PORTFOLIO Thomas LASSERRE Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Normandie - 2015-2018
AVANT - PROPOS Ce portfolio présente mes travaux de projet réalisés chaque semestre depuis mon entrée en école d’architecture. J’ai choisi de l’organiser de manière chronologique, afin de vous permettre d’apprécier plus aisément mon évolution tant sur le plan conceptuel (répondre aux problématiques posées) que graphique (re-présenter ses idées). Chaque semestre est exposé en deux parties : - Une page de présentation des objectifs pédagogiques, rédigée par les enseignants - Ma production personnelle, réunissant les planches de rendu et des photographies de maquettes Bonne lecture !
SOMMAIRE SEMESTRE 1 - LIMITE ET FRANCHISSEMENT OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES
3
PRODUCTION PERSONNELLE
4
SEMESTRE 2 - CONTEXTE ET STRUCTURE OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES
5
PRODUCTION PERSONNELLE
6
SEMESTRE 3 - L’HABITER OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES
7
PRODUCTION PERSONNELLE
8
SEMESTRE 4 - ARCHITECTURE, VILLE ET ENVIRONNEMENT OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES
10
PRODUCTION PERSONNELLE
11
SEMESTRE 5 - COLLECTIF OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES
17
PRODUCTION PERSONNELLE
18
SEMESTRE 6 - TRACER, DÉCOUPER, BÂTIR OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES
20
PRODUCTION PERSONNELLE
21
Plus d’infos sur tous les projets sur : www.issuu.com/t.lasserre
SEMESTRE 1 - LIMITE ET FRANCHISSEMENT OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES
OBSERVER / ANALYSER / CONCEVOIR Axé sur l’apprentissage des fondamentaux en architecture, le premier semestre doit permettre la compréhension de l’espace comme élément fondamental de l’architecture, la constitution d’un corpus de références, l’éveil du regard et de l’œil et de l’esprit critique et analytique. Le travail de projet porte sur une série itérative d’exercices qui favorisent dans un premier temps l’accumulation de savoirs, l’apprentissage d’un vocabulaire et de méthodes de représentation spécifiques, la compréhension des éléments qui composent l’espace architectural. Dans un second temps s’ajoutent des notions telles que la composition (juxtaposition, superposition, interpénétration…) et les interrelations générées (tension, compression, dilatation…). A envisager comme l’apprentissage d’un nouvel alphabet. Séquence 1: UNE LIMITE, UN FRANCHISSEMENT L’observation des espaces traversés quotidiennement, le travail de restitution graphique et volumétrique de ces espaces, l’analyse d’espaces construits abordés par le biais de leur représentation dans des ouvrages, la restitution volumétrique de ces espaces permet d’éveiller la compréhension de la notion de « limite » et de celle de « franchissement »/« seuil ». L’expérience de ces notions par le projet permet d’en explorer la mise en forme spatiale. Dans un site « neutre » sont installés une limite puis un espace de franchissement. Depuis un sol, sur une étendue dont la maquette limite le cadre, la limite prend forme, sens et direction, est affirmée et expliquée. Rapidement vient la question de son franchissement par la création d’un espace, d’un lieu spécifique. Il est ici question de la définition d’un avant et d’un après par la mise en place d’une limite physique, puis s’ajoute la question de l’articulation entre ces deux entités (avant/ après) par un espace de franchissement, un espace comme lieu de passage, un espace intermédiaire avec ses propres qualités spatiales. La notion de temps est fondamentale. Séquence 2: UN ESPACE Les manipulations portent sur la conception d’un espace, au-delà de la limite et du franchissement définis précédemment. Le site d’implantation reste neutre mais le sol peut être travaillé (creusé, surélevé…). Il est encore question d’articulation entre un avant et un après mais la nature de l’« après » a changé : il ne s’agit plus d’une étendue mais d’un lieu, un espace qualifié et spécifique, couvert et/ou ouvert au ciel, au paysage. Séquence 3: 3 ESPACES HIÉRARCHISES Chaque étudiant conçoit deux lieux supplémentaires, pour obtenir trois espaces distincts. Chaque espace est qualifié, chaque espace est spécifique. La recherche est inscrite dans le prolongement des exercices précédents, c’est-à-dire que la limite, l’espace de franchissement et l’espace « d’après », sont conservés et/ou ré-interrogés. Il est toujours question des notions dedans/dehors, lumières/ombres, des notions de vues, de cadrage, d’ouverture et de fermeture, d’équilibre, de proportions… le travail intègre les notions de « composition » et de « rapports » (interrelations volumétriques, spatiales…). 4
SEMESTRE 2 - CONTEXTE ET STRUCTURE
OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES
Dans la continuité logique de l’enseignement du premier semestre, l’enseignement du second semestre est organisé, de telle sorte que l’étudiant soit confronté à la complexité du projet, au travers de travaux orientés sur l’appréhension de l’espace, sur la fabrication d’espaces à partir d’exercices et de projets placés dans un contexte. Soutenu principalement par les cours d’introduction aux questions théoriques, dont les thématiques n’ont de cesse d’être coordonnées avec l’enseignement du projet, mais aussi par les passerelles entretenues avec les enseignements des domaines de l’histoire, des arts plastiques, de la sociologie, de la représentation et de la construction, l’étudiant de première année peut et doit acquérir ainsi les bases fondamentales. L’enseignement en première année doit donc conduire l’étudiant à : - acquérir une méthode de travail, - maîtriser les outils du dessin, (le plan, la coupe, le croquis perspectif) et de la maquette. - comprendre les situations et les références par un travail d’analyse, - apprendre à engager le processus de recherche indispensable à l’élaboration d’un projet.
