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OCTOBRE-NOVEMBRE 2015 14 ANNÉE N° 85 ÈME

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L’essentiel de l’utilitaire léger

VANDAY 2015 LES GESTIONNAIRES DE FLOTTE PRENNENT LE VOLANT

DOSSIER LEASING

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NE PAS PRENDRE LES ‘LEGERS’ A LA LEGERE.

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OCTOBRE-NOVEMBRE 2015

sommaire

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En collaboration avec J&T Autolease et Volkswagen Commercial Vehicles, nous avons organisé le mois dernier une journée d’essais exclusifs pendant laquelle quelques chanceux lecteurs ont pu tester la nouvelle gamme utilitaire de Volkswagen sous toutes ses coutures.

edito L’année du pick-up

8 VAN TOPICS Un aperçu condensé des dernières nouveautés du secteur

Il semble bien que le pick-up, dans la foulée des SUV dont la popularité n’est plus à démontrer, devienne « the next big thing » du paysage automobile. Un véhicule utilitaire sur trois vendus à travers le monde aujourd’hui est un pick-up. Et même si l’on peut penser que c’est surtout de l’autre côté de l’Atlantique que ces pick-up trouvent acquéreur, la demande européenne augmente pour ces robustes et polyvalents bourreaux de travail, qui permettent en plus de frimer le samedi soir entre potes, et de remplir tous les dimanches le rôle de véhicule familial par excellence. Et quand le client européen gâté, et disposant surtout des ressources financières nécessaires, demande quelque chose, l’offre ne tarde en général pas à se concrétiser.

Il est ainsi bien loin le temps où le marché du pick-up se résumait à débat purement japonais. Les Isuzu, Nissan et autres Toyota ont d’abord dû tolérer la présence du Volkswagen Amarok et du Ford Ranger, récemment renouvelé, à leurs côtés. Voici peu, Renault et Fiat ont annoncé qu’ils entreraient à leur tour dès l’année prochaine dans l’arène. Ces informations ont poussé Mitsubishi à revoir à nouveau son L200 en profondeur, et ont même convaincu Mercedes-Benz de proposer son premier pick-up 1 tonne avant la fin de la décennie. Nos projets d’essais comparatifs sont d’ores et déjà prêts...

Kristof Winckelmans, Rédacteur en chef Kristof.winckelmans@transportmedia.be

10 VIP Interview de Domenico Gostoli, Head of Fiat Professional EMEA : « Nous ne sommes pas des losers »

11 DOSSIER LEASING Depuis quelques années, les utilitaires légers représentent un marché important pour les loueurs. Nous sommes donc partis à la rencontre des principaux acteurs de la location de véhicules utilitaires légers.

18 SCOOP • Renault Alaskan (p. 18) • Volkswagen Transporter (p. 20) • Hyundai H350 (p. 22)

24 TEST Rapport intermédiaire de notre test longue durée de l’Isuzu D-Max

Retournez ce magazine et découvrez TRANSPORT Management. Au programme de ce numéro : • Les portraits de Cotra et de Ninatrans, lauréats des Best of TRANSPORT 2015 • Case study : Hödlmayer Logistics • Scoop : le nouvel Iveco Eurocargo • Truck Test : Renault Trucks T 460 Sleeper Cab

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VAN Day 2015

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VAN DAY 2015

LES GESTIONNAIRES DE FLOTTE PRENNENT LE VOLANT «

Les gestionnaires de flotte achètent des voitures, mais ne les conduisent pas. C’est la raison pour laquelle nous organisons aujourd’hui cette deuxième édition du Van Day. » Jan Deknuydt, Managing Director de J&T Autolease, a ainsi accueilli les gestionnaires de flotte au Contact Center de Volkswagen à Kortenberg. Les clients de J&T Autolease ont pu comparer et tester sept véhicules.

Après le petit déjeuner, direction Zellik via le Ring de Bruxelles, puis Genval et Waterloo en passant par Tervuren. Lors des arrêts, les conducteurs ont pu changer de véhicule pour que, à la fin de la journée, chaque client ait eu la possibilité de conduire toutes les voitures qu’il voulait tester.

Erik Roosens

J&T Autolease a opté délibérément pour un test comparatif de différents modèles d’une même marque. Patrick Jaspers, LCV Manager, explique : « Nous effectuons cette démarche deux fois par an. Notre objectif est de permettre à nos clients de découvrir la gamme de chaque fournisseur. Un

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test comparatif de véhicules de différentes marques est également intéressant, mais l’évaluation se limite alors à un seul type de véhicule. Dans notre cas, nous avons permis à nos clients de découvrir différents types d'utilitaires afin qu’ils puissent choisir celle qui convient le mieux à leur activité. »

Pour cette deuxième édition du Van Day, le choix s’est porté sur les véhicules du groupe VW. « Ce qui nous a directement frappés, c’est le professionnalisme avec lequel l’importateur belge de Volkswagen a abordé cette journée », confie Patrick Jaspers. « Nous sommes également impressionnés par la rapidité du service offert à leurs concessionnaires. Ceux-ci peuvent commander des pièces deux fois par jour et, si cette commande est passée avant 10 heures du matin, elle est déjà livrée au garage à 13 heures. »

GAZ NATUREL Pour l’importateur D’Ieteren, ce Van Day

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J&T Autolease fait partie d’International Car Lease Holding

Le parcours Tous les conducteurs ont reçu un itinéraire les menant de Kortenberg à la E40, à Sterrebeek, via la Leuvensesteenweg. Par le Ring de Bruxelles, ils se sont ensuite rendus à Zellik où Transportmedia est établi. À ce premier arrêt, les conducteurs ont pu changer de véhicule avant de reprendre la route en direction de Tervuren. Ils ont de nouveau eu la possibilité de changer de voiture sur l’Avenue des Palais, devant le Musée colonial. L’étape suivante a conduit les participants au lac de Genval. De là, ils se sont rendus au Lion de Waterloo pour la pause de midi en empruntant la N271 et la N253.

Le dernier tronçon du parcours a ramené les pilotes et leur véhicule à Kortenberg, soit une boucle de 100 kilomètres au total.

était l’occasion de permettre aux clients de leasing de découvrir la gamme complète d’utilitaires. Étaient ainsi présents un Amarok double cabine, un Crafter, un Van T6, un Caddy Maxi Van, un Caddy Life au gaz

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Fondée en Belgique en 1996, J&T Autolease collabore étroitement avec sa société sœur J&T Autolease aux Pays-Bas. Depuis 2013, J&T Autolease fait partie d’International Car Lease Holding, une entreprise dont les actionnaires sont le Groupe Mandemakers (DMG) et le Groupe Van Mossel (VMG).

Le Groupe Van Mossel appartient à l’une des plus grandes entreprises automobiles des Pays-Bas. Une partie du groupe est constituée par les plus importantes marques du marché des voitures pour particuliers et d’entreprise, de grands centres de voitures d’occasion, de professionnels de la réparation des dégâts, de techniciens automobiles et de prestataires de services financiers. Ce n’est donc pas un hasard si Joris Gommers, le directeur commercial d’International Car Lease Holding, était présent à Kortenberg.

naturel, un Caddy Maxi Life double cabine et un Multivan. Le Caddy au gaz naturel a tout particulièrement séduit de nombreux gestionnaires de flotte en raison de son fonctionnement silencieux (il est doté d’un moteur tournant aussi bien à l’essence qu’au gaz naturel) et de sa grande autonomie. Ainsi, un Caddy peut, en fonction du modèle, parcourir jusqu’à 750 kilomètres.

