans la mesure du possible, à ne plus utiliser d’énergie fossile pour nos propres développements.
Quels sont vos secteurs d’activités ?
Nous travaillons principalement sur la construction d’ouvrages (bâtiments) ou d’ensemble d’ouvrages (quartiers). HRS a développé, entre autre, un
« parc » de ce concept, avec une végétation dense qui donne un caractère unique aux habitations.
Quelle est la particularité de la situation du projet ?
Le chemin de Boissonnet est parfaitement localisé entre la nature et le centre-ville de Lausanne. Le lieu bénéficie d’un voisinage agréable et d’infrastructures déjà existantes, comme le collège de Grand-Vennes et le Centre de la Petite Enfance de Boissonnet.
L’arrêt « fourmi » du M2, la ligne de bus 41 et l’entrée d’autoroute Lausanne-Vennes sont également implantés à proximité des résidences. Au niveau des loisirs, le parc Sauvabelin et l’aquarium-vivarium Aquatis sont accessibles à pied en seulement quelques minutes. Nous nous insérons dans un cadre existant, ce qui était important pour nous. En quoi ce projet est-il respectueux de l’environnement ?
Le projet est élaboré avec le label Minergie-ECO et est construit partiellement en bois, un matériau renouvelable. De plus, nous faisons particulièrement attention à la préservation de l’environnement lors de la construction. Aussi, les bâtiments sont équipés de
savoir-faire dans les complexes sportifs avec des activités connexes et également dans le domaine de la santé.
Pour chaque construction, nous avons à cœur d’offrir un cadre de vie idéal et approprié aux utilisateurs finaux et de garantir le meilleur rendement pour la meilleure qualité requise. Nous réfléchissons par exemple immédiatement à quelle est la labellisation la plus appropriée pour un projet avant de le lancer. Quelles sont vos compétences en matière de développement durable ?
La durabilité est au centre des préoccupations de HRS depuis de nombreuses années. Nous avons achevé l’année dernière « Le Circle », le plus grand projet jamais réalisé en Suisse et l’unique complexe de cette taille en Europe
pompes à chaleur, de panneaux photovoltaïques et des équipements techniques nécessaires à l’installation future de bornes de rechargement électrique, ce qui favorise les énergies renouvelables. Une petite spécialité que nous avons également mise en place est la récupération de l’eau de pluie pour arroser les jardins.
Qu’est-ce qu’un logement Minergie-ECO ?
Les points importants du label sont une meilleure aération des logements grâce à un renouvellement automatique de l’air, une faible nuisance sonore et une luminosité naturelle qu’on obtient par exemple avec de grandes baies vitrées. Il s’agit aussi d’utiliser une faible proportion d’énergie grise en favorisant une utilisation optimale des ressources et en limitant les dépenses énergétiques lors de la construction. Avec ce label, nous n’employons évidemment pas de substances toxiques.
À qui s’adresse ce type de logement ?
À une clientèle qui est à la recherche d’un logement de qualité supérieure et durable dans le temps. Ces appartements conviennent aux personnes qui sont sensibles à l’écologie, à la santé et qui adhèrent à un style de vie plus responsable. La clientèle se compose de personnes qui souhaitent s’installer dans ce quartier sur le long terme.
certifié « leed Platinium ». Nous possédons un savoir-faire exceptionnel en la matière. Cela étant, la durabilité ne signifie pas seulement de se préoccuper de l’environnement mais également des aspects sociaux et économiques.
Quels sont vos futurs projets phares ?
HRS construit actuellement le campus Pictet à Genève, un projet très audacieux et innovant qui doit s’achever dans des délais extrêmement courts. Du côté de Zürich, le projet « Ensemble », comprenant un nouveau stade de football, 570 logements ainsi qu’une coopérative avec 174 logements à loyers modérés, est dans sa phase finale d’approbation. De même, le projet « PSE » à Lugano comprenant un nouveau stade de football, un palais des sports, des logements et des commerces est en phase finale de planification.
Combien d’appartements seront construits et quand leur vente ouvrira-t-elle?
La promotion est composée de trois bâtiments avec chacun un rez-de-chaussée et deux étages. Nous proposons au total dix-huit appartements, dont trois logements de 2,5 pièces en attique et encore trois de 4,5 pièces en triplex. Ces derniers s’apparentent à des maisons de ville avec un sous-sol relié au parking souterrain. Nous proposons également neuf appartements de 4,5 pièces en simplex et dans chaque bâtiment se trouve un duplex de 5,5 pièces avec 167m2 habitables. Les personnes intéressées peuvent déjà s’inscrire sur le site internet et recevront un dossier complet avec la liste de prix dès le mois de mars.
Prévoyez-vous d’élaborer davantage de logements de ce genre ?
Oui, sans doute! La durabilité est une manière de vivre en adéquation avec les défis de demain. D’ailleurs, HRS ne développe plus aucun projet qui n’est pas certifié Minergie depuis 2015. Nous avons d’autres projets en cours qui sont également sous le label Minergie-ECO. Notre objectif est de démocratiser ce label en le rendant accessible à tous.
Interview Maévane MasHRS Real Estate SA
st-sulpice@hrs.ch
Plus d’informations sur: https://closdeshetres.ch/
Fournir des fenêtres personnalisables et de haute qualité, telle est la mission que s’est donnée Finstral.
L’entreprise spécialisée dans la fabrication et la pose de fenêtres a en effet à cœur de mettre les besoins du client au premier plan.
Mirzet Husejinovic, responsable des ventes dans toute la Suisse romande, nous explique comment.
Mirzet Husejinovic
Responsable des ventes dans toute la Suisse romande
Mirzet Husejinovic, qu’est-ce qui fait de Finstral un acteur majeur et de choix du secteur ?
Finstral est une entreprise familiale présente sur le marché depuis plus de 50 ans qui regroupe environ 1600 employés en Europe. Nous nous occupons des menuiseries extérieures : fenêtres, portes d’entrée, façades vitrées et vérandas. Sa force est de produire ses propres articles avec l’extrusion des profils, la fabrication des verres isolants ou encore le trempage des verres. Nous contrôlons la chaîne de production des produits du début à la fin, ce qui garantit une grande qualité. En 2020, nous avons
commencé la vente directe, ce qui nous permet d’être au plus proche de nos clients et de leurs besoins. Nous nous occupons ainsi de conseiller les clients en les accompagnant depuis le début de leur projet jusqu’à l’installation des fenêtres par nos poseurs.
Quels sont les différents types de fenêtres et quelles sont leurs particularités ?
Le PVC est notre base de marché, en passant par le PVC-aluminium, le bois-aluminium ou l’aluminium. La particularité des produits Finstral est qu’ils ont tous une âme en PVC, que nous recouvrons ensuite avec des profilés des différents matériaux. Cela donne une liberté de conception toujours maximale en termes de matériaux, de formes de profils et de teintes et permet ainsi de créer une fenêtre personnalisée en fonction des attentes des clients. Cette variété de possibilités et ces finitions font de nos produits les premières fenêtres modulaires que l’on peut trouver en Europe. Grâce à l’âme en PVC, toutes nos fenêtres, portes et façades vitrées répondent toujours aux exigences de qualité les plus élevées en matière d’isolation thermique et phonique.
En quoi vos fenêtres sont-elles gages de haute qualité ?
Nous nous occupons de la production de A à Z. Finstral est l’un des rares fabricants de fenêtres en Europe à prendre complètement en main chaque étape : nous concevons les profilés, nous mélangeons le PVC selon notre propre recette et nous l’extrudons nous-mêmes. Nous travaillons également le bois, nous laquons l’aluminium, produisons les vitrages isolants et assemblons bien-sûr les éléments de la fenêtre finie. Notre contrôle sur la fabrication est complet. C’est le grand avantage de Finstral, qui nous permet de contrôler et de garantir en permanence la qualité élevée de nos produits.
DEVENEZ MEMBRE ! dès CHF 90.– TTC
Informations et adhésions : 022 715 02 00 www.cgionline.ch
La CGI
Depuis plus de 100 ans, la Chambre genevoise immobilière (CGI) est une association au service des propriétaires du Canton de Genève. Elle ne cesse de croître et compte plus de 6’600 membres. Véritable force de proposition et acteur de poids dans les négociations avec les autorités genevoises et fédérales.
Nos missions
Défendre les intérêts de nos membres sur le plan politique et administratif Contraindre et abaisser l’imposition fiscale des biens immobiliers S’opposer à la hausse des valeurs fiscales et celle de l’impôt sur la fortune Favoriser l’accession à la propriété Conseiller et informer en matière juridique, fiscal et énergétique
Quelles sont les raisons d’acquérir une nouvelle fenêtre ?
L’achat de nouvelles fenêtres est un investissement toujours rentable. C’est l’élément le plus facile à remplacer sur le bâtiment et il améliore le confort d’habitation. La première raison est d’avoir une meilleure isolation thermique pour se protéger du froid mais aussi de plus en plus de la chaleur en été et réduire sa consommation énergétique. D’autres bonnes raisons d’opter pour de nouvelles fenêtres sont la meilleure protection contre les cambriolages, l’apport de plus de lumière naturelle à sa maison grâce à des profilés qui sont de plus en plus fins et surtout l’insonorisation. La première chose que nos clients remarquent après le remplacement de leurs fenêtres est la tranquillité retrouvée ! Quelles sont les bonnes questions à se poser avant tout achat ?
La durée d’une fenêtre peut aller jusqu’à 50 ans. Mais une nouvelle fenêtre devrait au moins durer 30 ans
et bien remplir sa fonction. Il est donc préférable de veiller à la meilleure qualité et à la longévité des produits et de ne pas économiser au mauvais endroit, car les fenêtres sont un investissement pour la vie. Il est essentiel d’être bien conseillé pour bien comprendre la complexité d’une fenêtre et choisir les meilleures solutions adaptées à ses propres exigences.
Où peut-on trouver des fenêtres Finstral ?
Il est possible de les trouver dans toute l’Europe et dans toute la Suisse. La production est effectuée dans le Nord de l’Italie et en Allemagne. Nous avons plus de 1000 partenaires en Europe qui revendent le produit Finstral. Nous sommes également représentés en Suisse romande par de nombreux partenaires revendeurs. Le meilleur moyen de trouver les partenaires les plus proches de chez soi est de consulter notre site internet www.finstral.com. Dans tous les cas, c’est dans notre showroom de Crissier que l’on trouve le plus grand choix d’éléments d’exposition. Nous conseillons volontiers les clients qui viennent nous rendre visite.
Interview Léa Stocky Image màd
Finstral Suisse SA
Studio Crissier Chemin des Lentillères 5D - 1023 Crissier
T 021 886 12 40 finstral@finergie.com
Plus d’informations sur www.finstral.com/crissier
Propriétaire de villa, d’appartement, d’immeuble, ou en cours d’acquisition d’un bien immobilier, rejoindre la Chambre genevoise immobilière c’est faire le bon choix pour défendre vos intérêts et disposer de réponses et de conseils avisés.
Services offerts aux membres
• Consulter gratuitement, en ligne, nos juristes, notre fiscaliste ou notre ingénieur en énergie
Disposer de la check-list des déductions admises à la valeur locative
• Assister à des séances d’information
• Acquérir à un tarif préférentiel un ensemble de documents (baux, formules officielles…)
• Rester informé grâce à nos formations et séminaires
• Recevoir le magazine Immoscope et notre newsletter
Bénéficier de réductions auprès d’entreprises partenaires
La pandémie de la COVID-19 a fortement modifié le marché des locaux commerciaux en seulement trois ans. De nombreux locaux commerciaux sont vides en raison de l’augmentation des achats en ligne. La pandémie a aussi fortement modifié notre façon de travailler en très peu de temps.
Les centres-villes et les commerces qu’ils accueillent ont été désertés en raison du recours obligatoire au télétravail. Même si le travail à distance n’est plus obligatoire depuis un certain temps, de nombreuses entreprises ont octroyé à leurs collaborateurs et collaboratrices la possibilité de rester travailler à domicile. Certaines entreprises ont réagi en réduisant leurs surfaces de bureaux. D’autres ont certes réduit le nombre de postes de travail, mais ont conservé leurs surfaces de bureaux et offrent aujourd’hui plus d’espaces de rencontre. La pénurie de main-d’œuvre actuelle renforce cette tendance : les entreprises réfléchissent de plus en plus à la manière d’augmenter leur attractivité pour attirer de potentiels nouveaux employés.
Cependant, les surfaces de bureaux vacantes représentent un défi important, notamment en Suisse romande. L’offre de locaux commerciaux sur les portails immobiliers est impressionnante. Même dans les lieux attractifs, les bureaux ne se louent plus aussi facilement.
Ouvrir la voie : la transformation comme une chance
Pour faire face aux problèmes de vacance, il faut faire preuve de créativité. Une possibilité consiste à transformer des surfaces commerciales en surfaces d’habitation : une mesure avec laquelle Livit a déjà connu plusieurs succès. Pour que ce projet aboutisse, une expertise approfondie et une étroite collaboration entre la gestion de construction, la gestion de location et la gérance sont essentielles.
L’avantage de Livit réside dans son offre de services intégrale : la gestion de location, la gestion de
La gestion de location et de construction vient renforcer le cœur de métier de la gérance et fait de Livit un prestataire complet pendant tout le cycle de vie de vos biens immobiliers.
Contactez-nous! Nous vous consacrons volontiers notre temps.
construction et la gérance travaillent de concert et garantissent ainsi des processus efficaces.
La gestion de construction réalise d’abord une étude de faisabilité et en déduit des recommandations d’action. Pour la clientèle de Livit, cela représente la base idéale pour prendre des décisions réfléchies concernant le développement de biens immobiliers. Si le propriétaire des biens immobiliers décide de transformer les surfaces commerciales en surfaces d’habitation, Livit peut immédiatement commencer la planification et la mise en œuvre du projet de construction, car la gestion de construction dispose déjà d’une connaissance détaillée du bien immobilier grâce à l’étude de faisabilité.
