VAN Management 98

SEPTEMBRE 2018 17E ANNÉE N° 98

PARAÎT 5 FOIS PAR AN BUREAU DE DÉPÔT : 2099 ANTWERPEN X AUTORISATION : P2A6244

www.transportmedia.be

L'essentiel de l'utilitaire léger

UN BEAU BOUQUET DE VAINQUEURS !

VAN DAY HYUNDAI FAIT LE PLEIN !

DOSSIER LES PICK-UPS EN PLEIN BOOM

DOSSIER LEASING ET FINANCEMENT

carte carburant g veilliiig r jd v ntt rijd men d m pr dem ez pru issez duis d ndu n nd on y con ely el e saffe e sa ve es ve dr v tiig driv chtti siiicht hr vorssic ahr fa g fah ig lig l ilig i eilig vei veil v d jd rijd t n nt e men m mm m e de d u ud r ru p o duise ccon co ezz pr e ise uise u duis ndu y con afelly e sa ve v iv driv ig d httig cht o ch orsi or hr vo ah a i ig fa eili e ve jd v rijd rij r orsi o ors fahr vo g lig eil vei d jd rij t ent m mm emm em de ru rud pru pr p z ez e ise uise condui ely co el afe sa drive safe driv

sommaire

04 TOPICS

BEST OF VAN

08

Dernier retour en images et en témoignages enthousiastes sur la deuxième édition du Best of Van, qui est devenu l’événement incontournable du petit monde belge de l’utilitaire léger.

Avec le soutien de Traxio et de Febiac Powered by Touring

édito

L’actualité ‘van’ des dernières semaines, où l’on apprend notamment que Ford et Volkswagen CV vont collaborer au développement de gammes communes.

10 VIP Portrait d’Etienne Rondeau, l’homme qui incarne l’utilitaire léger chez Renault Belgique (et à la Febiac) et qui a été couronné LCV Manager of the Year au Best of Van.

12 EVENT C’est avec Hyundai que le Van Day a battu tous ses records de fréquentation. Comme quoi les outsiders ont toujours quelque chose à montrer !

Stop !

De nos jours, si les véhicules particuliers et les poids lourds sont bardés de dispositifs de sécurité, les utilitaires légers sont à la traîne. Comment expliquer ce retard ? Une étude britannique portant sur les accidents de la route a pourtant conclu que l’installation d’un système de freinage autonome sur les utilitaires permet d’améliorer considérablement la sécurité à bord de ces véhicules. Le nombre d’accidents impliquant ces véhicules pourrait être diminué de 38 %. L’année dernière, ces systèmes de freinage autonomes ont permis d’éviter 2 496 accidents au Royaume-Uni. Capables de détecter les obstacles, ces systèmes actionnent automatiquement les freins en cas d’urgence. D’après les estimations des chercheurs, 348 victimes mortelles et blessés ont ainsi été épargnés. Extrapolés sur dix ans, ces résultats signifient que 1 000 vies et pas moins de 120 000 victimes pourraient être sauvées. Cela fait réfléchir, n’est-ce pas ?

Vous trouverez par ailleurs dans cette édition de VAN Management un rapport détaillé des événements de Transportmedia Best of VAN - la Mecque des utilitaires légers - et du Van Day organisé en partenariat avec Hyundai et J&T Autolease. Lisez également d’intéressants bancs d’essai et des dossiers consacrés à la fiscalité et au leasing.

Je vous souhaite une agréable lecture !

14 CASE STUDY Portrait de C Trans, une jeune entreprise de transport express de Genk pour qui aucune mission n’est impossible.

16 TEST Nous avons roulé pour vous dans les nouveaux Mercedes-Benz eVito et eSprinter qui concrétisent les ambitions du constructeur allemand dans la propulsion électrique.

18 PASSION Fin de cette année, le célèbre Transporter de Volkswagen va fêter ses 70 ans. Nous vous emmenons en exclusivité dans le musée privé de Volkswagen CV à Hanovre.

20 DOSSIER PICK-UPS • • •

20 L’offre complète sur le marché belge 22 Les aspects fiscaux 23 Test du Ford Ranger Black Edition, vainqueur du Best Professional Pick-Up 2018

24 DOSSIER LEASING Yannick Haesevoets, Rédacteur en chef VAN Management.

Entre les différentes formules de financement, le coeur (et la raison) des gestionnaires de flotte balance. Tout comme entre ‘bundling’ et ‘unbundling’.

Retournez ce magazine et découvrez TRANSPORT Management :

©TRANSPORTMEDIA 2018

• Avant-première du salon IAA 2018 • Dossier : télématique dans les flottes de PME • Test DAF XF480 Space Cab • La mobilité à Anvers

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4 Topics 8 Event 10 VIP

VAN

TOPICS LE DAILY A 40 ANS !

Iveco fête le 40 e anniversaire du Daily. C’est en effet en 1978 (sous le nom de Fiat, Iveco n’existait pas encore à l’époque) que le premier Daily a été mis sur le marché avec son typique châssis hérité du monde du poids lourd. En 40 années d’existence, le Daily a été produit à plus de 3 millions d’exemplaires sur trois continents. Il en roule aujourd’hui dans 110 pays différents.

Les dates-clés du Daily • 1978 : le premier Daily est un fourgon de 17 m3 d’une hauteur intérieure de 2,10 m – le premier du secteur – et équipé d’un moteur diesel 2,5 litres.

• 1984 : la famille s’agrandit avec l’arrivée du premier Daily 4×4.

• 1985 : le TurboDaily est le premier utilitaire léger à intégrer la technologie turbo diesel.

• 1998 : l’ECODaily est le premier utilitaire léger équipé d’un moteur fonctionnant au Gaz Naturel Compressé (CNG) • 1999 : la deuxième génération du Daily entre sur le marché et est aussitôt couronnée Van of the Year 2000. C’est le premier véhicule du secteur à utiliser la technologie Common Rail.

• 2004 : la famille Daily s’agrandit encore, avec un véhicule plus puissant équipé d’un moteur turbo diesel 3,0 litres atteignant 176 ch.

• 2006 : Nouveau design et introduction de l’ESP. • 2009 : la gamme s’élargit encore à la version 7 tonnes. Le Daily Electric est lancé.

• 2010 : Le Daily passe le cap des 2 millions de véhicules vendus.

• 2014 : La troisième génération du Daily est lancée et est aussitôt couronnée Van of the Year.

FORD ET VOLKSWAGEN VONT COLLABORER DANS LES UTILITAIRES LÉGERS Ford Motor Company et Volkswagen AG pourraient développer de nouveaux véhicules utilitaires légers en commun. C’est l’une des concrétisations possibles de l’alliance stratégique entre les deux constructeurs qui a été rendue publique en juillet, même si les deux futurs partenaires n’en sont pour l’instant qu’au stade du Memorandum of Understanding.

Aucune prise de capital réciproque n’est prévue.

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LE FORD RANGER RAPTOR ATTAQUE L’EUROPE C’est à un salon… de jeux vidéo que Ford a présenté la version européenne du Ranger Raptor, une version extrême du pick-up le plus vendu en Europe. Mécaniquement, le Raptor se distingue du Ranger ‘classique’ par son moteur EcoBlue de 213 ch et 500 Nm de couple et par sa boîte automatique à dix rapports. Inutile de préciser que la suspension et le freinage n’ont rien à voir avec la version de série et que les pneumatiques BF Goodrich All-terrain 285/70 R17 (838 mm de diamètre !) n’ont pas pour principal objectif de réduire la consommation sur autoroute !

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4 Topics 8 Event 10 VIP

COLLABORATION ENTRE SSANGYONG ET WIND & WATERSPORT VLAANDEREN

NISSAN AUGMENTE LA PRODUCTION DU NAVARA Après l’Espagne, la Chine, le Mexique et la Thaïlande, l’Argentine est devenue le 5e pays à fabriquer le pick-up Nissan Navara, pour répondre à la demande mondiale croissante de pick-ups.

