Qu’est-ce que la famille aujourd’hui ?
Répondre à la question « Qu’est-ce que la famille aujourd’hui ? » nécessite d’éviter les écueils des généralités simplistes. Je présente mes excuses par avance au lecteur pour ce travail de vulgarisation, qui, néanmoins, vise à établir une base commune propice à la réflexion sur la famille.
Certaines personnes pourraient se reconnaître dans ces descriptions, tandis que d’autres pourraient les rejeter. Cependant, c’est précisément dans cette diversité que réside la richesse des familles, chacune étant singulière et unique. En qualité de psychologue et thérapeute familial, je suis fermement convaincu que, malgré nos différences, les familles partagent des objectifs et des dynamiques communs. Des événements clés tels que la naissance, le mariage et le départ des enfants du foyer marquent des cycles de vie similaires.
En thérapie familiale, ces moments sont désignés comme des crises évolutives, des phases cruciales perturbant le système familial et exigeant un nouvel équilibre. En mandarin, le terme « crise » combine les sinogrammes Wei, signifiant danger, et Ji, signifiant chance ou opportunité. Pour une famille, la crise est essentielle à sa survie, car sans ces perturbations, elle risque de s’enliser dans un équilibre figé incompatible avec les besoins de ses membres. Un exemple concret serait un fils de 25 ans devant encore demander la permission à ses parents pour sortir jusqu’à minuit.
La famille est un organisme vivant en perpétuel mouvement, ses membres s’adaptant constamment aux circonstances changeantes et aux besoins du moment. Les parents endossent des rôles multiples tels qu’enseignants, chefs cuisiniers et chauffeurs de taxi, tout en assumant leurs responsabilités parentales, citoyennes et professionnelles. Cette polyvalence a été particulièrement mise en lumière pendant la pandémie, incitant de nombreuses familles à mobiliser leurs ressources pour faire face à des circonstances particulièrement éprouvantes.
Du point de vue de leur structure, les familles se composent, se décomposent et se recomposent, étant malléables, souples et mobiles, à l’image des barbapapas. Les membres peuvent partager des valeurs et des cultures diverses, notamment lors de seconds mariages où demi-frères et demi-sœurs apprennent à s’ajuster à la nouvelle configuration familiale.
Les notions de malléabilité et de perméabilité semblent essentielles au bon fonctionnement des familles modernes, mais si poussées à l’extrême, elles peuvent conduire à une quête excessive de performance, nuisible au bien-être. Le burnout parental et l’épuisement généralisé dans tous les aspects de la sphère familiale sont des problématiques couramment évoquées. Les adultes manquent de temps, de simplicité et d’insouciance, tandis que les enfants sont confrontés à des préoccupations qui dépassent souvent leur compréhension, telles que le changement climatique ou les questions d’identité et de genre.
Brandreport • École Eden
Il est impératif, à mon sens, de recentrer la famille au cœur de ses compétences et de lui rendre son pouvoir décisionnel quant à ce qui est bénéfique pour elle-même.– Jon Schmidt
Je tiens à souligner mon soutien total à la sensibilisation des jeunes générations aux défis de notre société actuelle et future. Cependant, il est impératif de préserver leur insouciance et leur innocence, évitant de leur imposer le fardeau de nos responsabilités. Les enfants demeurent des enfants et ne doivent pas être contraints de porter le poids des préoccupations des adultes, ce qui pourrait générer d’importantes angoisses.
Selon une étude d’Unisanté, un tiers des jeunes de 14 à 19 ans en Suisse souffrent de problèmes
psychiques, ce qui a conduit à un suivi par un éventail de professionnels tels que psychologues, psychiatres, pédopsychiatres, infirmiers et éducateurs. La psychologisation des familles, bien qu’utile pour sensibiliser aux souffrances psychiques et aux ressources disponibles, peut également enfermer les membres dans une identité de « malade » à soigner, placés sous la loupe des experts. Il est impératif, à mon sens, de recentrer la famille au cœur de ses compétences et de lui rendre son pouvoir décisionnel quant à ce qui est bénéfique pour elle-même. Cette vision constitue l’un des objectifs majeurs de la revue « Ma Famille ». Tout en sondant la famille dans toute sa complexité, la revue esquisse le tableau de cette entité sociale dans toute sa simplicité, mettant en exergue ses ressources intrinsèques. Feu Guy Ausloos, éminent pédopsychiatre belge décédé l’année précédente, avançait que les familles ne créent que les problèmes qu’elles sont capables de résoudre. Les solutions qu’elles développent pour surmonter leurs défis tendent souvent vers un retour à l’essentiel. Au-delà de leurs actions diverses, les membres de la famille puisent fréquemment leurs ressources dans l’art d’être en famille plutôt que dans celui de simplement agir en famille. Qu’il s’agisse d’un repas simple partagé autour de la table de la cuisine, d’un trajet en voiture, ou même d’un bol de chips devant une série télévisée, la disponibilité relationnelle et la simple présence émergent comme des outils privilégiés pour renforcer le tissu familial. Ces instants modestes et authentiques deviennent des catalyseurs, favorisant un véritable épanouissement au sein de la cellule familiale.
La revue « Ma Famille » s’érige ainsi en un espace où cette philosophie trouve écho, explorant et exposant les différentes facettes de la famille tout en encourageant un retour aux valeurs fondamentales. Elle célèbre la résilience de la famille face aux défis, mettant en avant la capacité de cette unité à créer des solutions uniques et adaptées à son contexte.
Au travers de ses pages, la revue offre une plateforme pour réfléchir sur la dynamique familiale, encourageant la compréhension mutuelle et la communication ouverte. Elle sert de catalyseur pour une introspection constructive, incitant les familles à reconnaître et à capitaliser sur leurs propres forces, à embrasser la simplicité, et à cultiver des moments de connexion authentique. Pour conclure, j’adresse ma gratitude à l’équipe rédactionnelle de « Ma famille » pour m’avoir invité à contribuer à cette nouvelle édition qui s’annonce pleine de richesses.
Texte Jon Schmidt, Psychologue FSP, thérapeute de famille
Contenu.
04 Moments en famille
08 Animaux de compagnie
10
Interview : Olivier Kretz
12 Comprendre les besoins de son enfant
16 TDAH
18 Simplifier sa vie à la maison
Focus Ma Famille
Chef de projet
Joan Martins
Country Manager Pascal Buck
Head of Content Romandie
Léa Stocky
Layout
Mathias Manner, Sara Davaz
Journalistes
Léa Stocky, Linda Carstensen, Océane Ilunga, SMA
Image de couverture màd
Canal de distribution
Tribune de Genève et 24Heures
Imprimerie
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Bonne lecture !
Joan Martins Project Manager
Repenser l’éducation dans un monde en mutation
Dans un monde en perpétuelle évolution, l’éducation se trouve à un carrefour décisif.
Alors que les défis du XXIe siècle exigent des compétences nouvelles, de nombreuses voix se lèvent pour remettre en question les modèles traditionnels d’apprentissage. Une interrogation émerge : vers quoi l’éducation devrait-elle tendre ? À travers le prisme de l’École Eden, une institution aux principes novateurs, explorons les chemins possibles pour une éducation plus globale, créative et adaptée aux besoins de chaque individu.
Le système éducatif traditionnel remis en question
Depuis quelques années, le système éducatif traditionnel est de plus en plus souvent remis en question.
Parmi les raisons évoquées, on peut citer notamment le manque de différenciation qui mène à un système ne répondant pas aux besoins propres des élèves : « D’une part, on ne tient pas compte du fait que chacun peut apprendre de manière différente et d’autre part, on ne s’intéresse qu’à l’académique et aux résultats », explique Magali Wahl, directrice et fondatrice de l’École Eden. C’est il y a presque 20 ans que cette maman de cinq enfants créée cette école à pédagogie engageante, fruit d’une passion profonde pour l’éducation.
Au-delà des compétences académiques, il est important de développer en parallèle les compétences transversales telles que l’écoute active, le travail avec les pairs, l’autonomie… Ainsi, les enfants développent une pensée créative et critique leur permettant de réfléchir par et pour eux-mêmes. En effet, dans un système traditionnel, l’accent est mis sur la mémorisation et la restitution de savoirs. Par ailleurs, le travail réel se faisant beaucoup plus à la maison qu’à l’école, les enfants ne sont pas sur un pied d’égalité, leurs contextes familiaux pouvant différer.
Enfin, on sait aujourd’hui que l’enfant comme l’adulte apprend par l’erreur, c’est la condition même de l’apprentissage or le système éducatif traditionnel punit l’erreur. « Sanctionner un enfant pour une erreur, c’est la plus grande erreur qu’on puisse faire (rires). Si
au contraire, au moment où l’enfant fait une faute, on tente de comprendre avec lui pourquoi il l’a faite, il ne la refera probablement plus », exprime Madame Wahl.
L’approche novatrice de l’Ecole Eden L’École Eden à Genève offre un environnement éducatif où la créativité et l’apprentissage différenciés sont encouragés. Contrairement aux méthodes traditionnelles, elles permettent aux élèves d’explorer et d’expérimenter librement leur propre parcours d’apprentissage. Selon la directrice Magali Wahl, l’approche différenciée de l’École Eden reconnaît que les enfants ont des préférences d’apprentissage différentes, qu’il s’agisse de l’apprentissage visuel ou auditif, par exemple. Cette approche vise à adapter les méthodes pédagogiques pour répondre aux différents besoins des élèves.
La formation des enseignants joue un rôle fondamental dans le processus d’apprentissage des élèves. À l’École Eden, les professeurs bénéficient d’une formation poussée sur le développement de l’enfant, et l’utilisation de différents outils pédagogiques. Réalisée en interne au sein de l’école, cela leur permet de mieux comprendre les différentes étapes du développement cognitif, social et émotionnel, déployant ainsi une pédagogie engageante pour les enfants. « Nous n’avons pas de professeurs généralistes.
Chaque discipline est enseignée exclusivement par un professeur passionné. Ainsi, dès l’âge de trois ans, chaque enfant bénéficie de six ou sept enseignants, offrant une diversité d’expertises similaires à ce qu’il pourrait trouver au cycle » partage Magali Wahl. Fondée sur les valeurs fondamentales de l’écoute, du respect et de la co-construction, l’École Eden, à l’instar de la majorité des écoles novatrices, réinvente l’éducation en valorisant la diversité des modes d’apprentissage et en mettant l’accent sur le développement global de l’individu. Ce modèle pédagogique est porteur d’espoir pour les générations futures.
Texte Océane Ilunga
La famille et l’école sont deux piliers fondamentaux dans la vie d’un enfant. Elles ont toutes deux un rôle crucial à jouer dans son développement et sa réussite. Une collaboration étroite et positive entre la famille et la direction de l’école est donc essentielle pour faire avancer l’enfant. Communication et compréhension mutuelles La communication ouverte et transparente entre la famille et l’école permet de mieux comprendre les besoins de l’enfant et de mettre en place des stratégies d’apprentissage et de soutien individualisées. La direction de l’école peut ainsi informer
Famille et école : un partenariat nécessaire
La véritable éducation repose sur ce principe : il s’agit tout d’abord d’aller à la découverte de l’enfant et de réaliser sa libération.
– Maria Montessori
leur enfant à faire ses devoirs, à s’organiser et à prendre confiance en lui et l’école peut valoriser les efforts de l’enfant et le féliciter pour ses réussites. Participation active à la vie scolaire La participation des parents à la vie scolaire montre à l’enfant qu’ils s’impliquent dans son éducation et qu’ils attachent de l’importance à son apprentissage. Les parents peuvent par exemple participer aux réunions parents-enseignants et aux activités organisées par l’école. De son côté, l’école peut encourager la participation des parents en organisant des événements et des ateliers qui leur permettent de s’impliquer dans la vie scolaire.
Collaboration en cas de difficultés
les parents des progrès de leur enfant, des défis qu’il rencontre et des solutions envisageables. De leur côté, les parents peuvent partager avec l’école leurs observations sur le comportement de leur enfant à la maison et ses difficultés éventuelles.
Soutien et encouragement
Lorsque la famille et l’école travaillent ensemble, elles peuvent offrir à l’enfant un environnement stable et cohérent qui favorise son apprentissage et son développement. Les parents peuvent encourager
Lorsque l’enfant rencontre des difficultés, il est important que la famille et l’école travaillent ensemble pour trouver des solutions. L’école peut mettre en place des mesures de soutien pédagogique ou psychologique adaptées aux besoins de l’enfant, tandis que les parents peuvent apporter leur soutien à l’enfant à la maison en l’aidant à faire ses devoirs et en lui offrant un environnement propice à l’apprentissage.
Faire découvrir les arts vivants aux plus-petits, un pari réussi
En juin, les enfants ont aussi droit à leur festival ! Pour sa douzième édition, les familles romandes ont rendez-vous les 22 et 23 juin 2024 au Diabolo Festival à Morges. Les arts vivants sont à l’honneur de cette programmation riche et variée qui propose une multitude de spectacles et d’activités pour les enfants de 2 à 10 ans, à partager en famille ou entre amis.
Diabolo Festival, c’est une immense aire de jeu de près de 30 000 m2 où l’on peut découvrir des spectacles qui font rire, qui font grandir ou qui font rêver pour se créer de nombreux souvenirs à chérir année après année. On aimerait pouvoir retomber en enfance pour profiter d’un tel festival où les enfants sont non seulement spectateurs mais également acteurs, grâce à la diversité des activités proposées.
Au rayon des spectacles, l’offre est gargantuesque avec 14 spectacles différents pour près de 70 représentations
sur deux jours ! Difficile de faire des choix, mais sans nul doute, il ne faudra pas manquer le projet spécial concocté par Gaëtan, le chanteur préféré des enfants. C’est un concert en deux parties que l’artiste propose aux familles, lors duquel il racontera Pierre et le loup de Prokofiev avec l’Orchestre de Chambre de Genève et entonnera ensuite ses plus grands succès accompagnés de 18 musiciens classiques ! Pour sûr, ça va swinguer au Théâtre de Beausobre !
Au Diabolo Festival, tous les arts vivants sont représentés. On peut notamment découvrir de la magie avec
Léon, du cirque avec le spectacle DistanS qui raconte l’amitié indéfectible de deux enfants qui se retrouvent dans leur cabane d’enfance, ou encore s’émerveiller devant des marionnettes avec un petit bijou de manipulation dans Ma grand-mère est une aventurière, un spectacle tendre et palpitant sur la vie de nos grands-mamans que parfois on ne connaît pas si bien !
Au rayon des activités ludiques, sportives ou créatives, le festival met également les petits plats dans les grands en proposant pas moins de 25 ateliers
différents. Six d’entre eux sont payants et peuvent être réservés, comme l’atelier de confection de marionnettes ou la création d’une boule de bain. Les autres sont compris dans le prix d’entrée du festival. Trampoline, accrobranche, chantier, slackline, baby gym, mur de grimpe et tellement plus encore. L’ offre est si riche qu’il est impossible de tout détailler. Retrouvez toute la programmation des spectacles et ateliers sur le site diabolofestival.ch. Pour arriver l’esprit tranquille au festival, nous vous recommandons de prendre vos billets en avance par internet ou au 021 804 97 16. Diabolo Festival, c’est une invitation à butiner la culture et la pratiquer en s’amusant. À vos agendas !
Informations pratiques
Dates : 22 et 23 juin 2024 de 9h à 18h
Prix : dès CHF 20.- selon les options choisies et CHF 37.- pour le spectacle de Gaëtan
Lieu : Morges, théâtre et esplanade de Beausobre, 2, av. Vertou, 1110 Morges
Réservations : www.diabolofestival.ch 021 804 97 16
Réseaux sociaux :
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#diabolofestival
La richesse des traditions familiales à travers le monde
Des vastes plaines de l’Afrique aux villes animées d’Europe en passant par les paysages fascinants d’Amérique du Sud, chaque coin de notre planète abrite des traditions familiales uniques. Ces traditions tissent des liens indéfectibles entre les générations et demeurent un pilier essentiel de la société dans un monde en pleine révolution.
Selon une enquête publiée en 2019 par l’European Values Study, la famille est la valeur la plus précieuse en Europe. Cependant, cette vertu est évidemment primordiale à travers le monde. Jetons un regard rapide et non exhaustif, sur certaines des traditions familiales valorisées à l’étranger.
Le nouvel an au Japon
Le Nouvel An au Japon est une célébration profondément traditionnelle, bien différente de notre Nouvel An en Suisse. C’est le Noël japonais, d’une certaine manière.
Pendant cette période, il est courant que les Japonais retournent chez eux pour partager ce moment avec leur famille dans une atmosphère paisible, où tout le monde se retrouve devant la télévision et partage des repas et des discussions. C’est également un temps de réflexion sur l’année écoulée et de connexion avec ses origines familiales.