Transition en douceur de la gestion de construction à la gestion de location Comme Livit propose la gestion de construction en interne, les circuits de communications sont courts. La gestion de location est toujours au fait de l’état d’avancement des travaux et peut coordonner ses activités de commercialisation dans le temps. La clientèle de Livit bénéficie d’une meilleure rentabilité et, dans le cas d’un mandat de gérance, d’un suivi en aval du bien immobilier et des locataires.
Pour faire face aux problèmes de vacance, il faut faire preuve de créativité.
Cet hiver, les citoyens et citoyennes suisses ont été appelés à réduire leur consommation d’énergie. Afin d’éviter une situation de pénurie, le chauffage des logements privés et particuliers a été limité à 20 degrés. Pour économiser davantage d’énergie, la maison passive s’avère être une solution attirante. Mais en quoi consiste-t-elle exactement ?
Tremsal Fondateur et président de la Féderation Française de la Construction Passive
Une maison passive est tout d’abord une construction qui se veut saine et durable. Grâce à une isolation thermique importante et une ventilation mécanique performante, une construction passive peut se passer de moyen artificiel de chauffage tout en gardant le confort d’une maison habituelle.
La maison passive possède souvent une architecture moderne et minimaliste ainsi que de nombreux vitrages pour tirer profit de la chaleur solaire. Elle peut prendre la forme d’une maison en bois sur le versant d’une montagne, d’un bâtiment au plein cœur d’une ville ou encore d’une école publique pour des élèves de tous âges.
Comment et où la construire ?
Une maison passive peut se construire partout. Les challenges sont simplement différents en fonction du lieu et du projet lui-même. Par exemple, lorsque nous montons en altitude, il fait plus froid mais nous sommes davantage exposés à l’énergie solaire.
Au contraire, les températures sont plus élevées dans la vallée mais le brouillard est plus courant et empêche une production de chaleur grâce au soleil.
Toutes sortes de matériaux peuvent être utilisés pour la construction d’habitats passifs : le béton, le bois, le métal, etc. Toutefois, pour diminuer les fuites d’air, il est nécessaire de donner beaucoup de soin à l’étanchéité du bâtiment. Au niveau technique, il s’agit d’éliminer tout risque de ponts thermiques. Les calculs en amont sont plus nombreux que pour une construction habituelle puisqu’il est nécessaire de vérifier les plans dans les moindres détails avant de s’attaquer aux travaux.
Garder une température ambiante toute l’année
La ventilation mécanique à double fl ux garantit une température intérieure ambiante de 20 degrés environ, tant en hiver qu’en été. Ce système fonctionne de la manière suivante: en hiver, l’air chaud de la maison est projeté en dehors des murs par une bouche de ventilation accolée à une seconde bouche. L’air vicié échange ses calories avec l’air neuf extérieur via l’échangeur de la ventilation mécanique. L’air neuf est ensuite insuffl é tel quel ou réchauff é ponctuellement suivant les besoins du moment par les bouches de ventilation. En été, les calories de l’air vicié sont extraites sans passer par l’échangeur de la ventilation. À cette période, les protections solaires amovibles sont indispensables pour limiter les apports solaires.
L’efficacité des puits canadiens et provençaux
Une autre méthode pour agir sur la température intérieure est le puits canadien. Ce système géothermique fonctionne également avec une ventilation mécanique et se sert de la température du sol pour chauffer ou refroidir l’air envoyé dans le logement. En effet, le sol en hiver est plus chaud que l’air extérieur, alors qu’en été, il est plus frais. Ainsi, l’air froid de l’hiver est réchauffé par la température du sol qui peut atteindre 5-10 degrés. L’air projeté dans la maison est alors plus chaud que s’il était directement envoyé par une ventilation à flux unique. L’air chaud de l’été, lui, est refroidi par la fraîcheur de la terre qui reste autour des 10-15 degrés. Dans ce cas-là, il s’agit du puits provençal. Avantages économiques et énergétiques « Aujourd’hui, les prix de l’énergie ont fortement augmenté et personne ne sait vraiment comment y faire face. Avec les maisons passives, le prix du chauffage est proche de zéro » explique Jean-Claude Tremsal, fondateur et président de la Fédération Française de la Construction Passive. En effet, le secteur immobilier est l’un des principaux émetteur de gaz à effet de serre. Dès lors, en économisant les dépenses énergétiques liées au chauffage de l’habitat, l’empreinte carbone et les frais de chauffage sont réduits. Les bénéfices sont alors tant écologiques qu’économiques. Aussi, la maison offre un certain confort de vie grâce à un air frais constamment renouvelé et filtré, donc non pollué. Les températures du logement sont équilibrées et ne sont pas perturbées par des courants d’air. Finalement, les maisons passives pourront faire face
aux changements climatiques futurs, tels que les canicules qui s’annoncent plus nombreuses dans les années à venir. Transformer un logement existant en maison passive Il est plus difficile de rénover un habitat existant en construction passive, mais cela est tout à fait possible. Dans ce cas, il est nécessaire de faire une étude de la maison existante suivie d’une étude du bâtiment projeté. De ce fait, le coût peut être un peu plus élevé. Toutefois, Jean-Claude Tremsal affirme que « l’avenir de l’immobilier réside dans la rénovation, non pas dans la construction neuve ». Pour une telle transformation, l’avant-toit est enlevé pour pouvoir réinstaller des isolants et une nouvelle toiture plus isolante. L’idée principale est d’offrir au bâtiment une nouvelle enveloppe en l’isolant de l’extérieur. Les fenêtres sont changées pour du triple vitrage et une ventilation mécanique est mise en place. Vers une généralisation des constructions passives ?
D’après Jean-Claude Tremsal, la construction des maisons passives varie en fonction du prix des énergies. Si les énergies voient à nouveau leur prix baisser, les habitants chercheront moins à construire de manière passive. Au contraire, si le prix des énergies fossiles continue d’augmenter, alors les constructions passives apparaîtront comme la meilleure solution pour beaucoup de propriétaires. Aussi, plus on construira de bâtiments passifs, plus cela donnera envie à d’autres personnes de se lancer dans cette alternative durable.
Solutions énergétiques respectueuses de l’env ironnement
Exploitation et maintenance d’installations de chaleur ou de froid intégrant 50 à 100% d’énergies renouvelables
Réseaux de chaleur, contracting Création d’écoquartiers
Exploitation et manufacture industrielle
L’architecte suisse Max Dudler a déjà réalisé un grand nombre de projets avec son bureau d’architecture qui existe depuis 1992 et qui a des sites à Berlin, Francfort-sur-le-Main, Munich et Zurich. Il a remporté de nombreux prix pour ses créations, majoritairement dispersées entre l’Allemagne et la Suisse mais aussi dans toute l’Europe. L’artiste, aujourd’hui âgé de 73 ans, retrace son parcours, définit son métier et expose les défis auxquels seront confrontés les architectes de demain.
Max Dudler, comment vous décririez-vous ?
En tant qu’être humain et architecte, je pense vivre de manière très continue, si l’on peut dire cela comme ça. J’aime voyager entre nos différents sites de travail, bien que le siège de notre bureau et mon domicile se trouvent à Berlin. J’apprécie toujours revenir en Suisse, surtout dans les montagnes pour contraster avec la vie trépidante des grandes villes. Une autre facette de ma personnalité est que je peux facilement m’énerver contre presque tout et surtout contre l’état du monde et ce qu’il s’y passe actuellement.
Mais quand je pense à l’avenir, je reste très positif.
Mon travail est au service de la ville, que je souhaite développer de manière conceptuelle pour la rendre la plus durable possible. C’est pourquoi dans nos bureaux nous jouons dans « l’équipe de la permanence », c’est-à-dire que nous pensons que les architectes doivent concevoir une architecture intemporelle en construisant des bâtiments qui seront toujours beaux et utilisables dans 200 ans. Notre travail s’inscrit dans la continuité de l’histoire et la développe.
Pourquoi avez-vous décidé de devenir architecte ?
Je voulais faire un métier dans lequel je pourrais m’investir dans le long terme et qui offre de la variété. Le travail d’architecte est structuré de niveaux extrêmement complexes et différents. C’est ce qui m’a d’abord attiré et intéressé. Mais il fut un temps où je voulais devenir une rock star. Toutefois, mon talent n’a malheureusement pas suffi. Pour devenir célèbre en tant que musicien, il faut être extrêmement bon et doué. Aujourd’hui, disons que j’ai obtenu une certaine célébrité mais dans le domaine de l’architecture, ce qui me convient aussi (rires).
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?
Ce qui me plaît le plus est la complexité de mon travail. Je trouve aussi très intéressant de collaborer avec des personnes toutes si différentes les unes des autres. C’est passionnant de travailler avec des jeunes qui sont curieux, qui pensent et œuvrent autrement. Je ne suis pas un combattant solitaire, j’ai besoin de communiquer avec d’autres personnes. De plus, je ne pourrais pas me passer d’une équipe. En ce moment, nous travaillons sur environ 60 projets en même temps. Cela serait tout simplement impossible à réaliser seul.
Quelle est la devise qui vous accompagne dans votre vie quotidienne ?
Avoir du plaisir à vivre. Ni plus, ni moins.
À quoi faites-vous particulièrement attention lorsque vous planifiez un nouveau projet ?
L’emplacement choisi est le point de départ de toute architecture. Mon équipe et moi-même étudions d’abord le lieu, puis la tâche qui nous est confiée. Nous essayons de comprendre la nature du projet et comment il pourrait se développer. Nous nous intéressons à l’histoire qui se cache derrière l’idée proposée. C’est à partir de ces connaissances que nous développons ensuite nos thèmes et que nous poursuivons la planification. Je trouve également intéressant de garder un lien avec l’art et d’autres disciplines. Après tout, c’est seulement avec une bonne équipe qu’il est possible de réaliser une belle performance. Comment décririez-vous votre style architectural ?
Certains prétendent que je suis un rationaliste. Je dirais plutôt que je travaille de manière conceptuelle. Nous trouvons nos thèmes dans l’histoire de la ville et les développons à partir du lieu où le projet est construit. L’emplacement, la mission et la forme de la construction doivent ensemble produire une certaine résonance. Que souhaitez-vous offrir à la société avec vos constructions ?
L’homme a besoin d’espace. Nos villes européennes sont pensées à partir de l’espace public urbain tel que les ruelles, les rues et les places. Ce sont des lieux où l’on peut se rencontrer et où les individus interagissent entre eux. Il faut donc prendre conscience de cette
typologie lors de la confection d’une œuvre. Dans les années 1970, lorsque nos banlieues actuelles ont vu le jour - des zones où les maisons se côtoient sans thème, sans espace urbain, sans idée commune -, cette identité spatiale ou typologique s’est perdue. Les espaces urbains ne sont pourtant pas remplaçables : ce sont des lieux qui offrent des possibilités diverses pour la vie commune. Je souhaite donner un souffle nouveau à ces représentations et les offrir aux citoyens afin qu’ils puissent se sentir à l’aise et en sécurité dans la ville. Où trouvez-vous votre inspiration ?
J’aime expérimenter les aspects de la vie - les rencontres, les voyages et bien d’autres aspects du
monde. Ils sont toujours synonymes de formation. Une autre référence est pour moi l’histoire, surtout l’Antiquité, la Renaissance et le début de l’époque moderne. Parfois, une référence directe se reconnaît dans les projets qui prennent la forme d’hommages. Mais la plupart du temps, les idées se transforment pendant la planification et l’architecture quitte l’image qu’on se faisait d’elle initialement; les idées sont transposées dans de nouvelles formes.
Selon vous, quelles sont les compétences nécessaires pour être un bon architecte ?
Travailler, travailler, travailler - et réfléchir (rires).
La pratique et le travail permettent d’atteindre la qualité. C’est comme pour les autres artistes, on ne s’améliore pas en discutant, mais en pratiquant.
Avez-vous un projet existant ou à venir qui vous tient particulièrement à cœur ?
Non. Pour moi, tous les projets sont importants. Qu’il s’agisse du premier ou du dernier, d’un plus petit ou d’un plus grand.
Quels sont les plus grands défis auxquels les architectes sont confrontés aujourd’hui ?
Nous devons construire avec plus de qualité et plus durablement. Le problème réside dans le fait que le secteur de la construction est très spéculatif. Si le projet est revendu après la construction, les architectes feront beaucoup moins attention à la qualité que si le maître d’ouvrage ou le maître d’œuvre garde le bien, voire le quartier entier, pour lui. C’est la raison pour laquelle je préfère construire pour de tels détenteurs.
Vous avez construit dans de nombreux pays européens, notamment en Allemagne, en Suisse et en Belgique. Y a-t-il des pays où vous n’avez pas encore de projet mais souhaiteriez en développer ?
Cela me va très bien comme ça (rires). À mes yeux, la culture est très importante et je dois me reconnaître dans l’environnement dans lequel je vis et construis. Pour moi, c’est l’Europe. C’est pour cette raison que je ne souhaite pas construire en Chine ou à Dubaï par exemple. Cependant, je trouve que Chicago, New York ou Boston ressemblent déjà beaucoup plus à des villes européennes. Si je devais sortir de l’Europe, c’est donc là que je m’imagine le mieux. Quels sont vos futurs projets professionnels ?
Construire beaucoup et être heureux (sourit).
Interview Maévane Mas et Julia Ischer Images Pascal Rohé et Stefan Müller
L’inventaire des “ceci ou cela” avec Max Dudler
Tour Eiffel ou Statue de la Liberté ?
La tour Eiffel. Gustave Eiffel était un ingénieur et un architecte de génie.
• Zurich ou Francfort ?
Les deux. Comme une interaction des contraires.
• Bois ou béton ?
Les deux. La construction en bois est en plein essor. Aujourd’hui, on ne gagne plus de concours si l’on n’utilise pas de bois comme matériau de construction statique. Toutefois, la déforestation est un problème et nous ne pouvons pas simplement rattraper ce besoin en bois avec une nouvelle plantation. De nos jours, nous pouvons aussi travailler avec du béton neutre en termes d’émissions de CO2. C’est pourquoi nous nous efforçons d’utiliser les deux dans nos structures.
