U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A R T M E D I A
OCT 2018
PATRIMOINE & PRÉVOYANCE
Prévoyance Bien se protéger
Impact Investing Découvrez la finance durable
Carrières Travailler en banque à l’heure du digital
DR SERGE KASSIBRAKIS La révolution technologique de l’Investissement grâce aux robo-advisors! Explications par le Head Of Quantitative Asset Management de Swissquote
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EDITORIAL CONTENU... 04 Prévoyance 08 Interview: Dr Serge Kassibrakis 10
Investissement durable
12 Interview: Dr Paul Dembinski 14
Créer des conditions-cadres compétitives pour forger l’avenir
Carrières
FOCUS PATRIMOINE & PRÉVOYANCE. CHEF DE PROJET: Thibaut Mochel COUNTRY MANAGER: Pascal Buck TEXTE: Jean-Louis Emmenegger , SMA
L
de solutions qui répondent à toutes les exigences pour pérenniser le Swissbanking dans un monde numérique.
a numérisation est un défi et un moteur pour la Suisse à de nombreux niveaux, y compris dans le secteur financier. Pour les banques traditionnelles en particulier, la numérisation constitue un défi de taille, compte tenu notamment de l’érosion des marges et de la hausse des coûts. Mais la numérisation a aussi des impacts clairement positifs, à savoir des hausses de productivité et de nouvelles offres de produits mieux adaptées aux clients et à leurs besoins qui concernent tant le front-office que le back-office. Afin que la place financière suisse conserve tout son attrait à l’échelon international, les conditions-cadres doivent rester compétitives et propices à l’innovation. Aussi la numérisation est-elle une question stratégique prioritaire pour l’Association suisse des banquiers (ASB). Au cours des deux dernières années, nous nous sommes efforcés d’anticiper les évolutions dans notre secteur. Voici quelques exemples du travail accompli ces douze derniers mois. L’ouverture de compte à distance, par voie électronique, est devenue réalité! Nos banques répondent ainsi au souhait des clients de ne plus avoir à se déplacer en personne pour ouvrir un compte. Parallèlement, nous travaillons à l’introduction de l’identification électronique, dont l’impact dépasse de loin le domaine bancaire: l’e-ID transformera radicalement notre manière de nous légitimer, et donc de nous identifier dans le monde numérique. Le projet de loi actuel intègre des éléments importants concernant la gouvernance ainsi que la confiance des utilisateurs dans la sécurité de l’e-ID. C’est une étape majeure et nous contribuons ainsi à conforter l’avance de la Suisse en matière numérique. Un autre thème important en relation avec la numérisation est le stockage de données sur des clouds. En effet, le stockage numérique de données permet aux banques de réaliser d’énormes économies. En termes de politique d’entreprise, c’est donc une question cruciale pour toutes
Pour continuer à être une place financière de premier plan, il faut offrir aux plus de 250 banques que compte notre pays un environnement stable et performant. - CLAUDE ALAIN MARGELISCH CEO ASSOCIATION SUISSE DES BANQUIERS
les banques. Dans la mesure où les clouds ne connaissent pas de frontières nationales, mais où la protection et la sécurité des données doivent être assurées, le sujet est particulièrement complexe pour les banques. Pour l’ASB, il s’agit là d’un domaine de travail prioritaire. Avec les autorités et les prestataires, nous sommes à la recherche
Les opportunités liées à la numérisation, ne doivent pas nous faire oublier qu’à l’ère numérique, il est plus important que jamais de préserver la sécurité. Les milieux économiques et les autorités doivent impérativement unir leurs efforts pour s’en protéger. Plus aucune entreprise n’est capable aujourd’hui de se défendre seule contre les risques Cyber. C’est la raison pour laquelle un groupe d’experts de l’ASB a élaboré un document stratégique sur la cybersécurité pour la place financière suisse. Celui-ci préconise des mesures en matière de gestion des crises, de sensibilisation des utilisateurs, de formation et de coopération intrasectorielle. Il a été adopté en août 2018.
IMAGE DE COUVERTURE: Swissquote LAYOUT: Anja Cavelti CANAL DE DISTRIBUTION: Tribune de Genève & 24heures, October 2018 IMPRESSION: CIL Centre d’Impression Lausanne SA
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Priorité doit être donnée à présent aux deux premiers aspects, la gestion des crises et la sensibilisation des utilisateurs. Nous allons concrétiser ces mesures en coopération avec la Confédération, qui les a intégrées dans sa stratégie nationale de protection de la Suisse contre les cyber-risques (SNPC). Nous soutenons cette stratégie et contribuerons activement à sa mise en œuvre. Nous saluons en particulier les travaux en cours visant à créer un Swiss Cyber Competence Center (CCC) et sommes une force de proposition active auprès des services fédéraux compétents. Nous avons beaucoup œuvré au cours des douze derniers mois afin de renforcer l’attrait du secteur bancaire suisse dans le domaine de la numérisation. Pour continuer à être une place financière de premier plan, il faut offrir aux plus de 250 banques que compte notre pays un environnement stable et performant. Cela leur permet en fonction de leur modèle d’affaires de pouvoir se développer librement dans un cadre bien défini et de pouvoir accroître leur compétitivité. Créer de telles conditions-cadres, c’est précisément la tâche de l’ASB.
Bonne lecture! Thibaut Mochel Senior Chef de projet
TEXTE CLAUDE ALAIN MARGELISCH
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PRÉVOYANCE
Détendu - grâce à une bonne prévoyance La plupart des gens savent que l’assurance vieillesse suisse est basée sur le principe des trois piliers. Mais de quoi au juste se compose-t-elle? Quelles en sont les branches obligatoires et lesquelles sont volontaires? Et à quoi les entreprises doivent-elle faire particulièrement attention? Un aperçu.
S
i l’assurance vieillesse du pays ressemblait à un toit protecteur, alors ce dernier serait supporté par trois piliers. Le premier de ces piliers est constitué de l’assurance vieillesse et survivants (AVS) et l’assurance invalidité (AI), en combinaison avec les prestations complémentaires. Ceux-ci viennent apporter un soutien là où les pensions de retraite et les revenus ne couvrent pas les coûts minimaux de la vie. Concernant l’AVS, il s’agit de la dénommée «assurance populaire», ce qui la rend obligatoire. Dans les cas courants, l’employeur déduit la cotisation AVS du salaire de la personne assurée. Ceux qui ont des questions au sujet de l’AVS ou de l’AI peuvent s’adresser directement à la caisse de compensation AVS et aux agences AI (on trouve également une liste des questions et réponses les plus importantes sur www.ahv-iv.ch). L’AVS est considérée comme le pilier le plus important de l’assurance vieillesse suisse et en même temps l’un des grands soucis de la politique financière. Un problème fondamental se trouve dans le développement démographique de la Suisse. Toujours moins d’actifs doivent financer toujours plus de retraités avec leurs cotisations AVS. L’année passée, on a voulu affronter ce déséquilibre croissant avec «l’assurance vieillesse 2020». Mais l’intention de la Confédération de couvrir le financement supplémentaire de l’AVS par une augmentation de la taxe sur la valeur ajoutée a échoué dans l’urne. La soumission comportait plusieurs ajustements, entre autres également, l’augmentation progressive de l’âge de la retraite des femmes de 64 ans aujourd’hui à 65 ans. De plus, la possibilité de la mise à la retraite flexible entre 62 et 70 ans aurait dû être mise en place. Bien que les partis comme auparavant ne soient pas unis quant à la voie à prendre pour assainir l’AVS, on est au moins d’accord sur le fait que quelque chose doit
L’assurance obligatoire commence avec le début de l’activité professionnelle et peut être appliquée plus tôt à l’âge de 17 ans révolus. être entrepris. Quelles en seront les mesures concrètes devrait être l’objet d’un débat futur et de grande portée. Le second pilier La prévoyance professionnelle représente le second pilier de l’assurance vieillesse. Avec elle, tous les salariés qui sont déjà assurés dans le cadre du 1er pilier le sont également, s’ils gagnent au minimum 21 150 francs annuels (source: autorités suisses, ch.ch, état 2017). L’assurance obligatoire commence avec le début de l’activité professionnelle et peut être appliquée plus tôt à l’âge de 17 ans révolus. Jusqu’à l’âge de 24 ans, les cotisations prélevées servent uniquement à couvrir les risques de décès et d’invalidité. À partir de l’année des 24 ans révolus, et jusqu’à la fin de l’activité professionnelle, elles servent en complément à épargner pour la pension retraite. Ceci s’applique toutefois pour les personnes qui sont en possession d’un contrat de travail. Les personnes qui exercent une activité indépendante ou celles qui ont un contrat de travail n’excédant pas trois mois ne sont pas obligatoirement assurées, elles peuvent cependant, sous certaines conditions, s’assurer volontairement à l’assurance minimale.
Et le troisième Le dernier pilier est constitué d’une prévoyance privée. À ce sujet, le pilier se différencie entre 3a et 3b. Le pilier 3a concerne la prévoyance individuelle liée pour les actifs indépendants et sous contrat. Ce qui signifie que les cotisations jusqu’à un montant défini peuvent être déduites des revenus imposables. Du fait qu’elles soient liées, on ne peut pas en disposer à tout moment. Par contre, le pilier 3b nommé également «prévoyance individuelle volontaire» pour tous: Le montant des cotisations est fixé librement. En comparaison de la prévoyance lié, la prévoyance volontaire bénéficie d’un avantage fiscal moindre. Tous les actifs ont la possibilité de déposer un certain montant annuel sur un compte de prévoyance 3a auprès de leur banque ou de leur compagnie d’assurance. Ce montant peut être déduit dans la déclaration de revenus des revenus imposables. Les montants exacts annuels sont fixés par l’Office fédéral des assurances sociales et communiqués sur leur site Web. En 2018, les employés qui font partie d’une caisse de retraite doivent verser un maximum de 6 768 francs dans le pilier 3a. Les indépendants qui n’appartiennent à aucune caisse de retraite, peuvent verser en 2018, 20 pourcent de leurs revenus annuels, mais avec un maximum 33 840 francs. Il convient de demander conseil à ce sujet, par exemple à la banque en matière d’adhésion à ces contrats. Qu’est-ce qui est réellement important? Les «trois piliers» représentent la base lorsqu’il s’agit de la prévoyance à proprement dit. À coté de ça, il existe différentes choses à prendre en compte, ce qui amène au thème des «assurances». Les Suisses sont réputés pour être sur-assurés. Mais quelles sont les assurances qui valent réellement le coup et celles qui ne le valent pas?
