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Le magazine du logisticien DÉCEMBRE 2017 - JANVIER 2018

PARAÎT 4 FOIS PAR AN : AVRIL - JUIN - SEPTEMBRE ET DÉCEMBRE - BUREAU DE DEPOT : 2099 ANTWERPEN X - AUTORISATION P914874

14E ANNÉE N° 44

SPOTLIGHT LA FEB SOUMET LA LOGISTIQUE BELGE À UNE ANALYSE SWOT PORTS & BUSINESS LE PORT DE GAND AVANCE DANS LA LOGISTIQUE HANDLING TENDANCES ET PRÉVISIONS

LES INVESTISSEMENTS REPRENNENT

TOP 1000 LOGISTIQUE

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DÉCEMBE 2017 - JANVIER 2018

www.link2logistics.eu

Le magazine du logisticien

sommaire

14E ANNÉE N° 44

PARAÎT 4 FOIS PAR AN : AVRIL - JUIN - SEPTEMBRE ET DÉCEMBRE - BUREAU DE DEPOT : 2099 ANTWERPEN X - AUTORISATION P914874

www.link2logistics.eu

DECEMBER 2017 - JANUARI 2018

SPOTLIGHT LA FEB SOUMET LA LOGISTIQUE BELGE À UNE ANALYSE SWOT PORTS & BUSINESS LE PORT DE GAND A UNE LOGISTIQUE D’AVANCE HANDLING TENDANCES ET PRÉVISIONS

LES INVESTISSEMENTS REPRENNENT

TOP 1000 LOGISTIQUE

LM_44_05_fr_nl.indd 1

04 Pour-Contre L’intérim est un outil pratique pour compenser la pénurie de personnel dans la logistique

07 Event Transport & Logistics 2017 à Anvers

10 VIP

Peter Lagey (Multimodaal.Vlaanderen) : « Le transfert modal via le transfert mental »

14 Top 1000 Logistique

Les investissements reprennent

28 Case Study

Havaianas - Tempolog à Trilogiport

SPOTLIGHT La FEB soumet la Belgique logistique à une analyse SWOT

colophon

12

30 Ports & Business

•

• •

Le port de Gand se développe en tant que plateforme logistique La Flandre occidentale se dote d’un réseau de ‘gateways’ logistiques performants Port de Bruxelles : un nouveau rôle de facilitateur logistique

39 News

éditeur responsable Christophe Duckers TRANSPORTMEDIA

Half Daghmael 1 K, 3020 Herent - tél 016/22 11 31

info@transportmedia.be - www.link2logistics.eu managing director Christophe Duckers

42 Handling

directeur de la rédaction

57 Outbox

Rédaction

Christophe Duckers - christophe.duckers@transportmedia.be Philippe Van Dooren rédaction finale Yannick Haesevoets - yannick.haesevoets@transportmedia.be­­­­ assistante de rédaction Christel Cluyten - christel.cluyten@transportmedia.be collaborateurs Frédéric Willems, Claude Yvens, Michel Buckinx, Jean-Louis Vandevoorde, Hendrik De Spiegelaere, Tom Mondelaers, Erik Roosens, Sarah De Preter, Timothy Vermeir, Marcel Schoeters, Koen Heinen, Pieter Jan Ghysens. photographie Erik Duckers rédacteur en chef

Sales & Marketing

project executive Kristiaan Goossens - tél 016 22 11 31 - GSM 0499 81 91 20 kristiaan.goossens@transportmedia.be marketing Frédéric Willems - frederic.willems@transportmedia.be

• • •

Tendances et prévisions dans la manutention Le TCO des chariots élévateurs Still série OPX : « L’ergonomie comme atout »

Carine Moitier (Be Commerce) : « L’étiquette de colis harmonisée est un must pour le commerce en ligne international »

27/12/17 11:29

Pour/Contre

L’INTÉRIM EST UN OUTIL PRATIQUE POUR COMPENSER LA PÉNURIE DE PERSONNEL DANS LA LOGISTIQUE Pour

Contre

Koen Van Lint

Koen Vanderweyden

« Link2Europe recrute des gens d’autres pays européens pour les professions en pénurie en Flandre. Nous ne recrutons pas localement, parce qu’il y a déjà suffisamment de sociétés d’intérim et que, de ce fait, nous ne pouvons pas proposer de valeur ajoutée. Nous cherchons des gens en dehors de la Belgique dont la valeur ajoutée dans la logistique est manifeste. Et nous leur proposons des contrats belges. Il ne s’agit donc pas de personnel détaché.

Le problème dans la logistique, c’est que l’année comporte souvent des pics et que le personnel doit être immédiatement productif. Les entreprises logistiques n’ont pas le temps de prévoir une période d’adaptation de quelques jours voire quelques semaines.

L’intérimaire doit afficher la productivité nécessaire dès le ‘jour 2’.

Les gens que nous amenons ici ont déjà une expérience dans le job pour lequel ils sont nécessaires. Nous vérifions leurs références sur place et examinons de près leurs compétences. Nous agissons donc très consciencieusement et veillons à ce que le profil réponde à la demande. En effet, cela coûterait trop cher de renvoyer cette personne après deux jours dans son pays. C’est pourquoi nous nous situons dans un segment un peu plus élevé de la logistique. Les opérateurs de chariots à mât rétractable sont un peu devenus une spécialité au fil des ans.

La langue ne constitue pas une barrière. La productivité ne dépend pas d’une langue, mais du savoir-faire. De plus, cette main-d’œuvre intérimaire est généralement bien accueillie par les collaborateurs permanents. Elle permet de faire baisser la pression du travail pendant les pics d’activités et le personnel en place ne perd pas de temps à les former, puisqu’il s’agit de spécialistes. »

« BME est une société d’e-fulfilment de Genk qui connaît une croissance rapide. Nous comptons aujourd’hui 20 collaborateurs et nous en recrutons un à deux par mois. Nous prévoyons d’atteindre les 40 ou 50 collaborateurs logistiques dès l’an prochain. Jusqu’il y a peu, le recrutement ne se déroulait pas sans difficultés. 40 ou 50 candidats se manifestaient pour un seul emploi. La moitié ne se présentait pas et pour les dix retenus, nous devions mener trois séries d’entretiens.

C’est trop de travail pour une jeune société. Nous nous sommes dès lors posé la question : que faisons-nous de travers ?

Nous sommes arrivés à la conclusion que notre société n’avait ni ADN ni culture d’entreprise. Il était donc très difficile pour les candidats de s’y identifier. C’est pourquoi nous avons travaillé à notre identité, à notre personnalité. Ceci attire spontanément les candidats. Nous leur offrons un avenir au sein de BME et donc un contrat fixe. Nous sommes avant tout attentifs à la question ‘qui est cette personne’. Nous voulons d’abord bien le connaître et il doit aussi apprendre à nous connaître afin que le courant passe très vite.

Je ne voudrais pas manquer de nuance, mais un intérimaire ne cadre pas avec cette politique. Souvent, les sociétés d’intérim ne veulent que ‘placer des gens’ et ne se préoccupent pas vraiment du type de personne que nous recherchons. Magasinier, c’est un job, mais nous cherchons des personnes. Souvent, les gens qu’elles nous envoient présentent un beau CV, mais sont à mille lieues de ce que nous attendons. »

Link2Europe

Live Studio Ce ‘pour ou contre’ est basé sur un débat organisé par Transportmedia pendant le salon Transport & Logistics à Anvers.

Il peut être visionné intégralement sur www.transportmedia.be, ainsi que les autres ‘Live Studios’.

4

BME

Édito

La Belgique toujours dans le Top 5 des hotspots logistiques

L

e corridor Anvers/Bruxelles est la deuxième zone logistique la plus attrayante d’Europe.

Venlo arrive en première place. C’est ce qui ressort d’une enquête de Prologis et d’eyefortransport portant sur les lieux logistiques les plus recherchés d’Europe.

Le rapport, intitulé ‘Customer Growth Strategies: Les lieux logistiques les plus recherchés d’Europe’, s’appuie sur les réponses de 280 logisticiens européens. Au total, 100 régions ont été jugées. L’étude montre étonnamment qu’un nombre restreint de facteurs sont déterminants. Les deux plus importants sont l’accès immédiat aux grands centres de consommation et la proximité de maind’œuvre potentielle. Sur ces deux critères, le Benelux et l’Allemagne obtiennent les meil-

leurs scores. En raison du coût du travail, la Pologne et l’Europe centrale se distinguent également.

Pour quatre critères sur cinq, la Belgique est plutôt bien placée. Notre pays est moins performant sur le seul critère de la réglementation, puisqu’il n’apparaît pas dans le Top 5 sur ce point.

Proximité de centres de consommation importants 1. Allemagne 2. Pays-Bas 3. Belgique 4. Royaume-Uni 5. France

Cadre réglementaire

Disponibilité du personnel

1. Pays-Bas 2. Tous les autres pays ECE (*) 3. Pologne 4. Allemagne 5. Royaume-Uni

1. Pologne 2. Pays-Bas 3. Tous les autres pays ECE (*) 4. Allemagne 5. Belgique

Infrastructure de transport

Total proposition coûts/valeur

1. Pays-Bas 2. Allemagne 3. Belgique 4. France 5. Pologne

1. Pays-Bas 2. Pologne 3. Tous les autres pays ECE (*) 4. Allemagne 5. Belgique

(*) Tous les ECE = tous les autres pays d’Europe Centrale et de l’Est, dont la Tchéquie, la Slovaquie, la Hongrie, la Roumanie, la Slovénie, la Turquie et la Russie

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Le moteur repart La reprise de l’économie s’est accélérée en 2017. Cela a bien sûr un impact sur les volumes de transport, mais tout autant sur l’activité logistique. En Belgique, l’analyse des derniers chiffres officiels (ceux de 2016) le confirme pleinement.

Le PIB a augmenté, la valeur ajoutée et le chiffre d’affaires des acteurs logistiques encore plus. La superficie totale des bâtiments logistiques a même bondi. Le Top 1000 de la Logistique est donc cette année, encore plus intéressant que les années précédentes. Cette croissance met sous pression le transport routier, qui connaît de plus en plus de problèmes de capacité. Une des causes est la congestion des routes, qui ne fait qu’empirer. Les logisticiens accordent dès lors une attention croissante aux autres modes de transport. En Flandre, où le problème est le plus grand, une nouvelle initiative a vu le jour : Multimodaal.Vlaanderen.

Nous avons interviewé son business unit manager, Peter Lagey. Par ailleurs, nous consacrons dans ce numéro de l’attention à plusieurs projets logistiques dans les ports fluviaux. Dans les entrepôts également, la croissance de l’activité oblige à optimiser les opérations. Les constructeurs de matériel de manutention jouent à cet égard un rôle important.

Nous passons en revue les tendances actuelles et futures à cet égard.

Je n’ai pas de boule de cristal, mais - sauf événement politique majeur - tous ces mouvements devraient s’amplifier en 2018. Ces divers articles vous donneront dès lors matière à réflexion pour entamer cette nouvelle année bien informés.

Bonne lecture !

Philippe Van Dooren, Rédacteur en chef. (info@transportmedia.be)

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Event

EASYFAIRS SATISFAIT DE TRANSPORT & LOGISTICS 2017 À ANVERS

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Le salon a attiré cette année 9.628 professionnels (y compris les exposants et le personnel des stands), dont 7.415 visiteurs uniques.

Multimodalité et solutions ‘data-driven’ au coeur du débat TRANSPORTMEDIA, un partenaire fidèle L

e salon biennal Transport & Logistics à Antwerp Expo a accueilli cette année quelque 7.500 visiteurs. Avec les exposants et les visiteurs, ce sont 10.000 professionnels du secteur qui se sont réunis les 17, 18 et 19 octobre 2017. L’organisateur Easyfairs se retourne avec satisfaction sur l’événement.

Yannick Haesevoets - yannick.haesevoets@transportmedia.be

« Pour cette édition, notre intention était de proposer un nouveau concept, en tenant compte des innovations du secteur du transport et de la logistique », déclare Nadine Francus, Group Event Director d’Easyfairs. « La multimodalité et les solutions ‘data-driven’ étaient les deux tendances mises à l’honneur cette année. En tant que salon et plate-forme de réseautage, nous voulons collaborer au ‘transfert mental’ qui est nécessaire pour gé-

nérer un véritable changement. Un menu relevé de conférences, des pavillons de ‘starters’ et un programme pour les jeunes devaient, en plus des 350 stands, offrir un éventail complet des possibilités du secteur à tous ceux qui y sont actifs. Nous espérons accueillir à nouveau plus de 10.000 professionnels au prochain salon Transport & Logistics, les 15, 16 et 17 octobre 2019 à Anvers. »

PARTAGE DES DONNÉES

« Les gestionnaires de données du futur seront les propriétaires de l’industrie du transport. » Ferrij Suijkerland, DHL Freight Benelux

Différents thèmes ont été abordés pendant le lunch ‘réseau’ avec l’ex-Commissaire européen Karel De Gucht. Ainsi a-t-on évoqué la pénurie de chauffeurs poids lourds - une priorité pour les chargeurs - et la prolifération de lois en Europe relatives au transport et aux temps de conduite et de repos. Mais l’impact des ‘big data’ va également secouer vigou-

du salon

Transportmedia participait à nouveau au salon Transport & Logistics Antwerpen avec un stand de plus de 50 m2. Outre le catalogue officiel du salon et les Gazelles Transport & Logistics, notre équipe a assuré l’animation pendant deux jours avec au total huit ‘Live Studios’, des tables rondes professionnelles avec des noms connus du transport et de la logistique. Parmi les thèmes abordés, citons la pénurie de chauffeurs, le Brexit, l’e-commerce en Belgique, la multimodalité en Flandre, le recrutement dans la logistique, l’automatisation, la mobilité dans et autour d’Anvers et les systèmes de péage interopérables.

Tous les ‘Live Studios’ sont consultables sur le site web www.transportmedia.be ou sur le canal Youtube de Transportmedia. reusement le secteur. Le partage et l’analyse des données sont la clé de l’optimalisation des flux de marchandises. « Les gestionnaires de données du futur seront les propriétaires de l’industrie du transport », a déclaré Ferrij

Spotlight Event Suijkerland, Head of Business Development Support de DHL Freight Benelux, lors de ce lunch-débat.

TOURNÉES Le modèle e-commerce, qui veut que les consommateurs reçoivent leurs colis à domicile et immédiatement, a également été critiqué. Actuellement, il existe une trop grande variété de fournisseurs, de sorte que la densité des livraisons n’est pas optimale. « Les livreurs des services de colis seront comme les laitiers d’antan et livreront les biens à domicile chez chacun, de quartiers en quartiers. A l’avenir, moins de sociétés livreront à domicile et celles qui subsisteront pourront travailler plus finement », prévoit Karel De Gucht.

OPTIMISER LE TAUX D’OCCUPATION Pendant la conférence VIB sur les tendances dans le transport, Cathy Macharis, professeur

Les Gazelles Transport & Logistics sont une organisation de Transportmedia et Easyfairs, en collaboration avec Trends TOP.

C’est le stand de Jungheinrich qui a accueilli le plus de visiteurs.

à la VUB, a déclaré qu’il sera également possible de sensibiliser davantage le consommateur en proposant des solutions plus vertes. « Toutes les études prouvent que le consommateur ne souhaite pas payer plus pour une livraison rapide des colis, mais nous pouvons les inciter à opter pour des livraisons vertes avec un taux de remplissage des camionnettes optimisé. Par ailleurs, différentes entreprises sont aussi en train d’examiner la manière d’accroître l’efficacité de leurs livraisons en travaillant par exemple avec les données GPS des clients et en sachant ainsi qui est à la maison pour la livraison », dit-elle.

400.000 SALARIÉS EN MOINS Flows a organisé une table ronde avec Fons Leroy du VDAB (le FOREM flamand) sur le ‘Recrutement innovant dans la logistique’. « La compétition entre les entreprises augmente et, à court terme, plus de 400.000 salariés disparaîtront du marché du travail suite au vieillissement de la population. Or le recrutement de talents constitue le facteur clé de la croissance. Une société qui ne n’organise pas aujourd’hui le recrutement en fonction de la chasse aux talents, ne sera pas préparée à affronter l’avenir », estime Leroy.

« La compétition entre les entreprises augmente et, à court terme, plus de 400.000 salariés disparaîtront du marché de l’emploi suite au vieillissement de la population. » Fons Leroy, VDAB

L’ex-Commissaire européen Karel De Gucht était l’invité d’honneur du salon Transport & Logistics 2017. Il est ici accompagné de Nadine Francus, Group Event Director Easyfairs.

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Et les Gazelles sont…

Fidèle à la tradition, la 9e édition des ‘Gazelles Transport & Logistics’ s’est déroulée au cours de la soirée inaugurale du salon. Cet événement de réseautage, organisé par TRANSPORTMEDIA en collaboration avec Trends TOP et Easyfairs, a distingué Eurosped Belgium, Xwift et STEF Logistics Saintes, les sociétés ayant connu la croissance la plus rapide dans leur catégorie.

Dans la catégorie petites entreprises (avec un chiffre d’affaires jusqu’à 1 million d’euros en 2012), les Gazelles sont des sociétés jeunes et dynamiques qui progressent à toute vitesse. Cette année, Eurosped Belgium de Saint-Trond trône - comme l’an passé - en tête de liste. La société de transport a été portée sur les fonts baptismaux en 2006 et connaît depuis trois ans une progression incroyable.

Les prix pour les 2e et 3e lauréats sont allés respectivement à Fabry Logistics (Thimister-Clermont) et JMC (Lier).

Dans la catégorie entreprises moyennes, le premier prix a été remis au prestataire logistique Xwift de Kruishoutem, spécialiste du transport express. La 2e place dans cette catégorie revient à Alders Bulk Logistics (Overpelt) tandis que Freshtrans (Rotselaar) occupe la 3e place.

Du côté des grandes entreprises, le premier prix a été raflé par STEF Logistics Saintes, suivi par ECS European Containers (Zeebrugge) qui a dû se satisfaire d’une belle deuxième place.

Bleckmann de Kruishoutem complète le podium avec une 3e position bien méritée.

Le stand Jungheinrich a été le plus visité à Transport & Logistics Jungheinrich a été mis à l’honneur par Easyfairs et TRANSPORTMEDIA car son stand a attiré le plus grand nombre de visiteurs au cours du dernier salon Transport & Logistics d’Anvers. Un code unique et un lien pour l’inscription utilisés par Jungheinrich dans sa communication a permis de mesurer le nombre de visiteurs. Tous les exposants disposaient de ce code unique et pouvaient ainsi enregistrer les visiteurs.

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VIP

MULTIMODAAL•VLAANDEREN

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ultimodaal.Vlaanderen, un point de conseil pour l’optimalisation des flux de marchandises, a été porté sur les fonts baptismaux en octobre. Il s’agit d’une initiative du ministre flamand de la Mobilité Ben Weyts, qui l’a hébergé au sein du VIL. Peter Lagey est à la tête de cette unité. Nous l’avons rencontré.

Philippe Van Dooren - info@transportmedia.be

« Le transfert modal via le transfert mental » Avec sa décision de créer Multimodaal.Vlaanderen (Multimodaal Punt Vlaanderen), le gouvernement flamand renverse la vapeur. Jusque-là, son crédo était celui du transfert modal de la route vers la voie navigable. Avec le centre de conseils, il bascule dans une approche multimodale et intégrée visant à choisir le mode optimal pour chaque flux de marchandises.

Quelle est la motivation sous-jacente de Multimodaal.Vlaanderen ?

L’objectif est d’absorber la croissance du transport de marchandises par une utilisation plus efficace de l’infrastructure multimodale et de la capacité. Le bureau fédéral du plan prévoit que le transport de personnes et de marchandises va croître en Belgique de 22 % d’ici à 2030 par rapport à 2012. Exprimé en tonne-kilomètre, le transport de marchandises augmentera même de 45 % au cours de la même période. Cette croissance ne peut être absorbée que si l’on utilise tous les modes de façon optimale.

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La Flandre est à l’arrêt. Les files ne font que se multiplier. Avec cette croissance prévue de la demande de transport, la situation ne va pas s’améliorer. De plus, on s’attend à ce que - dans les conditions actuelles - le transfert de la route vers le rail et l’eau restera limité. Si les choses ne changent pas, le chaos routier va encore s’intensifier et la Belgique continuera à reculer dans le classement des régions logistiques de pointe en Europe.

Comment peut-on renverser la vapeur ?

En favorisant un ‘mental shift’ au sein des entreprises et en optant pour une approche ‘synchromodale’. Cela signifie que nous pourrons mieux absorber la croissance future du transport de marchandises grâce à une mobilisation plus efficace des différents modes de transport. En exploitant le transport par route, voie d’eau, rail, air et pipeline de façon intégrée, flexible et durable, l’infrastructure et la capacité existantes et futures seront utilisées plus efficacement. De nombreuses entre-

prises raisonnent encore de manière unimodale et choisissent soit la route, soit le rail, soit la voie navigable. Alors qu’ils gèrent souvent des flux de marchandises qui conviennent à d’autres modes.

Une des tâches de Multimodaal.Vlaanderen est donc de conseiller les entreprises à ce niveau.

