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2e semestre 2021
Des experts du marché des fonds partagent leurs convictions
Outlook
Des opportunités cycliques sur la voie de la normalisation après la crise sanitaire MARC DANNEELS, Chief Investment Officer chez Beobank
Les Bourses enchaînent les records, les valorisations ne cessent d’augmenter. Faut-il craindre un regain de volatilité à court terme? Les actions mondiales s’échangent quelque 80% au-dessus de leur plancher de mars 2020. Un niveau qualifié d’exubérant par la Banque centrale européenne. Cette hausse s’explique par les premiers signes de reprise et l’impact des stimuli monétaires massifs. Simultanément, on note des indices d’accélération de l’inflation et de pression haussière sur les taux à long terme, en particulier aux États-Unis. À court terme, cela pourrait provoquer des accès de volatilité sur les marchés d’actions, surtout si les prévisions de croissance des bénéfices pour cette année s’avèrent un peu trop optimistes. Toutefois, à la lumière des fondamentaux économiques positifs, des politiques toujours accommodantes des banques centrales et des mesures de relance prises dans le monde entier, nous considérerons plutôt d’éventuelles corrections et autres flambées
“Dans cette phase de la reprise, nous considérons la volatilité provoquée par les craintes d’inflation et de hausse des taux plutôt comme une opportunité.”
comme autant d’opportunités pour les investisseurs de long terme. Nous prévoyons une poursuite du mouvement de rattrapage des actions cycliques et ‘value’, mais n’abandonnons pas pour autant les actions de croissance, surtout d’entreprises présentant toujours des valorisations raisonnables et à même de générer des bénéfices durables. Les petites capitalisations pourront également tirer profit du redémarrage progressif de l’économie au niveau local dans certaines régions. Les relations entre les ÉtatsUnis et la Chine restent tendues sous la présidence de Joe Biden. Comment se positionner au mieux en actions chinoises? Avec une croissance attendue du PIB
“La hausse des profits 2021, principalement tirée par l’Asie” ROMAIN BOSCHER, Directeur Monde de la Gestion Actions chez Fidelity International
En tant qu’investisseur en actions, comment positionner son portefeuille à présent que l’inflation repart à la hausse et que les relèvements des taux d’intérêt (du moins aux États-Unis) ne semblent plus si éloignés? L’inflation élevée observée aujourd’hui est probablement transitoire et influe peu sur les taux d’intérêt toujours bas, voire très bas en termes réels. Seule une boucle ‘hausse des prix, hausse des coûts’, notamment salariaux, pérennise l’inflation. Or, nos analystes notent actuellement des hausses de coûts limitées dans le temps et dans l’espace, les États-Unis et la Chine étant davantage sous pression que le reste du monde. Cela dit, cette menace justifie une certaine méfiance vis-à-vis de titres qui intègrent généreusement des perspectives de profits lointaines, très sensibles à une hausse des anticipations d’inflation. Nous avons en revanche
renforcé depuis un an nos expositions à des valeurs cycliques tant dans la sphère technologique qu’industrielle.
“L’effet ‘bouteille de champagne’ avec un ‘pop’ de sortie de crise va s’atténuer.”
Alors que les marchés boursiers continuent de battre des records et que les valorisations sont à la hausse, faut-il s’attendre à une plus grande volatilité à court terme? Les perspectives bénéficiaires, très favorables cette année, explique cette hausse. Plutôt qu’une comparaison avec l’année passée, ce qui aurait peu de sens compte tenu du coup d’arrêt porté à l’économie, nous comparons les profits avec ceux de 2019. Si les profits européens pour 2021 pourraient être à peine supérieurs, à l’échelle mondiale,
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de plus de 8% cette année, la Chine conforte sa place de n° 2 mondial en termes d’activité économique mais aussi de taille du marché des capitaux. Alors que les marchés d’actions onshore comme Shanghai et Shenzhen sont de plus en plus accessibles aux investisseurs étrangers, les actions chinoises offrent de nouvelles possibilités de diversification dans un portefeuille. Les thèmes d’investissement intéressants sont la transition énergétique, les services et les biens de consommation. Ils bénéficieront encore du soutien structurel d’un plan quinquennal qui place l’accent sur l’innovation technologique, la croissance durable et la consommation intérieure. Dans ces domaines, nous privilégions en outre les actions de qualité d’entreprises leaders dans leur secteur et attachons une grande importance à une sélection bottom-up opérée par des gestionnaires de fonds dotés d’une grande expertise locale des marchés chinois.
