MARS 2016
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MARS 2016
sommaire
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Les entreprises ont un besoin croissant de données, mais encore faut-il pouvoir les considérer de façon structurée. Rencontre avec Paul Verkinderen (Chevin).
edito L’année des siestes énergisantes… et des machines à laver 2016 s’annonce comme une année pleine de nouveautés. Citroën, Peugeot et Toyota ont dernièrement annoncé les nouveaux modèles Jumpy, Expert et ProAce, fruits de l’alliance franco-nipponne. Fiat, ancien compère du duo français, ne s’en laisse pas compter et présentera cette année un nouveau Scudo, basé sur le Renault Trafic. L’union fait la force, comme le montrent les chiffres récents : janvier 2016 affiche une progression de pas moins de 11 % par rapport à l’année dernière. Des statistiques qui ne mentent pas : les utilitaires légers ont plus que jamais le vent en poupe. Mais 2016 s’annonce surtout comme l’année des utilitaires du futur. Volkswagen et Toyota - à nouveau - proposent un véhicule taillé pour demain. Chez VW, il s’agit d’un minibus, un marché qui n’a plus aucun secret pour la marque. Après le Bulli – qui n’a jamais été produit en série – les Allemands vont maintenant présenter le Budd-E, un véhicule connecté au reste du monde. Une description à prendre au sens propre pour un minibus rempli de gadgets futuristes en matière de connectivité et de communication. Vous n’avez pas le temps de lancer votre machine à laver ? Pas de problème, Budd-E est connecté à votre maison. Un nouveau véhicule et un concierge en un seul achat ! Spectaculaire, certes, mais attendez la suite. Chez Toyota, l’intérieur du U2 peut être complètement transformé en quelques étapes toutes simples. Via des rails de sol, le conducteur peut adapter la répartition des sièges à ses besoins du moment. Envie de faire une sieste énergisante ? Il vous suffit d’écarter les sièges et de fermer les yeux. Mais le véhicule est surtout destiné à améliorer la distribution urbaine (U2 signifie d’ailleurs Urban Utility). Le futur semble prometteur, mais quant à savoir si ces véhicules deviendront une réalité … A suivre. Yannick Haesevoets, yannick.haesevoets@transportmedia.be
9 SCOOP Avec son TGE, MAN Truck & Bus rejoindra prochainement Iveco, Mercedes-Benz et Renault Trucks sur le marché des utilitaires légers
10 VAN TOPICS Un aperçu condensé des dernières nouveautés du secteur
12 VIP Ford occupe désormais la 3e place du marché utilitaire belgo-luxembourgeois, après être retombé à la 7e position en 2012. Patrick Van der Aa nous explique le renouveau de la marque à l’ovale.
14 CASE STUDY En quelques années, Servilux est passé de fournisseur local de pièces au statut de réparateur officiel des grandes marques de télévisions. Ward Dumon, CEO, nous dévoile les coulisses de son entreprise.
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VW Transporter Iveco Daily CNG Mitsubishi L200
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20 NETWORK Renault occupe la tête des immatriculations en Europe pour la 18e année consécutive. Un résultat que la marque au losange doit à sa gamme, mais également à son réseau dédié aux professionnels.
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LES ENTREPRISES DE TRANSPORT ONT UN BESOIN CROISSANT DE DONNÉES
« EXCEL EST CONÇU POUR COMPTER, PAS POUR GÉRER DES FLOTTES » P
aul Verkinderen est actif depuis 25 ans déjà dans le secteur automotive. Depuis 5 ans, il travaille pour Chevin, une société anglaise présente au niveau mondial et spécialisée dans le fleet management, de la commande à la vente, comme il le souligne lui-même. « L’essentiel de nos clients possèdent une flotte très diverse qui doit être gérée », déclare-t-il. « Cela va des voitures aux camions en passant par les camionnettes, mais aussi les vélos électriques, les chariots élévateurs et autres. Notre logiciel gère 850.000 actifs divers dans le monde. » Timothy Vermeir
ABONDANCE DE DONNÉES Les défis que les gestionnaires de flotte doivent relever ? « Il existe une abondance de données à laquelle les gestionnaires de flotte sont confrontés et qu’ils doivent pouvoir considérer de façon structurée. Souvent, les entreprises travaillent encore avec des systèmes de conception propre ou avec des listes excel. Il arrive encore régulièrement que la gestion de flotte soit très statique, avec rien d’autre qu’une liste de numéros de châssis, de plaques d’immatriculation, de dates d’achat et autres. Mais je le dis : excel est fait pour compter, pas pour gérer des flottes. » Les données que le gestionnaire de flotte doit traiter proviennent des concessionnaires, des fournisseurs de carburant, des banques. Il s’agit de données descriptives sur le véhicule, les entretiens, la consommation, les amortissements … Paul Verkinderen remarque en outre que les sociétés veulent conserver de plus en plus de données, sur les véhicules et le comportement de conduite. L’avenir ? Il passera par des véhicules autonomes et, à plus court terme, par ce que l’on appelle les connected vehicles. Les véhicules récolteront eux-mêmes les données et les mettront à disposition du gestionnaire de flotte.
INSOURCING Pour Paul Verkinderen, c’est en associant toutes ces données que vous obtenez un bon aperçu de la flotte et de la manière dont la société la gère. « Si vous pouvez coupler la consommation à la plaque d’immatriculation du véhicule et ainsi au chauffeur, il est possible de détecter les écarts. Qui consomme le plus ? Pourquoi tel plein effectué par telle
personne dépasse-t-il la capacité du réservoir ? » « Le total cost of ownership est le résultat final, mais n’est pas nécessairement le point de départ. Vous acquérez un tel système de gestion de flotte pour accroître l’efficacité des processus existants. Et en gagnant en efficacité, vous réduirez finalement les coûts. » Ce qui frappe Paul Verkinderen aujourd’hui, c’est que de plus en plus de sociétés mettent fin au leasing de leur flotte. Il est en effet facile de sous-traiter beaucoup de choses pratiques, mais cela a évidemment un coût. De plus, une fois le leasing arrivé à échéance, le véhicule vaut souvent moins que ce que l’on avait espéré en raison des dégâts, du kilométrage, etc. « Les entreprises vont ellesmêmes acheter et gérer la flotte en interne.
De plus en plus de sociétés mettent fin au leasing de leur flotte.
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Le software de Chevin gère 850.000 véhicules dans le monde.
REGARDER DEVANT
Paul Verkinderen : « Il arrive encore régulièrement que la gestion de flotte soit très statique, avec rien d’autre qu’une liste de numéros de châssis, de plaques d’immatriculation, de dates d’achat et autres. »
Un véritable insourcing est en cours. Ceci génère aussi davantage de flexibilité dans la gestion de flotte. Les véhicules sont par exemple vendus plus rapidement que ce que l’on avait d’abord pensé – ou pas - si c’est opportun. » De plus en plus de données et une internalisation de la gestion … pas étonnant que les entreprises soient à la recherche du bon logiciel pour une gestion efficace de leur flotte. Les bonnes applications permettent d’interpréter correctement les données et d’établir et suivre les kpi (key performance indicators). Il est important, dit Verkinderen, que les entreprises déterminent ce qui est important pour eux pour pouvoir se concentrer là-dessus.
