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sommaire

7 Coup de projecteur sur ce 95ème Brussels Motor Show avec son patron, Pierre Lalmand, et le responsable de la section VUL de la fédération, Etienne Rondeau.

SPOTLIGHT 04 VAN TOPICS

édito

Ne faites pas de votre camionnette une vitrine Les utilitaires ont la cote. Et cette fois, dans le mauvais sens du terme. En effet, de nombreux cambriolages dans des camionnettes sont commis en Belgique et plus particulièrement en Flandre occidentale. Selon la police fédérale, ce phénomène inquiétant a augmenté de 75% au troisième trimestre de 2016 par rapport à 2015. Bien que les chiffres de cambriolages aient globalement diminué, nous constatons néanmoins que de nouveaux phénomènes du genre menacent à nouveau le secteur. La cybercriminalité en fait partie. Des cartes bancaires ou du matériel électrique sont hackés sans qu’on n’en sache rien. Par ailleurs, des groupes sans scrupule ciblent de plus en plus les utilitaires légers dans lesquels ils volent du matériel coûteux. Unizo, la Bouwunie et la Province de Flandre occidentale estiment donc qu’il est grand temps de prendre des mesures. Outre la distribution de 10 000 brochures et 2 500 affiches, les sept conseils suivants ont été publiés pour éviter les vols dans les véhicules utilitaires : 1. Garez le véhicule dans un garage ou autre lieu sûr. 2. Vous êtes parqué dans l’allée ? Collez les portières le plus près possible de la porte du garage ou du mur. 3. Fermez TOUJOURS la camionnette, aussi bien chez vous qu’en déplacement. 4. Si vous vous garez sur un chantier, tournez le véhicule de manière à ce que les portes de chargement soient orientées vers le chantier. 5. Ne laissez jamais les portes de chargement ouvertes. 6. Ne laissez JAMAIS à vue des outils de valeur. 7. Ne laissez jamais les clés sans surveillance.

Un aperçu condensé des dernières nouveautés du secteur

11 SALON UTILITAIRES LEGERS Même si le Salon ne croulera pas sous le poids des nouveautés cette année, les constructeurs mettent les petits plats dans les grands pour valoriser les dernières évolutions de leurs modèles.

19 CASE STUDY • En à peine deux ans : Avietech, spéciaistre de l’aménagement d’utilitaires légers, connapit une croissance accélérée. (P19) • Depuis un an, la ville de Saint-Trond roule à l’électricité. (P21)

25 SCOOP Faites connaissance avec le nouvel Isuzu D-Max, le Mercedes Classe X et le Nissan NV300.

33 TEST Premier test du Volkswagen Crafter, International Van of the Year 2017

Yannick Haesevoets (yannick.haesevoets@transportmedia.be)

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TRANSPORTMEDIA 2016

Tout sur Truck & Transport 2017 Spotlight : 3 transporteurs préfacent 2017 Test - Scania S730 : Dream of the Road

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4 Topics

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IL FAUT ENCADRER LA “CAMIONNETTISATION” DU TRANSPORT DE MARCHANDISES

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TOPICS GERBEUR EMBARQUÉ INNOLIFT EN GUISE D’ALTERNATIVE AU HAYON De plus en plus d’entreprises perçoivent les avantages d’Innolift. Ce gerbeur embarqué est plus flexible ET plus léger qu’un hayon. Le gerbeur embarqué Innolift facilite grandement les livraisons par camionnette ou petits camions. Le lift peut placer ou prendre lui-même les biens dans une camionnette. Une solution plus efficace évitant en outre les maux de dos dans la mesure où des charges lourdes ne doivent plus être manipulées manuellement. L’utilisation du gerbeur embarqué Innolift ne nécessite pas d’adaptations à la camionnette.

33 Test

L’Innolift se déplace manuellement et soulève les charges électriquement. Il existe plusieurs versions, ce qui permet au gerbeur embarqué de s’adapter à tout type de camionnette ou de petit camion. Les capacités varient entre 400 et 600 kg pour des hauteurs de levage entre 600 et 1300 mm. L’Innolift est compact. Les fourches se glissent totalement sous la palette pendant le transport pour une perte minimale d’espace de chargement. Avec son faible poids propre, la perte de charge utile est également limitée et la camionnette peut être utilisée de façon optimale.

Les camions et tracteurs immatriculés en Belgique parcourent respectivement 26% et 16% de kilomètres en moins qu’en 2003. Les camionnettes arborant une plaque belge en parcourent quant à elles 34% de plus. C’est un des constats intéressants qui ressort de l’étude “Kilomètres parcourus par les véhicules belges” du SPF Mobilité et Transports. Phénomène qui s’observe un peu partout en Europe, la “camionnettisation” du transport routier est une évolution dont les instances européennes doivent absolument tenir compte selon la Febetra. La révision du paquet routier qui est actuellement en cours au niveau européen est une opportunité à ne surtout pas manquer pour remettre un peu d’ordre. L’encadrement réglementaire que réclame la Febetra doit permettre d’éviter que le transport léger glisse encore plus vers cette zone grise où presque tout est permis.

LE FIAT FULLBACK ÉLU “PICK-UP DE L’ANNÉE 2017” Le nouveau Fullback de Fiat Professional a remporté le titre de “Pick-up de l’année 2017” lors de la première compétition organisée par nos collègues français de “4×4 Magazine”. Cette distinction a été accordée sur le site web du magazine avec 19 % des voix des lecteurs.

8 OPEL VIVARO POUR INTERBETON Interbeton vient de prendre livraison de 8 Vivaro L1H2 dans le cadre du développement de ses activités. Le cimentier est un fidèle client du groupe Peeters, concessionnaire Opel à Waterloo, Bruxelles et Brainel’Alleud.

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Salon Auto-Moto-Van

Révolution de Palais P

as mal de changements sont initiés par la FEBIAC dans l’organisation du Salon Auto-Moto-Van. Une édition 2017 qui s’annonce plus courte, plus compacte, mieux huilée, qui offrira quelques nouveautés intéressantes comme l’élection du Most Loved Van et qui a très vite fait le plein d’exposants. Coup de projecteur sur ce 95ème Brussels Motor Show avec son patron, Pierre Lalmand, et le responsable de la section VUL de la fédération, Etienne Rondeau. Jean-Michel Lodez

Par rapport aux éditions précédentes, le Salon Auto-Moto-Van 2017 ouvrira ses portes un jour de moins. Une réduction qui lui permet de mieux marquer sa différence par rapport au ‘grand’ Salon et qui réduit les coûts auxquels sont confrontés les exposants. « En 2015, 434.000 personnes avaient visité le Salon sur 11 jours », explique Pierre Lalmand, Directeur Général. « En le ramenant sur 10 jours, nous espérons en attirer 400.000. Les horaires ont également été aménagés. Pour éviter le trafic en semaine sur le Ring, l’ouverture se fera à 11h00 au lieu de 10h00 et la fermeture à 19h00 au lieu de 18h30. »

« Comme il s’agit d’un Salon essentiellement professionnel, il y avait une demande du secteur de pouvoir travailler le matin et venir ensuite au Salon », enchaîne Etienne Rondeau, président de la section « véhicules légers » au sein de la FEBIAC. « Les commerciaux ont ainsi une heure de plus pour voir leurs clients en matinée. » Sur le plan organisationnel, une profonde réflexion a été menée au niveau de l’attribution et de la gestion des espaces. « Nous avons resserré les exposants et travaillé sur le flux du public », poursuit Pierre Lalmand. « Celui-ci s’inscrira sous forme de mouvement rotatif dans chacun des palais, l’implantation de ces derniers formant une

Pierre Lalmand, Directeur Général du Salon : « Avec le travail qui a été effectué au niveau des implantations, jamais le Salon Auto-Moto-Van n’aura été aussi cohérent. »

boucle qui offrira une visibilité plus homogène. Cette approche explique l’abandon des Palais excentrés 2 et 10 ainsi que l’utilisation du Palais 12 pour les animations et la piste 4x4, celles-ci attirant naturellement le public. » COHÉRENCE TOTALE La superficie de la partie Autos et Véhicules Utilitaires monte de 42.212 à 44.906 m 2, soit une progression de 6,38 %, les motos sont en statu quo (7134 m2) et les carrossiers de Van Solutions gagnent 14,37 % d’espace en montant à 2961 m2. Les animations sont par contre réduites (-42,59 %), de même que le Salon Truck & Transport dont la dynamique est complètement modifiée. Ce dernier passe des Palais 11 et 12 au Palais 1, se déroulera sur quatre jours puis sera remplacé par Dream Cars. Les parti-

