Focus IT & Digitalisation

Page 1

4 fois plus pour 3 fois rien ! Les offres combinées 100% locales

96% DE CLIENTS SATISFAITS

3 mois offerts *

Internet, téléphonie fixe, mobile et télévision

netplus.ch | 0848 830 840

Distribué par

* Offre soumise à conditions.

U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A R T M E D I A

OCT 18

IT & DIGITALISATION PR

E M I UM

APPLICATIONS POUR PROPRIÉTAIRES & LOCATAIRES

PA

Interview

RTNER

PIERRE-ALEXANDRE RIERA

«Désormais, les outils numériques permettent d’élaborer de nouveaux modèles économiques.»


U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A R T M E D I A

02

EDITORIAL

Modéliser pour une cyber-résiliance La sécurité commence sur l’appareil final

04

08

10

14

CONTENU... 04 Cloud 08 Interview: Pierre-Alexandre Riera 10

Objets connectés

14 Se former au digital

L

'un des plus grands défis pour protéger une entreprise contre la cybercriminalité à l'ère des objets connectés, est l’évolution constante des attaques. L'innovation n'est pas l’exclusivité des «good guys»: les cybercriminels trouvent constamment de nouveaux moyens ingénieux pour s’infiltrer dans les systèmes informatiques des consommateurs, des entreprises et des institutions. Ils sont de plus en plus professionnels, financés de manière plus agressive et mieux équipés que jamais pour exploiter tout maillon faible de la chaîne de sécurité.

plus intensivement de leur sécurité informatique et s'adapter aux nouveaux défis. Dans ce contexte de menaces, les points d’accès sont en première ligne. Tous les secteurs sont affectés, que ce soit la santé, l’industrie, les transports, l’agriculture ou les infrastructures de services publics. La première ligne de défense dont nous nous soucions, ce sont les points d’accès. Ils sont l'interface entre le monde physique et le

L'augmentation effrénée des cybercrimes - plus de 1700 atteintes importantes à la protection des données1 rien qu’en 2016 - augmente les coûts de la cybercriminalité dans l'économie mondiale à des niveaux sans précédent. Les dommages causés aux entreprises par le seul vol de propriété intellectuelle ont dépassé 160 milliards de dollars2 de pertes dues au piratage informatique. Entre-temps, l'idée que les PME ne sont pas une cible lucrative pour les cyber-attaques résiste bien. Les petites entreprises pensent souvent, qu’en raison de leur taille, la cybercriminalité ne les concerne pas. L'étude «Cyber risks in Swiss SMEs» menée par ICT Switzerland en 2017 a révélé que les dirigeants des PME suisses ont jugé le risque d'attaques cybernétiques plutôt faible. Les résultats montrent que cette hypothèse est fausse: 4% de toutes les PME ont été victimes de chantage (par exemple par des logiciels «ransomware») et environ 36 % d'entre elles ont déjà été affectées par des logiciels malveillants tels que des virus ou des chevaux de Troie. Selon l'étude de Swiss ICT, deux tiers des personnes interrogées ont jugé très important le fonctionnement continu de l'infrastructure informatique. Mais seuls ceux qui anticipent en prenant les précautions nécessaires peuvent s'assurer de garantir leur protection à long terme. Les PME devront donc à l'avenir s'occuper

En réalité, dans le paysage des menaces actuelles, le choix de l'achat du matériel est déjà en soit une décision de sécurité.

monde numérique, et par conséquent une cible de choix pour les cyber-attaques. Nous assistons à une augmentation des attaques des microcodes: attaques qui consistent à atteindre directement le logiciel intégré dans le matériel, rendant possible la prise de contrôle de manière indétectable quel que soit le logiciel de sécurité installé. Plus inquiétant encore, nous constatons une tendance à l'augmentation des attaques qui ciblent les micrologiciels de bas niveau pour désactiver les périphériques et les rendre inutilisables à grande échelle. En réalité, dans le paysage des menaces actuelles, le choix de l'achat du matériel est déjà en soit une décision de sécurité. Le matériel fournit les fondations de base à la sécurité de bas niveau, critique pour tout système d'exploitation et de logicielle de sécurité. Pour remédier à ce problème, l'industrie peut apporter une contribution significative en concevant des systèmes et des dispositifs avec une sécurité intégrée à partir du matériel, pour aider à protéger, détecter et corriger les attaques. Ceci avec un minimum d'interruption pour les utilisateurs. C'est ce que nous appelons la «conception pour la cyber-résilience»: concevoir le matériel avec une sécurité renforcée dès le plus bas niveau: le microcode d'un périphérique, le logiciel et les solutions de gestion. Concevoir la cyber-résilience signifie reprendre le contrôle de votre infrastructure informatique le plus rapidement possible en cas de cyber-attaque afin de faciliter la reprise sereine de vos opérations commerciales, en limitant au maximum les dommages potentiels.

FOCUS IT & DIGITALISATION. CHEF DE PROJET: Hugo Pillet COUNTRY MANAGER: Pascal Buck TEXTE: Thomas Pfefferlé IMAGE DE COUVERTURE: blue-infinity Linked by Isobar LAYOUT: Anja Cavelti CANAL DE DISTRIBUTION: Tribune de Genève & 24heures, Octobre 2018 IMPRESSION: CIL Centre d’Impression Lausanne SA

SMART MEDIA AGENCY AG Gerbergasse 5, 8001 Zürich, Schweiz Tel +41 44 258 86 00 pascal.buck@smartmediaagency.ch

Reuters «Cyber crime costs global economy $445 billion a year: report», 2Gemalto «Gemalto releases findings of 2016 Breach Level Index» 1

- ADRIAN MÜLLER MANAGING DIRECTOR, HP

TEXTE ADRIAN MÜLLER

PREMIUM PARTNER. Visto Consulting SA est une société romande de conseil spécialisée dans la mise en place de solutions métier. Nous avons développé avec la plateforme ServiceNow une solution pour les régies immobilières afin de connecter les propriétaires, locataires et prestataires. Cette application augmente l’efficacité de 70% sur le temps de traitement des demandes. Plus d’informations à la page 12 - Visiter notre site: www.visto-consulting.com/immobilier

Bonne lecture! Hugo Pillet Chef de projet

ANNONCE

Le LeCoffre-fort Coffre-fortpour pourvos vosdonnées. données.

www.brainserve.ch www.brainserve.ch contact contact @brainserve.ch @brainserve.ch


U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A R T M E D I A

WALDER WYSS SA BRANDREPORT

03

Conformité RGPD: les défis juridiques Pour se conformer au règlement sur la protection des données récemment adopté au sein de l’Union européenne, les entreprises ont du travail. Afin d’éviter les sanctions tout en restant concurrentielles et attractives, elles doivent en effet fournir des efforts certains. Décryptage avec l’expert juridique Jürg Schneider, spécialisé dans le domaine des technologies de l’information et Associé au sein de l’Etude Walder Wyss dont il dirige le bureau de Lausanne. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

A

pplicable depuis le 25 mai 2018, le nouveau Règlement général sur la protection des données (RGPD) concerne de près les entreprises helvétiques. Pour se mettre en conformité avec les exigences de cette réglementation, de nombreux aspects doivent être observés en détail par les acteurs économiques, notamment dans le secteur digital. Et les défis s’avèrent multiples. Il s’agit d’une part d’éviter les lourdes sanctions financières prévues pour les entreprises non conformes tout en continuant à pouvoir performer et attirer de nouveaux clients et partenaires. Garante du sérieux et de la maîtrise technique d’une société, la conformité RGPD constitue en effet un impératif qui, en cas d’absence, pourrait certainement pénaliser et entraver le développement des affaires des entreprises concernées. Pour comprendre dans les détails comment implémenter ces nouvelles pratiques au sein de son entreprise, l’avocat Jürg Schneider, spécialisé dans le domaine des technologies de l’information et Associé au sein de l’Etude Walder Wyss dont il dirige le bureau de Lausanne, nous en dit davantage. Interview.

Avant de nous intéresser de plus près aux spécificités juridiques et techniques du RGDP, précisez-nous dans quelles mesures les entreprises helvétiques sont concernées par ce nouveau règlement? Il est vrai qu’a priori le RGPD, en tant que réglementation européenne, concerne directement les entreprises établies dans les pays membres de l’Union européenne. Ce qui n’est pas le cas de la Suisse. Mais en réalité, le champ d’application de ce nouveau règlement concerne de près les acteurs économiques helvétiques. Le RGPD s’applique en effet à toute entreprise proposant des biens ou services à des personnes physiques établies dans les pays européens. Et cela vaut également pour des biens ou services gratuits. D’un point de vue juridique, les sociétés suisses s’avèrent donc majoritairement concernées à plus ou moins grande échelle. Il faut également considérer la plus-value commerciale que peut apporter la conformité RGPD. Car pour continuer à répondre de manière efficace et séduisante aux souhaits et demandes des clients européens, les entreprises helvétiques ont clairement intérêt à maîtriser tous les aspects du nouveau règlement. Même chose pour continuer à collaborer avec des partenaires européens dans le cadre de projets de grande envergure et pour anticiper les exigences futures de la Loi fédérale sur la protection des données qui est actuellement en révision. Concrètement, que doivent faire les entreprises pour être conformes avec le RGPD? Les exigences de la nouvelle réglementation s’avèrent multiples. Dans un premier temps, on peut donc conseiller aux entreprises de commencer par effectuer une analyse de leur activité dans l’optique d’identifier les domaines qui méritent une attention particulière pour

Jürg Schneider

Avocat, Dr. en droit, Associé Walder Wyss SA, Lausanne

se conformer aux impératifs du RGPD. Cette démarche implique parfois de revoir le business model de la société. Par exemple, si les méthodes et objectifs liés au traitement des données personnelles ne répondent pas aux exigences du règlement. Dans ce sens, les démarches à entreprendre peuvent s’avérer particulièrement importantes et peuvent même engendrer des modifications en profondeur dans le fonctionnement de l’entreprise. Quelles sont les principales exigences du RGPD à relever? Les entreprises doivent notamment faire preuve de transparence quant à la nature des données personnelles qu’elles possèdent ainsi qu’à la manière dont elles les traitent. Pour leurs clients et les utilisateurs des services qu’elles proposent, elles doivent donc être en mesure de fournir une information claire et limpide sur ces aspects. En outre, les sociétés doivent permettre à quiconque d’accéder aux données personnelles traitées le concernant. Ensuite, elles doivent être en mesure de pouvoir remettre ou transmettre, voire même supprimer, ces données en fonction des souhaits et demandes des utilisateurs. Sauf exception, les entreprises doivent également tenir un registre des activités de traitement. Tout cela implique évidemment une infrastructure informatique bien gérée. Et en tenant compte de l’envergure et de sa structure, il faut pouvoir dédier suffisamment de ressources au sein de son entreprise à la gestion de ces demandes. Quelle marche à suivre pourrait-on donner aux entreprises pour implémenter une politique conforme au RGPD? Le principal point à observer consiste à agir avec pragmatisme. Dans le cadre d’une entreprise déjà familière aux exigences de la nouvelle règlementation, on peut déjà agir de manière ciblée et locale afin de corriger certains aspects des projets en cours. Ce qui peut par exemple se traduire par des actions simples à effectuer dans le cadre d’un nouveau projet pour s’assurer qu’il soit conforme au RGPD dans son intégralité. Pour une entreprise qui serait confrontée pour la première fois à ce règlement, on peut définir quatre étapes clés dans l’implémentation d’une politique conforme. Dans

un premier temps, on veillera à identifier clairement le périmètre de ses services, prestations et produits pour identifier dans quelle mesure son activité est soumise à la réglementation. Il s’agit ensuite d’effectuer ce que l’on pourrait appeler du data mapping. Une sorte de scan global de l’ensemble des données personnelles et de leur traitement dans le cadre de l’activité de son entreprise et des mesures déjà mises en place. Cela permet alors de passer à l’étape suivante: l’analyse d’écart. Soit une analyse qui doit permettre de cibler les aspects qui manquent encore pour être en conformité. Dans un dernier temps, il s’agira de mettre en place les différentes stratégies qui permettront de combler ces manques. Et de quelle manière les entreprises seront surveillées? Y-a-t-il un organe de contrôle dédié à la vérification de la conformité des acteurs économiques? Les contrôles peuvent être menés de différentes manières. Chaque Etat-Membre de l’Union européenne dispose d’un ou de plusieurs organes de contrôle pour surveiller l’application du RGPD et son respect par les acteurs économiques. Les particuliers directement concernés par ces activités et les associations actives dans le domaine de la protection des données personnelles peuvent directement s’adresser à ces organes pour déposer une réclamation ou demander une intervention en cas de non-respect du RGPD. En Suisse, et s’agissant de la vérification de la bonne application de la Loi fédérale sur la protection des données, le Préposé fédéral à la protection des données et à la transparence fait office de référent légal. Son rôle consiste à conseiller, sensibiliser et veiller à la protection des données personnelles en Suisse. Il est administrativement rattaché à la Chancellerie fédérale. A noter que les particuliers peuvent également ouvrir une procédure auprès des juges civils. Les entreprises suisses, entre le RGPD et la Loi fédérale sur la protection des données, sont donc soumises à une double règlementation? En quelque sorte. A terme, dans le cadre du processus de révision actuellement en cours, il est probable que le Parlement opte pour une refonte de la loi fédérale en se calquant sur le modèle du RGPD. Pour l’instant, il faut tout de même préciser que la loi fédérale suisse peut parfois s’avérer plus exigeante que la réglementation européenne. Car son application s’étend aussi aux données personnelles concernant les personnes morales, et non seulement aux données personnelles concernant les personnes physiques comme dans le cadre du RGPD. La Suisse est-elle soumise à des mesures particulières en tant qu’acteur économique lié à l’Europe sans pour autant faire partie de l’Union européenne? Oui. Le RGPD stipule précisément que pour les sociétés établies dans des pays hors de l’Union européenne qui sont soumises au RGPD, un représentant doit le

