Enfant Février ‘23 Ce dossier est publié par Smart Media Agency et n’engage pas la responsabilité des éditeurs ni de la rédaction de Flair. Barbara Opsomer « Je ne m’attendais pas à ce que l’arrivée de mon fils chamboule autant ma vie. » Interview En plus sur Fokus-online.be & suivez-nous @fokusonlinebe
Avantages et inconvénients d’une grossesse tardive
Les femmes deviennent mères de plus en plus tard. L’âge moyen auquel une femme a son premier enfant est de 29,3 ans. Pour 27 ans en 2000. En termes médicaux, cette évolution n’est pas idéale, mais devenir parent à un âge plus avancé présente aussi des avantages. Car on est plus installé dans la vie, et souvent la relation de couple est elle aussi plus stable.
En général, une grossesse après l’âge de 35 ans est considérée comme “grossesse gériatrique”. Un terme peu flatteur, mais pas injustifié pour autant. Car plus on vieillit, moins on a de chances de donner naissance de manière naturelle. Les femmes de 25 à 30 ans ont chaque mois 20 % de chances de tomber enceintes. Entre 30 et 35 ans, ce chiffre passe à 10 %. Et à l’âge de 38 ans, il n’est plus que de 5 %. « Cette baisse de fertilité est liée à la quantité et à la qualité des ovules », explique Dr Lisbeth Jochems, gynécologue à l’hôpital universitaire d’Anvers (UZA). « Chaque femme possède à la naissance environ un million d’ovules stockés dans ses ovaires. Et n’en produit plus jamais de nouveaux. Au contraire, au fil de l’âge, ils disparaissent. Lors de ses premières règles, il lui reste 300 000 à 500 000 ovules. Au début de chaque cycle menstruel, un groupe d’ovules est chaque fois en attente. L’un de ces ovules poursuit sa maturation et se détache de l’ovaire (ovulation). Les ovules restants sont détruits par le corps. »
Stock d’ovules
Plus on vieillit, plus le stock diminue. À la ménopause, tous les ovules sont épuisés et on ne peut plus concevoir de manière naturelle. Mais comme la qualité des ovules diminue systématiquement, la fertilité a déjà considérablement baissé elle aussi, même durant les années précédant la ménopause. « Vos ovules sont aussi vieux que vous. Plus ils restent longtemps dans votre corps, plus leur ADN risque d’être endommagé », explique la Dr Jochems. « Ces ovules plus âgés sont également moins faciles à féconder et ne se logent pas aussi bien dans l’utérus. Plus l’ovule est âgé, plus le risque d’anomalies chromosomiques chez le bébé, comme le syndrome de Down, est élevé. »
Donc après 35 ans, on parle surtout de grossesse à haut risque. « Cela ne signifie pas que votre vie ou celle de votre bébé soit en danger. Il y a juste un plus grand risque de complications. La maman est plus exposée au risque de diabète gestationnel. Les vaisseaux sanguins deviennent moins souples avec l’âge, ce qui rend l’hypertension artérielle ou la prééclampsie plus fréquentes. Si vous avez plus de 45 ans, vous avez également 75 % de chances de faire une fausse couche. Les naissances prématurées constituent aussi un risque important. »
Contenu • 6 L’implication du père est essentielle pour le bien-être de l’enfant 10 Les bienfaits des jeux les plus simples 12 Lire et découvrir ensemble 14 Interview • Barbara Opsomer 20 Smartlist • Pas le temps de s’ennuyer 24 Une liste de naissance frugale 28 Comment gérer les mangeurs difficiles ? 30 Les amis du développement des enfants
É quipe • Country Manager Christian Nikuna Pemba Creative Director Baïdy Ly Content Directors Annick Joossen • Bryony Ulyett Texte Sophie Pycke • Tuly Salumu • Aline Cordier Simmoneau • Adeline Schmitz Smart Media Agency, Leysstraat 27, 2000 Antwerpen Fokus-online.be Bonne lecture ! Romina Philippus Project manager
#fokusenfant 2 Grossesse
Par Sophie Pycke
Les spermatozoïdes eux aussi vieillissent
Il y a aussi les grossesses via fécondation in vitro ou don d’ovules. « L’in vitro est envisageable jusqu’à 43 ans, mais là aussi, l’âge a un impact », explique la Dr Anne Delbaere, cheffe de service de gynécologie à l’hôpital universitaire de Bruxelles (H.U.B). « À moins de 36 ans, vous avez 30 % de chances d’avoir un bébé. Entre 36 et 40 ans, 15 %. Et entre 40 et 43 ans, 6 % seulement. Les femmes sous-estiment l’impact de l’âge sur la fertilité », indique-t-elle. Mais les hommes n’échappent pas non plus à l’épreuve du temps. « Le sperme des hommes âgés est lui aussi plus susceptible de présenter des anomalies de l’ADN. Il s’agit souvent d’un cumul de facteurs : des femmes plus âgées ayant un enfant avec un homme plus âgé. On accumule alors les risques. »
Les avantages
Mais il y a aussi des avantages à tomber enceinte plus tard. Souvent, le couple est plus stable. Les futures mères sont généralement plus instruites. Elles ont plus de ressources financières et un emploi stable. Elles ont aussi déjà pu voir de nombreux exemples de parentalité dans leur entourage, ce qui leur donne une idée de la manière dont elles veulent aborder la leur. « Le contexte socio-économique a certainement un impact », estime la Dr Delbaere. « Dans les années 1980, les femmes avaient leur premier enfant à 25 ans. Cet âge a évolué pour des raisons positives : l’éducation des femmes, leur intégration dans le monde du travail et l’accès à la contraception. C’est un progrès, mais les femmes sont encore trop peu informées sur l’évolution de leur fertilité. Si vous êtes sûre de votre désir d’avoir des enfants, il est préférable de ne pas attendre trop longtemps. Ou de faire congeler vos ovules, et de préférence avant l’âge de 30 ans. »
Peut-on plier le temps à notre volonté ou n’est-ce qu’une illusion ? À moins de découvrir le secret de la vie éternelle, nous resterons soumis à une certaine chronologie qu’aucune technologie de reproduction ne pourra concurrencer. Par exemple, une mère âgée a moins de chances de voir ses petits-enfants grandir. Mais un désir d’enfant tardif est aussi une belle métaphore : les femmes peuvent tout faire, même après 40 ans. Créer une entreprise, courir un marathon, avoir un enfant... Devenir mère plus tard vous confronte sans aucun doute à votre propre mortalité, mais vous renvoie aussi à toutes les possibilités que la vie peut vous offrir.
Comment devenir famille d’accueil ?
600 enfants cherchent une famille d’accueil. Pourquoi et comment leur ouvrir la porte de votre foyer et de votre cœur ? Quelques pistes…
Qui sont ces enfants ?
Ce sont des enfants âgés de 0 à 18 ans, pour qui le service d’aide ou de protection de la jeunesse ont décidé, parfois sans l’accord des parents, qu’ils devaient aller vivre ailleurs. Les raisons sont variées et peuvent, par exemple, tenir à un grave manque de cadre de vie structurant et chaleureux. Ce sont souvent des enfants qui ont connus des faits de négligence voire de maltraitance.
Quelles sont les critères de base auxquels il faut répondre pour devenir famille d’accueil ?
Etre majeur, en couple ou pas, avec ou sans enfants. Présenter un extrait du casier judiciaire Modèle II, proposer un cadre de vie familial chaleureux, structuré et sécurisant. Disposer d’un logement suffisamment adapté à l’âge de l’enfant.
Et ensuite, au-delà de ces critères ?
Réfléchir, encore et encore. Bien se dire qu’accueillir temporairement un enfant au sein du cocon familial constitue un geste aussi magnifique que porteur de responsabilité. Si vous souhaitez parler de votre projet d'accueillir un enfant, n'hésitez pas à contacter une association spécialisée comme “l’Accueil Familial”.