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cipants à Van Solutions sont déplacés au Palais 3 où ils s’inscrivent désormais dans le sens naturel de la visite. Quant aux motos, elles se partageront entre le Palais 8 et le Patio que quitte D’Ieteren pour retrouver sa place du « grand » Salon au Palais 11. « Cela nous amène à un Salon avec trois entrées principales : via le Palais 9 (Auto – Van), le Palais 8 (Motos) et le Palais 3 (Van Solutions). Pour un Salon Auto-Moto-Van, il est donc difficile de faire mieux au niveau de la logique », se félicite Pierre Lalmand. « Au niveau des carrossiers », ajoute Etienne Rondeau, « nous avions fait le choix en 2013 de les regrouper. En 2015, la démarche avait été accentuée avec le concept Tailor-Made VAN Solutions mais le choix du Palais 2 nous avait valu des critiques. Aujourd’hui, lorsque nous voyons qu’ils répondent à nouveau présent, se fédèrent dans une certaine mesure et nous confient que 2015 était finalement une réussite par la qualité des visiteurs, cela nous conforte dans l’idée d’encore mieux les mettre en valeur en leur offrant une place de choix. » L’ACCENT UTILITAIRE Le règlement au niveau des catégories d’exposants a été simplifié. Désormais, un participant qui fait le choix de minimum 50 % de véhicules exposés en homologation utilitaire entre dans le groupe 1 et paye 83 €/m2. S’il décide d’exposer moins de 50 % de VU, il fait partie du groupe 2. Le tarif y est plus élevé (90 €/m2), mais l’exposant est totalement libre de présenter les véhicules qu’il souhaite. « Au final, pratiquement toutes les grandes marques ont joué le jeu et se retrouvent dans le groupe 1 qui les profile comme spécialistes utilitaires. Cela montre qu’elles ont compris la fonction première de ce Salon alors qu’elles auraient pu se laisser tenter par l’idée de prioriser d’éventuels nouveaux modèles de voitures. » Sur le plan du contenu, le Salon de Bruxelles ressemblera immanquablement à celui de Hanovre. Côté thématiques, différents sujets mobilisent les constructeurs d’utilitaires légers. Le dernier kilomètre est de ceux-là, poussé par la nécessité de proposer des solutions de plus en plus propres pour entrer en ville. FEBIAC attend aussi des solutions pour optimiser la charge utile tout en restant dans les limites du permis B.

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« Notre cible à tous dans le secteur utilitaire, c’est l’artisan-commerçant. Les grandes sociétés sont connues de toutes les marques et de tous les loueurs qui savent donc comment les prospecter. Par contre, le secteur des artisans-commerçants est beaucoup plus difficile à maîtriser. Le Salon est un très bon vecteur pour les toucher mais il est essentiel de proposer une dimension familiale. Nous y parvenons à travers les animations, les motos, les dreamcars sans lesquelles l’artisan ne se déplacerait peut-être pas seul et certainement pas en famille. » MOST LOVED VAN Parmi les nouveautés de ce Salon, la FEBIAC lance l’élection du Most Loved Van. Une initiative visant à voir l’utilitaire léger comme autre chose qu’un objet qu’on achète par nécessité, qui pollue et encombre nos routes. Le but est de faire voter les clients professionnels belges, sur base de leur numéro de TVA, pour la marque qu’ils préfèrent. Celle qui récoltera le plus de suffrages sera élue Most Loved Van et l’un des votants qui l’aura désignée recevra un chèque de 15.000 EUR HTVA pour l’acquisition d’un utilitaire au sein de cette marque. Un bon d’achat de 1200 EUR HTVA sera également offert par les participants de Van Solutions. Au-delà des récompenses, ce concours sera l’occasion pour les marques participantes de créer une émulation autour de l’événement dans leurs réseaux respectifs. Quant au vainqueur, il sortira avec un atout supplémentaire de communication...

Etienne Rondeau, responsable de la section VUL à la FEBIAC : « Les marques ont bien compris l’enjeu de ce Salon et se positionnent en tant que spécialistes utilitaires. »

20% moins chers les mardi, mercredi et jeudi. « C’est une forme de yield management. Nous essayons de mieux répartir le public sur l’ensemble de la durée du Salon, d’autant que nous savons que statistiquement ces trois jours attirent presque deux fois moins de visiteurs que le week-end. Une meilleure répartition est plus confortable pour tout le monde : visiteurs, exposants, informants et personnel de sécurité. » Une sécurité qui sera particulièrement soignée dans le contexte actuel.

Au niveau des accès au Salon, l’objectif est de passer à 50 % des tickets vendus via la billetterie en ligne (contre 30 % l’an dernier) où les tarifs sont d’environ 10% inférieurs à ceux pratiqués sur place et même

EN PRATIQUE Dates du Salon Auto / Moto / Van : du samedi 14 au dimanche 22 janvier 2017. Heures d’ouverture : 11h – 19h en semaine, 10h-19h le week-end. Nocturnes : vendredi 16/01, lundi 16/01 et vendredi 20/01 jusqu’à 22h. Inauguration/Journée presse/B to B/VIP/Opening night : vendredi 13/01. Salon Truck & Transport : du 13 au 16/01. Salon Dream Cars : du 20 au 22/01. Vente des tickets : - aux guichets pendant les heures d’ouverture - en ligne sur http://autosalon.be/ Most Loved Van : Votes sur www.mostlovedvan.be ou sur place au Palais 3.

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Le Brussels Motorshow en mode VUL

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ême si le Salon ne croulera pas sous le poids des nouveautés cette année, les constructeurs mettent les petits plats dans les grands pour valoriser les dernières évolutions de leurs modèles. Le point sur ce qui qui vous attend dans les Palais dédiés à l’utilitaire léger marque par marque.

où sont fournis d’origine les vitres et rétroviseurs électriques, le verrouillage central, l’ordinateur de bord et l’accoudoir central. Viennent s’ajouter à cette « Work Edition » la radio-CD-MP3 avec commandes au volant, prises jack, USB et fonction Bluetooth pour le main-libre et l’audio streaming. Palais 5

Jean-Michel Lodez

CITROËN

Si le Nemo sera absent de la fête, ses grands frères seront bien au rendez-vous. Le Berlingo, le Jumper et surtout le Jumpy, fraichement démoulé. Un intermédiaire qui ratisse désormais plus large avec, en sus des versions classiques de 4,95 m et 5,30 m, une version XS de 4,60 m dont la charge utile peut atteindre 1,4 t. Avec sa nouvelle plateforme modulaire, le Jumpy se décline en fourgons, combis, cabines approfondies et plancher cabine. L’apport technologique est non négligeable par rapport à la génération précédente. En plus de l’écran tactile 7’’ et de l’affichage tête haute, le Jumpy intègre des aides à la conduite comme de régulateur de vitesse adaptatif, l’Active City Brake, la surveillance d’angle mort et l’assistant au maintien de trajectoire. Palais 4

DACIA

Avec son volume utile de 3,3 à 3,9 m3, sa longueur de chargement jusqu’à 3,11 m et son prix plancher (àpd 7490 EUR Htva), le Dacia Dokker Van offre un rapport prix/valeurs utiles de premier ordre dans le segment des fourgonnettes. Le modèle profite du Brussels Motorshow pour faire sa première sortie en série limitée « Work Edition ». Un véhicule qui se base sur le second niveau de finition

FIAT PROFESSIONAL

Regroupé au salon avec les autres marques de son groupe, Fiat Professional mettra surtout en avant ses Talento et Fullback. Remplaçant du Scudo, le premier propose de nouveaux volumes de 5,2 à 8,6 m3 et une longueur de chargement jusqu’à 4,15 m. Le second incarne l’entrée de la marque dans un nouveau terrain de jeu, celui des pick-ups. Le Fullback exhibera son turbodiesel en aluminium 2.4 de 180 ch associé à une boîte manuelle 6 rapports et une traction intégrale. Seront également de la fête chez Fiat Professional : les Fiorino, Doblo Cargo et le best seller Ducato qui affiche 35 ans de carrière au compteur. Palais 5

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FORD

Sur le stand de Ford, c’est essentiellement de autour des nouveaux moteurs Diesel 2.0 EcoBlue que se focalisera l’attention. Des moulins que l’on retrouve à la fois dans les Transit et les Transit Custom et qui marquent une évolution remarquable par rapport aux anciens 2.2 TDCi : plus puissants, plus « coupleux », moins énergivores et moins polluants. La réduction de cubage a donc été salutaire... Un moteur qui s’associe à un Auto-Start-Stop (en option) et peut désormais se combiner à une nouvelle boîte automatique SelectShift 6 rapports. Ford propose également pour son Transit une transmission intégrale repensée et le dispositif de communication SYNC 3.Palais 6

transformé en courant alternatif pour alimenter un moteur de 136 ch. Non polluant et non invasif, le volume de chargement de ce H350 particulier variant de 10,5 à 12,9 m3. Palais 6

