& IALE C É P S N O I ÉDIT
S E C I V R SE
Le magazine du décideur
JUIN 2014 14 ANNÉE EDITION SPÉCIALE ÈME
&
PORTRAITS DE
SPÉCIALISTES
DES SERVICES ET (SURTOUT) DES HOMMES SÉCURITÉ
LES AMATEURS N’Y ONT PAS LEUR PLACE
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CASE STUDY TRANSPORT JOOSEN
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Le camion fait pour la ville Le Volvo FL est l’as du transport citadin. Ses nouveaux moteurs D5 et D8 sont suffisamment ingénieux pour être conformes à la norme Euro 6 sans avoir besoin de carburant supplémentaire. De plus, ils réduisent le besoin d’entretien. Le Volvo FL offre en outre une maniabilité accrue et une manœuvrabilité exceptionnelle, pour des performances remarquables. Bref, le Volvo FL est le camion idéal pour la livraison urbaine. Très maniable et compact, il est aussi particulièrement rentable. Retrouvez les 10 NOUVEAUTES A LA UNE sur volvotrucks.be
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TRANSPORT&VAN Management
JUIN 2014
sommaire
ÉCIALE ÉDITION SP
SERVICES
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PORTRAITS DE SPÉCIALISTES Rencontres avec Geert Vermeulen, Stéphane Baudewijns, André Binst, Nicolas Pirson et Pierre-Yves Bernard
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edito
VIP Geert Machenil, ITLB
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TRANSPORT & VAN TOPICS FOCUS sécurité • La sécurité, un secteur en pleine évolution (18) • Katoen Natie Art : conservation de l’art ou art de la conservation ? (21)
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VIP Transport Joosen
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VIP Gertjan Breij, DKV Euro Service Benelux
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TRENDS Le centre multi-services de Liege Logistics
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VAN La transformation de véhicules utilitaires, un art de plus en plus complexe
colophon éditeur responsable
chief executive officer managing director
Rédaction
directeur de la rédaction rédaction finale collaborateurs traduction photos
Sales & Marketing project manager project executive marketing
Design C
Christophe Duckers Automotive Media Centre - Z.1. Researchpark 20 - 1731 Zellik tel 02 467 61 60 - fax 02 467 61 62 info@transportmedia.be - www.transportmanagement.be Philippe Quatennens Christophe Duckers Christophe Duckers - christophe.duckers@transportmedia.be Kristof Winckelmans - kristof.winckelmans@transportmedia.be Frédéric Willems, Philip De Paepe, Grégory Livis, Guillaume Maris, Tom Mondelaers, Erik Roosens, Jean-Michel Lodez Virginie Dupont Erik Duckers, Georges De Coster
Veerle Goossens - tel 02 467 61 60 - GSM 0472 45 60 90 veerle.goossens@transportmedia.be Ludo Vranken - tel 02 467 61 60 - GSM 0497 45 37 70 ludo.vranken@transportmedia.be Frédéric Willems - frederic.willems@transportmedia.be Active nv - www.activeonline.be
Des services et (surtout) des hommes Cela tient du poncif mais il est pourtant toujours utile de le rappeler : le service, c’est d’abord et avant tout des hommes. Des hommes qui engagent leur expérience, leur savoir-faire, leur passion pour, dans le cas qui nous occupe, aider le transporteur ou le gestionnaire de parc à optimiser ses activités. Ces hommes, nous avons voulu les mettre plus encore qu’à l’habitude à l’honneur dans notre numéro spécial « Services ». Comment ? En leur donnant la parole, en leur brossant le portrait, en vous les présentant dans toute leur diversité dans les pages qui suivent. Qu’ils soient chef d’atelier, chauffeur de test, formateur ou encore vendeur, ils dégagent tous la même passion pour un métier souvent exigeant, parfois contraignant mais toujours utile. Ces hommes, ce sont aussi les concessionnaires, maillons essentiels s’il en est dans le monde du transport, interfaces indispensables entre l’importateur/le constructeur et le client final. Ces concessionnaires, ils sont présents en force au centre de ce magazine (du moins dans sa version néerlandophone*) via l’encart « Transport & Van Partners », cette année consacré aux dealers actifs en Flandre et à Bruxelles. Au travers d’une fiche d’identité claire et complète, ils se présentent à vous. N’hésitez pas à les contacter : vous y glanerez à n’en pas douter des conseils bien utiles dans la gestion de votre flotte. Christophe Duckers, Directeur de la rédaction. (christophe.duckers@transportmedia.be)
(*) si vous avez reçu l’édition francophone et que vous souhaitez toutefois disposer du « Transport & Van Partners Vlaanderen & Brussel », envoyez-nous un mail à info@transportmedia.be
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Geert Vermeulen quitte Audi pour les véhicules utilitaires de Volkswagen
« La satisfaction du client professionnel fait la nôtre »
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ort d’une expérience de 15 ans dans le plus grand garage Audi de Belgique, Geert Vermeulen (38 ans) relève un nouveau défi. Depuis un mois, il est à Boortmeerbeek le chef d’atelier de VW CVI, les utilitaires légers de Volkswagen. Un choix délibéré du concessionnaire Jennes de resserrer les liens entre le client professionnel et le garage. Erik Roosens
Geert téléphone lui-même au client pour lui expliquer le problème du véhicule.
Pourquoi passer d’une marque de luxe comme Audi aux véhicules commerciaux de Volkswagen ? « En effet, on peut se poser la question, » concède Rudy Bosmans, responsable du service après-vente chez Jennes à Boortmeerbeek. « La plupart des mécaniciens renâclent les utilitaires. Par ailleurs, on ne peut pas y affecter n’importe qui, car le véhicule constitue un véritable atelier mobile pour le client professionnel. Geert est un mécanicien de pointe doté d’une large expérience et ayant les qualités requises pour entretenir un contact direct avec les clients. Contrairement au secteur des voitures particulières, les clients ne s’adressent pas à un réceptionniste. Geert leur indique lui-même le problème de leur véhicule ou, éventuellement, les pièces à remplacer. Il travaille sur les véhicules et téléphone aux clients. Il peut également compter sur l’aide d’un autre mécanicien. » CONGÉ DU BÂTIMENT « Pour notre département des véhicules commerciaux, nous adoptons la même philosophie que les concessionnaires de camions, » explique Rudy Bosmans. « S’arrêter coûte de l’argent. C’est pourquoi il est important pour le client que les entretiens et les réparations aient lieu dans les plus brefs délais et à des moments où il peut se passer de
son véhicule. Par exemple, pour les camions de chantier, ce sera pendant les congés du bâtiment ; pour les autres clients, lorsque leur personnel prend un jour de congé. La priorité est de faire en sorte que les véhicules soient toujours en état de rouler. Nous donnons la priorité aux véhicules en panne. » Le garage de Boortmeerbeek a un atelier séparé pour les utilitaires légers disposant de trois ponts élévateurs. L’un d’entre eux peut porter des véhicules plus longs et a une capacité de dix tonnes. Le chef d’atelier Geert Vermeulen se trouve sous l’un de ces ponts. Il est en train de changer les silent blocs d’une VW California. « D’un point de vue technique, ces véhicules et les voitures particulières ne présentent pas de grandes différences, » nous explique-t-il. Par contre, ils impliquent une communication directe avec les clients. C’est surtout ça qui m’intéressait. Téléphoner moi-même aux clients pour leur expliquer le problème de leur véhicule ou leur indiquer le moment où ils pourront venir le rechercher. C’est plus agréable que du simple travail de réparation. » DIAGNOSTIC En quoi ce travail est-il donc si agréable ? « Le défi de poser un diagnostic et de résoudre le problème. C’est ce qui est le plus
passionnant dans ce métier. Le contact direct avec les clients et leur satisfaction une fois le véhicule réparé. Cela confère bien plus de satisfaction au mécanicien que la réalisation d’un travail d’entretien ou de réparation sans rencontrer le client. » Il convient surtout d’être plus rapide sur les utilitaires légers que sur les voitures particulières. Tout comme les camions, les utilitaires doivent reprendre la route le plus vite possible. « Nous disposons de véhicules de remplacement, » indique Geert Vermeulen. « Un Caddy, un Transporter et un Crafter. L’importateur possède également d’autres véhicules de remplacement. Mais nos clients ont souvent des véhicules uniques que nous pouvons difficilement échanger contre un utilitaire classique. En outre, tout leur matériel se trouve dans le véhicule et le transfert de celui-ci représente quelques heures de travail. »
« Nous donnons la priorité aux véhicules en panne. »
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Stéphane Baudewijns, responsable d’atelier chez Turbotrucks Bruxelles
« Les jours se suivent et ne se ressemblent pas »
Stéphane Baudewijns: « Les clients souhaitent également que le concessionnaire répare une grue ou un hayon élévateur défectueux. »
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nterviewer un responsable d’atelier n’est pas une mince affaire. Dans un petit local plus loin, Stéphane Baudewijns nous parle avec beaucoup d’enthousiasme de son travail, régulièrement interrompu par la sonnerie de son téléphone ou par un collaborateur de Turbotrucks Bruxelles qui vient lui poser une question. Mais il en faut plus pour le déconcerter. Il garde son calme et résout chaque problème avec le sourire. Portrait d’un homme qui considère son travail comme un loisir. Erik Roosens
Stéphane Baudewijns (39 ans) a commencé dans le garage d’Anderlecht il y a vingt ans. Il y a occupé à peu près tous les postes – de magasinier à réceptionniste – et il sait donc mieux que quiconque comment un garage de camions fonctionne. En sa qualité de responsable d’atelier, il fixe les priorités de la journée. « Les jours se suivent et ne se ressemblent pas, » se réjouit-il. « Nous commençons à 7h15, mais il arrive que le planning soit déjà complètement chamboulé dès 8 h 15 en raison d’une réparation ou d’un dépannage imprévu. Le plus important est de permettre aux camions de reprendre la route au plus vite. » Dans ce secteur, les véhicules de remplacement sont rarement une solution. Si un client se présente pour une réparation à un camion-poubelle, on peut difficilement lui prêter un tracteur. Turbotrucks Bruxelles appartient au service International Truck Service (ITS) comme les autres concessionnaires DAF. « Les dépannages sont notre pain quotidien, » indique Stéphane Baudewijns. « Si un camion étranger rencontre un problème, nous recherchons toujours la solution la meilleure marché et la plus rapide avec ITS. » CONTRÔLE TECHNIQUE Stéphane Baudewijns travaille avec une équipe de seize mécaniciens et deux brigadiers qui l’aident à répartir les différentes tâches. « La majeure partie de notre travail est consacrée aux travaux d’entretien et
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de réparation. Outre l’entretien de leurs camions, les clients souhaitent que le concessionnaire répare une grue ou un hayon élévateur défectueuse/défectueux. Ils ne peuvent en effet pas se passer de leur camion trop longtemps. » Par ailleurs, Turbotrucks installe également des caméras pour l’angle mort et change les pneus. Près de 95 pour cent des clients demandent au garage de se charger du contrôle technique. Mais le service ne s’arrête pas là. Pour les clients fleet, le concessionnaire organise des
« Il arrive que le planning soit déjà complètement chamboulé dès 8h15. »
formations pour mécaniciens dans son atelier d’Anderlecht, étant donné que ceux-ci se chargent généralement eux-mêmes d’une partie de l’entretien. C’est notamment le cas pour Bruxelles-Propreté. Par ailleurs, Turbotrucks stocke des pièces pour Transport Van Mieghem à livrer à Tubize selon les besoins du transporteur. Les clients qui ont une flotte de camions relativement petite demandent à Turbotrucks de se charger de tout. QUICK SERVICE Turbotrucks Bruxelles propose également un Quick Service pris en charge par un mé-
canicien expérimenté. Parmi les seize mécaniciens, six se relaient chaque semaine. Il s’agit de permettre aux clients de se rendre au garage sans rendez-vous et d’être servis dans le quart d’heure. « Cela peut aller du remplacement d’un essuie-glace à la résolution d’un problème électronique, » nous explique Stéphane Baudewijns. Les problèmes les plus récurrents sont en effet d’ordre électronique. « Il est important que le chauffeur énonce clairement le problème. Ce n’est pas toujours évident, car il y a de nombreuses nationalités parmi les chauffeurs. Certains d’entre eux prennent une photo du tableau de bord avec leur GSM lorsque la panne survient. C’est très pratique, parce que les pannes électroniques peuvent être relativement éphémères ou liées à des situations bien particulières. » Le responsable d’atelier peut également définir la façon dont le camion est utilisé en voyant son état. « Les camions qui sont toujours confiés au même chauffeur durent beaucoup plus longtemps, » indique Stéphane Baudewijns. « Les camions qui changent régulièrement de chauffeur doivent subir des travaux de réparation pratiquement tous les mois. Grâce aux données enregistrées par le camion, il est également de plus en plus facile d’identifier la cause du problème. Les chauffeurs sont parfois surpris lorsqu’on les y confronte. »
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André Binst, demo driver
Une route de partage G
rands essais pour l’armée belge en 1982, formations en Suède, mission en Côte d’Ivoire, démonstrations pour la presse, accompagnement de chauffeurs sur les routes européennes… L’album de souvenirs d’André Binst, demo driver chez Volvo Trucks Belgium pendant 43 ans, est plein comme un œuf. Rencontre. Jean-Michel Lodez
Toute la carrière d’André Binst a gravité autour de Volvo Trucks.