nous attendons 15% de hausse en moyenne, tirée par l’Asie. Cet effet ‘bouteille de champagne’ avec un ‘pop’ de sortie de crise va s’atténuer. Le déclin démographique et la plus forte pression fiscale seront des freins. L’excès de dette est également une source de volatilité. Quels secteurs, régions et thèmes pourraient bénéficier le plus largement du plan d’infrastructure massif de Joe Biden? Les investissements publics considérables sécurisent les perspectives de croissance à l’échelle mondiale avec une diffusion qui dépasse les frontières sectorielles et géographiques. Bien que nous ayons un biais en faveur des valeurs de croissance, c’est la composante cyclique qui est privilégiée. Nous restons en revanche circonspects à l’égard du potentiel de hausse des banques en général.
Le moment de vérité pour les marchés après la pandémie VINCENT HAMELINK, Chief Investment Officer chez Candriam
En tant qu’investisseur en actions, comment positionner son portefeuille à présent que l’inflation repart à la hausse et que les relèvements des taux d’intérêt (du moins aux États-Unis) ne semblent plus si éloignés? Pour nous, la hausse actuelle de l’inflation est un phénomène transitoire, lié à des effets de base, à la hausse des coûts des matières premières, du transport, et aux goulets d’étranglement dans une phase de reprise économique rapide. Ces facteurs devraient se résorber progressivement et disparaître au second semestre de 2022. Dans cet environnement, nous adaptons nos portefeuilles: préférence pour les actions, renforcement de l’exposition à certains secteurs ‘value’ comme le secteur bancaire mais aussi à des secteurs liés à la consommation et qui apparaissent délaissés. D’un point de vue régional, l’Europe présente encore des valorisations attrayantes.
à la recherche de rendements plus favorables: crédit à haut rendement en Europe et aux États-Unis, ainsi que la dette émergente. Nous avons également investi une partie des portefeuilles dans des stratégies alternatives comme les fonds de CTA, qui détectent les tendances sur plusieurs classes d’actifs, ou d’arbitrage, qui apportent un rendement absolu complémentaire avec une diversification intéressante. Enfin, nous avons intégré une exposition à l’or, protection séduisante car peu corrélée aux actifs financiers traditionnels. Alors que les marchés boursiers continuent de battre des records et que les valorisations sont à la hausse, faut-il s’attendre à une plus grande volatilité à court terme? Les politiques budgétaires et monétaires sont à des niveaux d’accommodation maximaux. L’incertitude liée à leur future
“Nous restons favorables aux actions et privilégions les valeurs qui profitent du redressement durable de l’économie.” Comment, en tant qu’investisseur obligataire (en euros), naviguer dans un monde où les rendements négatifs – du moins dans la zone euro – sont susceptibles de durer plusieurs années encore? L’environnement de taux bas et taux réels négatifs devrait perdurer. Dans ce contexte, nous avons diversifié nos investissements en obligations
évolution, notamment devant une envolée de l’inflation, même temporaire, peut provoquer des peurs sur les marchés financiers. Les valorisations des actions devraient d’autant mieux absorber le retrait progressif des soutiens des autorités que la confiance dans la pérennité de la reprise économique se renforce.