N’étaient-elles pas déjà conseillées via Promotie Binnenvaart ou Short Sea Shipping Vlaanderen ?

Leur approche était unimodale, mais avec une forte concentration sur la voie d’eau et peu d’attention pour le rail ou les kilomètres à vide par la route. La transition vers un modèle synchromodal - dans lequel le choix des modes est neutre - offre davantage d’opportunités pour arriver à une répartition efficace du trafic sur tous les modes. Il peut arriver qu’un transfert vers la voie d’eau génère une analyse de rentabilité favorable, mais tout autant qu’une optimalisation du transport routier par

Peter Lagey : « Il peut arriver qu’une transition vers la voie d’eau génère une analyse de rentabilisation favorable, mais aussi une optimalisation du transport routier par une meilleure collaboration entre les sociétés. Nous n’avons pas de préférence. »

l’on appelle un ‘blackboard’. Dans un quatrième temps, nous présentons le business case et essayons de convaincre l’entreprise d’appliquer effectivement cette proposition.

Au cours de l’étape suivante, nous assistons l’entreprise dans la comparaison des offres.

Sur cette base, nous l’aidons à finaliser le business case. Et ceci doit finalement déboucher sur un démarrage effectif.

C’est toutefois aux parties concernées - chargeurs, prestataires de service, autres parties prenantes - de prendre en charge l’implémentation de l’analyse de rentabilisation.

Evidemment, nous assurons un suivi ultérieur.

Par le biais de la blackboard, les chargeurs et prestataires logistiques peuvent ‘poster’ des opportunités et des offres.

une meilleure collaboration entre les sociétés.

Nous n’avons pas de préférence.

C’est aussi la raison pour laquelle le gouvernement flamand a décidé d’abriter le centre de conseils multimodal au sein du VIL. Ce dernier a été choisi en raison de sa neutralité, de son indépendance et de son approche ‘transmodale’. Et grâce à notre grand réseau d’entreprises, nous pouvons non seulement toucher les chargeurs, mais aussi les prestataires logistiques et d’autres parties prenantes.

Comment allez-vous gérer cette tâche de conseil ?

Le conseil aux entreprises a lieu selon un plan par étapes devant mener à un ‘business case’, une analyse de rentabilité en quelque sorte.

La première étape consiste à inventorier les flux de marchandises et les paramètres logistiques. Dans une deuxième phase, nous déterminons les priorités en concertation avec la société et élaborons les alternatives. Pour cela, nous utilisons l’information reçue de ce que

Le ‘blackboard’, de quoi s’agit-il ?

Il s’agit d’une plate-forme neutre et indépendante que nous sommes en train de mettre en place. En bref, les chargeurs et les prestataires logistiques pourront ‘poster’ des opportunités et des offres.

Cela fonctionne comme suit : le ‘point de conseil’ envoie des demandes concrètes à un groupe de prestataires logistiques actifs dans le domaine concerné. Chaque acteur peut décider s’il veut participer ou pas. A ce stade il s’agit d’une indication de prix non contraignante et non d’une offre. L’expert du point de conseil se base sur ces indications pour élaborer concrètement le business case.

Tous les prestataires proposant des services pertinents peuvent s’inscrire sur le blackboard pour accéder aux demandes. Ainsi, nous garantissons la neutralité absolue du pont de conseil.

Dans une première phase, tout le processus lié au blackboard sera manuel, sur la base d’une liste de mailing. Nous envisagerons dans un deuxième temps le développement d’une plateforme numérique pour faciliter le processus.

Vous mentionnez tantôt ‘plusieurs tâches’. Multimodaal.Vlaanderen a-t-il d’autres missions que le seul conseil aux entreprises ?

En effet. Le conseil au monde politique est une autre tâche pour laquelle Multimodaal.Vlaanderen sert aussi bien de caisse de résonance que de canal d’idées pour les autorités. En outre, la stimulation de ‘communautés’ sur le plan régional et sectoriel, la facilitation du réseautage et de la collaboration entre entreprises

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Peter Lagey • 46 ans, ‘unit manager’ de Multimodaal.

Vlaanderen depuis le 1er août 2017 • Actif au sein du VIL depuis 2012 en tant que responsable des projets de recherche collectifs • Spécialisation : la logistique durable • Chef de projet Lean and Green Vlaanderen jusqu’au 1er août • Rôle de soutien dans le lancement et le déploiement de Lean and Green en Wallonie et au grand-duché de Luxembourg • Hobbys : tennis, randonnée et ski , afin de compenser une vie professionnelle particulièrement captivante mais sédentaire ; chef coq amateur • Dernier livre lu : « Praten met je tiener » (parler avec son ado) de Peter Adriaenssens, un must pour qui a affaire avec des adolescents • Citation favorite : « Il faut reculer pour mieux voir ». Qu’est ce que c’est rafraîchissant de faire voir les choses à quelqu’un en lui apprenant de prendre du recul…

figurent également en bonne place dans l’agenda.

Le conseil individuel aux entreprises combiné à la création de diverses communautés et au réseautage génèrera des liens de coopération entre les entreprises et permettra la mutualisation de flux de marchandises complémentaires. De ce fait, des alternatives non rentables peuvent devenir soudainement réalistes et de nouveaux concepts et solutions peuvent êtr eenvisagés.

Ne craignez-vous pas que Multimodaal.Vlaanderen ne soit accusé de marcher sur les plates-bandes des sociétés privées comme les consultants, ou encore les fédérations ?

Non, le cadre est très clair. Nous collaborons avec les entreprises à l’élaboration de business cases, mais nous ne participons pas à leur implémentation. Nous n’intervenons pas non plus dans les négociations de prix. La défense d’intérêts et le consulting général ne font pas davantage partie de nos activités.

Nous indiquerons par exemple aux sociétés qu’elles peuvent obtenir des subsides, mais ne servirons pas de canal pour en bénéficier.

Cette tâche ne nous incombe pas. Enfin, le but n’est pas non plus de mettre sur pied des projets innovants. Pour cela, il y a le VIL.

Spotlight Pieter Timmermans (FEB) appelle les différents niveaux de compétence à se mettre d’accord sur un plan d’action ambitieux pour le transport et la logistique en Belgique.

« En Belgique, la maind’œuvre est qualifiée et très productive en termes de PIB par travailleur. »

UNE VISION S’APPUYANT SUR SIX PILIERS

La FEB soumet la Belgique logistique a une analyse SWOT L

a Belgique est sans conteste une plaque tournante européenne et mondiale du transport et de la logistique. Et pourtant, il lui manque une vision intégrée pour conserver et renforcer cette position, affirme la Fédération des Entreprises Belges (FEB) qui pointe du doigt aussi bien les régions que les autorités fédérales. Elle a dès lors élaboré un plan d’action qui repose sur une analyse SWOT approfondie.

Philippe Van Dooren - info@transportmedia.be

« Pas d’activité économique sans logistique.

La Belgique est une plaque tournante du transport et de la logistique au niveau européen et mondial. Et elle doit le rester. Mais nous ne sommes pas les seuls sur l’affaire et des mesures complémentaires sont nécessaires. Le plan d’action de la FEB pourrait servir de stimulus à cet égard », explique Pieter Timmermans, administrateur délégué de la FEB. Il illustre l’importance du secteur pour l’économie belge en soulignant que, compte tenu des effets directs et indirects, les services logistiques représentent 7,6 % du PIB et 8 % des emplois dans notre pays.

Il est pourtant difficile de nier que l’étoile logistique belge est en train de pâlir ou, du moins, ne brille plus autant. C’est pourquoi la FEB appelle aujourd’hui les différents niveaux de compétences à se mettre d’accord sur un plan d’action ambitieux pour le transport et la logistique en Belgique. Et 12

de mettre sur la table un certain nombre de propositions basées sur une analyse SWOT (Strenghs, Weaknesses, Opportunities, Threats) approfondie.

de l’enseignement. Et nous sommes en tête sur le plan de l’innovation et de la recherche, notamment grâce à nos 16 universités.

FORCES

Par contre, nous sommes confrontés à un certain nombre de faiblesses. Le coût du travail est plus élevé, en moyenne, en Belgique que dans d’autres pays. Les raisons ? Les salaires élevés (surtout pour les travailleurs peu qualifiés) et les lourdes charges sociales.

A cause de ces coûts du travail notamment, les marges bénéficiaires du secteur logistique sont assez faibles dans notre pays.

La Belgique doit également faire face à un manque de flexibilité en matière de travail.

La législation sociale est relativement rigide et représente, pour les entreprises, un obstacle au recrutement flexible. La FEB cite l’interdiction du travail de nuit dans l’e-commerce.

Dans le secteur logistique, le travail de nuit et les heures de travail flexibles sont bel et

FAIBLESSES La Belgique logistique peut s’appuyer sur de nombreux atouts. Pensez par exemple à la situation centrale du pays, au carrefour des principaux marchés européens, aux ports maritimes et fluviaux développés ainsi qu’à la densité de l’infrastructure de transport. En ce qui concerne la qualité de l’infrastructure, la Belgique occupe la 23e place mondiale dans le Global Competitiveness Report, avec un score de 5,5 sur 7. Un score correct, mais qui baisse depuis quelques années.

Nous disposons aussi d’une population active productive : les travailleurs belges sont qualifiés et très productifs (en termes de PIB par travailleur). Selon le GCR, notre pays occupe la 5e place en ce qui concerne la qualité

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bien autorisés, mais à des conditions strictes.

L’organisation du travail dans les ports (Loi Major) constitue un point faible.

Le prix moyen des terrains est, en Belgique, plus bas que dans les pays voisins, mais leur disponibilité est limitée. Autre point faible : notre infrastructure, bien-sûr, qui souffre de sous-investissement et de congestion chronique. De plus, certains sous-secteurs, comme le transport ferroviaire et la navigation fluviale, sont peu compétitifs.

MENACES Parallèlement à ces faiblesses, il existe aussi un certain nombre de menaces. Ainsi, l’Allemagne et les Pays-Bas voisins sont mieux placés que la Belgique dans le classement du Logistics Performance Index de la Banque mondiale. Ces pays font surtout la différence grâce à des procédures douanières plus efficaces et une meilleure infrastructure.

Parmi les autres menaces, citons la désindustrialisation (suite au départ des activités industrielles, la Belgique est devenue moins attractive en tant que zone logistique) et les normes environnementales toujours plus strictes au niveau européen, fédéral et régional.

Le fait que les consommateurs deviennent plus exigeants constitue lui aussi une menace : la croissance de l’e-commerce génère des livraisons plus petites, plus fréquentes et un taux de remplissage plus faible. De ce fait, non seulement les coûts directs du transport augmentent, mais aussi les coûts indirects (pollution, nuisances).

OPPORTUNITÉS Pour trouver une réponse à ces problèmes, notre pays va devoir tenir compte d’une série d’opportunités liées à l’innovation : des applications technologiques et informatiques peuvent améliorer la performance logistique ; les entreprises peuvent faire la différence avec un transfert modal et l’adoption d’une politique de durabilité. De nouveaux business models comme l’économie collaborative, l’Internet des Objets et la logistique à valeur ajoutée offrent eux aussi des opportunités.

C’est également le cas de la relocalisation et du nearshoring : la relocalisation rencontre notamment les exigences du consommateur sur le plan de la vitesse et de la flexibilité de la livraison, avec une chaîne logistique plus courte.

VISION Sur la base de ces constatations, la FEB a donc élaboré un plan pour la logistique belge, qui vise à garantir le développement d’activités logistiques en Belgique et à créer des emplois. A ce niveau, elle tient compte du respect des engagements climatiques belges. Cette vision repose sur six piliers : 1.

Une législation sociale souple et moderne Les charges sociales et fiscales sur le travail, notamment, devraient baisser pour réduire le handicap historique du coût salarial, qui est d’environ 9 %. Le travail de nuit et intérimaire doivent être permis dans les secteurs où c’est nécessaire.

2. Une fiscalité du transport équilibrée Sous certaines conditions, une taxe kilométrique intelligente peut être introduite pour guider le comportement de transport des individus et des entreprises. Mais les taxes ne constituent pas une mesure miracle. Pour avoir un impact sur le trafic, une taxe kilométrique doit s’appliquer à tous les véhicules et varier en fonction de l’heure et du lieu. La fiscalité existante (essentiellement basée sur la possession d’un véhicule) doit aussi être remplacée par une fiscalité mettant l’accent sur la taxation de la consommation.

de chacun d’entre eux et en les utilisant là où ils sont les mieux adaptés. L’intermodalité entre les différents modes de transport doit elle aussi être favorisée. Il doit être plus simple de passer d’un moyen de transport à l’autre.

6. Amélioration de l’infrastructure Les investissement ciblés et productifs dans l’infrastructure sont depuis des années déjà à la traîne. Le Pacte national d’investissements doit, à terme, provoquer un certain mouvement de rattrapage.

« Parmi les menaces, il y a la désindustrialisation : suite au départ des activités industrielles, la Belgique devient moins attractive en tant que zone logistique. »

3. Une politique d’innovation ouverte et créative Le cadre réglementaire pour tester des innovations sur le marché devrait être adapté.

On pense ici au platooning ou aux livraisons silencieuses de nuit.

4. Réduction des émissions de gaz à effet de serre Le transport routier représente 97 % des émissions de CO2 du transport, ce qui est intenable. Il faut dès lors miser sur le développement de l’infrastructure pour, par exemple, des carburants alternatifs ou des véhicules électriques.

5. Le même terrain de jeu pour tous les modes de transport Pour une logistique compétitive, nous devons opter pour la co-modalité : rendre tout moyen de transport aussi efficace et attractif que possible, en tenant compte des atouts

Le coût du travail est plus élevé, en moyenne, en Belgique que dans d’autres pays. Les raisons ? Les salaires élevés (surtout pour les travailleurs peu qualifiés) et les lourdes charges sociales.

TOP

Chiffres-clés

4,04 milliards Valeur ajoutée totale :

(+ 2.56 %)

€

46549

Emploi total :

équivalents-temps plein (+ 1.96 %)

Surface bâtie :

15.980.522m

2

(+ 12.6 %)

TOP 1000 LOGISTIQUE

Reprise des investissements M

algré l’impression pesante que les plus gros investissements en logistique échappent à notre petit pays, l’évolution de notre Top 1000 Logistique décrit un secteur toujours dynamique, où les PME, notamment, recommencent à investir dans de nouvelles infrastructures.

Claude Yvens - claude.yvens@transportmedia.be

Premier constat : les prestataires logistiques belges ont largement profité de l’embellie économique en 2016. Alors que le PIB n’augmentait que de 1,5 %, leur valeur ajoutée moyenne a progressé de 2,52 %. Pour le chiffre d’affaires, il faudra probablement parler d’une progression supérieure à 5 %.

Ce regain d’activité a rejailli positivement sur l’emploi, qui a progressé de 1,96 % en 2016. En corrélant la progression de la valeur ajoutée et celle de l’emploi, on constate également que l’année 2016 a aussi été celle de l’augmentation de la productivité, calculée en valeur ajoutée par équivalent temps plein : de 86326 euros/ETP, on est passé à 88885 EUR/ ETP. 14

NOUVEAUX INVESTISSEMENTS L’année 2016 a aussi vu de nouveaux acteurs logistiques étrangers s’implanter en Belgique.

Les plus emblématiques sont les groupes français ID Logistics (ouverture d’un centre de distribution pour Maxeda, la maison-mère des magasins Brico) et Tempo Log (centre de distribution européen pour Havaianas à Hermalle-sous-Argenteau). Mais on peut aussi parler du groupe autrichien Jerich qui a débuté ses activités logistiques à Athus. Dans les trois cas, il faudra cependant attendre l’an prochain pour disposer d’un premier bilan financier.

Les acteurs en place ont également poursuivi ou lancé de nombreux nouveaux investisse-

ments : + 100.000 m2 pour Katoen Natie sur le site de Loghidden City, nouveaux entrepôts pour Sedis Logistics à Tournai, premiers entrepôts pour Jost Group au Trilogiport, mais aussi des investissements significatifs chez Van Moer, VRD, Tailormade Logistics et toute une série de plus petits acteurs.

Si l’on ajoute que la rédaction a encore enrichi sa base de données d’une quinzaine de ‘petits’ acteurs logistiques qui nous avaient échappé jusqu’à présent, on découvre une surface d’entreposage totale qui progresse de plus de 12 % en un an. Ce qui fait de notre Top 1000 logistique, plus que jamais, l’outil le plus complet pour analyser le marché logistique en Belgique.

TOP 1000 par valeur ajoutée

N

otre base de données de logisticiens s’est encore étendue cette année, avec 1113 sociétés différentes (+ 77) réparties en 406 groupes (+ 24).

Nous avons tenu compte, dans la mesure du possible, des reprises effectuées jusqu’au 1er décembre 2017.

Rappelons que ce Top 1000 est établi uniquement sur base des activités effectuées en Belgique, que certains logisticiens importants (Yusen, Gondrand, Sumitomo…) ne déposent pas de bilans en Belgique, et que certains nouveaux acteurs (ID Logistics, Tempo One…) ne déposeront leur premier bilan qu’en 2017.

Claude Yvens - claude.yvens@transportmedia.be

1 2 3

GROUPE

VA

Katoen Natie

342702

Deutsche Post H. Essers

294994 195862

EFFECTIF 2731 4351 2539

M2

SURFACE PAR SITE

NOMBRE DE FILIALES

2153000

Indaver (93943), Logisport (57977), Katoen Natie Bulk Terminals (21558), Katoen Natie Terminals (13920), Ghent Handling and Distribution (10686), Polymer Processing (10587), Seaport Terminals (8953), Valkeniersnatie Storage (8224), Sabeen (7440), West Logistics (6896)

83

331800

DHL Aviation (83494), DHL International (46487), DHL Supply Chain (Belgium) (36003), DHL Global Forwarding (Belgium) (35349), DHL Worldwide Network (31318), DHL Worldwide Express Logistics (18243), DHL Freight (Belgium) (15311), Pharma Logistics (12734), DHL Parcel (Belgium) (10200), DHL Parcel (Speedpack) (5855)

11

733400

H. Essers Transport Company (53798), H. Essers & Zn Int. Transport (53357), H. Essers Logistics Company (44938), Geertrans Hellings (10809), Polymer Team (6288), H. Essers Systems Company (5928), H. Essers Finance Company (4136), Hospital Logistics (3974), Verstraete Transport (3824), Soless (3723)

26

30000

MSC PSA European Terminal (98263), PSA Antwerp (65356), Schelde Container Terminal Noord (8197), Zeebrugge International Port (8005), Antwerp Terminal Services (5402), Antwerp International Terminal (1952), PSA Antwerp Balie (1276), Coil Terminal (553), Computer, Software, Management, Operations & Services (212), PSA Finance Europe (-96)

13

467000

4

PSA

188621

473

5

Fedex

164354

2231

TNT Express Worldwide (Euro Hub) (87460), Federal Express Europe Inc. (41935), TNT Express (Belgium) (33834), Federal Express Corporation (601), Fedex Express Belgium (524)

5

Sea-Tank Terminal Antwerp (48541), Sea-Tank 510 (39088), Belgian New Fruit Wharf (19346), Antwerp Bulk Terminal (12462), C.B.M. (12081), Sea-Tank Terminal (8217), Ghent Coal Terminal (7511), Belfruco (4743), Ghent Coal Preparation Plant (2188), Ensagent (1901)

19

6

Sea Invest

160773

267

7

UPS

112133

1049

9600

UPS Europe (57659), UPS Belgium (47048), UPS SCS (Belgium) (7426)

3

8

Kuehne + Nagel

111147

1535

268500

Kuehne + Nagel (42861), Kuehne + Nagel Logistics (26882), Logistics Nivelles (26224), Logistics Kontich (15180)

4

9

Jost Group

88580

1071

268000

Jost & Cie (21283), Supertransport (14751), De Bock Gebr. Transport (13697), Jost Trucking (12042), TTS Multimodal Belgium (9096), Jost Logistics (8062), TTS Belgium (3719), Verbessem Vervoer (2720), GEMA (2141), Marfret (548)

15

10

DSV

84315

1005

222800

DSV Solutions (29775), DSV Road (20503), DSV Road Holding (19168), DSV Logistics (7523), DSV Air & Sea (7381), ABX Worldwide Holdings (-35)

6

11

Distrilog

83758

1561

398000

Distrilog Group (33888), Colfridis Logistics (14403), DDH Packing (10867), Distrilog Transport (10198), DDH Logistics (4901), Colfridis Distribution (4018), Albert Driessen - Speed Colli (2999), Forlog (2448), Bex Transport Service (1539), Colfridis Invest (1102)

13

12

DP World

60503

232

97883

Antwerp Gateway (40185), DP World Antwerp Terminals (7678), DP World Antwerp Holding (7118), Global Container Services (6002), DP World Antwerp Custom Desk (971), Havenbedrijf Antverpia (300), DP World Antwerp Container Services (79), Trilogiport (15), Antwerp East (-655), DP World Liège (-1190)

10

13

ADPO

54028

155

70000

ADPO (32714), ADPO Group (7554), Liefkenshoek Logistics Hub (5953), ADPO Forwarding & Cleaning (AFC) (4016), CBN (2354), ADPO Coordination Center (1437)

