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15ÈME ANNÉE N° 89 PARAÎT 5 FOIS PAR AN BUREAU DE DÉPÔT : 2099 ANTWERPEN X AUTORISATION: P2A6244

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L'essentiel de l'utilitaire léger

PICK-UPS

DES NOUVEAUTÉS À LA PELLE...

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SPOTLIGHT LES AVANTAGES DU VÉLO CARGO VIP GEERT JAEKEN - MERCEDES-BENZ VANS TEST IVECO DAILY HI-MATIC

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sommaire

7 SPOTLIGHT

LES VILLES DÉCOUVRENT LES ATOUTS DES VÉLOS CARGOS.

edito

04 VAN TOPICS Un aperçu condensé des dernières nouveautés du secteur.

07 SPOTLIGHT

L'avenir appartient aux pick-up Le marché des pick-up est en plein essor. Ces mastodontes typiques sont un Malgré leur configuration, les méli-mélo de l'utilitaire pick-up sont toujours traités léger, de la voiture particufiscalement comme des lière et du véhicule de loisirs. Et c'est là que se cache utilitaires légers. Un régime leur énorme potentiel. Maltrès avantageux donc ! gré leur configuration, les pick-up sont toujours traités fiscalement comme des utilitaires légers. Un régime très avantageux donc ! La Belgique enregistre en moyenne 4 500 pick-up immatriculés. Si la tendance se poursuit, il semblerait que 2016 soit une excellente année pour ce segment, qui regorge de nouveaux véhicules. De plus, ce qui est particulièrement vrai pour les utilitaires légers s'applique également aux pick-up : le marché connaît des alliances inouïes. Feu d'artifice garanti ! Mercedes et Renault vont bientôt faire leur entrée sur le marché. Fiat vient également de débarquer avec son tout récent Fullback, sans parler des nouveaux modèles de Nissan, Toyota, Mitsubishi, Ford et Volkswagen. Des nouveautés à ne pas manquer dans notre spécial pick-up. Bonne lecture !

Yannick Haesevoets yannick.haesevoets@transportmedia.be

ndrer d’autres 19/03/2004]:

Le potentiel du transport et de la livraison urbaine par triporteur est particulièrement élevé : 50 % du transport motorisé et 25 % des livraisons peuvent ainsi être remplacés par des vélos cargos. Rencontre avec Freya De Muynck (Traject).

10 VIP Geert Jaeken, COO Sales & After Sales Mercedes-Benz Vans, commente les premières retombées de l’approche ciblée de la marque à l’étoile.

12 CASE STUDY Le groupe B.U.D.S. s’appuie sur une flotte de 16 utilitaires légers, et explique son approche monomarque.

14 SCOOP Compromis entre un utilitaire léger, une voiture personnelle et un véhicule de loisir, le pick-up est en plein boom, avec une pléiade de nouveaux produits, souvent développés en commun par les constructeurs.

20 TEST En quelques semaines, notre Iveco Daily Hi-Matic a mis l’ensemble de la rédaction dans sa poche, et pas uniquement grâce à sa boîte automatique à 8 rapports… RETOURNEZ CE MAGAZINE ET DÉCOUVREZ TRANSPORT MANAGEMENT. • Les 1000 leaders en transport, ainsi que les leaders régionaux et des classements annexes. • Case Studies : Magetra International et Move Intermodal • Les grandes manœuvres du Groupe Dufour

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04 Topics 07 Spotlight 10 VIP

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TOPICS NOUVEAU CRAFTER : LES CLIENTS ONT EU VOIX AU CHAPITRE Volkswagen Commercial Vehicles sortira son nouveau Crafter au cours de l’automne prochain. Le constructeur nous en dévoile déjà la philosophie. Volkswagen affirme que le nouveau Crafter n’a plus grand-chose à voir avec son prédécesseur. Pour y arriver, les ingénieurs-maison ont demandé aux utilisateurs et aux clients de leur faire part de leurs besoins et de participer à l’élaboration du nouveau design du futur Crafter. Résultat : un véhicule fonctionnel avec un nouveau design intérieur et extérieur. A l’extérieur par exemple, le nouveau Crafter affiche le meilleur coefficient de traînée de sa catégorie, affirme Volkswagen, ainsi qu’un rapport idéal entre espace utile et dimensions. Albert-Johann Kirzinger, chef du design de Volkswagen Commercial Vehicles :

« Dans le secteur des utilitaires en particulier, la conception est un critère qui doit satisfaire tous les types de clients » (…) « Il sera possible de conserver l’architecture caractéristique du nouveau Crafter sur chacune des versions du modèle et d’intégrer l’ADN Volkswagen dans toute la gamme des utilitaires Volkswagen. » La suite en automne.

LE PRIX « TOP VAN 2016 » RÉCOMPENSE LE DAILY HI-MATIC Le Daily Hi-Matic d’Iveco a obtenu le prix « Top Van 2016 » décerné par la revue écossaise Transport News. Alistair Vallance, éditeur de Transport News qui a décrit le Daily Hi-Matic comme étant « l’avenir des véhicules utilitaires légers », a remis le prix à Pierre Lahutte, président d’Iveco le jour de l’ouverture du Salon du véhicule utilitaire NEC au Parc des Expositions de Birmingham. John Henderson, rédacteur du magazine ayant effectué un test avec le Daily Hi-Matic a manifestement été séduit : « Iveco doit absolument capitaliser sur le HiMatic ; il suffit de proposer un essai à tout acheteur potentiel pour que le véhicule se vende pratiquement tout seul. » (…) « Je peux affirmer avec certitude que l’utilisation des véhicules utilitaires va être révolutionnée grâce au Daily Hi-Matic. L’avenir est déjà là. »

A noter que le Daily a aussi été élu « Meilleur Utilitaire 2016 dans la catégorie des 3,5 à 7,5

LA NOUVELLE APPROCHE DE SORTIMO POUR LE MARCHÉ WALLON Pour mieux servir sa clientèle en Wallonie, Sortimo a pris deux initiatives importantes. D’une part, fin 2015, elle a décidé de commencer une collaboration avec Cargo Lifting (Villers-le-Bouillet). L’entreprise, spécialisée dans la transformation intégrale d’éléments de châssis (e.a. plateaux en aluminium, caisses de chargement ouvertes) de véhicules utilitaires de petit et moyen tonnage, propose également les aménagements Sortimo. Cargo Lifting est un acteur reconnu sur le marché wallon. L’entreprise apportera une contribution essentielle pour la progression du déploiement du service à la clientèle dans la région. D’autre part, à compter de mai 2016, l’équipe accueille un nouveau collaborateur, Renaud Hardy. Fort de huit années d’expérience dans le secteur, il constitue un atout pour Sortimo, et utilisera une camionnette aménagée dans le cadre de ses visites aux clients et prospects. Grâce à son pc équipé d’un logiciel de dessin en 3D, son niveau d’équipement est optimal pour organiser des démonstrations sur place et établir des devis sur mesure.

tonnes », toujours au Salon de Birmingham, par le magazine Trade Van Driver.

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Le Transporter, «Van of the Year» 2016. Série spé ciale «Sta rt-up» avec mot eur Euro 6 . Àpd 19.4 90 €* HTVA

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Une récompense très spéciale, mais surtout, pour nous, une motivation supplémentaire à continuer de faire de notre mieux. Le jury international composé de journalistes issus de 24 pays européens et spécialisés dans les véhicules utilitaires a rendu son verdict : le Transporter est le meilleur van de l’année 2016. Et ce pour la troisième fois déjà. L’occasion pour nous de vous remercier. Le Transporter a surtout convaincu le jury par sa qualité, son efficacité et ses innovations. Mais le plus important pour nous : depuis plus de 60 ans, le Transporter est parvenu à convaincre les jurés les plus sévères : vous. Le nouveau Transporter. Le seul, le vrai.