Outlook
Gardez toujours le long terme à l’esprit! JULIE DICKSON, Investment Director chez Capital Group
En tant qu’investisseur en actions, comment positionner votre portefeuille à présent que l’inflation repart à la hausse et que les relèvements des taux d’intérêt – du moins aux États-Unis – ne semblent plus si éloignés? Une période d’inflation légèrement plus élevée à moyen et long termes est à considérer comme un élément essentiel de l’ajustement de l’économie mondiale pour l’après-Covid-19. Cette phase pourrait faciliter le transfert d’emplois et d’entreprises de secteurs qui se contracteront à la suite de la pandémie vers des secteurs à plus forte activité, qui créeront davantage d’emplois à l’avenir. Dans ce contexte, nous recherchons les entreprises en plein essor, celles qui progressé en dépit de la pandémie et qui ont également le potentiel de continuer à générer une croissance solide dans le monde post-coronavirus.
“Notre horizon ne se limite pas à demain ou au jour d’après: il s’étend sur le long terme. Voilà ce qui fait notre différence.”
La pénurie de semiconducteurs a contraint les secteurs sensibles à la technologie à réduire leur production. Certains évoquent même une pénurie qui pourrait durer plusieurs années. En tant qu’investisseur technologique et/ou investisseur à long terme, faut-il s’en inquiéter? Plusieurs événements ont conduit à une pénurie dans l’industrie des semiconducteurs, mais aucun ne nous semble être de nature structurelle ou susceptible de réduire la demande à long terme. Par exemple, l’industrie automobile a été prise au dépourvu après avoir annulé ses commandes
Investir au-delà de la crise sanitaire JÉRÔME VAN DER BRUGGEN, Head of Investments for Private Banking chez Banque Degroof Petercam
En tant qu’investisseur en actions, comment positionner son portefeuille à présent que l’inflation repart à la hausse et que les relèvements des taux d’intérêt (du moins aux États-Unis) ne semblent plus si éloignés? L’augmentation des prix est un signe de sortie de crise et en particulier d’une forte reprise de la demande des ménages. Bien que la Bourse dans son ensemble en bénéficie, l’idéal est de se positionner sur les entreprises dont le pouvoir de fixation des prix se renforce dans un tel environnement. Celles du secteur de la consommation discrétionnaire, par exemple, donc celles dont on peut se priver pendant les mois difficiles: le tourisme, le prêt-à-porter… mais aussi l’automobile. À l’annonce des résultats du premier trimestre de 2021, en effet, certains constructeurs ont fait part de très fortes hausses des prix de leurs voitures.
“La hausse des prix est un signe de sortie de crise, en particulier d’une forte reprise de la demande.”
La pénurie de semiconducteurs a contraint les secteurs sensibles à la technologie à réduire leur production. Certains évoquent même une pénurie qui pourrait durer plusieurs années. En tant qu’investisseur technologique et/ou investisseur à long terme, faut-il s’en inquiéter? Deux facteurs viendront sans doute atténuer la pénurie de semiconducteurs. D’abord, la baisse de la demande chinoise. Les autorités chinoises veulent freiner l’octroi de crédit afin d’éviter la surchauffe. Cela conduira à des mesures qui ralentiront la consommation. Or, la Chine achète à elle seule 60 % de la production mondiale
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auprès des fabricants pendant la phase initiale de la pandémie. En parallèle, le monde est devenu plus virtuel, accélérant l’évolution vers le numérique dans tous les domaines, ce qui a entraîné une augmentation des commandes de puces utilisées dans les PC, consoles de jeux et autres appareils électroménagers. Chaque jour, nous, les humains, générons de plus en plus de données. Et depuis 2018, les machines ont, pour la première fois, généré davantage de données que leurs maîtres. C’est le signe d’un tournant décisif, un catalyseur important pour l’industrie des semiconducteurs. Puisque les puces, produites à partir de matériaux semiconducteurs, sont partie intégrante de pratiquement toutes les industries et sont essentiellement les ‘cerveaux’ de la plupart des objets quotidiens qui nous entourent, leur importance ne fera sans doute que croître.