Nissan annoncé un plan à moyen terme visant à accroître de 40 % les ventes de ses véhicules utilitaires légers, dont fait partie le Navara, d’ici à 2022. L’usine de Santa Isabel produira également des Renault Alaskan et des Mercedes-Benz Classe X pour les marchés locaux.

D’IETEREN REPRENDRAIT GARAGE BRUYNSEELS Wind & Watersport Vlaanderen est la fédération pour la voile, le surf, les chars à voile et les sports apparentés en Flandre. Elle a choisi le tout nouveau SsangYong Musso dont cinq exemplaires ont rejoint son parc. Des pick-ups que l’on retrouvera sur les événements auxquels participe W&WV, oùils seront souvent utilisés en tout-terrain ou sur les plages, où leurs capacités de franchissement feront certainement merveille.

RENAULT INVESTIT UN MILLIARD DANS L’ÉLECTRIQUE

Selon De Tijd, D’Ieteren s’apprêterait à reprendre un autre de ses concessionnaires : Garage Bruynseels, qui possède deux implantations dont une spécialisée dans les utilitaires légers à Anderlecht. D’Ieteren ne confirme pas l’information, mais la reprise cadrerait bien dans la stratégie d’intégration verticale qui a déjà mené à la reprise de Groep Rietje (Kapellen et Zwijndrecht) en janvier dernier.

Bruynseels est une affaire familiale dont les racines remontent à 1967.

Renault va poursuivre son offensive dans le véhicule électrique en général, et dans l’utilitaire électrique en particulier. Son PDG Carlos Ghosn vient d’annoncer un milliard d’euros d’investissements pour le développement et la production de véhicules électriques en France. La marque confirme que la remplaçante de sa fourgonnette Kangoo Express sera reconduite avec une motorisation full électrique.

LE MAN TGE DÉBARQUE DANS LA FLOTTE DE MAN RENTAL MAN Truck & Bus Belgium a étendu la flotte de son service de location court terme MAN Rental avec des utilitaires légers TGE. Il s’agira dans un premier temps de fourgons (en standard et allongés) ainsi que de camions à benne ouverte. Dans un avenir proche, cette flotte d’applications supplémentaires. Les formules de location flexibles offrent la possibilité de louer des véhicules à partir d’une journée.

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MERCEDES-BENZ PRÉSENTE LE CONCEPT SPRINTER F-CELL Le nouveau prototype Sprinter F-CELL de Mercedes-Benz, actuellement déguisé en camping-car, combine la technique de la pile à combustible à une chaîne cinématique électrique. Trois réservoirs d’hydrogène sont intégrés dans le châssis, tandis que la pile à combustible est placée dans les parties avant et arrière du véhicule. L’ensemble procure une autonomie d’environ 300 km, mais un réservoir supplémentaire à l’arrière du véhicule permet de dépasser les 500 km. L’interaction entre la batterie et la propulsion à pile à combustible débouche sur une puissance d’environ 165 kW pour un couple de 350 Nm.

Renault ALASKAN Taillé pour l’exploit

Avec sa charge remorquable de 3.5T, sa suspension arrière multibras, ses jantes alliage 18 pouces et son moteur Twin Turbo, ALASKAN est paré pour l’aventure. Toutes les aventures.

6,3 - 6,9 L/100 KM. 167 - 183 G CO2/KM (selon la norme NEDC).

Annonceur : Renault Belgique Luxembourg S.A. , Chaussée de Mons 281, 1070 Bruxelles, RPM Bruxelles - TVA BE403.463.679.

Renault préconise

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8 Event 10 VIP 14 Case Study

BEST OF VAN 2018

VIVEMENT 2019 !

L’ensemble des lauréats Best Dealer Van 2018 mis à l’honneur.

L

’édition 2017 avait séduit, 2018 fut l’année de la confirmation.

Le Best of Van s’est inscrit au rang des manifestations que la communauté de l’utilitaire léger ne veut pas rater... même en pleine Coupe du Monde de football. Voici ce qu’en ont dit quelques uns de nos VIP...

Claude Yvens – claude.yvens@transportmedia.be

L’accueil était particulièrement soigné.

En 2018, notre partenaire Touring fête les 60 ans de Touring Assistance.

La convivialité à la belge passe toujours par l’estomac !

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Ce qui compte beaucoup, pour les participants, c’est le côté ‘communauté du van’. Mission réussie à 100 %!

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“C’est une journée magnifique, et je suis très fier d’avoir reçu l’award du LCV Manager of the Year. L’événement en lui-même est très bien organisé, avec le soleil qui était de la partie et un excellent barbecue. Mais ce qui importe surtout, c’est de voir que tous ceux qui sont présents ne sont réunis que par une seule chose : l’utilitaire léger.”

Etienne Rondeau (Renault)

“Un événement top, 600 VIP’s, et tous du monde LCV. C’est vraiment l’endroit idéal pour réseauter. En plus, nous rentrons avec le prix du Super Best Dealer Van pour Groep JAM ! Plus généralement, cet événement nous donne aussi une place bien à part dans le monde automobile. Il montre que nous sommes un secteur avec lequel il faut compter. Aujourd’hui, mais surtout demain.”

Jan Lammens (Mercedes-Benz Vans)

“Je disais justement à mes collègues que c’est le genre d’événement qui a un impact réel sur le marché, avec les concessionnaires, les marque set les clients au même endroit.

Souvent, le marché de l’utilitaire léger est sous-estimé par rapport à celui de la voiture.

Mais nous grandissons chaque année depuis 2011. Pour nous, il était capital d’être sponsors du Best of Van parce que nous sommes nouveaux sur le marché. Il faut nous faire connaître. Et pour l’investissement que cela représente, cela nous fait voir d’un large public !”

Mikaël Van Cauter (MAN Truck & Bus)

“Je félicite vraiment les équipes de Transportmedia. Une fois de plus, c’est une réussite. De beaux vainqueurs et un public fantastique où on croise les clients, mais aussi les collègues. Ca aide à créer une bonne entente entre nous.”

Bruno Vandewalle (Hebic)

“Comme l’an dernier, c’était un moment de réseautage fantastique avec les clients, les carrossiers et même les concullègues. On se réjouit déjà de remettre ça l’an prochain.”

Robin Vandroogenbroeck (Renault Trucks Belgium)

“Je trouve que c’est un événement fantastique, très bien organisé et très convivial. Mais ça, c’est une (bonne) habitude en Belgique.

Pour nous, en tant que sponsor, il était important de pouvoir mettre en avant nos innovations pour le marché belge du van.”

Rene De Jong (TomTom)

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10 VIP 12 Event 14 Case Study

ETIENNE RONDEAU (LCV MANAGER OF THE YEAR 2018)

« LE MARCHÉ VA ÉVOLUER VERS LE VAN-SHARING » L

e tout frais LCV Manager of the Year, élu lors du Best of Van 2018, nourrit une passion sincère pour les utilitaires légers. Rien d’étonnant dès lors à ce qu’il exprime parfois des idées bien arrêtées, mais pas toujours orthodoxes, sur les ‘moins de 3,5 tonnes’.

Claude Yvens – claude.yvens@transportmedia.be

A 52 ans, Etienne Rondeau a passé la totalité de sa carrière dans l’utilitaire léger. Pendant 10 ans dans l’après-vente chez MercedesBenz, puis, depuis 2000, chez Renault. Il y est passé au service clientèle avant de piloter le réseau de concessionnaires spécialisés Pro+ et de se charger de la cellule VU. UN RÔLE DE PIVOT VAN Management : Comment votre rôle de LCV Manager a-t-il évolué en quinze ans ?

Etienne Rondeau : Au début, il s’agissait surtout de répondre au réseau. A mesure que le réseau se spécialisait autour de Renault Pro+, nous nous sommes aussi occupés de suivi des performances et de formations de plus en plus spécialisées.

Depuis quelques années, puisque les sociétés de leasing essaient de structurer leur approche du marché VU, nous les formons aussi au véhicule utilitaire, à leur demande.

Mais le gros changement est intervenu au niveau des carrossiers.

VM : Renault travaille à ce niveau avec des carrossiers agréés. Comment sont-ils sélectionnés ?

