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SOMMAIRE 10.SHOPPING
16.TOM DIXON 20.SUCCESSFUL LIVING
Magazine bimestriel gratuit édité par la SARL FOCUS
22.AGENCE ANDREE PUTMAN 28.FRANCOIS AZAMBOURG 32.CITE DU DESIGN 36.ISTANBUL & SON GUIDE 42.THE OPPOSITE HOUSE 46.HOTEL 25HOURS 50.IAN POOL 54.MILES ALDRIDGE 60.MODE & HORLOGERIE 68.KRIS VAN ASSCHE 72.BARBARA BUI 76.BEN SHERMAN 80.JULIEN VALLEE 84.JUSTIN THOMAS KAY
KORALIE.86 FRANCOIS LEROY.88
Rédacteur : Malkovitch One redaction@focus-magazine.com
ERIC FRECHON.98
Journaliste musique : Céline Floret music@focus-magazine.com
BUGATTI.104 DJ MEHDI.108 MAYER HAWTHORNE.112 CHARLOTTE GAINSBOURG.114 C PLUS NET.116 CHRONIQUES.118 BOOKS.120 AGENDAS.122 GUIDE URBAIN.126 PORTFOLIO.138
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Directeur de la publication : Christophe Malsert pao@focus-magazine.com
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Responsable commercial : Cédric Vigroux / 06.88.24.83.62 pub@focus-magazine.com Couverture : Supakitch (www.metroplastique.com) Nous remercions particulièrement : Rosine Bramly, Céline Floret, Rémi Ferrante, Pat, Adeline Jeudy, Supakitch et Koralie, Dj Mehdi, Olivia Putman et Sébastien Grandin, Ian Pool, Julien Vallée, Justin Thomas Kay, Tabas, François Leroy, Eric Canto, Mathieu Sanchez et Lorie Lagrange. Siège social : 269, rue François Daumas 34090 Montpellier - tél. 0952.598.600 Dépôt légal décembre 2009 RCS 448 676 320 Imprimerie PURE IMPRESSION/Maugio (34) Impression sur papier PEFC
Toute reproduction du titre, des textes, photos sans autorisation écrite est interdite. La revue décline toute responsabilité pour la perte ou la détérioration des éléments ou documents non sollicités par écrit ainsi que pour le contenu des publicités. Les documents reproduits ici l'ont été avec l'accord préalable du photographe ou de l'envoyeur. Photos non contractuelles.Tous les tarifs de la revue sont des prix indicatifs.
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designer
TOM DIXON © photos : Tom Dixon
Made in London
Il est la star du design en Grande Bretagne. Tom Dixon est un artiste atypique au parcours impressionnant. Cet autodidacte à la fois mystérieux et génial a plus d’un tour dans son sac et nous étonne à chaque nouvelle création.
S
a carrière d’artiste débute à la Chelsea Art School qu’il quittera six mois après son arrivée pour devenir bassiste dans un groupe, les Funkopolitans. Il commence alors à vivre la nuit londonienne en organisant des fêtes. Ayant un peu de temps libre pendant ses journées, il décide d’apprendre la soudure. Il s’intéresse au potentiel décoratif des matériaux recyclables et du rebut industriel. Les pièces de voies ferrées, les barres de renforcement du béton, les tuyaux de moteurs et les carrosseries lui apportent de plus en plus d’idées. « J’ai tout de suite adoré la soudure, j’étais comme hypnotisé par la petite flaque de métal fondu que je voyais à travers les lunettes de protection. Il m’était possible de fusionner instantanément deux morceaux de métal. Cela ne demandait ni le sérieux de l’artisanat, ni le pompeux du design : c’était de l’industrie ». Tom Dixon possédait une véritable liberté de conception grâce au métal et aux pièces qu’il dénichait. Ses créations attirent rapidement l’attention et les commandes affluent.