Il est de coutume de manger le plat traditionnel appelé « Osechi », un assortiment de légumes, viandes, fruits de mer et poissons, souvent préalablement marinés dans du vinaigre pour assurer leur conservation. Après cela, une tradition incontournable est la visite du temple à partir de minuit, appelée Hatsumode, pour pouvoir prier. Pour se réchauffer, les gens se tournent souvent vers l’« amazake », un alcool de riz laiteux chaud vendu près des temples à cette occasion. De plus, la plupart des Japonais achètent des « omikuji », des prédictions sur papier disponibles dans tous les sanctuaires. Une fois la visite terminée, certains choisissent de poursuivre la tradition en assistant au premier lever de soleil de l’année, appelé « Hatsuhinode ».
Divali, la fête des lumières en Inde
Divali symbolise la victoire spirituelle de la lumière sur les ténèbres, du bien sur le mal et de la connaissance sur l’ignorance. Divali est dérivé
du mot « Deepavali », qui signifie « une rangée de lumières ». C’est la fête la plus importante de l’année en Inde - et pour les hindous en particulier. Elle est célébrée par plus d’un milliard de personnes de toutes confessions dans le pays le plus peuplé du monde et dans la diaspora. Pendant cinq jours, les gens participent à des rassemblements festifs, des feux d’artifice, des festins et des prières. Les célébrants allument des rangées de lampes à huile traditionnelles en argile devant leurs maisons pour symboliser la victoire de la lumière sur l’obscurité et du savoir sur l’ignorance.
Ramadan au Moyen-Orient
Le ramadan, loin d’être simplement une fête religieuse, représente un mois entier dans le calendrier. D’une durée de 29 ou 30 jours, ses dates varient chaque année en raison de son calendrier lunaire. Ce jeûne, pratiqué entre le lever et le coucher du soleil, est bien plus qu’un simple acte de privation. Il s’agit d’une période de purification de l’âme, où les plus privilégiés sont incités à venir en aide aux moins fortunés, faisant ainsi du ramadan un mois de générosité et de solidarité. Néanmoins, le ramadan est également un moment de convivialité, où familles, amis et voisins se réunissent pour rompre le jeûne à la tombée de la nuit et avant le lever du jour. Les repas sont souvent somptueux, avec une variété de plats traditionnels selon les coutumes familiales et les origines de chacun. Des
soupes comme la Chorba en Tunisie, Algérie et Libye, ou la Harira au Maroc, sont dégustées avec plaisir ou encore un plat de mil au Sénégal. Les plats sucrés comme les cornes de gazelles et les baklavas sont ensuite partagés en famille ou entre amis pour conclure en douceur ces moments de partage. Enfin, le mois de ramadan se termine par l’Aïd-el-Fitr, marqué par des prières, des échanges de cadeaux, des offrandes de pâtisseries et le paiement d’une aumône aux nécessiteux, renforçant ainsi les liens familiaux et communautaires.
Mariages et dot en Afrique subsaharienne
Certaines coutumes traversent les époques sans perdre de leur importance. À Kinshasa, Yaoundé ou Dakar, la pratique de la dot demeure souvent inévitable pour sceller l’union entre deux familles. Cette tradition, où la dot est payée par le fiancé, reste hautement codifiée. Lors de cette cérémonie, qui peut durer jusqu’à quatre heures, les deux familles, chacune représentée par un porte-parole, se livrent à un jeu de rôle traditionnel teinté d’humour. Sous la supervision du maître de cérémonie, les règles, très précises, sont expliquées progressivement. Ce dernier s’assure surtout que tous les éléments figurant sur la liste de dot, établie par la famille de la future épouse, ont été correctement apportés, et les présente un à un à l’assemblée. Ainsi, peuvent défiler au milieu des deux familles, des objets divers tels que douze pagnes wax, trois cartons de bouteille de Leffe, cinq foulards, deux bouteilles de whisky, deux cartons de vin, cinq grosses casseroles, un costume, etc. Une fois la cérémonie traditionnelle terminée, la danse débute et le couple est désormais considéré comme marié. Pour de nombreuses ethnies en Afrique subsaharienne, le versement de la dot suffit amplement à consolider l’union. Elle demeure une obligation en République Démocratique Congo ou à Djibouti, et est considérée comme un élément indispensable pour valider le mariage.
Image iStockphoto/Kelechi Nlemibe
Pâques en Italie
Enfin, il y a ces fêtes où les amis deviennent la famille. En Italie, si Noël est une célébration familiale, les Italiens ont un autre adage pour Pâques : « Natale con i tuoi, Pasqua con chi vuoi », soit « Noël avec les tiens, Pâques avec qui tu tiens ». Le lundi de Pâques, appelé « Pasquetta », offre l’occasion aux familles italiennes de partager un pique-nique à la campagne, dégustant les œufs ramassés la veille et savourant une colombe, un gâteau traditionnellement associé à cette fête. De plus, il est courant pour certains de passer le week-end de Pâques sous la tente avec des amis, une tradition qui, selon certains historiens, trouverait ses racines dans le voyage de deux disciples entre Jérusalem et Emmaüs.
Texte Océane Ilunga
PLACE DE JEUX EXPOSITION MUSÉE ZOO
MUZOO.CH
ZOO gratuit
Tous les jours de 8h à 18h
BOUTIQUE CAFÉTÉRIA
MUSÉE, VIVARIUM, CAFÉTÉRIA & BOUTIQUE Ma. – di. de 10h à 17h45
Replat du Dahu 2300 La Chaux-de-Fonds
URGENCE R.D. Congo
Depuis deux mois, en République Démocratique du Congo, des millions de personnes, une majorité de femmes et d’enfants, sont jetés sur les routes par un conflit d’une violence inouïe. Privés de tout, ils ont besoin de notre aide pour survivre et échapper aux trafics. Ne les oublions pas.
Il est temps d’agir: faites un don aujourd’hui.
medair.org
Medair Chemin du Croset 9, 1024 Ecublens
Medair Rue de Lausanne 42, 1201 Genève
IBAN: CH69 0900 0000 1000 0648 6
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Un univers bienveillant qui valorise la petite enfance
Honnêteté, responsabilité et joie, telles sont les valeurs que partage Kristina Babina dans tous les aspects de sa vie et qui l’ont poussée à créer tout un univers tourné vers les besoins de l’enfant : l’univers TotUP. L’entrepreneure nous explique dans cette interview les activités qu’elle y propose et leurs bénéfices pour les tout-petits.
Kristina Babina Fondatrice du groupe TotUPKristina Babina, pouvez-vous nous parler de votre parcours professionnel ?
Je suis arrivée en Suisse à 13 ans où j’ai étudié dans une école internationale avant de faire mon bachelor à l’École hôtelière de Lausanne et mon master à HEG Fribourg. Ayant toujours rêvé de travailler dans le secteur de l’enfance et venant d’une famille d’entrepreneurs, c’est donc tout naturellement que j’ai toujours cherché à ce que je pouvais faire pour servir au mieux les enfants. Pendant ma thèse de master, j’ai appris qu’il y a une pénurie des places en crèche en Suisse et qu’on n’accorde pas vraiment d’importance au développement des enfants avant l’âge d’aller à l’école. Étant donné qu’on dit souvent que tout se passe avant cinq ans, il me paraissait important de fournir aux jeunes enfants une prise en charge éducative plutôt qu’une simple garderie. Comment avez-vous créé l’univers TotUP ?
Le concept est né de mon travail en collaboration avec de nombreux professionnels du secteur dans les mathématiques et la psychologie. J’ai toujours été hyperactive. Il me paraissait donc important d’offrir aux enfants un lieu dans lequel on ne les met pas dans des cases. La pédagogie de TotUP est très ouverte, nous travaillons avec différentes approches pour que chaque enfant puisse découvrir une activité qui lui corresponde.
J’ai ouvert la première crèche à Lancy à Genève il y a six ans, avant d’y ouvrir deux ans plus tard une école primaire à la suite de la demande des parents. Aujourd’hui, TotUP regroupe six crèches dans trois cantons : Genève, Vaud et Fribourg.
Brandreport • Fort de Chillon SA
Nous y proposons des activités créatives comme l’art, le théâtre, des ateliers cuisine ou encore des jeux libres, des activités sportives comme le yoga, la danse, la motricité, tout en nous inspirant des différentes pédagogies comme Montessori, Snoezelen, Rikkiko. Sans oublier notre programme d’éducation durable où les enfants apprennent à prendre soin de la planète, des ressources, des populations plus âgées et des animaux.
En plus de la crèche et de l’école, pourquoi avez-vous décidé de diversifier vos activités en développant des camps ?
Certains parents m’ont confié ne pas pouvoir nous confier leurs enfants à plein-temps pour des raisons financières. Nous avons donc décidé de développer d’autres activités temporaires comme les camps. Ces derniers permettent au plus grand nombre d’enfants de découvrir l’univers TotUP.
Au-delà du prix, il est important pour beaucoup de parents de socialiser leurs enfants grâce à des activités de plus courte durée et qui ne les engagent pas sur une année.
Les camps sont proposés pendant les vacances scolaires, en octobre, février, avril et juillet/août.
Un musée chargé d’histoire
Plonger dans un lieu longtemps classé secret défense de manière inédite, mémorable et passionnante. Nouvelles technologies, approche ludique et interactivité imprègnent ce musée chargé d’histoire.
Le Fort de Chillon, site répertorié d’importance national, se présente comme le premier « parc d’attractions » de Suisse associant la visite d’un fort militaire et la découverte de ce qui fut longtemps le secret le mieux gardé de Suisse : le réduit national. Son objectif : faire revivre le quotidien des milliers de soldats qui s’y sont succédés depuis sa construction en 1941 par le biais de technologies de pointe mêlant mobilier, objets d’origine et outils innovants de réalité virtuelle et augmentée.
L’occasion de profiter d’une visite inoubliable en famille dans une forteresse de 2125m2 avec plus 20 pièces visitables sur plusieurs niveaux, une scénographie
omniprésente avec des ambiances sonores et visuelles qui ferons revivre la vie secrète d’une fortification militaire. Apprendre en s’amusant, expérimenter, tout toucher font partie du concept de ce musée immersif et interactif.
Pour petits et grands, ce musée d’un nouveau genre invisible de l’extérieur et dissimulé dans la roche en face du château de Chillon propose une approche décalée avec une pointe d’humour de ce qui était jusqu’en 2001 un lieu impénétrable classé secret défense.
La visite sera guidée par des expériences et des découvertes spectaculaires, mais aussi des quizz, des jeux de stratégie, des jeux de réalité augmentée et 3D.
Et pour vivre l’expérience complète du soldat, il est également possible de déguster quelques spécialités locales dans le Bistrot du Soldat.
Musée du Fort de Chillon
1820 Veytaux Chillon (en face du Château) +41(0)21 552 44 55 info@fortdechillon.ch www.fortdechillon.ch
Chaque semaine, une nouvelle thématique est accompagnée par de nombreuses activités, des sorties et des excursions. Le forfait du lundi au vendredi de 7h à 19h est à 500 francs par semaine. Nous proposons également un forfait en demi-journées, de 7h à 14h30, qui est à 350 francs par semaine. Le forfait journée est quant à lui au tarif crèche. Tous les repas sont pris en compte et il n’y a aucun surplus à payer. Les camps sont ouverts aux enfants de trois à six ans dans tous les cantons, et jusqu’à huit ans pour celui du petit Lancy.
Qu’en est-il des ateliers indépendants ?
À Lancy, nous avons un centre sportif familial ouvert aux enfants de 0 à 5 ans avec tous types d’activités : yoga, musique, danse, arts, motricité etc. L’abonnement illimité est à 108 francs par mois et permet à l’enfant de venir à toutes les activités sans pré-réservation. L’abonnement à 55 francs par mois donne l’accès à une activité par semaine.
Le centre possède aussi une salle de fitness pour les adultes, ce qui permet à la personne qui accompagne l’enfant de faire une séance de sport pendant que celui-ci est pris en charge.
Brandreport • Priorité Enfants
En quoi les besoins de l’enfant sont-ils mis au premier plan dans vos structures ?
La plus-value est de donner aux enfants à découvrir le plus d’activités possibles afin d’aider leurs parents à les orienter vers tel ou tel loisir parascolaire. Globalement, les activités que nous proposons permettent de développer leur motricité, leur socialisation et leur apprendre de nouvelles compétences, ce qui est parfois difficile à organiser à la maison car cela nécessite des compétences pédagogiques. Les enfants qui viennent régulièrement bénéficient d’un suivi un peu plus personnalisé car nous travaillons avec leurs parents pour essayer de trouver leurs intérêts naturels.
En quoi les activités extra-scolaires sont-elles bénéfiques pour le développement des enfants ?
Elles leur permettent de décharger l’énergie. S’il y a une structure dans les camps et les cours, les enfants sont tout de même plus libres qu’à la crèche ou à l’école. Avoir la possibilité de découvrir différents types d’activités permet un développement complet. En faisant du yoga par exemple, l’enfant développe plusieurs compétences telles que la motricité, la concentration ou encore la gestion des émotions. De plus, nous proposons des activités bilingues, ce qui permet aux enfants de se familiariser avec une autre langue. Enfin, il s’agit aussi de solutions de garde pour les parents.
Quels sont vos futurs projets ?
Nous allons ouvrir deux nouvelles crèches, à Crissier et à Genève, entre 2024 et 2025, et nous voulons également ouvrir une nouvelle structure à Nyon.
totup.ch
Garde d’enfants : des services fiables pour les familles
Trouver une personne de confiance pour prendre soin de son enfant est un souhait partagé par de nombreux parents. Priorité Enfants, une agence qui a déjà 26 ans d’expérience, propose des services de garde d’enfants, de nounous et d’employés de maison adaptés aux besoins des familles.
Avec une longue expérience dans le recrutement de nounous et de personnel de maison, Priorité Enfants travaille avec des personnes expérimentées, qualifiées et compétentes. L’agence accorde une importance toute particulière au professionnalisme de son personnel grâce aux autorisations obtenues en bonne et due forme, de même qu’un processus de sélection rigoureux des candidates, dont les références sont systématiquement vérifiées. Un accompagnement personnalisé et des démarches simplifiées
Priorité Enfants prend en considération les besoins spécifiques de chaque famille pour trouver la nounou idéale. L’agence reste disponible tout au long du processus de sélection, de recrutement et d’engagement, offrant un soutien continu et une proximité importante. Elle aide également les familles dans les démarches administratives et légales liées à l’emploi d’une personne, prenant en charge les déclarations aux assurances sociales et les salaires dès l’engagement jusqu’au dernier jour de travail. Même pendant la pandémie en 2020, l’agence a réussi à trouver des solutions légales pour maintenir la relation de travail entre les familles et les nounous, démontrant son engagement envers les parents et les employés. La sécurité et le bien-être des enfants : la priorité absolue ! Au-delà des parents et des employés, la priorité de l’agence se situe bien au niveau des enfants, dont la sécurité est le fer de lance. La mise à jour des formations aux premiers secours, un certificat médical attestant de la possibilité de s’occuper d’enfants ainsi que l’extrait du casier judiciaire sont exigés aux candidates.
Le futur
Pour améliorer davantage l’expérience familiale, Priorité Enfants est en train d’obtenir l’autorisation
de location de personnel. Cette obligation légale témoigne du professionnalisme de l’agence et lui permettra d’offrir des services d’aide à domicile pour les personnes âgées, de la garde d’enfants occasionnelle ou du babysitting, ainsi que du personnel de remplacement pour les crèches. Toujours avec la même exigence, le même savoir-faire et la même priorité : le bien-être des enfants !
découvrezlanouvelle saison2024-25 osr.ch OSR.CH
20. 04. 24
samedi 11h00
Victoria Hall - Genève
Le Carnaval 'gastronomique' des animaux concert en famille (dès 7 ans)
La cuisine musicale vous connaissez ? Bienvenue à Lionville pour son grand concours annuel ! Si c’est bien les incontournables lion, coqs et autres tortues et hémiones illustrés par Camille Saint-Saëns qui sont en cuisine, les plats originaux, eux, ont été nouvellement imaginés par Jean-Francois Verdier. Attention, un petit malin aurait empoisonné un plat… mais lequel ?
Réservez vos billets (dès 5.-)
OSR.CH/animaux
T. +41 (0)22 807 00 00
ORCHESTRE DE LA SUISSE ROMANDE
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!
Journée Spéciale Pâques le 31 mars
Thé dansant le 3 avril
Atelier Petit Forestier le 5 avril
Atelier Petit Fermier le 10 avril
Et ce n’est pas tout !
Restez informé des prochains évènements via notre site internet : www.signaldebougy.ch
CHARLOTTE HODES CONVERSATIONS EN PLEIN AIR
FINISSAGE EN PRÉSENCE DE L’ARTISTE
DIMANCHE 5 MAI | 11H —17H
Pique-nique dans le parc, visites commentées à deux voix, guide volante
En partenariat avec l’association Camarada | Entrée libre, bu et payant
DAdopter un animal de compagnie : comment faire le bon choix ?