Si la réserve de gaz est épuisée, le moteur passe automatiquement en mode essence. « Un Van Day comme celui-ci est également intéressant pour nous », affirme Luc Van Hoeydonck, Product & Training Manager de VW Commercial Vehicles Import. « Il nous permet de présenter aux clients potentiels notre gamme, comme le Caddy au gaz naturel ou le Caddy double cabine qui peut être immatriculé comme une camionnette. Les gestionnaires de flotte ont été surpris par les nombreuses variantes dont nous disposons et les diverses options comme l’aide au stationnement automati-

que ou le régulateur de vitesse adaptatif.

Nos véhicules utilitaires suivent de plus en plus les tendances de la gamme des voitures particulières avec tous les gadgets possibles et imaginables qui améliorent la sécurité et la commodité. » Nous avons pu tester personnellement l’un de ces accessoires. Notre voiture d’escorte, un Caddy, était équipée d’un régulateur de vitesse adaptatif associé à la boîte de vitesses DSG robotisée à six rapports et double embrayage. Lorsque nous sommes montés sur la E40 à Sterrebeek, nous nous sommes retrouvés dans un embouteillage. Avec le régulateur de vitesse adaptatif, c’est presque un plaisir, car le Caddy s’adapte automatiquement à la voiture qui le précède. Cette option s’est également avérée intéressante pour le trajet sur le Ring de Bruxelles, du moins lorsque la distance entre deux véhicules n’était pas trop grande.

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AUTOMATIQUE De tous les véhicules testés, seul l’Amarok était équipé d’une boîte automatique, l’ASG8 à huit rapports et convertisseur de couple. D’un point de vue technique, il s’agit de la meilleure solution, car l’Amarok est un modèle à quatre roues motrices permanentes. Pendant le lunch, il est apparu que pas mal de clients souhaitent des automatiques dans leur flotte, notamment Ceulemans Security. « Nous essayons d’acheter des automatiques pour nos techniciens », explique Sven De Bakker. « Nous avons l’impression que nos travailleurs entretiennent mieux leur véhicule si nous leur donnons un petit quelque chose en plus. Or, une boîte automatique est une des options qui rend leur travail plus agréable. » Sven De Bakker poursuit : « Ce test comparatif de modèles VW a été intéressant pour nous, car nous élargissons justement notre parc automobile avec des Volkswagen.

Nous avons ainsi pu comparer les différents modèles de la marque. À mes yeux, la découverte du jour a été le Caddy CNG qui roule au gaz naturel. J’ai été agréablement surpris, tant par son autonomie importante

Les VW Euro 6 déjà disponibles Pour les véhicules utilitaires légers, les moteurs Euro 6 ne seront obligatoires qu’en septembre 2016, mais Volkswagen les propose dès à présent. « Ces moteurs Euro 6 sont surtout intéressants pour les marchés publics, mais également pour les entreprises qui souhaitent anticiper les normes d’émission plus strictes imposées par l’Europe en septembre prochain », déclare Luc Van Hoeydonck, Product & Training Manager de VW Commercial Vehicles Import. « Ces moteurs respectent les normes plus strictes grâce à l’ajout d’AdBlue, comme c’est déjà le cas pour les camions. Il s’agit des moteurs Euro 6 de type C qui ne seront légalement obligatoires qu’en 2018. »

que par son moteur silencieux. C’est un véhicule très intéressant pour rouler en ville. »

Le T6 et le Caddy ont particulièrement convaincu Laurence Van Kesteren d’Hertel Services. « Dans notre entreprise, toutes les personnes qui occupent la même fonction

conduisent le même véhicule. Cela facilite les choses lorsqu’il y a des mouvements de personnel ou des nouveaux recrutements au sein de l’entreprise. Pour nous, le Caddy est sans aucun doute un véhicule intéressant avec ses cinq places parce qu’il nous permet d’économiser des déplacements et de transporter le matériel de nos travailleurs. »

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08 Topics 10 VIP 11 Dossier Leasing Photo (de gauche à droite) : Stéphane Honorez (délégué commercial Turbotrucks), Jean-Michel Selosse (responsable du site de Tournai), Christophe Janssens (responsable des achats chez Favier), Monsieur Derdiller (directeur technique chez Favier) et Filip Matthijs (Directeur de Turbotrucks).

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TOPICS Turbotrucks livre 3 Iveco Daily double cabine au Groupe Favier

Keestrack (Bilzen) opte pour la ligne HD de Sortimo “Nos véhicules de service se rendent sur des chantiers particulièrement exigeants”, explique Kurt Degreef, aftersales manager chez Keestrack, qui fabrique des cribles et des concasseurs mobiles pour le recyclage et les carrières. “Un équipement robuste n’est donc pas un luxe superflu. Nous avons depuis quelques années déjà plusieurs véhicules de service de 3,5 tonnes aménagés par Sortimo. Lorsque nous avons décidé cette année d’acheter un véhicule de service de 5 tonnes, nous avons demandé une offre à trois fournisseurs pour son équipement complet, sur base d’une liste de 20 points d’attention, dont la robustesse et un délai de livraison court. Nous avons à nouveau choisi de travailler avec Sortimo, dont la ligne HD a été spécialement conçue pour de telles applications”. Keestrack a déposé le véhicule chez Sortimo le lundi, pour aller le récupérer entièrement aménagé le vendredi de la même semaine.

L’objectif chez Keestrack est d’ajouter chaque année un véhicule de service de calibre lourd au parc automobile. L’aménagement sera alors un ‘copier/coller’ du véhicule qui vient d’être livré. “Nous allons de nouveau nous adresser à Sortimo, mais toujours en concurrence avec d’autres fournisseurs”, conclut Kurt Degreef.

Le groupe Favier à Pecq a mis en service trois nouveaux Daily double cabine permettant le transport d’une équipe de 6 personnes plus conducteur. Il s’agit de camionnettes, permis B, de 3.500 kg de MMA, type 35C13D. Ces véhicules disposent de lamiers de suspension renforcée 13 lames et sont munis d’un attelage-remorque. Les véhicules sont équipés d’un plateau d’usine et d’un protège-cabine.

La société Favier a été créée il y a une centaine d’années par trois frères en créant une

briqueterie et une société de construction à Pecq. A présent, c’est la quatrième génération qui est à la commande d’un groupe d’entreprises fournissant un savoir-faire aux particuliers, à l’industrie et aux marchés publics. La société Favier est active dans la construction ; Fameco dans les travaux de menuiserie, STMC dans la couverture de toits et Celsius dans le chauffage et le sanitaire. Le groupe occupe une cinquantaine de personnes et dispose d’un parc d’une vingtaine de camionnettes.

Renault lance une version sportive de son Trafic Une édition limitée « Trafic Formula Edition » vient d’être lancée par Renault, au plus grand plaisir de ses clients à l’âme sportive. Il n’existe ainsi que 50 unités de ce « Trafic Formula Edition », qui se veut sportif et qui n’est disponible qu’aux PaysBas. La camionnette profite d’un extérieur coloré, qui se compose de rayures bleues et rouges. La calandre est également plus « agressive », grâce à des garnitures blanches autour des phares antibrouillard, des pare-chocs peints en rouge et des baguettes en chrome. L’intérieur se démarque non seulement par diverses améliorations mais aussi par des sièges sportifs en cuir avec des coutures bleues et rouges, ce qui le rend plus tape-à-l’oeil. Dernier détail : le « Trafic Formula Edition » est proposé avec le moteur 1.6 Energy dCi 160 Twin Turbo.

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Offensive utilitaire chez Opel Peeters Opel Peeters, avec des concessions à Bruxelles, Waterloo et Brainel’Alleud, a livré fin août huit Opel Vivaro à Sicli, entreprise spécialisée dans la lutte contre les incendies. Le garage avait déjà effectué une première livraison de six véhicules plus tôt dans l’année. Le département utilitaire d’Opel Peeters a également reçu une commande encore plus importante de Bulex, qui a entretemps déjà mis en service le premier des neuf Movano commandés.

