2014
Wo Journalismus beginnt
Sessiun da giuvenils
Sessione dei giovani
Session des jeunes
Jugendsession
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Nicht schneller wissen, sondern intensiver erleben. www.speckprint.ch
Impressum
Herausgeber
Tink.ch Sandstrasse 5 CH-3302 Moosseedorf Tel +41 31 850 10 91 info@tink.ch www.tink.ch Verlagsleitung
Daniel Barnbeck Chefredaktion
Alexandre Babin, Sandro Bucher, Sabina Calastri
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Redaktion
Elena Botti, Sarah Carter, Katharina Good, Flavia Hobi, Sina Kloter, Vivienne Kuster, Jorel Towa Meno, Sofiya Miroshnyk, Tatjana Pürro, Kaspar Rechsteiner, Carlo Senn, Matthias Strasser
Gestaltung
Katharina Good (Leitung Layout), Oliver Hochstrasser (Leitung Bild), Daniel Barnbeck, Rebekka Bruderer, Gian-Luca Frei, Ice Simon Graf, Matthias Käser, Katja Rutz Ausgabe und Auflage November 2014 1000 Exemplare
Abo und Inserate
Tink.ch Printabo Sandstrasse 5 CH-3302 Moosseedorf magazin@tink.ch Druck
Ermöglicht durch die Schweizerische Arbeitsgemeinschaft der Jugendverbände SAJV Speck Print AG Sihlbruggstrasse 3 6340 Baar
Front- und Backcover: Oliver Hochstrasser. Teambild: Matthias Käser
Editorial Sandro Bucher, Alexandre Babin, Sabina Calastri
Liebe Leserinnen und Leser,
Chères lectrices, chers lecteurs,
Care lettrici, cari lettori,
Was beschäftigt die Schweizer Jugendlichen? Das hat die Jugendsession mittels eines Online-Votings ermittelt. Ob Foodwaste, Rassismus oder die EU: Die Themen sind so vielseitig wie die Meinungen und Menschen der «Juse». Tink.ch arbeitete während vier Tagen vor Ort und fühlte den anwesenden JungpolitikerInnen auf den Zahn. Neben einer Online-Berichterstattung in Schrift, Bild und Ton wurde in diesem Jahr auch erstmals ein Livestream des Sonntagsplenums realisiert. Dieses Magazin ist das Ergebnis von durchgearbeiteten Nächten und dem Willen, eine vielfältige Berichterstattung der Juse zu ermöglichen. Es bleibt die Hoffnung, dass die erarbeiteten Petitionen nun von den gestandenen PolitikerInnen gehört werden.
Quels sont les sujets qui intéressent les jeunes suisses ? La Session des jeunes a organisé un vote électronique pour le savoir. Que ce soit le gaspillage alimentaire, le racisme ou encore l'Union Européenne, les thèmes sont aussi variés que les opinions des participants. Tink.ch était sur place durant les quattres jours de l'évènement, au contact des aspirants parlementaires. En sus d'une couverture écrite, audio et photo, Tink a retransmis pour la première fois en direct le plénum de la Session. Ce magazine est le produit de longues nuits de travail et d'une volonté d'offrir un aperçu pertinent de la Session. Il est maintenant temps que les parlementaires, les vrais, s'occupent des pétitions des jeunes.
Che cosa interessa ai giovani svizzeri? Questo è stato determinato dalla Sessione per mezzo di una votazione online. Foodwaste, razzismo e l’Unione Europea: i temi sono variati come le opinioni e le persone della Sessione dei giovani a Berna. Tink.ch ha lavorato per quattro giorni in loco e ha sentito i giovani politici partecipanti. Oltre ad un resoconto online con parole, immagini e suoni; quest’anno è stata introdotta per la prima volta una diretta streaming della plenaria di domenica. Questa rivista è il risultato di notti insonni e del desiderio di fornire una ricca informazione della Sessione dei giovani. Resta la speranza che le petizioni sviluppate dai ragazzi siano ascoltate dai politici in carica.
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Inhalt
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Interview de Didier Burkhalter 6
Tink.ch a interrogé le président de la Confédération, qui a fait de la jeunesse l'une des priorités de son mandat.
Vorbild Schweiz? 9
Das Bildungssystem unseres Landes gilt als Erfolgsschmiede. Eine sich anbahnende Akademisierung droht diese abzukühlen.
10 Streitgespräch
Zwei Teilnehmer der Jugendsession diskutieren mit überraschender Rollenverteilung darüber, ob Frauen gleichberechtigt sind.
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Abusi sessuali
Cosa succede quando la vittima è l’uomo? Alcuni partecipanti della Sessione hanno parlato con Tink.ch del tabù.
13 Lohngleichheit
Jungpolitikerinnen und Jungpolitiker fordern die Überprüfung der Lohngleichheit und greifen zu ähnlichen Mitteln wie die SVP, um ihrem Anliegen Nachdruck zu verleihen.
15 Bundes-Gezwitscher
Die wichtigsten Erkenntnisse und Ergebnisse des Sonntagsplenums – in 140 Zeichen oder weniger. .
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In stgazi dalla Svizra
Il rumantsch è ina lingua multifar. Quai chaschuna era bleras discussiuns.
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Une soirée fluorescente
Nach zwei Tagen intensiver Debatten folgte die legendäre Party der Jugendsession. Alcune delle foto più belle del venerdì sera.
20 Razzismo
Stereotipi e razzismo sono tutt’oggi diffusi nella nostra società.
23 Foodwaste
In der Schweiz landet rund ein Drittel aller Lebensmittel im Abfall. Tink.ch begab sich in der Gastronomie auf Ursachensuche.
24 Beitritt zur EU
Teilnehmerinnen und Teilnehmer der Jugendsession sind offener für einen Beitritt zur EU als ihre erwachsenen Vorbilder. Zweifel haben sie trotzdem.
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La politique, mal-aimée de la jeunesse Est-ce que l›intérêt pour la politique est une question de génération ?
28 Entretien avec Micha Küchler
Tink.ch traf den Projektleiter nach seiner dritten und letzten Jugendsession. Le responsable de la Session dévoile les coulisses de l›événement.
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«Les jeunes participent à la résolution des problèmes de notre société» Tink a eu l’opportunité d’interviewer le président de la Confédération, Didier Burkhalter, lors de son passage à la Session fédérale des jeunes. Parmi les sujets abordés: son rapport à la Session, le droit de vote à 16 ans ou encore la situation professionnelle de la jeunesse. Propos recueillis par Alexandre Babin, photos: Matthias Käser et Gian-Luca Frei
Selon vous, quelle est l’importance de la Session des jeunes?
versités, c’est d’avoir le plus possible de talents. La Suisse a réussi à créer certaines des meilleuElle est très importante pour démontrer que les res universités du monde précisément grâce à jeunes participent à la résolution des problèmes cela. Toutefois, il peut arriver qu’il y ait des limide notre société. De plus, ils le font en travaillant tes physiques (plus assez de place ou d’enseigla base même de la politique, c’est-à-dire en re- nants). Du coup, si nous voulons davantage d’étucherchant le consensus, le dialogue, l’écoute, le diants, nous avons aussi besoin de plus de moyens. travail avec les autres. Je suis également content Ce qui compte, c’est la volonté d’attirer ces jeunes qu’ils cherchent des idées et qu’ils les confrontent talents et faire de la Suisse un pays où l’on prépare pour trouver un moyen de les réaliser. les meilleures solutions pour l’avenir.
Avez-vous déjà participé à la Session des jeunes?