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ECONOR CÉLÈBRE LA NAISSANCE DE BODYCONSTRUCT Econor a récemment présenté sa nouvelle stratégie au grand public : BodyConstruct. L’ambition est de devenir un fournisseur global pour tous les véhicules utilitaires de 3,5 tonnes. La carrosserie est spécialisée dans les réparations des camionnettes, camions, bus et autres véhicules industriels. La peinture et le lettrage font également partie des activités de l’entreprise de Hoboken.

de bâtiment, en 2012. La plupart des halls étaient en bon état, mais nous avons quand même du y travailler un minimum afin de pouvoir les louer. Après cette acquisition, nous avons donc du reprendre notre souffle avant de pouvoir transformer ce hall. Car le hall où BodyConstruct est désormais installé était le plus abîmé“. La stratégie de BodyConstruct est de devenir un fournisseur global pour tous les véhicules utilitaires de 3,5 tonnes. Econor offre un concept total, un one-stop-shop de l’utilitaire

léger, qu’il s’agisse de transformation (plateau ou caisse), d’aménagement, de construction, de sous-structure, de superstructure, ou encore de lettrage ou de décoration de véhicule. BodyConstruct offre même la possibilité de passer votre véhicule au contrôle technique afin qu’il soit prêt à prendre la route. “Nous visons la capacité maximale. Et ce, pas uniquement pour notre caisse fermée ‘Smart Box’, mais pour toutes les configurations. Nous sommes conscients de l’importance de chaque kilo pour les utilitaires légers avec permis B“, a conclu le CEO d’Econor.

“Le nouveau hall de production fait 1.800 mètres carrés, et dispose d’un parking d’une superficie équivalente. Des possibilités d’extension sont également présentes, ce qui nous offre l’opportunité de mettre notre concept en oeuvre“, a expliqué Hans Lauwers pendant l’inauguration du nouveau hall de BodyConstruct. “Nous avons acheté ce site de 16.500 mètres carrés, dont 7.000

NOUVEAU FIAT FIORINO : DEUX CARROSSERIES, TROIS MOTORISATIONS Le nouveau Fiat Fiorino a trouvé place dans les show-rooms depuis avril en Belgique et au Luxembourg. Il est proposé avec deux carrosseries, trois niveaux d’équipement et trois motorisations. Vendus à plus de 370.000 exemplaires, le Fiat Fiorino dispose désormais, avec cette nouvelle version, de nouveaux atouts. Il se décline en deux types (Cargo et Combi), trois niveaux de finition (Base, SX et Adventure) et trois motorisations (essence, CNG et diesel). Son volume de chargement est de 2,8 m3 pour une charge utile brute jusqu’à 660 kg. L’accès à l’espace de chargement se fait par une portière dont l’angle d’ouverture est de 180°.

visuelle des commandes du tableau de bord, un compartiment de rangement sur la planche de bord, un système infotainment avec écran tactile 5’’ (radio, navigation, Bluetooth, USB, AUX et MP3).

Le design extérieur a conservé son aspect moderne et dynamique avec des parechocs avant totalement neufs et des éléments stylistiques qui réfèrent au style actuel de la gamme de Fiat Professional. A l’intérieur, quelques nouveautés : la commande radio intégrée au nouveau volant, un volant disponible en cuir comme le levier de vitesses, une nouvelle présentation

Côté moteurs, sachez que l’offre est 100 % Euro 6. On trouve 2 turbodiesels 1.3 MultiJet de 80 et 95 ch, un moteur à essence Fire 1.4 de 77 ch et une version 1.4 CNG (gaz naturel) de 70 ch, ce dernier étant unique, selon Fiat Professional, dans le segment du Fiorino. Les moteurs diesels sont aussi disponibles sur demande avec le système EcoJet comprenant le dispositif start/stop.

Parmi les équipements optionnels, citons le siège passager amovible qui peut aussi se transformer en table de travail ou qui peut se rabattre afin de pouvoir transporter des objets jusqu’à 2,5 m de long.

A noter enfin la version Adventure qui comprend le système Traction+ (pour davantage de traction en cas de manque d’adhérence), des jantes en aluminium, des pneus M+S, une suspension relevée, des protections latérales et des pare-chocs renforcés. Le Fiorino est disponible à partir de 10.590 euros HTVA.

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FREYA DE MUYNCK (TRAJECT) VOIT UN AVENIR PROMETTEUR POUR LES VÉLOS DANS LA LOGISTIQUE.

« LES VILLES DÉCOUVRENT LES AVANTAGES DU

VÉLO CARGO »

’utilisation de vélos dans la logistique a le vent en poupe, comme le prouve le succès d’acteurs tels que Bubble Post ou Deliveroo. Par ailleurs, un réseau croissant de petits services courrier cyclistes indépendants voit le jour dans les centres villes. Il s’agit surtout de passionnés de vélos. « Mais aimer le vélo ne suffit pas : le marketing et la conquête de clients sont au moins aussi importants », explique Freya De Muynck du bureau conseil sur la mobilité Traject. Tom Mondelaers

Le potentiel du transport et de la livraison de biens par triporteur en ville est particulièrement élevé : 50 % du transport motorisé et 25 % des livraisons peuvent être remplacés par des vélos cargo. Ce fut, il y a quelques années, la conclusion étonnante du projet européen Cyclelogistics qui a montré les possibilités des vélos cargo pour les livraisons en centre-ville. Le projet suivant Cyclelogistics Ahead, avec le soutien des autorités flamandes, court encore jusqu’en 2017 et a pour but de promouvoir l’utilisation de vélos cargo comme mode de transport. Les partenaires belges du projet sont notamment la ville de Malines, le VIL, quelques services courrier et CityDelivery, un partenaire privé qui développe un système IT. L’experte en mobilité Freya De Muynck est impliquée, via le bureau conseil Traject, dans Cyclelogistics Ahead. « Nous conseillons les autorités et les entreprises dans le domaine de la mobilité des personnes et développons des SUMP ou

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sustainable urban mobility plans pour villes et communes. Auparavant, on accordait relativement peu d’importance à la logistique, mais cela a fortement changé ces dernières années. Les villes et communes commencent à comprendre que le transport de biens par vélo a un impact énorme sur la qualité de vie du centre-ville. Une bonne chose, mais on peut encore faire mieux. D’où notre participation à Cyclelogistics Ahead. L’accent porte sur la logistique cycliste mais nous étudions aussi d’autres concepts, essentiellement des systèmes de casiers comme les distributeurs de paquets de bpost, mais des expériences ont également lieu avec des casiers à domicile que les coursiers peuvent ouvrir via un code QR. »

COMMERÇANTS LOCAUX Les possibilités des vélos cargo sont très diverses. « Tout d’abord, vous avez le transport classique de colis qui fait le succès du Gantois

Bubble Post sur le plan national et international. La distribution alimentaire est une 2e activité, ce que fait Take Eat Easy notamment. Ce dernier a débuté à Bruxelles par la livraison de commandes de restaurant et est aujourd’hui également actif dans d’autres villes. Mais au moins aussi important, il y a le fait que les acteurs non-logistiques commencent à découvrir les avantages de ces vélos. Par exemple, les entreprises qui se chargent de l’entretien des bâtiments. Leurs collaborateurs connaissent de plus en plus de problèmes de mobilité en raison du nombre croissant de zones faibles émissions, du manque de places de parking, des files,… Ils pensent à passer aux triporteurs pour les déplacements en centre-ville. Le consommateur se fait de plus en plus à cette idée. » Les principaux clients des services courrier à vélo sont les commerçants locaux. « La plupart des services cyclistes collaborent avec des indépendants et parfois avec des opérateurs logistiques