6

14

CEVA

47445

843

197000

Ceva Logistics Belgium (37912), Ceva Freight Belgium (7860), Ceva Ground Europe (1673)

4

15

Euroports

46942

386

555500

Manuport Logistics (11169), BCTN Meerhout (8524), Euroports Inland Terminals (6524), Euroports Terminals Gent (6414), Westerlund Group (3203), Euroports Storage Antwerp (2873), Euroports Terminals Antwerp (2518), Eurofruitports (2220), Euroports Containers 524 (1166), DAS Logistics (699)

20

16

ECS Corporate

46571

353

138000

ECS European Containers (16883), 2XL (13559), ECS Corporate (7290), ECS Technics (2858), DD Trans (2772), C2C Shipping Lines (1891), Stelledijk (1104), Wielingendijk (214)

8

17

Deutsche Bahn

40430

637

151441

Schenker (39471), Anterist + Schneider Zeebrugge (959)

2

18

Dufour

39066

488

16000

Dufour Transports et Manutentions (17564), Cogetrina (12349), Coselog (7369), Dufour Energy (1328), Sodemaf (456)

5

19

Van Moer

37192

474

392100

Van Moer Transport (10216), Van Moer Distribution (7875), L. Mermans Van Houdt (5173), Van Moer Storage (4247), Van Moer Rail (3767), Van Moer Cleaning & Repair (2957), Van Moer Group (1641), Van Moer Forwarding (831), Van Moer Maintenance (485)

10

20

XPO Logistics

37087

595

146000

XPO Supply Chain Belgium (21465), XPO Supply Chain Chemicals Belgium (12536), XPO Supply Chain Antwerp (3086)

4

21

LBC

35238

173

18000

LBC Antwerpen (21504), LBC-Cepsa Tank Terminals Antwerpen (10362), LBC Belgium Holding (3372)

3

22

Royal Mail

34049

471

GLS Belgium Distribution (18788), GLS Belgium (15261)

2

23

Ziegler (réseau / netwerk)

32183

549

265000

Ziegler (20970), Intertrans (5062), Universal Express (2756), Carga (2156), Ziegler Relocation (885), KP International (201), Inactrans (76), Star Freight (36), Routex Logistics (23), Cargo International (19)

14 18

24

Gosselin

31310

345

60000

Warehousing & Warehouse Related Services Belgium (10229), Gosselin Mobility (5098), Gosselin Forwarding Services (4255), Gosselin Group (3286), GCT (2162), Gosselin Support Services (1906), Gosselin Transport Services (1360), Heavy Pilots & Permits (907), Custom(s) Made Clearance (896), Pasec Port (624)

25

TDL

30435

539

29000

VNW Transport (8973), Cardon Logistique (6828), Cooltrans (5899), VNW Beheermaatschappij (4684), Koeling (3142), Coldway Express (622), Vleeschouwers Vervoer (287)

8

110000

Belgian Logistic Center (5021), Huver (4244), Gheys Transport (3846), Limburgs Logistiek Platform (3487), Kempisch Logistiek Platform (2897), Gheys Qualy Storage (2569), Ghemotrans (2183), Gheys Garage (1979), Gheys Service Center (1380), Belgian Cleaning Center (947)

11

26

Gheys

29283

309

27

Fiege

27086

145

85700

Fiege (26203), Fiege Forwarding Belgium (883)

2

28

Tabak Natie

25954

213

804000

Tabak Natie (25954)

1

GROUPE

VA

EFFECTIF

M2

SURFACE PAR SITE

NOMBRE DE FILIALES

29

Herfurth

25787

381

13750

Cetraco (5950), Herfurth Logistics (5704), Handico International (4535), Macotruck (4093), K Line (Belgium) (2455), Herfurth Travel (1584), Handico Trucking (1008), Zeemar (386), Bando Travel (59), Herfurth & C° (48)

30

Van Mieghem

25606

479

100500

VTH (11011), Van Mieghem Logistics (7021), UTS (3027), CTSI (2808), GTT Transport (1715), Février Transports (24)

6

31

Gefco

23642

292

6000

Gefco Benelux (23642)

1

16

32

Noord Natie

22697

58

12000

Noord Natie Terminals (20493), International Distribution Partners (1264), Noordkaai (564), Antwerp For Storage (413), Noord Natie Holding (-37)

5

33

Swissport

22429

336

12700

Swissport Cargo Services Belgium (22429)

1

34

Zuid Natie

22034

138

197000

Zuidnatie Breakbulk (8099), Zuidnatie (4943), Orienta (2082), Antreco (1840), Belgian Container Maintenance & Repair (1172), Antwerp Metal Logistics (1144), Distri Zuid (956), Aprojects (954), European Coil Center (518), Flatraco (204)

12

35

Sitra

21484

218

10000

Saelens Intertransport (11972), Sitra Logistics Services (6933), Inter Cleaning Services (1386), Sitra Holding (1193)

4

36

Vanschoonbeek

21381

261

1000

Vanschoonbeek-Matterne Transport (3079), Odetrans (3025), Vanschoonbeek TT (2860)

6

103000

Mainfreight Logistics Services Belgium (8891), Mainfreight Forwarding (6398), Mainfreight Transport Belgium (2620), Systemplus Logistic Services (1589), Adika (1346), Wim Bosman Internationaal (513)

7 9 3

37

Mainfreight

21357

357

38

Rhenus

20417

227

60000

Rhenus Logistics (7020), Rhenus Ocean (5823), Rhenus Shared Service Center (2099), Rhenus Midi Data (1370), Rhenus Holding Belgium (1318), Rhenus Air Belgium (1024), Rhenus Customs (878), Transmarcom Air (568), Transmarcom Ocean (317)

39

Stef

20408

325

18600

Stef Transport Saintes (9403), Stef Logistics Saintes (6733), Stef Logistics Courcelles (4272)

40

GTS

20231

39

116400

Ghent Transport & Storage (10797), Kluizendok Tank Terminal (6443), Ghent Warehousing Systems (2991)

3

41

Ahlers

18911

361

32500

Ahlers International (6758), Ahlmar (6757), Ahlers Belgium (5035), BIMV (311), Ahlers (107), Ahlers TL (6), Sea Lloyd (-63)

7

42

Ecu-Line

17792

148

26500

Ecu Worldwide (Belgium) (11898), Ecuhold (2033), Ecu International (2018), HCL Logistics (651), European Customs Brokers (643), Ecu Logistics (510), Ecu Global Services (39)

8

43

Deufol

16971

215

85100

Deufol Waremme (6979), Deufol Logistics Tienen (6689), Deufol Lier (2416), Deufol Technics (806), Arcus Installation (81)

5

44

Post NL

16349

300

15900

PostNL Pharma & Care (7804), PostNL Pakketten België (4211), G3 Worldwide Belgium (3995), Micropakket Belgium (339)

4 2

45

Dachser

16292

265

21900

Dachser Belgium (16131), Dachser Air & Sea Belgium (161)

46

Alders

15831

246

8000

Alders Internationaal Transport (9555), Alders Bulk Logistics (6111), Atrex (165)

5

47

ODTH

15329

196

190000

ODTH (15329)

1

DPD (Belgium) (15326)

1

48

Geopost

15326

316

49

Premier Farnell

15317

224

30000

PFS Web (13305), Supplies Distributors (2012)

2

50

BDP

14840

177

1000

BDP International (14840)

1

51

De Clercq

14467

137

152500

Gilbert De Clercq Internationaal Transport (8036), Decebra (3151), De Clercq Logistiek (2582), De Clercq Services (698)

4

52

Transwest

14332

190

5000

Transwest (13650), Lambros (682)

2

53

Van Egdom

14307

198

500

Van Egdom-Mariën (5200), Van Egdom Transport (2926), Automosane Manutention Transport (2762), Matton Transport (1913), Vanreck Transports (1070), Vema Trans (303), Imbrecht Logistique Seneffe (ILS) (68), Lecomte VE Transports (65)

9 1

54

Neovia

13902

170

136170

Neovia Logistics Services (13902)

55

Eutraco

13885

220

70200

Eutraco (6746), Eutraco Logistics (4282), Luvinex Logistics (1638), Altra Colin (1219)

5

56

'S Jegers

13709

185

3000

's Jegers Logistics (11863), 's Jegers Transport (1846)

2

57

Geodis

13535

144

34900

Geodis Wilson Belgium (13535)

4

58

Michiels

13525

186

25000

Michiels Transport (13525)

4

59

Panalpina

12951

171

32800

Panalpina World Transport (12951)

1

60

Bleckmann

12842

225

33100

Bleckmann België (12842), Bleckmann E-Solutions (0)

2

61

Sedis

11995

167

135030

Sedis Logistics Belgium (10855), Sedilog (1140)

2 5

62

Remitrans

11926

132

61600

Remitrans (8651), Rovadis (1358), Deco IM (1323), RT Logistics (594)

63

Dockx

10743

140

35000

Dockx Rental (6883), Dockx Logistics (2735), LRW (1164), Dockx Movers (-10), Dockx Industries (-29)

5

64

De Vreese

10681

173

16000

De Vreese Logistic (5526), Verbert (2771), Clem Trans (2237), Gejotrans (147)

4

65

Magetra

10584

50

10500

Magetra International (10383), Magetra Logistics (201)

2

66

VRD

10386

144

102400

VRD Opslag & Distributie (2601), VRD Logistiek (2591), VRD Transport (2025), Walgoed (1297), VRD Benelux (1185), VRD Management (494), Domatrans (193)

7 1

67

Expeditors

10188

88

1500

Expeditors International (10188)

68

Gheeraert

9655

160

23600

Gheeraert Int. Transport (7256), Gheeraert Garage Transport (1213), De Sauter Transport (1049), G-Force (137)

4

69

Van de Poel

9649

104

12000

Karel Van de Poel & Zn (9297), Joma (352)

2

70

Frans Hendrickx

9570

126

144200

Magazijnen Hendrickx & Zonen (3072), Frans Hendrickx & Zn Int. Transport (3009), Put-Hendrickx Vervoer (1391), Hezotra (1224), Hendrickx Holding (874)

5

71

Nippon Express

9269

94

11300

Nippon Express Belgium (9269)

2

72

GTS

9096

126

8000

Transport Gebroeders Van Aerde (3706), TDS Logistics (1543), Van Aerde H. & Zn Transport (1304), Dextra Distri (1115), Geybels Transport Service (1012), TM Geybels (558), Dextra Logistiek (74), Antwerp Leftbank Forwarding Agents (15), Van Aerde Chartering (-34), VTO (-197)

11

73

Van Rooijen Holding

9085

177

27000

Van Rooijen Logistiek (6425), Van Rooijen Pharma (1502), Van Rooijen Beheer België (1158)

3

74

De Rese

9079

116

3000

De Rese Transport (6492), Dim-Trans (1715), DM De Rese (637), De Rese Zeebrugs Stockagebedrijf (235)

4

75

G. Snel Group

9055

155

42500

G. Snel Transport Belgium (5531), Antrago (2487), G. Snel Services Belgium (565), G. Snel Logistics Belgium (472)

4

76

Tailormade Group

8906

113

185000

Tailormade Logistics (6022), Tailormade Transport (2814), Argus Consult (70)

3

GROUPE

VA

EFFECTIF

M2

SURFACE PAR SITE

NOMBRE DE FILIALES

77

Transmet

8739

153

7000

Transmet Vervoer (8739)

78

Hamann

8706

118

15500

Hamann International Logistics (7635), Hamann International Services (1071)

2

79

Damco

8641

90

58000

Damco (Belgium) (8641)

1

80

Steinweg

8447

72

79000

C. Steinweg Belgium (8447)

2

81

Nova Natie

8440

68

95000

NHS (4073), Nova Natie (3198), Commodity Centre Belgium (959), Nova Cargo Services (210)

5

82

KTO

8402

100

9500

KTO (4648), KTO Logistics (2192), Imvergo (1304), Transa (258)

4

83

Frilo

8362

69

78600

Stockhabo (6635), Devagel (1727)

2

84

Mexico Natie

8354

43

92500

Mexico Natie (6545), Sallaum Terminal (1809)

2

85

TP&H

8167

79

26000

Truck Parking & Handling Company (2764), Vedrova Transport (2624), Vandijck Transport (2281), Frulleux Transport International (63)

5

86

Movianto

8148

141

38000

Movianto Belgium (8148)

1

1

87

Nedcargo

8104

134

115500

Nedcargo Logistics Belgium (8104)

1

88

Vanguard Logistics Services

7932

93

38750

Vanguard Logistics Services (4608), VLS Belgium (2250), OTS Logistics Belgium (632), Vanguard Insurance (442)

4

89

GMB / Bauwens

7839

145

32000

Bauwens & Zoon (5758), GMB (2081)

3

90

Northfreeze

7833

76

25000

Nortraffic (5102), Northfreeze (2731)

2

91

TFM Group

7678

155

83000

Fernand Michel Transports (5427), Michel Logistics (1918), Michel Management (333)

3

92

Rotra

7670

135

24500

Rotra Forwarding (6799), Trabelint (871)

3

93

Vandergoten

7326

130

11000

JPH Vandergoten (3471), Your Mover Logistics (2695), Development & Coordination Services (921), Pierre Management Consultancy (239)

5

94

Galliker

7141

83

26500

Galliker Transports Liège (6812), Galliker Transport (329)

2

95

Imperial

6999

31

8000

De Grave Antverpia (6033), Navitank (966)

4

96

Novandi

6990

79

35100

Renory (4295), Liège Container Terminal (1294), Transport Fluvial de Conteneurs (845), Liège Logistics Intermodal (574), Rail Park Industries (-18)

5

97

Sany

6911

83

46000

Sanytrans (1994), Exsan (1347), Sanyrent (1136), Sany Logistics (1056), Immo Sany (891), Exsan Air (282), Wilsan Group (205)

7

98

Ninatrans

6828

97

6000

Ninatrans (6828)

1

99

Euro-Trafic

6820

110

9800

Euro-Trafic (6820)

1

100

Middlegate

6771

83

28500

Middlegate Europe (6771)

2

101

SD Group

6568

54

27000

Soditra Logistic (4225), Sobeltax Location (955), Sotralease (542), Distribution Books & Paper (534), Sobeltax Distribution (336), Sotradis (61), Sprint Pack (-85)

7

102

Be-Trans

6396

91

9700

Be-Trans (4041), Routa (2048), Be-Logistics (307)

3

103

Ewals

6375

94

77500

Ewals Cargo Care (6299), Ewals Cargo Care Transport (72), Henk Ewals Management (4)

3

104

Collitax

6358

102

500

Collitax (4170), Collitax Express (1919), NWM Europe (179), Collitax Europe (90)

4

105

Move Intermodal

6194

58

4000

Move Intermodal (4727), Container Trucking Intermodal (1467)

2

106

Transuniverse

6176

76

20000

Transuniverse Forwarding (3657), Intercargo Logistics (1959), FCB (560)

3

107

Delca Transport

6039

102

11000

Delcatransport (5265), Delca Logistics (774)

2

108

B&C Group

5997

72

6000

Clinical SupppliesManagement Europe (5997)

1

109

Roosens

5979

60

Transport M. Roosens (5657), Int. Transport Thuysbaert (206), Blue Star Storage (116)

3

110

Widem

5944

55

10000

Widem Logistics (4915), Widem Holding Company (881), Widem Trading (148)

3

111

CAT

5917

93

5800

CAT Benelux (5504), Transportvoiture (413)

2

112

Aertssen

5848

86

45000

Aertssen Transport (5848)

1

113

GDL

5819

91

22000

GDL Transport (2923), GDL (2896)

2

114

Frisaye

5756

68

5000

Greg Transports (3451), Louis Frisaye Transports (1622), FM Logistics (683)

3

115

Dematra

5679

66

95000

Dematra (5679)

1

116

Collignon

5664

46

4000

Collignon Transports (4987), Progress Transports (677)

2

117

Hoyer

5560

73

14560

Cotac Belgium (4703), Hoyer Belgium (857)

3

118

Debrouwer

5558

93

Van Caudenberg L. (2857), Debrouwer Transport (2701)

2

119

Wouters-TCL

5500

67

63000

Th. Wouters Transport (2814), Trans-Continental Logistics (2407), Bel Wheels (105), Grey Trucks Company (90), Wouters Forwarding (84)

5

120

Stukwerkers

5435

32

101900

Stukwerkers (5521), Ghent Container Terminal (-86)

2

121

TTC Transport

5426

116

11500

Trade & Transport Corporation (5351), Bovic Immo (75)

3

122

Herve

5372

62

8950

Herve Transport (3576), Fraber Logistics (1425), Herve Coldstore (371)

3

123

Lannutti

5365

74

63000

Lannutti (5365)

1

124

Metro

5339

42

6500

Metro (5339)

1

125

Gobo

5337

57

36000

Gobo International (5071), Gobo Truck Company (266)

3

GROUPE

VA

EFFECTIF

M2

SURFACE PAR SITE

NOMBRE DE FILIALES

126

Pacorini

5325

50

40000

P Global Services (4628), Antwerp Cocoa & Coffee Logistics (697)

2

127

Fabry

5282

58

30000

Fabry G. et H. Transports (3838), Fabry Logistics (1444)

2

128

Sopharty

5257

120

DPXS (5069), Sopharty (188)

2

129

Jugetra

5252

45

61000

Jugetra Logistiek en Distributie (3079), Jugetra (1148), Jugetra Logistics (1025)

3

130

L'Ecluse

5240

53

10000

L'Ecluse Transport (3919), Dossche Logistics Services (1321)

2

131

Lux

5220

68

5000

Lux Transport (4897), Lux Warehousing (249), Group Lux (74)

3

132

AJ Veurink

5073

68

5500

Veurink A.J. (3069), Vennootschap AJV Logistics (2004)

2

133

Havi Logistics

5007

73

5000

Havi Logistics (5007)

1

134

De Rudder

4946

55

25000

Desarent (3935), Transport De Rudder (1009), TDF (2)

4

135

Luik Natie

4917

48

33000

Luik Natie Transport (2105), Luiknatie Coldstore (1147), Luiknatie Storage (1128), Luyckx International (537)

4

136

De Rijke

4840

84

121000

De Rijke (4420), Evet BelgiĂŤ (420)

2

137

Wijngaard Natie

4819

56

123000

Wijngaard Natie (1771), Wijngaard Natie Transport (1562), Wijngaard Natie Warehousing (864), Atlantic (622)

4

138

Vadesco

4776

96

12000

Jos Plas & Cie Transport (2166), VDC (1981), Vadesco Logistics (629)

3

139

Macharis

4770

49

20000

Macharis Transport (3512), Immo Macharis (650), Macharis Invest (608)

3

140

Van de Pol

4713

46

21800

Van De Pol Vervoer (3392), Van de Pol (1320), VDP Hold (1)

3

141

Eurotranspharma

4654

51

Ciblex Belgium (3594), Transpharma Belgium (1060)

2

MSE Europe (4495)

1

142

Mitsui Soko

4495

26

143

Verhelst

4469

57

7000

Verhelst Logistics (3706), Verhelst Port Operators (763)

3

144

TLI

4464

68

60000

Tyres Logistics International (4464)

1

145

Dandoy

4433

32

15000

Dandoy Transport (4260), Immodan (173)

2

146

VDRT

4413

69

3300

Van Damme R. (1616), VDRT Group (2797)

2

147

Molenbergnatie

4399

52

323508

Molenbergnatie (4399)

1

148

Euroterminal

4387

73

30000

Euroterminal (4387)

1

149

VLS Group

4369

81

132500

VLS Group Belgium (4369)

1

150

Pierre

4336

53

22000

Pierre Transports (2763), Pierre Logistic (1573)

2

151

De Cock

4314

66

4600

De Cock Transport (3073), Tramaco Logistics (1000), MKS Management (241)

3

152

Zuiderkempen

4291

57

16500

Eurostock & Services (2353), Zuiderkempen Vervoer (1938)

2

153

Seabridge

4140

7

19900

Seabridge (4140)

1

154

Buyl

4101

54

1000

Buyl Transport (4101)

1

155

Van Steenbergen

4052

36

11000

Arendonk Transport (3415), Van Steenbergen Logistics (637)

2

156

Charlier Logistics

4044

47

67000

Charlier Logistics (3929), Charlier Holding (115)

2 2

157

Vollers

4039

40

120000

Vollers Belgium (3966), Legem (73)

158

De Wolf

4028

79

25000

J & F Express (1818), Red Line Service (1518), RLLS (692)

3

159

Haven Genk

4023

54

15000

Haven Genk (4023)

1

160

Rotrafic

4020

48

6000

Rotrafic (3100), Verbauwhede Transport (744), Verbauwhede Logistics (176)

3

161

Corneel Geerts

3968

57

10000

Corneel Geerts Transport Group (3814), CG Management (77), MCG (77)

3

162

Fri-Agra

3941

20

14030

Fri-Pharma (2590), Fri-agra (1351)

2

163

Verkooijen

3839

41

74000

Verkooijen-Veem (2471), Verkooijen RenĂŠ (849), Verkooijen Invest (519)

3

164

Van Peteghem

3835

71

21000

Van Peteghem-Debraekeleer (3748), Vervoer Van Peteghem Debraekeleer (87)

2

165

Palifor

3816

59

4000

Palifor Logistics (3816)