Les experts de «l’observateur» mettent en jeu à cette fin un mémento d’apparence simple: Les risques qui mettent en danger l’existence doivent être assurés, par contre les petits risques non. Pour illustrer ce propos: Puisqu’on peut se retrouver sans rien après un cambriolage, une assurance ménage pour la plupart des personnes est nécessaire. Mais si on se trouve dans la situation de rembourser une vitrine qu’on a cassée, une assurance bris de glace en plus de la police ménage n’est en fin de compte pas valable. Généralement, en plus de l’assurance ménage, la responsabilité civile et l’assurance vie s’avèrent judicieuses. Investissement privé - mais comment? Être assuré financièrement, l’esprit tranquille et mettre une épargne de côté judicieusement, ce sont là les objectifs de nombreux investisseurs particuliers, qu’ils souhaitent mettre de l’argent de côté pour leur retraite ou qu’ils veuillent déjà en jouir avant. Les intérêts de l’épargne sont aujourd’hui pratiquement inexistants et toujours plus de personnes recherchent d’autres possibilités d’épargne. Il existe toujours principalement la possibilité d’investir vos fonds sur le marché financier. Les objets de valeur «réelle», tels que l’or ou les métaux précieux (par ex. sous forme de lingots ou de monnaies) représentent un investissement de fonds alternatif et comparativement peu risqué. Dont les avantages: Le risque de chute de valeur peut être minimisé avec l’or physique. Les métaux précieux sont négociés depuis des milliers d’années et conserveront toujours vraisemblablement une valeur certaine. De plus, ils peuvent être transmis sans problème et l’épargnant peut les employer de manière flexible car il n’est pas soumis au respect d’une durée fixe et certains lingots ou monnaies peuvent être revendus en cas de besoin. TEXTE SMA
BRANDREPORT BANQUE WIR
Quand la prévoyance se digitalise Fin 2016, la Banque WIR prenait le grand virage du numérique et modernisait l’ensemble de son système. Le renouveau de son identité visuelle n’était que la pointe de l’iceberg. 1ère banque Suisse à proposer l’ouverture de compte entièrement digitalisée, la Banque WIR propose dorénavant à ses clients des outils dans l’air du temps tels qu’une place de marché virtuelle et une application de paiement mobile novatrice. Une application mobile de paiement, toutes les banques ont maintenant la leur, quoi de novateur aujourd’hui? WIR a du développer sa propre solution avec WIRPay. Sa spécificité: permettre d’effectuer des opérations en 2 monnaies! WIR: La monnaie complémentaire la plus importante d’Europe En effet, le réseau WIR travaille avec le franc WIR (CHW) officiellement 2ème monnaie nationale reconnue par la FINMA depuis 2004 et utilisée par environ 30 000 PME à travers tout le pays. Ici réside l’innovation: vous pouvez, grâce à WIRPay, effectuer, en une seule transaction, un paiement avec une répartition directe entre les 2 monnaies. Il vous suffit de saisir le montant dans chaque devise ou déterminer simplement le pourcentage CHF/CHW. En quelques clics le paiement est instantanément réalisé et décompté dans les 2 devises. VIAC. Prévoyance. Facile. Meilleur. 100% numérique. La Banque WIR ne s’est pas arrêtée là. Soucieuse de proposer des solutions répondant aux besoins actuels de ses clients, elle s’est associée à une start up fintech lucernoise afin de proposer une solution de prévoyance nouvelle génération entièrement digitalisée: VIAC. Il est désormais possible d’ouvrir son compte de prévoyance via son smartphone en 8 minutes seulement et de bénéficier d’une totale flexibilité dans la gestion de sa prévoyance.
Jusqu’à 65% moins cher que la concurrence Mais comment cela est-il possible? Tout simplement par un système de commission aussi innovant que l’application elle-même. La commission de gestion couvre à la fois les frais de transaction, les frais de tenue du dépôt et les frais liés à l’administration de la fondation mais elle se calcule uniquement sur le capital investi en titres. Donc si vous avez une stratégie avec peu de risque et uniquement 15% de titre, la commission sera calculée sur les 15% investis. Le solde en cash sera quant à lui rémunéré par la Fondation de prévoyance Terzo à hauteur de 0.3%, un rendement intéressant dans l’état actuel des taux d’intérêts à tendance négative. Question risque? Confier sa prévoyance à une start-up peut paraitre hasardeux mais le modèle VIAC a aussi ceci de novateur. Les montants investis dans VIAC sont stockés auprès de la Banque WIR et bénéficient ainsi de la protection des déposants jusqu’à concurrence de CHF 100 000.en cas de faillite de la banque. Les fonds achetés sont quant à eux stockés au nom de la Fondation Terzo auprès du Crédit Suisse. Vos avoirs sont donc garantis au même titre que si ils étaient engagés dans une solution traditionnelle de prévoyance. Plus de 4300 clients et 50 mios sous gestion en 9 mois Fin août, VIAC annonçait des résultats qui la placent parmi les start-ups les plus performantes du secteur fintech en Suisse. Parmi les clients déjà conquis, la moyenne d’âge se situe autour de 38 ans. Il ne s’agit pas seulement de nouveaux comptes de prévoyance, de nombreux clients ont fait confiance à VIAC et ont
transféré leurs capitaux au sein de cette solution primée lors du dernier Swiss Tech Award. Une solution numérique et un suivi personnalisé. Les 3 initiateurs de VIAC ont a coeur de conserver une qualité de service que seul un expert peut fournir. Donc pas de réponse automatique chez VIAC, toutes les demandes sont traitées personnellement. Un état d’esprit gagnant qui fait la différence d’après Germann Wiggli. Le CEO de la Banque WIR, membre du Conseil d’administration de VIAC et de la Fondation Terzo explique simplement: «Les clients profitent désormais du meilleur des deux mondes: une forte puissance d’innovation et une solution offrant une sécurité maximale, soutenue par une banque coopérative financièrement solide, à vocation purement helvétique.» Que demander de plus? TEXTE BANQUE WIR
Les avantages de VIAC: Une commission claire (0.52%) et décomptée uniquement sur la part de capital investie qui inclus:
• frais de dépôt • frais liés aux produits sous-jacents • frais d’administration de la prévoyance • frais de transaction • frais administratifs Vous ne payez aucune:
• rétrocession / provision • surtaxe de performance • frais de clôture • commission pour versements ou retraits Pour les spécialistes et les clients avec une haute tolérance au risque: possibilité de réaliser sa stratégie personnelle. Plus d’infos: www.viac.ch www.wir.ch
Christian Mathis, Daniel Peter et Jonas Gusset avec Germann Wiggli (2ème depuis la gauche) Président du Conseil de Fondation Terzo et CEO de la Banque WIR
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B-SHARPE BRANDREPORT
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b-Sharpe, la Fintech suisse qui réduit (considérablement) vos frais de change de devises PME et particuliers peuvent désormais effectuer leurs opérations de change avec des acteurs sûrs, moins chers et beaucoup plus souples que les acteurs traditionnels. Un changement d’habitudes qui permet de réaliser d’importantes économies et de gagner en souplesse.
P
intermédiaire comme b-Sharpe peut parfois susciter quelques interrogations, notamment quant à la manière dont l’argent est sécurisé.
our les PME suisses actives à l’international, le change de devises est la plupart du temps une nécessité. Ces opérations passent dans la majorité des cas par les banques, qui captent la majeure partie des flux.
Précurseur sur le sujet de la sécurité des fonds, b-Sharpe propose depuis plusieurs années dans son service une assurance incluse qui couvre les comptes de la société contre le hacking et le détournement physique et digital, à hauteur de 3 millions de francs suisses. Cette sécurité, réévaluée régulièrement en fonction des flux qui transitent par les comptes de b-Sharpe, est une exclusivité: b-Sharpe est la seule Fintech à réellement vous garantir que votre argent est bien en sécurité.
Mais depuis quelques années, des acteurs spécialisés dans le change de devises ont fait une véritable percée sur ce marché très concurrentiel et convoité, en proposant ce que beaucoup de banques ne sont pas ou plus en mesure d’assurer. Des marges réduites permettant de baisser les frais de change de 70% Ne nous cachons pas derrière notre petit doigt: l’argument financier reste un moteur important de la motivation des entreprises qui décident de faire le pas pour les Fintech comme b-Sharpe. Les économies réalisées sont proportionnelles à l’intensité de l’activité de change: pour les PME les plus actives, les économies réalisées sont significatives, et représentent de plusieurs milliers à plusieurs dizaines de milliers de francs d’économie par an. Comme le concept de b-Sharpe est précisément de proposer une solution très ouverte, il n’y pas d’abonnement ni obligation de montant minimum, et le service s’adapte parfaitement à la manière dont la PME est organisée. Une souplesse de traitement qu’on ne retrouve pas ailleurs Avec une dimension à taille humaine et des interlocuteurs réguliers et identifiables, les clients PME de
L’équipe de b-Sharpe
b-Sharpe peuvent décider de la manière dont ils interagissent avec la Fintech. Quand certains CFO ou chefs d’entreprises préfèreront faire leurs opérations de change de manière totalement autonome sur le service b-Sharpe, d’autres voudront au contraire avoir un échange direct par téléphone avec un spécialiste du marché des devises. Cette souplesse est particulièrement appréciée et permet de s’adapter au rythme de l’entreprise. b-Sharpe est avant tout une PME qui connaît parfaitement les contraintes des PME, et s’adapte à leurs habitudes et leur fonctionnement.