Etienne Rondeau : En Belgique, nous travaillons avec une vingtaine de carrossiers qui couvrent à peu près tous les métiers et tout le pays, avec, idéalement, une concurrence entre deux carrossiers sur chaque type de carrosserie.

VM : Mais Renault propose aussi de plus en plus de versions ‘usine’...

Etienne Rondeau : C’est vrai, mais une usine ne peut pas tout (faire) faire elle-même. Chez Renault, la règle est la suivante :

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Etienne Rondeau a reçu le prix du LCV Manager of the Year 2018 (et la montre Gavox qui va avec) le 21 juin dernier lors du Best of Van, des mains de Sophie Stankiewicz (Cargo Lifting).

si l’usine est capable de réaliser une transformation en moins de 48 heures, elle peut développer une nouvelle version ‘usine’, qui est commercialisée en tant que Renault Tech, sous le CoC de Renault. C’est le cas par exemple avec des versions double cabine, des plateaux à ridelles Scattolini ou des versions pour le transport de personnes. Les pays sont libres de vendre ces versions ou pas. A notre niveau, nous travaillons soit au nom de Renault, soit au nom du carrossier. C’est là qu’intervient notre liste de carrossiers agréés : avec eux, le client a la garantie que la qualité du travail a été auditée selon nos critères, mais le véhicule doit évidemment faire l’objet d’un CoC de deuxième phase.

LA STRATÉGIE RENAULT PRO+ VM : Est-ce un avantage ou un inconvénient de partager ses plates-formes avec des concurrents ?

Etienne Rondeau : En tant que constructeur, c’est un atout puisque nous pouvons développer une gamme plus variée sur base de la même plate-forme. Rien que pour le Master, il y a plus de 350 versions d’usine. Il

n’y en aurait pas autant si nous ne fournissions pas de véhicules à Nissan et, pour l’instant, à Opel. En outre, le constructeur de la plate-forme est toujours le mieux placé pour faire évoluer ses propres produits.

Par contre, sur le plan commercial, c’est plus compliqué puisque les produits des différentes marques sont largement similaires et que le client a tendance à ne regarder que le prix d’achat. S’il oublie les aspects liés au service après-vente, c’est alors la course à la remise.

VM : Le service après-vente, c’est toute la raison d’être de Renault Pro+. Quelles sont ses caractéristiques ?

Etienne Rondeau : Renault Pro+, c’est un accompagnement qui commence lors de la spécification du véhicule, mais qui se poursuit tout au long de sa vie. Cela garantit à nos clients des heures d’ouverture plus larges dans les ateliers et une réactivité plus forte en cas de problème au véhicule.

VM : C’est-à-dire ?

Etienne Rondeau : Les marques qui viennent de l’automobile confient leur service

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ETIENNE RONDEAU EN BREF • 52 ans • 28 ans d’expérience dans l’utilitaire léger • Depuis 2000 chez Renault • Président de la commission VU de Febiac

Comme un poisson dans l’eau dès qu’il y a des ‘vans’ dans les environs.

d’assistance à un prestataire externe comme touring ou VAB. Nous avons restructuré ce service en interne en même temps que le réseau de distribution passait de 200 petits concessionnaires à 17 grands groupes de concessionnaires. C’est à eux que nous avons délégué la compétence en matière d’assistance.

levier sur lequel nous pouvons jouer, c’est l’image de marque et la multiplication des zones à faibles émissions. Quand vous voyez que Bpost n’a pas un seul véhicule électrique alors qu’ils achètent 1500 véhicules par an, mais que la poste luxembourgeoise achète 20 véhicules électriques sur 150 par an, vous avez tout compris !

MANQUE DE SOUTIEN À L’ÉLECTRIQUE

VM : Parlez-nous de votre rôle en tant que responsable de la section VU au sein de Febiac...

Etienne Rondeau : C’est venu assez naturellement, mais c’est un rôle qui me tient vraiment à coeur. J’ai envie de défendre un secteur que je trouve sous-représenté alors qu’un utilitaire léger est un véhicule rentable et qui peut porter une image professionnelle auprès du grand public. Depuis quelques années, je trouve qu’on a bien travaillé en ce sens, surtout au niveau du Salon de Bruxelles avec son palais consacré aux carrossiers et la place de nouveau prépondérante des

VM : L’autre élément différenciant chez Renault, c’est la gamme électrique. Est-ce commercialement viable en 2018 ?

Etienne Rondeau : Pour le Kangoo de deuxième génération, certainement, avec une autonomie réelle qui atteint les 200 km.

Pour le Master actuel, c’est encore un peu tôt, mais le nouveau Master arrive fin 2019 avec une nouvelle génération de batteries.

Le problème, c’est qu’il n’y a en Belgique aucun incitant à acheter électrique. Le seul

utilitaires légers sur tous les stands. C’est d’ailleurs un cas unique en Europe !

VM : Un de vos chevaux de bataille, c’est la charge utile qu’il reste sur un utilitaire léger.

Qu’existe-t-il comme solutions ?

Etienne Rondeau : D’abord, les véhicules vont continuer à s’alourdir. Le permis B répondra de moins en moins aux besoins des clients. Je pense donc qu’il faut explorer de nouvelles possibilités, comme augmenter la masse maximale admissible des utilitaires légers, tout en leur imposant certaines contraintes comme un limiteur de vitesse, certains systèmes de sécurité et des formations obligatoires pour les chauffeurs.

VM : Il existe pourtant un permis C1...

Etienne Rondeau : ... mais il est trop cher pour ce qu’il propose. C’est juste bon pour un jeune chauffeur qui n’a pas encore son permis C.

« Le permis B répondra de moins en moins aux besoins des clients. » (Etienne Rondeau)

Etienne Rondeau joue un rôle de pivot dans la professionnalisation du réseau renault Pro+ en Belgique.

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12 Event 14 Case Study 16 Test

INTÉRÊT MARQUÉ POUR LA GAMME LCV DE HYUNDAI LORS DU 6E VAN DAY

UNE ÉDITION RECORD POUR UNE JOURNÉE CORÉENNE A

u menu du jour : du soleil, un nombre record de visiteurs et une gamme Hyundai sur son trente-et-un. La sixième édition du VAN Day, un événement organisé par Transportmedia en collaboration avec son partenaire habituel J&T Autolease et Hyundai, a donc fait mouche ! Bilan de la journée.

Yannick Haesevoets – yannick.haesevoets@transportmedia.be

Fin avril, les gestionnaires de flotte LCV des quatre coins du pays se sont réunis pour la journée d’essai exclusive VAN Day. À cette occasion, Hyundai et J&T Autolease ont proposé à leurs invités un parcours d’essai complet dans la magnifique région de Beringen, suivi d’un délicieux dîner. Comme à l’accoutumée, le VAN Day a pour but de confier le volant aux fleet owners, pour qu’ils puissent tester eux-mêmes les technologies et les modèles les plus récents. Grande nouveauté cette année : les visites d’entreprise, dont celle du centre de distribution européen de Hyundai Mobis. Une surprise attendait également les visiteurs, qui ont eu la chance de se glisser aux commandes de petites excavatrices chez Hyundai Machines Belgique.

LA BERLINE DE SPORT DU MOMENT Si les traditionnelles camionnettes étaient bien entendu de la partie, le spectacle était lui aussi au rendez-vous sur le parcours. La présence de la Hyundai i30 N, la berline de sport par excellence, n’a ainsi pas manqué de faire apparaître un large sourire sur le visage de bon nombre de visiteurs.

LE VAN DAY EN RÉSUMÉ • Date : 19 avril 2018 • Lieu : Beringen • Public : Une trentaine de fleet owners • Véhicules : Hyundai H350, H1 et quelques voitures particulières, dont la berline de sport i30 N. • Impressions : Très bonnes

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Les nombreux participants au VAN Day ont fait une belle balade entre les différents sites de Hyundai Group à Beringen.

