AOUT/SEPTEMBRE 2020
19E ANNÉE - EDITION SPECIALE
IALE C E P S N O I EDIT
PARAÎT 5 FOIS PAR AN EN JANVIER, AVRIL, JUIN, SEPTEMBRE ET DÉCEMBRE • BUREAU DE DÉPÔT : 2099 ANTWERPEN X • AUTORISATION: P2A6244
N O I T C U R T S CON
SECTEUR CH. GRANDS PROJETS
CONTACTER ENTREPRENEUR 100 LEADERS
LES LEADERS RÉGIONAUX DE LA CONSTRUCTION
SPOTLIGHT LES MESURES ANTI-COVID
CASE-STUDIES
HOUWELYCKX WEGENBOUW ET PICARD CONSTRUCT
FORD TRANSIT TRAIL RANGE
LE TOUT-TERRAIN MONTRE LA VOIE Et si la voie se trouvait hors des sentiers battus ? Le Ford Transit Trail Range affiche un design brut et racé sublimé par la calandre signature de Ford, sans renoncer au luxe de l’habitacle. Le Ford Transit Trail Range combine la fiabilité du Ford Transit et une agilité tout-terrain. Il vous permet de choisir entre un différentiel à glissement limité pour plus de maîtrise sur les terrains difficiles et une transmission intégrale intelligente de pointe pour une performance accrue sur tous les terrains.
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Informations environnementales (AR 19/03/2004) : www.fr.ford.be/environnement. Les chiffres de consommation et d’émission s’appliquent aux véhicules avec les pneus de série, comme décrit dans les équipements de série. Des pneus et/ou des jantes optionnels peuvent engendrer d’autres valeurs d’émission de CO2 et de consommation. Les véhicules affichés peuvent différer des spécifications réelles. Contactez votre distributeur Ford pour plus d’informations ou rendez-vous sur www.fr.ford.be. DONNONS PRIORITÉ À LA SÉCURITÉ. ford.be
ford.be
sommaire
AOUT/SEPTEMBRE 2020
19E ANNÉE - EDITION SPECIALE
IALE EDITION SPEC
ION
PARAÎT 5 FOIS PAR AN EN JANVIER, AVRIL, JUIN, SEPTEMBRE ET DÉCEMBRE • BUREAU DE DÉPÔT : 2099 ANTWERPEN X • AUTORISATION: P2A6244
CONSTRUCT
SECTEUR CH. GRANDS PROJETS
CONTACTER ENTREPRENEUR 100 LEADERS
LES LEADERS RÉGIONAUX DE LA CONSTRUCTION
SPOTLIGHT
LES MESURES ANTI-COVID
CASE-STUDIES
HOUWELYCKX WEGENBOUW ET PICARD CONSTRUCT
06 PANORAMA Sur un grand chantier résidentiel comme le projet Houtkant à Herent, plusieurs corps de métier se côtoient, chacun avec des véhicules bien spécifiques.
12 CASE STUDY Chez Houwelyckx Wegenbouw (Sint-Katelijne Waver), on répond aux défis du moment avec un bel esprit d’entreprise et pas mal d’innovation technologique.
14 CASE STUDY Picard Construct (Tenneville) aime se différencier de la concurrence en tenant ses délais là où d’autres n’oseraient peut-être pas s’aventurer. Comme dans les projets d’un certain Marc Coucke…
17 TOP 100 Les 100 plus grandes entreprises de construction et de génie civil de Belgique, classées par région (avec la collaboration de Trends Top).
10 SPOTLIGHT
19 VIP
Le Covid-19 aura eu un impact majeur sur l’économie belge dans son ensemble, et sur le secteur de la construction en particulier.
Le secteur de la construction continue à tourner, mais ses perspectives économiques ont été complètement mises sens dessus dessous par le Covid-19. Entretien avec Robert De Mûelenaere, Administrateur délégué de la Confédération Construction.
23 EVENT Pas de Matexpo Demo Days pour cause de Covid ? Qu’à cela ne tienne : Matexpo et Transportmedia font cause commune pour lancer ‘Demo Days Goes TV’ !
24 TRUCK Les nouveaux modèles ‘construction’ des sept constructeurs de poids lourds visent en particulier la productivité, mais la sécurité fait aussi l’objet de toutes les attentions.
Colophon
29 TRAILER Ce n’est pas parce que le salon de Hanovre n’aura pas lieu que les carrossiers ne continuent pas à renouveler leurs gammes de bennes.
Christophe Duckers TRANSPORTMEDIA Half Daghmael 1K, 3020 Herent tél +32 (0)16 22 11 31 info@transportmedia.be - www.transportmedia.be Management Assistant Christel Cluyten - christel.cluyten@transportmedia.be Éditeur responsable/Gérant
Rédaction Directeur de la rédaction Christophe Duckers - christophe.duckers@transportmedia.be Rédacteur en chef Claude Yvens - claude.yvens@transportmedia.be Assistante de rédaction Christel Cluyten - christel.cluyten@transportmedia.be Traductrice interne Estelle Debie - estelle.debie@transportmedia.be Collaborateurs Arnaud Henckaerts, Michel Buckinx, Erik Roosens,
Claude Yvens, Jean-Michel Lodez, Timothy Vermeir, Hendrik De Spiegelaere, Pierre-Yves Bernard, Pieter Jan Ghysens, Philippe Van Dooren et Michaël Vandamme.
Sales & Marketing Bram Crombez - bram.crombez@transportmedia.be GSM +32 (0)472 45 60 90 Marketing Frédéric Willems - frederic.willems@transportmedia.be Abonnements Christel Cluyten - christel.cluyten@transportmedia.be Project manager
30 CHECK-UP TEST La société de Pierre Collignon a acquis son premier Scania XT il y a moins de deux ans, mais ce sera à la fille de Pierre Collignon de décider quel prochain camion elle achètera.
32 TRUCK En attendant la nouvelle génération lancée cet automne, retour sur dix ans de succès et d’innovations technologiques pour le Volvo FMX.
35 VAN Certains constructeurs se retirent du marché du pick-up, mais les vrais spécialistes font en revanche monter leur modèle en gamme.
38 VAN Le Ford Ranger mis au supplice dans le centre d’essais de Ford à Lommel. Même chargé à fond avec une remorque, il passe partout…
39 TOOLS Plusieurs nouveautés intéressantes dans le domaine du track & trace.
40 TOPICS
Camions Mercedes-Benz à prix de stock Vous cherchez un nouveau camion ? Jetez un coup d’œil sur notre nouvelle plate-forme de véhicules de stock. Vous y trouverez une sélection variable de camions neufs à des prix intéressants, disponibles immédiatement. Plus d’infos sur : truckstock.mercedes-benz-trucks.be
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Édito
ET PUIS LE COVID-19 EST PASSÉ PAR LÀ…
2019, ANNÉE RECORD POUR LE GÉNIE CIVIL
Comme à l’accoutumée, j’ai éprouvé l’envie de partager avec vous mes impressions sur quelques sujets qui ont émaillé l’actualité de votre secteur ces temps derniers. N’hésitez pas à nourrir en retour mes réflexions de vos commentaires/critiques/remarques…
Les membres de Sigma ont réalisé une excellente année 2019, avec un chiffre d’affaires en hausse de 8,2 % et des ventes à l’unité en hausse de 10,1 %. Les plus belles hausses sont à mettre a crédit des grues sur pneus (+ 126 %), des chargeurs sur pneus (+ 41,7 % en moins de 80 ch et + 14,4 % en plus de 80 ch) et des pelles hydrauliques sur chenilles (+ 17,4 %). Le groupe le mieux représenté est celui des mini-pelles hydrauliques, en progression de 4,9 % à 2466 unités et un peu au détriment des grandes pelleteuses sur pneus.
Evolution des ventes de machines
Dire que nous aurions pu nous réjouir dans cet éditorial de l’insolente santé du marché de la construction et du génie civil l’an dernier ! Comme le met en évidence le rapport annuel de Sigma, l’année 2019 a été une nouvelle année record. Imaginez : plus de 7.300 machines ont été vendues dans notre pays, dont plus de 5.000 machines de moins de 10 tonnes et plus de 2.000 unités de moins de 8 t. Soit une augmentation de plus de 10 %, et cela après une année 2018 qui avait déjà crevé tous les plafonds. Qui ne se réjouirait pas face à de telles statistiques ? Puis le maudit Covid-19 est passé par là, amenant son lot de ralentissements d’activité, annulations de commandes et autres misères professionnelles. Déjà que, sans ce virus, un ralentissement économique pointait le bout de son nez sur fond notamment de Brexit et de tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis. Ralentissement qui s’était déjà clairement fait sentir sur le marché des machines de génie civil en Belgique avec, en début d’année, une baisse de l’ordre de 20 % pour les grandes machines et de 10 % pour les petites machines. Qu’en sera-t-il dès lors après la pandémie ?
Grandes machines au-dessus de 10 t. Grandes machines sous 8 t. 6000 5000 4000 3000 2000 1000 0
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Evolution du chiffre d’affaires des membres Sigma
D’où ce double appel lancé par Dries Van Haut, président de Sigma, aux autorités publiques belges : « Prolongez les mesures d’aide temporaires aussi longtemps qu’il le faudra pour sortir de cette situation sanitaire et économique et veillez à ce qu’il y ait suffisamment d’investissements et de mesures, et surtout rapidement, pour maintenir l’activité logistique, industrielle et dans la construction. » Pour clôturer sur une note positive, je voudrais rappeler ici quelques chiffres (issus du rapport annuel de la Confédération Construction) qui montrent à souhait toute l’importance du secteur de la construction dans notre pays. Les entreprises de construction, c’est :
1.200 1.100 1.000
• 7 % de l’emploi privé • 17,4 % du nombre total des entreprises • 5,3 % de la valeur ajoutée créée • 47,5 milliards (chiffres 2018) de chiffre d’affaires • 275.000 salariés et indépendants.
900 800 700 600 500
Christophe Duckers (christophe.duckers@transportmedia.be) Directeur de la rédaction.
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LE BÂTIMENT REPREND
LIVRER ET TRAVAILLER EN MODE ‘CORONA’ A
près le congé du bâtiment, les travaux ont repris sur les chantiers, mais avec les précautions d’usage. Une équipe de Transportmedia s’est rendue à Herent et a pu voir toutes sortes de véhicules venir livrer des matériaux ou amener des ouvriers sur le chantier. Erik Roosens
L'espace derrière la gare de Herent est un vaste chantier. Le promoteur Ion y fait construire 211 appartements et un espace commercial par l'entrepreneur Houben. De nombreuses grues à tour sont prêtes à mettre les marchandises en place, mais d’abord ces marchandises doivent parvenir à Herent.
A sept heures du matin, un DAF X F 105.460 avec remorque en provenance des Pays-Bas est prêt à décharger du matériel d'isolation. C’est d’ailleurs le chauffeur qui s’en charge avec son chariot élévateur Moffett. Une heure lui suffit pour sortir toutes les palettes de son camion et de sa remorque et les placer sur le chantier.
Quelques instants plus tard, arrive un Volvo FL 240 d'Alucobel de Kampenhout. Le chauffeur décharge les grands panneaux de verre du camion avec sa grue XS Hymatec de Hiab et les place au premier étage d'un complexe d’appartements. De l'autre côté, dans la direction de la voie ferrée, se trouve un Mercedes Actros
06 Panorama 10 Spotlight 12 Case Study
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de Smeetrans. Une grue télescopique Liebherr de Premonta retire les éléments en béton de sa remorque. Au bureau du chantier de Houben, un Volvo FM 370 de Comfort Energy arrive avec du mazout destiné aux générateurs car il n'y a pas d'électricité sur place. « Côté transports et livraisons, c'est encore assez calme ici », explique Arno Vandersmissen, chef de chantier chez Houben. « Avant les congés du bâtiment, il y avait parfois tellement d’allers et venues de camions que nous avons brièvement envisagé d’installer un rond-point pour permettre au trafic du chantier de se dérouler sans encombre. » Il n'y a pas que des camions, il y a aussi des véhicules d'ouvriers garés un peu partout. Nous voyons un Opel Vivaro de Future Clima, un Iveco Daily d e Dak werken H ellin x , un Renault Master d'Adirom Construct et de nombreux Volkswagen Caddy de Houben. D’ailleurs, lorsqu'un Volkswagen Crafter se présente, Arno peut difficilement retenir un sourire. « Un de mes collègues », dit-il. « D’habitude il conduit une Golf Variant mais le garage lui a apparemment donné un Crafter comme véhicule de remplacement. » Le coronavirus est omniprésent sur et autour du chantier. Un peu partout on trouve de grandes toiles avec des conseils pour éviter une contamination. Vous le remarquez également chez les ouvriers : ils portent un masque lorsqu'ils s'approchent les uns des autres ou travaillent ensemble.
1. La construction du nouveau complexe sportif Bart Swings, du nom du patineur de Herent, a également commencé. • 2. Partout, de grandes toiles avec des conseils pour prévenir une contamination au coronavirus. • 3. Début août l'activité sur le chantier était encore assez calme. • 4. Arno Vandersmissen, chef de chantier chez Houben.
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06 Panorama 10 Spotlight 12 Case Study
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1. Le chauffeur décharge le matériel d'isolation avec son chariot élévateur Moffett. • 2. Bon nombre de véhicules des ouvriers sont garés un peu partout. • 3. De nombreux travailleurs de Houben rallient Herent en Volkswagen Caddy. • 4. Un Volvo de Comfort Energy fourni du fuel pour les générateurs car il n’y a pas d’électricité sur place. • 5. Le chauffeur d'Alucobel décharge des vitres avec son XS Hymatec de Hiab de son Volvo FL 240. • 6. Les ouvriers du bâtiment portent un masque lorsqu'ils travaillent ensemble.