Beaucoup de familles voient l’arrivée d’un nouveau membre poilu agrandir leur cocon familial. Adopter un animal de compagnie n’est cependant pas anodin et oblige à se poser les bonnes questions pour que la cohabitation se passe au mieux et que tout le monde en ressorte grandi.
ans cette interview, les experts de l’association AtheMae-Cabot’ins nous expliquent comment choisir son nouveau compagnon de vie.
Quelles sont les raisons qui poussent une famille à adopter un animal de compagnie ?
Les raisons peuvent être diverses et sont généralement propres à chaque famille. Mais pour les plus courantes, il y a souvent l’amour des animaux, l’envie de responsabiliser les enfants et/ou de les sensibiliser à la vie animale, le souhait d’avoir une compagnie, l’effet de mode ou encore le besoin d’un chien d’utilité (par exemple un chien de socialisation pour un enfant vivant avec des troubles du neurodéveloppement, ou un chien d’assistance pour une personne en situation de handicap physique ou de maladie, etc.)
Au contraire, dans quels cas n’est-il pas recommandé d’adopter ?
Adopter un animal par effet de mode est rarement une bonne idée, de même qu’adopter par suite d’un cadeau reçu (on ne fait pas cadeau d’un animal). Adopter parce qu’on s’est laissé attendrir en voyant un chiot, un chaton, un lapin, etc. n’est pas recommandé non plus.
Plus globalement, il n’est pas recommandé d’adopter lorsqu’on n’a pas mesuré tous les tenants et aboutissants d’une adoption (contraintes quotidiennes, que faire de l’animal durant les vacances, coûts vétérinaires, etc.). Une adoption doit être un acte mûrement réfléchi et impliquer tous les membres de la famille ; car adopter un être vivant est une grosse responsabilité. Comme disait St. Exupéry dans le Petit Prince, il faut « être responsable de ce que l’on apprivoise ».
Quels sont les animaux qui rencontrent le plus de succès auprès des familles ? Il s’agit des chats, des chiens, mais également des animaux dits « NAC » qui sont les
Brandreport • PawyFondée en 2022, Pawy révolutionne le marché suisse de l’alimentation animale avec un concept unique : une ration ménagère fraîche, équilibrée et eco-friendly.
100 % sain, 100 % Suisse À l’origine de Pawy, il y a Alexandre et son amour inconditionnel des animaux. Alors que des études montrent l’impact de l’alimentation sur leur santé, il cherche une alternative à la fois saine, locale et respectueuse de l’environnement. Pour élaborer ses recettes, il s’entoure de vétérinaires nutritionnistes et initie des partenariats avec des fermes engagées dans une production durable. Résultat : des plats savoureux exclusivement composés de viandes et de légumes frais, produits et cuisinés en Suisse. Contenant plus de 55 % de bœuf, de porc ou de poulet, au choix, ils sont 100 % naturels, sans conservateur, ni gluten. Les rations sont calculées au gramme près pour répondre aux besoins spécifiques de l’animal et les ingrédients, sélectionnés avec soin, sont cuits à la vapeur à basse température pour conserver leurs qualités nutritives.
La magie du frais
Pour le propriétaire, Pawy représente un gain de temps précieux ; pour le chien ou le chat, c’est la garantie d’un
nouveaux animaux de compagnie comme les lapins, les cochons d’Inde, les furets, etc.
Quelles sont les bonnes questions à se poser pour savoir si l’on est prêt à adopter ?
Il faut se demander si l’on a le temps et l’espace pour s’occuper de l’animal au quotidien selon les besoins propres à l’espèce adoptée, si l’on est prêt à vivre les dégâts que l’animal va peut-être causer et si l’on a les moyens de l’entretenir. Il faut également trouver des solutions de garde pendant les vacances et se renseigner si son canton, sa commune ou son domicile ont mis en place une règlementation spécifique en lien avec l’espèce animale que l’on souhaite adopter.
Comment bien choisir son animal ? Y a-t-il des animaux qui correspondent davantage à tel ou tel type de famille ?
Ici encore, il faut se demander pourquoi veut-on un animal de compagnie et qu’attend-t-on de l’adoption. Cela se fait au cas par cas. Par exemple, si une famille souhaite un chien, il est alors primordial d’analyser les conditions de vie de la famille : est-ce une famille active, ou une famille plutôt sédentaire et casanière, est-ce qu’il y a des enfants en bas âge, etc. Les réponses à ces questions permettent de définir quelle race de chien adopter selon le milieu familial et ses enjeux propres.
Pour un chat, il sera bon aussi de se demander où poser la litière et qui va s’occuper de la nettoyer, est-ce qu’il devra vivre en appartement ou aura-t-on la possibilité de le faire sortir, aura-t-on le temps pour un chat à poils longs si c’est ceux-là qui font chavirer notre cœur.
Pour un NAC, il est important de se demander quel type de relation on cherche à pouvoir entretenir ou non avec l’animal adopté. Un lapin ou un cochon
d’Inde ne sont pas des peluches. Et contrairement à ce que les gens imaginent souvent, ils ne sont pas des « animaux pour les enfants » car ils sont des animaux de proie donc de caractère généralement craintif, avec un temps d’apprivoisement qui peut être conséquent. Ces petits animaux n’apprécient pas particulièrement être manipulés, il faut donc être prêt à plus les observer.
Quels sont les bienfaits d’un animal de compagnie pour la vie familiale et l’épanouissement de ses membres ?
Chaque famille, selon qui elle est, va trouver ses intérêts. Là encore, il n’y a pas de règles précises. Un animal peut parfois permettre de rassembler les membres de la famille, de mieux « souder le clan » et de favoriser le partage (partage des tâches, partage des émotions, partage d’expériences, etc.) et le respect. Selon l’espèce, l’animal de compagnie peut aussi inviter au mouvement et aux balades, par exemple lorsqu’il faut sortir le chien ou jouer avec lui, ce qui peut se faire tous ensemble.
Dans le cas des chiens d’utilité, l’animal de compagnie peut aussi apporter une ouverture vers l’extérieur. On constate fréquemment que le chien est un liant relationnel/social. Il permet d’engager la conversation car il est un sujet de discussion. Cela peut ainsi favoriser l’intégration des personnes en situation de handicap, le sentiment de reconnaissance et d’appartenance, et par la même occasion sensibiliser tout un chacun aux différences.
En quoi avoir un animal de compagnie est-il un bon moyen de sensibiliser ses enfants au fait de s’occuper et de prendre soin d’autrui ? L’enfant apprend, entre autres, par imitation. Il a besoin de modèles pour se construire. Si dans l’adoption d’un animal, les parents montrent le bon exemple de comportement, de l’importance d’assumer
En bonne compagnie
La ration ménagère qui fait du bien aux animaux et à la planète
repas gourmand et d’une meilleure santé. Le poids est régulé, sans carence ni excès, le transit est facilité, le système immunitaire renforcé... Et les résultats sont visibles, comme l’explique Marc H.*, client conquis : « Mabrouk adore son Pawy. Il a une meilleure digestion et une plus grande vitalité ». Quant au prix, il est adapté à la qualité du produit tout en restant volontairement accessible. Car comme l’explique Alexandre,
fondateur et CEO, « améliorer la qualité de vie d’un membre de sa famille ne doit pas être un luxe. »
Un menu sur mesure
Pour rejoindre la tribu Pawy, il suffit de se rendre sur le site internet et de se laisser guider. En quelques clics, le propriétaire complète le profil de son animal et crée son menu personnalisé. Race, taille, poids, activité,
ses choix et ses responsabilités, cela peut devenir pour l’enfant une expérience positive significative. Avoir un animal de compagnie peut également aider à développer l’empathie des enfants, et même des adultes.
Cependant, les parents doivent toujours garder à l’esprit que là où des petites tâches responsabilisantes peuvent être confiées à l’enfant, comme remplir la gamelle d’eau, changer une litière ou emmener le chien faire ses besoins, tout doit être adapté à l’âge et au potentiel de l’enfant. Les parents doivent rester conscients que l’animal est sous leur responsabilité et non sous celle de leurs enfants. Tous les ans, des familles abandonnent leur animal de compagnie. Comment prévenir un tel phénomène ?
Il existe des campagnes de sensibilisation qui sont vraiment bien faites pour prévenir les abandons des chiens. Il faut dissocier les différentes formes d’abandon, car ce n’est pas pareil de prendre ses responsabilités pour emmener son animal dans un refuge car on ne peut vraiment pas faire autrement, par exemple dans le cas d’un décès ou d’une maladie dans la famille, que de se séparer de l’animal car on en a marre des contraintes. Ceux qui abandonnent leurs animaux « sur le bord d’une route » doivent être condamnés.
Il manque d’informations relatives à l’abandon des chats, mais également concernant les problèmes qui peuvent être engendrés en relâchant par exemple son lapin, son cochon d’Inde ou son oiseau en liberté dans la nature. À propos de l’association :
éventuels problèmes de santé… une dizaine de critères permet aux nutritionnistes de déterminer la ration journalière idéale. Les portions sont livrées régulièrement ou ponctuellement, sans engagement. Elles se conservent quatre mois au congélateur, sept jours au réfrigérateur et trois jours après ouverture. Une praticité qui séduit les utilisateurs, à l’instar de Maurine L.* : « Les produits sont de grande qualité et les recevoir chaque mois nous facilite la vie. » Comme elle, ils sont déjà des milliers à avoir adhéré au concept Pawy.
Pour aujourd’hui et pour demain Dévouée au bien-être animal et déterminée à soutenir l’agriculture locale et durable, Pawy s’efforce aussi de réduire au maximum son impact environnemental. Neutre en carbone, elle est l’une des seules marques du secteur à proposer des emballages certifiés neutres en plastique. Elle utilise également une partie de ses recettes pour aider les associations de protection des animaux. En 2023, elle a fourni plus de 500 kg de nourriture fraîche à des refuges.
PAWY
Faire son marché sur son canapé et à des prix imbattables !
Justin Borgesius, entrepreneur évoluant dans le monde de l’informatique, est reconnu pour avoir créé plusieurs sites de e-commerce et développé des logiciels innovants. Aujourd’hui, il est le fondateur de Kakoin Shop, une boutique en ligne spécialisée dans la distribution de denrées alimentaires à travers toute la Suisse, mettant en avant des prix concurrentiels inégalés sur le marché.
Justin Borgesius Fondateur de Kakoin ShopJustin Borgesius, pourriez-vous nous raconter l’histoire de la création de Kakoin Shop et ce qui vous a inspiré à fonder cette entreprise ?
Face à une inflation grandissante, mon équipe et moi avons pris l’initiative de créer un modèle commercial 100 % en ligne. Pourquoi se limiter à un magasin physique alors que nous pouvons être partout en Suisse, à portée de clic ? C’est ainsi que Kakoin Shop peut se permettre d’offrir les meilleurs prix possibles à ses consommateurs. Avec notre approche sans intermédiaires, nous réduisons les coûts et nous garantissons des économies substantielles sur chaque achat.
Qu’est-ce que Kakoin Shop propose ?
Chez Kakoin Shop, nous mettons en avant une sélection minutieuse de produits secs et d’articles d’entretien et de soin tels que les gels douche et les shampooings. Nos clients adorent notre gamme car elle leur offre la commodité de faire leurs achats sans se déplacer. Lorsqu’ils choisissent un paquet de pâtes ou du papier toilette, ils n’ont pas besoin d’être sur place pour choisir. Cependant, pour les produits frais comme les fruits, les légumes, le poisson ou la viande, nous comprenons que nos clients préfèrent choisir eux-mêmes. C’est pourquoi nous offrons la possibilité de commander en ligne les articles encombrants ou lourds, pour une expérience de marché plus agréable et pratique.
Avec Kakoin Shop, le consommateur peut commander en ligne en toute confiance, sachant qu’il bénéficie de produits de qualité à des prix compétitifs.
Pourquoi Kakoin Shop ?
Parce que c’est facile à retenir et il ne restait pas énormément de noms de domaines (rires).
Quels sont les principaux défis que vous avez rencontrés lors du lancement de Kakoin shop et comment les avez-vous surmontés ?
Notre premier défi a été de trouver les bons fournisseurs et de gérer un catalogue comprenant près de 4000 produits. Mais le défi majeur a été de rassembler les fonds nécessaires, car investir dans un tel projet demande un budget conséquent. Nous avons dû faire preuve de créativité et de détermination pour concrétiser nos ambitions.
Qu’ils soient célibataires ou en famille, nos clients font appel à notre service pour bénéficier d’une livraison rapide et efficace de leurs denrées alimentaires, où qu’ils soient.– Justin Borgesius
plus près des sources, garantissant ainsi une fraîcheur et une qualité optimales pour nos clients.
Qui sont vos principaux clients ?
Ce sont principalement des familles à la recherche de solutions pratiques pour leurs courses quotidiennes. Nos services sont également plébiscités par de nombreux hommes célibataires soucieux de gagner du temps et de simplifier leur vie quotidienne. Qu’ils soient célibataires ou en famille, nos clients font appel à notre service pour bénéficier d’une livraison rapide et efficace de leurs denrées alimentaires, où qu’ils soient.
Quel est le prix minimum du panier chez Kakoin Shop ?
Le montant du panier minimum s’établit à seulement 76 francs suisses, une offre imbattable comparée à celle de la concurrence qui exige généralement un minimum de 100 francs. De plus, le panier moyen tourne autour de 100 francs, offrant ainsi une flexibilité et une accessibilité maximales à nos clients.
En quoi Kakoin shop se distingue-t-il des autres services de livraison de courses à domicile ?
La première grande différence se situe au niveau des prix. Nous proposons les mêmes produits que les grandes marques suisses et internationales à des prix imbattables, avec certains articles qui sont parfois jusqu’à 50 % moins chers. Ensuite, notre service après-vente tient compte de la satisfaction de nos clients. Nous avons une politique de remboursement des produits. Si il y a une erreur quelconque de notre part, nous n’hésitons pas à offrir des bons d’achat. Cette année d’ailleurs, nous allons mettre sur place des bons d’achats et des promotions personnalisées. Une fois qu’un client aura commandé plusieurs fois
chez Kakoin, on va pouvoir identifier ses produits préférés et lui proposer des réductions. Initialement nous sommes une entreprise informatique, nous comptons donc introduire les technologies d’intelligence artificielle pour pouvoir proposer ce service personnalisé aux prix les plus bas.
Comment sélectionnez-vous les produits et les commerçants avec lesquels vous travaillez ?
Dans notre quête de qualité, nous sélectionnons rigoureusement les grandes marques européennes et nord-américaines renommées telles que Barilla, LU, et bien d’autres. En ce qui concerne nos fournisseurs, nous nous efforçons d’établir des partenariats au
Avec Kakoin Shop, le consommateur peut commander en ligne en toute confiance, sachant qu’il bénéficie de produits de qualité à des prix compétitifs.
– Justin Borgesius
Kakoin shop accorde-t-il une importance particulière à des pratiques durables et respectueuses de l’environnement ?
Si oui, comment cela se reflètet-il dans votre entreprise ?
En tant que petite entreprise, nous sommes fiers de notre empreinte carbone minimale, contribuant ainsi à la préservation de notre planète. De plus, nous veillons à ce que nos partenaires de livraison, tous basés en Suisse, adoptent des pratiques éco-responsables tout au long de leurs opérations. C’est notre façon de garantir que chaque étape de notre processus contribue à la protection de l’environnement. Quels sont vos projets de développement futurs pour Kakoin shop ?
Nous aspirons à élargir notre assortiment en incluant des produits frais tels que des viandes, des poissons, et bien plus encore. Nous souhaiterions nous développer au-delà des frontières suisses, avec pour objectif de conquérir le marché français, avant de nous installer dans d’autres pays d’Europe. Plus d’informations : www.kakoinshop.com
« Chaque enfant a amené une pierre à l’édifice »
Olivier Kretz se considère comme l’homme le plus heureux du monde. Cette année, il fête ses 40 ans de mariage avec Sandrine. Le couple a donné naissance à quatre garçons, avec qui il dirige aujourd’hui une agence immobilière spécialisée dans les biens de luxe. Leur atout : avoir réussi à faire du travail en famille une force, tant sur le plan personnel que professionnel. Interview Léa Stocky Image màd
Dans cette interview, Olivier Kretz se confie sur les avantages de travailler en famille, mais aussi sur les obstacles que l’on peut rencontrer et la meilleure façon de les surmonter.
Olivier Kretz, qu’est-ce qui vous a amené à fonder votre propre agence immobilière, qui plus est dans les biens de luxe ?