5 ans de garantie sur tous les utilitaires Nissan Nissan offre en Europe une garantie améliorée sur tous ses utilitaires légers. Depuis début septembre, les camionnettes de la marque japonaise se voient offrir, de manière standardisée, une garantie de 5 ans ou 160.000 kilomètres. Cette garantie couvre un large éventail de pièces détachées et d’éléments de châssis, la chaine cinématique, la batterie et la peinture de la carrosserie. Tous les équipements officiels Nissan sont également couverts par cette nouvelle garantie.

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Domenico Gostoli : « Les clients professionnels achètent de plus en plus une solution globale, dans laquelle ils accordent souvent bien plus d'importance à l'assistance pendant tout le cycle de vie qu'au véhicule en soi. »

DOMENICO GOSTOLI, DIRECTEUR DE FIAT PROFESSIONAL EMEA

UNE AMBITION

SANS BORNE C

ela ne fait que quelques mois que Domenico Gostoli est à la tête de Fiat Professional, mais le fringant italien a déjà très clairement apposé sa griffe sur le blason du constructeur italien d'utilitaires. Selon ses propres dires, l'ancien dirigeant d'Iveco souhaite raviver la flamme au sein du groupe et peut surtout s'appuyer sur la passion sans borne qu'il voue aux utilitaires. C'est ce que nous avons remarqué lors de notre toute dernière rencontre. Pendant trois heures, non-stop.

Kristof Winckelmans – kristof.winckelmans@transportmedia.be

Domenico Gostoli, un cinquantenaire plein de vitalité comme nous voudrions tous l'être, dégage une ardeur que tout constructeur automobile pourrait lui envier. C'est la passion incarnée de Fiat Professional qui apparaît sous nos yeux. « Les suiveurs n'ont pas leur place au sein d'une marque comme la nôtre.

Perdre n'est pas à l'ordre du jour », affirme D. Gostoli sans ambages. Nous sommes impatients de découvrir de quelle manière il veut installer Fiat Professional en tête du peloton des utilitaires. Deux carnets remplis de notes plus tard, nous pensons avoir compris.

Fiat Professional a vendu en 2014 un total de 510 660 véhicules dans le monde, dont environ la moitié en Europe. D. Gostoli estime que ce succès est principalement dû à la première place occupée par le Ducato sur le segment des grandes camionnettes. « Le Ducato est sans égal », déclare l'Italien fièrement. Alors qu'il sort de son chapeau les résultats des ventes – excellents d'ailleurs, ce n'est pas un hasard – du Ducato pour le second semestre et souligne que le véhicule détient une part incroyable de 75 pour cent du marché du camping-car, il admet humblement que le Doblo Cargo connaît une carrière plus difficile. « Mais le Doblo est plus performant sur son segment que la moyenne du marché », nuance-t-il. « De plus, l'argument du CNG (le Doblo Cargo est l'un des rares utilitaires disponibles en propulsion au gaz naturel, ndlr) sera de plus en plus invoqué à l'avenir, vu que de nombreuses villes mettent en place des zones à faibles émissions. »

UN PICK-UP EN TANT QUE PIONNIER De plus, D. Gostoli se réjouit du pick-up à

venir que Fiat commercialisera en collaboration avec Mitsubishi dans le courant de 2016.

Fort de ce futur pick-up une tonne, D. Gostoli souhaite conquérir de nouveaux marchés où l'implantation de Fiat Professional est faible, voire nulle. Ces marchés se trouvent principalement en Afrique et en Amérique du Sud, mais en Europe aussi, un pick-up devient peu à peu indispensable dans la gamme des utilitaires. Peu importe pour D. Gostoli qu'il s'agisse en réalité d'un Mitsubishi L200 déguisé. « En raison des normes d'émission et des règles de sécurité de plus en plus strictes, très peu de constructeurs sont en mesure du supporter seuls les coûts de R&D d'un nouveau modèle », poursuit D. Gostoli. La prochaine génération du Scudo sera d'ailleurs produite en partenariat avec un autre constructeur (Renault, ndlr). « Cela fait longtemps que les clients professionnels n'achètent plus un produit, » conclut l'Italien. « Ils achètent une solution, dans laquelle ils accordent souvent bien plus d'importance à l'assistance pendant tout le cycle de vie qu'au véhicule en soi. »

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CELLULES LCV DES SOCIÉTÉS DE LEASING

NE PAS PRENDRE LES ‘LEGERS’

A LA LEGERE

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’est un monde à part entière. Fait de raison, de recherche d’efficacité, d’analyse de coûts. Ce monde, c’est celui des utilisateurs d’utilitaires légers. Pour y avoir ses entrées, il faut être capable de répondre précisément à leurs besoins. Les sociétés de leasing l’ont bien compris et disposent toutes dans leur structure d’une cellule LCV. Il y a longtemps qu’on ne prend plus l’utilitaire léger à la légère. La preuve.

Guillaume Maris

Cela fait quelques années maintenant que les sociétés de leasing ont fait du LCV un volet important de leur business. A tel point que chacune a mis sur pied une division, un département ou une cellule dédiée à ce segment. Chez Athlon par exemple, cette cellule s’appelle VanLease, chez ALD Automotive elle a été baptisée ALD Van Lease & Special Markets. Mais au-delà du nom, c’est le contenu qui importe. A ce niveau, les sociétés de leasing ont bien intégré les différences qui existent entre une voiture et une camionnette en termes d’approche commercial et de services notamment.

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UNE CELLULE DÉDIÉE ? INDISPENSABLE ! « Le marché des utilitaires légers présente un certain nombre de différences substantielles par rapport à celui des voitures. Les décisions sont prises de manière très rationnelle, basées non seulement sur les coûts, mais surtout sur le besoin réel : quelles seront les tâches de la camionnette, que faut-il prévoir en termes d’aménagements et de superstructure, quelle charge utile le véhicule doit-il afficher,… ? Les besoins sont différents, mais aussi les spécifications techniques. Il est donc essentiel de posséder le savoir technique en interne, de manière à

« Le marché des utilitaires légers présente un certain nombre de différences substantielles par rapport à celui des voitures. »

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Le conseil porte sur la marque et le modèle mais aussi sur la superstructure en fonction des besoins spécifiques du client.

Partenaire particulier Le monde de l’utilitaire léger est très particulier. Pour les sociétés de leasing, il est impossible de posséder toute l’expertise en interne. Celles-ci font donc appel à des partenaires externes. Mais pour quelles tâches ?

pouvoir proposer au client une solution optimale, sur mesure. », explique Herwin Frickx, Sales Manager Key Accounts d’Athlon. « Un utilitaire léger est un véritable outil de travail, un atelier mobile. Cela dépasse le cadre de la mobilité pure et l’approche pour un VUL diffère profondément de ce celle appliquée aux voitures de leasing traditionnelles », ajoute Kirsten Major, Marketing & Communication Manager d’Alphabet Belgium. Pour Michel Torton, Sales Supervisor Van Lease & Special Markets d’ALD Automotive Belgium, la dimension ‘conseil’ est essentielle : « Il existe une demande de la part du marché et de nos clients pour bénéficier d’un conseil spécialisé afin de gérer leur flotte de manière plus efficace. La tâche de notre cellule consiste à opérer comme consultant, à proposer des solutions sur mesure en fonction de l’activité, de la culture d’entreprise, à assurer le suivi de la flotte, à soutenir de nouveaux projets. » Chez Arval, on a pris conscience du fait que pour pouvoir proposer des VUL en leasing, il fallait disposer d’une connaissance spécifique du produit. Marc Cloet, Manager arval Partners : « Ce constat nous a poussés à créer une cellule spécifique. Cette expertise professionnelle en interne permet non seulement de délivrer un support approprié aux collaborateurs commerciaux d’Arval mais aussi de conseiller directement les clients VUL. Un VUL est en effet un bien d’investissement qui exige un conseil sur mesure, bien plus que dans le cas d’une voiture.