L’avantage de passer par un acteur majeur et local du change Pour un chef d’entreprise, connaître les personnes avec qui on fait affaire est un véritable avantage. Cela crée de la confiance, simplifie très souvent les relations et permet au final de créer de meilleures opportunités ou conditions. Tout étant locale et tournée vers l’international, b-Sharpe reste une PME suisse, une entreprise romande, avec un ancrage local profond, ayant ses bureaux dans le centre-ville de Genève.
b-Sharpe, la seule Fintech qui vous garantit que votre argent est en sécurité Avec la multiplication des cas de phishing et de détournements dont les PME suisses sont victimes ces dernières années, l’envoi de sommes importantes à un
Tentez maintenant une nouvelle expérience du change de devises avec b-Sharpe Une opération de change peut s’envisager de plusieurs manières. Avec b-Sharpe, c’est une nouvelle expérience que nous vous proposons, une autre manière de concevoir les relations avec votre fournisseur de service de change. Notre modèle d’affaires, qui s’appuie sur une répartition plus équitable de ce que coûte réellement une opération de change, permet à des entreprises et des particuliers qui nous ressemblent de bénéficier de conditions de change très intéressantes. Avec un environnement sécurisé, et un fonctionnement qui s’adapte à la manière dont votre PME est organisée, b-Sharpe est l’acteur local qui vous donnera une autre image de ce qu’est le change de devises. www.b-sharpe.com Galerie Jean Malbuisson 15 CH-1204 Genève +41 22 311 11 82
TEXTE B-SHARPE
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Le pilier 3a, où l’épargne en vaut encore la peine Les intérêts de l’épargne sont faibles. Le pilier 3a offre une possibilité d’épargne aux investisseurs orientés sur le long terme. Les perspectives de rendement sont particulièrement intéressantes si l’argent est épargné non pas sur un compte de prévoyance, mais dans un fonds de prévoyance. Les temps sont durs pour les épargnants: les obligations de caisse tout comme les comptes d’épargne ne génèrent presque plus d’intérêts. Mais il existe une alternative pour les investisseurs orientés sur le long terme: le pilier 3a. En optant pour cette forme de prévoyance vieillesse, il est possible de déduire chaque année un montant important du revenu imposable. En effet, les salariés peuvent faire valoir jusqu’à 6768 francs pour 2018; les indépendants sans caisse de pension peuvent même déduire jusqu’à 33 840 francs. L’imposition n’intervient qu’au moment du retrait des capitaux du pilier 3a. Celle-ci est nettement plus faible que les déductions, de sorte qu’il en résulte au final un effet fiscal positif.
Améliorez vos perspectives de rendement en choisissant un fonds de prévoyance Les fonds de prévoyance vous offrent les mêmes avantages fiscaux que le compte de prévoyance 3a, mais avec un potentiel de rendement à long terme plus élevé. Important à savoir: aucune commission supplémentaire ne viendra diminuer ce rendement. En effet, la Banque Migros ne prélève pas de commissions lors de l’achat ou de la vente de parts de fonds, ni de frais de dépôt. Encore un conseil: vous pouvez lisser les variations de cours de votre fonds de prévoyance en investissant régulièrement un montant fixe au moyen d’un ordre permanent en fonds.
L’avantage fiscal du pilier 3a procure un rendement supplémentaire Les avantages du pilier 3a vont encore plus loin: si vous alimentez un compte de prévoyance 3a, vous bénéficiez d’un taux d’intérêt préférentiel. Celui-ci s’élève à 0,3% à la Banque Migros. Il est libre d’impôt, car les intérêts du compte de prévoyance ne sont pas soumis à l’impôt sur le revenu. Compte tenu des avantages fiscaux, le rendement net du compte de prévoyance 3a peut atteindre jusqu’à 2% environ, selon la situation fiscale personnelle.
De la planification de la retraite à la planification financière Cependant le pilier 3a suffit-il en fin de compte pour la prévoyance vieillesse? Outre l’AVS et la caisse de pension, d’autres mesures financières sont-elles indispensables pour garantir le niveau de vie dans la vieillesse? Des mesures fiscales et successorales sont-elles également nécessaires? La planification financière fournit des renseignements à ce sujet (voir l’entretien avec M. Olivier Serex, spécialiste en la matière à la Banque Migros).
Banque Migros, rue Pierre-Fatio 15, 1204 Genève Banque Migros, place de l’Europe 3-4, 1002 Lausanne Service Line 0848 845 400
«La planification financière apporte un avantage en termes de transparence et de sécurité» Qu’est-ce que la planification financière? Et qu’a-t-elle à voir avec l’écrivain français Antoine de SaintExupéry? Olivier Serex, spécialiste en planification financière à la Banque Migros, vous éclaire à ce sujet. Qu’entend-on par planification financière privée? Elle porte sur tous les aspects financiers d’un ménage privé: recettes et dépenses, patrimoine, prévoyance et impôts. Ces sujets sont analysés selon une approche globale, en interconnexion, puis harmonisés afin de permettre l’accomplissement d’objectifs et de souhaits personnels. Dans quelles situations une planification financière s’avère-t-elle judicieuse? En fait, elle se justifie à chaque étape de la vie, car il est toujours intéressant de disposer d’une image claire de sa situation financière courante pour garantir son niveau de vie habituel. Normalement, la planification financière intervient en relation avec des événements importants de la vie, tels qu’un mariage, l’acquisition d’un logement, un changement professionnel ou le départ en retraite. Comment procédez-vous? La planification financière suit un processus structuré: définition des besoins et objectifs, analyse de la situation actuelle et de la situation visée, examen du plan financier, mise en œuvre, suivi courant. Tous ces efforts de planification valent-ils la peine? Et bien, prenons l’exemple des familles recomposées, avec des constellations parfois très complexes en matière de droit matrimonial et de succession: une planification financière accomplie de son vivant permet de désamorcer d’éventuels litiges ultérieurs. En ce qui concerne la prévoyance aussi, la planification financière devient de plus en plus importante. En effet, avec l’allongement de l’espérance de vie, l’argent disponible doit durer plus longtemps, malgré des taux d’intérêt bas. Outre des optimisations budgétaires, la planification financière apporte toujours un avantage en termes de transparence et de sécurité. Que voulez-vous dire par là? Une planification financière fournit des bases pour des décisions futures. Comme le disait l’écrivain français Antoine de SaintExupéry: «Pour ce qui est de l’avenir, il ne s’agit pas de le prévoir, mais de le rendre possible.»
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INTERVIEW DR SERGE KASSIBRAKIS
Gérez vous-même votre investissement grâce au «Robo-Advisor» de Swissquote Les méthodes actuelles permettant d’investir les fonds dont le client privé dispose (par des sites de «bourse en ligne» ou avec son banquier) sont-elles sur le point d’être remplacées avec l’arrivée des «robots-conseillers» (ou robo-advisors en anglais)? Swissquote Banque en est profondément convaincue, et elle a d’ailleurs lancé sa prestation de gestion d’actifs digitale avec son «Robo-Advisor» destinée à une large clientèle il y a plus de huit ans. Interview exclusive avec le Dr Serge Kassibrakis, Head Quantitative Asset Management de la Banque Swissquote Quels sont les principaux moyens dont dispose actuellement l’investisseur privé pour placer son argent en bourse? Il y a d’abord les deux moyens classiques qu’offrent quasiment toutes les banques à leurs clients qui veulent autre chose qu’un simple compte d’épargne. D’une part, l’investisseur peut acheter des actions, des obligations, etc., en suivant les conseils de la banque. C’est le client qui décide ce qu’il veut acheter ou vendre, et la banque va simplement gérer le dépôt de titres. D’autre part, dans la gestion de fortune active, la banque dispose d’un mandat de gestion du client, et elle va acheter et vendre des titres en suivant la stratégie d’investissement qui aura été définie avec son client. Enfin, il y a le moyen moderne apparu il y a une dizaine d’années avec internet qui est celui des sites de trading en ligne, où le client achète et vend ses titres quand il veut. Ici, le client est directement mis en relation, via la plateforme et internet, avec les places boursières. Mais la situation actuelle telle que décrite évolue très rapidement! Pour quelles raisons? La révolution technologique engagée par internet permet aujourd’hui de mettre à la disposition des clients des algorithmes qui étaient jusqu’ici réservés aux seuls professionnels. Ces algorithmes permettent de constituer et de gérer des portefeuilles automatiquement. C’est ce qu’on appelle les «robot-conseiller» ou aussi les «robo-advisor»). Plusieurs banques aux Etats-Unis, en Europe et en Suisse ont développé ces systèmes qui permettent une gestion d’investissements à la fois digitale et automatisée. Quels sont les types de «robo-advisor»? Le premier groupe de «robo-advisor» existe déjà depuis quelques années. Sur la base d’algorithmes financiers, ils permettent de proposer des «stratégies d’investissement préprogrammées» où chacune est liée à un «portefeuille-type» (comprenant un ensemble de titres différents) qui correspond à une série de critères précis (nous parlons de «paramètres»). Ainsi, après avoir répondu à dix questions destinées à cerner ses objectifs de placement (secteurs industriels, types de titres, rendement escompté, etc.) et le niveau de risque qu’il est prêt à assumer, le client se verra proposer l’un des portefeuilles-types parmi les dix qui ont été élaborés par la société financière ou la banque. Sur son décompte, le client voit le détail des titres (ce qui n’était pas le cas avec le fonds de placement que proposait le conseiller bancaire: là, le client achetait les parts du fonds, mais il ne voyait jamais ce que le fonds contenait). La gestion du portefeuille du client va se faire de manière autonome: une fois la stratégie définie, l’achat des titres se fait automatiquement. Dans ce cas, l’investisseur ne peut pas «intervenir» pour vendre ou acheter des titres. Par contre, il est, bien sûr, régulièrement informé de l’évolution du montant de son portefeuille titres. Et le second groupe? Si le premier groupe de «robo-advisors» décrit ci-dessus peut être qualifié de «global» (dans le secteur de la mode, ce serait le «prêt à porter») car le portefeuille (ou fonds) A aura le même contenu de titres pour chaque client, en revanche, le second groupe des «robots-conseillers» sera celui du «fonds personnel» (en comparaison avec la mode, ce serait le «sur mesure»). Avec son «Robo-Advisor», la Banque Swissquote offre à ses clients un gestionnaire d’actifs électronique qui crée un portefeuille d’investissement personnalisé et le surveille 24h/24 pour maintenir le niveau de risque défini par le client. C’est une gestion d’actifs électronique qui est simple, performante, transparente, permanente et d’un coût tout à fait abordable. Pourquoi proposer un «fonds personnel»? Tout simplement pour que le client puisse créer son fonds de manière 100% personnelle! Nous lui proposons de pa-
ramétrer tout ce qui est important pour lui (secteurs économiques favoris, devises, type de titres, niveau de risque toléré, etc.), et grâce à notre interface très conviviale, chacun peut facilement donner ses propres paramètres et ainsi créer son fonds personnel. Ensuite, les algorithmes sophistiqués et les capacités informatiques de la plateforme technologique de Swissquote vont sélectionner les titres (parmi les milliers qui existent) qui correspondent aux paramètres définis par le client, et ainsi générer des suggestions pour le portefeuille idéal: notre modèle est avant tout conçu pour simplifier la vie de nos clients! Et qui peut mieux gérer votre patrimoine que vous-même?