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10 Spotlight 12 Case Study 17 TOP 100
COVID-19 ET CHANTIERS
POURVU QUE CA NE DURE PAS...
Si le coût direct des mesures anti-virus reste limité, leur coût caché (stress, préparation des chantiers, administration) reste encore à calculer.
L
es mesures nécessaires pour limiter la circulation du coronavirus ont certes permis de redémarrer la plupart des chantiers, mais elles ont un coût et elles limitent la productivité. Dans le même temps, le Covid-19 a eu un impact immédiat sur les liquidités des entreprises. Il vaudrait donc mieux qu’il n’y ait pas de deuxième vague. Claude Yvens – claude.yvens@transportmedia.be
Chantiers à l’arrêt, personnel moins disponible, peur réelle face à un virus inédit… les entreprises de construction ont souffert face au coronavirus même si le déconfinement progressif a permis de retrouver un rythme de travail presque normal jusqu’aux congés de la construction. PROLONGER LE MORATOIRE Le 22 juin, la Confédération Construction a sondé ses membres, et il en est ressorti que trois entreprises sur quatre estimaient que la crise avait déjà un impact négatif sur leurs
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liquidités. « Or, il y a dans le secteur beaucoup de PME, voire de micro-entreprises qui ont peu de réserves financières. Ces entreprises sont moins bien placées pour résister à une crise longue. Nous craignons surtout de voir disparaître les entreprises peu capitalisées », nous expliquait Robert De Mûelenaere, Administrateur délégué de la Confédération Construction. Selon lui, 3,1 % des participants au sondage disaient craindre la faillite avant la fin de l’année. Il est vrai que les mesures prises par le gouvernement fédéral n’ont fait que retarder
certaines échéances de paiement. « Le moment délicat, ce sera la fin de la période de moratoire et du chômage temporaire. C’est pourquoi nous plaidons pour que ces mesures soient prolongées jusqu’à la fin de l’année, en croisant les doigts pour que l’activité ait repris avec suffisamment de vigueur d’ici là », analyse De Mûelenaere. UN SURCOÛT DIRECT MARGINAL Dans l’intervalle, en effet, la pression sur les marges bénéficiaires risque d’être forte. Pour un même chiffre d’affaires, les entreprises
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doivent maintenant composer avec une perte de productivité et avec une augmentation des coûts. Au plus fort de la crise, la Confédération Construction a estimé la perte de productivité globale – tous facteurs confondus – à 40 % au deuxième trimestre. Ce chiffre résultait à la fois de l’absence d’une partie du personnel, de ruptures de la chaîne d’approvisionnement et d’une obligation de résultat : jusqu’au 4 mai, si la distanciation sociale ne pouvait pas être appliquée, le chantier devait être mis à l’arrêt. Ce n’est plus le cas depuis le début du déconfinement, mais il subsiste tout de même une obligation de moyens.
La fin de la période de moratoire et du chômage temporaire constituera un moment-clé de cette crise. Le surcoût financier direct des mesures anti-Covid est mesurable, mais il reste relativement marginal : kits de protection EPI, gel désinfectant ou de quoi se laver les mains. Le plus important à ce niveau est de faire en sorte que chaque équipe se comporte comme une bulle et soit particulièrement sensibilisée au nettoyage, voire à la désinfection des parties communes. Pour rappel, la poignée des portes des véhicules de chantier doit être désinfectée chaque matin, et s’il y a changement de chauffeur, il faut désinfecter poignées de porte, volant, levier de vitesse, tableau de commande radio, air conditionné etc.
ce type de cloisons quand des alternatives étaient possibles. C’est notamment le cas chez BAM-Galère. « Bien avant le 4 mai, nous nous sommes demandé comment faire au mieux, explique Frédéric Bastin, responsable de la flotte de la société basée à Chaudfontaine. Parfois, la distanciation sociale est possible à l’intérieur des véhicules, mais parfois pas. Dans ce cas-là, nous n’avons pas installé de cloisons. Nous avons en moyenne 2,5 personnes par véhicule, et avec un tel taux de remplissage, il était préférable d’augmenter le nombre de véhicules en circulation et d’imposer le port du masque. » Cette solution était rendue possible par le remplacement imminent de 30 VW Caddy. « J’ai pu prolonger la durée de vie de quelques véhicules pour absorber les flux supplémentaires, ce qui fait que de 160 véhicules, on est passés à 170. » Cette mesure a évidemment eu un surcoût (estimé à 10 % sur les frais liés au transport), mais elle a permis de ne pas impacter négativement la productivité des chantiers.
APPROVISIONNEMENTS SOUS TENSION Au début de la crise, et même si les camions pouvaient encore franchir les frontières, la fragilité de certaines chaînes d’approvisionnement a été mise en lumière. On s’est rendu compte, par exemple, que personne en Belgique ne fabrique plus de ronds à béton. Dans un deuxième temps, les grossistes en matériaux, bien légitimement, ont appliqué des mesures qui ont provoqué des temps d’attente anormalement longs. Après concertation entre la Confédération Construction et la FEMA, une charte a été signée entre les deux parties pour, d’une part, pousser les entrepreneurs à passer commande par voie électronique et, d’autre part, demander aux grossistes à traiter ces demandes de façon prioritaire, notamment en instaurant des ‘fast lanes’.
CLOISONS OU PAS CLOISONS ? Le coût des cloisons de séparation à l’intérieur des véhicules de transport (voir encadré) n’est cependant pas négligeable : de 150 à plus de 600 euros selon la qualité du matériel, le mode de fixation… et le degré d’urgence. Dans certaines entreprises, on a choisi délibérément de ne pas installer Sur chantier, il n’est pas toujours facile de faire respecter la distance minimale d’1,5 mètre entre deux travailleurs.
REGLES APPLICABLES AU TRANSPORT DEPUIS ET VERS LES CHANTIERS Si la distanciation sociale d'1,5 mètre ne peut pas être respectée pendant le transport pour des raisons pratiques, il faut : • Limiter le nombre de places assises en en tout cas ne jamais utiliser la capacité maximale du véhicule. Dans les véhicules à deux places et sans banquette, il faut prévoir à la fois une séparation flexible et des masques. Sinon, seul le chauffeur peut se trouver à bord ; • Installer des séparations dans un matériau transparent et flexible, qui peuvent être enlevées sans utiliser d’outils ; • Tous les passagers doivent porter un masque et disposer de gel hydroalcoolique désinfectant.
transport
12 Case Study 17 TOP 100 19 VIP
HOUWELYCKX WEGENBOUW
LE DÉVELOPPEMENT PAR L’INNOVATION
Les six derniers poids lourds achetés étaient des Renault Trucks, dont un premier tracteur à trois essieux.
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omment conserver son ancrage familial tout en continuant à progresser ? Comment suivre l’évolution de la taille des projets sans renoncer à ses principes ? Comment trouver suffisamment de travail sans s’éloigner trop de sa base ? Autant de questions que se posent de nombreuses entreprises familiales de génie civil. Chez Houwelyckx Wegenbouw, on y répond avec un bel esprit d’entreprise et pas mal d’innovation technologique. Claude Yvens – claude.yvens@transportmedia.be
Houwelyckx Wegenbouw est spécialisé dans les travaux d’infrastructure, l’aménagement de routes et les travaux d’égouttage. Avec Wim et Olivier Dom, c’est maintenant la quatrième génération familiale à diriger l’entreprise de Sint-Katelijne Waver qui emploie maintenant presque 50 personnes après avoir connu une belle période de croissance depuis quelques années. Houwelyckx Wegenbouw
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n’est d’ailleurs plus qu’à quelques encâblures de son centenaire. MARCHÉ CYCLIQUE « Dans notre secteur, on travaille surtout dans le cadre de marchés publics. De notre côté, nous privilégions les projets où nous pouvons travailler comme entrepreneur principal et nous disposons pour ce faire d’un certificat de classe 6. A côté de cela, nous essayons bien sûr de compléter les commandes publiques par des commandes privées. », commence Olivier Dom. « Le marché des appels d’offres publics est assez cyclique, mais moins qu’il y a quelques années. Les communes ont dû adapter un autre système comptable qui les oblige à planifier sur plusieurs années et qui rend leurs investissements un peu moins dépendants des cycles électoraux », complète son père Wim, qui dirige l’entreprise depuis 1992. Il n’empêche que les débuts
de législature ont toujours tendance à être un peu plus calmes que les années avant une élection communale ou régionale. 2019 a néanmoins été une bonne année chez Houwelyckx, avec un carnet de commande bien rempli au début de l’année, mais un ralentissement des nouvelles commandes qui a rendu la concurrence encore plus féroce. Le début de la crise du coronavirus n’a rien arrangé : si les projets en cours sont en voie d’achèvement, tout le monde est en mode ‘corona’ et personne ne pense à lancer de nouveaux projets pour le moment, regrette Wim Dom. Le confinement en lui-même n’a pas duré trop longtemps. « On a fermé complètement pendant une semaine, le temps de mettre en place une nouvelle organisation, de régler le transport du personnel et d’obtenir les moyens de protection personnelle. », explique Olivier Dom. « Nos équipes sont composées de deux, trois ou quatre personnes,
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donc nous avons privilégié l’utilisation des voitures personnelles parce que nos chantiers se situent généralement dans un rayon de 20 kilomètres autour de chez nous. »
« L’innovation technologique augmente le rendement de nos chantiers. » Olivier Dom
Au début, il a aussi fallu ramener tout le monde au travail. « Nous avons contacté tout le monde, en expliquant les mesures que nous avions prises et ce que nous attendions de chacun, mais sans obliger personne à revenir travailler. Assez rapidement on est revenu à 70 % de présence et après le 4 mai on a pratiquement eu tout le monde au travail », se réjouit Olivier Dom. Il est vrai que le travail se déroule en extérieur, dans des zones bien délimitées et que l’entreprise est souvent la seule active sur le chantier à l’exception de l’un ou l’autre sous-traitant, pour l’asphaltage par exemple. L’ATOUT GPS Avec le temps, l’entreprise s’est spécialisée dans les rénovations, partant du constat que la taille des projets a tendance à augmenter, mais aussi que les projets deviennent plus variés et plus intéressants à réaliser, bien audelà du simple renouvellement de chaussée.
Le système dépend évidemment de la qualité des plans qui sont livrés à l’entreprise. Plus les plans sont précis, plus le travail est efficace, mais pas question de leur faire une confiance aveugle, car il arrive encore qu’une canalisation ne soit pas à la hauteur indiquée. Un contrôle manuel reste donc nécessaire. BEAUCOUP DE CHANTIERS À REPLANIFIER Juste avant le début des congés de la construction, la situation chez Houwelyckx Wegenbouw est donc complexe, mais pas particulièrement difficile. « En termes de
chiffre d’affaires, nous sommes un peu en retrait par rapport à l’année dernière », constate Wim Dom. « Nous avons dû donner la priorité à d’autres chantiers que ce qui était prévu, là où nous pouvions travailler seuls par exemple, mais ce ne sont pas nécessairement les projets qui génèrent le plus gros chiffre d’affaires. Sur les gros projets d’égouttage, on nous demande maintenant un peu partout en même temps, et cela demande pas mal de flexibilité à notre organisation. Mais c’est le propre d’une entreprise familiale que de pouvoir réagir rapidement à ce genre de demande ! », conclut Wim Dom.
LA FLOTTE DE HOUWELYCKX WEGENBOUW L’entreprise installée à Sint-Katelijne Waver utilise 13 poids lourds, mais c’est tout récemment qu’elle a acheté son premier tracteur à trois essieux, un Renault Trucks T associé à une benne Mol à deux essieux. Un ensemble mieux adapté aux gros chantiers et qui garantit une bonne motricité. Le reste de la flotte est constitué de porteurs à trois essieux, avec des Volvo, mais aussi six Renault équipés d’un système lève-conteneurs AJK. Les équipes se rendent sur chantier - hors période Covid-19 – en utilitaire léger Volkswagen ou Fiat. Chaque équipe a son véhicule attitré, et le chef d’équipe conduit le van. L’ensemble de la flotte et des machines est suivi par un système de tracking couplé au système CheckIn@Work. Les données récoltées sont analysées chaque mois pour calculer la rentabilité de chaque chantier a posteriori, mais aussi pour faciliter l’entretien des machines. L’entreprise emploie en effet deux personnes à l’atelier, qui se charge de la plupart des petites interventions sur les utilitaires légers et sur les poids lourds.
Pour remporter les appels d’offre, il n’y a pas de secret : il faut remettre l’offre la plus basse. Mais pour satisfaire un client et maintenir sa réputation, il faut aussi livrer un travail de qualité. Sacré dilemme que Houwelyckx résout grâce à une bonne dose d’innovation technologique. « L’innovation a pour objectif d’augmenter le rendement de nos chantiers. C’est ce qui nous permet de faire la différence », explique Olivier Dom. « Nous avons donc été parmi les premiers à équiper nos grues sur chenilles d’une balise GPS. Maintenant, c’est un système qui commence à se généraliser dans le secteur. Dès que nous recevons les plans d’un projet, toutes les données pertinentes sont envoyées au machiniste avec les dimensions. Le travail est beaucoup plus précis et plus rapide. D’un autre côté, la grue mesure aussi tout un tas de paramètres que nous pouvons lire en temps réel au bureau. » Olivier et Wim Dom, soit la quatrième et la troisième génération à la tête de l’entreprise familiale.
transport
14 Case Study 17 TOP 100 19 VIP
PICARD CONSTRUCT
ON CONSTRUIT MIEUX SUR DES VALEURS SÛRES
Les derniers véhicules livrés à Picard Construct sont des Mercedes de divers types, dont un camion Actros.
