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Créer pour mieux rebondir

L’entreprenariat, antidote contre l’inflation?

Il y a 2 façons de voir l’économie : le verre à moitié vide ou à moitié plein. Cette dernière option pouvant paraître « absurde ou folle » en cette période ! Et pourtant, selon les experts, elle constitue un tremplin pour penser, et même panser le marasme économique actuel.

Depuis que le grand méchant coronavirus s’est fait l’hôte redouté et redoutable de notre monde, les « cataclysmes » semblent s’enchaîner : faillites, chômage, licenciements de masse, inflation économique, crise énergétique…etc. L’hémorragie ne fait pas mine de s’arrêter et certain.e.s n’hésitent pas à faire un parallèle avec « un état de guerre », voire l’éventualité d’un futur apocalyptique.

Au-delà de la symbolique culturelle viennent se greffer de profonds questionnements. Comment répondre aux défis sociaux, économiques et écologiques auxquels nous sommes confronté.e.s ? Ne sont-ils pas tous liés entre eux ?

À ces questionnements, on pourrait répondre par la formule de Camus, « L’habitude du désespoir est pire que le désespoir lui-même ». Si revoir sa pratique professionnelle et/ou réinventer nos modèles de vie est assurément inscrit au chapitre des prévisions, pour certain.e.s, toucher à la ‘‘plaie’’ se fait avec parfois avec réticences. Autant le Covid que la crise nous rappellent encore et encore certaines évidences : l’urgence est à la re-localisation d’une série de productions au sein de notre pays, à la création de systèmes qui fonctionnent en circuits courts et au soutien des acteurs vitaux. Pourquoi ces remèdes que nous commençons à bien connaître ne sont-ils mis en pratique que par quelques-uns ?

Même si la "conscience collective" penche en faveur d’une transfusion immédiate de fonds financiers pour la collectivité, il se pourrait qu’une transfusion de créativité, avec une certaine forme de résilience, pourrait être la formule gagnante pour se tire de ce mauvais pas avec audace. « La crise peut être une opportunité pour se remettre en cause et offrir un sens différent à sa carrière professionnelle. », affirme Philippe Barras, Président de la Chambre de commerce et d’industrie wallonne. Comme l’ont démontré Cyril Dion et Mélanie Laurent, les réponses aux problèmes soulevés ont une portée locale, mais aussi nationale ou internationale. Ces pistes ne n’offrent-elles pas un tremplin pour entreprendre ?

D’autant que les aides à l’entrepreneuriat sont nombreuses en Belgique. « Il existe un multitude de soutiens financiers rassemblées sur le site 1890. Il y a la possibilité de bénéficier de fonds privés et/ou publics. Le prêt auprès de certaines banques. Il y a également le business angel qui reste une option avec une prise de risque minimale. Il est parfois difficile de s’y retrouver, car les possibilités sont nombreuses.» explique Philippe Barras.

Bien que la panoplie des aides financières à la création soit abondante, le flou artistique demeure pour le citoyen lambda. Mais heureusement, le doute sera bientôt levé. « La fusion SRIW-Sowalfin-Sogepa - sous le nom de NEWCO - va offrir une meilleure lisibilité des ressources en matière de financement et d’accompagnement pour les entrepreneurs et futurs entrepreneurs en Wallonie », affirme Thibaut Claes, Investment Manager chez W.IN.G by Digital Wallonia

Outre un large éventail de possibilités de financement pour la création de son entreprise, il existe également des solutions plus individuelles selon le type de services offerts. « Le crowdfunding est un mode de financement plus adapté sur le marché du commerce B to C », explique Thibaut Claes.

Les possibilités s’annoncent donc nombreuses pour faire tomber le masque de la morosité durant cette période très anxiogène qui pourrait cependant être le berceau d’un renouveau tant sur le plan individuel que sociétal.

Le crowdfunding est un mode de financement plus adapté au marché du commerce B to C .