Cette année, la campagne marketing de la Session des jeunes a mis en scène des parlementaires exerçant des Je ne crois pas. Mais j’ai de nombreuses fois eu l’oc- jobs d ’ étudiants. En avez-vous exercé un dans votre casion de parler avec des jeunes et j’ai remarqué jeunesse? qu’il y a une volonté de rechercher des solutions ensemble. Oui. J’ai payé mes études moi-même et j’ai exercé plusieurs emplois. J’ai donné des cours à des étudiants, exercé en tant qu’assistant à l’université. Parmi les thèmes de la Session cette année, y en a-t-il J’ai même mis du champagne en bouteille! Je pense un que vous jugez plus important que les autres? que c’est une bonne expérience que de travailler à côté de ses études. Oui, je pense que le chômage des jeunes est le thème le plus important, c’est-à-dire la perspective de concilier le travail et la vie de famille ainsi que de Comment encourager les entreprises à engager des jeufaire quelque chose qui corresponde à son domai- nes qui n’ont pas d ’expérience? ne d’études. La thématique «Suisse et Union Européenne» est aussi primordiale. En tout cas, il ne faut pas mettre en place des pénalités. Je crois qu’il y a des entreprises, notamment des PME (petites et moyennes entrepriEt que pensez-vous de la mise en place de quotas ses, ndlr), avec une très forte volonté d’intégrer pour limiter le nombre d ’ étrangers dans les univerces jeunes. Mais cela requiert beaucoup d’encadsités suisses? rement. Par conséquent, les entreprises et les patrons Le quota pour les étrangers n’est pas une bonne qui prennent cet engagement d’aider les jeunes, chose en soi parce que l’important pour les uni- et donc la société, en encourant un risque sup-
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plémentaire, doivent être reconnus. Par exemple, avec un avantage fiscal. Il serait également souhaitable d’offrir aux jeunes en difficulté une formation élémentaire afin de leur donner une chance d’entrer dans le monde du travail. Mais le principal, c’est que les chefs d’entreprise leur fournissent cette chance. Même les jeunes avec une bonne formation ont besoin qu’on leur fasse confiance.
un apprentissage. Mais en Suisse les discussions ont lieux d’abord dans les communes et les cantons, comme à Glaris par exemple. Pensez-vous qu’un parlement dont la moyenne d’ âge est supérieure à 50 ans puisse élaborer des lois en faveur des jeunes?
Oui, clairement. Ce n’est pas parce que l’on a 50 ou 60 ans que l’on ne possède plus une part de jeunesVous avez fait de la jeunesse une priorité durant votre se et cela ne signifie pas que l’on ne s’y intéresse mandat. Concrètement, comment en a-t-elle bénéficié ? pas. Pour être élu, il faut s’engager en politique et cela ne vient pas tout seul. De nos jours, des jeuJe crois que tout au long de cette année, le but a été nes ont certain succès en politique, par exemple au de montrer que la jeunesse est importante pour Conseil d’Etat. Je ne pense pas que c’était aussi fale gouvernement. Il ne faut pas que cela soit seu- cile dans le passé. lement théorique. Au contraire, tout le monde doit comprendre que les décisions prises aujourd’hui auront un impact sur les générations suivantes. En une phrase, comment convaincriez-vous un jeune de C’est ce message que j’ai fait passer lors de mes s’ intéresser à la politique? nombreuses rencontres avec des jeunes de tous horizons. Et je pense que la jeunesse se sent da- Je dis toujours: peut-être qu’un jour, tu auras des vantage prise au sérieux. Je crois également qu’elle enfants. Et lorsque tu auras des enfants, tu penseprend conscience de son rôle à jouer dans la réso- ras à leur donner le plus de chances possibles dans lution des problèmes. la vie, ce qui n’est pas toujours simple. Et pour augmenter leurs chances, il est nécessaire d’avoir un cadre dans la société. Ce cadre, c’est la politique. Etes-vous favorable à l ’abaissement du droit de vote à Sans s’engager, on n’influence pas le cadre, donc on ne fait rien pour les générations à venir. 16 ans? Oui, je suis en faveur du droit de vote à 16 ans. Je pense qu’il faut des actes forts montrant que la société prend les jeunes au sérieux et qu’elle leur donne des responsabilités. Seize ans, c’est un âge où beaucoup s’intéressent à la politique ou ont déjà
Avez-vous un conseil pour un jeune qui souhaite se lancer en politique? Fais-le!
«Es braucht starke Zeichen für die Jugend» Im Rahmen der Jugendsession in Bern hatte Tink.ch-Chefredaktor Alexandre Babin die Möglichkeit, den Bundespräsidenten Didier Burkhalter zu interviewen. Der FDP-Bundesrat erzählte, dass die Jugendsession wichtig sei, denn sie zeige, dass die Jungen Lösungen für die Probleme unserer Zeit finden wollen. Man
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müsse ihnen im Gegenzug beweisen, dass man sie ernst nehme. Damit man das zeigen könne, braucht es starke Zeichen, sagt Burkhalter und befürwortet aus diesem Grund die Einführung des Abstimmungsrechts ab 16 Jahren. Er denkt, dass Jungpolitikerinnen und Jungpolitiker heute mehr Erfolg hätten als früher und
führt aus, dass man sich früh in der Politik einsetzen muss, wenn man den kommenden Generationen eine gute Zukunft sichern möchte. «Wer sich nicht engagiert», sagt Didier Burkhalter, «der kann auch nichts beeinflussen und tut nichts für die Zukunft.» Sein Tipp für Junge, die politisieren wollen: «Tut es einfach!»
Ansehen der Lehre verbessern Dank dem dualen Bildungssystem ist die Jugendarbeitslosigkeit in der Schweiz verschwindend gering. Damit das so bleibt, sollten wir eine übermässige Akademisierung verhindern. Kommentar von Carlo Senn, Bild: Ice Simon Graf
Die Zahlen sind erschreckend: In Griechenland und Spanien waren 2012 über 50 Prozent der 15- bis 24-Jährigen ohne Arbeit. In Deutschland, Österreich und der Schweiz lag die Arbeitslosenquote der Jugendlichen hingegen unter 10 Prozent. Woran liegt das? Viele sehen neben verschiedenen gesellschaftlichen und politischen Faktoren auch das Bildungssystem der schwachen Länder als Entgleisung. In Ländern wie Griechenland und Spanien gibt es die Berufsbildung nicht in der Form, wie es sie in der Schweiz gibt. In Spanien haben 44 Prozent einen Hochschulabschluss, in der Schweiz sind es 27 Prozent. Für eine Lehre als Polymechaniker muss ein Schweizer vier Jahre lang in einem Betrieb lernen und arbeiten, in Spanien besuchen Lehrlinge für einen ähnlichen Beruf eine Schule und absolvieren danach im Durchschnitt für knapp ein Jahr ein Praktikum. Kürzlich erteilte die EU Spanien schlechte Noten für ihre Hochschulen.
sehen der Lehre stark steigen muss, wenn unser Markt weiterhin so gut funktionieren soll. Es brauche eine Kampagne um die Berufslehre zu stärken, denn nach einer Berufsbildung steht in der Schweiz der Weg zur Weiterbildung offen. Viele wissen nicht, dass auch problemlos nach der Lehre ein Studium angehängt werden kann.
Gratwanderung zwischen Theorie und Praxis Das Ziel sollte eine Verbindung von Theorie und Praxis sein. Ein Beispiel aus der Industrie: Ein Student schliesst ein Studium im Maschinenbau an der ETH Zürich ab und wird danach Chef von Berufsleuten einer Maschinenbaufirma. Er hat nie miterlebt, wie die verschiedenen Komponenten geplant, gefertigt und montiert wurden. Sollte man hier nicht eher Berufsleute fördern, die auch die Produktion miterlebt haben? Eine Ökonomie braucht nämlich nicht nur theoretisch ausgebildetes Personal, sie ist auch auf praxisorientierte Fachkräfte angewiesen. Der Lehre bekannter machen Grund für den Wohlstand der Schweiz sind also Hans-Ulrich Bigler ist Präsident des Schweizerischen nicht nur Uni-Absolventen, sondern der Mix zuGewerbeverbands. Er ist der Meinung, dass das An- sammen mit Berufsleuten.
