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FocUs MaGaZine - 13
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à venir...
crédit photos : I.Rahmouni studio
Montpellier s’ancre dans l’avenir Depuis plus de 20 ans Les Frères Pourcel et Montpellier vivent une histoire d’amour qui n’est pas prête de s’arrêter. L’année prochaine, ouvrira un complexe d’hôtel-restaurant imaginé avec Imaad Rahmouni. Présentation d’un projet d’envergure pour le Montpellier du futur.
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epuis 1988, Laurent et Jacques Pourcel, accompagnés de leur ami Olivier Château, sont les dignes représentants de la gastronomie méditerranéenne dans la région et à l’échelle nationale. Depuis maintenant 9 ans, ils ont développé leurs activités à travers le monde : Shanghai, Bangkok, Tokyo, Genève, Marrakech, Paris, Dubaï et Casablanca prochainement, pour le plus grand plaisir des amateurs de gastronomie. L’année prochaine, ils s’établiront à nouveau dans la région, à Odysseum, avec leur projet de complexe hôtel-restaurant unique en son genre. Imaginé avec l’architecte Imaad Rahmouni, ce nouvel écrin architectural et gastronomique fera parler de Montpellier à travers l’Europe.
« Nous avons toujours marché aux côtés de cette ville dans son développement, dans son évolution. Montpellier se tourne vers le sud avec le nouveau quartier d’Odysseum, les frères Pourcel ont envie d’y participer et d’y poser leur pierre. » Sur une surface totale de 11.000 m² située dans la partie sud d’Odysseum, s’établiront des bâtiments élevés sur deux niveaux qui accueilleront un hôtel de 45 chambres, un restaurant siglé « Compagnie des Comptoirs », un bar-lounge, un espace de boutiques et un ensemble de bureaux, inspirés d’un Lego et articulés autour d’une plage-piscine de plus de 2000m².
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Le projet a été pensé en parfaite adéquation avec la protection de l’environnement. Les concepteurs utiliseront des matériaux renouvelables, des énergies nouvelles et écologiques avec un système de gestion et de recyclage de l’eau sans oublier celle des déchets. Ce nouvel espace de vie alliant bien-être, gastronomie et technologie sera le prolongement esthétique mais aussi « Chic et Tendance » d’Odysseum, une porte ouverte vers une ville moderne empreinte d’humanisme et de raffinement. Destiné en premier lieu à une clientèle d’affaire, l’hôtel est composé de chambres au design résolument contemporain donnant l’impression de séjourner dans un appartement privé avec une splendide vue sur la piscine. Les clients auront accès à un grand nombre de services pour la pratique du sport et la remise en forme. La Compagnie des Comptoirs qui prendra place ne sera pas celle que l’on connaît déjà dans la région mais un nouveau concept de restaurant alliant audace et créativité, qui pourra accueillir 200 personnes. Pour déguster les meilleurs vins du Languedoc ou des cocktails rafraîchissants, vous vous rendrez dans l’espace salon/bar inspiré du Bar Rouge de Shangaï ; Transformable en salle de concert, il accueillera de nombreux DJ, mais aussi des groupes et des concerts privés. Quant à la piscine, elle bénéficiera de salons privés, douches, transats et pontons réservables. Les clients profiteront également des espaces dédiés aux boutiques et aux bureaux. Le rendezvous est pris !
designer
crédit photos : I.Rahmouni studio
SUR TOUS LES FRONTS Proche des frères Pourcel depuis plusieurs années dont il est devenu l’architecte, Imaad Rahmouni est un électron libre qui travaille principalement entre la France et le Maroc. L’ancien disciple de Philippe Starck nous fait découvrir sa vision très personnelle de l’architecture contemporaine qu’il véhicule dans le monde entier.
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’histoire d’Imaad commence à Alger où il naît le 6 septembre 1967. Très attaché à ses racines et à sa ville natale, il est, depuis ses débuts, fortement inspiré par l’architecture de son pays. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il décide de se lancer dans des études d’architecture. Son diplôme en poche, il rejoint la France en 1990, puis intègre l’équipe de Philippe Starck durant cinq ans. Ces quelques années passées aux côtés du plus grand designer français lui permettent de se forger une véritable expérience du design et d’en apprendre les exigences. Sa soif de création et de réussite le conduisent à créer sa propre agence parisienne, avec sa femme Juliette, en 1999. 20 - FOCUS MAGAZINE
Sa rencontre avec les frères Pourcel un an avant, en 98, va permettre au jeune architecte de se faire un nom, puisqu’ils vont lui confier la réalisation de la première Compagnie des Comptoirs à Montpellier, ouverte en 2000. Imaad et les frères Pourcel mènent en parallèle le projet du restaurant parisien la Maison Blanche, inauguré en 2001. Grâce au succès de ces premières collaborations, Imaad poursuit l’aventure avec les deux grands chefs et se voit charger de la création de plusieurs nouveaux projets internationaux : Shanghai (Bar Rouge-2004), Tokyo (Sens & Saveur-2002), Bangkok (D’Sens-2004), Londres (W’Sens-2004) mais également Avignon (Compagnie des Comptoirs-2001).
« Je réagis par rapport aux lieux et aux gens, ce que je perçois de leur personnalité ; il doit y avoir une harmonie entre le lieu et les personnes qui le font vivre. » Mais Imaad ne travaille pas seulement avec les Pourcel. Il aime les différents supports et s’exprime dans les maisons particulières, les appartements, les riiads, il aménage des bâteaux et des bureaux comme ceux de l’agence Devarieu-Villaret et Publicis sur les ChampsElysées mais aussi les boutiques Mikli. Pour les restaurants, il collabore aussi avec les Guetta pour La Suite, le Pink Paradise ainsi que l’hôtel-restaurant le Pershing Hall, un haut lieu des affaires, du luxe et de la vie nocturne. Architecte mais également designer lorsqu’il dessine des objets pour la table dont la chaise Made In Japan et la mode, avec toujours cette touche de modernité qui lui est propre. Le Klubb rouge fait partie des plus grandes réalisations de l’architecte. Ouvert en 2006, ce restaurant lounge de Pékin arbore un superbe décor où le rouge se décline à toutes les sauces.
Imaad Rahmouni est un adepte des grands espaces et il apprécie le mélange des genres. Les projets ne manquent pas pour Imaad et son agence : on attend avec impatience l’ouverture du Château Pourcel à Odysseum dont il est l’architecte, Un Jardin à Dubaï qui sera présenté cette année et plusieurs projets en cours à Marrakech et Casablanca où l’empreinte Rahmouni va devenir omniprésente avec le H1, le Fil Rouge, La Casa Blanca, l’Hôtel D… Le Maroc est devenu au fil du temps une terre de prédilection pour l’expression de son talent. « A Paris comme à Marrakech, c’est dans cette perspective que l’agence « Imaad Rahmouni offshore » œuvre au quotidien ; une effervescence permanente qui nourrit les différents projets en cours et qui stimule l’ensemble des collaborateurs travaillant à l’agence. C’est cet esprit de modernité et de conception avantgardiste qui restera le fer de lance des projets à venir ». www.imaadrahmouni.com
designer
crédits photos : Andreas Sjodin / Thierry Depagne/ Dick Liu
PORTRAIT D’UN CAMELEON DU DESIGN On parlait il y a quelques années de « french touch » en matière de musique électronique mais désormais c’est dans le domaine du design que les français et françaises font parler d’eux. Démonstration avec la femme designer et architecte India Mahdavi.
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ndia Mahdavi est une femme en perpétuel mouvement. Dès son enfance, elle voyage et doit s’adapter rapidement à différents environnements et cultures. Elle grandit entre les Etats-Unis, l’Allemagne et la France avec des origines iranienne du côté de son père et égyptienne pour sa mère. C’est à Paris qu’elle obtient son diplôme d’architecture aux BeauxArts en 1987 avant de partir pour New-York où elle étudie le design industriel et graphique (1989). Forte de ces expériences étrangères, India fait son retour en France et devient directrice artistique chez Christian Liaigre puis se décide à lancer sa propre agence en 1999 et son showroom quatre ans plus tard. 24 - FOCUS MAGAZINE
Depuis qu’elle travaille à son compte, les commandes ne manquent pas pour India. De l’architecture intérieure au design, en passant par la scénographie et la décoration, la créatrice s’attaque aussi bien à l’aménagement de restaurants & bars, d’hôtels, d’appartements pour particuliers… qu’à la création de mobilier et d’éléments décoratifs : fauteuils, sofas, tables, sièges, lampes… India est une touche-à-tout pétrie de talent et jamais à cours d’idées. Cette capacité d’adaptation, qu’elle possède depuis son enfance, lui permet d’intervenir dans différents domaines et d’offrir une vision toujours plus aboutie et plus personnalisée. Etre à l’écoute des clients et de leurs attentes est une chose primordiale pour elle.
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ourrie par un mélange d’influences, India propose un travail toujours plus pointu et plus réfléchi sur l’espace, la lumière, la forme… grâce notamment à l’exploration très variée de nouveaux matériaux et de colorations originales. India aime les associations inattendues notamment avec la céramique qu’elle utilise avec du formica, du bois ou bien du marbre. « Donner à chaque projet une identification forte et personnelle à travers mon propre regard est passionnant ». Rester fidèle à l’origine d’un lieu, à son authenticité tout en lui faisant raconter une histoire empreinte de modernité sans en oublier la finalité : le bien-être, qui constitue la base de la réflexion et du travail d’India. Elle s’est créé un langage personnel et une manière d’apprivoiser un lieu pour lui redonner une nouvelle vie. Côté mobilier, elle aime 26 - FOCUS MAGAZINE
le dessiner spécialement pour ses nouveaux projets et parfois lui donner une seconde vie en l’intégrant à son catalogue. India représente sans aucune contestation un savoir-faire français et un style nomade, enviés dans le monde entier, qui lui permettent aujourd’hui d’entreprendre de nombreuses collaborations. En témoignent le stylisme des hôtels Peacock en Grande Bretagne, Townhouse à Miami ou Condesa DF à Mexico, la décoration et la création de mobilier pour des boutiques, l’architecture et l’aménagement de bureaux et résidences privées à Paris, Londres, New-York ou encore Sydney. Sans oublier la scénographie, notamment pour la Galerie Patrick Seguin et les multiples pièces de mobilier pour Artecnica, Tarkett Sommer, Bernardaud…
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Actuellement, India Mahdavi développe plusieurs projets autour du globe dont notamment celui du Monte Carlo Beach à Monaco où elle s’occupe du mobilier, de la décoration des 40 chambres et des espaces publics et le restaurant Costes, le Germain, à Paris. Une de ses créations les plus célèbres, Bishop, sera à l’honneur à la Galerie Pierre Bergé & Associés à Bruxelles du 23 avril au 23 mai. My Name is Bishop permettra de (re)découvrir cette icône du design, tabouret de bar à la base et devenu table d’appoint, dans des versions exclusives en marbre, rotin et cire spécialement conçues pour l’occasion. India a reçu plusieurs prix depuis ses débuts dont celui de Femme en Or de l’Année 2007. Showroom : 3, rue Las Cases – 75007 Paris www.india-mahdavi.com 28 - FOCUS MAGAZINE
architecture
crédits photos : F.Gehry studio/D.R/A.Vecerka
TRANSGRESSER LES REGLES Avec plus de quarante-cinq années de carrière derrière lui, Frank Owen Gehry est considéré comme un des grands maîtres de l’architecture contemporaine. Il est à l’origine de nombreux et incroyables projets privés et publics en Europe, en Amérique et en Asie dont le musée Guggenheim de Bilbao, un des « bâtiments du XXème siècle ».
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près une enfance à Toronto, Frank Owen Gehry s’installe à Los Angeles avec sa famille (d’origine juive polonaise). Influencé très jeune par un père qui travaille dans la construction, il obtient rapidement son baccalauréat d’architecture à l’Université Southern California. Il décide ensuite d’étudier l’urbanisme à la Graduate School of Design d’Harvard. Il continue sa formation dans différents cabinets renommés à l’image de celui d’André Remondet à Paris. En 1962 il ouvre son agence, Grank Gehry Partners et entame ses premiers chantiers qu’il dirige lui-même, implantés pour la plupart en Californie : la Spiller Residence en 1971, sa maison personnelle à Santa Monica, dotée d’une façade composite en tôle ondulée (1978). Cette dernière devient un vrai laboratoire où l’architecte essaye tout : il déplace les murs, en ajoute de nouveaux, utilise des matériaux courants tels que des clôtures à mailles métalliques comme éléments architecturaux, une innovation qui est rapidement associée à son travail.
architecture
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u début des années 80, il se charge de la conception d’un ensemble de bâtiments pour l’université de droit de Loyola à Los Angeles. Le milieu des années 80 est marqué par le début de sa carrière internationale avec notamment le restaurant Fishdance de Kobé au Japon (1987) et pour l’Europe, il conçoit un toit en arc tendu et aux formes cassées pour un cabinet juridique viennois, un bâtiment aux formes très angulaires pour le Cinéma Ufa-Palast à Dresde (Allemagne)… A partir de cette époque, Frank Gehry renverse les obstacles pour s’exprimer librement. Le développement de l’informatique et des logiciels au début des années 90 lui permet de créer des façons toujours plus inventives de délimiter l’espace. Une de ses réalisations les plus extraordinaires et emblématiques est sans aucun doute le musée Guggenheim de Bilbao. Cet édifice, qui a marqué la fin du XXème siècle, se caractérise par des formes tordues et curvilignes et se compose d’une série de volumes interconnectés : octogonaux pour certains recouverts de pierre calcaire d’Espagne, d’autres d’une volumétrie plus organique revêtus d’une peau métallique en titane. Ces volumes sont reliés par des murs en rideau de verre, assurant une transparence totale. Le Guugenheim dispose d’une vingtaine de galeries réparties sur trois niveaux dont le point de départ est l’Atrium central, haut de 50 mètres. Ce projet est à l’origine de « l’effet Bilbao » : l’afflux en masse du public et des amateurs d’architecture à
Bilbao, tous curieux de découvrir ce bijou architectural. Grâce au Musée Guggenheim, Frank Gehry passe un nouveau cap et devient un des architectes les plus ingénieux au monde. Mais il ne s’arrête pas là, il a d’autres idées dans les cartons et il le prouve avec des formes toujours si expressives et des matériaux plus originaux les uns que les autres : panneaux de métal, titane, acier inoxydable... Il veut transformer l’ordinaire en extraordinaire, défier les lois de la gravité et la capacité humaine de construction. En témoigne par exemple le Marquès de Riscal, un hôtel-restaurant situé au cœur de la Rioja au pays basque, modèle d’avant-garde. En 2006, il a présenté la maquette de la future Fondation Louis Vuitton pour la Création : un bâtiment de verre qui accueillera, à partir de 2010, les collections du groupe. Depuis le début des années 60, Frank Gehry s’est imposé comme un architecte visionnaire qui s’est attelé à imaginer des édifices qui sortent de l’ordinaire. Son approche de la discipline lui a notamment valu d’être récompensé par le prix Pritzker en 1989. Frank Owen Gehry est un pionnier dont la vision va au-delà des règles et contraintes esthétiques et techniques généralement respectées de l’architecture du XXe siècle. www.foga.com
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voyage
crédit photos : D.R
Ce sont les espagnols qui découvrent la région de Miami (dont le nom d’un provient d’un mot indien qui signifie « eau douce ») au 16ème siècle alors qu’elle est habitée par les Amérindiens Tequesta. L’histoire indique que c’est le conquistador espagnol Juan Ponce de Léon qui découvre en premier la baie de Biscayne et indique dans son journal de bord qu’il a atteint Chequescha : le premier nom enregistré de Miami. Mais les premiers à accoster sont Pedro Menéndez de Avilès et ses hommes qui visitent le village de Tequesta en 1556. Ils amènent maladies et guerres qui feront disparaître le peuple Amérindien 250 ans plus tard. Les premiers colons européens, originaires pour la plupart des Bahamas s’installent au début du 19ème siècle. Quelques dizaines d’années plus tard, la population civile quitte la région à cause de la Seconde Guerre séminole et l’armée installe Fort Dallas pour protéger la zone. À la fin du conflit William English fonde le Village of Miami sur la rive sud du fleuve. En 1844 Miami devient le chef-lieu du comté. C’est Julia Tuttle, riche industrielle surnommée aujourd’hui la « Mère de Miami », qui va permettre le développement de la ville, reliée au chemin de fer en 1896. Cette même année la ville se constitue en municipalité. L’ouverture officielle de la ville au tourisme date de janvier 1897. Les années 1920 sont marquées par l’explosion démographique, passant de 30.000 à 200.000 en peu de temps. La Grande Dépression de 1929 ralentira considérablement la croissance de Miami pendant quelques années. L’arrivée de Castro à Cuba en 1959 entraîne l’exode de près de 500.000 cubains en Floride et près de la moitié à Miami. Malgré quelques faits historiques et catastrophes naturelles qui ont marqué les esprits, Miami est aujourd’hui une ville en plein essor
attirant toujours plus de monde. Très attractive et ensoleillée quasiment toute l’année, la ville est un centre d’affaires, culturel… au rayonnement international. A part se la couler douce et se faire dorer la pilule sur les nombreuses et immenses plages de Miami, il faut bien avouer que la ville ne manque pas d’activités touristiques et culturelles. Comme d’habitude commençons par la phase shopping. Que vous recherchiez les grandes enseignes et marques internationales ou bien des petits shops plus « underground », pas de problème Miami est là pour vous servir. Dans le premier cas, rendez-vous dans les malls : Aventura Mall, Lincoln Road Mall, Dolphin Mall ou Sawgrass Mills…, les grands centres commerciaux américains où vous trouverez entre autres les marques Hugo Boss, Diesel, Abercrombie & Fitch…et un tas de services utiles. Pour du shopping plus raffiné, ce sera au Bal Harbour Mall avec les boutiques de grands couturiers (Dior, Armani, Escada, Louis Vuitton…). Bayside situé sur la baie de Biscayne est une excellente option qui combine la bonne nourriture (Bubba Gump Shrimp), un bon nombre de divertissements et le shopping avec une superbe vue sur Miami et son port. N’oubliez pas non plus Coconut Grove, un quartier très réputé pour ses magasins et autres restaurants, bars… Pour les plus branchés, South Beach, le quartier Art-Déco, reste très prisé avec un grand nombre de boutiques immanquables comme Kidrobot, Urban Oufitters bien sur ou encore Soles Inc pour les adeptes de sneakers. Il y a aussi le fameux Y-3 plus au nord ou Culture Kings dans Downtown, le centre-ville.