Avec un papa disposant d’une flotte d’une douzaine de véhicules (commerce international de pommes de terre), André Binst est tombé dans le camion lorsqu’il était tout petit. C’est presque naturellement qu’à l’âge de 16 ans, il a fait ses premières armes comme mécanicien. Trois jours par semaine, en alternance avec l’école, il plongeait les mains dans le cambouis chez un concessionnaire Volvo à Londerzeel. Un signe sans doute. Car la marque suédoise allait l’accompagner toute sa carrière, comme mécanicien professionnel puis comme démonstrateur. « Je crois que le métier de mécanicien est un préalable nécessaire à celui de demo driver. Pour bien utiliser un véhicule, il faut en comprendre le fonctionnement. Ce n’est qu’à ce prix que l’on parvient à épargner la mécanique en conduisant, à réduire la consommation et à transmettre les bonnes informations aux chauffeurs. » DE L’OREILLE À L’ÉLECTRONIQUE Les chauffeurs, André les a pratiqués pendant 43 ans. Avec respect et lucidité. Il était aux premières loges pour voir évoluer le métier. « Dans le temps, ils roulaient à l’oreille. Mais les cabines sont devenues de plus en
3 CONSEILS POUR LA ROUTE « La première chose, c’est le réglage du siège. En étant bien positionné derrière son volant, le chauffeur se sent mieux et va mieux doser ses accélérations. Ensuite, il y a le regard. Le fait de conduire en regardant loin permet d’anticiper la plupart des situations, de rouler en sécurité, d’épargner le véhicule et de consommer moins. Enfin, je conseille toujours de rouler à vitesse constante lorsque les conditions de trafic le permettent. »
plus insonorisées. Les chauffeurs ont alors eu tendance à monter trop haut dans les tours. Pour les aider, je plaçais une petite cale de bois dans l’isolation du levier de vitesse. Cela permettait au bruit du moteur d’entrer dans la cabine… Ils comprenaient ainsi rapidement leur erreur. Mais c’est surtout l’arrivée de l’électronique qui a changé le métier. Tout est devenu plus compliqué et le rôle du demo driver a pris une autre dimension : apprendre au chauffeur toutes les subtilités de son outil de travail pour qu’il en tire le meilleur parti possible. Une connaissance du véhicule qui permet aussi de réduire le stress, en
constante augmentation avec les années. » Dans le même esprit, André voit d’un très bon œil l’arrivée de la formation obligatoire de 35 heures. Il mettrait toutefois davantage l’accent sur la conduite économique, le chargement/l’arrimage et les temps de conduite et de repos qui sont pour lui les éléments les plus utiles dans l’exercice de leur profession. « C’est plus important pour moi que d’apprendre les premiers soins. Si tu vois un chauffeur roumain par terre et qu’il ne s’est pas lavé depuis 15 jours, tu n’iras de toute façon pas lui faire le bouche-à-bouche ! (rires) » Un regret ? « Peut-être de ne pas avoir lancé ma propre société de transport. »
LE NOMBRE 56… …c’est le nombre d’anoraks à l’effigie de Volvo qui peuplent la garde-robe d’André. Fétichiste ? Non, juste un brin conservateur. Quand on disait que l’homme était attaché à « sa » marque…
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Nicolas Pirson, Hocké
Digne des grandes occasions
Nicolas Pirson : « J’aime ce métier de spécialistes ».
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33 ans, Nicolas Pirson affiche déjà une solide expérience dans l’achat et la vente de camions d’occasion. Un métier qui le passionne et dont l’orientation chère à Hocké - son employeur – vers le véhicule de qualité lui correspond parfaitement.
« Ce qui me plaît dans ce métier, c’est qu’il ne met en présence que des spécialistes. Il y a très peu d’amateurs dans le secteur. J’en aime aussi l’aspect commercial. L’adrénaline quand on a bien acheté ou bien vendu, c’est assez unique. Et puis surtout, j’adore le produit. Le camion reste pour moi quelque chose de fascinant. » Nicolas Pirson est presque né dans les bruits de moteurs. Son grand-père était dans l’automobile, son père a travaillé chez Berliet dans les années ’70 avant de bifurquer vers la voiture (NDLR : il est administrateur délégué de FEDERAUTO) et son frère est agent Mercedes-Benz. La teneur des sujets de conversation lors des réunions familiales est donc facile à deviner… SURTOUT LES ACHATS Nicolas a fait ses premières armes dans la vente de poids lourds d’occasion chez Trucks MPH (Londerzeel) en 2002. Cinq ans plus tard, il est entré chez Hocké. Il y a d’abord géré la reprise des camionnettes pour la filiale liégeoise avant d’être chargé du développement de l’activité « camions d’occasion » pour l’implantation bruxelloise du groupe.
Jean-Michel Lodez
« Je m’occupe principalement des achats de camions : 50 % en Belgique et 50 % à l’étranger. Cela signifie que je parcours entre 80.000 et 100.000 km par an, essentiellement chez nous et dans les pays limitrophes, pour vérifier la conformité du matériel et conclure les achats. Avec mon collègue Alex et en collaboration avec notre atelier, nous gérons ainsi environ 150 véhicules par an. Des véhicules spécifiques et d’autres plus standards : tracteurs, porteurs, camionnettes lourdes et même remorques. » 60 à 70 % de ces véhicules trouvent ensuite acquéreur via les annonces postées par Nicolas et son collègue sur internet. Le reste est vendu via le réseau relationnel du groupe. Une démarche rendue possible par la sélection et la qualité du matériel pro-
posé, permettant de fidéliser la clientèle. Fier de cette approche qualitative, Nicolas Pirson entend poursuivre son chemin dans cette voie du véhicule lourd d’occasion. Un métier qu’il juge très spécifique et exigeant. « Je pense qu’il faut une bonne expérience du secteur et certaines connaissances techniques. Avant de devenir acheteur, j’ai été longuement testé puis contrôlé afin de vérifier ma capacité à éviter les pièges de l’occasion. Une bonne maîtrise des langues est atout essentiel (NDLR : Nicolas Pirson parle le français, le néerlandais, l’allemand, l’anglais et l’espagnol) de même que la fibre commerciale, le sens du relationnel et la capacité à établir un climat de confiance, tant avec un vendeur qu’avec un acheteur. »
ET À PART ÇA ? NICOLAS PIRSON EST… • marié à Ilka, • papa de Paul-Adriel (7 ans) et Margaux (4 ans), • passionné de cyclisme, alpinisme, randonnées, musique, lecture et voyages.
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Pierre-Yves Bernard, Formax
Les routiers sont sympas, le formateur aussi ! Enfant, Pierre-Yves Bernard a accompagné un patron-chauffeur de sa région aux quatre coins de l’Europe.
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a première rencontre avec Pierre-Yves Bernard date d’une quinzaine d’année. J’avais été frappé à l’époque par l’étrange boule qui équipait le volant de sa voiture. « C’est pour les manœuvres », m’avait-il expliqué. « Comme dans les camions ». Cette simple anecdote est révélatrice du personnage, qui a réussi la gageure de transformer sa passion en activité professionnelle, au travers de Formax, son entreprise de formation. Frédéric Willems – frederic.willems@transportmedia.be
« Enfant, j’avais souvent du mal à m’endormir », débute Pierre-Yves Bernard. « J’écoutais donc la radio pour trouver le sommeil. Très vite, j’ai été captivé par l’émission mythique de Max Meynier : les routiers sont sympas. Ma passion était née ! » A huit ans, l’argent de poche de Pierre-Yves était réservé à l’achat du magazine France Routiers à la librairie du coin. « Et pendant mes temps libres, je passais des heures entières à regarder les poids lourds qui passaient sur l’autoroute près de chez moi ». ANTÉCÉDENTS FAMILIAUX : NÉANT Aussi étonnant que cela puisse paraître, la famille de Pierre-Yves Bernard ne compte aucun chauffeur routier. « Je ne peux en effet pas parler d’antécédents familiaux », reprend-il. « Mais comme le hasard fait bien les choses, mon épouse est fille de camionneur. Elle comprend donc très bien ma passion, et est heureuse que celle-ci s’exprime via la formation plutôt que sur les routes du vieux continent ». Car la passion de notre interlocuteur ne s’émousse pas, bien au contraire ! « Quand j’ai eu 12 ans, j’ai commencé à accompagner de plus en plus régulièrement un chauffeur routier du village aux quatre coins de l’Europe. A l ‘époque, les routiers n’étaient pas soumis à la pression d’un ordinateur de bord. Si je travaillais bien à l’école, mes parents m’autorisaient à prendre la route. Après mes études supérieures, j’ai tout naturelle-
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ment trouvé un premier emploi en lien avec le transport routier, avant de passer mon permis CE, et de faire mes premiers pas dans la formation peu avant l’an 2000 ». Pierre-Yves Bernard a ainsi été actif dans un organisme de formation et chez deux transporteurs liégeois avant de créer sa propre entreprise, Formax, en 2010. PRÉCISION CHIRURGICALE « J’ai profité de la législation européenne sur la formation continue pour me lancer », poursuit Pierre-Yves Bernard. « Les transporteurs ont mis un certain temps avant de se rendre compte des exigences imposées par ces nouveaux textes ». Aujourd’hui, le planning de Formax se remplit rapidement. « Les transporteurs se rendent compte que les amendes sont plus chères que les formations. A moi de les convaincre ensuite que le suivi est tout aussi important que les heures obligatoires de formation ». La formule fonctionne manifestement, puisqu’une vingtaine de formateurs indépendants dispensent aujourd’hui des cours « Formax » en Belgique et au Grand-Duché de Luxembourg. Formax se spécialise dans l’éco-conduite. « Les constructeurs investissent massivement dans la recherche liée aux économies de carburant. En tant que formateurs, nous devons donc être à la pointe à ce niveau, pour apprendre aux chauffeurs à utiliser au mieux les outils
« Si ma maison brûle, je mets ma femme et mes enfants à l’abri avant de retourner dans les flammes pour sauver mon autocollant de Max Meynier ».
d’assistance à la conduite qui s’offrent à eux. Sur certains parcours exigeants, nous avons déjà réussi à passer d’une consommation de 50 litres/100 kilomètres à une moyenne de 37 litres/100 kilomètres», explique-t-il fièrement. LE VIRUS SE PROPAGE… Pour améliorer son offre de services, Formax disposera dès la rentrée prochaine de son propre poids lourd, un porteur Euro 6 de 26 tonnes équipé de quatre sièges et disposant de toutes les options utiles. « En embarquant trois chauffeurs lors de chaque session, je suis sûr que chacun se concentrera pour faire mieux que ses collègues ». En plus des tuyaux qu’il refile aux chauffeurs qu’il accompagne, Pierre-Yves Bernard a transmis sa passion à ses enfants : « Mon fils de sept ans sait déjà reconnaître une boîte à 16 rapports. Et ma fille n’est pas en reste… », conclut-il avec le sourire.