En collaboration avec L’accueil Familial
Vos ovules sont aussi vieux que vous. Plus longtemps ils restent dans votre corps, plus leur ADN risque d’être endommagé.
— DR. LISBETH JOCHEMS HÔPITAL UNIVERSAITAIRE D’ANVERS (UZA)
Fokus-online.be 3 Grossesse
Tandis que les mères portent et mettent au monde les bébés, les pères restent souvent sur la touche, un peu perdus. Comment peuvent-ils s’impliquer davantage dans la grossesse et l’éducation de leur bout de chou ? « Ceux qui pensent que les papas ne savent pas changer les couches ? Ça me fait rire. »
Pour les générations précédentes, c’était simple : le père travaillait pour gagner de l’argent et la mère s’occupait de la maison et des enfants. Si ces derniers dépassaient les bornes, le père faisait preuve de son autorité, mais à part cela, il n’interagissait pas beaucoup avec sa progéniture.
Aujourd’hui, la paternité a complètement changé. Les mères travaillent et sont moins omniprésentes à la maison. Le père doit lui aussi s’improviser cuisinier, aide-ménager et compagnon de jeu des enfants après le travail. Adieu la figure stricte et autoritaire et bonjour le papa poule émotionnellement disponible et amant parfait...
Le village
Voilà pour l’image idéale. Car en réalité, tous les pères sont loin de se sentir à l’aise dans leur nouveau rôle. Leur insécurité commence dès la grossesse, qui tourne principalement autour de la future maman, et se poursuit lors de l’accouchement, durant lequel ils ne savent pas trop quoi faire.
« On apprend encore aux pères à occuper moins de place au sein de la famille », explique Steven Gielis, expert en parentalité. « Ils parlent moins de leurs émotions et de leurs besoins, même avec leurs enfants. Ils attendent aussi plus longtemps pour demander de l’aide en cas de problème. Les femmes sont plus susceptibles de frapper à la porte de leur
‘‘village’’ lorsque les choses vont moins bien. Mais pour les pères, il y a une sorte de honte, de tabou. »
Pourquoi ? « Nous continuons malheureusement à être influencés par toutes sortes de stéréotypes sociaux et culturels », explique Steven Gielis. « C’est un schéma qui se renforce de lui-même. Les pères continuent à travailler plus d’heures en dehors du foyer et prennent moins de congés de naissance. Ils ont moins de possibilités de travailler à temps partiel. Les soins restent donc aux mains des mamans. Les recherches indiquent ainsi que les enfants passent 65 % de leur temps avec leur mère. »
« Pourtant, l’implication des papas est essentielle », affirme l’expert en parentalité. « Les enfants dont les pères donnent d’eux-mêmes et de leur temps obtiennent de meilleurs résultats en termes de scolarité, de développement, de bienêtre mental et émotionnel et de compétences sociales. Ils pensent aussi moins en termes de stéréotypes de genre. »
Parler
La clé de l’implication à part égale des parents est la parole. « Parlez avec votre partenaire de la façon dont vous vous répartissez les rôles au sein de la famille », conseille Steven Gielis. « Il existe aussi beaucoup de lectures intéressantes sur l’éducation des enfants, destinées tant aux femmes qu’aux hommes. Comme ‘’L’éducation inconditionnelle’’ d’Alfie Kohn. Je ne pense pas qu’il faille cataloguer les pères
« L’implication du père est essentielle pour le bien-être de l’enfant »
#fokusenfant 6 Parentalité
Par Tuly Salumu
et les mères. Être parent, c’est être parent. La façon de l’être ne devrait pas dépendre de votre sexe. »
C’est aussi l’avis de l’Anversois Kenny Deuss, qui compte un demi-million de followers sur sa page Instagram ‘‘Onadventurewithdad’’. Ce papa influenceur est une bouffée d’air frais parmi les nombreuses mamans stars des réseaux sociaux. « Je montre de manière ludique que les pères s’occupent aussi de leurs enfants », confie-t-il. « Je change les couches, je fais à manger et je fais le ménage. Même si je le fais peut-être d’une manière plus libre et plus ludique. Je poste des photos amusantes sur le sujet et les gens adorent ça. »
Pourtant, il n’a pas hérité cela de ses parents. « Mon père était l’homme classique qui partait travailler et s’installait devant la télévision une fois rentré, confie-t-il. Il mettait du pain sur la table et ma mère s’occupait de moi. » Avec ses propres enfants, Alix (3,5 ans) et Aster (1,5 an), Kenny Deuss a choisi une approche différente. « Je veux qu’ils puissent toujours compter sur moi. Qu’ils me voient comme un ami auprès de qui ils peuvent s’épancher et s’amuser. Mais bien sûr, je reste leur père. Je suis constamment à la recherche du bon équilibre entre le jeu et la prise de responsabilités. »
La façon d’y parvenir en tant que père n’a rien de sorcier, selon lui. « Vous ne pouvez pas forcer la relation avec votre enfant », explique-t-il. « Il faut qu’elle se tisse naturellement. Tout d’abord, vous devez être prêt à devenir père et à créer un lien avec lui. Si c’est le cas, alors il est important de prendre des dispositions pour vous assurer que vous jouerez un rôle égal en tant que père et mère. »
Les stéréotypes
La compagne de Kenny Deuss a souffert d’une dépression post-natale. « Je me suis retrouvé seul avec ma fille aînée et j’ai prouvé que je pouvais moi aussi la nourrir et la mettre au lit. Cela m’a fait réaliser que la paternité n’est pas une science exacte, mais qu’elle est surtout une question de temps. Consacrez du temps à vos enfants, ils vous le rendront bien. »
Kenny Deuss veut briser les stéréotypes. « Les gens qui pensent que les pères ne peuvent pas changer les couches, ça me fait rigoler ! Je conseille plutôt aux jeunes pères d’être ouverts d’esprit. C’est le début de tout. » Même son de cloche chez Steven Gielis : « Lors de mes conférences, je demande parfois aux papas d’oser laisser couler leurs larmes. Les hommes ont été élevés dans l’idée qu’ils devaient être forts. Qui dit qu’on n’est pas fort quand on a le courage de montrer ses émotions ? »
Je ne pense pas qu’il faille ranger les pères et les mères dans des cases.
Fokus-online.be 7 Parentalité
— STEVEN GIELIS EXPERT EN PARENTALITÉ
Et puis ...
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Les bienfaits des jeux les plus simples
Un bâton sur le sol n’est qu’un bâton. Mais dans les yeux d’un enfant, c’est une épée, un serpent ou un tournevis. Avec le jeu libre, il n’y a pas d’instructions d’utilisation, tout est permis. Le jeu libre n’est pas non plus guidé par des modes ou des tendances éducatives. C’est une manière de jouer intemporelle, qui passe d’une génération à l’autre.
Par Sophie Pycke
Un enfant qui colle le dernier autocollant dans un album ou pose la dernière pièce d’un puzzle vit un moment gratifiant. L’objectif est ici la complétude et ce type de jeu est appelé “jeu dirigé”. Il améliore la capacité d’attention et de résolution de problèmes. Si l’enfant a pris plaisir à compléter le puzzle, il voudra en faire un autre pour vivre à nouveau ce sentiment de tâche accomplie. Les jeux dirigés peuvent donc vite devenir répétitifs. Lorsqu’un enfant joue trop souvent à un même jeu, l’effet bénéfique sur son développement se perd partiellement.
Chercher soi-même des solutions
À l’opposé, il y a le jeu libre. L’enfant ne suit pas de règles et ne doit pas atteindre d’objectif. La créativité et la détection intuitive sont les concepts clés. Ces jeux libres se doivent d’être “ennuyeux”, car moins le jouet est sophistiqué, plus votre enfant doit faire preuve de créativité pour en tirer une sensation ludique. Un jouet qui s’allume et émet des sons paralysera la créativité des enfants. C’est amusant, mais sans plus. Cela leur enseigne juste la dynamique de cause à effet : « si j’appuie sur ce bouton, j’entendrai de la musique ».