Parmi les autres quartiers, on compte Allapattah, Liberty City, le Wynwood Art District, où se trouvent plusieurs musées ; Flagami et le Upper Eastside. La zone située vers la 8e rue, avec ses petits commerces tenus par des Cubains, est connue sous le nom de Little Havana; il existe également une Little Haiti. Ces deux quartiers sont des enclaves urbaines où vivent respectivement des communautés cubaine et haïtienne. Pour la visite culturelle, il vous faudra aller dans le Design District (Coral Gables et sa « nuit des galeries »), South Beach et Coconut Grove où les galeries présentent les œuvres d’artistes locaux, nationaux et internationaux. Pour les institutions culturelles les plus connues vous retrouverez le Miami Art Museum sur Flagler Street et sa magnifique collection permanente, le Musée d’Art contemporain dans le Nord de Miami ou bien rendez-vous au Miami Art Basel en décembre 2009. Faites aussi un tour dans les galeries Bertin-Toublanc et Emmanuel Perrotin, ça vaut le détour ! Bien manger et sortir après une grosse journée shopping-
culture est indispensable quand on est à Miami. Les restaurants et leurs cuisines traditionnelles ou internationales vous feront découvrir la richesse gastronomique de la ville. Que ce soit en bord de plage ou le long des canaux vous y trouverez forcément ce qui vous plaît à tous les prix. Certains grands hôtels possèdent leur restaurant de classe internationale comme le Delano, le Mondrian South Beach ou le Standard. Un des plus connus est sans doute le Joe’s Stone Crab à Miami Beach, installé depuis 1913, qui propose une cuisine à base de fruits de mer très réputée à Miami. Pensez aussi au Tantra, au Wish, Nikki Beach, Nexxt cafe ou le Pearl Restaurant & Champagne Lounge. La vie nocturne de Miami est très animée alors après le repas, direction les bars et boîtes de nuit. Ambiance cubaine, dj’s internationaux, authentique ou raffiné, tous les styles sont possibles pour faire la fête jusqu’au petit matin. Marlin Hotel, Clubspace, Mac’s Club Deuce Bar, Rokbar, Twist… la liste est encore longue. Bon séjour !
•Hôtels :
Mondrian South Beach 1100 West Avenue Delano 1685 Collins Avenue Shore Club 1901 Collins Avenue Biltmore Coral Gables 1200 Anastasia Avenue Townhouse 150 20th Street, Miami Beach The Setai 2001 Collins Avenue, Miami Beach Gansevoort South Hotel 2377 Collins Avenue The Regent Bal Harbour 10295 Collins Avenue B.E.D 929 Washington Avenue The Standard 40 Island Avenue
•Restaurants & Bars La Goulue 9700 Collins Avenue Badrutt’s Place 1250 South Miami Avenue The Standard 40 Island Avenue Sylvano 8200 Alton Road The Nexxt Café Lincoln Road
Ice Box 1657 Michigan Avenue Nikki Beach 2800 Biscayne Boulevard Hiro’s Yakko-San 1740 West Dixie Highway Joe’s Stone Crab 11 Washington Avenue Blue Door 1685 Collins Avenue
•Sortir
Rokbar 1905 Collins Avenue Mynt 1921 Collins Avenue Set 320 Lincoln Road
•A visiter
Art Basel Miami Beach 300 W 41st St Musée d’Art Contemporain 770 NE 125 Street North Miami Miami Art Museum 101 West Flagler Street Art Center South Florida 800, 810 & 924 Lincoln Road Galerie Bertin-Toublanc 2534 N Miami Avenue Galerie Emmanuel Perrotin 194 NW 30th Street
•Shopping
Base 927 Lincoln Road Circle At Home 1560 Lenox Ave Kidrobot 638 Collins Avenue Urban Outfitters 5701 S.W. 72nd Sreet ; 19575 Biscayne Blvd ; 653 Collins Avenue. Soles Inc 235, 12 th Street Culture Kings 4300 NE 2nd Avenue
•Design District
Driade 4141 NE 2nd Avenue, St 115 Y-3 150 NE 40th Street Sharon Lewis 1601 NE 2nd Ave Michael’s Genuine Food and Drink 130 NE 40th Street Grass Restaurant & Lounge 28 NE 40th Street Fratelli Lyon 4141 NE 2nd Avenue
voyages
crédit photos : Mondrian Hotel
PAR MARCEL WANDERS Le Mondrian South Beach fait partie du groupe d’hôtellerie Delano qui détient de nombreux et luxueux établissements à travers les Etats-Unis. Celui-ci est un des derniers nés et il a été conçu en collaboration avec le designer Marcel Wanders.
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itué dans la nouvelle artère à la mode, West Avenue, le Mondrian est une enclave calme à seulement deux minutes du centre très animé de South Beach. D’ici vous profitez de splendides vues sur l’Océan Atlantique, Biscayne et sur le centre ville de Miami. Imaginé par le designer hollandais Marcel Wanders (cf. Focus 32) comme le « château de la belle au bois dor mant », le Mondrian est un hôtel
design de classe inter nationale destinée à une nouvelle génération de voyageurs avertis. Par mi l’ensemble des chambres, Marcel Wanders s’est «concentré» sur le studio 335, un appartement et deux penthouses, des espaces de grand standing aménagés spécialement par le designer. Il apporte sa touche discrète et subtile avec des objets et des détails de qualité.
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voyages
En combinant une palette de couleurs sophistiquées de gris, de dorés, de noir et blanc avec des papiers peints personnalisés, des tapis et du mobilier, Wanders a créé des espaces de vie dynamiques propices à la relaxation. Ces espaces possèdent de grandes et larges fenêtres, certains ont des balcons, ouverts sur les vues stupéfiantes de la baie et de l’océan. La cuisine et les salles à manger arborent des murs couverts avec la traditionnelle tuile de Delft et des motifs «Miami Beach». Les chambres ouvrent sur les salles de bain qui disposent de lavabos surdimensionnés et des douches carrelées avec une mosaïque représentant le ciel et les nuages. Les chandeliers sont eux aussi signés Wanders. Les quatre Tower Suites quant à elles, font près de 300 m2, elles
disposent de terrasses de plus de 180 m2 et bénéficient des services d’un maître d’hôtel, du petit déjeuner tous les matins et également de petits fours et cocktails tous les soirs, sur demande. La vue à couper le souffle sur la Baie de Byscayne, les pots à fleurs qui absorbent l’eau fabriqués sur mesure, les salons lounge et très chics et leurs majestueuses colonnes en font des chambres d’exception. L’atmosphère vibrante du restaurant Asia de Cuba, également designé par Marcel Wanders, vous permettra de déguster agréablement des menus innovants préparés avec les meilleurs produits de la cuisine asiatique et latine. Pour observer le magnifique coucher du soleil de Miami, rendez-vous au Sunset Lounge. Il se compose de différents espaces avec le bar et le lounge, où l’on retrouve à nouveau la touche
Wanders, qui a créé des installations lumineuses et un magistral escalier noir. Détendez-vous dans les cottages privés aux murs de feuilles, jouez dans le bac à sable taille adulte et perdez-vous dans le jardin-labyrinthe et ses « kissing corners ». Autour de la piscine, vous danserez sur de la musique sudaméricaine en dégustant les jus et cocktails spéciaux de l’hôtel. Pour se relaxer et se remettre en forme, le Mondrian South Beach dispose d’un spa de près de 400 m2 avec des six «chambres» de soins et une multitude de services à disposition. Si vous avez prévu un voyage à Miami, pensez au Mondrian. Les prix sont plutôt abordables pour un hôtel de ce standing. www.mondriansouthbeach.com
villa deluxe
crédit photos : Hilary Ferris White / Achitecte : Rangr Studio
Escale de luxe aux Caraïbes Achevée en décembre dernier, la Casa Kimball est une luxueuse villa destinée à la location, située sur la côte Nord de la République Dominicaine. Petit tour du propriétaire pour vous la faire découvrir... Perchée sur une falaise avec vue panoramique sur l’Océan Atlantique, chacune des huit suites de la Casa Kimball possède une vue à couper le souffle. Imaginée par le studio d’architectes Rangr, la villa a été construite afin d’être complètement préservée du voisinage. Les espaces intérieurs et extérieurs fusionnent et sont conçus pour accueillir la brise fraîche de l’océan à l’ombre du soleil, tout au long de l’année. La piscine de 45 mètres de long forme l’élément central de la villa. Grâce à un système ingénieux, la couleur de l’eau de la piscine change pour correspondre à celle de l’océan : bleu-vert, gris et profondément bleu. Au bord du bassin, on se détend, on s’allonge au soleil et on écoute le bruit de l’océan.
Comme les jeux solaires derrière la maison, le ciel audessus de l’océan devient bleu profond et se reflète dans l’eau du bassin. Il crée un rectangle d’eau contre l’océan turbulent. Nager dans la piscine vers l’océan donne l’illusion d’être dans l’océan lui-même, on ne voit que l’horizon infini où l’eau rencontre le ciel. Cachées de la vue, au-delà du bord du bassin, deux terrasses conduisent vers un chemin qui mène à une plage. La terrasse supérieure loge un jacuzzi, placé presque dans le bord de la falaise. Une plus grande terrasse, quelques marches en dessous du jacuzzi est construite, entre un mur d’un côté, cachant les vues de la ville voisine et l’horizon de l’océan sur l’autre. Cette terrasse et une autre plus loin le long du chemin de falaise, sont conçues pour préserver le calme et la tranquilité. FOCUS MAGAZINE - 45
voyages
Deux bâtiments en forme de « L » composent la Villa. Un espace les connectant entre eux accueille l’entrée, le salon, un espace lounge et le bar à l’extérieur. Il donne l’impression de flotter au dessus de la terre formant un socle, centré sur la vue de la piscine et de l’océan, plus loin. Le bar extérieur est situé entre la salle à manger, et l’espace lounge, entre les deux parties principales, et crée un espace informel avec des vues sur le jardin, jusqu’à l’océan. Les grandes baies vitrées et les ouvertures dans les murs laissent entrer la lumière, qui joue avec l’architecture. L’intérieur de la maison est fait de pierre et de béton ; brut et sobre, créant ainsi une atmosphère de fraîcheur. Ici tout a été pensé pour le bien être des visiteurs, les vues sont magnifiques, l’air est pur et l’architecture de la maison invite à la détente et à la relaxation. Se déconnecter totalement du monde extérieur devient un véritable plaisir à la Casa Kimball. Respirez !!!
www.casakimball.com 46 - FOCUS MAGAZINE
découverte
crédits photos : Plaza Athénée / D.R
S’INSTALLE AU PLAZA ATHENEE Le plaza athénée est à nouveau à l’honneur dans Focus. Temple du luxe et du raffinement, le palace parisien accueille, depuis le mois de septembre dernier, L’institut dior, une escale où le bien-être est de mise. Une petite visite guidée s’impose...
L
’installation de l’Institut Dior au Plaza Athénée n’est évidemment pas un hasard. L’histoire de Dior et du palace est née il y a plus de 60 ans, en 1946 exactement lorsque le célèbre couturier implante sa Maison à proximité du palace, qui va devenir sa seconde demeure. La Haute Couture, l’esprit des lieux, la clientèle d’exception, le service sur-mesure… autant de ressemblances, de parentés, de valeurs communes qui légitiment pleinement l’union entre Dior et le Plaza Athénée. Pendant longtemps, le palace parisien voit Christian Dior exprimer sa créativité et présenter ses collections (dont certains noms sont inspirés du palace) : séances de photographies, déjeuners d’affaires et privés… Au fil du temps le Plaza et la Maison Dior deviennent de véritables lieux d’expression et de rencontres entre personnalités politiques, stars de cinéma et businessmen. Le Plaza Athénée reflète l’air du temps culturellement et artistiquement parlant et se révèle comme une inépuisable source d’inspiration pour le couturier. Depuis septembre 2008, l’esprit Dior prend une nouvelle « forme » avec l’installation de l’Institut. Ici, à l’abri du monde extérieur, vous découvrez la haute expertise en matière de rajeunissement du visage et du corps dans un décor luxueux exalté par les jeux de lumière. Le voyage commence par la descente d’un escalier mythique, le passage entre l’effervescence du Plaza et le cocon de beauté. Dès les premiers pas, vous êtes plongés dans l’univers de la Maison Dior grâce au mur d’images qui retrace la légende de cette institution de la mode. Les portes d’entrée de l’Institut s’ouvrent sur une perspective alléchante permettant de contempler la beauté du lieu : une galerie voûtée où prend place le bassin central surmonté d’une « goutte » lumineuse en verre soufflé, des arcades cintrées
menant aux cabines et l’omniprésence de matériaux de grande facture. L’Institut dispose de cinq cabines alliant luxe, modernité et technologie. La chaise médaillon, création emblématique revisitée, ainsi que les miroirs au motif cannage occupent une place importante dans chacune des pièces, tout comme la table en marbre blanc. Salon de repos et tisanerie parachèvent l’expérience Dior Institut, tandis qu’un espace fitness, hammam et sauna invite à prolonger ou accompagner les bienfaits des soins. L’innovation est au cœur des soins prodigués par l’Institut qui s’adaptent à l’emploi du temps de chacun. Profitez des soins « vie active » avec 75 min Chrono Visage et 75 min Chrono Corps pour se reposer et relancer l’anergie ; l’Eclat total Visage parfait quand le temps est compté et les Jambes en Apesanteur, idéal après une grosse journée de shopping. Si vous êtes client du Plaza Athénée pour plusieurs jours, l’Institut a prévu les « Séjours » (3 à 5 jours ou 2 semaines) : des combinaisons performantes de plusieurs soins du visage et du corps. Pour ceux qui veulent un soin d’exception, optez pour l’Or de Vie, un soin régénérant qui est le fruit de l’association entre le Centre d’Innovation Dior et le Château d’Yquem. « A la sortie, la renaissance est spectaculaire. La peau est éclatante, le visage reposé, l’allure générale plus tonique. La jeunesse se réveille, se révèle. » Rendre les femmes « plus belles et plus heureuses », en totale harmonie avec elles-mêmes, avec leur âge et l’esprit du temps a toujours été le leitmotiv de Monsieur Christian Dior. www.plaza-athenee-paris.fr
photographie
crédit photos : Leica © / texte : Romain Dachy
CAPTURER L’INSTANT DECISIF... Même le père du photojournalisme, Henri Cartier-Bresson, disait que sans Leica il ne serait jamais devenu photographe. C’est dire si la marque au logo rouge a su marquer son empreinte dans le monde de la photographie !
L
e premier Leica est le fruit du travail d’un jeune mécanicien allemand (Oskar Barnack) qui, lassé de porter ses 10 kgs de matériel, créa le premier appareil photo de poche utilisant une pellicule 35mm. La voie était alors ouverte pour photographier à volonté, en faisant corps avec son matériel et en passant inaperçu. Présenté à la foire de Leipzig en 1925, il est rapidement nommé « Lilliput Camera ». L’entreprise démarre alors sa production, qui sera le reflet de son succès : mille boîtiers en 1927 contre plus de cent mille, six ans plus, tard en 1933. Élégant, discret, solide et ultraléger, doté d’une optique et d’une mécanique précises, il sera le partenaire idéal des globe-trotters, des journalistes de guerre et des photographes de mode. Idée qui sera confirmée par la célèbre citation de Jean Loup Sief : « le Leica a la rusticité indestructible de la Jeep et le chic indémodable de l’Aston Martin. » La qualité des prises de vues effectuées par les appareils Leica subsiste toujours aujourd’hui, menaçant même l’entreprise ! Car, victime de son propre succès, un nombre impressionnant d’appareils argentiques continuent de
figer le réel et de nombreux photographes achètent leurs Leica d’occasion. Le taux de renouvellement est donc assez faible. À cela il faut ajouter que l’entreprise avait pris beaucoup de retard lors du passage à la photo numérique. Retard rattrapé avec la sortie en 2006 du M8, très attendu à l’époque par les pros car, comme son ancêtre, plus compact que les appareils concurrents. Aujourd’hui, la marque fait l’objet d’un véritable culte, avec des sites Web d’amateurs, des projets culturels, et de formidables expositions dans les 7 galeries Leica situées à Francfort, Solms, Vienne, Salzburg, Istanbul et évidemment New York et Tokyo. Elle organise aussi, dans le cadre des rencontres de la photo d’Arles en France, le prix Oskar Barnack récompensant le travail d’un photographe professionnel et depuis peu le prix « Leica Oscar Barnack Newcomer » qui s’adresse aux photographes de moins de 25 ans…preuve que Leica reste une marque proche de ses utilisateurs et bien ancrée dans son époque. www.leica-camera.com www.rencontres-arles.com
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crédit photos : Dimitri Daniloff
DEPASSE LES LIMITES DE L’IMAGE Photographe ingénieux, Dimitri Daniloff explore toutes les facettes de la photographie et collabore depuis plusieurs années avec son ami Christophe Huet. Le travail d’équipe qu’ils réalisent est de plus en plus apprécié par les publicitaires qui font souvent appel à eux et ils le méritent bien. Il fallait vous les présenter et c’est chose faite, à travers deux articles.
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A
38 ans, Dimitri Daniloff a déjà une longue liste de clients à son actif. Même son book perso est impressionnant. Spécialisé dans le cliché de mode, il débute comme assistant studio et parcourt l’Europe et les Etats-Unis pour divers projets photographiques. Sa carrière en tant qu’indépendant, il la débute il y a onze ans, en 1998. Dimitri a l’obsession de vivre avec son temps, voire de le devancer. Sa série « cubisme », par exemple, confirme son approche futuriste : dépasser les limites de l’image, réinventer, bousculer… Sa créativité implique distorsions et manipulations savantes qui lui ont permis de se bâtir une notoriété qui dépasse les frontières de la France et de l’Europe. C’est en 2003 qu’il fait ses débuts en tant que réalisateur pour de nombreuses campagnes publicitaires : Playstation, Adidas, Festina, Vichy, Stéphane Kélian, Marithé+François Girbaud, Nissan, Absolut Vodka, Wella, Sidaction, Harvey Nichols, Motorola… Sa signature lui permet d’avoir plus de liberté sur les projets publicitaires, un milieu plutôt restrictif en général. « J’aime parler au directeur artistique pour lui présenter mes idées. Si tu peux expliquer les raisons pour lesquelles tu fais certains choix, les gens sont plus ouverts par la suite ». En parallèle de la pub, les magazines font souvent appel à lui : Tank, Eyemazing, Bon Magazine, Style & the Family Tunes, So Chic Magazine, Lemon Magazine. Dimitri est donc sans cesse en mouvement : un week-end, il est à Paris, le suivant en Espagne, la semaine d’après direction New-York, puis il retourne à nouveau en Europe pour faire un shooting en Allemagne. Une vie qui semble plutôt trépidante,
mais son temps est compté. Le travail en studio occupe une grande partie de ses journées. Il passe d’un studio à un autre puis revient dans la capitale pour travailler avec son compère Christophe Huet sur la post-production. « C’est marrant, vraiment ! En réalité, ce n’est pas si important de savoir où je voyage parce qu’à la fin je me retrouve toujours en studio ». Une grande partie du travail se passe dans la tête. L’important est d’avoir un maximum de choses réelles sur la photo avant de la retoucher. Faire une ombre sur le logiciel est possible mais elle ne sera jamais comme une vraie ; avoir de belles textures de peau est également compliqué. Il façonne couche après couche sur Photoshop pour créer une image finale. Créer de vraies histoires autour d’un concept est un vrai moteur pour Dimitri. La notion d’équipe est primordiale pour Dimitri et Christophe. Le premier raconte : « J’aime les grandes équipes. Je pense que c’est amusant d’avoir plein de gens autour de soi ». Le résultat de toutes ces heures de travail est esthétiquement parfait, personne ne peut rester insensible à ses clichés, parfois dérangeants, engagés, futuriste ou irréels… mais toujours originaux, pertinents et étonnants. Dimitri est quelqu’un de très exigent, il aime faire sans cesse évoluer son travail et ses futurs clichés personnels et campagnes de publicité nous réservent de très bonnes surprises. Récompense: Grand Prix Cannes en 2003. Agent : Florence Moll - www.florencemoll.com
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crédits photos : Dimitri Daniloff / Romain Laurent / Marc Da Cunha Lopes
Des pixels par millions Lorsque nous sommes tombés sur les travaux photographiques de Christophe Huet, au même titre que ceux de Dimitri Daniloff, nous avons été très agréablement surpris par le style et la qualité de son travail. Petit tour dans l’univers d’un grand pro de la retouche photo.