Wie genau wird das einzelne Teil aufgebohrt? Ein Planer sollte mindestens eine Ahnung haben.
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«Wir müssen unser Denken ändern» Sind wir gleichberechtigt? Diese Frage hat Tink.ch zwei Teilnehmenden der Jugendsession gestellt. Wider Erwarten sagt Julia: «Ja, wir sind bereits gleichberechtigt.» Moritz dagegen meint: «Nein, Frauen und Männer sind noch nicht gleichberechtigt.» Wie die beiden zu ihren Überzeugungen kommen, liest du im Streitgespräch. Interview: Sofiya Miroshnyk, Bild: Gian-Luca Frei
Welche Anzeichen seht ihr dafür, dass wir heute gleichberechtigt sind, oder eben nicht? JULIA: Nirgends steht, dass wir aufgrund des Geschlechts etwas nicht machen dürfen. Die Frau kann alles tun und lassen, was sie will. Falls Diskriminierung stattfindet, dann in den Köpfen der Menschen. Die Gesetze zur Gleichstellung von Mann und Frau sind gegeben. Das Denken der Menschen kann die Politik nicht beeinflussen. Dieses kann man nicht erzwingen. MORITZ: Die Gesetze sind gegeben, werden aber noch zu wenig umgesetzt. Es gibt Lohndiskriminierung, Militärdienst ist nur für Männer Pflicht, Frauen erhalten ein tieferes Rentenalter und Mutterschaftsurlaub. Nicht nur
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gegen gibt es auch grössere Firmen, wie die Post oder die SBB, wo es sich anbietet einen Lohnvergleich zu ziehen. Hier sollten Warum gibt es immer noch deutliche keine Differenzen feststellbar Lohnunterschiede? sein. Ausserdem gilt: Nur wer sich gut verkaufen kann, kriegt JULIA: Ich finde es schwierig ab- mehr Lohn. zuschätzen, wie viel mehr oder weniger Frau oder Mann leisten. JULIA: Genau, hier verkaufen Ein weiterer Punkt ist das Risiko, sich die Frauen oft unter ihrem Mutter zu werden und dadurch Wert. Die Frauen geben sich eher für längere Zeit bei der Arbeit zufrieden. Sie sind manchmal auszufallen. Hinzu kommen wei- naiver oder haben Zweifel, ob tere Risikofaktoren, die in Studi- sie den Job auch kriegen, wenn en nicht berücksichtigt werden. sie mehr Lohn verlangen. Auch Wenn man diese Punkte abzieht, wenn das stereotypisch klingen kommt man auf eine eher kleine mag: Männer sind hier überzeugender. Sie gehen hin und sagen Lohndifferenz. sich: «So bin ich. Ich weiss was MORITZ: Vor allem kleinere Be- ich kann. Das sind meine Fordetriebe haben viele vielfältige rungen. Und wenn ich den Job Aufgaben. Diese miteinander zu nicht kriege, dann finde ich etvergleichen ist schwierig. Hin- was anders.» Frauen, sondern auch Männer werden diskriminiert.
Was müsste man konkret in der Politik tun, um die Gleichberechtigung herzustellen?
JULIA: Soll es aber das Wichtigste sein, immer den ersten Platz zu belegen? Ist das Ziel der Schweiz eine Pole-Position auf MORITZ: Meiner Meinung nach einer Rangliste? Oder ist es die müssten wir bei der Bildung der allgemeine Zufriedenheit der Bezukünftigen Generation anfan- völkerung, die das Ziel darstellt? gen. Wir müssen Stereotypen abbauen und das selbstbewuss- MORITZ: Klar sollte die Zufriete Auftreten der Frauen stär- denheit an erster Stelle stehen. ken. Während der Jugendsession Dennoch bin ich überzeugt, dass hat unsere Gruppe eine Petition Frauen und Männer noch nicht ausgearbeitet, deren Ziel es ist, gleichberechtigt sind. Das kann Kontrollorgane einzuführen, die kaum zufriedenstellend sein. Stichproben in Unternehmungen Nehmen wir die Politik als Beidurchführen und überprüfen, ob spiel. Im Nationalrat sitzen leeine Lohndiskriminierung statt- diglich 29 Prozent Frauen. Auch findet. Ich denke das könnte ein in der Wirtschaft belegen nur gutes Instrument werden, dieses wenige Frauen die FührungsProblem zu lindern. und Kaderpositionen. Deshalb erachte ich es als wichtig, dass JULIA: Teilweise wird das Gan- Studien verschiedene Bereize aber zu sehr aufgebauscht. che der Gesellschaft auf GleichManchmal bekommen wir das stellung hin überprüfen, denn Gefühl vermittelt, der Staat sei so kann man Missstände aufdevon Männern gemacht und wir cken und Vergleiche ziehen. Frauen leiden darunter. Diese Meinung vertrete ich über- JULIA: Die Frage ist, wie du das haupt nicht. Auch wenn es ändern willst. Mit der FrauenSachverhalte geben mag, in de- quote? Was wenn Frauen dann nen die Frauen benachteiligt nur eingestellt werden, um die werden, so geschieht das si- Quote zu erreichen? Ob die Frau cherlich nicht aus bösem Willen die Position will oder nicht. Wolder Männer. len ist hier auch ein zentraler Begriff. Ich komme hier wieder auf Stereotypen zu sprechen, aber: Wie seht ihr die Gleichberechtigung Wollen die Frauen wirklich diein der Schweiz im internationalen se Führungsrollen, wollen sie Vergleich? diese Verantwortung? Ich meine man sollte nach der QualifiMORITZ: Die Schweiz liegt laut kation hin überprüfen, wer sich einer Studie zur Gleichberech- am besten für den Job eignet und tigung in 136 Ländern auf Platz die Frauen nicht als Platzhalter 9. Auf dem ersten Platz liegt Is- missbrauchen. land. Dies ist nicht schlecht und doch etwas enttäuschend. Ich Wenn wir zwei genau gleich quameine, wir sind in vieler Hin- lifizierte Bewerber/innen für eisicht zumindest gleichauf mit nen Job haben, eine Frau und einen Island. In Sachen Gleichberech- Mann. Wer soll den Job kriegen? tigung sind wir aber noch nicht auf gleichem Niveau. MORITZ: Die Frau.
JULIA: Der Person, die sich besser verkaufen kann. Vor allem in Führungspositionen müssen Chefs täglich vor ihre Mitarbeiter stehen. Hier ist eine starke und sprachgewandte Persönlichkeit entscheidend.
MORITZ: Aber gute Rhetorik allein reicht nicht, um gut zu führen. Die Qualität ist wichtiger. Tatsache ist, dass sehr wenige Frauen die Führungspositionen der Schweiz besetzen. Eine qualifizierte Frau sollte in diesem Bespiel deshalb den Job erhalten. Was wünscht ihr euch für die Zukunft im Bezug auf das Thema? MORITZ: Die Bildung und der Abbau von Stereotypen könnten zu einer Verbesserung beitragen. Männer sollen in Kindergärten arbeiten und Frauen Führungspositionen besetzen können. Hierzu müssen wir offener und toleranter werden. Ausserdem wünsche ich mir, dass Frauen selbstbewusster werden. Es gibt keinen Grund sich selbst im Weg zu stehen. Ihr seid wirklich gleichberechtigt. Zumindest theoretisch.
JULIA: Ich finde, dass wir unser Denken ändern müssen. Solche Veränderungen geschehen nicht über Nacht. Eine tolerante Erziehung kann man nicht diktieren. Wir müssen abwarten, bis sich Gleichberechtigung über Generationen hinweg etabliert. Ich sehe hier aber nicht schwarz. Wir sind auf gutem Weg. MORITZ: Absolut, jedoch gibt es Frauen, die nicht so lange warten wollen. Frauen und Männer, die jetzt bereit sind. Deshalb gilt es, den Prozess zu beschleunigen.