De la pâte à modeler ou des blocs de construction nécessitent de l’empathie et la dynamique de cause à effet est également plus large : « si je pose le rectangle sur le carré, la tour reste debout. Mais si j’essaie de l’empiler sur la boule, elle s’écroule ». L’enfant cherche alors lui-même des solutions pour construire une maison sans qu’elle ne s’effondre.
Jeu libre
« Les jeux libres existent depuis longtemps », explique Christophe Toye, cofondateur de Fairplace, une boutique en ligne belge qui propose des jouets durables. « Avant, on pratiquait ça avec des objets trouvés dans la forêt ou le garage de ses grandsparents. Depuis, c’est devenu une tendance rebaptisée en anglais “open-ended play’’. De plus en plus, on se rend compte que les enfants veulent pouvoir bricoler et expérimenter sans subir de pression. Sans (grands) parents qui les surveillent pour s’assurer qu’ils atteignent un but fixé. La vie des enfants est de plus en plus régie par des règles : à la maison, à l’école, mais aussi pendant les loisirs. Mais pour jouer de manière imaginative, il faut une liberté totale. »
#fokusenfant 10 Jouer sans contrainte
De génération en génération
Pour les adultes, le jeu libre peut paraître étrange. Car pour nous, tout doit être fonctionnel ou beau. « Et pourtant, de plus en plus de personnes se tournent vers les jeux libres », confirme Alain De Rauw de Plan Toys, une entreprise qui s’engage depuis quarante ans en faveur des jouets durables. « Nous consommons moins, y compris en termes de jouets. Les jeux libres échappent aux tendances et sont qualitatifs. On peut les transmettre d’une génération à l’autre. De nombreux jeunes parents apprécient cet aspect de durabilité. Si votre enfant reçoit un jouet en forme de personnage de dessin animé qui chante des chansons et a l’air excessivement joyeux, il s’amusera moins avec lui qu’avec un ours en peluche ordinaire. Car il pourra alors décider si cet ours est un garçon ou une fille. L’ours n’affichant pas de sourire, il pourra aussi décider s’il est heureux ou triste, en fonction de son humeur. Résultat : il jouera bien plus longtemps avec lui. »
« Il y a dix ans, les jouets électroniques et de couleurs vives avaient la cote, mais plus maintenant », indique M. De Rauw. « Le gouvernement devrait offrir une boîte de blocs de construction à chaque nouveauné. Ce type de jouet combat aussi le phénomène de la «génération à un doigt» : les tout-petits utilisant principalement un seul doigt pour faire fonctionner le téléphone portable de leurs parents. Mais cette utilisation massive retarde le développement de leur motricité fine. »
Des vertus thérapeutiques, aussi pour les parents
Les parents eux aussi apprécient davantage les jeux libres. Fini les jouets bruyants et qui clignotent. « Je connais des mamans qui font des paquets de riz coloré ou du slime avec leurs enfants », ajoute Christophe.
« Elles ont des métiers prenants, mais vivent ce bricolage simple et répétitif comme une activité thérapeutique qui soulage leur stress. »
Les planchettes Kapla, chef-d’œuvre de l’imagination enfantine, sont un autre exemple amusant de jeux libres. Elles permettent de tout construire, des animaux à la tour Eiffel en passant par les châteaux. Une dernière recommandation ? Les anneaux, cubes et disques en bois pour apprendre aux enfants à trier et à compter. Mais le hit du moment, ce sont les briques à empiler : des briques en plastique coloré qui stimulent votre enfant. Le remède parfait contre l’addiction aux écrans.
Salle de jeux ou chambre à coucher ?
On dit souvent qu’il faut consacrer des espaces distincts à chaque activité : n’étudiez pas dans la chambre où vous dormez. En est-il de même pour les enfants qui jouent ? Vaut-il mieux prévoir une salle de jeux séparée ou les laisser jouer partout ?
« Les jeunes enfants qui dorment dans une pièce commune et partagent une salle de jeux séparée peuvent en tirer des bénéfices. Mais plus tard, les adolescents préfèreront toujours avoir leur propre chambre. La salle de jeux n’est alors plus vraiment indispensable », explique le pédagogue Pedro De Bruyckere. « Des endroits délimités pour jouer peuvent être pratiques, mais cela ne doit pas nécessairement être dans une pièce séparée. Vous pouvez aussi faire d’un coin de l’espace de vie commune un espace de jeu. »
Nous consommons moins, y compris en termes de jouets.
Fokus-online.be 11 Jouer sans contrainte
— ALAIN DE RAUW PLAN TOYS
Lire et découvrir ensemble
Voici quelques idées qui donneront l'envie de lire, de tourner des pages, voire même d'aller en forêt ensemble en ce début d'année. Grâce à cette sélection de livres qui nous rappellent les thèmes de notre enfance, on espère aussi vous faire un peu voyager!
La Princesse et la galette
“La galette” paru aux éditions de L'Étagère du bas raconte avec humour l'histoire d'une petite princesse un peu autoritaire qui en veut toujours plus dans sa galette et parviendra (presque) à faire tourner son cuisinier en bourrique. C'est très court, mais l'histoire de ces deux personnages vous rappellera peut être des situations que vous connaissez ! Vous pourrez également emmener les petits voir les merveilleux collages et l’univers de Mathilde Brosset à travers les originaux de ses derniers albums, exposés jusqu'au 4 mars 2023 à la Bibliothèque Lambermont à Schaerbeek (1030).
Apprendre avec les arbres
Conçu pour les adultes, “Découvrir apprendre et s’amuser dans la forêt” propose une mine d'or d'activités à réaliser avec des enfants en fonction des saisons, principalement au cœur de la forêt, mais aussi à la maison ou au bord de l’eau. Cet ouvrage de Valérie Meyer paru aux éditions du Signe vous permettra de passer du temps dans la nature, en famille ou en classe, à apprendre et s'amuser en réalisant des activités de tous les genres. La liste est suffisamment longue pour divertir les plus actifs comme les plus calmes, et donnera des idées aux plus créatifs comme aux plus sérieux.
#fokusenfant 12 Smartlist • Livres jeunesse
Par Bryony Ulyett
Renverser les rôles
Marie Colot et Françoise Rogier, deux créatrices belges publiées par un éditeur belge lui aussi, ont reçu le prix Bernard Versele de la Ligue des familles en 2022, pour leur album “Mamie, ça suffit !”. L'histoire tourbillonnante d'une mamie qui fait plein de bêtises (et que son petit-fils ne parvient pas à raisonner) a conquis les plus petits parmi les 38 195 enfants qui ont voté pour leurs livres préférés l'an dernier. Les dessins charmants et cette mamie pleine de malice ne font pas de l'effet qu'aux plus petits et nous rappellent aussi combien il est délicieux de ne pas être sage !
Intrépides gaulois
Un nouvel album d'Astérix sort ce moisci, et petits et grands seront ravis de suivre les héros mythiques du petit village d'armorique dans leur nouvelle aventure vers la Chine. La princesse qui fait appel aux deux héros ne se doute sans doute pas des difficultés que vont leur causer César et son armée… L'histoire originale est basée sur le scénario du film "Astérix & Obélix, L'Empire du Milieu" réalisé par Guillaume Canet, déjà en salles. Qu'on préfère aller voir le film ou tourner les pages du livre, ce sera un plaisir de retrouver les célèbres personnages de Goscinny et Uderzo.
Fokus-online.be 13 Livres jeunesse • Smartlist
Barbara Opsomer
« J’essaye d’être la maman que j’aurais aimé avoir »
Par Aline Cordier Simmoneau
#fokusenfant 14 Interview
Chanteuse et comédienne, Barbara Opsomer est installée à Marrakech avec son fils et son compagnon. Nouveau rythme de vie, équilibre professionnel et personnel, éducation, valeurs… elle évoque son changement de vie depuis la naissance de son enfant.