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pécialisée dans les projets ‘difficiles’, la société Picard Construct de Tenneville poursuit sa croissance dans un esprit familial, mais avec en tête une volonté de se différencier de la concurrence par un point fort : tenir ses délais là où d’autres n’oseraient peut-être pas s’aventurer. Claude Yvens – claude.yvens@transportmedia.be
Reprise en 1999 par Marc Colson et son épouse Chantal aux sept (!) fils du fondateur, la société Picard Construct a connu depuis une croissance linéaire qui l’a amenée à se retrouver sur les listes des Gazelles de Trends Top dix années de suite, et de réussir ce petit exploit dans la catégorie des petites entreprises tout d’abord, puis des entreprises moyennes. Mais la croissance n’est pas tout. POUR MARC COUCKE À DURBUY En 2020, la société de Tenneville réalise 80 % de son chiffre d’affaires avec le secteur privé et 20 % dans le public. Dans les deux cas, la maîtrise des coûts est une composante essentielle, mais pour les clients privés, cela ne suffit pas. Il faut offrir une plus-value. « Quand j’ai repris la société, elle employait
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une douzaine de personnes mais était surtout spécialisée dans la construction de maisons unifamiliales. Nous avons beaucoup diversifié les activités, et aujourd’hui, nous faisons aussi bien des halls sportifs que des résidences pour personnes âgées, des maisons de haut standing ou des restaurations de bâtiments de caractère », explique Marc Colson. Dans cette dernière activité, Picard Construct est devenu le partenaire attitré d’un certain Marc Coucke à Durbuy. La transformation du ‘Sanglier des Ardennes’ et le tunnel souterrain qui le relie à l’ex‘Jean de Boheme’, c’est du Picard Construct. La société s’est aussi fait une spécialité de transformer des Delhaize pendant que le magasin reste ouvert. Un client comme Marc Coucke ne se conserve pas par hasard. « Si un hôtel doit
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PICARD CONSTRUCT EN BREF •
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Marc et Bastien Colson, le présent et l‘avenir de l’entreprise.
ouvrir le 7, ce ne sera pas le 8, plaisante Marc Colson. Nous devons donc souvent tenir des délais très courts, en plus d’être capable de mener des chantiers de haute technicité. Notre force, c’est l’accompagnement du client et notre réactivité. » Ainsi qu’un fameux réseau de fournisseurs de toutes sortes et de 300 sous-traitants spécialisés, puisque la société ne réalise elle-même que le gros-œuvre (maçonnerie, coffrages), le carrelage et une partie des menuiseries (Picard Construct vient de racheter la menuiserie Huberty). Autre conséquence de la niche dans laquelle la société se développe le plus : le rayon d’action de ses véhicules a tendance à augmenter rapidement. A l’heure actuelle, Picard Construct occupe 110 personnes et réalise un chiffre d’affaires de 26 à 27 millions d’euros et Marc Colson, comme il le dit lui-même, est passé d’entrepreneur à manager. DIX VALEURS-REFUGES… En 2018, Picard Construct s’offrait un nouveau siège social en bordure de la N4 à Tenneville et poursuivait sur la voie de la diversification tout en se dotant de structures et d’une organisation plus robustes. Au moment où le coronavirus a frappé, elle sortait d’une nouvelle année record. « Dès que nous avons appris à quel point le virus pouvait être dangereux, nous avons tout fermé pendant une semaine », explique Marc Colson. « Le plus difficile a été de mettre en place la distanciation sociale sur les chantiers. Il fallait
trouver les masques et payer cinq euros pour un FFP2, nous avons fait installer des cloisons dans nos véhicules chez Huet, mais il a aussi fallu travailler à l’organisation des chantiers. Sur un chantier en particulier, nous sommes passés de 280 à 80 personnes occupées ! » Les chantiers en ont été inévitablement ralentis.
« Il faut reconnaître que le gouvernement a fait ce qu’il fallait pour soutenir l’économie au début de la crise. » (Marc Colson, Picard Construct)
C’était au début du déconfinement, quand l’entreprise a tourné à 10 % de son chiffre d’affaires mensuel. Ce chiffre a repris progressivement, et après les congés de la
Direction : Marc et Chantal Colson et leur enfants Bastien et Mathilde, Vincent Xhonneux Personnel : 110 personnes Chiffre d’affaires : € 27 millions Siège social : Tenneville
construction, Marc Colson espère bien revenir à 100 %... tout en reconstituant son stock de masques pour une éventuelle deuxième vague. C’est dans un contexte comme celui-là que l’entreprise se félicite d’avoir continué à développer sa culture de société familiale. « Dans le cadre de notre déménagement, nous avons voulu mettre le bien-être au centre de l’entreprise (il faut voir la salle de sport super équipée mise à disposition du personnel, NDLR !) et formaliser nos engagements dans une liste de 10 valeurs qui nous caractérisent. Nous faisons aussi appel à un coach sportif et à un coach mental pour entourer les équipes. Résultat : un taux d’absentéisme très faible quand il a été possible de faire redémarrer les chantiers. … DONT L’INNOVATION Une des dix valeurs prônées par l’entreprise est l’innovation. En 2018, Picard Construct a investi dans de nouveaux outils qui permettent à tous les ouvriers de recevoir les informations nécessaires sur leur tablette. Marc Colson est également prêt à suivre un constructeur qui lui proposerait un mode de propulsion alternatif, mais « tout sera question de coût, d’efficacité et de fiabilité. Non, ce qui me fait encore peur, c’est l’autonomie ! » En fait, ce qui le fait rêver la nuit, c’est de voir ses hourdis et ses big bags livrés sur chantier par drone !
LA FLOTTE DE PICARD CONSTRUCT Picard Construct utilise environ 45 véhicules, dont 90 % en leasing sur trois ou quatre ans. Il est vrai que le rayon d’action de la société n’a cassé de grandir et qu’à cet âge, ils sont largement ‘amortis’ après avoir parcouru, en moyenne, 100.000 kilomètres par an. La société essaie de privilégier ses clients, et actuellement, la flotte d’utilitaires légers s’articule autour de 30 Volkswagen et de dix Mercedes-Benz, dont ses deux seuls poids lourds. Les camionnettes doivent être relativement flexibles, car la composition des équipes varie beaucoup selon le type de chantier. Quant à l’entretien, il est entièrement confié aux concessionnaires locaux.
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CONSTRUCTION LEADERS
DU CHANGEMENT EN HAUT DES CLASSEMENTS Top 100 fuelled by
D
errière les leaders parfois inamovibles comme Besix à Bruxelles ou Jan De Nul en Flandre, il y a du mouvement dans les top 5. Dans ce secteur, un gros contrat gagné ou perdu peut faire toute la différence d’une année à l’autre, mais ce sont les fusions qui redessinent le paysage. Ainsi, en Flandre, Willemen Infra commence-t-il à profiter de la fusion entre ses trois branches. En Wallonie, par contre, c’est carrément à un changement de leader que l’on assiste, avec Wanty qui supplante Thomas & Piron. Claude Yvens - claude.yvens@transportmedia.be
LE TOP 20 À BRUXELLES
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
BESIX BPC CIT Blaton BAM Contractors Louis De Waele Colas Belgium Jacques Delens Entrepr. Franki Foundations Valens G & A De Meuter Herpain Entreprise Sodraep Colas Centrum Viabuild Sud In Advance Eurovia Belgium Gillion Construct Maisons Blavier Socatra Maisons Compère
1200 1170 1030 1120 1170 1120 1170 1480 1060 1740 1180 1070 1800 1360 1130 1070 1190 1160 1030 1200
BRUXELLES WATERMAEL-BOITSFORT BRUXELLES BRUXELLES BRUXELLES BRUXELLES WATERMAEL-BOITSFORT SAINTES BRUXELLES TERNAT BRUXELLES BRUXELLES VILVOORDE PERWEZ HAREN (BRUXELLES) ANDERLECHT BRUXELLES AUDERGHEM BRUXELLES BRUXELLES
Code secteur*
Chiffre d’affaires
Bénéfice (+), perte (-)
Valeur ajoutée
Nombre d’ETP**
BAT BAT BAT BAT BAT GCV BAT BAT BAT BAT BAT GCV GCV GCV BAT GCV BAT BAT BAT BAT
817 684 095 234 892 658 211 827 475 163 694 575 158 476 807 126 708 747 120 389 034 102 882 455 97 701 432 83 291 958 81 265 295 74 878 854 67 504 898 52 394 465 51 968 252 49 107 749 48 829 269 45 820 869 43 595 489 42 303 035
11 491 619 6 545 117 6 933 207 -9 912 464 133 074 2 456 928 31 927 193 -618 390 1 945 979 8 562 487 -145 550 -28 644 712 -1 123 246 307 806 271 419 1 196 106 215 561 978 383 128 333 1 937 344
140 141 857 39 767 036 31 467 774 50 545 514 18 301 218 34 010 128 21 020 478 38 079 076 21 046 271 18 322 027 5 881 705 10 019 721 13 981 796 7 007 736 10 493 773 12 903 596 5 491 712 7 026 058 9 730 760 7 011 960
754,1 414,6 293,2 602,5 252,1 406,7 213 271,2 241,2 44,3 77,5 508,7 239,9 110,8 150,9 200,4 98 69,1 147,5 64,9
Code secteur*
Chiffre d’affaires
Bénéfice (+), perte (-)
Valeur ajoutée
Nombre d’ETP**
GCV GCV GCV BAT GCV BAT BAT BAT BAT GCV BAT BAT BAT BAT BAT BAT BAT
809 661 340 263 401 047 248 742 309 237 582 157 226 835 649 226 661 048 212 510 424 177 310 556 170 244 574 154 973 956 154 532 389 150 829 192 141 852 421 131 158 652 128 852 882 125 892 615 123 114 096
50 739 320 26 282 137 5 956 034 989 774 4 992 243 3 651 174 718 576 4 977 313 -1 275 063 1 310 036 1 891 345 1 411 587 3 136 074 7 535 665 3 191 471 2 057 842 8 654 835
176 537 262 59 373 253 69 492 931 20 717 215 59 059 191 29 261 632 30 473 947 27 993 273 18 517 815 27 515 751 16 282 642 12 662 967 34 124 105 21 446 587 35 735 822 23 093 303 20 275 157
1 298,20 437,1 887,3 230,6 707 308 389,2 263,3 206,8 344,7 213,3 163,2 338,5 230,3 552,9 216,7 150,2
LE TOP 50 EN FLANDRE
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17
Jan De Nul Stadsbader Willemen Infra BAM Interbuild Denys Democo Cordeel Zetel Temse Willy Naessens Bât. Ind. Willemen Construct Viabuild Cordeel Zetel Hoeselt Hooyberghs STRABAG Belgium Groep Van Roey Altrad Balliauw MBG Alheembouw
9308 8530 9031 2610 9032 3500 9140 9790 2800 2870 3730 2370 2030 2310 9130 2610 8840
HOFSTADE-AALST HARELBEKE DRONGEN WILRIJK WONDELGEM HASSELT TEMSE WORTEGEM-PETEGEM MECHELEN PUURS-SINT-AMANDS HOESELT ARENDONK ANTWERPEN RIJKEVORSEL VERREBROEK WILRIJK OOSTNIEUWKERKE
transport
18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50
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DCA Antwerpse Bouwwerken Artes Roegiers Vanhout Renotec Van Laere Colas Noord Verelst Bedrijfsbouw BESIX Infra Deckx Alg. Ondernemingen Artes Depret Franki Construct Mathieu Gijbels Building Group Jansen Monument Vandekerckhove Aannemingsbedr. Aertssen ASK Romein Malle Herbosch-Kiere Verbraeken Infra Houben Bouwonderneming Damman Beeuwsaert Construct Aclagro Altez Construction Indus. Verhelst Aannemingen Vandenbussche Wyckaert Groep Huyzentruyt Durabrik Morti Vanhout Bilzen Juri Visser & Smit Hanab
2340 2140 9150 2440 2440 2070 3550 2580 2627 2480 8380 2550 3660 3670 8770 2940 2390 9130 9140 3500 8540 8880 9032 8700 8400 9880 9000 8791 9031 9031 3740 9240 9000
BEERSE BORGERHOUT KRUIBEKE GEEL GEEL ZWIJNDRECHT HEUSDEN-ZOLDER PUTTE SCHELLE DESSEL ZEEBRUGGE-BRUGGE KONTICH OUDSBERGEN OUDSBERGEN INGELMUNSTER STABROEK WESTMALLE KALLO TEMSE HASSELT DEERLIJK LEDEGEM WONDELGEM TIELT OOSTENDE AALTER GENT BEVEREN-LEIE DRONGEN DRONGEN BILZEN ZELE GENT
GCV BAT BAT BAT BAT BAT GCV BAT GCV GCV BAT BAT BAT BAT BAT GCV BAT GCV GCV BAT BAT BAT GCV BAT GCV BAT BAT BAT BAT BAT BAT BAT GCV
122 675 848 121 919 134 118 692 589 116 568 302 115 564 974 110 090 290 109 431 851 102 762 926 98 812 282 95 582 433 91 809 018 90 584 413 86 176 242 85 215 684 84 220 859 83 801 297 82 775 713 82 234 500 76 659 106 76 618 370 73 141 132 72 381 696 70 592 163 69 980 569 69 140 716 67 690 566 67 314 477 66 778 649 64 200 238 62 666 458 62 537 256 62 069 364 61 466 079
2 170 478 413 597 4 690 169 25 353 096 4 350 233 719 341 1 497 298 2 973 988 3 470 560 769 119 5 598 604 -792 366 1 166 325 1 337 642 1 650 731 4 399 773 930 499 -557 130 5 356 686 1 532 389 6 642 349 2 608 050 2 457 384 258 350 1 681 797 2 195 573 1 855 785 3 428 609 8 599 373 3 222 676 -1 347 400 7 516 499 4 025 947