« Un utilitaire léger est un véritable outil de travail, un atelier mobile. Cela dépasse le cadre de la mobilité pure. »

Le conseil porte sur la marque et le modèle, bien sûr, mais aussi sur la superstructure en fonction des besoins spécifiques du client, en ce compris le lettrage, l'aménagement intérieur et, le cas échéant, la télématique. » Pour Jurgen Delanoy, Manager Sales LCV & Public dpt de LeasePlan, il est crucial de parler la même langue : « Pour pouvoir offrir le service adéquat au client, il est vital de parler la même langue que lui. Il s’agit pour ce client d’une flotte stratégique. Si les camionnettes roulent, elles rapportent de l’argent. Si elles ne roulent pas, elles coûtent de l’argent. C’est pourquoi il est important pour une société de leasing de se spécialiser afin de mériter la confiance du client et de pouvoir l’aider au mieux en toutes circonstances. » Jan Deknuydt, Managing Director de J&T Autolease insiste lui aussi sur l’importance du conseil : « L’achat d’une voiture

« Nous collaborons étroitement avec les différents constructeurs parce que ces derniers disposent évidemment de toute l’information concernant leurs véhicules. Pour les transformations en profondeur, nous avons recours à des carrossiers spécialisés », explique Herwin Frickx (Athlon). La transformation, Alphabet l’appelle customisation.

Kirsten Major : « Pour ce qui est de la customisation des VUL, nous collaborons avec des partenaires spécialisés dans la transformation des utilitaires légers. » Michel Torton (ALD Automotive) pense à éviter les immobilisations : « Nous avons recours à des partenaires externes, plus particulièrement ceux qui s’occupent de la transformation, du lettrage, des réparations de carrosserie, des pneus, du système de géolocalisation, avec le concessionnaire aussi de manière à ce que l’immobilisation soit aussi courte que possible. Un service clé sur porte, sans perte de temps après la livraison. » Chez LeasePlan, on privilégie les fournisseurs capables de garantir un service VUL comme l’indique Jurgen Delanoy : « En plus des excellents contacts que l’on entretient avec les constructeurs, nous collaborons évidemment aussi avec divers fournisseurs : transformateurs, lettreurs, fournisseurs de systèmes track & trace, spécialistes du pneu, carrosseries spécialisées, etc. » J&T Autolease s’appuie sur les demandes du client. Jan Deknuydt : « Soit le client formule une demande précise, soit J&T Autolease le conseille, quel que soit le domaine : transformation, lettrage, télématique, etc. Mais si possible, nous privilégions les équipements départ usine.

C’est plus facile pour les homologations et les garanties. Mais si nous faisons appel à des partenaires externes, il s’agit toujours de sociétés réputées. »

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repose en grande partie sur l’émotion. Dans le cas d’une camionnette, c’est la raison qui s’exprime. Le choix est basé sur l’utilisation du véhicule. Bien cerner et comprendre les tâches dévolues au véhicule nous permet ensuite de conseiller judicieusement le client.

C’est d’autant plus important que notre parc est multimarque. »

IL Y A LEASING ET LEASING Du leasing, c’est du leasing, me direz-vous.

Et bien non, justement pas. Le leasing de voitures est très différent du leasing d’utilitaires légers. Il doit tenir compte d’une multitude de facteurs. Herwin Frickx (Athlon) résume les choses de cette manière : « La livraison d’une camionnette est un projet en soi dans la mesure où un grand nombre d’éléments doivent être harmonisés avant comme la livraison dans le garage, la transformation, l’aménagement, le lettrage, le contrôle technique. Par ailleurs, les kilométrages peuvent atteindre 280.000 km alors qu’il est de 180.000 km au maximum pour les voitures. » Pour Kirsten Major (Alphabet), les différences sont considérables : « La dépréciation en fin de contrat demande par exemple une toute autre approche. Il y a aussi des facteurs, tels que la customisation, qui jouent un rôle important. Le choix d’un VUL est

aussi de plus en plus complexe compte tenu du nombre de variantes, ne serait-ce que pour un seul modèle. » Michel Torton (ALD Automotive) parle de ‘cost efficiency’ : « L’approche est totalement différente, notamment en termes de durée et de kilométrage. Nous parlons ici de cost efficiency.

Le VUL est souvent lié à une activité et une structure ; il existe aussi des transformations spécifiques sur les véhicules, ce qui est important pour déterminer la durée de contrat et le kilométrage le plus appropriés. A quoi sert le véhicule ? Sera-t-il multi-chauffeurs ?

Dans quel environnement sera-t-il utilisé ?

Combien de portières faut-il, combien d’arrêts/démarrages par jour ? Doit-il tourner en stationnaire ? Tout cela entre en ligne de compte. » Pour Jurgen Delanoy (LeasePlan), la grande différence se situe au niveau de l’utilisation du véhicule. Tous les processus opérationnels doivent être adaptés aux besoins du client VUL avec un focus sur la maximalisation de l’uptime. Chez LeasePlan, l’approche dépasse largement le côté purement commercial. Nos services opérationnels traitent aussi les questions portant sur les VUL de cette manière. » Marc Cloet (Arval) insiste sur la budgétisation : « Le VUL, c’est avant tout du sur mesure. Il ne s’agit donc pas d’un produit standard départ usine. Les

solutions de leasing que nous proposons à nos clients doivent dès lors leur permettre de procéder à une budgétisation précise. » Jan Deknuydt (J&T Autolease) y ajoute la problématique du véhicule de remplacement : « Proposer un véhicule de remplacement n’est pas évident pour un VUL. Comme c’est un outil de travail, il faut réagir très rapidement et proposer un véhicule qui s’en rapproche le plus possible. Par ailleurs, en cas de dégâts, le véhicule remplacé doit être réparé le plus vite possible. Il faut trouver une carrosserie qui dispose d’une cabine de peinture et qui peut intervenir très rapidement. »

DES SOLUTIONS ELLES AUSSI ‘CUSTOMISÉES’ Du conseil, du sur mesure, des paramètres spécifiques certes, mais quels formules de financement et quels services les exploitants d’utilitaires légers demandent-ils au juste ?

Pour Herwin Frickx (Athlon), « les clients optent de plus en plus pour le leasing opérationnel, même si le renting financier (avec valeur résiduelle fixée à l’avance) et le fleet management (exploitation du véhicule tandis que le client est et reste propriétaire du véhicule) sont également proposés. Nous offrons aussi un pack ‘sans soucis’ qui assure la prise en charge, par le biais d’un service

Le choix d’un VUL est aussi de plus en plus complexe compte tenu du nombre de variantes, ne serait-ce que pour un seul modèle.

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d’enlèvement et de restitution, de toutes les activités liées au contrôle technique, aux entretiens, aux réparations de la carrosserie, au changement de pneus, etc. Par le biais de notre formule Court Terme, nous sommes aussi en mesure de proposer rapidement des véhicules de remplacement, de manière à ce que nos clients puissent continuer à exercer leurs activités opérationnelles. Nous proposons aussi des pneus All Season, en plus des pneus été et hiver. Ces pneus se rapprochent de la qualité des pneus été et hiver et permettent de gagner du temps et de l’énergie, un temps qui peut être consacré à autre chose qu’au changement de pneus deux fois par an. » Chez ALD Automotive Belgium, on s’en tient à son core business, comme l’indique Michel Torton : « Notre core business reste la location à long terme pour le segment des 3,5 t. Nous proposons aussi des packs à nos clients pour des véhicules jusqu’à 7,5 t ainsi que des solutions sur mesure au niveau du fleet management ou de la gestion des transformations. Côté services, citons aussi la gestion de flotte ‘not funded’, la gestion des entretiens, la maintenance sur les transformations, etc. » Alphabet, de son côté, revient sur l’importance du conseil.

