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Delhaize approvisionné avec un premier camion électrique
Depuis le début de cette année, Bakker Belgium utilise un camion électrique pour transporter des fruits et légumes frais entre son site de Boom et le centre de distribution de Delhaize à Zellik. L'entreprise entend ainsi réduire fortement ses émissions de CO₂ et contribuer aux ambitions de durabilité du retailer.
Bakker Belgium est une filiale de Bakker Barendrecht, qui fait lui-même partie depuis 2005 du groupe belge Greenyard de SintKatelijne-Waver, un des plus grands acteurs mondiaux dans le domaine des fruits et légumes frais, surgelés et préparés. Depuis 2019, la société est un partenaire stratégique de Delhaize. Elle fournit une grande partie de l’assortiment aux centres de distribution de la chaîne de supermarchés, dont celui de Zellik.
SCOPE 3
Delhaize et Bakker Belgique –ainsi que Greenyard – affichent de grandes ambitions en matière de développement durable. Greenyard veut réduire ses émissions directes de CO₂ de 50 % d’ici 2025 et de 70 % d’ici 2030. Delhaize, pour sa part, souhaite diminuer les émissions indirectes (émissions dites de Scope 3) de 40 % à l’horizon 2030.
L’investissement de Bakker Belgium dans un premier poids lourd électrique – un Volvo FH Electric – s’inscrit dans ce contexte. 60 km à peine séparent les centres de distribution de Boom et de
Zellik. Ce trajet se prête donc parfaitement à l’utilisation de ce premier véhicule électrique. De plus, des bornes de recharge rapide ont été installées à Boom et à Zellik. L’infrastructure de Boom est reliée à 2.500 panneaux solaires sur le toit de l’entrepôt.
« L’e-truck parcourt 300 à 350 km par jour. Dans une prochaine phase, nous voulons rouler jour et nuit, en deux équipes », déclare Adrie Bakker, CEO de Bakker Belgium. « Avec cet investissement, nous voulons prendre l’initiative au sein de notre secteur, accumuler plus d’expérience et partager nos connaissances du e-transport avec les autres partenaires de la chaîne. »
Il souhaite continuer à investir dans les camions électriques, mais envisage également l’hydrogène. « Il y a tellement de développements et tout va si vite qu’il est difficile de dire à quoi ressemblera la flotte dans cinq ans. Je pense que le camion diesel a fait son temps. Sinon, nous n’arriverons pas à réduire les émissions de CO₂ », conclut A. Bakker.
Adrie