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Un bon gestionnaire de flotte est prévoyant, ajoute Paul Verkinderen. « Par exemple pour l’entretien : le logiciel doit vous dire quand il est temps d’emmener le véhicule à l’entretien, en fonction du temps passé et / ou des kilomètres effectués. Le système peut alors fixer un rendez-vous lui-même avec le garage », indique-t-il en guise d’exemple. « Mais un bon outil donne aussi des conseils : lorsqu’un véhicule a déjà quelques années et que le système ‘voit’ que les coûts commencent à grimper fortement, il devrait pouvoir signaler son remplacement. Ou à l’inverse : un véhicule qui roule depuis un certain temps déjà peut toujours être en parfait état et être conservé même si la procédure standard prévoit de le retirer de la circulation. » Le ROI - return on investment - d’une bonne gestion de flotte ? Paul Verkinderen ne s’aventure pas à donner des chiffres précis. Bien qu’il soit persuadé qu’investir dans un outil finit par rapporter. « Vous passez moins de temps à la gestion quand vous utilisez les bons outils. Et si vous gérez correctement votre flotte, vous réduisez aussi la consommation, utilisez vos véhicules plus efficacement et ceux-ci dureront plus longtemps
« Vous acquérez un système de gestion de flotte pour accroître l’efficacité des processus existants. Et en gagnant en efficacité, vous réduirez finalement les coûts. »
puisque l’entretien préventif sera mieux planifié. Chacun de ces points ne fait pas LA différence à lui seul, mais mis bout à bout … De plus, les données dégagent aussi des modèles et vous avez une idée du coût des différentes marques et types. Ce qui peut guider la politique d’achat. »
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BPOST MOBILISE SES VÉHICULES PLUS EFFICACEMENT GRÂCE À UNE SOLUTION DE FLEET MANAGEMENT
« NOS DÉCISIONS VONT DAVANTAGE REPOSER SUR LES DONNÉES » G
râce à une solution de fleet management poussée, bpost est en mesure d’exploiter ses véhicules plus efficacement, de comprimer les coûts et de prendre des décisions avec plus de perspicacité. Le core business qui évolue – moins de correspondance, davantage de paquets – pousse l’entreprise à procéder à une évaluation permanente de la flotte pour vérifier si elle continue à répondre aux besoins actuels. Timothy Vermeir
La flotte de bpost ? C’est une gamme très vaste de véhicules très divers. Le Fleet Manager au sein de la division Mail Service Operation, Tom Goethals, fait le décompte pour nous, à commencer par les 7.800 vélos et 1.800 vélomoteurs dont dispose bpost. « Il y a aussi 2.500 vélos électriques opérationnels. Le moyen le plus efficace sur des tournées de 15 à 25 km, soit la capacité maximale que l’on peut tirer des batteries. L’utilisation chez nous – avec beaucoup de stops et de démarrages – n’est en effet pas comparable à l’utilisation privée d’un vélo électrique. » Bpost dispose en outre de 5.700 petits véhicules – Renault Kangoo et Fiat Doblo – mobilisés pour les tournées de journaux. Ils distribuent aussi des sacs de surcharge, les
sacs postaux qui sont intégrés à la tournée du facteur et dans lequel celui-ci peut se ravitailler sans devoir retourner à son bureau de poste. « Nous possédons aussi quelque 800 camionnettes plus grandes – Scudo et Ducato de Fiat, Trafic et Master de Renault – utilisées pour la collecte. » Les 250 poids lourds de bpost, quant à eux, circulent surtout entre les centres de tri et les bureaux de poste, mais sont aussi mobilisés pour les grands clients. Les véhicules les plus imposants, environ 150 ensembles tracteurs-semis, garantissent les différents flux entre les centres de tri. « Comme nous fusionnons des bureaux de poste, l’évolution va ici aussi dans le sens de poids lourds plus grands », déclare le fleet manager.
Tous ces véhicules sont gérés dans un seul système de fleet management, exploité depuis octobre de l’an passé chez bpost. On y trouve encore des minibus – une soixantaine – qui transportent des collaborateurs entre les stations et les centres de tri et les amènent au point de départ de leur tournée. Les chariots élévateurs et autre matériel de manutention sont également repris dans le système, bien que leur gestion n’y soit pas active. Valérie Barratt, Fleet & Fleet Procurement Manager, complète : « La flotte de véhicules de société est aussi gérée dans le même système, soit à peu près 1.640 unités. »
KPI ET DASHBOARDS Le nouveau système de gestion de flotte comprend des informations sur tous les véhicules, mais est aussi l’outil qui gère tous les processus. A commencer par l’achat et les intervalles d’entretien précise Valérie Barratt. Mais aussi les coûts de carburant, de sinistres, de l’assurance …, et ceci chaque fois en lien
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avec la plaque d’immatriculation. « Le système nous permet d’avoir une vue globale sur le coût total en mettant tous ces coûts les uns à côtés des autres. Nous travaillons aussi avec des profils de manière à ce que les responsables de flotte ne puissent gérer, à travers l’organisation, que ce qu’ils doivent gérer. Un responsable ne voit que ce qui est pertinent pour lui et n’a plus de vue sur le fleet management total de bpost. » « Chaque gestionnaire de flotte local a ses KPI, son tableau de bord. Il peut suivre un certain nombre de processus et gère sa flotte sur le plan de l’entretien, de l’inspection, des accidents », complète Tom Goethals. « Nous demandons aux managers locaux et régionaux de la rentabilité, mais alors nous devons leur donner les bons outils pour y arriver. »
DES DONNÉES DE DIFFÉRENTES SOURCES Le principal défi est de rassembler les données provenant de différentes sources dans un seul système, reconnaît-on chez bpost. Il y a un input propre, mais aussi toutes sortes de rapports des fournisseurs qui ne sont pas tous dans le même format. « C’est un sérieux défi que d’arriver à intégrer dans le système ces données de manière structurée et d’arriver à un rapport consolidé complet par plaque d’immatriculation, par bureau, par région », souligne le fleet manager. « C’est d’ailleurs toujours un work on progress. » En collaboration avec le service procurement, bpost passe des accords avec des fournisseurs sur les données qui doivent être fournies et la forme dans laquelle elles doivent l’être. Quand de nouveaux contacts sont établis, les exigences pour le reporting sont fixées. « Il est crucial à ce niveau que, de notre côté, nous puissions tout intégrer dans le système », insiste Valérie Barratt.