En parallèle, il organise également des expositions et s’oriente petit à petit vers les matériaux finis et commence à créer à partir des feuilles de métal. Son travail devient alors de plus en plus minimaliste. Sa renommée grandissante lui vaut d’être approché par Capellini. Une collaboration qui débouche sur la création du fauteuil S. Au départ fait de tissu et de tubes intérieurs de caoutchouc recyclés, le fauteuil est recouvert de « rush ». Il est vraiment lancé en 1989 par la firme italienne. Tom Dixon a, depuis, collaboré avec Cappelini sur d’autres projets comme le rocking chair Bid, la table et les chaises Pylon ou bien encore le fauteuil Tub. Suite à ses succès, il se consacre au plastique et fonde Eurolounge dans le but de produire ses propres créations et de les vendre en ligne. Le premier produit est la lampe Jack, un best-seller.
designer
En 1998, il est nommé à la tête du studio de création d’Habitat. Il a pour mission de moderniser l’image de la marque et de rendre le design accessible. Un an plus tard, il est nommé Directeur du Design International et Directeur de Création en 2001. Un an auparavant, il reçoit l’Ordre de l’Empire Britannique pour ses services rendus au design et à l’innovation. Ces dernières années, Tom Dixon a pris de nouvelles directions en créant sa société en nom propre (2002) avec David Begg. Elle est spécialisée dans la conception et la fabrication de luminaires et de meubles. Par ailleurs, il s’associe avec Proventus, une compagnie suédoise, pour lancer Design Research Ltd avec Artek. Trois ans plus tard, la branche design d’intérieur se met en marche sous le nom de Design Research Studio, par le biais duquel Tom Dixon réalise différents projets d’aménagement. Chaque année la marque lance de nouveaux produits à l’occasion des grands évènements internationaux de la création contemporaine : Milan Fair, ICFF et 100% Design. Tom Dixon y présente par exemple : Mirror Ball, Copper Shade, chaise Rubber Band, Fresh Fat Plastic, series Wire Series et Beat light. La compagnie Dixon est sans cesse tournée vers l’innovation et fait évoluer chaque jour l’industrie
du meuble britannique. En 2006, il reçoit le prix du meilleur designer de l’année puis participe à la création d’une ligne de polos pour Lacoste : l’Eco Polo et le Techno Polo. Deux ans après l’inauguration du festival de design de Londres (2005), il organise le « Great Light Giveaway » en proposant une installation de 1000 lampes énergétiques et lance le département de distribution aux Etats-Unis. L’année 2008 marque la naissance d’un nouveau partenariat avec George Smith. En associant leur savoir-faire respectif, techniques traditionnelles et contemporaines, les deux hommes ont imaginé une collection de tissus pour fauteuils et canapés. En septembre dernier, la marque a ouvert son premier concept store-showroom à Londres. Conçu par le studio Toogood, il occupe 170 m² à l’Ouest de la capitale anglaise, à Portobello Dock. Un endroit idéal pour s’imprégner du style Dixon et une bonne occasion de découvrir la nouvelle et très originale collection 2009/2010 « Utility » : New Slab bar stool, Fluoro Shade, Red lean Lamp… www.tomdixon.net
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Successful Living par Diesel et Moroso
Dévoilée en avant-première au dernier Salon de Milan, la collection Successful Living réalisée par Diesel et Moroso est en exposition chez RBC Structures et RBC Avignon.
D
iesel innove et investit nos intérieurs. La marque de prêt-à-porter s’est associée à l’éditeur de design italien Moroso pour créer une collection de mobilier authentique et anticonformiste aux accents rock et vintage, inspirée du monde underground de la musique et de l’univers urbain. Les amateurs de design aux formes simples et pures vont adorer ! « Nous avons travaillé avec l’équipe de création de Diesel, dont le directeur est Wilbert Das, dans le but de développer une idée alternative de collection qui associerait deux aspects différents de certaines tendances contemporaines. D’un côté, une ligne plus sombre dans le ton, inspirée du monde underground avec une esthétique plus agressive et énigmatique, et de l’autre côté, une partie inspirée de la nature avec des formes douces et accueillantes », explique Patrizia Moroso. Résultat : deux lignes alternatives aux identités fortes, intitulées Camp et Rock. La première affiche un superbe canapé, le Nebula Nine Sofa, moelleux comme un nuage et idéal pour se reposer avec ses formes généreuses et ses grands coussins recouverts de lin. S’asseoir sur la Cumulus Chair provoque les mêmes sensations de confort et de douceur. Autres pièces de la ligne Camp en bois peint à la main, la Overdyned Lounge Chair, Overdyned Side Chair et deux petites tables, la rectangulaire Overdyned Table et la ronde Overdyned Side Table. Ici, les concepteurs ont porté une attention toute