5 RAISONS POUR LESQUELLES CE VAN DAY ÉTAIT DIFFÉRENT : • Première découverte d’un produit relativement neuf. Avec le H350, Hyundai repart à l’assaut du segment des utilitaires légers. Le H350 est un véhicule robuste offrant des finitions de qualité et un excellent comportement routier. La nouvelle version double cabine peut accueillir six personnes. Le chauffeur bénéficie en outre d’un très bon siège ajustable et d’un volant réglable lui permettant de trouver la position idéale.

On notera aussi la bonne visibilité, les rétroviseurs judicieusement placés et la clarté du tableau de bord, ainsi que les nombreux espaces de rangement et la connectique généreuse.

• Visite de famille. Cette édition proposait la visite de trois entreprises qui, bien entendu, appartiennent toutes à Hyundai Group : Mobis Parts Europe (le centre de distribution européen de pièces Hyundai), Hyundai Machines Belgium (le distributeur d’engins de chantier Hyundai), Hyundai Construction Equipment (le centre logistique des engins de chantier Hyundai en Europe). Une activité réussie !

• Pleins feux sur les chantiers. Grâce à sa collaboration étroite avec Hyundai Group, le VAN Day a également pu mettre à l’honneur les grands travaux. Hyundai Machines Belgium a ainsi organisé un parcours d’essai avec une mini-excavatrice, pour le plus grand bonheur des participants. Walter Cooreman (Majaam GCV) : « Je me suis inscrit au VAN Day, parce que j’espérais secrètement que ce genre de jouets y seraient. » • Une présence record. Avec plus de 40 participants, jamais l’événement n’avait connu un tel succès. Au total, 30 fleet owners ont côtoyé les nombreux membres de l’équipe Hyundai.

• Nouveau format. Comme à chaque édition, un reportage détaillé du VAN Day est diffusé dans l’émission TRANSPORT & VAN.TV sur Kanaal Z, cette fois-ci dans un tout nouveau format, avec encore plus de témoignages et d’images d’une grande clarté.

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Un groupe de gestionnaires de flotte enthousiastes a profité d’un VAN Day bien rempli.

Le VAN Day a pour but de confier le volant aux fleet owners, pour qu’ils puissent tester eux-mêmes les technologies et les modèles les plus récents.

Les fleet owners ont notamment visité l’impressionnant centre logistique de Hyundai Construction Equipment.

Le H350 a suscité énormément d’intérêt parmi les gestionnaires de flotte. Les impressions étaient donc très bonnes.

LES ORGANISATEURS « Une présence record et des fleet owners curieux »

LES VISITEURS « La seule occasion de tester toute la gamme en un jour »

« De la qualité, de bonnes finitions et un prix bien plus attractif »

Dirk Costermans (Autobedrijf De Jonghe & Co) : « Le Hyundai H1 m’a vraiment impressionné. Selon moi, il est tout à fait capable de remplacer un Peugeot Expert. Le silence dans l’habitacle, le confort, la puissance du moteur… C’est une alternative à part entière. C’est le genre de journée idéale pour découvrir d’autres véhicules. Le Salon de l’Auto vous permet de jeter un œil sur les modèles exposés, mais cet événement est unique en son genre, car vous y testez la gamme entière en un seul jour. »

Jimmy Dehandtschutter (Engie Fleet NV) : « Je suis agréablement surpris par la gamme LCV de Hyundai. Nous utilisons des utilitaires légers d’autres marques. Notre marché est envahi par les constructeurs allemands haut de gamme. Mais aujourd’hui, Hyundai a montré que ses véhicules offrent de la qualité et d’excellentes finitions à un prix bien plus attractif. »

« Un très grand angle de braquage » Alain Degol (Levanto) : Le H350 est un beau véhicule, avec beaucoup d’espace de chargement. De plus, il offre énormément de confort au conducteur et au passager. Ce qui m’a aussi frappé, c’est son très angle de braquage. »

Patrick Jaspers (LCV-Manager J&T Autolease) : « Nous sommes ravis d’avoir pu commencer et terminer notre VAN Day sur le superbe site de Hyundai Mobis Parts Europe. Nous avons enregistré une présence record, qui, selon moi, s’explique par l’envie de découvrir un produit inconnu. »

« Le H350, encore inconnu des gestionnaires de flotte » Dominique Jacoby (Fleet & Corporate Sales Manager Hyundai) : « Bon nombre de fleet owners ne connaissent en effet pas encore le H350. Un jour comme celui-ci leur permet d’en tester les différentes versions. Tous les clients et prospects ont donc pu découvrir notre gamme LCV. »

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14 Case Study 16 Test 18 Passion

C TRANS

« CELA FAISAIT LONGTEMPS QUE JE N’AVAIS PLUS VU UN ÂNE ET UNE CHARRETTE » C Trans est spécialisée dans le transport international dans toute l’Europe.

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esoin d’envoyer un colis en urgence, à deux pas ou au bout du monde ? C Trans, une entreprise familiale spécialisée dans le transport rapide, est établie au cœur du Limbourg, où l’esprit d’entreprise est bien présent. Rencontre avec ses fondateurs, Bart et Jo Coemans.

Pieter Jan Ghysens

Bart et Jo Coemans, deux frères de Genk, ont fondé C Trans le 1er octobre 2008. Cette année, la société fêtera donc ‘seulement’ ses 10 ans. « Tous deux actifs dans l’imprimerie, nous aimions surtout rouler. Nous avions l’habitude de faire appel à des coursiers, nous savions donc ce qui était possible et ce qui ne l’était pas, et ce que nous recherchions chez un coursier. Un jour, nous avons décidé de créer une entreprise de transport rapide, avec une seule camionnette. C’était bien sûr quelque chose de totalement différent mais bon sang ne saurait mentir », explique Bart Coemans en riant.

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PRÉSENCE SUR TOUS LES MARCHÉS « Assez vite, nous avons atteint notre niveau actuel : une entreprise de 22 véhicules, du petit fourgon au tracteur avec semi-remorque.

Nous proposons des livraisons rapides et du transport général, avec une équipe de 16 collaborateurs fixes.

Nous avons moins de personnel que de véhicules car ceux-ci sont très spécifiques et nous permettent d’être présents sur tous les marchés. Quelques exemples : un camion à remorque plate pour le transport de matériaux de construction ou avec bâche pour le transport de palettes, des fourgons avec ou sans hayon. Nous voulons répondre de manière optimale aux souhaits de nos clients grâce au véhicule adéquat. Nos prix sont corrects, les délais sont respectés et nous tenons nos promesses, ce qui est essentiel pour nous », poursuit Bart.

directs, nous avons très rarement recours à des sous-traitants. Nous développons progressivement un réseau solide en proposant un excellent service. Bien sûr, internet et la visibilité de nos véhicules bien lettrés y contribuent aussi. Nous avons même reçu des appels pour savoir si nous étions satisfaits de tel ou tel véhicule.

Nous travaillons principalement pour les secteurs pharmaceutique, du métal, du graphisme, du bois et des matériaux de construction. En réalité, nous sommes présents dans la plupart des secteurs parce que chaque secteur doit toujours bien envoyer un colis en urgence.