CONTENU
L’exercice consiste à imaginer un petit édifice comprenant un espace d’exposition et une salle de lecture. Il s’agit de projeter un bâtiment ouvert sur la ville, en travaillant le rapport entre l’extérieur (la ville) et l’intérieur (la galerie et salle de lecture) et les hiérarchies des différents espaces entre eux. L’exercice se déroule en deux temps. Vous développerez dans la première séquence de l’exercice deux dispositifs de lumière pour deux espaces de 100m2, l’un dédié à la lecture l’autre à l’exposition d’œuvres. Ce travail exploratoire se fait en maquettes au 1/50e et s’appuie sur l’analyse de références. Dans la deuxième séquence de l’exercice, il s’agit de concevoir le petit édifice dans un tissu urbain constitué, celui du quartier de la place du lieutenant Aubert (rue Rosier). C’est ainsi une initiation au projet architectural qui prend en compte les contraintes d’un programme simplifié et sa distribution, les caractéristiques d’une parcelle (orientions, dimensions, hauteur des héberges, gabarits des constructions) ainsi que son environnement immédiat.
6
LEVER LE VOILE COUPES LONGITUDINALE (L) & TRANSVERSALE (T) Echelle 1: 100e
VUE DEPUIS LA PLACE DU LIEUTENANT AUBERT PLANS Echelle 1: 100e
COUPES PERSPECTIVES (P) Echelle 1: 50e
NIVEAU 4
NIVEAU 3
NIVEAU 2
VUE DEPUIS LA RUE D’AMIENS NIVEAU 1
PLAN MASSE Echelle 1: 200e
REZ DE CHAUSSEE T
P
L
L’ T’
P’
LASSERRE Thomas
S02
Groupe Catherine ASSEMAT / Sophie FLEURY (2015-2016)
SEMESTRE 3 - L’HABITER
OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES - L’apprentissage du plan tout en prolongeant l’acquisition des connaissances fondamentales. - L’apprentissage de la rigueur et de la méthode dans la mise en forme de l’espace architectural. - La prise de conscience que projeter est un processus. - La prise de conscience que l’espace architectural peut être défini par des qualités. - Apprendre à qualifier l’espace par la géométrie, le placement des opacités (dimensions, orientation), et la transformation de la lumière du jour. - Apprendre à dimensionner l’espace nécessaire aux gestes quotidiens du logis. - Concevoir les seuils complexes, intérieurs et périphériques, intégrer le meuble à l’organisation spatiale d’un plan.
CONTENU L’exercice est la conception d’un logis familial en fonction de l’usage, de l’orientation solaire, et de la pénétration de la lumière du jour dans l’espace domestique. Phase 1 : recenser et dimensionner les différentes activités au sein d’un logis, représenter pour chacune des activités le corps en contact avec le meuble, mesurer les hauteurs, les profondeurs et les largeurs et les étendues que nécessitent les activités recensées. Phase 2 : faire l’inventaire des qualités spatiales, matérielles et immatérielles, et identifier les configurations géométriques et morphologiques qui y sont associées. Phase 3 : travailler sur la géométrie plane comme outil pour traduire les qualités en formes. Phase 4 : définition de l’organigramme du logis, en s’appuyant sur une hypothèse personnelle. Phase 5 : mise en plan du logis, et maquette d’étude au 1/50e Phase 6 : rendu en plans, coupes, élévations et maquette au 1/50e, avec une partie au 1/20e.
8
LUMIERE CENTRIFUGE Thomas LASSERRE - S03 - Groupe CARRE/SAUNIER - Année 2016/2017
Principe : Dans une habitation classique, on va chercher la lumière à l’extérieur. Ici la lumière provient de l’intérieur de l’objet; elle est incluse, elle en fait partie. Ses rayons partent d’un centre et tendent à s’en éloigner. Projet : Le projet peut se décomposer en trois ensembles : une partie exclusive au couple, une pour les deux célibataires et une regroupant les espaces de vie commune. A chacune de ces parties est associé un espace extérieur dédié. Structure : Sur le plan structurel, cela se traduit dans chaque partie par une ouverture importante sur l’espace extérieur (poteaux), et une face opposée massive et fermée (mur porteur).