Kirsten Major : « Alphabet délivre toujours le meilleur conseil à ses clients. Dès le début du processus, nous prenons le temps de comprendre les activités et besoins des clients pour pouvoir leur offrir la meilleure solution.

Ensuite, nous pouvons procéder à la transformation des véhicules. Une fois les VUL sur la route, nous pouvons fournir un service étendu. » Pour Marc Cloet (Arval), la taille de la flotte est primordiale : « Il est clair que les besoins d’outsourcing de nos clients sont généralement liés à la taille de la flotte. C’est pourquoi l’approche, la segmentation et les services proposés peuvent être adaptés en fonction de la taille de la flotte et des besoins des clients. Il s’agit en fait du prolongement de la segmentation de nos clients ‘voitures’.

D’ailleurs, de nombreux clients possèdent une flotte mixte. Les chauffeurs de nos clients VUL doivent aussi être sensibilisés à la conduite ‘optimale’ étant donné que, le plus souvent, ils parcourent de nombreux kilomètres. C’est aussi là que se situe une partie

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de notre valeur ajoutée, à savoir la maîtrise aussi efficace que possible des coûts. Nos clients peuvent aussi disposer d’un outil télématique pour suivre de près les véhicules (Arval Active Link).

Enfin, nos clients disposent, avec My Arval, d’un produit de pointe en matière de reporting en ligne. » Jurgen Delanoy (LeasePlan) nous ramène vers les produits financiers : « Dans le domaine des produits financiers, nous proposons les formules de calcul ouvert et fermé. Si le client ne veut pas de financement mais est surtout à la recherche d’une budgétisation des services, nous proposons des contrats de mandat qui regroupent les services. Pour les clients qui passent de l’achat au leasing opérationnel, nous utilisons aussi régulièrement les solutions sale & lease back. Le renting financier

Le leasing opérationnel permet de changer tous les 4 ans de véhicules et de conserver un outil de travail neuf et moderne qui préserve l’image de la société.

ou le leasing financier font également partie des possibilités. Bref, on peut dire que le produit de base ne diffère pas de la formule proposée aux clients ‘voitures’ mais que la différence essentielle se situe dans tous les services autour. Ces services s’appuient sur trois piliers : la limitation des temps d’immobilisation (via checks préventifs, reporting opérationnel, LCV-flow spécifique au niveau du helpdesk, techniciens spécialisés…), la gestion des coûts VUL (avec des

Les clients VUL sont de plus en plus séduits par la formule du leasing opérationnel.

experts VUL certifiés, un reporting stratégique, des économies d’échelle du groupe dont bénéficient les clients, des normes VUL spécifiques en fin de contrat tenant compte du caractère utilitaire) et l’analyse du comportement du chauffeur (reporting tactique, cours eco&safety et police VUL spécifique en option. » Jan Deknuydt (J&T Autolease) confirme l’attrait de plus en plus marqué pour le leasing opérationnel : « Les clients VUL sont de plus en plus séduits par la formule du leasing opérationnel. Cette formule permet de changer tous les 4 ans de véhicules et de conserver un outil de travail neuf et moderne qui préserve l’image de la société. En outre, cette formule n’apparaît pas au bilan. Il s’agit d’une tendance qui se dessine depuis quelques années et on assiste à un mouvement de rattrapage par rapport aux voitures. Ce qui est spécifique aux VUL aussi, c’est la durée du contrat. Nous souhaitons proposer des délais plus longs : jusqu’à 72 ou 84 mois. C’est possible pour une camionnette qui ne roule pas trop. Ou alors une formule de 4 ans + 4 ans en gardant la même superstructure qui passerait d’un véhicule à l’autre. Sans oublier l’aspect assistance qui est aussi spécifique dans le cas des utilitaires légers. »

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Les cellules LCV: Qui, que, quoi ?

Herwin Frickx, Sales Manager Key Accounts d’Athlon : « La livraison d’une camionnette est un projet en soi ».

Kirsten Major, Marketing & Communication Manager d’Alphabet Belgium : « La dépréciation en fin de contrat demande par exemple une toute autre approche ».

Michel Torton, Sales Supervisor Van Lease & Special Markets d’ALD Automotive Belgium : « Il existe une demande de la part du marché et de nos clients pour bénéficier d’un conseil spécialisé ».

ATHLON

ALPHABET BELGIUM

ALD AUTOMOTIVE BELGIUM

• Nom de la cellule : VanLease • Responsables : Steve Somers, Anaïs Wibrin et Herwin Frickx • Structure : Steve Somers est responsable des clients néerlandophones Anaïs Wibrin est responsable des clients francophones Herwin Frickx, Sales Manager Key Accounts, est le coordinateur du projet VanLease Ils sont assistés de leurs collègues des services opérationnels.

• Tâches : ils assistent les commerciaux tant sur le plan technique que commercial, déterminent les besoins des clients, proposent des solutions en collaboration avec les services internes.

• Nombre de VUL gérés : plus de 3.000 utilitaires légers sous contrat.

• Responsables : Joke Vincx, Manager Office Sales.

• Structure : le groupe de travail est composé de 3 commerciaux, d’un operations officer, d’un insurance officer, d’un remarketing officer, d’un rent officer, d’un sourcing officer et d’un collaborateur de la division Car Data.

• Tâches : conseil au client, analyse de l’utilisation des véhicules, proposition de la solution la plus adaptée • Nombre de VUL gérés : 6 % des clients possèdent au moins 1 VUL dans leur flotte.

• Evolutions prévues : développement continu du groupe de travail

• Nom de la cellule : ALD Van Lease & Special Markets • Responsables : Michel Torton, Sales Supervisor VAN Lease & Special Markets • Structure : équipe de 5 personnes, représentée aussi dans chaque département par une personne spécialisée • Tâches : consultation, proposition de solutions sur mesure en fonction des activités, de la culture d’entreprise, suivi de la flotte, support de nouveaux projets • Nombre de VUL gérés : la société gère, au sein d’Axus, plus de 12.750 VUL • Evolutions prévues : évolution vers les solutions avec carburant alternatif, la télématique, le cost control et une gestion encore plus efficace des VUL

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Marc Cloet, Manager Arval Partners : « Les solutions de leasing que nous proposons à nos clients doivent dès lors leur permettre de procéder à une budgétisation précise ».

Jurgen Delanoy, Manager Sales LCV & Public dpt de LeasePlan : « Le produit de base ne diffère pas de la formule proposée aux clients ‘voitures’ mais la différence essentielle se situe dans tous les services autour ».

Patrick Jaspers, LCV Manager : « Les clients VUL sont de plus en plus séduits par la formule du leasing opérationnel ».

ARVAL

LEASEPLAN

J&T AUTOLEASE

• Responsable : Marc Cloet • Tâches : conseil, support aux collaborateurs commerciaux, solutions en vue d’une budgétisation aussi précise que possible, sensibilisation des chauffeurs à une conduite optimale • Evolutions prévues : la cellule VUL grandit avec la taille de la flotte. Dans les mois à venir, des approches VUL typiques vont être développées.

• Nom de la cellule : LCV-department • Responsables : Jurgen Delanoy, manager sales, LCV & public department • Structure : l’approche VUL est transversale dans toute l’organisation, aussi bien sur le plan commercial qu’opérationnel Les prospects sont approchés par le sales manager LCV. Ensuite, l’account manager se charge des clients existants. Ils sont soutenus par une équipe de LCV Advisors. Des collaborateurs dédiés sont aussi présents dans les différentes divisions.