Quels types de titres peuvent être alloués aux fonds ainsi créés? Nous avons les actions, les ETF (exchange traded funds, qui sont des fonds liés à des indices boursiers), les parts de fonds de placement, les matières premières, les fonds de placement immobiliers (bientôt disponibles), la crypto-monnaie et les liquidités (mais nous n’avons pas les titres des sociétés non cotées en bourse). Et nous allons bientôt élargir cette gamme de vecteurs d’investissement. Plus le montant investi est élevé, plus le client se verra proposé un accès plus grand et détaillé aux différents types de titres de placement.
La révolution technologique engagée par internet permet aujourd’hui de mettre à la disposition des clients des algorithmes qui étaient jusqu’ici réservés aux seuls professionnels. — DR SERGE KASSIBRAKIS, HEAD QUANTITATIVE ASSET MANAGEMENT DE LA BANQUE SWISSQUOTE
Qu’en est-il des risques et de la performance? La particularité de nos portefeuilles gérés par notre «Robo-Advisor» est qu’il contrôle en permanence le niveau de risque défini par le client et qu’il fait, si nécessaire, la correction (par des ventes et/ou achats de titres). Mais, en tous les cas, la stratégie choisie par le client est toujours respectée. Ceci dit, en ce qui concerne les portefeuilles créés par le «Robo-Advisor» de Swissquote Banque, celle-ci ne peut pas être rendue responsable d’éventuelles pertes sur le montant déposé par le client, à l’instar de toutes les banques qui gèrent des fonds. Quant à la performance d’un portefeuille, celle-ci étant tributaire de l’évolution des places boursières dans le monde, nous ne pouvons évidemment donner aucune garantie de performance, mais nous pouvons cependant garantir les moyens mis en œuvre, comme la gestion du risque. Ajoutons que les algorithmes de Swissquote sont reconnus: en 2016, Reuters a ainsi décerné le prix Lipper au Fonds Swissquote. A qui s’adresse votre gestion de fortune digitale avec votre «Robo-Advisor»? Nous nous adressons à une clientèle qui dispose d’au moins CHF 10 000.- à investir, idéalement entre CHF 20 000.- et 30 000.-. Avec notre nouvelle prestation, nous nous adressons aux personnes qui veulent prendre en main la gestion de leur portefeuille, sans intervention d’autres personnes, mais tout en profitant des nombreux avantages que notre système leur offre. Ce sont des clients qui ont envie d’avoir une gestion algorithmique de leur fonds et de pouvoir aussi la contrôler. Notre prestation permet de définir des paramètres qui s’affinent en fonction du montant qui est investi (paramètres définis par niveau). Actuellement, le montant moyen investi est de CHF 50 000.-. Quels sont vos frais de gestion? Nous pratiquons le système «all in fee» à environ 1,2% du montant investi. C’est donc très intéressant et abordable pour l’investisseur privé. De plus, la tendance est à la baisse. Notre site internet donne tous les renseignements nécessaires. Vous parlez de robots financiers et d’algorithmes. Et l’humain dans cette évolution: comment sera la banque de demain? L’humain n’a et n’aura pas disparu, rassurez-vous! En effet, il est aussi possible d’utiliser notre prestation de «Robo-Advisor» sous la forme «hybride», autrement dit en en discutant avec son gestionnaire de fortune ou son conseiller bancaire qui disposera de notre prestation. Et celui-ci, grâce aux stratégies auxquelles il aura accès avec Swissquote Banque, pourra encore mieux conseiller son client sur les stratégies envisageables en fonction de ses critères. Dans les cinq ans qui viennent, je pense que cette forme «hybride» va se développer très rapidement dans les banques, car elles ont finalement tout intérêt à ce que leurs gestionnaires de fortune disposent d’outils efficaces et de davantage de stratégies d’investissement pour conseiller leur clientèle et assurer la bonne rentabilité des comptes qu’ils gèrent. TEXTE JEAN-LOUIS EMMENEGGER
POUR PLUS D’INFOS. Swissquote Banque SA, www.fr.swissquote.com (rubrique «Robo-Advisory», avec une vidéo de démonstration. Voir aussi les Webinaires) Customer Care Center: 0848 25 88 88 (lu-ve, de 8h à 22h) Email: roboadvisor@swissquote.ch
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SEPT FINANCE SA BRANDREPORT
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Sept Finance SA, l’artisan de la finance sur mesure Fondée il y a trois ans, Sept Finance fait aujourd’hui partie des plus grandes sociétés de gestion de fortune indépendantes établies à Genève. Elle propose ses conseils et sa gestion de fortune à trois clientèles-types, dont celle des investisseurs privés, comme nous l’expliquent MM. Claudio Caruso et Alain Pinguely, deux des six associés de Sept Finance SA. Depuis quand votre société Sept Finance SA existe-t-elle? Créée en juillet 2015, Sept Finance est née de la fusion de quatre sociétés de gestion qui, tout en étant indépendantes, collaboraient déjà dans certains domaines depuis plusieurs années. Nous avons décidé de réunir nos compétences et activités en une seule société: Sept Finance SA; le chiffre «sept» correspond aux six associés fondateurs auquel nous avons ajouté un partenaire essentiel pour nous: le client. Pour quelle raison avez-vous opéré cette fusion pour créer Sept Finance SA? Dès 2014, nous avions identifié que de nouvelles lois et règles concernant notre métier allaient tôt ou tard fortement impacter notre activité. Nous savions que nous réunir en une seule entité nous rendrait logiquement plus forts, et nous permettrait d’anticiper les nouvelles réglementations à venir. Et nous avions vu juste: la FINMA (Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers) travaille à la mise en place de ces règles qui seront applicables dès 2021.
organisation interne rigoureuse nous permet désormais de développer davantage notre activité; nous sommes ainsi prêts à grandir, en accueillant notamment de nouveaux gestionnaires au sein de Sept Finance. Quelle est votre clientèle-cible? Quelles prestations offrez-vous? Notre clientèle est constituée à 80% de clients privés suisses, ou d’étrangers domiciliés en Suisse. Nous proposons aussi un service de «family office (prestations spécifiques telles que la gestion du patrimoine immobilier, le suivi fiscal, etc). Nous privilégions la gestion «sur mesure», élaborée par nos spécialistes qui connaissent en détails les marchés financiers et boursiers, plutôt que celle créée par des programmes automatisés qui proposent le même portefeuille standard à de nombreux clients.
Pour les gestionnaires de fortune indépendants, les exigences en matière d’organisation, de compliance et de fonds propres vont devenir plus contraignantes, ce qui induira une mutation profonde de notre métier. Les petites structures devront ainsi se réorganiser ou seront amenées à disparaître.
Quels avantages offre Sept Finance SA aux investisseurs privés? Il s’agit tout d’abord de la considération de nos clients: nous travaillons sur le long terme et nous créons ainsi une relation privilégiée avec chacun d’eux. Certains nous font confiance depuis de nombreuses années. A nos yeux, la proximité relationnelle et la confiance mutuelle sont essentielles. Nos autres principes sont la transparence et la flexibilité. Nous pouvons en tout temps ajuster la stratégie de placement en fonction des nouvelles orientations que le client souhaiterait prendre.
Aujourd’hui, notre société compte 22 collaborateurs et collaboratrices et fait partie des grandes sociétés de gestion de fortune indépendantes reconnues par les grandes banques et les banques privées de Genève. Une
Notre client se reconnaît en nous et il est reconnu par nous: il est au centre de notre approche. Dans ce sens, nous nous considérons comme des «artisans de la finance».
Avez-vous un montant minimal de placement? Quel est votre processus d’investissement? Compte tenu des frais bancaires de gestion de base et de la commission d’administration des titres, nous estimons que CHF 250 000.- est un seuil minimal. Sur le plan de la gestion, nous sommes des «assembleurs»: une fois que le profil de risque du client est établi, nous sélectionnons les investissements dans notre univers de recherche, composé de valeurs et de fonds de grande qualité. Nous sélectionnons également des PME suisses avec un fort potentiel de développement et qui sont souvent des leaders sur leur marché. Nous avons également la capacité de proposer des produits sur mesure pour certains besoins spécifiques de clients. Qu’en est-il du rendement des portefeuilles? L’horizon d’investissement de nos clients est relativement long et nous élaborons des stratégies de placement en adéquation avec les conditions des marchés. Cela permet une appréciation régulière et constante du capital avec un contrôle des risques. Notre première mission consiste à préserver le capital. Donc pas de fausses promesses de rendement. Comment jugez-vous l’année 2018 qui se termine bientôt? Et quelles sont vos perspectives pour 2019? Il est encore un peu tôt pour tirer une conclusion, mais globalement, l’année 2018 semble devenir une année tout à fait acceptable compte tenu des éléments géopolitiques complexes que nous avons vécus dans le monde. Pour l’instant, les résultats des entreprises sont bons. Et pour 2019, les prévisions sont plutôt rassurantes; s’agissant de la Suisse, nous sommes optimistes.
Alain Pinguely
Claudio Caruso
Plus d’informations: www.septfinance.ch
Sept Finance SA est Membre de l’Association Suisse des Gérants de Fortune (ASG) TEXTE JEAN-LOUIS EMMENEGGER ANNONCE
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Conseil de direction Expertises Evaluations d’entreprises Conseils et services fiscaux Gestion fiduciaire et administration de sociétés Conseils et services juridiques Révision Révision de comptes des collectivités publiques Gestion financière et comptable Comptabilité et gestion des salaires
Ofisa S.A . Siège social de Lausanne Chemin des Charmettes 7 • Case postale 7063 CH-1002 Lausanne • Tél. +41 21 341 81 11 Fax +41 21 311 13 51 • Email. fidu@ofisa.ch Succursales à Genève et Sion
Vo s d é fi s , n o t r e m é t i e r
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INVESTISSEMENT DURABLE
L’investissement à impact social séduit de plus en plus Depuis une dizaine d’années, l’investissement à impact social fait son chemin lentement mais sûrement. Dans les milieux de la finance, il a désormais son nom: on parle d’«impact investment» ou de «socially responsible investment». La raison de son attrait est simple: les principes du développement durable sont maintenant entrés dans la finance et les stratégies d’investissement. Aujourd’hui, on observe un intérêt toujours plus marqué de la part des investisseurs privés pour ce nouveau type de placements qui permettent de générer un impact social ou environnemental positif.