ACHETER PLUS INTELLIGEMMENT Les efforts pour mettre le système sur pied et l’alimenter avec des informations pertinentes portent leurs fruits, affirme Valérie Barratt. « Oui, grâce au système de fleet management, nous pouvons mieux évaluer quel véhicule convient le mieux pour un trajet donné, où un véhicule peut être le mieux utilisé. Mais pour ce qui est de l’achat, les rapports du système de gestion de flotte constituent une indication interne, même si cela ne peut être un élément intégré dans le cahier des charges. En tant qu’acteur public nous devons en effet traiter tous les candidats de manière transparente et équivalente. Nous demandons les données de tous les candidats, notamment parce que nous n’avons pas de vue sur les coûts des marques avec lesquelles nous ne roulons pas aujourd’hui. » Ce que la gestion de flotte permet de savoir, c’est ce qui doit être repris en plus dans le cahier des charges. S’il apparaît que le pick-up & delivery fait une grande différence dans le total cost of ownership, il y sera ajouté. Tom Goethals : « D’un point de vue technique, nous allons aussi demander aux fournisseurs certains éléments sur base de ce que le système nous a appris. Etant donné que nous entrons et sortons régulièrement du véhicule, les charnières constituent un point faible. Dans nos spécifications techniques, nous demandons d’équiper les véhicules de charnières renforcées. Idem pour le plancher. » Sur base de ces données, il est également beaucoup plus facile pour bpost de déterminer quel véhicule serait le mieux utilisé pour une tâche donnée. « Nos décisions vont beaucoup plus se baser sur ces données au
« Grâce au système de fleet management, nous pouvons mieux évaluer quel véhicule est le mieux adapté pour quelle tournée. » Valérie Barratt
lieu de reposer sur des ressentis. Lorsque des bureaux doivent fusionner, et qu’il faut donc effectuer davantage de kilomètres par exemple, ils pourront prévoir l’impact sur leur flotte et sur les coûts », explique Tom Goethals. Le système de gestion de flotte chez bpost est aujourd’hui déjà très étendu, même si l’on pense déjà à l’étape suivante. Comme il n’est pas toujours aisé d’obtenir les infos – il faut attendre que les fournisseurs envoient leurs rapports de sorte que les données de consommation par exemple puissent être intégrées – un système fleet log est susceptible d’intéresser bpost. « Nous pourrions alors être plus prompt à réagir et accroître encore l’efficacité de la gestion de flotte », déclare Tom Goethals. Valérie Barratt ajoute : « Le comportement de conduite de nos chauffeurs pourrait aussi en faire partie. Nous ne voulons pas d’information en temps réels sur qui se trouve où, mais bien une meilleure vue sur des éléments qui ont un effet sur l’efficacité de la flotte, comme rouler trop vite, freiner trop fort, consommer trop. »
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van USINE FLAMBANT NEUVE POUR LES VOLKSWAGEN CRAFTER ET MAN TGE
MAN ÉTEND SA GAMME VERS LE BAS L
e constructeur de poids lourds allemand MAN étend sa gamme vers le bas avec une camionnette de 3,5 tonnes. Le MAN TGE sera exposé pour la première fois, tout comme le nouveau Volkswagen Crafter, au salon international de Hanovre (IAA) en septembre en 2016. Les camionnettes – que MAN et Volkswagen construisent dans une usine flambant neuve en Pologne - connaîtront leur première belge à Truck & Transport 2017. Les véhicules feront leur apparition sur le marché belge au printemps 2017. Erik Roosens
Le Volkswagen Crafter est actuellement produit dans les usines de Mercedes avec le Sprinter. Cette collaboration va prendre fin car Mercedes a besoin de la capacité totale de ses usines pour la production du Sprinter. La coopération entre MAN et Volkswagen n’a rien d’étonnant : le groupe Volkswagen possède 75% des parts de Maschinenfabrik Augsburg Nürnberg (MAN). Les véhicules seront toutefois commercialisés séparément sous les noms Volkswagen Crafter et MAN TGE. Le MAN TGE a été développé par Volkswagen Commercial Vehicles et sera construit avec le Volkswagen Crafter dans une nouvelle usine située dans la ville polonaise de Wrze´snia. Volkswagen y a investi plus de 800 millions d’euros. L’usine se trouve à 50 km à l’est de Poznan où est construit le Caddy.
VARIANTES DE CARROSSERIE Le MAN TGE permet au constructeur allemand d’étendre son offre et d’offrir à ses clients des véhicules de 3 à 44 tonnes. Actuellement, le véhicule le plus léger de MAN est le TGL de 7,5 tonnes. Selon Joachim Drees, CEO de MAN Truck & Bus, de nombreux clients ont besoin de véhicules du segment plus léger. « Le TGE représente ainsi un enrichissement intelligent de notre gamme. Les solutions et les variantes de
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Avec le TGE, la gamme de MAN s’étend désormais vers le bas.
carrosseries que nous allons proposer, s’inscriront dès lors dans le prolongement des besoins et applications de nos clients. » Selon MAN Belgique, les concessionnaires belges attendent aussi avec impatience une extension de la gamme vers le bas. Dans un avenir proche, cela signifie pour les clients de
MAN qu’ils n’auront plus qu’un seul interlocuteur, que le véhicule soit léger ou lourd, pour la vente, l’entretien et les réparations. Outre les versions classiques, MAN va également proposer des véhicules avec une superstructure spécifique, par exemple pour le secteur de la construction et les services de lutte contre l’incendie.
DEUXIÈME USINE EN POLOGNE La nouvelle usine de Wrze´snia sera le deuxième site de production de Volkswagen Commercial Vehicles en Pologne. En effet, le Caddy est produit depuis 10 ans déjà à Poznan. Volkswagen Commercial Vehicles dit que « la marque a acquis une excellente expérience avec la production du Caddy en Pologne. Et la région autour de Wrze´snia présente des conditions optimales sur le plan de l’économie, de l’infrastructure et de la politique du travail. » La nouvelle usine s’étend sur une superficie équivalente à 300 terrains de football et emploiera 3000 personnes.
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GEERT JAEKEN NOMMÉ COO SALES & AFTER SALES MERCEDES-BENZ VANS BELGIQUE
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TOPICS LE TOYOTA U2 PRÉSENTÉ À TORONTO Le nouveau Toyota U2 (pour Urban Utility) a récemment été présenté au salon de l’auto de Toronto. La petite fourgonnette a été développée pour la distribution urbaine. Le concept U2 a été imaginé par Toyota Californie. Le véhicule est taillé sur mesure pour la distribution urbaine. La flexibilité de l’espace intérieur est un de ses principaux atouts. L’utilisateur peut par exemple décider lui-même de la configuration des sièges grâce à un système de rails au sol. Le hayon arrière peut être utilisé comme rampe pour les opérations de (dé)chargement, et le toit ouvrant est constitué de panneaux rétractables.
Depuis le 1er janvier 2016, Geert Jaeken occupe officiellement le poste de Chief Operational Officer Sales & After Sales Mercedes-Benz Vans. Cette désignation met donc fin à sa mission intérimaire. Avec Geert Jaeken (38 ans), Mercedes-Benz BeLux voit arriver un homme de ses propres rangs à la tête du département Vans. Il est entré chez Mercedes-Benz Vans en 2000 comme analyste marketing et a régulièrement progressé au sein de l'organisation. D'abord product trainer et district manager Vans, il est ensuite devenu Sales Manager de la même division en 2009. Depuis le 1er août 2015, il était aussi ad interim à la tête de Mercedes-Benz Vans Belgique, fonction qu'il assume à présent définitivement. "C’est un grand défi qui m’attend", a déclaré Geert Jaeken. "En Belgique, l'activité Vans explose depuis un certain temps déjà. Nous frôlons la barre des 8 000 unités, et avec le Sprinter, nous sommes le leader du marché dans le segment des Large Vans. Il s'agit maintenant de poursuivre cette croissance, mais j'ai entièrement confiance en notre capacité à y arriver".