J’ai été cadre pendant plus de 25 ans dans des petites, des moyennes et des grosses entreprises françaises et américaines. J’ai eu la chance de commencer chez Procter & Gamble, où j’ai appris les fondamentaux de la vente et du marketing. J’ai ensuite travaillé dans des domaines différents, puis j’ai orienté ma carrière dans les technologies chez Nielsen avant de terminer dans les télécoms chez Prosodie (Capgemini). Dix ans après, je n’avais que des machines autour de moi et je me suis rendu compte que cet environnement n’était plus fait pour moi. J’ai donc voulu me reconvertir dans un travail où l’humain est au centre de la relation. Avec Sandrine, qui était institutrice à l’époque et passionnée de décoration, nous avons eu la chance d’acheter l’hôtel particulier où a habité André Malraux et dans lequel on habite aujourd’hui. Cette vente a finalement été le déclencheur de notre nouvelle vocation. J’ai donc pris mon bâton de pèlerin pour me lancer dans un métier que je ne connaissais pas du tout, après avoir passé quelques mois à en apprendre les bases dans mon coin. On était en plein dans la crise des subprimes, mais grâce à notre duo, on a réussi à briser la glace et à vendre notre première maison, puis une deuxième, une troisième etc. Et c’était parti ! On a laissé parler nos cœurs et nos envies. Ce projet, en mettant en commun le professionnel et le privé, a aussi donné un nouvel élan à notre couple. Quels challenges avez-vous rencontrés en élevant quatre garçons ?
Nous avions envie de fonder une grande famille. Afin de subvenir aux besoins de tous, je me suis beaucoup investi dans mon travail. Le challenge est de garder une vie de couple. Avec l’arrivée du troisième, on a pu déléguer un peu aux aînés (rires). Nous avons dû développer un sens de l’organisation et de la logistique. Se déplacer à six n’est en effet pas la même chose que se déplacer à deux.
Comment définiriez-vous votre famille ?
Notre famille est fusionnelle. Le fait de travailler ensemble depuis plusieurs années nous permet aujourd’hui de communiquer sans se parler. Chacun ressent ce que les autres peuvent ressentir. On est très uni grâce aux liens forts que nous avons su développer. Il ne s’agit plus seulement de deux parents et de quatre enfants, mais de six associés et de six amis. La relation s’est développée et s’est construite à plusieurs niveaux.
Quelles sont pour vous les valeurs essentielles à véhiculer au sein d’une famille ?
Premièrement, il y a l’amour, puis la confiance, le dialogue, la responsabilité, la loyauté, la solidarité, le partage, l’épanouissement, ou encore la prise de risque. Il ne faut pas non plus oublier de s’amuser et de garder une âme d’enfant. Le plaisir, lié à notre métier, nous est aussi très important.
Vos fils vous ont rejoint dans l’aventure de l’agence immobilière. Comment cela s’est-il fait ?
Nous n’avons pas voulu forcer les choses et tout le monde a trouvé sa place naturellement. Martin est un entrepreneur avec une âme d’aventurier. Après avoir été diplômé d’une école de commerce et avoir travaillé chez Alcatel, il voulait prendre son envol et nous avions justement besoin de quelqu’un qui développe de nouvelles techniques marketing. Il est notamment très fort sur l’aspect communication. Valentin, ingénieur, a travaillé aux États-Unis, aux Philippines, à Hong Kong et à New York. Quand il est revenu en France, il nous a rejoint pour nous aider sur l’aspect technologique et met également à profit son réseau à l’international. Louis a travaillé dans l’hôtellerie avant de rejoindre l’aventure avec ses frères. Aujourd’hui, il est parti à Barcelone pour développer notre marché en Espagne. Quant à Raphaël (20 ans), il est tombé dans la marmite. Il poursuit des études immobilières et travaille en alternance à l’agence. Chaque enfant a amené une pierre à l’édifice.
Quels sont les avantages de travailler en famille ?
C’est un grand bonheur de pouvoir avoir nos enfants à nos côtés tous les jours et de leur transmettre notre expérience. Depuis toujours, nous travaillons en confiance tous ensemble avec la même vision : devenir l’un des leaders mondiaux dans l’immobilier de luxe. Nous faisons un peu sauter les règles d’une entreprise normale.
Au contraire, quels obstacles peut-on rencontrer ?
En tant qu’entreprise, quand on est petit et qu’on se bat contre de très gros acteurs, il faut constamment se réinventer pour être meilleur que les autres. Il est important de rester concentré, soudé et uni et de ne pas se disperser, afin de garder notre direction et d’éviter qu’il y en ait un d’entre nous qui parte de son côté. Finalement, il faut rester uni. Nous évoluons dans une crise immobilière depuis quelques mois mais le secteur du luxe et de l’ultra luxe résiste. Nous avons de plus en plus d’agents qui nous ont rejoint et de personnes à coordonner.
Notre principal challenge est donc de développer notre société tout en gardant notre ADN familial.
En tant que chef d’entreprise et chef de famille, comment faites-vous face à cette double casquette ? J’ai toujours été un caméléon. Mais j’ai vite vu que cette double casquette n’était pas tenable longtemps, car mes enfants sont rapidement devenus meilleurs que moi dans de nombreux domaines. J’ai très tôt délégué et mis en place une direction collégiale avec eux. Comment gérez-vous les moments de désaccord au sein de la famille lorsque des décisions importantes doivent être prises pour l’entreprise ?
Les désaccords ne concernent pas les décisions stratégiques, qui doivent d’ailleurs recueillir l’aval de tous les membres de la famille. Pour le reste, cela ne sert à rien de forcer une décision, je laisse souvent les enfants expérimenter par eux-mêmes
C’est un grand bonheur de pouvoir avoir nos enfants à nos côtés tous les jours et de leur transmettre notre expérience.
– Olivier Kretz
pour qu’ils puissent se faire leur propre expérience. J’ai davantage un rôle de coach que de chef.
Arrivez-vous à passer des moments
100 % famille sans parler du travail ? Nous nous sommes fixés la règle que lorsque nous sommes en famille avec les petits-enfants, nous excluons les discussions sur le travail qui pourraient polluer notre relation sur le plan privé. L’avantage de travailler en famille c’est de pouvoir se relayer à l’agence les uns les autres. Par exemple, au moment où je vous parle, Martin est en train d’escalader le Kilimandjaro avec un de nos agents, et cela sans réseau ( rires ).
Quelles sont les astuces pour réussir à travailler sereinement avec sa famille ?
Il ne faut pas trop se mêler de tout et laisser de l’oxygène à chacun pour ne pas avoir l’impression d’étouffer tous ensemble. Nous pouvons le faire car nous partageons les mêmes valeurs.
Comment gérer la concurrence au sein des membres de la famille ?
Tout est partagé entre nous sur toutes nos affaires, à la façon d’un pot commun. Les primes sont par exemple partagées équitablement entre la famille et nos agents. Chacun de mes enfants excellant dans un domaine particulier, nous n’avons pas de problème de concurrence de poste.
En quoi la dimension familiale de votre entreprise constitue-t-elle un avantage concurrentiel, selon vous ?
Finalement, nous sommes une famille qui parle à d’autres familles, nous sommes très proches de nos clients. Cette relation nous permet de faire du sur-mesure et de comprendre au mieux les enjeux d’un projet. Grâce aux valeurs que nous avons véhiculées à nos enfants, ils ont mieux compris le métier : ils ont une meilleure compréhension des souhaits des clients, savent dialoguer et ont plus de réactivité. C’est pour cela que tous nos efforts sont tournés vers le fait de maintenir notre ADN familial dans l’entreprise même si elle grossit rapidement. Nous mettons donc l’accent sur la formation, l’accompagnement et la proximité avec les agents.
Vous êtes depuis quelques années à l’affiche de la série TF1 et Netflix L’Agence, L’immobilier de luxe en famille, qui met en scène votre vie à la fois professionnelle et privée. A-t-il été facile de laisser entrer des caméras dans votre sphère privée ? Encore une fois, cela s’est fait progressivement. Lors de la première saison diffusée en 2020 et composée de cinq épisodes, nous étions un peu craintifs car ce n’est pas quelque chose de naturel. Toutefois, voir les premiers résultats nous a libérés. La quatrième saison, en train d’être diffusée, est composée de dix épisodes. Aujourd’hui, nous faisons corps avec l’équipe de production Réservoir Prod qui nous accompagne depuis le début et qui fait finalement partie de la famille élargie. Nous sommes très transparents et nous n’avons rien à cacher. Notre visibilité plaît beaucoup aux clients car ils nous connaissent déjà. La relation de confiance est ainsi établie dès le début.
Comment voyez-vous l’évolution de l’agence et de votre travail avec vos fils ? Nous souhaitons garder une taille humaine, tout en nous développant à l’international. Nous avons une présence partout en France et nous démarrons progressivement en Espagne, au Portugal, en Grèce, à Dubaï, à New York, à Saint Barthélémy et au Brésil. Nous démarrons également en Suisse. Nous souhaitons aussi diversifier nos activités. Enfin, notre but est d’effectuer une transmission progressive de l’entreprise à nos enfants.
Dans votre famille, lequel est :
Le plus blagueur : Valentin
Le plus exigeant : Martin
Le plus fonceur : Valentin
Le meilleur cuisinier : Louis
Le plus fou : Martin
Le plus voyageur : Valentin
Le plus sportif : Raphaël
La passion de l’immobilier, de père en fils
Tassilo Boscacci incarne la vision et la passion d’Attica Immobilier, entreprise établie il y a de nombreuses années en Suisse. Né à Lausanne, après quelques années dans la finance et la gestion de projet, Tassilo Boscacci s’est rapproché de la vocation familiale, inspiré depuis tout jeune par son père qui possède une expertise de plus de 40 ans dans la promotion immobilière.
Que ce soit dans la vente en plaine ou en montagne, l’ADN d’Attica Immobilier se distingue par son service et son engagement sur-mesure pour tous ses clients et pour tout type de bien immobilier.
Tassilo Boscacci, quels sont les principaux services que vous offrez ?
Nous nous spécialisons dans le courtage ou la revente, ainsi que dans la promotion immobilière. Ce qui nous distingue, c’est notre structure à taille humaine, qui favorise une relation étroite avec aussi bien les vendeurs que les acheteurs privés comme institutionnels. Notre volonté n’est pas d’avoir juste un grand volume de biens immobiliers, mais plutôt d’en proposer soigneusement, évalués et construits, pour pouvoir consacrer du temps à nos clients et comprendre pleinement leurs besoins. En conséquence, environ 90 % de nos mandats sont exclusifs, ce qui signifie qu’aucune autre agence n’a accès à ces propriétés. Nous acceptons ces mandats à des prix que nous jugeons justes, avec parfois une certaine marge, ce qui garantit une transaction équitable pour toutes les parties impliquées.
Comment votre approche sur-mesure diffère-t-elle des pratiques plus standardisées que l’on trouve souvent dans l’industrie immobilière ?
Auparavant, à l’époque de mon père, une transaction immobilière impliquait souvent seulement deux parties : un acheteur et un vendeur. Mais aujourd’hui, il y en a trois : l’acheteur, le vendeur et la banque. L’acquisition d’un bien immobilier ne peut plus
se faire sans l’accord préalable d’un établissement financier. C’est pourquoi nous nous efforçons d’être alignés au marché, ce qui se traduit par des mandats qui sont peu de temps sur le marché. Notre approche repose principalement sur les recommandations, sans recourir à un marketing excessif. Nous entretenons des relations durables avec nos clients ; certains d’entre eux reviennent après dix ans, soit pour revendre, soit pour nous recommander à d’autres personnes souhaitant acheter ou vendre. Nous établissons ainsi un réseau de proximité avec nos clients sur du long terme, ce qui nous permet même de ne pas rendre public certains mandats (environ un sur cinq). Lorsque nous obtenons de nouveaux mandats, nous savons qu’ils sont au bon prix, nous contactons donc directement nos clients car notre objectif est aussi de leur offrir des exclusivités en lien avec leur confiance qu’ils nous portent. De plus, nous leur offrons diverses prestations, notamment un conseiller en financement hypothécaire qui travaille avec plusieurs établissements bancaires pour proposer des conditions de financement variées, ainsi que l’accès à plusieurs notaires et à des entreprises compétentes dans la transformation et la rénovation.
Quels sont les conseils que vous donneriez aux familles qui envisagent d’acheter ou de vendre une propriété en Suisse ?
Pour les acheteurs potentiels, la première étape cruciale consiste à évaluer leur capacité d’emprunt, afin de définir un budget réaliste pour leurs recherches. Ensuite, il est essentiel pour eux de planifier non seulement leurs besoins immédiats en matière de logement, mais aussi de projeter leurs besoins sur cinq à dix ans. Quels sont leurs projets de vie à venir ? Envisagent-ils de construire ou agrandir leur famille, de déménager, etc.? Bien que la situation puisse sembler complexe, il est généralement plus avantageux d’être propriétaire que locataire si l’on dispose des fonds nécessaires, en fonction de sa vision à court, moyen ou long terme. Et considérer qu’il faut environ dix ans pour réaliser une plus-value significative sur un bien immobilier. Pour les vendeurs, l’important est d’obtenir des conseils appropriés sur la valeur de leur bien. Autrefois, il était courant de tester le marché en vendant un bien avec une marge supérieure à sa valeur réelle, car les acheteurs investissaient davantage de fonds propres. Cependant, dans le contexte économique actuel, les banques et les acheteurs sont plus enclins à
rechercher des transactions au prix juste. Cela signifie que les vendeurs doivent également ajuster leurs attentes et proposer leur bien à un prix équitable. Quels sont les principaux défis auxquels une famille peut être confrontée lorsqu’elle cherche à acheter ou vendre un bien en Suisse et comment Attica aide-telle les familles à les surmonter ?
Trouver un bien immobilier qui corresponde à leurs besoins et à leur budget, puis pouvoir le visiter rapidement et entamer les démarches bancaires constitue le défi majeur pour les acheteurs. Actuellement, le marché immobilier suisse est peu fourni, ce qui exige une grande réactivité. C’est pourquoi nous proposons les services d’un conseiller en financement hypothécaire. Ce professionnel peut rapidement solliciter une, deux voire trois banques pour obtenir des financements adaptés à nos clients. En somme, le défi pour les clients d’aujourd’hui est de trouver le bon bien immobilier, de gérer efficacement les formalités administratives, mais surtout de prendre la bonne décision.
Quels sont vos projets futurs ?
Personnellement, père de jeunes jumeaux, je suis de plus en plus sensible à leur avenir, de leurs futurs besoins d’un logement qui ne cesse de se tarir, aux enjeux de durabilité et d’écologie.
Attica Immobilier a donc comme ambition de prolonger son activité de conseil et vente, de poursuivre sa recherche d’opportunités, comme des terrains, pour construire de nouveaux projets et de faire perdurer cette relation de proximité avec tous ceux qui nous font confiance.
Interview Océane Ilunga www.atticaimmobilier.ch
15 décennies d’immobilier en famille
« Notre succès est intimement lié à la structure et à la solidarité familiales sans lesquelles jamais cette pérennité n’aurait pu exister. » Yves Grange
En 1869, alors que l’ampoule n’a même pas encore été inventée, François-Louis Grange décide que le métier d’épicier de son père ne sera pas le sien et s’associe à Louis Carey pour installer la régie Carey & Grange à la place du Molard. Il va toquer à la porte de ses locataires à bicyclette pour récolter les loyers, tient sa comptabilité à force d’esprit et rédige les baux à la plume.
Entourée de ses fortifications, Genève ne pouvait s’étendre qu’en hauteur. Les immeubles remplacèrent les maisons, incitant les propriétaires à chercher de l’aide pour administrer un plus grand nombre de logement. C’était l’époque des premières régies à Genève et le début de l’aventure de la famille Grange. Chaque génération a ensuite contribué à son histoire. Pour Jules, fils de François-Louis, toute la satisfaction se trouvait dans le contact humain. Il gérait quelques immeubles, de la cave au grenier, en s’occupant de tous les aspects. Ses fils Bernard et Philippe ont développé l’activité en se lançant dans la vente et le courtage. Puis lorsque les frères jumeaux Jacques et Michel reprennent le flambeau dans les années 70, le marché est en pleine progression. Ils poursuivent le développement de la régie notamment par la gestion de sociétés immobilières par le biais de leur département fiduciaire.
Aujourd’hui encore, l’entreprise est entièrement détenue par la famille. Les quatre représentants de la 5ème génération – Béatrice, Cyril, Nicolas et Yves – insufflent depuis plusieurs décennies une nouvelle dynamique et ont fait prendre à l’entreprise une ampleur encore jamais connue jusque-là. Près d’une centaine de collaborateurs s’activent tous les jours à la gestion de plus de 1’500 immeubles. Ensemble, ils étoffent le panel de services offerts par l’entreprise et développent une véritable expertise pour l’investissement, le développement et le courtage. Parallèlement, ils lancent la marque Grange Prestige, qui se concentre sur la vente de biens immobiliers de luxe.
Notre régie a su croître de manière organique, en préservant la disponibilité et la proximité qui nous caractérisent depuis le premier jour.
– Nicolas Grange
« Notre régie a su croître de manière organique, en préservant la disponibilité et la proximité qui nous caractérisent depuis le premier jour. » Nicolas Grange
Plus récemment, Julien – le fils d’Yves – a rejoint l’actionnariat et le Conseil d’Administration de la société. Avec son intégration, c’est aujourd’hui la 6ème génération de la famille qui est représentée. Son objectif : faire évoluer la société avec son époque tout en préservant les valeurs fondamentales de l’aventure familiale.