L
es principes de base de l’investissement à impact social (ci-après IIS) sont bien définis. Il s’agit d’introduire des critères de placement spécifiques pour devenir ce que l’on appelle aujourd’hui un «investisseur responsable». Autrement dit, l’investisseur va mettre sa priorité non plus sur la seule recherche du rendement de son placement, mais sur le but de devenir un «acteur du changement de la société». Et pour atteindre cet objectif, il va sélectionner les entreprises industrielles, manufacturières et les sociétés de services, qui sont elles-mêmes «responsables» dans leurs activités concrètes tout comme par rapport à leurs collaborateurs. La conséquence: l’investisseur devra écarter toutes les entreprises pour lesquelles le développement durable, le respect de l’environnement et celui des collaborateurs, ne figurent pas dans leurs objectifs principaux et stratégies. Nombreux critères Pour établir cette sélection des entreprises et sociétés pouvant correspondre aux critères de l’IIS, les professionnels financiers et les sociétés spécialisées en conseil d’investissement ont établi des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (les critères dits «ESG»). Dans ce cadre-là, les entreprises et multinationales opérant notamment dans l’extraction et l’exploitation des énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz, etc.) sont écartées, leurs activités étant jugées non respectueuses de l’environnement car trop polluantes et visant à épuiser les ressources naturelles existantes. Pour celles actives dans l’extraction des minerais, les aspects de respect de l’environnement et de celui des ouvriers (capital humain), ainsi que le respect social global seront examinés avec une attention extrême.
responsables dans lesquelles il veut investir à long terme, sur la base de ses propres critères. Ainsi, s’il souhaite mettre l’accent sur les énergies renouvelables, il pourra investir dans les sociétés qui fabriquent les turbines d’éoliennes (pour l’énergie du vent), les panneaux solaires (pour l’énergie solaire), celles qui les installent, ou encore celles qui les exploitent (centrales de production d’énergie éolienne ou solaire) en Europe ou ailleurs. La banque de l’investisseur privé pourra bien évidement conseiller très utilement son client, car les banques ont accès à des quantités d’informations sur
les activités des sociétés et entreprises cotées à la bourse (actions ou obligations) ou non. Fonds spécialisés Mais l’investisseur privé peut aussi demander à sa banque de lui proposer des fonds de placements, dans lesquels il trouvera toute une série d’entreprises «durables» et qui satisfont aux critères de l’investissement à impact social. L’investisseur pourra alors acheter des parts de ce «fonds de placement durable». Ce fonds sera géré par un gestionnaire professionnel qui aura pour
L’investisseur privé peut bien sûr établir sa liste personnelle des entreprises et organisations socialement responsables dans lesquelles il veut investir à long terme, sur la base de ses propres critères.
tâche de sélectionner les entreprises et sociétés répondant aux critères de l’IIS, de suivre leur développement, de vérifier le respect des critères et, finalement, d’opérer les achats ou ventes d’actions ou d’obligations de ces entreprises figurant dans le fonds. L’investissement socialement responsable Les spécialistes du domaine de l’investissement à impact social et environnemental relèvent qu’il est devenu un nouvel instrument de placement qui permet à l’investisseur de contribuer à un changement de société (au sens large). En effet, cet investisseur choisit librement les secteurs d’investissement dans lesquels il veut investir, comme par exemples (la liste n’est bien sûr pas exhaustive): l’agriculture durable, l’alimentation durable et respectueuse de la nature et des animaux, l’agro-alimentaire exempt des pesticides et insecticides, les food-tech qui apportent des solutions positives aux habitants des pays émergents, la lutte contre les effets néfastes du changement climatique, l’achat de terrains pour éviter leur déforestation, énergies renouvelables, l’agroforesterie, la préservation des ressources, la transition énergétique, le médico-social, etc. En fait, la notion de l’intérêt général est toujours au centre de la préoccupation de l’IIS: les placements peuvent tout aussi bien concerner les sociétés de distribution d’aliments bio que les maisons pour personnes âgées qui respectent les droits de leurs pensionnaires, etc. Revenu de placement Pour l’investisseur en «impact investing», l’aspect éthique de son placement est l’une des composantes de sa stratégie. L’autre aspect est celui du rendement et du revenu attendu de son placement. Dans cette approche, le banquier saura donner à l’investisseur privé les éléments de réponse qu’il attend. Mais, objectivement, il faut tout de même s’attendre à obtenir des rendements plus faibles que sur des placements classiques. Ceci dit, il est tout à fait possible d’investir un montant dès CHF 10 000.- dans des entreprises de développement durable et à impact social (l’investissement ne sera fait que dans des entreprises et organismes agissant de façon responsable et durable), tout en bénéficiant d’une gestion de fortune professionnelle (en déléguant les décisions de placement à des spécialistes chevronnés). Plusieurs banques en Romandie offrent ce type de placement: s’il vous intéresse, demandez-leur conseils et propositions.
Si, dans un premier temps, ce sont surtout des fondations privées ou des familles très fortunées disposant d’un important patrimoine financier et immobilier qui ont décidé d’effectuer des placements respectant l’environnement et les principes sociaux, en choisissant une stratégie d’investissement et une allocation des actifs cohérentes avec leur mission et leurs objectifs. Hier encore limités à des niches du marché financier, depuis quelques années, les produits de «placement durable» intéressent de plus en plus les investisseurs privés. Aussi pour l’investisseur privé L’investisseur privé peut bien sûr établir sa liste personnelle des entreprises et organisations socialement
TEXTE JEAN-LOUIS EMMENEGGER
BRANDREPORT PRIMEENERGY CLEANTECH SA
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es solutions de placement concrètes existent aujourd’hui mariant les adjectifs «durable» et «rentable» à la perfection. C’est la devise de PrimeEnergy Cleantech SA à Genève, spécialisée dans les investissements durables depuis 2011. Donnant ainsi l’opportunité d’investir dans des projets de centrales solaires photovoltaïques d’envergure, à proximité de chez vous, en obtenant un rendement annuel de 3,85%. Aujourd’hui, chacun peut devenir un acteur financier éco-responsable en souscrivant à des obligations vertes, dites Green Bonds, permettant le financement de projets solaires pour produire de l’électricité propre. Le courant, réinjecté au réseau ou utilisé directement par le consommateur final est racheté à un prix fixe pendant une durée de 20 ou 25 ans. Cela garantit un rendement stable qui correspond tout à fait à des émissions obligataires. Ces dernières, d’une durée de 5, 7 ou 10 ans, proposent un rendement annuel, sous forme de coupons, directement versé au souscripteur chaque année. Le nominal de l’obligation est de CHF 10 000.- permettant autant aux particuliers qu’aux institutionnels de souscrire! Pour se rapprocher au plus près de ses futurs investisseurs, PrimeEnergy organise des conférences chaque jeudi à Genève et à Lausanne, afin d’expliquer en détail leurs solutions
de placement direct dans l’économie réelle et surtout locale! De nouveaux projets sont actuellement en développement à Bernex et Perly dans le canton de Genève, pour venir compléter le parc de 54 centrales solaires déjà en activité! L’objectif du groupe: atteindre une production annuelle de 100 GWh (correspondant à la consommation annuelle de
25 000 foyers Suisse). Cela représenterait une économie de CO2 pour la planète de 144 000 tonnes par année. Pour arriver à ses fins, l’entreprise avance main dans la main avec ses investisseurs, toujours de plus en plus nombreux. Ces derniers sont très impliqués dans l’évolution de la société: invités aux inaugurations de centrales solaires, à des Green-meeting, salons ou autres évènements «verts».
PrimeEnergy Cleantech SA dispose également d’un ambassadeur de choix: pour montrer l’exemple, Bertrand Piccard, initiateur et président de la Fondation SolarImpulse, a décidé d’investir dans les Green Bonds PrimeEnergy et de suivre l’entreprise dans son développement, participant fréquemment aux évènements organisés par l’entreprise. TEXTE PRIMEENERGY CLEANTECH SA
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La valeur des investissements et les revenus qu’ils génèrent peuvent enregistrer des hausses comme des baisses et il se peut que les investisseurs ne récupèrent pas l’intégralité de leur placement. Les performances ou réalisations du passé ne sont pas indicatives des performances actuelles ou futures. Les données de performance ne tiennent pas compte des commissions et frais perçus lors de l’émission et du rachat des parts. Pour plus d’information, contactez votre conseiller financier. BNP PARIBAS ASSET MANAGEMENT France est une société de gestion de portefeuille agréée par l’Autorité des marchés financiers sous le n° GP96002, constituée sous forme de société par actions simplifiée, ayant son siège social au 1, boulevard Haussmann 75009 Paris, France, RCS Paris 319 378 832, et son site web : www.bnpparibas-am.com. Le fonds précité est un compartiment de PARVEST, SICAV de droit luxembourgeois conforme à la directive 2009/65/CE. Cette publicité a été rédigée et est publiée par la société de gestion de portefeuille. Les opinions exprimées dans cette publicité constituent le jugement de la société de gestion de portefeuille au moment indiqué et sont susceptibles d’être modifiées sans préavis. Avant de souscrire, l’investisseur doit lire la version la plus récente du prospectus et des informations clés pour l’investisseur (DICI), disponibles sur le site web. Le prospectus, les informations clés pour l’investisseur, les statuts, ainsi que les rapports annuel et semestriel peuvent être obtenus gratuitement auprès du représentant en Suisse, BNP Paribas (Suisse) SA, 2, place de Hollande, 1204 Genève; le service de paiement en Suisse est BNP Paribas Securities Services, Paris, succursale de Zurich, 16, Selnaustrasse, 8002 Zurich.