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publireportage
RTR TYRE MANAGEMENT
Un budget pneumatiques transparent pour des transports efficaces
L
’entreprise belge RTR Tyre Management, spécialisée dans la gestion full service des pneumatiques, s’est engouffrée dans une niche de marché avec son plan OptiTyre. Comment est-elle arrivée à cette solution ? Nous avons interrogé Jen De Clerck, le Business Development Manager de RTR.
RTR Tyre Management a été fondé voici 15 ans, précisément lorsque les gestionnaires de flotte commencèrent à s’inquiéter du coût exponentiel des pneumatiques. Trouver un partenaire spécialisé capable d’assumer en intégralité la gestion des gommes, de l’achat jusqu’aux réparations, en passant par la maintenance et les contrôles intermédiaires, devint une nécessité, en particulier pour les gestionnaires de flottes étendues. Cela se tient en collaboration avec un prestataire de services choisi par le client, et RTR Tyre Management dans le rôle de régisseur. “Partenaire externe, RTR est synonyme de tranquillité opérationnelle et de simplification des budgets”, explique Jen De Clerck, qui a contribué à la croissance de RTR Tyre Management en Belgique. Sur l’entrefaite, la firme gère les postes pneumatiques d’un grand nombre de transporteurs belges et de la plupart des importateurs de poids lourds. Elle a récemment décidé de se focaliser davantage sur le marché néerlandais, en accueillant Peter Teurlings au poste d’Account Manager. “La gestion de gommes est une activité complexe et de plus en plus de transporteurs saisissent qu’elle a un impact important sur les coûts directs et indirects. L’exemple classique est celui d’une consommation ac-
crue de carburant suite à une pression des pneumatiques trop basse. Et les flottes de poids lourds qui adoptent notre plan OptiTyre connaissent 15 % de pannes en moins !”, explique Jen De Clerck. TROIS FORMULES RTR Tyre Management propose à sa clientèle trois formules, qui peuvent être modulées en fonction des activités et des objectifs de chaque gestionnaire de flotte. La première est le renting à calcul fermé, avec tarif kilométrique fixe, établi sur analyse approfondie de la flotte et de l’activité de transport. En tant qu’indépendant, RTR Tyre Management prodigue en effet des conseils neutres dans le choix des marques de pneus. Pour ce tarif kilométrique défini, l’entreprise assume toute la gestion des gommes du transporteur, incluant la maintenance, les réparations et les dépannages dans toute l’Europe. Jen De Clerck : “C’est un contrat global dans lequel le client se décharge de presque tous les risques financiers. Mais pour les “bons pères de famille” qui veulent tirer profit d’une gestion optimisée de leurs pneumatiques, nous proposons une deuxième formule, à calcul ouvert. Si les coûts sont inférieurs à ceux que nous avions budgétés, ils sont
PLUS D’INFORMATIONS SUR RTR TYRE MANAGEMENT : WWW.RTR-TYREMANAGEMENT.EU OU INFO@ RTR-TYREMANAGEMENT.EU
partiellement remboursés. La troisième et dernière formule est celle de Fleet Management, avec loyer fixe et frais variables. Les clients peuvent en outre recourir à tous les services du plan OptiTyre, sans abandonner leur stratégie d’achat.” À la fin de l’année, RTR Tyre Management lancera une toute nouvelle plate-forme logicielle, qui “augmentera encore de façon exponentielle les possibilités de suivi et de comptes rendus”, explique Monsieur De Clerck. L’entreprise élabore entre autres sa propre application informatique pour une réaction encore plus rapide et efficace en cas de panne ou de demande d’intervention. À tenir à l’œil !
RTR TYRE MANAGEMENT 5500 véhicules sous contrat (= 32.126 pneus) Formules contractuelles All-in Partenaire totalement indépendant des différents fabricants et prestataires Gestion des pneus sur mesure basée sur des indicateurs clés de performance établis au préalable Axé sur l’Europe Structure transparente des coûts par calcul ouvert ou fermé
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ITLB
Une expertise spécifique L’ITLB délivre entre 25.000 et 30.000 cartes chauffeurs par an.
L
’Institut Transport routier & Logistique Belgique (ITLB), tous les professionnels du secteur connaissent. Il est en effet incontournable dans un certain nombre de domaines. C’est comme ça quand on possède une expertise spécifique.
L’ITLB a été créé en 1966 - oui 48 ans déjà ! - à l’initiative des pouvoirs publics et du secteur privé. L’institut a pour but de promouvoir le transport routier de marchandises par le biais d’études et de recherches et de fournir un appui logistique au Service Public Fédéral Mobilité et Transports en organisant et développant diverses activités. Geert Machenil en est le directeur et nous explique en quoi consiste ces activités. CHANGEMENTS EN PERSPECTIVE La première d’entre elle est l’organisation de formations et d’examens d’aptitude professionnelle. Geert Machenil : “C’est une activité très importante pour l’ITLB. Environ 500 personnes suivent la formation dans les deux langues par an. Mais de gros
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Guillaume Maris
changements sont annoncés dans les prochains jours ou semaines. Nous attendons les nouveaux Arrêtés en la matière pour voir dans quels sens iront ces changements. Il est question par exemple de prévoir des exemptions au niveau de l’obligation de suivre les cours d’aptitude professionnelle. Nous n’en savons pas beaucoup plus pour l’instant et attendons les textes officiels pour pouvoir nous organiser.” Une autre activité, apparentée à la première, consiste à organiser des examens pour les chauffeurs ADR et conseillers ADR. “Cette matière est très réglementée au niveau européen et même au-delà. ITLB se charge ici uniquement de l’examen. 5500 personnes passent cet examen chaque année sur tout le territoire. L’examen se déroule dans les trois langues et a toujours
lieu le samedi pour faciliter l’organisation du côté des transporteurs. Mais dans ce domaine aussi, nous nous acheminons vers de gros changements. En effet, l’ADR va être régionalisé. Pendant une période de transition toutefois, l’ITLB devrait pouvoir continuer à organiser les examens. D’autre part, certaines classes ADR resteront de la compétence fédérale comme les matières radioactives et explosibles. Donc là encore, nous attendons que les choses se précisent”, commente Geert Machenil. CHANGEMENTS EN PERSPECTIVE En dehors de l’organisation de cours et d’examens, l’ITLB est également l’organe de gestion et de délivrance des cartes tachygraphiques. Geert Machenil précise : “Il s’agit d’un service spécifique et exigeant
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car il y beaucoup de choses à vérifier mais le système marche bien. Nous délivrons entre 25.000 et 30.000 cartes chauffeurs par an. A cela, il faut ajouter les cartes contrôleurs tous les 5 ans, 3.000 cartes entreprises par an et environ 350 cartes atelier.” Les deux dernières activités relèvent davantage de l’étude et des statistiques. Geert Machenil : “Nous exerçons également des activités de support logistique au Service Public Fédéral Mobilité et Transports. Il s’agit là de tout le volet concernant les statistiques et le travail sur les données du secteur. Enfin, il faut encore signaler tout ce qui a trait à l’information. Nous publions ainsi ce que nous appelons les études permanentes : enquêtes de conjoncture trimestrielle, indices du prix de revient, analyse économique du transport, chiffres-clés du transport routier de marchandises. S’y ajoutent des études occasionnelles comme une analyse de l’impact de la crise économique sur le secteur par exemple.”
14 Focus domaines, une expertise que nous mettons au service du transport et de la logistique. Les décisions sont prises au niveau fédéral en concertation avec les partenaires sociaux et l’ITLB a ensuite un rôle d’exécutant. La compétence professionnelle en constitue un bel exemple. Nous nous attendons a de gros changements en perspective dans le domaine de la compétence professionnelle. Nous attendons que les textes soient fixés et publiés et ensuite nous pourrons prendre les mesure pour nous adapter à ces changements. Mais le but final est toujours de promouvoir le secteur en lui donnant les outils et les informations utiles à son bon fonctionnement.”
Geert Machenil : “Notre rôle est promouvoir le secteur en lui donnant les outils et les informations utiles à son bon fonctionnement.”
CE QU’IL FAUT SAVOIR SUR L’ITLB Association sans but lucratif Date de création : 1996 Membre de l’ETTA (European Transport Training Association) et de l’IRU (International Transport Road Union) Conseil d’administration composé de quatre personnes (dont le président) nommées par le ministre ayant le transport dans ses compétences et de quatre représentants des associations professionnelles (UPTR, Febetra et TLV) Effectif : 24 personnes ETP (équivalent temps plein) our les formations, cours, examens, etc., recours à des externes (75 à 100 personnes)
Le rôle de l’ITLB est donc très spécifique mais s’inscrit toujours dans une mission de support au secteur comme le souligne Geert Machenil : “Nous possédons une expertise certaine dans un certain nombre de
Pourriez-vous mettre ce petit oiseau dans sa cage ?
Vous n’y arrivez pas ? Quelques fois, une bonne dose de créativité est nécessaire pour atteindre son butX ... X
Approchez vos yeux le plus près possible des deux ‘trous’, concentrez-vous uniquement sur les deux illustrations et ‘regardez’ ce qui se passe...
Active est un bureau de communication spécialisé dans le domaine de l’édition et du web. Quel que soit le défi que nous relevons, notre but est de proposer des solutions créatives, directes et surprenantes, afin d’assurer la satisfaction de nos clients. Nous vous concoctons un cocktail à base de stratégies intelligentes, concepts forts, design bien pensé et gestion de projet complète. L’équipe d’Active retrousse à chaque fois ses manches avec enthousiasme pour réaliser des magazines respirant la fraîcheur, de magnifiques brochures mais aussi des présentations et rapports annuels professionnels. Nous créons en outre volontiers un style d’entreprise reconnaissable, des e-mailings qui attirent l’attention, des campagnes qui possèdent justement ce petit quelque chose en plus ainsi que des sites web clairs. Vous l’aurez compris, nous ne reculons devant rien ! Rendez-vous sur www.activeonline.be !