Le Plan Biden: les secteurs de l’énergie propre, de l’environnement et de l’eau au premier plan FRÉDÉRIC ROLLIN, Senior Investment Advisor chez Pictet Asset Management
Quels secteurs, régions et thèmes pourraient bénéficier le plus largement du plan d’infrastructure massif de Joe Biden? Ce plan profitera aux thèmes d’investissement axés sur les énergies propres, l’environnement et les villes intelligentes. Des sommes massives seront investies en faveur des véhicules électriques ou encore de l’isolation des bâtiments. Le secteur de l’eau, quant à lui, recevra plus de 100 milliards de dollars US pour la rénovation de son réseau, particulièrement vétuste. La rentabilité des distributeurs en sera améliorée et les fabricants de pompes, de capteurs, de testeurs connaîtront une forte hausse de la demande pour leurs produits.
risques. La dette chinoise offre des rendements supérieurs à 3% alors que l’inflation du pays est contenue. Et le yuan pourrait s’apprécier à mesure qu’il est adopté comme monnaie de réserve. Les investissements sur le crédit à court terme peuvent représenter une alternative intéressante au monétaire. Alors que les marchés boursiers continuent de battre des records et que les valorisations sont à la hausse, faut-il s’attendre à une plus grande volatilité à court terme? Les signes d’excès se sont multipliés ces derniers mois dans certains secteurs. Le positionnement des investisseurs privés et professionnels a rarement été aussi optimiste. La confiance est grande mais une
“Secteurs des énergies propres, de l’environnement et de l’eau ‘Thank you Mister President’.” de puces électroniques. Autre facteur: les prix plus élevés des puces incitent les producteurs de semiconducteurs à accroître leur offre à travers de nouveaux projets d’investissements, autorisant un retour vers l’équilibre entre l’offre et la demande. Cette pénurie n’est donc pas un phénomène permanent selon nous. Quels secteurs, régions et thèmes pourraient bénéficier le plus largement du plan d’infrastructure massif de Joe Biden? Les entreprises qui bénéficieront le plus de ce plan sont les entreprises américaines locales et issues des secteurs des matières premières, de l’industrie et de la finance. Elles ont été les laissées-pour-compte du rallye boursier des cinq dernières années et se négocient à une décote par rapport aux grandes valeurs technologiques et pharmaceutiques.
Comment, en tant qu’investisseur obligataire, naviguer dans un monde où les rendements négatifs – du moins dans la zone euro – sont susceptibles de durer encore plusieurs années? Effectivement, les investisseurs obligataires européens vont cruellement manquer de rendement, et pour longtemps. Heureusement, des solutions existent. Les stratégies obligataires flexibles ou à performance absolue peuvent offrir des rendements intéressants tout en maîtrisant les
remontée notable de la volatilité est également probable. Cependant, elle ne devrait pas être durable. En effet, la croissance économique est robuste et les taux d’intérêt resteront à des niveaux faibles, très probablement inférieurs aux taux de dividendes distribués par les entreprises européennes. Une consolidation du marché serait saine et donnerait la possibilité de renforcer ses investissements en actions.
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Investir en actions après la crise sanitaire DANIEL MORRIS, Chief Market Strategist chez BNP Paribas Asset Management
Comment l’investisseur en actions doitil positionner son portefeuille à présent que l’inflation s’accélère et que la hausse des taux, du moins aux États-Unis, ne relève plus de la science-fiction? Nous nous attendons à ce que les taux d’intérêt continuent d’augmenter dans le monde entier, ce qui devrait profiter aux matières premières et aux actions de valeur. Les indices boursiers plus cycliques comme le Japon et les marchés émergents pourraient également se montrer performants pour ce qui concerne les actions, étant donné leur effet de levier au cours de l’accélération de la croissance mondiale. Les obligations des marchés émergents en monnaies locales pourraient aussi bénéficier d’un affaiblissement du dollar et de taux d’intérêt toujours attrayants par rapport à ce qui est disponible sur la plupart des marchés développés.
“Les investisseurs se concentrent à raison sur l’inflation, bien que nous pensions que ce risque n’est pas si important pour les marchés à moyen terme.”