1 2

166

Offergeld

3804

71

22400

Rogister Logistik (3778), Rogister Expedition (26)

167

Jean Vincent

3779

49

83000

Vincent Logistics (3779)

2

168

MB

3762

51

2000

MB Transports (2539), MB Manutention (1223)

2

169

Somef

3758

53

9000

Somef (3758)

1

170

Arcese

3746

31

27388

Arcese Transport (3746)

2 1

171

Weerts

3745

59

60000

Weerts Supply Chain (3745)

172

Havart

3741

35

10000

Havart (3741)

1

173

Vanneste

3723

48

8000

Vanneste Transport (3723)

1

174

Willaert - Van Boom

3690

46

13000

Willaert Van Boom (3274), Wilboco (344), Willaert (72)

3

175

Sandermans

3677

57

10000

Sandermans Transports (3019), Sandermans Logistic (658)

2

GROUPE

VA

EFFECTIF

SURFACE PAR SITE

M2

NOMBRE DE FILIALES

176

Euro-Services

3674

59

2500

Euro-Services (3674)

1

177

De Leeneer

3659

47

2000

De Leeneer Kris (3659)

1

178

Kreglinger

3590

25

Kreglinger Europe (2906), Kregspedi (681), Kreglinger Benelux (4), Kreglife (-1)

4

179

Verbrugge

3584

2

41000

Verbrugge Terminals Zeebrugge (3584)

2

180

Getax

3584

74

10000

Getax Logistics (3542), Getax Pers (42)

2 1

181

Seris

3537

85

1000

Seris Logistics (3537)

182

De Rocker

3527

38

10700

De Rocker Logistics (2710), Nialan (400), DR Logistics (262), DR Warehousing (155)

4 2

183

Shipit

3449

21

15000

ShipIt (2259), Fluviant (1190)

184

TDS

3436

116

5000

TDS (2107), Destrijcker Transports (757), Transports Schmit - Roufosse - Destrijker (636), Ars Longa (-1), D & Si (-63)

5

185

Full Logistic

3421

59

1000

Full Logistic Thuin (3421)

1

186

Jennesco

3420

81

9000

Jennesco (3420)

2

187

Centraal Boekhuis

3417

50

3000

CB Vlaanderen (3417)

1

188

Patrans

3324

54

4000

Rollema Patrans Belux (1975), Patrans (1350), Vacopa Holding (-1)

3

189

Ivemar

3280

51

2800

Ivemar (3280)

1

190

Van Soest

3263

35

20000

Van Soest Coldstores (3229), Partner Logistics Belgium OG (29), Partner Logistics Holding Belgium (5)

3

191

Jacobs Holding

3234

57

10000

Jacobs Logistics (1920), Jacobs Willem (703), Jacobs Cargo (611)

3

192

Transdemo

3223

36

6000

Transdemo (1913), Demuynck (820), TDM (490)

3

193

Vos

3196

47

26000

194

Staci

3163

57

20000

195

MC Transport & Logistics

3130

38

5000

196

Reheul

3096

54

4000

197

Hendrickx

3089

67

16000

Jonas Hendrickx Logistics (972), PH Logistics (899), Eraltrans (657), KH Trans (447), Hendrickx Vervoer (114)

5

198

Transgem

3071

41

3400

Tobri (1929), Transgem Logistics (774), JPRL Management (368)

3

199

Verhoek

3053

42

2000

Verhoek Europe (3053)

1

200

JET

3008

55

12000

JET Transport (2400), JET Immo (408), Janssen Services Company (200)

5

201

Adelantex

3007

38

3200

Adelantex (2227), AD Handling (331), Lifeline Critical Logistics (234), TSITL (215)

4 1

PUB

Vos Cargo Logistics Belgium (1868), Vos Logistics BelgiĂŤ (1328), Vos Logistics Holding Belgium (0)

3

Staci Belgium (3163)

1

MC-Transport (3130)

1

Reheul AndrĂŠ (1561), Reheul A. & Fils (1535)

2

202

Billiet

2952

32

3000

Billiet (2952)

203

Continental Cargo Carriers

2935

21

5000

Continental Cargo Carriers (2900), MTI&C (35)

2

204

Heirwegh

2901

33

2200

Heirwegh Transport (2901)

1

205

Fransen

2872

42

2200

Fransen J (2244), Distri Fransen (628)

2

206

Tack

2869

34

19000

Trans Europe Express (2869)

1 1

207

Schrauwen

2867

32

2500

Schrauwen (2867)

208

Flanders Road

2791

34

3500

Lokere Alg. Vervoeronderneming (2616), Bratolo (141), Rail Road Services (34)

3

209

Frigolanda

2755

53

30000

Eurofrost (2755)

1

210

Transpico

2714

27

12000

Transpico (2714)

4

211

Rovetra

2714

42

10000

Rovetra (2673), Robetra (41)

2 1

212

Mobull

2688

27

5000

Mobull (2688)

213

MTL

2682

34

15000

Multi Trans Farciennes (1621), Multimodal Transport & Logistics (1061)

2

214

Steenbergen

2672

51

9000

Steenbergen (2672)

1

215

Eurosped

2671

44

2400

Eurosped Belgium (2671)

1

216

Vanden Avenne

2642

11

21300

Vanden Avenne Vrieshuis (2642)

1

217

Lavaert

2636

25

25000

Lavaert Transport & Logistics (2636)

1

218

Mozer

2636

48

Mozer Belux (1379), Mozer Technologies (1257)

2

219

Bos

2625

40

Bos Logistics Zaventem (2625)

1

220

Krismar

2614

20

7500

Krismar (1207), Transport Scherrens Callewaert Paletten (863), Orotra (544)

3

221

Vijfde Havendok

2602

14

37500

Vijfde Havendok (1577), Hargo Logistics (1025)

2

222

Louwyck

2591

23

1044

Louwyck (2591)

1

223

Vandenbroeck

2579

49

8000

Vandenbroeck (2300), Vandenbroeck Logistics (279)

2

224

Verhaegen

2549

38

3500

Verhaegen Vervoer (2240), RILS (309)

2

225

Benelux Transport

2482

35

6000

Yaro (1051), Benelux Logistiek (1047), Benelux Trans (384)

3

GROUPE

VA

EFFECTIF

M2

SURFACE PAR SITE

NOMBRE DE FILIALES

226

Durme Natie

2471

11

66000

Durme Natie (2471)

227

DK Moves

2463

39

2000

DK Moves Dekempeneer (1897), A. Romulus (566)

2 1

1

228

MVT

2452

35

9500

Michel Verscheure Transport (2452)

229

HSV

2420

36

3500

Hansbeeks Snelvervoer (2259), HSV Expeditie (161)

2

230

Oostvogels

2409

21

14000

Oostvogels Logistics (2409)

1

231

Larfrost

2393

6

6000

Larfrost (2393)

1

232

Thor

2374

12

30000

Thor Shipping & Transport (2374)

1

233

Cornelis

2361

22

1500

Cornelis Transport (2361)

1

234

Iwan Wertz

2347

35

5000

Iwan Wertz Transports (2347)

1

235

Rima

2340

28

15000

Rima International (2340)

1

236

VS Logistics

2327

29

20000

Van Snick Evens (1787), Suntrans (344), Imgo (145), Eufreco International (43), Vingo (8)

5

237

Deny

2325

27

10000

Deny Logistics (1548), Immo Deny (580), Deny Invest (197)

3

238

Frigologix

2283

19

20500

Frigologix (2283)

1

239

Albini & Pitigliani

2256

22

20000

Alpi Belgium (1333), Sotiaux International (923)

2

240

Nirotrans

2190

29

28000

Nirotrans (2190)

1 1

241

Luypaert

2182

31

1200

Luypaert Vervoer (2182)

242

Multitra

2164

19

6100

Multitra (1535), Multitra Logistics (629)

2

243

Log-Vad

2160

56

12500

Log-Vad Belgium (2160)

1

244

All Freight

2151

24

All Freight Logistics (2151)

2

31

20000

Pierret Transport (2122)

1

6500

Emiel Verachtert Transport (1776), CBT Trans (322)

2

Laebens Transport (2083)

1

245

Pierret

2122

246

Verachtert

2098

247

Laebens

2083

25

19000

248

Reibel

2080

16

11400

Reibel (2080)

1

249

Bruyer

2050

40

6500

Bruyer Transports (1509), Bruyer Management (541)

2

250

Wybo

2029

5

20000

Wybo Transport (1303), Immo Wybo (695), Wybo Trade (31)

3

251

Violetta

2025

26

7200

Vio (866), Algemeen Persvervoer Violetta (611), Predis (455), Vio Storebox (93)

4 1

252

Hoeben

2018

26

6000

Hoeben (2018)

253

Cool Solutions

1998

16

1200

Cool Solutions (1823), New Trucking Company (175)

2

254

Berben

1959

22

2075

Etablissements Coutrez & Compagnie (1959)

1 1

255

JC&P

1941

43

3500

JCP (1941)

256

Adrien

1899

25

3250

A. Adrien Transport Service (1008), Adrien Logistic & Storage (368), A. Adrien Stockage Service (337), Orion Three Four Four (186)

4

257

De Smet

1887

21

3000

Vervoer De Smet (1887)

1

258

Castelein

1809

20

26000

Castelein Vervoer (1445), Castelein Verhuizingen (364)

2

259

Garsou-Angenot

1801

23

9000

Garsou-Angenot (1693), Centre d'Affaires et de Synergies (108)

2

260

Deventer

1785

32

6000

Deventer Logistics (1785)

1

261

CSP

1782

31

10600

CSP Benelux (1782)

1

262

Potiez De Man

1776

37

13000

Potiez-Deman (1776)

1

263

JobĂŠ

1760

34

2200

Logistique Transport Blegny (1760)

1

264

STA

1730

15

2000

STA (1730)

1

265

Stogema

1687

32

15000

Byl Transports (1356), Stogema (331)

2

266

Deschieter

1680

13

12000

Deschieter Transports et Manutention (1680)

1

267

Fresh Connection

1651

16

6834

Fresh Connection (844), Fresh Warehousing (807)

2

268

Aernouts

1632

30

4500

Aernouts Logistics Support (1632)

1

269

Dissaco

1617

20

10000

Dissaco (945), Dissaco A & L (672)

2

270

Dehertogh

1593

25

3000

Transport Dehertogh (1593)

1

271

Wijnands

1586

14

Wijnands Bulk Care (1586)

1

272

TGW

1586

23

10000

Transport Gonnissen - Wenmakers (1362), TGW Logistics (224)

2

273

FB Logistics

1574

28

2700

FB Logistics (1574)

1

274

Kangourou

1526

20

10000

Kangourou Delivery Service (1526)

1

275

De Brandt

1515

12

26000

Food Logistics (1515)

1

GROUPE

VA

EFFECTIF

M2

SURFACE PAR SITE

NOMBRE DE FILIALES

276

Castel West

1507

20

2000

Castelein Logistics (1430), Castel West (77)

2

277

Pinckers

1501

17

800

Pinckers Eric (1459), E&L Transport & Logistics (42)

2

278

Van der Vlist

1496

31

4500

Van Der Vlist Belgium (1496)

1

279

Sivafrost

1471

27

9000

Sivafrost (1471)

1

280

AGS

1468

6000

AGS Coussaert Belgium (1468)

1

281

Modema

1457

30

3000

Modema Express (1457)

1

282

Bellekens

1452

29

13000

Bellekens Transport (1252), Intrabel (185), Immo Bellekens (15)

3 1

283

Transmec

1443

15

1000

Transmec Belgium (1443)

284

De Sloover

1428

16

1000

Eric De Sloover Vervoer (1343), Madesma (85)

2

285

Dina

1424

7

5000

Dina (1424)

1

286

Verzele

1414

21

4400

Verzele Donald (1414)

1

287

Coupe

1414

14

24000

CoupĂŠtrans (960), Coupe Opslag (454)

2

288

Mvitra

1380

16

3500

Mvitra (904), Retrac Logistics (476)

2

289

Demartin

1380

13

6800

Demartin (1121), Stanssens (259)

2

290

Lamcoo

1316

5

12000

Lierse Warehousing & Handling (1316)

1

Twins Vervoer (1313)

1

291

Twins

1313

28

400

292

Frigo Fernelmont

1298

2

10000

Caro Fernelmont (1298)

1

293

Saco

1293

n.c.

5000

Saco Groupair (1293)

1

294

Ajimex

1292

23

2000

Ajimex (1292)

1

295

FWD

1287

17

34000

Food Warehousing & Distribution (1204), Bekaro (83)

2

296

Pans

1271

21

1200

Pans Vervoerbedrijf (1271)

1

5000

Nabuurs (770), Nabuurs Bornem (302), Nabuurs Westerlo (112)

3

Corral (1094), Kavelaars (80)

2 1

297

Nabuurs

1184

24

298

Corral

1174

14

299

RCT Verbeke

1167

10

12000

RCT Stevedoring (1167)

300

Cometrans

1162

17

10000

Cometrans Belgium (940), Delbarre Transports (222)

2

301

Schreurs

1157

13

3100

Schreurs & Fils Transports (1157)

1 1

302

Waastrans

1148

21

1500

Waastrans (1148)

303

Europal

1133

15

26000

Europal Logistics (1133)

1

304

Meys

1093

25

8000

Meys A. & Zn (1093)

1

305

KE Trucking

1059

13

1500

K&E Trucking (1072), De Smet Kurt (-13)

2

306

Vermeulen

1034

15

3000

Vermeulen C. Transport (965), Verico (69)

2

307

ADS-SDS

1033

16

1500

ADS Transportbedrijf (1033)

2

308

Braun

1030

7

10000

Brauntruck (1030)

1

309

Meers

1015

9

1000

Meers Internationaal Transport (1015)

1

310

Beyers

1003

11

900

Luc Beyers (1003)

1

311

Steinacher

993

16

Steinacher Logistics (759), Steinacher Customs Services (234)

2

312

Gilis

988

4

35000

Gilis Opslag (950), Gilis East Logistic System (38)

2

313

Vanelderen

987

17

8000

Vanelderen (987)

1

314

Eurogaume

965

2

5000

Eurogaume (988), Gaume Logistics (-23)

2 1

315

TGV

950

16

6000

TGV Transports (950)

316

Lippens

940

8

3000

Lippens Food Express (789), Finhold (151)

2

317

Bongaerts

925

14

4000

Bongaerts Logistics Genk (925)

1

318

ETL

916

15

500

European Transport & Logistics (686), B&B Belgium Express (208), TIR Services Belgium (22)

3

319

Michot

907

14

4500

Michot Transports (907)

1

320

ECC

890

17

8000

Euro Connection Company (890)

1

321

Dumon

883

15

10000

DVH Logistics (592), Total Transport Logistics (291)

2

322

Vlaamse Visveiling

882

15

9000

Zeebrugge Food Logistics (882)

1

323

Bevers

878

10

9250

Bevers Invest (416), Bevers Transport (272), Bevers - Van Gestel (190)

3

324

Agility

876

16

10000

Agility Logistics (876)

1

325

Depre

873

1

17000

Depre Storage & Handling (873)

1

GROUPE

VA

EFFECTIF

M2

SURFACE PAR SITE

NOMBRE DE FILIALES

326

Van Osselaer

817

14

3000

Van Osselaer Peter & Co (817)

1

327

NDQ

810

9

3000

NDQ (810)

1

328

Transmeer

804

13

5000

Transmeer (804)

1

329

Magellan Logistics

803

15

Magellan Road (660), Magellan Logistics (143)

2

330

Gé Simons

799

9

5000

Simons Bulk Storage (797), FSH België (2)

2

331

Delta Warehousing

798

12

8000

Delta Warehousing (709), Trading Solutions (89)

2

332

Besteldienst Herman

790

6

12000

Besteldienst Herman (790)

1

333

Seynaeve

769

4

2000

Seynave et Fils (769)

1 1

334

Paganella

762

7

10000

Laakdal Logistics (762)

335

Eco-Modal

758

6

40000

Eco Modal Transport & Shipping (393), Scangulf Europe (296), Bandex (69)

3

336

Jogrex

754

6

35000

Jodifrost (754)

1

337

Trans RD

727

6

5800

Trans RD (444), Trans RD Logistics (283)

2

338

Paul Van Loon

715

7

6000

Van Loon Paul (715)

1

339

Spedimex

708

12

1200

Spedimex (708)

1

340

Deny Cargo

661

10

8000

Deny Cargo (661)

1

341

Pack Center

645

14

15000

Pack Center (645)

1

342

Kerry

619

9

Kerry Logistics Belgium (619)

1

343

Cremer

608

8

15000

Cremer René Translogistics (522), C2C (86)

3

344

BP Trans

604

16

1000

BP Trans (604)

1

345

Van Steenkiste

603

6

1500

Van Steenkiste Transport (603)

1

346

Emextra

589

9

11000

Emextra (589)

1

347

VP Express

582

12

1200

VP Express Service (582)

1

348

PACO

575

1

4800

PACO (575)

1

349

Pelgroms

569

3000

PB Logistics (569)

1

350

AFL

528

6

32500

Allround Forwarding & Logistics (528)

1

351

ADC

518

2

8000

ADC Warehousing (518)

1

352

Staro Trans

516

7

6000

Staro Trans (437), AWT (79), Starofreight (0)

3

353

Vieillevoye

515

3

10000

MGM - Magasins Généraux Manutention (515)

1

354

Smet

491

4

25000

Smet (408), Brussels Shipping Cy (83)

2

5

10000

Freeze & Store (489)

1

4000

Dimpack (266), Euro Flanders Logistics (221)

2

20600

Sud-Fresh (480)

1

355

Freeze & Store

489

356

Euro Flanders

487

357

Sud Fresh

480

8

358

ECDC Logistics

472

1

3000

ECDC Logistics (472)

1

359

Intermont

468

13

1000

Intermont (468)

1

360

Gearbulk

455

6

234500

361

Dilissen

449

4

5000

Metal Terminals International (180)

2

Dilissen Transport (449)

1 1

362

VR Cargo

446

10

4500

Van Roosbroeck J. -Maes (446)

363

De Vos

444

13

11000

De Vos Firma (445), Rail Distribution Operators (-1)

2

364

Sertrans

436

8

6000

Sertrans (436)

1

365

Markatrans

430

7

2000

Markatrans (386), Lanoit Logistics (44)

2

366

Kennis

418

7

14000

Kennis Logistics Belgium (418)

1

367

Tregnum

411

5

3300

Tregnum (411)

1

368

Vortex Logistics

410

9

9500

Vortex Logistics Genk (410)

1

369

Oudimmo

409

6

2500

Oudimmo Logistics (409)

1

370

Apmex

387

5

10000

Apmex (387)

1

24000

371

Benmar

382

5

372

Wessem

352

3

Benmar (382)

1

Wessem Belgium (352)

1

373

De Decker

341

8

12000

De Decker G. Transport (341)

1

374

Braecke

336

2

21450

Braecke Trading Company (336)

1

375

Tiersoone

313

6

4000

ABN-Transport (371), Tiersoone Group (-1), Blomme & Zn Int. Transport (-57)

3

www.motrac.be

Chemogas opte pour la Rolls-Royce des chariots élévateurs P UBLI RE PO RTAGE

Créée en 1975 à Grimbergen, la société Chemogas SA s'est développée depuis lors pour se transformer en leader international pour le remplissage, le mélange et le lancement sur le marché de gaz et de fluides chimiques. Déployant ses activités aux quatre coins du monde, la société est l'un des principaux fournisseurs d'oxyde d'éthylène, un gaz de stérilisation conditionné.

En outre, la société fournit des gaz de refroidissement naturels et d'autres gaz spéciaux à des clients dans plus de 70 pays. Il va de soi que pour leurs activités, Chemogas doit pouvoir faire appel à des chariots élévateurs de haute qualité.

DÉFI LOGISTIQUE Jurgen De Smet - Directeur des Opérations chez Chemogas nous explique l’utilisation des chariots : « Nous utilisons des chariots élévateurs pour la manutention interne de palettes de bouteilles de gaz et de conteneurs à gaz, ainsi que pour le chargement et le déchargement de camions et de conteneurs maritimes de 20" et 40". La manutention des conteneurs cylindriques de gaz est un défi de taille dans notre secteur : lorsqu'un tel conteneur cylindrique est chargé sur la fourche d'un chariot élévateur, il est important que le cariste puisse disposer du matériel ad hoc, notamment équipé d'un système de commande multifonction, permettant de soulever et d'incliner la fourche simultanément. »

LA SOLUTION DE MOTRAC Les chariots élévateurs Linde sont tous équipés du système Linde Load Control, avec lequel le levage et le transport des bouteilles de gaz ne posent plus aucun problème aux caristes.