On dit souvent que l’arrivée d’un premier enfant est un vrai bouleversement. Comment avez-vous vécu l’arrivée de votre fils ?
« Je suis tombée enceinte au bout d’un mois seulement de relation avec le papa de Gabriel. J’essayais depuis quelque temps d’adopter un petit garçon rencontré à l’occasion d’une mission humanitaire, mais cela ne fonctionnait pas. Quand Gabriel est arrivé, j’ai bien sûr voulu le garder. Je me suis dit que c’était un cadeau du ciel. Du point de vue de notre couple, cela a tout de même été difficile, car au bout d’un mois de relation, on ne se connaît pas, on est encore dans la passion. Cela a été un choc pour moi, et encore plus pour le papa de Gabriel. Nous ne savions pas comment réagir. Cela a chamboulé notre vie de couple et notre vie en général. Par la suite, nous avons réussi à tout mettre en place pour notre famille et tout se passe sereinement aujourd’hui. »
Quelles sont les différences notables quand on passe d’une vie sans enfant à une vie avec enfant ?
« Avant l’arrivée de Gabriel, j’étais une femme libre, je sortais tout le temps. Je pouvais partir en voyage sur un coup de tête, prendre des décisions à la dernière minute, voir des amis à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, etc. J’avais une vie démesurée dans tous les sens du terme. Tout cela n’est plus possible avec un enfant. Ce changement de vie a été un vrai choc. En devenant maman, j’ai pris conscience qu’il n’était plus possible de faire n’importe quoi, et qu’il fallait assurer sur tous les plans, y compris professionnellement et financièrement. J’ai pris une claque ultra violente avec toutes ces nouvelles responsabilités. En fait, j’avais du mal à admettre que ma vie ait totalement changé, basculé. Avec l’aide d’une thérapeute, j’ai réussi à mettre des mots sur cette situation. C’est ce qui m’a permis de l’accepter. Aujourd’hui je suis très heureuse dans mon rôle de maman.
La gestion du sommeil est également une grosse difficulté. Avec un enfant, on ne dort plus aussi bien qu’avant. On s’inquiète constamment. Je suis d’une nature angoissée et l’arrivée de Gabriel a accentué mes inquiétudes : peur au quotidien qu’il lui arrive un petit accident, peur de mal faire les choses, etc. Je me suis renseignée et me suis rendu compte que je n’étais pas la seule. Mes inquiétudes se sont apaisées au fil du temps. »
Quels conseils aimeriez-vous donner aux futurs parents pour vivre le plus sereinement possible l’arrivée d’un enfant ?
« Avant l’arrivée de Gabriel, je ne m’inquiétais pas, car je rêvais d’être mère depuis que j’étais enfant. J’étais certaine d’être épanouie dans ce nouveau rôle. Ce que je ne savais pas, c’est que les blessures et les failles ressurgissent énormément après l’arrivée d’un enfant. Je pensais que l’arrivée d’un enfant allait combler les blessures du passé et les faire disparaître. C’est exactement l’inverse qui s’est passé : tout est ressorti. J’aimerais dire aux futurs parents de prendre le temps de soigner leurs blessures, de travailler sur leur bien-être, car le bébé ne guérira pas les blessures de l’enfance. Elles ressortiront à un moment donné. En devenant parent, on reçoit également constamment des conseils de tout le monde (proches, mères, sœurs, etc.). Autant ne pas trop y prêter attention. Le mieux à faire est d’écouter son cœur et de toujours faire de son mieux. Aujourd’hui j’essaye d’être la maman que j’aurais aimé avoir. Enfant, j’ai souffert des blessures de ma maman. J’en ai aussi voulu à mon père d’être absent. Aujourd’hui je fais tout l’inverse. J’aimerais dire aux futurs parents : soyez les parents que vous auriez rêvé d’avoir lorsque vous étiez enfant. »
Comment faites-vous pour trouver l’équilibre entre votre vie de famille et votre activité professionnelle ?
« J’ai la chance d’être beaucoup à la maison en gagnant ma vie avec les réseaux sociaux. Au début je ne pouvais pas travailler car Gabriel avait de grosses difficultés au niveau du sommeil. Puis les choses sont rentrées dans l’ordre. J’ai profité de lui durant ses premiers mois et jusqu’à l’âge d’un an et demi. Aujourd’hui il va à la crèche et profite des autres enfants. Pendant ce temps, je peux avancer sur mes missions. J’ai plus de liberté durant mes journées et je peux me concentrer sur mes activités professionnelles. Dès que Gabriel rentre de la crèche, je passe du temps avec lui. »
Comment garder une intimité et préserver sa vie de famille quand on est très présent sur les réseaux sociaux ?
« Je montre ce que je souhaite montrer. Je n’expose pas toute ma vie. Ma vie de famille est très importante pour moi donc je la préserve. Je fais très attention à ce que je dis ou
Fokus-online.be 15 Interview
L’arrivée d’un enfant provoque un changement de vie.
montre sur les réseaux sociaux. Si on en dit trop, on peut se prendre des rafales de critiques. C’est un métier d’image et j’arrive assez bien à gérer cet aspect. Je montre parfois mon fils car j’ai envie de le montrer. Les gens se sont attachés à lui sur les réseaux sociaux. Je n’ai pas de problème à l’exposer, mais tout cela est maîtrisé. Je le préserve beaucoup. Il m’arrive de capturer des moments de vie, mais sans lui demander de poser et sans contrainte pour lui. »
Quel type de mère êtes-vous et comment décririez-vous votre style parental ?
« J’ai manqué d’amour durant mon enfance. Mes amis disent que je suis une mère poule. Et c’est vrai que je suis une mère très aimante. Mais il n’y a jamais trop d’amour. Je travaille constamment sur moi pour que mon enfant ne vienne pas combler les manques que j’ai eus lorsque j’étais petite. Je suis aidée pour que cela ne se produise pas. Je pense avoir réussi à trouver le juste milieu et être une mère à la fois câline, aimante et marrante. Je sais également punir mon fils quand il le faut. C’est parfois très difficile mais il faut être juste. Nous sommes complémentaires sur ce point dans notre couple et très solidaires du point de vue de l’éducation. »
Quels sont les moments que vous appréciez le plus avec votre fils ?
« Tous les petits moments simples et naturels de la vie deviennent magiques avec un enfant : faire les courses, être à table en famille, aller se promener, etc. J’accepte même de me faire réveiller à 6 heures du matin par une petite voix qui m’appelle. On rigole beaucoup. Tout devient amusant. Je m’émerveille constamment. J’adore bien sûr les moments câlins avec lui, lui faire la lecture, etc. »
Quels sont les modèles de parentalité dont vous vous sentez proches ?
« Je n’ai pas de modèle, car je n’ai pas eu de bon exemple étant enfant. Je ne regarde d’ailleurs pas beaucoup les autres mamans sur les réseaux sociaux. Résultat : je fais comme je veux et ce qui me convient, sans pression. »
Qu’avez-vous appris de vos propres parents ?
« J’ai appris que les blessures de mes parents sont dues à leur enfance. Je souffre d’ailleurs encore de mes blessures. Je ne voulais pas reproduire le même schéma avec Gabriel. Je travaille beaucoup sur moi. J’ai eu une maman très aimante qui a fait ce qu’elle a pu et qui a
#fokusenfant 16 Interview
Tous les moments simples de la vie deviennent magiques avec un enfant.
connu de grosses souffrances durant son enfance. J’ai une relation conflictuelle avec ma maman, même si nous nous aimons beaucoup. De son côté, mon papa n’avait pas reçu d’amour étant enfant et n’a pas réussi à trouver sa place. Aujourd’hui j’entretiens de bons liens avec ma maman. L’arrivée de Gabriel a apaisé la relation avec ma maman, de manière naturelle. »
Vous reconnaissez-vous dans votre fils ?