38 904 799 13 600 540 20 075 370 16 025 218 39 701 490 19 986 370 27 986 449 10 707 434 23 693 175 17 567 902 20 702 278 16 777 120 17 497 900 12 924 611 15 474 265 30 166 947 13 074 331 20 587 357 27 818 250 8 749 942 18 079 464 10 321 726 18 264 283 8 244 707 19 405 914 12 414 895 12 650 726 11 821 574 24 506 418 17 889 527 6 703 621 21 926 162 28 443 914
474,9 194,7 213 170,7 575,3 264,1 387,6 199,7 273,6 216,6 202,1 189 203,5 164,5 227,3 262,9 153,1 230,9 267,7 97,4 131,1 91,3 276,5 106,2 215 117,1 132,6 121,8 188,7 189,7 142,4 137,8 378,2
Code secteur*
Chiffre d’affaires
Bénéfice (+), perte (-)
Valeur ajoutée
Nombre d’ETP**
GCV BAT BAT BAT BAT BAT BAT GCV GCV BAT BAT GCV BAT BAT BAT GCV BAT BAT BAT BAT GCV BAT BAT GCV BAT GCV BAT BAT BAT GCV
161 102 709 160 231 830 156 004 846 141 837 684 132 727 908 116 518 983 95 719 014 88 140 136 67 389 822 67 287 686 62 474 460 58 798 122 56 938 570 55 576 215 45 952 090 43 496 241 43 074 070 41 360 002 40 004 301 37 500 912 37 040 873 33 983 533 33 196 107 32 864 570 31 313 241 31 313 079 30 170 906 29 740 451 29 546 578 28 977 139
1 193 998 13 763 797 3 291 268 5 443 478 -6 998 221 1 125 871 18 840 246 2 621 762 1 898 752 2 009 486 1 984 821 586 088 -4 212 085 2 739 205 650 854 636 712 1 592 418 3 619 175 -3 534 837 3 613 315 495 462 1 703 850 942 526 604 506 327 737 1 669 200 -392 679 358 534 196 883 875 235
34 417 680 63 885 860 36 375 590 32 853 095 11 211 414 29 259 987 19 312 603 26 044 771 23 577 151 10 888 808 12 833 727 27 238 995 16 120 522 12 196 822 6 794 745 15 413 208 8 796 931 8 237 960 6 068 562 11 927 187 9 055 123 16 768 064 5 636 128 12 197 218 9 014 350 14 085 720 5 262 023 7 322 810 3 081 461 7 333 250
488,7 944,2 579,7 393 258,9 404,4 325,8 342,6 253,4 139,6 202,1 116,6 389,4 165,4 95,9 208,8 116,4
LE TOP 30 EN WALLONIE
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30
Maurice Wanty Ets Thomas & Piron Home BAM Galere Thomas & Piron Bâtiment Franki Duchene Etablissements Jean Wust Socogetra TRBA Moury Gilles Entreprises Lixon Dufour Transports & Man. T. Palm Dherte Entreprises Gén. C.B.D. Eloy Travaux Tradeco Belgium Maisons Baijot Thomas & Piron Rénovation Houyoux Constructions Nonet Fusiref Refractories Delporte & Fils Fodetra-Hotton Infra Etienne Piron Hydrogaz Cobelba Koeckelberg Entreprises Bernard Construction Baguette M. Ets
7134 6852 4053 5100 4400 4577 4890 6870 7600 4020 6030 7522 4910 7880 7800 4140 7700 5575 5564 6900 5150 7321 7780 4030 4880 4460 5100 6060 4530 4890
PERONNES-BINCHE OPONT EMBOURG WIERDE FLEMALLE MODAVE THIMISTER-CLERMONT AWENNE PERUWELZ BRESSOUX MARCHIENNE-AU-PONT MARQUAIN THEUX FLOBECQ ATH SPRIMONT MOUSCRON GEDINNE WANLIN MARLOIE FLOREFFE HARCHIES COMINES GRIVEGNEE AUBEL GRACE-HOLLOGNE NANINNE GILLY VILLERS-LE-BOUILLET THIMISTER-CLERMONT
* BAT : construction, entreprises générales, entrepreneurs / GCV : travaux publics, routiers, hydrauliques et utilitaires ** ETP : Equivalent Temps Plein
18
188,3 172,8 118,1 210 59,8 204,9 158,3 189,9 101,7 137,8 45 119,5
transport
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ROBERT DE MÛELENAERE (CONFÉDÉRATION CONSTRUCTION)
« IL Y A SIX MOIS... IL Y A UN SIECLE ! » L
e secteur de la construction continue à tourner, mais ses perspectives économiques ont été complètement mises sens dessus dessous par le Covid-19. Entretien avec Robert De Mûelenaere, Administrateur délégué de la Confédération Construction. Claude Yvens – claude.yvens@transportmedia.be
Et dire que l’indice de confiance des entrepreneurs belges de la construction était au plus haut depuis dix ans au moment où le coronavirus a commencé à faire parler de lui… Les choses ont évidemment radicalement changé depuis.
d’infrastructure (voir encadré) pour soutenir le secteur du génie civil, tout en espérant une légère reprise de l’immobilier non résidentiel. C’est dans ce contexte que la crise du Covid-19 a commencé à frapper. UNE CRISE EN DEUX PHASES
LA CONFIANCE ÉTAIT AU PLUS HAUT… « Nous avions eu des années difficiles entre 2012 et 2015, avec des pertes d’emploi qui se chiffraient alors à 5000 par an, mais le secteur de la construction avait regagné du terrain en 2016 et 2017, et rien que pour l’année 2019, nous avions créé 3500 nouveaux emplois. Nous étions presque revenus au niveau de l’emploi qui prévalait au début de la décennie, avec en plus une nette baisse du nombre de travailleurs détachés qui était passé de 55.000 à 30.000 », commence Robert De Mûelenaere. Voilà donc la situation qui prévalait au début de l’année 2020, alors que le carnet de commande moyen des entreprises atteignait six mois, soit, ici aussi, le niveau le plus élevé de ces dix dernières années. « Ce carnet de commande a fondu en quelques semaines, poursuit l’Administrateur délégué de la Confédération Construction. Il y a eu peu de nouvelles commandes depuis mars, et le carnet de commande moyen est retombé à 5,4 mois. Une telle baisse, c’est du jamais vu ! »
Robert De Mûelenaere, Administrateur délégué de la Confédération Construction : « il faut à la fois recréer de la confiance dans l’économie et lancer un plan national d’investissements productifs. »
Depuis la reprise progressive des chantiers le 4 mai, les entreprises travaillent donc sur des commandes passées avant le début de la crise et doivent faire face à quelques annulations. Les plus gros espoirs de la Confédération portaient sur le lancement de gros projets
« La crise s’est déroulée en deux phases distinctes », explique De Mûelenaere. « Dans un premier temps, les entreprises étaient fermées et la plupart des chantiers étaient à l’arrêt. Il y avait en outre des problèmes d’approvisionnement en matériaux et des difficultés à avoir du personnel opérationnel. C’est seulement après que la demande a commencé à se fragiliser et que, dans le même temps, il a fallu appliquer sur chantier les mesures de protection contre le virus. Gérer le 1,5 mètre de distance sur un chantier, c’est vraiment une question compliquée, et c’est ce qui explique que beaucoup de chantiers sont restés fermés. »
« Nous n’attendons pas une aide, nous voulons être un moteur de relance économique. » Robert De Mûelenaere, Confédération Construction.
Durant cette période, la Confédération a sondé ses membres, et 45 % d’entre eux ont pointé la distanciation sociale comme un facteur important de perte de chiffre d’affaires. C’est, semble-t-il, le chiffre le plus élevé de
transport
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Les grands chantiers, comme la construction de la liaison Oosterweel à Anvers, seront cruciaux pour assurer la croissance du secteur de la construction.
toute l’économie belge. Avec un personnel belge qui ne revenait pas travailler en masse et des travailleurs détachés qui ne revenaient pas en Belgique, la situation était donc compliquée. Le chiffre d’affaires, qui avait plongé à -47 % en mars, était toujours en recul de 33 % fin mai. Les perspectives ne sont pas meilleures. « Les particuliers n’osent pas se projeter dans l’avenir et les entreprises annoncent le report de leurs investissements. Idem
UN PLAN DE RELANCE EN QUATRE AXES La Confédération Construction a proposé un plan de relance du secteur basé sur quatre piliers : 1. Un plan de relance temporaire (12 mois maximum) avec abaissement de la TVA à 6 % sur le logement neuf 2. Une extension de la réduction de la TVA à 6 % pour les projets de démolition / reconstruction 3. Des prêts verts et des primes régionales pour les projets de rénovation énergétique 4. L’accélération d’un plan national d’investissements stratégiques.
20
pour les développeurs de projets locatifs. Le gouvernement se rend-ils vraiment compte de tout cela ? » s’interroge Robert De Mûelenaere, qui estime prioritaire de recréer de la confiance. A défaut de cette confiance retrouvée, 4 membres sur 10 estiment que 2021 pourrait être pire que 2020 et que la reprise ne serait vraiment perceptible qu’en 2022, voire 2023. Seule lueur d’espoir dans ce paysage bien sombre, les régions. « Elles essaient de compenser, à l’instar de ce qu’a fait Lydia Peeters en Flandre, mais même dans le génie civil, beaucoup de temps a été perdu. Ainsi, le chantier de la liaison Oosterweel à Anvers devait arriver à vitesse de croisière cette année, mais ce ne sera pas le cas. Et du côté
d’Infrabel, on ne sait encore rien pour 2021 », regrette De Mûelenaere. PLAN DE RELANCE On le voit bien : les pouvoir publics vont jouer un rôle capital dans la relance du secteur. Robert De Mûelenaere pointe en particulier l’urgence d’un plan national d’investissements productifs, particulièrement dans le domaine des infrastructures de transport. « Il y a encore de grands enjeux pour le transport de marchandises, sur le réseau ferré mais aussi autour du Port d’Anvers. Ce sont des investissements qui seraient profitables à toute la Belgique, mais certains dossiers sont bloqués à cause de la clé de répartition 60/40 entre la Flandre et la Wallonie », conclut-il.
SEGMENT PAR SEGMENT •
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Le logement neuf a baissé de 4 % en 2019, surtout en Flandre et à cause du durcissement des normes PEB. En Wallonie (+ 5 %) et à Bruxelles (+ 9 %), l’activité était en hausse « C’est une année atypique », estime De Mûelenaere ; Le pôle ‘rénovation’ a noté une progression de 2 à 3 % en 2019 : Les volumes autorisés en construction non résidentielle ont régressé de 8 %, surtout à cause des constructions industrielles (- 24 %) ; En génie civil, le Bureau du Plan prévoyait pour 2019 et 2020 une baisse de 10 %, caractéristique des débuts de législatures régionales. « Avec les grands projets comme la liaison Oosterweel, l’allongement du métro de Bruxelles ou la nouvelle écluse de Terneuzen, nous espérions atteindre + 5 % avant le Covid-19 », explique De Mûelenaere.
Le nouveau Volvo FMX intègre plus de caractère, plus d’espace et plus d’intelligence et il est plus efficace que jamais. Êtes-vous à la recherche d’un véhicule toujours plus performant, sur et hors des sentiers battus ? Cette nouvelle étape de l’évolution du Volvo FMX est faite pour vous. Le nouveau FMX dispose d’une ligne de porte abaissée offrant des fenêtres généreuses, afin d’offrir une excellente visibilité panoramique depuis le siège du conducteur.
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MATEXPO DEMO DAYS ET BOUW.TV
PASSER ENTRE LES GOUTTES I
l n’a pas eu de chance, Gregory Olszewski. En 2020, Matexpo devait se décliner en mode ‘Demo Days’, en extérieur donc, mais la reprise des contaminations au Covid-19 a eu raison de l’initiative. Cependant, à toute chose, malheur est bon : Matexpo Demo Days et Transportmedia ont immédiatement réagi et réinventé l’événement. Place à ‘Demo Days Goes TV’ ! Claude Yvens - claude.yvens@transportmedia.be
Pour leur deuxième édition, les Matexpo Demo Days devaient initialement se tenir dans la nouvelle zone industrielle Polaris à Péruwelz, à proximité immédiate de l’autoroute E42. C’est finalement Brainel’Alleud qui accueillera les Demo Days ‘fueled by Transportmedia’… A DÉCOUVRIR DANS BOUW.TV L’événement se déroulera sur un jour (vendredi 4 septembre) et s’inscrit évidemment dans le cadre des nouvelles mesures anti-Covid. Il n’est donc plus question d’accueillir plusieurs centaines de personnes sur le site. Durant une journée, chaque marque participante disposera d’un ‘slot’ pour faire rouler ses véhicules dans la carrière. Un maximum de dix clients ou prospects est alloué à chaque marque. De son côté, Transportmedia déploiera les grands moyens avec une équipe de prise de vues complète, des drones et même Marijn Devalck en présentateur vedette. Tous les sujets réalisés à Braine l’Alleud seront intégrés dans l’émission Bouw.TV qui sera diffusée sur Kanaal Z les deux weekends suivants (12/13 et 19/20 septembre). Tous les abonnés de Transportmedia et de Matexpo (soit plus de 72.000 adresses au total !) recevront également une newsletter spéciale consacrée à l’événement et aux différents véhicules testés.
UN ÉVÉNEMENT ‘COVID-PROOF’ Matexpo Demo Days et Transportmedia ont uni leurs forces pour lancer un concept compatible avec le protocole Covid-19.