« J’ai une chance inouïe de pouvoir compter sur l’expérience de la génération précédente, on ne peut rêver de meilleurs mentors. Travailler en famille a bien entendu ses avantages et inconvénients. Les échanges peuvent parfois manquer de formalisme. Un Conseil d’Administration peut prendre la forme d’une discussion sur Whatsapp un dimanche soir à 23h. Néanmoins, aucun autre type d’entreprise ne peut se targuer de penser en générations et pas en trimestres, ce qui est particulièrement pertinent dans le contexte de la gestion ou la transmission d’un patrimoine immobilier. » Julien Grange
Pour plus d’informations : grange.ch
Comprendre les besoins de son enfant
Aider au développement cognitif de son enfant
Comment comprendre les besoins de son enfant ? Comment lui permettre de se développer dans les meilleures conditions tout en lui fournissant un cadre nécessaire ?
Dans cette interview, Anne Jeger, psychologue clinicienne à Lausanne et psychologue référente des associations lafamily.ch et VIA, répond à ces questions.
Anne Jeger Psychologue clinicienne FSP/AVPAnne Jeger, comment transmettre à son enfant de la bienveillance, de l’écoute, mais aussi un cadre avec des règles claires ?
On doit toujours tenir compte de l’âge de l’enfant, de sa maturité, qu’elle soit cérébrale ou émotionnelle, de ses habilités et de ses compétences. Par exemple, un enfant de deux ans ne peut pas réguler ses émotions seul. L’isoler dans sa chambre peut donc lui provoquer des angoisses. Il est nécessaire de lui transmettre à la fois de l’amour et des règles claires et constantes qui vont l’aider à se structurer et le rassurer. Cela passe par le fait de répéter souvent les mêmes choses. Poser des règles, c’est aussi lui apprendre des valeurs de respect, de non-violence et de partage.
Tout cela ne s’apprend pas à l’école. En tant que parents, il est important d’être curieux et de s’instruire, notamment grâce à l’échange avec d’autres parents ou aux Ecoles de parents qui existent un peu partout. Comment transmettre à son enfant des valeurs et de la confiance en soi, qui lui permettront ensuite de s’insérer dans la société ?
La confiance en soi passe par le faire. Il est important de prendre le temps d’encourager son enfant à essayer, à tomber et à se relever. Lui montrer ou faire avec lui, mais pas à sa place, car un enfant apprend par imitation. Solliciter son aide est un bon moyen pour l’enfant de gagner en confiance.
Brandreport • La Nouvelle Ecole
Comment savoir quels sont les besoins de son enfant et comment les satisfaire ?
Les besoins des enfants, qui dépendent de leur âge, peuvent s’apprendre dans les livres. Leur identification commence très tôt en posant des questions simples : Est-ce tu as faim ? Est-ce que tu veux jouer ?
Quelles activités peut-on intégrer dans la routine quotidienne pour stimuler le développement cognitif des enfants ?
Les jeux de société tels que le Memory, les puzzles, les calculs mentaux, les jeux de mémoire et de formation de phrases comme le cadavre exquis, le sport, la danse ou encore la lecture, sont de bons stimulants. Ce qui compte avec les enfants, c’est le temps qualitatif passé avec eux.
Comment gérer l’exposition des enfants aux écrans et quels sont les risques associés à un usage excessif ?
Il faut leur expliquer le pour et le contre de l’utilisation des écrans et instaurer des règles très claires dès leur plus jeune âge. Plus le cadre est clair, plus l’enfant est rassuré. Les risques d’une utilisation excessive sont la dépendance, le stress, le manque, les troubles de l’humeur, du sommeil et de la concentration, et le risque d’entraver ses habilités sociales, surtout chez des enfants qui sont déjà introvertis. C’est le mal du siècle, qui concerne aussi d’ailleurs les parents.
Que peut-on faire pour augmenter leur capacité de concentration et d’attention ?
Il faut les envoyer jouer dehors davantage, les rendre curieux, les emmener dans la nature, dans les musées ou des expositions interactives. Les jeux de réceptivité sensorielle sont aussi très intéressants pour apprendre à fixer son attention sur un sens en particulier.
Comment favoriser le développement social des enfants et encourager des relations saines avec ses pairs ?
Ce qui est important, c’est d’apprendre très tôt aux enfants les valeurs de générosité et de partage,
d’ouverture aux autres et à la différence. Pour cela, les enfants doivent passer du temps avec des amis, des adultes, faire des activités extrascolaires et rejoindre des groupes tels que le scoutisme. La question de l’empathie est fondamentale car pouvoir se mettre à la place de l’autre, surtout en cas de conflit, permet d’éviter de lui faire du mal. Quelles sont les stratégies efficaces pour encourager l’autonomie chez les enfants tout en assurant leur sécurité ? Il est très important de laisser les enfants réfléchir, prendre des initiatives et participer à la vie communautaire. L’autonomie passe aussi par le fait de laisser ses enfants tranquilles. Aujourd’hui, les parents, qui veulent bien faire, sont trop sur leurs enfants, qui sont surstimulés et arrivent à saturation. Il faut les laisser jouer seuls pour développer leur monde imaginaire, et cela sans consigne. Moins on fait ingérence, plus les enfants prennent confiance en eux. Quels sont les signes indicateurs de stress ou d’anxiété chez les enfants, et comment peut-on les aider à y faire face ? Sur le plan physique et comportemental, les signes sont l’épuisement physique, l’irritabilité, le refus des consignes, ou des difficultés à le stimuler. On peut aussi relever des tics, de la nervosité, des problèmes d’attention et de mémoire, la baisse des résultats scolaires et des manifestations psychosomatiques telles que des maux de ventre, de tête ou de l’eczéma. Sur le plan psychique et émotionnel, on retrouve la peur de l’échec et de mal faire, l’anxiété de performance, la peur de la vie voire la phobie scolaire. On note également une dévalorisation de soi, l’absence de désir, la quête de perfection ou l’obsession. Il faut particulièrement faire attention aux symptômes exacerbés et chroniques. Pour y remédier, je recommande la sophrologie, la méditation, la détente, les groupes de soutien ou des activités telles que l’équitation. Il est
fondamental d’apprendre aux enfants à respirer et à développer des pensées positives, notamment la gratitude. Il s’agit d’offrir un cadre de vie calme et un espace d’écoute, surtout en fin de journée.
Comment traiter les situations de deuil, de séparation ou de divorce dans la vie d’un enfant et minimiser leur impact sur son bien-être émotionnel ?
Un enfant confronté à ces chocs a besoin d’un espace bienveillant pour exprimer son chagrin sans jugement. Il est essentiel de lui dire la vérité sur les événements. Dans le cas d’un divorce, il a besoin de savoir qu’il sera toujours aimé par ses deux parents de manière inconditionnelle. L’enfant ne doit pas être mêlé aux problèmes d’adultes ; il ne faut surtout pas en faire son messager ou son confident. La mise en place d’une routine permet de lui donner une structure. Enfin, il faut veiller à ce que les enfants fréquentent les membres de la famille élargie.
Comment aborder les questions de sexualité et d’éducation sexuelle avec ses enfants à différentes étapes de leur croissance ? Utiliser des livres est une bonne méthode pour apprendre le respect de son corps et du corps d’autrui. Il est important d’utiliser des mots simples.
Interview Léa Stocky
Pour en savoir plus sur le sujet, Anne Jeger est l’auteure du livre Regard d’une psychologue sur les enfants, la vie de famille et les épreuves du couple.
« Quand l’apprentissage tient à cœur, alors vient l’excellence »
Lorsque l’on accorde une importance particulière à son apprentissage, l’excellence devient alors une évidence, car un désir sincère de réussir se développe chez l’enfant qui porte alors de l’intérêt bienveillant à apprendre.
Stéphanie Ayre, directrice et fondatrice de la Nouvelle École à Genève le confirme : « quand l’apprentissage tient à cœur, alors vient l’excellence ». Retour sur les vertus d’une pédagogie davantage centrée sur les besoins et les intérêts de l’enfant.
Stephanie Ayre, quelle est la philosophie de la Nouvelle École ?
La Nouvelle École s’inspire grandement de la philosophie Montessori qui se fonde sur le respect de l’enfant, la responsabilisation et la stimulation de la curiosité. Nous travaillons avec des petits groupes d’apprentissage d’environ 5 enfants dans des classes de 2 à 3 ans puis de 3 à 7 ans.
Le programme de la Nouvelle École se développe autour de thèmes qui se renouvellent chaque deux semaines. Au travers de thèmes tels que les planètes, les abeilles ou encore la plage, les enfants suivent les objectifs d’apprentissage inscrits dans les programme suisse et anglais, puisqu’il s’agit d’une école bilingue. Par exemple, plutôt que de compter selon une liste de chiffres, ils vont compter des planètes représentées sur un tableau et par couleur. Cette approche concrète, axée sur la manipulation, convient parfaitement aux enfants de moins de 7 ans encore trop jeunes pour aborder des éléments abstraits. En somme, l’enfant va apprendre en se questionnant, ce qui lui permet de s’impliquer davantage dans son apprentissage.
En plus de proposer une éducation personnalisée dans un environnement attractif, la Nouvelle École met un point d’honneur sur l’écoresponsabilité.
Pouvez-vous expliquer ce choix ?
Nous avons effectivement des programmes tournés vers la nature et l’environnement. Nous avons développé toutes une partie du cursus scolaire à travers les mers et les océans et nous utilisons beaucoup de matériel naturel.
Je pense qu’il est très important pour les enfants d’apprendre à être responsable et respectueux envers la nature. En guide d’exemple, l’école plante chaque mois 100 arbres à travers le monde et organise des réunions sur le réchauffement climatique. Au cours de l’année, la Nouvelle École propose différents ateliers thématiques tant pour les enfants que pour les adultes. De quoi s’agit-il exactement ? Nous proposons toutes sortes d’ateliers afin de construire et renforcer notre communauté. Nous avons par exemple des ateliers de tissage, très appréciés tant par les enfants que par les parents. Nous offrons également des ateliers de coaching pour les parents afin de les aider à améliorer leur environnement familial. Le rôle de parent n’est pas toujours facile et certains éléments
peuvent parfois être mis en place pour mieux répondre aux besoins de la famille. Ces ateliers sont ouverts à tous.
Finalement, nous proposons des programmes de vacances ouverts à tous les enfants entre 3 et 7 ans durant les vacances de printemps et le mois de juillet. Il s’agit de semaines thématiques comme le petit géologue, le petit architecte, etc.
Interview Maévane Mas
Montessori Seeds of Knowledge
Étudier dans la liberté et la créativité
Née au tournant du 20e siècle, la méthode Montessori suscite un intérêt croissant parmi les parents modernes.
En valorisant l’autonomie et le respect, elle offre à chaque enfant l’opportunité de façonner activement son propre apprentissage, révélant ainsi un monde où l’éducation devient une aventure captivante.
par cœur qu’il va ensuite appliquer à des exercices.
Marie Littman, directrice pédagogique de l’école Montessori Seeds of Knowledge à Etoy, met en lumière les bienfaits de cette approche novatrice.
Marie Littman, quelles sont les valeurs défendues au sein de
Montessori Seeds of Knowledge ?
En tant que guides, nous sommes particulièrement à l’écoute des besoins de chaque enfant. Nous promouvons la bienveillance et le respect, et accompagnons les élèves vers l’autonomie grâce à la pédagogie Montessori. Nous mettons également l’accent sur le côté positif de l’erreur, car elle n’est pas un échec mais quelque chose qui nous permet de voir ce sur quoi nous pouvons encore travailler. Les enfants qui commettent des erreurs ne devraient pas se dénigrer, mais plutôt essayer de trouver des solutions pour s’améliorer.
Pouvez-vous expliquer le principe de la pédagogie Montessori ?
La méthode Montessori part de l’enfant et de ses propres intérêts afin de rendre l’apprentissage actif. À Montessori Seeds of Knowledge, nous offrons à chaque élève la possibilité d’explorer des concepts abstraits de manière concrète au travers d’un matériel varié. Il s’agit en somme du processus inverse de l’enseignement magistral où l’enfant apprend une règle
Avec la méthode Montessori, l’enfant utilise le matériel pour travailler, répéter et aboutir de lui-même à la règle sans intervention superflue de l’adulte.
En fonctionnant avec la méthode Montessori, nous menons les enfants à travailler pour eux et non pas pour une note ou pour l’adulte. Nous mettons en place des outils pour qu’ils soient à même de structurer leur journée afin d’effectuer tout leur travail.
L’école Montessori Seeds of Knowledge accueille des enfants de tous âges jusqu’à 15 ans. Quels sont les aspects abordés dans les différentes classes ?
Dans notre Communauté Enfantine, qui accueille les enfants de 18 à 36 mois, nous mettons l’accent sur l’affinement de la motricité fine, l’acquisition du langage oral et la consolidation de l’autonomie de base. Nous proposons des activités sensorielles et pratiques spécifiquement adaptées à leurs besoins de développement à ce stade crucial de la petite enfance.
Dans la classe 3-6 ans, les enfants ont besoin d’explorer leur environnement direct et perceptible. Leurs sens sont très éveillés, nous travaillons donc avec une large série de matériel à explorer de manière sensorielle.
Les enfants entre 6 et 12 ans ont au contraire besoin de comprendre ce qu’ils ne voient pas : le cosmos, la nature, le monde, etc. Il s’agira davantage de matériel géométrique, d’algèbre ou de notions cosmiques. Dans cette classe, les matières sont travaillées les unes avec les autres. Les enseignants vont par exemple exploiter l’intérêt d’un enfant pour l’histoire afin de travailler des notions de rédaction, d’orthographe ou de syntaxe.
Finalement, pour la classe des 12-15 ans, il n’y a pas de programme Montessori à proprement parler. Ce qui est important est de s’adapter au système dans lequel le jeune évoluera. Nous avons donc construit
En tant que guides, nous sommes particulièrement à l’écoute des besoins de chaque enfant.
un matériel à partir du programme Harmos pour que le jeune puisse s’auto-évaluer, répéter et se corriger. Dans quels types d’espaces de travail les enfants évoluent-ils ?
Nous avons des salles de classes mais aussi toute une superficie en extérieur avec un jardin de permaculture. Toutes les classes ont un espace potager, ce qui permet aux enfants de prendre conscience de l’équilibre de la nature et de comprendre l’écosystème. Comment la méthode Montessori préparet-elle les élèves à la suite de leurs études ?
Nous préparons les élèves pour l’entrée en gymnase grâce à un matériel qui renforce leur autonomie, leur sens des responsabilités et l’autoévaluation. Le matériel est conçu pour couvrir l’ensemble des exigences Harmos et apprendre aux élèves à s’organiser et à se responsabiliser. L’esprit d’entraide renforce également la cohésion sociale et permet à chacun de trouver sa place au sein du groupe. Les enfants construisent ainsi une réelle confiance en soi, laquelle est vitale pour leur adaptation future. De plus, les enfants ont depuis la classe des 3-6 ans des responsabilités de groupes et communautaires, ce qui les prépare pour leurs responsabilités dans la société de demain.
Quels sont d’autres bienfaits de la méthode Montessori ? De manière générale, c’est un bienfait pour la société. Dans la pédagogie Montessori, le respect des différences est transmis aux enfants, ce qui va mener à un équilibre et une paix durable. On observe bien cet esprit d’entraide au sein de l’école. Bien sûr, des conflits émergent entre les élèves, mais nous leur apprenons à les gérer et à trouver des solutions pour que cela ne se reproduise pas.
Quels sont les projets futurs de Montessori Seeds of Knowledge ?
Mon rêve sur le long terme serait de trouver des partenariats avec le canton pour rendre la pédagogie Montessori accessible à tout le monde, tout en gardant la belle communauté de parents que nous avons actuellement.
Interview Maévane Mas
Portes ouvertes le samedi 20 avril de 10h à 14h
Ecole Montessori Seeds of Knowledge
En Courta Rama 10, 1163 Etoy
Pour plus d’information : montessori-seeds.ch
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14 Brandreport • Ecole Juive de Genève Ohalei Menahem Habad
Pour bâtir un avenir radieux
Non loin du jet d’eau qui domine la rade de Genève, l’école Habad est la seule école juive de Suisse à préparer à la maturité fédérale. Une école d’excellence à plusieurs égards.
Depuis sa fondation il y a 20 ans par Monsieur le Rabbin Mendel Pevzner et Monsieur Henri Moser, le succès de l’école Ohalei Mena’hem ‘Habad ne se dément pas. Elle accomplit sa mission de formation en proposant une pédagogie axée sur l’accompagnement de l’enfant et son épanouissement. Son objectif : faire en sorte qu’à leur sortie de l’école, les jeunes soient le mieux armés possible et trouvent facilement leur place dans la société. Ce qui implique de leur fournir tous les outils pour réussir.