ISUZU

FUSO

Attendu sur nos marchés dans le courant 2017, le Fuso eCanter est le remplaçant du Canter E-Cell. L’évolution est de taille puisque l’ancien modèle était un hybride et le nouveau est full électrique. Animé par un moteur de 250 ch et 380 Nm, l’eCanter affiche une autonomie de 100 km. Il est doté de 5 packs de batteries qui laissent à la version 7,49 t une charge utile de 4,63 t (superstructure et chargement). Au Salon, l’eCanter côtoiera le Canter classique dont les dernières adaptations concernent la mise à niveau Euro 6 et l’adoption d’une boîte à double embrayage Duotronic.Palais 9

Le nouveau D-Max fera sa première sortie belge au Salon. Le costaud d’Isuzu profite d’un facelift pour recevoir un nouveau moteur 1.9 D qui remplace l’ancien 2.5 et incarne donc la volonté de la marque s’inscrire dans une démarche de downsizing. 60 kg plus léger que son prédécesseur, il affiche une puissance comparable de 164 ch pour un couple de 360 Nm. Il peut s’associer à une boîte manuelle ou à la nouvelle boîte auto 6 rapports. Avec sa transmission intégrale débrayable, le D-Max garde sa capacité de traction de 3,5 t et peut emporter 1 tonne dans sa benne. Le facelift touche aussi la face avant du pick-up, son tableau de bord et ses équipements de sécurité. Le D-Max partagera l’espace utilitaire du stand avec le N-Series en 3,5t. Palais 9

IVECO

Iveco exposera pour la première fois à un salon belge son Nouveau Daily Euro 6. 7 modèles seront présentés, montrant un petit échantillon de la polyvalence de ce champion des configurations : fourgons double cabine, grand volume et avec équipement vélo Sortimo, châssis avec benne, caisse et plateau. Un Euro-cargo châssis cabine de 7,5 t, une

HYUNDAI

Au dernier salon IAA de Hanovre, Hyundai a présenté une version double cabine 7 places de son H350. A Bruxelles, c’est une déclinaison 6 places de cette même double cabine qui sera exposée en première mondiale. Un H350 qui s’exhibera aussi à la sauce Fuel Cell Concept doté d’une motorisation comparable à celle commercialisée en série sur le SUV ix35 Fuel Cell. Le groupe propulseur du véhicule se compose d’un réservoir à hydrogène dont le contenu est transformé en électricité par une pile à combustible, stocké dans une batterie puis

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Camionnette à double cabine

yundai va présenter au salon de Bruxelles une nouvelle version du H350, à savoir une camionnette à double cabine. Par ailleurs, la version minibus plus puissante - 170 ch - est désormais disponible avec un empattement long et Hyundai propose différentes options en termes de garantie.

Hyundai présente, en première mondiale au salon de Bruxelles, le H350 à double cabine doté d’une banquette trois places sur la 2e rangée. La version la plus puissante du moteur diesel de 2,5 litres était jusqu’à présent réservée à la version bus. Désormais, ce moteur de 170 ch est disponible sur les camionnettes à empattement long. Les clients ont dès lors le choix entre deux versions : - 110 kW/150 ch à 3600 t/m pour un couple maxi de 373 Nm de 1350 à 2750 t/m - 125 kW/170 ch à 3600 t/m pour un couple maxi de 422 Nm de 1500 à 2750 t/m Depuis septembre 2016, Hyundai applique en outre une garantie sur mesure. Le client a le choix entre une garantie de 3 ans kilométrage illimité ou une garantie de 5 ans avec un kilométrage limité à 200.000 km. La pratique montre que les sociétés de transport optent surtout pour la garantie de 3 ans tandis que la majeure partie des clients choisissent une garantie de 5 ans. LE GROUPE VERHELST, UN UTILISATEUR RAVI Le H350 est aujourd’hui bien intégré dans de nombreuses entreprises. Parmi ces entreprises, il y a le groupe Verhelst d’Oudenburg, une entreprise réputée dans le secteur de la construction. La parole à Koen De Vlieger de la société Verhelst : « Nous avons acheté nos premières voitures Hyundai il y a 4 ans et nous possédons aussi un H100. Les bons contacts avec le garage Devisch ont aussi suscité notre intérêt pour le H350 dont 4 fourgons roulent actuellement pour le groupe Verhelst. Plusieurs raisons sont à la base de notre choix pour le H350, comme la garantie étendue, la capacité de traction de 3,5 tonnes pour un train total de 7 tonnes, le confort de conduite agréable, la finition et les matériaux de qualité ainsi que les bons contacts et le service du concessionnaire. » Les H350 du groupe Verhelst sont utilisés comme véhicules de service chez des clients

En première mondiale au salon de Bruxelles : la camionnette H350 double cabine et 6 places.

et sur différents sites. Un d’entre eux est exploité par une équipe qui va travailler chez les clients. Le kilométrage annuel est compris entre 25.000 et 45.000 km. “Les deux premiers exemplaires sont en service depuis une quinzaine de mois maintenant et nous n’avons pas encore connu le moindre problème”, complète Koen De Vlieger. “Nous estimons d’ailleurs qu’il est important de bien suivre le planning d’entretien chez notre distributeur Hyundai. La consommation est certainement compétitive par rapport à la concurrence. Nous estimons même qu’il consomme un bon litre de moins aux 100 km. Comme nous avons opté pour la version Travel, nous disposons d’un bon équipement standard et les chauffeurs en sont très satisfaits. La caméra de recul standard, par exemple, contribue en outre à la sécurité. Nous sommes curieux de découvrir la nouvelle camionnette à double cabine qui pourrait nous intéresser. Il ne nous faut pas vraiment davantage de puissance. 150 ch suffisent pour nos applications. Une châssiscabine à double cabine pourrait aussi nous intéresser pour une utilisation dans la construction.”

“Nous sommes très satisfaits de nos camionnettes H350”. Koen De Vlieger, groupe Verhelst.

boîte Hi-Matic et un moteur Euro 6 seront aussi exposés. Les visiteurs pourront encore découvrir l’application Business Up pour mobiles dont les fonctionnalités permettent notamment de commander une benne ou de se connecter en wi-fi à la caméra de recul. Enfin, un Daily CNG sera visible sur le stand voisin de l’ARGB.Palais 3

MERCEDES-BENZ

A travers les 22 véhicules qu’il exposera dans l’espace Vans de son stand, Mercedes-Benz proposera une approche offrant des solutions en fonction des métiers de ses clients potentiels. Aux côtés des Citan et des Classe-V, l’essentiel de l’espace sera occupé par les Vito et Sprinter à hauteur de 16 représentants. Le Vito sera présenté en version fourgon, Mixto, Tourer Pro et Tourer Select avec 5 solutions de motorisation. Quant au Sprinter, les différents fourgons côtoieront deux châssis cabine. Le premier sera équipé d’une tribenne installée par Cargo Lifting. D’une longueur de 7100 mm, le second sortira des ateliers de JDK où il se sera vu greffer une caisse avec hayon élévateur. Palais 5

pour le marché des livreurs. Une version où le chauffeur peut directement accéder, via une porte coulissante, de son poste de conduite à l’espace utile où des rayonnages rabattables ont été installés. Palais 7

PEUGEOT

Le New Expert sera la principale attraction du stand Peugeot. Un véhicule proposé en trois longueurs, pour couvrir un maximum de besoins, dont une nouvelle version compacte de 4,40 m de long (dont jusqu’à 3,3 m utiles). Sa hauteur généralisée à 1,90 m lui donne accès aux parkings urbains et son espace de chargement varie de 4,6 à 6,6 m3. Côté moteurs, on retrouve des solutions 1.6 et 2.0 BlueHDi de 95 à 180 ch avec BVM5, BVM6 ou boite automatique EAT6. La déclinaison Traveller de ce même véhicule sera également présentée au Salon ainsi que le Partner, le Partner Electric, et le Boxer. Palais 4

NISSAN

Nissan annonçait à l’IAA une progression de 40 % de la vente de ses utilitaires légers en un an. L’offre du constructeur n’a jamais été aussi complète et cette diversité se retrouvera au Salon de Bruxelles. Elle commence avec le Navara, détenteur de l’International Pick-up Award, se poursuit avec la fourgonnette NV200 et sa version électrique e-NV200, avec le fourgon NV400 et le châssis cabine NT400. Sans oublier la dernière nouveauté qui achève le renouvellement de la gamme : le NV300. Ce remplaçant du Primastar est disponible en versions fourgon, cabine approfondie, châssis-cabine et Combi. Palais 7