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ANNÉE RECORD POUR LE NOUVEAU DAILY Iveco annonce que le Nouveau Daily a connu une année 2015 exceptionnelle, avec de nombreux prix à travers le monde et « un succès retentissant sur tous les marchés ». Lancé en 2014, le Nouveau Daily – qui est aussi l’Utilitaire International de l’Année 2015 - a enregistré une augmentation de 20 % des ventes l’an passé par rapport à l’année précédente. En Europe, sa part de marché a progressé de 0,6 % par rapport à 2014. En Amérique Latine, cette part a augmenté de 1,5 % malgré des conditions de marché délicates. Iveco souligne aussi que le véhicule a récolté une multitude de prix à travers le monde. Outre le titre d’Utilitaire International de l’Année 2015 décerné au salon IAA 2014, le Daily a décroché le prix du ‘Meilleur Transporteur KEP 2015’ en
Allemagne dans le secteur de la livraison express et de la messagerie, le « Prix Européen de l’Innovation 2016 » dans le secteur du caravaning ou encore un « Innovation Award for KEP Transport 2015 » pour le Daily HiMatic (transmission Iveco automatique à 8 rapports) pour n’en citer que quelques-uns. Rappelons qu’Iveco a présenté en 2015 un Daily totalement électrique ainsi qu’une version 4x4.
NOUVEAUX CITROËN JUMPY ET PEUGEOT EXPERT ATTENDUS POUR L’AUTOMNE Les nouveaux Citroën Jumpy et Peugeot Expert sont attendus pour l’automne 2016. Voici déjà ce que l’on en sait. Notons d’emblée que les versions utilitaires se distinguent des versions transport de personnes par leur nom. Ces dernières, baptisées Citroën Space Tourer et Peugeot Traveller, ont été dévoilées au salon de Genève. Les camionnettes, quant à elles, feront leur apparition en automne et conserveront leur nom : Jumpy pour Citroën et Expert pour Peugeot. C’est cette fois avec Toyota (et non plus Fiat) que le développement a eu lieu. Les véhicules sont assemblés sur le site PSA de Sevelnord. Les deux modèles reposent sur la nouvelle plate-forme EMP2, un châssis doté d’une structure renforcée et de trains roulant adaptés pour une charge jusqu’à 1400 kg (200 kg de plus que la
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génération actuelle). Ils seront aussi équipés des derniers moteurs diesels du groupe PSA : le 1.6 BlueHDI de 100 et 120 ch et le 2.0 BlueHDI de 150 et 180 ch. Les nouveaux Jumpy et Expert seront proposés en trois longueurs (4,60 m, 4,95 m et 5,30 m) et deux hauteurs (1,90 m et 2,28 m). Dans leurs versions les plus spacieuses, les véhicules proposeront un volume de chargement de plus de 7 m3.
SAINT-TROND OPTE POUR LE KANGOO ÉLECTRIQUE Saint-Trond vient de remplacer l'entièreté de sa flotte de véhicule par des véhicules électriques. La commune se sépare ainsi de 31 véhicules usagés pour les remplacer par 22 Renault électriques. La commande se composé de 5 voitures personnelles (Renault Zoé) et de 17 véhicules utilitaires (Renault Kangoo) qui disposent respectivement d'une autonomie d'environ 210 et 185 km. Le conseil communal jour ainsi résolument la carte de la mobilité durable. "Nous prenons les devants pour devenir une ville du futur", explique la bourgmestre Veerle Heeren. "L'acquisition des véhicules électriques va nous permettre d'économiser 80.000 euros par an. Grâce à un système de partage des véhicules, nous parcourrons 20 % de kilomètres en moins, ce qui nous a permis de réduire sensiblement la taille de notre parc automobile". Pour la bourgmestre, les véhicules électriques représentent une véritable opération win-win. "Les véhicules électriques sont moins coûteux pour les autorités communales que les motorisations classiques. Nous sommes la première commune flamande à remplacer toute notre flotte par des véhicules électriques. Je suis certaine que de nombreuses autres communes vont suivre notre exemple". Les véhicules ont été commandés auprès du concessionnaire Group Pashuysen, et font l'objet d'un contrat de leasing auprès de J&T Autolease.
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PATRICK VAN DER AA, DIRECTOR COMMERCIAL VEHICLE SALES & MARKETING FORD
« CONTINUER À REGARDER VERS LE HAUT » I
l aura fallu moins de cinq ans aux équipes de Ford pour atteindre les ambitieux objectifs de leur stratégie « Big Bang ». La marque à l’ovale occupe désormais la troisième place du marché utilitaire belgo-luxembourgeois, après être retombée à la septième position en 2012. « Cela montre simplement que nos produits correspondent aux attentes des clients », explique Patrick Van der Aa. Christophe Duckers et Frédéric Willems
Dans leur catégorie respective, la Fiesta Van, les déclinaisons du Transit (Courier, Connect, Custom et 2 tonnes) et le pick-up Ranger s’affi chent en haut de classement. « Sur les 20 principaux marchés européens, nous avons amélioré notre part de marché de 1,2 % en 2015, et sommes désormais numéro un, avec 12,6 % des ventes. Ces quelques 280.000 utilitaires légers commercialisés nous ont permis de réaliser notre meilleur résultat depuis 2007. Le choix de capitaliser sur le nom « Transit » pour différents véhicules était le bon. »
RÉDUIRE LES DÉLAIS DE LIVRAISON Revers de la médaille, les résultats enregistrés par le constructeur ont allongé les délais de livraison des véhicules. « Nos très bons chiffres de janvier 2016 sont en effet le résultat de commandes passées en 2015. Nous avons dès lors décidé d’augmenter sensiblement la capacité de production de nos usines turques. » Pour les modèles équipés des options les plus courantes, les concessionnaires Ford peuvent s’appuyer sur les
centres logistiques d’Anvers et de Tongres. « Ce stock tampon nous permet d’assurer des livraisons rapides. Pour les véhicules qui doivent faire l’objet d’une commande spécifi que, notre objectif est d’arriver à un délai de livraison de 10 à 12 semaines. » La marque à l’ovale propose en sortie d’usine différents véhicules carrossés prêt à l’emploi, principalement sur base du Transit 2 tonnes en version fourgon, cabine ou double cabine.