Nous poursuivons donc notre croissance, ce

DANS TRENTE ANS Le portefeuille de C Trans est très diversifié. « 75 % de nos clients sont des clients

continuerons à nous développer. »

« Tant que nous pourrons offrir le service et la qualité que nous proposons actuellement, nous (Jo Coemans)

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C TRANS EN BREF • Siège principal : Genk • Activités : transport rapide national et international • Personnel : 16 collaborateurs fixes • Flotte : 22 véhicules, dont des camions MAN et des fourgons Hyundai et Opel Les frères Coemans de Genk travaillaient dans l’imprimerie mais aimaient aussi sillonner les routes…

qui est notre ambition au niveau du personnel, des véhicules et de l’organisation. C Trans est encore relativement jeune et nous comptons bien poursuivre nos activités pendant vingt ou trente ans. Tant que nous pourrons offrir le service et la qualité que nous proposons actuellement, nous continuerons à nous développer », affirme Jo. Cette croissance se ressent aussi dans l’organisation : il y a trois mois, C Trans s’est installée dans la zone industrielle Genk-Zuid. « Auparavant, nous avions trois petites implantations dans des quartiers résidentiels, ce qui n’était pas optimal pour le transport. Nous sommes désormais idéalement situés. »

Nous devons pouvoir mettre cinq europalettes dans nos véhicules. Elles rentrent parfaitement dans le H350, ce qui n’est pas tout à fait possible dans les véhicules concurrents. Le H350 est en outre équipé d’un excellent moteur, très utile vu la charge utile supplémentaire. Et nous avons obtenu de bonnes conditions de garantie chez Di Nitto, à seulement 200 mètres d’ici. Le contact est excellent avec Koen du service ventes et Patrick pour les entretiens. Les interactions avec eux ne sont en fait pas nombreuses : nous avons acquis notre premier Hyundai il y a deux ans et n’avons encore eu aucune panne alors qu’il a déjà 190 000 kilomètres au compteur ! »

DE BONS MOTEURS POUR UNE CHARGE UTILE SUPPLÉMENTAIRE Pour soutenir sa croissance et remplacer une partie de sa flotte, C Trans a acquis de nouveaux fourgons Hyundai. « Nous avons opté pour le plus grand modèle, le Hyundai H350.

NORVÈGE ET ROUMANIE C Trans a parcouru pas mal de kilomètres en deux ans car elle se déplace un peu partout. « En tout cas là où on nous le demande. Nous sommes très présents en Belgique, mais nous allons aussi toutes les semaines aux Pays-Bas,

www.c-trans.eu

en Allemagne, en France, en Hongrie et en Pologne. Ma destination la plus lointaine est le sud de la Roumanie : 2 500 kilomètres, avec six paniers en osier ! Il s’agissait de ‘masters’ sur la base desquels nos clients allaient démarrer une grande production dans une usine roumaine. Notre service est plus rapide que le transport de DHL par avion car DHL travaille selon des créneaux horaires fixes. Le voyage a été fatigant, les 700 derniers kilomètres ayant été parcourus sur des routes secondaires, mais aussi très agréable. Cela faisait longtemps que je n’avais plus vu un âne tirant une charrette », se souvient Bart en riant. « Nous sommes aussi allés chercher un jour férié des pneus pluie en Norvège et des pneus slicks en Allemagne avec deux fourgons pour une Ford Mustang de Yokohama qui participait aux 24 Heures de Zolder. Mais est-ce que la Mustang ne fonce pas dans le mur au deuxième tour de la course ? »

Ma destination la plus lointaine est le sud de la Roumanie : 2 500 kilomètres, avec six paniers en osier !

C Trans a récemment acquis plusieurs Hyundai H350.

van

16 Test 18 Passion 20 Dossier Pick-ups

MERCEDES-BENZ VANS SE MET À L’ÉLECTRIQUE

L’eVito en septembre, l’eSprinter l’année prochaine

M

ercedes-Benz Vans annonce l’arrivée sur le marché de deux utilitaires électriques : l’eVito en septembre et l’eSprinter pour 2019.

Transportmedia a pu tester les deux véhicules à Hambourg.

Erik Roosens

L’acheteur d’un véhicule électrique veut pouvoir l’utiliser avec une batterie chargée dès le matin. C’est pourquoi Mercedes-Benz offre une solution globale : en plus du véhicule, la marque fournit aussi l’infrastructure de recharge et les outils qui permettent au client de vérifier l’autonomie de son utilitaire ainsi que les points de recharge sur son trajet.

Mercedes a conçu une application mobile qui calcule le nombre précis de kilomètres que l’on peut parcourir avec un véhicule dans différentes circonstances, par exemple par -10° Celsius. Cela permet au client de faire le bon choix : en fonction de l’autonomie souhaitée, il pourra opter pour un eVito limité à 80, 100 ou 120 km/h. Avec l’eSprinter, il peut choisir entre une charge utile de 900 kg pour un rayon d’action de 150 km (4 batteries), ou de 1 040 kg pour un rayon d’action de 115 km (3 batteries). Il peut là aussi régler la vitesse maximale.

GESTION INTELLIGENTE DES RECHARGES Mercedes-Benz Vans propose un service de gestion intelligente des recharges qui permet d’optimaliser l’utilisation des bornes en affichant en temps réel l’état de charge de tous les utilitaires d’une flotte.

L’eVito est disponible en deux longueurs : 5 140 mm et 5 370 mm, correspondant respectivement à 1 073 et 1 048 kg de charge utile. Ses batteries (41,4 kWh) se trouvant sous le plancher, son volume utile atteint 6,0 à 6,6 m³. Son rayon d’action est de 150 km (WLTP) et ses batteries se rechargent complètement en six heures.

16

L’eVito est proposé en deux longueurs et l’eSprinter sera d’abord commercialisé comme fourgonnette à toit surélevé.

L’eSprinter sera d’abord commercialisé avec un toit surélevé et une masse maximale autorisée de 3 500 kg. Son volume de chargement – 10,5 m³ – est identique à celui du Sprinter diesel. Concernant le pack de batteries, deux puissances sont proposées : 55 kWh, correspondant à un rayon d’action de 150 km (WLTP) et une charge utile de 900 kg, et 41 kWh (comme l’eVito), ce qui limite le rayon d’action à 115 km mais porte la charge utile à 1 040 kg.

La puissance (84 kW) et le couple (300 Nm) de l’arbre de transmission électrique des deux utilitaires sont identiques à ceux du modèle diesel d’entrée de gamme.

ENTRETIEN PEU COÛTEUX Nous avons pu tester l’eVito dans Hambourg et l’eSprinter sur un parcours de slalom. Tous deux affichent des reprises impressionnantes grâce à un couple immédiatement disponible. Ils sont silencieux, ce qui est très agréable. Pour une conduite la plus économe possible, choisissez le programme E+ (plutôt que le E ou le C) ou D- (plutôt que le D, le D+ ou le D++). Lorsque l’accélérateur est relâché,

le véhicule freine et récupère l’énergie. En ville, le mieux est d’opter pour le D-, à condition que le conducteur s’habitue à ce que le véhicule s’arrête assez rapidement, dès que l’accélérateur est relâché.

Selon Mercedes, l’avantage d’un véhicule électrique réside avant tout dans la différence de prix entre l’électricité et le diesel.

Les clients qui roulent beaucoup rentabiliseront plus vite leur investissement. Ajoutons à cela une fiscalité avantageuse et un entretien moins coûteux.

L’eVito et l’eSprinter ont des reprises impressionnantes grâce au couple maximal disponible immédiatement.

Vos machines n’ont pas de secret pour vous ?

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Chaque entreprise est unique et a des besoins spécifiques, auxquels Alphabet peut répondre en proposant des solutions sur mesure. Vous pouvez consacrer tout votre temps à votre activité pendant que nous gérons votre parc automobile, même lorsqu’il s’agit d’une flotte de véhicules utilitaires. Nous concevons des solutions économiques et durables de A à Z, allant des systèmes de rangement aux outils de traçage.

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18 Passion 20 Dossier Pick-ups 24 Dossier Leasing

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2

VOLKSWAGEN

AU COEUR DU TRANSPORTER

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W

olfsburg fut son berceau, Hanovre est aujourd’hui son creuset : le Transporter de Volkswagen est sur le point de fêter ses 70 ans.

Retour en images sur un phénomène mondial...

Claude Yvens – claude.yvens@transportmedia.be

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4 6

1. Un dessin d’enfant? Non, le croquis rapidement esquissé par le Néerlandais Ben Pon, premier importateur Volkswagen au monde, après une visite de l’usine Volkswagen de Wolfsburg.