• Tâches : toutes questions commerciales portant sur les VUL, conseils financiers et techniques, contrôle des coûts.

• Nombre de VUL gérés : LeasePlan gère plus de 6.000 VUL • Evolutions prévues : LeasePlan est aussi très actif dans le segment PME. Depuis peu, la société dispose d’un LeaseCalculator pour VUL. Une stratégie soutenue par un collaborateur spécialisé en interne.

• Responsables : Patrick Jaspers, LCV Manager • Structure : la division Operations est divisée en deux : voitures et VUL. Les processus sont les mêmes mais avec une approche VUL spécifique, une approche transversale dans toute l’organisation.

• Tâches : conseil, prise en charge des clients existants et prospection, toute question relative au VUL (transformation, véhicule de remplacement,…)

• Nombre de VUL gérés : 200 flottes pour 900 VUL. 20 % des commandes concernent un VUL • Evolutions prévues : De plus en plus de client se tournent vers le VUL au CNG et J&T Autolease veut veiller à avoir une bonne valeur de revente pour ces véhicules. L’Italie, très friande de ce type de véhicules, pourrait être un débouché. L’Allemagne aussi.

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RENAULT ALASKAN

RENAULT PART EN ÉCLAIREUR D

ébut septembre, Renault a réuni la presse professionnelle à Paris pour dévoiler sa nouvelle stratégie de véhicules utilitaires avec une grande surprise en prime. En effet, le constructeur français a annoncé son entrée sur le segment des pick-up, avec le Renault Alaskan comme fer de lance.

Kristof Winckelmans – kristof.winckelmans@transportmedia.be

Au niveau mondial, un véhicule utilitaire sur trois est un pick-up. C'est avec cette affirmation (et non des moindres) que Renault a ouvert la conférence de presse tant attendue lors de laquelle la marque française a présenté sa nouvelle stratégie de véhicules utilitaires. Renault offre donc un rôle principal à son propre pick-up avec lequel il espère remporter un franc succès sur quasi tous les continents. Pourquoi quasi ? Parce que les Français ont depuis peu un deuxième chat à fouetter avec la Renault Duster Oroch, qui sera cependant commercialisée uniquement sur les marchés latino-américains dans un premier temps.

Le modèle de série de l'Alaskan sera bien entendu moins aventureux que ce « show truck », caractérisé par d'imposantes jantes de 21 pouces, des caméras en guise de rétroviseurs et même un coffre de toit muni d'un panneau solaire. Pour le reste, le Z-U60

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Concept, le nom de code du Renault Alaskan en interne, semble pratiquement prêt pour la production. Cela n'est guère étonnant, car les observateurs attentifs – et qui connaissent leurs classiques – remarqueront rapidement le sang japonais qui circule dans les veines de l'Alaskan. En effet, le pick-up de Renault partage sa plateforme technique avec le NP300 Navara du partenaire Nissan.

Tiens, Mercedes-Benz n'avait pas aussi des projets de pick-up sur la base de ce même NP300 Navara ?

UN SEGMENT CONCURRENTIEL Sous le capot du Renault Alaskan, on retrouve un moteur diesel de 2,3 litres de 190 ch, qui livre la souplesse nécessaire via un bi-turbo. Toutefois, Renault promet d'autres motorisations au lancement de la production de l'Alaskan – il n'est cependant pas certain que ce nom soit définitif – prévu pour

L'offensive des véhicules utilitaires de Renault Renault est leader sur le marché des véhicules utilitaires en Europe depuis 17 ans et souhaite conserver cette position encore un moment. Mais les Français ne manquent pas d'ambition : à Paris, la marque a dévoilé sa stratégie pour passer à l'offensive à l'international. Outre l'introduction de l'Alaskan, Renault planche sur son réseau Renault Pro+ au niveau mondial pour apporter aide et conseil aux clients professionnels avant, pendant et après l'achat de leur utilitaire.

la mi-2016. Dans nos contrées, nous devrons attendre un peu plus longtemps, sans doute jusqu'au prochain salon des véhicules utilitaires de Bruxelles.

Le segment des pick-up une tonne promet donc d'être particulièrement concurrentiel au cours des prochaines années. Outre Mercedes-Benz, Fiat guette également sa chance et a entre-temps signé un accord avec Mitsubishi pour emprunter la base technique du L200 qui s'est récemment offert une séance de lifting.

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VW T6

GAMME SANS FAUSSE NOTE Evolution douce mais convaincante.

L

a gamme T constitue le coeur de la marque VW depuis 65 ans avec plus de 12 millions d'exemplaires vendus. L'avènement de sa sixième génération, incarnée par les Transporter, Multivan et Caravelle, marque une étape supplémentaire dans l'obsession de VW de toujours gagner en fonctionnalité, en confort et en efficacité.

Jean-Michel Lodez

On connaît la frilosité de VW à secouer ses modèles d'une génération à l'autre. Ceci est peut être encore plus vrai pour la gamme T. Normal. Plus qu'un simple véhicule, le Transporter est considéré par beaucoup comme une véritable icône. Un véhicule qui a marqué les générations. Non seulement un symbole du voyage et de la liberté mais aussi du travail. Un partenaire de labeur simple et infatigable, né à l'origine d'une déclinaison d'un véhicule qui facilitait la tâche aux ouvriers de VW sur les chaines de montage après la seconde guerre mondiale.

VW a donc fait traverser le temps à son Transporter avec douceur. C'est encore le cas ici avec cette sixième génération qui présente toutefois de belles avancées par rapport à la génération précédente.

Assez subtile, la première évolution touche

au design du modèle. Pour son T6, VW accentue encore son jeu sur les lignes horizontales, notamment dans la partie basse de calandre et se félicite d'être parvenu à associer modernité et intemporalité. Les optiques sont étirées vers les flancs dont la moulure intègre un rappel de clignotant. Quant à l'ancrage des rétroviseurs latéraux, il a été légèrement abaissé.

LA FONCTION CRÉE L'ORGANE L'habitacle du T6 propose plusieurs univers en fonction de la finalité du véhicule. De prime abord très basique, celui du fourgon révèle en fait une bonne ergonomie en équipements, en espaces de vie et rangements. On regrettera toutefois le choix de certains tissus que nous avons jugés trop salissants pour une vocation utilitaire. La console centrale est plus étroite que sur les déclinaisons tourisme où elle accueille deux

porte-gobelets supplémentaires, un casier multimedia et un porte-bouteille réfrigéré escamotable. Les sièges peuvent être chauffants et à réglage électrique avec mémoire pour le conducteur.

Dans la Caravelle, c'est la possibilité d'aménager les sièges « déposables » à notre guise qui nous a séduit, d'autant que le Multivan ne permet pas cette fantaisie. 21 configurations sont possibles et jusqu'à 9 personnes peuvent y prendre place. Une Caravelle qui reçoit désormais trois niveaux de finition, comme sur le Multivan : Trendline, Comfortline et, nouveauté, le Highline. Ce dernier fait son apparition sur les modèles à partir de 150 ch et hisse la Caravelle dans le segment des navettes haut de gamme exclusives.

2 LONGUEURS, 3 HAUTEURS Mais revenons au T6 fourgon pour nous intéresser à ses qualités utilitaires. Disponible en deux empattements et trois hauteurs de toit, il propose une surface de chargement de 4,3 m2 sur la version courte et 5 m2 sur la longue. Le volume utile peut quant à lui varier de 5,8 m3 (toit standard, empattement

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van court) à 9,3 m3 (toit haut, empattement long) ! Quant à la charge utile, elle peut monter jusqu'à 1,058 t. Pour accéder à cet espace de chargement, le fourgon standard est pourvu d'une porte latérale coulissante et d'un hayon. Ce dernier peut être remplacé par deux ventaux symétriques, une seconde porte latérale est disponible tout comme divers éléments de séparation entre habitacle et espace utile, avec ou sans fenêtre, à mi-hauteur, avec ou sans rembourrage de barre. Le tout, en option.