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INTERVIEW DR PAUL DEMBINSKI
Finance et économie mondiales: dans une phase de stabilisation Il y a un peu plus de dix ans, le 15 septembre 2008, la banque d’investissement américaine Lehman Brothers est déclarée en faillite. Sa disparition entraîne une grave crise boursière et financière mondiale, puis un ralentissement de la croissance économique dans la plupart des pays. Aujourd’hui, où en est-on? Les dispositions et règles ont-elles été prises pour qu’une crise de ce genre ne se reproduise plus? Dans son interview exclusive, M. Dr Paul Dembinski, Directeur de l’Observatoire de la Finance et Professeur d’économie à l’Université de Fribourg, nous livre son analyse et commente sa vision. du type de celui de 2007. Mais on sait aussi que l’histoire ne se répète que très rarement. Les dangers sont moins dans les bilans des banques. Ils sont dans le mode de fonctionnement des géants de l’économie mondiale, très vulnérables aux tensions commerciales et géopolitiques. La bourse en est la caisse de résonnance naturelle. On est face à un constat ambivalent: les bourses se portent bien, mais les tensions commerciales impactent les grandes entreprises. Les dettes croissent partout. On est loin d’un climat de sérénité.
Avec le recul, comment expliquer la faillite de la banque Lehman Brothers le 15 septembre 2008? Il y a une explication un peu technique. Cette banque était en situation d’insolvabilité classique du fait des appels de marge: elle était donc virtuellement en faillite. Mais aux USA, une faillite n’entraîne pas immédiatement la fermeture de l’entreprise, alors que c’est le cas en Angleterre. L’onde de choc est donc partie via la filiale de Londres, puis a touché toutes les places financières dans le monde. Les autorités américaines n’ont pas «sauvé» la banque Lehman Brothers car elles voulaient créer un exemple, mais elles ne se sont pas rendu compte du potentiel systémique de crise qui pouvait survenir dans un contexte de banques très interconnectées entre elles. De Londres, la crise a touché l’Asie, toute l’Europe et aussi la Suisse (avec l’UBS qui aurait fait faillite s’il n’y avait pas eu l’intervention d’urgence de la Confédération). La crise est donc plus ancienne? Oui, on peut dire que les tensions remontent à 2007. Certaines banques jouaient sur le fait qu’elles se trouvaient «too big to fail» (trop grandes pour ne pas être sauvées). Elles faisaient des opérations risquées ou lançaient des produits appelés plus tard «toxiques» (basés sur les fameux crédits «subprimes»). La tension était donc déjà très forte en 2007 et la faillite de Lehman Brothers n’est pas sortie de rien: elle a amplifié un phénomène qui était déjà en gestation. Quelles ont été les conséquences sur l’économie mondiale? Il n’y a pas eu de grande crise économique au sens de celle de 1929, mais un net ralentissement de la croissance économique mondiale dès la fin de 2008. Il y a eu une croissance économique négative dans certains pays. Les doutes sur la monnaie unique ont ensuite touché l’Europe, et certains pays endettés et aux banques fragiles (Grèce, Irlande, Portugal, Italie) se sont trouvés au bord de l’abîme dès 2010-2011. C’est en Grèce que la crise a été la plus grave avec des conséquences économiques et sociales (-40% de PIB). Pour rétablir la stabilité financière, les banques centrales ont dû intervenir partout, et c’est grâce à cette intervention des autorités monétaires que les dégâts de la crise ont pu être limités. Et il faut dire qu’aujourd’hui encore, les banques centrales jouent un rôle majeur de régulation du marché. Leur rôle est très important. En fait, je dirais que la
crise est «temporairement» contenue, mais ses effets collatéraux sont loin d’être résorbés. Aujourd’hui, quelle est votre vision? Même si la situation financière globale semble stable pour le moment, j’ai l’impression qu’il s’agit d’un calme sans fondamentaux. La crise que nous avons traversée a bouleversé notre manière d’appréhender le long terme. Elle a distillé de la nervosité qui, en finance, se traduit par de la volatilité. Dans ces conditions d’incertitude et de manque de vision claire, les entreprises non financières ont plutôt tendance à accumuler du cash qu’à investir, et les banques restent réticentes à prêter aux entreprises. Ceci pèse sur la croissance économique dans tous les pays, mais cette dernière reste au-dessus de zéro. Je parlerais donc d’un «refroidissement» de l’économie, qui vient après 30 années d’euphorie financière (1975-2007). Et sur le plan politique international? Ce refroidissement qui dure depuis près de dix ans maintenant a bien sûr eu des conséquences politiques
dans de nombreux pays, et dans certains, on a vu le populisme gagner du terrain. Même l’élection du Président Donald Trump aux USA est à placer dans ce contexte. Les rémunérations pharaoniques, le manque de sanctions personnelles, les politiques de sauvetage avec l’argent public, etc., en ont scandalisé plus d’un. La défiance face aux «élites» est sortie gagnante des urnes. Le Brexit est aussi – dans ce sens – un bébé de la crise, je pense. Les effets politiques de la crise financière ont mis du temps à se matérialiser. La raison en est que la véritable crise – dont la finance n’est qu’un épiphénomène – est celle du «sens». La guerre froide a laissé un vide de sens. Le «toujours plus» n’est pas une réponse suffisante, il faut du sens. La prochaine ramification de la crise est géopolitique: les tensions se multiplient sous nos yeux. Le monde, et l’économie avec, est plus politisé qu’il y a 10 ans. Les mesures qui ont été prises sont-elles suffisantes pour écarter toute inquiétude? A mon avis, les mesures qui ont été prises sont suffisantes pour empêcher un nouvel embrasement financier
Et la Suisse: est-elle bien «protégée» face à cette phase de relative instabilité? En ce qui concerne les produits bancaires, je pense que la Suisse dispose d’une protection efficace, grâce au travail que la FINMA fournit. Aujourd’hui, les épargnants n’ont plus rien à craindre des banques. Il n’en reste pas moins que l’intérêt versé sur les comptes d’épargne est décourageant. Si les milieux bancaires maîtrisent désormais bien leurs activités (et leurs fonds propres), par contre, à mon avis, le risque s’est déplacé vers le «shadow banking» et aussi – en Suisse – vers les caisses de pensions. Pour verser les rentes aux retraités (qui sont toujours plus nombreux et vivent de plus en plus longtemps), elles doivent chercher un rendement qu’elles obtiennent – bon an mal an – en prenant des risques nouveaux et plus importants (même s’ils sont contrôlés) que quand les obligations rapportaient du 3%. A mon avis, les milieux politiques doivent impérativement s’interroger sur les modèles de financement à long terme des caisses de retraites, car une implosion dans ce secteur aurait des graves conséquences sociales – et donc politiques. Ce n’est pas pour rien que les caisses revoient leurs prestations à la baisse, et ce faisant, elles transfèrent le risque vers les assurés. Votre conclusion? Il y a deux manières de voir la situation: la lente et inéluctable descente aux enfers, avec le collapse à la clé, ou une vision cyclique, même si le cycle peut être long à se retourner. Dans la première hypothèse, la course à l’abîme est la seule solution; dans la seconde, il y a des correctifs à apporter, mais la barre peut être redressée. Je refuse le déterminisme: l’avenir est entre nos mains! Il faut savoir garder la tête froide, identifier les dangers, apprendre à les maîtriser et, surtout, ne jamais céder à la panique. TEXTE JEAN-LOUIS EMMENEGGER
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2018 : L’année Blockchain
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e plus en plus d’entreprises utilisatrices de la technologie Blockchain s’installent en Suisse. L’ambition n’est ni plus ni moins que de bouleverser l’ensemble des industries et leurs fonctionnalités. De nombreuses créations nées dans la «Crypto Valley» de Zoug ou à «Trust Square» à Zürich, vont bien au-delà du lancement (Initial Coin Offering, ICO) et du commerce (Crypto Trading) d’une cryptomonnaie. L’année 2018 sera une année Blockchain placée sous le signe d’une notoriété mondiale croissante ainsi que de la passion grandissante pour l’expérimentation. Des bouleversements sont imminents notamment dans les secteurs comportant beaucoup d’intermédiaires et pour lesquels la confiance est essentielle et où de nombreuses transactions ont lieu. Swisscom Blockchain Swisscom Blockchain SA offre une valeur ajoutée aux développements Blockchain, promue par une équipe de 40 personnes sous la direction de Daniel Haudenschild. Swisscom Blockchain soutient ses clients à travers des conseils et la technologie autour de Distributed Ledger, Blockchain et Tokenization. Swisscom Blockchain Academy Depuis juin 2018 et en partenariat avec Swisscom Blockchain Academy, l’entreprise propose désormais des formations, des séminaires et des ateliers afin de préparer la société et l’entreprise au futur décentralisé et favoriser le développement continu de cette technologie en Suisse. «Dans ce cours, nous avons appris de très nombreuses et précieuses informations et acquis une meilleure compréhension du domaine Blockchain. Néanmoins, l’équipe Swisscom Blockchain a su travailler sur l’ensemble de l’atelier de manière très structurée. Ce que j’ai le plus apprécié fut les discussions en cours qui étaient très passionnantes.» a indiqué dans un communiqué Christian Renfer, Business Development Manager à la banque cantonale de Zürich.
Les analystes ont calculé une économie potentielle annuelle située entre 15 et 20 milliards de dollars américains dans les secteurs de la finance et de la médecine grâce à la technologie Blockchain. Suite à l’accroissement des utilisations et des expérimentations de la Blockchain dans le monde, les gouvernements recherchent intensément des possibilités d’utilisation de cette technologie dans le secteur public. La Swisscom Blockchain Academy s’est par conséquent fixé comme objectif de se perfectionner également dans le domaine de la vie économique et publique afin de promouvoir cette mutation technologique dans le monde entier. Ainsi, des cours et des séminaires seront proposés. Ils auront pour objectif d’une part d’apporter des connaissances solides (Starter Pack) et de cibler les utilisations de la Blockchain dans les industries (Industry Pack). D’autre part, des développeurs de logiciels apporteront le savoir nécessaire afin de développer les produits numériques avec et sur la Blockchain (Developer Pack). Starter Pack Le Starter Pack apporte les connaissances techniques relatives à la Blockchain et les nombreuses possibilités de la technologie. Il aborde tout d’abord l’histoire et la fondation de la cryptographie, de la Blockchain et du Bitcoin et explique le rôle des cryptomonnaies et des mécanismes de consensus. Les participantes et les participants comprendront les concepts de «Token Generating Events» et les systèmes d’économie de jetons, et sauront reconnaitre les futures réglementations de marché pertinentes. Ainsi, les différentes plateformes Blockchain et les Smart Contracts seront elles-mêmes testées de la modélisation jusqu’aux simples développements. Le cours se base sur huit exemples et permet une compréhension optimale du fonctionnement et des cas concrets d’utilisation de la technologie.
