MARKET INSIGHT ROYAUMEUNI ALLEMAGNE ITALIE SUISSE AUTRICHE ESPAGNE FRANCE
Attention à la hausse des prix.
Aujourd’hui (21 juin) est le jour où nous sommes censés mettre fin aux confinements Covid pour revenir à la “normalité”. Mais ce n’est pas le cas et il semble que le Royaume-Uni doive rester 4 semaines de plus dans cet état de semi-fermeture, ce qui, pour les affaires estivales, va probablement s’avérer être une bonne chose pour le RoyaumeUni... Je me demande aussi si la prolongation de l’interdiction de voyager n’aurait pas quelque chose à voir avec le fait d’essayer de garder une grande partie de l’argent des congés payés au RoyaumeUni... J’dis ça, j’dis rien ! Quoi qu’il en soit, le fait que cette fermeture prolongée soit un élément positif pour le secteur des sports de glisse du Royaume-Uni semble plutôt pervers. Ça pourrait aussi être une bonne nouvelle pour le business hivernal. Plus nous restons dans cet état, moins nous risquons d’être confinés pendant les mois d’hiver cruciaux. Cela dit, tout dépendra du système d’autorisation qui permettra, ou pas, aux boarders britanniques de se rendre en montagne... Et pour que ça fonctionne, il faut que tous les pays alpins où nous avons l’habitude de nous rendre se mettent d’accord autour de leur politique Covid “merdique”. Alors, comment ça va ? En ce qui concerne le skate, Paul de Black Sheep, à Manchester, est encore assez optimiste quant à la situation : “C’est un drôle de sentiment : ce n’est pas aussi bon qu’il y a un an mais, si je fais une comparaison sur les deux années précédentes, le skate est toujours en hausse. Alors qu’il y a un an, nous nous démenions tous pour trouver des stocks, nous en avons beaucoup maintenant ; peut-être trop ! Il en va de même pour les distributeurs, et on constate quelques “soldes” en cours, ce qui n’est jamais une bonne chose si on veut maintenir 80
sa marge. Ce qui est bien, c’est que le marché est beaucoup plus large qu’avant, avec tous les âges et beaucoup de filles. C’est fantastique de voir un si grand nombre de filles sur les planches. Et soyons honnêtes, ça double notre marché”. N’y aurait-il que de bonnes nouvelles ? “Non, il y des augmentations de prix, ce qui n’est pas une surprise, et l’activité est très irrégulière : le samedi, c’est l’effervescence, le dimanche, c’est à peu près correct, et le lundi, c’est très lent, ce qui est inhabituel. Pour moi, c’est un signe que quelque chose est en train de changer, mais les résultats sont bons. Je suis vraiment content de la façon dont les choses se déroulent. C’est fantastique !” En théorie, le Royaume-Uni est toujours sous le coup d’un léger confinement mais, si vous consultez les statistiques sur les déplacements, il apparaît que les routes sont plus fréquentées qu’avant l’épidémie. Les gens ont désespérément envie de sortir et de monter sur leur planche, alors ils affluent vers l’eau. “Les vacances de proximité sont toujours d’actualité et les ventes continuent d’augmenter à un rythme soutenu”, d’après Tony de The SUP Co, “Nous savons tous ce que la Covid a fait pour les sports nautiques au Royaume-Uni, en particulier pour le SUP, et aujourd’hui, nous constatons que les affaires ne ralentissent pas et que notre stock plus important, associé à notre service à la clientèle, porte ses fruits auprès des nouveaux comme des fidèles clients “. Qu’en est-il des offres des supermarchés, n’estce pas un problème ? “ Rien à craindre ! L’achat “de compromis” dans les supermarchés a attiré beaucoup de nouveaux venus au sport et, ce qu’ils veulent maintenant, c’est un kit décent pour aller plus loin dans leur nouvelle passion. De la même manière que les IBD (Vendeurs de vélos indépendants) ont survécu à la “tempête Wiggle” en différenciant les produits, nous serons en mesure de faire de même - comme tout bon détaillant indépendant de sports nautiques”. “Toute cette participation accrue, qu’elle provienne d’un supermarché ou d’une offre directe sur le marché, va jouer à notre avantage. Si nous ne