Generation SIX Pour le lancement du T6, VW propose une édition spéciale « Generation SIX » basée sur le Multivan Comfortline. Avec son choix de quatre carrosseries bicolores et les éléments décoratifs assortis au niveau du tableau de bord (option), elle incarne un clin d'oeil à ses illustres aïeux. Le modèle se distingue aussi des versions classiques par ses vitres teintées, ses feux avant et arrière à LED et ses jantes vintage « Disc » 18 pouces en alliage. Le Generation Six n'est toutefois rétro que d'apparence. Il est bardé de systèmes d'assistance électronique, équipé de série d'une installation radio Composite Media, d'une clim Climatronic et de sièges chauffants. Les matériaux utilisés dans son habitacle sont aussi aussi particulièrement soignés. Un régal.

La version Combi est disponible dans autant de silhouettes que le fourgon et peut accueillir jusqu'à 9 personnes à l'aide de trois ou quatre banquettes selon l'empattement. Le Transporter Combi Double cabine Plus, permet quant à lui de véhiculer jusqu'à 6 personnes tout en offrant un compartiment de charge de 3,5 m3 à 4,4 m3 alors que des versions Plateau simple ou double cabine, Plateau surbaissé et Châssis-cabine sont également proposées.

PLUS SOBRE VW confie à cette Génération Six la tâche d'inaugurer de nouveaux blocs moteurs.

Quatre Diesel et deux essence. Le constructeur annonce que les nouvelles solutions TDI permettent de consommer environ 0,7 litre de Diesel en moins que les générations précédentes. Basées sur un bloc de 1968 cm 3, elles développent 84, 102, 150 et 204 ch. Les trois premières versions disposent d'un turbo à géométrie variable alors que le 204 ch s'appuie sur une suralimentation à deux étages qui lui permet d'atteindre son couple maximal de 450 Nm dans une fourchette de 1400 à 2400 tr/min.

La norme Euro 6 à laquelle répondent ces Diesel implique la présence d'un réservoir d'Adblue de 13 l dans chacun d'eux. Il permet de couvrir de 6000 à 10000 km. Sur le marché belge, l'arrivée de ces Euro 6 ne signifie pas l'abandon des 2.0 TDI Euro 5 de 114, 136, 140 et 180 ch qui restent au catalogue actuellement.

Selon le moteur, VW a choisi de monter une boîte manuelle à cinq ou six rapports. Un même moteur sera toutefois pourvu de l'une ou l'autre en fonction de son affectation.

Ainsi, même si elle permet d'atteindre une vitesse moins importante, la boîte à 5 rapports sera privilégiée sur une version utilitaire

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Un piège bi-ton à nostalgiques...

car elle est plus légère et permet donc de gagner de la charge utile. Une boîte DSG 7 rapports à double embrayage est également disponible sur certaines versions. Toutes les motorisations sont pourvues du Start&Stop de série, y compris les TSI qui reposent elles aussi sur une architecture quatre cylindres de 2.0 l et sont disponibles en versions 150 et 204 ch. Un 204 ch qui peut s'associer à la transmission intégrale 4Motion tout comme les solutions Diesel.

BESOIN D'AIDE(S) ?

Un mot du châssis du Transporter qui a toujours été l'un de ses points forts. VW a optimisé son système intelligent de régulation adaptative des trains roulants DCC pour les superstructures fermées. Il agit désormais de manière plus ciblée en adaptant l'amortisse-

ment selon trois modes : confort, normal et sport. Diablement efficace.

D'électronique il est encore question dans les aides à la conduite, pléthoriques dans le T6, que ce soit de série ou en option. Epinglons le dispositif de surveillance périmétrique Front Assist, le régulateur de vitesse adaptatif ACC et, s'appuyant sur une combinaison de ces deux dispositifs, le freinage d'urgence. L'assistant de descente sur les versions 4Motion, le système de stabilisation électronique de remorque pour les véhicules attelés et la caméra de recul avec (ou sans) Park Pilot font aussi partie de la panoplie. De même que le détecteur de fatigue et le Light Assist, qui gère l'allumage et l'extinction des feux de route... Bref, cette génération semble bien partie pour vivre avec son temps.

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HYUNDAI H350

TROUBLE FÊTE ?

D

ans un marché des fourgons où l'on est peu habitués aux changements majeurs, l'arrivée d'une nouvel acteur a d'abord fait sourire. Sauf qu'à y regarder de plus près, même s'il n'est pas parfait, le Hyundai H350 avance de solides arguments. Développé pour le marché européen, il débarque avec de belles qualités utilitaires et un TCO intéressant.

Jean-Michel Lodez

Beaucoup voient en lui une combinaison visuelle entre un Mercedes Sprinter de la précédente génération et un Ford Transit.

Certes, le design de sa face avant ne révolutionne pas le genre. Le Hyundai H350 dégage néanmoins une belle impression de modernité. Une ligne dynamique à laquelle contribuent un regard ponctué de leds (en option) et une calandre hexagonale qui casse le dessin d'un pare-chocs dans lequel ont été intégrés deux marchepieds, un sous chaque phare. Pratiques, surtout pour les maniaques du bichonnage. Des répétiteurs Leds sont intégrés aux rétroviseurs alors que les flancs du fourgon sont agrémentés d'un pli carrosserie sous les poignées de portes.

Ce Van n'est qu'une des trois configurations du H350. Construit en Turquie (Bursa) spécifiquement pour le marché européen, il partage sa plate-forme flexible unique avec une version Châssis-Cabine et une People destinée au transport de personnes (13+1 places).

JUSQU'À 5 PALETTES Les H350 Van et Châssis-Cabine affichent un PTAC de 3,5 t et sont proposés en deux longueurs de châssis. La version courte (SWB) dispose d'un empattement de 3435 mm pour une longueur totale de 5515 mm (5724 mm en Châssis-cabine). L'empattement de la version longue (LWB) atteint

quant à lui les 3670 mm pour une longueur de 6195 mm (6167 mm en Châssis-Cabine).

A cela s'ajoutent un seuil de chargement correct de 690 mm et des dimensions utiles qui permettent d'exploiter 3,66 m de long pour emmener jusqu'à 5 europalettes dans le Van LWB, l'espace disponible étant de 12,9 m3 contre 10,5 m3 pour la version à empattement court. L'accès à ce compartiment de charge s'effectue à l'aide d'une porte latérale coulissante et d'une double porte arrière qui libèrent des baies respectives de 1280 mm et de 1550 mm. Le compartiment de charge du modèle testé disposait d'un plancher qualitatif avec 12 points d'ancrage intégrés. La version longue en propose deux supplémentaires. Quant au châssis-cabine, il est pourvu d'une structure lui permettant d'accueillir des caisses jusqu'à 4 m de long et 2,32 m de large. Des supports supplémentaires sont prévus par le constructeur pour allonger les rétroviseurs et ainsi assurer la visibilité arrière.