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L’ensemble de la gamme des utilitaires légers Opel sera présentée au Salon à hauteur de 16 véhicules sur le stand. Dans les petits formats, la Corsavan côtoiera l’Astravan, déclinaison VUL de l’Astra Sports Tourer avec son grand plancher plat réalisée localement. Autre nouvelle conversion : le Vivaro Camper dont le toit est relevable. Enfin, le Movano s’exhibera notamment dans une configuration spécifique

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RENAULT

Même si les Master, Trafic et Kangoo Express seront de sortie dans différentes configurations, le Salon sera avant l’occasion pour Renault de souligner les solutions de motricité renforcées X-Track qui touchent la gamme VUL : différentiel à glissement limité, suspension rehaussée, protection de caisse et pneus « mud & snow ». Le Master ira plus loin encore que ses petits frères avec une transmission intégrale proposée sur la version propulsion. Afin d’utiliser la puissance sur les roues qui gardent de la motricité, ce Master 4x4 disposera d’un réducteur et d’un blocage de différentiel. L’activation de cette transmission intégrale se fera électroniquement depuis le tableau de bord. Palais 5

RENAULT TRUCKS

cousin des Peugeot Expert et Citroën Jumpy est lui aussi proposé en trois longueurs de carrosserie. Il est aussi haut que large (1,90 m) et offre de 4,5 à 6,6 m3 (avec système Moduwork) d’espace utile pour une charge maximale de 1400 kg. Le ProAce est disponible sur base de deux moteurs Diesel : un 1.6 de 95 et 115 ch ainsi qu’un 2.0 de 120, 150 et 180 ch. Aux côtés du ProAce et de sa déclinaison Verso, Toyota exhibera évidemment son imposant Hilux de huitième génération. Un inoxydable pick-up qui fêtera son demi-siècle d’aventure en 2018. Palais 9

VOLKSWAGEN

C’est chez VW que se situera l’une des attractions majeures de ce Salon utilitaires : le nouveau Crafter. Un grand format au châssis complètement revu qui se décline en 4 modèles de base, 3 longueurs et 3 hauteurs. De quoi désormais transporter jusqu’à 18,4 m3 pour une MMA qui culmine à 5,5 t. Sous le capot, on retrouve le 2.0 TDI upgradé à la norme Euro 6. L’ergonomie du poste de conduite a été retravaillée et VW a poussé d’un cran le niveau de confort et de sécurité à travers l’adoption d’une direction assistée électromécanique et de dispositifs comme le Lane Assist, le Park Assist et le Trailer Assist. VW exposera aussi les autres représentants de sa gamme utilitaires dont le pick-up Amarok dans sa motorisation 3.0 TDI V6 disponible en versions 163, 204 et 224 ch. Palais 11

Six Master seront présentés chez Renault Trucks : des fourgons simple (L3H2) et double cabine (L4H2), des châssis-cabine (simple et double) avec coffre et benne alu JPM, caisse Citybox avec hayon et plateau Scattolini ainsi qu’un plancher-cabine avec caisse Smartbox grand volume extra-légère qui optimise la charge utile. La volonté est ici clairement de démontrer la variété d’applications et d’aménagements possibles. Un objectif d’autant mieux atteint par Renault Trucks que huit Master supplémentaires mettront en valeur le savoir-faire d’exposants accessoiristes, équipementiers et carrossiers. Palais 3

MOST LOVED VAN : 16.200 EUR DE PRIX

TOYOTA

C’est essentiellement vers le ProAce que se tourneront les regards en quête d’utilitaires légers sur le stand Toyota. Produit par PSA, ce

Nouveauté au Salon cette année : Parmi les nouveautés du prochain Salon de Bruxelles, la FEBIAC lance l’élection du Most Loved Van. Le principe est simple. Les professionnels belges sont invités à voter pour leur marque préférée d’utilitaires légers parmi les participants au concours : Fiat Professional, Ford, Hyundai, Iveco, Mercedes-Benz, Nissan, Opel, Renault, Toyota et Volkswagen. Le vote s’effectue sur base d’un numéro de TVA entre le 6/12 et le 19/01 soit via le site internet www.mostlovedvan.be soit pendant le Salon, sur le stand Most Loved Van au Palais 3. La marque qui remportera le prix du Most Loved Van sera dévoilée le 20 janvier lors de la cérémonie Best Selling Award qu’organisent désormais au Salon la FEBIAC et Transportmedia. L’un des votants pour la marque lauréate recevra un chèque de 15.000 EUR HTVA à valoir sur l’achat d’un utilitaire de la marque en question. Un bon d’achat de 1200 EUR HTVA pour un aménagement sera également offert par les accessoiristes, aménageurs et carrossiers qui participent à l’action : BC Signature, Loo-Mat, Mobietec, Scattolini, Sortimo et Vebabox.

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Avietech a triplé son chiffre d’affaires en deux ans

“Les clients veulent de la flexibilité et un service de qualité” D

e un à six travailleurs en deux ans à peine : Avietech, spécialisée dans l’aménagement d’utilitaires, est en plein essor. “Les commandes affluent !”, constate le gérant Tony Janssens, qui nourrit beaucoup d’espoirs pour 2017.

Tony Janssens, gérant d’Avietech : “Les clients veulent de la flexibilité et un service de qualité. Au besoin, nous nous déplaçons donc chez le client pour les aménagements et nous offrons un supplément de garantie.”

Tom Mondelaers

Avietech a été créée en 2008 par Tony Janssens et son épouse Marleen Philips. “En pleine crise bancaire, ce qui nous a joué quelques tours au début. Beaucoup de projets sont tombés à l’eau parce que les firmes étaient dans l’incertitude ou n’osaient pas investir. Nous avons alors pensé : impossible de faire pire. Profonde erreur, car les années suivantes ont été encore plus difficiles. Mais nous avons persévéré et aujourd’hui, nous profitons de l’embellie économique : les sociétés investissent de nouveau.” Avietech a même le vent en poupe. “Nous avons connu une forte évolution, surtout ces deux dernières années. Si notre deuxième collaborateur n’a été engagé qu’à la fin 2014, depuis lors, nous sommes passés à six : un employé administratif, deux délégués temps plein et trois monteurs.” En 2016, Avietech a enregistré un chiffre d’affaires de 1,7 million d’euros, triplé en deux ans. Tony Janssens attribue ce succès à sa notoriété grandissante. “Quand vous vous lancez, vous avez besoin de temps pour vous forger une bonne réputation. De plus, nous sommes partis de zéro avec un tout nouveau produit sur le marché

belge. Nous sommes le distributeur exclusif de la marque italienne Order Systems pour le Benelux, ce qui nous garantit non seulement la qualité requise mais aussi la flexibilité nécessaire pour adapter tous nos systèmes de rangement modulaires selon les souhaits du client. Pour les portebagages, les planchers, les cloisons et la signalisation, nous collaborons aussi avec d’autres fournisseurs.” GARANTIE À VIE Avietech réalise plus de 800 installations par an et desservira aussi le sud des Pays-Bas à partir de 2017. “Nos principaux atouts sont la flexibilité et le service au client”, souligne Tony Janssens. “Pour certains, la distance à parcourir pour faire aménager leur utilitaire pose problème. C’est pourquoi nous nous déplaçons pour monter nos systèmes sur site si le client le souhaite. Nous continuons aussi à investir dans notre infrastructure : dès janvier, nous mettrons en service 650 m² d’atelier et d’espace de stockage supplémentaires.” Avietech séduit aussi par ses garanties intéressantes. “Ce sont de petites choses, mais elles nous permettent de faire la

différence. Nous complétons les trois ans de garantie du fabricant par deux années supplémentaires – soit cinq au total. Pour la plupart des clients, cela équivaut à une garantie à vie puisqu’ils amortissent leur véhicule en quatre à cinq ans. S’ils rencontrent un problème pendant cette période, ils ont la certitude de pouvoir faire jouer la garantie sur l’installation. C’est très rassurant !” A ses débuts, Avietech n’avait pas assez de temps pour prospecter. Aujourd’hui, les deux commerciaux changent la donne. “Grâce à eux, nous décrochons beaucoup de commandes supplémentaires. Le fait que nous avons aussi gagné en notoriété est un autre atout : au départ, les grandes entreprises n’osaient pas faire appel à nous parce qu’elles pensaient que nous étions trop petits pour leur offrir la flexibilité voulue. C’est compréhensible : si une grande firme achète cinquante nouveaux véhicules, elle voudra qu’ils soient aménagés le plus vite possible. Voilà pourquoi nous parvenons aujourd’hui à convaincre plus facilement les grands acteurs du marché. Certaines sociétés qui refusaient de collaborer avec nous il y a un