Dans les prochains mois, Ford va développer une toute nouvelle motorisation et proposer de nouvelles technologies, dont une boîte de vitesse automatisée et une offre quatre roues motrices. « Au niveau produit, le lancement du nouveau Ranger est une réussite. La tendance positive rencontrée lors de la phase de prévente s’est en effet confi rmée durant le mois de janvier, grâce notamment au salon de l’Auto ». Le marché de l’utilitaire léger devrait affi cher une croissance d’environ 5 % cette année. « Le commerce électronique et la prochaine taxe kilométrique ne sont pas étrangers à la bonne santé du secteur », poursuit Patrick Van der Aa. « Tout comme la volonté de nombreuses communes de bannir les poids lourds de leur centre-ville pour des raisons de congestion et d’environnement. » Le Ford Ranger occupe la première place du segment des pick-up avec environ 30 % de parts de marché.
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TOUT AU DIESEL? Loin de surfer sur la vague environnementale, Ford ne propose des motorisations essence que sur sa gamme des petits utilitaires (Transit Courier & Transit Connect). « Le rapport entre les volumes potentiels dans le segment du Transit Custom et Transit 2T et les efforts à consentir n’est pas favorable pour le moment, même si je remarque que certaines concurrents décrochent de jolies commandes en misant sur le vert. » Voici une quinzaine d’année, le constructeur proposait pourtant des véhicules au gaz naturel qui ont rencontré un certain succès, par exemple aux Pays-Bas. « C’est aux pouvoirs publics de sonner l’heure de la transition, et de forcer le passage à des technologies plus durables. »
« Sur le marché belgo-luxembourgeois, Ford est passé de la septième à la troisième place en 4 ans » Patrick Van der Aa.
« Cette offre nous permet de répondre rapidement aux demandes les plus courantes. Pour les transformations spécifiques, nous travaillons avec différents carrossiers afin de proposer des solutions sur mesure à nos clients. Chaque concessionnaire spécialisé en utilitaire doit également disposer d’un véhicule transformé dans son stock ».
LA FORCE DU RÉSEAU Au fil du temps, les importateurs sont de plus en plus exigeants avec leurs concessionnaires. « Une certaine forme de professionnalisation était en effet nécessaire. Nous comptons actuellement près de 200 points de vente et de service, dont 35 Transit Centers véritablement dédiés à la gamme utilitaire. Ces centres sont répartis dans le pays en fonction de l’activité économique. » Ford pose des exigences strictes à ses dealers, notamment au niveau des heures d’ouvertures de l’atelier, et des véhicules de stock. « Cela représente un investissement que tous les concessionnaires ne sont pas en mesure d’assumer, mais nous leur proposons en échange un soutien de qualité, avec des formations et des ateliers spécifiques. Nous les accompagnons également lors de leurs actions promotionnelles, comme les journées portes ouvertes, et allons développer cette année une flotte de véhicules transformés de démonstration, qui fera le tour de nos concessions utilitaires. » Ces Transit Centers proposent depuis peu le concept Ford Transit24, qui repose sur une charte de qualité destinée à garantir la mobilité des clients. « Cela fait plusieurs années que la notion d’uptime est répandue dans le secteur des poids lourds, et la tendance est occupée à percoler sur les utilitaires légers. Nos clients professionnels ne peuvent pas se permettre d’être immobilisés. Nous avons donc mis en place une palette de services afin de garantir autant que possible leur mobilité. »
UNE FRONTIÈRE TÉNUE
Le choix de capitaliser sur le nom "Transit" pour différents véhicules était le bon.
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Le nouveau directeur sales et marketing de la division utilitaire belge de Ford attend avec un intérêt certain le prochain utilitaire léger que MAN Truck & Bus développe en collaboration avec Volkswagen. « C’est une preuve
de plus que la frontière entre les lourds et les légers tend à s’atténuer, voire à disparaître. Comme nous disposons déjà d’une solide expérience du poids lourd via notre filiale turque Ford Otosan (qui développe les gammes Cargo et Construction répondant aux normes Euro VI, ndlr), nous pourrions nous aussi envisager de rejoindre nos collègues déjà actifs sur tous les segments de marché et proposer à notre tour une approche globale », conclut Patrick Van der Aa. Vœu pieu ou nouveau défi professionnel en vue ? Wait and see …
L’HOMME À L’OVALE Marié et père de 4 – grands – enfants, Patrick Van der Aa est actif chez Ford Motor Company depuis 30 ans pendant lesquels il a occupé différentes fonctions de vente, marketing et après-vente, tant au niveau national qu’international, et développé une relation privilégiée à la marque. « Je conduis actuellement un Transit Tourneo 9 places mais, comme tout bon fordiste, je m’imagine volontiers au volant d’une Mustang. » S’il avoue apprécier la diversité que lui procure ses fonctions, il reconnaît qu’il n’est pas toujours facile qu’une idée ne cadre pas, à un moment précis, avec la stratégie d’un acteur mondial. « L’intérêt de l’entreprise prime évidemment. Je serais par exemple volontiers resté plus longtemps à l’étranger, car c’était une période unique tant au niveau professionnel que familial, mais j’ai été rappelé par la structure belge. J’espère d’ailleurs avoir l’opportunité de terminer ma carrière par une nouvelle expatriation. »
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Servilux a une dizaine de camionnettes de réserve pour prendre en charge les pannes éventuelles.
LE TRANSPORT DE NUIT PERMET À SERVILUX D'ÉCONOMISER DU TEMPS ET DES KILOMÈTRES
APPROVISIONNER LA NUIT, ROULER LA JOURNÉE
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e service de réparation hasseltois Servilux est le leader des réparations de télévisions au Benelux. Son CEO Ward Dumon dévoile les ingrédients d'un succès logistique. Cédric Habex
La société Servilux installée à Hasselt s'est spécialisée dans les réparations à domicile des appareils électriques dans tout le Benelux. Elle a été fondée dans les années 70 et est devenue le leader du marché dans le domaine des réparations de télévisions. Depuis la reprise par Ward Dumon et Johan Thury en 2000, la société augmente son chiffre d'affaires de près d'un million d'euros chaque année. Avec 180 000 réparations en 2015, Servilux totalise un chiffre d'affaires de 13 millions d'euros. « Servilux occupe actuellement 135 personnes, mais elle va bientôt créer de
nouveaux emplois », révèle le CEO Ward Dumon. Entre 2010 et 2013, Servilux était également établie à Gand et à Zaventem. Or, la société a décidé de livrer pendant la nuit au domicile de ses techniciens les pièces détachées nécessaires, ce qui a entraîné la fermeture de ces deux autres centres. »
« Servilux est passé du fournisseur local de pièces au réparateur officiel de grandes marques » CEO Ward Dumon.
TEMPS ET KILOMÈTRES Chaque jour, quelque 35 techniciens se rendent en voiture chez les clients pour effectuer des réparations. Ils ne doivent pas nécessairement aller jusqu'au dépôt d'Hasselt pour récupérer les pièces détachées dont ils ont besoin. Les chauffeurs de nuit déposent les pièces nécessaires pour le lendemain dans les camionnettes des techniciens. Ce moyen efficace d'approvisionnement permet à Servilux d'économiser pas mal de temps et de kilomètres. En effet, les techniciens ne doivent plus faire la navette entre le centre d'Hasselt et le domicile de leurs clients.