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photographie
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epuis longtemps passionné par la musique, Christophe Huet voulait être musicien. Il va finalement opter pour la photographie et rentre à l’école Louis Lumière pour devenir ingénieur du son. Le niveau exigé étant trop élevé pour Christophe, il se réoriente dans la section photographie de l’école, un choix qui va s’avérer être très judicieux. A défaut de pouvoir se diriger vers le reportage photo, Christophe passe trois ans au développement de films argentiques au laboratoire photo Picto. Son travail porte notamment sur le noir et blanc pour de grands photographes comme Mondino, Depardon, Koudelka ou Salgado. Après avoir enchaîné sur le tirage en couleurs et le scanner, Christophe Huet décide de mettre à contribution ses talents de dessinateur au service de la retouche photographique. Il co-crée alors Janchon, un studio de retouche et d’imagerie numérique qui permet à des photographes d’exprimer leur savoir-faire. Quelques années plus tard et avide d’une nouvelle aventure, il lance Asile et collabore notamment avec Dimitri Daniloff. Cet artiste de la retouche aime collaborer avec des photographes ce qui ne l’empêche pas d’être également appelé pour travailler sur des campagnes publicitaires. Lui qui affirme que ce qu’il fait est avant tout un travail d’équipe. Le temps passé sur une retouche est en moyenne de 3- 4 jours mais il peut varier selon la complexité, allant parfois jusqu’à 10 jours sur une même
photo. « Mon but est de faire oublier la retouche même lorsque celle-ci est évidente à cause de l’étrangeté de l’image. » Christophe Huet est avant tout un passionné, disponible et responsable. Il raconte qu’il a parfois refusé des demandes pour plusieurs raisons : que ce soit pour une publicité de cigarettes destinée à l’étranger, la malbouffe industrielle ou tout autre concept « choquant et dégradant. » Il n’y a qu’à regarder les quelques travaux de Christophe sur son site web pour s’imprégner de son style, efficace, très créatif et unique. Ici, on ne parle pas de simples retouches classiques mais d’un véritable désir de donner un autre sens à la photo, de lui faire raconter une histoire, parfois différente de la photo originale. Un de ses travaux les plus spectaculaires fut la transformation en couleurs d’une vieille photo noir & blanc du célèbre acteur Steve McQueen, pour une publicité des montres Tag Heuer. Il n’était alors pas question de donner un rendu colorisé à l’ancienne mais de donner un aspect réaliste à chaque partie de l’image. Un challenge technique de premier ordre pour Christophe. Christophe est un créatif de la photo comme on en voit rarement mais c’est aussi un homme de cœur qui s’investit auprès d’associations qui luttent contre la maladie et pour l’écologie. www.christophehuet.com
histoire de mode
crédit photos : V.Westwood
QUEEN OF THE PUNK Célèbre pour être à l’origine du style punk dans les années 70, Vivienne Westwood est une créatrice de mode qui aime provoquer et sortir des sentiers battus. Nous retraçons son histoire à travers les dates majeures de sa longue carrière.
E
levée selon les préceptes du calvinisme (doctrine théologique chrétienne protestante), Vivienne Westwood passe son enfance dans plusieurs villes de Grande Bretagne. Après la fin de ses études, elle occupe divers emplois temporaires. A cette époque, son style est déjà assez particulier et Vivienne sort beaucoup. C’est lors d’une de ses sorties nocturnes qu’elle rencontre celui qui sera son mari pendant quelques années, Dereck Westwood. En 1966, elle fait la connaissance de Malcolm McLaren avec qui elle ouvre sa première boutique, Let It Rock, en 1970, dans le quartier de Chelsea à Londres. Cet espace fait office de showcase pour leurs idées. Au moment où le mouvement hippy est omniprésent, les deux acolytes se mettent à commercialiser des disques de rock et des souvenirs des années 50, attirant ainsi des gens de tout le pays. En 1972, le magasin est redécoré et renommé Too Fast to Live, Too Young To Die pour se consacrer à la culture rock et urbaine black. Il vend des vêtements en cuir décorés de zips et chaînes, de slogans et d’images pornographiques. Deux ans pus tard, le nom change à nouveau et devient
Sex. Les articles sont désormais des pièces en cuir SM, déchirées avec textes et images porno. En parallèle, Vivienne dessine les vêtements du groupe New York Dolls. 1976 marque la naissance du style punk avec les Sex Pistols qui font leur premier concert et portent les vêtements du magasin, rebaptisé Seditonaries. Les fringues symbolisent toutes les idées de la créatrice : toujours des zips et des chaines, du porno… pour donner un look qui allait avoir un impact révolutionnaire sur la haute couture. En mars 1981, Vivienne présente sa première collection « officielle » sous le nom de Pirate, à l’Olympia à Londres. Elle s’intéresse désormais à la tradition et à la technique et non plus à la jeunesse et à la street culture. Elle commence sa recherche technique à travers les robes historiques, adoptant et réinterprétant des principes de coupes originaux dans ses modèles pour les rendre plus modernes. Le magasin de ses débuts change encore une fois de nom : World’s End. La collection se compose de t-shirts asymétriques, chemises de pirates, culottes en brocart fabriquées avec la technique de l’ikat…, des pièces symboles de trésor, d’aventure et d’exploration. FOCUS MAGAZINE - 65
histoire de mode
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n an plus tard, en 1982, Vivienne crée sa seconde collection, Nostalgia of Mud, et la lance à Paris. Elle est alors la première créatrice anglaise à le faire depuis Mary Quant. Cette année elle ouvre aussi son premier shop dans le centre de Londres. La troisième collection intitulée Witches sort en 1983, toujours inspirée par l’ethnic et travaillée avec des coupes géométriques. L’année suivante, ce sont les collections Hypnos et Clint Eastwood qui sont dévoilées. 1985 : Collection Mini Cri ; 1987 : Elle retourne à Londres avec une collection inspirée du style de Queen Elisabet II à son adolescence, auquel elle portait attention depuis une dizaine d’années. Petit à petit, elle retourne au style et à la couture anglaise. L’ouverture de sa deuxième boutique arrive en 1988, dans le quartier de Mayfair. L’année suivante, John Fairchild, président des publications Fairchild et éditeur de la bible féminine de la mode Women’s Wear Daily, classe Vivienne Westwood parmi les 6 plus grands créateurs de mode au monde. La collection Portrait qu’elle dévoile en 1990 est un peu spéciale pour la créatrice, car elle a choisi avec précaution
chaque tissu comme un peintre aurait choisi les éléments d’une robe pour un portrait. 1991 : Collection Cut, Slash & Pull and Dressing Up. Un an plus tard, Vivienne Westwood est faite Membre d’Honneur du Royal College of Art de Londres. Pour la première fois, elle s’inspire de la couture du 20ème siècle, notamment de Christian Dior. La collection de 1994 est marquée par des influences des années 1890 à 1910, particulièrement le style français. En 1995, elle mélange la mode française et anglaise pour Vive la Cocotte. Deux ans après, elle s’occupe de la création de tous les costumes pour un opéra de Bertold Brecht et Kurt Weill. La fin des années 90 voit l’inauguration de son premier magasin américain, situé dans le quartier de Soho à NYC. Les années se suivent et des collections toujours plus étonnantes les unes que les autres sont présentées par Vivienne Westwood. Sa dernière collection date de 2002, Anglophilia. La créatrice a définitivement marqué de son empreinte l’histoire de la mode. Différente, décalée et un brin provocatrice, on lui doit la naissance du mouvement punk au milieu des années 70. Du génie à l’état pur ! www.viviennewestwood.com
histoire de mode
LE SENS DU DETAIL L’Atelier LaDurance est un petit label de denim français indépendant animé par la passion de fabriquer des produits artisanaux de haute qualité. Tradition et souci du détail sont les maîtres-mots de la conception.
L
’Atelier développe des séries limitées de produits dans un atelier traditionnel basé à proximité de Nîmes, ville célèbre pour le « sergé de Nîmes » (aujourd’hui appelé denim ou bleu de Gênes) utilisé notamment pour la confection de vêtements solides destinés aux mineurs à l’époque de la ruée vers l’or californienne dans les années 1850. Comme un collectionneur de denim vintage, le fondateur Gerard Backx a, depuis quelques années, acquis une certaine expertise en la matière. En s’étant installé dans le massif des Alpilles en Provence, Gerard Backx n’est pas influencé par les tendances et les changements propres aux grandes villes. Il raconte : « Le travail commence habituellement quand une usine m’envoie un échantillon de tissu japonais de top qualité et par un voyage à l’atelier pour travailler sur des nouvelles couleurs, ensuite ça part de là ». De même que l’architecture, la couture est une affaire de proportions, de matières et de fonctionnalité. Tous les produits qui sortent de l’Atelier LaDurance sont conçus avec la légendaire poche « crosspatch » (poche avec couture en croix) : ça consiste à assembler quatre pièces individuelles de denim à l’aide d’un fil coloré. Un détail raffiné qui devient seulement visible avec l’usure,
donnant au vêtement un caractère et une personnalité uniques. La plupart des détails sont développés avec un souci de praticité et de simplicité que l’on trouve profondément enraciné dans l’esthétique française, au même titre que le tissu intérieur des poches Vichy rouge et bleu, indiquant une taille homme ou femme. On retrouve également le patch en cuir estampé du logo doré qui est traditionnellement fabriqué à la main par un artisan provençal ; le kit de réparation qui est attaché à chaque jean de l’Atelier LaDurance. Ce dernier contient un dé à coudre, deux boutons, un morceau de tissu Vichy et un morceau de denim et vous permet de faire vous-même des petites réparations de secours. Tout ça est vraiment très bien pensé ! Le designer anglais Nigel Cabourn a été invité par Gerard Backx à créer, exclusivement pour l’Atelier, la chemise Chambray Sporter, éditée à 100 exemplaires. Le denim délavé 6OZ est disponible dans un packaging spécialement créé pour l’occasion. Nigel Cabourn célèbre ainsi 40 ans d’expérience. Il a notamment influencé par son style de nombreuses et prestigieuses marques. www.atelierladurance.com
histoire de mode
ATELIER DE PRODUCTION ET DE CREATION Lancé en 1985 par Jean Touitou qui refuse l’étiquette de créateur, l’Atelier de Production et de Création s’est imposé en tant que marque « anti- mode » grâce à des collections simples, modernes et très sobres qui vont à l’essentiel. Explications.
J
ean Touitou, tunisien d’origine, suit tout d’abord des études à la Sorbonne dans les années 70 et obtient une licence d’histoire de l’art. Cultivé et idéaliste, voyageur et un peu rêveur, Jean Touitou a besoin d’évasion et se lance dans son petit tour du monde. A son retour, il se fait embaucher comme manutentionnaire chez Kenzo et distribue des tracts de Force Ouvrière pendant son temps libre. A cette période, il a la chance de rencontrer la célèbre créatrice Agnès B qui lui propose de travailler avec elle. Ce qu’il fera pendant trois ans pour développer la marque à New-York notamment. En 1983, il fait la connaissance d’un jeune styliste japonais, Irié, et l’aide à créer sa griffe. Mais deux ans plus tard, Jean Touitou, plein d’idées et d’ambition, veut voler de ses propres ailes. A.P.C voit donc le jour en 1985. Jean Touitou veut créer des vêtements accessibles à tous, simples, intemporels et sobres. Il faut aller droit au but, oublier le superflu et permettre à chaque
personnalité d’affirmer son identité. Il dessine alors sa première collection destinée aux hommes, nette, épurée, modeste et très bien coupée. Puis un an après, arrive une collection pour les femmes : manteaux noirs et robes blanches, jeans bruts, un style différent qui commence à plaire. La critique est pourtant assez virulente, on lui reproche de faire du basique mais lui répond qu’il épure le vêtement. Jean travaille les matières: soie, coton… avec beaucoup d’exigence et de qualité. Petit à petit, les magazines commencent à parler des vêtements A.P.C et Jean décide de développer la vente par correspondance. La simplicité symbolise parfaitement les envies de Jean Touitou et donc le style APC. Simples mais évidemment élaborés, les vêtements sont le fruit d’un long travail de recherche, de dessin et la remise en question est permanente. Le point de départ des collections est la matière et très vite Jean Touitou concentre son travail sur la conception originale d’étoffes exclusives à APC.
La toile des jeans est, par exemple, conçue au Japon avec des anciens métiers à tisser. C’est d’ailleurs le jean APC qui fera connaître la marque au niveau mondial lui assurant ainsi une excellente réputation. Il veut aller à contre courant de cette mode subie par certains addicts qui dépensent des fortunes pour s’offrir les dernières pièces, souvent trop « superficielles ». Sans aucun doute les collections d’APC connaissent un succès toujours plus grand, notamment à partir des années 2000, avec des fans célèbres comme Sofia Coppola, Cat Power ou Lou Doillon. APC c’est la simplicité, la sobriété, l’élégance et bien sur la qualité et l’accessibilité. APC c’est aussi une gamme de chaussures, de sacs, d’accessoires... Quatre boutiques en France, seize au Japon et trois en Allemagne. www.apc.fr FOCUS MAGAZINE - 73
histoire de mode
PRET-A-PEINDRE Récemment ouverte dans le quartier du Marais à Paris, la boutique 180 grammes est spécialisée dans la personnalisation de vêtements grâce à un choix de nuances de couleurs, de matières et de coupes. A partir du mois d’avril, la légendaire marque de sport Nike investit les lieux pour nous proposer une gamme novatrice et fraîche.
C
’est l’artiste peintre, graphiste de formation et grand féru de cultures urbaines, Nicolas Chevallier qui est à l’origine de 180 grammes. Devenu créateur de mode par hasard, il a lancé sa propre marque de vêtements après une première collaboration avec Adidas et un passage chez l’Oréal. Nicolas s’est en fait inspiré de la mode des « art toys » venue d’Asie et des Etats-Unis. Il peignait, à l’origine, les figurines de Toyz2r sur des robes. « Pour moi, tout ce qui est du domaine du graphisme, du packaging et du design est et a toujours été, directement ou non, influencé par l’art. » Le concept de 180 grammes est le suivant : vous choisissez une nuance de couleur parmi une centaine, une coupe et une matière et vous revenez quelques heures ou quelques jours plus tard pour découvrir votre nouveau vêtement, totalement personnalisé et donc complètement exclusif. Une prestation vraiment sur mesure dont le procédé consiste à peindre à la main chaque pièce au sein de l’atelier. « Un travail artistique qui permet de révéler la profondeur des
couleurs, intensifiant ainsi nuances et luminosité ». A partir du mois d’avril, les colorations 180 grammes investissent le vestiaire Nike. Tous les fans de la marque et de streetwear vont adorer, sans aucun doute ! De la même manière que les premières collections, la « customisation » des vêtements et chaussures Nike est effectuée à la main et personnalisée de plusieurs manières différentes : laçage de cuir, matelassage d’agneau lavé, application de mousseline de soie ou de ruban tressé. A cette occasion, une édition limitée de 15 nuances vous est proposée. Adoptez un look rétrovintage très arty ! N°02 : Noir ébène, N°64 : Violet améthyste, N°22 : Rose paradis, N°08 : Marron chinchilla, N°73 : Jaune citron, N°11 : Bleu lagon, N°10 : Bleu encre, N°31 : Rouge cerise, N°72 : Citron vert, N°07 : Gris perle, N°41 : Vert menthe, N°16 : Bleu azur, N°18 : Bleu indigo, N°06 : Bleu acier, N°53 : Orange mandarine. Vernissage le jeudi 9 avril chez 180 grammes : 15, rue des Tournelles – 75004 Paris.
Modèles : Linda Poire Zita Chelvi-Sandin Lieu : HUIT rue de l’aiguillerie Montpellier Coiffeur / maquilleur: Bruno Barbeyrol Retouche : Frank Blaszczyk Dessin : Yann Gobart (www.myspace.com/yanngobart) Sous-vêtements : Folie Douce, 3 rue de la Coquille Montpellier Chaussures : Free Lance Photographie : Laurent Vilarem www.myspace.com/derivecommunication www.derive-communication.com
art/exposition
crédits photos : Studio Number One / Shepard Fairey
ICONE DU STREET ART
Frank Shepard Fairey plus connu sous le nom d’Obey Giant est un des artistes les plus influents et productifs de la scène street art. Il a récemment fait parler de lui lors de la campagne présidentielle de Barack Obama. A l’occasion des 20 ans « d’activisme » de l’artiste, une rétrospective est organisée à l’Institut d’Art Contemporain de Boston, Supply and Demand, jusqu’au 16 août 2009.
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Les débuts Depuis 1988, Obey Giant suscite l’intérêt et l’admiration du public et des artistes urbains eux-mêmes. Graphiste et illustrateur de grand talent, Shepard est né le 15 février 1970 à Charleston en Caroline du Sud. Comme beaucoup de jeunes américains dans les années 80, Fairey s’intéresse aux contrecultures comme le skate, le punk rock et les stickers bien sur. Il commence à dessiner à l’âge de 14 ans pour des t-shirts et skateboards. Pour lui, les stickers collés dans toute sa ville sont à l’évidence le reflet de l’opinion commune des individus. Il commence alors à faire ses propres stickers punk dessinés à la main. Pendant ses études à la Rhode Island School of Design (diplômé avec maîtrise d’illustration en 1992), il crée avec un de ses amis un sticker avec une image choisie au hasard d’Andre the Giant, une figure mondiale du catch. La face de Giant est accompagnée de la phrase « Andre The Giant has a posse ». Cette blague d’étudiants va très vite se transformer en campagne internationale. De 1989 à 1996, Fairey produit près d’un million de stickers dont son premier « standard » est fabriqué avec son imprimante et découpé à la main.
« Feed the people » En 1995, Fairey adapte l’image semi-réaliste d’Andre the Giant en icône stylisé pour la campagne Obey Giant. A cette période, il dessine en s’inspirant de la Propagande, de la surveillance et de Big Brother (film « 1984 ») et adopte le style graphique très fort de Barbara Kruger en juxtaposant des images piochées dans les médias de masse accompagnées de slogans écrits en rouge, modifiant ainsi leur sens. De tous les portraits que Shepard Fairey a créés, un seul est vraiment le symbole d’une génération : le poster de Barack Obama HOPE. Depuis son lancement en février 2008, l’image a été diffusée comme un « virus » : télévision, posters, web, t-shirts…et pour le guérilla marketing tout autour du globe. Alors que l’Amérique vivait indubitablement un moment historique, Fairey n’avait sûrement pas anticipé que cette image deviendrait probablement un des plus grands posters de campagne de l’histoire moderne.
