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Rémy Taveira Alex Pires
“Un Portos et tous pour un”, telle fut l’exclamation de Benoit (Renaux) juste avant d’embarquer à bord du vol Ryanair en direction de Porto. Autant vous dire que dès Beauvais, les locaux ne nous avaient pas à la bonne, sachant qu’un vol Paris/Porto comporte au moins 80% de Lusophones, voire plus. Il semblerait même que, mis à part notre bande et l'équipage, tout le monde retournait au pays. Ce spot se situe à même les rives du Douro, à Porto donc. Un bon retour aux sources pour Rémy qui se fait une petite cure de pastéis de nata (allez tester !) entre deux slappy backside lipslides.
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Steve
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wallride backside revert
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Sebi
frontside 180
1/3 de sucre 1/3 de magouilles 1/3 d’eau Par Charley
Échapper à la fin de l’hiver pour une petite traversée de la Corse puis de la Sardaigne afin de peaufiner notre bronzage… Sur le papier, l’idée est plus qu’alléchante… D’autant plus lorsque l’on voyage entre collègues et de surcroît aux frais de la princesse. Afin de mener à bien notre mission, il a donc fallu recruter une bande de zozos dignes de ce nom, de quoi remplir un van
et quelques chambres d’hôtel, dans la joie et la bonne humeur. Notre équipage de marins d’eau douce se compose de Valentin Bauer, Alex Maison, Sylvain « Poulain » Tognelli, Adrien Coillard et de Boris Proust, exceptionnellement dispensé de son travail de filmeur (ça ne l’empêche pas d’emporter une caméra « juste au cas où »). Après nous être assurés que personne ne parle un seul mot
d’italien, nous voilà fins prêts, le premier jour du tour, tous réunis à Marseille pour arpenter les spots de la ville avant d’embarquer le soir même pour Bastia. Il flotte, et pas qu’à moitié, et ce n’est que le début…
Daniel Pannemann, wallie
LOIN DE TOUT
Quel périple ! RER, avion, avion, bus, avion, taxis, des terminaux, des stations, des aéroports... Il nous faut pas moins de 24 heures, porte à porte, pour rejoindre Ordos.
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On dort debout à l'arrivée, l'aéroport est vide, pas un chat, rien. Au moins pas de queue interminable pour prendre un taxi. En général, il y a toujours la p'tite arnaque de bienvenue avec les taxis et ça n'a pas loupé, il nous a fait faire le tour de la Chine avant de nous poser à bon port. C'est loin d'être la première fois que ça arrive, alors maintenant on ne lutte plus et on baisse nos pantalons et avec le sourire !
Bastien Duverdier, footplant
JING JANG*****
Parfois dans la vie, il y a des choix difficiles à faire, et nous y sommes actuellement confrontés. Deux possibilités s'offrent à nous : dormir dans un cinq étoiles, ou dormir dans un autre cinq étoiles. D'habitude, on se transforme en domino humain chez le skateur du coin qui a bien voulu héberger tout le monde, je finis d'ailleurs souvent avec la tête contre le carrelage de la cuisine. Mais là, j'ai bien l'impression que ça n'arrivera pas ! Nous avons chacun notre lit king size triple épaisseur avec des oreillers qui feraient hiberner un insomniaque, un écran géant qui domine la suite, un tableau de bord
d'interrupteurs pour donner l'ambiance que tu veux à la pièce, une autre télé en face de la baignoire et un téléphone sur les toilettes pour pouvoir passer des “business calls” tout en parachutant la marchandise. Kev’ a même réussi à réviser ses gammes grâce au piano à queue posé dans le hall géant, juste à côté de la cascade d'eau, vous voyez ? Et puis j'oublie le p’tit dèj’, un buffet gigantesque qui regroupe toutes les sortes de petits-déjeuners répertoriés sur Terre à ce jour. Il ne faut pas oublier que l'on est actuellement dans le trou de balle de la Chine, et qu'il n'y a rien sur des kilomètres à la ronde, à part du gazon et des rochers.
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50-50 À quelques heures de l’envoi de ce numéro de SuGaR chez l’imprimeur, Werner se met en tête de rajouter un dernier petit trick à son interview. Il a déjà le spot en tête et, une fois sur place, l’affaire est rapidement pliée, en seulement deux essais. Un petit chamboulement de mise en page plus tard, et cette fois le sujet est définitivement bouclé. De justesse !