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classiques qui livrent ces colis aux coursiers cyclistes pour les distribuer en ville. Aux heures de pointe, il s’agit souvent du meilleur choix, mais les services courrier cyclistes contribuent surtout à maintenir la qualité de vie en ville. » Il n’est donc pas étonnant que l’utilisation de vélos cargo soit stimulée par de nombreuses administrations communales. « Non seulement Gand et Anvers, mais aussi une ville comme Sint-Niklaas a un plan cycliste ouvert aux possibilités des coursiers à vélo », explique Freya De Muynck. « Et, sur notre conseil, Malines a lancé un projet pilote portant sur la logistique cycliste (voir cadre, ndlr). Les autorités locales peuvent faire beaucoup de choses pour soutenir l’utilisation de vélos, comme l’aménagement d’une infrastructure dédiée ou la mise à disposition d’un petit centre de distribution. Ce qui aide aussi, c’est mettre l’accent, dans les appels d’offres, sur la durabilité ou l’introduction de créneaux horaires stricts pour les livraisons par poids lourds ou camionnettes. »

« Les sociétés non-logistiques réfléchissent, elles aussi, à passer aux triporteurs pour les déplacements en centreville. »

PETITS INDÉPENDANTS La plupart des services courrier à vélo sont de petits indépendants avec au maximum 2 ou 3 personnes sur la liste de paie. « Bubble Post (160 collaborateurs et 70 vélos cargo, ndlr) constitue, avec sa forte croissance et ses ambitions européennes, une exception, mais c’est aussi dû aux investisseurs qui sont derrière cette société (notamment PMV et le fonds privé bruxellois Eqso, ndlr). Ils ont besoin de cette taille pour financer leur business model. La réalité est toutefois que la plupart des coursiers à vélo opèrent à très petite échelle. Ils livrent aux commerçants

locaux ou collaborent avec de grands acteurs logistiques. Mais ces entreprises internationales déterminent alors le prix. » Se lancer dans la livraison à vélo n’a dès lors rien d’une sinécure. Les marges sont très serrées et les candidats manquent souvent de maîtrise commerciale. « Nous donnons des workshops auxquels nous invitons les coursiers à vélo expérimentés pour partager leurs expériences pratiques », explique Freya De Muynck. « Les coursiers à vélo sont généralement des passionnés de sport, mais l’amour du vélo ne suffit pas : le marketing et la conquête de clients sont au moins aussi importants. Ce n’est pas

« ENCORE TROP TÔT POUR UNE RÉGLEMENTATION DE PLUS » La société de distribution urbaine gantoise Bubble Post a lancé début juin le Tortuga XL, un vélo cargo électrique avec une charge utile jusqu’à 300 kg et une autonomie de 80 km sur trajets plats. Le coursier à vélo peut ainsi effectuer plusieurs tournées. Le Tortuga XL, un concept de The Opportunity Factory, flirte avec les limites de ce qu’est un vélo : il ne possède pas de chaîne par exemple et l’espace de chargement a une capacité de 2 m3. « C’est le résultat de tests longue durée et de perfectionnements », précise Yan Ketelers, responsable de la communication. « Le Tortuga XL n’est pas un vélo ordinaire, mais nous restons dans les normes actuelles en ce qui concerne les dimensions et la vitesse de la propulsion électrique. » Ketelers n’est pas partisan d’une réglementation de plus pour les vélos cargo. « Le marché est toujours en pleine évolution. Il est de ce fait beaucoup trop tôt pour déterminer quel est le véhicule le plus efficace. Probablement continuerons-nous à l’avenir à utiliser un mix de différents vélos cargo. »Une chose est sûre : Bubble Post n’en restera pas là. « Nous étudions en permanence de nouvelles possibilités et partons du principe que dans quelques années nous expérimenterons les premiers véhicules automatiques. »

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évident au début : vous devez à la fois soigner votre comptabilité et circuler avec des colis. Il n’est pas toujours évident non plus de savoir quel statut social il faut adopter ou de quel comité paritaire relève votre petite société si vous voulez engager un 2e coursier. »

BESOIN DE STANDARDISATION Selon De Muynck, il y a encore beaucoup de travail sur le plan législatif. « Il faut une définition de ce qu’est un vélo. Les constructeurs développent actuellement des vélos cargo en toute liberté, mais qui n’ont pas forcément leur place sur la piste cyclable. Un peu de clarté est nécessaire. Une standardisation éventuelle des vélos cargo faciliterait aussi la collaboration avec les grandes sociétés logistiques. Par ailleurs, il faut également investir dans l’infrastructure cycliste. Nous faisons partie des meilleures régions cyclistes, mais on ne peut nier qu’il existe encore des problèmes. » Freya De Muynck voit toutefois l’avenir du vélo cargo en rose. « C’est une alternative

« Le facteur déterminant est de savoir dans quelle mesure nous devrons payer à l’avenir pour nos émissions de CO2. »

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valable au trafic motorisé en centre-ville et qui est parfaitement adaptée au dernier maillon de la chaîne logistique. En outre, de plus en plus de villes réfléchissent à des centres à faible trafic et des zones à faibles émissions. Les consommateurs sont aussi de plus en plus conscients de la problématique écologique. Je pense donc que les vélos cargo trouveront

certainement leur place d’ici à quelques années dans le paysage logistique. Mais LE facteur déterminant, c’est la question de savoir ce qu’on devra payer dans le futur pour nos émissions de CO2. Au moment où nous devrons tous mettre le coût réel du transport de biens sur la table, le coursier à vélo sera encore beaucoup plus intéressant. »

« UNE MANIÈRE IDÉALE POUR SORTIR LES ACHATS EN LIGNE DE LA VILLE » Malines participe, avec Cambridge et la ville espagnole de San Sebastian, à Cyclelogistics Ahead. « Nous voulons soutenir les services courrier à vélo et sensibiliser les commerçants et les consommateurs aux avantages de la logistique cycliste », explique Veerle De Meyer, coordinatrice de projet. « Dans ce contexte, nous mettons sur pied quelques projets tests sur l’approvisionnement urbain durable au moyen de vélos. L’an passé, nous avons lancé Ecokoeriers, une plate-forme de services de livraison en vélo en centre-ville que nous avons soutenu par le biais de nos différents canaux de communication. Nous avons aussi lancé un projet first mile : les Malinois qui font des achats en centre-ville peuvent demander la livraison à domicile pour un coût de 5 €. En échange, ils reçoivent un ‘bon Malines’ qui leur permet de faire des achats pour un montant de 5 € dans les commerces participants. Pour mettre le projet sur les rails, nous avons participé aux coûts à hauteur de 1 € pendant les 3 premiers mois. » En outre, Malines prend aussi des mesures d’accompagnement : une partie du centre-ville est à faible trafic et il est interdit d’y livrer entre 11 h le matin et 6 h le soir au moyen de véhicules motorisés. Et il existe des projets pour étendre la zone à faible trafic. La ville compte tout faire pour étudier les possibilités de la logistique cycliste. « Vu l’augmentation du trafic et la croissance de l’e-commerce, la logistique à vélo offre selon nous une importante opportunité pour les commerçants. De plus en plus de commerçants investissent dans un magasin en ligne et les services de courrier à vélo sont idéaux pour sortir tous ces achats en ligne de la ville de manière durable. »

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GEERT JAEKEN, COO SALES & AFTER SALES MERCEDES-BENZ VANS

« NOUS RÉCOLTONS LES FRUITS DE NOTRE SPÉCIALISATION » L

’an dernier, Mercedes-Benz Vans a vendu plus de 8.000 véhicules en Belgique, un chiffre qui inscrit 2015 comme la deuxième meilleure année jamais réalisée (après 2008). Geert Jaeken explique cette performance, réalisée dans un marché en expansion de 11 %, par l’approche ciblée de la marque à l’étoile. Envie d’en savoir plus ? Nous aussi… Christophe Duckers en Frédéric Willems Véritable homme du sérail, Geert Jaeken est entré chez Mercedes-Benz Belux en 2000.