L’enseignement est donc résolument axé sur la pratique. Ainsi, les élèves disposent d’un laboratoire de biologie et de physique-chimie, ainsi que d’une salle d’informatique parfaitement équipée avec du matériel technologique de pointe, afin qu’ils puissent apprendre toutes les facettes du hardware, du software, de la cybersécurité et de la robotique.
La maîtrise des langues fait aussi partie intégrante du programme éducatif – notamment le français, l’anglais (avec préparation aux examens Cambridge) et l’hébreux dès la 3e, ainsi que l’allemand à partir de la 5e, puis si souhaité, l’italien. Un cursus bilingue anglais-français est également dispensé. Mais outre la qualité des cours et de l’encadrement, l’école Habad se distingue aussi par l’ambiance chaleureuse qui y règne.
Le bien-être de l’élève constitue un objectif prioritaire de l’école autant que sa réussite scolaire. Pour la cinquantaine de personnes de différentes confessions composant le corps enseignant, l’enfant est en effet un élément central du programme pédagogique. Si les professeurs, hautement diplômés, sont le gage de qualité de l’établissement, leur engagement et les méthodes d’apprentissage appliquées participent aussi à atteindre l’excellence visée.
Un environnement familial
L’atmosphère bienveillante est un facteur essentiel pour cette parente d’élèves qui témoigne : « À l’école Habad, on a l’impression que chaque enfant est unique. Quand vous laissez votre enfant à l’école le matin, vous savez
Brandreport • École Mont-Olivet
Le diplôme qu’ils obtiennent leur ouvre les portes des établissements supérieurs.
qu’il y sera comme au sein de votre famille. » Cette approche individuelle se reflète aussi dans l’enseignement religieux : il est structuré de telle façon qu’il permet à chaque enfant de se familiariser avec les pratiques du judaïsme et d’intensifier son étude des textes saints à son rythme. Fidèle à la devise « Éduque l’enfant selon son chemin, quand il vieillira, il ne s’en écartera pas », l’école s’est fixée pour mission d’offrir à tous ses élèves des opportunités de réussite. Et elle se donne les moyens de ses ambitions : un corps enseignant hautement diplômé ainsi qu’un accompagnement personnalisé pour garantir la réussite de chacun et chacune.
Apprendre,
c’est pour la vie
Fondé par des sœurs en 1917, il est souvent dit qu’on y ressent encore entre ses murs la sérénité qui a caractérisé l’établissement depuis maintenant plus d’un siècle. L’ école Mont-Olivet, qui accueille ses élèves du jardin d’enfants à la maturité, a pour philosophie d’encourager leur épanouissement et leur réussite.
Une culture d’appartenance
L’ école Mont-Olivet favorise la culture d’appartenance pour ses élèves, ses enseignants et leurs parents. La proximité et l’esprit familial sont en effet des valeurs phares de l’établissement. L’ école reconnaît que lorsque les élèves se sentent intégrés, respectés et soutenus au sein de leur communauté scolaire, ils sont plus enclins à s’investir pleinement dans leurs apprentissages.
Un environnement d’apprentissage stimulant
En adoptant une approche personnalisée de l’enseignement, l’école Mont-Olivet veille à ce que chaque élève soit soutenu dans son parcours d’apprentissage, quels que soient ses aptitudes ou ses intérêts. Cet enseignement personnalisé est rendu possible grâce à des classes composées de 13 à 15 élèves et par des enseignants à l’écoute des besoins des enfants.
Un accompagnement sous le signe de la bienveillance
Au-delà des matières scolaires, l’école Mont-Olivet tend à enseigner et promouvoir le respect et la bienveillance, afin que chaque élève se sente en sécurité et à sa place. Cela se matérialise par une attention toute particulière donnée au programme sportif, avec notamment des cours de judo dispensés à chaque élève, et par des activités extra-scolaires, telles que la musique, la danse, le théâtre, la gestion du stress ou encore la magie. L’ école Mont-Olivet souhaite ainsi permettre à ses élèves de s’ épanouir et de développer leur confiance en eux. Un enfant qui a confiance en lui est en effet plus apte à apprendre.
Plus d’informations : ecolemontolivet.ch
Portes ouvertes le 19 mars à partir de 17h
Soirée judo en présence de Sergei Aschwanden le 18 avril à 18h30
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Delphine Dieupart-Perruchione, une coach certifiée, offre des séances personnelles aux élèves. Il s’agit là de leur apprendre à apprendre. Pour la jeune femme, «il est important que les élèves puissent constater de suite leurs progrès. Qu’ils soient acteurs de leur apprentissage et jouissent d’une grande autonomie.»
Anticiper pour l’avenir des élèves
L’établissement est fier de ses accomplissements. Et à juste titre. Depuis son ouverture, les élèves de l’école Habad ont connu, grâce à D.ieu, 100 % de réussite au baccalauréat. Et 90 % d’entre eux ont même décroché
Brandreport • École Bersot
une mention. Des résultats obtenus, qui plus est, sans sélectionner les élèves. Le label QSC ProCert, soit le certificat suisse de qualité pour les écoles d’enseignement général et professionnel, atteste cette excellence. Le fait que l’école ait choisi, il y a deux ans, de préparer ses élèves à la maturité fédérale plutôt qu’au baccalauréat traduit sa volonté d’anticiper pour l’avenir des enfants. « C’était le bon moment », précise le directeur. « Depuis la nouvelle réforme, le baccalauréat français, même avec mention, ne garantit plus l’accès à de nombreuses institutions et hautes écoles Suisses, telle que l’EPFL », précise la doyenne Virginie Traversa. Pour accompagner cette transition, l’école Habad peut compter sur de précieux partenariats. Elle bénéficie en effet de la collaboration et de l’expérience de l’école Moser de Nyon et de l’école des Arches à Lausanne, des établissements qui préparent avec succès leurs élèves aux examens de la maturité fédérale depuis plusieurs décennies. La question de l’orientation professionnelle est abordée dès l’entrée en secondaire. Les élèves sont alors invités à découvrir différents métiers et à commencer à réfléchir à leur avenir professionnel. Il s’agit de leur offrir la meilleure formation possible afin qu’ils puissent s’insérer au mieux dans la société. « Le diplôme qu’ils obtiennent ne sanctionne pas simplement la fin de leur scolarité, il leur ouvre les portes des établissements supérieurs de Suisse et d’ailleurs », souligne Monsieur le Rabbin Pevzner. « Il nous tient à cœur d’en faire de bons citoyens, intégrés et engagés, capables d’exercer une multitude de métiers. » Texte Sylvie Castagné
Pour plus d’infos : ecolehabad.ch
L’intérêt d’un Cycle d’Orientation à taille humaine
Une petite structure, une atmosphère stricte mais bienveillante, un environnement serein et un suivi personnalisé proposé aux élèves, rendent ce Cycle d’Orientation unique en son genre à Genève.
En effet, l’École Bersot qui existe depuis plus de 30 ans et propose les trois années du Cycle selon le programme officiel du PER - regroupements deux et trois – ainsi qu’une douzième année comprenant des séjours linguistiques, se distingue par une approche éducative où chaque élève est reconnu, mais également soutenu et guidé vers son plein potentiel, quelles que soient ses aptitudes ou difficultés. Des aménagements et des soutiens sont mis en place pour répondre aux besoins individuels de chacun. Ainsi, tout élève peut surmonter les obstacles, prendre confiance en soi, découvrir de nouveaux intérêts et atteindre ses objectifs qu’ils soient académiques ou professionnels, soutenu par une équipe déterminée et engagée.
De plus, l’orientation joue un rôle important dans cet établissement : grâce à la connaissance approfondie des forces, des fragilités, des intérêts et des compétences de chacun, l’équipe pédagogique accompagne chaque élève pour qu’il trouve la voie qui lui convient. Une journée des métiers a par exemple été organisée dans ses locaux, pour
permettre aux étudiants de découvrir des professions auxquelles ils/elles n’avaient encore jamais pensé.
Autre point fort : la grande partie des devoirs s’effectue en classe. Les élèves y sont accompagnés de manière ciblée par les enseignants de l’école.
Enfin, le projet pédagogique de cette école est complété par des cours d’appui donnés en fin de journée ainsi que par des cours d’été les semaines précédant la rentrée scolaire, cours ouverts aussi aux élèves extérieurs à l’école.
Tous ces éléments montrent bien l’intérêt de choisir un tel établissement pour son enfant.
Plus d’informations sous : www.bersot.ch
Tenir
compte des particularités de chacun ou comment ramener l’élève au centre de ses apprentissages
Bienveillance, confiance, autonomie, rigueur et créativité sont les valeurs qui entourent le fonctionnement du cycle d’orientation l’Acore. Grâce à son équipe pluridisciplinaire, l’établissement accompagne des élèves en difficulté scolaire afin de les préparer au mieux à la suite de leur parcours.
Dans cette interview, le Directeur de l’Acore, Christophe Chanson, nous explique en quoi l’accompagnement passe par un suivi personnalisé centré sur les ressources de l’élève, dans une perspective d’entrée dans la vie professionnelle. Christophe Chanson, quelles sont les particularités du cycle d’orientation l’Acore ?
L’Acore est une fondation reconnue d’utilité publique. Son Conseil de Fondation, organe décisionnel, présidé par Monsieur Robert Hensler avec Madame Joëlle Mathey à la Vice-Présidence donne les orientations stratégiques. Le Conseil réunit des Membres, apportant chacun leur expertise dans leurs domaines respectifs. L’équipe de l’Acore est composée de différents professionnels qualifiés et motivés qui s’emploient au quotidien à proposer la meilleure prise en charge possible pour les élèves. Notre mission principale est d’amener les jeunes en collaboration avec les parents vers un projet de suite qu’il soit en école ou en formation professionnelle, avec comme finalité leur autonomie future.
Nos élèves peuvent présenter des troubles complexes des apprentissages comme la dyslexie, des troubles de l’attention, de l’anxiété scolaire ou autres difficultés, qui peuvent entrainer une situation d’échec et de souffrance. L’Acore se veut être une école réactive et créative, où l’accompagnement individualisé occupe une place centrale afin de pouvoir orienter l’élève dans le monde professionnel
via une prise en charge adaptée. Nous sommes fiers de pouvoir avancer que 80 % de nos élèves sortants sont entrés en formation professionnelle à la fin de l’année scolaire 2022/2023 ! Nous devons beaucoup aux plus de 80 entreprises partenaires de l’Acore qui offrent à nos élèves des possibilités de stage de découverte.
De qui est composée l’équipe de l’Acore et comment celle-ci accompagne-t-elle les élèves ?
L’équipe de l’Acore est pluridisciplinaire. Les enseignants dispensent des contenus scolaires en adéquation des objectifs du plan d’étude romand. Ils dispensent un enseignement différencié en lien avec le niveau de chaque élève. Les psychopédagogues suivent les élèves durant toute leur scolarité. Ils travaillent également autour des processus d’apprentissage en collaboration avec les enseignants, afin d’échanger autour des outils à mettre en place pour chaque élève.
Les éducateurs favorisent quant à eux les liens entre élèves avec les adultes. Ils travaillent sur les prérequis et les savoir-être attendus tant dans la société que dans le monde professionnel, mais également sur la confiance en soi souvent mise à mal chez nos élèves.
La logopédiste travaille sur les troubles du langage oraux et écrits. Il est possible de mettre en place des moyens compensatoires individuels pour aider les élèves en classe à progresser le mieux possible. Par exemple, un ordinateur facilite pour certains le passage à l’écrit.
Enfin, la responsable IPPO (information professionnelle et projet d’orientation) co-construit avec les élèves, les familles et l’équipe un projet de formation. Des stages en entreprise sont mis en place dès la 10ème année grâce au réseau d’entreprises constitué.
Quelles sont les méthodes utilisées pour faire face aux difficultés des élèves ? Nous utilisons des méthodes actives qui permettent à l’élève de construire ses connaissances en les ancrant dans le concret. L’enseignement est différencié, l’élève reçoit du contenu scolaire adapté à son niveau afin de le maintenir le plus possible dans une zone d’apprentissage efficace. Des moyens variés et adaptés aux besoins de chacun sont mis en place. Un travail est effectué sur la confiance en soi des élèves et sur leur autonomie. Nous les mettons en contact avec le monde de l’économie, et c’est à travers cela qu’ils réussissent à trouver ce qui les font vibrer. Un élève qui peut expérimenter un métier lors d’un stage en entreprise trouve plus facilement la motivation à s’investir dans les apprentissages scolaires.
Depuis la rentrée 2023 et suite à l’agrandissement de l’école, nous proposons différents ateliers : bois, bijouterie/horlogerie, cuisine et informatique. Ils permettent de travailler certains objectifs scolaires hors du contexte de la classe, en plus d’être les vecteurs de la découverte de certains domaines professionnels.
Enfin, il est également important que les élèves soient impliqués dans les enjeux du monde actuel. C’est pourquoi l’école est certifiée Eco-Schools suite à un important travail incluant les élèves
autour des questions écologiques, en particulier la gestion des déchets. Notre bâtiment a reçu le label THPE (Très Haut Potentiel Énergétique), ce qui le rend presque autosuffisant énergétiquement. Avez-vous de nouveaux projets au sein de l’école ?
Le projet principal de cette année est de développer des classes qui, tout en poursuivant les objectifs du secondaire I, donnent l’occasion aux élèves d’effectuer une année scolaire de plus, et ce dans des conditions optimales. Cette prise en charge leur permet de travailler leur projet de suite de manière plus précise avec une orientation professionnelle marquée pour une transition vers le monde du travail efficace. C’est ainsi que l’école enregistre un très important taux d’intégration des élèves sortant dans les filières professionnelles. Cela démontre au besoin l’adéquation des méthodes d’orientation personnalisées avec les besoins de l’économie actuelle. Nous développons en ce moment un makerlab en lien avec la salle informatique afin que les élèves puissent faire des impressions 3D et laisser parler leur créativité à travers des outils technologiques modernes. Nous explorons également l’utilisation de l’intelligence artificielle dans des applications pédagogiques.
Interview Léa Stocky
Internat Maturité suisse Camps de vacances Baccalauréat international Programmes en français, en anglais ou bilingue www.ensr.ch
TDAH – De quoi s’agit-il ?
Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité – également appelé TDAH – est de plus en plus fréquemment diagnostiqué. Au moins 200 000 personnes sont concernées en Suisse et entre 4 et 5 % des personnes dans le monde. Aussi important que soit le traitement, le travail éducatif l’est encore plus.
Le TDAH est un trouble métabolique héréditaire qui provoque un renouvellement rapide des neurotransmetteurs dopamine et noradrénaline dans le cerveau. Ces neurotransmetteurs sont responsables de l’attention, de la protection contre les stimuli, du contrôle des impulsions et de la stabilisation des effets. S’ils sont épuisés trop rapidement, la pensée et l’action seront altérées pendant longtemps. Cela se reflète dans les symptômes typiques du TDAH.
Diagnostic du TDAH
Aujourd’hui, le diagnostic du TDAH est posé de manière psychiatrique. Cela se fait via la CIM – la Classification statistique internationale des maladies et des problèmes de santé connexes. C’est donc une confirmation scientifique de cette maladie limitante. Le nombre de personnes diagnostiquées ne cesse d’augmenter. Selon Anne Nissen, coach TDAH, cela est dû au fait que de plus en plus d’adultes sont examinés. « La sensibilisation au TDAH augmente parce que la société spécialisée fait du bon travail. L’Elpos – l’organisation faîtière des personnes touchées et de leurs proches – apporte ici un grand soutien », explique Anne Nissen.
Le problème de la reconnaissance de la maladie est qu’il est difficile pour les personnes touchées de percevoir elles-mêmes les déficiences car leur perception est affectée. Souvent, les enfants ne réalisent qu’ils souffrent de TDAH qu’après avoir reçu un diagnostic dans le cadre d’une psychoéducation. Les comportements inhabituels sont particulièrement évidents lors de changements majeurs, tels que la transition d’un cycle scolaire à l’autre. La puberté, au cours de laquelle moins de dopamine est produite, peut accroître ce comportement.
Les symptômes du TDAH
Le manque d’attention est un signe typique du TDAH qui n’est souvent remarqué par les enseignants qu’au moment où les enfants font leur rentrée à l’école. Cela se traduit par le fait que l’enfant ne peut
Il est essentiel que les parents soient informés de ce qu’ils peuvent faire pour aider leur enfant.
pas rester assis en cercle, suit à peine ou pas du tout les instructions de l’enseignant et attire l’attention par des disputes dans la cour de récréation. Cette inattention ne se produit que dans des situations que l’enfant trouve ennuyeuses. Il peut au contraire être très attentif et enthousiaste lorsqu’il est confronté à une tâche créative. C’est ce qu’on appelle l’hyperfocus. Dans de telles situations, l’attention des enfants peut augmenter considérablement.