EN PRATIQUE • •
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Tournage le vendredi 4 septembre à Braine l’Alleud Diffusion de Bouw.TV en boucle sur Kanaal Z les week-ends des 12/13 et 19/20 septembre (audience moyenne de 300 à 400.000 téléspectateurs) Newsletter spéciale Demo Days dans le courant de la deuxième semaine de septembre
Toutes les mesures relatives à la prévention du Covid-19 seront évidemment prises : • Tout se passe en extérieur (tente avec deux côtés ouverts) • Maximum 50 personnes présentes en même temps sur le site (organisation par slots) • Des masques et du désinfectant seront mis à disposition de tous les participants par l’organisation • Un responsable ‘Covid’ sera présent sur place toute la journée et veillera à faire respecter les règles de distanciation sociale.
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NOUVEAUTÉS ‘CONSTRUCTION’
UN GROS EFFORT EN FAVEUR DE LA SÉCURITÉ I
l faut faire contre mauvaise fortune bon cœur : cette année, vous n’aurez pas pu découvrir et prendre le volant des nouveaux modèles ‘construction’ développés par les sept constructeurs de poids lourds lors des Matexpo Demo Days, et tout le monde est aussi privé d’IAA. C’est donc virtuellement (en attendant l’émission Bouw.TV, voir article précédent) que nous allons dévoiler les dernières nouveautés. Claude Yvens - claude.yvens@transportmedia.be
DAF Les exécutions ‘Construction’ de DAF Trucks se caractérisent par leur grille de radiateur noire aux lamelles inversées, leur pare-chocs renforcé en trois parties et leur plaque de protection pour le radiateur. Dans le cadre du nouveau programme Ready To Go, DAF propose en sortie usine des véhicules déjà carrossés : on y trouve notamment des bennes, des mixers à béton et des porteurs équipés d’un système lève-conteneurs. Du côté des tracteurs CF et XF 4x2, DAF propose maintenant aussi une traction intégrale temporaire appelée PXP. Le système a été développé conjointement avec le spécialiste allemand Paul Nutzfahrzeuge et est activable jusqu’en 4e vitesse et 20 km/h. Le surpoids induit par les moteurs hydrauliques placés dans les essieux avant est négligeable par rapport à la consommation d’une traction intégrale permanente. Ce CF 480 FAW 8x4 Tridem, prévu pour les Matexpo Demo Days, sert maintenant de véhicule de démonstration chez les différents concessionnaires DAF.
IVECO Chez Iveco, c’est la toute nouvelle gamme d’approche chantier X-Way qui est occupée à remplacer l’ancienne avec sa cabine héritée du grand routier S-Way, mais avec un châssis renforcé de 7,7 mm d’épaisseur et une garde au sol surélevée. Particularité de la gamme X-Way : deux configurations d’homologation N3 (routières), dont une avec garde au sol et angle d’attaque plus importants en plus de l’homologation N3G (off-road). Iveco poursuit aussi le développement de versions spécialement généreuses en charge utile (Super Loader) et de versions NP fonctionnant au gaz naturel CNG (autonomie de 650 km) ou LNG (autonomie de 1600 km. Le X-Way peut être équipé de l’entraînement hydrostatique HI-Traction, qui donne aux roues avant une traction supplémentaire en cas de besoin, mais n’est pas compatible avec les versions NP. Quant à la gamme Trakker, elle poursuit sa route en attenant, elle aussi, de bénéficier d’une nouvelle cabine.
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En attendant un nouveau Trakker, c’est la gamme d’approche chantier d’Iveco qui bénéficie d’une nouvelle cabine.
25 MAN Juste avant le confinement, MAN avait procédé à un renouvellement complet de l’ensemble de ses gammes qui touche aussi les gammes ‘construction’. On y appréciera avant tout la meilleure visibilité périphérique qui dérive de montants A et de rétroviseurs plus fins, ainsi que le poste de conduite nettement revalorisé. Il faudra juste s’habituer aux nouvelles dénominations des cabines : pour la gamme TGS, le client a le choix entre la FM (largeur extérieure de 2,24 m, pavillon surélevé et coffre extérieur), la FN (largeur extérieure de 2,24 m, cabine longue, pas de pavillon surélevé) et la NN (largeur extérieure de 2,24 m, cabine courte de 1,88 m). Pas d’évolution mécanique importante pour l’instant, ce qui permet de rappeler que MAN avait doté ses gammes ‘construction’ de nouveaux systèmes de sécurité en 2019 (Adaptive Cruise Control avec fonction Stop&Go sur la boîte TipMatic 12, freinage d’urgence EBA2, assistance électrique de la direction MAN ComfortSteering). Signalons encore que la traction intégrale est maintenant disponible sur les TGE d’une MMA de 5,5 tonnes. Le MAN TGS et son nouveau look extérieur, qui cache surtout un poste de conduite revalorisé.
MERCEDES-BENZ Chez Mercedes-Benz, c’est évidemment la nouvelle génération de l’Arocs qui est à l’honneur, avec en point de mire (c’est le cas de le dire) le système MirrorCam qui remplace les traditionnels rétroviseurs (mais constitue toujours une option sur l’Arocs, au contraire de l’Actros). L’occasion de rappeler aussi que l’Arocs (à l’exception des bétonnières) est équipé de série d’une version améliorée du régulateur de vitesse PPC et qu’il peut être équipé (en option) d’un système de surveillance de la pression des pneus incluant un nouveau concept d’affichage. Mercedes-Benz a aussi maintenu le système Hydraulic Auxiliary Drive qui fournit temporairement un surcroît de traction (40 kW par roue) sur simple pression d’un bouton au tableau de bord. Les caméras MirrorCam sont bel et bien disponibles sur le Mercedes Arocs, mais en option.
RENAULT TRUCKS Renault Trucks poursuit son approche double du marché de la construction avec le C pour l’approche chantier et le K pour les travaux plus exigeants et met particulièrement en avant des équipements de sécurité intéressants : la porte Vision qui offre une fenêtre de visibilité sur l’angle mort côté droit et se combine à quatre caméras de vision indirecte et à un nouveau système d’alerte quand un usager faible est détecté à droite du véhicule. Ce système s’enclenche dès que le chauffeur utilise ses indicateurs de direction et se manifeste visuellement sur l’écran Roadpad intégré au tableau de bord et auditivement par un buzzer intégré dans le montant A du pare-brise. Le chauffeur a aussi la possibilité d’alerter l’usager faible par un signal sonore. Renault Trucks met l’accent sur les systèmes de vision directe et indirecte pour réduire le risque d’accident.
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SCANIA Chez Scania, ‘construction’ est synonyme de XT, et cette gamme a encore bénéficié de nouveaux composants (essieux, suspension, direction) en 2019. Mais Scania est aussi le seul à proposer une alternative au dilemme (qui a encore cours chez certains) entre boîte manuelle et boîte automatique : avec le système Clutch-on-Demand, il y a bel et bien trois pédales et un embrayage, mais le chauffeur choisit lui-même le moment où il veut utiliser la pédale d'embrayage, par exemple lorsqu’il est en train d’exécuter des manœuvres qui demandent une plus grande précision. Une caractéristique unique qui est due au système d’activation électro-hydraulique de la boîte Opticruise, alors que les autres boîtes automatiques utilisent un système électro-pneumatique. A réserver toutefois aux chauffeurs capables de bien ‘sentir’ le terrain… Scania est le seul à utiliser une boîte automatique à actuation électro-hydraulique, ce qui permet de proposer un véritable embrayage à la demande.
VOLVO TRUCKS Volvo Trucks aurait dû faire l’honneur de la primeur du nouveau FMX aux Demo Days. On découvrira dans les pages suivantes en quoi ce FMX a constitué un modèle marquant, mais on rappellera aussi que c’est l’ensemble de la gamme lourde de Volvo Trucks qui bénéficie de nombreuses améliorations en 2020, et donc aussi le FH/FH16 (ergonomie repensée, nouveau poste de conduite) et (surtout) le FM souvent utilisé en approche chantier. Sa toute nouvelle cabine se distingue de la génération précédente par une visibilité bien meilleure et un tout nouveau tableau de bord. L’interface entre le chauffeur et le camion a aussi été complètement repensée. Volvo Trucks Belgium peut enfin montrer son nouveau FMX et sa nouvelle cabine, reconnaissable aux feux en forme de V.
A SUIVRE SUR WWW.TRANSPORTMEDIA.BE Outre Volvo Trucks, d’autres marques vont dévoiler de manière virtuelle les nouveautés qu’elles auraient présenté au salon IAA de Hanovre. C’est évidemment sur notre site internet que vous serez informé le plus vite… de manière neutre !
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PUBLIREPORTAGE
NOTRE MISSION : “SAUVER DES VIES ET RENDRE LES ROUTES ET LES CHANTIERS PLUS SÛRS POUR TOUS”
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e secteur de la construction est un secteur où l’on constate encore beaucoup d’accidents de travail. Bien que le nombre total d’accidents continue d’augmenter, la part des accidents dans le secteur belge de la construction est en baisse, en partie grâce aux initiatives de la Confédération Construction. Cependant, les gros véhicules et les engins tout-terrain restent dangereux, sur to u t l o r s qu e d e s em p l oyé s travaillent à proximité du véhicule.
Depuis 43 ans, Brigade Electronics est spécialisée dans la sécurité des véhicules utilitaires et des engins. L’entreprise a été la première à introduire l’alarme de recul en Europe et est devenue un leader incontesté dans le domaine de la sécurité des véhicules. Huib Slijkhuis, directeur général de Brigade, : « Grâce à notre solide réseau mondial et à nos années d’expérience et d’expertise dans l’industrie de la construction et du terrassement, nous comprenons mieux que quiconque le secteur et les problèmes auxquels nos clients sont confrontés. » KEEP IT SIMPLE Huib Slijkhuis e x plique qu’ils o nt d é v e l o p p é d e s p r o d u i t s particulièrement importants pour le secteur de la construction, et ce grâce à un département d'ingéniérie innovant. « Les systèmes de caméra à 360 degrés, de détection par radar et de capteurs à ultrasons peuvent fournir au conducteur une information optimale quelles que soient les conditions de travail ou de météo. Tous ces systèmes augmentent la sécurité autour du véhicule, mais il est important qu’ils soient faciles à utiliser dans la pratique (Plug & Play) et abordable pour tous », explique M. Slijkhuis.
SYSTÈME DE CAMÉRA À 360 DEGRÉS En 2014, la Brigade a introduit le Backeye ®360, le premier système de caméra à 360 degrés où le conducteur peut voir l’ensemble du véhicule et ses environs sur son moniteur. C’est aujourd’hui l’un des systèmes de sécurité les plus utilisés. Il élimine tous les angles morts et augmente la sécurité de 99 %. La version haute définition, en particulier, donne une image très nette et claire. Tous les grands importateurs d’excavateurs aux Pays-Bas appliquent déjà ce système. « La prochaine étape est la combinaison du Backeye ®360 avec la détection par radar », ajoute M. Slijkhuis. DÉTECTION PAR RADAR BACKSENSE Le Backsense ® fournit au conducteur des avertissements visuels et sonores en cinq stades. La longueur et la largeur peuvent être configurées pour être utilisées sur des véhicules de différentes tailles, de 2 mètres de large et 10 mètres de long à 3 mètres sur 30. Ce système détecte les objets fixes et mobiles, même dans des conditions difficiles et par mauvaise visibilité (brouillard, pluie,
fumée, chaleur, froid, neige, verglas, vent et boue). Le module d’affichage optionnel permet d’intégrer l’image du Backeye ® 360 et du Backsense sur un seul écran. Le Backeye®360 et le Backsense sont tous deux là pour le conducteur, mais évidemment, l’employé doit également être averti de l’approche d’un véhicule. BRUIT BLANC DANS LA ZONE DE DANGER Pour protéger les travailleurs qui marchent ou travaillent à proximité d’une machine, Brigade fournit le BBS-Tek, l’alarme de recul à bruit blanc. Contrairement à l’alarme traditionnelle ‘bip bip’, cette alarme n’est audible que dans la zone de danger et peut être localisée directement. On entend donc immédiatement où se trouve le véhicule et où il se dirige. La nouvelle variante de la technologie BBS est le QVS (Quiet VehicleSounder) qui ajoute du son aux véhicules électriques, dont le silence représente un danger en dessous de 30 km/h. « Le passage aux véhicules électriques bat son plein actuellement, nous avons donc beaucoup de travail à faire dans ce domaine », conclut Slijkhuis.
Brigade Electronics • Ambachtstraat 8 • NL-7587 BW de Lutte • Tél +31 541 53 18 01 • www.brigade-electronics.nl
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Quand ? • En boucle sur Kanaal Z pendant deux week-ends complets : 12-13/09 et 19-20/09/2020 • En permanence via www.transportmedia.be
Une production de
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BENNES
PAS D’IAA? PAS GRAVE… L
’annulation du salon de Hanovre pour cause de pandémie n’empêche pas les constructeurs de matériel tracté de présenter des nouveautés intéressantes pour les entreprises actives dans le secteur de la construction. Claude Yvens - claude.yvens@transportmedia.be
Commençons par les ‘grosses machines’ que sont les constructeurs allemands, avant de nous intéresser aux produits de niche développés par les carrossiers belges. En juin dernier, Schmitz Cargobull a présenté une nouvelle version de sa benne M.KI à monter sur châssis porteur. Sa principale nouveauté est son isolation thermique qui la rend apte au transport d’asphalte. La M.KI est disponible en 18 m3 et ne perd que 195 kilos de charge utile dans l’aventure.
spécialisés. Le résultat est la KTT (Kögel Trucker Tipper), une semi benne de 24 m3 qui dispose notamment d'un empattement optimisé pour une meilleure répartition du chargement, une plus grande maniabilité et une stabilité accrue lors du basculement en terrain difficile. Grâce à un porte-à-faux rallongé de 170 mm, la goulotte (qui reste proposée en option) est superflue. On note aussi des dispositifs qui limitent les salissures lors du basculement, notamment au dispositif de verrouillage du hayon arrière. Avec sa nouvelle K.SKS B, Kässbohrer p o ur sui t s o n t ravail d ’all è g e m e nt , puisqu’elle permet de transporter jusqu’à 26 tonnes avec deux essieux de 9 tonnes, dans une configuration avec un tracteur à trois essieux où la charge est également répartie via le pivot d’attelage. DU HARDOX PARTOUT
Chez Kögel, on a particulièrement travaillé la facilité d’exploitation, après avoir longuement interrogé des chauffeurs La U-Rockstar a marqué le grand retour de Stas sur le marché de la benne acier.