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AVIETECH SPRL Créée en 2008 Activité : aménagement d’utilitaires Région : Belgique, sud des Pays-Bas Gérants : Tony Janssens et Marleen Philips Travailleurs : - 1 employé administratif - 2 représentants - 3 monteurs Chiffre d’affaires 2016 : 1,7 million d’euros

Avietech travaille avec le système modulaire du fabricant italien Order Systems qui peut être entièrement adapté aux souhaits du client.

ou deux ans nous contactent maintenant spontanément.” SPÉCIALISATION IMPÉRATIVE Au fil des ans, Tony Janssens a vu plusieurs concurrents apparaître et disparaître aussi vite. “Selon moi, c’est surtout dû à un manque de spécialisation. Je vois régulièrement des firmes qui combinent l’aménagement d’utilitaires avec d’autres activités principales. Mais ça ne marche pas. Nous, nous avons choisi de nous concentrer exclusivement sur la transformation intérieure des utilitaires parce qu’on ne peut pas exceller en tout. Il faut faire des choix, et c’est vrai aussi dans notre secteur. Si vous vous dispersez, mieux vaut ne pas vous lancer.” Le potentiel reste pourtant important. “Les commandes affluent déjà pour 2017 et je m’attends à ce que les prochains mois suivent la même courbe ascendante, parce que les investissements repartent à la hausse”, déclare Tony Janssens. A celui qui souhaite encore profiter des conditions salon sur les nouveaux utilitaires au printemps prochain, Tony Janssens conseille de bien réfléchir. “Malheureusement, nous remarquons souvent que les clients n’ont pas été suffisamment conseillés lors de l’achat. C’est dommage, surtout lorsqu’ils ont des souhaits bien précis en matière d’aménagement et que nous devons les décevoir. Je pense que nous sommes bien placés pour conseiller de nombreuses entreprises lors de leur achat d’utilitaires, mais ce n’est pas dans l’ordre des choses :

la plupart des gens achètent d’abord leur véhicule puis passent chez nous. Certains ont aussi une idée totalement faussée de l’utilitaire qu’il leur faut. Ils choisissent par exemple une petite camionnette mais lorsqu’ils nous expliquent ce qu’ils veulent comme aménagement, on se rend compte

qu’ils auraient mieux fait d’acheter un plus grand modèle. C’est fréquent ! Les gens achètent souvent un véhicule plus petit pour des raisons pratiques : parking souterrain, facilités de stationnement en ville... C’est bien sûr une option, mais il faut être attentif aux conséquences.”

Avietech compte six collaborateurs permanents et réalise 800 transformations par an.

Après les trois ans de garantie d’usine, Avietech prolonge la couverture de deux ans. En pratique, l’installation est donc garantie pendant toute la durée de vie du véhicule.

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Depuis un an, la ville de Saint-Trond roule à l’électricité

Le gestionnaire de flotte Dirk Bronckart devant un Kangoo électrique de la ville de Saint-Trond.

Ecologique et beaucoup plus efficace D

ébut 2016, la ville de Saint-Trond a entièrement remplacé sa flotte par des véhicules électriques. Elle s’est ainsi débarrassée de 31 véhicules obsolètes que sont venus remplacer 22 Renault électriques. Un an plus tard, l’heure est au bilan : « Nous n’avons jamais douté des avantages de notre flotte électrique. Aujourd’hui, nous polluons moins et sommes surtout beaucoup plus efficaces. » Yannick Haesevoets - yannick.haesevoets@transportmedia.be

En janvier, Saint-Trond avait fièrement présenté son nouvel investissement : cinq voitures particulières (Renault Zoe) et dix-sept utilitaires légers (Renault Kangoo), offrant respectivement une autonomie d’environ 210 et 185 km. Les autorités locales avaient alors clairement annoncé qu’à l’avenir, la ville miserait résolument sur la mobilité durable. « Nous voulons être les pionniers des “villes du futur”, avait déclaré Veerle Heeren, bourgmestre de Saint-Trond. « Le passage aux véhicules électriques représente une éco-

nomie pouvant aller jusqu’à 80.000 euros par an et une réduction de 68 tonnes de CO2. De plus, nous utilisons le car-pooling et les véhicules sont partagés autant que possible par les collaborateurs. Nous pourrons ainsi diminuer de 20 % le nombre de kilomètres parcourus. Cela nous a aussi permis de réduire significativement notre parc de véhicules. » PREMIÈRE VILLE ÉLECTRIQUE DE FLANDRE « Pour une administration, rouler à l’électricité revient beaucoup moins cher. Nous

sommes la première ville de Flandre à disposer d’une flotte entièrement électrique et je suis convaincue que bon nombre de communes vont suivre notre exemple », souligne la bourgmestre. L’investissement de SaintTrond ne relève cependant pas d’un coup de tête. « Nous avons évalué l’ensemble de notre flotte », explique le gestionnaire, Dirk Bronckart. « En moyenne, les véhicules parcourent 40 kilomètres par jour. L’optimisation de la gestion de la flotte nous permet désormais d’utiliser 30 % de véhicules en

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L’AVENIR EST-IL À L’E-TRUCK BELGE COMPACT ? Il y a fort à parier que vous n’ayez jamais entendu parler d’Addax Motors. Ce n’est en effet pas tous les jours que l’on voit surgir un nouveau fabricant automobile, belge de surcroît. Pourtant, Addax Motors entend lancer en 2017 la production d’un minitruck 100 % électrique, spécifiquement conçu pour les courtes distances. Saint-Trond a aussi eu l’occasion de découvrir cet e-truck compact. « Notre service des cimetières envisage pour l’an prochain l’achat d’un engin/utilitaire électrique compact. Pour l’instant, les travaux d’entretien se font avec de petits tracteurs ou à la brouette, mais l’aménagement des allées d’accès nous a incités à rechercher spécifiquement un véhicule électrique compact totalement silencieux. Nous avons découvert Addax Motors au salon Demo Vert, organisé au parc de Laeken, et nous avons été séduits par le véhicule », conclut Dirk Bronckart, gestionnaire à la ville de Saint-Trond. moins. Malgré l’investissement que constitue le parc électrique, cela représente donc une solide économie annuelle. » L’ENTRETIEN APRÈS 40.000 KM La commande a été passée auprès du Group Pashuysen à Saint-Trond, sur la base d’un leasing souscrit chez J&T Autolease. « La formule du leasing nous permet de comprimer le coût d’achat. De plus, les frais de maintenance sont très faibles. Les véhicules électriques ne passent à l’entretien qu’après 40.000 km », explique Bronckart. SaintTrond a opté pour Renault en raison de la

« Le passage aux véhicules électriques représente une économie pouvant aller jusqu’à 80.000 euros par an. L’optimisation de la gestion de la flotte nous permet désormais d’utiliser 30 % de véhicules en moins. » - Dirk Bronckart Les véhicules électriques ne doivent passer à l’entretien que tous les 40.000 kilomètres.

solution globale proposée. « Nous avons d’abord étudié ce qu’offrait le marché. Nous organisons toujours des adjudications publiques et Renault est sorti du lot. Un an plus tard, nous sommes ravis du service et de la qualité des véhicules.” 36 BORNES DE CHARGEMENT Cette acquisition a aussi nécessité l’adaptation de l’infrastructure. Saint-Trond a donc installé 36 bornes de chargement (30 à l’atelier communal et 6 à la maison communale) pour pouvoir alimenter ses 27 véhicules électriques. « Actuellement, les bornes ne sont pas publiques. Mais nous projetons d’équiper le reste de la ville, en commençant par le centre-ville et les places des villages. Leur installation devrait débuter prochainement. » CAMION AU CNG Saint-Trond ne mise pas que sur l’électricité, le CNG a aussi le vent en poupe. « Nous envisageons cette piste depuis plus longtemps encore, mais pour l’instant, notre ville n’est pas équipée pour l’approvisionnement en CNG, car la station la plus proche se situe à Hasselt. La ville étudie actuellement qui, dans

SAINT-TROND VEUT PARTAGER SA FLOTTE ÉLECTRIQUE AVEC LES HABITANTS Pour l’instant, la ville de Saint-Trond étudie s’il est possible de prêter sa flotte électrique aux habitants après les heures de service. « Nous avons récemment lancé une étude sur la question. Le projet n’en est qu’à ses débuts, mais nous aimerions mettre nos véhicules à la disposition de nos concitoyens, le soir ou le week-end. Pour l’instant, après leur service, ils restent à l’arrêt vu que les travailleurs ne peuvent les emmener chez eux. Dans une ville, cela peut s’avérer très intéressant. Certaines personnes ne possèdent pas de véhicule, cela pourrait donc être une bonne idée pour les petits déplacements. D’autant que l’investissement est déjà fait, et que l’infrastructure existe », conclut Dirk Bronckart. le privé, pourrait proposer du CNG. Nous comptons en effet acquérir des véhicules au gaz naturel dès l’an prochain.” Saint-Trond a d’ailleurs commandé son premier camion au CNG. Ce Mercedes Econic sera utilisé pour le transport de conteneurs, mais il est intégralement convertible et pourra donc servir pour de multiples tâches.