« Le partenariat avec Motrac Handling & Cleaning est une importante pièce du puzzle pour Chemogas. » « L'étroite collaboration avec Motrac Handling & Cleaning, en tant que spécialiste des systèmes de transport sûrs, performants et durables, est une importante pièce du puzzle pour Chemogas en vue de la réalisation des objectifs fixés », déclare Jurgen. « La qualité, la sécurité et le savoirfaire sont les trois principales caractéristiques que nous recherchons chez un fournisseur. Et le choix du concept global de Motrac Handling & Cleaning concorde parfaitement sur tous les points. » ET QU'EN PENSENT LES UTILISATEURS ? « Ils ne veulent plus aucun autre engin. Nos opérateurs ne jurent plus que par les chariots élévateurs Linde de Motrac Handling & Cleaning, que nous considérons nous-mêmes comme la Rolls-Royce des chariots élévateurs. »

Motrac Handling & Cleaning Route Nationale IV, 3B l B-5590 Ciney Tél. +32 4 233 82 06 l Fax +32 4 231 14 03 info@motrac.be l www.motrac.be

TOP 150 par surface d’entreposage V

ous trouverez ici les 150 plus grands logisticiens belges, classés par surface d’entreposage, avec pour chacun la surface totale et la surface des différents sites logistiques, classés par commune.

La place nous manque pour publier ici l’intégralité des surfaces d’entreposage, mais toutes ces données sont consultables dans la version online du Top 1000 Logistique sur www.transportmedia.be

Claude Yvens - claude.yvens@transportmedia.be

GROUPE

M2

LOCALITÉS

1

Katoen Natie

2153000

2

Tabak Natie

804000

9130 Verrebroek (460000), 2030 Antwerpen (137000), 2040 Antwerpen (105000), 9130 Kallo (102000)

9130 Kallo (1211263), 9042 Gent (473400), 2030 Antwerpen (370687), 2030 Antwerpen/Anvers (115000), 2040 Antwerpen (63536), 3600 Genk (43200), 2070 Zwijndrecht (40000), 2430 Laakdal (30000), 9130 Doel (29514), 3980 Tessenderlo (11752), 3630 Maasmechelen (11000), 2610 Wilrijk (10000), 7181 Feluy (6264)

3

H. Essers

733400

3600 Genk (314400), 2610 Wilrijk (153000), 2850 Boom (99000), 8501 Kortrijk (46000), 8501 Heule (45000), 3920 Lommel (44000), 6180 Courcelles (41000), 1910 Kampenhout (40000), 3980 Tessenderlo (30000), 1804 Zemst-Eppegem (21500), 1804 Vilvoorde (11500), 3200 Aarschot (11000), 8890 Moorslede (5000), 8380 Zeebrugge (3000)

4

Euroports

555500

4020 Liège (22500), 6010 Couillet (15000), 4100 Seraing (12500), 4031 Angleur (5000)

5

Sea Invest

467000

2030 Antwerpen (300000), Gent (90000), 8380 Zeebrugge (77000)

6

Distrilog

398000

2830 Willebroek (177000), 1800 Vilvoorde (80000), 2830 Breendonk (65000), 1840 Londerzeel (47000), 2880 Bornem (34500), (22000), 2440 Geel (15000), 2610 Wilrijk (10000), 3200 Aarschot (10000), 2235 Hulshout (3000)

7

Van Moer

392100

9130 Kallo (124000), 2030 Antwerpen/Anvers (89600), 2070 Zwijndrecht (70000), 9120 Kallo (70000), 9140 Kallo (33000), 9042 Gent/Gand (5500)

331800

1830 Grimbergen (60000), 2880 Bornem (58000), 2321 Meer (48010), 2800 Mechelen (37000), 9130 Kallo (33000), 2830 Willebroek (32000), 3660 Opglabbeek (27000), 1930 Zaventem (23000), 1654 Huizingen (17000), 1651 Lot (11500), 1840 Londerzeel (5000)

8

Deutsche Post

9

Molenbergnatie

323508

2030 Antwerpen (323508)

10

Kuehne + Nagel

268500

1400 Nivelles (85000), 2440 Geel (65000), 2550 Kontich (60000), 2430 Eindhout (45000), 2300 Turnhout (31084), 3830 Wellen (7000), 8430 Middelkerke (3500), 1850 Grimbergen (3000)

11

Jost Group

268000

6791 Aubange (50000), 4681 Hermalle-sous-Argenteau (43000), 4651 Battice (40000), 7011 Ghlin (33000), 4960 Malmedy (32000), 6790 Athus (28000), 4040 Herstal (25000), 6600 Bastogne (6500), 9130 Kieldrecht (5000), 8380 Zeebrugge/Zeebruges (2400)

12

Ziegler (réseau / netwerk)

265000

7110 Houdeng (25000), 9300 Aalst/Alost (19500), 2030 Antwerpen/Anvers (15000), 4840 Welkenraedt (13000), 8930 Rekkem (10500), 1120 Bruxelles (7100), 1800 Vilvoorde/Vilvorde (7000), 6791 Aubange (5000), 1931 Zaventem (3500), 2000 Antwerpen/Anvers (3500)

13

Gearbulk

234500

9130 Kallo (234500)

14

DSV

222800

9042 Gent/Gand (78000), 2870 Puurs (35000), 7181 Familleureux (32500), 2260 Oevel (30000), 1000 Brussel/Bruxelles (20000), 9100 Sint-Niklaas (20000), 7110 Houdeng-Goegnies (18500), 8930 Rekkem (14000), 8210 Zedelgem (13300), 2900 Schoten (11000), 4700 Eupen (8000) 1800 Vilvoorde (75000), 2280 Grobbendonk (50000), 3700 Tongeren (20000), 6180 Courcelles (20000), 2850 Boom (17000), 2830 Willebroek (15000)

15

CEVA

197000

16

Zuid Natie

197000

2030 Antwerpen/Anvers (197000)

17

ODTH

190000

2830 Willebroek (100000), 2840 Rumst (55000), 2800 Mechelen /Malines (35000)

18

Tailormade Group

185000

9042 Gent/Gand (160000), 7011 Ghlin (25000)

19

De Clercq

152500

9100 Sint-Niklaas (65000), 9140 Temse (49000), 2870 Puurs (38500)

20

Deutsche Bahn

151441

2830 Willebroek (92771), 2800 Mechelen/Malines (27000), 4700 Eupen (16000), 8550 Zwevegem (5000), 2030 Antwerpen/Anvers (5000), 9770 Kruishoutem (3700), 1820 Steenokkerzeel (2000) 4840 Welkenraedt (55000), 2030 Antwerpen/Anvers (36000), 3600 Genk (27500), 1730 Asse (20000), 8630 Veurne (18500), 7011 Ghlin (10000), 2880 Bornem (8000)

21

XPO Logistics

146000

22

Frans Hendrickx

144200

2260 Westerlo (140000), 2235 Hulshout (4200)

23

ECS Corporate

138000

8380 Zeebrugge/Zeebruges (95000), 8400 Oostende/Ostende (30000), 8380 Zeebrugge (25000)

24

Neovia

136170

2870 Puurs (35000), 3560 Lummen (32700), 3530 Houthalen (27140), 2880 Bornem (22330), 2830 Willebroek (19000)

25

Sedis

135030

7522 Blandain (72680), 7522 Marquain (53508), (6938)

26

VLS Group

132500

2040 Antwerpen/Anvers (84000), 2030 Antwerpen (30000), 9130 Kallo (14000), 9042 Gent/Gand (4500)

27

Wijngaard Natie

123000

2030 Antwerpen (81000), 9120 Kallo (42000)

28

De Rijke

121000

2321 Meer (100000), 9000 Gent/Gand (11000), 2040 Antwerpen/Anvers (10000)

29

Vollers

120000

2030 Antwerpen (120000)

30

GTS

116400

9000 Gent/Gand (56400), 9042 Gent (38700), 9042 Desteldonk (11300)

31

Nedcargo

115500

1731 Zellik (73000), 2830 Willebroek (40000), 1840 Londerzeel (2500)

32

Gheys

110000

3580 Beringen (90000), 2400 Mol (20000)

33

Mainfreight

103000

8400 Oostende/Ostende (80000), (21000), 3600 Genk (14000), 9042 Gent/Gand (9000)

34

VRD

102400

9140 Temse (52000), 6700 Arlon (10000), 2880 Bornem (7150)

35

Stukwerkers

101900

36

Van Mieghem

100500

1480 Sint-Renelde/Saintes (52500), 6220 Fleurus (30000), 1480 Tubeke/Tubize (10000), 1700 Dilbeek (5500)

GROUPE

M2

LOCALITÉS

37

DP World

97883

2030 Antwerpen (54383), 2040 Antwerpen (43500)

38

Dematra

95000

9810 Nazareth (33000), 8800 Roeselare (18000), 9800 Deinze (16000), 8520 Kuurne (16000), Waregem (12000)

39

ID Logistics

95000

2830 Willebroek (95000)

40

Nova Natie

95000

2030 Antwerpen/Anvers (95000)

41

Mexico Natie

92500

2030 Antwerpen (72500), 2070 Zwijndrecht (20000)

42

Fiege

85700

2880 Puurs (43700), 2870 Puurs (42000)

43

Yusen

85500

9120 Melsele (61000), 6180 Courcelles (18000), 2200 Herentals (10500), 2960 Sint-Job-in-'t-Goor (5000), 1930 Zaventem (1000)

44

Deufol

85100

2220 Heist-op-den-Berg (42500), 3300 Tienen (27000), 2500 Lier (14600), 2030 Antwerpen/Anvers (3000)

45

Jean Vincent

83000

4040 Herstal (109000), 4041 Milmort (35000), 4731 Eynatten (20000)

46

TFM Group

83000

7110 Houdeng-Goegnies (68000), 7110 Strépy-Bracquegnies (15000)

47

Steinweg

79000

2030 Antwerpen (79000)

48

Frilo

78600

7700 Moeskroen/Mouscron (78600)

49

Ewals

77500

3600 Genk (76000), 8380 Zeebrugge (1500)

50

Verkooijen

74000

2320 Hoogstraten (74000)

51

Eutraco

70200

8800 Roeselare (25000), 9100 St Niklaas (20000), 6200 Chatelineau (12000), 7700 Moeskroen/Mouscron (10200)

52

ADPO

70000

2060 Antwerpen/Anvers (30000), 9130 Kallo (17000), 2940 Stabroek (13000), 9130 Beveren-Waas (10000)

53

Charlier Logistics

67000

6780 Messancy (40000), 6840 Neufchateau (15000), 6700 Arlon (6000), 6800 Recogne (6000)

54

Durme Natie

66000

2030 Antwerpen/Anvers (66000)

55

Lannutti

63000

6030 Marchienne-au-Pont (53000), 5190 Mornimont (10000)

56

Wouters-TCL

63000

2030 Antwerpen (63000)

57

Remitrans

61600

9400 Ninove (61600)

58

Jugetra

61000

2250 Olen (18000), 2260 Heultje (15000), 2270 Herenthout (11000), 2220 Heist o/d Berg (5000), 2200 Herentals (4000), 2260 Oevel (1000)

59

Gosselin

60000

2100 Deurne (60000)

60

Rhenus

60000

9130 Kallo (60000)

61

TLI

60000

4040 Herstal (60000)

62

Weerts

60000

4460 Grâce-Hollogne (42000), 4040 Herstal (7000)

63

Damco

58000

2830 Willebroek (43000), 2030 Antwerpen (15000)

64

Sany

46000

2910 Essen (22000), 2960 St. Job in 't Goor (18000), 2960 St. Job in't Goor (6000), 2660 Hoboken (6000)

65

Aertssen

45000

2500 Lier (25000), 2940 Stabroek (20000)

66

G. Snel Group

42500

3945 Ham-Kwaadmechelen (30000), 9800 Deinze (12500)

67

Gilleman

41500

7501 Doornik/Tournai (41500)

68

Verbrugge

41000

8380 Zeebrugge/Zeebruges (41000)

69

Eco-Modal

40000

9130 Beveren-Waas (40000)

70

Pacorini

40000

2030 Antwerpen/Anvers (40000)

71

Vanguard Logistics Services

38750

2030 Antwerpen (38750)

72

Movianto

38000

9320 Erembodegem (30000), 9300 Aalst (8000)

73

Vijfde Havendok

37500

2030 Antwerpen/Anvers (37500)

74

Gobo

36000

3620 Lanaken (25000)

75

Sumitomo

35919

2610 Wilrijk (22200), 2280 Grobbendonk (13919)

76

Novandi

35100

4031 Angleur (19100), 6731 Athus (9000), 6061 Montignies-s-Sambre (6000)

77

Dockx

35000

2610 Wilrijk (15000), 3020 Herent (5000), 9000 Gent/Gand (5000), 1620 Drogenbos (5000), 1830 Machelen (5000)

78

Gilis

35000

2300 Turnhout (35000)

79

Jogrex

35000

2870 /Puurs (35000)

80

Geodis

34900

9130 Kallo (22000), 2030 Antwerpen (8000), 1930 Zaventem (4900)

81

FWD

34000

2440 Geel (34000)

82

Bleckmann

33100

2280 Grobbendonk (30000), 9770 Kruishoutem (1600), 4700 Eupen (1500)

83

Luik Natie

33000

9130 Kallo (33000)

84

Panalpina

32800

2020 Antwerpen (16400), 2030 Antwerpen (16400)

85

AFL

32500

2030 Antwerpen/Anvers (32500)

86

Ahlers

32500

9940 Evergem (30500), 2030 Antwerpen (2000)

GROUPE

M2

LOCALITÉS

87

Antwerp Cold Stores

32000

9130 Kallo (32000)

88

GMB / Bauwens

32000

2300 Turnhout (10000), 9190 Stekene (10000), 2250 Olen (6000), 3530 Houthalen (3000), 3580 Beringen (3000)

89

Euroterminal

30000

7700 Moeskroen/Mouscron (30000) 4890 Thimister (30000)

90

Fabry

30000

91

Frigolanda

30000

8501 Heule (30000)

92

Premier Farnell

30000

4460 Grâce-Hollogne (30000)

93

PSA

30000

94

Thor

30000

2030 Antwerpen/Anvers (30000)

95

Gondrand

29140

2880 Bornem (27500), 2030 Antwerpen/Anvers (1000), 4460 Grâce-Hollogne (340), 1830 Brucargo/Machelen (300)

96

TDL

29000

7522 Blandain (16000), 3560 Lummen (6000), 9120 Kallo (5500), 2830 Willebroek (1500)

97

Middlegate

28500

8380 Zeebrugge (18500), 4460 Grâce-Hollogne (6000)

98

Nirotrans

28000

2160 Wommelgem (20000), 2390 Malle (8000)

99

Arcese

27388

3630 Maasmechelen (20000), 2850 Boom (7388)

100

SD Group

27000

6060 Gilly (27000)

101

Van Rooijen Holding

27000

2300 Turnhout (27000)

102

Ecu-Line

26500

2030 Antwerpen/Anvers (26500)

103

Galliker

26500

4041 Herstal (16500), 6780 Messancy (10000)

104

Castelein

26000

2870 Puurs (17000), 8630 Veurne (5000), 2800 Mechelen (4000)

105

De Brandt

26000

9200 Dendermonde (26000)

106

Europal

26000

8400 Oostende (15000), 7700 Moeskroen/Mouscron (6000), Rekkem (5000)

107

TP&H

26000

2440 Geel (17000), 2200 Herentals (9000)

108

Vos

26000

2321 Meer (14000), 2260 Westerlo (12000)

109

De Rudder

25000

8520 Kuurne (25000)

110

De Wolf

25000

2300 Turnhout (25000)

111

Lavaert

25000

8710 Ooigem (25000)

112

Michiels

25000

2235 Hulshout (25000)

113

Northfreeze

25000

9940 Evergem (25000)

114

Smet

25000

1000 Bruxelles (25000)

115

Rotra

24500

1910 Kampenhout (22000), (3000), 3190 Boortmeerbeek (2500)

116

Benmar

24000

2960 Brecht (24000)

117

Coupe

24000

2310 Rijkevorsel (24000)

118

Gheeraert

23600

8210 Loppem (10000), 8000 Brugge (5500), 9052 Zwijnaarde (4600), 8210 Zedelgem (3500)

119

Offergeld

22400

4840 Welkenraedt (22400)

120

GDL

22000

8930 Rekkem (22000)

121

Pierre

22000

1390 Grez-Doiceau (22000)

122

Dachser

21900

7700 Mouscron (15100), 2830 Willebroek (6800)

123

Van de Pol

21800

2300 Turnhout (16800), 2381 Weelde (5000)

124

Braecke

21450

8531 Bavikhove (10000), 9000 Gent (10000), 8780 Oostrozebeke (1450)

125

Vanden Avenne

21300

9255 Buggenhout (21300)

126

Van Peteghem

21000

1502 Lembeek (12000), 1480 Tubeke/Tubize (9000)

127

Sud Fresh

20600

4460 Grâce-Hollogne (16600), 6790 Aubange (4000)

128

Frigologix

20500

3920 Lommel (20500)

129

Albini & Pitigliani

20000

1000 Brussel/Bruxelles (20000)

130

Macharis

20000

9200 Dendermonde (20000)

131

Pierret

20000

6840 Neufchateau (20000)

132

Staci

20000

2850 Boom (20000)

133

Transuniverse

20000

9032 Wondelgem (20000)

134

Van Soest

20000

8900 Ieper (20000)

135

VS Logistics

20000

1600 Sint-Pieters Leeuw (20000)

136

Wybo

20000

8970 Poperinge (20000)

GROUPE GROUPE

SURFACE VA M2 EFFECTIF ENTREPOSAGE

SURFACE PAR SITE LOCALITÉS

137

Seabridge

19900

8380 Zeebrugge/Zeebruges (19900)

138

Laebens

19000

8550 Zwevegem (19000)

139

Tack

19000

9420 Erpe Mere (19000)

140

Stef

18600

1480 Saintes (15000), 6180 Courcelles (3600)

141

LBC

18000

2030 Antwerpen (18000)

142

Tempo One

18000

4681 Hermalle-sous-Argenteau (18000)

143

Depre

17000

8000 Brugge/Bruges (17000)

144

Zuiderkempen

16500

2260 Westerlo (16500)

145

De Vreese

16000

9790 Wortegem-Petegem (16000)

146

Dufour

16000

7500 Doornik/Tournai (22000), 7522 Marquain (10000), 7536 Vaulx (8000) 3800 St Truiden (16000), 8730 Beernem (1200)

147

Hendrickx

16000

148

Post NL

15900

2610 Wilrijk (15900)

149

Hamann

15500

9230 Wetteren (11000), 9160 Lokeren (4500) 4700 Eupen (15000)

150

Cremer

15000

151

Dandoy

15000

1730 Asse (15000)

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Haven Genk

15000

3600 Genk (15000) 3890 Gingelom (15000)

153

MTL

15000

154

Pack Center

15000

7180 Seneffe (15000)

15000

3920 Lommel (15000)

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Rima

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Shipit

15000

9130 Kallo (15000)

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Stogema

15000

7501 Doornik/Tournai (15000)

158

Cement Natie - ADB Agrovisie

15000

2030 Antwerpen (15000)

159

Jerich

15000

6791 Athus (15000)

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8/02/17 09:52

Case Study

TEMPOLOG BELGIUM - HAVAIANAS

Pas de répit pour les tongs

I

nstallé depuis un an et demi au Trilogiport de Liège, le logisticien français Tempo One tire un premier bilan de son nouveau centre de distribution européen. Il y envisage de nouveaux développements, toujours en lien étroit avec le port d’Anvers et la proximité du Canal Albert.

Claude Yvens - claude.yvens@transportmedia.be

Désormais rejoint par Jost Group qui construit 44.000 m² juste à côté de lui, Tempo One était à la fois le premier utilisateur de la nouvelle zone logistique Trilogiport et un acteur logistique inconnu en Belgique lorsqu’il a inauguré son centre de distribution européen en septembre 2016.

DE MARSEILLE À LIÈGE Sa particularité est qu’il ne traite pour l’instant qu’un seul produit, et encore est-il extrêmement saisonnier. « Tempo One travaille depuis sept ans pour Alpargatas, la société brésilienne qui fabrique notamment les tongs de la marque Havaianas », nous explique Patrick 28

Ballestero, le directeur général de Tempolog Belgium, la filiale belge du logisticien français. « En Europe, le siège d’Alpargatas (qui signifie ‘espadrille’ en espagnol, NDLR) a confié à Tempo One son organisation logistique.

Jusqu’il y a peu, la marque Havaianas ne touchait que le sud de l’Europe, ce qui justifiait le choix de Marseille pour installer un premier centre européen de distribution il y a trois ans. Dans le même temps, Setcargo, qui fait tout comme Tempo One partie du holding Arenc Logistique, était chargé d’organiser le transport. » Havaianas étendant ses ambitions à l’Europe du Nord, et le centre de distribution de Marseille ayant de toute façon atteint sa capacité maximale, il fallait envisager un deuxième pôle logistique. C’est Liège, ou plus précisément Hermalle-sous-Argenteau, qui a été choisi. « D’ici, nous rayonnons vers le Royaume-Uni, le Benelux, l’Allemagne et l’Autriche », explique Ballestero. « Notre plus gros client actuel est l’Angleterre, mais le marché allemand est en pleine expansion ».

UNE ANNÉE DE LANCEMENT Dans le nouveau centre de distribution, tout était à construire, et la campagne 2016-2017 a permis de rôder les équipes et les processus avant de passer à la vitesse supérieure. « A partir de septembre 2016, nous avons commencé à constituer nos stocks, mais dans la zone que nous servons, la saison commence véritablement en mars. Il faut aussi savoir que nos clients commandent soit à la paire, soit par caisse de 12 paires. Au début, nous n’avons traité que les commandes par carton complet, les commandes à la pièce étant toujours gérées par Marseille. Depuis le mois de septembre 2017, nous gérons tout nousmêmes », explique Ballestero.