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Nouvelle possibilité de contrôle périodique dans les ateliers Scania
Plus besoin de se rendre à la station d’inspection
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partir de maintenant, vous pouvez faire contrôler vos camions et semi-remorques chez plusieurs concessionnaires Scania. Non seulement, cela va plus vite, mais cela coûte aussi moins cher que s’il faut aller présenter les véhicules à la station d’inspection. Une inspection légale est possible chez Scania Services à Bruxelles, Drongen, Péruwelz, Namur et Charleroi. Ce service ne vaut pas seulement pour les camions Scania, mais également pour les véhicules d’autres marques, et pour les véhicules attelés. Emmener des véhicules à une station d’inspection pour le contrôle période fait perdre du temps et immobilise le véhicule. Scania Bruxelles a calculé qu’il fallait en moyenne quatre heures pour procéder au contrôle dans une station d’inspection indépendante. Au départ de la succursale de Neder-Over-Heembeek, il faut charger un chauffeur d’emmener le véhicule sur place, où le temps d’attente est en moyenne de deux heures. Sachant que le personnel coûte 50 euros de l’heure, l’opération revient donc à 200 euros. Chez Scania Bruxelles, l’inspection technique est désormais organisée deux fois par semaine, le mardi et le jeudi. “Nous demandons 100 euros”, confie Cederik Grisez, le Service Manager. “Cela revient moins cher au client que s’il effectuait le déplacement jusqu’à la station d’inspection.” Scania est la seule marque du projet pilote orchestré par le Secrétaire d’État à la Mobilité, Melchior Wathelet, à procéder à l’inspection légale non pas dans une station agréée, mais chez le concessionnaire
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directement. Melchior Wathelet entend en cela réduire le nombre de déplacements et les temps d’attente dans les centres d’inspection. Les ateliers ont cependant dû être modifiés à cet effet. Par exemple, le sol a dû être nivelé pour le contrôle des phares et une bascule et un analyseur de gaz d’échappement ont été installés. De plus, tous les appareils doivent être régulièrement étalonnés. L’inspection proprement dite a lieu par le personnel qualifié d’ACT. Faire le contrôle technique à l’atelier de Scania réduit l’immobilisation du camion. Le matin, le véhicule est préparé pour l’inspection. L’après-midi, le personnel d’ACT vient procéder à l’inspection. Seul le personnel de Scania est autorisé à avancer les véhicules pour que l’inspection ait lieu sans souci et rapidement. En cas de problème mineur, nous le réglons tout de suite à l’atelier, pour que le véhicule reparte avec sa carte verte le soir même. “Le client est privé de son véhicule une journée en tout et pour tout alors qu’avant c’était deux jours. Soit une manière de maximiser la durée de disponibilité du véhicule.”
Peuvent être présentés dans les points Scania Services, non seulement les camions Scania, mais également ceux des autres marques, et idem pour les véhicules attelés. “Nous sommes en mesure de soumettre toutes les marques et tous les véhicules d’un poids total supérieur à 3,5 T à ce genre de contrôle périodique, tant les camions que les semi-remorques et les bus. En concertation avec le client, nous effectuons tout de suite les réparations nécessaires également. Ensuite, nous passons le véhicule à l’inspection. Nous garantissons une carte verte sans file d’attente ni frais de second passage ou de déplacement. Bref, nous évitons d’immobiliser le véhicule plus longtemps qu’il ne le faut.”
www.scania.be
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UN FORMATEUR DE CONDUITE POUR VOLVO TRUCK CENTER Avec l’introduction d’un formateur de conduite, un coach qui enseigne aux clients comment utiliser et conduire plus intelligemment leurs Volvo Trucks, le constructeur de camions espère les aider à réduire leur consommation de carburant jusqu’à 15 %.
“L’introduction d’un formateur de conduite est une démarche naturelle pour les Volvo Truck Centers de Bruxelles, Kampenhout et Malines, et elle va nous permettre d’aider nos clients à relever les défis qui les attendent”, déclare Frank Kimpe, Managing Director. Il a constaté une hausse continue de la satisfaction de la clientèle depuis la reprise en 2011 et loue les efforts du personnel, tout en insistant sur la tâche restant à accomplir. L’un des postes clés pour les clients est le carburant. “Nous savons que le carburant peut représenter pas moins de 35 % des frais de l’entreprise et c’est à ce niveau que le formateur de conduite permettra à nos clients d’économiser pas mal d’argent”, ajoute Frank Kimpe. En agissant comme un coach et en enseignant aux chauffeurs et propriétaires toutes les fonctions que possède le camion, le formateur de conduite veille à ce que celui-ci soit utilisé à son plein potentiel tout en consommant nettement mois de carburant qu’auparavant. La formation est aussi une partie certifiée des 35 heures que tous les chauffeurs professionnels doivent suivre, conformément à la règlementation européenne.
VIALTIS PROPOSE LA MULTISERVICE CARD
Vialtis, spécialiste des services aux transporteurs, a élargi son offre en y intégrant la MultiService Card. Celle-ci facilite le paiement des taxes et péages en Europe : Belgique, Pays-Bas, Luxembourg, Danemark, Suède, République Tchèque, Suisse, Slovénie et tunnel du Saint-Bernard. La carte est totalement sécurisée et personnalisable depuis l’espace client MyVialtis.com. Vialtis annonce en outre la signature de nouveaux contrats avec des acteurs majeur du marché des ferries et la reconduction de son partenariat avec Transcamion sur les lignes Méditerranée, Europe, Angleterre, Scandinavie et mer Baltique. VIALTIS est aujourd’hui en mesure de proposer plus de 1.300 routes dans toute l’Europe avec plus de 150 lignes d’expéditions différentes et de garantir à ses clients la disponibilité des places à bord des ferries pour leurs véhicules et marchandises.
FIDENCO INVESTIT DANS UNE NOUVELLE CONCESSION FORD À ZAVENTEM Fidenco, c’est une vingtaine de sièges et une trentaine d’agents agréés dans les provinces d’Anvers et du Brabant flamand. Avec un volume annuel de plus de 10.000 véhicules, Fidenco se profile comme l’un des plus importants concessionnaires automobiles privés de Belgique. Dans le portefeuille du groupe, on retrouve les marques Ford, Hyundai, Volvo et Land Rover. C’est pour la marque Ford que Fidenco s’apprête à construire une nouvelle concession le long de la Chaussée de Louvain, à Zaventem. Il s’agit d’un investissement important à un endroit stratégique. Implanté sur un terrain de 18.000 m², le bâtiment répondra à toutes les normes d’une concession moderne, digne du 21e siècle. A lui seul, le showroom s’étendra sur 1.000 m². Selon les différents permis nécessaires et la vitesse des travaux, cette nouvelle enseigne Ford devrait ouvrir ses portes entre le Salon de l’Auto et les vacances de Pâques 2015. Selon l’Administrateur délégué du groupe Fidenco, René Denayer, ce timing est parfait et permettra de combler un vide dans la région de Bruxelles. « Cette lacune, nous la comblons d’ores et déjà avec nos concessions Ford Hergon à Sterrebeek, Louvain et Overijse », rappelle René Denayer. « Mais la nouvelle implantation renforcera sensiblement notre présence dans la région. Il y a de nombreuses flottes dans le coin. Ce qui signifie aussi qu’il faut y installer de grandes concessions modernes qui rencontrent les exigences de qualité des clients professionnels. » Ce n’est pas le seul grand investissement réalisé par Fidenco. Depuis le 31 mars dernier, Gonthier Mechelen – également un concessionnaire Ford – a pris possession, de manière opérationnelle, d’un tout nouveau bâtiment.
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MAN TSSI FINALISTE DU SERVICEQUALITYAWARD Le concessionnaire MAN TSSI d’Opglabbeek a conquis une place en finale du ServiceQualityAward 2013/2014. Il s’agit d’une compétition lancée par MAN en 2010 visant à optimaliser la compétence du réseau de service. L’édition 2013/2014 a pour devise “The competition that shows the way” et a vu 800 garages s’affronter en Europe.
L’ATELIER COTAC REPRIS PAR GARAGE KANT Garage Kant (Volvo Trucks) à Anvers reprend la division Trailer Repair & Maintenance de Cotac Belgium (Hoyer). Cette opération permet à Kant d’élargir son offre en proposant un service spécialisé de réparation et d’entretien de matériel tracté de tout type. Une manière aussi de développer le concept ‘one-stop-shopping’ très prisé par la clientèle. Garage Kant va rependre la totalité du stock, l’équipement, les machines-outils ainsi que l’ensemble du personnel. Suite à cette opération, Cotac aura aussi la possibilité de lancer une activité de ‘drumming’ destinée à certains transports de liquide pour laquelle une demande importante existe sur la rive droite de l’Escaut. La reprise sera effective dès juin prochain.
Suivez l’actualité du secteur sur...
3 QUESTIONS À GUY CRAB,
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU GROUPEMENT DES DISTRIBUTEURS ET AGENTS DE MARQUES AUTOMOBILES (FEDERAUTO) Confrontés à une conjoncture difficile, les distributeurs et agents de marques de poids lourds et VUL doivent se montrer créatifs. FEDERAUTO les épaule à sa manière. TRANSPORT Management : Comment se portent les dealers et les agents ? Guy Crab : « La rentabilité ne s’améliore pas. Le marché est très calme et les ateliers tournent souvent au ralenti. La situation est particulièrement difficile dans le secteur de l’utilitaire léger dont les structures sont en général communes à celles des voitures... Pour les poids lourds, la période difficile de la fin ‘90/ début 2000 n’a maintenu à flot que les entreprises les plus solides. Aujourd’hui, elles restent actives au prix d’une certaine créativité. »
Guy Crab
TRANSPORT Management : De quelle manière ? G.C. : « Nous avons remarqué un accroissement du niveau de service. Ce qui est important pour les transporteurs, c’est de perdre le moins de temps possible. Aujourd’hui, les concessionnaires leur offrent un service personnalisé, une plus grande flexibilité pour les réservations d’entretiens et de réparations. Les dépannages sont aussi devenus plus rapides et plus efficaces. Ceux qui ont le plus de moyens ont aussi développé des services complémentaires comme l’inspection automobile délocalisée. » TRANSPORT Management : FEDERAUTO apporte-elle sa pierre à l’édifice ? G.C. : « Oui, nous terminons le développement d’un outil informatique qui aidera nos membres à prendre conscience de l’ampleur et l’attribution de leurs frais. Car si la rentabilité diminue, il faut déterminer pourquoi et trouver des pistes pour l’améliorer. Par ailleurs, nous allons réaliser pour la fin de cette année une grande étude de rentabilité des secteurs voiture, utilitaire léger et poids lourd. En identifiant ce qui se passe chez leurs confrères et dans les autres secteurs, nos membres pourront comparer leurs situations, mieux identifier leurs frais respectifs et déterminer des actions correctives. »
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AUTOMOBILIA, CONCESSIONNAIRE VOLVO TRUCKS, REPREND VAN RENTERGHEM
INAUGURATION DU NOUVEAU BÂTIMENT DU GARAGE DE LAAK LIÈGE
Le Groupe Automobilia a repris ce 1e avril 2014 le concessionnaire Volvo Trucks Van Renterghem Trucks NV. Les activités de vente et d’après-vente restent opérationnelles au départ du site à Pittem.
