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Finance pour enfants | Kid Smart Money

Les enfants ont-ils vraiment besoin de comprendre les taux d’intérêt ? B onne question.

Votre enfant de huit ans n’ira vraisemblablement pas « magasiner » un prêt hypothécaire, des obligations d’épargne, une marge de crédit, ou ces choses qui comportent des taux d’intérêt.

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Toutefois, et c’est là que réside notre réponse; les taux d’intérêt ont une incidence sur bien des choses dans notre vie. Alors, pourquoi ne pas leur enseigner ?

Ils auront à gérer les achats par carte de crédit, les dettes et dépenses, l’épargne, les négociations hypothécaires, investissements, marges de crédit, etc. Ils seront confrontés à ces notions dès l’ouverture de leur premier compte bancaire.

Développer de bonnes habitudes dès le jeune âge procure un grand avantage socioéconomique et permet de prendre des décisions déterminantes judicieuses.

Ils doivent apprendre en quoi consistent les taux d'intérêt. Procédons par étape. Pour savoir lire et écrire, les enfants doivent apprendre l'alphabet et les chiffres; ils devraient également apprendre les principes fondamentaux de la finance, et celui des taux d’intérêt est le plus fondamental.

À quel âge ? Quelle question pertinente !

Voici un aperçu de ce que je considère être une base appropriée en ce qui concerne les notions relatives aux intérêts. 1. 5-6 ans - Argent de poche et le système des

Trois Petits Cochons 2. 7-8 ans - Compte bancaire 3. 7-9 ans - Notions de base sur les intérêts : faire de l’argent avec de l’argent 4. 10-12 ans - Analyse des intérêts bancaires en pourcentage 5. 13-17 ans - Lien entre taux d’intérêt et autres instruments financiers 6. 14-17 ans - Intérêt composé. Dette et intérêts. 7. 15-17 ans - Bonne dette vs mauvaise dette.

Crédit renouvelable.

Fort bien ce schéma, mais comment enseigner à nos enfants les taux d'intérêt?

Le mois prochain : expliquer l’importance des taux d'intérêt de manière amusante (10-12 ans) !

Do kids really need to understand interest rates? G ood question.

Your eight year old isn’t likely going shopping for a mortgage, or a savings bond, or a line of credit, or the myriad other things with which interest rates are associated.

But therein lies our answer: interest rates affect so many things in our lives, and theirs! How can we not teach them?

They will face credit card spending, debt management, spending and saving issues, mortgage negotiations, investment choices, lines of credit and more. They will start to face these concepts from the moment they open their first bank account.

Developing wise habits early affords a huge socio-economic edge to face these life-altering decisions...wisely.

Yes, they need to learn about interest rates. It won’t take away their innocence. We’ll do it progressively. Just as reading and writing requires learning ABCs and 1,2,3s in the early years, so too should children learn financial fundamentals. And the matter of interest rates is the most fundamental of fundamentals.

What is age appropriate you may ask? You, dear reader, ask the most astute questions!

Here is a general outline of what my research has led me to believe is an appropriate rule of thumb as regards interest-related concepts. 1. 5-6 years - Allowance with a 3 piggy system 2. 7-8 years - Bank account 3. 7-9 years - Fundamental idea of interest: money making money on itself 4. 10-12 years - Analysis of interest as a percentage in bank accounts 5. 13-17 years - How interest rates relate to other financial instruments 6. 14-17 years - Compound interest. Debt and interest. 7. 15-17 years - Good debt vs bad debt.

Revolving debt.

A general blueprint is all well and good, but how do we teach our kids about interest rates?

Next month we tackle the impossible: Making interest rates “Fun”-damental (10-12 years)!