cas échéant être désigné dans l’Union européenne, notamment dans l’optique de répondre aux demandes ou réclamations pouvant être émises par des personnes établies dans les Etats-Membres. Et quelles sont les sanctions prévues en cas de non-conformité avec le RGPD? Au niveau administratif, les sanctions peuvent être particulièrement sévères. Les amendes prévues peuvent en effet aller jusqu’à 20 millions d’euros, voire même être fixées dans le cadre d’une entreprise à une somme allant jusqu’à 4% du chiffre d’affaires mondial durant le précédent exercice. Outre ces sanctions administratives évidemment lourdes, il faut également considérer les répercussions sur les affaires et la réputation de l’entreprise. Car en termes d’image, la non-conformité au RGPD peut impacter gravement l’activité d’une société, en particulier pour les entreprises qui traitent de grandes quantités de données. Et par conséquent faire fuir ses clients et partenaires. Avec l’essor du cloud, que peuton dire quant aux défis juridiques concernant cette nouvelle pratique? Le fait de ne plus posséder physiquement ses données engendre en effet des enjeux juridiques importants. Parmi eux, il s’agit notamment de veiller à se prémunir contractuellement contre les risques potentiels. Par exemple en cas de faillite de la société qui héberge les données ou encore pour répondre au droit à la portabilité des données dont bénéficient les clients selon le RGPD. En fonction de leurs demandes, il faut en effet, toujours selon le RGPD, pouvoir être en mesure de donner aux clients la possibilité de récupérer les données personnelles dans un format structuré, couramment utilisé et lisible par machine ou même les transférer vers un autre prestataire actif dans l’hébergement. Et que dire du domaine médical, dont la digitalisation fait également évoluer les pratiques à grande échelle? Les applications web et mobiles dans le domaine de la santé se multiplient sans cesse, et il faut entre autres veiller aux questions du lieu de stockage, du transfert des données collectées à des tiers ainsi que de leur utilisation pour fixer le prix des produits et primes d’assurances. De même, se pose la question de savoir si une application digitale dans le domaine de la santé est qualifiée le cas échéant de dispositif médical, ce qui la soumettrait à des exigences particulières. Plus d’informations: www.walderwyss.com www.dataprotection.ch


U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A R T M E D I A

04

CLOUD

Le cloud emmène les entreprises au septième ciel Matures et agiles, les plateformes de cloud computing se développent dans des proposions massives pour accompagner les acteurs économiques. PME, grands groupes ou encore start-up peuvent désormais bénéficier de solutions sur-mesure en fonction des spécificités de leurs affaires.

L

e cloud computing prend son envol. Les experts du secteur informatique estiment en effet que ces plateformes généreront plus de 400 milliards de dollars d’ici à 2020. Un chiffre impressionnant, avancé par une étude publiée récemment par CenturyLink et Statista. Si le chiffre d’affaires des prestataires cloud pourrait croître dans de telles proportions, c’est parce que les avantages de ces plateformes séduisent un nombre d’entreprises toujours plus important. Pour les sociétés qui décident de migrer vers ce type de solutions, ce choix, en permettant d’économiser du temps et des ressources, s’avère en effet stratégique. L’étude citée indique effectivement que les entreprises utilisant des plateformes cloud observeraient une croissance environ 20% supérieure que leurs concurrents. Et en Europe, plus de la moitié des acteurs économiques estime que le cloud constitue une solution centrale pour réussir leur transformation digitale. Certains hésitent pourtant encore à franchir le pas. Principale raison évoquée: la sécurité. De nombreuses personnes pensent effectivement qu’il est plus difficile et compliqué de sécuriser ses données en utilisant des plateformes de cloud computing. «Un argument erroné, soutient Antoine Coetsier, cofondateur du fournisseur cloud lausannois Exoscale. En optant pour le cloud on optimise en réalité sa sécurité dans des proportions importantes. Les prestataires actifs dans ce secteur observent en effet des mesures et standards très élevés en matière de sécurité. On a souvent tendance à imaginer que l’on bénéficie d’une meilleure sécurité en ayant ses données à portée de main, avec son propre serveur situé au sein de ses locaux. Mais en réalité, les compétences et ressources informatiques dont on dispose généralement à l’interne ne permettent pas de garantit un haut niveau de sécurité.» Réactivité accrue et coût réduit Autre avantage du cloud, la grande réactivité qu’offre ce type de plateformes. Moins de 30 secondes suffit généralement pour démarrer une nouvelle ressource ou la mettre à jour. Les entreprises n’hésitent d’ailleurs plus à démarrer directement une nouvelle ressource déjà à jour pour actualiser leur système plus facilement et rapidement. En termes de gains économiques, les solutions cloud représentent par ailleurs un avantage certain. Sans devoir s’encombrer de ressources ou infrastructures informatiques conséquentes à l’interne, on réduit forcément ses coûts. De même pour le personnel qui doit habiANNONCE

tuellement se charger du maintien et de l’exploitation du système. Devenus déjà particulièrement compétitifs, les prix des locations mensuelles généralement pratiqués par les prestataires cloud vont encore baisser durant ces prochaines années, démocratisant ainsi l’accès à cette technologie et à ses multiples services. Nuage aux formes multiples Selon la taille, l’emplacement et les spécificités de son entreprise, plusieurs options de cloud computing peuvent s’avérer intéressantes. Aujourd’hui, les différentes plate-

formes proposent en effet des solutions variées que l’on peut regrouper en quatre catégories principales. On peut bien sûr opter pour le cloud privé. Dans cette configuration, le client ou son prestataire assume à lui seul les coûts d’exploitation de la plateforme qu’il utilise. Et cela quel que soit le pourcentage qu’il en utilise. La plateforme, même utilisée à 10% seulement de ses capacités, est ainsi entièrement dédiée à un client unique.

De nombreuses personnes pensent effectivement qu’il est plus difficile et compliqué de sécuriser ses données en utilisant des plateformes de cloud computing.

A l’inverse, pour une utilisation à la demande et sans limites, on pourra s’orienter vers des solutions de cloud public. Avec cette option, on héberge alors ses données sur une multitude de serveurs accessibles à un nombre prédéterminé d’utilisateurs. Les tarifs, généralement pratiqués par un système de location mensuelle, sont ainsi proportionnels au volume de données à gérer, stocker, utiliser ou télécharger. Depuis quelques années, on parle également de cloud hybride. Une alternative qui permet de connecter et étendre sa plateforme privée à une plateforme publique. Ce qui peut s’avérer particulièrement utile, par exemple pour des entreprises qui doivent gérer momentanément de gros pics de données. Parfois insuffisantes pour absorber ces variations importantes de volumes à traiter, les plateformes privées peuvent ainsi être couplées facilement à des plateformes publiques. Enfin, on remarque également que les clients doivent et veulent parfois bénéficier des prestations et infrastructures de plusieurs acteurs cloud, ce l’on appelle le multi cloud. Comme avec des prestataires financiers, il peut en effet s’avérer utile pour des raisons géographiques ou encore juridiques de pouvoir compter sur plusieurs plateformes offertes par des entreprises différentes. Toujours plus standardisées, elles permettent aux clients de les utiliser facilement de manière complémentaire. La révolution du stream processing Depuis quelques années, les services cloud se sont aussi grandement améliorés en matière de traitement des données en temps réel. Une importante plus-value pour les entreprises d’une certaine envergure qui doivent pouvoir traiter et analyser de grands volumes de données en flux continu. «Un service qui s’avère particulièrement intéressant et utile pour les grandes entreprises actives par exemple dans le domaine de l’énergie, des télécommunications ou encore du transport, souligne Antoine Coetsier. Cette fonctionnalité de stream processing, qui constitue désormais une compétence maîtrisée et offerte par les principaux acteurs du cloud, séduit clairement les acteurs économique de taille importante. Ce qui explique les migrations des grandes entreprises vers des solutions de type cloud observées fréquemment durant ces dernières années.» TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ


Focalisez

Digital Solutions

sur votre stratégie, nous digitalisons vos activités Nous digitalisons vos activités pour maximiser votre travail au quotidien. Notre équipe spécialisée saura comprendre votre métier, définir vos besoins et également y répondre. Nous vous accompagnons dans cette transition qui vous aidera à garder votre compétitivité.

1

Bilan digital

2

Digitalisation de l’activité

3

Collaboration

4

Web & e-Commerce

DIGITA L .IN FOTEAM.CH info@infoteam.ch / +41 58 411 50 00 Lausanne

Fr i bo urg

Economique Un Cloud Suisse et un modèle de Managed Services qui vous permet de vous concentrer sur votre cœur de métier. That’s ORIA.

Itpoint.ch | oria.ch


U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A R T M E D I A

06

BRANDREPORT IXION SERVICES SA

IT: les services qui peuvent faire la différence Dans le domaine de l’IT, les multiples acteurs présents sont nombreux à fournir une palette de prestations des plus complètes. Pour se distinguer, il s’agit de mettre en place et proposer des services inédits. Une donne qu’a parfaitement saisie l’entreprise iXion Services SA. Présentation.

D

ans le vaste domaine de l’informatique, il n’est pas toujours aisé de comprendre et discerner les compétences et offres mises en avant par les innombrables prestataires de services. Une confusion qui peut s’avérer préoccupante, surtout pour des clients et utilisateurs non spécialisés dans ce secteur. Les technologies et services IT ne cessent en outre de se développer, et cela à un rythme des plus soutenus. Dans ce cadre, pour le client ou l’utilisateur final, bénéficier des conseils et de l’expertise d’un spécialiste qui fait office de médiateur avec son prestataire de services peut constituer une bonne astuce.

constituent autant de domaines d’activité dans lesquels ses clients sont actifs. Au total, l’entreprise gère les données de 15 000 utilisateurs hébergées sur plus de 1 300 serveurs informatiques.

vers une nouvelle plateforme d’exploitation pour un particulier. Cela nous permet entre autre d’apporter un support IT ou encore en cybercriminalité aux utilisateurs et consommateurs digitaux.»

Active auprès d’une clientèle professionnelle et privée, iXion Services SA a en outre veillé à se distinguer de la concurrence dès ses débuts. Et pour cela, l’entreprise a mis en place un service center disponible 24 heures sur 24 et sept jours sur sept. Objectif: assurer une veille informatique pour dépanner les utilisateurs selon leurs demandes et problématiques digitales.

Ce service de veille informatique est par ailleurs proposé en collaboration avec certaines compagnies d’assurance. Par l’intermédiaire de leur assureur et des polices dont ils bénéficient, les utilisateurs ont ainsi la possibilité de soumettre leurs requêtes informatiques. Relayées à iXion Services SA par les assureurs, ces requêtes sont ensuite traitées directement par le spécialiste IT.

C’est d’ailleurs le rôle qu’assume l’entreprise iXion Services SA, spécialisée dans l’installation et la gestion d’infrastructures IT. «Nous agissons en quelque sorte en tant qu’interface entre les entreprises spécialisées, telles que les éditeurs informatiques, et leurs clients finaux, souligne Amintore Savini, Directeur des opérations au sein de la société. Pour les entreprises ou les particuliers qui font appel à des experts en IT, il faut considérer le fait qu’ils ne sont pas toujours au courant du sens des termes techniques utilisés dans ce secteur. Dans ce sens, nous agissons notamment en faisant office de traducteur et de vulgarisateur pour les utilisateurs finaux.»

«Un service qui séduit toujours plus d’utilisateurs, confirme Bernard Girault, Directeur des ventes chez iXion Services SA. Le type de problème que l’on est amené à résoudre peut varier dans de larges proportions. Il peut s’agir d’un problème de maintenance pour des infrastructures IT comme d’une difficulté à migrer

La proximité: un atout de taille Si iXion Services SA prend en charge la globalité des infrastructures IT de ses clients, elle veille cependant à conserver un ancrage local. Une stratégie basée sur la

Un service center pour se différencier La société iXion Services SA affiche une croissance impressionnante. Créée en 2005 avec 13 employés, l’entreprise emploie aujourd’hui quelque 132 collaborateurs. Avec une croissance annuelle maîtrisée à deux chiffres, iXion Services SA se charge de l’installation et de la gestion d’infrastructures IT pour plus de 150 clients à travers toute la Suisse romande. Secteur publique, financier ou encore industriel mais aussi immobilier

proximité qui lui permet d’évoluer au plus près de ses clients. Avec des infrastructures et datacenters situés sur le territoire helvétique, l’entreprise se veut également rassurante et réactive pour répondre de manière ciblée aux demandes et besoins de sa clientèle. Ses bureaux sont d’ailleurs répartis entre son siège social de Chexbres (VD) et ses différentes antennes situées à Meyrin (GE) et Sion (VS). Entreprise autofinancée, elle réalise 80% de son chiffre d’affaires en prestations de services IT. Maturité digitale Par rapport à la digitalisation, iXion Services SA constate que les entreprises du tissu économique helvétique sont en train de franchir le cap. Bénéficiant d’une certaine force financière, les PME suisses sont en effet aptes à investir de manière efficace pour mettre en place et concrétiser les différentes étapes de leur digitalisation. Dernièrement, l’entreprise a par ailleurs diversifié ses activités en intervenant dans diverses collaborations avec des acteurs actifs dans le domaine du tourisme. Plus d'informations: www.ixion-groupe.ch

TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

ANNONCE

Concentrez-vous sur vos affaires, nous nous occupons de votre informatique!