Avec une hausse en parts de marché de 1,7 % pour les utilitaires légers, MercedesBenz a réalisé en 2015, dans notre pays, sa meilleure progression à l’échelle européenne. Pour Geert Jaeken, les effets du projet « Customer Dedication », lancé en 2014 et dotant les utilitaires légers et les poids lourds d’une structure distincte ont rapidement porté leurs fruits dans notre pays. Cette approche permet de livrer un service sur mesure en tenant compte des besoins spécifiques de la clientèle. « Avec ce projet stratégique, nous sommes le seul constructeur à présenter une organisation Van complètement scindée. Pour renforcer la région Europe, notre maison mère lance aujourd’hui la mise en place de clusters entre certains pays. » La Belgique et les Pays-Bas forment ainsi le premier cluster, pour les automobiles, comme pour les utilitaires légers. « Les spécificités nationales sont conservées. Les clients ne verront donc aucun changement. Mais il est possible de tisser des synergies entre les deux pays, par exemple via des organisations communes, ou au niveau du back office. Il est intéressant d’apprendre l’un

de l’autre pour renforcer nos différentes Business Units, mais il ne faut pas gommer la personnalité de chacun. »

GAMME COMPLÈTE Les résultats des utilitaires légers Mercedes-Benz sont à tempérer en fonction des segments. Si le Citan reste marginal avec une part de marché de 1,7 %, il a néanmoins progressé de plus d’un demi pourcent. « Notre fourgonnette réalise une part de marché d’environ 3 % en Europe, ce qui est suffisant pour soutenir l’activité, et nous permet de proposer une gamme complète à nos clients. Nous sommes parmi les derniers arrivés sur ce marché et devons de plus nous adapter à une nouvelle approche stratégique et à une façon de vendre assez éloignée de la politique sur-mesure des utilitaires de gabarit supérieur. » Sur le marché des grandes camionnettes, le Sprinter a eu fort à faire face à ses concurrents, Ford Transit 2 tonnes en tête, en 2015 et a logiquement enregistré une légère baisse, à 15,6 %. « Le Sprinter doit rester le leader de son segment. C’est

d’ailleurs bien parti pour cette année, puisque les chiffres s’affichent à la hausse au premier trimestre. » Mais le best-seller 2015 de Mercedes-Benz Vans, c’est le Vito, passé de 14,0 % en 2014 à 17,2% l’an dernier, une position que Geert Jaeken entend bien stabiliser et développer, grâce également à la Classe V, destinée au transport de personnes.

RÉSEAU DÉDIÉ A la fin de l’année, la très grande majorité des 27 concessionnaires devraient avoir reçu le label « VanPro », un programme lancé en 2012 et attestant de leur mentalité « van dedicated ». « La Belgique est un pays pilote pour le réseau VanPro », reprend Geert Jaeken. « La spécialisation nous permet de répondre aux exigences toujours plus strictes des clients. S’adresser à un concessionnaire VanPro, c’est bénéficier d’équipes de vente et d’après-vente dédiées, d’une grande disponibilité des véhicules (tests, démo, remplacement) ou encore d’une présentation avantageuse des véhicules dans le show-room. »

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« Les pouvoirs publics ont un rôle de prescripteur à jouer dans le développement des carburants alternatifs » GEERT JAEKEN

LE GAZ, EN ATTENDANT L’ÉLECTRICITÉ...

Malgré des ventes largement inférieures à ses grands frères Vito et Sprinter, le Citan permet à la marque à l’étoile de présenter une gamme complète.

Les concessionnaires VanPro s’engagent également à apporter toute leur expertise en matière de superstructure, d’aménagement et de transformation, mais également à proposer de larges heures d’ouverture ainsi que des contrats d’en «Aujourd’hui, environ un tiers des véhicules vendus sont accompagnés d’un contrat d’entretien. C’est un important outil de fidélisation et de développement. » En plus de la certification VanPro, Mercedes-Benz Vans a également travaillé à effacer ses white spots, ces zones géographiques où la marque à l’étoile n’était pas efficacement représentée. « Notre réseau est aujourd’hui stabilisé », confirme le COO.

MAN ATTACKS! Dans quelques semaines, l’autre constructeur allemand de poids lourds, MAN Truck & Bus, dévoilera son utilitaire léger. Un concurrent de plus pour Mercedes-Benz ? «Comme pour d’autres concurrents récemment arrivés sur le segment du Sprinter, nos interrogations ne portent pas sur la qualité du produit en tant que tel, mais plutôt sur la qualité du réseau. Nous

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pensons que nous garderons une longueur d’avance grâce à nos années d’expérience, notre excellent réseau de concessionnaires et à nos relations avec les carrossiers et autres spécialistes ». S’il ne dévoile rien du programme que présentera Mercedes-Benz lors de l’IAA en septembre prochain, ni du futur pick-up de la marque, Geert Jaeken a accepté, pour conclure notre entretien, de nous dévoiler ses priorités pour la seconde partie de l’année. « Nous visons un maintien des volumes obtenus en 2015, et souhaitons à nouveau dépasser le cap magique des 8.000 véhicules. Nous devrons pour cela gérer le succès du Vito et de la Classe V, dont les délais de livraison ont tendance à s’allonger et affirmer la position de n°1 du Sprinter, qui pourrait être pénalisé par le passage à l’Euro 6. Nous voulons également explorer de nouvelles opportunités de vente. Je pense ici par exemple au nouveau Vito traction avant, ou encore aux véhicules carrossés prêts à l’emploi. Enfin, nous allons affiner notre offre en matière de connectivité. »

« Certaines technologies alternatives sont prêtes, mais pas les clients », explique Geert Jaeken. « Le véhicule fait l’objet de nombreuses marques d’intérêt, mais personne ne veut en payer le prix. A court et moyen terme, ce sont les véhicules au gaz naturel qui vont donc tirer leur épingle du jeu sur le marché des carburants alternatifs, avant d’être supplantés par l’électricité dans un avenir plus lointain. » Ces véhicules au gaz représentent actuellement entre 3 et 5 % de la demande globale. « Les pouvoirs publics doivent jouer leur rôle de prescripteurs. Il suffit de voir le succès de la Classe C Hybride chez nos voisins néerlandais pour s’en convaincre… »

UN HOMME DU SÉRAIL Geert Jaeken (38 ans) est entré chez Mercedes-Benz BeLux en 2000 comme analyste marketing, et a régulièrement progressé au sein de l’organisation. D’abord Product Trainer et District Manager Vans, il est devenu Sales Manager de la même division en 2009, afin de prendre la tête, ad intérim en août 2015 et de manière officielle depuis le début de l’année, de MercedesBenz Vans dans notre pays.

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GROUPE B.U.D.S.

PARFUMS

D'EXCLUSIVITÉ S

pécialiste de la rénovation de bâtiments, le groupe B.U.D.S. (Bruxelles) s'appuie sur une flotte de 24 véhicules dont 16 utilitaires légers. Tous sont de marque Volkswagen. Une approche monomarque qui s'explique tant par la compatibilité entre la gamme du constructeur et l'activité de l'entreprise que par le service fourni par le concessionnaire. Jean-Michel Lodez

Actif dans le secteur du bâtiment, le groupe B.U.D.S. comprend 6 sociétés. Implantées à Bruxelles et à Liège, elles réalisent des transformations ainsi que des aménagements intérieurs et extérieurs dans des immeubles industriels, des bâtiments privés ou publics. Elle prennent en charge jusqu'aux travaux de menuiserie, d'ébénisterie et de métallurgie pour une clientèle essentiellement haut de gamme située à hauteur de 80 % dans la capitale et sa périphérie. Dans un autre registre, B.U.D.S. pratique aussi la gestion de patrimoine et de flottes de véhicules.