Révolutionnaire pour l’époque, avec une cabine avancée et un moteur arrière. Le 11 novembre 1948, l’équipe de conception est formée. | 2. Le Volkswagen Typ2, testé dès le printemps 1949, est présenté le 12 novembre suivant à la presse allemande. Le ‘Bulli’ est né... | 3. Nouveau coup de génie, impensable sur tous le sautres utilitiares de l’époque : transformer un Transporter

18

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en camping-car. Aujourd’hui, certains minibus Samba se revendent pour près de 150.000 euros ! | 4. 1956 : la production du Transporter est délocalisée à Hanovre, car l’usine de Wolfsburg ne peut plus suivre la demande. | 5. Il faut attendre 1967 pour voir apparaître la deuxième génération du Transporter, qui abandonne le pare-brise en deux parties et progresse grandement en comportement routier. La gamme se prête à des variations quasiment infinies. | 6. Le T3 apparaît en 1979. Fini les formes arrondies, place à une carrosserie anguleuse... et au premier

moteur diesel en 1980. | 7. Aujourd’hui, l’usine de Hanovre emploie 14300 personnes et fabrique 189.600 véhicules par an (le Transporter, mais aussi le pick-up Amarok. Admirez les efforts portés sur l’ergonomie au travail... | 8. Le saviez-vous ?

Depuis quelques années, Volkswagen a repris à son compte l’assemblage des versions camping-car California. Chaque véhicule nécessite huit heures de travail supplémentaire, et il en sort 15.000 par an !

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20 Dossier Pick-ups 24 Dossier Leasing

VENT EN POUPE POUR LE PICK-UP

LE REGNE DU MIDSIZE

S

ur les cinq dernières années, le nombre d'immatriculations de pick-up en Belgique a progressé de plus de 45 % ! Une tendance qui n'est pas que Belge. L'Europe entière a soif de pick-up. En particulier de modèles intermédiaires (midsize) dont les ventes ont doublé en quatre ans pour dépasser les 200.000 unités. Le point sur les forces en présence.

Jean-Michel Lodez

6669 nouveaux pick-up ont pris la route en Belgique en 2017. Une nouvelle année record pour les immatriculations de ces utilitaires légers. Près d'un tiers d'entre eux étaient des Ford Ranger, le modèle restant leader incontesté du marché belge (et européen) avec 2010 modèles immatriculés, loin devant les Nissan Navara (1033 immatriculations), Mitsubishi L200 (981 immatriculations), VW Amarok (897 immatriculations) et Toyota Hilux (841 immatriculations).

Un classement qui tend à démontrer que, jusqu'ici, les clients ont préféré l'original à la copie. Personne n'ignore en effet que, économies d'échelles obligent, la plupart des derniers arrivés sur ce marché sont dérivés de ces valeurs sûres : le Mitsubishi L200 pour le Fiat Fullback, le Nissan Navara pour les Renault Alaskan et Mercedes-Benz Classe X. Sans doute faut-il leur laisser le temps de trouver leurs marques et de convaincre par les éléments qui les différencient : niveaux d'équipements et de finition, éléments de design, voire davantage. Et à ce petit jeu, c'est sans doute le Mercedes-Benz Classe X – dont les chiffres de 2018 seront plus exhaustifs vu son lancement fin 2017 - qui tire le mieux son épingle du jeu. D'abord parce qu'il propose depuis peu un moteur V6 maison. Ensuite parce que de vrais efforts ont été portés au niveau de l'habillage intérieur et extérieur du modèle ainsi que sur ses éléments de confort, de sécurité et de connectivité.

Autre vent de fraîcheur sur la planète pick-up : l'arrivée du Ssangyong Musso.

Ce remplaçant de l'Actyon Sport, qui a toujours évolué à la marge de ce segment par ses qualités moindres mais son prix sans concurrence, est plus ambitieux que ce dernier. Plus spacieux, il est aussi mieux motorisé et ses capacités utilitaires sont renforcées.

LES RAISONS DU SUCCÈS De quoi sans doute grappiller quelques parts de marché au pays des midsize où les doubles cabines sont rois. Un règne logique puisque ces modèles combinent les avantages d'une voiture et d'un utilitaire léger dont ils bénéficient du régime fiscal favorable (voir article par ailleurs). Les constructeurs ont bien compris cet attrait. Certains se concentrent d'ailleurs à 100 % sur ces modèles, les versions à cabines approfondies étant souvent remisées au second plan - lorsqu'elles sont disponibles - et celles à cabines simples étant carrément absente chez la plupart des acteurs du marché. Pourtant ce sont bien ces versions qui ramènent le pick-up à ses fondamentaux d'utilitaire. Le

LES ACTEURS DU MARCHÉ Marques et modèles

MOTEURS

Fiat Fullback Ford Ranger

TRANSMISSION

Motorisations

Puissance (ch)

Couple (Nm)

Consommation mixte min (l/100 km)

Emissions CO2 min (gr/km)

Double cabine (O/N)

N

380

6,9

180

Man. 6

4x4 enclenchable

N

O

181

430

6,9

180

Man. 6 ou Auto 5

4x4 enclenchable / permanent (**)

N

N

O

2.2L Duratorq TDCi

160

385

6,5 à 7,8

171

Man. 6 ou Auto 6

4x4 enclenchable

N

O

O

Man. 6 ou Auto 6

200

470

8,3 à 8,8

218

164

360

6,3

165

Mercedes Classe X

220d

163

403

7,4

195

220d 4Matic

163

403

7,6

250d

190

450

7,3

Ssangyong Musso

Cabine approfondie (O/N)

154

1.9L

Renault Alaskan

Simple cabine (O/N)

2.4 Diesel

3.2L Duratorq TDCi

Nissan Navara

VERSIONS Type

2.4 Diesel

Isuzu D-Max

Mitsubishi L200

Boite

4x4 enclenchable

N

O

O

4x4 enclenchable ou 2x4

O

O

O

Man. 6

2x4

N

N

O

200

Man. 6

4x4 enclenchable

N

N

O

192

Man. 6 ou Auto 7

2x4

N

N

O

250d 4Matic

190

450

7,9

207

Auto 7

4x4 enclenchable

N

N

O

350d V6 4Matic

258

550

9

237

Auto 7

4x4 permanent

N

N

O

2.4 Di-D

154

380

6,9

180

Man. 6

4x4 enclenchable

N

O

O

2.4 Di-D

181

430

6,9 à 7,5

180

Man. 6 ou Auto 5

4x4 enclenchable / permanent (**)

N

N

O

2.3 dCi

160

403

7,6

200

4x4 enclenchable

N

O

O

2.3 dCi Twin turbo

190

450

7,3

192

4x4 enclenchable

N

O

O

2.3 dCi 160

160

403

7,6

200

4x4 enclenchable

N

N

O

2.3 dCi 190

190

450

7,3

192

Man. 6 ou Auto 7

4x4 enclenchable

N

N

O

2.2 e-XDI

181

400

7,6

199

Man. 6 ou Auto 6

4x4 enclenchable

N

N

O

Man. 6

Toyota Hilux

2.4 D-4D

150

400

7

185

Man. 6 ou Auto 6

4x4 enclenchable

O

O

O

VW Amarok

3.0 TDI V6

163

450

8,1

213

Man. 6

2x4

N

N

O

Volkswagen Amarok

3.0 TDI V6

163

450

8,3

219

Man. 6

4x4 enclenchable

N

N

O

3.0 TDI V6

204

500

7,6

199

Man. 6 ou Auto 8

4x4 enclenchable ou permanent

N

N

O

3.0 TDI V6

224

550

8

210

Auto 8

4x4 permanent

N

N

O

(*) version cabine approfondie

20

(**) à partir de 100 km/h

21

Toyota Hilux Simple Cabine offre ainsi jusqu'à 2315 mm de longueur utile et l'Isuzu D-Max Single Cab jusqu'à 1310 kg de charge utile...

Même s'il s'est embourgeoisé, le pick-up moderne peut donc prendre des allures de vrai bosseur, avec de réelles capacités de traction (3,5 t freinées pour la plupart des modèles) et une aptitude à évoluer sur tous les terrains grâce à des transmissions intégrales permanentes ou enclenchables d'une efficacité redoutable (Ford Ranger en tête, tiens donc...) bien servies par des moteurs « coupleux » et puissants chez pas mal d'acteurs. Des qualités qui en font un partenaire de choix pour beaucoup de professions où un utilitaire léger classique ferait figure de pis-aller. Sans pour autant verser dans l'excès du full size, ces mastodontes US (Ford F150, Dodge RAM...), souvent surmotorisés et gavés au LPG, qui continuent de séduire une certaine clientèle chez nous mais dont la réelle utilité se justifie rarement.