CHEXBRRES – GENÈVE – VALAIS – ZÜRICH | www.ixion.ch


U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A R T M E D I A

INFINI CONCEPTION SA BRANDREPORT

07

Révolution dans le secteur de l’impression avec Infini Printing le couteau suisse des produits imprimés! Antoine Krafft est un self-made-man qui a réorienté sa société Infini Conception SA en 2015 pour devenir le couteau suisse des produits imprimés: du roll-up promotionnel, aux drapeaux flottant sur le pont du Mont-Blanc en passant par des stylos personnalisés ou encore des bracelets VIP pour des boites de nuit genevoises. De la création du design graphique à son impression sur des supports variés jusqu’à la livraison dans vos locaux, Infini Printing s’occupe de tout. Le monde de l’impression en Suisse est en pleine révolution grâce aux évolutions technologiques. Il est temps de passer à l’imprimeur 2.0 appelé aussi «Web 2 Print».

Antoine Krafft

Fondateur de Infini Conception SA

De quelle révolution parlez-vous? Quelles sont ces évolutions technologiques? Naturellement, on peut se dire que la digitalisation va tuer l’impression. C’est vrai, en partie, car nous pensons aux produits imprimés traditionnels comme les supports papiers classiques (journaux, brochures). L’impression moderne consiste à imprimer des supports promotionnels comme des roll-up, des clés USB, des cadeaux de fin d’année originaux, des stands pour des évènements, des bâches extérieures pour une longue durée, des gobelets réutilisables, des tours de cou en tissu... Notre monde a évolué d’une communication classique vers une communication toujours plus personnalisée afin de marquer les esprits. Grâce aux nouvelles techniques d’impression, nous pouvons vous donner accès à des possibilités plus grandes en matière de personnalisation d’objet, à des prix abordables et dans des délais de plus en plus courts. Les procédés d’impression «nouvelle

génération» permettent d’imprimer directement de l’ordinateur aux supports dans toutes les couleurs et en petite série. Les encres LATEX par exemple, développées par HP, permettent aujourd’hui de fournir une impression écologique, économique et de grande résistance pour une bonne tenue sur de nombreux matériaux.

Il est vrai que j’arrive encore à en être étonné! Des clients dans l’horlogerie, la joaillerie ou le monde bancaire qui me paraissaient inaccessibles nous contactent après avoir visité notre site internet. Souvent la démarche est effectuée pour un produit très spécifique puis de commande en commande la confiance s’installe.

Comment êtes-vous devenu le fournisseur principal de produits imprimés sur le bassin Lémanique? Grâce au conseil, à la qualité et au respect des délais! Le chemin a été long pour réussir à aligner les planètes pour offrir à nos clients une réponse complète répondant à leur besoin: créer un site internet e-commerce simple d’utilisation affichant tous les prix en ligne, acheter les machines adaptées, obtenir des volumes conséquents pour assurer des prix compétitifs, construire une gamme de produits promotionnels répondant à nos critères de qualité, pouvoir offrir une gamme de produits en délai court (impression et livraison en moins de 24h), trouver des partenaires de qualité (comme une société tessinoise de création de stylos à billes), proposer l’ensemble des moyens de paiement (cartes de crédit, BVR), effectuer des devis personnalisés dans la journée mais surtout de pouvoir compter sur une équipe compétente composée de chargés de clientèle qualifiés, d’imprimeurs et de livreurs.

Quelles sont vos nouveautés 2018? Depuis quelques mois, il est possible de commander une partie de nos produits avec une impression et livraison dans un délai de 24h. Après plusieurs mois d’achat de stock et d’investissement dans des machines performantes, nous pouvons maintenant proposer ce service sur une dizaine de produits. Et depuis quelques jours, nous pouvons même vous proposer une garantie sur la livraison dans les délais annoncés!

Comment avez-vous réussi à avoir tant de clients prestigieux?

Comment voyez-vous l’avenir? 2019? Sereinement! Lorsque vous avez compris qu’une relation gagnante se base sur le long terme, vos clients recommandent. La satisfaction client est au centre de nos préoccupations; ainsi à chaque fin de vente nous leur demandons de nous noter sur plusieurs critères comme la qualité, le respect des délais, l’ergonomie du site, la communication avec l’équipe … grâce à toutes ces données nous nous efforçons de nous améliorer. Ce qui nous l’espérons continuera de garantir notre pérennité! Pour compléter notre vision sur l’avenir, nous avons deux axes majeurs de développement: la volonté de franchir nos vallées vers la région alémanique et tessinoise mais aussi

de continuer nos investissements pour 2019 par l’achat de 4 nouvelles machines grand format afin de pouvoir répondre aux demandes sur des délais très courts. Faites bonne impression avec Infini Printing, la communication passe par l’image alors personnalisez vos produits et pensez à nous! Testez-nous, Infini Printing vous offre 5% sur l’ensemble de son site avec le code promo: DIGIT2018 TEXTE SMA

INFINI CONCEPTION SA. Tél: 022 519 21 89 De 9 à 18 h du Lun au Ven www.infiniprinting.ch

INFRASTRUCTURE 2.0

L’importance d’une stratégie digitale La digitalisation est plus que jamais en marche. Si tout le monde semble d’accord sur ce constat, la transition vers le numérique n’en reste pas moins complexe. Entre l’évolution des mœurs et les progrès technologiques, de nombreuses adaptations sont nécessaires.

M

ême si l’on parle de dématérialisation, d’industrie 3.0, ou encore de cloud le monde concret et palpable reste encore bien présent. Que ce soit au niveau des ressources humaines ou de la gestion du matériel et des infrastructures, le monde du tout numérique et dématérialisé n’est pas encore arrivé. Ainsi, cette phase de transition oblige à se poser les bonnes questions et à faire les bons choix. En effet, les start-ups et autres entreprises de pointe en matière de technologie ne représentent qu’une petite partie de l’économie suisse. Ses acteurs – pas forcément experts en la matière – doivent donc gérer un glissement vers le digital, en se fixant un cap. Un plus grand besoin de flexibilité Le plus évident des changements est la flexibilité offerte. Avec l’arrivée de l’informatique, puis des systèmes de cloud, les documents sont désormais consultables à distance et deviennent collaboratifs. Cela n’a rien de nouveau mais commence à impacter grandement la manière de travailler, notamment avec l’avènement du télétravail. Cela dit – dès que ces procédés concernent plus de quelques machines et un petit nombre d’utilisateurs –, leur gestion peut s’avérer compliquée. Il est même possible d’y perdre du temps, de l’énergie voire des documents.

La phase que l’économie traverse est cruciale, au regard du virage numérique.

Des choix à faire Même dans le cas où une entreprise aurait déjà effectué sa transition digitale, cette dernière n’est jamais réellement finie. En effet, la technologie change vite. Nouveaux appareils, nouvelles interfaces, nouveaux moyens de transférer des données… Depuis quelques années, les innovations sont presque quotidiennes. Là encore, certains choix peuvent avoir un impact à très long terme. Entre le renouvellement d’un parc informatique et le choix d’une solution de cloud il est possible de se retrouver «enchaîné»

à une technologie plutôt qu’à une autre. Ainsi, les questions à se poser sont nombreuses: Cette technologie va-t-elle modifier la manière de travailler? Sera-t-elle encore utilisable dans dix ans? Qu’est-ce que cela impliquerait de changer de solution si cela devient nécessaire? Orchestrer le changement Ainsi, les entreprises fournisseurs de matériel ou de solutions techniques commencent à intégrer cette vision stratégique afin de conseiller leurs clients. Parce que

– bien gérées – la dématérialisation et la digitalisation peuvent permettre d’automatiser des processus et de simplifier des procédures. A la clef, des gains importants en temps et en argent. La phase que l’économie traverse est cruciale, au regard du virage numérique. Il n’est pas dit que ceux qui le ratent finissent dans le ravin. Mais dans le doute, établir une vraie stratégie semble plus prudent. TEXTE LOUIS VINCENT


U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A R T M E D I A

08

INTERVIEW PIERRE-ALEXANDRE RIERA

«Le consommateur digital veut tout, tout de suite et tout le temps» Exigeants, les digital users amènent les acteurs commerciaux à développer des compétences parallèles à leur activité principale. Il s’agit désormais de tirer parti des possibilités offertes par les nouvelles technologies pour offrir une expérience client en ligne avec leurs attentes. Pour en savoir plus, Pierre-Alexandre Riera, Senior Partner & Business Development Director au sein de blue-infinity Linked by Isobar, nous explique les spécificités et défis de la transformation digitale. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

C’est l’expression à la mode. Tout le monde en parle, pourtant peu de personnes savent concrètement comment l’appliquer. La transformation digitale semble en effet toucher de près l’ensemble des acteurs commerciaux, qu’ils soient déjà présents et actifs sur le web ou encore fidèles à un modèle commercial plus traditionnel et classique. S’il est évident qu’une présence digitale s’impose aujourd’hui pour performer, il s’agit cependant d’agir de manière réfléchie et ciblée. En fonction de son public, de son offre ou encore de son identité, les stratégies digitales à suivre ne vont pas toutes se ressembler. Dans ce vaste domaine, blue-infinity Linked by Isobar fait office de référence en accompagnant les grands noms des principaux secteurs d’activité helvétiques. Que ce soit dans le luxe ou le retail, auprès des groupes pharmaceutiques, dans le domaine bancaire ou encore auprès de plusieurs ONG, blue-infinity Linked by Isobar offre son expertise afin d’opérer avec succès cette fameuse transformation digitale. Rattachée au volet digital «Isobar» du géant Japonais Dentsu Aegis Network, blue-infinity Linked by Isobar s’inscrit en leader dans ce domaine. Un must have qui doit permettre aux entreprises de promouvoir leurs activités de manière efficace tout en améliorant et optimisant leurs propres processus internes. Dans le contexte actuel, une présence et activité digitale constitue une condition de base pour prospérer. Quelles sont les principales transformations digitales qui touchent les entreprises aujourd’hui? On peut regrouper les domaines de la transformation digitale en deux catégories. D’une part, les entreprises cherchent, par le biais du digital, à améliorer leur visibilité. Il s’agit de travailler sur leur image de manière à mieux promouvoir leurs services ou produits, acquérir de nouveaux clients ou encore accroître leur notoriété. D’autre part, les solutions et outils digitaux permettent aux acteurs commerciaux de gagner en efficacité. L’objectif étant d’améliorer leurs processus et outils internes afin qu’ils soient plus efficaces, plus performants et leur permettre ainsi de limiter, voire supprimer, certains de leurs coûts. Et quels secteurs sont les plus concernés? Il est très difficile de distinguer des secteurs qui seraient plus ou moins touchés par la transformation digitale. Tous les acteurs, qu’il s’agisse d’une multinationale, d’une PME ou encore d’une structure de type start-up, sont concernés puisque les modes de consommations sont devenus digitaux. Bien sûr, les stratégies à mettre en place vont s’avérer différentes. Cela dépend de son objectif, de sa taille, de son audience ou encore de ses

moyens, mais toute entreprise doit s’intéresser à cette problématique, et cela quel que soit le plan digital à élaborer et mettre en œuvre. Dans votre activité, comment élaborezvous ces stratégies digitales et de quelles manières se concrétisent-elles? Notre approche consiste avant tout à comprendre le métier, l’activité et la problématique de notre client. Une fois ses objectifs identifiés et définis, nous élaborons un plan digital qui lui permettra de résoudre ses problèmes et d’améliorer ses performances. Dans ce sens, nous privilégions un accompagnement sur le long terme nous permettant de définir mais aussi d’exécuter ce plan avec lui; depuis les workshops d’idéation jusqu’aux activités de support tout en passant par les phases d’implémentation ou d’intégration technologique. Concrètement, une stratégie digitale va reposer sur des produits, plateformes ou méthodes très variés. Il peut par exemple s’agir de mener une campagne de communication et de promotion sur les réseaux sociaux, de créer une application mobile; de fournir un outil de CRM dans l’optique d’améliorer la gestion de la relation client ou encore de mettre en place une couche d’automatisation de processus robotisée (RPA) en vue de le soulager de certaines activités répétitives à faible valeur ajoutée. Bien sûr, tout dépend des spécificités de la problématique en question. En Suisse, quels sont les segments les plus demandeurs en matière d’accompagnement pour gérer la transformation digitale? En ce qui nous concerne, nous travaillons principalement avec le secteur bancaire et financier, le luxe et retail, les groupes pharmaceutiques ainsi que le domaine public et les ONG. Nous bénéficions d’ailleurs d’un positionnement particulièrement intéressant dans la mesure où de nombreux groupes ont leur siège social en Suisse et notre présence mondiale nous permet de les accompagner localement en Suisse mais aussi à l’international lorsque les projets prennent une dimension multi-marchés. Quelles sont les nouvelles attentes et exigences des consommateurs et utilisateurs digitaux? Aujourd’hui, le consommateur digital veut tout, tout de suite et tout le temps. A la fois exigeant, impatient et ultra connecté, l’utilisateur et consommateur digital a des attentes qui sont difficiles à combler. En fait, on peut s’apercevoir que les digital users veulent retrouver dans leur activité numérique un niveau de prestation hautement performant, rapide, et adapté avec un confort similaire voire supérieur aux prestations qui