• Baroque ou Renaissance ?
La Renaissance. J’ai certes restauré et transformé des églises baroques pendant une longue période de ma jeunesse. Toutefois, la Renaissance n’est comparable à aucun autre mouvement, et pas seulement en termes d’architecture.
J’aime expérimenter les aspects de la vie - les rencontres, les voyages et bien d’autres aspects du monde. Ils sont toujours synonymes de formation.Hagenholzstrasse Hochhausensemble Hagenholzstrasse Hochhausensemble
Penser l’architecture et la construction de bâtiments afin de les rendre les plus durables possible, telle est l’ambition du bureau d’architectes a-rr. Dans cette interview, Noémie Goldman, architecte associée, et David Begert, architectes EPFL, expliquent les solutions qui existent pour limiter l’empreinte carbone du secteur.
Center de Lausanne (label SNBS Gold). Enfin, nous rénovons aussi plusieurs centres commerciaux en les repositionnant dans leurs fonctions et leurs usages, en optimisant leur performance énergétique. Nous créons également les aménagements intérieurs de diverses marques pour leur donner une identité propre. En quoi la durabilité s’inscrit-elle pleinement dans votre métier ?
NG : Le secteur de la construction en général a un impact environnemental majeur, probablement plus que beaucoup d’autres secteurs, c’est pourquoi la durabilité est une question centrale de nos métiers et un élément essentiel de nos réflexions.
La plus-value propre de l’architecte est donc sa matière grise et ses connaissances lors de la conception du projet. Nous sommes ainsi en première ligne. Comment rendre un bâtiment plus respectueux de l’environnement ?
Concrètement, quelles sont les mesures mises en place au sein de votre bureau pour plus de durabilité ?
Noémie Goldman et David Begert, qu’est-ce que a-rr. ?
NG : a-rr. est un équilibre entre le dynamisme d’un jeune bureau et la stabilité d’une structure expérimentée et ancrée. En effet, le bureau d’architecture existe depuis 22 ans et a été repris il y cinq ans par cinq associés (Hervé Betton, Jean-Patrick Chatelain, Noémie Goldman, Sébastien Rey et Eva Siebmanns). Ces derniers ont des parcours différents, ce qui permet d’avoir une palette de compétences diverses, du design d’intérieur à l’architecture en passant par des projets à l’échelle du territoire. Cet éventail de spécificités permet d’aborder un projet de a à z au sein d’une même structure.
DB : La polyvalence est en effet très importante au sein de notre pratique. Notre bureau se compose de 47 personnes, principalement des architectes qui viennent de formations et de cultures différentes. Cette pluralité est un atout. Certains s’occupent de grandes rénovations en milieu occupé, d’autres d’aménagements hospitaliers, d’autres transforment et agrandissent des écoles ou construisent des logements neufs, de grands centres ou conçoivent l’aménagement intérieur de bureaux.
Quels sont les projets sur lesquels vous travaillez ?
NG : Nous travaillons aujourd’hui sur plusieurs grands projets, comme le nouveau quartier de Buyère à Bussigny (label Breeam), la transformation et l’extension du collège de St-Maurice, un ensemble de logements et activités à Chêne-Bougeries (standard THPE) ou encore la rénovation du World Trade
DB : Le parc constructif de la Suisse représente un énorme potentiel pour la réduction des gaz à effet de serre, tant en ce qui concerne la provenance des matériaux que de l’énergie, la production, la durée de vie, etc. Tous ces aspects ont un lien fort avec la durabilité. Selon vous, quelle est la définition d’un bâtiment durable ?
NG : En tant qu’architectes, notre impact sur la durabilité se situe à plusieurs échelles. Déjà lors des premières esquisses, nous jouons un rôle prépondérant sur l’impact énergétique d’un bâtiment. Aujourd’hui, si nous construisons un bâtiment avec 10 % de mètres carrés mal utilisés, cela représente 10 % d’un tout : matériaux, enveloppe et énergie. Dès ce stade et sans transiger sur la qualité, notre travail vise l’efficacité, la simplicité et l’économie. Un plan mal pensé peut avoir de grandes conséquences sur le long terme.
Les projets de concours par exemple, analysés, critiqués et comparés, nous affutent et nous obligent à concevoir le projet le plus performant du point de vue des surfaces, des consommations et des quantités.
DB : Quand nous devons imaginer un bâtiment aujourd’hui, en fonction de son site, de son rôle social, de sa fonction ou de sa durée de vie, nous pouvons présenter tout une palette de réponses à développer. La flexibilité des espaces et la réparabilité des éléments par exemple sont des éléments importants liés à la durabilité. La qualité de l’enveloppe, l’utilisation des énergies renouvelables, leur stockage bien sûr, la provenance et l’énergie grise des matériaux, tous ces aspects sont importants et doivent être traités au cas par cas. Cela dit, les choix appartiennent toujours aux maîtres d’ouvrage in fine, mais nos conseils sont primordiaux.
DB : Un premier aspect est de questionner les habitudes et les usages, taille des pièces, dimensions des circulations, nombre de WC, etc. Sur ce sujet il s’agit de travailler en partenariat avec les utilisateurs. Un autre aspect important est la durée de vie d’un bâtiment. Nous entendons par-là le temps pendant lequel celui-ci remplit toutes ses fonctions. Nous travaillons actuellement sur le projet Montagne 136, un projet d’immeuble de logements et d’activités situé à Genève pour lequel cette question a été essentielle. Nous avons proposé au maître d’ouvrage une durée de vie plus longue que ce qui était initialement prévu et nous nous sommes mis d’accord sur 80 ans. Cela entraîne des conséquences, telles que la durée de vie des matériaux, la réparabilité, la production de chaleur et bien sûr les investissements. Par exemple, la façade du projet Montagne est en béton et en métal, ce qui à première vue n’est pas très durable. Nous avons travaillé avec le bureau Enpleo Energie et Physique du bâtiment pour faire des simulations sur d’autres matérialisations pour une durée de 80 ans. Nous nous sommes rendu compte que l’investissement de base est plus énergivore, mais sur une telle période, elle reste la meilleure des alternatives, nécessitant que peu de rénovation. Nous essayons aussi d’économiser les matériaux, notamment les finitions, les revêtements, ce qui donne parfois des rendus plus simples et bruts.
NG : Nous avons beaucoup d’aprioris sur les matériaux. Certains semblent durables et ont en effet un bilan carbone plutôt bon. Toutefois, leur temps de vie est limité. Parfois, il vaut mieux utiliser un matériau plus énergivore que nous ne changerons pas. Chaque intervention doit être pensée dans son contexte afin de faire les bons choix.
Sur le projet Montagne nous avons fait en sorte que les éléments de la façade et du bâtiment puissent être modifiés, réparés, remplacés sans avoir besoin d’enlever à chaque fois tous les éléments. Nous remarquons alors que le langage architectural change. Il devient plus brut, plus construit. Il est une résultante des problématiques durables qui influencent l’esthétisme des bâtiments de notre époque.
DB : Nous avons plusieurs partenaires de la durabilité tels que des ingénieurs en environnement ou des spécialistes en gestion de l’énergie par exemple. Ils participent à nos projets afin que nous établissions des réflexions tous ensemble. Nous organisons au bureau des lunch and learn et des débats sur le thème de la durabilité. Nous sommes également experts SNBS (Standard Nachhaltiges Bauen Schweiz, un label énergétique suisse) ou encore membres de « Architectes pour le Climat ». Nous essayons de diffuser cette attention à la durabilité à l’interne mais aussi envers nos clients. Finalement, notre plus-value consiste à apporter nos compétences, à mettre en lumière les thèmes liés à la durabilité dont on entend moins parler mais qui sont pourtant essentiels dans nos métiers.
Comment se passe la restauration d’un bâtiment afin de le rendre plus durable ?
NG : Le fait de pouvoir réutiliser des matériaux est aussi un grand enjeu. Si le réemploi dans la construction est en train de s’organiser par le biais de plateformes, il devient aujourd’hui une question majeure. Il est notamment possible de transférer des matériaux ou des éléments de construction qui ne font plus sens pour un bâtiment sur un autre chantier ou pour une autre utilisation. Par exemple, au World Trade Center, nous étudions la réutilisation du marbre de façade pour les revêtements et aménagements.
DB : Actuellement, un centre commercial des années 1960 s’apprête à être démoli sur le site de Montagne. Nous avons tenté de voir ce qu’il est possible de réutiliser de ce bâtiment pour le projet définitif ou un autre chantier. Nous nous heurtons toutefois sur des problématiques de normes et exigences sur ces éléments. Aujourd’hui nous sommes au cœur d’un grand changement et nous l’appliquons dans nos travaux au sein du bureau.
Comment s’est passé le développement du projet Montagne ?
DB : Ce projet, comme d’autres, a un temps de réalisation assez long qui peut aller de cinq à dix ans. Le projet Montagne est un bâtiment qui s’est amélioré au fur et à mesure de sa conception. Nous avons, concrètement, rendu le plan et les matériaux plus efficaces, et augmenté les places pour les vélos au détriment des places pour les voitures. Nous avons fait évoluer l’ensemble du projet vers un nouveau standard énergétique plus exigeant qu’initialement.
NG : Le projet a été dessiné intégralement en BIM (Building Information Model), une technologie de modélisation des formes et des données d’un bâtiment. Cela nous a permis de vérifier la faisabilité des éléments qui seront amenés à être changés à différents moments de leur vie. Tous les composants sont en 3D, nous pouvons donc programmer ce qui est modifiable au cours du temps.
Avez-vous de futurs projets ?
NG : Nous venons de gagner le projet de transformation et d’agrandissement du Collège de Saint-Maurice car nous avons réussi à trouver une solution simple pour réutiliser au maximum les espaces existants et installer dans un petit volume en bois les classes spéciales. Nous avons également remporté le concours d’aménagement des espaces de la société Infré SA (Tea Infré Decaf) où nous proposons l’utilisation de matériaux recyclés, climatiquement neutres et naturels tels que de la terre crue.
Nous allons également commencer le chantier du World Trade Center. La tâche s’annonce complexe car nous devons améliorer entièrement la façade tout en gardant le bâtiment en fonction. Il est question de trouver un équilibre entre la conservation, l’amélioration énergétique et l’esthétisme d’un bâtiment emblématique.
« Le projet d’architecture comme premier pas vers la durabilité »Noémie Goldman Architecte associée David Begert Architecte EPFL Interview Léa Stocky
Yasser Benjelloun, directeur adjoint du pôle construction de SwissRoc Group, relève l’importance du secteur immobilier dans une transition vers un style de vie plus vert.
Yasser Benjelloun, quelles sont les caractéristiques de la ville de demain ?
La ville de demain sera bien sûr interconnectée et de plus en plus sobre en consommation énergétique fossile. Le canton et les opérateurs privés lancent et poursuivent aujourd’hui des investissements importants en termes d’infrastructures. Par exemple, GeniLac offre aux logements de l’eau chaude produite à partir d’énergies renouvelables, via l’eau du lac par géothermie ou inertie thermique.
À quels enjeux doit-elle faire face ?
Les premiers enjeux sont d’abord pragmatiques. Nous devons anticiper l’extinction des énergies fossiles ainsi que des prix de plus en plus élevés et fluctuants. Nous avons une vraie conscience de l’impact écologique que représente la production, la distribution et la consommation d’énergies fossiles. Désormais, nous devons non seulement trouver des sources de chauffage renouvelables qui ont un bilan carbone le plus bas possible, mais nous devons surtout anticiper des vagues de chaleur de plus en plus aiguës dans nos villes européennes, ce qui est une nouveauté. L’enjeu se trouve donc tant dans la
production d’énergie propre que dans le fait de devoir se protéger des températures de plus en plus élevées.
Pourquoi la rénovation est-elle une variable importante pour la ville de demain ?
Aujourd’hui, plus de 40 % de la population suisse vit dans des logements qui ont plus de 60 ans.
Cette proportion dépasse les 65 % pour les bâtiments de plus de 40 ans. À Genève, par exemple, de nombreux quartiers datent du XXème siècle. Durant cette période, beaucoup de bâtiments ont effectivement été érigés dans le but de soutenir la croissance de la ville. En agissant plus rapidement sur la rénovation de nos bâtis, nous permettons à une majorité des citoyens de bénéficier d’une isolation plus efficace de leur logement. Comment inciter les propriétaires à rénover leur(s) bien(s) immobilier(s) ?
Tout d’abord, il y a la situation financière. Le canton octroie aujourd’hui des subventions importantes à tout propriétaire qui reprend l’enveloppe thermique de son bien immobilier. Ces subventions sont croissantes en fonction de l’efficacité thermique engagée. Ces aides s’adressent aussi bien aux propriétaires institutionnels qu’aux particuliers. Pour les propriétaires d’immeubles, cela permet une diminution substantielle des charges de copropriété. Toutefois, l’octroi de ces subventions s’arrête
à l’horizon 2030. Au-delà, on va passer du bonus au malus. Ce qui était incitatif va devenir coercitif.
Les rénovations à faire sont donc tant dans la construction elle-même que dans les systèmes de chauffage actuels ?
Exactement. C’est une combinaison entre la fonction, la distribution, les panneaux solaires et l’enveloppe du bâtiment. Il est nécessaire de diminuer les consommations énergétiques avec une bonne isolation notamment et avoir une capacité de production d’énergie propre et renouvelable.
Quels sont les différents objectifs du Programme SuisseEnergie 2030-2050 ?
Le programme SuisseEnergie 2030-2050 contient trois orientations pour trois pôles techniques. Les orientations sont les suivantes : trouver des mesures qui permettent d’accroître l’efficacité énergétique avec une meilleure isolation des bâtiments, développer les énergies renouvelables, et sortir du nucléaire.
Les secteurs d’activités qu’il faut engager autour des pôles d’orientations sont l’efficacité énergétique des bâtiments, les énergies renouvelables destinées aux particuliers, la mobilité des ménages privés et des entreprises et enfin les installations et processus dans le secteur de l’industrie. Les objectifs fixés par ce programme sont une diminution de la consommation d’énergie de 40 %
par personne par rapport à l’an 2000. C’est très ambitieux. La mesure principale qui est à horizon 2050 est d’atteindre zéro émission de CO2 pour les énergies suisses. C’est pour cela que les acteurs du secteur de la construction, dont fait partie Swissroc, ont l’opportunité d’agir dans les deux premières orientations.