« Tout le monde dit que c’est mon sosie. Cela me rend fière et me plaît car je le trouve évidemment très beau. Il a toujours le sourire et une joie de vivre incroyable. Il y a toujours beaucoup de rires dans la maison. Il saute vite d’une activité à l’autre, comme moi. Il a un côté souriant, passionné et doux qui me ressemble. »
Quelles sont les valeurs que vous aimeriez transmettre à votre fils ?
« J’aimerais lui transmettre l’estime de soi, pour qu’il s’aime tel qu’il est. En tant que parents, nous l’acceptons tel qu’il est et l’aimerons toujours, quels que soient ses choix. J’aimerais également lui transmettre le sens de l’effort et de la résilience. Tout n’est pas toujours facile dans la vie. Il est donc important qu’il connaisse ces valeurs, qu’il fasse des efforts par lui-même pour obtenir des résultats. J’aimerais lui apprendre à être indulgent envers lui-même et envers les autres, à prendre du plaisir en toutes choses et à voir la vie du bon côté, à être le plus positif possible. Les échecs sont souvent des moments où l’on apprend des choses. Je suis également très amoureuse des animaux, des êtres vivants et de la nature, engagée dans la cause animale. Gabriel aime déjà les animaux lui aussi. »
Pourquoi avoir choisi le Maroc pour y faire grandir votre famille ?
« Je viens au Maroc chaque année depuis 15 ans pour profiter du soleil et du dépaysement. J’y ai participé à une action humanitaire en faveur des nourrissons abandonnés. Cela a changé ma vie du tout au tout. Après cela j’ai eu envie de quitter Paris car je n’y étais plus heureuse. Venir ici était une évidence, car ce pays avait transformé ma manière d’être, de penser. J’avais envie de continuer sur cette lancée. Pour moi, c’est un pays béni. On peut y profiter de grands espaces, de la nature, être souvent dehors, découvrir de nouvelles cultures. C’est une vraie richesse pour Gabriel, et évidemment pour moi qui suis curieuse et adore les voyages. Je m’y sens très bien et vais y rester un petit moment encore avec ma famille. »
Smart Fact.
Dans quel lieu aimez-vous vous ressourcer ?
« Mon havre de paix est un lieu qui s’appelle « La pause », un oasis désertique. Là-bas, tout est éclairé à la bougie. J’ai pleuré lorsque j’y suis allée la première fois. Je connais ce lieu depuis 15 ans et j’y suis allée à chaque étape difficile de ma vie. Aujourd’hui je vis à 40 minutes de là, donc je peux y aller plus souvent. »
Fokus-online.be 17 Interview
Je m’émerveille constamment avec mon fils.
Max, la personne de confiance
En 2021, Child Focus lançait le projet de prévention « Max, la personne de confiance ». Un Max, c’est un adulte à qui l’enfant peut toujours s’adresser en cas de questions ou de problèmes. Le souhait de l’organisation étant que chaque enfant âgé de 10 à 12 ans trouve un Max dans son entourage. Depuis 2021, de nombreux outils de prévention de Child Focus ont intégré la notion de Max, et particulièrement le jeu collaboratif « Max 24/7 » imaginé par l’équipe « Prévention et développement » et officiellement lancé dans les écoles en octobre dernier.
Ce jeu de société collaboratif a pour but d’inciter les enfants de 10 à 12 ans à offrir et à trouver une oreille attentive autour d’eux. Via le plateau de jeu coloré, les joueurs font connaissance avec 9 nouveaux élèves « dans leur école ou leur groupe ».
Chacun d’eux vit une situation difficile, souvent liée à un problème en ligne ou à un contexte personnel qui pourrait le ou la pousser à la fugue. Les joueurs aident alors ces nouveaux élèves en apprenant à les connaître, en discutant entre eux des actions possibles pour les ramener à une solution raisonnable et en cherchant dans le paysage associatif l’organisation capable de les aider : 103 Ecoute enfant, PMS, Paroles d’ado, prévention suicide…
PRÉVENTIF ET LUDIQUE
L’objectif est d’apprendre aux enfants à ne jamais rester seuls avec un problème, à leur faire prendre conscience qu’il est toujours possible de trouver de l’aide. Les enfants découvrent ainsi les missions de Child Focus, mais aussi comment contacter l’association ou les autres organismes disponibles en fonction du problème rencontré.
Les messages de prévention qui sont abordés poussent également les enfants à réfléchir aux problèmes en ligne
et hors ligne qu’ils peuvent rencontrer et à la manière d’y faire face. Max, la personne de confiance, joue un rôle prépondérant au cours de la partie. Les enfants sont d’ailleurs amenés à chercher activement leur propre Max à travers le jeu. Ensuite, ils sont également encouragés à partager leur vécu et un dialogue peut s’installer dans la classe en présence de l’enseignant et du volontaire de Child Focus formé. Les enfants prennent ainsi consciences qu’ils peuvent se confier et surtout demander de l’aide en cas de besoin.
UN PORTE-CLÉS, TOUT UN SYMBOLE
À la fin du jeu, les élèves reçoivent deux porte-clés Max, dont un qu’ils peuvent remettre à quelqu’un de leur entourage en lui demandant de devenir leur Max. Le porte-clés concrétisant le lien de confiance entre l’enfant et son Max.
Le jeu est disponible gratuitement pour les écoles primaires et animé par l’un des 40 volontaires formés par Child Focus.
Les enseignants de 5ème et 6ème primaire peuvent réserver leur session sur notre site web.
BESOIN DE VOUS
Vous souhaitez devenir volontaire et vous impliquer dans ce beau projet pédagogique ? Découvrez toutes les informations sur: www.childfocus.be.
Découvrez-en plus sur le projet Max sur www.chacunsonmax.be
Pas le temps de s’ennuyer
Les vacances de Carnaval sont le moment idéal pour pratiquer des activités amusantes avec vos enfants. En panne d’inspiration ? Pas de panique, avec ces multiples activités pour petits et grands enfants, vous leur assurerez des vacances inoubliables.
Flandre
Se déguiser pour le carnaval !
Oubliez Halloween. Le carnaval est une bien meilleure occasion de se déguiser ! Après une interruption de deux ans, cette fête populaire sera à nouveau célébrée partout pendant les vacances du même nom. Alors sortez votre plus beau costume de la boîte à déguisements, faites le plein de confettis et participez à une fête autour de chez vous. La reine des parades défilera à Alost, bien sûr. On y célébrera le centenaire du défilé du Carnaval le dimanche 19 février. Ce sera un spectacle haut en couleurs avec environ deux mille participants. Vous préférez plus modeste ? Alors jetez un coup d’œil au site Web de Fen Vlaanderen, il y en a pour tous les goûts. Plusieurs communes organisent des défilés de Carnaval spécialement destinés aux enfants. N’oubliez pas d’emmener des sachets pour récolter les sucreries !
www.fenvlaanderen.be
Aider les crapauds à traverser la route en toute sécurité
En février, les crapauds sortent de leur hibernation. Il faut alors faire attention aux animaux qui traversent les routes. Des dizaines de milliers d’amphibiens migrent vers les mares pour se reproduire. Pendant ce trajet, ils doivent souvent traverser des chaussées et risquent de se faire écraser. Des milliers de crapauds trouvent la mort de cette façon. Heureusement, de plus en plus de campagnes de traversée des crapauds sont lancées un peu partout. Faire traverser les routes aux crapauds en toute sécurité avec vos enfants peut être une activité très amusante. Et Natuurpunt est toujours à la recherche d’un coup de main ! L’organisation prévoit toutes sortes d’actions de traversée de crapauds auxquelles chacun peut participer.
www.natuurpunt.be
Par Tuly Salumu
20 #fokusenfant Smartlist • Vacances de Carnaval
Wallonie
Devenir soigneur d’animaux pour un jour à Pairi Daiza
Vos enfants sont un peu plus âgés et aiment les animaux ? Alors laissez-les se glisser dans la peau d’un authentique soigneur d’animaux l’espace d’une journée ! C’est faisable à Pairi Daiza dans le Hainaut. Attendez-vous à une journée intime où vous vous immergerez dans les routines des soigneurs. Vous les aiderez à préparer les repas des animaux et découvrirez ce qui se passe en coulisses. Expérience inoubliable garantie, notamment avec les éléphants et les fauves africains. Veuillez noter que cette activité n’est pas bon marché. Pour découvrir le parc animalier de l’intérieur pendant une journée, il vous faudra compter 275 euros. Cette activité est uniquement réservée aux enfants âgés de 14 ans et plus.
www.pairidaiza.eu
Dans la peau d’un scientifique à SPARKOH !