L’avenir des actions américaines DEREK DEUTSCH, Portfolio Manager chez ClearBridge Investments, filiale de Franklin Templeton
Comment l’investisseur en actions doit-il positionner son portefeuille à présent que l’accélération de l’inflation et la hausse des taux, du moins aux États-Unis, ne s’apparentent plus à de la science-fiction? Des facteurs macroéconomiques comme l’inflation et les taux d’intérêt ont une influence sur le marché dans son ensemble, quoi que vous fassiez. Cela dit, un gestionnaire de portefeuille actif peut se concentrer sur les entreprises qui tracent leur propre route. Bien que l’inflation puisse peser sur toutes les actions, elle pourrait aussi permettre à certaines entreprises de gagner des parts de marché en adoptant des tarifs compétitifs, et à d’autres d’augmenter leurs prix tout en conservant leur part de marché. Les fondamentaux d’une entreprise influent sur sa manière de réagir aux facteurs macroéconomiques. En cas de hausse des taux, il peut être utile de maintenir un portefeuille équilibré. Cela donnera la possibilité de basculer vers des entreprises avec des caractéristiques spécifiques plus “croissance” ou “value”.
“Un gestionnaire de portefeuille actif peut se concentrer sur les entreprises qui tracent leur propre route.”
Les Bourses enchaînent les records, les valorisations ne cessent d’augmenter. Faut-il craindre un regain de volatilité à court terme? L’environnement macroéconomique général reste favorable aux actions et aux actifs risqués, à présent que le taux de vaccination augmente et que les restrictions sanitaires s’assouplissent. Les banques centrales mènent toujours une politique accommodante et les gouvernements continueront à accorder des aides fiscales aux entreprises et aux ménages tant que cela sera nécessaire. Les analystes revoient les prévisions de bénéfices à la hausse et les multiples des marchés d’actions se contractent, étant donné que les indices boursiers, en termes de bénéfices, ne progressent pas aussi vite, voire accusent un certain recul. Quels sont les risques?
Les Bourses enchaînent les records, les valorisations ne cessent d’augmenter. Faut-il craindre un regain de volatilité à court terme? Il est difficile de prédire l’avenir, mais du fait du caractère inhabituel du marché actuel à presque tous les égards, nous pouvons effectivement nous attendre à des épisodes de volatilité à chaque fois que les investisseurs devront réagir à de nouvelles informations. Lorsque la pandémie a frappé, nous sortions d’un cycle de forte croissance. Ensuite, l’arrêt complet de l’économie a provoqué une récession, qui a été suivie par des mesures de relance massives des gouvernements. Nous en sommes à présent à la réouverture de l’économie et à la reprise, bien que le virus occasionne encore de lourds dégâts. Un grand nombre d’acteurs ne savent absolument pas comment interpréter les nouvelles informations dans ce contexte de goulots d’étranglement
Partner Content offre aux entreprises, organisations et organismes publics l’accès au réseau de L’Echo, pour partager leur vision, leurs idées et leurs solutions avec la communauté de L’Echo.
Les investisseurs se concentrent – à raison – sur l’inflation, bien que nous pensions que ce risque n’est pas si important pour les marchés à moyen terme. À court terme, il est clairement question de pression inflationniste. Mais nous sommes d’accord avec la Réserve fédérale américaine, qui n’y voit qu’un phénomène temporaire. Nous attendons un retour de l’inflation au niveau d’avant la pandémie dès que les économies rouvriront et que le déséquilibre entre l’offre et la demande se sera dissipé. Cela n’exclut pas la possibilité, cependant, que le marché prenne nerveux si la Fed commençait plus tôt que prévu à réduire ses achats de titres dans le cadre de son programme d’assouplissement qualitatif. Mais nous y verrons plus que probablement une opportunité d’achat.