ETAGÈRES MAISON Pour mener à bien ces activités, B.U.D.S. s'appuie notamment sur une flotte de 16 véhicules utilitaires légers. Exclusivement de la marque Volkswagen. Miguel Furtado Matos, fleet-owner de B.U.D.S. : « Nous avons de très bons rapports avec D'Ieteren depuis de nombreuses années et avons choisi de ne travailler qu'avec des utilitaires VW dont nous exploitons tous les gabarits : Caddy, Transporter et Crafter. Sur le plan des équipements, nous nous limitons à des versions basiques auxquelles nous ajoutons l'air conditionné. Quant aux aménagements, hormis le véhicule du chauffagiste qui a été équipé par Sortimo en raison de besoins assez spécifiques, nous les réalisons nous-mêmes ! Notre département menuiserie est en effet parfaitement à même de

réaliser les étagères sur mesure pour nos différents corps de métiers. »

L'ACCENT VUL DE D'IETEREN MEISER

7 ANS

C'est chez D'Ieteren Meiser que les véhicules du groupe B.U.D.S. sont entretenus. Un concessionnaire qui prend sa clientèle VUL d'autant plus au sérieux qu'il assure le suivi d'un nombre conséquent de flottes bruxelloises d'utilitaires légers de tous les gabarits.

B.U.D.S. achète toujours ses véhicules sur fonds propres. Tous sont sous contrats de maintenance Wecare d'une durée de 7 ans au terme desquels les véhicules sont renouvelés. Les interventions sont assurées par D'Ieteren Meiser d'après une planification que gère M. Furtado Matos en interne. Lors des entretiens, des véhicules de remplacement sont systématiquement mis à disposition par le concessionnaire pour garantir la mobilité de son client. Côté suivi, chacun des utilitaires légers du groupe peut être géolocalisé en permanence. « Cela nous permet à la fois de situer nos véhicules, de planifier les opérations de maintenance et d'effectuer les relevés kilométriques mensuels. Un travail facilité par le fait que nous disposons de notre propre station service. Seuls les 5 véhicules utilisés par les équipes qui ne passent pas par Bruxelles ont recours à des cartes carburant. »

L'HUILE DE FRITURE Très soucieux du respect de l'environnement, le groupe B.U.D.S. a déjà été récompensé par Bruxelles Environnement à deux reprises (en 2010 et en 2013) en recevant le label « entreprise écodynamique » pour ses bonnes

« Notre démarche commerciale vise précisément toute la palette du marché, de l'artisan boucher à la flotte de 40 véhicules ou même davantage », précise Philippe-Alexandre Vanwinkel, responsable commercial. « Nous disposons au sein de notre concession de l'un des trois vendeurs spécialistes utilitaires qui se partagent le territoire bruxellois. Ce type d'interlocuteur est à même d'avoir un vrai langage de spécialiste avec les clients et de configurer avec eux les véhicules parfaitement adaptés à leurs besoins. Cet accent VUL se retrouve dans l'atelier où deux techniciens et deux ponts sont exclusivement consacrés aux utilitaires légers. Avec à chaque fois, le même mot d'ordre : fournir un travail qualitatif tout en essayant de réduire autant que possible la durée d'immobilisation des véhicules. »

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formation en interne. Dans le même esprit, il y a quelques années, nous avons fait fonctionner nos véhicules avec de l'huile de friture recyclée. Les Diesel atmosphériques supportaient très bien cette huile que nous ajoutions à hauteur de 30 % dans le carburant. Nous n'avons jamais connu d'ennui mécanique pendant l'année qu'a duré cette expérience. Il a néanmoins fallu la stopper en raison de difficultés d'approvisionnement. »

d'équivalent... Autre cas concret : nous jugions a charge utile de notre Crafter 5 tonnes un peu faible. A bien y regarder, nous n'avons pas trouvé ailleurs d'arguments suffisamment forts pour le remplacer. L'herbe n'est donc pas forcément plus verte ailleurs. Nous voyons d'autant moins de raisons d'élargir notre flotte à une nouvelle marque ou de changer de partenaire que la gamme VW correspond à nos besoins, que le service est à la hauteur et que cette exclusivité nous procure certains avantages. »

NEVER CHANGE...

pratiques en gestion environnementale. Un comportement éco-responsable que Miguel Furtado Matos veut aussi insuffler dans la manière d'utiliser les véhicules. « Nous avons sensibilisé notre personnel à l'éco-conduite à travers une petite

La flotte du groupe B.U.D.S. semble avoir atteint la taille de la maturité. Quant à son orientation 100% VW, signifie-t-elle que son gestionnaire n'envisage pas de regarder ailleurs ? « Nous avons déjà pris nos renseignements auprès de concurrents de Volkswagen mais le Caddy, par exemple, n'avait pas vraiment

B.U.D.S. EN BREF L'entreprise : • • • • •

Nom: Groupe B.U.D.S sa Année de création : 1979 Implantations : Bruxelles, Liège Chiffre d'affaires : 20 mio. EUR Effectifs : 50 personnes (40 ouvriers, 10 employés) Références : Musée Bellevue, Fondation Royale, la Villa Lorraine, Commune de Schaerbeek, Parc Crealys, Maison d'édition Pierre Mardaga, Hôtel Crowne Plazza,...

La flotte : •

Nombre : 7 voitures VW, 16 utilitaires légers VW, 1 utilitaire lourd Volvo

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Composition flotte utilitaires :

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3 VW Caddy 1.9 SDI 3 VW Caddy 1.6 TDI 2 VW Transporter T5 2.0 TDI 4 VW Transporter T5 2.5 TDI 4 VW Crafter 2.5 TDI 1 Volvo FM Kilométrage annuel moyen : 25.000 Mode d'acquisition : Financement Concessionnaire : D'Ieteren Meiser Maintenance : contrats d'entretien Wecare (7 ans)

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DES NOUVEAUTÉS À LA PELLE...

UN PICK-UP POUR LA ROUTE ?

e compromis qu'incarne le pickup entre un utilitaire léger, une voiture particulière et un véhicule de loisirs fait recette à hauteur d'environ 4500 immatriculations par an en Belgique. Si la tendance se confirme, 2016 sera une année particulièrement faste pour ce segment à l'actualité chargée. Avec de nouveaux produits souvent développés en commun par les constructeurs, jeu des alliances oblige. Jean-Michel Lodez

FORD RANGER : LE LEADER

FIAT FULLBACK : AMBITIEUX OU PRÉTENTIEUX ? Lancé à l'échelle internationale le 24 juin de cette année, le Fiat Fullback va-t-il incarner le trublion du segment ? Ambitieux par son nom qui le prétend capable de faire face à toutes les situations, le Fullback bénéficie de l'expérience du Mitsubishi L200 dont il est techniquement dérivé. Il affiche un design attractif, dans la lignée des dernières évolutions stylistiques de la marque. Long de 5285 mm en version double cabine (dont 1520 mm utiles), large de 1815 mm et haut de 1780 mm, il peut emporter jusqu'à 1045 kg et tracter 3090 kg. Le Fiat Fullback est équipé d'un unique 2.4 JTDM de 180 ch et 430 Nm. Il peut être associé à une boîte manuelle six rapports ou une automatique cinq rapports. Seule la version 4x4 a actuellement trouvé le chemin du Belux. Une transmission qui, sur les versions haut de gamme (LX), s'accompagne d'une fonction « Full Time 4WD ». Celle-ci s'appuie sur un différentiel central Torsen combiné à trois unités de contrôle électronique qui adaptent la transmission de couple en fonction de la nature du terrain et de la vitesse. Le Fiat Fullback bénéficie d'un intérieur soigné, surtout en finition LX et avec le pack Lusso où, en plus une planche de bord black/silver et des sièges en cuir, sont prévus l'airco automatique bizone, le système de navigation avec écran tactile, les phares au xénon et les lave-phares notamment.