« Bouleverser le système » A la fin des années 90, la croisade artistique de l’artiste prend un tournant. Avec la campagne Obey Giant, il commence à défier la « machine publicitaire ». Il pose la question de savoir si l’espace appelé « public » l’est vraiment. La plupart des campagnes de publicité adoptent une stratégie de matraquage pour influencer les consommateurs et les faire acheter. La campagne Obey Giant pour sa part ne vend rien, mais l’imagerie mystérieuse, l’ambigüité et le « charme » undergound qui la caractérisent posent, aux passants, la question mondiale du bruit visuel qui envahit nos rues.
« Brand Yourself »
Pendant six ans, de 1997 à 2003, Fairey dirige le studio BLK/MRKT spécialisé dans le guérilla marketing, avec Dave Kinsey et Philippe DeWolff. Ils collaborent notamment avec Pepsi, Hasbro et Netscape. Actuellement, Shepard Fairey vit et travaille à Los Angeles, d’où il gère son agence de design graphique, Studio Number One, lancée en 2003, dont les activités sont diversifiées : street art, posters en éditions limitées, stickers… Il est également le directeur artistique de sa ligne de vêtements Obey Clothing et s’occupe avec sa femme de Subliminal Projects, une galerie créée à l’origine par Blaze Blouin et basée à L.A.
« Pump up the volume »
La musique a toujours été un domaine important pour Fairey et son travail. Elle a toujours su parler à la jeunesse désenchantée en désaccord avec les valeurs de la société. Les Sex PIstols, Bob Marley, The Clash, Interpol… Tous ces artistes n’ont pas seulement influencé le travail de Fairey mais ils sont devenus des sujets à part entière, que ce soit dans la rue, sur des posters, ou à travers des projets commerciaux. « Keep it real »
Ces dernières années, Fairey a participé à plusieurs expositions collectives dans des espaces tant commerciaux qu’à but non lucratif à travers le monde. Comme le street art est de plus en plus considéré dans les musées « mainstream », Fairey continue à travailler dans la rue, la pierre angulaire de sa pratique artistique. Rendez-vous à l’ICA de Boston jusqu’au 16 août… pour une rétrospective d’envergure internationale. 20 ans de carrière retracée à travers le pochoir Obey Giant, les sérigraphies politiques, rock et révolutionnaires, sans oublier ses travaux les plus récents et une nouvelle fresque murale crée spécialement pour cette rétrospective. En parallèle à l’exposition, Shepard Fairey a créé une série d’œuvres dispersées dans Boston et ses environs.
Quelques dates complémentaires 1992 : Création d’Alternate Graphics, petite entreprise d’impression de stickers et t-shirts. 1994 : Documentaire « Andre the Giant Has a Posse » réalisé par Helen Stickler. 2003 : Pochette de disque des Black Eyed Peas et affiche du film Walk The Line. 2004 : Campagne « Be the Revolution » pour Post Gen et lancement de Swindle Magazine. 2005 : Collaboration avec Dj Shadow : coffret de t-shirts, stickers, affiches et cd. 2006 : Réalisation de huit gravures de vinyls en édition limitée pour le groupe Mission of Burma. Sortie du livre Supply and Demand : The Art of Shepard Fairey. 2008 : Philosophy of Obey : The Formative Years. obeygiant.com www.subliminalprojects.com www.icaboston.org
art/exposition
INTERVIEW... Boris Hoppek est un artiste allemand exilé à Barcelone, adepte des personnages et au langage visuel très spécifique. Passionné de graffiti à ses débuts, son art a désormais évolué et la variété de son travail paraît illimitée : murs, posters, tableaux, carton, publicité… Une exposition lui était d’ailleurs consacrée à la Galerie Iguapop de Barcelone, au mois de janvier dernier. Ses thèmes de prédilection tournent autour du racisme, du sexe, de la mysoginie, de la violence et de l’oppression.
FOCUS MAGAZINE - 93
Qu’est-ce qui t’as amené à devenir artiste?
Il n’y a pas de raison particulière qui m’ait fait entrer dans le monde artistique, je fais simplement ce que j’aime. J’ai commencé à dessiner et à peindre avec ma mère quand j’étais enfant. En 1989, un de mes amis m’a conseillé de m’essayer au graffiti alors que lui même ne « graffait » pas du tout. Une nuit, il est venu avec moi pour peindre et depuis je n’ai jamais arrêté. Mais désormais je ne fais plus de graffiti, le style « guérilla » est complètement illégal et ça m’attire de moins en moins. Le graffiti est devenu « hype » ! Je préfère prendre mon temps pour créer ce qui n’est pas le cas avec le graffiti. L’art est un excellent moyen d’expression quand on est pas très « doué » pour parler.
Peux-tu nous parler un peu de tes personnages (C’Mons de la pub Opel Corsa)?
J’ai essayé d’imaginer des personnages qui parlent à tout le monde, colorés, amusants et pour que chacun puisse leur imaginer une histoire et leur donner un nom. J’adore mes personnages, j’ai une collection de bimbos chez moi et parfois je joue avec elles. (rires)
Quelles sont tes sources d’inspiration ?
J’observe pas mal les gens en général. La vie quotidienne, la musique sont des sources d’inspiration. J’écoute très souvent de la musique lorsque je peins, elle me donne plein d’idées. La ville où j’habite, Barcelone, m’inspire pas mal également.
D’ailleurs pourquoi es-tu venu habiter à Barcelone ?
Ca n’a rien à voir avec l’Allemagne… J’adore mon pays natal, l’été y est très agréable mais l’hiver trop long. Barcelone me permet d’être plus souvent à l’extérieur plutôt que devant mon ordinateur. La culture espagnole me plaît bien, le climat est vraiment super quasiment toute l’année et puis je peux surfer.
Peux-tu nous en dire un peu plus sur ton style du moment ?
En ce moment, mon style est très porté sur le sexe, les jolies femmes et les hommes laids. Je trouve extrêmement intéressant la manière dont il contrôle les gens et puis je pense qu’il reste un sujet assez tabou. J’ai envie de les faire réfléchir lorsqu’ils se trouvent devant mes tableaux. Et puis c’est assez difficile d’expliquer mon travail. Une image parle beaucoup plus que cent mots. L’interprétation personnelle me paraît être une chose primordiale pour ceux qui aiment l’art.
Qu’est-ce qui te rends heureux ? Malheureux ? Une fille triste. Une fille joyeuse.
Au niveau musical, quels styles apprécies-tu ?
J’aime le jazz, la musique expérimentale et électronique, la pop, et la « black music » bien sur.
Quels sont tes projets en cours ?
Je viens de me rendre à Berlin où j’expose jusqu’au 3 mai pour le festival Pictoplasma.
www.borishoppek.de
art/exposition
Inaugurée en février dernier et ouverte au public, l’Arrière Boutique du 9ème Concept devient leur espace d’exposition et d’échange au cœur du 12ème arrondissement de Paris. Présentation du collectif et de ce nouveau lieu parisien haut en couleurs.
Collectif d’artistes présent sur la scène française et internationale depuis 1990, le 9ème Concept, fondé par Stéphane Carricondo, Ned et Jerk (noyau dur avec Mambo), se compose aujourd’hui d’une quinzaine de membres : peintres, illustrateurs, dessinateurs et graphistes. Leur leitmotiv est de créer et de faire partager leur art au plus grand nombre. Pour concrétiser leurs envies, le collectif mène des actions artistiques oscillant entre expositions accessibles à tous et interventions spécifiques avec des marques. L’émulation collective du 9ème concept permet à chacun de faire évoluer son art et de donner au groupe une identité forte. 96 - FOCUS MAGAZINE
Les jeunes artistes ne sont pas laissés de côté puisque le 9ème Concept les fait participer aux projets, leur permettant ainsi de connaître davantage le monde artistique professionnel et de les lancer dans l’aventure. Le travail du collectif s’organise en trois temps : le concept, la création et l’action. Ces mots forts de sens synthétisent l’énergie, la réactivité et l’efficacité du groupe qui développe deux pôles d’activités : les œuvres personnelles exposées dans les musées, galeries ou en plein air et les commandes provenant en général des marques comme Nike, Canal +, Despérados… Atypique, créatif et productif, le 9ème Concept est devenu en près de 20 ans d’existence un collectif incontournable, tant en France qu’à l’étranger.
exposition Veenom à L’arrière boutique du 27 mars au 10 mai
art/exposition
Afin de concrétiser le désir de faire découvrir leur travail au public, le 9ème Concept a ouvert en février un espace d’exposition dans son bureau du 12ème arrondissement. Mûrement réfléchi depuis plusieurs années, le projet de l’Arrière Boutique se concrétise enfin pour permettre à la création et à l’échange de prendre une nouvelle forme. Pour cette première année d’exposition, le collectif est à l’honneur. C’est l’artiste Ned qui a ouvert le bal avec « Vos papiers svp… », qui dévoile les multiples visages que l’artiste esquisse depuis ses débuts.
collaborations. Son univers naïf et onirique, renvoie selon lui «à l’imagerie de ses rêves érotiques ou de ses cauchemars de série B». Son travail explore les années 50 avec ses pinups dénudées et sexy sur papier glacé, les comics underground des années 60’s, les personnages de cartoon des années 70’s, les pochettes punk photocopiées des années 80’s, mais aussi les gravures des contes et fables qui l’enchantèrent enfant. Kaléidoscope de ses fantasmes et de ses phobies, sa peinture reste pour lui une retranscription, sans filtre ni censure, de ses émotions.
Veenom à l’Arrière Boutique Depuis le 27 mars, c’est Veenom qui s’y colle avec « Au petit bonheur… », jusqu’au 10 mai 2009. Veenom débute à 20 ans comme directeur artistique junior puis collabore en 2001 avec le 9eme Concept. Dès lors, il cherche, poussé par le collectif, à développer un style pictural personnel et multiplie projets et
L’Arrière Boutique est ouverte du lundi au jeudi sur rendez-vous et le vendredi en entrée libre. Retrouvez une nouvelle exposition toutes les 6 semaines, la prochaine, après Veenom, est celle de Jérôme Molard du 15 mai au 26 juin. www.arrièreboutique.fr
art/exposition
« Tous mes portraits doivent avoir le même for mat pour qu’ils tiennent tous ensemble et finissent par for mer un seul grand tableau intitulé Portrait de la société. Bonne idée, non ? Peut-être que le Metropolitan Museum voudra l’acquérir un jour ».
crédit photos : © 2009 Andy Warhol Foundation for the visuals arts inc.
Andy Warhol est un artiste que l’on ne présente plus tant son œuvre a marqué son époque et l’histoire de l’art. Pour ceux qui voudraient découvrir d’un peu plus près son travail, vous pouvez vous rendre actuellement au Grand Palais à Paris pour jeter un œil à l’exposition le grand monde d’Andy Warhol, jusqu’au 13 juillet 2009. Bonne visite.
FOCUS MAGAZINE - 101
art/exposition
I
llustrateur, peintre, photographe, réalisateur, sculpteur… Andy Warhol était un immense artiste, reconnu par ses pairs et par un public qui fut toujours plus large au fil des années et de ses œuvres. De ses débuts comme illustrateur à NewYork à la fin des années 40, en passant par sa percée dans le monde des Beaux-Arts, sa consécration au début des années 60 ou encore l’époque de la Factory, jusqu’à sa mort en 1987 ; Andrew Warhola a marqué de son empreinte le monde artistique et la société moderne. Pour lui rendre hommage, le Grand Palais a créé une exposition qui regroupe près de 250 portraits de l’artiste. La réalisation des portraits commence en 1962 après que Warhol ait introduit la sérigraphie dans son travail. Ce procédé va lui permettre de présenter de très nombreux portraits de personnalités du cinéma, de la musique, de couturiers, d’hommes politiques et même des inconnus. Avec cette série, Warhol dresse le tableau d’une société
toute entière, et met en place une nouvelle forme de production artistique, presque industrielle. Warhol réinvente alors le Portrait. C’est dans son grand loft baptisé la Factory que l’artiste conçoit ses portraits. Au début des années soixante-dix, il met au point un processus systématique : maquillage et prise de vue de ses modèles au Polaroïd Big Shot, sélection des clichés, peinture et transposition sérigraphique. Pendant les 25 dernières années de sa vie, Andy Warhol a réalisé près d’un millier de portraits. Le quart présenté au Grand Palais constitue une archive considérable. Alors courez-y ça vaut le détour ! 18 mars – 13 juillet 2009 aux Galeries Nationales du Grand Palais à Paris. www.grandpalais.fr www.rmn.fr
Truffes Glaciales de carottes et fruits de la passion
gastronomie
crédits photos : Maribel Ruíz de Erenchun / Francesc Guillamet
LABORATOIRE CULINAIRE Cuisinier catalan et célèbre chef du restaurant ElBulli, Ferran Adrià est considéré comme le fer de lance de la cuisine avant-gardiste. Depuis son arrivée à l’établissement espagnol, il n’a cessé de faire progresser sa cuisine et de défrayer la chronique culinaire mondiale.
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F
erran Adrià Acosta naît le 14 mai 1962 à L’Hospitalet de Llobregat, une banlieue populaire de Catalogne. Dès son adolescence, il s’intéresse de près à la cuisine alors qu’il est plongeur dans un restaurant d’Ibiza. Petit à petit, à travers différents boulots, Ferran s’initie à la cuisine espagnole. En 1982, il fait la rencontre de Juli Soler, à l’époque chef cuisinier d’El Bulli. Juli Soler l’intègre dans les cuisines du restaurant, l’année suivante. C’est le début d’une grande aventure pour le catalan. En 1984, il est nommé chef aux côtés de Christian Lutaud puis seul à partir de 1987. Depuis maintenant 25 ans qu’il est à la tête d’El Bulli, Ferran Adrià est encensé par la critique gastronomique et les clients se pressent pour venir déguster ses plats. Les demandes de réservations ne se comptent plus tellement la cuisine du génie espagnol fait parler d’elle. Elles se font normalement sur une journée dans l’année mais sont en fait bouclées en quelques heures. Les clients font parfois le voyage de l’autre bout du monde : Australie, Etats-Unis, Japon… pour savourer la collection de plats qui est réinventée chaque saison. Le restaurant El Bulli est vraiment loin de tout. Pour y
arriver, il faut emprunter, depuis le village de Rosas, une longue route sinueuse qui mène jusqu’à une colline escarpé où est perché l’établissement. Un petit restaurant de seulement 45 couverts par soir avec terrasse ouverte sur la mer, où vous goûterez sans doute la plus grande cuisine au monde. Les trois étoiles au Guide Michelin parlent d’elles-mêmes. 3000 chanceux par an peuvent venir de juin à décembre. On dit que certains envoient même des lettres de motivation. Pendant les sept mois d’ouverture, le chef émoustille les papilles, fait découvrir des sensations uniques et inoubliables, pour un voyage gastronomique qui dure près de quatre heures. Le chef mélange les cuisines du monde, teste de nouvelles technologies et techniques (comme par exemple l’azote liquide), de nouvelles saveurs et textures surprenantes. Souvent appelée cuisine de fusion ou expérimentale, Ferran Adrià préfère parler de cuisine espagnole d’avant-garde. Ici, on utilise de préférence des produits issus du monde végétal et marin. Egalement très présents, les produits laitiers, fruits secs et autres ingrédients, qui configurent dans l’ensemble une cuisine légère.
Gateau éponge de sésame noir & misho
Pépites d’or
L
e menu dégustation est l’expression la plus haute de cette cuisine novatrice. Sa structure est vivante et sujette à changements. On joue sur des concepts comme les snacks, les tapas, les avant desserts, les morphings… Il est impossible, à la simple vue de ce que le serveur vient de poser devant vous, d’anticiper la saveur ou la consistance que vous aurez en bouche: croquant, fondant ou pétillant, salé ou sucré. Olives sphériques, Caviar d’huile d’olive au jus d’anchois, Biscuit de gingembre et de kumquats cuit à l’azote liquide, Bijou de parmesan de fruit de la passion, Langues de chat ananas et fenouil, Caramel à l’huile de courge, Moules sphériques au bacon, Soupe de pin aux algues et jaune d’œuf. Le reste de l’année, quand le restaurant est fermé, le chef, de retour de ses voyages, travaille dans son atelier, ElBullitaller, avec son équipe. Ils y développent de nouvelles recettes proposées au cours de la saison 108 - FOCUS MAGAZINE
Papier d’hibiscus avec cassis
suivante. Depuis sa création, le restaurant connaît un immense succès récompensé par la première étoile en 1985 et la consécration, en 1997, avec une troisième étoile. Par ailleurs, le magazine anglais Restaurant a désigné, en 2002, 2006, 2007 et 2008, El Bulli comme meilleur restaurant du monde. Ferran Adrià c’est aussi un petit empire commercial avec l’édition d’ouvrages de cuisine, du consulting, ElBullicatering qui s’occupe de banquets et de noces et collabore avec des grands restaurants espagnols sans oublier ElBullihotel à Majorque et Séville. Le restaurant n’assure qu’une partie des revenus de la société, installée dans la rue ElBullicarmen à Barcelone. Un seul mot vient à la bouche pour définir la cuisine de Ferran Adrià : Impressionnante !!! www.elbulli.com
gastronomie
crédit photos : Germain Bourré
Le terme de « design culinaire » est récent même si le design dans l’alimentation n’est pas nouveau. Depuis quelques années il est de plus en plus en vue dans le monde de la gastronomie notamment grâce au talentueux Germain Bourré, un des précurseurs en la matière.
