Crook transfer
48
12H17
10H51
Nous y sommes, on a uploadé un numéro de SuGaR il n’y a que quelques heures, il fait nuit à 17h00, le plan d’attaque brille d’imprécision … Seul bémol, le temps : un grand soleil et des températures printanières. Rien ne laisse présager que nous sommes à quelques jours de Noël et pourtant… Tu parles d’un cadeau… Coup de fil de l’intéressé, il est chaud et motivé, le rendez-vous est fixé d’ici une bonne heure, au pied de notre building.
Comme on pouvait le craindre, Olivier est à l’heure et accompagné d’un certain Vincent Boyom, aka Bambou. Pas de perte de temps avec des retrouvailles chaleureuses, on se salue à peine et on se casse.
12H19
Première bonne nouvelle de la journée : l’appareil photo, censé capturer les ambiances de la journée, a rendu l’âme, il faudra faire sans lui.
OLIVIER « BOUCLE » DUROU Par Charley
12H45
Afin de commencer la journée par un échec cuisant, Olivier propose de skater une barre qui monte, juste à l’entrée d’une maison de retraite. Le spot est réputé pour n’être skatable qu’une poignée de minutes, au mieux, quoi qu’il en soit, on ne s’attardera pas ici. Le repas est servi, le personnel rôde, un vélo est attaché au mauvais endroit… si tout se passe comme prévu, on va se faire virer avant même d’avoir sorti le matos du sac. Manque de bol, tout le monde semble suffisamment occupé pour ne même pas remarquer notre présence.
12H54
12H27
12H24
Une journée avec Boucle… oui, mais à condition de mettre toutes les chances de notre côté pour que le plan capote. L’idéal serait de faire ça un lendemain de bouclage, plutôt en hiver, si possible un des jours les plus courts et les plus froids de l’année afin d’optimiser les possibilités d’échec… Toutes les pires conditions sont plus ou moins réunies, on peut y aller…
Boucle a déjà rentré son crook transfer par-dessus la barre quelques semaines plus tôt, du coup, la photo est dans la boîte en moins de temps qu’il ne le faut pour finir une assiette de soupe et on bouge !
Après un repérage qui laisse présager le pire, on décide d’aller se chauffer dans une rue voisine.
49
Korahn Gayle, ollie
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« …ils nous apprennent inconsciemment à nous réconcilier avec le temps perdu, passé, présent. »
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Vivien Feil, crook
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CAPITALISME ALPIN & BONNETS ROUGES Des photographies de Jean Feil & Romain Cailleaud, un texte de Vivien Feil
Ça commence très bien pour vous. Sans le savoir, vous venez d’attaquer un article novateur d'un genre qu'on n’a jamais vu, puisque je m'en vais vous raconter non pas une, mais deux tournées Magenta d'un coup. Une chez les Suisses, l'autre à l'ouest complet. Geneva International Business Conference Comity 2028 & Lausangeles d'un côté contre les villages gaulois de la côte atlantique. Deux salles, deux ambiances. Personne n'avait jamais tenté le coup avant. Ça va être foldingo.
Dane Brady, footplant
Hjalte Halberg, backside 360
40
Kévin Rodrigues, early grab 50-50
« …ça donne une envie irrépressible d’aller simplement faire des slappies… » Paradoxalement, c’est sur ce vieux monde du skate que s’appuient les prolifiques têtes pensantes de Polar, qui, sereinement, y puisent 90% de leurs influences. Rien, il y encore 5 ans, n’aurait permis de dire à quelqu’un qui à commencé le skate dans les années 90, que les rails, les planches surdimensionnées aux shapes carrés, les bananes, le rose pour un sweat ou un tee shirt, allaient faire un retour fracassant, ni même que le prolifique Jacob Ovgren se révélerait être le fils caché de Sean Cliver. De ce vieux monde du skate, le grand chef Pontus garde aussi le goût du secret pour le nouveau projet vidéo
de la marque : pas de date de sortie, pas de titre, pas de teaser… l’angoisse ! Ce gars a sans aucun doute gardé en tête les mois à attendre une cassette VHS qui devait arriver des USA. Annoncée dans un magazine papier en mai, n'oubliez pas qu'internet n'existait pour ainsi dire pas à cette époque, il lui fallait généralement l’été pour traverser l’Atlantique, sûrement à la nage, et s’échouer en septembre sur les cotes européennes avant de statuer de votre style vestimentaire et skateboardistique pour les huit prochains mois.
C’est ce que devrait être la non moins énigmatique I like it here inside my Mind, don't wake me this time, un ballon d’oxygène, puis un classique. Vu l’éclectisme du team, il n’y a pas de risque à estimer qu’à l’instar de bien des vidéos, vous allez trouver votre part, celle qui vous met la motive pour aller rider. Que vous allez vous la repasser en boucle, comme vous l’avez fait avec toutes les vidéos Polar précédentes, parce que les bandes sons sont magiques et que, combinées aux bruits des roues sur la briquette du Nord, ça donne une envie irrépressible d’aller simplement faire des slappies devant chez vous, avec vos potes.
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KÉVIN MÉTALLIER
ROBIN BOLIAN
BACKSIDE NOSEBLUNT
79