PROGRAMME - Habitation pour 4 colocataires (un couple + deux célibataires)
REFERENCE - The Drawers House Architecte : MIA Design Studio (Nguyen Hoang Manh)
Pieces
Usages Dormir
Lieu : Vung Tau, Vietnam
Chambre individuelle (x 2)
S'habiller Travailler
Année : 2016
Dormir S'habiller Chambre double
Travailler
Se laver
Cuisine
Salle à manger
Salon
Préparer les repas
Manger
Se réunir Se divertir
Assemblages 2x2 et 3x3
Elements
Dimensions (L x l x h)
Lit Table de chevet (x 2)
200 x 160 x 40 35 x 40 x 45
Dressing
120 x 70 x 180
Bureau Chaise Caisson de rangement
100 x 60 x 70 50 x 45 x 45 (90 avec dossier) 40 x 50 x 60
Lit Table de chevet (x 2)
200 x 160 x 40 35 x 40 x 45
Dressing
140 x 100 x 180
Bureau Chaise Caisson de rangement Douche Lavabo double vasques Toilettes
140 x 60 x 70 50 x 45 x 45 (90 avec dossier) 40 x 50 x 60 160 x 100 x 190 120 x 60 x 90 45 x 60 x 40
Plan de travail Evier Plaque de cuisson Four Réfrigérateur Micro-onde Lave vaisselle Placards
200 x 60 x 95 100 x 50 65 x 50 60 x 50 x 60 70 x 55 x 180 60 x 40 x 30 60 x 60 x 85 120 x 40 x 70
Table Chaise (x 6)
180 x 90 x 75 50 x 45 x 45 (90 avec dossier)
Canapé d'angle Table basse Bibliothèque
290 x 90 x 90 140 x 90 x 45 300 x 60 x 180
Salle de bain
Se laver
Douche 150 x 100 x 190 Lavabo double vasques 120 x 60 x 90 Toilettes 45 x 60 x 40
Entree
Accueillir
Sofa Rangements (x 2)
ESPACE EXT. DETENTE
TRAVAILLER
SE LAVER
RECEVOIR S’HABILLER SE DIVERTIR
DORMIR / ETRE SEULS
TRAVAILLER
DORMIR / ETRE SEUL
DETENTE
SE LAVER
TYPE 1
CHAMBRE INDIVIDUELLE (DORMIR/TRAVAILLER)
CHAMBRE COUPLE (DORMIR/SE LAVER/TRAVAILLER)
ASSEMBLAGES PAR 3
ESPACES COLLECTIFS (MANGER/CUISINER//SE DIVERTIR) ASSEMBLAGES PAR 2
Organisation fonctionnelle & Circulation
ESPACE COUPLE
SE DEPLACER CUISINER
ESPACE EXT.
140 x 80 x 80 80 x 60 x 80
ESPACE CELIBATAIRES
SE REUNIR MANGER
S’HABILLER
Assemblages généraux
TYPE 2
ESPACE EXT.
Structure
ESPACE PARTAGé
ACCUEILLIR
PROJET FINAL Thomas LASSERRE - S03 - Groupe CARRE/SAUNIER - Année 2016/2017
PLAN 1:50ème
ELEVATION 1:50ème
COUPE TRANSVERSALE 1 1:100ème
COUPE LONGITUDINALE 1:50ème
COUPE PERSPECTIVE 1:50ème
COUPE TRANSVERSALE 2 1:100ème
MAQUETTE DE PRINCIPE MAQUETTE DE STRUCTURE
MAQUETTE DE PROJET MAQUETTE DE PROJET
MAQUETTE DE PROJET MAQUETTE DE PROJET
SEMESTRE 4 - ARCHITECTURE, VILLE ET ENVIRONNEMENT OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES Cet enseignement vise à concevoir un projet d’équipement en développant des solutions spatiales et constructives en fonction d’un programme donné et d’un contexte particulier : le milieu. La démarche du semestre est envisagée comme une construction progressive d’un projet dans sa complexité dont les thèmes se déclinent ainsi : - La compréhension objective d’un contexte, d’une situation construite ou non existante, et d’un paysage comme support de conception d’un nouvel environnement (projet inséré dans un milieu) - La manière d’articuler la « figure » du projet avec la morphologie urbaine (forme et déformation) - Les relations entre les parties et le tout par la détermination d’un principe générateur conduisant à la forme du projet - L’organisation des usages et la relation entre espace et fonctions - La relation entre la structure, l’espace et la lumière à travers une série d’analyse de références exemplaires