dans les chaînes d’approvisionnement, de contraction de la demande et de mesures de relance fiscales et monétaires majeures. Les circonstances peuvent évoluer rapidement. Quels sont les secteurs, régions et thèmes qui pourront le plus profiter du gigantesque plan d’infrastructure de Joe Biden? Ce plan est assez vaste et nécessitera encore de nombreux ajustements avant d’être totalement prêt. Cependant, ses aspects les plus traditionnels confirment largement ce que nous savions déjà: il faut réduire les émissions mondiales de CO² en investissant dans les énergies renouvelables et améliorer les infrastructures de communication. Nous savons que les véhicules électriques joueront un rôle important dans la réduction des émissions, tout comme un recours accru aux énergies renouvelables, dont l’énergie solaire pour la production d’électricité et les habitations. Ces initiatives profiteront à de nombreux segments des secteurs technologiques et industriels, mais aussi aux entreprises de services d’utilité publique.
Continuer d’augmenter le poids de la Chine dans les portefeuilles VINCENT JUVYNS, Executive Director, Global Market Strategist chez JP Morgan Asset Management
Alors que les marchés boursiers continuent de battre des records et que les valorisations sont à la hausse, faut-il s’attendre à une plus grande volatilité à court terme? Oui, après des mois de hausse quasi ininterrompue, la volatilité a fait son retour sur les marchés en mai et devrait rester présente au cours des prochains mois. Les valorisations des marchés intégrant en effet déjà beaucoup de bonnes nouvelles, les risques sont devenus asymétriques. Cela ne doit pas pour autant remettre en cause une surpondération des actions au sein d’un portefeuille diversifié: le principal risque auquel nous faisons actuellement face réside dans l’inflation, or les actions offrent une meilleure protection contre celle-ci que les obligations et les liquidités. Par ailleurs, les excellents résultats des entreprises leurs permettent d’augmenter les
gravir la chaîne de valeur en étant de plus en plus présente dans des secteurs à haute valeur ajoutée comme la technologie. Il est donc important que les investisseurs occidentaux continuent d’augmenter le poids de la Chine dans leurs portefeuilles, tant au niveau des actions que des obligations. Quels secteurs, régions et thèmes pourraient bénéficier le plus largement du plan d’investissement massif dans les infrastructures de Joe Biden? Les petites et moyennes entreprises américaines devraient en être les principales bénéficiaires, puisque ce sont elles qui seront à l’œuvre pour construire ces infrastructures. Ce plan devrait cependant soutenir l’activité économique au-delà des Etats-Unis: il a en effet pour ambition d’assurer la transition énergétique
“Le plan de Joe Biden a pour ambition d’assurer la transition énergétique des États-Unis, un domaine dans lequel les entreprises européennes et chinoises sont des leaders incontestés.” dividendes et les rachats d’actions propres, ce qui s’avère positif pour les actionnaires même lorsque les marchés sont plus volatils. Même sous la présidence de Joe Biden, les relations entre les États-Unis et la Chine demeurent tendues. Comment se positionner au mieux pour l’avenir si l’on investit dans les actions chinoises? Nous estimons que le contexte politique devrait avoir peu d’influence pour les investisseurs à long terme. La Chine devrait devenir la première économie mondiale d’ici à 2030. Elle continue d’ouvrir ses marchés aux investisseurs étrangers et de
du pays, un domaine dans lequel les entreprises européennes et chinoises sont des leaders incontestés. Cette communication commerciale et les opinions qu’elle contient ne constituent en aucun cas un conseil ou une recommandation en vue d’acheter ou de céder un quelconque investissement ou intérêt y afférent. Il est à noter par ailleurs que la valeur d’un investissement et les revenus qui en découlent peuvent évoluer en fonction des conditions de marché et que les investisseurs ne sont pas assurés de recouvrer l’intégralité du montant investi.La performance et les rendements passés ne préjugent pas des résultats présents ou futurs. Aucune certitude n’existe quant à la réalisation des prévisions. J.P. Morgan Asset Management est le nom commercial de la division de gestion d’actifs de JPMorgan Chase & Co et son réseau mondial d’affiliés. La Politique de confidentialité est disponible sur le site www.jpmorgan.com/emeaprivacypolicy. Publié en Europe par: JPMorgan Asset Management (Europe) S.à r.l.