LE PARC DE VÉHICULES* Marque & type ......................Nombre Renault Kangoo (ELEC) .....................19 Ford Connect (ELEC) ............................3 Renault Zoë (ELEC) ...............................5 Peugeot 3008 (HYBRIDE) .....................2 Ford Transit (DIESEL)...........................10 Citroën Jumper (DIESEL EURO 6) .........1 Peugeot Boxer (DIESEL) ........................2 Mercedes Sprinter (DIESEL) ..................2 Mitsubishi L200 (DIESEL) ......................1 Volkswagen LT (DIESEL) .......................1 Volkswagen Caddy (DIESEL).................1 Renault Maxity (DIESEL EURO 6) ..........2 Renault Kangoo (DIESEL)......................1 Renault Master (DIESEL) .......................3 Opel Combo (CNG) .............................1 *hors camions et autres engins lourds

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Le nouveau turbodiesel 1,9 l de l’Isuzu D-Max est aussi puissant que le 2,5 l

Plus avec moins

Les phares sont désormais dotés d’un éclairage de jour à LED et les phares antibrouillard ont été remodelés.

résent au Salon de Bruxelles, Isuzu dévoilera la nouvelle version de son pick-up D-Max, doté d’un tout nouveau turbodiesel 1,9 l. Si ce quatrecylindres est plus petit que le 2,5 l actuel, il développe toutefois la même puissance (164 ch). Le 1,9 l offre certes moins de couple que le 2,5 l (360 Nm au lieu de 400), mais il est disponible dès 2.000 tours. Erik Roosens

Le downsizing – des moteurs plus petits mais plus performants – a le vent en poupe. Les moteurs gagnent en rendement et peuvent donc fournir plus de puissance pour une cylindrée moindre. L’avantage : une diminution de la consommation et donc des rejets de CO2. Ou comment faire plus avec moins. Le 1,9 D répond aux normes d’émission Euro 6 – la version actuelle est une Euro 5 – et le nouveau bloc pèse quelque 60 kg de moins que son prédécesseur. Le nouveau quatre-cylindres se dote d’un tendeur de courroie automatique et de poussoirs de soupape hydrauliques. Selon Isuzu, la consommation (suivant la version) devrait diminuer de 4 à 16%. Le nouveau turbodiesel est couplé à une nouvelle boîte

de vitesses - manuelle à 6 rapports ou automatique à 6 positions (la version actuelle n’en compte que 5). CAPACITÉ DE TRACTION JUSQUE 3,5 TONNES Isuzu a veillé à préserver la capacité de traction de son bloc 1,9 l. Le nouveau D-Max peut tracter une remorque de 3,5 tonnes tout en emportant 1 tonne dans sa benne arrière. Pour répartir uniformément la puissance de traction, le D-Max est équipé de la transmission intégrale enclenchable d’Isuzu. De l’extérieur, la nouvelle mouture du D-Max ne diffère guère de l’ancienne. Les Japonais évoquent plutôt une “évolution du design”. L’avant a été redessiné, les blocs optiques sont désormais dotés d’un éclairage de jour

Le D-Max est livrable en version Single Cab, Extra Cab ou Double Cab. à LED et les phares antibrouillard ont été remodelés. Signalons encore une nouvelle grille de calandre, de nouvelles jantes et des LED aux blocs optiques arrière.

À l’intérieur, le tableau de bord est reprofilé et propose un nouveau compteur et un indicateur de changement de rapport pour les versions manuelles. Le système de navigation est intégré et l’ergonomie revue à la hausse. Le corps est mieux soutenu et les passagers arrière disposent d’un meilleur confort d’assise, désormais comparable à celui d’une berline, grâce à l’inclinaison des sièges à 24°. En outre, l’arrière offre plus d’espace pour les pieds. HILL DESCENT CONTROL Suivant le niveau d’équipement, le moteur du nouvel Isuzu D-Max est muni d’un bouton start-stop. Le pick-up peut être équipé d’un PESS (Passive Entry & Start System) qui permet l’ouverture/le verrouillage clé en poche ou dans votre sac. L’ESP (Electronic Stability Program) disposait déjà du contrôle de traction (TCS), mais se voit à présent doté d’un Hill Descent Control (HDC) et d’un Hill Start Assist (HSA) qui facilitent les démarrages en côte et la circulation sur les surfaces sans revêtement. Le nouveau D-Max est livrable en trois variantes de carrosserie : Single Cab, Extra Cab et Double Cab, toutes assorties de 5 ans de garantie (plafonnée à 200.000 km).

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Nissan NV300

Et voilà le p’tit dernier ! A

vec la présentation du NV300, Nissan termine le renouvellement de l’ensemble de sa gamme utilitaire. Si le modèle n’est pas une surprise en soi, il a le mérite de ne pas cacher ses origines Renault et se permet même d’offrir des garanties supplémentaires. Laurent Norro

En 2017, sur le segment des véhicules utilitaires de taille moyenne, la concurrence risque d’être des plus féroces. Ces derniers mois, il faut dire que les constructeurs ont quasiment tous dévoilé leur vision des choses ; les derniers en date n’étant autres que Volkswagen (T6), Fiat (Talento), Peugeot (Expert), Citroën (Jumpy) et Toyota (Proace). Avec son NV300, c’est Nissan qui est le dernier de la bande à débarquer sur le marché. Cela dit, avec son modèle qui est une version maquillée du Renault Trafic, la marque a de grandes ambitions et se présente désormais comme un constructeur « full-liner ». Nissan dispose en effet d’une large gamme qui va de la fourgonnette (NV200) au camion léger (NT500) en passant par le pick-up (NP300

Navara). Bref, le constructeur japonais répond à de nombreuses attentes... ADN IDENTIQUE Evidemment, avec l’arrivée du NV300, il y a fort à parier que la guerre des prix et des avantages va être déclarée. Car, le Renault Trafic compte aujourd’hui pas moins de trois clones : Opel Vivaro, Fiat Talento et Nissan NV300. Pour se démarquer de ses cousins, Nissan a donc tranché : il proposera 5 ans de garantie (160.000 km) ; une garantie qui s’appliquera aussi aux pièces d’origine qui équipent le véhicule. Pas mal ! Car, pour rappel, à l’exception de sa face avant fidèle à l’air de famille des utilitaires Nissan actuels, ce véhicule reprend à son compte toutes les

caractéristiques qui font le charme de la mouture signée Renault. Et ce, quelle que soit la silhouette retenue ! Concrètement, le NV300 se décline en quatre variantes : fourgon, cabine approfondie, Combi (transport de personnes) et châssis-cabine. Cette dernière se prête bien sûr à tous les types de conversions sur mesure. Pour cette première prise en main réalisée au Maroc, Nissan a mis à notre disposition le fourgon et le Combi. IMPRESSION DE DÉJÀ-VU Lorsque l’on découvre le fourgon, on ne tombe absolument pas à la renverse. A bord, à l’exception des logos Nissan, tous les éléments du Renault Trafic ont été repris à Avec une longueur d’espace de chargement de 2.500 mm (L1) ou de 2.900 mm (L2), le NV300 peut embarquer trois euro-palettes l’une derrière l’autre.