DEUX NOUVEAUTÉS INTÉRESSANTES Hydraulic Ram Trailers a doté sa benne à fond poussant d’une nouvelle génération d’hydraulique et d’électronique qui permet notamment de commander le déchargement à distance. Une solution intéressante pour travailler là où le bennage n’est pas possible, comme dans des tunnels où à l’intérieur d’un bâtiment. Une version de 55 m3 est par ailleurs à l’étude. Enfin, DeltoPull continue à affiner le concept de sa semi-remorque ’50 tonnes’. Après la benne, dont la production en petite série a débuté, Delto-Pull a réalisé un mixer à béton.
Pas de grande nouveauté chez les spécialistes belges de la benne, qui se seraient
présentés aux Matexpo Demo Days avec leurs produits-vedettes. Commençons par Mol avec sa benne à mitraille Q-Big, dérivée des bennes de chantier traditionnelles. Elle est disponible en différents volumes (55, 60 et 70m³) et se caractérise par la stabilité de son châssis sans col-decygne et par la résistance à la déformation de sa benne constituée d’acier Hardox 450. En exécution 55 m 3, son poids à vide est de 7745 kg. Stas, de son côté, poursuit le développement de sa benne en acier demi-ronde U-Rockstar entièrement constituée d'acier Hardox ou HB450. Elle dispose selon Stas du châssis le plus large du marché, gage de stabilité lors du bennage. Elle est disponible en trois exécutions (légère, standard et extrême) et avec un volume utile de 24 à 30,5 m³. Les options possibles sont une porte arrière hydraulique, des pare-chocs ou différentes gardes au sol. La U-Rockstar peut également être livrée en version tandem ou isolée pour le transport d’asphalte.
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CHECK-UP TEST
LE SCANIA R500 XT 6X4 DE CONSTRUCTION PIERRE COLLIGNON
Le Scania XT de Pierre Collignon est en service depuis 18 mois.
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ierre Collignon a créé sa société en 1989. 31 ans plus tard, à la tête d’une équipe de plus de 25 personnes, le patron n’est pas loin de passer le témoin à sa fille. Cela ne l’empêche pas de conserver un œil très attentif sur le premier Scania XT qu’il ait jamais acquis. Pierre-Yves Bernard
Nous sommes ici dans une société de construction générale. « Nous faisons tout, depuis l’allée de garage jusqu’à l’immeuble à appartements. Terrassement, génie civil, aménagements extérieurs ou encore finitions, autant d’activités réalisées au quotidien, » explique Pierre Collignon, qui fait tout de même appel à des sous-traitants pour certains travaux. Au-delà des camionnettes, le parc comporte actuellement deux poids lourds : un
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Scania R500 et un R500 XT acquis il y 18 mois. Si le premier est mixte (porteur avec benne ou semi), le modèle XT est quant à lui aussi un 6x4 mais en porte-conteneurs. Il est attelé à une remorque porte-engins surbaissée. UNE PUISSANCE SUFFISANTE, MAIS NÉCESSAIRE Historique de la commande. Le camion a été commandé pour remplacer un autre Scania, qui avait été vendu à une autre
société du groupe. Le choix de rester chez Scania semblait évident, comme l’explique Pierre Collignon : « Mon beau-père avait déjà des Scania, et ici, c’est pareil ! Nous utilisons des Scania depuis toujours. Pour dire vrai, nous n’avons même pas été voir ailleurs au moment de faire notre choix. Lorsque nous achetons du matériel, nous aimons bien avoir l’avis des hommes, et ils étaient unanimes à vouloir reprendre du Scania. En plus, nous sommes satisfaits des relations avec le garage Huet » Des relations qui vont au-delà de la simple fourniture de véhicules, puisque c’est la société de Pierre Collignon qui a réalisé la partie ‘génie civil’ et les aménagements extérieurs du nouveau garage Huet à Marche-en-Famenne.
31 FICHE TECHNIQUE Le véhicule. Il s’agit donc d’un porteur Scania R500 en version XT. Pierre Collignon : « Nous avons choisi un 500 ch car nous avions déjà l’expérience de ce moteur avec le camion précédent. Une telle puissance peut sembler parfois excessive en porte-conteneurs, mais ne perdons pas de vue que le train complet avec la remorque et la machine dessus demande de la puissance et de la force vu le haut tonnage engagé ».
Les 500 ch viennent bien à point quand le camion tire une remorque et sa machine. Le véhicule est en équipement standard d’usine, sans option particulière. « Nous travaillons plus ou moins dans un rayon de 100 km autour de la société, explique encore Pierre Collignon. Il n’est pas exceptionnel d’aller jusqu’à Wavre ou Arlon. Le camion roule donc aux alentours des 50.000 km par an. Il s’agit d’un camion de chantier et non d’un grand routier, ce qui fait que nous n’avons pas choisi de prendre un contrat d’entretien ». Tant qu’à présent, Pierre Collignon ne signale aucune panne significative, juste quelques soucis d’électricité. « Nous avons été pris en charge rapidement par le garage lorsque cela s’est produit ». DE 28 À 60 LITRES AUX 100 Si cela n’est forcément pas le plus important dans pareil métier, le patron discute néanmoins régulièrement avec son chauffeur de la consommation. « Le delta est évidemment important avec ce véhicule : on passe de 28 litres sur autoroute en porteur à plus de 60 litres parfois avec la remorque et la machine ».
camion de distribution ! Le siège est d’origine, il en existe sans doute des plus luxueux (rires). Enfin, le véhicule a connu des petits soucis d’électricité qui restent malgré tout embêtants pour travailler ». Prise en mains. La route qui va de Marcheen-Famenne vers La Roche en Ardenne suffit largement pour donner un avis sur ce véhicule. Pas besoin d’autoroute, ce n’est de toutes façons pas son terrain de jeu habituel. Créé pour répondre à une demande précise, le modèle XT est donc clairement destiné aux missions difficiles. Il reçoit donc des équipements en fonction. L’accès à bord est conforme à l’avis du chauffeur, mais c’est logique. Si l’ergonomie du Scania a toujours été louée, les espaces de rangement ne sont pas en reste. On est bien installé, le confort est bon, mais naturellement mis à mal par des suspensions plus dures et un état des routes… variable. Au niveau de la boîte, on constate que dans bon nombre de cas, les deux modes Eco sont suffisants. Avec la machine derrière, le mode Power est par contre le bienvenu par endroits. Enfin, on apprécie de rouler dans un véhicule dont le tableau de bord a été abaissé lors du passage à la nouvelle génération, ce qui a grandement amélioré la visibilité. La suite ? Elle est aux mains de la fille de Pierre Collignon qui va prendre la direction de la société. « Elle fera ce qu’elle veut, » prévient le papa. De toutes façons, un nouveau camion n’est pas prévu dans l’immédiat.
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Scania R500 XT Configuration 6 x 4 Cylindrée : 13 l Puissance : 368 kW / 500 ch Couple : 2550 Nm Cabine : intermédiaire Boîte : Opticruise / 12 rapports
DROIT DE RÉPONSE « En tant qu'importateur de Scania en Belgique et au Luxembourg, nous ne sommes satisfaits que lorsque le client l'est aussi. Notre concessionnaire indépendant Huet à Marcheen-Famenne connaît ses clients comme personne et, comme nos clients peuvent s'y attendre, a fait tout son possible pour résoudre rapidement le problème électrique rencontré par son client. Les véhicules de la gamme Scania XT sont entièrement équipés pour un usage intensif sur les chantiers de construction ou dans les carrières. Ces conditions exigent le maximum d'un tel véhicule, et nous sommes heureux que Pierre Collignon, sur la base de son expérience passée, ait une fois de plus opté pour Scania. Nous lui souhaitons encore de nombreuses années d'utilisation sans problème du véhicule et espérons pouvoir servir sa fille avec le même service après son départ ». Nico van der Klugt, Press & Corporate Communications Officer - Scania Belgium
Le chauffeur. Valentin était déjà dans la société lorsqu’il a passé son permis il y a six ans et est donc le chauffeur préposé au véhicule. Son avis sur le camion commence par de l’esthétique : « Au niveau du look, c’est top. C’est un beau camion qui est d’après moi incomparable par rapport à la concurrence. J’aime bien sa puissance, l’agrément de sa boîte automatisée, son ergonomie et en particulier tous les rangements disponibles. Certes, l’accès à bord est un peu haut, mais nous ne sommes pas dans un Valentin semble enchanté de son véhicule, qui a juste souffert de quelques ennuis électriques.
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VOLVO FMX
10 ANS DEJA N
ous avions prévu une présentation extensive de la nouvelle génération du Volvo FMW, mais le Covid-19 en a décidé autrement puisque Volvo Trucks a décalé de six mois l’entrée en production du nouveau véhicule. Qu’à cela ne tienne, puisque le FMX aura dix ans au moment de passer le témoin à son jeune frère, passons en revue les innovations techniques qu’il aura introduites sur le marché des camions de chantier. Claude Yvens - claude.yvens@transportmedia.be
On l’a peut-être oublié, mais il y a dix ans, les camions destinés au secteur de la construction ne différaient pas beaucoup des modèles de base, extérieurement du moins. Si ce n’est plus le cas aujourd’hui, c’est peutêtre grâce au Volvo FMX. L’ATOUT VDS Jusqu’en avril 2010, c’étaient des variantes du FM et du FH qui étaient utilisées sur les chantiers. Le Volvo FMX a été le premier à adopter une dénomination spécifique, et au fur et à mesure des années, il s’est aussi
distingué davantage du FM qui lui sert de base. Le FMX a également été un précurseur avec sa boîte de vitesses I-Shift spécialement programmée pour la construction. Il y a dix ans, les boîtes mécaniques étaient toujours largement majoritaires sur les véhicules de construction. En 2013, c’est un nouveau FMX qui débarque : la cabine a été revue, la garde au sol augmentée une nouvelle fois à 300 mm et la suspension pneumatique est aussi nouvelle. Mais c’est surtout le système Volvo Dynamic Steering qui place le FMX au premier rang des véhicules innovants. Il permettait pour la première fois de diriger d’un seul doigt un camion même lourdement chargé. Vous vous souvenez de la cascade de ‘notre’ Jean-Claude Van Damme sur Youtube (presque 100 millions de vues) ? A l’époque, Volvo Trucks misait beaucoup sur les réseaux sociaux et sur Youtube en particulier, ce qui avait convaincu le président de l’époque Claes Nilsson de se laisser suspendre avec un FMX à une grue au-dessus des eaux du port de Göteborg. Tout ça pour démontrer la résistance du nouveau crochet d’attelage du FMX !
Le Volvo FMX a été le premier à adopter une dénomination spécifique.
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Né en 2010, revalorisé en 2013, le Volvo FMX va connaître une nouvelle jeunesse en 2020.
A DECOUVRIR SUR TRANSPORTMEDIA.BE Le 28 août, Volvo Trucks va présenter un Volvo FMX entièrement renouvelé. Trop tard pour en inclure tous les détails dans cet article, mais les grandes orientations sont connues : •
La cabine est entièrement nouvelle et offre plus d'espace dans la cabine de jour ainsi qu’une capacité de rangements allant jusqu'à 800 litres,
•
La ligne de portière abaissée et les nouveaux rétroviseurs améliorent la visibilité,
•
Le tableau de bord comprend deux écrans à haute résolution (12 et 9 pouces, ce dernier en option) et la commande des fonctions spécifiques au FMX a été optimisée,
•
Un nouveau volant avec colonne de direction réglable,
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De nouveaux systèmes de sécurité, dont un régulateur de vitesse en descente,
•
Grâce à des essieux avant de capacité supérieure (20 tonnes sur l’essieu, 38 tonnes pour un tandem), il est possible d’obtenir un train routier de 150 tonnes maximum.
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NOUVEAUTÉS ‘VAN’ ET ‘PICK-UP’ POUR LA CONSTRUCTION
BACK TO BASICS ? C
’est du côté des pick-ups que l’on trouve le plus de nouveautés intéressantes pour les entreprises actives dans les métiers de la construction en 2020, avec un retour en force des constructeurs japonais. Du côté des utilitaires légers, on travaille plutôt sur des détails en attendant le lancement de nouvelles gammes pour l’année prochaine. Claude Yvens - claude.yvens@transportmedia.be
Le marché des pick-ups a complètement changé en cinq ans, mais sa croissance n’est pas infinie. D’une part, le pick-up en lui-même ne peut plus être qu’un outil robuste et fiable : il y a six ans, cette configuration représentait encore 38 % du marché européen, mais ce chiffre est retombé à moins de 16 % aujourd’hui. Dans le même temps, les versions haut de gamme sont passées de 23 à 47 % du marché. Chez Ford, où l’on met ces versions plus ‘sexy’ particulièrement en avant, les versions haut de gamme représentent même 80 % des ventes et ce sont elles qui ont fait du Ranger le leader incontesté du marché européen. LES ASIATIQUES À L’OFFENSIVE C’est cette montée en gamme qui justifiait la décision de Mercedes-Benz de lancer le Classe X sur base Nissan Navara en 2017. La sauce n’a cependant pas pris malgré un beau travail des designers. Résultat : M erced es- B enz s to pp e l’e x p érience Classe X après à peine trois ans. Idem chez Fiat avec le Fullback. Ce revirement signifie-t-il que le pick-up redevient un simple outil de travail ? Pas du tout… Prenons le cas Isuzu. Le D-Max était l’archétype du pick-up robuste, mais basique. Le nouveau D-Max, qui sera lancé à l’automne, est d’un tout autre acabit. Mécaniquement, le nouvel Isuzu D-Max s’appuie sur un tout nouveau châssis à l’empattement allongé de 30 mm, tout en conservant le moteur 1,9 litres de son devancier (164 ch, 360 Nm). Celui qui reste
Le nouvel Isuzu D-Max est plus séduisant que son prédécesseur, surtout dans cette exécution V-Cross.
pour l’instant le plus petit moteur du marché a juste dû s’adjoindre un catalyseur SCR pour atteindre la norme Euro 6D Full. Le D-Max est d’ailleurs le premier pick-up du marché à répondre à la norme qui entrera en vigueur en 2021. Grâce à l’utilisation de nouveaux aciers pour le châssis, il a aussi perdu entre 50 et 100 kg sur la balance.
