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Economiser l’énergie
Des mesures énergiques face au cataclysme énergétique
En plus du report de paiement des cotisations sociales et d’impôt, du chômage temporaire ‘‘ énergie ’’, du moratoire sur les faillites et des droits d’accise minimum pour le gaz et l’électricité, d’autres pistes existent pour soustraire quelques zéros à la note énergétique des entreprises sur le long terme.
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L’explosion des coûts énergétiques est un problème majeur pour les entreprises et a un impact considérable sur l’ensemble de l’économie belge. Bien consciente que la crise énergétique actuelle ne pourra être résolue par des mesures « spontanées » de soustraction à court terme, la FEB a rassemblé de nombreux experts autour de la problématique.
L’enjeu aujourd’hui est d’aborder cette crise énergétique selon une approche globale pour faire un trait d’union efficace entre mesures à court, moyen et long terme. Cette méthodologie visera à baisser le prix de l’énergie, réduire les taxes, adapter les mécanismes de marché au niveau de l’UE et également à diminuer notre empreinte carbone.
« Selon les consommateurs d’énergie, le mécanisme d’offre et de prix sur le marché doit être révisé, ne serait-ce que temporairement, en étroite concertation avec la Commission européenne, afin que les prix de l’électricité reflètent le coût moyen (+ marge) et constituent un signal d’investissement suffisant. Il faut donc rapidement analyser la possibilité et le mécanisme à mettre en place au sein d’un groupe de pays pour passer à la fixation d’un prix de l’électricité sur base du coût réel (avec la marge) des moyens de production électrique », explique Pieter Timmermans, CEO de la FEB. « La Belgique doit contribuer au succès de la nouvelle plateforme énergétique de l’UE (initiative REPowerEU) pour réaliser des achats communs volontaires de gaz, de GNL et d’hydrogène en regroupant la demande, en optimisant l’utilisation des infrastructures et en coordonnant les contacts avec les fournisseurs », ajoute Pieter Timmermans.
Tout comme la FEB le défend, entre les lignes, il est essentiel qu’une baisse de la consommation énergétique soit intrinsèque à une gestion intelligente des moyens, et non générée par une diminution de l’activité économique. La crise que nous traversons actuellement peut être salutaire pour faire naître de nouveaux comportements et susciter favorablement l’éco-transition. Un changement de culture qui requiert des investissements financiers dans une période où mettre la main au portefeuille est un geste ‘‘sensible’’.
Bien que la tendance actuelle ne soit pas à ‘‘penser la dépense’’, il existe de nombreuses solutions pour revoir le thermostat à la baisse et changer de baromètre ! Avec son dispositif Easy’Green, le Groupe SOWALFIN propose une combinaison d’actions pour le financement de projets d’efficacité énergétique, de production d’énergie renouvelable, d’adaptation d’installations aux gaz fluorés, d’économie circulaire et d’écoinnovation ! « Outre le financement des mesures durables, nous accompagnons les entreprises sur les thématiques liées à l’énergie, à certaines technologies impactantes comme le froid, à l’économie circulaire et à l’eau. Dans ce cadre, des conseils, orientations et informations tenant compte de la situation du marché de l’énergie et de l’évolution du contexte réglementaire sont proposés. Les PME sont souvent démunies face à ces questions assez techniques et qui ne font pas partie de leur core business. Plus que jamais elles ont besoin d’être informées et orientées vers les bons interlocuteurs pour répondre à leurs questions et besoins concrets et souvent urgents », expliquent Anne Vereecke, Membre du Comité de direction de Easy’Green et sa collaboratrice Véronique Leonard, Responsable du Pôle Eco-Transition. Les financements se font essentiellement sous forme de prêts subordonnés à des conditions attractives (durée, franchise, taux), jusque 1 million d’Euros par projet (3 millions d’Euros encours).
— Pieter Timmermans, CEO de la FEB
BZB-Fedafi n : une association professionnelle qui défend et informe les intermédiaires fi nanciers indépendants
Depuis sa création en 1999, la BZB-Fedafi n a un objectif principal en ligne de mire : améliorer le statut d’intermédiaires en services bancaires, d’investissements, d’assurances et de crédit. Avec plus de 2.300 membres, elle est aujourd’hui la plus grande association professionnelle d’intermédiaires indépendants du secteur fi nancier. Mais quels sont les rôles précis de cette association ? Comment fonctionne-t-elle ? Et comment la BZB-Fedafi n parvient-elle à aider ses membres à rester à jour face aux changements sociétaux ? Découverte de l’univers tout particulier de la fi nance aux côtés de d’Albert Verlinden, Président et Administrateur délégué de BZB-Fedafi n.