Au plus fort de la campagne, le stock représentait 3 millions de paires. En juillet, ce chiffre est retombé à 550.000. L’activité est donc très saisonnière, ce qui explique le recours structurel à l’intérim. Le centre de distribution emploie aujourd’hui neuf personnes, mais son personnel est passé à 35 au printemps. A Marseille, les besoins temporaires

29

En année 1, le centre de distribution européen de Havaianas a abrité au maximum 3 millions de paires de tongs.

Après une année de lancement, les volumes devraient augmenter de 50 %. Ensuite, une activité e-commerce sera lancée.

peuvent atteindre les 200 personnes. « Je me suis inspiré de leur expérience, et j’ai donc réparti mes besoins sur trois sociétés d’intérim différentes : Equip Interim, Telpo Team et Randstad », explique Ballestero. Il précise qu’il va également augmenter son niveau d’exigence à mesure que les activités de logistique à valeur ajoutée se développent.

MONTÉE EN PUISSANCE Pour la nouvelle saison qui s’annonce, les volumes devraient augmenter de 40 à 50%. « Et nous ne parlons ici que de croissance organique pour Havaianas », précise Ballestero. « La marque continue à se développer vers les pays scandinaves, et à partir de 2018, nous pourrions aussi développer une activité spécifique pour l’e-commerce ».

A côté de cela, Alpargatas entend développer d’autres gammes de produits, toujours liés aux loisirs, comme des lunettes de soleil, des vêtements de plage ou d’autres accessoires. Mais le business plan actuel, basé sur 12.000 m² sur les 18.000 m² que nous louons à WDP, prévoit d’utiliser la totalité de la surface du bâtiment en 2018 et d’agrandir de 6.000 m² supplémentaires en 2020.

Tempolog Belgium pourrait-il aussi ajouter d’autres clients à son portefeuille, afin

de mieux équilibrer ses volumes d’activité ? « Maintenant que nos équipes sont bien installées, cela devient ma priorité », annonce Ballestero.

TRI VIRTUEL En termes de volumes de conteneurs, Tempolog Belgium n’est pas encore un très gros client pour la plate-forme multimodale de DP World à Trilogiport. « Alpargatas constitue au Brésil des conteneurs complets qui partent vers Marseille ou Anvers », explique Ballestero. « Trois semaines avant l’arrivée du conteneur à Liège, nous recevons la liste des références qu’il contient. Nous avons donc le temps d’effectuer un tri virtuel dans notre WMS et de préparer les premières listes de picking et ce qui doit passer dans la réserve. Le rôle de Setcargo s’arrête au dédouanement qui est effectué à Anvers.

DP World assure le transport des caisses entre Anvers et Liège, avec un volume qui varie de 1 à 8 conteneurs par navette ». Ces volumes devraient donc augmenter de 40 à 50 % l’an prochain.

Quant au volet ‘transport’, il est pour l’instant toujours pris en charge par Tempo One France, mais il y a du changement dans l’air. En effet, c’est la société néerlandaise e-LLis Logistics de

Patrick Ballestero : « Maintenant que nous sommes rôdés, je pars à la recherche de clients complémentaires. »

Maastricht qui gèrera cette activité à partir de janvier 2018. Une manière de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier.

Tempolog Belgium en bref • Localisation : Trilogiport (Hermalle-sous-Argenteau) • Création en mai 2016 • Personnel : 9 CDI + intérimaires • Infrastructures : 18.000 m2, dont 12.000 m2 actuellement utilisés, loués à WDP • Spécialités : articles de plage

Une impression d’artiste du futur ‘Ghent Logistic Campus’ du Groep Heylen à Rieme-Noord.

Le port de Gand progresse a grand pas dans la logistique G

and dispose de nouveaux atouts logistiques et son port en profite. Le Groupe Heylen l’a choisi comme lieu d’implantation pour une nouvelle plate-forme d’envergure et s’installe pour la cause dans la zone Rieme-Noord. En outre, Mainfreight a, après Distrilog, Mainfreght a également choisi de développer une plate-forme logistique chez WDP le long du Kluizendok.

Jean-Louis Vandevoorde

30

« L’intérêt manifesté pour la région de Gand va croissant », dit David Batens, business development director de Groep Heylen, pour expliquer le premier investissement dans le port. « Il s’agit pour nous d’un choix stratégique. Sur le marché belge, les possibilités pour mettre en place de grands projets sont moins nombreuses qu’aux Pays-Bas. A Gand en revanche, elles sont présentes. Gand bénéficie en outre, d’une excellente situation pour trai-

ter par exemple les trafics en provenance de Zeebrugge, pour desservir des régions telles que le nord de la France et le Royaume-Uni ou encore pour éviter les problèmes de congestion autour d’Anvers. » Le promoteur immobilier de Herentals veut faire de Gand un de ses épicentres. Sur la table se trouvent des plans pour un campus hypermoderne de 150.000 m2 au total sur une concession de 25 hectares. Cette capacité,

31

Mainfreight s’installe à l’Eiland pour le cross-docking

« Contrairement aux PaysBas, il y a moins de possibilités d’implanter de grands projets sur le marché belge. A Gand en revanche, c’est possible. » David Batens (Groep Heylen)

Heylen la répartit sur 14 dépôts d’une superficie de 8.400 à 13.200 m2 (mezzanines éventuelles non comptées), que le groupe entend ériger progressivement. L’investissement total sera de 90 millions d’euros et offre la perspective de 400 nouveaux emplois.

CONCEPT DU CAMPUS La demande de permis de bâtir pour le complexe complet a déjà été introduit. « Des négociations commerciales sont en cours avec un certain nombre d’utilisateurs potentiels. Une réception rapide est cruciale », affirme Batens.

C’est pourquoi il n’exclut pas le lancement des travaux avant la conclusion d’un contrat.

La nouvelle plate-forme a été baptisée ‘Ghent Logistic Campus’. Heylen attache beaucoup d’importance à ce concept de campus, qui repose sur un complexe d’entrepôts pouvant être reliés entre eux en interne. « Lorsque vous érigez des bâtiments isolés, la perte de terrain est plus importante. Notre modèle offre en outre davantage de flexibilité pour accompagner le développement des clients. Différentes unités peuvent être connectées entre elles pour un seul et même acteur. Alors qu’on constate à nouveau une tendance à la centralisation dans la logistique, cette formule permet de réduire les coûts. Nous misons dès lors sur trois à quatre acteurs importants pour l’ensemble de la plateforme. Il s’agit d’un concept que nous avons déjà appliqué avec succès dans l’Antwerp East Port à Grobbendonk », explique le business development manager.

WDP Pendant ce temps, WDP poursuit le développement de son ‘WDPort of Ghent Logistic Park’

Outre son premier entrepôt à l’arrière du Kluizendok, Mainfreight Belgique (ex-Wim Bosman, ex-Maenhout) vient de lancer un deuxième projet à Gand. L’an prochain, le logisticien va transférer ses opérations de cross-docking de son siège d’Ostende vers l’Eiland à Zwijnaarde. Dans cette zone en développement se trouve le parc industriel Tech Lane Ghent, situé le long du canal périphérique et relié à la voie fluviale. Il se situe juste à côté de l’échangeur E40, de l’E17 et du R4 à la périphérie sud de Gand.

Le groupe néo-zélandais estime pouvoir économiser 1,5 million de kilomètres effectués par camion grâce à cette localisation plus centrale dans le pays, ce qui devrait permettre de sécuriser la rentabilité de ses activités de distribution. Le but est de mettre en service le nouveau centre de cross-docking de 9.000 m2 à la mi-2018 environ. La plate-forme cross-docking de 8.000 m2 à Ostende, trop excentrée, sera utilisée par Mainfreight pour agrandir son centre logistique existant pour Daikin.

Le Groep Heylen a lui aussi des projets sur l’Eiland. Dans un premier temps, ils concernent un complexe logistique, baptisé ‘Ghent Gateway Logistics’, d’une superficie de 35.000 m2 répartis sur trois entrepôts. La demande de permis de bâtir a été introduite. Des négociations avec des clients potentiels sont en cours, dit David Batens. créé il y a 4 ans et qui doit devenir un complexe d’environ 200.000 m2 sur une concession de 30 ha. « Jusqu’il y a peu, personne ne croyait à Gand en tant que zone logistique à valeur ajoutée. Nous avons accompli ici un travail de pionnier et nous sommes aujourd’hui imités », dit Joost Uwents, le CEO, en se référant bien sûr à l’arrivée du Groep Heylen dans la zone Rieme-Noord, toute proche.

En même temps, il doit admettre qu’il pourrait s’agir d’un travail de longue haleine. La concurrence avec les Pays-Bas en est la principale raison, selon lui. « Il y a moins de grosses transactions en Flandre. Elles ont plutôt lieu aux Pays-Bas. Les grandes superficies ne verront de ce fait pas rapidement le jour dans les environs du Kluizendok. » « Nous examinons un certain nombre de dossiers. L’intérêt est grand, c’est sûr. Nous croyons très fort dans le potentiel de Gand», ajoute Uwents. Il considère le Kluizendok comme le meilleur emplacement multimodal de la région.

Une connexion ferroviaire directe des entrepôts est considéré comme une option pour WDPort of Ghent et un terminal à conteneurs fluvial se situe à un jet de pierre.

MAINFREIGHT Mainfreight s’est installé en septembre chez WDP dans un entrepôt flambant neuf de 9.000 m2. Environ 80 % de la capacité sert à la prise en charge des flux entrants et sortants d’un grand client. Par ailleurs, il reste de l’espace pour d’autres utilisateurs. « Plusieurs appels d’offres sont en cours », déclare Frederic Gielis, branch manager.

Mainfreight considère ce nouveau magasin comme une première étape. Le groupe néo-zé-

landais a jeté son dévolu sur une plate-forme logistique de 30.000 m2 qui constituera la pierre angulaire de la stratégie de croissance pour les activités logistiques à valeur ajoutée. « Nous espérons qu’un deuxième entrepôt sera opérationnel dans les deux ans », indique Gielis. L’ambition est ici de se développer géographiquement et d’attaquer de nouveaux segments de marché.

Le branch manager voit l’emploi augmenter à court terme pour passer de 15 à 25 ou 30 personnes.

DISTRILOG Distrilog, le premier client de WDP au Kluizendok, nourrit lui aussi des ambitions d’expansion. Il a pris en service un entrepôt de 22.000 m2 (avec capacité ADR) l’an passé, ce qui permet de stocker quelque 32.000 palettes.

Mais il a pour ambition d’atteindre ‘environ 60.000 m2’. Le logisticien basé à Willebroek a dans son colimateur d’autres flux de marchandises en provenance et en direction de Flandre orientale et occidentale.

Le premier entrepôt est aujourd’hui ‘totalement opérationnel’ et sert de plaque tournante pour les dérivés pétroliers de différents clients, avec BP Lubricants comme principal donneur d’ordres, précise Bryan Beutels, sales director.

Son attente ? Voir l’emploi continuer à augmenter, pour passer de 40 à 45 personnes.

Il refuse pour l’instant de dévoiler la prochaine étape de l’aventure gantoise. « Nous sommes attentifs et le marché manifeste un intérêt certain », lâche-t-il. « Mais ce sera pour un peu avant la fin 2018 ou le début 2019. » Soit une petite année plus tard que l’échéance qui avait été prévue lors de l’ouverture du premier dépôt.

L’entrepôt flambant neuf de Mainfreight sur le ‘WDPort of Ghent Logistic Park’.

Trois zones de croissance sur la rive gauche du canal maritime La logistique dans le port de Gand est, depuis longtemps déjà, une activité très développée sur la rive droite du canal maritime vers Terneuzen. Les prestataires de service et les transporteurs tels que Katoen Natie, Volvo Parts, DSV, GWS, Tailormade, Galliker, DFDS Logistics, etc. disposent de centaines de milliers de mètres carrés d’entrepôts dans le Skaldenpark ou la zone Hulsdonk. Des producteurs comme Gates (courroies de distribution et flexibles) y ont implanté leur propre centre de distribution européen.

Les pôles de croissance sur la rive gauche sont davantage orientés sur les perspectives d’avenir. Ces développements se situent essentiellement autour ou à proximité du Kluizendok. Quelque 660 ha de terrains industriels y sont prêts à bâtir.

• Le Kluizendok lui-même - ‘un des plus grands greenfields d’Europe’ - s’étend sur 400 ha dont 300 sont toujours à attribuer. WDP construit son ‘WDPort of Ghent Logistic Park’ dans la partie sud-ouest de cette zone, où une capacité de stockage couverte de 200.000 m2 doit être aménagée. Distrilog et Mainfreight ont pris leurs quartiers dans les deux premiers entrepôts.

• Rieme-Noord s’étend sur 100 ha et est destinée à servir de port sec pour la distribution et la logistique. La société portuaire mise sur des investisseurs cherchant des ‘blocs homogènes d’au moins 10 ha’. Avec le Groep Heylen, elle a déjà attiré un premier grand client.

• De Nest, ‘un des plus grands projets privés de Flandre’, propose au total 160 ha. Ahlers Logistics, notamment, y est actif depuis longtemps déjà. Actuellement, G2i (Ghent Industrial Investment) développe la zone ‘Grote Nest’. Celle-ci est la plus proche du canal maritime et est en particulier destinée aux entreprises liées au port. Le logisticien du froid Northfreeze/Nortraffic est en train d’y construire une nouvelle implantation.

Les trois zones sont directement attenantes au ring R4-West, qui offre un accès rapide à l’E17, l’E40 et l’E34. Une connexion à la navigation fluviale (pour les conteneurs en provenance ou en direction d’Anvers, Rotterdam, Courtrai, Lille, Valenciennes, Paris…) et au rail (avec déjà une liaison quotidienne de Shuttlewise vers le nord de l’Italie pour les unités intermodales) est possible au niveau du Kluizendok via l’Interface Terminal Ghent de Stukwerkers et Masterbulk.

La partie du complexe Kluizendok dans laquelle WDP est déjà à pied d’œuvre ne relève pas de la loi sur le travail portuaire (Loi Major). Idem pour Rieme-Noord et De Nest.

DE NEST

RINGVAART

GAND

EVERGEM

KLUIZENDOK

ZUIDDOK

SIFFERDOK

CANAL GAND-TERNEUZEN

MERCATORDOK RODENHUIZEDOK

MOERVAART

32

RIEME NOORD

NOORDOK MIDDENDOK

GROOTDOK

KLUIZENDOK

ZELZATE

PUBLIREPORTAGE

Le Port de Bruxelles Un facilitateur logistique

L

e rôle logistique du port de Bruxelles augmente sans cesse.

En effet, c’est par le port que se fait une grande partie de l’approvisionnement de Bruxelles, que ce soit en denrées alimentaires, en produits pétroliers, en matériaux de construction et en produits métallurgiques.

Les chiffres du trafic fluvial de marchandises à

dises, le Port de Bruxelles développe un réseau de

cemment accueilli un chargement de 223 palettes

Bruxelles en sont la preuve : 6,5 millions de tonnes

plateformes de transbordement le long du canal,

transportant 310 tonnes de blocs de béton desti-

de marchandises ont été transportées par la voie

afin d’organiser la distribution urbaine par la voie

nés au chantier Nautilus, un vaste projet immobilier

d’eau dans la capitale en 2016. Avec près de

d’eau et d’assurer la livraison des marchandises

entre le canal et le boulevard Industriel.

30.000 EVP (équivalent vingt pieds), le transport des

au plus près de l’utilisateur final de manière à ré-

L’implication du Port dans la distribution urbaine est

conteneurs ne s’est jamais aussi bien porté sur la

duire les coûts externes du 'dernier kilomètre'. Ces

déjà une réalité, mais celle-ci sera davantage structu-

place portuaire bruxelloise.

plateformes accueilleront aussi bien des produits de

rée à l’issue de la mise en place du réseau de plate-

En outre, pour répondre concrètement à sa mission

consommation que des matériaux de construction.

formes logistiques.

de facilitateur logistique et dans le cadre du Plan

À titre d’exemple, le Centre de Transbordement

Stratégique régional pour le transport de marchan-

Urbain du bassin de Biestebroeck à Anderlecht a ré-

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VOIE NAVIGABLE

La Flandre occidentale se dote d’un réseau de gateways logistiques L

a société provinciale de développement (POM) pour la Flandre occidentale veut faire de cette région une plaque tournante logistique performante. Elle a décidé de jouer un rôle de catalyseur. Pour ce faire, elle investit notamment dans l’agrandissement et le développement de terminaux fluviaux et ferroviaires, de connexions intermodales et d’aéroports régionaux.

Koen Heinen

La POM West-Vlaanderen veut transformer les plates-formes régionales en ‘gateways’ importantes pour les supply chains des chargeurs. A cet effet, elle a créé un instrument d’investissement, la NV Westpoort, ce qui lui permet de participer à des projets d’infrastructures. « Grâce à cet apport de capital, nous pouvons accélérer les investissements et renforcer l’attrait de la Flandre occidentale auprès des prestataires de services logistiques importants », déclare Alexander Demon, responsable Transport & Logistique de la POM West-Vlaanderen.

Pour la législature actuelle de six ans, la POM dispose d’un budget d’investissement de 6,3 millions d’euros. « Nous récupérerons l’argent que nous investissons via des redevances de concession. Entre-temps, nous réduisons le risque d’investissement pour les entreprises », ajoute Alexander Demon.

WIELSBEKE En 2014, la POM West-Vlaanderen a repris de Katoen Natie le River Terminal Wielsbeke sur la Lys. En 2015, elle l’a donné en concession à Delcatransport pour le traitement de conteneurs, et à Shipit pour le vrac et le transport de palettes. Le gestionnaire des voies navi34

gables Waterwegen en Zeekanaal (W&Z) et la POM investissent 4,3 millions d’euros au total (dans une proportion de 80 %-20 %) pour agrandir le terminal. Concrètement, le mur de quai sera prolongé de 85 mètres, ce qui permettra d’y faire amarrer trois bateaux en même temps. L’investissement cadre dans la réalisation de la liaison fluviale SeineEscaut, mais la POM veut également lancer un nouveau produit fluvial intéressant pour Zeebruges, dans la perspective d’une relance de l’activité conteneurs dans le port côtier.

point de découplage parfait, pouvant remplir le rôle d’ extended gateway des ports d’Anvers et de Zeebruges notamment. À partir de Wielsbeke, il existe actuellement une liaison avec le port d’Anvers cinq fois par semaine. L’année dernière, le terminal a traité 12.000 TEU. Il a déjà atteint les 8.000 TEU au cours du premier semestre de 2017 et devrait donc avoisiner les 15.000 à 16.000 TEU sur toute l’année. L’extension devrait être terminée en 2018.

NOUVEAU TERMINAL

« Les subsides des autorités flamandes pour les projets ferroviaires se font attendre.

Cela prend du temps parce que le rail est encore une compétence fédérale. » W&Z a par ailleurs acheté 6,5 hectares de terrains avoisinants, dont 3 hectares seront utilisés pour étendre le terminal. Le restant sera commercialisé pour développer des activités d’entreposage. La POM voit à Wielsbeke le

Sur le canal Roulers-Lys, W&Z et la POM WestVlaanderen vont construire une nouvelle plate-forme de transbordement à hauteur de Schaapbrugge, qui sera consacrée au vrac et aux marchandises palettisées. Les deux partenaires veulent ainsi anticiper la croissance du transport fluvial dans ce segment. Ils vont investir quelque 5,5 millions d’euros (selon la même répartition 80/20) dans un grand terminal de 2 ha. D’ici 2020, ils visent à transborder 100.000 tonnes par an. La POM lancera prochainement un appel à exploitation.

Avec W&Z et la KU Leuven, la POM WestVlaanderen va organiser des tests sur l’Yser à l’automne 2018 avec un bateau autonome.

35

Le River Terminal Wielsbeke se voit offrir un quai plus long et un espace pour les activités logistiques.

Alexander Demon : « En participant financièrement à des projets d’infrastructure, nous pouvons accélérer les investissements et renforcer l’attrait de la province auprès des prestataires de services logistiques. »

« Ce n’est qu’en permettant la navigation autonome que les petits cours d’eau comme dans le Westhoek pourront être compétitifs », estime la POM.

portant pour la région de Courtrai, Tournai et Lille », souligne-t-il. À partir du terminal, des liaisons ferroviaires régulières sont proposées vers le port d’Anvers. Le terminal ferroviaire est donné en concession à Delcatransport, qui est également l’opérateur à Wielsbeke.

VOIE FERROVIAIRE Un dossier d’extension est également en cours pour le terminal ferroviaire sur la zone logistique LAR (Lauwe-Aalbeke-Rekkem).

Ceci devrait permettre d’optimaliser le transport de conteneurs par rail.