Quels sont vos présages pour la ville de demain ?
Il y a une véritable prise de conscience collective aujourd’hui. La maîtrise de la dépense énergétique est un souci connu de tous désormais. Nous devons aller vers une cité avec une architecture qui assure de hauts standards de protection contre le chaud et le froid, connecter la ville au réseau urbain issu d’énergies renouvelables et penser nos rénovations et constructions neuves avec le plus de matériaux issus de circuits courts et de recyclage afin de limiter l’empreinte carbone. C’est la partie qui n’est pas encore suffisamment poussée: l’empreinte carbone des biens bâtis et des biens produits. La ville de demain est définitivement liée au monde de demain. Genève, avec sa puissance économique, doit être un exemple pour les autres villes européennes, voire mondiales, dans les changements qu’elle a initiée pour 2050.
Interview Maévane Mas
Pour atteindre les objectifs du Programme SuisseEnergie 2030-2050, les entreprises doivent adapter leurs pratiques en fonction des défis de demain. Les crises climatiques et énergétiques étant des composantes importantes de ces défis, la rénovation de vieux bâtiments s’avère indispensable.
Swissroc est une société de services immobiliers dont les équipes, outre la pure gestion des travaux à mener au travers d’un contrat, ont pour première mission de faire le pont entre les subventions, les différents labels accessibles et les propriétaires. Souvent, ces derniers ne connaissent effectivement pas les niveaux de subventions qu’ils sont en droit d’avoir et qui peuvent être croissants en fonction de la performance atteinte ou des types de labels utilisés. Les équipes de Swissroc s’assurent que le niveau de subventions auquel les propriétaires ont droit soit juste ou si des améliorations peuvent encore être faites à ce niveau-là.
Rénover plutôt que construire neuf Face aux défis du secteur immobilier, Swissroc dédie une équipe d’experts autour du pôle spécifique de la rénovation énergétique. Étant en partie un groupe d’investissements et de fonds immobiliers, l’entreprise recherche continuellement à accueillir de nouveaux bâtiments afin de les rénover. La société veut également développer davantage de projets
avec son partenaire Minergie, en utilisant des labels comme Minergie-A. Travailler avec des labellisations de plus en plus performantes dans leurs productions fait partie de leur principal objectif.
Des subventions lors des rénovations Swissroc accompagne également ses clients de la conception de leur projet à la remise des clés, en passant par toutes les démarches administratives telles que les subventions et le financement. Swissroc agit comme interface entre les aides données au niveau Fédéral ou cantonal et les propriétaires, afin que ces derniers puissent exécuter leurs projets avec le moins de commissions possibles.
Un pôle composé d’équipes hautement sensibilisées à l’empreinte carbone et aux dépenses énergétiques a également été composé, afin de proposer aux clients des solutions qui vont au-delà des standards classiques. Par exemple, les experts exposent aux propriétaires la plus-value produite lors d’une construction avec des labels tels
Face aux défis du secteur immobilier, Swissroc dédie une équipe d’experts autour du pôle spécifique de la rénovation énergétique.
que Minergie ou standard HPE (haute performance énergétique) et mettent en avant l’amortissement que peut produire tel ou tel label.
Utiliser des énergies renouvelables Swissroc propose également des missions de contracting. Il s’agit de lancer un appel d’offres aux bâtiments industriels qui ont un toit plat, afin d’y installer un champ de panneaux solaires pour l’autoconsommation du bâtiment ou pour revendre l’énergie sur le circuit. Cela représente certes un investissement lourd au départ, mais les amortissements s’étendent sur 15-20 ans. De plus, l’entreprise devient productrice d’électricité ou peut céder les toits à des opérateurs et contracteurs d’énergie.
Fin août 2022, le Conseil d’État adoptait un projet de Loi demandant un crédit pour une opération de renaturation de deux cours d’eau à Genève, l’Aire et la Drize. Trois mois plus tard, le Grand Conseil votait le financement à une large majorité. Ces étapes décisives illustrent la volonté à la fois des pouvoirs publics et des acteurs locaux de réinventer la zone Praille Acacias Vernets (PAV) de Genève.
En somme, il s’agit de transformer ce territoire industriel de Genève et d’en faire le nouveau cœur de la ville. Cette rénovation urbaine de l’agglomération genevoise a pour but de réinventer le « vivre en ville » en créant, entre autres, des quartiers durables et verts ouverts à toutes et tous dans lesquels les habitants pourront à la fois vivre, travailler, se rencontrer et se détendre. Le projet « Espaces rivières » est un maillon essentiel au bien-être de cette ville de demain.
Une rivière pour structurer le quartier
Le projet « Espaces rivières », mené par le département du territoire du canton de Genève, prévoit la remise à ciel ouvert de l’Aire et la Drize, deux rivières cantonales dont une partie de leur cours est actuellement canalisée sous terre. Dès 2025, la rivière de la Drize sera remise à ciel ouvert sur 450 mètres dans les quartiers de l’Étoile et des Acacias. Avec une largeur de 20mètres (avec les berges) et d’une longueur de 2,5 km dans le périmètre du PAV, la remise à ciel ouvert de la Drize permettra à terme la création de nombreux espaces végétalisés.
Ce projet fera la part belle aux cyclistes et aux piétons avec la construction de nombreuses passerelles de mobilité douce sur ce tronçon et à l’aménagement d’une voie dédiée aux mobilités douces tout le long de la future rivière. Elle permettra de relier facilement les différents quartiers du PAV au reste de l’agglomération. Répondre à l’urgence climatique
En 2019, le Conseil d’État genevois a décidé de renforcer les objectifs climatiques cantonaux en déclarant l’urgence climatique et ainsi accélérer la transition écologique. En 2021, il a adopté le plan climat cantonal 2030 – 2ème génération qui vise à réduire de 60 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 et à la neutralité carbone au plus tard en 2050 grâce à 41 mesures.
Le projet « Espaces rivières » œuvre en faveur de la réalisation de ces objectifs et illustre l’importance particulière que revête la nature au sein d’une ville ainsi que des nombreux avantages à la réhabiliter. Dans un contexte de dérèglement climatique, les villes sont en effet soumises à de nouveaux défis qu’elles devront résoudre dans les années à venir. Les rivières sont en ce sens un vivier de biodiversité et une source de fraîcheur pour les habitants car elles garantissent une meilleure qualité de l’air et réduisent les îlots de chaleur. Leur remise à ciel ouvert permet également d’optimiser la gestion des crues.
Une autre vision de la ville
Bien plus que de faire vivre les rivières au cœur du territoire urbain, le projet « Espaces rivières » entend repenser ce que veut dire habiter en ville en misant sur la durabilité et le vivre ensemble. Les deux rivières renaturées participent à la transformation de ces quartiers en lieu de sociabilité autour d’un réseau d’espaces publics et de nature
vers l’intérieur des quartiers, que ce soit dans la rue ou bien à l’intérieur des cours d’immeubles.
Pour atteindre ces objectifs, le projet « Espaces rivières » sera réalisé progressivement entre 2025 et 2050 de manière à pouvoir tester des installations provisoires et des expérimentations pour développer des nouveaux types d’aménagement tout en permettant à la population de participer à la transformation du PAV. L’expérimentation « Cool City Boissonnas » inaugurée en 2021, prévue pour une durée de 3 à 5 ans sur une partie de l’actuel parking Boissonnas, constitue la première intervention de ce type avec la réalisation d’une pépinière urbaine au cœur du futur quartier des Acacias.
L’« Eau en ville »
Face aux changements climatiques, il est devenu impératif de planifier et de construire des infrastructures qui permettent de préserver la ressource en eau. C’est pourquoi l’office cantonal de l’eau
déploie la démarche novatrice « Eau en ville » qui a pour but d’accompagner les acteurs du territoire, publics et privés, dans un changement de pratiques en matière de gestion des eaux pluviales. Par exemple, le réaménagement de l’avenue du Mail prévu pour 2023-2024 dans la ville de Genève est un projet qui permettra de récupérer les eaux pluviales des toitures existantes. Ces eaux seront récoltées et acheminées dans une fosse continue de plantation dotée d’un volume utile de 700 m3. Environ 65 % des surfaces seront ainsi raccordées à la fosse continue.
Le projet « Espaces rivières » à (re)découvrir à exp’EAU 23
La population est invitée à participer à l’exp’EAU 23 qui aura lieu le week-end du 25 et 26 mars au Pavillon SICLI dans le cadre de la 30ème journée mondiale de l’eau. Un événement qui célèbre notre patrimoine aquatique et informe sur la protection de nos ressources.
Au programme : ateliers, stands d’information, animations, conférences, exposition et soirée immersive. L’occasion aussi de parcourir l’exposition « Espaces Rivières » non loin de son futur tracé et de s’informer sur ce projet.
Plus d’informations sur : ohmoneau.ge.ch
Soutien pour le nouveau règlement relatif à l'abaissement de l'IDC et la substitution de fossile
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Que faire des bâtiments abandonnés qui se détériorent au fil du temps ? C’est une question à laquelle répond l’Association pour le Logement des Jeunes en Formation (ALJF) à Lausanne. En proposant aux étudiants des logements dans des maisons inhabitées, l’association autogérée lutte contre la pénurie de logement et la hausse du prix de l’immobilier.
Qu’est-ce qu’un contrat de prêt à usage ?
Eléonore Knüsel, co-présidente de l’ALJF et membre du comité, présente le fonctionnement de l’organisation et le concept des contrats de prêt à usage qui lie les membres de l’association aux propriétaires.
Eléonore Knüsel, comment
l’ALJF a-t-elle vu le jour ?
L’association est née il y a plus de trente ans, en 1988, en réponse à la hausse du prix des logements. Les étudiants cherchent souvent à quitter la maison familiale pour expérimenter l’indépendance et vivre par leurs propres moyens. Toutefois, payer un loyer s’avère souvent difficile et beaucoup d’entre eux ne parviennent pas à vivre de façon décente. En récupérant des maisons inoccupées pour en faire des logements étudiants, l’ALJF encourage les étudiants à continuer leurs études, tout en leur offrant une certaine autonomie et sans les mettre en situation de précarité.
Quels sont vos principaux objectifs ?
Notre objectif est d’entretenir un lien de collaboration qui nous permet de trouver de nouveaux logements et de nouveaux contrats. La pandémie de la Covid-19 a grandement mis un frein à l’aspect associatif et collaboratif de notre organisation. Suite à cette période difficile, nous avons à cœur de retrouver un lien avec les communes, les municipalités et les membres de l’association. Nous organisons par exemple des assemblées générales quatre fois par an pour discuter de la gestion, du fonctionnement et des objectifs de l’association.
Comment trouvez-vous des maisons vides ?
La commission de recherche immobilière (CRI) s’emploie à faire des recherches de maison tout au long de l’année. Tous les ans, nous organisons également une journée de recensement lors de laquelle nous attribuons un quartier à chaque maison de l’association. En groupe ou individuellement, les résidents explorent le périmètre à la recherche de maisons inoccupées. Après coup, la CRI contacte les propriétaires privés pour négocier un contrat de prêt à usage. Cependant, nous empruntons majoritairement des maisons qui appartiennent aux communes. Dans ce cas-là, la discussion se fait directement avec elles.
Les contrats de prêt à usage sont définis par le code des obligations. Selon ces contrats, le propriétaire offre l’accès à son bien sur une période déterminée. L’association, elle, s’engage à prendre en charge l’entretien et les frais de la maison tout au long de la période définie. Nous nous occupons également de travaux légers lorsque cela est nécessaire. Grâce aux capacités de nos membres, les réparations se font généralement à un prix raisonnable. Pour résumer, ce contrat est avantageux tant pour les propriétaires qui ne se préoccupent plus de l’entretien de leur bien que pour les étudiants qui y logent à bas prix.
Que se passe-t-il si le propriétaire décide de récupérer son bien ?
Au moment de signer le contrat, nous convenons toujours des modalités de restitution, notamment de la date à laquelle la maison doit être rendue. Dans le cas où le propriétaire souhaiterait récupérer son bien avant la date de restitution, nous demandons un préavis de quelques mois afin de pouvoir rendre le logement dans les conditions initialement prévues. Dans la mesure du possible, cet entre-temps nous permet également de reloger les habitants du bien qui va être récupéré.
Dans quelle(s) région(s) vos contrats en cours sont-ils basés ?
Principalement dans la commune de Lausanne puisque c’est là que l’association est née. Nous essayons toutefois d’avoir des contrats de confiance et une collaboration étroite avec toutes les communes avoisinant Lausanne, de la commune de Morges jusque dans la région Riviera.
À qui s’adresse ce type de logement ?
Ces logements s’adressent à des étudiants et des apprentis en cours de formation qui sont curieux et qui ont une certaine dextérité. Nous encourageons les membres à collaborer entre eux et à partager leurs compétences. Certains seront plus adroits dans le jardin, d’autres plutôt dans le bricolage. Dans chaque maison, il y a une dynamique différente. C’est ce qui fait la richesse de cette association.
Comment déposer son dossier en cas d’intérêt pour l’un des logements proposés par l’association ?
Nous ne travaillons pas avec un système de candidature. La procédure pour l’obtention d’un logement est de participer à une séance d’information, suite à laquelle les étudiants peuvent s’inscrire sur une liste d’attente. Ensuite, les potentiels membres doivent nous appeler chaque semaine à une certaine heure pour confirmer continuellement leur intérêt. Ainsi, ils montent dans la file d’attente et peuvent bénéficier d’une chambre après quelques mois.
Avez-vous de nouveaux contrats ou projets prévus prochainement ?