solutions. Il se concentre également sur l’infrastructure, la sécurité, les données et la conformité légale. Le futur de chaque industrie est observé. Des modèles commerciaux et des réglementations émergents seront également thématisés tels que le fonctionnement de la Blockchain et ses effets sur les structures de chaque branche.
des cadres de banques et en décembre, aura lieu la formation développeur Hedera Hashgraph. TEXTE SWISSCOM BLOCKCHAIN ACADEMY
Developer Pack Le Developer Pack est destiné aux équipes IT et aux experts techniques. Le cours propose une immersion au cœur des cas d’utilisation des différentes plateformes de Blockchain et les compare. Il permet d’en apprendre davantage sur les fondements des Smart Contracts et le développement des apps. Les participantes et les participants pourront développer et installer leurs propres environnements et applications dans un processus itératif. Les premières formations débutent bientôt Pour la deuxième fois, la formation relative au Starter Pack aura lieu du 22 au 25 octobre 2018 à Zürich. En novembre et toujours à Zürich, se tiendra la formation
«La Blockchain est comme un interrupteur: allumé ou éteint. Ceux qui ont allumé ont découvert autour d’eux de nombreuses et nouvelles possibilités. Dans 5 ans, ces possibilités seront incontournables.» L’Academy offre une compréhension du monde des affaires ainsi que de l’aspect technique et représente le meilleur point de départ. Daniel Haudenschild, PDG Swisscom Blockchain
Swisscom Blockchain Academy blockchain.academy@swisscom.com blockchain.swisscom.com/training
Industry Pack L’industry Pack offre aux dirigeants une vue d’ensemble globale sur les cas d’utilisation pertinente de la Blockchain, les engagements en matière de qualité et les ANNONCE
U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A R T M E D I A
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CARRIÈRES
Les carrières bancaires à l’ère du numérique Entre les beaux plans de carrière des années 90 et les licenciements collectifs qui touchent aujourd’hui les collaborateurs du secteur bancaire, à peine 20 ans se sont écoulés. Le marché du travail dans la banque suisse a davantage changé au cours des 6 dernières années que durant les 50 ou 70 qui ont précédé, et avec lui, la notion même de carrière bancaire.
TEXTE FRÉDÉRIC KOHLER
Soudainement, les métiers de la banque qui apparaissaient comme des havres de stabilité et de certitude en ce début de XXe siècle se sont révélés en profonde disruption. Les changements de paradigmes économiques aussi brutaux qu’imprévus et l’obsolescence tout-à-coup ultra rapide des compétences qui en découle, ont rendu inopérants les concepts et les pratiques en matières de GPEC et de plans de carrière. Frédéric Kohler Directeur de l’ISFB
Le bon vieux temps d’avant la crise Entre 1988 et 2008, la banque suisse a connu son âge d’or. Pendant près de 3 décennies, tout n’a été que succès et croissance. Croissance des affaires, croissance des effectifs, croissance des revenus et croissance des rémunérations. Boostées par des conditions cadres extraordinaires (secret bancaire et bienveillance fiscale), Zurich et Genève caracolaient en tête du classement des meilleures places financière mondiales (encore 4e et 9e en janvier 2014). Cette croissance, que l’on a cru infinie, a engendré une pénurie de talents malgré l’ouverture des frontières en 2003 et ce phénomène s’est transformé en guerre des talents avec pour conséquence des carrières particulièrement «sympathiques» pour les employés et les cadres bancaires. GPEC et plans de carrière Pour mémoire, en 2000, le turnover dans les banques privées suisses était quasiment nul et l’ancienneté maximale. On peut même affirmer que la garantie de l’emploi était supérieure à celle offerte par la fonction publique. Le leitmotiv des DRH était alors «Attirer – Développer – Retenir». C’est ainsi que, s’inscrivant dans un horizon à long terme et stable, mais également afin de pouvoir compter sur les meilleurs éléments, les banques suisses bâtissaient pour leurs employés prometteurs des plans de carrière à 10 ans ou plus. En parallèle, la gestion prévisionnelle et des compétences (GPEC) avait pour mission de préparer la relève pour tous les postes clés, à savoir le remplacement du titulaire le jour de la retraite. Pour cela, les plans de carrière jouaient pleinement leur rôle à la satisfaction de tous. Fin du secret bancaire et digitalisation de la finance Si la place financière et ses acteurs ont vécu la fin du secret bancaire et son corollaire la fin de l’optimisation fiscale comme un véritable tsunami, que dire des impacts à venir de la digitalisation de l’économie en général et de l’activité bancaire en particulier.
Les bouleversements observés dans la place financière suisse depuis la crise des subprimes en termes
de rémunération, de turnover, d’ancienneté et taux de chômage laissent entrapercevoir ce que nous réserve la digitalisation de la finance. En effet, la concurrence des algorithmes, des robots et de l’intelligence artificielle va exiger de chacun une expertise technique et comportementale sous peine de se voir bientôt non pas épaulé mais remplacé par la machine. Compétences d’hier et compétences de demain Les compétences qui permettaient jadis de décrocher un job pour la vie ne permettent même plus de le
Les bouleversements observés dans la place financière suisse depuis la crise des subprimes en termes de rémunération, de turnover, d’ancienneté et taux de chômage laissent entrapercevoir ce que nous réserve la digitalisation de la finance.
conserver, encore moins d’en trouver un nouveau. L’ancienneté, qui était un des facteurs clé pour l’accession à des postes à responsabilité, a cessé d’être déterminante. L’obsolescence de plus en plus rapide des compétences techniques et les nouveaux comportements attendus dans ces périodes complexes, font que l’expérience et l’expertise sont devenues totalement indépendantes de l’ancienneté. Qui achèterait aujourd’hui un portable 3210 au motif que Nokia a été le leader du marché il y a 15 ans? Il en va de même des compétences des banquiers. Les métiers de la banque et de la finance ne ressemblent en rien à ce qu’ils étaient avant la crise de 2008. Idem pour les compétences requises pour l’exercice de ceux-ci, qu’il s’agisse des connaissances, des savoir-faire ou des soft skills. Il en résulte sur le marché de l’emploi un écart grandissant entre l’offre et la demande de compétences. Paradoxalement et alors que le taux de chômage est au plus haut, les employeurs du secteur banque et finance peinent à trouver en Suisse les candidats disposant de l’expertise et de l’expérience souhaitées pour affronter les enjeux liés à la digitalisation… et les tentatives de mesures protectionnistes en faveur de la main d’œuvre locale ne constituent clairement pas une réponse à ce dilemme. La formation continue: unique levier de performance et de résilience professionnelle Pour tous les acteurs, l’incertitude relative aux jobs de demain et le cycle de vie de plus en plus court des compétences sont synonymes de dégradation de l’environnement et de remise en cause de pratiques passées. Ils posent la question de la formation continue sous un angle nouveau. Il n’est plus question de suivre des formations et acquérir de nouvelles qualifications pour progresser dans l’entreprise et faire carrière. L’objectif est aujourd’hui avant tout de rester dans le marché, c’est-à-dire de maintenir son employabilité. Ces formations doivent être courtes, pointues, pratiques et accréditées par des labels forts reconnus de tous. Elles doivent aussi donner du sens au changement Si les plans de carrière ont aujourd’hui partout disparu, ce n’est en revanche pas le cas des parcours et des opportunités professionnelles. Mais pour être en mesure de saisir ces dernières, il faut être prêt. La formation continue poursuit ainsi désormais un double but: maintenir ou développer sa performance actuelle et se préparer aux futures opportunités … en un mot gérer sa carrière. Les carrières bancaires, à l’heure de la digitalisation de l’économie, sont devenues des cycles itératifs à 3 étapes: préparation, opportunité saisie, réalisation performante.
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FINNOVA AG BRANDREPORT
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Façonner le secteur bancaire du futur Les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs sont touchées par la transformation numérique. Dans le secteur financier, cette évolution ouvre de tout nouveaux horizons, mais elle s’accompagne également de défis variés. Dans cet entretien, Simon Kauth, Chief Product Officer chez Finnova AG, explique comment les banques, notamment les banques privées de Suisse romande, partent à la conquête de ces nouveaux potentiels, surmontent les obstacles et proposent ainsi un «Smarter Banking». TEXTE SMA
Simon Kauth, quels sont les défis que les banques doivent actuellement relever? Incontestablement, le principal défi consiste à développer des processus éprouvés à partir des nouveaux canaux numériques, et à adapter ou élaborer les concepts et modes de pensée qui s’y rapportent. Pour réussir cette transition, les établissements financiers doivent de plus en plus tenir compte des chaînes de valeur des clients et adapter leurs activités en fonction de ces dernières. Prenons l’exemple de la communication des banques avec leurs clients: bien que les échanges aient toujours plus fréquemment lieu via les réseaux numériques, ils doivent tout de même permettre aux établissements financiers de conserver une certaine proximité, qui est synonyme de confiance. Dans ce contexte, la question de la sécurité constitue également un défi majeur. Le traitement adéquat des données clients et le bon équilibre entre convivialité et sécurité sont des thèmes capitaux. À tel point qu’on peut dire sans hésiter que la sécurité se trouve à l’aube d’une nouvelle ère. C’est ici que l’importance du «Smarter Banking» prend tout son sens. Que signifie «Smarter Banking»? Il s’agit de l’un des fils conducteurs de Finnova: nous voulons permettre à nos clients de rendre leurs activités bancaires plus «intelligentes» et de mettre en œuvre des solutions innovantes comme dans les domaines de la gestion des investissements ou du conseil interactif. Ils doivent ainsi s’adapter aux besoins des clients et aux exigences réglementaires en constante évolution afin de garantir la conformité. Pour cela, il est indispensable de faire appel à une technologie de pointe et flexible, et c’est justement la solution que nous proposons avec notre logiciel Finnova Banking Software. Outre la mise à disposition de la solution au sein des établissements financiers, nous aidons aussi ces derniers à l’implémenter, à l’utiliser et à en assurer la maintenance. De quels éléments se compose Finnova Banking Software? Notre logiciel est en mesure d’uniformiser l’infrastructure informatique existante et parfois très hétérogène de nos clients et de «classer» les processus. Le respect de cette condition est essentiel pour suivre la cadence de la numérisation. Finnova Banking Software est composé de divers modules appelés des «Suites». «Core Suite» constitue l’épine dorsale de la solution. Elle regroupe tous les domaines du trafic des paiements, du financement, de l’investissement, de la gestion de portefeuilles et du conseil. D’autres Suites sont rattachées à cette dernière et s’adressent à d’autres groupes cibles. C’est notamment le cas de «Client Engagement Suite» qui gère l’interface client. Qu’est-ce que cela signifie concrètement? Ces deux Suites forment la quasi-totalité de l’interface entre l’établissement financier et le client de la banque. Les applications telles que l’E-banking, Advisor Workbench et l’utilisation des distributeurs automatiques y sont intégrées. En revanche, «Management Suite» répond aux besoins relevant du domaine de la gestion bancaire intégrée tels que la comptabilité de
Simon Kauth
Chief Product Officer Finnova AG
gestion et financière, la gestion des risques, la conformité et le reporting réglementaire. La partie «Analytics» est également un élément clé car elle permet aux banques de recueillir de précieuses informations à partir de leurs interactions avec les clients, et ainsi d’accéder à de nouvelles connaissances. L’accès à de nouvelles connaissances constitue la transition parfaite pour aborder le thème du «Machine Learning» ou de l’intelligence artificielle dans le secteur bancaire. Quelle est la position de Finnova dans ce domaine? Nous considérons qu’il est essentiel au développement futur du secteur financier. Par conséquent, nous ne nous contentons pas d’observer cette évolution, mais nous y participons aussi activement: il y a deux ans, nous avons par exemple reçu le Swiss IT Banking Innovation Award pour notre «Finnova Analytical Framework». Il s’agit d’une technologie qui transpose des concepts comme l’intelligence artificielle (IA) et l’apprentissage évolutif au niveau du back-office des établissements financiers et qui apporte des solutions précises aux tâches analytiques dans tous les domaines.