Les intermédiaires, des acteurs de premier plan trop souvent oubliés
Un ‘‘intermédiaire du secteur fi nancier’’ occupe le rôle de relais entre un client et le monde de la fi nance. Il facilite les négociations, conseille, aide aux transactions, à la gestion d’un patrimoine, bref, assiste son client à travers une série d’opérations parfois délicates et toujours importantes qui font, à un moment ou l’autre, partie de la vie et des projets de chacun.
Évoluant dans un monde en perpétuel changement, les intermédiaires peuvent être soumis à de nombreux défi s. Ils peuvent heureusement compter sur le soutien de la BZB-Fedafi n, une association professionnelle dont le but est d’entourer tous ces métiers parfois méconnus. Selon Albert Verlinden, « c’est primordial d’aider ces intermédiaires à ne pas se sentir esseulés dans leur rôle au quotidien, c’est pourquoi nous avons eu l’envie de créer une association. Nous sommes aujourd’hui les seuls à opérer au niveau national et à représenter l’entièreté des diff érents statuts du secteur ». Les membres peuvent y adhérer individuellement ou collectivement via leur association d’agents.
Une association qui est sur tous les fronts
La BZB-Fedafi n représente les petits intermédiaires indépendants du secteur de la fi nance. Et pour défendre le plus justement possible leurs intérêts collectifs et individuels, il est essentiel que l’association se positionne à tous les niveaux et dans tous les secteurs.
D’un point de vue collectif, la BZB-Fedafi n joue un rôle important dans les négociations avec les grandes entreprises. Elle entreprend également de nombreuses initiatives de lobbying auprès des politiciens, de la Banque Nationale, de la FSMA. « Lorsqu’une nouvelle législation voit le jour, nous analysons l’avant-projet, y formulons nos commentaires pour l’adapter. Nous sommes ensuite impliqués dans la mise en œuvre du projet et nous restons actifs dans de nombreux comités afi n de suivre ses évolutions », précise Albert Verlinden.
Pour ses membres, la BZB-Fedafi n intervient, par exemple, dans les litiges qui opposeraient un intermédiaire indépendant à la compagnie ou la banque pour laquelle il travaille. De cette manière, l’agent est conseillé mais se sent aussi entouré, protégé et peut compter sur des professionnels du secteur pour mettre en place des solutions. Albert Verlinden ajoute : « Nous intervenons également pour des litiges entre les intermédiaires eux-mêmes ou entre un intermédiaire et son personnel. Nous les assistons également pour tout ce qui concerne les contrats, les documents types, les inspections par un régulateur, etc. ».
Des outils digitaux précieux
On le sait, la digitalisation et les crises traversées dernièrement ont profondément changé le monde. Et le secteur fi nancier n’a pas échappé à la règle. BZB-Fedalfi n se place comme véritable acteur de ce changement en aidant les intermédiaires indépendants à mieux connaître et maîtriser les outils numériques qui leur permettront de travailler plus effi cacement. Comment ? Grâce à une plateforme numérique d’une utilité précieuse : Edfi n !
Il s’agit d’une plateforme de formations et d’examens créée spécialement par BZB-Fedalfi n pour répondre au besoin des intermédiaires du secteur fi nancier d’être informés, formés et certifi és dans leur domaine de compétence. « Divers prestataires de formation externes font partie de cette plateforme et nous concevons également certains modules. Nos membres sont constamment confrontés à des modifi cations dans leur travail et à de nouvelles lois, c’est pourquoi ils ont besoin d’être informés en temps réel, de manière abordable et démocratique, pour rester à jour dans leurs connaissances » ajoute Albert Verlinden.
La crise sanitaire a évidemment poussé BZBFedalfi n à organiser bon nombre de webinaires et de formations à distance, ce qui a permis de varier davantage encore les sujets abordés. « Nous avons également mis en place un outil très particulier qui permet à chaque utilisateur de créer lui-même son propre parcours de formation. En réalité, nos développements digitaux continus nous rendent uniques dans notre secteur ».
Albert Verlinden
Président et Administrateur délégué