Nissan a de grandes ambitions avec son NV300 et se présente désormais comme un constructeur « full-liner ».

l’identique. La cabine a donc droit à un mobilier bien pensé et propose trois places. Le conducteur jouit d’une position de conduite idéale et apprécie fortement que la place du milieu puisse se métamorphoser en « coin bureau ». Il aime bien sûr aussi l’idée de disposer, en option, d’un système multimédia high-tech et de fonctions de navigation pouvant être mises à jour via le port USB. Pour le reste, c’est bien sûr la trappe s’ouvrant dans le bas de la cloison de séparation qui attire le regard. Si elle permet de faire glisser des tuyaux ou des planches étroites sous les sièges des passagers avant, elle donne également une première idée des capacités de transport du NV300. Car, en étant proposé en deux longueurs (5 m et 5,40 m) et deux hauteurs (1,97 m et 2,25 m), le fourgon n’est pas du genre à faire de la figuration. VASTES SOUTES Concrètement, avec une longueur d’espace de chargement de 2.500 mm (L1) ou de 2.900 mm (L2), le NV300 peut embarquer trois euro-palettes l’une derrière l’autre. Et, en fonction de la configuration choisie, le fourgon se présente avec un volume utile s’échelonnant de 5,2 à 8,6 m3 ; des valeurs largement dans la moyenne de la catégorie. On retiendra aussi que les fourgons NV300 peuvent supporter une charge utile maximale de 1.200 kg. Par ailleurs, toujours en

ce qui concerne le transport d’objets longs, il faut noter que si les objets dépassent une longueur de 4,15 m, il est possible de bloquer la porte arrière droite en position ouverte avec un angle de 90° et de verrouiller l’autre porte. Pratique, non ? Enfin, pour rappel, cet espace de chargement est accessible via des portes arrière antagonistes et une voire deux portes latérales. MOTEURS ÉPROUVÉS Pour animer le NV300, le constructeur japonais ne s’est pas cassé la tête. Il fait confiance aux moteurs de Renault, son partenaire privilégié. Nissan propose donc un bloc 1.6 dCi se déclinant en deux niveaux de puissance (95 ch/260 Nm et 120 ch/300 Nm) et un moteur 1.6 dCi à double turbo délivrant 125 ch (320 Nm) ou 145 ch (340 Nm). Tous ces moteurs sont associés à une boîte manuelle à six rapports et répondent aux normes Euro 6 en matière d’émissions. Enfin, d’après Nissan, ces moteurs ne demandent qu’un entretien tous les 2 ans (ou 40.000 km). Lors de cette présentation, sur des routes un rien défoncées, l’essai d’un fourgon (L1 H1) - animé par le plus puissant des 1.6 dCi (145 ch) - nous a agréablement surpris. Le modèle n’ayant pas évolué techniquement, il nous a en effet permis de retrouver les sensations perçues au volant du Renault Trafic. Concrètement, ce véhi-

cule avale les kilomètres à un bon rythme, garantit de belles reprises et ne se révèle pas glouton (un peu plus de 7 l/100 km). Question comportement, le NV300 n’a pas à rougir, sa direction étant précise à souhait, ses suspensions filtrant à merveille les inégalités et son freinage se révélant efficace. A ces qualités, il faut encore en ajouter une qui est loin d’être négligeable : une insonorisation maîtrisée. Bref, avec le NV300, les professionnels devraient rentrer chez eux « moins lessivés » de leur tournée quotidienne. C’est toujours ça de pris, non ? Absolument !

NISSAN NV300 (L1 H1) Moteur : 4 cylindres, Bi-turbo Diesel, 1.598 cc, 145 ch, 340 Nm Transmission : aux roues avant Boîte : manuelle à 6 rapports Vitesse maxi (km/h) : 181 Conso. mixte : 6,1 l/100km. CO2 : 160 g/km L/l/h (mm) : 4.999 / 1.956 / 1.971 Poids à vide (kg) : 1.743 Volume utile (m3) : 5,2 Charge utile (kg) : 1.200 Volume réservoir (l) : 80 Prix: 26.765 EUR hors TVA

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Avec le stylish explorer, Mercedes souligne que la Classe X doit avoir des qualités premium.

Mercedes lance un pick-up premium sur le marché

La Classe X doit combler un trou dans la gamme M

ercedes-Benz lancera, fin 2017, un pick-up de taille moyenne. Le Classe X se situe au cœur de la gamme de Mercedes, entre les voitures et les utilitaires. C’est le seul modèle qui manquait encore dans l’assortiment du constructeur de Stuttgart. Erik Roosens

Le pick-up midsize – charge utile de 1,1 tonne – a le vent en poupe. Ce segment progresse alors que les ventes des grands et des petits pick-up reculent partout dans le monde. Selon Mercedes, l’Amérique latine présente un potentiel de croissance de 37 % pour les prochaines années ; l’Europe pourrait connaître une croissance de 19 % tandis que celle-ci pourrait être de 13 % en Australie et en Nouvelle-Zélande. En Europe, la part des pick-up ne dépasse pas 1 % mais en Australie les pick-up de taille moyenne représentent 14 % du parc total. Avec ce pick-up, Mercedes-Benz Van élargit sa gamme de produits avec un 4e modèle qui se range aux côtés du Citan, du Vito

et du Sprinter. Mercedes est le premier constructeur de prestige à s’aventurer dans le créneau du pick-up de taille moyenne. Les principaux marchés pour ce Mercedes-Benz Classe X sont l’Argentine, le Brésil, l’Afrique du Sud, l’Australie et l’Europe. Tout comme le Sprinter, le Vito et la Classe V, la Classe X sera une voiture mondiale, adaptée aux besoins spécifiques des marchés locaux. La Classe X se positionne au milieu de la gamme Mercedes, entre les voitures particulières et les utilitaires. On pouvait le déduire aisément des deux versions stylistiques du Concept X-Class qui avaient été exposées à Stockholm : un cheval de trait

– powerful adventurer – et un véhicule de loisirs – stylish explorer. Le powerful adventurer présente toutes les caractéristiques du pick-up des origines : robuste, fonctionnel et prêt à s’aventurer off-road. Avec le stylish explorer, Mercedes souligne que la Classe X doit posséder des qualités premium et que le pick-up doit être au niveau des autres produits de la marque à l’étoile en termes de confort, de dynamique de conduite et d’équipements de sécurité. BLOCAGE DU DIFFÉRENTIEL De ce point de vue, Mercedes s’engage dans une voie différente de celles des leaders actuels du marché. Selon Volker Mornhinweg, directeur de Mercedes-Benz

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Vans, la Classe X sera le premier vrai pickup premium. « Il s’agira d’un pick-up sans compromis avec un châssis en échelle, une transmission intégrale permanente et – si le client le souhaite – un moteur six cylindres. Nous espérons ainsi attirer des clients qui ne pensaient pas auparavant acquérir un pick-up. » Le modèle de pointe sera donc propulsé par un moteur diesel V6 avec transmission intégrale permanente 4MATIC. La propulsion sur toutes les roues collabore avec un système de traction électronique, une boîte de transfert avec réduction et deux blocages du différentiel. Le système de traction et le blocage du différentiel électrique envoient la puissance vers les roues avec la meilleure adhérence. Dans les conditions les plus extrêmes, le différentiel arrière et le différentiel inter pont sont bloqués. En plus du V6, d’autres motorisations sont annoncées. Lesquelles ? Cela n’a pas été dévoilé à Stockholm.

Le powerful adventurer présente les caractéristiques du pick-up des origines : robuste, fonctionnel et prêt à s’aventurer off-road.

QUI VA ACHETER LA CLASSE X ? La Classe X bouche le trou qui restait dans le portefeuille produits de Mercedes. Mais qui va acheter un tel pick-up premium ? D’après les études de marché, la Classe X devrait attirer aussi bien les professionnels que les particuliers. Pour les acheteurs professionnels, le constructeur allemand pense notamment aux entrepreneurs, aux chefs de chantier et aux architectes : des gens qui utilisent leur pick-up aussi bien à des fins professionnelles que privées. Par exemple en tant qu’utilitaire pour se rendre à des rendez-vous avec des clients, pour transporter des clients et des travailleurs mais aussi pour acheminer des outils ou des matériaux de construction sur le chantier. Des clients qui ont besoin d’une voiture capable d’affronter sans sourciller les terrains accidentés et qui combine une charge utile élevée à une importante capacité de traction. Du côté des acheteurs particuliers, la Classe X devrait séduire les familles actives et les individualistes. Des clients qui recherchent des produits haut de gamme et utilisent leur pick-up pour se rendre au travail, au supermarché, à l’école ou à la salle de sport. Les aventuriers aussi, adeptes de sports de plein air comme le ski et le jet-ski, ou qui possèdent un bateau. Des clients donc qui recherchent une voiture qui réunit au quotidien le confort de conduite, l’espace et une puissance suffisante pour transporter des équipements de loisirs.

Mercedes s’attend à ce que la Classe X séduise aussi bien les professionnels que les particuliers.