CONTENU Les groupes de projet S4 donnent l’occasion aux étudiants d’acquérir les outils nécessaires pour développer un processus de conception architecturale à travers une série d’exercices menant à l’élaboration d’un projet d’équipement, dans un site existant interrogeant entre autres la condition de paysage. Développé tel un parcours, l’enseignement propose une démarche exploratoire et des regards croisés sur les thématiques concourant à l’élaboration d’un projet. Il permet d’interroger et de combiner les déterminants d’un projet tels que la typologie et la structure spatiale, l’articulation des usages dans un projet complexe et la relation consubstantielle entre architecture et contexte. Cet enseignement, se situe dans la continuité et en complémentarité de celui du premier semestre consacré à l’espace domestique, aux notions d’usage, de spatialité et de géométrie. Cet enseignement donne l’occasion à travers une série d’exercices d’analyse, de manipulation et de conception de développer un projet d’équipement dans un site et d’articuler ainsi un contexte avec un scénario d’usage, une idée spatiale, une structure spatiale et une structure portante, de comprendre la composition, la matérialité comme vecteur de projet, et le travail de la lumière. Chaque exercice, portant sur un sujet ou une échelle particulière, permet de constituer successivement ou simultanément un cadrage particulier sur les interrelations entre structure, espace, matière et usage dans l’élaboration du projet aussi bien dans la pertinence de la structure comme un déterminant architectural et d’organisation spatiale que dans la recherche plastique de la matière au service de l’acquisition d’un langage architectural. 12
MISE EN TOILE Ce projet porte l’ambition d’apporter un véritable centre d’activités (sociales, culturelles, économiques...) sur l’île. Il cherche à nouer des relations avec l’existant, commerces et habitations, mais aussi à régénérer le lien étroit avec la Seine particulièrement fort à cet endroit de l’île.
PLAN DE SITUATION - 1:5000e
Dans cette optique, le programme de bibliothèque initial a été requestionné, et s’est vu enrichi de nouvelles fonctions. En effet, associé au programme de base, le projet accueille une pharmacie, un coiffeur, un café-restaurant ainsi que des espaces multimédias. Ces différentes activités se fondent au sein d’un dispositif dynamique, capable de s’adapter aux usages de chaque acteur. Le principe de trame a été adopté pour sa simplicité et la grande liberté qu’il offre. Son rôle est ici strictement structurel. Il se traduit dans le traitement morphologique du bâtiment, mais s’efface à l’intérieur au profit d’un espace épuré que les usagers du lieu sont laissés libres de partager à leur convenance. Une grande part du projet est constituée d’espaces vierges de toute fonction pour permettre aux acteurs de se les approprier (on peut faire la sieste, pique niquer, lire en plein air, se rassembler...) En résulte une infinité d’usages possibles, ce qui confère une grande richesse au projet.
PLAN MASSE - 1:2500e
Quelques commerces donnant sur une petite place paraissent être le centre de l’île. Cependant leur allure parait insignifiante face aux imposantes masses environnantes.
Différentes échelles de bâtiment se cotoient sur l’île. Leur juxtaposition donne lieu à d’importants contrastes, souvent traités par des «espaces tampons» (ici, la rue)
TRAVAIL
ESPACE ADULTES
ESPACE ENFANTS COMMERCES
ESPACE MULTIMEDIAS VERS LA PLACE
SALLE POLYVALENTE
PATIO
A la différence du reste de la ville, l’île Lacroix n’est pas surélevée; on y accède par une déclivité. Depuis l’intérieur de l’île, cela donne un sentiment d’encaissement, sentiment amplifié par la hauteur des infrastructures (immeubles, ponts...) qui empèchent le regard de s’étendre.
Marie HOUSSIN - Thomas LASSERRE
VERS LA SEINE
ACCEUIL TECHNIQUE
A l’écart de la circulation, un étonnant calme règne sur l’île, qui nous ferait presque oublier la proximité du centre urbain. De plus, elle recèle plusieurs points de vue intérressants sur les environs.