Même à l’âge adulte, le trouble peut conduire à des échecs, par exemple avec des difficultés dans le monde du travail. Que ce soit à l’école ou dans l’entreprise : les personnes concernées ne peuvent pas se fixer de priorités. Ils suivent le principe du plaisir : s’ils n’ont pas envie d’accomplir une tâche, ils ne la font pas. On parle alors de procrastination. C’est difficile car : « Nous vivons dans une société dans laquelle nous devons performer », explique Anne Nissen.
Chez les femmes, la maladie est souvent diagnostiquée tardivement. Le TDAH devient particulièrement évident lorsqu’elles fondent une famille et doivent apprendre à leurs enfants comment organiser leur vie ou comment gérer la frustration. Lorsque ces moments de crise s’additionnent, le burn-out peut même survenir.
Brandreport • École Montessori Grange Explorers
La maladie demeure : comment traite-t-on le TDAH ?
Pour modifier ces comportements typiques du TDAH, il faut avant tout une chose : « Pour pouvoir changer et contrôler leurs propres actions, les gens doivent être capables d’y réfléchir », explique Anne Nissen. Mais cette réflexion sur soi est très difficile pour les personnes concernées car, en raison de leur impulsivité, elles ne perçoivent souvent pas les situations de la même manière que la majorité des autres gens. Il est essentiel que les parents soient informés de ce qu’ils peuvent faire pour aider leur enfant. Par exemple, si un enfant a peu de structure interne, les parents doivent lui donner une structure externe. La psychoéducation est également essentielle à l’école. Les enseignants doivent être sensibilisés au TDAH. Il faut essayer de recentrer l’attention de l’enfant sur la leçon et l’aider à se retrouver. Dans la plupart des cas, un spécialiste recommandera des médicaments après le diagnostic. L’objectif est de compenser le déficit en dopamine dans le cerveau, ce qui devrait garantir une plus grande concentration et une meilleure régulation des émotions. Les enfants peuvent prendre des médicaments dès la maternelle. Selon les experts, une
maladie potentielle doit être reconnue et traitée le plus tôt possible afin que l’un des premiers grands changements, la rentrée scolaire, se passe bien.
En plus des médicaments, la thérapie comportementale et l’ergothérapie peuvent également aider. Le comportement social des personnes concernées est souvent perturbé. Il peut donc être très utile de réfléchir aux réactions face à certaines situations. En ergothérapie, l’accent est mis sur la capacité d’agir de l’individu : les personnes concernées doivent découvrir comment aborder les problèmes afin de les résoudre elles-mêmes.
Fondamentalement, il est important que les personnes atteintes de TDAH et leur entourage soient conscients des effets secondaires et des risques du trouble déficitaire de l’attention. Les difficultés d’apprentissage, les peurs, la dépression, le manque de concentration, l’inattention et les dépendances sont des effets secondaires courants qui les limitent encore davantage. Plus le diagnostic est posé tôt, plus grandes sont les chances que les personnes atteintes apprennent à exploiter leur potentiel et à mener une vie épanouie.
Texte Linda Carstensen
Il existe trois types de TDAH
Dans 60 % des cas, les personnes atteintes de TDAH éprouvent un mélange d’impulsivité et d’inattention. Dans 30 % des cas, l’hyperactivité impulsive n’est pas présente – les personnes sont souvent perçues comme des rêveuses. Cependant, elles souffrent également d’hyperactivité intérieure, qui se manifeste par une augmentation de la pensée non verbale. Dans 10 % des cas, il s’agit uniquement d’impulsivité, qui se manifeste généralement à la maternelle.
Une oasis d’apprentissage au cœur de Genève
Deux adresses, à un jet de pierre des majestueux parcs de la Grange et Bertrand respectivement, l’école Montessori Grange Explorers se révèle comme un véritable sanctuaire éducatif, où la pédagogie innovante de Maria Montessori s’épanouit dans un cadre imprégné de nature et de bilinguisme franco-anglais.
Cette institution unique, certifiée AMI, invite les enfants âgés de 3 à 9 ans à un voyage d’apprentissage où la curiosité intellectuelle, l’autonomie et le respect mutuel sont cultivés. En harmonie avec le riche paysage urbain et une population genevoise ouverte sur l’international, Montessori Grange Explorers offre une immersion complète dans un environnement stimulant, bienveillant et profondément harmonieux, modelant les jeunes esprits explorateurs de demain, prêts à affronter avec résilience les défis futurs d’un monde en pleine mutation.
Apprentissage en pleine nature
Profitant de sa proximité avec les parcs Grange et Bertrand, Montessori Grange Explorers intègre la nature au cœur de sa pédagogie. Cette immersion permet à l’enfant d’explorer et d’apprendre de manière tangible, en observant le monde qui l’entoure. Il découvre par exemple le changement des saisons et prend ainsi conscience de l’environnement dans lequel il se développe.
Enrichissement culturel et engagement communautaire L’école enrichit son curriculum avec une palette d’activités socioculturelles et éducatives ouvertes au
grand public, allant des ateliers bois créatifs aux camps de vacances, en passant par la musique et le yoga. Ces initiatives favorisent l’interaction sociale et le développement culturel, soutenant les familles dans leur diversité. Des événements réguliers, sportifs et culturels, renforcent les liens communautaires, tandis que des conférences pour les parents viennent appuyer l’application de la méthode Montessori à la maison.
Préparer les jeunes esprits à un avenir dynamique
Dans un monde où l’éducation façonne les piliers de notre avenir, l’école Montessori Grange Explorers incarne parfaitement la vision de Maria Montessori, qui prône une approche éducative centrée sur l’enfant, respectueuse de son rythme et de ses intérêts individuels tout en le préparant à être un membre actif et éclairé de la société. À travers une immersion dans la nature, des activités socioculturelles variées, et un engagement communautaire fort, cette école n’est pas seulement un lieu d’apprentissage mais aussi un espace de vie où chaque enfant peut s’épanouir, développer son autonomie et sa curiosité intellectuelle. En somme, Montessori Grange Explorers ne se
contente pas d’éduquer ; elle prépare les enfants à naviguer avec confiance et créativité dans un monde en constante évolution. Comme le soulignait Maria Montessori : « L’éducation doit promouvoir à la fois le développement de l’individualité et celui de la société. La société ne peut pas se développer si l’autonomie des individus ne progresse pas. » – Maria Montessori »
L’art-thérapie touche les enfants malades là où les injections et les médicaments n’y parviennent pas.
L’art-thérapie favorise et accélère le processus de guérison et a un effet positif à long terme sur la santé des jeunes patients ainsi que de leurs familles.
Dans le cadre de troubles du neuro-développement, l’art-thérapie permet de réduire les symptômes d’impulsivité, de frustration et de stress tout en améliorant le bien-être individuel et social ; les capacités d’attention et de concentration sont renforcées, les jeunes patients gagnent en confiance et développent de nouvelles compétences sociales.
Visitez notre site www.arttherapie.org pour en savoir plus sur cette forme de thérapie non-invasive et très efficace.
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École des Étoiles • Brandreport
Une école bilingue français/arabe à Genève
Des nombreuses familles arabophones s’installent chaque année dans la ville de Genève, un mouvement entre autres influencé par la présence d’organisations internationales aux alentours de la ville. Pour ces familles expatriées, il est important que les enfants puissent maintenir leur niveau d’arabe, notamment lorsque leur mission est de courte durée.
C’est pourquoi l’école des étoiles a vu le jour dans la ville au bout du Léman. L’école propose des cours bilingues français/ arabe ouverts à tous les élèves pour le préscolaire ainsi que les classes de 1p et 2p. À la rentrée, les classes pour les 3p et 4p ouvriront pour accueillir davantage d’enfants. L’objectif est de pouvoir proposer l’entièreté du cycle primaire dans les années à venir. Les frais d’écolage sont raisonnables. Une école primaire ouverte à tous L’école des étoiles est une école primaire reconnue par le département de l’instruction publique, de la formation et de la jeunesse (DIP) qui suit le Plan d’étude Romand, tout en incluant la particularité d’être bilingue français/arabe. Elle suit des pédagogies alternatives en s’inspirant par exemple de la méthode Montessori et de la pédagogie active, dans le but de placer l’enfant au cœur de l’apprentissage.
Deux jours en français, deux jours en arabe
Du lundi au mardi, les cours sont enseignés en français. Du jeudi au vendredi, les cours sont donnés en arabe avec une professeure arabophone. L’école offre également une initiation à l’anglais tous les jours de cours.
Un lieu lumineux qui encourage l’apprentissage
Les locaux de l’établissement sont un point fort de l’école des étoiles. Avec une superficie de 450 mètres carrés et de larges baies vitrées, le bâtiment surprend agréablement les familles qui visitent le lieu pour la première fois. Un jardin intérieur s’ajoute au charme du bâtiment et offre un espace extérieur aux enfants.
Texte Maévane Mas
Les inscriptions pour 2024 sont encore ouvertes.
Pour plus d’informations :
www.ecoledesetoiles.ch
Assurer le bien-être de sa famille grâce à des aides à domicile
Gérer sa vie de famille peut présenter de nombreuses difficultés. Entre gérer l’emploi du temps de ses enfants, les finances, les courses, son travail ou encore le ménage, on peut vite se retrouver dépassé. Pour s’aider, de nombreuses solutions d’aides à domicile existent et permettent de soulager sa charge mentale et d’alléger son emploi du temps.
Une aide à domicile peut être engagée de deux manières. On peut faire appel à une agence ou devenir un employeur privé. Devenir soi-même employeur présente de nombreux avantages, notamment celui d’avoir un contrôle total sur les conditions d’emploi et le salaire de son employé. Mais cela signifie aussi que l’on doit gérer seul le contrat de travail, les affiliations obligatoires auprès des autorités compétentes, la conclusion de l’assurance-accidents ainsi que les décomptes de salaire mensuels et le certificat de salaire annuel. Par conséquent, devenir employeur privé prend souvent beaucoup de temps et demande un certain savoir-faire. En l’absence de ces connaissances, des erreurs administratives et légales peuvent se produire au détriment des deux parties, employeur et employé. Les employeurs privés qui ne souhaitent pas gérer eux-mêmes
l’administration peuvent faire appel au service en ligne « quitt » qui prend en charge pour ses clients tous les processus administratifs, de l’établissement du contrat de travail aux assurances en passant par le paiement du salaire mensuel et des charges sociales correspondantes. Simple, équitable et numérique.
Gagner du temps précieux
grâce à l’aide au ménage
L’aide au ménage, loin d’être un simple luxe, représente un investissement précieux dans la qualité de vie. L’un des avantages les plus évidents de l’aide au ménage est le temps que l’on gagne. Les tâches ménagères peuvent être chronophages, et en libérant ces heures, on peut consacrer ce temps à d’autres activités. Que ce soit pour des moments de détente en famille, la poursuite de passions personnelles ou simplement du repos bien mérité, l’aide au ménage offre une bouffée d’air dans un emploi du temps chargé.
Vivre dans un environnement propre et ordonné a des répercussions directes sur le bien-être mental. L’aide au ménage permet de réduire le stress lié aux responsabilités domestiques, laissant ainsi la place à une atmosphère plus sereine à la maison.
Plus une personne avance en âge, moins elle sera apte à s’occuper de certaines tâches du quotidien.
En évitant la fatigue physique et mentale associée aux tâches ménagères, on peut aborder ses journées avec énergie. Une maison propre et bien entretenue crée un environnement propice au confort. L’aide au ménage garantit que chaque coin de son domicile soit accueillant et ordonné, offrant ainsi un refuge agréable où l’on peut se détendre.
L’aide au ménage n’est pas une approche unique et rigide. Les services peuvent être adaptés en fonction de ses besoins spécifiques, que ce soit pour une assistance régulière ou des interventions ponctuelles. Cette flexibilité permet une personnalisation qui s’adapte à tout style de vie.
En somme, l’aide au ménage n’est pas seulement un service, c’est un investissement dans son bienêtre global. Libérer du temps, réduire le stress, et profiter d’un espace de vie soigneusement entretenu sont des avantages inestimables.
Garantir un environnement familier en permettant à ses enfants de rester à la maison
La garde d’enfants à domicile offre aux petits une continuité avec leur environnement familial. Entourés
de leurs jouets, de leurs repères et de l’amour de leur foyer, les enfants se sentent en sécurité, favorisant ainsi leur épanouissement émotionnel.
Chaque enfant étant unique, la garde à domicile permet une personnalisation des activités en fonction des besoins spécifiques de chaque enfant. Des activités éducatives aux routines quotidiennes, le professionnel de la garde d’enfants peut adapter ses interventions pour favoriser le développement optimal de chaque enfant. De plus, avec la garde d’enfants à domicile, les enfants peuvent suivre leurs programmes éducatifs habituels. La continuité dans les activités, les jeux éducatifs et les interactions sociales favorise un apprentissage cohérent et sain.
Un des atouts majeurs de la garde d’enfants à domicile réside dans la flexibilité des horaires. Les parents peuvent adapter les plages horaires en fonction de leurs besoins professionnels, offrant ainsi une conciliation travail-famille plus aisée. Éviter le trajet quotidien jusqu’à une garderie ou une crèche peut significativement réduire le stress pour les parents. Cette économie de temps permet aux parents de se concentrer pleinement sur leurs responsabilités professionnelles tout en maintenant une connexion solide avec leurs enfants.
La garde d’enfants à domicile va donc bien au-delà de la simple supervision. Elle offre une approche holistique du bien-être de l’enfant, alliant confort, sécurité, personnalisation des soins et flexibilité pour créer un environnement optimal où les enfants peuvent grandir, apprendre et s’épanouir. C’est un choix qui non seulement simplifie la vie des parents mais aussi qui contribue au bonheur et à l’équilibre de toute la famille.
Les aides à domicile pour les aînés
Plus une personne avance en âge, moins elle sera apte à s’occuper de certaines tâches du quotidien. Les aides à domicile constituent dans ce cas une aide précieuse. Elles incarnent une source de soutien essentielle, apportant non seulement une assistance pratique mais aussi une présence chaleureuse dans la vie quotidienne des aînés. Parmi les services proposés, on retrouve l’aide aux courses, au ménage, le portage de repas, la téléassistance, l’aide administrative ou encore aux actes essentiels du quotidien tels que la toilette.
Tous ces services permettent aux personnes âgées de garder une certaine autonomie et de rester vivre chez elles, tout en étant assuré de continuer à vivre une vie digne. Au-delà des tâches matérielles, les aides à domicile offrent une compagnie précieuse. La solitude peut être un défi pour de nombreux aînés, et la présence attentionnée d’un professionnel de l’aide à domicile contribue à combattre l’isolement en établissant des liens sociaux et en offrant un soutien émotionnel.
Parmi les services proposés à la maison, ceux liés à la santé restent parmi les plus importants. Il est en effet primordial de garantir un environnement sain et décent aux personnes. La sécurité est une priorité, et les aides à domicile assurent une surveillance attentive. Que ce soit pour prévenir les accidents domestiques, administrer des médicaments ou signaler tout changement dans l’état de santé, ces professionnels offrent une tranquillité d’esprit essentielle.
Résidence Les Crêts de Vésenaz • Brandreport 19 #focusmafamille
Un cadre de vie optimal pour les personnes retraitées et autonomes
Axée sur le bien-être et la convivialité, la Résidence Les Crêts de Vésenaz a pour but de favoriser la création et le développement de liens sociaux chez les personnes retraitées afin d’éviter une situation d’isolement social, trop souvent présente dans cette tranche d’âge.
Avec ses 58 appartements spacieux de 3 et 4 pièces, chacun doté d’une terrasse ou d’un jardin, la résidence allie confort et praticité.
En janvier 2020, la gestion de la Résidence des Crêts est reprise par la Fondation communale Immobilière de Collonge-Bellerive, qui poursuit depuis sa mission et son développement dans le respect des résidents.
Un havre de vie idyllique
Implantée dans le village de Vésenaz au cœur d’un vaste parc agréablement arboré, la Résidence des Crêts se compose d’un bâtiment administratif et de trois entités locatives, tous reliés entre eux par des couloirs chauffés et accessibles par ascenseur. Les résidents bénéficient également d’un parking souterrain, de caves, de caves à vin, d’un garde-meubles ainsi qu’un libre accès à deux buanderies selon un agenda préétabli.
De nombreux services et infrastructures sont proposés au sein de la résidence, à commencer par un restaurant et une sublime terrasse qui reçoivent les habitants du lundi au vendredi durant l’heure de midi. À l’intérieur comme à l’extérieur, les tables sont soigneusement agencées et parées d’élégantes nappes blanches. Cet espace
est propice aux échanges ou à l’intimité, en fonction des préférences des convives. Derrière les fourneaux, un chef cuisinier et un cuisinier, deux passionnés de cuisine, mettent en scène une cuisine saisonnière principalement ancrée dans les traditions suisse et française. Ces chefs se font un plaisir de discuter des plats avec les habitués, toujours prêts à ajuster les recettes ou à expérimenter de nouvelles idées. En l’absence d’un résident dans la salle à manger, la direction s’assure que tout va bien, démontrant ainsi un engagement constant envers le bien-être de ses résidents.