LE DESIGN S’INVITE EN CUISINE
A
31 ans, Germain Bourré est un jeune designer promis à un bel avenir. Il débute par une formation scientifique puis entre à l’Ecole Supérieure d’Art et de Design de Reims d’où il sort diplômé en 2000. Sa première véritable expérience se fera chez le célèbre designer Jean-Marie Massaud (cf Focus 35) qui l’intègre à son équipe. Pendant cinq années, Germain est responsable de projet ce qui lui permet de travailler son approche du design et d’affirmer son style. Après avoir quitté le studio de Jean-Marie Massaud, Germain crée le sien en 2005. Il décide alors de développer trois pôles d’activités : le design d’espace, le design produit et le design culinaire. Ce dernier est sans conteste le domaine de prédilection de Germain qui, grâce à ses nombreuses compétences, travaille
autant sur la matière alimentaire et ses spécificités que sur la mise en scène de celle-ci. Le design culinaire est au service de ce qui va être dégusté et non du décor. Pour cela, Germain Bourré collabore depuis plusieurs années avec de nombreux chefs cuisiniers. Une de ses premières expériences de design culinaire autour des légumes remonte à la fin des années 90 en compagnie d’Arnaud Lallement, chef du restaurant l’Assiette Champenoise à Reims. Ensuite ce sera à la galerie Fraich ‘Attitude à Paris en 2002 et Hong-Kong en 2004 en partenariat avec Whirlpool où le réfrigérateur devient un espace d’expression avec les grilles de rangement transformées pour épouser densité et volume.
gastronomie
Au fil des années, le travail de Germain séduit et la consécration arrive à Tokyo avec Fresh Touch où le designer met en avant ses créations autour du thème de la pêche. Il sera récompensé par le prix de la meilleure installation décerné par le magazine Icon. L’exposition The taste of my skin, à Tokyo également, connaîtra à son tour un grand succès avec les bouchées et leur scénographie mises au point avec le pâtissier Pierre Hermé et présentées dans l’espace de réception Louis Vuitton. En juillet 2007, Germain Bourré est invité à la Triennale d’Architecture de Lisbonne pour faire découvrir ses Archisablés, une création unique où le mot originalité prend tout son sens. Encensé par la critique et collaborateur de génie, Germain Bourré bénéficie d’une crédibilité importante auprès de ceux qui font la gastronomie. La Maison Veuve Clicquot Ponsardin fait appel à lui pour créer les Menus Veuve Clicquot Vintage Time 2002. Pour mettre en valeur la gamme Vintages de la célèbre maison, Germain a travaillé sur des principes de recettes, une gamme d’objets et la mise en scène à l’aide des œnologues et de grands chefs : Philippe Etchebest, William Frachot et Laurent Azoulay. Ils ont élaboré des menus d’exception autour du temps,
du mouvement et de la dégustation, des idées en parfaite adéquation avec l’histoire et le terroir de la Maison Clicquot. Le crabe s’est alors avéré être le met de prédilection pour faire découvrir la gamme Vintages 2002. Une trentaine de plats, tous plus appétissants les uns que les autres, ont donc été créés à l’occasion de ce projet gastronomique d’envergure où chaque chef a pu mettre en avant son talent, en totale harmonie avec sa région d’origine, avec l’identité de la Maison Veuve Clicquot Ponsardin et grâce à Germain Bourré. “La singularité de ces Vintages est vraiment liée à celle de ses concepteurs. Il faut une vision claire, une lecture ambitieuse et réaliste pour lancer des produits aussi autonomes et complémentaires à la fois. Cette gamme de trois Vintages (Blanc, Rosé et Rich) fut une base de données extraordinaire de textures, de saveurs et couleurs qui ont su nous surprendre à chaque étape de travail.” Toujours en quête d’authenticité, il aime croiser techniques et savoir-faire déplaçant ainsi les limites convenues du design. www.germainbourre.com
autovintage
L’ELEGANCE MEME ! Née à la fin des années 50 et dessinée par le renommé Pininfarina, la Ferrari 250 GT California est assurément une des plus belles Ferrari et l’un des plus beaux cabriolets de l’histoire automobile. Présentation de la marque et du spyder.
P
arler de la 250 GT sans évoquer l’histoire de la marque italienne au Cheval Cabré est impossible. Né à Modène en Italie en 1898, Enzo Ferrari est un passionné de course automobile. A l’âge de 20 ans et après avoir tenté d’intégrer la firme Fiat, il décroche un job dans un petit garage qui transforme les véhicules militaires en voitures civiles. Quelques temps plus tard, il devient pilote d’essai pour CMN à Milan puis deux ans plus tard il est engagé chez Alfa Roméo et fait la connaissance des mécaniciens et pilotes de la marque. Il devient à son tour pilote officiel chez Alfa en 1923 et adopte l’emblème du Cheval Cabré qui fait sa première apparition sur les voiture de la Scuderia en 1932. En 1939, il quitte Alfa Romeo et l’année suivante il met au point sa première voiture sous le nom d’Auto Avio Costruzioni. Son rêve de devenir un jour constructeur automobile va se réaliser après plusieurs années de travail acharné, malgré la guerre. La première Ferrari 125 S sort de l’usine de Maranello en 1947. Enzo Ferrari lance la première voiture de course au Grand Prix de Turin en 1948. C’est le début d’une magnifique aventure dans le monde de la F1 puisque la marque italienne remporte à 4 reprises le titre mondial en 10 ans : 1952, 1953, 1956 et 1958. Les années 60 sont marquées par la rivalité entre constructeurs, due au boom économique qui leur permet d’avancer considérablement sur les méthodes de construction et d’ingénierie. Ferrari reste tout de même maître du jeu et rafle à nouveau deux titres de champion des Pilotes et des Constructeurs en 1961 et 1964. Cette décennie voit également l’évolution considérable des routières, produites désormais à plus grande échelle, qui associent élégance, sophistication et performances exceptionnelles. En 1972, le circuit privé de la firme, Fiorano, est inauguré et va servir les voitures sorties d’usine. Ferrari doit attendre 1975 pour remporter un nouveau championnat du monde de F1 avec son pilote Niki Lauda, qui réitéra son exploit deux ans plus tard. Les
années 1980 et 1990 furent d’abord marquées par la mort d’Enzo Ferrari en 1988 et par une ère de changements considérables dans l’usine, la société investissant sans cesse ses recettes dans la modernisation de ses installations de fabrication. L’un des emblèmes de cette innovation est l’étonnant Tunnel Aérodynamique conçu par Renzo Piano, mis en service en 1997. A partir de 199, Ferrari et Michael Schumacher dominent sans contestation la F1 avec 6 titres d’affilée. Aujourd’hui, Ferrari est le symbole de la perfection technique grâce à sa réputation de pionnier de l’ingénierie automobile. Ferrari va toujours plus loin dans la recherche de la performance pour ses routières en menant des études aérodynamiques poussées. De nos jours, Ferrari produit près de 4500 modèles par an. L’histoire de Ferrari a été marquée par de nombreux modèles toujours plus performants les uns que les autres, fabriqués en collaboration avec le carrossier Pininfarina. Certains modèles sont restés à jamais gravés dans le cœur des passionnés d’automobile à travers le globe dont notamment cette fameuse 250 GT California Spyder. Le modèle 250 GT est lancé en 1955 et va être décliné en plusieurs versions (Lusso, SWB, modèle course…) dont le splendide Spyder California designé par Pininfarina. Il fut présenté en 1957 et produit à seulement 47 exemplaires pour le modèle à châssis long alors que le châssis court est conçu à partir de 1960 en 50 exemplaires. Autant dire que la production fut extrêmement limitée. La rareté de cette 250 GT, sa qualité de réalisation et son intérêt historique en font l’une des œuvres d’art automobile les plus chères du marché. Sous le capot, le Spyder California possède un moteur V12 de 2953 cm3 et de 240 chevaux, réputé pour sa puissance, sa disponibilité et sa résistance. Son design et ses spécificités techniques en font un des modèles les plus aboutis et les plus extraordinaires de l’histoire de Ferrari et de l’automobile.
musique
THE WAY I SEE IT Sorti fin 2008, le dernier album de Raphael Saadiq The Way I See It connaît un énorme succès. A cette occasion, nous avons choisi de vous présenter un des artistes soul les plus doués de ces vingt dernières années. Raphael Saadiq, de son vrai nom Charles Ray Wiggins, est originaire d’Oakland en Californie où il naît en 1966. Passionné de musique dès son plus jeune âge, il commence à jouer de la basse à l’église et à l’école dans les années 70 et 80. Rapidement, il fonde un groupe associé au mouvement New Jack-R&B, Tony! Toni! Toné!, avec notamment son frère et son cousin. Ses débuts dans cette formation vont lui permettre de se faire un nom et de lancer le mouvement musical New Jack Swing. En 1995, Raphael Saadiq produit deux excellents singles pour des bandes originales de film : Ask Of You (pour «Higher Learning») et Me & You (pour Boyz in the Hood). Après le dernier album du groupe House of Music sorti en 1996, année de leur séparation, Charles Ray Wiggins décide de se consacrer à plein temps à sa carrière de producteur et choisit le pseudonyme de Raphael Saadiq. Il travaille alors avec des artistes Neo Soul, Soul et Pop : Bee Gees, Whitney Houston, Macy Gray, Isley Brothers ou encore Earth Wind & Fire. Quelques années plus tard, en 1999, il forme le groupe Lucy Pearl avec Dawn Robinson et Ali Shaheed Muhammad, producteur de A Tribe Called Quest. La formation ne sortira qu’un seul album en 2000 avec trois singles Dance Tonight,
You’re the One that I Like et Without You dont le premier a reçu un Grammy Award en 2001. Après la dissolution de Lucy Pearl en 2002, Raphael Saadiq commence sa carrière solo et sort Instant Vintage, son premier album. Le succès est au rendez-vous puisque le disque est nominé à cinq reprises aux Grammy Awards. Il devient ainsi le premier artiste «autoproduit» à être nominé. L’artiste crée également son label Pookie Entertainment et signe Joi et Truth Hurts avant de sortir en 2003 un double album live intitulé All Hits At The House of Blues qui reprend tous ses classiques depuis ses débuts. L’année suivante, en 2004, Raphael Saadiq continue sur sa lancée avec le second opus solo : As Ray Ray dont le succès ne se fait pas attendre. Il continue aussi les collaborations et produit notamment Lionel Richie, John Legend, Joss Stone, Mary J. Blige et Kelis. En octobre 2008, rompant avec l’approche contemporaine adoptée jusqu’alors, Raphael Saadiq sort l’album revival The Way I See It, calqué sur les grands classiques Soul des années 60 et 70. www.raphaelsaadiq.com
FOCUS MAGAZINE - 117
musique
TEUFELSWERK Hell, aka Helmut Geier, l’icône de la techno allemande est de retour avec son quatrième album.... et il nous prévient tout de suite, Teufelswerk, çà va être l’enfer ! Une production signée par son ami Peter Kruder (oui, du célèbre duo trip hop Kruder et Dorfmeister celui là même, retenez vos larmes) qui fait très mal(e), une face jour plutôt psyché et krautrock en hommage aux pionners allemands comme Neu, Can, Eberhard Schoener ou Kraftwerk, versus une face nuit techno hip house pour ne vous laisser aucun répit, des guests ultra VIP assortis à son costume immaculé, comme Bryan Ferry en ouverture et P.Diddy sur le single. Dès les premières notes, vous replongez dans les couloirs de son night club bavarois La Villa, rejoignez les bords de la Spree ensoleillés un jour de Love Parade berlinoise, revivez la coupe du monde de Football 2006, ou encore faites un dernier tour sur les bords de la Baltique en Ford Mustang, version Hellracer et lunettes de soleil Porsche vintage.... FOCUS MAGAZINE - 119
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i on avait un peu perdu sa trace ces derniers temps, Hell le noctambule, 47 ans et toutes ses dents, avait de son coté continué à sillonner le monde, en particulier l’Espagne ou il aime passer du temps. Depuis NY Muscles, 5 ans se sont écoulés mais selon Hell, c’était indispensable pour qu’aboutisse ce qu’il estime être son meilleur album et on est plutôt d’accord avec lui. Hell sait qu’il n’est pas un bon chanteur, il a donc une nouvelle fois fait appel à ce qui se fait de mieux dans le genre. Il s’est entouré des musiciens Christian Prommer et Roberto Di Gioia pour la partie instrumentale et les arrangements.. Amateur dernièrement de MGMT ou encore de Grace Jones, il a cependant plutot convoqué ses vieux amis au chant, que les derniers artistes à la mode du moment. C’est donc son alter ego disco pop, Brian Ferry, chanteur anglais de Roxy Music, dont le dernier album date de 2007 et se composait uniquement de reprise de Bob Dylan, et son compagnon de fête Puffy, en lequel il reconnait un nouvel Andy Warhol, qui livrent d’excellents morceaux. Aucun live avec un groupe ou des chanteurs sur scène
n’est prévu, car Dj Hell n’est pas Moby et tient à le rappeler. S’il doit se battre pour quelquechose, il préfère reprendre le titre des Beastie Boys : Fight for your rights to party! On pourra le suivre de Miami à Budapest, en after show de Depeche Mode ou aux platines lors des derniers défilés de mode, ou encore plongé dans un bouquin, electroshock de Laurent Garnier ou la biographie du chanteur de Motorhead, en business class derrière des Ray Ban. Car le temps n’a pas de prise sur lui. Ses projets en 2009? Se construire une maison... On attend impatiemment de voir à quoi ressemblera Hell’s Kitchen, la cuisine de l’enfer.... 12 avril : Fabric, Londres 15 mai : Festival Inox, Toulouse 29 mai : We Love Sonic, La Villette, Paris Teufelswerk (Gigolo Records/La Baleine) www.djhell.com
musique
LA VOIX LACTEE Erlend Øye revient avec son groupe berlinois, pour leur second album d’«électro jouée par un groupe de rock», tel qu’il décrit lui même le cocktail disco pop distillé par The Whitest Boy Alive.
C
e jeune Norvégien, à l’allure de Bill Gates funky, est né au milieu des années 70 d’un père psychiatre, et d’une mère artiste vivant à Oslo. Eirik Bøe et Erlend Øye forment Kings Of Convenience et connaissent un joli succès avec un premier album en 2001, Quiet Is A New Loud et un second en 2004, Riot On A Empty Street. Leur musique pop folk toute en douceur, est acclamée par des publics très différents, les propulsant aussi bien en vedettes pop en première partie d’A-Ha dans leur pays, qu’en afters baléariques électroniques, version chill out sur les plages d’Ibiza. Une version remixée de leur premier album, Versus, naitra de ses mélanges transgenres. Erlend le touche à tout multiplie de son coté side projects, voyages et collaborations : Peach Fuzz à Londres, The Whitest Boy Alive à Berlin, son projet solo indietronica Unrest, réalisé avec un artiste différent dans 10 villes ou il séjourne, comme Morgan Geist de Metro Area à New York ou Prefuse 73 à Barcelone. Le «danseur blanc» est toujours prêt à prendre la route, seul avec une guitare ou 6 CD, s’improvisant DJ dans les festivals, des jardins de la villa de Noailles pour Aquaplanning à Hyères à un nouvel an Indie Rave à Stockholm. Il collabore avec les norvégiens de Royksopp, voisins de studio, sur les titres Poor Leno et Remind Me qui sont des hits mondiaux, mais aussi plus récemment avec DJ Hell. Enfin il enregistre en 2004 un Dj Kicks remarquable pour le label allemand ! K7, racontant ses enthousiasmes pop rock du moment de Phoenix à The Raptures en passant par la house et la disco, sans hésiter une fois de plus à réinterpréter a cappella des titres des Smiths ou de
Suzanne Vega. The Whitest Boy Alive est à ce jour son projet le plus abouti, subtil mélange de minimalisme et de spontanéité fraiche. Depuis 2003, le groupe a énormément tourné et visiblement a investi la scène comme un lieu d’expérimentation, voir de transe jouissive. Dreams sort en 2006 sur leur propre label Bubbles. L’excellent titre Burning attire l’oreille du label anglo australien Modular, qui le ressort en 2007 au Royaume Uni. Suivra une tournée mondiale de plus de 100 dates. En 2008, ils écument les festivals, partagent l’affiche avec Who Made Who, New Young Pony Club ou Electrelane, et participent au festival Nevereverland en Australie. Rules, leur nouvel album sorti en Mars, a été enregistré dans un studio mexicain construit sur la plage, avec des prises uniques et très peu d’électronique. On retrouve le délicieux son des claviers Rhodes et une basse à ressorts pour un disque ensoleillé, hédoniste, et fluide. La voix d’Erlend Oye se pose délicatemment sur ses pépites funky et son song writing est toujours aussi créatif. Enfin l’artwork noir et blanc de Geoff Mcfedtrige poursuit sobrement, presqu’un peu trop, mais avec cohérence, l’histoire commencée avec le premier album. Une musique pour faire danser les anges? Concert unique en France à la Maroquinerie à Paris, le 15 avril. www.whitestboyalive.com www.myspace.com/thewhitestboyalive
musique
SYMBOLE DE LA NOUVELLE SCÈNE ELECTRO FRANÇAISE Yuksek, un nom choisi à l’instinct et qui prend le contre-pied de la vogue des pseudonymes à l’anglo-saxonne. Remixeur, producteur et dj, Yuksek est, depuis l’année dernière, un des artistes les plus en vue de la scène électronique française. Présentation.
D
’abord abrité par le label de Birdy Nam Nam et plébiscité par les blogs, Yuksek est l’auteur de remix abrasifs et brillants des tubes de Kaiser Chiefs, Ghosface Killah (du Wu Tang Clan), Booba ou White Lies. Il est aussi l’architecte de lives fiévreux où il met littéralement K.O les foules des clubs et des festivals. Né en 1997, Yuksek passe une partie de son adolescence et de ses journées à jouer du piano au Conservatoire. Ne souhaitant pas devenir professeur de musique, il se dit qu’il doit bien y avoir quelque chose d’autre à faire dans la musique. Grand fan de pop, des Beatles à Gainsbourg en passant par le rap façon West Coast des NWA, De La Soul… et par Nirvana, Yuksek décide de laisser tomber les études à 17 ans et se lance dans l’aventure. Au fil des années, il s’impose comme l’un des piliers de la scène pop rémoise qui a vu éclore The Bewitched Hands, Alb, Brodinski ou encore The Shoes. Yuksek joue de la basse et compose au sein du combo electrorock Klanguage. Se passionne très vite pour l’art de fabriquer le son — qu’il s’agisse des arrangements des Beach Boys, du jeu de clavier de Ray Manzarek ou des productions de David Bowie —, ce qui le mène aujourd’hui à produire le dernier album de Birdy Nam Nam ou des Bewitched. Yuksek finit tout naturellement par se brancher sur l’électro : « par rapport au surcodage de
la pop, c’était un espace de liberté » se souvient ce fan des productions Warp. « Ce qui était génial, c’est qu’un Aphex Twin pouvait sortir « Windowlicker » puis, la semaine d’après, un morceau barré expérimental ». Résultat : son dernier album sorti en janvier. Ce qui frappe à l’écoute d’«Away from the sea », c’est justement la belle cohérence qu’il a su imprimer à son parcours. Avec un naturel déconcertant, il s’entend à marier le hook pop et l’efficacité dansante, riffs postpunk et ondes acides, un groove disco et des arabesques expérimentales, beats house et envolée mélodique catchy. Dans un même élan, il évoque aussi bien les Pixies que Scissor Sisters, Squarepusher ou Giorgio Moroder, Mirwaïs ou les Daft Punk. Invite au micro pour son album la rapeuse Amanda Blank (des Spank Rock), le duo electrofunk Chromeo, les psychéfolk The Bewitched Hands ou les dancerocker de Shit disco. Et nous offre ainsi un album certes électronique dans la forme mais qui, dans le fond, a les allures d’un véritable manifeste pop. « Je compose de façon hyper instinctive. Je ne réfléchis jamais à ce que je vais faire avant de rentrer dans mon studio. Je travaille vite et me laisse guider par mon humeur ». Album : Away From The Sea chez Barclay. www.myspace.com/yuksek
informatique
25 ANS APRES... Eh oui déjà 25 ans pour le Macintosh et encore un bel avenir devant lui ! Petit retour en arrière pour retracer son histoire qui débute en fait en 1979 avec le projet Mac initié par Steve Jobs et Jeff Reskin.
