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CÉCILE BENS

Cécile Bens se produira le dans Le temps d’un violon jeudi 29 juin à 21h au théâtre Habima. Elle nous confie ses émotions et la passion qu’elle a voulu transmettre à travers ce spectacle, et à travers l’art en général.

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« J’ai écrit ce spectacle avec plaisir, passion et avec une inspiration chargée d’émotions. Le temps d’un violon est un voyage dans le temps et dans le monde qui nous permet de retrouver avec humilité les trésors du patrimoine musical et historique du Peuple juif. Ce sont des rencontres inattendues, de l’époque du roi David jusqu’à nos jours, qui font écho à la résilience de notre Peuple à travers les cordes sensibles d’un violon, des textes poignants, des chansons qui ont bercé nos vies, et une magnifique scénographie réalisée par Gad Bensimon ».

La Musique

La musique a bercé mon enfance depuis l’âge de 5 ans, et en particulier à travers le violon, le piano, le chant, la danse et le théâtre. Ce sont mes passions. En fait je n’ai pas beaucoup de mérite, je n’ai jamais pris de cours de chant, j’ai ma propre technique, et c’est plutôt un don qui m’a été accordé. L’usage du violon exige un travail très important et une grande maîtrise du solfège, ne serait-ce que pour produire un seul son. Quant au chant, c’est une âme qui m’envahit et me permet d’exprimer des choses, en toute humilité. Je m’adonne également au piano. Donc j’ai trois modes différents d’expression de la musique.

J’ai vécu, pour exercer ces activités, une enfance très disciplinée mais je ne le regrette pas.

Mes Parents

Ce sont des personnes exceptionnelles.

Ils sont très soudés et m’ont inculqué des valeurs importantes : ils ont du cœur et une grande sagesse, et j’espère un jour atteindre le mieux possible ces qualités essentielles.

Ils vivent en France et ont toujours été extrêmement présents dans ma vie.

Les trois plus grandes valeurs à mes yeux que ma maman m’a transmises : l’amour, la générosité, et l’authenticité.

CÉCILE BENS, LA MAMAN

Je pense en toute humilité, et d’après mes enfants, être une bonne maman. Je m’efforce, à travers l’amour et le respect, de leur donner tous les outils possibles pour affronter la vie et ses épreuves. C’est ma priorité.

La Famille

Elle est essentielle à mes yeux. C’est par elle que l’on puise le réconfort, et les forces nécessaires pour affronter notre société.

La famille ce sont des rassemblements, de l’amour, des fêtes, des joies, un partage.

Je suis loin physiquement de ma famille, mais très liée en même temps.

Steve Suissa

Il est avant tout un ami, un frère de cœur, de qui j’ai appris beaucoup de choses. Il a complètement adhéré à ce spectacle, Le temps d’un violon, et a décidé de le produire, de le mettre en scène, et d’y participer en tant qu’acteur. C’est un amoureux de la terre d’Israël et du Peuple juif, et donc le thème ne pouvait que le séduire.

J’aimerais donc lui dire Merci de sa confiance, et d’avoir cru en ce projet.

Isra L

Je ne suis pas venue en Israël par sionisme, mais bien sûr, sioniste, je le suis profondément. Cela fait vingt ans que j’habite ici, et cela m’a beaucoup apporté. Cependant j’essaye de rester objective, car rien n’est parfait. Je ne suis pas une illuminée, et je pense qu’il est très important de prendre conscience que l’on a reçu un cadeau. Et sans entrer dans des considérations politiques, car je suis une femme du monde de la culture, mon âme est un peu triste. Ce cadeau que l’on a reçu, on n’en prend pas assez soin.

La Sc Ne

Un peu comme Jacques Brel, je me sens très mal avant de rentrer sur scène. Cela me rend presque malade, car si je pouvais être transparente, je m’effacerais carrément. Je ne suis pas sur scène pour m’exhiber, mais pour tenter d’offrir au public les émotions qui m’ont parcourues lorsque j’ai écrit mon spectacle. Lors d’une représentation, je ne cherche pas à jouer mais à partager.

Le Public

J’aime les gens, les âmes, et les univers différents qui me soutiennent d’ailleurs depuis des années. Et je les en remercie. Leurs regards, leurs mains qui applaudissent, établissent entre nous un réel moment de proximité.

Car même malgré les projecteurs, je vois les gens, je les devine. C’est un réel moment de partage et d’amour, et donc un moment de plaisir.

Les Amis

Ils sont présents, on s’est choisis. Qui se ressemble s’assemble. Je suis une personne très ouverte, j’ai toujours évolué dans un monde culturel, et je peux donc avoir des amis d’autres univers, d’autres religions, et j’aime être à leur écoute. Je suis toujours là pour eux.

Avec qui aimerais-tu prendre un verre devant la mer ?

J’ai perdu ma grand-mère maternelle très jeune, et j’étais particulièrement proche d’elle. Jusqu’à aujourd’hui c’est douloureux. Elle s’appelait Edmée Guedj, et on la nommait Mamou. C’était vraiment une belle personne.

Le Temps d’un Violon, 29 Juin 2023 à 21h au Théâtre Habima - Salle Bertonov (Tarsat Ave 2, Tel Aviv)

Réservations : www.culturaccess.com

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