Nous avons tout récemment obtenu un contrat dans la ville de Montreux avec un propriétaire privé. Ce type de contrat est assez rare. Il s’agit d’une maison avec un jardin de 2 000 mètres carrés. La condition prioritaire pour le prêt de ce bien était qu’on s’occupe du jardin. Nous avons donc créé une équipe de jardinage et les membres qui habitent cette maison
sont également disposés à s’en occuper. Autrement, nous restons très actifs dans la ville de Lausanne qui est notre principal partenaire. Nous sommes d’ailleurs actuellement en discussion pour un éventuel contrat. Quoi qu’il en soit, nous sommes toujours à la recherche de nouveaux logements.
Basée à Bardonnex, Matamoros SA est spécialisée dans les travaux de plâtrerie et peinture depuis plus de 35 ans. Reconnue pour sa qualité d’exécution, son sens de l’écoute et ses valeurs familiales, elle a su au fil des années se créer une réputation solide d’entreprise sérieuse qui place l’écoute, la qualité et la satisfaction de ses clients au cœur de chacun de ses projets. Portrait d‘une société locale et formatrice.
Lorsque Julien Viffredo prend la tête de Matamoros SA en 2018, celle-ci est déjà reconnue pour le professionnalisme des prestations qu’elle propose. L’entrepreneur connaît très bien l’entreprise pour l’avoir intégrée après son apprentissage et avoir gravi les échelons les uns après les autres passant du statut d’intérimaire à celui de plâtrier en fixe puis de chef d’équipe à celui de tech¬nicien pour finalement devenir dirigeant de la structure. Ce parcours lui permet de connaître chacun des postes de ses équipes avec tout ce que cela comporte de défis quotidiens. Il est conscient de la pénibilité de certains travaux, du besoin des ouvriers à être soutenus et également de la nécessité de créer un cadre de travail bienveillant et organisé. Grâce à la compréhension de toutes les spécificités de ces métiers manuels, il a su développer une culture interne familiale composée majoritairement d’anciens apprentis qui ont décidé de poursuivre leur carrière chez Matamoros montrant ainsi la réussite de Julien à créer des conditions de travail favorables à leur bienêtre et leur épanouissement professionnel.
Dans cette perspective et également pour une satisfaction totale des clients, l’équipe composée de plâtriers et de peintres est assistée par deux techniciens experts et conducteurs de travaux chacun dans l’un des deux domaines d’expertise de l’entité : la peinture et la plâtrerie. Grâce à une organisation minutieuse, ces deux coordinateurs anticipent et accompagnent les ouvriers afin de faciliter leur travail quotidiennement : précommande, chargement des camions en avance, outils personnels automatisés, temps d’exécution prenant en compte les aléas éventuels et la pénibilité du travail, livraison du matériel directement sur les chantiers. etc. Autant d’exemples sur lesquels travaillent les deux conducteurs de travaux quotidiennement dans le but de donner un cadre de travail rassurant aux ouvriers présents sur les chantiers. L’équipe est solidaire et impliquée dans le développement de la structure permettant à celle-ci de ne pas freiner sa croissance tout en gardant sa taille humaine. Cette volonté de conserver un esprit convivial et familial est essentielle pour le responsable qui est également garant d’une approche humaine du service client.
Pour Julien Viffredo, rien ne serait possible sans ses équipes, mais également sans le réseau de prestataires qui sont aujourd’hui devenus des partenaires sur qui il peut compter. Que ce soit dans la
capacité immédiate de livraison de la marchandise si cela est nécessaire ou dans son engagement envers l’environnement avec des peintures écologiques portant le label E.L.F ou Pinceau Vert, les équipes de Matamoros se sont entourées de fournisseurs de qualité sachant répondre à toutes les demandes de leurs clients en temps réel. Tout est réalisable grâce à la compétence technique de l’ensemble des ouvriers et des décorateurs présents dans l’équipe. L’entreprise est également impliquée dans la formation avec trois apprentis présents dans la structure en permanence et une formation continue pour l’ensemble des équipes aux nouveaux matériaux et aux avancées de leur domaine.
En Suisse, le domaine du bâtiment est responsable d’environ 30% des émissions de gaz à effet de serre. Pour la ville de demain, les constructions se doivent d’être en phase avec les enjeux climatiques. La décarbonation du secteur immobilier permettrait de se rapprocher de la neutralité carbone.
Récemment rachetée par le groupe WSP, BG Ingénieurs Conseils est une entreprise d’origine suisse fondée en 1954 et active dans les domaines de l’infrastructure, de l’environnement et du bâtiment. Monsieur Mauree Dasaraden, Docteur ès Sciences et Chef de Groupe Décarbonation et Résilience Climatique, explique comment procéder à une décarbonisation de l’immobilier.
Quels sont les secteurs d’activités de BG Ingénieurs Conseils ?
BG Ingénieurs Conseils accompagne ses clients dans leur transition vers des modèles décarbonés et durables, depuis leur organisation jusqu’à leurs projets sur tout le cycle de vie . Nous sommes également actifs dans trois domaines principaux : l’infrastructure (principalement routière et ferroviaire), l’environnement (eaux usées, barrage hydraulique, etc.) et le bâtiment. Ce dernier est centré sur la transition climatique du territoire et la conception de villes bas carbone et durables.
Nous mettons nos compétences pointues au service de l’homme et de l’environnement pour construire durablement la ville de demain, pour et avec nos clients. Quelle place accordez-vous à l’écologie lors de l’élaboration de projets ?
Nous intégrons les éléments écologiques dans nos réponses en réfléchissant hors du cadre habituel. Par exemple, nous sommes intervenus récemment dans la construction d’un pont suisse. Malgré le stade avancé du projet, nous avons démontré qu’il était possible de réduire de 20 % les émissions de gaz à effet de serre en proposant différentes actions, telles que l’utilisation d’acier et de ciment fabriqués à partir d’énergies renouvelables. Ces actions mises en place ont permis d’économiser plusieurs tonnes de CO2. BG Ingénieurs Conseils a cette capacité à prendre du recul
et à challenger les concepts qui sont déjà établis afin d’apporter des réponses aux enjeux d’aujourd’hui.
Comment décarboner le secteur de l’immobilier ?
En instaurant des normes plus strictes afin de limiter les émissions de gaz à effet de serre lors de la construction. Pour les bâtiments existants, l’accompagnement des propriétaires lors de la rénovation de leurs bâtiments est primordial. Il faut trouver des incitations pour que les propriétaires se lancent dans la rénovation de leurs logements afin de les adapter aux exigences du jour. BG accompagne justement ses clients pour trouver la meilleure solution : c’est-à-dire celle qui est adaptée à leurs besoins et qui leur permette dans le même temps d’atteindre leurs objectifs de décarbonisation.
Aussi, les systèmes énergétiques doivent transitionner au plus vite vers des énergies bas carbone. L’installation de panneaux photovoltaïques, la rénovation des productions de chaleur et l’interdiction progressive des systèmes de production de chaleur à énergie fossile (mazout, gaz) sont des solutions qui vont dans ce sens. Finalement, les gestionnaires de portefeuille immobilier ont des obligations vis-à-vis de la loi mais doivent aller plus loin. Ils se doivent d’anticiper les évolutions du cadre légal mais aussi de préparer leur portfeuille immobilier pour le rendre résilient aux changements climatiques. BG Ingénieurs
Conseils les accompagne dans l’adaptation de leurs immeuble et de leur stratégie immobilière pour créer toujours plus de valeur pour leurs biens.
Quelles sont les innovations possibles ?
Le groupe de travail III du GIEC annonçait en 2022 que toutes les technologies que nous avons
actuellement suffisent à atteindre nos objectifs climatiques nécessaires d’ici à 2030 et ce de manière économiquement viable. Les innovations à faire sont plutôt liées aux comportements et aux habitudes d’autrui. Nous nous assurons que les entreprises aient un business model durable, en réalisant par exemple leur bilan carbone et les soutenir dans la définition d’une stratégie de durabilité et de décarbonation et sa mise en oeuvre. Cela passe notamment par l’accompagnement au changement et la sensibilisation de leurs collaborateurs, mais aussi la mise en oeuvre de processus d’innovations.
Dans quelle mesure l’immobilier peut-il atteindre la neutralité carbone ?
Pour atteindre zéro émission nette en 2050, la première étape est de s’attaquer à la réduction de l’énergie utilisée pour chauffer le bâtiment ou pour l’alimenter en électricité. La majeure partie des émissions de carbone est effectivement liée à l’utilisation du bâtiment. Nous savons produire une énergie bas carbone, autant l’utiliser pour réduire les émissions liées à nos usages.
SmartGuard, diagnostic en ligne, fait partie intégrante de chaque nouvelle pompe à chaleur de Meier Tobler pour en assurer le fonctionnement fiable et efficace sur le plan énergétique. En cas d’anomalies, les télédiagnosticiens de Meier Tobler interviennent de manière proactive. Le pack «sans soucis» est désormais doté d’une appli. La technique du bâtiment tout simplement
Le deuxième élément est la construction du bâtiment. La majorité du parc immobilier de 2050 est en train de se construire aujourd’hui. Il est alors primordial de penser à la rénovation et à la flexibilité des bâtiments. Tout ce qui est construit aujourd’hui doit pouvoir être déconstruit ou modifié pour une utilisation différente dans le futur. Nous pouvons par exemple imaginer des bureaux pour aujourd’hui qui pourront par la suite se transformer en logements. Cette flexibilité pourrait permettre, combinée à d’autres solutions, d’atteindre l’objectif de neutralité carbone dans la ville de demain.
Comment voyez-vous l’avenir de l’immobilier ?
De manière positive. Je remarque un fort engouement pour l’imagination de bâtiments flexibles qui n’ont pas qu’une seule vocation. Cet aspect de flexibilité est nécessaire et permet de modifier les fonctions d’une construction sans dépenser trop d’énergie. Les concepts de la ville éponge ou de la ville de 15 minutes sont intéressants. L’idée est de pouvoir travailler, habiter et consommer dans un rayon de 15 minutes. Construire cette ville permettrait de résoudre les problèmes d’énergie, de mobilité, et d’accessibilité.
Votre
« Les technologies que nous avons actuellement suffisent à atteindre nos objectifs climatiques »
La majorité du parc immobilier de 2050 est en train de se construire aujourd’hui.
Interview Maévane Mas
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Que l’on possède une maison ou un appartement de vacances peu utilisé ou que l’on n’ait pas le temps de s’occuper soi-même de la location, Interhome Group permet à ses clients de se décharger de cette tâche.
L’entreprise se charge de l’encadrement professionnel et de la commercialisation du bien immobilier de vacances de ses clients, qui peuvent ainsi se détendre et se laisser leur bien immobilier gagner de l’argent pour eux.
Interhome Group est une entreprise d’origine suisse qui gère environ 35 000 logements dans 27 pays. L’offre comprend le marketing, le traitement des réservations, y compris l’encaissement et, au choix, l’organisation du nettoyage et la gestion des clés. Pour beaucoup de propriétaires, il est très important qu’une personne de confiance s’occupe elle-même de l’appartement sur place. Sur demande, Interhome Group engage donc des détenteurs de clés qui se chargent de ces services et de l’encadrement des hôtes
pour le compte des propriétaires. Les responsables des achats en Valais s’occupent personnellement de ces tâches. Ils conviennent avec les propriétaires de tous les détails tels que le prix de la location, l’assurance ou le suivi des hôtes pour le contrat.
À Zermatt, Crans Montana, Verbier, Champex, Nendaz, Siviez, Veysonnaz, Villars et Le Bouveret, Interhome Group est présent sur place avec un bureau Interhome Service local.
Interhome se réjouit de faire la connaissance et de discuter d’une éventuelle collaboration avec tous nouveaux clients, qu’ils possèdent une maison ou un appartement, qu’ils se trouvent en Valais, dans le canton de Vaud ou plus loin.
Contactez-nous dès aujourd’hui pour une consultation gratuite et sans engagement : Interhome Group / HHD AG +41 43 810 91 11 myhome.ch@interhome.group myhome.interhome.group
Pour beaucoup de propriétaires, il est très important qu’une personne de confiance s’occupe elle-même de l’appartement sur place .
Dans le domaine du bâtiment, les outils de modélisation numériques permettent d’optimiser la réalisation d’un ouvrage.
Éclairage sur une nouvelle façon de concevoir un projet, avec M. Dylan Martins, directeur et représentant de la société swissbim.
Dylan Martins, quels sont les avantages d’une technologie BIM ?
Il s’agit d’une question récurrente en maîtrise d’ouvrages lorsque l’on parle de Building Information Modeling. Cependant, tout le monde s’accorde sur le fait que l’exploitation de maquettes numériques permet de mieux coordonner les différents corps de métier au cours des étapes qui jalonnent la vie d’un ouvrage. L’anticipation et le respect du cahier des charges, par tous les acteurs, sont un gage d’efficience dans le déroulement du processus. Aussi, pour faire vivre et évoluer la maquette numérique, l’ensemble des entreprises et bureaux d’études aura pour mission de renseigner toutes les données inhérentes à leurs interventions. Ainsi, la fiabilité de la maquette sera assurée sur l’ensemble des points techniques, de manière intégrative. Le but est aussi de constituer une base de données en adéquation avec le besoin des exploitants et les phases de vie du bâtiment. Pour ne citer qu’un exemple, un groupe hospitalier n’aura pas les mêmes caractéristiques d’exploitation qu’une régie ou un fonds d’investissement.
Comment se décompose un projet type ?
On distingue trois phases principales, à savoir, la conception, l’exécution et l’exploitation. Comme dans tout projet, il s’agit d’abord de déterminer les prérequis liés au BIM dans un document que l’on appelle « le manuel » ou le « cahier des charges BIM ». Ce dernier répertorie, de manière détaillée, les données importantes liées au projet. En phase de conception, par exemple, la maîtrise d’ouvrage planifie les différentes étapes. Elle détermine, par ailleurs, les logiciels qui seront utilisés. Le « manuel» a pour but de poser un cadre, ainsi que d’organiser et de suivre les interventions. À ce stade, le rôle de l’équipe BIM est de contrôler l’uniformatisation des maquettes numériques. Elle doit aussi s’assurer que les standards énumérés dans la charte BIM sont bien respectés. Durant la phase de pré-exécution,
nous mettons en place une « direction de travaux numérique » qui gérera l’avancement du processus en collaboration avec les bureaux d’études et les entreprises. En outre, la direction de travaux numérique sera amenée à prendre en considération d’éventuels changements liés à l’exécution, en s’assurant qu’ils respectent les engagements décidés en amont. Cela permet de préparer un dossier de révision numérique. Pourriez-vous nous donner plus de précisions sur la « direction de travaux numérique » ?