Situées dans le zoning industriel de Thimister, les nouvelles installations du concessionnaire MAN De Laak Liège ont été inaugurées dernièrement. Bâtie sur un terrain d’une superficie totale de 2,5 hectares, la toute nouvelle concession MAN intègre un vaste atelier équipé de cinq fosses de travail, d’une ligne de diagnostic et des appareillages les plus modernes. Le Garage De Laak Liège fait partie du groupe MKLL (MAN Kempen Limburg Liège), une entité commerciale fondée en 2006 et réunissant 5 concessionnaires MAN. L’inauguration s’est déroulée en présence de pas moins de 450 invités. Lors des journées portes ouvertes, le public a pu découvrir en famille ces nouvelles installations. Le Garage De Laak Liège a ainsi accueilli pas moins de 1.500 personnes. Op zaterdag en zondag kreeg De Laak Liège bijgevolg maar liefst 1.500 bezoekers over de vloer.
LE GARAGE ARNOULD S’ADJUGE LE TROPHÉE VAS Chaque année, Volvo Trucks remet le trophée “Volvo Action Service” au concessionnaire VAS le plus méritant. Cette année, ce prix a été attribué au Garage Arnould de Bertrix. Le prix repose sur deux critères essentiels : le nombre de dépannages effectués en collaboration avec l’équipe VAS de Gand et le nombre de dépannages terminés endéans les 6 heures. Le Garage Arnould a effectué, en 2013, 162 dépannages sur un total de 2531 (en Belgique et au Grand-Duché de Luxembourg) et 75 % de ces dépannages ont été réalisés dans les 6 heures.
FAYMONVILLE INAUGURE UN POINT DE SERVICE EN RUSSIE Faymonville, constructeur belge de véhicules tractés pour le transport exceptionnel, a inauguré un nouveau point de service en Russie, à Noginsk près de Moscou. Cette implantation est active dans les prestations de services, les pièces de rechange et les activités de vente. L’importation en Russie de véhicules Faymonville neufs et d’occasion passera aussi par ce centre. Le marché russe est un des marchés prioritaires de Faymonville.
U u m b p m q
L’entreprise familiale Automobilia a été fondée en 1960. Depuis plus de 50 ans, ses activités sont centralisées sur Volvo Cars et Volvo Trucks et elle possède actuellement 8 implantations. Les trois sites Volvo Trucks sont localisés à Ypres, Ostende et Zarren. La famille Van Renterghem est active depuis 1970 comme concessionnaire Volvo Trucks et a développé durant cette période un concessionnaire performant à Pittem.
M p d Q M s
Pour renforcer, en Flandre Occidentale, la position de l’entreprise vis-àvis de Volvo Trucks, la famille Soete-Mortier a décidé de reprendre le concessionnaire Volvo Trucks Van Renterghem Trucks NV à Pittem. Les deux entreprises ont convenu que le Groupe Automobilia reprendra à dater du 1er avril aussi bien les actifs que le fonds de commerce. A cet effet, une nouvelle société a été créée : Automobilia Pittem BVBA. Les activités restent opérationnelles depuis le site de Pittem.
TELEPASS ÉTEND SON RÉSEAU DE PARKINGS SURVEILLÉS Telepass et SecuriTpark ont conclu un accord permettant aux clients de Telepass de payer directement avec leur badge le parking sécurisé de Niort. Cet accord a été conclu à l’occasion du salon SITL. Telepass est un spécialiste européen du télépéage autoroutier. SecuriTpark est le premier parking sécurisé pour poids lourds du grand ouest. Le parking de Niort comprend une zone de services dédiés aux transporteurs avec des hôtels, restaurants, concessionnaires, stations-services, etc. Le parking de Niort est une étape importante pour les chauffeurs poids lourds qui traversent la France. Le site bénéficie aussi d’une connexion directe avec un site intermodal railroute.
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MAN Solutions, des services intégrés à votre portée Un poids lourd de qualité est une chose, mais pour accumuler sans soucis d’innombrables kilomètres, c’est une prestation de services optimale dans tous les domaines qui fait vraiment la différence. MAN regroupe désormais ses prestations de service sous la dénomination MAN Solutions. Quels que soient vos besoins, MAN a toujours une solution sur mesure à vous proposer.
MAN I Finance Lors de l’achat d’un nouveau véhicule, le département financement de MAN vous propose une offre détaillée, qui vous garantit, à long terme, une vue claire sur vos frais fixes pour toutes les formules : location à long terme, leasing ou renting financier...
MAN I Service MAN a développé quatre contrats d’entretien différents, qui peuvent également être complétés de services supplémentaires. Comme les pannes ne sont jamais exclues, MAN Service intègre également Mobile24, un réseau de dépannage européen de plus de 1.300 points de service MAN. Et quand une pièce doit être remplacée, MAN Parts vous garantit des pièces d’origine de qualité supérieure disponibles dans les meilleurs délais.
MAN I Support Les solutions de MAN Support vous accompagnent au quotidien lors de l’utilisation de votre camion : applications télématiques, logiciels de gestion de flotte (MAN TeleMatics) et formations MAN ProfiDrive (conduite économique et offroad) dédiées aux chauffeurs avec certificat d’aptitude professionnelle.
MAN I Rental Pour vos besoins ponctuels, MAN Rental propose des contrats de location à court et moyen terme ainsi qu’une large flotte de véhicules disponibles.
MAN I TopUsed Le label MAN TopUsed est le label international des véhicules MAN d’occasion proposés via le réseau MAN ou l’importateur. Comme les camions neufs, les véhicules TopUsed peuvent être financés via MAN Finance et livrés sous garantie.
Pour de plus amples informations sur les services MAN Solutions, rendez-vous chez votre dealer MAN local ou sur www.man.be
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Les systèmes de sécurité sont toujours plus performants, mais le personnel doit suivre
« La sécurité n’est pas une tâche pour amateur »
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e secteur de la sécurité est en pleine évolution. L’utilisation croissante de la technologie – des caméras plus rapides aux systèmes d’identification et d’autorisation plus performants - constitue une des tendances les plus marquantes. Une bonne chose, car le niveau de la protection s’élève et, grâce à des contrôles virtuels, les agents de sécurité peuvent se concentrer sur des situations dans lesquelles leur présence est vraiment requise. D’un autre côté, la complexité de la protection augmente. Le secteur plaide pour une approche intégrée coordonnant les diverses mesures de protection. Les grands acteurs soulignent en outre la responsabilité des entreprises. « Le transporteur qui déclare que les marchandises sont parties en toute sécurité, en est aussi responsable. » Tom Mondelaers
La sécurité constitue une priorité pour toute entreprise, mais pour les transporteurs et les prestataires logistiques, le sujet revêt une importance toute particulière. D’une part, il y a la responsabilité qu’ils endossent par rapport à leurs clients et, d’autre part, il y a les défis spécifiques propres au business. « Ce qui est unique, c’est le mouvement important des marchandises, en provenance ou en direction des centres de distribution et sur la voie publique », explique Philippe Docx, marketing manager de G4S Belgium. « Le parcours sur la voie publique notamment est très complexe. C’est pourquoi il est important d’investir dans un bon mix de technologie et de surveillance humaine. Les deux se renforcent mutuellement. »
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La question est naturellement de savoir ce que les entreprises logistiques peuvent faire pour mettre au point la sécurité de leur processus. « Il existe divers programmes de certification qui accroissent la sécurité de la supply chain », déclare Cliff Lodewijckx, branch manager de Securitas. « Du point de vue douanier, le statut d’Authorized Economic Operator (AEO) présente des avantages en matière de contrôles et de procédures simplifiées. Pour le fret aérien, il y a les certifications regulated agent et known consignor qui garantissent la sécurité du fret jusqu’au moment où l’avion est chargé. Il existe aussi d’autres normes comme TAPA (Transported Asset Protection Association, ndlr), ISPS (pour la protection des navires et des équipements portuaires, ndlr) ainsi que le certificat ISO 28000 pour le security management. »
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LA CAMÉRA MOBILE POUR LES MISSIONS PONCTUELLES Le prestataire logistique est parfois confronté à des chargements exceptionnels qui exigent une approche particulière au niveau de la sécurité. Un exemple : votre entrepôt sert normalement d’espace de stockage pour des biens en vrac présentant peu de risques, mais pour un week-end, vous devez stocker un chargement onéreux de smartphones ou téléviseurs. Cela n’a aucun sens de consentir pour la cause un investissement lourd. Au lieu de cela, il vaut mieux placer une surveillance mobile par caméra pendant quelques jours. « Avec des solutions mobiles temporaires, les entreprises logistiques peuvent anticiper des cas particuliers, sans surcoûts élevés », affirme Cliff Lodewijckx. Ces systèmes, basés sur une politique de protection cohérente, ne sont pas obligatoires. « Pourtant, les entreprises logistiques ont tout intérêt à participer, sous peine de ralentir la chaîne logistique », précise Danny Vandormael, CEO de Seris. « Ceci présente naturellement des opportunités pour le secteur de la sécurité. Nous disposons de l’expertise et de l’expérience sur le plan de l’audit et du consulting afin d’accompagner les entreprises dans ce processus et qu’elles puissent entrer en ligne de compte pour une certification. La formation est ici cruciale. Le personnel qui travaille par exemple dans une zone known consignor doit respecter strictement un certain nombre de règles. » Cliff Lodewijckx souligne la grande responsabilité induite par les systèmes de certification. « Si vous déclarez que les biens sont partis en toute sécurité, mais que vous ne faites pas les efforts nécessaires, vous serez responsable en cas de problème. » SÉCURITÉ À TEMPS PLEIN Il est donc nécessaire que les entreprises logistiques professionnalisent leur politique de sécurité. Un défi pour de nombreuses PME. « Souvent, elles n’ont pas les moyens d’engager un manager sécurité à temps plein », déclare Cliff Lodewijckx. « Le plus souvent, cette fonction est combinée à d’autres responsabilités comme conseiller prévention ou manager RH. Mais la sécurité n’est pas une tâche pour un amateur interne. Ces gens ne disposent souvent pas de la connaissance ni de l’expérience. » Philippe Docx conseille toujours aux sociétés de faire appel à une entreprise spécialisée pour un audit approfondi de la sécurité. « Sur cette base, il est possible de s’attaquer aux points faibles. Il n’existe pas de solution standard, chaque entreprise est différente. » Mais quel est l’effort minimal que chaque entreprise devrait consentir en termes de sécurité ? Philippe Docx : « La protection anti-intrusion et contre l’incendie constitue la base indispensable. Mais même pour cela, il faut d’abord demander un sérieux audit. Autrement, les investissements lourds n’auront aucun sens. »
Danny Vandormael souligne l’importance d’une approche intégrée. « La technologie a fort évolué au cours des 10 dernières années. Avec le même budget, il est aujourd’hui possible de faire beaucoup plus. Mais ce qu’il faut éviter, c’est travailler avec une technologie stand-alone. Si vous investissez, veillez à ce que tout soit en harmonie. Il est donc préférable de travailler avec un seul fournisseur qui s’appuie sur une analyse complète des risques. Où se trouve la société ? Qui sont les voisins ? De quels biens s’agit-il ? Il n’y a jamais de solution standard. » De plus, investir dans la sécurité est une tâche permanente. « Les processus d’entreprise et les risques qui y sont liés évoluent. C’est pourquoi il est recommandé d’analyser régulièrement la sécurité. D’une part, pour vérifier si l’approche répond toujours aux risques et, d’autre part, pour contrôler si les activités entrent toujours dans les programmes de certification éventuels », explique Cliff Lodewijckx.