leur sont traditionnellement fournies. Ce qui implique, par exemple, de pouvoir offrir en ligne un fort degré de personnalisation. De manière générale, il faut retenir que désormais l’expérience du client est stratégique et peut même parfois primer sur le produit en lui-même. Et comment les entreprises peuvent, ou doivent, y répondre? Les entreprises doivent se réinventer et surtout revoir les principes ou modes d’interaction qu’elles ont en place actuellement avec leurs clients. Tous les jours de nouveaux modèles voient le jour et certains d’entre eux ont un tel impact que le secteur concerné se voit totalement réinventé; on peut citer en exemple Uber, Netflix ou encore AirBnb. Le focus sur l’expérience Client ou Customer Journey est essentiel pour tenter de satisfaire le consommateur digital qui doit pouvoir obtenir les informations dont il a besoin de manière proactive, ciblée, à tout moment et de manière efficace. Les technologies digitales permettent désormais de répondre à ces attentes; de mieux cibler les besoins des consommateurs et de les engager de la manière la plus appropriée. On pourra par exemple citer la mise en place de solutions Chatbot qui couplées à de l’intelligence artificielle vont permettre de supporter les clients en ligne de manière transparente à tel point que l’on ne puisse quasiment plus distinguer à quel moment nous nous adressons à un opérateur physique ou à un robot. De manière générale, comment la transformation digitale modifie-t-elle les modèles et schémas commerciaux traditionnels? Désormais, les outils numériques ainsi que les habitudes de consommation digitales permettent d’élaborer de nouveaux modèles économiques. Il n’est, par exemple, plus forcément nécessaire de disposer d’un réseau d’enseignes physiques pour vendre ou distribuer ses produits. Les solutions de réalité augmentée ou de réalité virtuelle permettent aujourd’hui d’obtenir un rendu des produits suffisamment précis pour que le consommateur soit assuré de la qualité d’un produit sans avoir à se déplacer en boutique. De même avec l’amélioration des systèmes ou mécanismes de livraison (renvoi sans frais, livraison par drones, …) le modèle classique impliquant des réseaux de revendeurs est mis à mal; la vente directe permettant à certaines enseignes d’optimiser les marges dégagées par la vente de leurs produits. De nombreux exemples pourraient être cités (Pay per use, VOD, plateformes de streaming, cloud, ...) pour illustrer à quel point les outils numériques peuvent bousculer certains modèles commerciaux longtemps considérés comme étant inévitables.

Lorsque l’on parle de transformation digitale, il est impossible de passer à côté du RGPD. Quel est l’impact de ce nouveau règlement sur les acteurs digitaux? L’impact est énorme. Pour les acteurs digitaux, le RGPD constitue une nouvelle contrainte et il s’agit désormais d’éviter les dérives sur l’utilisation des données des utilisateurs. Dans ce sens, cette nouvelle réglementation est évidemment une bonne chose. Cela garantit une approche plus seine et responsable des données disponibles. De mon point de vue, l’impact est avant tout organisationnel. Il faut tout d’abord répertorier les données auxquelles l’entreprise à accès ou même détient; puis élaborer et appliquer une série de processus permettant aux utilisateurs ou consommateurs d’exercer plus efficacement les droits définis par cette réglementation. Bien évidemment la bonne application de la réglementation RGPD prend du temps et engendre des coûts supplémentaires. Et pour les consommateurs, quels sont les gains du nouveau règlement? Les utilisateurs bénéficient désormais du droit à la transparence. Ils peuvent demander à consulter et modifier les données qui les concernent. Par exemple et dans la majorité des cas ils peuvent également demander à ce que leur profil, et les données qui y sont rattachées, soient supprimés. Le RGPD permet de rassurer le consommateur sur l’utilisation responsable des données le concernant; incluant le respect des contraintes de sécurité et de confidentialité édictées par cette réglementation. De plus, l’échange de données est encadré ce qui permet au consommateur de prendre des décisions en étant pleinement informé quant à l’utilisation de ces mêmes données. blue-infinity Linked by Isobar en chiffres 1995 année de création 700 nombre d’employés 5

nombre de bureaux en Suisse (GE, NE, ZH, VD, BS)

2

nombre de bureaux au Portugal

2

nombre de bureaux en République tchèque

2017 année d’affiliation au groupe Dentsu Aegis Network sous le volet Isobar (57’000 collaborateurs)


U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A R T M E D I A

GILLIOZ DORSAZ & ASSOCIÉS BRANDREPORT

09

Lever des fonds grâce à une ICO: approche pragmatique en 5 points Une Initial Coin Offering (ICO) est l’émission de jetons numériques permettant une levée publique de fonds et l’apport de nouveaux capitaux.

L

e jeton numérique -ou token- peut être la valeur en tant que telle, ou bien représenter la valeur d’un service ou d’un bien sous-jacent (qui est alors tokenisé). Ce mode de financement n’est pas réservé à une élite spécialisée en informatique. Par exemple, ce mode de levée de fonds devient accessible pour une entreprise souhaitant financer la production de biens dont elle détient la technologie. Le jeton repose sur une technologie dite blockchain. Les ICO connaissent un succès grandissant car elles représentent une véritable alternative aux financements traditionnels. Le succès dépend non seulement du sérieux du projet et des équipes qui le mènent, mais également et surtout d’une préparation adéquate pour traiter, en amont, les aspects juridiques et réglementaires. L’autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA) et la Direction générale du développement économique, de la recherche et de l’innovation de la République et canton de Genève ont émis des guides pratiques permettant d’anticiper la prise de position des autorités. Cet élan de reconnaissance et d’encadrement est salué très positivement, car il permet de singulariser la Suisse comme place financière offrant une sécurité juridique de l’innovation et de la technologie blockchain supportant l’émission et le transfert de ces jetons. Nous vous présentons brièvement ci-après cinq éléments de base à analyser que nous avons identifiés dans notre conseil et notre accompagnement fournis aux porteurs de tels projets et aux sociétés ayant complété leur ICO: 1. La qualification juridique du jeton est de loin la plus importante. Le Guide de la FINMA a permis de clarifier trois catégories principales. (1) Le jeton de paiement est considéré comme une cryptomonnaie pure.

Ce jeton représente la valeur en tant que telle, car il est un moyen de paiement ou d’échange contre une autre monnaie traditionnelle ou cryptomonnaie. (2) Le jeton d’utilité donne droit à un usage ou un service numérique et il s’appuie sur la technologie blockchain. Enfin (3) le jeton d’investissement représente des biens ou des valeurs patrimoniales sous-jacents et peut être assimilé à une action, une obligation ou un instrument financier dérivé. Un jeton hybride correspond à un jeton qui comporte au moins deux éléments de ces trois catégories. 2. L’identification de l’autorisation à obtenir du point de vue des marchés financiers. La licence éventuelle dépendra de la qualification juridique du jeton. L’émission et le négoce d’un jeton peuvent être soumises à la loi fédérale sur la lutte contre le blanchiment d’argent, ou le cas échéant à d’autres lois du secteur financier. Afin de vous assurer que vous n’enfreigniez pas la règlementation, le dépôt d’une demande préalable de non assujettissement ou assujettissement auprès de la FINMA permet de clarifier le traitement règlementaire du jeton et sécuriser le projet lors du lancement de l’ICO (ruling FINMA). 3. L’analyse juridique et fiscale, laquelle inclut le choix de la structure juridique qui sera émettrice et la rédaction des documents contractuels de l’ICO. Ces documents prévoient également la phase préliminaire où des accords de prévente peuvent sécuriser l’investissement de premiers investisseurs supportant le projet. Ces documents sont essentiels tant pour fournir une information adéquate aux investisseurs, mais également, compte tenu de leur valeur juridique, en cas de potentiel litige. Les éléments devant être contenus dans ces documents contractuels devront être validés en fonction de la nature juridique du jeton, ce en particulier pour les jetons

d’investissement pouvant être qualifiés de titres de participation ou d’obligations et pour lesquels un prospectus sera nécessaire, conformément au droit des obligations.

Plus d'informations: www.gdlaw.com TEXTE GÉRALDINE BADEL POITRAS & DAMIEN CAND

4. Les processus d’acceptation des fonds transmis par les investisseurs et leur stockage. Ce processus devra notamment inclure les vérifications nécessaires en matière de lutte contre le blanchiment d’argent (LBA) si l’émission ou le négoce de ce jeton relève de l’intermédiation financière. Ces processus devront être protocolés dans des documents internes, mis en œuvre au sein de l'entreprise et/ou délégués à des personnes ayant les compétences LBA. Il est fréquent d’externaliser ce processus auprès d’un prestataire utilisant l’intelligence artificielle afin d’optimiser le traitement administratif. Dans ce cas, un contrôle du codage afin d’exclure les investisseurs indésirables sera à prévoir.

Me Géraldine Badel Poitras

Associé

5. La gestion de la stratégie marketing et des relations publiques. Nous recommandons de former les équipes marketing et de donner des instructions claires relatives aux limites de leur communication. En effet, l’utilisation de termes particuliers en matière financière peut nécessiter d’obtenir une licence. Lors de dépassement de ces limites, ces informations peuvent donner lieu à une procédure d’enquête de la FINMA (enforcement). Laquelle procédure aura pour conséquence des coûts, ainsi que le retard du lancement de l’ICO, voire son interdiction.

Me Damien Cand

Associé

Notons également que les entreprises ayant levé des fonds grâce à une ICO ont désormais des facilités pour l’ouverture d’un compte auprès d’un établissement bancaire en Suisse, suite à la sortie, en septembre 2018, du «Guide pratique de l’Association Suisse des Banquiers pour l’ouverture des comptes d’entreprises pour des sociétés blockchain.»

APPS WITH LOVE AG BRANDREPORT

Applications mobiles: les secrets du succès Au sein du contexte digital actuel, les apps ne cessent de se multiplier. Tous les jours, les stores nous proposent de nouveaux jeux, des outils digitaux inédits ou encore des programmes d’entraînement et des recettes idéales pour atteindre ses objectifs. Dans cette jungle numérique, il convient d’agir de manière ciblée et intelligente pour se démarquer.

S

ur Google Play ou encore dans l’App Store, on peut découvrir de nouvelles applications mobiles tous les jours. Les concepteurs et développeurs d’app semblent en effet faire preuve d’une créativité inépuisable et les nouveaux produits affluent massivement. Sur son smartphone, il est d’ailleurs devenu fréquent d’en avoir plus d’une vingtaine et d’en télécharger de nouvelles régulièrement. Si le secteur de l’application mobile semble connaître une croissance sans limites, il faut tout de même garder à l’esprit qu’une bonne app ne se fait pas du jour au lendemain. Entre le concept de base, le design, le développement puis le marketing, la création d’une app représente un long et complexe cheminement. «Un des premiers éléments à prendre en compte pour développer une bonne application consiste à se focaliser sur l’expérience de l’utilisateur, explique Michael Schranz, responsable Business Development au sein de la société Apps with love, établie à Berne. Beaucoup de personnes ont un projet d’app en tête en pensant avoir songé à tous les détails. Mais souvent, on remarque que l’essentiel, c’est à dire les attentes, préférences et besoins des utilisateurs, n’a pas été suffisamment pris en considération.»

professionnalisme, les projets d’app sont encore trop nombreux à ne pas bénéficier d’une rampe de lancement. Dans ce cadre, une bonne stratégie marketing s’avère centrale. Premier point auquel penser: le référencement au sein des stores. «Il faut savoir qu’environ 45% des applications téléchargées le sont suite aux recherches effectuées par les utilisateurs au sein même des stores, détaille Michael Schranz. On veillera donc à optimiser les mots clés ou encore à réaliser des images et preview vidéos de grande qualité pour se démarquer. Dans notre approche, les étapes liées au marketing font d’ailleurs partie de la palette de services que l’on propose. Cela permet à nos clients de bénéficier d’un même interlocuteur pour réaliser leur projet de A à Z tout en réduisant les coûts en lien avec la promotion de leur produit.» Les utilisateurs sont les meilleurs ambassadeurs Dans ce contexte, une des stratégies les plus percutantes consiste également à prévoir des avantages, gains et

autres récompenses destinés aux utilisateurs qui promeuvent son app et génèrent davantage de téléchargements. Une manière équitable et justifiée de motiver et stimuler la communication entre utilisateurs digitaux en fonction de la qualité de son produit. Dans cette configuration, les utilisateurs ont donc un certain pouvoir d’influence. En bénéficier ne peut s’avérer que bénéfique. Les publications ou mises en évidence sur des blogs ou revues spécialisées sont également excellentes. Car l’indexation des stores est en partie basée sur ces publications.

