Beaune
/ CÔTE-D'OR - BEAUNE /
Dans la famille des haltes revigorantes, dont le simple nom évoque des tables accueillantes, des assiettes alléchantes et des verres pleins, je demande la Bourgogne ! Cœur palpitant de l’épicurisme à la française, à seulement 2h30 de route, cap sur la capitale des vins… PAR MÉLANIE MARULLAZ - PHOTOS : FLORE DERONZIER
R
oland Chanliaud est né à Beaune, et comme tous les Beaunois, il connaît la Maison du Colombier depuis toujours. Il l’a contournée, frôlée, fréquentée, souvent il ne l’a même plus regardée et pourtant… “J’ai le sentiment que cette maison porte bonheur”. Elle fait en tous cas le sien et celui de Françoise Roux depuis 2013. Quand ils s’installent dans ce lieu emblématique du centre historique de la ville-vin, elle est professeur
102
d’EPS et lui chef de son restaurant étoilé, à quelques centaines de mètres de là, au pied des remparts. Ils cherchent une affaire à reprendre ensemble, dans une atmosphère plus bistrot que gastro, pour “être devant le client sans prétention”. Le Colombier est alors un bar de nuit et son gérant a contacté Roland pour qu’il le conseille sur l’embauche d’un cuisinier. Au cours de la conversation, il laisse échapper qu’il aimerait, lui aussi, changer de vie. “Trois jours plus tard, on est tombé d’accord !” se
PIOCHE !