Vous avez un scientifique en herbe à la maison ? Alors rendez-vous à SPARKOH ! à Frameries près de Mons. Dans ce parc à thème scientifique installé dans une ancienne mine de charbon, vous pourrez vous ébattre avec des robots, grimper sur des ponts de singe et imprimer en 3D. Par beau temps, les enfants peuvent s’amuser dehors dans le parc naturel et l’immense exposition en plein air. Ils peuvent également grimper sur un terril, unique en Belgique. S’il pleut, il y a le parcours acrobatique intérieur, les salles d’exposition et les expositions immersives. Ils adoreront les ateliers et les illusions d’optique. Pour les plus petits, il y a un chantier avec des blocs de construction, des brouettes et des panneaux solaires. Et les plus âgés peuvent expérimenter des sources d’énergie alternatives.
www.sparkoh.be
Bruxelles
Une plongée dans l’histoire de la mode enfantine
Les jeunes modeux seront enchantés de découvrir l’exposition Kidorama au Musée Mode & Dentelle jusqu’au 5 mars. Voyagez dans le temps, en passant en revue les moments forts de 200 ans de mode enfantine à travers des modèles issus des différentes collections du musée. Aujourd’hui, les enfants portent jeans et baskets, mais dans le passé, ils étaient habillés totalement différemment. Leurs vêtements étaient souvent un signe de la richesse et du statut social de leurs parents. Et même si cela a changé, la mode enfantine reste avant tout un phénomène de société. Mais Kidorama ne se limite pas à la mode. L’expo raconte également l’histoire du développement de l’enfant dans notre société. Hautement recommandé !
www.fashionandlacemuseum.brussels
Le paradis du Lego
La Mecque des fans de Lego se trouve au centre commercial Docks Bruxsel. Le Lego Discovery Centre, un paradis de folie où petits et grands peuvent s’en donner à coeur joie avec les petites briques de construction colorées dans 12 zones, y est ouvert depuis l’été 2022. Le centre fait 3 000 mètres carrés et est destiné aux enfants de 2 à 10 ans. Il y a des ateliers, des murs d’escalade, des miniatures impressionnantes et, pour les plus petits, une aire de jeux intérieure avec des toboggans et un manège. Il y a même un cinéma 4D avec son propre système météorologique. Les parents sont admis, à condition qu’ils soient accompagnés d’un enfant bien sûr.
www.legodiscoverycentre.com/brussels
Fokus-online.be 21 Smartlist • Vacances de Carnaval
Le Muséum des Sciences naturelles à Bruxelles, le paradis de vos enfants : dinos et autres animaux, squelettes, expériences et ateliers… un moment inoubliable à vivre en famille ou avec l’école !
Découvrez ces innombrable trésors de la nature. Du plaisir pour tous les âges !
Emmenez vos jeunes enfants à la découverte du monde palpitant des animaux expliqué par un super animateur : Tout Petits Ateliers (2 à 4 ans) et Raconte-moi (4-7ans)
Votre enfant est passionné par les dinosaures ? Ne manquez pas une séance dans le Paléolab, un espace de découverte unique pour expérimenter et apprendre par le jeu (5 à 12 ans)
Luminopolis, une expo-jeu originale et passionnante sur la lumière. Des défis à relever en équipe. Emmenez vos ados ! (> 13.08.2023)
Envie de plus ? Nous vous proposons également des stages, une nuit au Musée, une fête d’anniversaire
www.sciencesnaturelles.be
…
Les futurs parents veulent offrir à leur bébé ce qu’il y a de mieux, mais cela implique généralement des dépenses élevées. Pourtant, plus cher n’est pas toujours synonyme de meilleur. Il y a beaucoup d’articles pour bébé que vous pouvez rayer de votre liste de naissance sans aucun regret.
Des poussettes aux chauffe-biberons en passant par les lits pliables... les futurs parents ont vite fait de dépenser une fortune pour leur bout de chou et de remplir leur maison d’accessoires qu’ils n’utiliseront presque jamais. En ces temps difficiles, on consomme tous moins de gaz et d’électricité. Alors pourquoi ne pas économiser aussi sur les affaires de bébé ?
« Les parents veulent ce qu’il y a de mieux pour leur bébé », explique Jonah Mukabalisa de la start-up Mic Mac Minuscule. « C’est louable, mais le mieux, c’est souvent de l’amour, de l’attention et un chiffon tétra sur l’épaule. Pas un babyphone avec caméra et écran couleur. Nombreux sont les articles pour bébé que vous pouvez ainsi rayer sans problème de votre liste. »
Jonah Mukabalisa et son mari ont fondé leur entreprise en 2017 pour sauver les accessoires pour bébés de la décharge. Les futurs parents indiquent ce dont ils ont besoin, puis Mic Mac Minuscule prospecte les
friperies, les marchés et les sites de vente. Tout est minutieusement vérifié et, si nécessaire, relooké. Jonah Mukabalisa : « Souvent, ce n’est même pas nécessaire. Beaucoup de choses sont encore en parfait état parce qu’elles ont été utilisées très brièvement. »
La moitié du prix
Les 20 points de vente de l’entreprise en Flandre et à Bruxelles ont déjà remis en circulation plus de 100 000 articles. « Nous prouvons que les articles pour bébé ne doivent pas forcément être hors de prix. Bien sûr, il y a des produits pour bébé dont on ne peut se passer. Mais chez nous, vous les achetez à moitié prix environ. »
Le succès des listes de naissance de deuxième main est aussi en hausse en Wallonie. Emilie Servais est avec Julie Verdonck à la tête de Rock’n Brol Baby à CourtSaint-Etienne. « Nous continuons à nous développer car les gens optent de plus en plus pour le seconde main. Pour des raisons financières mais aussi écologiques. Les parents réalisent qu’ils peuvent acheter des objets presque neufs pour deux fois rien. »
Ceux-ci dépensent en moyenne 6 500 euros en articles pour bébés au cours de la première année. Beaucoup trop, estiment les entrepreneuses. Ce dont vous avez besoin dépend de votre mode de vie. Par exemple :
#fokusenfant 24 Une liste de naissance frugale
« Le mieux pour votre bébé, c’est l’amour, pas le babyphone dernier cri avec caméra et écran couleur »
Par Tuly Salumu
JONA
« les personnes fort occupées peuvent être attirées par des articles qui font gagner du temps. Et celles qui vivent à l’étroit peuvent troquer un parc qui prend beaucoup de place pour un tapis de jeu enroulable », propose Jonah Mukabalisa.
