Seu Trinh
Jose Rojo 16
Si vous envisagez une quelconque sortie originale après un polejam, n’imaginez même pas replacer vos pieds pendant que vos trucks grindent le tube, c’est la zipette assurée ! Fort de cette expérience, Jose Rojo ne bronche pas avant d’effectuer son pop shove-it dans les rues de Salt Lake City, sous l’étroite surveillance des Mormons.
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Frontside noseslide
ou presque skate des rails ou des gros spots… C’est devenu plus courant qu’il y a quelques années. Forcément, ça donne envie d’essayer ! Et puis la sensation de rentrer un trick sur un rail est vraiment dingue… C’est ce qui te procure le plus de plaisir ?
Oui, c’est clair… Après il faut faire attention, y aller
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progressivement en commençant par les tricks basiques. Bizarrement, c’est le genre de spot sur lequel je me sens le plus à l’aise… Tu ne fais pas de courbe ?
Non, pas du tout… Pour moi, c’est largement plus dangereux de skater des courbes qu’un rail ou des marches. Ça me fait super peur, vraiment ! [rires]
J’arrive à faire quelques tricks basiques, des 50-50, feeble… mais rien de plus. Le pire ce sont tous les tricks avec un gros risque de hang-up comme les blunts, pivot fakie… C’est carrément chaud pour moi, j’ai vraiment une grosse appréhension…
Ollie
Yoann Kim
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Photos poussiéreuses et mémoires recueillies par Kévin Métallier… Maquillage et coiffure par Anna Evenkamp. Stylisme par Lola Barthelemy et Anna Evenkamp.
Vieillir… Putain, quelle chienlit ! À une époque où tout s’emballe à la vitesse des connexions internet, où le niveau n’a jamais été aussi élevé et où la jeune génération boulimique d’images et de vidéos ne cesse de renouveler les standards d’une culture skateboard en mutation permanente, nous avons choisi de donner la parole à trois jeunes devenus vieux. Trois figures emblématiques du skateboard européen, qui, malgré le poids des années et les cheveux gris continuent de s’éclater sur leur planche à roulettes. Et c’est bien ça l’essentiel, alors vous, jeunes freluquets, ne vous prenez pas trop au sérieux et prenez-en de la graine… Parole de vieux !
Pivot to fakie
Alors ça y est, on a enfin réussi à finir cette interview…
Oui, c’est une bonne chose de faite ! Ça a pris du temps, au moins un an ou deux, mais on en est venu à bout… Pourquoi autant de temps ?
J’avoue que je suis un bon flémard, mais pas mal de choses se sont passées dans ma vie, ça n’a pas arrangé l’affaire… Et puis les spots aussi, j’aurais voulu plus bouger ces derniers temps, pour éviter de me retrouver tout le temps sur des spots que je connais par cœur…
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Tu ne te sens pas plus à l’aise sur les spots que tu as l’habitude de skater ?
Pourtant presque toutes les photos de cette interview ont été prises à Bordeaux…
Non, pas forcément… C’est surtout une question de motivation... Quand tu skates un nouveau spot, il y a une sorte d’excitation qui fait que tu as envie de faire un bon truc, parce que tu sais que tu ne vas sûrement pas y retourner de sitôt. Les spots de Bordeaux sont cool, mais on a trop l’habitude de les skater, ça ne motive pas trop pour trouver une bonne idée d’un trick à faire pour une photo…
Oui, c’est vrai… Mais sur des spots que je n’avais presque jamais skatés ! Tu es né ici ?
Non, je suis né à Poissy, dans le 78. Après, j’ai vécu une douzaine d’années vers Chartres et on a déménagé à Libourne, à une trentaine de kilomètres de Bordeaux. J’ai commencé le skate là-bas, puis j’ai emménagé à Bordeaux, deux ou trois ans après…
Boneless
Ça fait combien de temps que tu skates maintenant ?
Une bonne dizaine d’années… Ça fait beaucoup je trouve… Vraiment ?
Avec le recul, un peu… Tu prends conscience des différentes phases de progression, où tu te sens plus à l’aise, et des périodes de stagnation… Et là, tu es en phase de quoi ?
[rires] Là, je suis en phase de motivation !
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Szymon Stachon
DVL
Backside ollie
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