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983 : Apple lance Lisa, le premier ordinateur personnel doté d’un écran de 12 pouces, cadencé à 5Mhz avec un disque dur externe de 5 Mo et une interface graphique. 1984 : Le 128k (RAM), premier Macintosh de l’histoire avec processeur Motorola 68000 de 8Mhz, moniteur monochrome de 9 pouces, lecteur disquette 3,5 pouces. Ce modèle inaugure le système d’exploitation Mac OS et la souris. Vendu à 2495 dollars, il devient le Macintosh 512k quelques mois plus tard. 1986 : Lancement du Macintosh Plus, une version évolutive disposant de 1Mo de RAM, d’une interface SCSI pour brancher des périphériques externes avec Mac OS System 3. Les produits Microsoft Office sont désormais utilisables sur cette version. La concurrence est forte à cette époque : IBM, Atari, Commodore, Amstrad… 1987 : Le Macintosh II supporte l’affichage en couleurs et son écran est séparé de l’unité centrale. A l’intérieur,
on retrouve une nouvelle version de la puce Motorola : MC68020 de 16Mhz, ports SCSI internes et six emplacements d’extension NuBus. De 3898 à 5498 dollars. 1989 : Arrivée du Macintosh Portable qui pèse plus de 7 kilos et coûte 6500 $. Processeur à 16Mhz avec un écran monochrome de 640x400 points et 10h d’autonomie. C’est un échec commercial pour Apple car il est jugé trop lent. 1991 : Apparition du premier vrai portable Apple : le Powerbook avec une gamme déclinée en trois versions : le 100, le 140 cadencé à 16Mhz et le 170 à 25Mhz. La miniaturisation devient de plus en plus importante et le poids varie de 2,5 à 4kgs. Autre nouveauté : la version 170 peut accueillir un modem optionnel. Le succès frappe cette fois-ci à la porte pour Apple qui en vend plus de 100.000 les 3 premiers mois de commercialisation, notamment en raison du prix de départ fixé à 2500$.
informatique
1994 : La révolution Power Macintosh 6100 ! Processeur PowerPC 32 bits développé avec IBM et Motorola pour faire face au PC et à Windows 3.1. L’entrée de gamme dispose d’un processeur de 60Mhz, 8 Mo de RAM, un DD de 500 Mo et un circuit vidéo intégré avec 1 Mo de mémoire. Un lecteur CD peut être ajouté en option. Le système Mac OS a lui aussi évolué et passe en version 7.1.2. De 1700 à 4250$ pour la version 8100 de 80 Mhz (format tour). 1998 : L’iMac est né ! Il est composé d’un seul « bloc » qui intègre tout. Apple équipe ce nouveau modèle avec l’USB, la mémoire SDRAM et la connectique ATA. 800.000 machines seront vendues en l’espace d’une année. 2005 : Les processeurs Intel équipent désormais l’iMac avec la puce x86. En 2006, l’iMac sort en version 17 et 20 pouces avec les puces Core Duo, un port mini-DVI, de la mémoire DDR2 et un circuit graphique Radeon X1600 ATI. BootCamp fait lui aussi son apparition, il
permet d’installer Mac OS X et Windows sur une même machine. Les MacBook et MacBook Pro intègrent eux aussi les puces Intel Core Duo de 1,83 et 2Ghz. Août 2006 marque le passage du MacPro aux puces Xeon Intel. Cette année marque un tournant dans l’histoire de la firme américaine. 2008 : Le MacBook Air débarque sur le marché. Sa finesse (2cm) n’a pas d’égal dans le monde des portables et techniquement il est très performant. Pour la version haut de gamme, il embarque un processeur Core 2 Duo de 1,8 Ghz, un disque à mémoire flash SSD de 64 Go. Le FireWire est abandonné et une version plus évoluée est lancée avec un disque SSD de 128 Go, une carte graphique GeForce 9400M nVidia et une connexion pour un écran externe et un prix de 2300euros. www.apple.com/fr
132 - FOCUS MAGAZINE
Montpellier Exposition Emil Nolde
Jusqu’au 24/05 – Musée Fabre Louisa, un « collage dans l’espace » d’Igor Sacharow-Ross
Jusqu’au 03/04 - FRUC Marco
Jusqu’au 14/04 – Galerie N
Nîmes Exposition Kvèta Pacovskà
Jusqu’au 18/04 – Carré d’Art Atrium et salle Soleil Noir L’essor de l’estampe dans les années 50 à Paris
Jusqu’au 03/05 – Carré d’Art Une planète pour les singes
Jusqu’en septembre 2009 – Galerie Museum d’Histoire Naturelle
Avignon
Théâtre Qui êtes-vous Michel Leiris ?
Exposition Retour de Rome
Du 14 au 25/04 – Théâtre du Hangar
Jusqu’au 31/05 - Collection Lambert
Arlequin serviteur de deux maîtres
Mallarmé et ses amis
Du 16 au 18/04 – Théâtre Gérard Philippe Jésus II
Les 28 et 29/04 - Théâtre d’O Autres paradis de Max Rouquette
Les 29 et 30/04 - Théâtre d’O
Liliom ou la vie et la mort d’un vaurien
Du 21 au 24/04 – Théâtre de Grammont La Brise de la Pastille
Les 23 et 24/04 - Théâtre Jean Vilar Je suis le peuple qui manque
Du 21/04 au 03/05 – Théâtre Pierre Tabard Danse I hear voices
Jusqu’au 05/04 – Les Ursulines Loin…
Les 09 et 10/04 – Les Ursulines Un ouvroir pour l’interprète
Le 23/04 - Les Ursulines
Faits et gestes d’orient
Du 23 au 26/04 – La Vista Festival de danse
Du 23 au 25/04 – Théâtre Gérard Philippe
Jusqu’au 28/04 – Musée Angladon
Marseille Exposition Sketch City
Jusqu’au 07/04 - Carhartt- 51 rue Sainte - Marseille Du 05/04 au 05/05 - Daki Ling - 45a, rue d’Aubagne – Marseille Au bout des doigts
Du 17/04 au 20/05 – La Traverse Humour & Dérision
Jusqu’au 03/05 - Fondation Regards de Provence
Aix-en-Provence Exposition Immunsystem v3
Jusqu’au 25/04 – Seconde Nature Regards croisés sur New-York
Jusqu’au 30/05 - Fondation Saint John Perse Polaroid Generator
Jusqu’au 28/04 – La Fontaine Obscure Jorge Alderete – Illustrations Jusqu’au 30/04 - Ecole privée Intuit Lab Sophie Zummo
Jusqu’au 16/04 - Amis des Arts
Ice Club Sam 04/04 : Renato Cohen & Ioan Lansak Ven 10/04 : United 4 years off avec Butch, Superslut & Fred G Ven 17/04 : Miss Airie Sam 18/04 : Fergie & Insomniak Sam 25/04 : Technasia & Ioan Lansak Sam 02/05 : Nhar + Guest Sam 09/05 : Oscar Mulero & Ioan Lansak Sam 16/05 : Bambu Records Night : Pampan & Ced live Sam 23/05 : Woh Party avec Greg Delon, Bastien Grine, Teka, Bash…
Villa Rouge Ven 10/04 : Dj Stany + Geoffray + Dj Sandy + Lorent Air Dim 12/04 : Dolly Party Jeu 16/04 : E.T is not dead invite Minimizing Ven 17/04 : Stéphane Bodzin live et dj set Sam 18/04 : Sex & Vip Jeu 23/04 : E.T is not dead invite le Staps Ven 24/04 : Dj Paul Nazca & Lorent Air Jeu 30/04 : White Festival Ven 01/05 : White Festival avec Marc Ramboy
Le Mix Koffee Le mercredi : DJ Boozig Le jeudi : DJ Sundae Sam 04/04 : Blondes Platines/Blue Cookie/ Athmos (Electro) Ven 10/04 : Dj Purple + Groom Records (Techno) Sam 18/04 : Pinguins session 5 Ven 24/04 : Brain Training Party with Timm, Squale et C.H.I.C.H.I (House) Sam 02/05 : Pinguins session 6
Le Privé / Avignon Sam 04/04 : Vandalz Senquency Live aka Nicolas Cuer & Dolby D, Addict Of Sound Aka Steph-Ti & 2D Sam 18/04 : Dusty Kid Live, Addict Of Sound aka Steph-Ti & 2 D, Hadrian Sam 02/05 : Danzca aka Paul Nazca & Maxime Dangles, Addict Of Sound aka Steph-Ti & 2d Jeu 07/05 : Boys Noize & Housemeister Mer 20/05 : Carl Cox
Le Rockstore Sam 04/04 : Elisa Do Brasil + Netik + Lolita Lun 06/04 : Dalek + Oddateee Mar 07/04 : Ghinzu Ven 10/04 : Herman Düne Ven 17/04 : Nlf3 + Part Time Drunks Lun 20/04 : Puppetmastaz Lun 27/04 : Telepathe Mer 13/05 : Oxmo Puccino Jeu 14/05 : Highlight Tribe Lun 20/05 : Assassin
Victoire 2 Ven 10/04 : Sefyu + invite Sam 02/05 : Buzz Booster Jeu 07/05 : The Hop La Sam 23/05 : Bat For Lashes
TAF Jeu 02/04 : Bob et Lisa des Bellrays Jeu 07/05 : Pinguins Rec. & Humungus
Cabaret aléatoire / Marseille Ven 03/04 : Dj Muggs, Maniacx & Dj Rebel Ven 10/04 : Jennifer Cardini & Seb Bromberger Mer 15/04 : Squarepusher Ven 17/04 : Jack de Marseille & Damian Lazarus Mer 22/04 : Alice Russell Sam 25/04 : Missil live Gang, Arnaud Rebotini & Teenage Bad Girl
Spartacus / Aix Ven 03/04 : Jack De Marseille, Innervision & Wicked Ven 10/04: James Holden & Luke Abbott, Border Community (Londres) Sam 18/04 : Paul Kalkbrenner (Bpitch Control – Berlin) Ven 24/04 : Magda (Minus – Berlin) Jeu 31/04 : Richie Hawtin (Minus – Berlin) Ven 15/05 : Ricardo Villalobos (Cocoon)
United Sam 11/04 : UNITED 4 YEARS @ ZENITH MONTPELLIER : Guy Gerber live, Paul Kalkbrenner live, Popof live, Manu le Malin aka The Driver, Danzca live aka Maxime Dangles & Paul Nazca, Cebb & Nhar live, Tom Pooks, Miss Airie vs Nicolas Cuer, Bastien Grine vs Greg Delon, Ahm Trick vs Spleen, N’to live, Ioan Lansak vs Teka, Jul’1 vs Rënö, Panpan, Dj Gallou.
urban guide
Shopping Montpellier CHIC Paia : 27 zac des commandeurs Lattes - 04 67 99 00 00 Carpe Diem : Centre cial Polygone - 04 67 22 01 98 Groc : 19 rue de l’Ancien Courrier - 04 67 60 54 11 Bolso : 19 rue Foch - 04 67 02 87 46 Patricia Orssaud : 16 rue Argenterie - 04 67 66 04 47 Ma Première Boutique : 4 r petit St Jean - 04 67 60 62 89 Soon : 7 place St Come - 04 67 66 18 06 Klub : 7 rue Jacques Coeur - 04 67 29 56 89 SISLEY : 45 grand rue Jean Moulin Poisson rouge : 37 rue de l’argenterie - 04 67 54 73 55 Casamance : 11 rue Jacques Coeur - 04 67 60 69 73 Cachou : 4 rue des sœurs noires - 04 67 60 70 33 Coqueline : 6 rue de la croix d’or - 04 67 60 53 54 Agnès B : 14 rue Foch - 04 67 57 80 94 Mata-Hari : rue de l’ancien courrier - 04 67 60 71 59 Hugo Boss : 7 rue Foch - 04 67 02 16 16 ALPH : 35, rue de l’argenterie - 04 99 61 62 01 Benelo : 1 passage Lonjon - 04 67 66 05 25 Ventilo : 1 rue Petit Scel - 04 67 57 20 30 Vilebrequin : 17 rue Foch - 04 67 66 13 85 M + F Girbaud : 3 bld du jeu de paume - 04.67.54.01.06 Matin des mondes : 7 rue Jacques Coeur - 04.67.92.09.86 L’M by lise Marie : place Saint - Roch - 04 67 63 46 17 Casilda : 7 place St- Côme 04 67 84 07 25 HELENE G : 30 rue Foch 04 99 06 91 44
STREETCHIC Catwalk : 8 rue de la croix d’or - 04 67 60 38 08 People’s rag : 13 rue de l’Argenterie - 04 67 60 81 91 Backroom : 55 rue de l’aiguillerie - 04 67 58 94 01 Five-o : 2 pl Castellane - 04 67 66 08 16 L’étage : 1 rue Draperie Rouge - 04 67 54 74 91 Vibes : 2 rue Jacques d’Aragon - 04 67 56 29 97
BRANCHÉ Guess : 12 rue Jacques Coeur - 04 67 54 05 09 Vogue : 9 rue de l’ancien courrier 04 67 56 13 01 Nude : 12 rue de l’ancien courrier 04 99 06 89 43 Le Shop : 29 rue de l’Aiguillerie - 04 67 66 18 38 Gstar : 22 rue de l’Aiguillerie - 04 67 60 93 26 Denim Store : 5 rue Boussairolles - 04 99 61 15 87 Paia Since 91 : place du forum La Grande Motte - 04 67 92 46 39 Paia Girl : 25 quai d’honneur - 04 67 56 90 86 Paia Outlet : 120 rue des moussaillons Grau du Roi - 04 66 531 915 Only us : 34 rue des étuves - 04 67 63 84 96 Lacoste : pl martyrs de la résistance - 04 67 63 81 75 Folio : 23 r Aiguillerie - 04 67 60 52 74 Sapsak : 16 rue de l’ancien courrier - 04 67 60 23 70 Via 217 : 12 rue Puits du Temple - 04 67 02 43 70 Staff : 10 r Ancien Courrier - 04 67 63 20 72 Maje : rue de l’ancien courrier
CHAUSSEURS Les 2 Zébres : 17 rue de l’argenterie - 04 67 02 43 22 Kromatik : rue Jean Moulin - 04 67 60 58 19 Robert Clergerie : 6 place Chabaneau - 04 67 60 87 26 Paia : 27 zac des commandeurs Lattes - 04 67 99 00 00 Free lance : 17 rue de l’ancien courrier - 04 67 60 43 56 DE PAS A PAS : 5 rue en gondeau - 04 67 66 75 84 Minis pouces :12 rue de l’argenterie - 04 67 86 34 24
MOBILIER DESIGN RBC : 13 rue Foch - 04 67 60 75 06 2 plan D’Aviler - 04 99 58 10 11
Lluck : 16 bd du jeu de paume - 04 67 60 52 04 Ligne Roset : 4 zac Soriech Lattes - 04 67 65 24 96 Scènes d’interieur : 15 rue des soeurs noires - 04 67 84 23 32 Steiner : c. cial Le Solis av Mer Lattes - 04 67 64 55 36 Béatrice Collin home : 6 rue du plan du palais - 04 67 59 15 43
urban guide
CHIC Guy Mauve : 15 rue général perrier - 04 66 67 33 71 JP Prohin : 1 rue auguste - 04 66 67 60 14 Newport : 1 rue des Halles - 04 66 67 69 59 Oxford Street : 2 rue des Halles - 04 66 21 48 87 Intimo : 6 rue chapitre - 04 66 36 84 84 Transition : 11 rue chapitre - 04 66 21 27 13 Andrew’s : 18 rue horloge - 04 66 76 25 13 Gigi : 17 rue général perrier - 04 66 67 34 06 Boutique Regarde : 14 rue fresque - 04 66 76 11 64 Boutique Champagne : 3 rue chapitre - 04 66 36 28 06 Démonia : 6 rue chapitre - 04 66 21 36 78 Chapitre 7 : 7 rue du chapitre - 04 66 29 88 50 Lacoste : 11 place maison carré - 04 66 21 79 80 Lo : 5 rue eugénie - 04 66 36 72 95 Lôu : 5 rue guizot - 04 66 64 78 38 Marie-Charlotte : 10 rue du chapitre - 04 66 21 09 08 D’or & déjà : 5 rue de chapitre
BRANCHÉ Giselle : 6 rue du chapitre - 04 66 21 33 45 Giselle Country Club : 5 rue du chapitre - 04 66 21 33 45 Kustom7 : 12 rue Régal - 04 66 64 87 59 Alisca : 12 r Gén Perrier - 04 66 21 42 01 Warning : 2 rue lombard - 04 66 21 43 23 Be fore : 7 rue lombard - 04 66 26 34 38 Le marais : 2 rue de l’hôtel de ville - 04 66 21 51 00 Indigoblue : 5 rue de l’horloge - 04 66 21 13 63 Paloma : 3 rue régal - 04 66 36 73 54 Take Off : avenue Claude Baillet - 04 66 26 03 50 Le Shop : 3 rue St Castor - 04 66 23 89 27 L’une & l’autre : 4 r Grand Couvent - 04 66 38 90 79 By la garconne : 39 rue Fresques - 04 66 21 98 48 IKKS Women : 9 rue du Chapitre - 04 66 84 53 85
STREETCHIC Chocolate : 1 rue de l’horloge - 04 66 84 62 39 Loft : 19 rue de la Madeleine - 04 66 21 25 89 Sud Express : 9 r Marchands - 04 66 36 12 93 Unlimited : 5 rue fresque - 04 66 36 27 46
CHAUSSEURS Tapis rouge : 4 rue auguste pellet - 04 66 64 45 19 Storm Boots : 4 rue des Lombards - 04 66 76 07 67 Canon shoes : 11 rue crémieux - 04 66 87 23 74 Marie M : 11 rue général perrier - 04 66 36 83 12 Shoes : Centre Cial Carré Sud - 04 66 84 17 50 Kolector : 6 rue des Lombards - 04 66 64 52 74
MOBILIER DESIGN RBC Kartell : 1 pl Salamandre - 04 66 67 62 22 Domus : 11 rue de l’Horloge - 04 66 76 13 56 Dinie Design : 18 rue de l’Horloge - 04 66 64 42 91
OPTICIEN Montpellier Carla’s Eyeworks : 7 r petit St Jean - 04 67 54 71 97 O Mil’Yeux : 1 rue En Rouan - 04 67 63 51 67 Optique Tranier : 9 rue St Guilhem - 04 67 60 78 61 Lambou : 26 rue St Guilhem - 04 67 52 77 52 Loft optique : 8 place des beaux arts - 04 67 86 94 97
Shopping N Î M ES
urban guide
RESTAURANTs NOS ADRESSES CHIC MONTPELLIER La Cie des Comptoirs : 51 rue François Delma 04 99 58 39 29 Les Bains : 6 rue Richelieu 04 67 60 70 87 Le Grand Bazar : 4 passage Bruyas 04 67 55 67 66 La Chichoumeille : 390 chem Cauquilloux 04 67 71 92 86 Kinoa : 6 rue des Soeurs Noires 04 67 15 34 38 La Reserve Rimbaud : 820 av St Maur 04 67 72 52 53 Welcomedia : parvis de l’Opéra Comedie 04 67 02 82 65 Prouhèze saveurs : 728 av Pompignane 04 67 79 43 34 Brasserie du théatre : 22 bd Victor Hugo 04 67 58 88 80 Volodia : 29 rue JJ Rousseau 04 99 61 09 17 Duo : Place de la chapelle 04 67 66 39 44 Le Moom : 3, rue collot 04 99 06 91 02