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Abusi sul posto di lavoro sugli uomini Nel mondo del lavoro è frequente riscontrare la triste realtà delle molestie sessuali sulle donne; ma cosa succede quando la vittima è l’uomo? Testo: Elena Botti, foto: Ice Simon Graf
Gli abusi sessuali, che siano proposte indesiderate, contatti fisici o altre forme di molestie sessuali, sono un fenomeno in aumento e «inaspettatamente» la maggior parte di essi avviene sul luogo di lavoro. L’International Labour Organization (ILO) sensibilizza l’opinione pubblica e comunica che nei paesi dell’Unione europea il 40-50 per cento delle donne subisce abusi sessuali. Secondo gli esperti dell’ILO da una ventina di anni la società viene sempre più sensibilizzata sul tema della violenza sulle donne, poiché il fenomeno è molto diffuso e conosciuto. D’altro canto, sulle violenze subite dagli uomini non viene posta molta attenzione, anzi, è una realtà, presente anche in Svizzera, che nessuno considera. Vergogna Durante la Sessione dei giovani a Berna, Tink.ch ha tenuto una discussione con un gruppo di ticinesi presenti quest’anno, e alla domanda «Cosa pensate degli abusi sessuali sugli uomini?» sono emerse diverse opinioni. L’idea più sostenuta è che gli uomini nasconderebbero un ipotetico abuso a causa della vergogna. I ragazzi affermano con rammarico che spesso l’uomo viene associato a una figura forte – lo stereotipo del sesso forte - che non piange, non soffre, che non deve esprimere i propri sentimenti e per queste ragioni «non può» mostrarsi vulnerabile, poiché perderebbe parte della sua virilità.
L’Ufficio federale di statistica mostra che quattro donne su dieci non denunciano una molestia sessuale. Considerando questi dati, si vede come già le donne, nonostante la sensibilizzazione, siano reiette a intraprendere provvedimenti legali. Dunque gli uomini incontrano difficoltà ancora maggiori, perché intentare una causa per abusi sessuali farebbe perdere loro virilità. Al lavoro come a scuola Due ragazze, durante la discussione, introducono il problema della credibilità, basandosi in particolare sulle loro esperienze personali. Un aneddoto raccontato si svolge fra i banchi di scuola, dove un docente, nonostante avesse comportamenti inadeguati con gli alunni e venne segnalato alla direzione, non subì provvedimenti di alcun tipo. Tabù «Perché dobbiamo parlare di questo argomento? Ci sono pochi abusi sul genere maschile, mi sembra inutile parlarne», dice un ragazzo, ma subito un suo compagno lo corregge e racconta lui stesso di aver vissuto una molestia sessuale verbale. «Sono inferiori le violenze sugli uomini perché ci sono poche donne che occupano posti dirigenziali», ma la ragazza aggiunge subito dopo che possono essere anche altri uomini i molestatori. Alla fine della mattinata con i ragazzi si è chiarito che questo fenomeno viene ancora considerato un tabù: nella nostra società l’uomo viene ancora visto come il tassello forte, che non può esternare le sue emozioni, e non può denunciare degli abusi sessuali, perché invece di essere difeso, verrebbe solamente deriso dalla comunità. Con una buona sensibilizzazione, come quella che è fatta contro la violenza sulle donne, si dovrebbe riuscire a superare questo muro di pregiudizi e di stereotipi maschili, e ad affrontare il problema, esattamente come quando la vittima appartiene al «sesso debole».
Le molestie sessuali sugli uomini sono ancora un tabú, ma è un problema esistente e bisognerebbe affrontarlo come quando le vittime sono le donne.
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Fast wie die SVP. Fast. Juse-Teilnehmer fordern mit einer Durchsetzungspetition mehr Überprüfung der Lohngleichheit. Damit greifen sie in die selbe Kiste wie die SVP, um einem Anliegen nachträglich Gehör zu verschaffen. Nur wesentlich später. Text: Matthias Strasser, Bild: Matthias Käser
Eine Vorlage kommt zur Abstimmung, das Volk sagt ja. Dann dauert es, bis seine Umsetzung in Gang kommt. Und deshalb platzt den Politikern der Kragen. Sie wollen Tempo, Tatsachen und vielleicht auch vorzeigbare Erfolge. Dem säumigen Staat rücken sie deshalb mit klaren Direktiven auf die Pelle. Diese verlangen mehr als die ursprüngliche Vorlage. Die Geschichte vom Nachlegen gibt es seit der Jugendsession ein zweites Mal. Die SVP hatte nach der Annahme ihrer Ausschaffungsinitiative eine Durchsetzungsinitiative lanciert. Die Jugendsession hat im Sonntagsplenum einer ähnlichen Vorlage zugestimmt. Im Zusammenhang mit der Lohngleichheit stimmten die Teilnehmenden mit 132 zu 37 Stimmen einer Durchsetzungspetition zu. Diese soll dem Artikel 8, Rechtsgleichheit zur Geltung verhelfen, der seit 1981 Teil der Bundesverfassung ist. Doch es gibt auch auffallende Unterschiede: • Zwischen der Lohngleichheitsforderung und der Durchsetzungspetition der Jugendsession verstrichen 33 Jahre. Zwischen der Ausschaffungsinitiative und der Durchsetzungsinitiative deren zwei. • Die Lohngleichheitsforderung wurde 1981 mit über 60 Prozent Zustimmung angenommen. Bei der Ausschaffungsinitiative resultierte eine knappe Ja-Mehrheit von 52,3 Prozent. • Die Vorlage zur Lohngleichheit sah ursprünglich eine fünfjährige Übergangsfrist vor. Diese entfiel mit dem zur Abstimmung gebrachten Gegenvorschlag. Die Ausschaffungsinitiative wurde mitsamt der Übergangsbestimmung angenommen. Bei Lancierung der Durchsetzungsinitiative war die Frist noch nicht verstrichen. • Das Instrument der Durchsetzungsinitiative sieht vor, dass ein detaillierter Deliktskatalog in die Verfassung geschrieben wird. Mit der Durchsetzungspetition wird eine – zwar konkrete – Massnahme vom Bundesrat gefordert. Der Text landet jedoch (wohl auch aufgrund der beschränkten Mittel der Jugendsession) nicht in der Verfassung.
Gleiche Arbeit, gleicher Lohn: Noch ist das keine Realität.
Die Juse-Teilnehmenden machen damit deutlich, dass auch sie mit Nachdruck für ihre Überzeugungen einstehen. Sie lassen den Institutionen des Bundes aber mehr Zeit – und wählen mit der Petition ein sanfteres, verträglicheres Instrument zur Durchsetzung ihrer Interessen. Ob dieses Vorgehen von politischem Erfolg gekrönt sein wird, stellen die Schicksale der bisherigen Juse-Petitionen zwar in Frage. Klar ist aber: Die Jugendlichen scheinen mit ihrem Vorgehen weitsichtiger zu handeln, als ihre Kollegen aus der Vereinigten Bundesversammlung – und sie lassen mehr Raum für Kompromisse. Damit wirken die Juse-Teilnehmer irgendwie... erwachsener.