particulière aux détails de la peinture avec une technique permettant de donner un superbe effet vintage. Du côté des structures, les créatifs ont opté pour de l’acier noir peint. La ligne Rock, quant à elle, nous transporte dans une autre sphère, celle de la musique et de la vie nocturne. Les pièces sont vraiment originales, notamment la table rectangulaire Xraydio 2 Disc et son plateau en verre « imprimé » d’une radiographie de platines et de table de mixage, utilisant les couleurs de la nuit avec des nuances allant du bleu électrique au noir. La transparence du verre a été conservée pour garantir un impact visuel très fort. Le piètement est en fil d’acier acier laqué couleur « Raw Black ». Le même procédé a été appliqué pour la petite table Xraydio 1 Razza, avec cette fois-ci une image de raie. Véritable tableau, le paravent Xraydio 3 Natura Morta reproduit une image de nature morte, du classique revisité de bien belle manière. Les tabourets Bar Stud font pour leur part référence au style rock avec l’utilisation de clous plantés dans le cuir. Vous avez le choix pour la hauteur, 64 ou 74 cm. Idem pour le miroir Ego Stud. Pour finir, on s’arrête sur le meuble industriel Flightcase, équipé au choix de deux ou trois portes et directement inspiré des caisses servant à ranger le matériel des musiciens sur les tournées. www.diesel.com/furniturefair
© Photographique : www.driade.com
www.rbcmobilier.com
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Fauteuil Clover Design Ron Arad Blanc, orange et vert RBC
Structures
13 rue Foch 34000 Montpellier T. 04 67 60 75 06
RBC
Contract
2 Plan d’Aviler 34000 Montpellier T. 04 99 58 10 11
RBC
Nîmes
1 pl. Salamandre 30000 Nîmes T. 04 66 67 62 22
RBC
Avignon
38 bld Saint Roch 84000 Avignon T. 04 90 82 52 56
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© photos : Philippe Biancotto Madame Figaro/ Nicolas Koenig / Marc Abel / Satoru Umetsunacasa & Partners / Christofle / Emeco / Silvera
AGENCE ANDREE PUTMAN
ou l’histoire d’un succès mondial
Fondée par l’indétrônable Andrée Putman, l’agence déploie son incomparable savoir-faire aux quatre coins de la planète. En 2007, c’est Olivia, sa fille, qui a repris les rênes et poursuit la belle aventure avec brio.
L
’Agence Putman c’est une histoire de famille, celle d’une mère et de sa fille, Andrée et Olivia. A 84 ans, Andrée peut se prévaloir d’une longue carrière riche en émotions, en rencontres et marquée par un acharnement au travail comme on en voit rarement à notre époque. Dès son enfance, elle découvre l’architecture, prend goût pour les espaces sobres et apprend le piano. Sa sensibilité artistique se développe au fil du temps, tout comme sa curiosité, qualité primordiale dans son futur métier d’architecte d’intérieur et de designer. Son premier job, en tant que coursier chez Femina,
l’amène à rencontrer de nombreuses personnalités et à fréquenter des lieux insolites de la capitale. Puis elle devient ensuite styliste pour la revue L’Œil avant d’entamer une première collaboration avec Prisunic. 1978 est une année charnière pour Andrée puisqu’elle crée l’agence Ecart qui a, au départ, pour activité principale la réédition de meubles des années 30 de Jean-Michel Frank, Félix Aublet ou Robert Mallet-Stevens. Elle quittera Ecart pour créer l’Agence Andrée Putman en 1997.Un long voyage commence.
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Le premier projet qui a fait connaître Andrée aux yeux du monde est celui de l’hôtel Morgans à NewYork qu’elle a aménagé en 1984. Ce sont les fameux carreaux noirs et blancs présents dans tout l’hôtel, qui ont rendu célèbre Andrée. « Ces carreaux noirs et blancs nous ont sauvé du rien ». Une histoire dont on lui parle encore aujourd’hui et qui montre bien l’impact de son travail, tant en France qu’à l’étranger. 24 ans plus tard d’ailleurs, la réactualisation du Morgans est à nouveau confiée à l’Agence Putman. Le style Putman est intemporel, audacieux, élégant et joue sur l’ingénieuse cohabitation des matériaux et du mobilier, sublimée par de subtiles déclinaisons de couleurs et effets de lumière. Ne jamais dénaturer un lieu, « alléger la vie des autres » pour donner naissance « à une espèce d’esthétique désencombrée ». « L’idée qui flotte derrière tout mon travail, c’est la réconciliation. Pour oublier toutes ces barrières entre les gens, toutes ces peurs effrayantes ».