CHRONIQUE | COLUMN par | by Mark Tilden Conseiller en alphabétisation financière Financial literacy consultant kidsmartmoney.com facebook.com/kidsmartmoney

© ADOBE STOCK

Vedette de l’Animalium L’impressionnant urubu à tête rouge

Selon l’Atlas des oiseaux nicheurs du

Québec, « depuis la découverte d’un nid à Rigaud en 1986 – le tout premier au Québec –, l’urubu à tête rouge a connu une expansion spectaculaire ». On l’observe aujourd’hui dans tout le Québec méridional, presque partout aux ÉtatsUnis, en Amérique centrale et le nord de l’Amérique du Sud.

On reconnait l’urubu par ses longues ailes, son plumage noir, brun et argenté et sa tête écarlate qui fait penser au dindon. De là lui vient son nom anglais de Turkey vulture. Lorsqu’il plane en petites bandes au-dessus des champs, des collines et des routes à la recherche de carcasses d’animaux, ses ailes forment un V ouvert contrairement aux autres oiseaux de proie dont les ailes sont étalées à l’horizontale.

Ce petit cousin du condor est essentiellement charognard. De ce fait, il joue un rôle indispensable dans l’assainissement du milieu en le nettoyant des dépouilles animales en décomposition. Doté d’une vue perçante et d’un odorat exceptionnel, il repère ses sources de nourriture du haut du ciel en profitant de courants d’air ascendants pour se maintenir en vol sans trop d’effort. Avec son puissant bec crochu, il arrache la chair de ses proies. Sa tête dépourvue de plumes reste propre lorsque l’oiseau fouille les entrailles ensanglantées.

L’urubu bâtit son nid dans des lieux sombres : surplomb de falaises, talus d’éboulis, tronc creux, crevasse ou terrier d’animal. Il niche aussi dans des bâtiments abandonnés en milieu forestier (vieilles granges, cabanes à sucre, affûts de chasse). Son expansion dans nos régions serait facilitée par le grand nombre d’animaux tués sur les routes, l’agrandissement du réseau routier, la croissance des populations de cerfs et la diminution de la contamination par les pesticides dont l’usage affecte la reproduction des oiseaux de proie et de nombreux autres animaux.

L’urubu à tête rouge est l’un des nombreux oiseaux de proie présentés à l’Animalium, musée zoologique à MontTremblant.

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A star of Animalium

The impressive urubu à tête rouge

According to the bird book Atlas des oiseaux nicheurs du Québec, “since the discovery of a nest in Rigaud in 1986 – the very first in Quebec – the urubu à tête rouge has experienced spectacular expansion”. It is now seen throughout southern Quebec, almost everywhere in the United States, in Central America and northern South America.

The bird can be recognized by its long wings; black, brown and silvery plumage; and its scarlet head reminiscent of a turkey. Whence its English name “Turkey vulture” (which doesn’t really have the same ring as “urubu”…). When it soars with a few of its kind above the fields, its wings form an open V, in contrast to the horizontal wing spread of other birds of prey.

This smaller cousin of the condor is essentially a carrion eater. As a result, it plays an indispensable role in improving our environment by cleansing it of the decomposing remains of dead animals. With its piercing vision and exceptional sense of smell, it identifies its food sources from high in the sky, using rising currents of warm air to remain in flight without much effort. Employing its powerful curved beak, it tears at the flesh of its prey. Its head, free of feathers, remains clean as the bird digs through the bloody entrails.

The turkey vulture builds its nest in dark places: cliff overhangs, hollow tree trunks, crevices in rocks, or animal burrows. It also nests in abandoned forest buildings: old barns, sugar shacks, hunting shelters…. Its spread here has been facilitated by the large number of animals killed on our highways; expansion of the road system; growth of the deer population; and the reduction of contamination by pesticides, whose use affects the reproduction of birds of prey and numerous other animals.

The turkey vulture is one of the many birds of prey you can see for yourself at Animalium, Mont-Tremblant’s zoological museum.

animalium.ca

CHRONIQUE | COLUMN par | by Jacques Prescott Biologiste, cofondateur de l’Animalium

Biologist, co-founder of Animalium animalium.ca

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