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05.11.14 07:18
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@Tink_ch tweetet: Die erste Petition wird vorgestellt: Gruppe Jugendarbeitslosigkeit 1 will die Förderung des Eidgenössischen Berufsattests. Die Petition wird mit 109 zu 97 Stimmen abgelehnt. Die Gruppe Familie und Beruf fordert in ihrer Petition gemeinsamen Elternurlaub. «Grundsätzlich ist die Idee gut, jedoch...» - die Diskussion ist hitzig! Mehrere Änderungsvorschläge werden gemacht. Einige wollen die Petition durch die Erwerbsersatzordnung, andere durch die Mehrwertsteuer finanzieren. Zuerst wird über die Änderungsvorschläge abgestimmt. Die Schlussabstimmung zur Vorlage wird mit 138 zu 32 Stimmen angenommen Die Unabhängigkeit des Landes soll gestärkt werden. Eine Petition soll den Fachkräftemangel verringern. Die Petition wird vom Bundesrat unterstützt. Schweiz und Europa 01 plädiert dafür, mit einer zweiten Abstimmung die Masseneinwanderungsinitiative rückgängig zu machen. Änderungsantrag über Masseneinwanderungsinitiative mit 108 zu 64 Stimmen angenommen. Foodwaste-Debatte: «An die Gegner der Petition: Ich habe von euch noch keinen besseren Vorschlag gehört.» Petition «Lebensmittelverschwendung in der Schweiz reduzieren» wird wiederholt und mit 146 zu 19 Stimmen angenommen. @Jugendsession tweetet: Auch die Petition der italienischsprachigen Arbeitsgruppe Gleichstellung verlangt den Elternurlaub. @Jugendsession tweetet: Die Petition zum Elternurlaub wurde mit 60 Ja zu 92 Nein zu Gunsten des bereits verabschiedeten Statements zum gleichen Thema abgelehnt. @Jugendsession tweetet: Das Statement «Bildung gegen Rassismus» wurde mit 133 Ja zu 38 Nein angenommen. @Jugendsession tweetet: «Man belohnt doch nicht Unternehmen, die Gesetze einhalten - man bestraft jene, die es nicht tun!» - Lohngleichheit @Jugendsession tweetet: Das Statement «Einarbeitungszuschüsse für LehrabgängerInnen» wurde mit 128 Ja zu 22 Nein angenommen.
Für euch getweetet haben Sarah Carter und Carlo Senn. Bis zum nächsten Mal!
Bild: Katja Rutz
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In stgazi da nossa terra Rumantsch – quai èn tschintg idioms, differents dialects sco era il rumantsch grischun. Betg pauc per ina populaziun plitost pitschna. Il rumantsch grischun chaschuna bleras discussiuns. Tuttina è segir: La nossa lingua è in stgazi da mantegnair, per l’entira Svizra. Text: Flavia Hobi, maletg: Katharina Good
Gea - i capita anc mintgatant che persunas emblidan che nus n’avain betg mo tudestg, talian e franzos sco linguas naziunalas. Na, qua datti anc ina quarta da questas, numnadamain il rumantsch. La lingua, che vegn pledada da circa 40'200 persunas en il chantun Grischun. Ord quest chantun vegnan era tschintg dals giuvenils ch’han fatg part a la Sessiun da giuvenils. Ma tar ils rumantschs che vivan en il Grischun vegnan anc pli che 20'000 persunas derasadas en tschellas parts da la Svizra. Las ragischs rumantschas existan era ordaifer ils cunfins grischunais e quai forsa pli fitg ch’ins pensa. Ma rumantsch n’è betg mo rumantsch... Però i na dat betg mo in rumantsch. Tge che bleras persunas na san era betg è ch’il rumantsch consista ord tschintg differents idioms. Qua avessan nus il sursilvan, il sutsilvan, il surmiran, il puter ed il vallader. Vitiers vegnan anc differents dialects regiunals sco per exempel il Jauer en la Val Müstair. Per quests ch’i interessescha – qua ina pitschna cumparegliaziun tranter ils differents idioms cun il pled tudestg «Haus»: «casa» (sursilvan), tgeasa (sutsilvan), tgesa (surmiran), chesa (puter) e chasa (vallader). Tar quest pled paran ils idioms gnanc uschè differents d’ina l’auter. I dat pleds ch’èn vairamain tut auters tranter quests idioms, ma sch’el vul, lura chapescha in Sursilvan era in Engiadinais. ... e betg d’emblidar il rumantsch grischun! E betg mo quai. Ils rumantschs han schizunt ina lingua da scrittira, numnada il rumantsch grischun. Questa lingua, creada ord ils trais idioms sursilvan, surmiran e vallader vala sco lingua uffiziala per tut quai che vegn scrit. Quai èn per exempel communicaziuns dal chantun u da las medias. Ma il rumantsch grischun chaschuna era adina puspè bleras discussiuns. Ils adversaris teman ch’ils idioms van a perder tras il rumantsch grischun. Blers dad els han era l’opiniun ch’ils scolars e las scolaras èn surdumandads cun anc stuair – sper tut las autras linguas - emprender rumantsch gri-
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schun en scola. Da tschella vart avain nus ils aderents che vesan il rumantsch grischun sco lingua da punt tranter ils differents idioms e sco davosa schanza per insumma pudair mantegnair vinavant il rumantsch. Ma questas discussiuns duran schon dapi onns e vegnan era a cuntinuar vinavant. In vair stgazi da nossa Svizra La Rumantschia viva. Intginas persunas s’engaschan cun corp ed olma per questa lingua e lur mantegniment. Gea, sch’i va per insatge san ins esser segirs ch’ils Rumantschs tegnan ensemen. Lura n’èn era las discussiuns pertutgant il rumantsch grischun e sch’ins è ussa pro u contra questa lingua iniziada betg pli uschè impurtantas. Il rumantsch po era arver bleras portas. Latiers vegn ch’emprender autras linguas sco franzos u talian va bler pli tgunsch. Gea, savair rumantsch ha gronds avantatgs ed è in vair stgazi. In stgazi che blers n’enconuschan betg però in stgazi da nossa terra. Nus savain tuts che nossa Svizra è ina terra plain ritgezzas ma che questas restian hai era num mantegnair e tgirar ellas. Perquai èsi fitg impurtant ch’i dat era el futur persunas che s’engaschan pil rumantsch – independent sin tge moda e maniera. È tge ch’è natiralmain adina fitg bel è sch’ina persuna ha la voluntad dad emprender rumantsch – independent da tgenin da quests rumantschs!
Romanisch – mehr als eine Sprache Es geht oft vergessen, dass wir in der Schweiz nicht nur nicht nur drei Landessprachen haben, sondern auch noch eine vierte – das Rätoromanische. Rätoromanisch, einer Volkszählung aus dem Jahr 2000 zufolge von rund 60'000 Personen gesprochen, ist jedoch nicht nur Rätoromanisch. Die Sprache besteht aus fünf Idiomen, genannt Sursilvan, Sutsilvan, Surmiran, Puter und Vallader. Hinzu kommen mehrere regionale Dialekte – und die Schriftsprache Rumantsch Grischun, in der auch der Text nebenan verfasst ist.
Oft sind die Unterschiede zwischen den fünf romanischen Idiomen klein. So auch bei der Übersetzung für «Bundeshaus».
Rumantsch Grischun führt zu heftigen Diskussionen in Graubünden. Die Schriftsprache nimmt in der Kantonsverwaltung und in den Medien eine immer grössere Rolle ein. Manche sehen darin eine Möglichkeit, die Sprache an sich zu erhalten. So sollen etwa Schulbücher anstatt für jedes der fünf Idiome einzeln, neu nur in Rumantsch Grischun herausgegeben werden. Andererseits befürchten die Gegner der neuen Hochsprache, dass die ursprünglichen Idiome verloren gehen, wenn diese nicht mehr unterrichtet werden. Doch wenn es darauf ankommt, dann hält die Rumantschia zusammen. Wir alle wissen, dass die Schweiz ein Land mit vielen Schätzen ist – und das Rätoromanische ist eines davon. Damit dies erhalten bleibt, gilt es, die Sprache zu pflegen und zu leben – unabhängig auf welche Art und Weise und in welchem Idiom! Und für alle, die daran interessiert sind, Rätoromanisch zu lernen: Es werden Kurse angeboten, unter anderem von der rätoromanischen Dachorganisation, der Lia Rumantscha.