BRANCHE
CASTELNAU LE LEZ La Bougnette : 8 av Jean Jaurès 04 67 79 03 85
SAINT JEAN DE VEDAS Le Duplex² : 92 , route de lattes ZA les coteaux 04 67 22 38 46
MONTFERRIER LE LEZ Cygory : 134 montée des Picadous 04 67 59 94 15
CASTRIES Le Disini : 1 rue des carrières 04 67 41 97 86
MONTPELLIER
PALAVAS
Le Cinq : 5 bd des arceaux 04 67 58 31 30 L’ artichaut : 15 bis rue St Firmin 04 67 67 91 86 Le Bocal : 136 avenue de Toulouse 04 67 65 71 73 Le Site : Port Marianne 04 67 99 04 21 Le 6 : 55 rue de la cavalerie 04 99 58 18 91 La Place : Place Saint Ravy 04 67 66 22 86 Le Deep : 180 rue de Galata 04 67 99 93 06 Le Red Lounge : 62 rue Rhodes 04 67 13 28 28 L’Autrement : 16 rue des Balances 04 67 60 38 97 Le Baloard : Bd Louis Blanc 04 67 79 36 68 Le Comptoirs de l’arc : pl de la Canourgue 04 67 60 30 79 La Comtesse : 7 pl Albert 1er 04 67 45 61 09 La Cantine : Place du nombre d’or 04 67 69 59 52 L’edredon : Place Candolle 04 67 86 37 12 L’épisode 25, rue Hippolyte 04 67 29 94 73 IMOE : 91 rue fbg boutonnet 04 67 54 73 49 Le St Côme : place St Côme 04 67 60 75 24 Le Carré : Place Saint Ravy 04 67 86 46 50
Impala : lieu-dit Quatre Canaux 04 67 47 53 82 Le petit lezard : 63 av de l’étang du Grec 04 67 50 55 55 La Banane : 37 bd Sarrail 04 67 50 73 93
AIGUES MORTES Le Dit Vin : 6 rue 4 Septembre 04 66 53 52 76 Le Bateau Ivre : Bassin d’Aigues-Mortes 04 66 71 63 31 Café de Bouzigues : 7 rue Pasteur 04 66 53 93 95 La Dolce Vita : 12 rue Marceau 04 66 53 69 11 Papi Moïse : 10 rue Alsace Lorraine 06 21 23 50 88 La Bodega : 20 rue Pasteur 04 66 71 56 35 L’Eden : 2Ter r Denfert Rochereau 04 66 53 69 45 Les Templiers : 21,23 rue République 04 66 53 66 56 Le Victoria : 10 pl Anatole France 04 66 51 14 20 Marie-Rosé : 13 rue Pasteur 04 66 53 79 84 Los Caracole’s : mas Marais rte Bosquet 04 66 53 71 98 Coco : 19 rue Jean Jaurés 04 66 53 91 83
LA GRANDE MOTTE Le Yacht Club : La Capitainerie 04 67 56 99 45 Le Prose : 247 all Vacarés 04 67 56 53 38 Le San Cyr : 49 quai d’honneur 04 67 56 75 95
LE GRAU DU ROI L’Envie : 2 rue Frederique Mistral 04 66 51 00 55 Le carré des gourmets : Pointe de la Presqu’ile Port 04 66 53 36 37
NÎMES Le racine : 2 rue Grétry 04 66 67 95 75 La comedie : 28 rue Jean Reboul 04 66 76 13 66 La suite : 8 rue Fresque 04 66 67 83 96 La bodeguita : 3 bd Alphonse Daudet 04 66 58 28 29 Le Resto : 6 rue St Thomas 04 66 21 80 12 Le carré d’art : 2 r Gaston Boissier 04 66 67 52 40 Le temps d’une pause : 29, Place du grand couvent 04 66 29 99 81 Le 9 : 9 rue de l’étoile 04 66 21 80 77 L’ardoise : 5 rue des petits souliers 04 66 21 06 02 L’épicurien : 16 pl André Malraux 04 66 67 53 50 Ciel de Nîmes : 3e et. du carré d’art 04 66 36 71 70 L’Imprimerie : 3 rue Balore 04 66 29 57 16 Basilik : 3 rue de l’horloge 04 66 23 20 97
PASTA
SAINT JEAN DE VEDAS Michelangelo : 25 rue Hippolyte 04 67 29 94 73 Mezzo di pasta : 61 grand rue jean moulin 04 67 02 24 08 Salad & Pasta : 9 place chabaneau 04 67 54 26 71
TRADITIONNEL
MONTPELLIER
Pain & Cie : 4 place Jean Jaurès 04 67 60 24 35 Anis et Canisses : 47 avenue Toulouse 04 67 42 54 48 Le Panier du Pêcheur : 250 av de la pompignane 04 67 81 01 01 Le Galapia : 694 chemin des cauquilloux-Castelnau 04 67 85 73 13 Pizz’agri : 60 av de l’ecole de l’agriculture 04 67 04 15 98 L’Atelier : 4 rue rebuffy 04 67 57 47 03 Le Pastis : 3 rue Terral 04 67 66 37 26 Les Cuisiniers Vignerons : Domaine Saporta 04 67 06 88 66 Le Mas du Ministre : rte de Maugio 04 67 12 19 09 Morceau de Lune :14 rue du Pila St Gely 04 67 52 80 59 Le café Léon : 12 rue du plan d’Agde 04 67 60 56 83
LATTES La Prose Déjeuner : Espace Humbert (Park. Auchan) 04 67 22 47 74 Le Zèbre bleu : ld la Calade rte Palavas 04 67 99 69 66 Le Mas Campo : chemin Soriech 04 67 65 88 50 Coté 20 : 404 av de Montpellier 06 10 68 39 11
NÎMES Le vintage : 7 rue Bernis 04 66 21 04 45 Le wine bar : 1 pl Arènes 04 66 76 19 59 Au chapon fin : 3 rue Château Fadaise 04 66 67 34 73 Huit clos : 5 r St Antoine 04 66 21 89 95 La Table du Marché : 10 rue littré 04 66 67 22 50 Chaverdille : 2 pl du Chateau/Caveirac 04 66 81 43 24 Le Poete : 24 bd Victor Hugo 04 66 64 28 77 La cuisine de Pascaline : 191 chem du mas Cheylon 04 66 27 41 40 Le Bel Ami : 8 rue de la maison carrée 04 66 67 48 49 L’Esclafidou : 7 rue xavier sigalon 04 66 21 28 49 Pain & Cie : 120 rue Paul Laurent 04 66 59 55 08 Au flan Coco : 21 rue du Grand couvent 04 66 21 84 81
CARNON Le petit Mas : 81 avenue Grassion Cibrand 04 67 50 50 80
LA GRANDE MOTTE La bourrique : res Acapulco 04 67 06 52 39 Pourkoi pas : 477 quai charles de Gaulle 04 67 58 81 03
RESTAURANTs NOS ADRESSES GASTRONOMIQUE
MONTPELLIER
Le Jardin Des Sens : 11 avenue St Lazare 04 99 58 38 38 Cellier & Morel : 27 rue Aiguilerie 04 67 66 46 36 Tamarillos : 2 place Marché aux Fleurs 04 67 600 600 Mas des Brousses : 540, Rue du Mas des Brousses 04 67 64 18 91 La Diligence : 2 place Pétarque 04 67 66 12 21 Le Sequoia : 148 rue de Galata 04 67 65 07 07
NÎMES Alexandre : rue Xavier Tronc 04 66 70 08 75 L’exaequo : 11 rue Bigot 04 66 21 71 96 Le Lisita : 2 Bd Arènes 04 66 67 29 15 Les Palmiers : 140 r Vatel 04 66 62 57 57 Le magister : 5 rue Nationale 04 66 76 11 00 Aux plaisirs des Halles : 4 rue Littré 04 66 36 01 02 Le Darling : 40 r Madeleine 04 66 67 04 99
ASIATIQUE MONTPELLIER Sushi bar : 20 rue Bernard Délicieux 04 99 77 06 06 Sushi boat : 12 rue Verdun 04 67 92 00 37 Sushi Shop : 2 place Molière 34000 Montpellier
NÎMES Shogun : 38 Bd Victor Hugo 04 66 27 59 88 Wasabi : 28 r du Grand Couvent 04 66 64 65 03
NOCTURNE LATTES La Côte à l’Os : chemin Mas de Gau 04 67 15 05 63 La Cuisine : 89 rue Casino 04 67 06 50 54
MONTPELLIER Daytona : Quartier du Millenaire 04 67 64 54 56
TABLE D’HÔTE Villa di condra : 67,av d’assas Mtp 06 81 42 80 21
BARS BEFoRE MontPELLiER LE CaFé JoSEPh
3, place Jean Jaures 04 67 66 31 95
DEEP CaFé
180 rue Galata 04 67 99 93 06
LE baRbERoUSSE 6, rue Boussairolles 04 67 58 03 66
LE ChabanEaU
7, place Chabaneau 04 67 60 75 66
baR DE La CiE DES CoMPtoiRS
CaFé DES aRtS
LE 8
LoS PaRigoS
Avenue François Delmas 04 99 58 39 29
3, rue St Guilhem 04 67 60 81 87
8 rue de l’aiguillerie 04 67 66 14 18
3, rue de la petite Loge 06 84 77 51 42
LE b4
MESDaMES MESSiEURS
110, av du pont Juvenal 04 67 279 354
5, rue de girone 04 67 63 49 53
CaFé DE La MER
LE CaFé RiChE
5, place marché aux fleurs 04 67 60 79 65
place de la comédie 04 67 54 71 44
LE CoMPtoiR DE L’aRC
LE MaRtin’S CLUb
Place de La Canourgue 04 67 60 30 79
8 rue de la monnaie 04 67 55 04 87
L’étagE
L’atELiER
La SUitE
L’hiStoRiQUE CaFé
LE PEtit négRESCo
LE MEMEnto
3, place Jean Jaures 04 67 66 31 95 6 rue Richelieu 04 67 60 70 87 Place Jean Jaurès 04 67 60 24 93
baREtto
25, rue du palais des Guilhems 04 99 61 04 31
4 rue rebuffy 04 67 57 47 23 4 b pl marché aux fleurs 04 67 29 65 22 5, pl Jean Jaurès
tiMES CaFé
7, rue des teissiers 06 12 58 16 94
LatitUDE CaFé
Place de la Canourgue
RED LoUngE
esplanade de l’europe 04 67 13 28 28
La CoMtESSE
7 pl Albert 1er 04 67 45 61 09
baR DU MUSéE
1 rue Montpellieret 04 67 60 45 65
DEL Mon CaFé 1 rue Vanneau 04 67 92 43 90
LiLo FRUit
4, rue des trés. de la bourse 04 67 86 27 59
LE CiRCUS
3, rue Collot 04 67 60 42 05
CaFé MoDERnE 7 place de la chapelle neuve 04 67 68 66 09
LE St RoCh
22 r Petit St Jean 04 67 66 09 55
LE winE notE baR 12 rue des trésoriers de la bourse
nîMES ôCLUb
LE 9
La SUitE
CaLLE SaLUD
LE JEan JaURèS
aigUES-MoRtES ChEZ PaPy MoïSE
Centre Cial Les 7 collines 04 66 64 21 26 8 rue fresque 04 66 67 83 96 30 av Jean Jaurès 04 66 23 19 90
LE viCtoR hUgo 36 bd victor hugo 04 66 21 20 90
LE RaCinE
2 rue gréty 04 66 67 95 75
LE CaFé CaRRé
Place de la mais. carré 04 66 67 50 05
LE CaFé DE PaRiS 48 bd victor hugo 0466 64 96 30
9 rue étoile 04 66 21 80 77 5 rue Jean Reboul 04 66 28 92 32
10 rue Alsace Lorraine 06 21 23 50 88
La boDEga
20 rue Pasteur 04 66 71 56 35
La gRanDE MottE LE wat
lieu dit Ancien quai d Honneur 04 99 06 09 22
inDian CaFé
117 quai Charles de Gaulle 04 67 29 19 97
LE naPoLéon
LE RhUMboat
46 bd victor hugo 04 66 67 20 23
477 quai Charles de gaulle 04 67 63 36 29
LE RhUM baR
LE CRaZy Cow
La gRanDE boURSE
LE gRaU DU Roi L’EnviE
10 rue Condé 06 32 50 42 83
2 bd Arènes 04 66 67 68 69
LE REZo
2 rue notre dame 04 66 64 79 40
quai d’honneur
2 rue Frédéric Mistral 04 66 51 00 55 04 66 23 19 90
CLUBBing gUiDE Montpellier LE Mix KoFFEE
13 rue du grand St Jean 34000 Montpellier 04 67 58 53 35
LE PEaRL
quartier du Millénaire 04 67 64 54 56
LE May baCK
1348, Av de la mer complexe le Palladium
LE MiLK
1348, avenue de la Mer 04 67 22 41 22
L’oPéRa
2 rue d’Alger 04 67 58 37 32
LE FiZZ
4 rue Cauzit 04 67 66 22 89
l lattes
La viLLa RoUgE
DJ : T.Raise,Lorent-Air ,J Carlos Rte de Palavas 04 67 68 54 33
LE PULP
espace Latipolia - Rte de Palavas 04 67 65 39 07
LE MatChiCo
La Calade - Rte de Palavas 04 67 64 19 20
LE ShowRooM
espace commercial fréjorgues eST
La nitRo
espace Latipolia - Rte de Palavas 04 67 22 45 82 www.lanitro.com
LE ô’baR
Route de Carnon 04 99 52 29 07
l la Grande Motte La DUnE
Route des Plages - le gd Travers 06 67 90 46 59
l nÎMes LE Joy
150 rte de sauve 04 66 23 45 50
havana night
LE LULU CLUb
La CôtE à L’oS
La StRaDa
L’iCE
LE CKF
Plaine Mas de Gau - Rte de Carnon 04 99 52 23 75 Plaine du mas de gau 04 67 15 05 63 Sortie les Marestelles 0467658423
LE PEtit CLUb Rte de Palavas 04 67 06 50 54
l palavas
MaxxiMUM Les Arênes 04 67 68 55 60
l port caMarGUe La SCatoLa
Route des Marines - Plage Sud 04 66 73 70 60
10 rue Curaterie 04 66 36 28 20 3 rue colbert 06 23 42 66 78 rue de l’étoile Nîmes 04 66 21 59 22
La SUitE
cHarts avril 2009
PoPCLo
(wE aRE EnFant tERRibLE)
Lisztomania / Phoenix ( Wolgang Amadeus )
8 rue fresque nîmes 04 66 67 83 96
Comme çi-comme ça / Terry Poison
La CoMEDiE 28 rue jean reboul 04 66 76 13 66 LE Mixxx
Doesn’t matter / Kasper Bjorke (tom boy remix)
145 rue Michel Debré 04 66 818 004
l aiGUes Mortes La ChURaSCaia
rte des Stes Maries de la Mer 04 66 73 51 99
The day we felt in love / Apaloosa (acid girls remix) Kids of your crime / Frigo palace Such great heights / The postal service (john tejada remix) What do ya want / The pet conspiracy Get love / Naive new beaters (we are enfant terrible remix) Love etc. / Pet shop boys (gui boratto remix) Great dj / The ting tings (calvin harris remix)
FACE A LA MER... LA GRANDE MOTTE
LE GRAU DU ROI
MARSEILLE
OUVERTURE DES PLAGES :
Sun7 beach 04 67 12 13 69
La Plage des Artistes 06 10 71 07 60
Sport’s Beach Café 04 91 76 12 35
Beach Club : 1er avril
Nouvelle Vague 04 67 29 29 29
Le Vicking 04 66 51 89 06
L’ABRI COTIE 04.91.722.729
Sun 7 Beach : Samedi 4 avril Inauguration le 23 mai
Le Bikini 04 67 56 10 40
Le B plage 04 66 88 30 15
Le Bistrot plage 04 91 31 80 32
Lézard Beach : Samedi 4 avril Inauguration le 4 juin
Effet mer 04 67 56 02 14
Bamboo Beach 04 66 53 04 12
LA BAIE DES SINGES 04 91 73 68 87
Paillote Bambou : 8 avril
La Paillotte Bambou 04 67 56 73 80
La Plage ... 04 66 88 39 08
LE TROPICANA 04 91 73 03 14
Carré Blanc : 9 avril
La Voile Bleue 04 67 56 73 83
PALAVAS
LE BARACOA 04 91 76 12 35
Effet-Mer : 10 avril
CARNON
Le Carré Blanc 04 67 42 06 96
CHEZ DéDé 04 91 73 01 03
La Plagette 06 32 33 89 42
Le Beach Club 04 67 99 05 09
Palm Ray 04 67 50 38 80
Le Windsurf 04 67 68 01 57
Plage des Lézards 04 67 50 78 80
Zénith Plage 06 09 97 63 65
Inauguration le 12 juin
urban guide
CARNET D’ADRESSEs AIX EN PROVENCE SHOPPING
The Dressing Room Kulte 20 Rue Granet Core Zone Aix Rue Granet - 04 42 09 52 60 Sessun Shop 10 Rue Courteissade- 04 42 38 40 66 AGNES B Femme 2, Rue Fernand Dol -04 42 38 44 87 Homme 2, Rue Laroque 04 42 38 44 91 Pull-in Underwear Shop 2 Rue Jaubert - 04 42 67 15 68 Novoid Plus 1 8/20 Rue Fauchier - 04.42.38.55.82 Lgb 7 Rue De La Glaciere - 04 42 26 30 72 Select Skateshop 26 rue Mignet- 04 42 96 90 12 LOUISETTE 17 rue Granet SCRATCH 32 cours Mirabeau - 04 42 38 00 13 DI MICHELI STUDIO19 rue Fabrot 04 42 38 19 27 BAZAAR 12 Place des Chappeliers 04 42 26 12 30 LEVI’S av Napoleon Bonaparte TAXIPHONE 25 rue Papassaudi - 04 42 27 83 17 L’AUTRE TAXIPHONE 5, rue papassaudi - 04 42 26 03 33 PAUL SMITH 3, rue Fernand Dol - 04 42 27 11 43 Castor et Pollux 10, Rue Paul Bert - 04 42 96 21 14 FRIENDS 5, rue Méjanes- 04 42 96 34 23 Cosmoparis : 15 place St Honoré - 04 42 27 59 80 Hylton 41 rue Esperiat - 04 42 91 26 57
BEFORE
Tapas Café : 6 Place des Augustins - 04 42 26 77 72 Le cuba libre : 4 Bd Carnot - 04 42 63 05 21 L’Etage : 53, Cours Mirabeau - 04 42 26 00 51 La Belle Epoque : 29 cours Mirabeau - 04 42 27 65 66 Le Duplex : 30 rue Vauvenargues - 04 42 21 47 07 Le Café Bastide du Cours : 45, Cours Mirabeau - 04 42 26 10 06 Les Deux Garçons : 53, Cours Mirabeau - 04 42 26 00 51 Le Café des Cardeurs : 18, Pl Forum des Cardeurs - 04 42 21 46 86 Le Cha Do Café : 46-48 cours Sextius - 04 42 27 70 63 The old bulldogge : 32 rue Emeric David - 04 42 91 39 93
RESTAURANTS
Le Poivre d’Ane 40, Place des Cardeurs 04 42 21 32 66 Mitch 26, Rue des Tanneurs 08 26 10 12 85 Les 2 Frères 4, Avenue Reine Astrid 04 42 27 90 32 Le Clos de la Violette 10, Avenue de la Violette Villa Galici : avenue de la Violette 04 42 23 29 23 Le Formal : 32, Rue Espariat 04 42 27 08 31 Chez Maxime : 12 place Ramus 04 42 26 28 51 Le Saïgon : 2 Bis, Rue Aumône Vieille 04 42 26 05 48 Sushika : 23, Rue Couronne 04 42 27 59 91 Yoji : 7, Avenue Victor Hugo 04 42 38 48 76 Cay Tam : 29 rue de la Verrerie 04 42 27 28 11 Le Passage 10, Rue Villars 04 42 37 09 00 Bastide du Cours 41-47, Cours Mirabeau Icône : 3, rue Frédéric Mistral 04 42 27 59 82 La Chimere Café 15 rue Bruyes 04 42 38 30 30 La rotonde : 2A, place Jeanne d’Arc 04 42 91 61 70 L’opéra 18 rue fermée 04 42 12 44 67 L’imprévu 2 2, Rue des Tanneurs 04 42 39 46 57 Le Why Not Chemin des Pennes au Pin Le Patio 16, Rue Victor Leydet 04 42 93 02 03
CLUBS
Le Divino Mas des auberes 04 42 21 28 28 La Joia chemin de l’enfant (Aix les milles) 04 42 39 92 98 Le Mistral 3 rue Frédéric Mistral – 04 42 27 40 90 Le Studio 88 la calade RN7 puyricard) – 04 42 23 26 88 Le Top 60 5265, route d’Avignon 04 42 63 14 28
urban guide
CARNET D’ADRESSEs MARSEILLE shopping