Dans la lignée des jeux, on parle aussi toujours plus de la gamification. Le concept: proposer un principe et un fonctionnement ludique aux utilisateurs d’une application corporate, professionnelle ou encore dédiée à la formation. Une manière d’apprendre ou d’utiliser un outil digital interne en se divertissant et en passant un bon moment en même temps. A nouveau, cela rejoint clairement l’aspect central de l’expérience utilisateur qui, dans tous les contextes et tous les types d’apps, doit être placée à la base de son produit.

Tendances digitales Parmi les principaux domaines qui ressortent dans la jungle digitale des apps mobiles, on peut notamment mentionner les jeux. En constante croissance, le secteur du gaming séduit un nombre toujours plus important de joueurs. «Tout le monde aime en effet se divertir, commente Michael Schranz. Il est donc possible de réaliser de belles performances économiques avec un bon jeu et un nombre important d’utilisateurs.»

Avec un développement technologique des plus soutenus dans le secteur de la domotique, les applications destinées à contrôler et gérer ses senseurs, capteurs et appareils domestiques constituent également une des principales tendances actuelles. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

APPS WITH LOVE. AGENCE DIGITALE FULL SERVICE

Le domaine des apps mobiles s’avère en outre des plus concurrentiels. Un utilisateur non séduit par un produit pourra choisir parmi de nombreuses autres alternatives. D’où l’intérêt à centrer sa stratégie sur les attentes des principaux intéressés: les utilisateurs. Pour cela, on veillera notamment à proposer un produit qui puisse résoudre un problème, répondre à un réel besoin ou encore fournir du divertissement élaboré, fun et au design abouti. «Notre philosophie par rapport à cette problématique: ajouter de la valeur, et non des fonctionnalités», souligne Michael Schranz.

Apps with love s’est spécialisée dans le développement de produits numériques conviviaux, qui simplifient le quotidien des utilisateurs. De la toute première idée en passant par la recherche utilisateur, le concept et le design jusqu’au développement et au marketing.

Marketing: l’étape essentielle Autre aspect central à prendre en considération: le marketing. Souvent bien élaborés et réalisés avec

Plus d'informations sur: www.appswithlove.com

Pour nous, nos partenaires et clients font tous partie de l’équipe Apps with love. Cette équipe inspire, motive, encourage et exige. Nous nous réjouissons de votre message ou de votre visite à nos bureaux.


U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A R T M E D I A

010

OBJETS CONNECTÉS

VOS PARTENAIRES MULTIMÉDIA DE PROXIMITÉ Meilleur opérateur fixe de Suisse romande, le groupement des réseaux vaudois de La SEVJ, VOénergies, net+ Léman, SEIC et SEFA commercialise dans leurs régions plus de 77’000 services Internet, téléphonie fixe, mobile et TV. Ils proposent des offres sous la marque net+ tant pour la clientèle privée que pour les entreprises. Le succès des produits résidentiels BLI BLA BLO s’est construit grâce à un service de proximité, une innovation constante et des contenus TV exclusifs comme l’UEFA Champions League, l’UEFA Europa League, la Premier League anglaise, la Bundesliga et l’intégralité du championnat suisse de hockey accessibles dans les bouquets MySports Pro et RMC Sport. En combinant les deux bouquets, le fan de sport retrouvera le meilleur du football, du hockey et bien plus encore pour 30.- par mois. Les réseaux ont également développé une gamme de services dédiée aux entreprises avec les produits business!. Les offres de la gamme business! répondent aux besoins des petites structures jusqu’à 5 collaborateurs comme aux PME souhaitant des services à la carte fiables et performants. Ces solutions ont récemment été complétée avec de la téléphonie mobile qui permet aux utilisateurs privés et aux entreprises de regrouper l’ensemble de leurs services multimédia en toute transparence et en toute simplicité sur une seule facture. L’ensemble des prestations se retrouve sur le site www.netplus.ch ou auprès du service clientèle des réseaux vaudois.

Innovations connectées, les Suisses en raffolent Attirés par les nouveautés et attentifs aux évolutions technologiques, les Helvètes constituent un public averti et informé. Parmi les tendances principales, on peut notamment mentionner les dispositifs médicaux ainsi que les objets pour la maison. Dans ce cadre, on remarque que la digitalisation touche aussi les appareils connectés.

D

epuis plusieurs années déjà, la Suisse cultive une importante tradition liée à l’innovation. Autrefois considérés comme des gadgets plutôt inutiles, les objets connectés ont désormais trouvé leur public cible en répondant à de réels besoins. Dans ce sens, on peut dire que le marché helvétique s’avère propice à ce type d’innovations. Curieux quant au développement de ces dispositifs, les consommateurs suisses ont coutume de s’informer sur les nouvelles technologies, notamment par l’intermédiaire des plateformes de crowdfunding dans lesquelles ils aiment également investir. Dans ce contexte, on peut principalement distinguer deux catégories d’objets innovants. Il y a d’une part tous les objets et appareils liés au domaine médical et du bien-être. «En permettant aux utilisateurs de devenir acteurs de leur santé, ces dispositifs constituent un segment important des achats en matière d’objets connectés, détaille Laurent Eymard, à la tête de Red-Dolphin, une société spécialisée dans la sélection et la vente d’innovations. De plus en plus, on peut s’apercevoir que le corps médical valide et utilise ces mêmes appareils. Il s’agit donc d’un matériel sérieux et reconnu, qui n’a plus rien à voir avec certains types de gadgets que l’on pouvait encore trouver il y a quelques années.»

dans la digitalisation de la médecine et permet de renforcer les liens et connections numériques entre médecins et patients. Récemment, on retrouvait également la fonction ECG dans la dernière version de l’Apple Watch. Autre produit dédié au bien-être: les diffuseurs aromatiques. Entre le dispositif médical et l’objet connecté de maison, cet appareil permet de choisir sur-mesure ces préférences en matière de fragrances ou d’arômes tout au long de la journée. Et selon la période de l’année, par exemple au printemps, on pourra utiliser certaines capsules d’aromathérapie spécifiquement développées pour contrer des allergies, comme le rhume des foins notamment. La diffusion d’huiles essentielles peut ainsi être déclenchée directement depuis son smartphone.

L’expérience utilisateur ciblée Parmi les nombreuses start-up actives dans le vaste domaine des innovations connectées, la démarche commune semble être celle de l’expérience utilisateur. En cherchant à la rendre aussi utile qu’agréable, les acteurs de l’innovation favorisent ainsi le partage de ces expériences entre les consommateurs. Et dans ce sens, l’idée consiste notamment à proposer des produits et services liés à des communautés d’utilisateurs.

bibliothèque de vins pour se voir proposer des suggestions quant aux prochaines bouteilles à découvrir. L’aspect communautaire de cette innovation est par ailleurs important dans la mesure ou sa propre bibliothèque peut enrichir et informer celle des autres utilisateurs de l’application. Et en termes de plus-value par rapport aux services existants pour les suggestions oenologiques, le scan de la start-up permet de se baser sur ses propres goûts et non sur les avis des autres.»

«A l’image de la start-up française Myoeno par exemple, dont le petit scan développé permet d’obtenir instantanément sur son téléphone mobile les principales caractéristiques oenologiques du vin que l’on déguste, explique Laurent Eymard. Ressemblant à un gros stylo, cet objet fonctionne avec une app mobile et permet ainsi d’enrichir sa

Pour ces prochaines années, la société Red Dolphin compte par ailleurs multiplier les partenariats commerciaux avec les grands groupes. Déjà alliée à Manor ou encore à Conforama ainsi qu’à Digitec Galaxus et Nature & Découvertes, l’entreprise se réjouit de voir que les grands groupes commencent à s’intéresser de près à l’innovation. La Suisse au CES de Las Vegas Rapidement devenu le plus important salon grand public consacré à l'innovation technologique, le CES de Las Vegas constitue le rendez-vous incontournable des innovateurs. Et pour 2019, Laurent Eymard fera le déplacement comme chaque année. Mais pour cette prochaine édition, il se réjouit déjà de pouvoir aller à la rencontre de la délégation helvétique pour la première fois. Timidement présentes durant ces dernières années, les start-up suisses seront cette fois représentées en plus grand nombre et de manière coordonnée au sein d’un pavillon emblématique. Pour l’entrepreneur, l’événement constitue une occasion idéale pour dénicher les innovations les plus prometteuses des pépites helvétiques.

Digitalisation médicale Parmi les produits santé, on peut par exemple mentionner les électrocardiogrammes (ECG), dont les versions connectées peuvent être achetées par le grand public. Commercialisé depuis cinq ans notamment par la marque américaine AliveCor, ce type de produit s’inscrit clairement

TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

ANNONCE

Distributeur Suisse de Startups innovantes www.red-dolphin.ch

Santé connectée

Maison & bien-être

Design

Outdoor branché

Winetech

Education et jeux


Inscr ivezvous main tenan t!

Mercredi 7 novembre 2018 | Forum Rolex, École Polytechnique Fédérale Lausanne

18e GS1 Forum Suisse de Logistique Humain vs. Robot – Chances et risques de l’entreprise digitale Cette interrogation est aujourd’hui, dans ce monde qui se digitalise, particulièrement d’actualité. Lors de ce forum nous analyserons les tendances actuelles et futures de ce domaine sur un plan aussi bien technique qu’éthique. Il s’agira également, d’aborder l’évolution digitale de toute organisation, avec le développement grandissant de thématiques, telles que l’industrie 4.0, l’internet des objets, l’intelligence artificielle ou le Big Data.

Plus d’informations : www.gs1.ch/fr/18e-gs1-forum-suisse

Co-organisateurs :

Partenaire de compétences :

Inserat Network_210x104_Lausanne 2018.indd 1

Sponsor principal :

03.10.2018 11:16:52

aster*

&M Bachelor

ience c S / s t r A f o

Programmer des jeux vidéo

Enregistrer un groupe de musique en studio Créer des sites internet et des applications Imaginer et créer les graphismes des jeux vidéo Découvrir les coulisses de la scène musicale Travailler dans l’industrie du film Régner sur le monde du web Faire rêver avec des effets spéciaux au cinéma


U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A R T M E D I A

012

BRANDREPORT FINNOVA AG

Façonner le secteur bancaire du futur Les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs sont touchées par la transformation numérique. Dans le secteur financier, cette évolution ouvre de tout nouveaux horizons, mais elle s’accompagne également de défis variés. Dans cet entretien, Simon Kauth, Chief Product Officer chez Finnova AG, explique comment les banques, notamment les banques privées de Suisse romande, partent à la conquête de ces nouveaux potentiels, surmontent les obstacles et proposent ainsi un «Smarter Banking». TEXTE SMA

Simon Kauth, quels sont les défis que les banques doivent actuellement relever? Incontestablement, le principal défi consiste à développer des processus éprouvés à partir des nouveaux canaux numériques, et à adapter ou élaborer les concepts et modes de pensée qui s’y rapportent. Pour réussir cette transition, les établissements financiers doivent de plus en plus tenir compte des chaînes de valeur des clients et adapter leurs activités en fonction de ces dernières. Prenons l’exemple de la communication des banques avec leurs clients: bien que les échanges aient toujours plus fréquemment lieu via les réseaux numériques, ils doivent tout de même permettre aux établissements financiers de conserver une certaine proximité, qui est synonyme de confiance. Dans ce contexte, la question de la sécurité constitue également un défi majeur. Le traitement adéquat des données clients et le bon équilibre entre convivialité et sécurité sont des thèmes capitaux. À tel point qu’on peut dire sans hésiter que la sécurité se trouve à l’aube d’une nouvelle ère. C’est ici que l’importance du «Smarter Banking» prend tout son sens. Que signifie «Smarter Banking»? Il s’agit de l’un des fils conducteurs de Finnova: nous voulons permettre à nos clients de rendre leurs activités bancaires plus «intelligentes» et de mettre en œuvre des solutions innovantes comme dans les domaines de la gestion des investissements ou du conseil interactif. Ils doivent ainsi s’adapter aux besoins des clients et aux exigences réglementaires en constante évolution afin de garantir la conformité. Pour cela, il est indispensable de faire appel à une technologie de pointe et flexible, et c’est justement la solution que nous proposons avec notre logiciel Finnova Banking Software. Outre la mise à disposition de la solution au sein des établissements financiers, nous aidons aussi ces derniers à l’implémenter, à l’utiliser et à en assurer la maintenance. De quels éléments se compose Finnova Banking Software? Notre logiciel est en mesure d’uniformiser l’infrastructure informatique existante et parfois très hétérogène de nos clients et de «classer» les processus. Le respect de cette condition est essentiel pour suivre la cadence de la numérisation. Finnova Banking Software est composé de divers modules appelés des «Suites». «Core Suite» constitue l’épine dorsale de la solution. Elle regroupe tous les domaines du trafic des paiements, du financement, de l’investissement, de la gestion de portefeuilles et du conseil. D’autres Suites sont rattachées à cette dernière et s’adressent à d’autres groupes cibles. C’est notamment le cas de «Client Engagement Suite» qui gère l’interface client. Qu’est-ce que cela signifie concrètement? Ces deux Suites forment la quasi-totalité de l’interface entre l’établissement financier et le client de la banque. Les applications telles que l’E-banking, Advisor Workbench et l’utilisation des distributeurs automatiques y sont intégrées. En revanche, «Management Suite» répond aux besoins relevant du domaine de la gestion bancaire intégrée tels que la comptabilité de

Simon Kauth

Chief Product Officer Finnova AG

gestion et financière, la gestion des risques, la conformité et le reporting réglementaire. La partie «Analytics» est également un élément clé car elle permet aux banques de recueillir de précieuses informations à partir de leurs interactions avec les clients, et ainsi d’accéder à de nouvelles connaissances. L’accès à de nouvelles connaissances constitue la transition parfaite pour aborder le thème du «Machine Learning» ou de l’intelligence artificielle dans le secteur bancaire. Quelle est la position de Finnova dans ce domaine? Nous considérons qu’il est essentiel au développement futur du secteur financier. Par conséquent, nous ne nous contentons pas d’observer cette évolution, mais nous y participons aussi activement: il y a deux ans, nous avons par exemple reçu le Swiss IT Banking Innovation Award pour notre «Finnova Analytical Framework». Il s’agit d’une technologie qui transpose des concepts comme l’intelligence artificielle (IA) et l’apprentissage évolutif au niveau du back-office des établissements financiers et qui apporte des solutions précises aux tâches analytiques dans tous les domaines.