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SWB = Short Wheelbase LWB = Long Wheelbase VAN SWB

VAN LWB

Châssis-cabine SWB

Châssis-cabine SWB

People

2.5 CRDI 150 ch

2.5 CRDI 150 ch

2.5 CRDI 150 ch

2.5 CRDI 150 ch

2.5 CRDI 170 ch

Consommation mixte (l/100 km)

8,5

8,5

9

9

NC

Emissions CO2 (g/km)

222

222

235

235

NC

Longueur (mm)

5515

6195

5274

6167

6195

Largeur (mm)

2436

2436

2594

2594

2436

Hauteur (mm)

2685

2690

2320 (cabine)

2320 (cabine)

2690

Empattement (mm)

3435

3670

3435

3670

3670

2211-2432

2315-2539

1865-1994

1874-2007

2672-2967

3000

3000

3000

3000

2500

Moteur

Poids à vide (kg) Poids tractable (kg)

WELCOME ON BOARD Le poste de conduite du H350 nous est apparu spacieux, bien agencé et digne d'un utilitaire moderne, avec des commandes bien dimensionnées et un affichage clair.

Petit bemol : le rendu discutable de certains plastics. Pas moins de 25 espaces de rangement, dont certains pourvus d'une surface anti-dérapante, ont été aménagés. La partie inférieure du dossier du siège central est rabattable pour proposer une tablette et deux porte-gobelets. Une initiative assez timide pour transformer son véhicule en espace de travail par rapport à ce que proposent certains concurrents mais le monde ne s'est pas fait un un jour...Trois niveaux d'équipements sont proposés dans le H350.

Dès le premier (Company), le H350 reçoit des dispositifs de sécurité très complets : ABS avec répartiteur et assistant de freinage EBD et Brake Assist System, contrôle de stabilité, électronique (ESC), aide au démarrage en côte (HAC), contrôle de traction TCS et Roll-Over Protection (ROP). En montant d'un cran (Travel), s'ajoutent le volant réglable en hauteur et profondeur, le système d'air conditionné, le régulateur de vitesse, les rétroviseurs électriques et chauffants. Un pack qui comprend aussi une caméra de recul avec retour image dans le rétroviseur

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central (pas sur le châssis-cabine), un mains libres Bluetooth, un lecteur radio/CD/MP3 avec prise USB et commandes au volant, la boîte à gants réfrigérée et un revêtement en tissus pour les sièges. Pour obtenir les blocs optiques à feux LED qui font le charme de la face avant du modèle, il est nécessaire d'opter pour le troisième niveau d'équipement.

Un Travel Pack uniquement disponible pour les fourgons et qui comprend encore l'allumage automatique des phares et le système de navigation via un écran tactile qui projette également l'image de la caméra de recul.

MOTEUR UNIQUE L'offre de motorisation du Hyundai H350 est réduite à sa plus simple expression. Un seul moteur et un seul niveau de puissance pour les versions Van et Châssis-cabine. Ce 2.5 CRDi Euro 5 développe 150 ch et 373 Nm et est associé à une boîte manuelle à 6 rapports. Une combinaison avec transmission aux roues arrière de prime abord plaisante mais très difficile à juger lors d'un test proposé à vide et sur les routes sans relief du Brabant Flamand... Le véhicule s'est néanmoins montré à la fois agréable à conduire et bien insonorisé. Hyundai annonce un niveau sonore de 70 dBA sur route grâce à l'utilisation d'isolants spécifiques au niveau

du plancher, des passages de roues et entre l'habitacle et le tableau de bord. Des efforts également fournis dans le modèle People qui reçoit, elle, une version Euro 6 de 170 ch/422 Nm de ce même moteur. Outre son prix d'achat attractif dès 27.644 EUR pour le Van SWB Company et dès 25.999 EUR pour le Châssis-Cabine SWB Company (comptez environ 2000 EUR de plus pour passer en niveau Travel), le Hyundai H350 jouit d'une garantie usine de 3 ans sans limitation de kilométrage et d'une garantie anticorrosion de 10 ans. Son intervalle de maintenance est de 30.000 km (ou un an). Autant d'arguments que Hyundai met en avant pour se féliciter d'un coût d'exploitation particulièrement bas, même si les valeurs de consommation annoncées pour son unique motorisation (8,5 à 9 l/100 km) sont moins bonnes que celles de la concurrence... Un handicap qui serait partiellement compensé par la valeur de revente estimée du véhicule.

Quoi qu'il en soit, le H350 reste un véhicule d'excellente facture qui ne manquera pas d'inquiéter les acteurs bien établis sur ce marché. Hyundai espère en avoir vendu 400 unités en Belgique et au Luxembourg d'ici la fin de cette année 2015 et en écouler 750 l'an prochain.

21/10/15 14:16

van

Bien que la Norvège soit connue pour son climat capricieux, caractérisé par des variations importantes de températures et des averses particulièrement intenses de temps à autre, notre D-Max ne nous a pas laissés tomber dans le Grand Nord.

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TEST LONGUE DURÉE ISUZU D-MAX

INTO THE WILD A

près nos premières impressions positives de l'Isuzu D-Max (voir TM 84), en route pour de nouvelles aventures à bord de notre véhicule de test longue durée. Notre invité nippon n'a fait qu'une bouchée du bitume accidenté belge mais gardera-t-il ce même élan d'enthousiasme dans les fjords nordiques ?

Kristof Winckelmans – kristof.winckelmans@transportmedia.be

Un pick-up qui se définit comme l'un des derniers utilitaires 4x4 doit être testé comme tel. C'est pourquoi nous avons pris la direction des fjords nordiques pour un road trip de quatorze jours qui allait nous fournir une mine d'informations sur les avantages et les inconvénients de notre mulet de bât japonais. Plus de 5 000 kilomètres résumés pour vous en trois conclusions.

1. LA FIDÉLITÉ DES CLIENTS D'ISUZU SE JUSTIFIE Les fanatiques d'Isuzu vous diront qu'on peut aller à la guerre avec un D-Max, qu'il ne vous abandonnera jamais. Cette conviction se traduit d'ailleurs dans le slogan « Powered for life » d'Isuzu qui s'avère plus qu'une promesse en l'air dans la pratique. Bien que la Norvège soit connue pour son climat capricieux, caractérisé par des variations importantes de températures et des averses particulièrement intenses de temps à autre,

notre D-Max ne nous a pas laissés tomber dans le Grand Nord. Combinée à une carrosserie 42 % plus robuste, la propulsion assurée par un système 4x4 activable « on the fly » lorsque les conditions l'exigent permet au D-Max de se jouer sans mal des plaines marécageuses ou des chemins caillouteux.

2. LA FORME L'EMPORTE Même si le couvre benne du Style Cover nous a séduit dans un premier temps, nous avons compris peu à peu qu'il s'agissait vraisemblablement de la solution la moins indiquée à des fins professionnelles. La raison ? Le hayon ne s'ouvre pas suffisamment, ce qui ne permet pas d'empiler des chargements en hauteur. De plus, les amortisseurs à gaz ne sont pas assez solides, de sorte que le couvercle pesant peut se refermer inopinément. Pour éviter ce genre de situations dangereuses, vous avez tout intérêt d'opter pour le Roll & Lock Cover flexible. Ce rideau de

fer horizontal arbore un look moins in, certes, mais il gagne en fonctionnalité.

3. ISUZU EST EXPERT EN MOTEURS Bien qu'il soit méconnu du grand public, Isuzu est l'un des constructeurs de moteurs les plus réputés au monde. Notre Isuzu D-Max ne nous a certainement pas fait déchanter ces derniers mois avec son moteur diesel flambant neuf de 25 litres. Nous avons mesuré une consommation test de 7,8 litres/100 kilomètres, ce que nous pouvons qualifier de prestation impressionnante, d'autant plus sur un tel parcours. En outre, le nouveau moteur de 2,5 litres délivre dorénavant 163 au lieu de 136 chevaux et son couple maximum est passé de 280 à 400 Nm. Et ça se sent, il n'y a pas l'ombre d'un doute.

Mais il faut accepter la grisaille du moteur à allumage spontané au démarrage à froid.

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