Le Ford Ranger reste de loin le pick-up le plus vendu en Belgique. Il détenait à lui seul 26 % de parts de marché en 2015 et il dépasse les 29 % sur les cinq premiers mois de 2016, en écrasante majorité avec son modèle Double Cabine. Le ratio efficacité / fiscalité de son 3.2 TDCi 200 ch fait recette, mais pas seulement. Avec ses 5,36 m de long et sa large calandre, le Ranger est un pick-up qui en impose, en particulier dans son exécution Wildtrack ! La bête peut emporter jusqu'à 1260 kg dans une benne longue de 1,55 m et tirer jusqu'à 3,5 t. Désormais agrémenté d'un Auto Start Stop, le Ranger affiche un comportement routier sain et propose un équipement complet, récemment enrichi du FordSYNC2 avec commande vocale et écran tactile 8''. De nouvelles aides à la conduite ont également fait leur apparition : régulateur de vitesse adaptatif avec assistance au freinage, aide au maintien de trajectoire, reconnaissance des panneaux routiers...

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MERCEDES CLASSE X ET RENAULT ALASKAN : COMING SOON On en avait parlé pour 2020. Finalement, il arrivera dès 2017 ! Celui que pas mal de spéculateurs appellent le Mercedes Classe X sera construit sur base du Nissan Navara mais s'annonce plus luxueux. Les premiers clichés camouflés du modèle laissent apparaître quelques éléments qui distingueront ce modèle du Navara. Les garde-boues semblent plus imposants et les voies arrières plus larges... Le show-car présenté au prochain Mondial de l'automobile de Paris nous en révélera davantage. Lui aussi issu du moule Nissan, le Renault Alaskan est sorti du bois en septembre 2015 lors d'une conférence parisienne sur la nouvelle stratégie utilitaire de la marque au losange. Le lancement du modèle, qui signera l'entrée du constructeur dans le segment des pick-ups moyens sur le plan mondial, est attendu dans les prochains mois. L'Alaskan de série serait à 95% fidèle au concept présenté au Festival International de Paris. Un véhicule bien dans l'ère du temps, combinant subtilement les fondamentaux du secteur : virilité, robustesse, élégance et efficacité.

NISSAN NAVARA: KING CAB EN RENFORT Elu International Pick-Up of the Year 2016, le Nissan Navara est un classique du genre. Un winner qui s'est récemment enrichi d'une nouvelle version King Cab venue épauler la Double Cab. Une version royale par son espace de chargement long de 1788 mm, sa charge utile de 1136 kg et sa capacité de remorquage de 3500 kg. Le Navara King Cab abrite un 2.3 dCi de 160 ch, avec boîte manuelle six vitesses, dont la consommation s'établit entre 6,3 et 6,4 l/100 km. Un moteur qui agit sur les roues arrière ou, en option, sur les quatre roues. Sa suspension a été optimisée à l'arrière de même que l'angle d'attaque des roues arrière dans le but d'améliorer la garde au sol. Le Nissan Navara King Cab est un pick-up dont l'accès aux places arrière est particulièrement aisé en raison de l'absence de montant B qui permet une large ouverture. Signalons également que les deux sièges arrière peuvent être rabattus, ce qui peut augmenter la longueur utile ou servir à transporter des objets/marchandises à l'abri. De série, le King Cab bénéficie de la garantie paneuropéenne de Nissan de 5 ans/160.00 km.

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VW AMAROK : NOUVEAU V6 TOYOTA HILUX : ET DE 8 ! Huitième génération déjà pour le best seller Toyota HiLux. Un modèle présenté au dernier salon de Genève et qui débarque chez nous en ce milieu d'année. Par rapport à son prédécesseur, le nouvel HiLux hérite d'un châssis repensé. Il gagne 75 mm de long (5335 mm), 20 mm de large (1855 mm) et perd 45 mm en hauteur (1815 mm). Le design du véhicule est complètement retravaillé, le constructeur ayant voulu accentuer l'aspect robuste de son pick-up. Cinq variantes de cabines et quatre niveaux de finition sont proposés pour ce modèle livrable en versions deux ou quatre roues motrices. Cet HiLux inaugure aussi un nouveau 2.4 D-4D-F Euro 6 de 150 ch et 400 Nm. De série, il reçoit une nouvelle boîte manuelle à six rapports. Une variante automatique est disponible sur les versions à double cabine. Du changement est également à signaler dans l'habitacle où est installée une nouvelle console qui intègre un système multimedia avec écran tactile 7''. Le Hilux progresse enfin également au niveau de la sécurité avec l'intégration possible du pack Toyota Safety Sense.

Long de 5250 mm, large de 2230 mm, le VW Amarok a trouvé sa place dans le coeur des aficionados du pick-up en quête d'un modèle premium. 2016 est pour lui l'occasion d'un premier restylage dont l'élément central est l'arrivée d'un nouveau moteur 3.0 TDI V6 en renfort des actuels 2.0 TDI et BiTDI. Proposé en versions 163 ch, 204 ch et 224 ch, cet Euro 6 développe jusqu'à 550 Nm. De quoi venir titiller le Ford Ranger... Ce V6 s'accompagne d'une boite manuelle ou d'une automatique à huit rapports. L'Amarok est livrable en versions propulsion ou 4 Motion. Extérieurement, le VW Amarok reçoit des retouches mineures, notamment au niveau des optiques et de la grille de calandre. Le changement est plus notable en prenant place à bord. L'aspect luxueux du modèle monte d'un cran avec une planche de bord épurée et agrémentée d'un insert en aluminium sur toute la largeur. De nouveaux équipements font aussi leur apparition comme les sièges ergonomiques et un système multimedia upgradé. Enfin, l'Amarok progresse sur le plan des aides à la conduite avec l'intégration d'une aide au stationnement semi-autonome.

MAIS AUSSI... •

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Troisième dans les ventes l'an dernier, le Mitsubishi L200 a perdu un peu de terrain début de cette année mais reste un solide représentant du segment. Renouvelé l'an dernier, le L200 restera à jamais le modèle qui a osé bousculer le design dans le monde du pick-up. L'Isuzu D-Max a lui aussi une place particulière dans ce segment. Celle du véhicule qui ose sortir du rang. A l'occasion des 100 ans de la marque, le D-Max sortira en Akoya Centennial Edition. Un modèle blanc nacré avec de nouveaux feux de croisement LED intégrés au pare-chocs. Le modèle 2016 du SsangYong Actyon Sports a adopté le 2.0 e-XDI de 155 ch. La face avant a été dynamisée et l'habitacle modernisé.

LES XXL, DÉRAISONNABLES ? Parler de pickups sans aborder les mastodontes de la famille serait pécher. Qu'ils s'appellent Dodge RAM ou Ford F-150, ils peuvent prêter à sourire par la démesure tant de leur gabarit que de leurs motorisations. Un exemple ? Un 8,3 l V10 de 504 ch dans une Raptor... Avec un tel moulin, difficile de suivre à la pompe. C'est pourquoi le LPG vient en général à la rescousse du portefeuille des propriétaires de ces grands formats. Des véhicules américains très populaires dans leur patrie d'origine et qui connaissent leur petit succès chez nous aussi. Mais tout est-il à jeter dans ces monstres d'acier ? Pas forcément. D'abord parce-que ces véhicules peuvent répondre à un certain besoin de puissance, de dimensions ou de charge utile. Ensuite parce-qu'ils sont souvent super équipés, très confortables, peuvent afficher de vraies qualités routières et correspondre à l'image que souhaitent véhiculer certaines entreprises. Enfin, parce-que même en matière de motorisations, des solutions rationnelles existent. Ainsi, le RAM 1500 existe en version Ecodiesel. Développé par la firme italienne VM Motori, son 3.0 V6 de 240 ch se contente sur papier de 8 l de Diesel aux 100 km en cycle normalisé. Même si dans les faits, il faut compter un litre en plus, cela reste très raisonnable pour un véhicule capable de tracter 4 t. D'autant que ce moteur répond à la très sévère norme environnementale américains Tier 2 bin 5, qui le rend moins polluante qu'un équivalent Euro 6. Un résultat certes obtenu à grand renfort d'urée, pas moins de 25 l d'Adblue aux 10.000 km étant nécessaires pour neutraliser les Nox. C'est trois fois plus qu'un Euro 6.

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Amecam est essentiellement axée sur l'aménagement d'ateliers mobiles.