On peut aussi économiser sur les appareils de cuisine. « Aujourd’hui, on vend des babycooks tellement sophistiqués qu’on peut faire des cappuccinos avec », plaisante Jonah Mukabalisa. « Ce n’est absolument pas nécessaire. Une bonne casserole fait tout aussi bien l’affaire. »
Autre conseil de Emilie Servais : « Vous pouvez remplacer l’égouttoir pour biberons par un support ordinaire ou laver les biberons au lave-vaisselle, ils seront alors immédiatement secs. » L’achat d’une chaise haute n’est pas non plus forcément nécessaire. « Un siège d’appoint ou un siège pour enfant est une assise robuste et ergonomique qui convient très bien aux tout petits. »
Même un landau n’est pas indispensable. Emilie Servais :
« Combinez un couffin et une petite poussette. C’est moins cher, ça fait gagner de la place et ça favorise proximité et contact physique, ce qui est bon pour bébé. » Et Jonah Mukabalisa d’ajouter : « Ceux qui veulent malgré tout un landau ont intérêt à l’acheter d’occasion, la différence de prix est énorme. »
Des lingettes réutilisables
En revanche, les parents ne font pas d’économies sur les produits de toilette. Pourtant, vous pouvez aussi vous en passer. Il suffit d’opter pour des lingettes réutilisables, vous dépenserez 250 à 300 euros de moins à long terme. « C’est moins cher, plus écologique et plus sain que les lingettes jetables qui contiennent souvent des produits
toxiques », explique Emilie Servais. Les produits réutilisables pour bébés s’avèrent souvent moins chers et meilleurs pour l’environnement. Pensez aux couches lavables. Leur achat représente un gros investissement (environ 600 euros en moyenne, à moins que vous ne choisissiez là aussi le seconde main) mais à long terme, vous dépenserez moins. Car vous n’avez pas besoin d’acheter des centaines de couches jetables. Jonah Mukabalisa : « De nombreuses personnes sont à court d’argent et prennent malheureusement des décisions qui ne s’avèrent pas avantageuses. Je conseille à ceux qui ont un budget serré d’examiner comment ils peuvent répartir les coûts autrement. »
Vous pouvez aussi acheter des jouets et des vêtements de seconde main. Autre conseil : achetez des articles multifonctionnels. Emilie Servais : « Vous pouvez continuer à utiliser les chiffons tétra même lorsque votre bébé grandit. Comme serviette, couverture, tissu pour emmailloter bébé ou comme bavoir. Les utilisations sont nombreuses. »
Les parents qui attendent leur premier enfant succombent souvent aux gadgets. Emilie Servais : « Les oreillers pour le couchage latéral, par exemple, sont totalement inutiles. Ils sont censés éviter d’aplatir la tête, ce qui peut survenir aux bébés qui se couchent souvent du même côté. Mais au fur et à mesure qu’ils grandissent, cela diminue automatiquement. »
Ceux qui cherchent à économiser encore plus peuvent même supprimer la fête de naissance. Jonah Mukabalisa : « Les faire-parts de naissance et les dragées sont très chers. On peut choisir des alternatives plus durables, comme une simple carte postale sans enveloppe, par exemple. »
Fokus-online.be 25 Une liste de naissance frugale
Beaucoup d’articles pour bébés de seconde main sont encore en parfait état parce qu’ils ont été utilisés très brièvement.
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MUKABALISA MIC MAC MINUSCULE
Les bébés méritent des soins adaptés à leur peau sensible dès les premiers instants. À la naissance, la peau de bébé est encore immature et il est important de la protéger et de la nourrir avec les bons produits.
Tinge for babies est une gamme Belge de produits d’hygiène et de soins de haute qualité adaptés à leur peau immature. Les produits sont doux et sûrs, et contiennent au moins 98% d’ingrédients d’origine naturelle
Pour bien protéger leur bébé pendant les premières années de sa vie, les parents aiment choisir les produits de soins naturels de Tinge. Le bain est important pour votre bébé. Non seulement il fait partie de l’hygiène corporelle quotidienne, mais il contribue également au développement sensoriel L’huile de bain, le gel lavant 2-en-1 et le shampooing Tinge for babies sont des nettoyants naturels et nourrissants qui ne dessèchent pas la peau et sont doux pour les yeux. Le parfum naturel et hypoallergénique de la vanille avec une
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touche de fleur d’oranger laissera à votre bébé une odeur merveilleuse. Après le bain, appliquez le lait Tinge pour le visage et le corps afin d’hydrater la peau. Si votre bébé aime cela, vous pouvez aussi l’appliquer en massage. À tout moment de la journée, votre bébé profitera des effets de bien-être uniques des produits Tinge for babies.
La crème réparatrice Tinge for babies apaise et nourrit les peaux sensibles sujettes aux rougeurs. Le baume pour bébé Tinge for babies est un baume 100% naturel pour la respiration libre. Il aidera votre bébé à mieux respirer et à mieux dormir. Parallèlement à Tinge for babies, il existe Tinge for moms, une gamme de soins naturels pour les futures et jeunes mamans.
Tinge est une gamme complète de produits de soins naturels pour les peaux sensibles des jeunes et des moins jeunes. Ces produits de pointe sont développés et produits en Belgique, où la naturalité et la sécurité sont primordiales. Tous les produits Tinge contiennent un minimum de 95% d’ingrédients d’origine naturelle, et conviennent à tous les âges. Tinge convient à tous les types de peau, notamment aux peaux sensibles.
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Les produits Tinge for babies conviennent dès la naissance, à l’exception du baume pour bébé Tinge (à partir de 1 mois).
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Comment gérer les mangeurs difficiles ?
Que faire si votre enfant est un mangeur difficile ? Soyez patient.e : il y a de fortes chances que ce ne soit qu’une phase. Impliquer votre enfant dans les achats et agrémenter de temps à autre son assiette d’un peu d’inventivité peut aider. Et surtout gardez votre sang-froid. Vous éviterez ainsi que votre enfant ne développe un rapport négatif à la nourriture.
Si votre enfant refuse les fruits et légumes, réclame toujours la même chose et préfère les boissons à la nourriture, il y a de fortes chances qu’il soit un mangeur difficile. Il existe de nombreuses raisons possibles, mais aucun consensus clair sur pourquoi un enfant devient un mangeur difficile. Ce qui est sûr, c'est que l’acceptation de nouveaux goûts et textures dépend de l'âge. « Entre six mois et trois ans, l’enfant est dans une phase de curiosité. C'est la grande période de découverte, y compris en matière d'alimentation. Il n'a pas encore développé de préjugés et est ouvert à de nouveaux goûts et textures », explique Aurélie D'Hulst, auteure de “Bébé mange de tout” et fondatrice de Sienna & Friends, une boutique en ligne de produits alimentaires pour enfants.
La phase du “non”
Après ces moments bénis, viennent malheureusement des moments plus difficiles. Vers l'âge de trois ans, presque tous les enfants passent par une période de régression. Ils deviennent plus indépendants et apprennent à dire “non”. Ils sont un peu plus autonomes et se rendent compte qu'ils peuvent décider par eux-mêmes. Si on les oblige à finir leur assiette, ils diront “non”. De plus, à cet âge l’enfant craint la nouveauté. Par conséquent, il n'essaiera plus aussi volontiers les nouveaux goûts ou les nouvelles textures. « Les parents paniquent parce que leur enfant ne veut soudainement plus tout manger. Mais il faut bien réaliser que ce n'est qu'une phase. Dans le pire des cas, elle peut durer jusqu'à l'âge de neuf ans, mais la plupart du temps, ce n'est pas si grave », rassure Aurélie.