RESSORTS HÉLICOÏDAUX Le moteur puissant et le châssis à échelle robuste permettent d’obtenir une charge utile de plus de 1,1 tonne pour une capacité de traction jusqu’à 3,5 tonnes. Cela suffit pour, par exemple, transporter 4 m3 de rondins tout en tirant une grosse remorque. La Classe X bénéficie d’une large voie et d’un essieu arrière à 5 bras avec ressorts hélicoïdaux censés veiller à préserver le confort de conduite tant sur la route que sur sol non stabilisé. Mercedes a équipé son pick-up d’un grand nombre de systèmes d’aide à la conduite comme des caméras, des capteurs radars et des capteurs ultrasons qui assistent le conducteur et qui améliorent aussi bien la sécurité que le confort. Le Mercedes-Benz Classe X sera assemblé dans les usines de l’Alliance Renault-Nissan. La production pour les marchés européen, australien et sud-africain débutera en 2017 dans l’usine Nissan de Barcelone (Espagne). La Classe X destinée à l’Amérique latine sera construite dans l’usine Renault de Cordoba (Argentine). Le lancement européen est prévu pour la mi-décembre 2017. Pour les autres continents, il faudra attendre le printemps 2018.

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Le VW Crafter place la barre haut

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près son couronnement comme Utilitaire international de l’année 2017 lors de l’IAA à Hanovre, nous avons pu prendre le volant du nouveau VW Crafter en Espagne. Et nous devons reconnaître que Volkswagen place la barre haut. Nous avons surtout été impressionnés par le silence intérieur, la puissance du moteur, même lors des reprises à bas régime, et les aides à la conduite, telles que l’assistant de stationnement qui place le Crafter de manière autonome entre deux autres véhicules. Erik Roosens

Le VW Crafter sort des chaînes de production d’une usine flambant neuve située à Wresnia en Pologne dont la superficie correspond à 300 terrains de football. Volkswagen n’a pas seulement construit une nouvelle usine, mais aussi un véhicule complètement nouveau. Les concepteurs sont partis d’une feuille blanche

La confrontation directe penche totalement en faveur du nouveau modèle.

et ont débuté par une étude de marché à grande échelle. « Nous avons interrogé 900 clients pour développer le nouveau VW Crafter », explique Bram Schot, membre de la direction du conseil d’administration de Volkswagen Commercial Vehicles. « Cela s’avérait nécessaire, car des clients issus du même secteur travaillent parfois de manière totalement différente. Nous pouvons affirmer que nous avons construit notre nouvelle camionnette en collaboration avec nos clients. » Extérieurement, le nouveau Crafter ressemble plus à son petit frère, le Transporter. Lors de la conception, beaucoup de soin a été apporté à l’aérodynamisme, ce qui confère au nouveau Crafter le meilleur coefficient de traînée de sa catégorie (0,33). Volkswagen a aussi gardé à l’esprit un volume de chargement aussi

grand que possible. Le fait que le moteur soit placé de biais et légèrement basculé vers l’avant libère de l’espace en longueur, ce qui a permis d’abaisser le seuil de chargement de 100 mm. Par conséquent, l’espace de chargement est non seulement plus grand, mais aussi plus facilement accessible. Grâce à la traction avant, le volume de chargement maximal va jusqu’à 18,4 m. L’espace de chargement mesure alors 2 196 mm de haut et 4 855 de long. SIÈGES ERGONOMIQUES L’apport des clients se remarque immédiatement au niveau de la cabine. On retrouve ainsi de nombreux espaces de rangement, pour des bouteilles d’eau, des gants de travail, des lecteurs ou des ordinateurs portables par exemple. On peut ainsi ranger ses affaires sur le tableau de bord et dans les portières, mais également sous le siège passager. Dans la version double cabine, la deuxième banquette offre de l’espace de rangement supplémentaire.

Le nouveau Crafter affiche le meilleur coefficient de traînée de sa catégorie (0,33).

À l’heure actuelle, environ un tiers des clients du Crafter sont des services de messageries ou de transport express. « Avec l’explosion de l’e-commerce, la proportion de ces clients va encore augmenter », affirme Bram Schot. Étant donné que ces chauffeurs passent de nombreuses heures par jour au volant, Volkswagen propose des sièges ergonomiques en option. La variante supérieure, ergoActive, possède même une fonction de massage électrique. Le Crafter sera disponible en version fourgon et combi, mais aussi pick-up avec cabine simple ou double. Le fourgon est

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Le pick-up à double cabine est disponible en deux longueurs : 6.204 ou 7.004 mm.

proposé en trois longueurs : 5 986, 6 836 ou 7 391 mm et le combi en version 5 986 ou 6 836 mm. Le pick-up est lui aussi disponible en trois longueurs : 6 204, 7 004 et 7 404 mm, alors que pour la version double cabine, il s’agit de 6 204 ou 7 004 mm. Pour les fourgons, trois hauteurs sont également possibles.

L’habitacle offre de nombreux espaces de rangement pour des gants de travail, lecteurs ou ordinateurs portables.

SOUPLESSE En ce qui concerne le moteur, le client a le choix entre trois puissances de 2.0 TDI : 75 kW (102 ch), 103 kW (140 ch) et le biturbo TDI de 130 kW (177 ch). Côté transmission,

on retrouve une boîte manuelle à 6 vitesses ou une automatique à 8 rapports. Nous avons pu tester les trois versions du moteur, toutes avec la transmission manuelle, et avons été agréablement surpris par la souplesse du moteur. Le couple maximum arrive assez rapidement à bas régime de sorte qu’on peut laisser rouler le véhicule aussi bien en troisième qu’en quatrième vitesse et accélérer encore sans problème à partir de 1 100 tours par minute. Sur les routes vallonnées et sinueuses de la région d’Almeria, nous avons pris le volant du Crafter actuel, mais également du nouveau modèle. Cette confrontation directe penche totalement en faveur du nouveau modèle, non seulement en raison de la plus grande souplesse du moteur, mais aussi de la transmission plus douce et du silence bien plus important dans l’habitacle. Le nouveau Crafter a également une meilleure tenue de route et offre une conduite plus directe et plus dynamique grâce à sa direction électromécanique qui dépend de la vitesse et ne fonctionne que si le conducteur en a besoin. Ainsi, le véhicule consomme moins que le Crafter actuel et sa direction assistée hydraulique. Mais le principal avantage est que la direction électromécanique peut être associée à un grand nombre de systèmes d’aide à la conduite comme le Driver Alert, le Lane Assist, le Park Assist et le Trailer Assist.

LE VOLKSWAGEN CRAFTER SE GARE TOUT SEUL Avec les systèmes d’aide à la conduite Driver Alert, Lane Assist, Park Assist et Trailer Assist, Volkswagen fait un grand pas dans la direction de la conduite autonome. Au cours de notre escapade sur la route, nous avons pu tester le Lane Assist qui corrige la direction lorsque le véhicule quitte sa bande. Avec le régulateur de vitesse adaptatif (ACC), le Crafter suit le véhicule qui le précède. Une remarque s’impose: avec la boîte de vitesses manuelle, il faut encore rétrograder soi-même si le véhicule devant ralentit. Avec le modèle automatique, cela se fait tout seul. Nous avons été encore plus impressionnés quand nous avons testé le Trailer Assist qui aide le conducteur à manœuvrer avec une remorque lors du stationnement en marche arrière. La seule chose qu’il lui reste à faire est de passer la marche arrière et de mettre la remorque dans la direction souhaitée à l’aide du bouton de réglage des rétroviseurs (un petit joystick). Le Trailer Assist fonctionne à l’aide d’une caméra située au-dessus de la plaque d’immatriculation qui enregistre la position de la remorque. Chaque fois que le moteur démarre, le système se calibre à nouveau, car toutes les remorques n’ont pas la même longueur. Avec le Park Assist, le Crafter se gare lui-même entre deux véhicules. Le Park Assist nous semble être une option pratique pour les services de messageries qui doivent souvent livrer en ville ou pour les entreprises qui mettent en location leurs véhicules à des conducteurs qui ne sont habitués à conduire une grosse camionnette. Le Side Assist et le Rear Traffic Alert permettent d’éviter les accidents. Grâce à huit capteurs latéraux, le Side Assist avertit le conducteur en cas de collision imminente des flancs du véhicule. Non seulement le Rear Traffic Alert signale la présence d’un obstacle à l’arrière, mais il arrête aussi le Crafter si le conducteur n’a pas vu arriver un véhicule.

Le Rear Traffic Alert arrête le Crafter si le conducteur n’a pas vu arriver un véhicule.

Le Trailer Assist met la remorque dans la bonne direction lors du stationnement en marche arrière.

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