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Party Fluo! Bilder: Gian-Luca Frei Venerdì sera i giovani politici presenti alla Sessione si sono ritrovati al «Four Club», un locale di Berna, per svagarsi dopo due giorni di riflessioni e dibattiti. Grazie all’ambiente fluorescente, ai gadget luminosi presenti all’entrata e all’ottima musica proposta da un DJ ticinese, l’atmosfera nella discoteca era davvero piacevole! Vedendo le foto il giorno dopo sorge spontanea la domanda... chi ha detto che la politica non è divertente??
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Am Freitagabend kam unter den rund 200 Jugendlichen Partystimmung auf. Im «Four Club» ging auch dieses Jahr die Party der Jugendsession über die Bühne. Herausgeputzt feierten die Jungpolitiker und -politikerinnen die ersten zwei Tage der Jugendsession. Mehr Fotos: bit.ly/1xqOMXV
C’est le vendredi soir que les participants de la Session se sont retrouvés au « Four Club » de Berne, pour la traditionnelle soirée festive. Un moment de détente bienvenue après deux jours d’intenses débats. Au menu : de la musique qui dé pote mixée par le DJ tessinois et une ambiance fluorescente !
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«Non sono razzista, ma…» La lotta al razzismo comincia con un lavoro sul linguaggio. Se non si reagisce si permette al razzismo di crescere. Nessuno è al riparo dall'imbarbarimento verbale e, troppo spesso, nella nostra società sono accettati modi di dire che invece dovrebbero farci indignare, perché intrisi di pregiudizi e discriminazioni. Testo: Sabina Calastri, foto: Matthias Käser
Il razzismo, si sa, è una brutta bestia che mette radici dove non dovrebbe, anche nel nostro linguaggio. Questo tema è stato sviluppato dal gruppo ticinese riunitosi in occasione della Sessione dei giovani 2014. Si tratta di una problematica sempre attuale che, purtroppo, intacca in varie forme il nostro modo di comunicare, nel senso che sono usate spesso e comunemente, soprattutto tra i giovani, espressioni offensive nei confronti di persone straniere con una scioltezza disarmante. Razzismo tra amici Molti ragazzi intervistati pongono l’accento sul fatto che sia la nostra società a condizionare determinati comportamenti. Secondo loro spesso il razzismo si manifesta nelle espressioni e nelle parole più comuni, quelle che usiamo quotidianamente e che non sospetteremmo mai albergare un sentimento di discriminazione verso l’altro. Dal loro punto di vista determinate offese non vanno nemmeno considerate come tali, vale a dire che lo sberleffo nei confronti dei coetanei stranieri è visto piuttosto come un gioco e non è da considerare un insulto razzista. In altre parole, hanno precisato, non si permetterebbero mai, per esempio, di chiamare «negro» un uomo di colore appena conosciuto. Mentre usare questo termine fra amici, è accettabile. Molti modi di dire spregiativi per i giovani sono divenuti usuali e vuoti di significato. Un altro aspetto sottolineato nel corso della discussione riguarda il fatto che esprimersi con determinati termini razzisti nel linguaggio dei giovani, non preclude assolutamen-
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te la nascita di belle amicizia tra questi stessi ragazzi, indipendentemente dalla loro origine. In Ticino Per quanto riguarda la piccola realtà ticinese questi modi di dire razzisti sono spesso associati agli abitanti della vicina penisola. Nel corso della discussione sono state esternate differenti esperienze ed è chiaramente emerso che gli italiani sono comunemente definiti «badini», «terroni», «mangiaspaghetti». Non ci sono dubbi che il razzismo e gli stereotipi sono tutt’oggi diffusi nella nostra società e nei discorsi della gente si manifestano soprattutto attraverso scherzi e battute. Sembra quasi che scherzare sul diverso lo renda meno pauroso e, quindi, più accettabile. Non bisogna però dimenticare che determinate espressioni lesive della dignità altrui, una volta entrati a far parte del linguaggio comune, diventano difficili da estirpare. C’è chi sostiene che vi sia una bella differenza tra razzismo e humor ma, oggettivamente, dove si situi la sottile linea che separa la diffamazione e l’offesa dallo scherzo, non si sa. Le espressioni quotidiane Nel corso della Sessione sono stati sollevati altri temi, inerenti le persone scure di pelle, gli ebrei, gli stereotipi ticinesi. Il clima si è acceso parlando degli «zingari», quando un ragazzo ha affermato di disprezzare questa categoria sociale, raccogliendo sia sostegno sia sdegno tra i presenti. Secondo taluni non si può generalizzare, in quanto ci sono sicuramente delle eccezioni, ma per la maggior parte dei
presenti «il loro modo di vivere nomade» da molto fastidio. Inoltre è stato aspramente criticato il fatto che tanti zingari mandano, per esempio, i bambini a chiedere l’elemosina. Gli animi si sono ulteriormente surriscaldati quando un ragazzo ha detto che «la maggior parte degli zingari ruba». Affermazione pesante che ha innescato un vivace botta e risposta tra chi non ammette simili generalizzazio-
Nessuno vuole essere razzista, ma spesso il linguaggio quotidiano è intrinseco di espressioni discriminaririe.
ni, chiede prove e statistiche, contro chi ritiene queste persone artefici dei loro stessi mali. Uno scontro che ha evidenziato quanto sia facile cadere nella discriminazione razziale. Quotidianamente usiamo il termine «Zingari» per riferirci a gruppi nomadi che chiedono l’elemosina. Ma la parola si riferisce anche all’etnia in generale – che non è affatto tutta mendicante. La maggior parte delle persone che
appartengono a questa comunità porta poi ad esprimere pregiudizi lavorano e sono integrate nel si- e discriminazioni. La lotta contro stema sociale. il razzismo comincia con un lavoro sul linguaggio. Se non si reagisce, Non reagire rende il razzismo banale e non si agisce, si rende il razzismo Razzista è proprio colui che ge- banale e arrogante. Questa discussione con i ragazneralizza partendo da un caso particolare, mentre rispettare gli al- zi ha evidenziato il fatto che nessutri vuole dire avere riguardo per no è al riparo dall'imbarbarimento la giustizia. «Non sono razzista, verbale, e quanto ci appaia ormai ma…», è una frase molto diffusa nel accettabile ciò che invece dovrebbe parlare comune, che solitamente ancora farci indignarci, e molto.
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Bild: Adolf Reist, 1956 © Alpines Museum der Schweiz, Bern und SSAF
Ruf Lanz
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Ob Himalaya, Anden oder Alpen. Das Alpine Museum der Schweiz holt die Berge der Welt in die Stadt. Es präsentiert auf unkonventionelle Weise Bergthemen der Gegenwart – aktuell mit der Ausstellung «Himalaya Report. Bergsteigen im Medienzeitalter». Eine Mediengeschichte des Bergsteigens. Noch bis 26. Juli 2015 in Bern. www.alpinesmuseum.ch
Zwei Millionen Tonnen Das Wegwerfen von noch brauchbaren Lebensmitteln geschieht in westlichen Ländern tagtäglich. In der Schweiz landet rund ein Drittel aller Lebensmittel im Abfall. Das entspricht etwa zwei Millionen Tonnen verschwendeter Nahrung pro Jahr. Doch wo beginnt Foodwaste? Text: Auline Sanchez, Bild: Ice Simon Graf
Rund fünf Prozent des zwei Millionen Tonnen schweren Abfallbergs wird von den Restaurants des Landes verursacht. Die Gastronomie steuert jährlich mehr als 100‘000 Tonnen zur Lebensmittelverschwendung bei. Durch die Befragung zweier Restaurants erfuhr Tink.ch, dass in einem mittelgrossen Restaurant täglich sechs, in einem kleinen etwa drei Kilogramm Nahrung verworfen wird. Wo Foodwaste beginnt Am meisten Foodwaste entsteht laut Restaurant-Chefs und Gastronomie-Mitarbeitern durch exzessives Einkaufen. Es sind häufig übriggebliebene Gerichte, bei denen am Ende des Tages das Ablaufdatum überschritten sei. «Diese Gerichte werden nicht mehr verkauft, denn sie entsprechen nicht mehr der Qualität, die den Kunden garantiert wird», erklärt der Leiter des kleineren Restaurants. Was auf einem Teller lag, wird weggeworfen. Kleinere Portionen und gratis Nachschlag wirken dagegen.