A part le futur produit commun à Ford et Volkswagen, tous les pick-ups seront asiatiques.
C’est cependant surtout dans sa conception de base que l’Isuzu évolue le plus : tout aussi costaud, plus pratique (30 mm de plus au niveau de la hauteur utile du bac), il reçoit une carrosserie plus attirante et moins basique. L’intérieur est aussi fortement revalorisé, tant sur le plan de l’habitabilité (20 mm de plus en largeur utile) que de l’ergonomie et de la finition. De plus, Isuzu a compris la nécessité de proposer d’emblée une version plus chic de son D-Max : ce sera le D-Max V-Cross, uniquement disponible en double cabine et immédiatement reconnaissable à sa calandre noire, à ses finitions noir anthracite, à ses roues de 18 pouces et à sa finition cuir.
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Contrairement à l’Isuzu, le Mitsubishi L200 a reçu une nouvelle ligne cinématique, qui comprend un nouveau moteur 2,2 litres et une nouvelle boite automatique à six rapports. Le moteur engage Mitsubishi sur la voie du downsizing (il remplace un 2,5 litres) et fait appel à un catalyseur SCR. Il délivre une puissance de 150 ch et un couple maxi de 400 Nm. La motricité bénéficie de la nouvelle boite de transfert Super Select 4WD II, enrichie du nouveau mode Off Road et d’un contrôle de vitesse en descente, et Mitsubishi insiste particulièrement sur le fait que le L200 conserve le meilleur rayon de braquage du marché (5,9 m) grâce à une longueur hors-tout réduite.
Le Mitsubishi L200 reste l’archétype du pick-up travailleur et bon franchisseur d’obstacles.
Il faudra attendre le mois d’octobre pour découvrir la nouvelle génération du Toyota Hilux, dont l’actuelle date de 2016. Toyota promet un nouveau moteur de 2,8 litres (204 ch, 500 Nm), allant donc à contre-courant du downsizing mais promettant de substantielles économies de carburant. Ici aussi, l’usage mixte sera visé, avec une version Invincible pour ceux qui veulent le look en plus des performances. L’air de rien, ces trois nouveaux modèles donneront un coup de vieux au Nissan Navara, dont la version haut de gamme N-Guard a cependant été revalorisée au début 2020. Du côté asiatique, reste le Ssangyong Musso, outsider par excellence qui souffrait depuis son lancement d’un bas beaucoup plus petit que la concurrence. Les choses ont changé en 2020 avec le lancement du Musso Grand. Celui-ci affiche un empattement de 3210 mm (+ 110 mm), une benne longue de 1610 mm (+ 310 mm), un volume utile de 1262 litres et une charge utile de 1062 kg (+ 212 kg). Avec de telles cotes, le Musso entre enfin dans la cour des grands et peut mieux valoriser ses (réelles) aptitudes routières.
Le nouveau Toyota Hi-Lux sera présenté en octobre.
Le véhicule que nous avons pu découvrir (de manière statique, hélas) grâce aux bons soins de l’importateur était cependant une version… thaïlandaise qui ne reflète pas nécessairement la finition que recevront les modèles commercialisés en Belgique. En Belgique, la gamme s’articulera autour de trois cabines (courte, allongée et double) et de trois finitions (L, LS et LSX) en plus de la V-Cross.
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Mitsubishi a procédé un peu différemment en lançant son nouveau L200 en début d’année. Ici, c’est toujours la solidité et la capacité de franchissement qui sont mis en avant, même si on note un net progrès au niveau de la finition et de l’aménagement intérieur. Stylistiquement parlant, Mitsubishi a suivi la tendance qui veut que l’on place la calandre plus haut. Le résultat a, de fait, l’air moins ‘fragile’ que la génération précédente.
DU CÔTÉ DES ‘EUROPÉENS’ ? Alors que Renault maintient l’Alaskan à s o n p ro g ra m m e s a ns é vo lu t i o n particulière, Ford et Volkswagen proposent toujours un pick-up d’origine non asiatique. On sait que les actuels Volkswagen Amarok et Ford Ranger feront place (en 2022 ?) à un nouveau
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EN ATTENDANT LE KANGOO Il n’y a pas que les pick-ups sur chantier. Les nouveautés touchant les utilitaires légers classiques se sont faites plutôt rares ces dernières semaines, Covid oblige. Petit tour d’horizon des principales évolutions récentes, déjà décrites dans les éditions précédentes de VAN Management : • L’électrification des gammes se poursuit à marche forcée chez presque tous les constructeurs. Les marques de PSA et Toyota visent la catégorie intermédiaire et Fiat Professional le segment des 3,5 tonnes avec le Ducato électrique. Peugeot, Citroën et Opel feront de même au début 2021. Tous ces véhicules, ainsi que les Maxus EV80 et le nouveau eDeliver3 ou le Nissan eNV200, peuvent intéresser les grandes sociétés soucieuses de réduire leurs émissions de CO2… ou les électriciens. • Volkswagen Commercial Vehicles a présenté la nouvelle génération du Caddy qui sera livrable à la fin de l’année 2020. • Chez Volkswagen toujours, le Crafter bénéficie d’une assistance spécifique pour compenser les effets du vent latéral et le Transporter 6.1, présenté en 2019, est en plein lancement commercial. • Chez Ford, on mise beaucoup sur les versions PHEV (hybrides plug-in) qui trouveront leur première déclinaison sur le Transit Connect. • Les Ford Transit et Transit Custom sont désormais disponibles dans une nouvelle version Trail qui se distingue par une calandre spéciale, mais surtout par des capacités de franchissement améliorées. Le différentiel mécanique à glissement limité mLSD développé pour ces versions y est pour beaucoup. Il transfère automatiquement le couple moteur à la roue ayant la plus grande adhérence. • La nouveauté la plus attendue des prochains mois est incontestablement le Renault Kangoo, qui servira également de base aux futurs Nissan NV250 et Mercedes-Benz Citan. Le véhicule qui a révolutionné le concept de la petite fourgonnette en 1997 va de nouveau créer l’événement, puisqu’il devrait se présenter sans montant central entre la porte avant et la portière coulissante. Mécaniquement, on attend une version électrique Z.E. nettement plus performante que l’actuelle. Ce nouveau Kangoo devait être présenté à l’IAA de Hanovre, annulé pour cause de pandémie. Sera-t-il en première mondiale au Salon de Bruxelles ? Ce serait une magnifique primeur pour la Belgique !
TRANSPORTMEDIA PREND LA ROUTE EN FORD RANGER RAPTOR On ne pouvait pas rêver plus beau porteur d’image pour l’opération Passion4Trucks Roadshow menée par TRANSPORTMEDIA cet été : nos têtes d’affiche Ilse De Vis et Marijn Devalck sont allés à la rencontre des chauffeurs routiers en Ford Ranger Raptor ! Lettré aux couleurs de Passion4Trucks Roadshow par Intersticker, le Ranger Raptor restera dans le parc de TRANSPORTMEDIA jusqu’à la fin de l’année. Grâce à Ford Belgium, ce magnifique véhicule servira donc aussi dans le cadre de tous les événements Transportmedia et de tous les tournages de Transport & Van.TV et de Logistics.TV !
concept commun issu de la collaboration entre les deux constructeurs, mais en attendant, les évolutions portent sur des points de détail. D’Ieteren annonce une version spéciale Tenere du Volkswagen Amarok, limitée à 50 exemplaires, et cette simple annonce suffit à montrer que l’actuelle génération du pick-up Volkswagen approche la fin d’une (belle) carrière. Idem chez Ford où l’on aime repousser toujours plus loin la logique des versions ‘heavy duty’ avec la dernière en date : le Ford Ranger Thunder, limité à 4500 unités, est dérivé de la version Wildtrak et est uniquement proposé avec la version biturbo du moteur diesel 2.0 EcoBlue (213 ch, 500 Nm) et la boîte automatique à 10 rapports. Pour trouver plus ‘brutal’, il faut se tourner vers un RAM…
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TEST OFFROAD AVEC REMORQUE
LE FORD RANGER SE MONTRE LÉGER SUR TERRAIN LOURD L
e professionnel fait la différence avec son expertise, mais aussi avec ses outils spécialisés. Pour tracter des charges lourdes sur tout type de terrain, un pick-up à traction intégrale doté d’un solide châssis échelle est imbattable. Le pick-up le plus vendu en Europe est toujours le Ford Ranger. Nous l’avons mis à l’épreuve dans des conditions difficiles sur le site de tests européen de Ford à Lommel. Arnaud Henckaerts
Notre essai des Ford Ranger et Ford Ranger Raptor n’a pas été aussi ‘dingue’ qu’on aurait pu l’imaginer en voyant la difficulté des tests prévus cet aprèsmidi-là. Des chemins forestiers accidentés, de fortes côtes, des routes de gravier, une piste de sable meuble, et tout ceci avec un véhicule chargé, flanqué d’une remorque, pour un poids total de 5 tonnes. Conclusions du test : le Ford Ranger se fraie un chemin partout avec une facilité époustouflante. Deux véhicules avaient été mis à notre disposition : un Ranger Wildtrack ‘normal’ équipé d’un moteur 2.0 litres Ecoblue diesel de 170 ch/420 Nm et un Ranger Raptor qui tire 213 ch/500 Nm du même moteur grâce à deux turbos. Les deux pick-up disposaient d’une boîte automatique à 10 rapports qui est de série sur le Raptor. Avec une boîte manuelle, les tests auraient sans doute requis davantage de
dextérité de la part du conducteur, mais dans cette configuration, les deux versions du Ranger ont avalé les cols et les chemins forestiers sans rechigner. En descente, le Hill Descent Control conserve parfaitement le contrôle. CHEVAL DE TRAIT VS CHEVAL DE COURSE Dans sa version ‘lifestyle’ sportive, le Raptor bénéficie d’un habillage robuste en plus de freins plus vigoureux (avec des disques au lieu de tambours à l’arrière), d’une puissance moteur accrue, et surtout d’une autre suspension. Les ressorts à lames à l’arrière font place à un système multilink et des ressorts hélicoïdaux dotés d’amortisseurs Fox spécialement conçus. Ceci engendre un comportement routier du Raptor plus maîtrisé, mais réduit aussi la charge traînée à 2,5 tonnes (- 1.000 kg) et le poids maximum remorque comprise à 5.350 kg (6 t pour le Ranger).
La facilité avec laquelle le Ford Ranger se fraie un chemin partout est époustouflante. Ce à quoi il doit renoncer en termes de puissance brute, le Raptor le regagne en technologie. Alors que le Ranger doit se contenter d’une traction intégrale simple enclenchable manuellement et avec boîte de réduction, le Raptor exploite un ‘Terrain Management System’ qui propose six modes de conduite et qui adapte chaque paramètre au terrain choisi dans un menu numérique. Le système évite peut-être au conducteur de devoir réfléchir trop, mais le Ranger ‘Standard’ n’a lui non plus connu aucune difficulté lors des tests. Un bon choix pour tracter des remorques lourdes donc, ce Ford Ranger, avec une version Raptor qui apporte ‘un petit plus’.
FORD LOMMEL PROVING GROUND Avec 19 circuits de test pour une longueur totale de plus de 100 km, le Ford Lommel Proving Ground constitue le lieu idéal pour tester et perfectionner une voiture ou une camionnette avant de la lancer sur le marché. Pendant la phase de développement, les véhicules de test sont soumis, en quelques mois, à toutes les vicissitudes d’un cycle de vie complet. Même avec une lourde remorque pour un poids total de 5 tonnes, le Ranger passe partout.
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TRACKING & TRACING DES ACTIFS
AU-DELÀ DE LA LOCALISATION L
es entreprises de construction disposent souvent d’un grand arsenal de machines, d’outils et de véhicules éparpillés sur un grand nombre de chantiers. Savoir où tous les moyens de travail se trouvent est donc particulièrement important. Une tâche facilitée par les nouveaux dispositifs track & trace. Hendrik De Spiegelaere
La plupart des systèmes de track & trace présentent une multitude d’avantages comme le contrôle de l’état des machines ou des outils, leur activité, l’identification de ceux qui utilisent certaines machines ou encore la consommation et les heures de travail. Ceci constitue autant d’atouts dans le cadre de la planification de l’entretien et de la mobilisation optimale du matériel. Souvent, le pack peut encore être étendu avec, par exemple, la surveillance des portes et de la température ainsi que la localisation en cas de vol. Notre pays compte plusieurs fournisseurs et nous voudrions en citer 4 à titre d’exemples.
Pouvoir suivre tous les actifs, petits et grands, est le rêve de tout gestionnaire de chantier.