fectuer des contrôles virtuels. Les agents peuvent ainsi se concentrer sur des situations où leur présence est vraiment requise. » « Le but n’est évidemment pas de mobiliser le plus d’agents et d’appareils possible, mais bien de coordonner l’action des personnes et de la technologie », ajoute Cliff Lodewijckx. « Les caméras intelligentes opèrent de façon analytique et n’envoient des images que s’il y a vraiment du mouvement. L’agent peut ainsi intervenir plus efficacement. » Cette méthode de travail permet aussi aux entreprises de garder le contrôle des coûts. Danny Vandormael : « Les entreprises ont besoin d’une approche économiquement responsable. C’est à nous de présenter des solutions qui tiennent compte de la capacité financière du client. Quel sens les concepts à 800.000 euros ont-ils si le client ne peut se les payer ? »
TECHNOLOGIE INTELLIGENTE Le rôle d’agent de surveillance a bien changé ces dernières années. « Grâce au progrès de la technologie, nous pouvons mieux épauler notre personnel », déclare Philippe Docx. « Les systèmes de caméra permettent d’ef-
TROIS CONSEILS PRÉCIEUX POUR LES PRESTATAIRES LOGISTIQUES CONSEIL 1 : PROTÉGEZ L’INFORMATION ET SUIVEZ LES MARCHANDISES TOUT AU LONG DU PROCESSUS Philippe Docx (G4S Belgium) : « Les entreprises logistiques doivent conserver leur information interne en… interne. Ceci doit faire partie de la culture d’entreprise mais cela commence par du bon sens. Veillez en outre à pouvoir suivre les biens tout au long du processus logistique et à pouvoir intervenir rapidement en cas de problème. » CONSEIL 2 : SURVEILLEZ LE TOTAL COST OF OWNERSHIP Danny Vandormael (Seris) : “Si vous investissez dans la sécurité, optez alors pour une approche intégrée. Veillez par exemple à ce que le contrôle d’accès et la surveillance par caméra fonctionnent sur la même plate-forme. Cette approche donne le meilleur return. Complétez aussi toujours cette technologie par une présence humaine et faites appel, pour la sécurité, à un seul fournisseur. » CONSEIL 3 : INVESTISSEZ DANS UNE ANALYSE PROFESSIONNELLE DES RISQUES Cliff Lodewijckx (Securitas) : « Tout commence par l’inventorisation des risques. Veillez ensuite à procéder régulièrement à un relevé et à une évaluation des mesures de protection existantes. Ainsi, vous pouvez adapter la politique de sécurité à l’évolution de votre entreprise. »
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Conservation de l’art ou art de la conservation ?
Le dépôt est équipé de tous types de rayonnages, du rayonnage à palettes aux rayons extensibles spéciaux pour peintures (Copyright : KMSKA)
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ne des divisions les plus remarquables du site Loghidden City de Katoen Natie est incontestablement le bâtiment de Katoen Natie Art, un dépôt ‘state-of-the-art’ pour le stockage sophistiqué et protégé d’objets et collections d’art. Un climat constant est maintenu dans deux compartiments avec une température et humidité contrôlées. Dans le bâtiment, tout est évidemment placé sous le signe de la sécurité : du contrôle des parasites à la protection contre l’intrusion et l’incendie. Katoen Natie Art propose à ses clients des solutions sur mesure, grâce à un aménagement flexible du magasin avec tous les systèmes de rayonnages possibles et tous les types de matériel de manutention. Luc Franco
Il y a trois ans, Katoen Natie a créé la nouvelle business line Katoen Natie Art avec le développement d’un dépôt ultra moderne pour le stockage sophistiqué et protégé d’objets et de collections d’art. Katoen Natie se charge là de la conservation et de la surveillance du patrimoine culturel. La business line est spécialisée dans le transport, la gestion et le stockage de collections d’art pour, notamment, les musées, pouvoirs publics et collectionneurs privés (e.a. les banques). Le prestataire logistique spécialisé propose à tous ceux qui s’occupent d’art et de patrimoine une solution sur mesure permettant de stocker les collections dans des conditions optimales. La climatisation, l’éclairage, la protection,… sont réglés et adaptés par des professionnels aux besoins spécifiques des œuvres d’art.
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KATOEN NATIE EN BREF La riche histoire de Katoen Natie remonte à 1854, année de sa création. Aujourd’hui, le groupe est actif dans le monde entier proposant des services logistiques pour un grand nombre de secteurs comme la pétrochimie, les ‘specialty chemicals’, les biens de consommation, l’alimentation et les activités portuaires. Katoen Natie est composée de 400 unités opérationnelles, avec 150 terminaux et des plates-formes logistiques. L’entreprise emploie plus de 10.000 personnes dans le monde. CLIMATISATION Le dépôt situé sur le site logistique Loghidden City est totalement isolé, y compris le sol et le toit. Le bâtiment s’étend sur 8.300 m2 et est composé de trois compartiments de, respectivement, 5.500, 1.600 et 1.100 m2. L’air est constamment purifié au moyen de filtres spéciaux du type Camfil F9 qui répondent à la norme EN779:2012.
Un climat constant avec une température et une humidité contrôlées est maintenue dans le deuxième compartiment, plus petit. La température y est en permanence de 20°C, avec une tolérance de +/- 2°C. Ir. Wim Ledegen, business unit manager : « Avec ces normes sévères, nous allons plus loin que certains grands musées qui tolèrent des variations de températures plus importantes en fonction des saisons. L’humidité
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23 Focus relative est réglée à 52 %, toujours avec une tolérance de +/- 2 %. »
LE DÉPÔT DE KATOEN NATIE ART
Au-delà de la climatisation, Katoen Natie Art est actif dans le contrôle des parasites, avec un monitoring constant et une lutte permanente contre les insectes et les rongeurs. Les insectes sont attirés dans des pièges au moyen de phéromones. Pour les rongeurs, les pièges tendus n’utilisent pas de produits toxiques pour l’être humain.
Superficie : 8.300 m²
SÉCURITÉ Il faut noter que les poids lourds peuvent pénétrer dans le bâtiment jusqu’à un sas entre la façade extérieure et les espaces conditionnés. De cette manière, les œuvres d’art peuvent être chargées et déchargées en toute discrétion. De plus, le dépôt répond à la norme INCERT 3, le 2e niveau le plus élevé sur le plan de l’intrusion dans des bâtiments. C’est ainsi qu’une surveillance par caméra est assurée en permanence ainsi qu’une surveillance continue du site Loghidden City.
Rayonnages : Stow, Mecalux
Une attention particulière a aussi été accordée à la protection anti-incendie : les murs intérieurs des deux compartiments conditionnés ont une valeur RF (résistance au feu) de deux heures. De plus, il n’existe pas d’installation sprinkler, étant donné que l’eau est un ennemi pour un grand nombre d’objets d’art. Le plus petit entrepôt a toutefois été équipé d’une installation de pulvérisation signée Somati Systems. En cas d’incendie, une pompe diffuse un brouillard dans le dépôt à une pression de 120 bars. Ce brouillard éteint le feu sans mouiller les objets d’art tandis que l’arrivée d’oxygène est coupée. A titre comparatif : la pompe d’une installation sprinkler classique opère à une pression de 5 bars à peine. Cette installation est, en raison de l’ampleur de l’entrepôt, unique en Belgique. La totalité du bâtiment a également été équipé d’un système de détection d’incendie et de volets
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Compartiments : 3 Hauteur : 8,5 m Hauteur libre : 7 m Quais de chargement/ (dé)chargement : 6 Portes : 8 Rayons pour peintures : Kern Studer Chariots élévateurs : proviennent du parc de Loghidden City (Katoen Natie) WMS : développé en interne Scanners RF : Microflex
coupe-fumée. Enfin, le réseau d’électricité du dépôt est coupé au moment de l’activation de l’alarme, ce qui réduit le risque d’incendie. AMÉNAGEMENT DE L’ENTREPÔT Le bâtiment offre, avec une hauteur libre de 7 m, une grande flexibilité. Il est doté de toutes sortes de systèmes de rayonnages, des rayonnages pour palettes aux rayons extensibles spéciaux pour peintures. Wim Ledegen : « Nous aménageons les espaces sur mesure. Nous accompagnons le client dans sa démarche et recherchons une solution spécifique pour sa collection d’art. Il est possible de prévoir l’aménagement par m2, par m3, par palette, par unité, etc. Le dépôt de Katoen Natie Art peut utiliser tous types de chariots élévateurs dans tous les tonnages possibles : engins pour allées étroites, reachtrucks, chariots élévateurs ordinaires, etc. Faisant partie du site Loghidden City, le dépôt peut aussi faire appel,
en fonction des besoins, aux moyens du site global. En général, il y a relativement peu d’activités dans les dépôts d’art. C’est typique du secteur étant donné que ces dépôts sont surtout utilisés comme une sorte de magasin de réserve pour musées et pouvoirs publics. Tous les articles sont étiquetés au moyen de codes à barres scannés par des scanners RF. Les scanners sont liés via WiFi au WMS conçu par Katoen Natie lui-même. Evidemment, le personnel de Katoen Natie Art est composé de gens spécialement formés et qui savent comment manipuler, charger et décharger une œuvre d’art. Service supplémentaire : les clients peuvent aussi utiliser le statut ‘free port’ du dépôt. En cas d’importation en provenance de pays hors UE, il existe un droit de paiement différé de la TVA et des droits d’importation.
LOGHIDDEN CITY Le site Loghidden City est un complexe de 260 hectares de Katoen Natie, situé dans le port d’Anvers sur le territoire de Beveren-Kallo. Ce site compte une centaine d’entrepôts modernes de 8.000 m2 chacun environ. Le terrain offre encore de nombreuses possibilités d’extension. Des entrepôts sur mesure peuvent aussi être construits. La sécurité est centrale sur le site : les terrains sont totalement clôturés et l’accès est surveillé 24h/24, 7j/7.
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TRANSPORT JOOSEN
Leader en logistique durable
Pour le transport portuaire interne, Transport Joosen dispose de cinq tracteurs Terberg et de cinq remorques Buiscar. (Copyright: KMSKA)
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ransport Joosen, spécialiste en transport et traitement de conteneurs maritimes, a affiché une croissance rapide au cours de ces dernières années. L’entreprise accorde une grande importance à la logistique durable en évitant les allers-retours à vide. Pour atteindre cet objectif, la plate-forme en ligne Eurotranscon a été mise en place. Celle-ci veut s’ériger en tant qu’instrument pratique pour les transporteurs et permet d’associer la demande en conteneurs vides et l’offre de trajets à charger. En outre, Transport Joosen a ouvert son propre dépôt dans le port d’Anvers pour un échange efficace de conteneurs : l’Eurotrans Container Hub (ECH). Luc Franco
Transport Joosen est spécialisé dans le chargement et le transport de conteneurs maritimes dans toute l’Europe. Les points de départ sont Anvers, Gand, Zeebruges ou encore Rotterdam. Transport Joosen est une entreprise familiale, et Frans et Kurt ont décidé de poursuivre l’aventure en 1994. Après une croissance continue pendant plusieurs années, les installations sont devenues trop petites et l’entreprise a quitté son siège de Brecht en octobre 2012 pour s’installer à la Ordamstraat dans le port d’Anvers. Transport Joosen y ouvrait déjà en 2011 son propre dépôt d’échange de conteneurs : l’Eurotrans Container Hub (ECH). Ce site est clôturé et équipé de caméras de surveillance.