Quels sont les avantages de l’IA pour les banques? On assiste principalement à une accélération des processus au niveau du front-office. L’IA permet aux banques de mieux identifier leurs clients, d’évaluer plus précisément leurs besoins et d’élaborer des offres et des campagnes parfaitement adaptées, le tout grâce à l’évaluation intelligente des données disponibles. Un autre avantage capital: l’IA permet de nettement renforcer la sécurité. Par exemple, les systèmes intelligents sont en mesure de détecter les comportements atypiques et suspects des clients au niveau de l’Ebanking. La banque peut alors alerter le client concerné et vérifier si ce dernier a bien effectué lui-même les virements suspects. En termes de sécurité, quelles solutions offrez-vous à vos clients? Bien évidemment, les établissements financiers ne peuvent faire aucune concession en matière de sécurité. Afin de garantir une sécurité maximale avec nos solutions, nous collaborons avec les meilleurs prestataires dans ce secteur. Naturellement, nous soutenons et accompagnons aussi nos clients à ce sujet, afin qu’ils puissent mettre en place une sécurité optimale de leur infrastructure, avec des pare-feux par exemple.

À PROPOS DE FINNOVA.

STRATEGIC FOCUS Digitalisation

Industrialisation, Standardisation

Data, Analytics & Compliance

Ecosystem

Bank Clients & Client Advisors

Middle Office, Back Office & BPO Experts

Bank Managers

Selected Third Parties

CLIENT ENGAGEMENT SUITE

CORE SUITE

MANAGEMENT SUITE

OPEN PLATFORM

E-Banking & Mobile Banking

Payments

Financial Accounting & Controlling

Solution Integration

Branch & ATM

Financing

Risk & Compliance

Orchestration

Advisor Workbench

Investment Management

Regulatory Reporting

Master Data Management

Loan Advisory

Investment Operations

Analytical Framework

Runtime Environment

CRM

Clients & Products

Business Banking

Tax

PRODUCTS

Financing Investments Bank Management Compliance Business Process Management

SERVICES & SOLUTIONS

Consulting & Academy

Pouvez-vous préciser? L’avenir nous montrera à quel point la numérisation aura des effets disruptifs sur le secteur financier. Par rapport aux secteurs de la musique et du tourisme notamment, les changements seront certes moins rapides et nets, mais nous devons tout de même nous y préparer. Nous partons du principe que les banques auront encore à l’avenir un réel impact économique. Toutefois, personne ne peut dire exactement dans quelle mesure leur rôle changera. Notre ambition consiste à accompagner nos clients tout au long de cette évolution dynamique et à les aider à mettre en œuvre des processus de transformation efficaces.

À quoi ressemble un mandat typique avec Finnova? Dans la plupart des cas, les clients nous contactent après une première évaluation car ils trouvent en nous le partenaire idéal pour toutes les solutions liées aux systèmes bancaires. Au cours des dernières années, notre communauté a fortement progressé en Suisse romande, dernièrement avec la banque Gonet. La plupart du temps, nous commençons avec un projet de migration qui consiste à reprendre une partie du système du

FINNOVA BANKING SOFTWARE

Payments

client ou à procéder à l’intégration étendue de notre logiciel dans son environnement informatique. Étant donné que notre clientèle compte aussi de nombreuses banques de petite taille, nous mettons un point d’honneur à proposer une solution qui s’adapte aux besoins et aux capacités de l’établissement financier. Pour cela, nous proposons une solution standard complète dont les divers éléments peuvent être ajustés individuellement. Cette flexibilité n’est pas seulement une partie essentielle de nos solutions logicielles, mais aussi une devise clé de l’entreprise.

Data & Analytics

Application Management

Quality Assurance

Integration & Orchestration

Finnova figure parmi les premiers éditeurs de progiciels bancaires sur la place financière suisse. Efficaces, innovatrices et conformes à la réglementation, nos solutions IT contribuent à l’expansion de nos banques clientes et des prestataires de services externalisés, notamment lorsqu’ils sont amenés à relever de grands défis pour progresser dans le secteur bancaire. Plus de 100 banques font déjà confiance au «Smarter Banking» de Finnova. Fondée en 1974, la société Finnova emploie aujourd’hui plus de 400 personnes réparties entre le siège principal de Lenzbourg et les sites de Coire, Seewen et Nyon. Grâce à Finnova Banking Software, quelque 80 banques universelles et 20 banques privées profitent d’une solution standard très performante et fiable dotée d’un large périmètre de fonctionnalités permettant une utilisation intégrale pour les modèles d’affaires les plus divers, le tout à un coût total de possession (TCO) très attrayant. Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.finnova.com


Crésus est le logiciel de salaires certifié Swissdec le plus utilisé en Suisse Retrouvez-nous au Salon RH – Palexpo Genève – 3 et 4 octobre 2018 – stand E.14 – halle 2


U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A R T M E D I A

014

SE FORMER AU DIGITAL

NUMÉRISATION DES GÉRANCES IMMOBILIÈRES: UN RETOUR SUR INVESTISSEMENT GARANTI La numérisation du secteur de l’immobilier et spécifiquement des gérances immobilières est maintenant sur l’agenda de toutes les directions des régies romandes. Pourquoi maintenant? trois raisons principales: la numérisation concerne tous les secteurs de l’économie et la vague touche aussi le secteur immobilier, le besoin de connaitre les locataires ce qui était moins le cas en période de pénurie de logements et en dernier la recherche d’efficacité dans un marché où les marges baissent. La clientèle des gérances se renouvelle et la génération digitale exige des entreprises qu’elles réagissent plus rapidement et qu’elles leur fournissent un suivi et une assistance en ligne. Pour aider les gérances dans cette transformation, notre société a développé une application sous forme de portail pour mettre en relation les propriétaires, locataires et prestataires avec la gérance. Les propriétaires auront accès aux données financières, état locatif, approbation de devis, approbation de dossiers de locations, etc. Les locataires auront accès à leur gérance pour demander un service (copie de bail, demande de sous-location), signaler un problème dans l’appartement, poser une question, etc. Dans le cas d’un problème, par exemple de chauffage, l’incident peut être directement redirigé vers un prestataire agréé qui pourrait dialoguer avec le locataire et intervenir pour la réparation. Ce service en ligne fait gagner aux gérances un gain de temps considérable et offre un service personnalisé et moderne aux locataires. Plus d’informations visiter notre site: www.visto-consulting.com/ immobilier

Exemple d’application mobile pour locataires

Qu’attendez-vous pour devenir un geek? Avec quelques connaissances de base, il est déjà possible de réaliser de nombreux projets numériques. Si tout le monde n’est pas forcément fait pour devenir développeur d’applis ou spécialiste IT, acquérir des savoir-faire de base peut permettre à chacun d’étoffer largement son spectre de compétences. Et en matière de formation, généraliste ou plus spécialisée, l’offre s’avère conséquente.

«N

ous voyons la transformation digitale comme un tsunami qui s’apprête à nous frapper, lance Laura Downhower, à la tête de l’Extension School de l’EPFL. La bonne nouvelle, c’est que nous possédons quasiment tous une bouée de sauvetage. Aujourd’hui, rien qu’en comptant les smartphones, nous avons en effet tous de puissants ordinateurs dans notre poche. La moins bonne nouvelle, c’est que la majorité des gens ne sait pas vraiment s’en servir.» Pour faire face à cette situation, une des solutions les plus réalistes et réfléchies consiste bien sûr à miser sur la formation. Car dans un contexte toujours plus connecté, il faut pouvoir suivre le rythme de l’évolution technologique afin de rester dans la course et bénéficier des nombreuses nouvelles opportunités qui s’ouvrent à nous. Outre les cursus de formations académiques qui s’adressent aux futurs professionnels et spécialistes du secteur IT, on veut ici mettre en lumière un autre type de cours. Ceux qui sont destinés au grand public et qui visent à le doter des compétences digitales de base. Pourquoi investir dans ce genre de formations? Car en peu de temps, des savoir-faire informatiques fondamentaux permettent déjà de réaliser de nombreux projets numériques, et donc de saisir et exploiter autant de nouvelles opportunités professionnelles, entrepreneuriales ou commerciales. Dopez vos projets avec un minimum de compétences Si l’acquisition de connaissances digitales de base peut sembler fastidieuse ou superflue pour certains, il faut cependant prendre conscience du fait que ce type de compé-

ANNONCE

L’entreprise DIGITALE

Ne passez pas à côté… Entrez dans l’action grâce au

Brevet fédéral d’informaticien

www.ict-brevet.ch

compétences, de nombreuses organisations et institutions proposent des cours, sur place ou en ligne, au grand public et aux professionnels. Un créneau sur lequel se positionne d’ailleurs l’Extension School de l’EPFL.

Laura Downhower

tences devient de plus en plus essentiel. Un peu à l’image du restaurateur qui doit avoir quelques notions de comptabilité pour ouvrir son établissement, les savoir-faire digitaux de base commencent à s’imposer en tant que fondamentaux de base dans notre économie. «Aujourd’hui, les bases de l’IT font même partie de quasiment tous les métiers», souligne Laura Downhower. Créer son propre site web, le transférer vers un hébergeur puis le publier sur internet ou encore le faire vivre constituent autant de connaissances élémentaires qui permettent déjà de stimuler de façon importante son business. Surtout à l’heure actuelle, où les moteurs de recherche représentent depuis plusieurs années le premier reflexe pour trouver une entreprise. Et pour acquérir ces

Devenez créateurs plutôt qu’utilisateurs Sur internet, on trouve aujourd’hui de nombreux outils digitaux. Très faciles à utiliser et ne demandant aucune connaissance informatique spécifique, ils permettent notamment de produire rapidement son site web ou son blog. En revanche, ce type d’outils ne donne quasiment aucune connaissance ni maîtrise quant à la manière dont sont gérées et stockées les données. Et en termes de créativité, les options s’avèrent rapidement limitées puisqu’il faut choisir parmi des templates existants. Dans ce sens, l’intérêt d’apprendre soi-même à créer son propre site web, par exemple en maîtrisant les bases d’HTML, consiste à pouvoir agir sans être un utilisateur passif des outils digitaux. Collaborez efficacement avec les équipes IT Autre problématique digitale à résoudre: le manque de compréhension commune pour collaborer avec les spécialistes IT. Car lors

Si les formations grand public permettent de booster rapidement son niveau digital de base, il est également question d’améliorer le niveau de sécurité.

d’un projet, il est fréquent d’avoir autour d’une même table des profils professionnels des plus variés. Les discussions tournent alors rapidement à un mélange d’opinions, d’avis et de demandes soumis ensuite au responsable IT. Ce dernier, pour tenter de satisfaire tout le monde, ne pourra donner naissance qu’à un produit ou service partiellement fonctionnel et ne pouvant évidemment pas donner satisfaction à tous les acteurs concernés. Pour y remédier, le fait de bénéficier de fondamentaux en informatique permet justement aux différents départements impliqués dans un projet digital, tels que le marketing et la communication par exemple, d’avancer partiellement dans la réalisation et de fournir des indications et demandes claires aux spécialistes IT. Sécurité: arrêtez d’être inconscients Si les formations grand public permettent de booster rapidement son niveau digital de base, il est également question d’améliorer le niveau de sécurité. Car en la matière, les bonnes pratiques sont trop souvent méconnues, voire complètement ignorées. Exemple typique: demander et recevoir un mot de passe perdu ou oublié par email. Sur la scène internationale, ce genre de cas de figure est à la base de véritables scandales, notamment lors des présidentielles américaines de 2016 durant lesquelles on apprenait qu’Hillary Clinton utilisait un serveur de messagerie électronique personnel pour gérer des informations gouvernementales potentiellement confidentielles. En pleine prise de conscience sur l’importance de la protection des données, il s’agit de ne pas prendre cette problématique à la légère. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ


U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A R T M E D I A

E-NOVINFO BRANDREPORT

015

Réussir sa transition digitale Pour rester concurrentielles au sein d’un marché de plus en plus exigeant, les entreprises doivent parvenir à franchir une étape essentielle dans leur développement: la digitalisation. Encore en retard, de nombreuses PME du tissu économique romand doivent veiller attentivement aux nouvelles tendances numériques pour tenter de prendre le train en marche. Explications. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

L

es chiffres ont de quoi alarmer: 78% des PME romandes seraient encore incapables aujourd’hui d’offrir un service de prise de rendez-vous en ligne depuis leur site internet. On ajoutera encore que 34% des entreprises de la région ne savent pas, ou ne peuvent techniquement pas, répondre à des sondages ou avis en ligne leur étant destinés ou les concernant directement. Autre chiffre des plus impressionnants à mentionner lorsque l’on évoque la maturité digitale des entreprises romandes: seul 33% des PME maîtriseraient les aspects et outils techniques permettant de réaliser des campagnes de marketing personnalisé. Cette approche s’avère pourtant courante et étendue dans de nombreux secteurs et son importance s’avère déterminante pour parvenir à soigner et contenter ses clients tout en essayant d’en acquérir de nouveaux. Une méthode qui passe par exemple par l’envoi d’offres ou de newsletters personnalisées tant dans le fond, la forme et le timing en fonction des spécificités des profils de chacun de ses clients. Un constat plutôt alarmant, surtout si l’on considère les avantages certains qu’offrent la digitalisation et ses nouveaux outils. Différentes études et recherches menées par les experts du secteur indiquent en effet que la digitalisation en général, et les services du cloud en particulier, permettraient à une entreprise de booster sa croissance dans des proportions importantes. Les sociétés utilisant des plateformes cloud observeraient ainsi une croissance environ 20% supérieure que leurs concurrents. «Ces chiffres ont en effet de quoi impressionner, souligne Adriano Todisco, CEO de l’entreprise e-novinfo, spécialisée dans la digitalisation et les services informatiques depuis 20 ans. La Suisse est d’ailleurs connue pour sa lenteur, surtout lorsqu’il s’agit de faire évoluer rapidement les mentalités et d’adopter de nouvelles méthodes. Et dans le cadre de la digitalisation, il est vrai que l’organisation et la manière de travailler doivent être revues en profondeur. Sans non plus tout chambouler, cela nécessite en effet une certaine remise en question et une adaptation aux nouveaux outils. Dans ce sens, nous proposons aux entreprises un accompagnement personnalisé tout en pouvant leur offrir une palette de services à 360°. L’idée étant de leur fournir des outils digitaux simples et adaptés aux spécificités de leur activité.»

Le monde digital est devenu aussi important que le monde réel. — ADRIANO TODISCO, CEO D’E-NOVINFO ET E-NOVAPPS tels que Netflix, Deloitte ou encore Uber se sont multipliées en 2017 pour ensuite engendrer des dépenses colossales afin d’endiguer les dommages liés aux activités des hackers. En Suisse, le cas de Ruag n’est plus à présenter et a également mis en évidence les risques importants auxquels sont confrontées les entreprises du pays. Faire appel à un prestataire local et reconnu pour son professionnalisme constitue désormais une nécessité et une sécurité pour son entreprise, ainsi que pour ses clients. Digitalisation facilitée Pour suivre la tendance actuelle du web, qui consiste notamment à munir les utilisateurs d’outils professionnels simples permettant par exemple de faire son site internet aussi rapidement que facilement, la digitalisation des acteurs économiques développe également ses plateformes et outils. Objectif: permettre aux non spécialistes de parvenir à implémenter sans difficulté les pratiques digitales souhaitées au sein de son entreprise. Dans ce cadre, e-novinfo et Visiativ, groupe français coté en bourse, se sont associés pour proposer directement aux entreprises la solution Moovapps, via leur nouvelle structure e-novapps. Un outil des plus ingénieux, qui propose de nombreuses applications métiers destinées à accompagner la transition numérique, la digitalisation, la dématérialisation et la gestion électronique de documents au sein des entreprises. «Cette plateforme, que nous proposons dans toute la Suisse, va permettre aux utilisateurs de sélectionner précisément

Données sous bonne garde Dans la course à la digitalisation, un des aspects centraux concerne bien entendu la sécurisation et la confidentialité des données. Dans cette optique, le fait de connaître précisément comment et où sont stockées ses données peut constituer un réel avantage ainsi qu’un solide argument sécuritaire. Un point qui concerne particulièrement les clients actifs dans le secteur bancaire et financier. Pour les acteurs suisses, le fait de pouvoir compter sur un prestataire de services numériques disposant de serveurs situés au sein même du pays s’avère évidemment rassurant.

les outils digitaux dont ils ont besoin, détaille Adriano Todisco. L’idée étant d’offrir un outil évolutif, simple et fonctionnel pour implémenter sa stratégie digitale en fonction du profil de son entreprise, de son secteur d’activité et de ses souhaits et objectifs. Sans devoir maîtriser des compétences informatiques et techniques particulières, l’utilisateur construit ainsi son projet au sein de Moovapps et assemble petit à petit les différents services et modules qui l’intéressent dans le cadre de sa stratégie digitale. Et les besoins couverts par cette plateforme s’avèrent nombreux: service client, qualité, ressources humaines, commerce et marketing, services généraux, etc.» Quand le digital rattrape le réel Si certains acteurs économiques semblent encore peiner à prendre le train en marche, il s’agit de ne pas trop tarder. Car les attentes et demandes des consommateurs en matière de services digitaux ne cessent d’augmenter. La plupart des acteurs et experts du domaine constatent d’ailleurs que les digital users attendent désormais de pouvoir vivre la même expérience qu’au sein d’un point de vente ou un commerce physique. Conseils, facilité d’achat, livraison extrêmement rapide et service après-vente efficace constituent aujourd’hui des impératifs à maîtriser et à pouvoir proposer à ses clients en ligne. Ce qui peut notamment passer par l’implémentation de chatbox qui, selon l’interaction avec le client, mèneront ensuite directement à une prise en charge par un employé.

«Il est vrai qu’aujourd’hui le monde digital est devenu aussi important que le monde réel, constate le CEO. Une simple présence en ligne ne suffit plus. Si internet constituait auparavant une vitrine numérique, les enjeux actuels s’avèrent bien plus nombreux et complexes. Il ne faut plus simplement être présent sur le web. Il faut y exercer une activité réfléchie et élaborée de manière à répondre aux attentes des consommateurs et utilisateurs digitaux. Cela passe bien entendu par un site vivant et continuellement mis à jour, une activité dynamique sur les réseaux sociaux ainsi que la maîtrise d’outils digitaux à l’interne pour faciliter et améliorer le fonctionnement et le rendement de son entreprises.» Conformité RGPD Autre aspect incontournable lorsque l’on évoque la digitalisation: le Règlement général sur la protection des données (RGPD). Obligatoire, sous peine de grosses sanctions, il offre aux utilisateurs digitaux une plus grande visibilité ainsi qu’une certaine maîtrise de leurs informations et données numériques. En cas de demande, une entreprise doit par exemple être capable d’informer ses clients sur la nature des données collectées, de les transférer vers un autre prestataire ou encore de les supprimer. Sans encore être entrés dans une phase de sanction, les acteurs du digital doivent faire vite. Car dès mai 2019, les dénonciations et plaintes mèneront à des vérifications et, en cas de non conformité avec le nouveau règlement, les entreprises en tort seront sanctionnées. Et les entités suisses s’avèrent massivement concernées puisque environ 95% d’entre elles sont directement soumises à cette nouvelle réglementation. Pour les prestataires et experts de la digitalisation, la conformité avec le RGPD représente bien entendu un nouveau marché qui reste encore à prendre. E-novinfo peut par exemple accompagner les entreprises dans ce processus de régularisation. Un segment qui concerne en outre les différents acteurs de la filière juridique, auxquels les entreprises concernées font également appel pour mettre en place et valider leur conformité avec la réglementation.

e-novinfo en chiffres: >50 >12M 3 20

collaborateurs chiffre d’affaire annuel sites: Renens, Marin-Epagnier et Delémont ans d’expérience et de services en Suisse

Business units:

«Pour notre part, nous sommes fiers de pouvoir annoncer que nous disposons même de notre propre salle sécurisée au sein du centre de données BrainServe à Crissier, explique Hadrien de Jessey, Content Manager au sein de e-novinfo. En matière de sécurité on ne peut pas faire mieux. Ce datacenter bénéficie en effet de la certification Tier IV, le label le plus exigeant au monde en ce qui concerne les aspects sécuritaires.»

IT: réseaux, serveurs, sécurité et consulting Cloud: applications saas, hébergement, sécurité et consulting Téléphonie: téléphones, centrales, call center, voicemail, consulting Software: gestion des temps de présence, gestion des absences, ressources humaines, digitalisation Digital: brand content, acquisition, e-mailing, site web, e-commerce, webapp, consulting et expertise RGPD

Si le besoin de sécurité informatique semble si élevé, c’est notamment en raison des nombreuses attaques menées par les hackers durant l’année dernière. Pour rappel, les tentatives de piratage sur des poids lourds

Plus d’informations: www.e-novinfo.ch Adriano Todisco, CEO d’e-novinfo et e-novapps


U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A R T M E D I A

016

BRANDREPORT WIRD GROUP AG

Quelles entreprises peuvent bénéficier de la base de données SAP HANA et S/4HANA sur IBM Power Systems? Depuis fin 2015, HANA est disponible sur IBM Power Systems avec l'architecture et les processeurs innovants POWER8 d'IBM. Récemment, cependant, la prochaine génération d'architecture POWER, POWER9, a été introduite. Cette nouvelle génération est encore plus proche des besoins de SAP HANA et promet avec les modèles H922 et H924 déjà préconfigurés pour une utilisation avec les modèles de serveurs SAP HANA.

TEXTE PETER RUTTEN, IDC, MICHAEL GÄHWILER, WIRD GROUP

C

onçue pour des charges de travail très gourmandes en données comme HANA, l’architecture POWER comprend une puissante virtualisation intégrée certifiée SAP, ainsi que de nombreuses fonctionnalités pour améliorer la fiabilité. Les considérations de puissance ne sont pas les mêmes pour tous les clients SAP. Les clients qui exécutent actuellement HANA sur une appliance avec une architecture standard doivent prendre en compte d’autres aspects que les clients qui exécutent des applications SAP avec une base de données conventionnelle sur l’alimentation électrique. De plus, les clients qui n’utilisent pas du tout les logiciels SAP sont confrontés à des défis complètement différents. Dans ce qui suit, nous aimerions examiner quatre types de clients qui peuvent bénéficier de HANA sur POWER9: Quatre typologies de clients en mesure de tirer parti de HANA sur Power 1. Les entreprises équipées d’appliances HANA devant faire l’objet d’une mise à niveau Il y a quatre ans, de nombreuses entreprises ont initié leur transition vers HANA avec des appliances HANA basées sur des architectures standards. Il s’agissait de la seule solution disponible à l’époque. Ces sociétés doivent maintenant engager un développement basé sur une architecture scale-out coûteuse ou une mise à niveau complète des technologies utilisées. Compte tenu de leur fiabilité moins importante, les appliances basées sur des architectures standards sont souvent vendues sous la forme de plusieurs unités pour des besoins de basculement. Cette pratique a eu pour conséquence l’expansion des datacenters. A cette expansion s’ajoute des coûts connexes de refroidissement, de consommation énergétique, de maintenance et de personnel. Les problématiques de fiabilité des appliances soulèvent une question plus importante. En effet, BW peut aujourd’hui ne pas être considéré comme un environnement critique, alors que S/4HANA le sera.