PRESSE ADMINISTRATION
RESTAURANT
Groupe Sophie CAMBRILLAT - Laurent PROTOIS
5
3
6 1
PLAN RDC - 1:200e DETAIL PAVAGE
10 m
10 m
Motif 1
(50 x 50)
Motif 2 (50 x 25)
Motif 3
Marie HOUSSIN - Thomas LASSERRE
(25 x 25)
Groupe Sophie CAMBRILLAT - Laurent PROTOIS
2 1
2
3
4
4 PLAN ETAGE - 1:200e
6 5
COUPE TRANSVERSALE - 1:50e
COUPE LONGITUDINALE - 1:50e Marie HOUSSIN - Thomas LASSERRE
Groupe Sophie CAMBRILLAT - Laurent PROTOIS
Laurier - cerise
Berberis
Rose trémière
Marie HOUSSIN - Thomas LASSERRE
Hortensia
Fetuque
Groupe Sophie CAMBRILLAT - Laurent PROTOIS
Aluminium anodisé Poteau 40 Faux-plafond coupe feu
Membranes étanchéité
IPN 300
Bac acier nervuré
Béton ciré Plancher collaborant IPN 500 Aluminium anodisé Faux plafond coupe feu
ISOMETRIE ECLATEE
RAPPORT AU CIEL Louvre Lens - Sanaa Voyons la couverture comme un voile venant couvrir la structure. Il se pose délicatement au-dessus du rideau transparent que dessine le vitrage, donnant cette impression de légèreté. Sa limite avec le ciel s’estompe, jusqu’à n’être plus qu’une ligne.
RAPPORT A L’HORIZON Siège du New York Times - Renzo Piano Le cadrage s’étire, le regard voyage là où le corps ne peut aller. Il est restreint par l’espace, alors que la vue s’étend jusqu’à l’horizon. Des éléments verticaux séquencent le paysage, dévoilant un nouveau tableau à chaque pas.
RAPPORT AU SOL Musée d’art de Toledo - Sanaa Naturellement, avec fluidité on pénètre dans le bâtiment. Celui-ci n’est qu’une extension de la place publique qui s’étend devant lui. C’est un ensemble que le sol lie et défini.
Marie HOUSSIN - Thomas LASSERRE
Echelle - 1 : 100
Groupe Sophie CAMBRILLAT - Laurent PROTOIS
SEMESTRE 5 - COLLECTIF OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES
Les objectifs de l’enseignement en S5 sont la découverte de la notion de typologie, la confrontation aux exigences de l’adaptation morphologique du bâti, et l’apprentissage des lois de la multiplication.. Les attendus concernent la maitrise de la notion d’habitat collectif, avec ses contraintes techniques et éthiques, son rapport à la matière urbaine et à l’organisation sociale. Cet enseignement vise à concevoir un immeuble d’habitat collectif en développant des solutions spatiales et constructives dans une démarche méthodique dont les thèmes se déclinent ainsi : - Les relations entre les parties et le tout par la détermination d’un principe générateur conduisant à la forme du projet, à l’assemblage de cellules privatives dans une notion d’espace collectif - La compréhension objective d’un contexte, d’un paysage comme support de conception d’un nouvel environnement (projet inséré) - La manière d’articuler la « figure » du projet avec la morphologie urbaine (forme et déformation) - L’organisation des usages et la relation entre espace et fonctions, entre limites et seuils Ce semestre est l’occasion d’une première synthèse dans l’initiation du projet architectural autour de la thématique « habiter » qui interroge le rapport entre espace et usage, dans le champ de l’espace domestique et du logement et à partir de leur typologies. L’exploration des notions fondamentales de la spatialité engagées en 2ème année se poursuit autour des objectifs suivant : - Appréhender l’espace architectural en tant qu’espace habité doué de sens - forme concrète et matérielle, objet de fonctions, d’usages, de pratiques, de significations, de symbolisations et d’expressions, enjeux d’orientations pratiques et symboliques (opposition privé-public, collectif-privatif, montré-caché, devant-derrière, etc.), « géométrie habitée », géographie construite, dimensionnée, localisée, articulation, découpage et interaction d’échelles spatiales etc. - Comprendre les interactions fondamentales entre édifice et ville au travers de la construction de la parcelle : sa délimitation, sa division, sa distribution, les interfaces du public et du privé, la constitution des limites séparatives et de la mitoyenneté, la définition des espaces collectifs et privatifs, ses cours et ses jardins, son parcours. CONTENU Exercice 1 - Etude du rapport entre plusieurs logements et parcelle à partir d’un exercice théorique non situé portant sur une série de trois parcelles profondes et la construction de maisons superposées identiques Exercice 2 - Analyse critique architecturale et comparée d’un corpus de références Exercice 3 - Projet situé - « le petit immeuble » 18
Ver s
UN PAS EN
Elbe
uf
Rue Victor Hugo
Rue de la République
L’implantation d’un programme d’habitat collectif naît de la réunion de trois échelles : celle de la ville, celle de l’appartement et l’échelle intermédiaire de l’espace collectif.
uf
1
Rue Raspail
L’ambition du projet est de répondre en un seul geste aux singularités de chacune de ces échelles.