« Au départ, nous voulions sous-traiter le transport de nuit », souligne le CEO. « Mais la plupart des sociétés ne pouvaient pas gérer les différentes tailles des pièces détachées à transporter. C'est pourquoi nous avons décidé de nous en charger nous-mêmes. Jusqu'à présent, nous ne regrettons absolument pas cette décision. Nos réparateurs sont répartis dans tout le Benelux. Étant donné qu'ils peuvent démarrer directement de chez eux, notre champ d'action est bien plus vaste. »
SERVICE À DOMICILE Grâce à son service de réparations à domicile,
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van Servilux se distingue dans le secteur. Seules les réparations des appareils électriques plus petits comme les percolateurs et les rasoirs ont lieu à Hasselt même. Servilux confie la collecte de ces articles à des distributeurs externes comme City Depot, DHL et bpost. La logistique du service à domicile constitue en effet un défi de taille. Mille pièces détachées environ sont transportées par jour dans les véhicules de Servilux. La société possède dès lors un parc automobile important. Les techniciens et les chauffeurs de nuit disposent d'une flotte de 45 camionnettes. À l'origine, la flotte de Servilux était uniquement composée de Citroën, mais elle s'est diversifiée depuis l'accord conclu avec Samsung. « Samsung souhaite que nous transportions ses produits et pièces détachées dans un véhicule premium. Samsung nous fournit beaucoup de travail. C'est pourquoi nous prenons en renting dix utilitaires MercedesBenz Vito, outre nos 35 camionnettes Citroën », explique Ward Dumon.
Les chauffeurs de nuit déposent les pièces nécessaires pour le lendemain dans les camionnettes des réparateurs.
RENTING Généralement, les camionnettes prises en renting par Servilux sont remplacées tous les trois ans. Ainsi, l'entreprise dispose toujours des modèles les plus récents. Certaines camionnettes sont utilisées six mois supplémentaires si elles affichent moins de 160.000 kilomètres au compteur. Elles servent alors de solution de secours si un modèle plus récent tombe en panne. Lors du choix de nouvelles camionnettes, la convivialité du transport est le critère principal de Servilux. Un espace de chargement important et des portes coulissantes des deux côtés sont donc nécessaires. « Les Citroën répondent parfaitement à nos exigences. Avec de chouettes gadgets comme le park assist, la Mercedes-Benz Vito offre bien entendu un peu plus de confort au conducteur. Or, nous savons que nos techniciens sont des as du créneau », poursuit Ward Dumon en rigolant.
FOURNISSEUR LOCAL Servilux est le réparateur autorisé d'une quarantaine de fabricants et de chaînes de distribution de télévisions, de matériel audio et d'électroménager. De grandes marques comme Samsung, Phillips, LG et Panasonic confient les réparations de leurs appareils électriques à la société hasseltoise. Les réparations qui sont couvertes par la garantie officielle accordée par le fabricant sont également réalisées par Servilux. « Au fil des années, Servilux est passé du
Les techniciens des régions moins urbaines conduisent un Jumper au lieu d'un Jumpy.
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fournisseur local de pièces au réparateur officiel de grandes marques. Il est avantageux pour celles-ci de confier leurs réparations à des tiers. Nous sommes leur réparateur agréé et elles peuvent ainsi se concentrer davantage sur le développement et la commercialisation de leurs produits », conclut le CEO Ward Dumon.
DURÉE Ward Dumon remarque que les gens ont de plus en plus tendance à remplacer les appareils qui sont cassés. Quatre-vingts pour cent des réparations réalisées par Servilux sont couvertes par la période de garantie officielle de deux ans. Au terme de celle-ci, les réparations sont bien moins fréquentes. « Mais c'est aussi une bonne nouvelle pour Servilux, » s'empresse d'ajouter Ward Dumon. « Le marché est devenu bien plus vaste. Autrefois, il n'y avait qu'une seule télévision à la maison. Aujourd'hui, les ménages avec trois télés ne sont plus une exception. Nous avons donc suffisamment de travail. » La qualité et la durée de vie des appareils électriques progressent chaque année. Les grandes marques débarquent avec des produits au design insolite et compact. Il devient donc de plus en plus difficile de maîtriser les connaissances pour réparer la kyrielle d'appareils électriques. Mais Servilux aime ce défi. La formation continue des réparateurs est dès lors la marque de fabrique de l'entreprise.
La formation continue des techniciens de Servilux leur permet de rester au fait.
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VOLKSWAGEN TRANSPORTER
UTILITAIRE DE L'ANNÉE 2016
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l est qualifié par beaucoup d'icône. Un statut qui fait généralement penser à un cheval de trait infatigable. Un véhicule qui ne laisse aucune génération impassible : le nouveau Volkswagen Transporter est plus qu'une simple camionnette. Portrait de la nouvelle version d'un classique. Yannick Haesevoets yannick.haesevoets@transportmedia.be
Avec 12 millions d'exemplaires vendus, la gamme T concoure depuis 65 ans pour être au top des utilitaires légers. Un simple croquis de monsieur Ben Pon – souvenez-vous des bus hippies omniprésents des années soixante – est à la base de la création d'un symbole intemporel. Soixante-cinq ans plus tard, nous en sommes à la sixième génération, qui a gardé l'ADN de ses prédécesseurs. Pendant une semaine, VAN Management a eu le plaisir de tenir le volant du Transporter 2.0 TDI de 102 ch. Un must !
RÉNOVATIONS SUBTILES Il faut l'admettre, le VW Transporter n'a pas beaucoup changé en 65 ans d'existence. Esthétiquement, cette sixième génération affiche beaucoup de similitudes avec ses prédécesseurs. Cependant, le design révèle une première évolution, subtile c'est vrai. Le nouvel avant arbore une grille de calandre rafraîchie au design plus moderne. Les phares avec clignotants intégrés se sont
En termes de conduite, le Transporter appartient sans aucun doute à l'un des meilleurs de sa catégorie.
fait faire un lifting et ont été déplacés sur le côté. Si on devait choisir un seul mot pour décrire ce modèle T6, « intemporel » serait certainement retenu. Un aspect positif est que la valeur résiduelle est garantie de manière optimale. Fini le scénario selon lequel « un modèle acheté aujourd'hui est dépassé demain ». Volkswagen est synonyme de solidité, cela ne date pas d'hier. La rigueur allemande se traduit manifestement dans le Transporter avec des matériaux basiques, mais solides. Malgré un intérieur rigide, les fonctionnalités sont plaisantes et viennent compléter un excellent système de navigation. Les finitions ne sont clairement pas en sucre, un argument prioritaire pour le groupe-cible auquel VW s'adresse avec le Transporter. Selon leur utilisation, les modèles de la sixième génération proposent différents intérieurs, tous parfaitement adaptés.
Un simple croquis de monsieur Ben Pon – souvenez-vous des bus hippies omniprésents des années soixante – est à la base de la création d'un symbole intemporel.