HANA est désormais exploitable sur les systèmes Power. Les entreprises disposant de BW sur une appliance peuvent évaluer les éventuels bénéfices d’une migration vers HANA sur Power. Dans cette optique, les entreprises peuvent envisager une diminution des coûts matériel, un gain en flexibilité, bénéficier d’une plus grande fiabilité, améliorer les performances et consolider un plus petit nombre d’applications au sein d’un environnement réduit. Un basculement sur un système Power ne posera aucun problème de compétences. Les entreprises

feront fonctionner HANA sur le même système d’exploitation (OS) Linux. L’intégration de datacenters sur mesure (TDI) peut représenter une démarche inédite pour les entreprises, mais elle ne doit pas constituer un obstacle. L’intégration de datacenters sur mesure apporte bien plus de flexibilité lorsqu’il s’agit de choisir le serveur, le système de stockage et le matériel réseau adaptés à l’intégration de SAP HANA dans le datacenter. Pour les clients qui ne disposent d’aucun système Power au sein de leur datacenter, une TDI suppose les éléments suivants: retenir le bon système POWER9, choisir une solution de stockage certifiée SAP TDI, suivre les bonnes pratiques SAP pour la mise en réseau et d’installer le logiciel conformément aux exigences SAP. La division GBS d’IBM, le support SAP Active Global Support et l’ensemble des intégrateurs tiers certifiés pour les installations de SAP HANA peuvent apporter une aide considérable. IDC conseille aux entreprises équipées d’appliances HANA basées sur des architectures standards, d’envisager HANA sur Power. Cette recommandation s’applique particulièrement aux entreprises devant anticiper une mise à niveau ou arrivant au terme de leur contrat de location ou à celles envisageant une modification de leurs infrastructures pour d’autres raisons (par exemple, suite à l’obligation de migrer vers le cloud hybride). 2. Entreprises fonctionnant avec des architectures standards et migrant vers SAP HANA Les entreprises qui exploitent leur datacenter sur des architectures standards et qui n’ont pas encore migré vers SAP HANA ont désormais deux possibilités. Le choix entre des appliances basées sur des architectures standards et les Power Systems. Les entreprises qui n’ont jamais bénéficié de système Power dans leur datacenter peuvent enregistrer des gains importants. L’intégration de cette plateforme leur procurera un système Linux puissant, accompagné de gains importants au niveau des processeurs. IBM a récemment équipé des dizaines de nouveaux clients avec une solution SAP HANA sur Power. Ces clients qui ne disposaient pas de Power Systems ont été satisfaits de leurs architectures Power System. Certains clients hésitent à opter pour une TDI lorsque leur entreprise manque de connaissance à ce sujet. SAP fournit des ressources pertinentes concernant les TDI sur Power. En outre, l’approche d’IBM en matière de TDI est parfaitement conforme aux prescriptions de

SAP. De plus, les partenaires commerciaux et les revendeurs IBM aident les entreprises à mettre en œuvre les TDI. Certains revendeurs proposent une approche légèrement différente. Ils conçoivent des bundles regroupant les composants matériels, les services et le système d’exploitation SUSE. Il ne s’agit pas véritablement d’appliances, mais ces éléments sont vendus sous la forme d’un package. Les clients potentiels HANA disposent généralement de datacenters fortement virtualisés. Ils apprécieront SAP HANA sur Power pour ses fonctionnalités puissantes de virtualisation et les capacités d’intégration de PowerVM et de PowerVC avec les outils de gestion OpensStack. Cela rend plus facile l’intégration de HANA sur Power avec leur infrastructure virtualisée. 3. Entreprises disposant d’une base de données traditionnelle et d’applications SAP sur Power De nombreuses entreprises exploitent leurs applications SAP sur IBM Power avec une base de données traditionnelle telle qu’Oracle ou DB2. Pour ces entreprises, une migration vers HANA (BW on HANA, Suite on HANA ou S/4HANA) a un impact sur leurs données et processus critiques. Concernant leur base de données, une migration vers SAP HANA supporté par un systèmes Power leur procure les avantages suivants: un gain important en matière de performance, une plus grande facilité d’administration et de traitement des volumes de données et une plus grande rapidité de réponse vis-à-vis des utilisateurs pour les traitements transactionnels In-Memory. Les entreprises peuvent également tirer parti des différents choix possibles offerts par une TDI en matière de serveur, de système de stockage et de réseau. Elles bénéficient également des économies issues de l’exploitation d’actifs informatiques existants tels que leurs systèmes POWER9 déjà installés. Dans le cadre de la migration des applications basées sur SAP HANA, ces entreprises peuvent facilement basculer leurs ressources depuis un environnement traditionnel vers un portefeuille HANA en développement. 4. Les entreprises équipées de système Power ne possédant pas SAP De nombreuses entreprises, comprenant les clients équipés de systèmes AS/400, exploitent des plateformes Power avec une base de données autre que HANA et des applications autres que SAP. Pour ces entreprises, une transition vers SAP HANA ou S/4HANA implique une migration à la fois de la base

de données et des applications, entraînant un changement profond pour l’entreprise. Cette décision n’est pas facile à prendre. Nombre de ces entreprises préfèrent rester sur le système Power compte tenu des investissements réalisés au fil des années et de leur niveau de connaissance de ce système. Cela facilite donc la migration. Dès qu’elles commencent à débattre d’une migration hors de leur SGBDR traditionnel, elles ne cherchent généralement pas à la remplacer par un autre SGBDR traditionnel. Il leur reste alors deux options: une solution de base de données open source (par exemple, Enterprise DB) ou SAP HANA sur Power. Comme évoqué précédemment, HANA fonctionne remarquablement bien sur du matériel performant comme les systèmes Power. En tant que base de données In-Memory, HANA fonctionne mieux avec de la mémoire haute qualité et des capacités mémoires étendues que les systèmes Power sont capables d’offrir. De plus, HANA fonctionne plus efficacement sur un simple nœud. Les entreprises équipées de systèmes POWER9 scale-up qui n’utilisent pas SAP peuvent immédiatement tirer parti de HANA ou S/4HANA. Elles peuvent s’engager avec précaution en commençant avec une ou deux machines virtuelles, puis procéder à des extensions. Elles peuvent ainsi rester sur leur plateforme favorite tout en profitant des performances offertes par les plateformes In-Memory HANA ou S/4HANA sur Power. Pour plus d’informations, veuillez contacter les revendeurs IBM Power certifiés. Le group WIRD, présent dans toute la Suisse, est un partenaire commercial Platinum d’IBM et vient d’être élu «POWER Reseller of the Year» par IBM, pour la quatrième fois consécutive. Plus d'information: www.wird.ch


ENFIN UN OPÉRATEUR TÉLÉCOM QUI S'ENGAGE ! VTX élu meilleur fournisseur Internet et Téléphonie fixe national par les PME*

INTERNET TÉLÉPHONIE MOBILE CLOUD SÉCURITÉ DATACENTERS

www.vtx.ch

NOUS NOUS AVENTURONS LÀ OÙ D'AUTRES NE VONT PAS ! Opérateur télécom indépendant depuis plus de 30 ans, nous concevons et proposons des solutions sur mesure avec un accompagnement personnalisé. Parce que chaque client est unique et que sa satisfaction est notre priorité.

GENÈVE | LAUSANNE | BÂLE | ZURICH | SION | BIENNE | STTGALL | BELLINZONE


U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A R T M E D I A

018

INTERVIEW MARIO BORREGGINE

Le plus beau métier du monde L'architecture, c'est bien connu, est un métier de passion qui demande à être aimé comme le plus beau des bijoux. Mario Borreggine, architecte / designer et directeur de l'école idées HOUSE, nous donne un aperçu des possibilités qu’offre une formation dans ce domaine, où le cœur du succès réside dans la flamme qui dévore chaque architecte. TEXTE SMA

A voir les émissions de télévision et le nombre impressionnant de revues spécialisées dans les kiosques à journaux, y a-t-il beaucoup d'intérêt pour l'architecture d'intérieur et la décoration? C'est un phénomène déjà connu dans d'autres pays. La nécessité d'avoir des espaces mieux organisés et plus esthétiques touche un plus large public qu'autrefois. Je dois dire que j'apprécie beaucoup ces programmes. Alors tu les apprécies en tant que professionnel? Oui, je suis sûr de mieux les comprendre qu'un amateur. Porte-tu de l'eau à ton moulin? Tout semble très facile. Au-delà des idées très sympathiques soient-elles, le vrai problème réside dans la capacité d'adapter ce qu'on a vu à la télé chez soi. Il s'agit presque toujours de projets qui, grâce à l'expérience et au savoir-faire de professionnels, prennent forme en très peu de temps. Est-ce que tu veux dire que c'est un bluff? Absolument pas. Je dis seulement que, avant la partie résultat du travail, on oublie trop souvent la phase projet. Ce n'est pas aussi simple que cela. Par exemple, il ne suffit pas de regarder un chef cuisinier préparer un plat gastronomique pour en faire autant. Il y a un autre point qui me semble important, la créativité. Y a-t-il une différence entre copier et créer? Bravo! Ceci est la chose la plus belle et la plus difficile à enseigner et à apprendre.

Mario Borreggine

En 30 ans de carrière, je n'ai jamais vu un architecte ou architecte d’intérieur engager quelqu’un exclusivement parce qu’il a montré la copie de son diplôme mais, au contraire, pour la richesse de son travail personnel.

Directeur d’une école d’architecture et d’architecture d’intérieur

Que dois-je faire pour devenir architecte ou architecte d'intérieur? La démarche la plus simple est de s'inscrire auprès d'une école professionnelle publique ou privée, afin d'obtenir un diplôme. Pour autant, elle ne garantit pas une sécurité d'emploi. Qu'est-ce que tu entends par cela? Je m'explique. On a souvent tendance à oublier que l'importance de ce métier réside plus dans la capacité à exprimer ses connaissances que dans les connaissances elles-mêmes. Pourrais-tu nous donner quelques exemples afin de comprendre? C'est assez simple. En 30 ans de carrière, je n'ai jamais vu un architecte ou architecte d’intérieur engager

quelqu’un exclusivement parce qu’il a montré la copie de son diplôme mais, au contraire, pour la richesse de son travail personnel.

convient et qui donne l'opportunité de se former.

Veux-tu dire qu'un diplôme ne sert à rien? Non! Je veux seulement dire que, au-delà du parcours académique, ce qui fait la différence c'est bien l’étudiant(e).

Fais-tu de la polémique ou je me trompe? Ecoute, j'ai une longue carrière professionnelle derrière moi, dont 20 ans dans l'enseignement et j'ai vu de tout dans les écoles: de l'élitisme au laxisme. Moi je vois plutôt les étudiants comme «des édifices» à construire où eux-mêmes sont les architectes, les designers.

Ceci veut dire aussi qu'il y a d'autres voies pour pratiquer ce métier? Certainement il y a énormément d’architectes d'intérieur excellents et reconnus et d’architectes qui se sont formés par des voies moins académiques. Moi je suis convaincu qu'un départ au travers d'une école aide et simplifie. L'important est de trouver une école qui

Penses-tu que n'importe qui peut devenir architecte ou architecte d'intérieur? Je pense que tout le monde peut essayer. Je me souviens qu'une de mes étudiantes les plus brillantes avait une formation de commerce, sans aucun pré requis artistique. C'est très beau de voir tout ce qu'on est capable de faire avec de la volonté et un encadrement approprié.

ANNONCE

Niveau professionnel supérieur dit “3-5-8”

(Bachelor-Master-Doctorat) Formation en cours d’emploi Cours à temps partiel

Ces voies vous permettront, par un cursus pratique et théorique, de devenir architecte ou architecte d’intérieur et pratiquer le métier au sein d’un bureau ou de manière indépendante. Nos supports de cours sont conçus avec une pédagogie éprouvée, de manière à acquérir progressivement le savoir-faire du métier.

Auguste-Pidou 8 1007 Lausanne

info@idees-house.ch +41 (0)21 653 22 19

iH intérieur www.idees-house.ch

iH architecture www.ih-architecture.ch


Solutions VoIP sur mesure pour entreprises

Peoplefone votre fournisseur VoIP pour la Suisse Romande peoplefone a été fondée en 2005 et s’affiche comme l’un des principaux fournisseurs de VoIP en Suisse. Le groupe peoplefone possède des filiales dans 6 pays européens: Suisse, Allemagne, Autriche, Pologne, Slovaquie et Lituanie. Actuellement, plus de 60’000 clients professionnels et privés dans toute l’Europe utilisent les systèmes peoplefone. L’opérateur télécom travaille avec plus de 800 partenaires d’installation dans toute la Suisse et branche plus de 50 nouvelles PME sur VoIP chaque semaine dans son réseau. peoplefone est certifié par tous les fabricants de systèmes téléphoniques connus. peoplefone a reçu le «Best European VoIP Provider 2016» et a été le meilleur fournisseur du réseau fixe / VoIP des PME dans le Bilanz Telekom Rating 2013-2017 pendant 5 années consécutives. peoplefone offre des solutions personnalisées SIP-TRUNK et HOSTED, un nombre illimité de canaux vocaux, le portage de numéros de téléphone suisses et internationaux, ainsi que des tarifs téléphoniques compétitifs sans frais d’établissement de connexion.

Une grande satisfaction grâce à notre réseau d’installateurs Pour le conseil, l’installation et le support à sa clientèle, peoplefone s’appuie depuis de nombreuses années sur son réseau de partenaires installateurs locaux. Depuis ses deux bureaux à Zurich et à Puidoux, peoplefone garanti dans les 3 langues nationales un support technique aux installateurs. Nos quatres partner managers mentionnent ci-dessous les nombreux avantages du travail avec nos installateurs:

«Quelle que soit la solution virtuelle ou SIP-Trunk proposée, nous transmettons à nos installateurs toutes les compétences techniques à travers nos formations et notre plateforme internet».

«Nous apprenons des expériences de nos installateurs et, grâce à notre «idea board», nous pouvons rassembler les propositions de nos partenaires et les implémenter dans la mesure du possible».

Antonio Rubichi, Partner Manager, Zurich

Michel Mieville, Partner Manager, Puidoux

«Grâce à notre portal partenaire, nos installateurs peuvent configurer et administrer efficacement leurs clients. Un nouvel outil permet même de faire des offres en quelques minutes».

«Nous sommes petits, rapides, pragmatiques et le moins bureaucratiques possible. Nous offrons à nos installateurs une technologie développée et supportée en Suisse par une équipe suisse.»

Roger Vogler, Partner Manager, Zurich

Marc Patois, Partner Manager, Puidoux

Tél. 021 552 20 00 partner@peoplefone.com www.peoplefone.ch



Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.