Rue Désert
PLAN MASSE - 1:500e
Vers Caudebec-lès-Elbe
ARRIERE
1. Sa position stratégique, située au carrefour des différentes rues reliant les centres d’Elbeuf et de Caudebec, et face à un parc, a motivé la décision de rompre avec l’alignement des façades en effectuant un pas en arrière. Cette initiative permet de dégager un espace public dialoguant avec le parc. Un petit équipement vient faire le lien avec l’existant. 2. Par la segmentation des volumes et l’alternance de vides et de pleins, une échelle usuelle se recompose pour les passants et les habitants en autant d’entités lisibles et identifiables.
2
3
3. Ce principe directeur se traduit dans les logements par un recul des loggias dans les appartements, fabriquant la séquence d’entrée. Un dialogue s’installe alors entre la terrasse, le salon, la salle à manger et la cuisine.
COUPE URBAINE - 1:500e
COUPE TRANSVERSALE - 1:200e
COUPE LONGITUDINALE - 1:200e
ELEVATION RUE VICTOR HUGO - 1:200e
ENSA NORMANDIE 2017/2018
S05 LE LOGEMENT COLLECTIF
Thomas LASSERRE Groupe Anne PORTNOI - Paola LUCAN
PLAN R+1 - 1:200e
PLAN RDC ELARGI - 1:200e
PLAN R+2 - 1:200e
COUPE TRANSVERSALE LOGEMENT - 1:50e
PLAN R+3 - 1:200e
PLAN T4 TYPE - 1:50e
ELEVATION RUE DE LA REPUBLIQUE - 1:200e
ENSA NORMANDIE 2017/2018
S05 LE LOGEMENT COLLECTIF
Thomas LASSERRE Groupe Anne PORTNOI - Paola LUCAN
SEMESTRE 6 - TRACER, DÉCOUPER, BÂTIR OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES
Cet atelier a donc pour objectifs pédagogiques : - la maîtrise de la triple opération Tracer, Découper, Bâtir, primordiale dans l’analyse comme dans le projet, - l’appréciation et la prise en compte de la réalité du site, - la capacité à élaborer un projet pertinent aux échelles de la ville, du terrain et du bâti, en utilisant des outils de représentation adaptés à chacune d’entre elles, - la familiarisation avec la notion d’économie globale par le recours permanent à des calculs statistiques rudimentaires (densité, occupation du sol, etc.). In fine, l’objectif n’est pas tant d’aboutir à un projet urbain au sens plein du terme, parfaitement maîtrisé et détaillé de bout en bout (jusqu’à la conception de logements), que d’entraîner l’étudiant, aux travers de plusieurs manipulations successives et encadrées, à la maîtrise de savoir-faire indispensables pour aborder l’architecture à l’échelle urbaine en cycle Master.
CONTENU Le projet est conduit en trois phases : exercices de manipulations, analyse et orientations urbaines, développement architectural. 1/ Exercices de manipulations Cette première phase, en binôme, consiste en deux exercices de deux semaines chacun. Son objectif est principalement d’appréhender les questions d’occupation du sol (voirie, distinction privé/public, stationnement, usages, etc.), d’implantation du bâti (mitoyenneté, prospects, accès, etc.) et d’organisation du bâti (distribution, orientation, assemblage, etc.). Les contraintes sont génériques, identiques pour tous et permettent de comparer les alternatives proposées par tous les binômes. Ces deux exercices sont autant de galops d’essai avant de concevoir le projet final 2/ Analyse et orientations urbaines En binôme ou en groupe, la deuxième phase porte sur une analyse volontairement concentrée dans le temps (deux semaines) et destinée à identifier et hiérarchiser les orientations urbaines du projet, sur des sites identifiés en amont. Le but est double. D’une part aboutir à une connaissance approfondie du terrain à urbaniser (assiette, mitoyenneté, etc.). D’autre part fonder l’argumentaire de votre programme (faisant la part belle au logement mais pouvant inclure d’autres fonctions), de la densité choisie, des types résidentiels envisagés, de la place que vous accordez à l’espace public, etc. 3/ Développement architectural Durant la troisième et dernière phase, chaque étudiant détaille un fragment du projet, essentiellement consacré au logement, sur le terrain choisi et en cohérence avec le ou les autres étudiants du binôme ou du groupe.
SUR LA LIGNE
PLAN DE SITUATION 0
200 m
Semestre 6 : TRACER, DÉCOUPER, BÂTIR
Thomas CABANNE | Thomas LASSERRE | Thelma LAVIEILLE | Audrey LION Enseignants : Solène GUEZET | Frédéric Saunier
TRACER
PROGRAMME
20 LOGEMENTS INTERMEDIAIRES 10 LOGEMENTS INDIVIDUELS
ORIENTATIONS
PROGRAMME
COLLECTIFS PLANTER
BATIR
T1 (25m²) 20%
T5 (98m²) 10%
T2 (36m²) 10%
49 LOGEMENTS COLLECTIFS
T4 (86m²) 35%
T3 (62m²) 25%
20 LOGEMENTS INTERMEDIAIRES 10 LOGEMENTS INDIVIDUELS
49 LOGEMENTS COLLECTIFS
500m² DE COMMERCES ET ACTIVITÉS
500m² DE COMMERCES ET ACTIVITÉS
ESPACE PUBLIC
UNE PLACE CARREFOUR...