La touche Andrée Putman n’est pas seulement présente dans les établissements hôteliers même si l’expérience du Morgans a permis à l’Agence de contribuer, entre autres, au renouveau ou à la « naissance » de l’Im Wasserturm à Cologne (1990), château d’eau transformé en hôtel ; du Sheraton de Roissy (1996) ou de la Tour Hilliana à Dubaï. Sans oublier The Putman à Hong-Kong qui porte le nom de sa créatrice. Des hôtels donc mais également des boutiques dont l’Espace Guerlain des Champs Elysées (2005), des spas pour Anne Fontaine par exemple (2007), des bureaux pour le Ministère de la Culture (1985) ou l’Education Nationale (1999)…, des appartements de particuliers et même des loges VIP au Stade de France. Des projets emblématiques… En parallèle de l’aménagement d’intérieur, Andrée se concentre sur le dessin d’objets et de mobilier à l’image de cet impérial piano à queue Pleyel, Voix Lactée, de la séduisante chaise Emeco ou de la remarquable ligne de couverts et d’objets Vertigo pour Christofle. Quelle énergie, quel talent !
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Andrée, infatigable et acharnée au travail s’est tout de même mise en retrait depuis deux ans en laissant sa fille Olivia s’imposer naturellement au sein de l’agence. Une sorte de passation de pouvoir qu’Olivia considère comme une évidence.
« J’ai tenu à prendre le temps avant d’accepter ce redoutable défi. Depuis toute petite, les enseignements d’Andrée sont comme une formation silencieuse. Plus que tout, elle m’a transmis la rigueur ». Comme sa mère, Olivia a toujours gardé son œil ouvert. Une faculté que ses études d’art lui ont permis d’acquérir. Suite à plusieurs projets artistiques et passionnée de Land Art depuis le début des années 90, Olivia décide de reprendre des études de paysagisme et réalise, en 1997, son premier jardin personnel au Japon. « Avec le paysagisme j’ai appris à travailler les perspectives, anticiper les projets avant qu’ils n’existent et passer de l’infiniment
petit à l’infiniment grand. Les enseignements entre ces disciplines se confondent aujourd’hui dans mon travail dès que j’aborde les questions de lumière, d’axe, de couleur et de matière ». Sa collaboration avec l’Agence débute en réalité en 2000 sur différents projets de jardins et terrasses, dont celle de la Pagoda House à Tel Aviv. Olivia s’inscrit parfaitement sans la lignée de sa mère, pérennise le savoir-faire pour créer des projets tournés vers l’accompagnement des êtres humains dans leur quotidien, leur rendre la ville plus belle, parfois plus fantaisiste, plus joyeuse. Perfectionnistes, mère et fille ont toujours souhaité aller plus loin, découvrir de nouvelles solutions, de nouveau matériaux, relever des défis tout en restant attentives à l’impact de leur travail sur l’environnement. Une question primordiale aujourd’hui. La prochaine aventure ? L’aménagement d’un yacht peut être. Un domaine que le studio n’a pas encore exploré et qui tient à cœur Olivia.
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FRANCOIS AZAMBOURG © photos : Christophe Fillioux
L’innovation à l’action
Entre design et inventions, François Azambourg aime croiser les disciplines et allier les techniques modernes à l’art. Amoureux de la nature, il se sent plus que jamais concerné par l’environnement. Un exemple à suivre.
F
rançois Azambourg a suivi un parcours plutôt atypique pour quelqu’un que l’on pourrait qualifier de designer-inventeur. Après des études d’électrotechnique et les Beaux-Arts à Caen, il entre à l’Ecole des Arts Appliqués à Paris et en sort en 1987, diplôme en poche. Contrairement à d’autres designers, il s’est révélé aux yeux de ses pairs grâce à ses recherches sur le saxophone. Pendant dix ans, avec l’aide de Selmer et de l’IRCAM, il s’attache à améliorer la technique et l’ergonomie de cet instrument de musique. Il se familiarise avec de nouveaux matériaux et outils, poursuivant sans cesse sa quête de légèreté et d’économies d’énergie. Les bases sont posées.