Commodités à proximité
Le bâtiment accueille divers services indépendants incluant des soins médicaux, une physiothérapeute, une pédicure-podologue et un salon de coiffure. La présence d’une conciergerie et de veilleurs de nuit garantit la sécurité des résidents, intervenant rapidement en cas d’urgence.
Outre ces installations pratiques, les habitants ont accès à une salle de gym, une bibliothèque, une salle
de billard, un salon de bridge et un carnotzet, où ils peuvent également inviter leurs proches sur demande. Ces espaces sont conçus pour favoriser la création et renforcer les liens sociaux, offrant ainsi aux résidents un refuge sur contre la solitude. À l’extérieur, un terrain de pétanque ainsi qu’un parc parfaitement entretenu sont à disposition. La Résidence Les Crêts de Vésenaz incarne en somme un lieu de vie où confort, sécurité et sociabilité se conjuguent harmonieusement.
Faire le plein d’activités
Au quotidien, la vie à la Résidence des Crêts de Vésenaz est empreinte de dynamisme avec une gamme étendue d’activités. De l’organisation de festivités d’anniversaire à la tenue de spectacles d’improvisation et de concerts, les résidents ont la chance de prendre part à une variété d’événements organisés par la direction. De plus, ils peuvent profiter de cours de gymnastique et de projections cinématographiques hebdomadaires, proposés par les résidents. La bibliothèque, minutieusement entretenue par des résidents passionnés de livres, et la cafétéria avec son piano, font partie des lieux les plus appréciés.
Un service de navette par minibus est assuré deux fois par semaine, permettant aux résidents de se rendre facilement à Vésenaz pour leurs achats.
Des appartements confortables et abordables
La Résidence des Crêts dispose de 58 appartements de 3 ou 4 pièces tous équipés de larges terrasses ou de jardins. Les logements sont lumineux et offrent une vue panoramique sur le lac, les montagnes ou le parc de la résidence, ce qui ajoute un charme certain à chaque espace de vie. Les appartements de 3 pièces bénéficient d’une superficie généreuse de 66 m2, tandis que les 4
pièces offrent une surface encore plus spacieuse, pouvant aller jusqu’à plus de 100 m2. La cuisine entièrement équipée s’ouvre sur le salon, offrant ainsi le sentiment agréable de vivre dans un espace aéré. Les vastes terrasses, quant à elles, invitent les résidents à savourer pleinement la beauté de la nature environnante.
Les loyers particulièrement attractifs varient entre 2’120 CHF et 4’720 CHF selon le type de logement.
Et vous, que diriez-vous d’une visite pour vous faire votre propre opinion ?
Texte Maévane Mas
Pour plus d’informations : residence-crets-vesenaz.ch
Chemin des Rayes 33 1222 Vésenaz info@ficb.ch
+ 41 22 752 65 01
Maison de Vessy • Brandreport
Une demeure où il fait bon vivre
Pour les personnes âgées, les établissements médico-sociaux peuvent offrir de nombreux avantages par rapport à d’autres solutions.
Après avoir franchi le pas, certaines d’entre elles font l’expérience d’un rebond de vie empreint de joie, d’espoir et d’amour. Florence Moine, Directrice de la Maison de Vessy (GE), nous éclaire sur les tenants et les aboutissants d’une telle démarche.
26 lits, 100 ans d’existence, 2 hectares de verdure. Un hôtel pour nos prochaines vacances ? Peut-être, mais pas tout de suite, car nous sommes encore bien jeunes. Ce lieu est en effet réservé aux personnes ayant atteint l’âge de la retraite et dont l’état de santé nécessite quelque attention. Au vu de l’étendue de ce petit joyau, nous serions presque tentés d’employer le terme « domaine » pour le qualifier. Et si la terminologie officielle se veut être « EMS », cet espace de vie est en effet bien loin de l’idée que l’on se fait généralement des établissements médicaux-sociaux. A bien des égards, cela pourrait s’avérer de bon augure lorsqu’en se regardant dans le miroir, deux ou trois rides naissantes nous rappellent qu’à plus ou moins long terme la vie nous invitera à faire le bon choix pour continuer son chemin en toute sérénité.
Une transition délicate
« Ne nous voilons pas la face, nous confie notre interlocutrice, quitter son logement peut être une expérience déstabilisante, voire bouleversante lorsque la nécessité influence ou contraint le choix ». Parfois, plusieurs mois de préparation psychologique s’avèrent nécessaires, tant pour le proche aidé que pour la famille ». En ce sens, il est important de sensibiliser, accompagner, rassurer comme sait si bien le faire le personnel de la Maison de Vessy où l’on confère aux personnes âgées un statut d’habitant plus que de résident. « Cela n’est pas une vue d’esprit, poursuit Florence Moine, mais une réalité. Pour nous, les familles et les personnes que nous accueillons restent au centre de nos attentions ». En attestent les nombreux témoignages, comme celui d’Antoinette à sa fille : « […] il aura fallu tous ces accidents et la confiance que m’apporte la foi pour que les choses mûrissent en moi […] ». Finalement, tu as tout fait parfaitement ma chérie. Tu es allée au bout de tes forces. Je me sens revivre ici ». Revivre… nul ne peut imaginer la portée de ce mot pour une personne qui, à 90 ans, sentait ses espoirs décliner.
Soulagement
Le philosophe ne dit-il pas que l’horizon, plus on s’en approche plus il s’éloigne, déroulant dans son sillage de nouvelles perspectives, de nouveaux amis, de nouvelles expériences. Et de « libérer » dans le même temps la proche aidante qui, passablement épuisée, est venue chercher, pour sa maman, un lieu d’accueil empreint de bienveillance et de confort.
Sentiment d’appartenance
« La continuité du lien social et familial revêt une importance capitale pour la personne âgée, reprend la Directrice. Aussi, au sein de notre établissement, elle
trouvera moult occasions de le nourrir, de le raffermir, par exemple autour d’un bon repas avec ses pairs, sa famille ou le personnel soignant. De nombreuses activités culturelles, de loisir et de bien-être lui seront aussi proposées, à sa convenance, toujours en accord avec ses possibilités, ses appétences, ses désirs. Et parfois, au hasard d’une excursion ou d’une simple balade peut naître une belle histoire d’amour entre deux êtres que le destin conduisit en un même lieu. Prestations haut de gamme
Sur le plan de la santé, infirmières, aides-soignantes, ergothérapeutes, physiothérapeutes et
autres professionnels de la santé sont aux petits soins des habitants. Ces derniers peuvent aussi rencontrer une esthéticienne, un coiffeur, ou encore, profiter d’un moment de partage lors d’un concert. Dans le cadre de la mission qui leur est confiée, les équipes pluridisciplinaires offrent une prise en charge intégrative qui tient compte des besoins de la personne, à tous niveaux et tous égards. Enfin, l’aménagement des chambres et des locaux est conçu pour favoriser l’autonomie, le confort ainsi que la sécurité.
Résilience « Nous sommes témoins, conclut Florence Moine, de parcours de vie et de récits dont on garde un souvenir émouvant ». En cela, elle nous invite à parcourir le Livret des 100 ans ; un portfolio de textes et d’images qui nous permet d’appréhender, sinon de mieux comprendre la vie dans ce qu’elle pourrait être le jour où l’on serait amenés à faire l’expérience d’un nouveau « chez soi », et de se dire, tout comme Antoinette, que finalement la Maison de Vessy fût un bon choix ; probablement le meilleur, pour tout le monde.
Plus d’informations emsvessy.ch
Texte Emmanuel Viaccoz
La spécialiste de la vente en viager en Suisse depuis 10 ans !
Juriste et passionnée d’immobilier, Sabrina Reynier a créé il y a 10 ans, avec le soutien de ses notaires, la société IMMO-VIE-AGEE à Rolle (VD), dont l’objectif est de remettre la vente en viager au goût du jour. C’est aujourd’hui la meilleure alternative pour que les personnes âgées puissent rester chez elles sans changer leurs habitudes tout en recevant un capital financier. Pour les investisseurs, il s’agit aussi d’un des meilleurs placements. C’est une solution « gagnant-gagnant ».
Qu’est-ce que la vente en viager ? Il s’agit de vendre sa maison ou son appartement en conservant le droit d’y habiter jusqu’à la fin de ses jours (seul ou en couple). Au moment de la vente, le vendeur perçoit une somme en capital : le « bouquet ». Il peut aussi opter pour une rente mensuelle à vie qui complètera sa retraite, fiscalement très intéressante.
Il peut s’agir de petits appartements, de villas jumelles ou individuelles, de propriétés au bord du lac... situés dans des villes, villages ou campagnes, il n’y a pas de règle.
La vente en viager concerne des propriétaires d’un certain âge (75 ans, idéalement 80 ans ou plus), avec ou sans enfant, qui vendent leur logement afin d’obtenir un capital puis un complément de revenu régulier tout au long de leur vie.
C’est une façon pour eux de régler une partie de leur succession, de vivre mieux financièrement, de répartir leur argent de leur vivant, d’aider leurs proches en leur consentant des donations et de protéger leur conjoint grâce au droit d’habitation.
Sabrina Reynier s’occupe de tout le processus, de la demande initiale de renseignements à la finalisation de la vente chez son notaire spécialisé en viager. Sa société a déjà, à son actif, plus de 200 ventes et une parfaite maîtrise des opérations, les témoignages sont nombreux sur son site.
Grâce au viager, vendez votre bien en restant chez vous et assurez-vous une retraite paisible sans compromis.
Explorer, apprendre, grandir :
la magie de l’éducation suédoise
Célébrant cette année ses 50 ans, l’École Suédoise Internationale de Genève (SISOG) est un lieu d’apprentissage exceptionnel offrant une approche pédagogique unique, centrée sur le bien-être et l’épanouissement des enfants de 1 à 12 ans. Basée sur les grands piliers de la pédagogie suédoise, elle offre un programme scolaire bilingue avec une section français-anglais ainsi qu’une une section français-suédois.
Au cœur de l’École Suédoise Internationale de Genève résident cinq valeurs éducatives qui façonnent son identité : l’empathie, l’amour des apprentissages, l’engagement, l’équité et la communauté. Ces valeurs, à la source de cet environnement enrichissant et stimulant, s’unissent avec les grands principes de l’éducation suédoise.
La pédagogie suédoise au bord du lac Léman L’approche pédagogique suédoise repose sur le principe fondamental du respect de l’individualité de chaque enfant. À travers des méthodes d’enseignement novatrices, elle encourage la curiosité naturelle des élèves, favorisant leur autonomie, leur créativité et leur amour de l’apprentissage. Chaque enfant est encouragé à s’épanouir à son propre rythme dans un cadre sécurisé et bienveillant. C’est pourquoi SISOG propose uniquement des classes multi âges à effectifs réduits, en mettant la différenciation pédagogique et l’individualisation des approches au cœur de ses pratiques afin de répondre aux besoins de chaque élève pour lui permettre d’évoluer en adéquation avec son rythme. Chaque enfant développe l’élève en lui, loin de tout esprit de compétition. Loin de toute pression, il se sent libre de progresser à son propre rythme, prenant un peu plus de temps pour consolider certains apprentissages lorsque c’est nécessaire ou au contraire en allant plus loin dans ses apprentissages s’il s’y sent prêt. L’apprentissage de l’autonomie est au centre du
programme d’enseignement dès la crèche. Dès leur plus jeune âge, les enfants sont encouragés à prendre des décisions et des initiatives, à apprendre à résoudre des situations problèmes et à mener des actions de manière indépendante. Cette vision pédagogique participe ainsi à construire la personnalité de chaque enfant en forgeant une réelle confiance en soi et en ses capacités. De plus, la voix de l’élève est d’une importance primordiale dans l’éducation suédoise. Que ce soit à la crèche ou à l’école primaire, les élèves sont encouragés à s’exprimer, à poser des questions, à développer leur esprit de réflexion sur le monde qui les entoure. Les enseignants et les éducateurs veillent ainsi à créer un environnement où l’élève se sent valorisé, écouté et respecté. Les élèves de 5P à 8P de l’École Suédoise Internationale élisent des représentants d’élèves qui rencontrent les membres de la direction plusieurs fois par année afin de collaborer ensemble au développement de l’école. L’éducation suédoise met l’accent sur le jeu en tant qu’outil d’apprentissage essentiel. C’est pourquoi les programmes de SISOG intègrent des activités ludiques et éducatives afin de stimuler le développement cognitif, social et émotionnel des élèves. Les espaces de jeux et les projets spécialement conçus pour chaque tranche d’âge offrent un terrain propice à l’exploration et à la découverte. Les moments de jeux libres font aussi partie intégrante de l’approche pédagogique. Bien plus qu’un simple moment de divertissement, le jeu libre permet à chaque élève d’explorer sa propre identité, de favoriser sa curiosité, sa créativité, ses compétences sociales et son désir d’apprendre.
L’équilibre entre le temps de travail et le temps de jeu est essentiel afin de garantir un environnement d’apprentissage sain et positif et de contribuer au bien-être émotionnel et social de l’enfant.
L’école Suédoise Internationale de Genève participe aussi à l’intégration des nouvelles technologies en formant des citoyens numériques responsables et avertis. Dès la 5P, les élèves développent leurs compétences numériques afin d’être préparés à évoluer dans une société moderne de plus en plus technologique. L’utilisation d’outils interactifs, d’applications de création et de ressources en ligne diversifiées contribue à rendre l’apprentissage plus stimulant et encourage la collaboration dans la réalisation de projets, la créativité ou encore la capacité de recherche. L’objectif est de former des créateurs plutôt que des consommateurs.
L’approche suédoise croit également en l’importance du lien entre l’éducation et la nature. Située dans l’écoquartier des Vergers à Meyrin, l’École Suédoise Internationale de Genève ne pouvait pas trouver meilleur environnement pour ouvrir ses locaux. L’école est entourée de vastes espaces
extérieurs où les enfants peuvent explorer, jouer et apprendre en harmonie avec la nature. Cette connexion privilégiée avec l’environnement renforce leur compréhension du monde qui les entoure et contribue également à cultiver un amour durable pour la nature. Il n’est donc pas rare de croiser les enfants de la crèche en train de jardiner dans leur petit potager ou encore les élèves de primaire nourrir les poules installées en face de leur classe. L’exploration de la nature environnante et le temps passé à l’extérieur font partie du quotidien afin de favoriser les activités de plein air pour la santé et le bien-être. L’expression suédoise « Il n’y a pas de mauvais temps, que des mauvais vêtements » illustre bien l’état d’esprit de l’École Suédoise Internationale de Genève. C’est ainsi que, toujours équipés pour faire face à toutes les conditions climatiques ; la pluie, la neige ou le vent ne sont pas des barrières pour profiter de l’extérieur, bien au contraire. Quel plus beau souvenir d’enfance que de sauter dans les flaques d’eau ou de se prendre pour un avion en courant à travers le vent ?
L’extérieur offre aussi un espace d’enseignement sans limites. C’est pourquoi, une grande partie de notre programme d’enseignement est couvert hors des murs de la classe. Pourquoi apprendre les chiffres en comptant des images sur une fiche lorsque l’on peut compter les marrons ou les feuilles d’automne lors d’une promenade en forêt ?
En plus des moments d’exploration quotidiens, les élèves de la crèche passent chaque semaine une matinée en forêt tandis que les élèves de 1P à 8P y passent une journée entière par mois. Pour finir, l’approche suédoise met l’accent sur une communication ouverte et régulière entre l’école et les familles. Afin de renforcer cette collaboration entre tous les acteurs de la vie de l’élève,
l’équipe éducative et les parents se rencontrent deux fois par an lors d’entretiens individuels afin d’échanger sur l’évolution de chaque enfant. Ces rencontres illustrent à merveille le partenariat entre l’école, la famille et l’élève. À partir de la 5P, les élèves sont aussi conviés à cet entretien en tant qu’acteurs à part entière de cette discussion.
Mondialement reconnue pour son engagement envers le développement global de l’élève, l’approche suédoise offre donc une expérience d’enseignement épanouissante et enrichissante basée sur des valeurs de respect, d’inclusion et d’ouverture d’esprit. L’école Internationale Suédoise de Genève offre cette bulle nordique ici, à portée de main, au bord du lac Léman en proposant une approche différente tout en respectant les objectifs du Plan d’Études Romand en préparant les élèves aux évaluations communes du Canton de Genève ou encore en intégrant l’enseignement de l’allemand dès la 5P.
Texte Laura Trémouille, Coordinatrice de l’école primaire et enseignante
Une école et bien plus encore.
En plus d’offrir une crèche ouverte toute l’année, l’École Suédoise Internationale de Genève propose également pour les élèves de primaire dès la 1P des activités extra-scolaires variées (danse, chorale, théâtre, club d’échecs, violon, football, cours de langues etc) ainsi que des camps (aussi ouverts aux élèves externes) durant les vacances scolaires afin de permettre aux enfants de s’épanouir tout au long de leur parcours.
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