GPS-BUDDY propose des solutions pour la totalité de la flotte, du tracking des avoirs à un véritable ordinateur de bord. Fers de lance de la gamme : AT-L et AT-S. L’AT-L fonctionne avec une batterie rechargeable, envoie au maximum 6 signaux par jour et propose une localisation précise via le GPS et le GPRS. L’AT-S est une ‘asset tracker’ plus petit qui envoie 1 signal par jour. Les deux systèmes sont magnétiques et donc très facile à fixer. Les localisations sont indiquées sur la carte dans l’application et PlannerApp tandis que des rapports peuvent aisément être générés. GPS-Buddy proposera bientôt du petit matériel sur le marché avec les systèmes RF-ID qui établissent une connexion avec XT3.
KPD s’adresse surtout aux grands packs de gestion pour le secteur de la construction dont fait partie l’asset tracking. Un exemple : l’offre BouwOffice Logistiek, un paquet ERP pour le secteur de la construction. Le module logistique comprend le suivi du matériel et la gestion des articles en stock (disponible sur Iphone, Ipad, Android phone & tablette, pc et laptop Microsoft). Les principales fonctions sont le suivi individuel et/ou collectif du matériel, mais aussi les mutations, la facturation interne aux chantiers, le suivi du matériel et la rentabilité, le suivi des contrôles et l’entretien. BouwOffice constitue un paquet entièrement modulaire dans lequel plusieurs modules constituent, ensemble, une seule grande entité intégrée.
GEOTRACER a lancé un tout nouveau produit de gestion des avoirs sur le marché. Le geospotter est un petit appareil de tracking autonome qui fonctionne avec sa propre batterie interne. Il ne repose pas sur la communication Lora ou Sigfox (dont la réception est limitée dans un certain nombre d’endroits), mais bien sur une technologie totalement neuve qui propose un réseau privé mondial (couverture sans faille dans plus de 190 pays). Deux formules sont possibles : 4 positions par jour ou un système start/ stop qui, en cas de mouvement, envoie une position toutes les heures et se met en veille en cas d’immobilisation. Pour les objets plus petits, GeoTracer propose aussi un suivi via des tags RFID actifs.
La Cloud Platform IoT SUIVO utilise des tags intelligents, des capteurs, des trackers et un logiciel afin de gérer tous les actifs précieux par le biais d’une seule plate-forme avec, notamment, du track & trace, un Check-in-atwork, des systèmes d’automatisation, l’enregistrement du temps, la protection, la connexion de tous les actifs précieux d’une société de construction : véhicules, grandes machines et matériel quel que soit sa taille. Une nouveauté : la division en trois étapes combinables : • Oxygen est la première étape pour les petits actifs et fonctionne avec des tags et une appli mobile • Hydrogen est destiné aux actifs précieux et utilise des trackers avec une connectivité mondiale • Carbon est prévu pour les actifs dotés d’un moteur et d’une black box.
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TRANSPORT & VAN
TOPICS HOET TRAILERS PRÉSENTE UNE RAMPE DE CHARGEMENT EXTRA-PLATE Hoet Trailers a développé une rampe de chargement plate sur toute la largeur pour le transport de nacelles et de chariots élévateurs de grande hauteur. L’avantage du Full Hydraulic Flat Ramp, qui peut être monté sur un porteur ou une semi-remorque, est un angle d’inclinaison très faible. D’autre part, les éléments de la rampe s’escamotent hydrauliquement, ce qui diminue d’autant la résistance à l’air et permet de diminuer la consommation de carburant de 10 à 15 % selon Hoet Trailers.
ALUMAC OUVRE UNE USINE À FROYENNES Alumac, le spécialiste des conversions d’utilitaires légers, connaît actuellement une belle croissance qui l’a amené à ouvrir un deuxième site, en plus de son siège principal de Heule. C’est sa filiale Astemak, qui va y développer la transformation de véhicules légers et lourds en fourgons. Pour le secteur de la construction, Astemak installe des caisses ouvertes en acier, avec ou sans caisse à outils et avec ou sans hayon. L’entreprise dispose de sa propre installation de sablage, de métallisation et de peinture. Les autres types de transformation seront plutôt effectués chez Alumac Construct à Heule.
LEVENSTOND CHOISIT LE SCANIA XT Levenstond met progressivement en service 10 nouveaux Scania XT équipés d’une suspension pneumatique sur l’essieu avant. L’entreprise de Riemst se développe dans le terrassement et la démolition, mais aussi dans le transport pour compte de tiers dans la construction et l’agriculture. Elle possède aujourd’hui pas moins de 72 camions. Selon son directeur Gert Levenstond, « les Scania XT sont tout simplement plus robustes que les autres marques. Leur châssis est solide, les composants sont de première qualité et ils sont particulièrement fiables. » Les nouveaux camions sont principalement utilisés pour du transport bennier, dans la construction et dans les carrières. Le premier a cependant connu d’autres débuts : livré en octobre juste à temps pour pour la campagne betteravière, il a roulé avec trois chauffeurs, 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, pour transporter les betteraves du champ à la râperie. Il a plus de 125 000 kilomètres au compteur !
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LE TRAM DE LIÈGE SE CONSTRUIRA AVEC DES VOLVO La filiale belge du groupe français Colas a acheté 13 camions Volvo Trucks pour assurer sa part du chantier de construction du tram à Liège. « Pour ce chantier, nous avons besoin de camions spéciaux. Volvo Trucks est apparu comme le meilleur choix en termes de prix et de qualité, et la commande a porté sur 13 porteurs FMX de 430 ch, dont dix bennes latérales tandem 6×4, un camion 6×4 avec benne latérale et grue, un châssis 6×4 porte-conteneurs et un 8×4 pour conteneurs avec grue », explique Patrick Aerts, directeur de Colas Transport SA. Après être passés chez Alumac à Courtrai pour y être carrossés et équipés, les camions étaient sur le parking de Truck Service Sebastian de Herstal, prêts à être livrés, lorsque le confinement a commencé. « Cela n’a toutefois pas posé de problème, car le démarrage du chantier a lui-même été retardé en raison de la crise du coronavirus », ajoute Patrick Aerts.
HIAB LANCE DEUX NOUVEAUX SYSTÈME LÈVE-CONTENEURS Hiab complète sa gamme de systèmes lève-conteneurs à crochet Multilift avec les modèles Optima 15S et 25S, respectivement conçus pour les camions à deux et quatre essieux. La gamme Optima avait été lancée en 2016 avec le modèle 20s, offrant une capacité de 20 tonnes. Elle s’élargit maintenant vers le haut et vers le bas avec la 15s (15 tonnes) et la 25s (25 tonnes). Par ailleurs, l’ensemble de la gamme bénéficie d’une commande plus facile à utiliser : il y a désormais trois leviers et un bouton pour commander jusqu’à quatre fonctions. Les options disponibles sont le séquençage automatique, le verrouillage hydraulique et la fonction ‘grande vitesse’.
BF GOODRICH RENOUVELLE SA GAMME DE PNEUS ‘POIDS LOURDS’ Avec les nouveaux Cross Control 2 destinés en particulier au secteur de la construction, BF Goodrich, le fabricant américain du groupe Michelin, renouvelle une partie de sa gamme de pneus pour poids lourds. Ils ont été développés pour le marché européen et sont produits dans les usines européennes de BF Goodrich. Selon le manufacturier, leur durée de vie a été améliorée de 25 % par rapport aux BF Goodrich Cross Control D et de 40 % pour les pneus BF Goodrich Cross Control S2 par rapport aux pneus BF Goodrich Cross Control S. Les nouveaux pneus sont disponibles en 315/80 R 22,5 et 13 R 22,5, et ils peuvent être recreusés et rechapés.
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D-TEC LANCE UNE NOUVELLE BENNE À FERRAILLE
FAYMONVILLE PRÉSENTE UNE NOUVELLE WINGMAX
La société néerlandaise D-Tec présente une nouvelle benne spécifiquement développée pour le secteur du recyclage. Grâce à l'utilisation de parois latérales en acier Hardox de 3 mm et d’une base en Hardox de 5 mm, cette benne basculante offre un volume utile de 57 m3 pour une tare de 7400 kilos.
Faymonville a développé une nouvelle semi-remorque plateau WingMAX au sein de sa gamme TeleMAX. La WingMAX, disponible avec 3 ou 4 essieux, permet de transporter la nouvelle génération de pales de rotor qui atteignent maintenant souvent plus de 70 m de long. Faymonville a particulièrement veillé à la robustesse, mais aussi à la facilité de manoeuvre. La WingMAX combine donc un col de cygneà commande hydraulique qui se soulève de maximum 1 700 mm, une grande surface de chargement télescopique avec quatre extensions et des essieux pendulaires 19,5“ qui assurent un angle de braquage jusqu’à 60° et une course de 600 mm. Elle peut être utilisée derrière des tracteurs à quatre ou cinq essieux.
ALTREX & Q-TECH DÉVELOPPENT UNE ÉCHELLE DE MONTÉE TÉLESCOPIQUE Les sociétés Altrex & Q-Tech ont développé une nouvelle échelle télescopique Q-Top Get-Up, fabriquée en aluminium et qui contribue à rendre le chargement et le déchargement sur une galerie de toit plus sûrs. Cependant, elle ne convient qu’à une galerie de toit Q-Top : elle s’accroche alors à n’importe quelle position à l’aide de pinces de sécurité spéciales sur le côté ou à l’arrière de la galerie de toit, mais elle peut également être utilisée sur chantier. Sa longueur s’adapte automatiquement à la distance entre la galerie et le sol, même si le sol est inégal. « Les échelles actuelles sont fonctionnelles et solides, mais présentes en permanence sur le véhicule utilitaire. L’échelle télescopique Q-Top est plus souple d’utilisation, plus conviviale et plus durable », affirme Bas Verschoor, responsable marketing de Q-Tech. La nouvelle échelle est conforme à la norme EN131-6.
GARMIN ET SUIVO LANCENT DES SOLUTIONS DE GESTION DU TEMPS Garmin et Suivo proposent de nouveaux systèmes qui remplacent les clé Dallas ou les systèmes LCD. Cette collaboration combine le matériel Garmin avec la boîte noire Suivo Track & Trace Carbon. L'entreprise de construction dispose de toutes les applications nécessaires à son métier sans avoir à développer une solution personnalisée. Le matériel Garmin peut être utilisé à l'intérieur ou à l'extérieur du véhicule. Grâce à la plate-forme ouverte, un simple outil d'enregistrement du temps devient une application check-in-@-work, d'enregistrement des dommages, de chat, d'inspection des assets...
NIKOLA BADGER, LE PICK-UP ECOLO Nikola Motors semble tenir ses promesses : quelques mois après ses poids lourds, la société américaine a présenté le premier prototype de son pick-up électrique Badger, dont la commercialisation a débuté aux Etats-Unis, mais dont la production ne devrait pas commencer avant 2022. Elle se fera au travers d’une joint-venture avec un constructeur existant dont le nom n’a pas encore été dévoilé. Le Badger débutera sa carrière avec une pile à combustible qui viendra compléter l’autonomie fournie par les batteries : avec une pile à combustible de 120 kW et un réservoir de 8 kilos d’hydrogène, son autonomie passe de 300 à 600 miles (482 à 964 kilomètres). Son moteur électrique de 666 kW en puissance de pointe délivre un couple impressionnant de… 1328 Nm qui lui autorisera des accélérations pour le moins fulgurantes, Nikola annonçant 2,9 secondes de 0 à 60 miles/h.
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CARGO LIFTING S’AGRANDIT DE DEUX FOIS 2000 M2 Le carrossier Cargo Lifting a lancé un nouveau chantier d’agrandissement sur deux fois 2000 m2 supplémentaires à Villers-leBouillet. Avec 2000 véhicules traités en 2019, dont environ 1200 véhicules complètement carrossés, la société d’Olivier Stankiewicz était en effet une nouvelle fois à l’étroit. « Nous avons choisi une construction sur deux niveaux qui nous permettra de garer un grand nombre de véhicules à la fois pour nos collaborateurs, mais aussi d’avoir en permanence un stock de véhicules prêts à carrosser pour le compte de concessionnaires ou d’importateurs. Cela réduira d’autant notre temps de réaction », explique Stankiewicz. « La place qui sera libérée dans les ateliers pourra alors être consacrée à de nouveaux postes de travail. »
SCHMITZ ÉLARGIT SA GAMME DE BENNES ASPHALTE En juin dernier, Schmitz Cargobull a présenté une nouvelle version de sa benne M.KI à monter sur châssis porteur. Sa principale nouveauté est son isolation thermique qui la rend apte au transport d’asphalte. La M.KI est disponible en 18 m3 et ne perd que 195 kilos de charge utile dans l’aventure.
Les véhicules de construction de Renault Trucks sont l’outil de travail idéal pour améliorer votre productivité. L’accessibilité à la cabine et la carrosserie ont été entièrement pensées pour faciliter tant le travail quotidien du conducteur que l’entretien du véhicule. En choisissant Renault Trucks, vous choisissez plus qu’un simple camion. Les camions Renault Trucks ne craignent ni la route, ni aucun autre type de terrain, de sorte que vous puissiez toujours livrer à temps.
renault-trucks.be
Avec Renault Trucks, vous vous engagez sur la voie du succès.
Un partenaire solide L’histoire de Scania démontre que nous savons comment relever les défis les plus compliqués. Aujourd’hui, la gamme XT est prête à écrire le prochain chapitre. Le pare-chocs en acier robuste avec dispositif de remorquage d’une capacité de 40 tonnes, la protection de projecteurs résistante, les coques de rétroviseurs solides, une prise d’air haute et un échappement vertical ne sont que quelques-unes des nombreuses caractéristiques qui font de XT le partenaire commercial idéal dans des environnements difficiles. Plus d’informations sur www.scania.be