AMECAM SPRL -VAN CONVERSION SPRL

PROFESSION : ÉQUIPEMENTIER

POUR UTILITAIRES S

ociétés soeurs et complémentaires, Amecam et Van Conversion (sites à Francorchamps et Namur) sont spécialisées dans l'aménagement de véhicules utilitaires de petit et moyen tonnages. Olivier Dumont gère les deux entreprises qui ont fait de l'approche personnalisée leur cheval de bataille. Jean-Michel Lodez

AMECAM & VAN CONVERSION EN BREF Implantations : • •

Francorchamps Namur

Activités principales : • • •

Aménagement d'utilitaires Carrosserie industrielle Lettrage

Effectifs :

Van Management : Quelles sont les spécificités de deux entités ? Olivier Dumont, gérant de Amecam et Van Conversion : Les deux sociétés sont actives dans l'aménagement de véhicules. Amecam est davantage orientée vers l'aménagement d'ateliers mobiles et distribue les produits d'agencement italiens Storevan. Elle touche surtout les indépendants électriciens, les plombiers, les chauffagistes et les véhicules d'assistance. De son côté, Van Conversion prend en charge tout le reste. Elle est d'abord une carrosserie industrielle qui réalise le placement de caisses Smartbox, de bennes, aménage des véhicules de police, des camions ateliers, des conteneurs ou des bureaux mobiles sur base de planchers cabines.

Van Management : Avec quelles spécificités par rapport aux autres acteurs du marché ? Olivier Dumont : Nous nous distinguons par un service de proximité. Que le client dispose d'un seul ou de plusieurs véhicules, nous cherchons à lui offrir le meilleur service possible. Nous nous montrons aussi flexibles que possible. En cours d'aménagement, les clients ont la possibilité de venir voir leur(s)

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véhicule(s) et de demander certaines modifications ou améliorations si nécessaire. Enfin, nous sommes en mesure d'apporter une solution globale. Par exemple, Amecam a développé un service de lettrage qui permet à nos clients de repartir de chez nous avec des véhicules à la fois équipés et lettrés. Des utilitaires qui peuvent donc être mis en travail directement...

• •

Van Conversion : 7 personnes Amecam : 6 personnes

Clientèle cible : • • • • • •

Importateurs indépendants zones de police pompiers hôpitaux services publics

Van Management : Quel est votre mode de fonctionnement ? Olivier Dumont : Nous travaillons au départ de deux site : à Francorchamps et à Namur. Ils disposent chacun de leur propre atelier de montage. Toute la partie administrative et commerciale dépend de notre implantation historique de Francorchamps. Quant au site de Namur, il nous offre une position centrale en Wallonie et une meilleure proximité par rapport aux importateurs. Nos clients sont cependant répartis sur l'ensemble de la Région et au Luxembourg. Nous équipons aussi bien les petites que les grandes flottes. Les contacts s'effectuent soit en direct avec le client, soit via les différents importateurs. Nous sommes aussi très actifs sur les marchés publics via des adjudications nationales.

Van Management : Quelle est votre vision de l'avenir ? Olivier Dumont : Nous cherchons à évoluer mais de manière progressive. Notre site de Namur n'est ouvert que depuis un an et ne demande qu'à se développer. En parallèle, nous allons accentuer nos efforts commerciaux sur les territoires de la Communauté germanophone et du Luxembourg. Notre but n'est toutefois pas de doubler nos effectifs dans les deux ans qui viennent. Nos objectifs à court terme sont plutôt de stabiliser l'activité de nos deux sociétés en les structurant et en opérant certains choix de développement et d'investissement de façon à nous spécialiser dans certaines niches de notre secteur.

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WEBASTO ÉLARGIT SON PROGRAMME ‘FROID’ POUR UTILITAIRES LÉGERS

AVEC FRIGO TOP 10 I-ES, LE TOIT ET LE COMPARTIMENT MOTEUR RESTENT LIBRES

ebasto enrichit sa gamme Frigo Top pour le transport conditionné. Le producteur allemand propose notamment, pour les utilitaires légers, un système intégré sous le véhicule. De cette manière, le toit du véhicule reste libre, ce qui est pratique pour livrer dans des parkings souterrains ou pour laver le véhicule. Avec un refroidisseur électrique, il est en outre inutile de monter un compresseur supplémentaire dans le compartiment moteur.. Un condensateur sur le toit fait plus de bruit qu’un condensateur sous le véhicule.

Erik Roosens

Webasto fait partie du top 100 des fournisseurs de l’industrie automobile dans le monde. La société allemande - aux mains de la famille depuis sa création en 1901 - réalise entre autres des toits ouvrants de toutes dimensions et formes, y compris pour cabriolets. Par ailleurs, Webasto est réputé pour ses chauffages autonomes et ses systèmes de refroidissement. Pas seulement pour les voitures, les camionnettes et les poids lourds, mais aussi pour les mobilhomes, bus, trains et bateaux. En 2012, Webasto reprend l’entreprise italienne Diavia. La société se concentre, dans l’implantation italienne de Molinella, sur les systèmes de refroidissement. « Le marché des systèmes de refroidissement est en croissance », déclare Marco Lelli, Managing Director Aftermarket. « Dans chaque région et chaque branche industrielle, on constate une demande en hausse pour du transport conditionné. C’est le cas pour le transport alimentaire, de médicaments, de sang ou de fleurs. La croissance est également due aux changements dans les habitudes alimentaires avec, notamment, de plus en plus de repas frais livrés à domicile. Ces livraisons ne s’effectuent pas avec des poids lourds mais avec des utilitaires légers. D’un point de vue logistique, ces derniers sont plus pratiques car la plupart des centres villes sont désormais interdits aux camions. Les véhicules de moins

de 3,5 t, c’est précisément le segment sur lequel on mise. »

TEMPÉRATURE EXTÉRIEURE Chaque installation de refroidissement est adaptée aux besoins du client. « Webasto n’est pas un fournisseur de composants mais de solutions globales sur mesure », explique Marco Lelli. « Les facteurs qui jouent un rôle sont le volume de l’espace à refroidir, les conditions d’utilisation comme la température extérieure moyenne, la fréquence /durée d’ouverture de la porte de chargement et la qualité de l’isolation de l’espace de chargement. » L’an passé, Webasto a fortement élargi son offre de produits. « C’est possible car nous travaillons avec des modules et un niveau élevé de standardisation », précise Andrea Zironi, Product Manager Cooling. « Et aussi parce que nous pouvons développer de nouveaux produits beaucoup plus rapidement et les tester virtuellement via des simulations informatiques. Du coup, le développement de produits est beaucoup plus rapide tout en étant bien moins cher. De plus, les tests de simulations informatiques correspondent très bien aux tests réels ultérieurs. »

ALUMINIUM Cela peut paraître étrange mais le design joue aussi un rôle important dans la conception d’installations de refroidissement.

« Une importante arrivée d’air est primordiale pour un bon échange de chaleur », soutient Andrea Zironi. « Le logement doit aussi être facile à utiliser. Il doit être aisément démontable pour l’entretien. Afin de limiter le poids, nous avons recours à l’aluminium. Le Webasto FT 50/60 est ainsi le plus léger de sa catégorie. » Marco Lelli comme Andrea Zironi croient fermement dans les installations de refroidissement intégrées sous le châssis du véhicule. Non seulement le toit reste alors libre, mais si le compresseur est électrique il n’est

WEBASTO PRIORITY SERVICE Dans le cas du transport conditionné, il est crucial de pouvoir compter sur un support technique rapide. C’est pourquoi le Webasto Priority Service est disponible 24h/24 et 7j/7. « Le service après-vente est essentiel », déclare Michael Geertsema, Director Technical Services. « Un bon produit ne suffit pas. Il faut aussi pouvoir proposer un service 24h au client. Une panne technique n’a rien d’amusant pour le client. » Le client paie 189 € par an pour le Webasto Priority Service, y compris un entretien préventif la première année.