L’objectif est d’augmenter la longueur de la voie des 450 mètres actuels à 650 mètres. La plate-forme sera également agrandie. « Un dossier d’investissement a été introduit pour le projet avec l’intercommunale Leiedal, qui est propriétaire du terminal, et le gestionnaire du réseau ferroviaire Infrabel », précise Demon. Les subsides des autorités flamandes se font attendre. Cela prend du temps parce que le rail est encore une compétence fédérale. « Avec une voie plus longue sur le terminal, il sera possible de former des trains-blocs pour le transport de conteneurs et d’accroître la fréquence. Nous voulons également désenclaver le terminal par rapport au port de Zeebruges. Le LAR est un hub ferroviaire im-

NOUVELLES LIAISONS Outre les liaisons ferroviaires et fluviales prévues entre le port de Zeebruges d’une part et les terminaux LAR et Wielsbeke d’autre part, la POM West-Vlaanderen vise la réalisation d’une liaison ferroviaire et fluviale sur le corridor Flandre occidentale/Limbourg néerlandais. Cela devrait se faire via sa participation dans le programme Interreg SYNERGIE flamand-néerlandais. Avec son homologue néerlandais LIOF, la POM veut créer une ‘communauté de chargeurs’ pour lancer ensuite, en accord avec les opérateurs et les prestataires logistiques concernés, une offre de services concurrentielle. Un premier projet pilote est prévu d’ici fin 2018.

AÉROPORTS Les aéroports régionaux d’Ostende et de Courtrai-Wevelgem s’inscrivent eux-aussi dans la stratégie logistique de la POM West-

Vlaanderen. Avec Belgocontrol et le financement des autorités flamandes, la POM veut transformer Courtrai-Wevelgem en aéroport d’affaires et y attirer à nouveau le fret express dans le futur.

La POM a par ailleurs créé ‘Air Cargo Cooperation Ostend-Bruges’ pour donner un second souffle au transport de fret à l’aéroport d’Ostende. Via cette plate-forme, elle mise notamment sur le transport d’animaux vivants (tels que les chevaux) et sur les denrées périssables et les produits frais.

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37 Les concessionnaires le long du canal sont encouragés à utiliser également les bateaux : plus ils transportent par la voie d’eau, plus la réduction de la redevance de concession est grande.

PORT DE BRUXELLES

« Un rôle dans la logistique du dernier kilometre » D

ans le contrat de gestion avec la Région bruxelloise, le Port de Bruxelles s’est vu confier le rôle de ‘facilitateur logistique’. Alfons Moens et Philippe Matthis, les co-directeurs du port, expliquent comment ce rôle se traduit en projets concrets, avec un accent sur la logistique ‘last mile’. A long terme, l’objectif est de créer de nouvelles plates-formes logistiques dans le port.

Koen Heinen

Actuellement, le port de Bruxelles fait l’objet d’investissements pour un montant de 30 millions répartis sur différents projets, comme le ‘Village de la construction’ le long du bassin Vergote, le ‘Cruise Terminal’ dans l’avant-port et le remembrement du terrain situé entre le centre TIR et Tour & Taxis pour l’implantation de nouvelles entreprises. Mais comme le prévoit le contrat de gestion, le port se concentre désormais totalement sur la facilitation des projets logistiques, surtout ceux relatifs au ‘last mile’. « Ce nouveau rôle de facilitateur logistique est très important. Nous avons lancé un projet-pilote dans le cadre du projet européen LaMilo (Last Mile Logistics) qui doit démontrer la viabilité de projets logistiques durables en

environnement urbain. Le projet-pilote a été lancé en 2014 avec CityDepot, qui s’est installé dans un bâtiment de 1.000 m2 situé dans le centre TIR. Depuis lors, nous leur avons mis un espace à disposition dans l’avant-port qui est cinq fois plus grand. Ce projet se déroule bien. Je suis de plus en plus convaincu que les projets-pilotes peuvent susciter une nouvelle dynamique. Ils peuvent accélérer la réalisation d’un objectif », déclare Philippe Matthis. « CityDepot a été repris par bpost mais conserve sa concession dans le port. La société possède aujourd’hui un fichier clients de 8.000 commerçants à Bruxelles. Le concept est presque celui d’une économie circulaire.

Elle ne livre pas seulement les biens aux clients, mais propose aussi d’autres services.

Elle reprend des flux de déchets comme du papier et du carton et les gère pour le compte du client. Depuis, Bubble Post s’est établi dans l’espace libéré dans le centre TIR. Voilà deux prototypes de centres de distribution urbaine », ajoute-t-il.

CONNEXION À LA VOIE FLUVIALE « Nous voulons aujourd’hui connecter ce type de centre à la voie fluviale. A Anderlecht, le long du bassin de Biestebroek, nous avons donné une plate-forme de distribution urbaine en concession à Blue Line Logistics, qui y amène notamment des matériaux de construction à l’aide de ses ‘Pallet Shuttle Barges’. L’idée est de développer quelque chose de similaire le long du bassin Vergote.

A plus long terme, le port veut créer une plate-forme logistique sur le site de Schaerbeek-Formation dans l’avant-port.

consommation. Des tests ont déjà été effectués avec de la bière notamment. Mais nous nous concentrons d’abord sur les matériaux

Des opérateurs sont déjà venus se présenter », indique Matthis.

DU ‘DERNIER KILOMÈTRE’ AU ‘DERNIER MÈTRE’ Selon Alfons Moens, le port mise aussi, avec la distribution urbaine, sur l’e-commerce. « CityDepot et Bubblepost proposent de nouveaux services. En plus de l’approvisionnement, de la gestion de stock et de la reprise des emballages vides, ils vont chercher les biens vendus en ligne par les commerçants qui les apporteraient, en principe, au bureau de poste. Ils les amènent alors au dépôt où ils sont enlevés par bpost ou un autre service colis. » « Ces services s’inscrivent dans les limites que les villes vont imposer avec les zones à faible émission. A l’avenir, la possibilité existera même de réserver, dans les parkings souterrains, un espace où les biens seront livrés avec des véhicules écologiques pour les distribuer, à partir de là, de façon encore plus fine. Peutêtre ne faudra-t-il plus parler de ‘dernier kilomètre’, mais de ‘dernier mètre’ lorsque nous ne pourrons plus atteindre les zones piétonnières en camionnette », indique Moens.

ADAPTER AUX NOUVELLES FORMES DE LOGISTIQUE « Ce que nous faisons, c’est adapter notre infrastructure de manière à pouvoir intégrer ces nouvelles formes de logistique dans le nouveau concept d’accessibilité limitée à la ville pendant certaines heures. C’est le concept qui nous occupe. Pour promouvoir notre nouvelle 38

fonction, nous mettons par exemple notre expert en transport à disposition des entreprises.

Il peut susciter en elles une nouvelle vision et mentalité par rapport à la manière de transporter les marchandises. Il ne s’agit pas seulement de modal shift, de transfert modal, mais aussi de mental shift, qui demande beaucoup de temps et d’énergie », dit-il.

UTILISATION OBLIGATOIRE DE LA VOIE NAVIGABLE « Les concessionnaires le long du canal sont obligés d’utiliser également la voie navigable.

Nous essayons de les encourager : plus ils transportent par voie d’eau, plus la réduction sur la redevance de concession est importante. Nous essayons aussi - avec les administrations qui délivrent les permis - de pousser les entreprises à utiliser la voie d’eau pour les grands chantiers de construction. Nous donnons nous-mêmes l’exemple et démontrons que cela fonctionne. C’est inscrit dans le cahier des charges tant pour le Village de la construction que pour le Cruise Terminal.

Pour le réaménagement de l’avenue du Port, tous les matériaux devraient, là aussi, être acheminés par la voie d’eau », ajoute Moens.

MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION « En tant que facilitateur, nous voulons créer différents hubs, comme le long du bassin de Biestebroek et, dans un futur proche, le long du bassin Vergote. Il y a également des lieux adaptés dans l’avant-port, aussi bien pour de grandes pièces que pour des biens palettisés. Il peut également s’agir de biens de

de construction. Le secteur de la construction représente 55 à 60 % du trafic portuaire total. Nous voulons développer cette chaîne », poursuit-il. Selon Moens, la taxe kilométrique devrait apporter sa contribution à ce niveau. « Un poids lourd arrive avec un chargement de palettes et retourne à vide, mais paie aussi la taxe pour le trajet de retour. Les entreprises font le calcul et envisagent alors de transporter leurs matériaux de construction par la voie d’eau. C’est là-dessus que nous nous concentrons. »

LONG TERME Matthis cite aussi, pour le plus long terme, le site Schaerbeek-Formation dans l’avant-Port. « L’idée est d’y créer une plate-forme logistique. D’abord pour la distribution urbaine.

Ensuite, nous verrons comment réagit le marché, sachant que de grands acteurs logistiques peuvent aussi s’y implanter. Avant tout, nous devons veiller à ce que nous puissions acquérir le terrain qui est la propriété du Fonds de l’Infrastructure Ferroviaire. C’est un projet à long terme. Il est programmé dans le Masterplan, mais un certain nombre d’actions doivent d’abord être menées. » « 45 ha environ y sont disponibles. Le terrain présente l’avantage d’être relié à la voie ferrée, de se situer près du terminal conteneur, d’être aisément accessible pour l’approvisionnement à partir du ring et d’être suffisamment proche pour une distribution urbaine.

Où peut-on encore trouver de tels espaces à Bruxelles ? Nous allons jouer cette carte. Cela aura un pouvoir d’attraction sur les acteurs logistiques qui approvisionnent de la ville », conclut encore Moens.

NEWS UniCarriers étend sa gamme de transpalettes électriques accompagnants Avec les modèles MDW et MDE, UniCarriers étoffe sa gamme de transpalettes électriques accompagnants, avec quatre modèles cette fois dotés d’un timon central. Deux versions sont proposées pour répondre à toutes les applications : levée initiale de 220 mm pour les simples déplacements de charges ou levée complémentaire de 735 mm pour la mise à niveau ou la préparation.

Les nouveaux transpalettes peuvent aussi bien être utilisés à l’intérieur qu’à l’extérieur. Ils se caractérisent par une flexibilité améliorée et une plus grande versatilité.

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Toyota Material Handling construit un nouveau QG à Willebroek MG Real Estate lancera bientôt la construction d’un nouveau quartier général pour Toyota Material Handling sur un terrain de 20.500 m2, à proximité de la zone industrielle Parc De Hulst à Willebroek. Le nouveau bâtiment accueillera aussi bien le siège belge qu’européen de TMH. Aujourd’hui, ils sont respectivement situés à Wilrijk et Bruxelles.

La société immobilière va ériger un bâtiment de 3.750 m2 pour Toyota Material Handling. Il comportera des salles de réunion, un centre de formation central, une salle polyvalente avec terrasse et toit vert, et un catering sur tout le troisième étage. En outre, 8.800 m2 seront consacrés à un atelier, un show-room et un magasin pour pièces détachées.

Les produits ASSA ABLOY Entrance Systems désormais sous une seule marque Pour mettre l’accent sur l’étendue de son offre, ASSA ABLOY Entrance Systems a rassemblé tous ses produits sous une seule marque : ASSA ABLOY. L’objectif est de continuer à enrichir l’assortiment de produits et services de la société, et à développer sa capacité d’équiper des bâtiments complets de solutions d’accès automatisé. Pour les clients, cela signifie que depuis le 1er décembre 2017, les marques Besam, Crawford, Albany et Megadoor sont commercialisées sous le nom ASSA ABLOY.

Selon le managing director de TMH, Hugues Van Espen, la société croît très fortement en Belgique. “Le temps est venu de disposer d’un nouveau bâtiment durable, où nos divisions belge et européenne seront réunies. Nous examinons la manière dont nous pouvons collaborer plus étroitement avec nos collègues de TMH Europe”, déclare-t-il.

MG Parc De Hulst est situé le long de la N16, entre l’A12 et l’E19 Anvers/ Bruxelles. Parmi les autres entreprises qui s’y sont établies, citons Dachser, Decathlon, Nedcargo et Makro Metro.

Réparation rapide des joints et des fissures dans le béton

NEWS La ‘Same day delivery’ pas populaire du tout en Belgique Une livraison le jour même de la commande semble être de moins en moins importante pour les e-shoppers belges. A peine 24 % d’entre eux y trouvent un intérêt. Les livraisons dans l’heure ou dans les deux heures obtiennent un score encore moins élevé (20 %) ainsi que les livraisons le dimanche (21 %). C’est ce qu’ont constaté les enquêteurs du Baromètre E-shopper de DPD.

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En revanche, la préférence des e-shoppers belges va clairement au ‘next day delivery’. 81 % d’entre eux sont davantage enclins à commander si la livraison est possible le lendemain. L’an passé, ce pourcentage était encore de 84 %.

L’essentiel des e-shoppers belges (71 %) choisissent de placer une commande sur un site web ou chez un retailer déterminé si ce dernier peut garantir une livraison avec une précision d’au moins une heure. Si le consommateur peut sélectionner lui-même le jour et le moment de la livraison avec cette précision d’au moins une heure, ce pourcentage grimpe même à 75 %.

La livraison gratuite constitue un must pour 91 % des consommateurs en ligne belges. Dans la pratique, ils semblent être entendus : 73 % d’entre eux ont indiqué qu’aucun frais ne leur a été facturé pour la livraison de leur dernière commande.

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PostNL ouvre deux dépôts supplémentaires en Belgique PostNL a ouvert deux nouveaux dépôts à Wommelgem et à Namur, d’une part afin de faire face à l’augmentation du nombre de colis à livrer et d’autre part pour mieux couvrir la Wallonie.

Jusqu’à présent, la société néerlandaise organisait ses activités de distribution à partir de cinq dépôts : Wilrijk, Vilvorde, Sint-Niklaas, Roulers et Saint-Trond. PostNL a livré en neuf mois 30% de colis en plus que durant la même période de 2016. La société n’est active en Wallonie que depuis janvier de l’année dernière, et l’ouverture du dépôt namurois lui permettra d’augmenter son efficacité dans le sud du pays, selon Rudy Van Rillaer, managing director de PostNL België.

“En ouvrant ces deux nouveaux dépôts, nous nous adaptons aussi à la croissance globale de l’e-commerce. Notre ambition est de devenir LE spécialiste de ce type de service dans tout le Benelux. Cette année, nous avons déjà commencé à livrer des produits alimentaires et des colis le soir auprès de la plus grande partie de la population belge”, dit Van Rillaer.

Jost Group reprend Charlier Nouvelle reprise d’envergure pour Jost Group avec les différentes entreprises du groupe familial Charlier, actif dans la province du Luxembourg et au Grand-Duché de Luxembourg.

Le rachat à la famille Charlier des sociétés Charlier Logistics à Recogne et N. Charlier International au Grand-Duché de Luxembourg s’inscrit dans la suite logique du rachat de Nadin en mars dernier. A l’époque, la volonté de Jost Group était de s’implanter sur le marché luxembourgeois de la distribution fine.

Or, Charlier Logistics est fortement implanté sur ce marché au travers du réseau DHB (Distributie Holland België) et couvre la distribution entre le colis d’un kilo et la palette entière. Au sein de DHB, ce service est garanti en 24 heures dans tout le Benelux. Le partenaire du réseau en Flandre est Distrilog. Jost Group nous assure avoir verrouillé ses positions au sein du réseau.

Handling

2

016 a battu tous les records en termes de ventes de matériel de manutention, se félicite la fédération sectorielle Sigma. Nous avons rencontré quelques acteurs importants du marché belge, qui nous livrent leurs commentaires, explications et prévisions.

Timothy Vermeir

MANUTENTION : TENDANCES ET PRÉVISIONS

Propulsion électrique, flexibilité et partenariats 42

43

« La Belgique est et reste un pays de distributeurs, comme le confirment les récents investissements. »

dans les moyens de transport interne. « Cela dit, nous avons bien travaillé pendant cette période creuse, car les entreprises qui n’achètent pas de nouveaux engins doivent entretenir davantage les engins existants. En tant que distributeur indépendant et société de service, nous en profitons », complète Boudt.

La satisfaction est également de mise chez Jungheinrich. Harm De Vries, managing director de Jungheinrich Belgique, constate que notre pays renoue avec la croissance, qui était déjà perceptible dans les pays avoisinants. « Les années précédentes, le marché belge était un peu à la traîne, mais nous voyons maintenant que cela va mieux ici aussi », dit-il.

Harm De Vries : « Les entreprises choisissent plus souvent des AGV semi-automatisés, par exemple au moyen de la RFID ou de notre système FleetRadar pour la navigation dans l’entrepôt. Ceci est à la portée des entreprises. »

Tout d’abord les chiffres du secteur en bref. En 2016, le secteur du matériel de manutention a dépassé la barre magique des 10.000 unités.

Avec 10.716 unités vendues, il a progressé de 10,2 % par rapport à l’année précédente. Autre record : 60,7 % des engins vendus sont dotés d’une propulsion électrique, indique Hugues Van Espen, président Manutention de Sigma et directeur de Toyota Material Handling Belgique. « Et ceci alors que le rapport était encore de 5050 il y a quelques années. » Dans son rapport annuel, Sigma fait la distinction entre les chariots élévateurs électriques, les chariots élévateurs thermiques et les engins de magasinage comme les reachtrucks, préparateurs de commandes, transpalettes… C’est surtout ce troisième groupe qui a connu une forte croissance, avec une augmentation de pas moins de 13,1 %, déclare Van Espen. « La Belgique est et reste un pays de distributeurs et les récents investissements le confirment », dit-il.

Quelle est la situation au sein des entreprises ? « Je serais étonné d’entendre quelqu’un du

secteur se plaindre : la tendance est clairement à la hausse dans le marché », réagit Kurt Boudt, marketing manager de B-Close. « En outre, les chiffres de cette année seront encore dépassés. Ce qui est le plus important pour nous, c’est que notre part augmente encore sur ce marché qui enfle. »

« Nos clients commencent à acheter les petits engins via des plates-formes en ligne, comme s’il s’agissait de biens de consommation. » D’où vient cette augmentation ? Le responsable marketing de B-Close indique que les investissements ont longtemps été modestes : les entreprises ont longtemps différé leurs achats en raison de l’incertitude ambiante.

Aujourd’hui, elles recommencent à investir

VIVE LE MOTEUR ÉLECTRIQUE Une tendance sectorielle est confirmée par les acteurs individuels : celle du passage du moteur à combustion au moteur électrique. « En Belgique, la part des moteurs à combustion baisse de 24,4 à 12,7 %. Jungheinrich a toujours été un peu moins présent sur le marché des moteurs à combustion, donc nous essayons aujourd’hui d’y renforcer notre position, même si nous percevons évidemment bien la tendance », explique De Vries.

Elle n’échappe pas non plus à Jean-Paul Dubois, CEO de Still Belgique. « Nous assistons à un glissement marqué du thermique vers l’électrique. Parce que le thème de la responsabilité écologique joue bien sûr un rôle croissant dans la société. Le prix du carburant à nouveau en hausse constitue une autre raison.

Le prix d’achat des chariots dotés d’un moteur à combustion est plus avantageux. Mais à long terme, les chariots électriques présentent l’avantage de coûter nettement moins cher en service et en énergie. Les développements dans le domaine de la technologie des batteries constituent là une tendance manifeste. » Ce qui frappe De Vries, c’est notamment la ‘revalorisation’ du ‘bon vieux’ transpalette : le

Handling transpalette manuel doit faire face, de plus en plus, à son homologue électrique. Le patron de Jungheinrich y voit aussi, outre la baisse du prix, une importance croissante de l’ergonomie. « Pour un supplément de prix relativement faible, vous pouvez réaliser une amélioration importante sur le plan de l’ergonomie », dit-il. C’est le signe d’une tendance beaucoup plus vaste dans laquelle l’ergonomie, la facilité d’utilisation, la sécurité au travail et la réduction de l’absentéisme prennent de plus en plus de place dans l’agenda des entreprises.

En dehors du transpalette avec moteur électrique, il détecte aussi une attention accrue pour les formations, les inspections techniques et l’entretien.

PLATES-FORMES LOGISTIQUES Il y a beaucoup moins de mouvement dans le fichier clients des différents acteurs. Comme le déclare Boudt : « Il n’y a pas vraiment un secteur qui se distingue, ce qui est probablement dû au fait que nous livrons aux entreprises les plus diverses, du petit indépendant aux très grands acteurs. Nous n’avons-nous-mêmes aucune préférence pour certains secteurs, mais offrons une solution à chacun. » De Vries se situe sur la même ligne : il n’y a pas d’évolutions majeures. Il remarque toutefois que l’e-commerce connaît un essor. Ceci a un impact sur les entrepôts et leur aménagement, mais moins sur les engins utilisés.

La consolidation constitue une autre tendance importante : les plates-formes logistiques sont de plus en plus grandes, constate Jean-Paul Dubois. « Et donc, on examine de plus en plus souvent comment il est possible d’optimaliser le flux des marchandises dans les opérations logistiques. » Et ceci a évidemment un effet sur le matériel de manutention exploité par ce type d’entreprises.