— Thibaut Claes, W.IN.G by Digital Wallonia

La crise peut être une opportunité pour se remettre en cause et offrir un sens différent à sa carrière professionnelle .

— Philippe Barras, Président de la Chambre de commerce et d’industrie wallonne.

La prévention pour renforcer le filet de sécurité sociale des indépendants

Les indépendants exercent leur activité avec liberté, créativité et passion. En revanche, ils prennent certains risques qui requièrent une protection financière adéquate. Comment renforcer votre sécurité sociale en tant qu’indépendant ?

Le filet de sécurité sociale des indépendants ouvre le droit à la pension et couvre les risques courants : incapacité de travail et décès soudain. « Cela n’offre qu’une protection limitée », affirme Bart Chiau, expert chez l’assureur vie NN. « Avec une pension minimale d’environ 1 500 euros et une allocation d’environ 1 680 euros bruts en cas de maladie - en fonction de votre situation familiale – l’écart financier sera important entre votre période de travail active et celle où vous vous trouvez en incapacité de travail ou à la retraite. Une protection supplémentaire s’avère donc nécessaire. »

À cet effet, il convient d’établir un plan financier et d’estimer l’impact d’un décès soudain, d’une maladie ou du départ à la retraite. « Commencez au plus tôt à rechercher des solutions sur mesure et à épargner. Bien souvent, votre pension légale sera insuffisante. Vous pouvez donc vous constituer une épargne supplémentaire sur base des 4 piliers de pension. Tout ce qui concerne votre période d’activité professionnelle en tant qu’indépendant relève du deuxième pilier, comme la pension libre complémentaire pour indépendants (PLCI), pour laquelle vous payez une prime et bénéficiez d’un avantage fiscal et social. » Le troisième pilier comprend l’épargnepension ou l’épargne à long terme, pour constituer votre pension en bénéficiant d’allégements fiscaux en tant que particulier. Enfin, il y a le pilier non fiscal. « Les investissements mobiliers ou immobiliers ou l’art, par exemple. L’idéal étant de combiner ces 4 piliers. »

Et quid du risque d’incapacité de travail ? « Vous pouvez également vous en protéger à l’aide d’une assurance. Vous bénéficierez par exemple d’une exonération des primes ou d’un revenu garanti en cas de maladie. Ces assurances complémentaires sont très importantes, car 4 indépendants sur 5 ne sont pas suffisamment assurés. » Ce qui est peutêtre lié à l’idée bien ancrée chez eux que tomber malade «n’est pas une option». Un tabou difficile à faire tomber, sachant que 7 indépendants sur 10 affirment ne pas pouvoir se détacher de leur travail. « En 2020, on comptait près de 29 000 travailleurs indépendants en incapacité de travail pour cause de maladie. Dont 7 202 souffraient de troubles psychologiques comme le burn-out et la dépression. L’assureur vie NN prend donc les devants et est le premier du secteur à miser sur la prévention en développant une offre de services pour aider les indépendants à prendre soin de leur bien-être mental. »

Ce soutien mental préventif s’articule autour de nombreuses options telles que le coaching de vie, la pleine conscience, le soutien à la gestion du personnel et une ligne d’assistance clinique. « Les courtiers d’assurance ont un rôle important à jouer pour encadrer et lever le tabou. Le filet de sécurité sociale prévu par les autorités est limité pour les indépendants. La prévention et l’éducation financière sont donc devenues cruciales pour le renforcer. »

4 travailleurs indépendants sur 5 ne sont pas suffisamment assurés.

Bart Chiau Expert chez l’assureur vie NN

NN Insurance Belgium est un assureur vie appartenant à NN Group, un assureur et gestionnaire d’actifs international reconnu. NN Belgium compte 1,1 million de clients en Belgique. Son ambition est de soutenir tous les Belges en termes de protection, de pensions et, surtout, de recherche du bonheur. Car vivre longtemps n’a de valeur que si on vit heureux. Pour plus d’informations, consultez le site www.nn.be.

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