DECOUPER
RÉPARTITION PROGRAMMATIQUE
- REVALORISER LA PLACE PAR DES AMÉNAGEMENTS SIMPLES (PLANTATIONS, REVÊTEMENTS DE SOL...)
PROGRAMME
PROGRAMME
20 LOGEMENTS
T1 (25m²) 20%
20 LOGEMENTS INTERMEDIAIRES INTERMEDIAIRES
49 T4 (90m²) 49 LOGEMENTS 40% LOGEMENTS 10 LOGEMENTS COLLECTIFS 10 LOGEMENTS COLLECTIFS INDIVIDUELS
INDIVIDUELS
T5 (36m²) T2(114m²) 50% 10% T3
(96m²)
10%
ESPACE DÉDIÉ AUX VÉHICULES
COLLECTIFS
COLLECTIFS
INDIVIDUELS
T5 (98m²) T1 (25m²) 10%20%
T2 (36m²) T4 (86m²) 10%
T3 (62m²) 25%
35%
T2 (44m²) 20%
T4 (86m²) 35%
T4 (96m²) 30%
T3 (62m²) 25%
INDIVIDUELS
INTERMÉDIAIRES
T5 (98m²) 10%
T3 (66m²) 50%
T4 (90m²) 40%
T5 (114m²) 50% T3
(96m²)
10%
ESPACE DÉDIÉ AUX PIÉTONS
500m² DE500m² DE COMMERCES COMMERCES ET ACTIVITÉS ET ACTIVITÉS
TRANSPORTS ET CIRCULATIONS
...MARQUEE PAR LA VITESSE
- PROFITER DES RUES EXISTANTES - AMENAGER UN CHEMINEMENT PIETON A L’INTÉRIEUR DE L’ILOT
DONNÉES STATISTIQUES
INDIVIDUELS
INDIVIDUELS
INTERMÉDIAIRES
INTERMÉDIAIRES
T2 (44m²) 20% T4 (90m²) T5 (114m²) 40% T4 (90m²) 50% T5 (114m²) T3
40%
50%
89 LOGEMENTS PARCELLE DE 8301 m² (96m²) SUR UNET3 (SOIT ENVIRON 107 LOGEMENTS PAR HECTARE)
10%
VOIE DE TRAMWAY VOIES PRINCIPALES
(96m²)
T4 (96m²) 30%
T2 (44m²) T320% (66m²) 50%
T4 (96m²) 30%
T3 (66m²) 50%
SURFACE À USAGE COLLECTIF : 1949,8 m² (23,5%)
10 LOGEMENTS EXISTANTS : 1495,5 m² (18,1%)
20 LOGEMENTS INTERMEDAIRES : 1702 m² (20,5%) (Audrey & Thelma)
10 LOGEMENTS INDIVIDUELS : 1833,5 m² (22%) (Thomas C)
10% EMPRISE AU SOL : 43,7%
VOIES DE DESSERTE
FONCTIONS
UNE RUE DYNAMIQUE QUI NE MANQUE DE RIEN
- INSTALLER DES COMMERCES EN REZ DE CHAUSSÉES POUR CONFORTER L’OFFRE DU CENTRE-VILLE - PROFITER DE LA VISIBILITÉ POUR DYNAMISER LA VIE SOCIALE EN AMENAGEANT UN LOCAL DEDIÉ AUX ASSOCIATIONS 49 LOGEMENTS COLLECTIFS : 1321,8 m² (15,9%) (Thomas L)
PLAN MASSE 1:1 000e
COMMERCES & ACTIVITÉS
TYPOLOGIES
UN QUARTIER PAVILLONNAIRE TRAVERSÉ PAR UN AXE URBAIN
-COLLECTIFS : MARQUER LE CARACTÈRE URBAIN DE LA PLACE - CONSERVER LES HABITATIONS EXISTANTES -INDIVIDUELS ET INTERMEDIAIRES : S’INSÉRER DANS LE QUARTIER PLUS RESIDENTIEL
TISSU PAVILLONNAIRE LOGEMENTS COLLECTIFS
ENVIRONNEMENT
UN CONTRASTE MINÉRAL / VÉGÉTAL IMPORTANT
- AMÉNAGER UN COEUR D’ILÔT PLANTÉ
COUPE LONGITUDINALE 1:1 000e
COUPE TRANSVERSALE 1:1 000e PLANTATIONS PUBLIQUES PLANTATIONS PRIVÉES
PLAN DE RÉPARTITION DES TYPES
1:500e
R+4 et R+5
T5 T4 T3 R+3
T2 T1 DISTRIBUTION VERTICALE DISTRIBUTION HORIZONTALE