Harm De Vries : « Les batteries lithium-ion remplacent les batteries au plomb. Ceci n’est pas seulement dû au progrès technologique des batteries, mais aussi à l’économie d’échelle : grâce à l’industrie automobile, le marché se développe, ce qui fait baisser les prix. »

CASH ET FLEXIBILITÉ A noter que si l’on demande à nos interlocuteurs comment leurs clients financent leur matériel, nous obtenons des réponses très diverses. Kurt Boudt souligne l’augmentation du nombre de clients qui paient cash. « L’économie repart et les entreprises disposent manifestement de plus en plus de cash, ce qui réduit la nécessité d’un financement », suppose-t-il. « Ce que nous constatons également, c’est une baisse des contrats avec entretien périodique, au profit d’une augmentation de la maintenance ‘all-in’. Ceci est également dû au fait que les appareils sont la propriété de nos clients et que ceux-ci se soucient donc aussi de leur valeur résiduelle. » Chez Still, le son de cloche est tout autre. JeanPaul Dubois perçoit une hausse du nombre de contrats de leasing. « Il s’agit de leasing opérationnel, y compris un ‘full-service’ et, le cas échéant, les assurances, pour débarrasser totalement l’entreprise de tout souci concernant la flotte. S’il faut absorber un pic d’activités, on peut aisément s’adapter par le biais de la location à court terme. On ne loue du transport interne supplémentaire et temporaire que lorsque des gains sont effectivement réalisés. » Chez Jungheinrich également, on constate que la flexibilité est plus importante qu’aupaLa tendance dans le marché est clairement à la hausse.

Selon Kurt Boudt (B-Close) le marché se porte bien et personne ne se plaint.

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ravant. « Le principal moteur de cette évolution est le fait que le secteur logistique bouge énormément. Il est très difficile pour les entreprises de prédire l’avenir », explique Harm De Vries. « Nous voyons par exemple qu’elles ne veulent plus injecter leur capital dans des engins de transport interne, mais plutôt dans leur cœur d’activité. » La discussion ‘acheter-louer’ gagnera encore

« Nous pouvons accroître la productivité de 40 % avec le chariot préparateur de commandes autonome. »

en importance l’an prochain, prévoit encore De Vries. En effet, les nouvelles règles de comptabilité IFRS qui entreront en vigueur prévoient que le leasing devra, dans certaines circonstances, être repris dans le bilan. Ce sera en l’occurrence le cas lorsque le risque commercial est porté par le locataire et non par le loueur. « Nous verrons donc apparaître de nouvelles formes de leasing, avec un risque commercial supporté par le loueur. Il s’agit d’une donnée dont nous tenons compte - notamment pour les grandes entreprises cotées en bourse - car il est important que certains indicateurs comptables restent bons. »

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AUTOMATISATION : LES MARQUES SONT PRÊTES A l’instar de ce qui se passe dans toutes les autres branches industrielles, le secteur de la manutention n’échappe pas à la percée de l’automatisation et de la numérisation. Kion Group, dont Still fait partie, a repris Dematic l’an passé et le Belge Egemin l’année précédente. Avec tout ce savoir sous un même toit, dit Jean-Paul Dubois, l’entreprise peut répondre rapidement aux questions logistiques. « Nous pouvons accroître la productivité de 40 % avec le nouvau chariot de préparation de commandes autonome : il reprend les tâches de conduite et de guidage, ce qui permet à l’opérateur de se concentrer totalement sur son travail de picking», précise-t-il.

Chez Still, on est également très fier du CubeXX. « Des solutions aux demandes de demain », dit Dubois. « Il s’agit d’un concept sixen-un avec un Cube qui peut se transformer de preneur de commandes, gerbeur, train de marchandises, transpalette, chariot élévateur en engin à double niveau de chargement. » Sans exagérer, nous pouvons dire que toutes les marques sont occupées à automatiser et sont désormais prêtes à répondre à des questions concrètes des clients. Mais cela ne se voit pas encore dans tous les centres de distribution ou entrepôts. Kurt Boudt, qui évoque le partenariat entre le Malinois Motum et Hyster (dont B-Close est le distributeur exclusif dans notre pays), voit bien que les véhicules autonomes (AGV) sont un sujet brûlant… mais il constate également que dans la pratique, on progresse moins vite qu’espéré. « Sur le marché belge, le nombre de projets est pour l’instant encore limité. S’agit-il d’une mode ? Les logiciels ne sont-ils pas totalement prêts ? La flexibilité offerte par ces engins est-elle insuffisante ? Je ne sais pas, mais le fait est que la vente de ces engins n’augmente pas », constate-t-il.

Cela peut être dû à deux conditions fondamentales lorsqu’il s’agit d’automatiser des processus logistiques, complète Harm De Vries.

Ils doivent être suffisamment standardisés et il faut un volume continu dans l’entrepôt. « Très souvent, ces deux conditions de base ne sont pas réunies, ce qui empêche les entreprises de franchir le pas. En revanche, elles optent souvent pour des AGV semi-automatisés, par exemple au moyen de la RFID, ou pour notre système FleetRadar pour la naviga-

tion dans l’entrepôt. Ceci est à la portée des entreprises. »

BOULE DE CRISTAL Que nous réserve l’avenir ? Dans un monde qui évolue rapidement, il est difficile, voire dangereux de se risquer à faire des prévisions : nos interlocuteurs ont déjà peur d’être confrontés dans trois ans à leurs pronostics. « Il faut évoluer avec son temps. Cela veut dire que nous devons veiller à écouter les jeunes professionnels de la logistique et à suivre les tendances », remarque Jean-Paul Dubois.

Concrètement, cela signifie pour son entreprise qu’il faut d’ores et déjà investir dans des collaborateurs à l’aise avec la technologie de demain. En même temps, il voit que la relation avec les clients évolue vers des partenariats offrant des solutions intralogistiques et que le consulting de professionnels dans divers domaines gagne en importance.

Kurt Boudt souligne qu’il ne dispose pas d’une boule de cristal, même s’il se hasarde à se livrer, prudemment, au jeu des prévisions. Sur les AGV par exemple : « Je suis convaincu que nous ne nous dirigeons pas vers une situation avec 100 % d’AGV ‘purs’, mais avec des engins pouvant opérer tant automatiquement que manuellement. Je pense que cette vision va s’imposer, même si je ne me risquerais pas à donner une échéance. La technologie offre en tout cas une solution pour les professions en pénurie dans le secteur. » Le responsable de B-Close voit également un avenir pour les drones. Ces derniers sont annoncés et auront un impact, indique-til. « Aujourd’hui, vous voyez que les drones peuvent déjà transporter des palettes. Pour le moment, il manque encore un cadre légal, mais les grands acteurs internationaux les testent déjà, et la Belgique devra aussi franchir des étapes. » Harm De Vries voit deux tendances qui auront un impact. La première est que les petits engins de transport, comme les transpalettes, deviennent de véritables biens de ‘commodité’. « Nos clients commencent à les acheter via des plates-formes en ligne, comme s’il s’agissait de biens de consommation. » La deuxième, plus fondamentale, est la poursuite du glissement du moteur à combustion vers le moteur électrique. « Dans les moteurs électriques, les batteries lithium-ion rem-

Jean-Paul Dubois : « Le leasing ‘all in’ a de plus en plus de succès. Si les volumes logistiques changent ou s’il faut absorber des pointes d’activité, les entreprises peuvent facilement adapter leur parc de véhicules de transport interne grâce à la location à court terme. »

« Très souvent, les deux conditions de base pour l’automatisation ne sont pas réunies, ce qui empêche les entreprises de franchir le pas. » placent les batteries au plomb. Ceci n’est pas seulement dû au progrès technologique des batteries, mais aussi aux économies d’échelle : grâce à l’industrie automobile, le marché pour ces batteries est plus important, ce qui fait baisser les prix. Aujourd’hui, la batterie lithiumion reste nettement plus chère, mais elle sa durée de vie est trois fois plus longue. Si l’on examine le ‘total cost of ownership’, elle en vaut déjà la peine. Nous évoluons vers une situation dans laquelle le prix d’achat sera comparable. » En marge de cette évolution, il remarque que nous atteindrons un niveau où les batteries dureront plus longtemps que l’engin lui-même. Ceci conduira, selon lui, à de nouveaux business models, avec des entreprises qui, par exemple, loueront leurs batteries ou des fournisseurs qui proposeront des buy-back.

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Handling

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TCO DES CHARIOTS ÉLÉVATEURS

M

esurer c’est savoir, dit-on. C’est particulièrement vrai quand il s’agit de calculer ce que coûte vraiment une flotte de chariots élévateurs ou d’engins de magasinage. Les fournisseurs de chariots se font un plaisir de calculer ce TCO pour vous, mais il n’est pas inutile de conserver un peu d’indépendance dans le domaine.

Les chiffres montrent qu’un chariot électrique est en général moins coûteux qu’un équivalent thermique.

Claude Yvens - claude.yvens@transportmedia.be

Prenez vos chiffres en mains !

TCO, pour ‘Total Cost of Ownership’, ou TCU pour ‘Total Cost of Usage’, le concept n’est pas neuf et il est appliqué à de nombreux types d’outils. Il permet de relativiser le facteur ‘prix d’achat’ lors d’un investissement.

Une fois bien maîtrisé, il autorise également des simulations intéressantes lorsqu’il s’agit, par exemple, de changer de mode de propulsion ou d’évaluer l’impact d’un nouveau profil d’utilisation des engins (allongement ou réduction de la durée de vie, travail plus ou moins intense, passage à deux shifts…).

UNE NÉCESSAIRE TRANSPARENCE La base de calcul du TCO d’un chariot élévateur est simple : le prix d’achat est amputé de la valeur résiduelle attendue à la fin du cycle d’utilisation. Entre les deux, les frais variables liés à l’utilisation du chariot se répartissent entre frais d’énergie, coût d’entretien (main d’œuvre et pièces) et coûts de contrôle technique. A mesure que l’électronique progresse, il faut également tenir compte des nécessaires mises à jour logicielles. Tous ces postes sont en théorie parfaitement calculables, mais

la marge d’erreur est plus ou moins élevée selon le cas. Le résultat final est généralement ramené à un coût par heure d’utilisation.

Lors d’un nouvel investissement, chaque importateur se fait fort de venir analyser la situation de l’entrepôt et d’émettre des recommandations sur le nombre et le type d’appareils nécessaires. Au bout de cette analyse, ils tendent à proposer des contrats de location long terme incluant le service et au terme desquels le client peut devenir propriétaire de l’engin.

Le contrat de location ‘all inclusive’ a évidemment l’avantage de permettre une budgétisation parfaite et, pour autant qu’il ait été bien négocié, il peut s’adapter avec assez de flexibilité aux aléas de l’entreprise cliente. Mais il représente aussi une forme d’assurance, de sécurité d’esprit, et cela se paie. Il n’est donc pas inutile de conserver une certaine maîtrise interne des postes de coût principaux.

Les constructeurs n’ont pas nécessairement intérêt à ce que cette transparence soit totale, et la réticence de certains importateurs à répondre aux questions que nous leur avons po-

sées dans le cadre de cet article en témoigne.

Aux Etats-Unis, il est communément admis d’intégrer dans le calcul du TCO le coût du cariste, qui pèse pour 72% dans le TCO total.

« Le facteur le plus difficile à intégrer dans un calcul de TCO est celui des heures non productives. » Les 28% restants se répartissent entre le prix d’achat et les intérêts (14%), les coûts d’entretien (9%) et les frais d’énergie (5% dans le cas d’un chariot électrique). Le raisonnement est le suivant : certains chariots sont plus productifs que d’autres, que ce soit grâce à leurs performances intrinsèques ou en raison du faible taux d’immobilisation. Cette méthode américaine n’est cependant pas souhaitable, car elle met en jeu un facteur sur lequel le matériel n’a pas un impact complet, puisque le coût du cariste peut être influencé par des

Handling

De nombreux facteurs influencent le TCO réel d’un chariot élévateur, à commencer par la manière dont il est manipulé.

Exemple-type

tas d’autres facteurs tout au long de la durée d’utilisation du chariot.

QUELQUES RÈGLES DE BASE Appliquons donc le principe de calcul d’un TCO ‘simple’ à un chariot traditionnel de 2 tonnes, utilisé 2.500 heures par an avec des charges moyennes, sur terrain facile et sans contrainte particulière. Sur base de chiffres fournis par De Ronde & Drubbel (voir encadré), le chariot électrique se révèle plus économique à l’usage, malgré son prix d’achat plus élevé.

Mais, comme le souligne Sandra Herlaar (Still), il faut également tenir compte d’un pack de batteries de rechange au moins si le chariot est effectivement utilisé 2.500 heures par an (ce qui correspond à une utilisation à deux shifts). Selon B-Close, une batterie de traction est généralement usée après 1.500 cycles de charge, mais les nouvelles batteries au lithium-ferro-phosphate peuvent tenir jusqu’à 4.000 cycles (c’est du moins la promesse commerciale de BYD, qui les garantit pour 80 ans ou 10.000 heures de fonctionnement). Quoi qu’il en soit, l’important surcoût initial dû à la batterie de rechange (4.500 euros en moyenne) ne sera pas nécessairement valorisé lors de la revente du matériel.

Autre paramètre très variable : l’entretien.

Les coûts annoncés par les constructeurs (du moins ceux qui ont participé à notre enquête) varient de 210 à 350 euros par mois pour un chariot diesel, et de 140 à 280 euros par mois 48

Diesel

Electrique

20000

29000

Valeur de revente après 5 ans

7000

8700

Valeur de revente après 7 ans

3000

4350

Coût d'entretien / an

1050

850

Coût énergie / an

5625

1687,5

Prix d'achat

Contrôles techniques / an Coût total sur 5 ans Cout horaire Coût total sur 7 ans Cout horaire

400

400

48375

34987,5

3,87

2,80

66525

45212,5

3,80

2,58

Note : ce calcul est purement théorique. Chiffres fournis par De Ronde & Drubbel

pour un chariot électrique. Et encore s’agit-il ici de chiffres n’incluant pas les pneumatiques.

Au-delà de la cinquième ou de la sixième année, les frais d’entretien d’un chariot utilisé de manière relativement intensive augmentent fortement, et c’est particulièrement le cas pour les chariots électriques à batteries classiques. Pour ceux-ci, le calcul du TCO risque de tomber à l’eau s’il faut envisager un changement complet de batterie.

Même si les sommes en jeu sont moins importantes, les frais de contrôle technique sont également très variables. « Lorsque nos techniciens réalisent un contrôle technique annuel en même temps que l’entretien, et toujours selon les normes Sigma, le coût n’est que de 100 euros par appareil et par an », indique ainsi Peter De Goeyse (Sales Manager chez Unicarriers).

Enfin, le facteur le plus difficile à intégrer dans un calcul de TCO est celui des heures non productives : heures de chargement pour les chariots électriques pour lesquels on ne dispose pas de packs de rechange, entretiens et (surtout) immobilisations imprévues. Le présent exercice n’avait donc pas pour ambition d’établir des règles absolues en matière de calcul du TCO. Comme le soulignent à raison les constructeurs, trop de facteurs interdépendants entrent en jeu, et un contexte d’utilisation n’est jamais l’autre.

Mais il n’en reste pas moins que plus l’entreprise maîtrise ses propres chiffres et est capable de les analyser elle-même, mieux elle peut pondérer les analyses toutes faites qui lui seront fournies par les constructeurs. A bon entendeur…

Handling

49

S

till renouvelle, avec la série OPX, toute la gamme des préparateurs de commandes.

Un événement important, vu l’importance de ces engins pour le constructeur. Les choses n’ont donc pas été prises à la légère : les engins ont été totalement redessinés, surtout au profit de l’ergonomie et de la sécurité, avec in fine une productivité accrue.

Hendrik De Spiegelaere

SÉRIE STILL OPX L’ergonomie et la sécurité de la gamme OPX entraînent une productivité plus élevée, dit Still.

L’ergonomie comme atout Avec l’OPX, Still lance neuf nouveaux préparateurs de commandes et un nouveau tracteur. La nouvelle gamme vise à accroître l’efficacité et à réduire la fatigue occasionnée par la préparation de commande. La gamme OPX est surtout intéressante dans le cas d’un traitement intensif des biens, comme dans les dépôts centraux des commerces de détail, l’industrie automobile, les centres de distribution, l’industrie alimentaire et dans le cadre du service logistique (3PL).

Les concepteurs sont partis du principe qu’une meilleure ergonomie augmente aussi la capacité. Ceci a débouché sur un concept total et convivial. L’élément neuf le plus remarquable de la série OPX est le Still Easy Drive.

L’ancienne barre de direction a été remplacée par un volant ergonomique (et réglable en hauteur en option) avec commande et écran intégrés. Grâce à la forme unique du volant, l’utilisateur peut le saisir parfaitement et commander l’appareil en toutes circonstances. Des options telles que le mât et la plate-forme relevables peuvent être actionnées avec la commande intégrée au volant Easy Drive.

La plate-forme à suspension pneumatique, réglée en fonction du poids de l’opérateur,

constitue un autre système unique. Pour les trajets longs, il peut être combiné à un siège rabattable réglable en hauteur qui bénéficie lui aussi de la suspension pneumatique.

NOUVEAU CHÂSSIS Les nouveaux préparateurs de commande Highspeed OPX 20 Plus et OPX 25 Plus disposent d’un châssis à cinq roues, de manière à ce que la roue motrice ait toujours suffisamment de traction, surtout dans les virages. Le Curve Speed Control veille, pour une question de sécurité, à réduire la vitesse dans les virages.

Les engins OPX sont propulsés par un puissant moteur triphasé 24V 3 kW, qui ne nécessite que peu d’entretien (longs intervalles) et qui est peu énergivore.

La nouvelle gamme compte les variantes suivantes : • OPX 20/OPX 20 Plus et OPX 25/OPX 25 Plus : préparateurs de commandes classiques d’une capacité de 2.000 kg.

• OPX-D 20 d’une capacité de charge de 2.000 kg, un engin à double étage pour produits fragiles.

• OPX-L 20 S et OPX-L 16 avec levage en ciseaux pour deux palettes dans le sens de

la longueur ou pour des objets longs ou volumineux.

• OPX-L 12 pour la préparation de commandes de produits lourds jusqu’à 1.200 kg dans un espace étroit.

• OPX-L 20 d’une capacité de 2.000 kg ; il peut prendre deux palettes dans le sens de la longueur. L’OPX-L 20 soulève toujours la première palette, qui est contre le plateau de la fourche, à une hauteur ergonomique pour des distances minimales.

• Tracteur LTX 50 avec une puissance de traction de 5 tonnes.

Test chez Colruyt Le discounter italien EuroSpin est une des entreprises ayant testé l’OPX. En Belgique, le test a notamment eu lieu au sein du groupe Colruyt. « Avec le nouvel OPX 20, que nous avons testé en profondeur, Still nous a confié un matériel d’une productivité nettement plus élevée et qui affiche d’excellentes prestations dans le domaine de la vitesse, de la sécurité dans les virages, de la stabilité et de la fiabilité », explique un membre du management d’EuroSpin.

Outbox

CARINE MOITIER, DIRECTEUR DE BECOMMERCE

« L’étiquette de colis harmonisée est un must pour le commerce en ligne ‘crossborder’ » « Le commerce en ligne a fondamentalement modifié les marchés de la poste et de la livraison de colis. L’inefficacité des livraisons transfrontalières demeure toujours l’un des trois principaux obstacles les plus importants à la vente des commerçants en ligne dans un autre État membre de l’UE. Le Baromètre 2016 du commerce électronique transfrontalier d’Ecommerce Europe le montre bien: la logistique et la distribution représentent un obstacle difficile à surmonter pour 33% des entreprises qui vendent à l’étranger.

Parmi ces obstacles, le ‘track-and-trace’ figure en bonne place : les services postaux européens apposent généralement une nouvelle étiquette sur les colis lorsqu’ils franchissent les frontières, les transformant de colis internationaux en colis nationaux. Par conséquent, le service de traçage s’arrête souvent à la frontière. Actuellement, seulement 60 % environ des colis postaux transfrontaliers sont traçables. Les 40 % restants perdent leur traçabilité en raison du réétiquetage et de l’absence de référencement croisé entre les systèmes ‘track-and-trace’.

Pour rester suffisamment attractifs pour les consommateurs, les commerçants en ligne doivent regarder au-delà de leurs frontières nationales. Une étiquette de colis harmonisée les aiderait donc à améliorer l’efficacité de leurs processus transfrontaliers, tant au niveau 50

de livraisons que des retours. À l’heure actuelle, les commerçants en ligne confient le processus à une tierce partie - dans la plupart des cas un transporteur - qui utilise son propre code barres pour identifier les colis. La coexistence de diverses étiquettes différentes entravent l’essor du commerce en ligne ‘crossborder’.

Pour pallier à cette difficulté, Ecommerce Europe a présidé un groupe de travail au sein du Comité européen de normalisation (CEN) pour élaborer une norme harmonisée pour les étiquettes de colis.

Le Serial Shipping Container Code (SSCC) sur l’étiquette de colis harmonisée permettrait à tous les partenaires du réseau de livraison d’utiliser un système unique d’identification pour relier leurs données pertinentes disponibles au colis physique. De la sorte, ils pourraient , éviter de réétiqueter et offrir de nouvelles possibilités d’améliorer les services de livraison à moindre coût. L’introduction d’un tel code est l’une des priorités d’Ecommerce Europe et sa mise en œuvre devrait également être une priorité pour les entreprises. Les organisations faîtières européennes pour les boutiques en ligne - dont BeCommerce - en sont absolument persuadées. »

« 40 % des colis transfrontaliers perdent leur traçabilité en raison du réétiquetage. »

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