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S’

il y a deux mots que j’ai appris par cœur ces derniers mois, disons deux lettres qui me hantent, que je pourrais prononcer les yeux fermés ou même durant mon sommeil, c’est R.J., la Réforme Judiciaire.

S’il y a deux mots qu’après plusieurs mois d’écoute attentive et de recherche, je serais incapable de vous expliquer, c’est « Réforme » et son acolyte : « Judiciaire ».

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S’il y a bien une expression qui a semé le trouble dans ma vie, et dans celle de notre pays, depuis le début de l’année, c’est sans conteste, ce tandem renversant, Réforme et Judiciaire.

AVOUONS-LE-NOUS : personne ou très peu ne comprend véritablement l’enjeu de la R.J. Celle-ci a perdu avec le temps, de sa fraîcheur, de son charme et surtout de son élan. Combien de fois avons-nous eu la larme à l’œil en la voyant se faire insulter durant les manifestations de samedi soir à Tel Aviv ? Qui n’a pas cru, ces derniers jours, qu’elle agonisait, seule et tellement incomprise ? Combien de fois auraiton pu réciter un Kaddish en sa mémoire ? Mais non, voilà que son cercueil recommence à bouger, qu’elle frappe pour qu’on lui ouvre, afin que notre premier ministre, un peu gêné, lui tende la main de la résurrection.

LE PLUS DRÔLE, ET LE PLUS TRISTE AUSSI, c’est le mal qu’elle a causé, et le tort qu’on lui a fait, elle qui n’a pas même pas entamé un début de course, avec si peu de chance de survie.

Le Tsunami R.J. a frappé de plein fouet la population israélienne causant des dommages collatéraux douloureux chez nos « amis » du vieux continent, et en déboussolant le vieil oncle Sam, déjà en perte d’équilibre.

Le raz de marée R.J. a réussi à tous nous éclabousser au départ, à nous inonder la tête de pensées belliqueuses, les uns envers les autres. Plus personne ne reste sage, chacun est persuadé d’avoir raison !

Quelqu’un s’est-il vraiment posé la question des avantages que peuvent apporter la réforme en générale ? Comme si la R.J. était d’office un ennemi à abattre…

DANS TOUS LES INSTANTS DE NOTRE VIE, nous avons le devoir de nous améliorer, en réalisant nous même des réformes. Elles nous permettent d’agir avec plus d’efficacité, de sortir de notre zone de confort, de stimuler nos performances. Toute réforme commence par une réflexion indispensable : L’acceptation de l’autre d’abord… et ensuite un désir de changement au sein de notre société !

Avraham Azoulay, journaliste et coach d’entreprise

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