Ces deux dernières années, la flotte de l’entreprise a connu une forte augmentation en passant de 35 à 75 tracteurs. Aujourd’hui, Transport Joosen, c’est plus de 125 combinaisons de véhicules dans une dizaine de pays. Ces dernières années, le marché s’est grosso modo déplacé des Pays-Bas et de l’Allemagne vers le Nord de la France, puise vers Strasbourg et la région de la Ruhr. Pour élargir encore les possibilités, Transport Joosen a créé un nouveau département début 2013 qui propose tant des activités logistiques que des solutions de transport conventionnelles. Le chef d’entreprise, Kurt Joosen, est un partisan de l’écocombi ou VLL (véhicule plus
Transport Joosen accorde une attention toute particulière à la logistique durable.
long et plus lourd) : « Aux Pays-Bas, nous pouvons déjà rouler avec une combinaison belge. Nous espérons qu’un un projet pilote sur les écocombis sera prochainement mis en place dans notre pays. Nous en avons déjà discuté à plusieurs reprises avec les ministres en charge de la Mobilité. »
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Transport Joosen dispose de son propre atelier et de deux mécaniciens qui entretiennent, réparent et dépannent les camions 24 heures sur 24. L’atelier est doté d’équipements modernes et de son propre espace de stockage pour les pneus. LOGISTIQUE DURABLE Transport Joosen accorde une attention toute particulière à la logistique durable. K. Joosen : « Nous nous efforçons d’optimaliser les flux de marchandises en évitant les allers-retours à vide, toujours avec un containeur donc. » Nous vérifions systématiquement auprès de nos collègues transporteurs s’ils n’ont pas quelque chose à charger ou à décharger en vue de créer des combinaisons responsables écologiquement. Si le planning le permet, Transport Joosen recourt également au transport intermodal via les voies fluviales ou ferroviaires. Transport Joosen propose désormais également des solutions de transport conventionnelles avec son propre parc automobile et celui de collègues transporteurs. L’entreprise est ainsi en mesure de desservir une large palette de destinations. Dans l’entrepôt, Transport Joosen vide, traite, entrepose momentanément et recharge les conteneurs ou les prépare selon les normes agréées et pour toutes sortes de marchandises ou d’emballages. Pour les entreposages de longue durée et en fonction de ses besoins, Joosen loue une partie d’un entrepôt à l’un de ses collègues. Dans les entrepôts, l’entreprise apporte une véritable valeur ajoutée : palettisation, filmage des marchandises, préparation des commandes, remballage, étiquetage, ajout de documents dans les boîtes, etc. Et l’entreprise a l’intention d’étoffer encore ses activités.
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EUROTRANSCON Il y six ans, Kurt Joosen a mis en place la plate-forme en ligne Eurotranscon. Celle-ci veut s’ériger en tant qu’instrument pratique pour les transporteurs et permet d’associer la demande en conteneurs vides et l’offre de trajets à charger. Ce site Internet permet une économie annuelle de 2 185 000 kilomètres parcourus, 1,8 tonne d’émission de CO2 et de 219 006 m³ d’air transporté (sic !). En 2011, Transport Joosen a ouvert son propre dépôt d’échange pour conteneurs, l’Eurotrans Container Hub (ECH), à la Ordamstraat dans le port d’Anvers. Les conteneurs vides ne sont plus réexpédiés, mais bien rechargés. De plus, on échange également des conteneurs pleins. Le dépôt sert également d’espace de stockage provisoire pour les conteneurs qui ne doivent pas être livrés en urgence à un bateau ou à un client. Ce concept permet de réduire au minimum les coûts de stockage sur les quais, alors que le client peut toujours passer commande.
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reçu de nombreuses marques de soutien. Beaucoup d’entreprises de transport nous ont fait savoir qu’elles étaient également intéressées par des réductions sur le volume, notamment sur les pneus, le carburant et la téléphonie. Au cours de notre prochaine réunion, nous aborderons notre nouveau projet. Entre-temps, seize fournisseurs nous ont contactés pour nous proposer leurs produits et/ou leurs services. » Le slogan d’AT est « Samen op (de) weg ». L’objectif d’AT est vraiment de collaborer. Les transporteurs à la base du projet soulignent qu’ils n’en retirent aucun avantage personnel si ce n’est celui dont tous les participants bénéficient : les achats groupés. En outre, ils n’entendent en aucun cas rendre superflue l’existence des fédérations professionnelles.
CENTRALE D’ACHATS AT En janvier de cette année, Transport Joosen était l’un des cofondateurs d’Antwerps Transportforum (AT), une plate-forme de collaboration entre entreprises de transport de la région anversoise. Les autres partenaires sont BE-Trans, Transport Robbyns et DBT Logistics. Cette plate-forme est ouverte à tous, même si elle s’adresse avant tout aux entreprises du grand Anvers. Kurt Joosen : « Le but de cette plate-forme de coordination et de collaboration est notamment de procéder à des achats communs et d’obtenir ainsi des prix intéressants. » La DKV a par exemple déjà remis une offre pour l’écotaxe. Cependant, cette dernière est pour l’instant différée. AT a également entamé des négociations pour la MAUT et des “bolt seals” (ndt : systèmes de sécurité pour conteneurs). Par ailleurs, chacun reste libre d’accepter ou non les offres ainsi obtenues. « Outre les achats groupés, la plate-forme aspire aussi à discuter de problèmes divers liés au transport routier et à trouver des solutions ensemble, » poursuit K. Joosen. Peu de temps après sa création, AT a invité les entreprises de transport de la région anversoise et une première rencontre rassemblant 38 petits et grands transporteurs intéressés par le projet s’est tenue le 31 mars chez Iveco-dealer Cammaert Trucks Antwerpen. DKV et Leghorn ont présenté leur offre avec des réductions sur le volume sur la base du nombre de participants. Yves Haudhuyze, responsable du management et des ventes chez Transport Joosen : « Au cours de cette réunion, notre initiative a
FLOTTE • 75 tracteurs (notamment 30 en
version 6x2 et 15 avec pompe pour camion-benne) • 200 remorques polyvalentes pour le transport de toutes sortes de conteneurs • 20 remorques pour camion-benne (15 destinées aux conteneurs de 20 pieds et 5 destinées aux conteneurs de 40 pieds) • 20 châssis Combi • 2 semi-remorques et un nombre variable de remorques de location pour le transport de marchandises diverses • 1 écocombi (VLL) • 10 châssis Genset pour le transport de conteneurs de 20 ou de 40 pieds • 5 tracteurs Terberg et 5 remorques Buiscar pour le transport portuaire interne • 2 chariots élévateurs (12 et 33 tonnes) et un stacker (45 tonnes)
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Gertjan Breij anticipe, DKV
«La gestion des coûts est cruciale pour les transporteurs»
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u cours des cinq dernières années, les trajets traditionnels ont fait place à une offre et des flux de transport plus capricieux. Les autorités envisagent en outre de plus en plus de lever des taxes pour financer l’infrastructure routière selon le principe de l’utilisateur payeur. Ce qui ne place pas seulement les transporteurs mais aussi les prestataires de services face à de grands défis. « Nous garantissons la mobilité de nos clients, mais cela devient de plus en plus complexe », déclare Gertjan Breij, Managing Director de DKV Euro Service Benelux. Tom Mondelaers
Les entreprises de service ne peuvent que se réjouir de cette situation de plus en plus complexe, non ? « C’est là que se situe notre principale valeur ajoutée. Notre entreprise applique un business model qui consiste à garantir la mobilité des transporteurs. Mais cela devient de plus en plus complexe. Les transporteurs ne s’occupent que du transport d’un point A vers un point B. Nous réglons tout ce qu’il y a autour », explique Gertjan Breij. La gamme de services de DKV est très variée : solutions liées au carburant, service de changement de pneus, péage des ferries ou service d’assistance. La question surgit dès lors : où se situe le centre de gravité ? Pouvez-vous innover dans tous ces domaines ? « Nous nous concentrons sur la mobilité au sens large. Qui comprend plusieurs aspects. Nous voulons débarrasser les transporteurs de tout souci, tous les domaines ont donc la même importance : carburant, péage, mais aussi intermodalité. Le fait est que les développements en matière de péage exigent beaucoup d’efforts. DKV opère dans chaque pays en qualité de preferred supplier. Nous le faisons délibérément pour pouvoir exercer une influence sur l’implémentation de nouveaux projets de péage. Mais la conséquence est que nous devons constamment anticiper, simultanément, les nouveaux développements dans différents pays, travailler à notre propre business model et apporter des solutions dans de nombreux groupes de travail. » PRÊT POUR L’EETS Gertjan Breij attend avec impatience l’introduction de l’European Electronic Toll Service (EETS). Ce système doit assurer l’interopérabilité de différents services de péage et permettre aux utilisateurs de s’acquitter aisément des péages dans toute l’Europe sur base d’un contrat avec un seul prestataire et une seule unité de bord. « Nous espérons que le système sera opérationnel en 2016. Mi 2015, un test sera lancé en
CHIFFRES-CLÉS DKV EUROSERVICE BENELUX (POUR L’ANNÉE 2013)
• Nombre de clients : environ 100.000 • Chiffre d’affaires : 5,5 milliards d’euros • Collaborateurs :
plus de 700
Allemagne, Pologne, France, Autriche, Italie, Espagne et Suisse. J’estime que les chances de réussir sont élevées, parce que la plupart de ces pays disposent du support technologique exigé, en l’occurrence la combinaison de signaux satellite et de la technologie micro-ondes. Notre Ecotaxe Box existante est équipée des deux techniques et est donc prête pour l’EETS. » Chaque nouveau péage représente un coût supplémentaire pour les transporteurs, qui doivent déjà faire face à des marges extrêmement minces. « Nous en tenons compte. Nous n’avons pas d’impact sur les coûts directs comme les péages imposés par les pouvoirs publics. Mais sur les coûts indirects, nous pouvons agir, par exemple en maintenant le prix de notre box à un niveau aussi bas que possible ou en limitant les coûts de gestion. Pour l’introduction de l’Ecotaxe en France, nous avons proposé notre Ecotaxe Box sur le marché pour un service fee de 0 % afin d’éviter aux clients des coûts supplémentaires. Récemment, nous avons développé un calculateur de péages pour lequel nous avons décroché le prix de l’innovation en Allemagne. Le système calcule le montant du péage en fonction de la destination, de manière à pouvoir éventuellement trouver une alternative. Nous aidons ainsi les clients à définir le trajet le plus avantageux. La gestion des coûts est cruciale pour les transporteurs. Il constitue donc un de nos principaux business principles auxquels tous nos services doivent satisfaire. »
IMPORTANCE DU RÉSEAU Gertjan Breij souligne que la rentabilité n’exige pas d’opter pour la solution la moins chère. « Le carburant en constitue un bel exemple. Les transporteurs recherchent toujours le prix le plus bas, mais le plus important, c’est de savoir si le réseau correspond à leurs flux de transport. Les réseaux subissent des évolutions radicales. La situation des stations-services est de moins en moins en phase avec les besoins du marché. Conséquence : vous bénéficiez peut-être de la plus belle remise, mais vos chauffeurs doivent faire un détour de 20 km pour faire le plein et, du coup, votre avantage disparaît. Nous disposons de plus de 38.000 sites de ravitaillement dans toute l’Europe et l’importance de ce réseau a encore augmenté ces dernières années. Sans doute parce que l’offre et les flux de transport sont de plus en plus capricieux. »
DKV LANCE UNE PLATEFORME MÉDIA SOCIAL DKV Euroservice Benelux a lancé, par le biais du site web www.dkv-benelux.com, sa propre plate-forme média social avec des ramifications sur LinkedIn, Twitter et un blog web. « La plate-forme est destinée à conseiller les gens et proposer des infos sur notre secteur », précise Gertjan Breij. « C’est pour nous, le support idéal, pour positionner nos cinq business principles sur le marché : gestion de coûts, efficacité, excellence opérationnelle, soulagement du client et continuité. Nos collègues sont pour l’instant moins actifs sur les médias sociaux et je trouve qu’en 2014, c’est un grand défaut. »
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publireportage
Shell FuelSave Partner change-t-il la donne ?