UN COMPORTEMENT DE CONDUITE PARMI LES MEILLEURS DE LA CLASSE Cette classe allemande se poursuit sur la route, le TDI 2.0 avec 102 ch répondant à toutes fins professionnelles. En termes de conduite, le Transporter appartient sans aucun doute à l'un des meilleurs de sa
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Le nouvel avant arbore une grille de calandre rafraîchie au design plus moderne. Les phares avec clignotants intégrés se sont fait faire un lifting
catégorie. La vaste gamme de quatre moteurs diesel et deux moteurs à essence est un plus absolu. Selon Volkswagen, les TDI ne sont pas de grands buveurs, car la consommation serait réduite de 0,7 litre en moyenne par rapport aux générations précédentes. Ainsi, le 2.0 TDI de 102 ch ne consommerait pas plus de 6,7 litres. Les versions équipées de 84, 102 et 150 ch sont combinées à un turbocompresseur à géométrie variable. En revanche, le moteur de 204 ch utilise un turbocompresseur à deux étages pour atteindre son couple maximum de 450 Nm à une vitesse de moteur entre 1 400 et 2 400 tours / min. En fonction de la motorisation, vous pouvez opter pour une boîte de vitesses manuelle à 5 ou 6 rapports. Notre véhicule d'essai disposait de cinq vitesses, ce qui est plus que suffisant si vous n'êtes pas un fana de la vitesse sur les routes. Il nous semble bien entendu approprié d'opter pour une boîte à cinq rapports en version utilitaire. Bien que ce soit au détriment de la vitesse, vous pouvez bénéficier d'un poids inférieur et donc d'une capacité de charge plus élevée. Il faut donc peser le pour et le contre. Tous les moteurs sont équipés d'un Start&Stop, y compris les versions TSI qui sont construites sur la base d'un quatre cylindres de 2.0 litres.
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Le véhicule est doté de série d'une porte coulissante latérale et d'un hayon arrière.
ESPACE DE CHARGEMENT : DES OPTIONS SUFFISANTES Récapitulons : le Transporter est un modèle intemporel qui offre des finitions de qualité et un moteur fantastique … Mais quid de l'espace de chargement ? Il ne peut pas décevoir ? Bien que sûr non ! Le véhicule est doté de série d'une porte coulissante latérale et d'un hayon arrière. Celui-ci peut être remplacé en option par deux portes symétriques, qui s'avéreront plus faciles à l'utilisation dans certaines circonstances. En outre, une deuxième porte coulissante est disponible en option, ainsi que différents éléments afin de séparer l'espace de chargement de la cabine. Le Transporter est disponible en deux empattements et trois hauteurs de toit.
UTILITAIRE DE L'ANNÉE 2016 L'histoire à succès de la sixième génération du Volkswagen Transporter n'a pas échappé au jury international de journalistes spécialisés dans les utilitaires. Pas moins de 24 pays européens sont représentés et ont élu le Transporter Utilitaire de l'Année 2016. Un coup de pouce pour VW : « Nous sommes ravis de recevoir ce prix prestigieux en ces temps difficiles pour notre marque et nous le percevons comme un signe. Il s'agit pour nous d'une motivation supplémentaire pour bien commencer cette année 2016 qui s'annonce prometteuse », a déclaré le Dr
Eckhard Scholz, Président du Directoire de Volkswagen Véhicules Utilitaires. Le jury a particulièrement apprécié l'amélioration des standards en termes de tenue de route, d'efficacité et de finitions. Les caractéristiques qui proviennent des voitures particulières de VW ne fournissent pas seulement plus de confort, mais elles augmentent aussi la sécurité. En outre, la boîte de vitesses DSG a obtenu de très bons points et elle a même été élue la meilleure de sa catégorie. C'est la troisième fois dans son histoire que le Transporter remporte cette distinction.
TOP • • • • •
Comportement de conduite Consommation faible Matériaux solides Conservation de la valeur résiduelle Fiabilité
BOF
• Boîte de vitesses • Peu de nouveautés esthétiques • Intérieur « gris »
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IVECO DAILY CNG : PRESTATIONS CONVAINCANTES, AUTONOMIE LIMITÉE
PORTÉ AUX NUES PAR LA COMMUNE DE DILBEEK L
a percée attendue des utilitaires légers au CNG ne s'est pas encore produite. Néanmoins, Iveco peut se réjouir que son cheval de bataille et Utilitaire de l'Année 2015, l'Iveco Daily, est prêt à entrer dans l'ère du gaz naturel. Forte de son expérience pratique, qui d'autre que la commune de Dilbeek est mieux placée pour peser le pour et le contre de ce véhicule. Yannick Haesevoets - yannick.haesevoets@transportmedia.be
Dilbeek utilise les Iveco Daily au CNG depuis 2013. La commune verte en est très satisfaite et envisage de passer une nouvelle commande de véhicules au gaz naturel cette année. Actuellement, le parc automobile de Dilbeek compte cinq véhicules au CNG, dont quatre Iveco Daily. L'un d'entre eux est un châssis-cabine, les autres sont des camionnettes. VAN Management s'est rendu sur place pour prendre le pouls de la commune après trois années au volant de l'Iveco Daily au CNG.
COMPORTEMENT DE CONDUITE La commune de Dilbeek : « L'avis général de nos travailleurs sur les Daily au CNG est positif. Au début, ils ont dû se familiariser quelque peu à la boîte de vitesses. La plupart n'avaient pas l'habitude de devoir passer les vitesses si rapidement. Mais nous n'avons reçu que des réactions positives par la suite. Les voitures sont silencieuses et la conduite est plus souple. »
D'après les estimations actuelles, les Iveco s'amortissent en six ans. Malgré le surcoût à l'achat, le rendement est élevé grâce au prix avantageux du carburant. Nous envisageons d'ailleurs de commander cinq CNG supplémentaires cette année. La question de savoir si ce projet va se concrétiser reste ouverte. »
AUTONOMIE
La commune de Dilbeek : « Le choix pour le CNG a bien entendu été mûrement réfléchi.
La commune de Dilbeek : « L'autonomie des véhicules est plutôt faible. Généralement, le réservoir est vide après 180 kilomètres. Ce n'est pas énorme, mais si vous savez que vous parcourez moins de 50 kilomètres par
Malgré le surcoût à l'achat, le rendement est élevé grâce au prix avantageux du carburant.
Se ravitailler en CNG requiert une petite adaptation, mais ce n'est absolument pas difficile.
COÛTS
jour, c'est plus que suffisant. Il n'y a actuellement pas encore de station-service au CNG à Dilbeek – il y a toutefois des projets de construire un nouveau complexe dans la commune – mais nous avons construit nousmêmes une installation afin de ravitailler les véhicules tranquillement pendant la nuit. Au besoin, nous pouvons aller faire le plein à Anderlecht. »
NOTRE AVIS La convivialité et la conduite de cet Iveco Daily au CNG sont quasi égales à son frère de la famille diesel. Son autonomie très limitée est bien entendu un point faible – nous avons testé un moteur 3,0 litres Natural Power. En outre, la jauge à carburant n'indique pas la quantité d'essence restante dans le réservoir. Conclusion : cet Iveco Daily CNG est une solution « verte » parfaite en raison de sa conduite excellente et de ses accessoires pratiques. Cependant, il n'est pas adapté aux longues distances.