Avec l'Alaskan, Renault a fait sa première incursion dans le domaine du pick-up.

BENNES (Versions double cabine) Longueur utile (mm)

Largeur utile (mm)

Largeur passages de roue (mm)

Hauteur (mm)

Seuil de chargement (mm)

Charge utile (kg)

Masse tractable Masse tractable max. Freinée max. Non (kg) freinée (kg)

1850 (*)

1470

NC

475

845 (*)

1520

1470

NC

475

850

1035 (*) 3000 (*) 1030

3100

750 750

1549

1560

1139

511

835

1203

3500

750

1549

1560

1139

511

835

1045

3500

750

1485

1552

1104

465

830

1220

3500

750

1587

1560

1215

431

854

1067

3200

750

1587

1560

1215

431

854

1037

3500

750

1587

1560

1215

431

854

1039

3200

750

1587

1560

1215

431

854

1016

3500

750

1587

1560

1215

431

854

1016

3500

750

1520

1470

NC

475

850

1030

3000

750

1520

1470

NC

475

850

1030

3100

750

1578

1560

1130

474

810

1037

3500

750

1578

1560

1130

474

810

1029

3500

750

1578

1560

1130

474

810

1020

3500

750

1578

1560

1130

474

810

1024

3500

750

NC

NC

NC

NC

NC

NC

3000

750

1555

1575

NC

480

730

1060

3200

750

1555

1620

1222

508

780

1040

3000

750

1555

1620

1222

508

780

962

3000

750

1555

1620

1222

508

780

935

3500

750

1555

1620

1222

508

780

985

3500

750

Le Mercedes-Benz Classe X vient titiller le V6 Amarok en s'enrichissant d'un V6 de 258 ch.

Dernier arrivé sur le marché : le Ssangyong Musso remplace l'Actyon Sport avec des capacités et des ambitions revues à la hausse.

van

20 Dossier Pick-ups 24 Dossier Leasing

ROULER EN PICK-UP…

UNIQUEMENT POUR LE LOOK « BAROUDEUR » ?

O

n assume complètement, quitte à passer pour des machos, mais rouler dans un gros pick-up ça en jette, et de plus en plus de femmes font ce choix aussi ! L’intérêt est-il donc uniquement d’afficher un sentiment de supériorité sur le bitume ? Professionnellement, l’intérêt fiscal est certain.

Alex Gusta

Non bien-sûr, il y a les vrais professionnels qui doivent sortir des routes asphaltées, et il y a tout aussi nombreux ceux qui doivent tracter des remorques lourdes, tractopelles ou van à chevaux. Mais au-delà de l’aspect pratique ou esthétique, les pick-up sont réellement intéressants pour votre entreprise si vous souhaitez joindre l’utile à l’agréable. En très grande majorité fabriqués en double cabines, les pick-ups sont fiscalement très intéressants en Belgique, alors qu’ils sont équipés comme des voitures de tourisme avec la technologie et le confort d’une berline avec cinq vraies places. En effet, contrairement aux fourgons double-cabines, les pick-up ne doivent pas répondre à la longueur de chargement minimale de 50% de l’empattement, ils sont donc toujours des utilitaires !

Contrairement aux fourgons double-cabines, les pick-up ne doivent pas répondre à la longueur de chargement minimale de 50% de l’empattement pour être considérés comme utilitaires.

A charge du propriétaire du véhicule, mais qui vous seront portées en compte en cas de leasing : • Pas de taxe de mise en circulation, mais une très faible taxe de circulation. En Wallonie, à Bruxelles et en cas de leasing, elle sera de €148,76 par an. Pour la Flandre elle est plus ‘verte’, mais sans excès. Comptez €135,24 pour un euro 6.

• Pour la partie comptable, tous les frais sont déductibles à 100%, y compris le carburant.

• L’amortissement peut être accéléré (dégressif), tous les frais complémentaires (accessoires…) peuvent être immédiatement amortis et il existe une possibilité de ‘déduction pour investissement’ pour les indépendants en nom propre.

• La TVA peut être récupérée à 100% sauf si le véhicule est aussi utilisé à titre privé. Dans ce cas vous ne récupérerez ‘que’ 85%.

A charge de l’employeur (s’il y a un contrat de travail), une cotisation CO² est due à partir du moment où il y a un usage privé du véhicule. Il faut compter un peu moins d’1 € par mois par gramme de CO² …

A charge de l’employé (s’il utilise son pickup également pour des déplacements privés) un avantage en toute nature. Le calcul sera plus complexe. En effet, aucune formule standard, mais à vous de justifier l’avantage réel octroyé à l’utilisateur, à savoir un pourcentage des kilomètres, ceux réellement parcourus en privé – multiplié par le coût réel du véhicule, achat, entretien, assurances, …

C’EST QUOI, UN USAGE PRIVÉ ?

Un employeur peut mettre à disposition de son employé un véhicule pour lui permettre – à la base – de réaliser son métier. Ceci paraît évident pour une équipe de jardiniers, nettement moins pour un banquier ! Pour un véhicule utilitaire, pas de formule convenue et facile d’application, à défaut de preuve de non utilisation en usage privé (déplacements en famille et hors du travail, déplacements domicile-travail). Attention : les trajets pour se rendre sur chantier ne sont pas un usage privé.

La meilleure façon de justifier votre usage professionnel est d’équiper votre pick-up d’un système de Track & Trace qui vous permettra à tout moment de prouver vos déplacements.

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BEST PROFESSIONAL PICK-UP

LE FORD RANGER BLACK EDITION EST LE FAVORI DU PUBLIC

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e Ford Ranger Black Edition a été élu Best Professional Pick-Up 2018 par les visiteurs de www.transportmedia.be. Rien d’étonnant vu que le Ranger est depuis longtemps le pick-up le plus vendu en Belgique et en Europe.

Erik Roosens

Le Ford Ranger Black Edition repose sur la version Limited, doté de série de la navigation par satellite, de capteurs de parking avant, d’une caméra de recul – très pratique pour atteler une remorque –, du système multimédia Ford SYNC 3 avec écran tactile de 8", de la climatisation électronique, de sièges en cuir et de rétroviseurs rabattables électriquement. Notre véhicule de test (4x4) était équipé du cinq-cylindres TDCi de 3,2 l.

Ce diesel de 200 ch était associé à la boîte automatique à six rapports, la combinaison la plus souvent choisie. Le Ford Ranger peut également être équipé du moteur diesel 2,2 l TDCi de 160 ch et d’une boîte manuelle à 6 rapports. En 2016, nous avions testé le petit moteur et compris pourquoi la majorité des acheteurs optent pour le cinq-cylindres et la boîte auto pour pouvoir exploiter au mieux la puissance et les capacités du Ranger.

Avec ses 200 ch et son couple de 470 Nm, ce moteur est à la fois puissant et souple.

Pour tracter une lourde remorque – jusqu’à 3.500 kg, cette combinaison est parfaite.

AIDE À LA DESCENTE Les sièges et le volant en cuir confèrent à ce Ford Ranger la classe et le confort d’une berline haut de gamme. Le véhicule se comporte en outre très bien sur la route. Si vous décidez de quitter les sentiers battus, vous pouvez enclencher la transmission intégrale à contrôle électronique (4x4 High). Pour disposer d’un couple plus élevé à basse vitesse ou bénéficier d’une puissance de freinage supérieure en descente, vous pouvez sélectionner le mode 4x4 Low ainsi éventuellement que le différentiel autobloquant électronique à l’arrière. Ce Ranger dispose aussi d’une aide au démarrage et d’une assistance à la descente (Hill Start Assist et Hill Descent Assist). Même si nous n’avons pu tester le Ranger en tout-terrain, sa capacité de franchissement de gué de 800 mm et sa garde

au sol de 230 mm démontrent qu’il est taillé pour cet exercice. Pour les conditions difficiles, vous pouvez mettre la boîte en mode Sport (S), qui permet de monter plus haut en régime avant le changement de rapport.