Ein weiterer Müllberg entstehe beim Kochen selbst: Rüstreste von Gemüse und Teile des Fleisches werden weggeworfen, statt sie Bauern als Futter für ihr Vieh zur Verfügung zu stellen. Problembewältigung Trotz der Problematik will man in Gastrobetrieben das Risiko nicht eingehen, zu wenige Lebensmittel vorrätig zu haben. Die gekochten Gerichte, die übrig bleiben, werden am Ende des Tages entsorgt. Wenn Gäste ihre Gerichte nicht aufessen, werden die Reste laut den befragten Gastronomiebetrieben ausnahmslos entsorgt. Was bei einem Gast auf dem Teller lag, wird rigoros weggeworfen. Im kleineren Restaurant versucht man dieser Problematik entgegenzuwirken: Am Mittag werden geringere Mengen angeboten. Falls die Gäste danach noch Hunger haben, dürften sie kostenlos einen Nachschlag anfordern. Keine Ausnahme bei Ablaufdaten Die befragten Restaurants halten sich nach eigenen Angaben strikt an Ablaufdaten, da dies einerseits gemäss den Lebensmittelprüfern Pflicht sei, andererseits weil sie ihren Gästen keine Lebensmittel verkaufen könnten, deren Qualität beeinträchtigt sein könnte. Auch wenn Lebensmittel länger haltbar sind, als das Ablaufdatum besagt, werden keine Ausnahmen gemacht. Foodwaste beginnt nicht erst vor Ort, sondern bei der zu drastischen Gesetzeslage, die die Lebensmittelverschwendung zum Schutze der Bevölkerung juristisch verankert.
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«Die Schweiz sollte lieber der EU beitreten, als alle bilateralen Verträge aufzugeben. Die EU kann gut ohne die Schweiz leben, die Schweiz aber nicht ohne die EU. Ausserdem könnte ein EU-Beitritt viel Nutzen bringen, zum Beispiel im Bereich der Ausbildung und im Rahmen von Austauschprogrammen wie Erasmus.» Annina (16 Jahre, Schinznach)
Der bilaterale Weg ist perfekt für die Schweiz. Durch die drohende Abschottung werden wir merken, wie wichtig das Ausland für uns ist. Ich stehe aber kritisch zur EU, ist sie doch ein neoliberales Konstrukt. Nasstasia (16 Jahre, Zürich)
«Die Schweiz soll keine Insel sein» Soll die Schweiz mittelfristig der Europäischen Union beitreten? Die Umfrage von Tink.ch zeigt, dass die Jungpolitikerinnen und Jungpolitiker der Jugendsession einen Beitritt nicht kategorisch ausschliessen, aber trotzdem vielschichtige Zweifel haben.
«Se la situazione economica dovesse migliorare, forse sì» Tink.ch ha chiesto a alcuni partecipanti della Sessione se secondo loro la Svizzera possa entrare nella Unione europea. I giovani politici non sono del tutto contro l'adesione. Ma hanno diversi dubbi.
« L’Europe c’est une dictature « Est-ce que la Suisse doit adhérer à l’Union Européenne ? Les jeunes politiciens et politiciennes interrogés par Tink.ch ne sont pas tous opposés à l’idée.
Texte: Sandro Bucher, Katharina Good, Alexandre Babin Bilder: Katharina Good, Ice Simon Graf
« Je suis contre l’adhésion de la Suisse à l’Union Européenne. Notamment car la Suisse perdrait de sa souveraineté nationale et son droit de référendum, ce que nous envie beaucoup de pays. Pour moi, l’Europe c’est une dictature ! Par exemple, c’est Bruxelles (ville où siège la Commission Européenne, ndlr) qui exige deux milliards d’euros au Royaume-Uni. « Elouan Indermühle (17 ans, Vaud)
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«Grundsätzlich finde ich die Idee der EU als Friedensprojekt und die stärkere Zusammenarbeit zwischen verschiedenen Staaten gut. Bei der Umsetzung zeigt sie aber ein Mangel an Demokratie. EU-Bürger haben im Vergleich zur Schweiz beschränktes Mitspracherecht und können nur das Parlament wählen. « Simon (18 Jahre, Niederhasli)
«Vista la situazione attuale sono contro l'adesione della Svizzera all'UE. C'è troppo spreco di denaro, sopratutto a livello parlamentare. In futuro, se la situazione economica dovesse migliorare, forse sì. Di sicuro senza l'euro, perché con la moneta comune le banche nazionali non possono agire liberamente. L'importante è che l'entrata nell'Unione europea assicuri l'indipendenza della Svizzera, la neutralità e la democrazia diretta.» Adriano (17 anni, Bellinzona)
« La Suisse reste profondément européenne, que ce soit géographiquement ou culturellement. Elle ne peut pas se distancer de l’Union Européenne comme le peuple l’a exprimé lors du 9 février. Il faut au moins des accords bilatéraux. Même si j’ai beaucoup d’hésitations vis-à-vis de l’adhésion, je suis convaincu que la Suisse pourrait changer l’Europe de l’intérieur. « Léo Kien (19 ans, Neuchâtel)
«Die Schweiz soll keine Insel sein. Eine friedliche Zusammenarbeit ist gerade in Krisenzeiten sehr wichtig. Die EU stärkt das Gefühl, dass alle Europäer gleichwertig sind.» Linda (18 Jahre, Münchenbuchsee)
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La politique, mal-aimée ? La politique fatigue-t-elle les jeunes ? En tout cas, force est de constater que hormis les 200 adolescents qui participent annuellement à la Session fédérale des jeunes, le sujet ne fait bondir les foules. Analyse des causes et esquisse de solutions. Texte: Jorel Towa Meno, photo: Matthias Käser
On connaît l'impact médiatique de la votation du 9 février «contre l’immigration de masse», et aussi les réactions internationales qu'elle a suscité. Les jeunes en particulier n’ont pas été épargnés. Grands déficitaires de cette initiative, ils ont en plus été accusés de ne pas s’être assez rendus aux urnes. Si les fameux 17 pour cent de participation ont été largement contestés, il n’en reste pas moins l’ impression d’un désintérêt de la jeunesse pour la vie politique. Selon une étude réalisée en 2011 par Georg Lutz, politologue à l’Université de Lausanne, seulement 32 pour cent des jeunes suisses entre 18 et 24 ans sont politiquement actifs. Sachant que la population helvétique de cette tranche d’âge était de 531’450 citoyens en 2011, cela ne représente que 170’064 participants. Une goutte d’eau dans l’océan ? La même réplique qu’il y a dix ans Parmi les jeunes interrogés, la réplique est souvent la même: «De toute façon, que je vote ou non, cela ne changera rien». Une sorte d’aberration qui miroite les carences politiques que vivent pas mal de citoyens suisses. Bastien, 34 ans, affirme qu'il y a 10 ans, la réponse de ses amis était déjà la même. Lui, au contraire a toujours voté dès sa majorité et a pris conscience assez tôt des enjeux représentés par les votations. «L’intérêt varie énormément en fonction des parcours de vie et la non-participation n’est pas à considérer comme un signe de méfiance», remarque Georg Lutz. La participation de la jeunesse à la vie politique ne semble donc pas être une question d’époque. Ou tout du moins, il n’existe pas de grande différence d’avec la génération de nos parents. Un avis partagé par Georg Lutz. Pour lui, le problème réside dans le manque d’information. Le politologue considère que les jeunes ne lisent pas assez, avec pour impact de moindres connaissances au sujet de l’actualité politique et, de ce fait, un faible intérêt pour ces questions.