Heureusement, il existe des astuces. « Emmenez-le faire les courses et laissez-le décider : tu veux du brocoli ou du chou-fleur ? Laissez-le aider en cuisine : quelles épices veux-tu utiliser ? Ainsi, il aura le sentiment de contribuer à ce qu'il y a dans son assiette et aura un peu plus de liberté de choix », explique Aurélie. « Ça aide aussi de le laisser se servir. Et si vous le servez, évitez les grandes portions. Si vous introduisez un nouveau type de fruit ou de légume, il est préférable d'y ajouter un peu de que vous savez qu'il aime
#fokusenfant 28 Alimentation
Par Sophie Pycke
manger. Voir votre enfant rechigner devant sa nourriture peut être extrêmement stressant. Mais restez patient.e, et surtout, adoptez une approche ludique. Si vous stressez, votre enfant sera lui aussi moins détendu. »
Des papilles gustatives sensibles
En tant que parent, vous devez aussi donner le bon exemple à table, ce qui se produit peut-être trop rarement. « Les jeunes parents sont tellement occupés qu'ils font la vaisselle ou les sols après avoir mis la nourriture de leur enfant sur la table », remarque Els Lefever, nutritionniste chez Fit Food House. « Souvent, ils n'ont plus le temps de se soucier réellement de l'alimentation de leur enfant. Pour éviter un stress supplémentaire, ils sont prêts à céder à ses caprices pour avoir la paix. L’enfant est alors moins souvent amené à goûter de nouveaux aliments. »
Si vous procédez ainsi, ils risquent aussi de se voir servir trop de sel, de graisse et de sucre. « Les papilles gustatives des enfants sont beaucoup plus développées que les nôtres. S'ils mangent souvent des aliments malsains, ils peuvent en devenir dépendants, avec toutes les conséquences que cela entraîne à l'âge adulte. Les parents n'aiment pas l'entendre, mais chaque enfant est une toile vierge. Il peut apprendre à manger n'importe quoi. Cela dit, chaque enfant a bien sûr le droit de ne pas aimer certains aliments. »
Trouvez la passerelle gustative qui fonctionne
Surtout, ne commencez pas à paniquer, car il existe de nombreuses façons de stimuler l'appétit de votre enfant. « Ne dites pas : “si tu manges tes légumes, tu auras un dessert”. Un enfant entendra : “tu dois d'abord manger quelque chose qui a mauvais goût, puis tu seras récompensé par quelque chose de bon”. En présentant le dessert comme récompense pour une assiette vide, vous faites de l'alimentation saine quelque chose de négatif. Ne le menacez pas non plus. Ne lui dites pas qu'il ne peut pas quitter la table avant d'avoir fini son assiette. Il est plus pratique de présenter à votre enfant des alternatives saines, comme des carottes crues au lieu de carottes à la vapeur. Ou une crêpe de légumes avec du houmous, des tapenades ou du ketchup. Celui-ci est souvent très apprécié à cet âge car il fait office de passerelle entre les saveurs. Mais évitez le ketchup trop sucré ou trop salé. »
Les enfants ont généralement besoin de goûter un aliment 15 à 20 fois avant de savoir s'ils l'aiment. La persévérance est donc importante. Faites aussi en sorte de rendre les choses plus appétissantes. Le brocoli à la vapeur n'affolera pas ses papilles, mais le brocoli cuit au four peut-être, car il fait ressortir les sucres naturels. Et ne désespérez pas : votre enfant ne se laissera pas mourir de faim. « Mais veillez à cacher les biscuits et les bonbons. Et quand son ventre commencera à gargouiller, proposez-lui une alternative saine. »
Des nutriments essentiels
Le cerveau des enfants est en pleine croissance et est en grande partie composé de graisses. Il est donc important qu'ils consomment suffisamment d'acides gras oméga-3. Ces nutriments sont importants pour la croissance, et ils ont également un effet antiinflammatoire. On trouve des oméga-3 dans l'huile d'olive, les poissons gras, l'huile de noix de coco et les noix, entre autres. Ou dans les suppléments vitaminés. Les enfants ont également besoin de suffisamment de protéines pour développer des muscles et des os solides. Alterner les protéines végétales et animales. Oeufs, yaourts, légumes secs, poisson et viande. Préférez la volaille au porc ou au bœuf. Ajoutez des légumes et des fruits au menu et vous obtiendrez un repas parfait pour votre enfant. Avec en option des pâtes, du riz et du pain.
Fokus-online.be 29
Alimentation
En présentant le dessert comme récompense pour une assiette vide, vous transformez l'alimentation saine en quelque chose de négatif.
— ELS LEFEVER
FIT FOOD HOUSE
Les amis du développement des enfants
Chats, chiens, lapins et autres animaux ont un impact important sur les plus jeunes. Un contact, même peu fréquent, avec nos amis à poils, à écailles ou à plumes apporte bien plus que ce que l’on pourrait croire.
Par Adeline Schmitz
30 #fokusenfant Animaux
Les enfants sont attirés par les animaux. Tant mieux, puisqu’il est prouvé scientifiquement que les animaux nous apportent beaucoup, et ce, depuis notre naissance. Les bénéfices sont nombreux, surtout chez les plus jeunes.
Alice Quetstroey, psychologue pour enfants et adolescents dans le Brabant Wallon : « La présence d’un animal peut vraiment apporter des bénéfices importants aux enfants et à leur santé mentale. Nous pouvons les observer au niveau de la communication, de la concentration, de la responsabilisation et de la gestion des émotions. Au cours de mes thérapies, je constate des améliorations, notamment chez les enfants souffrant de troubles du comportement, de l’apprentissage ou encore de maltraitance. »
Si la plupart des enfants sont mis au contact de chats et de chiens, qui restent les animaux domestiques par excellence, les autres espèces sont tout aussi bénéfiques. Frederic Semeki, responsable pédagogique du parc Pairi Daiza qui met en place des stages et visites scolaires. « On offre un regard sur le monde, les enfants se rendent compte de sa diversité. Certaines de nos animations avec les animaux permettent aux enfants d’apprendre la patience, le respect des autres. Nous leur faisons comprendre que l’émotion, ça se construit et ça se travaille. »
Impossible pour les plus jeunes de cacher leurs joies et leurs peines. Il existe des thérapies pour les enfants chez qui ces émotions sont trop fortes. On entend souvent parler de thérapie équestre pour soulager les angoisses, mais de nombreux animaux peuvent réguler les émotions. Alice Quetstroey : « Être propriétaire d’un animal nous rend plus heureux. Il y a un soutien social et émotionnel, un réconfort que l’animal va apporter. Il devient un meilleur ami, un confident, une sécurité. »
Caresser un animal fait sécréter des hormones liées au bonheur, comme la dopamine. Frederic Semeki l’a bien compris, puisque le parc organise des activités au cours desquelles les jeunes peuvent préparer les repas des animaux et interagir avec eux. « Les enfants vont souvent se tourner vers les mammifères. Face à un lion, ils vont avoir la même réaction que face à un gros chat. Ce qu’on leur apprend ici, c’est à faire la différence entre les animaux gentils et ceux qui sont dangereux et méchants. On remarque que plus les enfants sont jeunes, plus ils ont tendance à se tourner vers les animaux dont ils peuvent être proches, avec lesquels ils vont avoir une interaction. »
Je constate des améliorations, notamment chez les enfants souffrant de troubles.
Fokus-online.be 31 Animaux
— ALICE QUETSTROEY PSYCHOLOGUE
Durant les premières années de sa vie, votre enfant grandit à une vitesse fulgurante. Après 1 an, il a encore des besoins nutritionnels spécifiques, notamment 7x plus de vitamine D* et 6x plus de fer*. La recherche montre qu’une alimentation saine est parfois difficile à mettre en place chez les tout-petits, et que le lait de croissance, grâce à ses apports, peut ainsi aider à limiter la quantité de protéines et de graisses saturées présentes dans le régime alimentaire.1-3
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Nutrilon® Profutura 1+ est notre formule la plus avancée avec des HMOs (Human Milk Oligosaccharides), de la vitamine C pour le fonctionnement normal du système immunitaire, et de la vitamine D pour le développement et la croissance normale des os, et du fer pour le développement cognitif normal.
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Important : L’allaitement maternel est l’alimentation idéale pour les bébés. Demandez conseil à un professionnel de santé. Nutri Fibers: 3’GL HMO & fibres GOS/FOS. 3’GL HMO issu de notre procédé unique. *En comparaison avec un adulte par kg de masse corporelle. 1. Health through Food, enquête Ipsos de 2012; 2. Eussen SR, et al. Ann Nutr Metab. 2015;67(4):247-56; 3. Huysentruyt K, et al. Eur J Nutr. 2016;55:1595–1604. E.R.: Danone Belux SA – Quai des Usines 160 – 1000 Bruxelles. Nutrilon® est une marque de Dès 1 an et jusqu’à 3 ans
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