Pour sélectionner les vitesses manuellement, il suffit de placer le levier en position S, et le rapport engagé s’affiche sur le tableau de bord. Pratique pour éviter un changement de rapport inopportun en tout-terrain. Une sécurité est intégrée au dispositif. Si vous êtes en mode manuel et oubliez de rétrograder, la boîte s’en charge automatiquement.

L’affichage numérique du rapport engagé n’est actif qu’en mode manuel. À nos yeux, il serait aussi utile en automatique. Évidemment, il ne faut pas s’attendre à une faible consommation, car ce véhicule est d’abord un bosseur. Lors de notre test, l’ordinateur de bord a indiqué une consommation moyenne de plus de 10 litres sur environ 1.000 km. Une valeur réaliste. Après une remise à zéro et 30 km sur la E40 et le Ring de Bruxelles, l’ordinateur de bord indiquait une moyenne de 8 litres.

Avec sa capacité de franchissement de gué de 800 mm et sa garde au sol de 230 mm, le Ford Ranger est taillé pour le tout-terrain.

Le véhicule d’essai était équipé du moteur diesel TDCi 3,2 l cinq-cylindres de 200 ch couplé à la boîte automatique à 6 rapports.

van

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LEASING D’UTILITAIRES LÉGERS

RESTER OPÉRATIONNEL

L

’utilitaire léger supporte aujourd’hui la comparaison avec la voiture. En termes de confort, de performances, d’équipement, voire d’esthétique. Mais il conserve ses spécificités, notamment au niveau des formules d’acquisition. Utilisation oblige…

Michel Buckinx

Entre l’achat sur fonds propre, le financement bancaire classique, le leasing financier et le leasing opérationnel, quelle est la formule qui séduit le plus le professionnel désireux d’acquérir un utilitaire léger ?

RECHERCHE FLEXIBILITÉ Pour Patrick Jaspers, Lease Consultant & LCV Manager de J&T Autolease, deux formules ont le vent en poupe : « Le leasing opérationnel qui permet au client de confier la gestion totale à la société de leasing. Et les contrats de gestion. Dans ce cas, le client reste propriétaire du véhicule, il s’occupe lui-même du financement et de l’immatriculation mais l’entretien, les réparations et/ou les pneus sont confiés à la société de leasing. » Filip Indigne, Chief Commercial Officer d’ING Lease, précise que « dans 35 à 40 % des cas, les entreprises optent pour un leasing. Les entreprises font rarement appel à leurs fonds propres car le financement ou le leasing sont des formules très accessibles. » « Les formes de financement classiques et l’achat sur fonds propres restent les formules les plus populaires », estime quant à elle Kirsten Major, Marketing & Communication Officer d’Alphabet. Mais d’ajouter : « Les entreprises recherchent toutefois de plus en plus la flexibilité du leasing opérationnel. » Michel Torton, Sales Manager Van d’ALD Automotive, constate lui aussi « une augmentation du leasing opérationnel, principalement dans les PME, et même chez de petits indépendants qui cherchent une formule tout compris qui leur permet de bénéficier de tarifications avantageuses et d’un suivi des

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L’arrivée des utilitaires électriques va modifier les rapports de force entre les différentes formules de leasing, puisque l’entretien en est beaucoup moins onéreux.

véhicules dans les mêmes conditions qu’une grande entreprise. » BUNDLING OU UNBUNDLING ?

Le leasing est associé à une série de services comme l’entretien, les assurances, l’assistance et autres. Certains souhaitent un contrat comportant tous ces services (bundling) tandis que d’autres préfèrent se charger eux-mêmes de certains postes (unbundling). « Dans la plupart des cas, tous les services sont compris dans le contrat de location. C’est plus simple pour le client en termes d’administration et de suivi », explique P. Jaspers. Il précise toutefois que l’assurance est le poste le moins souvent intégré dans le contrat. « Souvent, les entreprises rassemblent toutes leurs assurances dans une seule police concoctée par la compagnie d’assurance et les véhicules en leasing en font partie. » La perception n’est pas tout à fait la même du côté d’ING Lease. Filip Indigne : « La tendance semble être à l’unbundling vu qu’il est très facile d’obtenir des contrats d’entretien séparément. Les clients veulent aussi se rassurer en obtenant le meilleur prix pour le financement, l’assurance, les entretiens, … Auparavant, la

tendance était plutôt au bundling mais aujourd’hui on remarque que les clients veulent plus de transparence sur leurs factures. Le phénomène des voitures électriques influence également l’unbundling car elles demandent moins d’entretien. » Le bundling semble toutefois séduire davantage les PME comme le souligne K. Major : « Il débarrasse l’utilisateur de tout souci et lui permet de se concentrer sur son core business.

Dans les grandes entreprises, tout dépend de la police générale sans que l’on puisse toutefois parler d’une véritable tendance pour l’une ou l’autre approche. » Eva Vereecken, responsable Marketing & Communication d’Athlon, n’hésite pas : la tendance est au bundling : « C’est la raison d’être du leasing opérationnel qui prend en charge tous les services afin que le client n’ait pas la moindre surprise financière ou opérationnelle. » « Mais certaines grandes entreprises sont parfois obligées de travailler avec des compagnies d’assurances, des constructeurs, etc… », nuance M. Torton. « Ce qui nous demande une grande flexibilité dans nos contrats.

Ces mêmes entreprises sont régulièrement

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PEUT-ON « AUTOPARTAGER » UN LCV ?

Entre bundling et unbundling, le cœur (et la raison) des fleet-owners balance.

démarchées en direct par les différents intervenants de notre métier - assurance, pneumatique, contrat d’entretien, assistance… - ce qui amène de temps en temps à devoir adapter nos contrats. » 5 À 6 ANS EN MOYENNE Le contrat de leasing des utilitaires légers atteint facilement 5 ou 6 ans voire davantage. « Tout dépend du kilométrage parcouru par le véhicule et de son utilisation », précise P. Jaspers. « Les LCV comportent souvent un équipement spécifique que les clients

souhaitent conserver le plus longtemps possible », précise K. Major. E. Vereecken complète : « Les investissements dans la transformation des camionnettes allongent de plus en plus les durées d’amortissement. » Pour M. Torton, « l’activité et le suivi des véhicules sont les éléments qui déterminent la durée des contrats et la gestion des immobilisations reste primordiale. Un contrat long sans tenir compte de cet aspect, même si l’amortissement du véhicule sur une plus longue période est plus faible, peut s’avérer désastreux au décompte final. »

L’utilitaire léger sera-t-il lui aussi « touché » par les nouveaux modes d’utilisation/possession des véhicules du type car-sharing ?

Le scepticisme est de mise, notamment en raison de l’identification du véhicule, des temps de conduite et de l’aménagement intérieur spécifique d’un LCV. Pour F. Indigne, « un professionnel qui transporte l’ensemble de son matériel et qui a besoin d’un van peut facilement en louer une.

Le car-sharing ne semble pas rentable. » K. Major est moins catégorique : « Le marché du LCV recherche lui aussi des solutions de mobilité efficaces. Le car-sharing y a certainement une place, mais surtout pour un allègement opérationnel de la gestion de la flotte LCV. C’est pourquoi Alphabet applique aussi son service car-sharing AlphaCity aux utilitaires légers. » Pour Athlon, sont « si spécifiques à l’entreprise que le car-sharing n’est pas évident. » « Une expérience a été réalisée il y a quelque temps à Paris sans grand succès », raconte M. Torton. « Mais Il est certain que dans un avenir assez proche, 3 à 5 ans, une nouvelle ère va s’ouvrir pour le LCV avec la modification du comportement du consommateur et des activités, les normes anti-pollution et l’évolution constante de l’e-commerce. »

L’utilisateur de LCV actuel recherche donc la sécurité, la flexibilité et la sérénité. Pour se concentrer sur son activité et rester opérationnel.

Alphabet tente une première expérience de car-sharing avec AlphaCity.