Alan Joseph Centre La Valentine Core Zone Marseille 8, Rue Montgrand 04 91 33 93 56 Kulte Store 9 Rue Du Jeune Anacharsis Le Shop In 55 Rue Sainte 04 91 54 22 92 Massilia Surf Shop 2 Rue Dieude 04 91 54 30 60 Sessun Shop 6 Rue Sainte 04 91 52 33 61 Premium Pull-in Dealer 3 Rue Haxo 04 91 55 61 17 Kartell 119 Rue Paradis 04 91 33 19 10 Zadig Et Voltaire 4 Rue Sainte 04 91 33 64 88 Masahiro : 31 rue St Pierre 04 91 48 32 57 Circoloco show room : 42 rue Liandier 04 91 83 01 53 Diesel Store : 39 rue Grignan 04 91 33 11 84 Le Découvreur : 137A rue Paradis 04 91 37 40 40 Alibi : 9 cours Jean Ballard 04 91 54 09 62 PLAY BACK 34/A rue St Ferreol LA SUITE BY COAST Centre Cial Grand Littoral KULTURE 105, av Clot Bey Be Weep 60 rue St Férréol – 1er – 04 91 33 25 39
BEFORE
Le Marlin : 7 place aux Huiles 1er 04 91 54 83 99 Le pêle-mêle : 8 place aux Huiles 1er 04 91 54 85 26 L’interdit : 9 rue Molière 1er Le Bar de la Marine : 15 quai de Rive Neuve 1er Le Tangara : 14 rue de la Paix 1er 04 91 33 86 07 Le lounge : 42 rue des trois rois 1er 04 91 42 57 93 Le Crystal : 148 quai du Port 2ème 04 91 91 57 96
CLUBS
Le London club 73 promenade de la Corniche Kennedy Le Trolleybus 24 quai de rive neuve –7ème Le Bazar 90 Bd Rabateau – 8ème La Maronaise Route de la Maronaise – 8ème CLUB 145 145 Bd Rabatau – 10ème
RESTAURANTS La Comedia : 21 rue Sainte – 1er – 04 91 54 99 78 Jo’s : 20 rue Haxo – 1er – 04 91 54 30 95 Le patio des docks : 114 r de la République – 2ème – 04 91 91 94 77 Le Trendy : 75 rue Sainte – 7ème – 04 91 33 11 63 Carbone : 22 rue Sainte – 1er – 04 91 55 52 73 César Place : 21 place aux huiles – 1er – 04 91 33 25 22 Les Danaïdes : 6 square Stalingrad – 1er – 04 96 12 43 42 La Fabrique : 3 place Jules Verne - 2ème – 04 91 91 40 48 Le Wagon : 45-46 quai de Rive Neuve – 7ème – 04 91 54 10 40 Lemon Grass : 8 rue Fort Notre Dame – 7ème – 04 91 33 97 65 L’épicerie : 12 av des Goumiers – 8ème - 04 91 72 35 75 8ème sud : 51 avenue Georges Pompidou – 8ème – 04 91 71 57 42 Le Manureva : 1 av de la Pointe Rouge – 8ème – 04 91 72 33 22 Le Murano : 229 avenue du Prado – 8ème – 04 91 80 42 01 L’Hippodrome : 16 ac Pierre Mendes France -8ème- 04 91 72 79 36 Miramar : 12 quai du Port - 2ème - 04 91 91 10 40 L’aromat : 4 rue d’Italie - 6ème - 04 91 47 57 50 Le Charles Livon : 89 Bd Charles Livon - 7ème - 04 91 52 22 41 Chez Fonfon : 140 Vallon des Auffes - 7ème - 04 91 52 14 38 L’épuisette : Vallon des Auffes – 7ème - 04 91 52 17 82 Le Rhul : 269 Corniche Kennedy - 7ème - 04 91 52 01 77 Les trois forts : 36 Bd Charles Livon - 7ème - 04 91 15 59 56 Des mets de Provence : 18 quai de Rive Neuve - 7ème 04 91 33 35 38 La Garbure : 9 cours Julien – 6ème – 04 91 47 18 01 Cyprien : 56 avenue de Toulon – 6ème – 04 91 25 50 00 Une table au sud : 2 quai du Port – 2ème – 04 91 90 63 53 Le nouveau Beijing : 61 r de la République - 2ème 04 91 56 71 91 Le Yen : 60 avenue du Prado - 6ème - 04 91 53 00 09 Chez Quan : 148 Pierre Mendès France - 8ème 04 91 71 51 51 Le Petit Nice : Anse de Maldormé 04 91 59 25 92 Le Ventre de l’Architecte 280, Boulevard Michelet 04 91 16 78 23 Le Peron 56, Corniche Kennedy 04 91 52 15 22 César Place 21, Place aux Huiles 04 91 33 25 22
urban guide
AVIGNON RESTAURANTS
Extramuros 44, Boulevard Saint Michel, Tel : 04 32 74 22 22 Opéra Café 24, Place de l’Horloge Tel : 04 90 86 17 43 La Salicorne 30, Rue du Vieux Sextier, Tel : 04 90 85 02 95 La Vieille Fontaine 12, Place Crillon New Ground 29, Rue Saraillerie, Tel : 04 90 85 21 83 Art et Gourmets 4, Place de la Principale , Tel : 04 90 86 81 87 Art et Buffets 19, Rue des Trois Faucons, Tel : 04 90 82 23 69 La Compagnie : 83, Rue Joseph Vernet, Tel : 04 90 85 99 04 Restaurant La Mirande 4, Place Amirande, Tel : 04 90 85 93 93 Basilic Citron 4, Place Principale, Tel : 04 90 85 98 85
ShopS
Coppelia 42, Rue Joseph Vernet, Tel : 04 90 82 10 40 Abaca femme 7 rue rouge tel 04 90 82 53 81 Vogue 18 Rue Saint Agricol 04 32 76 82 51 Donna 35 Bis Rue Saint Agricol 04 90 85 62 69 Contact 9 rue de la bonneterie 04 90 82 24 75 La reserve 5 rue rouge04 90 85 08 22 Abaca 15 Rue Bonneterie 04 90 82 41 14 Actuel B 11, Rue Joseph Vernet 04 90 82 91 61 11 Rue De Baroncelli 04 90 14 06 65 The Next Door 7, Rue Folco De Baroncelli 04 90 82 36 97 Circle 1 Rue Joseph Vernet 04 90 82 79 92 Circle Skateshop 3 Rue Folco De Baroncelli 04 90 82 79 92 People Paradise 7 Rue Des 3 Faucons 04 90 86 43 74 America 22 Rue Bonneterie 04 90 16 95 85 Rbc Avignon 38 bd Saint Roch 04 90 82 52 56
BEFORE
Le cid café 11, Place de l’Horloge 04 90 82 30 38 Utopia 4, Rue Escaliers Ste-Anne 04 90 27 04 96 LE Red zone 25, Rue Carnot 04 90 27 02 44 F cafe 74, Place des Corps saints 04 90 85 30 63
CLUBS
le privé les Angles Route Bosquets 04 90 25 90 99 la station Quartier San Rémo 13160 Chateaurenard 09 58 39 01 93
NICE RESTAURANTS
Kitchen 10, rue Chauvain 04 93 62 88 24 Millésime 82 6, rue Chauvain 04 93 01 84 83 Le Chantecler : 37, Promenade des Anglais 04 93 16 64 00 Keisuke Matsushima : Place Croix de Marbre 04 93 82 26 06 L’ane rouge : 7, quai des Deux Emmanuel 04 93 89 49 63 Flaveur : 25, rue Gubernatis 04 93 62 53 95 La Réserve : 60, boulevard Franck Pilatte 04 97 08 14 80 Le Padouk : 13, Promenade des Anglais 04 92 14 76 00 Le Rubis : 36, boulevard Risso 06 64 51 65 24 Aphrodite 10, boulevard Dubouchage 04 93 85 63 53 People 12, rue Pastorelli 04 93 85 08 43 Le Feeling Food : 7, rue Fodéré 06 20 37 08 87
ShopS
Impact 15 Rue Lepante Agnes B Femme 17, Rue Des Ponchettes 04 93 62 32 39 Homme 5, Impasse Longchamp 04 93 87 85 85 Travelling 14 Avenue Notre Dame 04 93 62 23 91 Antic Boutik 19 Rue De La Prefecture04 93 62 66 10
CANNES RESTAURANTS
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astrologie
PAR ROSINE BRAMLY Bélier 21 mars-21 avril
Vie professionnelle : Pluton vous pousse encore et toujours à vous remettre en question professionnellement : que voulez-vous exprimer dans votre travail ? Qu’est-ce que vous ne supportez plus ? Quelle formation devriez-vous envisager ? Quels sont les aspects qui vous plaisent, ceux qui vous ne vous plaisent plus. Vie sentimentale : Tout roule formidablement pour vous dans vos amours, alors ne laissez pas Vénus vous troubler entre le 12 et le 25 avril, la jalousie ne doit pas vous troubler l’esprit pour de fausses raisons ou une mauvaise influence amicale. Santé : Vous êtes assez en forme et Vénus vous met en beauté, que demander de plus ? Taureau : 22 avril-21 mai
Vie professionnelle : Vous mélangez pour une fois le pro et le perso, vous ouvrant un peu à des personnes qui ne vous connaissent que sous un aspect professionnel. Vous allez vous apercevoir que cela crée une détente certaine, et que ça impacte positivement votre carrière. Vie sentimentale : Vous n’arrivez pas à exprimer vos sentiments profonds en amour alors que vous progressez sur le plan social. Que craignez-vous à dire ce que vous ressentez ? Une amie peut vous aider à trouver les mots, osez et foncez, cela laissera une chance à votre partenaire de dire aussi son ressenti. Santé : Des petits troubles allergiques, c’est le printemps, vous êtes sensible aux pollens.
Gémeaux :22 mai-21 juin
Vie professionnelle : Vous mettez toute la gomme dans votre travail, des tas d’ouvertures vous tombent dessus en ce moment et vous ne voulez rien rater. Vous avez raison de ne rien lâcher surtout en ce moment, cela peut générer du boulot pour jusqu’à la fin de l’année. Vie sentimentale : Certains d’entre vous sont en train de changer complètement sur le plan sentimental, ils deviennent moins légers, plus profonds, plus attentifs à l’autre, plus mûrs aussi. Le côté Peter Pan pour les garçons ou ado prolongée pour les filles est en train de passer. Vous voulez du vrai en amour, pas du toc. Santé : Vous avez vraiment la pêche et vous vous donnez à fond dans tout, vous dormez moins mais ce n’est pas un problème, vous êtes en forme et vous récupérez vite surtout en mai. Cancer :22 juin-22 juillet
Vie professionnelle : Si le mois d’avril se traine professionnellement jusqu’au 23, le mois de mai est intense, profitez des quelques weekends prolongés en début de mois, car ça va aller très vite après. Donnez-vous à fond, on vous apprécie et on vous le dit, ça vous motive encore plus. Vie sentimentale : Certains peuvent faire une rencontre importante dans le boulot et se poser la question de savoir s’il faut mélanger les deux. Vous risquez d’écouter votre cœur plus que la raison, et vous saurez dans quelques mois si vous avez eu raison. Santé : Vous stressez un peu, votre ventre vous cause des soucis, ballonnements et gonflettes.
astrologie
Lion : 23 juillet-22 août
Vie professionnelle : Vous êtes en train de négocier des contrats ou de penser à de gros changements pour l’avenir mais tout est flou, vous n’arrivez pas à savoir où vous allez de façon claire et précise, cela vous agace, mais cet automne tout deviendra instantanément défini. Patience obligatoire ! Vie sentimentale : Les amours sont intenses, vous retrouvez des sensations intenses, comme une passion qui s’éveille ou se réveille. Vous vivez vos émotions à fond et vous les partagez totalement avec votre partenaire. Vous savez communiquer et vous partager entre fous rires et moments tendres. Santé : Ne vous mettez pas à soulever des cartons ou à faire de la gym à la folie, votre dos n’apprécierait pas, c’est votre zone fragile prenez en soin. Vierge :23 août-22 septembre
Vie professionnelle : Vous êtes ultra tendue jusqu’au 23 avril, rien ne va, vous accumulez les bêtises et les mauvaises décisions. Ne vous pressez pas pour mettre en route trop de projets, attendez le mois de mai, vous redeviendrez vous-même et la concentration sera revenue à la normale. Avril est le plus mauvais mois de votre année 2009, les autres sont meilleurs Vie sentimentale : Ce n’est pas le moment non plus de mettre à plat toutes vos insatisfactions sentimentales, vous n’arrangez rien en faisant votre liste de doléances et de reproches, d’autant plus que vous n’apportez aucune solution positive. Essayez d’être plus tendre et cool et laissez passer du temps pour discuter de façon plus sereine cette fois. Santé : Vous avez mauvaise mine, vous ne digérez pas bien, prenez le soleil, allez à la plage pour prendre un peu de couleur et arrêtez de ruminer.
Balance :23 septembre-23 octobre
Vie professionnelle : Vous courez dans tous les sens pour le boulot, vous avez dit oui à tout le monde et vous êtes maintenant obligé d’honorer vos promesses, la prochaine fois vous serez moins spontané. Une trahison professionnelle vous blesse en mai. Vie sentimentale : Vos amours sont au top, vous sentez que vous êtes proche comme jamais, vous êtes dans la détente et la légèreté, votre partenaire apprécie quand vous êtes dans cet état de bonne humeur et d’humour. Vos amis sont très présents aussi. Santé : Vous vous portez bien, vous buvez beaucoup d’eau et vos reins sont contents, il manque juste un petit programme d’exercice que vous ne savez pas trop où caser. Scorpion : 23 octobre-22 novembre
Vie professionnelle : En mai rangez votre humour sarcastique, vous pourriez déclencher des antagonismes terribles et cela ne serait pas bon pour votre carrière. Restez professionnel autant que vous le pouvez, le domaine des relations professionnelles est tendu en ce printemps 2009. Vie sentimentale : Vous avez toutes les chances d’être très très amoureux en avril, et cela peut déclencher chez vous des tensions intérieures ou un excès émotionnel qui vous rend désagréable avec tout ce qui ne touche pas à votre relation sentimentale. Ce côté exclusif n’est pas ce que vous avez de meilleur en vous, essayez de vous calmer. Santé : Libido au top et peu de sommeil, vos nuits sont torrides. Pas de problème, vous récupérez vite.
astrologie
PAR ROSINE BRAMLY
Sagittaire : 23 novembre- 21 décembre
Verseau : 21 janvier-19 février
Vie professionnelle : Vous prenez de grandes décisions pour votre avenir professionnel et cela peut aller du changement de région au changement total d’orientation, nul doute que vous avez besoin de réfléchir pour ça, car vous voulez progresser et ne pas perdre d’argent. Vie sentimentale : C’est la passion en avril, vous sentez que votre partenaire est proche de vous et vous vous lâchez puisque vous sentez l’autre en ouverture. Vous avez besoin de cette sécurité pour oser vous ouvrir, votre passé vous a appris à vous méfier. Santé :Des coups de pompe, car vous semblez décompresser, et vous avez besoin de plus de sommeil que d’habitude.
Vie professionnelle : Des coups de chance incroyables se produisent en ce moment, vous rencontrez un super client dans votre café préféré, on vous propose de prendre le poste dont vous rêviez depuis longtemps par exemple, sautez sur tout ce qui se propose, et n’hésitez pas. Vie sentimentale : Des hauts et des bas auxquels vous ne prêtez qu’une attention relative tant vous êtes branché boulot ou relations professionnelles. Votre présence absente commence à énerver votre partenaire, surtout en mai lors des longs week-ends. Santé : Des soucis de jambes, allez nager, activez votre circulation, bougez, ne restez pas en station assise permanente.
Capricorne : 22 décembre-20 janvier
Vie professionnelle : Un moment de recul et de réflexion, vous avez envie de savoir où vous mettez les pieds avant d’avancer plus loin dans des propositions qu’on vous fait. Devez rester ou changer et quelles sont les intentions de ces nouvelles personnes, vous vous méfiez. Rien ne presse attendez juin pour décider. Vie sentimentale : Vous êtes là aussi en pleine interrogation sur une relation qui peut donner l’impression de s’essouffler parfois mais de repartir par à-coups aussi. Votre attitude joue un rôle important dans ces hauts et bas, l’autre ne fait que s’ajuster. Santé :Des bobos partout, les articulations raides, le manque de souplesse, il est temps de s’attaquer à la gym, sinon vous aurez 100 ans bientôt.
Poissons 20 février-20 mars
Vie professionnelle : En avril vous êtes en train de négocier sur le plan financier car vous estimez mériter une prime ou une augmentation, négociez de façon cool, sinon vous n’obtiendrez pas ce que vous voulez. En mai faites ce qu’il vous plait. Vie sentimentale : Du 12 au 25 avril, vous avez des chances de faire une grande rencontre si vous êtes encore libre. Tout est possible et plus c’est original ou improbable plus ça a des chances d’arriver. En couple, vous faites des efforts pour que ça marche, et ça le fait vraiment. Santé : Une totale nervosité, vous courez dans tous les sens et vous mangez n’importe quoi, votre corps risque de ne pas être d’accord.