À l’instar d’une direction de travaux classique, cette entité a pour but de prévoir les aléas techniques liés à un projet. L’anticipation joue un rôle crucial ; elle prend appui sur les maquettes numériques et ses outils dédiés pour détecter d’éventuels « conflits techniques », et les résoudre avant le démarrage des travaux. Les risques sont donc réduits de manière significative par le biais de ces dossiers de révision. Lorsque des modifications ou des
adaptations s’imposent, elles sont alors intégrées dans la maquette numérique, pour approbation. À quel moment du projet la « thématique exploitation » est-elle abordée ?
En présence de quels intervenants ?
Généralement, en amont du projet avec les maîtrises d’ouvrage. Cependant, pour certains projets, cette thématique peut s’inscrire en fin de conception, par exemple, pour la phase d’exploitation uniquement. Dans ce cas, l’équipe de gestion BIM rédige un ou plusieurs cahiers des charges listant les données qui devront être exploitées. Qu’est-il important de retenir des étapes clefs d’un projet BIM ?
Idéalement, il est avantageux de faire appel aux services des équipes BIM dès les phases de conception afin qu’elles puissent établir le manuel BIM et accompagner l’ensemble des mandataires/entreprises jusqu’à la fin des travaux. La réalisation de l’ouvrage est donc optimisée tout au long du processus. Les trois
points importants pour un projet BIM réussi sont les méthodes d’organisation du projet, les ressources humaines dédiées, ainsi que les outils utilisés. Pour quels types de projets peut-on prévoir une exploitation numérique ? Elle s’adresse à un large éventail de projets de construction, qu’ils soient locatifs, industriels, commerciaux, administratifs ou autres.
swissbim est une société de gestion de projets, en quelque sorte un spin off de la société idessin active dans le secteur de la construction depuis plus de 20 ans à Genève, plus particulièrement dans la modélisation architecturale et technique. En 2015 nous avons décidé de créer deux sociétés sœurs dédiées à la numérisation des métiers de la construction. Actuellement, il existe trois entités de ce type en Suisse romande ; idessin pour la modélisation BIM, scanways pour la mesure 3D et le scannage des biens construits, et swissbim dont la mission est d’accompagner les acteurs de la construction dans leur transition digitale.
Interview swissbim en collaboration avec Emmanuel Viaccoz
En 2021, malgré les conditions extrêmement difficiles du secteur de l’aviation à cause de la Covid-19,
Aujourd’hui, quels sont les défis auxquels sont confrontées les compagnies aériennes ?
Comment rendre le secteur plus durable ?
Romain Vetter, en tant que directeur de Swiss pour la Suisse romande, quelles sont vos missions au quotidien ?
Je dois m’assurer d’offrir à notre clientèle un réseau européen le plus stable possible et le plus attrayant en termes de destinations. Il s’agit également d’offrir des services et des produits de qualité qui permettent à nos passagers de personnaliser, d’enrichir et de faciliter leurs expériences de voyages. À titre d’illustration, le nouveau service AirPortr propose des prestations de collecte de bagages dans toute la Suisse.
Qu’aimez-vous le plus dans votre métier ?
Chez Swiss à Genève, la grande variété des tâches et des interactions avec les équipes ainsi qu’avec nos partenaires de l’aéroport me passionnent. Je m’efforce d’être présent sur le terrain, d’écouter, mais aussi de participer à certains de nos programmes pour continuer à améliorer nos produits et nos services. Par exemple, nous avons à l’interne un programme qui se nomme « fly the mile » qui nous permet le temps d’un vol d’accompagner les membres d’équipage à bord et de faire le service avec eux afin de vivre leur quotidien. Dans le même esprit, j’ai participé au service de nuit de la maintenance de nos avions au hangar.
La vigilance et la flexibilité seront essentielles pour 2023. Malgré les incertitudes économiques, la tendance à la croissance se poursuit. L’industrie a développé une grande capacité à s’adapter aux fluctuations de l’économie, aux principaux éléments de coût comme les prix du carburant et aux préférences des passagers, mais l’équilibre reste fragile.
Le trafic aérien a considérablement été affecté par la pandémie de la Covid-19. Est-il depuis revenu au niveau de 2019 ?
Depuis février 2022, nous avons constaté une reprise progressive du trafic, meilleure qu’espérée à vrai dire. Cet été, nous étions entre 80 et 85 % du trafic de 2019, ce qui est réjouissant. Aujourd’hui, nous regardons les taux de réservation et restons attentifs à l’évolution du trafic mais nous sommes confiants pour 2023.
Le Conseil fédéral veut réduire de 30 % les émissions de CO2 liées aux voyages en avion des employés de l’administration fédérale d’ici 2030. Pour ce faire, le train est encouragé. Que pensez-vous de cette décision ? Nous sommes très favorables à l’intermodalité. À l’automne 2019, Swiss et les CFF ont conclu un partenariat stratégique visant le développement progressif de l’intermodalité en Suisse. Ce rapprochement vient en réponse à la demande croissante des clients qui souhaitent une harmonisation des différents modes de transport. L’accent sera mis principalement sur les liaisons en Suisse, c’est-àdire vers les grandes villes et les sites touristiques.
Aux côtés du groupe Lufthansa, Swiss s’est fixé des objectifs ambitieux en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre : elle compte ainsi diviser par deux son bilan CO₂ d’ici à 2030 par rapport à 2019 et atteindre la neutralité carbone en 2050. Ses efforts reposent sur une stratégie à quatre piliers comprenant des mesures technologiques, opérationnelles et infrastructurelles, ainsi que des instruments économiques complémentaires. Le principal levier pour réduire les émissions de CO₂ du transport aérien est d’investir en continu dans des technologies avancées d’aéronefs et de moteurs particulièrement économes en carburant. Par ailleurs, en mai de cette année, Swiss a directement intégré les possibilités de vols « zéro carbone » dans le processus de réservation, simplifiant ainsi pour sa clientèle l’achat de carburant durable ou d’investissement dans des projets climatiques de la fondation suisse myclimate. Depuis, leur utilisation s’est décuplée. Alors qu’à peine 1 % de la clientèle de Swiss réservant sur swiss.com en faisait usage auparavant, la proportion actuelle avoisine les 10 %. Quelles innovations sont possibles en ce sens ?
La solution phare pour des vols neutres en CO₂ réside dans l’utilisation de carburants durables pour l’aviation (Sustainable Aviation Fuel – SAF). Par rapport aux combustibles fossiles, les SAF actuellement disponibles permettent d’économiser jusqu’à 80 % des émissions de CO₂. Grâce aux procédés powerto-liquid ou sun-to-liquid, il est possible de produire des carburants pratiquement neutres en CO₂.
Les SAF sont essentiels à la décarbonisation du transport aérien. Pour le moment, ils ne sont pas disponibles en quantités suffisantes et leurs prix ne sont pas compétitifs. Nous travaillons à l’introduction de nouveaux produits verts pour nos clients et à la mise en place de partenariats stratégiques avec des producteurs de SAF comme Synhelion. La start-up suisse produira à l’avenir du kérosène neutre en CO₂ à l’aide de lumière solaire concentrée. Swiss prévoit d’être la première compagnie aérienne au monde à utiliser le carburant sun-toliquid dans ses opérations aériennes régulières.
Comment voyez-vous l’évolution du secteur de l’aviation ?
Il est difficile de prédire l’avenir. Le secteur de l’aviation est fluctuant mais il est encourageant de constater que la majorité des gens sont confiants de voyager même avec des perspectives économiques incertaines.
Quels sont vos futurs projets ?
L’intermodalité constitue une partie importante des projets d’avenir. L’utilisation significative de SAF comme carburant alternatif également. Nous voulons développer un réseau de destinations stables et attrayantes pour nos passagers au départ de Genève et offrir des produits et des services qui permettent de faciliter l’expérience des passagers à bord mais également au sol.
Les immeubles font partie intégrante de notre vie quotidienne. Ils sont témoins d’une culture. Et la vision d’un avenir. Un avenir où l’être humain et son lieu de vie occupent la place centrale. Concevoir des bâtiments nécessite un réel savoir. De l’homme qui les développe. Et de l’homme, utilisateur final. Une mission à laquelle nous nous consacrons avec passion. Et que nous vivons dans chaque projet. Tous les jours.
steiner.ch
Texte Léa StockyEn tant que prestataire d’assistance au sol majoritaire à l’Aéroport de Genève, Swissport s’engage depuis plusieurs années à réduire l’empreinte carbone de ses activités.
L’entreprise gère les opérations d’assistance au sol de nombreuses compagnies aériennes clientes depuis plus de 26 ans. Ses équipes travaillent au quotidien dans la zone Checkin pour l’enregistrement des passagers ainsi que de leurs bagages. Swissport Genève dispose également de deux Lounges dans la zone de départ de l’Aéroport de Genève. Une large partie de ses activités s’effectuent sur le tarmac, avec toutes les opérations autour des avions telles que le « push-back », autrement dit le repoussage des avions pour leur décollage, ainsi que la gestion de tous les véhicules pour le transport, l’acheminement et le chargement des bagages ou des marchandises. Depuis plusieurs années maintenant, Swissport s’engage à réduire l’empreinte carbone de ses activités en renouvelant son parc de véhicules composé de petits tracteurs pour l’acheminement des bagages, de véhicules pour le déplacement de nos équipes sur le tarmac, ou encore de nos Groupes Electriques (GPU), qui servent à la recharge des avions. Les véhicules thermiques sont actuellement remplacés par des véhicules électriques. L’engagement en faveur de l’environnement se traduit aujourd’hui à Genève par un parc de véhicules composé de 47 % de véhicules à énergie propre. Depuis des années, Swissport déploie des Ground Services Equipement (eGSE) verts et hybrides. Non seulement les eGSE réduisent les émissions de gaz d’échappement toxiques et l’empreinte carbone, mais ils entraînent également d’importantes économies de carburant. Consciente de l’urgence climatique, Swissport accélère le processus d’électrification de sa flotte de véhicules et équipements.
L’introduction de ce type de véhicules permet non seulement d’améliorer l’environnement de travail direct des collaborateurs, de diminuer les émissions de gaz d’échappement et de réduire
l’empreinte carbone, mais également de réaliser d’importantes économies de carburant. Au niveau mondial, l’objectif de Swissport est de porter la part d’eGSE à 55 % d’ici 2032.
La réduction de l’empreinte écologique n’est pas seulement synonyme d’électrification, cela signifie également une optimisation globale de l’efficacité énergétique et des préoccupations en matière d’émissions (CO2 et autres particules). Lorsque les équipements ne sont pas disponibles avec une motorisation électrique, Swissport mise sur d’autres types de moteurs écoénergétiques qui respectent les normes d’émissions les plus strictes. À titre d’exemple,
au niveau mondial, sa flotte comprend également des véhicules alimentés par d’autres sources plus respectueuses de l’environnement, telles que le gaz de pétrole liquéfié (GPL) et le gaz naturel comprimé (GNC). Les émissions de gaz à effet de serre de ces sources sont bien inférieures à celles du diesel ou de l’essence.
Swissport s’engage également aux côtés de tous les acteurs du secteur aérien pour améliorer en continu son offre. Dans chacun de ses projets, l’environnement est au cœur des réflexions. L’amélioration du confort des passagers est un des autres aspects essentiels. C’est pourquoi est déployée à Genève la technologie Airportr, en partenariat avec la compagnie
Swiss International Air Lines. Cette nouvelle offre facilite le confort des passagers et favorise le transport durable, par les transports publics notamment. Ce service est actif depuis fin 2021 à Genève. Airportr offre la possibilité aux voyageurs au départ de l’Aéroport de Genève de faire collecter et sceller leurs bagages à domicile, au bureau ou à l’hôtel et de les faire transporter puis enregistrer pour leur vol. Le contrôle des documents de voyage requis sont effectués lors de la collecte des bagages. Les sacs sont ensuite scellés afin d’assurer la sécurité de leur transport jusqu’à l’Aéroport de Genève, où ils sont soumis aux contrôles de sécurité habituels. Pour des raisons de traçabilité, le client reçoit également une étiquette à bagage numérique, qui lui permet d’être informé par e-mail ou par SMS de la localisation de son bagage à chaque étape du voyage. Enfin, le passager a la possibilité de faire expédier son bagage directement au lieu d’arrivée de la personne ou à son domicile lors de son retour de voyage. Le service Airportr permet au client de se rendre confortablement à l’aéroport sans bagage et de passer directement au contrôle de sécurité à son arrivée, lui faisant gagner du temps. Cette nouvelle option de voyages « sans bagage » facilite également les déplacements vers l’aéroport par les transports en commun. Une étude récente d’Airportr a montré que 66 % des utilisateurs du service ont choisi les transports en commun parce qu’ils n’étaient plus encombrés par leurs bagages. Dans le cadre de ses efforts pour réduire l’impact de ses activités quotidiennes, Swissport façonne un avenir durable, respectueux de l’environnement et socialement responsable et contribue ainsi au développement d’un environnement urbain plus éco-responsable.
Avec Enterprise GO, la location classique de voitures et l’ autopartage sont combinés de manière innovante dans une seule application facile à utiliser. Ainsi, la voiture louée peut être retirée de manière autonome à n’ importe quelle heure du jour ou de la nuit dans l’ un des nombreux emplacements répartis en Suisse. Enterprise Rent-a-car veut ainsi inciter tout un chacun à renoncer à l’ avenir à sa (deuxième) voiture.
de démarrer la location dans l’ application à la date et à l’ heure de départ indiquées et la clé numérique est activée pour ouvrir la voiture. Dès que la période de location est terminée, on retourne le véhicule à l un des sites concernés et on le verrouille avec la clé dans l application.