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van MITSUBISHI L200 : UNE VALEUR SÛRE DOTÉE D'UN NOUVEAU LOOK
LE L200 OUVRE LE CHEMIN
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itsubishi a lancé il y a tout juste un an son « nouveau » L200 sur le marché européen. Les Japonais ont sorti un pick-up de luxe, destiné tant aux particuliers qu'aux professionnels. Nous avons eu l'opportunité de découvrir pendant une semaine ce que ce pick-up avait dans le ventre. Et nous ne l'avons certainement pas regretté. Yannick Haesevoets yannick.haesevoets@transportmedia.be
Le marché des pick-ups est en pleine effervescence. Depuis que Ford et Volkswagen ont débarqué avec respectivement le Ranger et l'Amarok, les plans ont été complètement redessinés. Nissan a également dévoilé récemment son nouveau NP300 Navara, d'où une concurrence plus rude encore. Les Japonais ont dû sortir du bois en faisant au moins aussi bien. Et ils y sont parvenus.
DANS LA CATÉGORIE DES 5 MÈTRES Entre-temps, le L200 en est à sa cinquième génération et cela crée de nombreux automatismes. Il hérite du concept de la cabine et de la benne en un, mais il renonce aux formes douces et arrondies et opte pour un design plus robuste et plus raffiné. Les nouveaux phares et le profil redessiné sur les flancs lui confèrent aussi un look nouveau mais réussi. Les bords en coin de la calandre notamment affichent un style SUV, bien qu'il importe de préciser que ce L200 est avant tout une armoire à glace qui décline ses utilisations à l'infini grâce à ses mensurations idéales. Le pick-up reste ainsi dans
Le pick-up reste ainsi dans la catégorie des 5 mètres, ce qui facilite le parking et les manœuvres par rapport à une camionnette.
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Entre-temps, le L200 en est à sa cinquième génération et cela crée de nombreux automatismes.
la catégorie des 5 mètres, ce qui facilite le parking et les manœuvres par rapport à une camionnette. Le rayon de braquage est en outre de 5,9 mètres seulement, un beau résultat sur le segment des pick-ups.
certainement pas ni le confort ni l'efficacité. Le levier de changement de vitesse solide et ses changements courts et agréables assurent, avec l'embrayage un peu plus léger, un service fluide.
UNE AUTOMATIQUE À 5 RAPPORTS QUI N'EST PAS UN MUST
UN MAGASIN D'ÉLECTRONIQUE
Sous le capot, on retrouve un bloc turbodiesel de 2,4 litres délivrant 154 ou 181 chevaux, couplé à une boîte manuelle à 6 rapports de série. Le nouveau moteur diesel MIVEC réduit sensiblement la consommation de carburant et les émissions de CO2, alors qu'il fournit une puissance suffisante pour un couple de 430 Nm maxi. Mitsubishi affirme lui-même que cette nouvelle version est plus économe jusqu'à 17 pour cent par rapport à la génération sortante. Le modèle peut être associé à une boîte manuelle à 6 rapports ou automatique à 5 rapports, avec mode sport. La taille et le poids de ce L200 donne à penser qu'une automatique est un must, mais notre voiture d'essai, combinée à une boîte manuelle à 6 rapports, a prouvé le contraire. La boite manuelle n'affecte
Par ailleurs, le L200 était équipé de pas mal de nouveautés électroniques. Il dispose désormais de systèmes d'aide à la conduite comme le contrôle actif de stabilité et de traction avec système de maintien de la stabilité de la remorque, l'aide au démarrage en côte et l'alerte de franchissement de ligne. Le système d'assistance au démarrage en côte empêche le véhicule de reculer sur une route en pente. Il continue d'exercer la puissance de freinage pendant deux secondes jusqu'à ce que vous enfonciez la pédale d'accélérateur. Rien de révolutionnaire, mais la preuve que les pick-ups sont de plus en plus souvent développés en vue d'une combinaison travail-vie privée. Un coup dans le mille si vous voulez notre avis, tout comme ce nouveau Mitsubishi L200.
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RENAULT EN TÊTE DES VENTES EUROPÉENNES D’UTILITAIRES LÉGERS
LE SERVICE COMME INSTRUMENT DE FIDÉLISATION
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e constructeur français regroupe sous la bannière Renault Pro + l’ensemble des services vente et après-vente dédiées aux véhicules utilitaires légers. Dans notre pays, une vingtaine de concessionnaires sont ainsi spécialisés pour répondre aux besoins spécifiques des clients professionnels. Frédéric Willems frederic.willems@transportmedia.be
Le Groupe Renault a réalisé une excellente année 2015 sur le marché européen des utilitaires légers, avec une croissance de 16,9 % dans un marché en progression de 11,4 %. Cette hausse permet à la marque au losange d’atteindre 15 % de parts de marché, et de rester le leader européen des véhicules utilitaires légers pour la dix-huitième année consécutive. Si les Kangoo, Trafic et autres Master séduisent manifestement les professionnels, l’offre de services dédiés aux entreprises et aux flottes joue également un rôle de choix dans la bonne tenue du constructeur français.
DES SERVICES DÉDIÉS Avec le concept Renault Pro +, Renault a en effet mis un place depuis quelques années un réseau européen de concessionnaires spécialisés dans les utilitaires légers. Cestsites développent une approche sur mesure pour la clientèle professionnelle : environnement identifié, horaires d’ouverture élargis, équipe vente et après-vente dédiée, nombreux véhicules de stock (en ce compris des véhicules transformés), véhicules de
remplacement, … « Nous avons implémenté le concept en 2010, un an après la France », explique Etienne Rondeau, responsable stratégie véhicules utilitaires chez Renault Belgique Luxembourg. « Cela nous a permis de renforcer notre leadership sur le marché des utilitaires légers et de fidéliser la clientèle professionnelle via notre offre de services dédiés. Pour cette année, nous prévoyons une croissance de 4 à 5 % sur le marché belge des utilitaires légers, en ligne avec les prévisions européennes. Nous allons également très certainement enregistrer une augmentation de la demande pour des véhicules de grand volume (20 mètres cubes), en raison de l’entrée en vigueur de la taxe kilométrique. Mais comme il s’agit d’un marché de niche, cette nouvelle demande n’aura pas d’impact significatif sur nos volumes de vente. »
RENAULT WAVRES REJOINT LE RÉSEAU PRO + La concession wavrienne fait partie du groupe Renault Motors, qui exploite 9 concessions dans les provinces de Namur et du Brabant Wallon. Pour répondre au mieux à la clientèle d’indépendants et de PME, Renault Motors a décidé de faire du site de Wavre le centre utilitaire du groupe, et de lui faire rejoindre à cette occasion le réseau Renault Pro +. « Nous avons commencé par consacrer une zone de notre show-room aux utilitaires », explique Jean-Philippe Evrard, responsable Renault Pro + au sein du groupe Renault Motors. « Nous avons également développé notre offre de véhicules de stock, et mis en place un accueil et des services sur mesure pour la clientèle professionnelle. Au niveau entretien, nous avons installé deux ponts de plus de 6 tonnes pour intervenir facilement sur tous les utilitaires légers. »
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