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Webasto mise sur des véhicules de moins de 3,5 t.

pas non plus nécessaire d’intervenir dans le compartiment moteur. « L’intégration d’un compresseur complémentaire dans le compartiment moteur n’est pas évidente pour les petits véhicules », commente Andrea Zironi. « Le compartiment moteur est à ce point rempli qu’il est difficile d’y ajouter quelque chose. C’est ainsi que le prédécesseur de notre Frigo Top 10 I-ES (Integrated – Electric Stand) possédait encore un compresseur sous le capot. Ce n’est plus le cas avec le Top 10 I-ES car le compresseur est électrique. Tant le compresseur que le condensateur sont placés sous le châssis là où se trouve le pneu de secours. » A la fin de cette année, les Frigo Top 15 E et Frigo Top 20 E seront lancés sur le marché avec une capacité de refroidissement de respectivement 1,5 et 2 kW. Un système intégré de ce type présente aussi des avantages pour l’entretien. « L’installation est aisément accessible pour le technicien », explique Andrea Zironi. « De plus, la valeur de revente du véhicule sur le marché de l’occasion s’accroît

Avec le Top 10 I-ES, le compresseur et le condensateur se situent sous le châssis.

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en raison de l’absence d’intervention dans le compartiment moteur et parce qu’aucun trou n’a été foré dans le toit. Le chauffeur, quant à lui, bénéficie d’un confort accru grâce à une réduction des nuisances sonores. Un condensateur sur le toit fait plus de bruit qu’un condensateur sous le véhicule. »

POLICE Les systèmes intégrés présentent encore d’autres avantages. « Comme vous ne circulez pas avec un groupe frigorifique sur le toit,

« Les facteurs qui jouent un rôle sont le volume de l’espace à refroidir, le température extérieure moyenne, la fréquence/ durée d’ouverture de la porte de chargement et la qualité de l’isolation de l’espace de chargement. »

DIFFÉRENTES TEMPÉRATURES Pour les traiteurs qui transportent par exemple simultanément du poisson frais à une température de 2° et du vin blanc à une température de 10°, Webasto a développé le Frigo Top 35 Multi Temperature. Un système flexible permet de refroidir et de congeler au sein d’une fourchette comprise entre -20 et +20° C. Grâce à la puissance combinée des deux condensateurs (maximum 2500 et 3000 Watts), le système est adapté aux utilitaires dotés d’un espace de chargement de 18 m3.

vous êtes aussi moins contrôlé par la police », affirme Marco Lelli. « Ce qui génère un gain de temps. Les systèmes intégrés sont en outre plus légers et consomment moins. Les compresseurs électriques seront très importants dans le futur. » Mais ils ont aussi leurs limites. La capacité frigorifique reste pour l’instant limitée à 5 kW. Le Frigo Top 10 I-ES intégré peut être monté dans les Citroën Berlingo, Peugeot Partner, Dacia Dokker, Fiat Fiorino, Peugeot Bipper, Citroën Nemo, Fiat Doblo, Opel Combo, Fiat Scudo, Citroën Jumpy, Peugeot Expert, Ford Connect en Courier, Nissan NV200, Renault Kangoo et VW Caddy.

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IVECO DAILY HI-MATIC

BLEU CÉLESTE L

a flotte de Transpormedia compte, depuis mars, un top modèle de plus. Un Iveco Daily Hi-Matic bleu ciel allait être, pendant un an, la figure de proue de notre entreprise. Ce qu’il est depuis lors avec brio. En quelques semaines, la très populaire boîte automatique à 8 rapports a mis l’ensemble de la rédaction dans sa poche. Yannick Haesevoets – yannick.haesevoets@transportmedia.be

Le soleil brille en ce 10 mars sur le Brussels Trucks Center quand cet Iveco Daily Hi-Matic 2.3 diesel intègre la flotte de Transportmedia. Après coup, une journée printanière précoce symbolique. Sa superbe couleur bleue trahit déjà une grande partie de ses capacités. Ce Daily Hi-Matic est céleste ! VÉHICULE DE TEST Les journalistes sont souvent privilégiés ? Oui. Surtout lorsqu’ils peuvent sillonner tout le pays, dans le cadre de leur métier, au volant d’un Daily doté d’une boîte automatique à 8 rapports, et ceci pendant un an ! Avec un équipement full-option et notre propre identité sur

chaque flanc du véhicule. Soyez en sûrs, nous sommes très fiers de notre véhicule de test. Nous sommes dès lors particulièrement satisfaits qu’Iveco Belgium mette à notre disposition cet ‘International Van of the Year 2015’. L’Iveco New Daily Euro 5 avec boîte automatique HiMatic à 8 rapports dispose d’un moteur diesel 2.3 litres qui délivre 146 ch. Pas à proprement parler la motorisation la plus imposante, direz-vous, mais les apparences sont trompeuses. PREMIÈRES IMPRESSIONS La boîte de vitesses Hi-Matic d’Iveco est activée au moyen d’un joystick laqué noir avec les différents modes de conduite éclairés. La

commande du levier demande au départ un peu d’habitude même si la Hi-Matic se laisse manipuler de façon assez intuitive après une courte période d’adaptation. Le conducteur a le choix entre un mode Eco et un mode Power qui influencent fortement le caractère de l’Iveco Daily. Le mode Eco permet d’arriver beaucoup plus vite aux vitesses supérieures tandis que le mode Power permet de conserver davantage de couple et de régime pour le transport de charges plus lourdes ou la traction d’une remorque chargée. Dans les deux cas, les rapports sont bien choisis, ce qui permet à ce Daily de s’en sortir quelques soient les conditions. De plus, les passages de rapports sont à peine

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« L’IVECO DAILY HI-MATIC SE VEND TOUT SEUL » sensibles dans la mesure où le Daily change de vitesse en 200 millisecondes à peine. De ce point de vue, le Hi-Matic est sans conteste un des meilleurs dans son genre.

‘International Van of the Year 2015’, l’Iveco Daily présente un grand nombre d’atouts, comme nous l’avons déjà signalé précédemment. Et aujourd’hui, le Hi-Matic empoche à nouveau un prix important. La boîte automatique à 8 rapports d’Iveco a en effet remporté début juin le prix ‘Top Van 2016’ du magazine écossais Transport News.

DES COÛTS D’ENTRETIEN RÉDUITS DE 10 % Cette boîte automatique présente-t-elle aussi des points faibles ? En fait non. Les études montrent même que la boîte de vitesses automatique permet de réduire de 10 % les coûts d’entretien et de réparation. L’Iveco Hi-Matic se présente ainsi comme le compagnon de travail idéal de celui qui recherche un maximum de flexibilité. Il fournit de bonnes prestations et assure, avec les modes ECO et POWER, un plaisir de conduite accru. Alors faut-il craquer pour cette boîte Hi-Matic ? N’hésitez pas, si vous voulez notre avis.

Alistair Vallance est l’éditeur de Transport News qui décrit le Daily Hi-Matic comme ‘l’avenir des utilitaires légers’. Il a remis le prix au CEO d’Iveco, Pierre Lahutte. John Henderson, le rédacteur du magazine qui a testé le Daily Hi-Matic, est clairement sous le charme. « Après une journée au volant du New Daily Hi-Matic, je suis convaincu qu’il représente l’avenir des utilitaires légers. Iveco doit absolument miser sur le Hi-Matic. Il suffit de proposer un test aux acheteurs potentiels et le véhicule se vendra tout seul. Je suis absolument certain que l’utilisation des utilitaires va radicalement changer grâce au Daily Hi-Matic. Mais le futur a déjà commencé. » La boîte Hi-Matic a été développée avec ZF et se retrouve aussi dans les véhicules plus chers des marques Jeep et Maserati. Signalons encore que le Daily a aussi été élu ‘Meilleur véhicule utilitaire 2016 dans la catégorie de 3,5 à 7,5 tonnes’ par le magazine Trade Van Driver.

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