De nombreux avantages et services
Dans toute la Suisse et particulièrement en Suisse romande, on constate de plus en plus les défis que pose la mobilité sans cesse croissante d’une société moderne : les objectifs climatiques, la modération du trafic ou le manque de places de stationnement ne sont que quelques-uns des impératifs de l’urbanisme pour les résoudre. Parallèlement, de nouvelles offres de mobilité font leur apparition dans l’espace urbain - des concepts qui considèrent la mobilité avant tout comme une opportunité. Les solutions de mobilité urbaine se concentrent sur des modèles de location de véhicules flexibles qui interviennent de manière complémentaire en fonction des besoins - intermodaux et multimodaux.
Enterprise Rent-a-car présente avec Enterprise GO la solution de mobilité pour un avenir urbain et durablepour les particuliers, les entreprises et les pouvoirs publics.
Une inscription simple dans l’application
L’offre d’ Enterprise Rent-a-car existe depuis l été 2022 et a été continuellement développée en raison de la forte demande. Des partenariats avec les CFF, différents hôtels, des communes et des lotissements neufs témoignent d’ un concept qui rencontre un écho favorable. Pour utiliser l’offre, il faut l’ application correspondante, qui peut être téléchargée et installée gratuitement dans l’ App Store ou le Play Store. Après avoir indiqué les données de paiement correspondantes, on s’enregistre à l’ aide d’ un profil Enterprise GO. Celui-ci est vérifié en téléchargeant le permis de conduire, la carte d identité ou le passeport et un selfie. Le smartphone a seulement besoin d une batterie suffisante et d’ une connexion Bluetooth active.
Sur la route en quelques étapes
Une fois enregistré, on a accès à une flotte de véhicules diversifiée - de manière spontanée et flexible. La voiture souhaitée est réservée via l’ application pour une durée de location définie individuellement - le nombre de kilomètres est illimité pour chaque réservation. Selon les besoins, il est possible de commander des options supplémentaires comme un porte-skis, un siège enfant ou des chaînes à neige. Comme le téléphone portable fait office de clé de voiture chez Enterprise GO, il suffit
Comme tout se passe numériquement sans guichet chez Enterprise GO, les utilisateurs peuvent prendre possession de leur voiture à tout moment, que ce soit pendant la journée ou au milieu de la nuit. Grâce au choix généreux de véhicules neufs de différentes catégories et aux prix de location stables, transparents et équitables, chaque personne trouve l option qui lui convient. Toutes les voitures répondent en outre aux normes de sécurité et environnementales actuelles et sont régulièrement contrôlées, remplacées si nécessaire et nettoyées et désinfectées après chaque location. De plus, on profite d’ un service de dépannage joignable 24 heures sur 24, tous les jours de la semaine. Plus de 10 000 inscriptions en six mois Depuis le lancement de l application l été dernier, plus de 11 000 personnes se sont déjà laissées séduire par l’offre d’ Enterprise GO et l’ utilisent. Parmi elles, on trouve d’ une part des usagers de la route privés tels que des hommes et des femmes d’ affaires, des touristes ou des habitants de la région, mais aussi des entreprises et des acteurs du secteur public. Les nombreux sites répartis dans toute la Suisse, aussi bien dans les villes que dans les nœuds de communication centraux comme les grandes gares et les aéroports, sont un autre aspect de ce large éventail. Ainsi, que l’on se trouve à Genève, à Lausanne ou encore à Berne, il est possible de relier toutes ses villes très facilement, de même que les nombreux villages qui font le charme de la région. Entreprise GO permet également de ne louer une voiture que pour un aller. Il est ainsi par exemple possible de réserver une voiture de Genève à Bâle, sans retour et sans coût supplémentaire.
Collaboration avec les CFF
En plus de dix autres partenaires, Enterprise GO collabore avec les CFF et constitue un complément idéal aux transports publics. Ainsi, lors d›un voyage, Enterprise GO couvre les besoins individuels de mobilité pour le dernier kilomètre. Grâce à sa configuration flexible et spontanée, la « voiture publique » rend progressivement obsolète la deuxième voiture personnelle. Cela soulage le trafic, l’environnement et le porte-monnaie. Entretemps, Enterprise GO est présent sur plus de 40 sites.
Et à l’avenir ?
Enterprise GO vient de lancer un nouveau projet pilote avec les CFF afin d’élargir la coopération. L’entreprise
teste actuellement où il sera possible de commander une voiture aux emplacements Park and Rail. « Nous élaborons actuellement, en collaboration avec les CFF, une stratégie de déploiement pour l’ année 2023/2024, afin de pouvoir proposer notre service au plus grand nombre possible de Suisses à proximité de leur lieu de résidence. Enterprise GO est également l’offre optimale pour un lotissement qui souhaite proposer à ses habitants des solutions de mobilité alternatives, étant donné que les places de stationnement utilisables dans le paysage urbain sont réduites. Nous sommes déjà en contact avec quelques villes et cantons afin de mettre en œuvre activement Enterprise GO en tant qu offre de « mobilité partagée », explique Thierry Gavoille. Par ailleurs, l’entreprise se considère comme la solution idéale dans les nouveaux lotissements où le nombre de places de parking est limité. S’ il n’ y a pas assez de possibilités de garer sa voiture devant chaque appartement, les locataires peuvent utiliser les véhicules Enterprise GO aux heures où ils en ont besoin et ne dépendent pas d une ou de deux places de parking par personne.
Finalement, le concept d’Entreprise GO représente avant tout une parfaite solution de mobilité complémentaire pour tous les types de ménage. Il est en effet tout à fait possible de garder une voiture principale afin d’effectuer les trajets plus longs et de garder ainsi son indépendance. Les progrès effectués pour une mobilité plus douce et plus durable n’empêchent pas d’utiliser un véhicule personnel le week-end par exemple, pour se ressourcer dans les lieux emblématiques de l’arc lémanique ou même plus loin, en France, en Allemagne ou encore en Italie.
Au contraire, loin de bannir toutes les voitures personnelles, le fait de louer une voiture représente surtout une
alternative aux courts trajets du quotidien, qui se voient ainsi simplifiés. Il s’agit davantage d’un changement de sa façon d’utiliser sa propre voiture, qui au-delà de ne servir qu’à se déplacer la semaine, reste avant tout un plaisir que l’on s’accorde le temps d’une pause.
L’environnement aussi est reconnaissant ! Grâce au lien numérique unique entre la location de voitures et l’ autopartage, Enterprise GO répond aux besoins de la mobilité moderne, qui peuvent être combinés individuellement. Les clients bénéficient de conditions de location avantageuses et de prix statiques. De plus, le concept désengorge le trafic urbain et soutient un avenir urbain et durable. En effet, il peut constituer une véritable alternative à une deuxième voiture éventuellement inutile et coûteuse. La valeur ajoutée pour les utilisateurs est indéniable et Enterprise GO pose les jalons d une mobilité durable dans la société suisse.
Quelques chiffres et faits étonnants En Suisse, on compte actuellement plus de 1,7 million de véhicules secondaires privés. Or, un véhicule privé n‘est utilisé en moyenne qu‘une heure par jour (le deuxième véhicule encore nettement moins) et stationne le reste du temps sur une place de parking. L‘utilisation d‘une voiture Enterprise GO permet de remplacer onze de ces véhicules privés.
Plus d‘informations sur enterprise-go.ch
Organisé tous les deux ans depuis 1989, Europan est un concours d’idées et d’échanges professionnels d’envergure européenne,
En s’appuyant sur des partenariats avec les collectivités locales, le concours apporte des solutions concrètes sur des sites d’expérimentation autour de grandes problématiques auxquelles sont confrontées nos villes.
S’adressant aux jeunes professionnels de moins de 40 ans, le concours incarne aussi un tremplin pour la jeunesse en lui permettant de se mesurer à des sujets qui sont rarement ouverts à la concurrence. La dimension hautement prospective combinant réflexion thématique, projet et processus le place dans une catégorie singulière très différente des procédures classiques, favorisant l’interdisciplinarité et la capitalisation des savoir-faire. Son statut à part lui confère également des vertus pédagogiques, fournissant une plateforme de dialogue dans des situations de blocage où l’incompréhension réciproque divise une maîtrise d’ouvrage plurielle.
En Suisse, après avoir failli disparaître, Europan a connu une renaissance avec l’organisation de la seizième session du concours dont les résultats ont été dévoilés au cours de l’année 2022.
En phase avec les grands enjeux de la transition écologique qui investissent désormais l’ensemble des pratiques de l’urbanisme, cette édition d’Europan (E16) se penchait sur le thème de la ville vivante « en tant que paradigme dans lequel peuvent être envisagées de nouvelles synergies entre les dimensions environnementale, biologique, sociale, économique, culturelle et politique ». Invitant à réfléchir à de nouvelles formes d’interventions et/ou de développement pour faire face au changement climatique, à la perte de biodiversité et aux inégalités sociales, deux dimensions étaient à explorer, celle des « vitalités métaboliques » ou processus interactif entre nature et culture, et celle des « vitalités inclusives » ou processus interactif entre nature et inclusion sociale.
Deux sites étaient ouverts aux concurrents. À Carouge, la Commune et l’Office de l’urbanisme du canton de Genève étaient en attente de propositions pour parvenir à réaliser un morceau de « Ville Vivante » sur le site de Fontenette, caractérisé par une composition urbaine hétéroclite, sectorisée et fragmentée, bien qu’habité et investi de pratiques, et bénéficiant d’une présence significative de nature. La ville de Bienne
Le concours apporte des solutions concrètes sur des sites d’expérimentation autour de grandes problématiques auxquelles sont confrontées nos villes.
proposait quant à elle un site déjà urbanisé, construit de coopératives d’habitation, en posant la question de la régénération de cet ensemble reconnu pour sa valeur ISOS. Les concurrents étaient invités à réfléchir aux moyens de développer/densifier/redynamiser le quartier en renforçant son identité et sa cohésion sociale. Des propositions qui ont amorcé un processus de réflexion partenariale entre les acteurs en présence.
Europan Suisse
c/o Bart & Buchhofer Architekten AG Werkhofstrasse 11 2503 Bienne
www.europan-europe.eu
www.europan.swiss
Le secteur de l’immobilier est soumis aux évolutions sociétales et du marché. Entre Covid-19 et évolutions des taux, il se doit de s’adapter tout en restant proche des clients. Léo Richard, actuel directeur du service promotions, pilotage et financements à l’Immobilière Romande, explique comment y arriver.
Cristoph Chambon avec quatre collaborateurs. Il gère le parc locatif du groupe ainsi que ceux de clients externes. Il administre également différentes PPE.
Le second est le courtage avec une équipe active principalement basée à Genève, ce service vend des biens existants ainsi que les lots des différentes promotions que nous développons. Ce service est composé de Madame Natacha Da Silva et de son assistante.
à accompagner les clients de la meilleure façon possible en pensant à leurs objectifs de vie.
Vous proposez une analyse personnalisée pour vos clients. Comment vous y prenezvous et en quoi est-ce important pour vous ?
Par ailleurs, l’obtention de permis de construire se complexifie et demande une grande coordination avec les différents acteurs. Ceci dans un contexte de taux haussier depuis 15 mois. Le coût de détention d’un terrain est donc plus conséquent.
Léo Richard, quelles sont les valeurs de l’immobilière romande ?
C’est une société immobilière et familiale qui est active depuis une trentaine d’années sur l’arc lémanique. La société a été fondée par Monsieur Bernard Buschi et elle est maintenant dirigée par ce dernier et ses deux fils Pierre et Philippe Buschi. De taille humaine, la société porte une attention toute particulière à être proche de ses partenaires et ses clients.
Quels services proposez-vous ?
L’entreprise se divise en quatre secteurs différents, le premier est la gérance immobilière et l’administration des PPE. Ce secteur est dirigé par Monsieur
Nous avons aussi le service que je gère qui comprend le développement des projets immobiliers et le conseil en financement pour des clients externes. Pour finir, nous avons aussi Madame Aurélia Guyot et une collaboratrice qui gèrent la partie fiduciaire ainsi que la facturation pour l’ensemble du groupe.
En quoi l’immobilière suisse est-elle un acteur incontournable du secteur ?
Nous développons une quinzaine de projets continuellement à des stades d’avancée différents. Nous sommes actifs exclusivement dans le secteur résidentiel. Notre philosophie pousse l’entreprise
Les clients sont l’élément le plus précieux que nous avons. Pour tous les collaborateurs, c’est donc très important que ceux-ci se sentent en confiance avec nous. Nous avons aussi pour habitude de développer les projets avec les propriétaires des terrains et de créer un lien fort pour réaliser ensemble ce genre de projets.
Quels sont les nouveaux challenges du secteur de l’immobilier ?
Depuis la pandémie de la Covid-19, beaucoup de choses ont évolué. Beaucoup plus de gens souhaitent un espace extérieur ainsi qu’une certaine flexibilité dans leurs logements. En effet, de plus en plus de personnes travaillent depuis chez eux. Il nous faut donc sans cesse anticiper les futures demandes des acheteurs.
Avez-vous de nouveaux projets ?
Oui, nous développons actuellement plusieurs projets allant de deux villas individuelles jusqu’à plus de 50 appartements. Les projets que nous avons se situent sur les cantons de Genève, Vaud et Fribourg.
« Il nousLéo Richard Directeur promotions, pilotage et financements
En 2011, le Tribunal fédéral imposait la taxe sur les déchets en Suisse avec le principe du pollueur-payeur. Plus de 10 ans après, le constat est sans appel : les habitants des communes avec une taxe au poids trient en moyenne 60 kg de plus que ceux avec des sacs taxés. Faute de recul sur la technologie en 2011, les sacs taxés se sont imposés. Mais en 2023, nous pouvons l’affirmer : la taxe au poids est financièrement et écologiquement plus efficace.
parce que les habitants utilisent une carte au nom du ménage et font donc plus attention à ce qu’ils jettent.
Comment se passe le financement ?