Quels sont les avantages de l’IA pour les banques? On assiste principalement à une accélération des processus au niveau du front-office. L’IA permet aux banques de mieux identifier leurs clients, d’évaluer plus précisément leurs besoins et d’élaborer des offres et des campagnes parfaitement adaptées, le tout grâce à l’évaluation intelligente des données disponibles. Un autre avantage capital: l’IA permet de nettement renforcer la sécurité. Par exemple, les systèmes intelligents sont en mesure de détecter les comportements atypiques et suspects des clients au niveau de l’Ebanking. La banque peut alors alerter le client concerné et vérifier si ce dernier a bien effectué lui-même les virements suspects. En termes de sécurité, quelles solutions offrez-vous à vos clients? Bien évidemment, les établissements financiers ne peuvent faire aucune concession en matière de sécurité. Afin de garantir une sécurité maximale avec nos solutions, nous collaborons avec les meilleurs prestataires dans ce secteur. Naturellement, nous soutenons et accompagnons aussi nos clients à ce sujet, afin qu’ils puissent mettre en place une sécurité optimale de leur infrastructure, avec des pare-feux par exemple.
À PROPOS DE FINNOVA.
STRATEGIC FOCUS Digitalisation
Industrialisation, Standardisation
Data, Analytics & Compliance
Ecosystem
Bank Clients & Client Advisors
Middle Office, Back Office & BPO Experts
Bank Managers
Selected Third Parties
CLIENT ENGAGEMENT SUITE
CORE SUITE
MANAGEMENT SUITE
OPEN PLATFORM
E-Banking & Mobile Banking
Payments
Financial Accounting & Controlling
Solution Integration
Branch & ATM
Financing
Risk & Compliance
Orchestration
Advisor Workbench
Investment Management
Regulatory Reporting
Master Data Management
Loan Advisory
Investment Operations
Analytical Framework
Runtime Environment
CRM
Clients & Products
Business Banking
Tax
PRODUCTS
Financing Investments Bank Management Compliance Business Process Management
SERVICES & SOLUTIONS
Consulting & Academy
Pouvez-vous préciser? L’avenir nous montrera à quel point la numérisation aura des effets disruptifs sur le secteur financier. Par rapport aux secteurs de la musique et du tourisme notamment, les changements seront certes moins rapides et nets, mais nous devons tout de même nous y préparer. Nous partons du principe que les banques auront encore à l’avenir un réel impact économique. Toutefois, personne ne peut dire exactement dans quelle mesure leur rôle changera. Notre ambition consiste à accompagner nos clients tout au long de cette évolution dynamique et à les aider à mettre en œuvre des processus de transformation efficaces.
À quoi ressemble un mandat typique avec Finnova? Dans la plupart des cas, les clients nous contactent après une première évaluation car ils trouvent en nous le partenaire idéal pour toutes les solutions liées aux systèmes bancaires. Au cours des dernières années, notre communauté a fortement progressé en Suisse romande, dernièrement avec la banque Gonet. La plupart du temps, nous commençons avec un projet de migration qui consiste à reprendre une partie du système du
FINNOVA BANKING SOFTWARE
Payments
client ou à procéder à l’intégration étendue de notre logiciel dans son environnement informatique. Étant donné que notre clientèle compte aussi de nombreuses banques de petite taille, nous mettons un point d’honneur à proposer une solution qui s’adapte aux besoins et aux capacités de l’établissement financier. Pour cela, nous proposons une solution standard complète dont les divers éléments peuvent être ajustés individuellement. Cette flexibilité n’est pas seulement une partie essentielle de nos solutions logicielles, mais aussi une devise clé de l’entreprise.
Data & Analytics
Application Management
Quality Assurance
Integration & Orchestration
Finnova figure parmi les premiers éditeurs de progiciels bancaires sur la place financière suisse. Efficaces, innovatrices et conformes à la réglementation, nos solutions IT contribuent à l’expansion de nos banques clientes et des prestataires de services externalisés, notamment lorsqu’ils sont amenés à relever de grands défis pour progresser dans le secteur bancaire. Plus de 100 banques font déjà confiance au «Smarter Banking» de Finnova. Fondée en 1974, la société Finnova emploie aujourd’hui plus de 400 personnes réparties entre le siège principal de Lenzbourg et les sites de Coire, Seewen et Nyon. Grâce à Finnova Banking Software, quelque 80 banques universelles et 20 banques privées profitent d’une solution standard très performante et fiable dotée d’un large périmètre de fonctionnalités permettant une utilisation intégrale pour les modèles d’affaires les plus divers, le tout à un coût total de possession (TCO) très attrayant. Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.finnova.com
Association pour l’Abolition des Expériences sur les Animaux Président: Dr méd. Dr phil. Christopher Anderegg Fondée en 1979 sous le nom de CIVIS-Suisse
Ostbühlstr. 32, 8038 Zurich www.animalexperiments.ch
ch.anderegg@sunrise.ch Compte postal 87-84848-4
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L aberration des expériences sur les animaux :
Produits chimiques Les expériences sur les animaux offrent-elles aux humains, aux animaux et à l’environnement une protection contre les dangers des produits chimiques ?
En préambule des dernières votations concernant les expériences sur les animaux, le Comité recherche et santé à Zürich a écrit : « Sans expériences sur les animaux, la sécurité des produits n’existe pas. Lors du lancement de nouveaux produits chimiques, leur toxicité et leur impact environnemental doivent faire l’objet de contrôles rigoureux lors d’expériences sur les animaux avant que le feu vert ne soit donné. Les produits chimiques essentiels à la sécurité et l’innocuité des consommateurs reposent sur les résultats et les connaissances obtenus lors des expériences sur les animaux, et s’étendent aux besoins quotidiens tels que la lutte contre les parasites et la protection des plantes, les produits chimiques domestiques et industriels, les additifs alimentaires, etc. » Est-ce vrai ??
STÉRILITÉ ET MALADIES
Depuis ces dernières décennies, on observe une diminution drastique de la fertilité humaine contraignant de plus en plus de couples à rester sans enfants. Aujourd’hui dans le monde, la production de sperme a baissé de 50 % par rapport aux années 1940 et le liquide séminal contient de plus en plus de spermatozoïdes morts et malformés. De nombreuses espèces animales telles que les baleines, les dauphins, les loutres, les aigles, les alligators, les grenouilles et les abeilles sont menacées d’extinction en raison de leur stérilité ou de la malformation de leurs embryons. À cela viennent s’ajouter les nombreuses maladies chroniques comme que le cancer, le diabète, les rhumatismes, le lupus, Alzheimer, Parkinson, et la sclérose en plaques qui ont clairement augmenté ces dernières décennies.
LES PERSONNES VICTIMES D‘EXPÉRIENCES SUR LES ANIMAUX
La cause présumée de cette constatation : le nombre de produits domestiques, industriels et agricoles tels que le glyphosate, le DDT, le PCB, les dioxines et le gasoil présents sur le marché depuis les années 1940, entrés dans la chaine alimentaire et ayant contaminé les humains,
les animaux et l’environnement. Toutes ces substances toxiques seront d’abord testées sur les animaux selon les prescriptions légales afin d’analyser leur prétendue innocuité et leur impact environnemental. Cependant, elles contaminent et entrainent des maladies dévastatrices pour les humains, les animaux et l’environnement. Cela n’est pas surprenant : en raison des différences fondamentales d’espèces et de métabolisme, les animaux de laboratoire réagissent différemment des humains. En outre, les animaux de laboratoire sont contrôlés dans des conditions de laboratoire artificielles et rigoureuses qui ne correspondent pas aux propriétés complexes du corps humain et de l’environnement.
EXPÉRIENCES SUR ANIMAUX PAS FIABLES
Toutefois, au lieu de limiter drastiquement la production et l’utilisation de produits domestiques, chimiques et agricoles et de renoncer à l’expérience pas fiable et peu pertinente sur les animaux, les groupes chimiques essaient depuis de nombreuses années d’étudier cette menace mondiale à travers des expériences supplémentaires sur les animaux. Ainsi, des centaines de projets de recherches dont le but est d’apporter des explications relatives aux effets néfastes des produits polluants lors des expériences sur les animaux voient le jour partout dans le monde.
AUCUNE PROTECTION DES HUMAINS ET DES ANIMAUX
De ce fait, les expériences sur les animaux n’offrent aucune protection envers les humains, les animaux et l’environnement, mais seulement des intérêts pour l’industrie chimique. Tout d’abord, en raison de leurs résultats fiables et de leur impact environnemental lors d’expériences sur les animaux, des produits chimiques dangereux sont mis sur le marché. Ensuite, ces substances toxiques ne sont pas retirées du marché, car leur effet néfaste lors des expériences sur les animaux doit encore être étudié.