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Trop de croissance nuit-il
Voir une entreprise passer de zéro à 150 camions en trois ans a de quoi faire froncer les sourcils à tout transporteur confronté à la difficulté de recruter des chauffeurs. Les années précédentes, nous avions déjà repéré quelques étoiles filantes de ce type qui, comme par hasard, ont vu leur chiffre d’affaires baisser fortement après deux ou trois années de croissance.
Les Pme Trinquent
Dans le même temps, on assiste à la disparition de nombreuses entreprises moyennes, suffisamment développées pour que le patron n’y conduise plus lui-même, mais pas assez grandes pour faire face à tous les défis du futur. C’est d’ailleurs un des faits marquants de ces deux dernières années que de voir des PME saines chercher leur avenir au sein de groupes plus importants parce que les actionnaires ne se sen- tent pas capables de faire face à la décarbonation, la digitalisation, les demandes plus élevées des clients.
C’est tout profit pour des sociétés plus puissantes, souvent soutenues par du capital à risque, qui font ainsi leurs emplettes sur le marché belge. Les plus actifs de ces derniers mois ont été Tailormade Logistics (Transcot, Van Hove) et Van Moer Logistics (Van Loon, Broekman Logistics Belgium Antwerp), mais TTC, Eskatrans, Yusen Logistics et On Time Logistics ne sont pas restés les bras croisés. Comment expliquer dans ce contexte que le nombre d’entreprises de transport continue à battre des records mais que, dans le même temps, le nombre de faillites explose aussi ? Il faudra bien que l’on se repose la question du seuil trop bas pour l’accès à la profession…
Voici les anciens membres du Top 1000 Transport qui n’ont pas survécu depuis la parution de notre dernier Top 1000 :
• Berry Company (46 ETP)
• Mert Verhuizingen (35 ETP)
• MSB-Logistic (35 ETP)
• Maquet & Fils (25 ETP)
• Daels Transport & Distributie (24 ETP)