Maximilian Schlaeppi Directeur AdjointSelon les données des offices cantonaux, une personne à la taxe au sac produit près de 140 kg d’ordures ménagères par an contre environ 80 kg avec la taxe au poids, soit 40 % de moins. Optiwaste est une entreprise suisse qui aide ses clients, principalement des collectivités publiques, à améliorer leur gestion des déchets ainsi qu’à diminuer les coûts liés à leur élimination. L’entreprise vend des conteneurs enterrés ou semi-enterrés de grande capacité. Elle propose également des solutions électromécaniques connectées à une plateforme de gestion pouvant être directement installées sur différents types de conteneurs. Les balances à déchets sont un exemple d’application de la taxe au poids. Maximilian Schlaeppi, directeur adjoint d’Optiwaste, explique comment amener les citoyens à « économiser » sur leurs déchets.
Maximilian Schlaeppi, comment Optiwaste aide-t-elle les citoyens à économiser sur leurs déchets ?
Une taxe au poids incite beaucoup plus à trier. Plus le sac est lourd, plus la facture sera élevée. L’habitant comprend très vite « le jeu du tri », plus il trie, plus il économise de l’argent. Le fait de voir un poids affiché sur le conteneur à chaque dépôt induit une prise de conscience suivie d’un changement de comportement radical chez les citoyens.
Comment la taxe au poids permet-elle de faire baisser la facture des communes ?
La plupart des communes sont facturées à la tonne pour l’élimination des déchets. En réduisant les tonnages
d’ordures ménagères (grâce à l’incitation des citoyens) qui sont coûteuses à traiter, les factures de transport et d’incinération ne peuvent que baisser. Par ailleurs, des sondes de niveau intégrées aux balances permettent de ne vider que les conteneurs qui sont pleins et de limiter les transports inutiles qui sont onéreux.
Comment Optiwaste participe-t-elle à la réduction des émissions de CO2 ?
En créant des installations adéquates permettant une collecte au bon endroit et au bon moment, avec des conteneurs de grand volume dans des écopoints qui incitent au tri, les collectivités réduisent leurs émissions de CO2 liées aux déchets. Il y a moins de camions et d’embouteillages et moins d’incinération, ceci est bénéfique tant au niveau écologique qu‘économique.
Quels sont les autres avantages d’un conteneur avec une balance intégrée ?
Plus de 500 conteneurs munis de balances pour taxer au poids sont installés en Suisse. Ils offrent plus de flexibilité en permettant de déposer, à tout moment, n’importe quel type de sac et de poids, contrairement
aux sacs taxés qui sont généralement remplis à l’extrême pour les rentabiliser. Étant donné que tout est informatisé, des mesures sociales peuvent également être mises en place. Ainsi des allègements peuvent être apportés aux familles ayant beaucoup de couches lourdes à jeter ou pour les personnes à faible revenu. Les personnes à mobilité réduite ou âgées peuvent apporter des sacs plus légers sans devoir payer plus. Changer de modèle pour la taxation au poids permet plus d’équité, une diminution drastique des déchets incinérés, donc des coûts d’élimination et d’émissions de CO2. Ceci mène à une meilleure (re)valorisation des déchets.
Qu’entendez-vous par « (re)valorisation des déchets » ?
Chez Optiwaste, nous souhaitons que les chaînes de revalorisation puissent avoir des déchets dits « de qualité » . Les déchets mal triés ne peuvent, dans certains cas, pas être réutilisés et doivent être brûlés. L’incinération coûte cher tant en argent qu’en énergie. Il est donc primordial de mettre les bons déchets aux bons endroits. En mettant un contrôle d’accès sur les conteneurs, la qualité des déchets est améliorée notamment
Les communes s’équipent généralement d’un coup. Le retour sur investissement se fait entre 3 à 6 ans. Les habitants faisant plus attention à ce qu’ils jettent, les coûts d’élimination diminuent, ce qui accélère la rentabilité du modèle.Nous offrons également un système de leasing. Avez-vous de futurs projets ?
Nous souhaitons étendre la taxe au poids et l’installer dans un maximum de communes car les chiffres nous montrent qu’elle est juste et écologique pour tous. Beaucoup de communes en sont dorénavant convaincues et travaillent à des projets de changement. Nous développons aussi une solution pour les déchets biodégradables car c’est une problématique pour de nombreuses communes. Notre nouveau produit aide à la collecte et à assurer la qualité des biodéchets pour qu’ils puissent servir à faire du biogaz. La marge de progression reste importante. Beaucoup de conteneurs à roulettes sont encore en service, ce qui implique un important flux de camions et donc une pollution plus élevée. Ce modèle arrive à sa fin. La plupart des grandes villes passent aux conteneurs (semi-)enterrés car c’est plus efficace. La collecte peut être ainsi optimisée et les déchets qui ne doivent pas être brûlés sont limités.
Pour plus d’informations : www.optiwaste.ch
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... le bâtiment consomme alors plus d’énergie que prévu et fait partie des bâtiments qui émettent trop de CO2 dans l’environnement.
Daniel Senn Business Development ManagerMais comment en arrive-t-on là ? Dans les grands projets de construction, de bâtiments commerciaux et industriels, le projet de construction fait intervenir des maîtres d’ouvrage professionnels, des planificateurs spécialisés qualifiés et de grands entrepreneurs. Le projet est construit selon différents labels, ou du moins s’en inspire. Les meilleures conditions pour un bâtiment contemporain et durable sont donc réunies.
Pourquoi une optimisation de l’exploitation est-elle malgré tout nécessaire ? Parce qu’un bâtiment qui vient d’être achevé est réceptionné et remis au maître d’ouvrage avant d’être mis en service régulier. À ce moment-là, tous les meubles ne sont pas encore en place et les bureaux ou les appartements ne sont pas effectivement utilisés par des personnes. On peut donc également supposer que les systèmes techniques ne fonctionnent pas dans les conditions réelles. En outre, le bâtiment est soumis à différentes saisons et donc à différentes conditions climatiques, et les systèmes installés doivent réagir ou être réglés en conséquence. De nos jours, un bâtiment est rapidement construit, mais sa durée de vie est beaucoup plus longue, puisqu’elle s’étend sur plusieurs décennies. Durant cette période, il y a souvent des changements dans l’utilisation ou dans les différentes installations techniques. Les systèmes fonctionnent-ils toujours comme prévu à l’origine ?
Lors de la planification et des discussions entre le maître d’ouvrage et le planificateur spécialisé ou le planificateur général et le planificateur spécialisé, il est généralement question des exigences fonctionnelles de base. Il est compréhensible que les connaissances techniques de ces parties prenantes soient différentes, ce qui explique pourquoi on observe souvent une incompréhension mutuelle. C’est pourquoi l’optimisation de l’exploitation, qui ne deviendra de toute façon pertinente qu’après la réception et à un moment donné plus tard dans l’exploitation, n’est pas suffisamment abordée, voire pas du tout. Cette nécessité d’optimisation ultérieure ne semble pas du tout s’inscrire dans le projet d’investissement actuel et ouvrirait une parenthèse inutile et chronophage. Ou bien, du point de vue des coûts, cela concerne finalement une autre caisse, un autre budget que le budget d’investissement lui-même, ce qui peut également influencer la direction du projet à accorder peu ou pas d’importance à ce point. Cette situation n’est pas optimale. Afin d’optimiser efficacement l’exploitation, c’est-à-dire de prendre des mesures qui réduisent le courant consommé et améliorent le confort, les systèmes doivent être planifiés en conséquence et faire l’objet d’un appel d’offres dès le début, c’est-à-dire dès le projet d’investissement. En effet, pour qu’un spécialiste puisse envisager une optimisation de l’exploitation, il faut d’une part des données provenant du système en fonctionnement, donc de la transparence, et d’autre part un système ou des composants qui permettent une optimisation de l’exploitation.
Le moment est probablement venu de regarder de plus près des modèles modernes et tournés vers l’avenir, caractérisés par des processus de construction collaboratifs. Le projet se déroule ainsi de façon
intégrée, à savoir que les groupes de travail collaborent de manière intégrée dans le modèle de phases. Ou encore le modèle Integrated Project Delivery (IPD), qui repose également sur une approche collaborative et qui, tout comme le modèle de groupe de travail, fait intervenir très tôt les fabricants et les entreprises d’exécution afin de bénéficier d’une large expertise. Les personnes impliquées dans le projet peuvent ainsi examiner et discuter ensemble des aspects les plus divers de la pratique. Il peut s’agir de sujets concernant l’installation, l’exploitation ou la maintenance, mais aussi de thèmes tels que l’innovation et les solutions modernes des fabricants. Belimo Automation AG consacre chaque année 7 à 8 % de son chiffre d’affaires à la recherche et au développement. Ainsi, les composants et solutions fabriqués par Belimo permettent de réaliser des économies d’énergie mesurables et durables dans les installations CVC des bâtiments. Belimo soutient volontiers les projets dès leurs premières phases, afin que les installations de chauffage, de ventilation et de climatisation soient construites de manière moderne et orientée vers l’avenir.
BELIMO Automation AG 8340 Hinwil www.belimo.ch
verkauf@belimo.ch
Lorsque le comité de direction décide de se lancer dans de grands travaux d’amélioration de la RSE, un premier challenge fait surface « comment embarquer et sensibiliser l’ensemble des collaboratrices et collaborateurs ? ». Aprotec SA, PME carougeoise, s’est dotée d’une équipe interne spécialisée, nommée green team, pour mener des actions et semer des idées au cœur des esprits. Retour sur cette épopée. Aprotec SA est une entreprise familiale spécialisée dans la fourniture et la maintenance d’éclairage de secours. Fondée en 1958 par Eugène Blaesi, elle spécifie son activité avec Michel Blaesi, son fils. Des valeurs fortes jalonnent l’histoire de ce succès : travailler avec des fournisseurs locaux, favoriser l’économie circulaire, recycler ses déchets ou encore internaliser sa chaîne de production. En 2012, cette stratégie est récompensée par la labélisation Swiss Made. L’entreprise garantit, sur l’ensemble du territoire helvétique, l’étude du projet, la fabrication sur mesure, la vente du matériel, la mise en service de l’installation et le suivi de la conformité par des visites de maintenance régulières. En 2020, lorsqu’un audit RSE est commandé, les résultats sont bons. Cependant, par volonté de toujours s’améliorer, Anne-Sophie Dunand-Blaesi, directrice générale et représentante de la troisième génération, perfectionne et consolide. Deux actions prioritaires sont mises en place : la quantification systématique de tout type de données et la création d’une green team. Tenant compte du principe d’immunité au changement, des résistances attendues et de l’idée que les habitudes sont souvent prises pour acquises, Anne-Sophie Dunand-Blaesi propose à l’ensemble des collaboratrices et collaborateurs de rejoindre un nouveau département : la green team. Un groupe de volontaires se forme. Naturellement, l’ensemble des départements est représenté et de grands écarts générationnels enrichissent ce panel. La directrice générale nourrit ainsi le vif espoir que la création de cette nouvelle équipe sera la clef du succès de l’amélioration continue de la RSE. Elle leur demande en outre d’endosser un rôle
d’ambassadeur interne tout en sachant que les idées se diffusent bien au-delà des murs d’Aprotec SA.
Depuis plus d’un an, la green team se réunit toutes les six semaines pour rendre compte des avancées, des difficultés rencontrées, des projets à consolider ou encore des actions futures à entreprendre. L’efficacité et la pertinence de ce département œuvrent sur deux axes principaux. D’une part, la force de travail est démultipliée : 15 personnes font maintenant partie de ce département. D’autre part, les changements et les idées sont bien mieux reçus, acceptés et diffusés quand ils sont formulés par des pairs et non uniquement par le comité de direction.
Quelles sont donc les actions mises en place par la green team ? Au niveau social : la formalisation d’un parcours découverte obligatoire qui présente l’ensemble des départements de l’entreprise à toute nouvelle recrue ; la désignation d’une AproMarraine ou d’un AproParrain pour apporter de la guidance dans la phase d’adaptation ; le programme de l’AproAcadémie qui garantit à toutes et tous une formation annuelle afin d’améliorer leur employabilité, leurs compétences et leur bien-être ; toutes ces mesures font partie d’un vaste programme qui veille sur l’accueil et la quiétude des collaboratrices et collaborateurs. Au niveau environnemental, bien qu’Aprotec ait recyclé consciencieusement ses déchets depuis toujours,
aucun décompte de suivi n’était effectué. Dès 2021, chaque déchet est répertorié dans des tableaux avec comme but non seulement de comparer, mais surtout de mettre en place les bons gestes pour baisser au maximum leur volume. Afin d’embarquer l’ensemble des parties prenantes dans ce changement, une charte d’achat destinée aux fournisseurs est rédigée en étroite collaboration avec les départements concernés. Parmi les projets en cours, Aprotec effectue un bilan carbone et dessine progressivement les plans d’une nouvelle politique mobilité afin de réduire son empreinte.
L’entreprise familiale a aussi participé au programme 2021 de la Fabrique Circulaire ; mettant à nouveau en évidence l’importance de la green team. En effet, cet accompagnement représentait un défi de taille au niveau des ressources à mobiliser pour une petite PME. Grâce à l’intérêt marqué d’une équipe définie et à la multiplication des disponibilités, un projet ambitieux est échafaudé : remettre au goût du jour l’un des produits historiques de la maison Aprotec SA. Son prix l’avait progressivement fait disparaître des produits phares, toutefois ses qualités durables incitent l’équipe à le revisiter. Une version écoresponsable, au prix attractif et utilisant les principes de l’économie circulaire est en cours de conception. Affaire à suivre.
Se réunissant pour souffler la première bougie de la green team, les membres de l’équipe ont célébré le bilan positif de cette année d’actions entreprises et concrétisées. L’un des accomplissements majeurs est l’accession au répertoire Swiss
Triple Impact par B-Lab. Une étape qui opère comme un tremplin pour se lancer dans l’objectif audacieux de la labélisation B-Corp. Aprotec SA prouve ainsi l’efficacité de sa stratégie et pose les jalons d’une nouvelle gouvernance responsable.
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