R+2
EXISTANT CARACTÉRISTIQUES DES LOGEMENTS
GARAGE Pièce de vie ouverte sur un extérieur privé
Mitoyenneté
Pièce de vie ouverte sur un extérieur privé
Pièce de vie ouverte sur un extérieur privé
INTERMÉDIAIRE EN M2 EN M2 EN M2 ENTREE ENTREE ENTREE PIECE DE VIE PIECE DE VIE PIECE DE VIE CUISINE CUISINE CUISINE CHAMBRE CHAMBRE CHAMBRE CHAMBRE 2 CHAMBRE 2 CHAMBRE CHAMBRE 2 3 CHAMBRE 3 CHAMBRE 3 SALLE DE BAINS SALLE DE BAINS SALLE DE BAINS
LOCAL ORDURES Mitoyenneté
INDIVIDUEL
R+1 Extérieurs privaafs
Logements traversants
Extérieurs privaafs
LOCAL VELOS Logements traversants
Logements à mulaples orientaaons
Exposiaon maximale au Sud
EN M2 EN M2 EN M2 ENTREE ENTREE ENTREE PIECE DE VIE PIECE DE VIE PIECE DE VIE CUISINE CUISINE CUISINE CHAMBRE CHAMBRE CHAMBRE CHAMBRE 2 CHAMBRE 2 CHAMBRE CHAMBRE 2 3 CHAMBRE 3 CHAMBRE 3 SALLE DE BAINS SALLE DE BAINS SALLE DE BAINS
COLLECTIF EN M2 Empilement
Halls traversants
Traitement des angles
EN M2 EN M2 ENTREE ENTREE ENTREE PIECE DE VIE + PIECE DE VIE + PIECE DE VIE + CUISINE CUISINE CUISINE CHAMBRE CHAMBRE CHAMBRE CHAMBRE 2 CHAMBRE 2 CHAMBRE CHAMBRE 2 3 CHAMBRE 3 CHAMBRE 3 SALLE DE BAINS SALLE DE BAINS SALLE DE BAINS
T2 T2 T2 2.30 2.30 2.30 17.50 17.50 17.50 6 6 6 9.80 9.80 9.80
T3 T3 T3 3.80 3.80 3.80 18 18 18 11 11 11 9.30 9.30 9.30 10.60 10.60 10.60
6.70 6.70 6.70
7.6 7.6 7.6
T4 T4 T4 3.30 3.30 3.30 30.50 30.50 30.50 14.40 14.40 14.40 14.40 14.40 14.40 9.60 9.60 9.60 9.60 9.60 9.60 6.30 6.30 6.30
T3 T3 T3 3.70 3.70 3.70 20 20 20 7.5 7.5 7.5 9.80 9.80 9.80 15 15 15 8 8 8
T4 T4 T4 4.30 4.30 4.30 25 25 25 9.6 9.6 9.6 9.30 9.30 9.30 10.50 10.50 10.50 9 9 9 8 8 8
T5 T5 T5 4.30 4.30 4.30 30 30 30 10 10 10 14.40 14.40 14.40 11.20 11.20 11.20 14.60 14.60 14.60 8 8 8
T1 T1 T1
T2 T2 T2
19.50 19.50 19.50
19 19 19
6 6 6
7.20 7.20 7.20
T3 T3 T3 2.10 2.10 2.10 28.70 28.70 28.70
T4 T4 T4 2.30 2.30 2.30 31.90 31.90 31.90
T5 T5 T5 5.50 5.50 5.50 29.50 29.50 29.50
13 13 13 11.30 11.30 11.30
12.60 12.60 12.60 12.60 12.60 12.60 9.30 9.30 9.30 6 6 6
12.20 12.20 12.20 12 12 12 9.70 9.70 9.70 6 6 6
10.90 10.90 10.90
4.60 4.60 4.60
T3 T3 T3 5.60 5.60 5.60 22 22 22 8 8 8 9 9 9 9 9 9
6 6 6
PLAN DE DISTRIBUTION 1:500e
RDC
T5 T4 T3 T2 T1 COMMERCES
DISTRIBUTION VERTICALE
LOCAL VÉLOS
DISTRIBUTION HORIZONTALE
LOCAL ORDURES EXISTANT
GARAGE ENTRÉE DU LOGEMENT
PLAN RDC 1:200e
COUPE LONGITUDINALE 1:200e
PLAN R+1 1:200e
COUPE TRANSVERSALE 1:200e