La participation de la jeunesse à la vie politique ne semble pas liée à l‘époque.
De son côté, Martin Bellinghof pointe du doigt les partis politique: «ils devraient s'interroger d’avantage sur l’intégration de la jeunesse et proposer des discours politiques plus compréhensibles pour les jeunes d’une part, mais aussi pour le peuple suisse dans sa globalité.» «Recruter» plus jeune ? «Peut-être que si on les payait, les citoyens, dont les jeunes, voteraient», déclare en riant Georg Lutz. Plus sérieusement, selon lui, l’éducation civique a besoin d’être renforcée. Dans la même lignée, Martin Bellinghof, maître d'enseignement et de la recherche à l’Université de Lausanne, encourage le droit de vote à 16 ans. «Ceci pourrait influencer le taux de participation à la hausse», par une plus forte compréhension et implication avant l’entrée dans la vie active pour la plupart. Dernier élément que déplore Georg Lutz, et qui peut avoir son rôle à jouer: le nombre trop élevé de scrutins en Suisse. «Entre les votations communales, cantonales et fédérales, on vote beaucoup trop souvent». Abaisser leur nombre permettrait peut-être à la jeunesse de prendre plus de temps pour s’y intéresser. Mais c’est cela le monde politique suisse.
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«Die Präsenz der Jugendsession kann verstärkt werden» Les reporters de Tink.ch ont interviewé le responsable de la Session des jeunes, Micha Küchler. C’est la troisième et dernière fois qu’il organise l’évènement. Fragen zu seiner Person und seinem Engagement in Französisch und Deutsch. Interview: Vivienne Kuster und Alexandre Babin, Bild: Ice Simon Graf
Combien de personnes sont impliqués dans l ’organisation de la Session des jeunes ? C’est assez compliqué. D’une part il y a l’équipe du Conseil suisse des associations de jeunesse (CSAJ) qui gère le projet : Rebekka Nussbaum, Stefan Ruegger (en charge de la communication) un civiliste et moi-même. Ensuite il y a le comité d’organisation, soit une quinzaine de jeunes bénévoles. Ils s’occupent de la Session des jeunes en tant qu’évènement. Le forum, en charge du travail politique (suivi des pétitions, contact avec les politiciens), occupe une quinzaine de bénévoles également. Enfin une trentaine de bénévoles interviennent pendant les quattre jours de la Session des jeunes. Parmi ceuxlà on compte notamment les chefs de groupe ou la sécurité. Was war dein Highlight der Jugendsession? Das Highlight ist für mich immer, wenn ich merke, dass es läuft. Man organisiert lange und währenddessen bleibt alles sehr abstrakt. Es gibt immer Dinge, die nicht funktionieren. Probleme und Leute, die etwas nicht erledigen. Wenn du aber dann in den letzten Tagen merkst, wie sich alles zusammenfügt, die Leute mitdenken und ein Flow entsteht, dann komme ich dem Höhepunkt näher. Ja, die Schlussvorbereitung und die Jugendsession selbst sind der Höhepunkt.
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Combien de temps prend l ’organisation de la Session des Jeunes ?
Jugendsession, sondern auch Theaterprojekte. Es war ein verrückter Herbst und ich habe in den On se fixe des objectifs majeurs à letzten Jahren viel zu viel geatteindre sur une période de tro- macht, deshalb bin ich jetzt auch is ans, par exemple des thèmes erkältet. Ich brauche eine Pause. que l’on aimerait aborder ou des changements importants au niveau de l’évènement. L’essentiel Comment sélectionnez-vous vos de la préparation commence trois candidats ? mois à l’avance. Néanmoins il est nécessaire d’avancer sur certains Ces deux dernières années nous avons reçus environ 550 inscriptions, c’est nous (la gestion du «Ich mache ja nicht nur die projet, ndlr) qui choisissons les 200 participants selon plusieurs Jugendsession, sondern critères. Nous essayons de resauch Theaterprojekte.» pecter la répartition du conseil national en termes de sièges par sujets à l’avance : la réservation canton. Il faut également qu’il de l’auberge de jeunesse ou celle y ait une mixité au niveau des du Palais Fédéral par exemple. sexes, de l’âge. Enfin nous faiDe plus les jeunes votent au début sons également attention à ne de l’année civile pour sélection- pas seulement sélectionner des ner les thèmes. collégiens (qui s’inscrivent davantage que les apprentis) et à faire venir des jeunes issus de l’imUnd warum steigst du jetzt aus ? migration. En revanche, on ne demande pas les opinions poli(lacht) Ich habe jetzt vier Ju- tiques, ce qui n’empêche pas cergendsessionen mitgekriegt und tains candidats de les mentiondie kosteten sehr viel Energie. ner dans les remarques ! Es ist in gewisser Art und Weise sehr zyklisch. Es wiederholt sich vieles und bei der weiterführen- Wo siehst du in der Jugendsession den Planung für das nächste Jahr noch mehr Potential? habe ich gemerkt, dass ich bei der Umsetzung nicht mehr dabei In der politischen Vernetzung. sein möchte. Ich habe eine Art Die Jugendsession kann noch Abnutzungserscheinung gespürt viel selbstbewusster reingehen und ich wollte für die diesjähri- und wirklich sagen: «Hey, das ge Jugendsession noch einmal al- ist gefordert worden.» Es kann les geben und motiviert bleiben. noch mehr Energie auf die politiUnd dann kommen noch Grün- sche Arbeit gesetzt werden. de auf persönlicher Ebene hinIch glaube, dass die Präsenz zu. Ich mache ja nicht nur die der Jugendsession, ihre Veranke-
Nach seiner dritten und letzten Jugendsession sieht Micha Küchler auch, wie sich das Projekt weiterentwickeln kann.
rung bei Politikern und Vertreterinnen in verschiedenen Gremien verstärkt werden könnte. Es kommen des Öfteren Anfragen, ob wir Jugendliche für Konferenzen und ähnliches vermitteln können. Solche Arten der Präsenz finde ich mindestens so wertvoll wie die Umsetzung der Petitionen. Doch es braucht unglaublich viel Energie und ich habe meinen Fokus nicht so stark darauf gelegt. Gerade für meine Nachfolgerin wäre das sicher spannend, sich dort noch mehr einzusetzen. Est-ce facile de faire venir les experts et les politiques ? C’est deux questions en une. Pour les experts ce n’est pas forcément aisé mais ils sont souvent très motivés. Certains sont très impliqués, par exemple dans la rédaction des dossiers thématiques. Pour les politiques c’est différent. On contacte tous les parlementaires ; souvent ceux du Par-
ti Socialiste sont les plus ouverts. Pour les autres partis, c’est souvent plus compliqué. Ce qui est important, c’est que les politiques présents sont très impliqués. Ils échangent beaucoup avec les participants : que ce soit des anecdotes sur la vie de parlementaire ou des débats thématiques. Wie wäre es zum Schluss mit einer kleinen Anekdote?
der antreten musste. Nach jeder Runde durfte die Gruppe in der Gegnergruppe jemanden rauswählen. So kam es, dass in der dritten Runde die drei Nationalrätinnen in Stöckelschuhen mehr oder weniger über die Bühne gefetzt sind. «Il faut qu’il y Oder als die Gruppen bei einem weiteren Spiel Gegenstände, ait une mixité au niveau wie beispielsweise eine Hose, aus des sexes, de l'âge.» dem Publikum ergattern mussten und einer aus dem OrganisationsMännern gegen ein Team von komitee seine hergab. Am Schluss zwei Nationalrätinnen in Stö- in Unterhose den Mitspielern die ckelschuhen und zwei National- Blumen überreichte. Dieses Bild räten im Seilziehen gegeneinan- werde ich nie vergessen! (lacht)
Gestern Abend war geil! Beim Spiel, bei dem Jugendliche gegen Politiker antraten, gab es lustige Szenen. Als beispielsweise ein Team von fünf kräftigen jungen
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