Le groupe Saelens gagne la course contre les litres
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Le groupe Saelens, un prestataire logistique de Tirlemont, a réduit sa consommation de carburant de 3% en un an. Selon le CEO Carl Saelens, cette économie est la conséquence directe de la solution de gestion de carburant Shell FuelSave Partner, implémentée depuis deux ans sur une moitié de la flotte. Trop beau pour être vrai ? « Toutes nos activités nécessitent une approche spécifique », explique Carl Saelens. « Le transport de citernes est par exemple complètement différent du transport de produits frais. Il est donc intéressant pour nous de voir le lien étroit entre type de transport et profil de consommation ». Depuis l’été 2012, le groupe Saelens utilise Shell FuelSave Partner sur 47 de ses 92 véhicules. L’entreprise informe ses chauffeurs de leur comportement de conduite et de leurs statistiques de consommation via les rapports en ligne délivrés par Shell FuelSave Partner. L’entreprise se concentre chaque mois sur un paramètre précis pouvant faire l’objet d’une amélioration. « Chaque mois, les chauffeurs reçoivent un rapport personnalisé avec leur fiche de paie », poursuit le CEO. « Nous allons même jusqu’à publier un classement des chauffeurs en fonction de leur taux de réussite et nous les regroupons selon le type de camion qu’ils conduisent et le département auquel ils appartiennent. Sur base des données obtenues avec Shell FuelSave Partner, nous sélectionnons le chauffeur du mois qui a obtenu les meilleurs résultats dans les critères spécifiques comme le moteur tournant au ralenti, le freinage brusque, le débrayage,… »
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Le système de gestion de carburant offre au groupe Saelens des données à valeur ajoutée, qui permettent à l’entreprise d’agir de manière proactive, mais aussi de manière rétroactive. « Dès que certains paramètres sont dépassés, je reçois automatiquement une alerte m’informant de la situation », précise Carl Saelens. « Je prends alors immédiatement contact avec le chauffeur pour solutionner le problème. Récemment, j’ai appelé l’un d’entre eux qui laissait tourner son moteur au ralenti depuis 95 minutes. Auparavant, ce genre de cas serait passé inaperçu ». Shell FuelSave Partner est également utilisé pour détecter plus facilement les fraudes éventuelles. Le système compare la quantité de carburant achetée avec la carte euroShell au volume qui est effectivement présent dans le réservoir. « En croisant les données récoltées par les ordinateurs de bord des véhicules avec celles provenant de Shell FuelSave Partner et de la carte carburant, nous avons identifié un cas de vol de carburant », termine le CEO. « Cela a bien entendu un impact psychologique. Les autres chauffeurs savent maintenant qu’ils peuvent se faire prendre s’ils volent. Depuis cet incident, je n’ai pas recensé de nouveau cas ».
SHELL FUELSAVE PARTNER Shell FuelSave Partner est une solution unique de gestion de carburant, au service de 200 clients présents dans 12 pays européens. Il s’agit d’une unité montée à bord d’un véhicule qui bénéficie des analyses de pointe de Shell. L’unité du camion envoie un flux continu d’informations en combinant des données GPS et de télémétrie vers le système central de Shell FuelSave Partner. Les données de conduite, du moteur et du carburant sont ensuite analysées et converties en rapports de gestion de l’information. Les managers de flotte et de transport y ont alors directement accès par le biais d’un portail internet. Le système aide ainsi à repérer plus facilement les activités frauduleuses en comparant les données d’achat de la carte de carburant au carburant présent dans le réservoir. Le système donne alors une indication rapide et facile d’une telle fraude en cas de transaction ou de changement de niveau du réservoir douteux. Les rapports de Shell FuelSave Partner peuvent enfin être utilisés pour mettre en évidence des améliorations opérationnelles en matière de comportement au volant et d’activité potentiellement frauduleuse. Plus d’information via www.shellfuelsavepartner.com
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CENTRE MULTI-SERVICES DE LIEGE LOGISTICS
Le poids lourd a son « all in »
VP
Groupe propose sur les hauteurs de Liège une plateforme multi-services unique en son genre pour les transporteurs et les chauffeurs routiers. Un outil qui gagne à être connu mais qui doit trouver son public à l’international. Jean-Michel Lodez
En créant ce centre multi-services, VP Groupe a voulu réunir sur un seul site l’ensemble des métiers dans lesquels il est actif. Sur 9,8 ha à l’entrée de Liege Logistics, il propose deux stations de montage de pneumatiques (une poids lourds, une tourisme), la concession Scantec (véhicules Scania, semis et remorques) autrefois installée aux Hauts-Sarts, la concession Lens Motor anciennement à Ans (camionnettes et camions Renault Trucks, camionnettes Fiat Professional), une station service, un parking sécurisé de 200 places pour poids lourds homologué par l’IRU et une sandwicherie. Dans le cadre d’un contrat décentralisé avec le Goca, il dispose également de deux lignes permettant le passage au contrôle technique de véhicules de plus de 3,5t après leur entretien dans les concessions. « L’objectif est de proposer aux transporteurs un centre de maintenance de véhicules avec tous les services pour les chauffeurs tout en offrant du One stop shopping pour les clients locaux », explique Benoît Salmin, directeur marketing de VP Groupe. « Ici, ils peuvent acheter un camion, l’entretenir, en changer les pneus, entretenir la semi, mettre un véhicule en sécurité, se restaurer… C’est très vaste, mais ces professionnels ont besoin de ces services pour pourvoir faire leur métier. »
DU LOCAL À L’INTERNATIONAL L’idée de créer cette plateforme est née en 1996 lorsque l’avenir logistique de Liège a commencé à se profiler. Mais suite au décès du fondateur de VP Groupe et à la lenteur du développement logistique à Bierset, le projet a mis plus de temps que prévu à aboutir. Il s’est concrétisé en deux phases : le parking, la station-service et les stations de pneus en 2010, les concessions et les lignes de contrôle technique fin 2013/ début 2014. « L’appréciation des clients est excellente sur la qualité des infrastructures, la localisation et l’aspect pratique de l’organisation que permet cette combinaison de services. Cela dit, nous manquons de recul pour dresser un premier bilan. » Aujourd’hui, le centre multi-services occupe 60 personnes. Il est surtout utilisé par les transporteurs et chauffeurs locaux. Après quatre ans d’exploitation, le parking sécurisé par exemple affiche un taux d’occupation de 45%, principalement des véhicules de transporteurs liégeois en manque de place dans leurs propres infrastructures… Le succès de ce concept à long terme passera par une autre utilisation. Par l’accueil d’une clientèle internationale et d’opérateurs à la recherche de solutions globales pour la gestion de leur matériel roulant. Un beau défi pour VP Groupe qui multiplie les actions et les contacts en ce sens.
« Nous voulons offrir aux transporteurs un centre de maintenance pour leurs véhicules, et proposer aux chauffeurs de nombreux services. »
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EV
TRANSFORMATION D’UTILITAIRES
Signé Autographe L
a transformation et l’aménagement de véhicules utilitaires requièrent une expertise toute particulière. Et une infrastructure imposante. Et un personnel administratif pointu. Et une grande capacité d’adaptation. Et Autographe a tout ça.
L’atelier d’Autographe transforme plus de 1000 véhicules par an.
Guillaume Maris
La société Autographe de Wavre propose, depuis 1975, ses compétences en matière de transformation et d’aménagement de véhicules spéciaux et utilitaires. Bernard de Saint-Hubert, patron, fondateur et propriétaire de la société nous en explique les spécialités : “Nous travaillons sur toutes les marques et nous sommes spécialisés dans certains types d’aménagements. Nous sommes par exemple les seuls en Belgique à aménager les véhicules en ambulances. Les véhicules de police jusqu’à la ‘grosse’ camionnette constitue aussi une de nos principales activités. Pour compléter le trio de tête des principaux aménagements que nous proposons, citons aussi la transformation de véhicules pour le transport de personnes à mobilité réduite avec un équipement pour chaises roulantes, un hayon élévateur, etc. Et pour être complet, sachez que nous réalisons encore des véhicules ateliers avec établis, étaux, compresseurs et autres, des véhicules de pompiers jusqu’à 5 tonnes et des véhicules spéciaux comme des véhicules laboratoires par exemple.” DE PLUS EN PLUS COMPLEXE Par an, la société wavrienne transforme 1100 à 1300 véhicules. Pas de quoi se rouler les pouces donc, d’autant que l’activité se complexifie sans cesse. Bernard de Saint-Hubert : “Les véhicules deviennent de plus en plus performants mais aussi de plus en plus complexes et lourds. Nous devons donc nous adapter et trouver des solutions toujours plus légères. Mais l’aluminium par exemple ne se travaille pas comme l’acier. Cela demande donc une adaptation permanente aux nouvelles techniques. Par ailleurs, le respect des réglementations exigent une rigueur sans faille. Prenons le cas des homologations. Celles-ci sont à notre charge dans la mesure où nous sommes considérés comme des
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constructeurs. Nous employons d’ailleurs un personnel spécifique pour tous les aspects administratifs. Bref, le travail est très exigeant et précis. Mais les marges bénéficiaires ne suivent pas alors que les frais et les salaires augmentent. Il faut donc travailler plus pour gagner la même chose. Ceci dit, cette situation comporte aussi un aspect positif, c’est que cette lourdeur administrative permet de faire le nettoyage sur le marché. Les sociétés qui
ne sont pas capables de prendre cet aspect du métier en charge disparaissent.”
“L’évolution des véhicules exige une adaptation permanente aux nouvelles techniques.”
AUTOGRAPHE EN BREF Activité : transformation et l’aménagement de véhicules utilitaires toutes marques, service après-vente Année de création : 1975 Effectif : 60 personnes Infrastructure : site de 26.000 m2 comprenant notamment un atelier de 8000 m2 et 1100 m2 de bureaux Véhicules traités par an : entre 1100 et 1300 Chiffre d’affaires : entre 11 et 18 millions d’euros bon an mal an. Direction : Bernard de Saint-Hubert
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