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A partir de là, il s’est dirigé vers la création de mobilier et de luminaires, édités chez Cappellini, Domeau & Peres, Roset, Domestic, Poltrona Frau et CIAV Meisenthal, en travaillant principalement sur la matérialité de l’objet. En 1994, il est lauréat du concours du CTBA « matériaux d’avenir pour l’ameublement ». Une étape qui va lui permettre de développer davantage ses recherches en collaborant avec Hermès, Vuitton et Mandarina Duck. En 1999, il dépose un brevet pour son système bois-mousse qui accompagne parfaitement les mouvements du corps et qui sera utilisé pour la fabrication de plusieurs chaises et fauteuils,. L’année suivante, il dépose un autre brevet, celui de la chaise « Pack », objet en auto-construction qui explore l’association du textile 3D et de l’injection de mousse de polyuréthane. La chaise est livrée sous forme d’un pack qui exploite la capacité à l’expansion de la mousse de polyuréthane (dix fois le volume initial). Cette innovation permet de modifier le processus de fabrication et de réaliser de significatives économies en termes de coût.
Les « explorations » se poursuivent pour François Azambourg qui se penche depuis quelques temps sur les luminaires en fibre optique. Un modèle de 12m3 est exposé à l’occasion des Designer’s Days en 2002 puis trois ans plus tard il présente sa suspension « Brindilles » composée de 108 diodes avant l’installation d’une monumentale structure, « Bouclette », de 18 mètres de haut aux Galeries Lafayette à Toulouse. En parallèle, François Azambourg a mis au point un nouveau système de cuir-mousse pour un fauteuil composé d’un « sandwich » souple en cuir collé pleine surface sur mousse souple avec un piètement métallique. Cette année, à l’occasion du salon du meuble de Paris, il a présenté 57 pièces dont une gamme de mobilier sous le nom de « Lin 94 » en composite végétal de lin édité par Design Composites Solutions. Récompenses : Lauréat de la villa Médicis hors les murs en 2003 ; Grand Prix du Design de Paris en 2004 ; Etoile de l’Observateur du Design 2006 ; Créateur de l’année 2009 au salon du meuble de Paris. www.azambourg.fr
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© LIN Finn Geipel + Giulia Andi photographer: Jan-Oliver Kunze, LIN Francois Maisonnasse / Artefactory, Paris / Christian Richters
Cité du Design à St-Etienne
Le design se met au vert Inaugurée le 1er octobre dernier, la nouvelle Cité du Design fait figure de locomotive pour le développement économique et culturel de la région stéphanoise. Ouvert à tous les publics, ce lieu de rencontres et d’échanges permet de se plonger dans l’univers du design et de le découvrir sous toutes ses coutures.
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nstallée sur le site de l’ancienne Manufacture d’armes de la ville, la Cité du Design s’inscrit au cœur du développement du principal territoire d’innovation de la ville, la Manufacture Plaine Achille. Ce secteur tourné vers l’avenir concentre enseignement supérieur, préoccupations environnementales, pôle créatif et logements pour offrir un nouveau visage à Saint-Etienne et à son agglomération. La Cité du Design s’impose naturellement comme le centre névralgique de ce pôle destiné à favoriser la croissance et l’innovation. Ses missions : sensibiliser, informer et expérimenter à travers des expositions, des rencontres professionnelles, réunions de travail et d’informations et ateliers pédagogiques. « La Cité est un espace de fertilisations croisées, elle existe comme catalyse permanente entre des créateurs design à l’écoute de la société, des industriels, des formateurs, des professionnels de la culture. Elle vise à développer
les usages et les bénéfices du design en multipliant les occasions de rencontres entre professionnels du secteur, entreprises et particuliers ». La réalisation de ce monumental projet de 16.000 m² a été confiée à l’agence LIN et ses architectes Finn Geipel et Giulia Andi. La Cité du Design est un lieu multidisciplinaire qui s’étend sur cinq grands espaces : trois bâtiments historiques ont été réhabilités et deux nouveaux plus contemporains ont été construits. Le bâtiment de l’Horloge (BDH) concentre les activités en relation avec le public et les zones de travail des artistes au rez-dechaussée ; son premier étage regroupe les locaux d’administration et le bureau de la Biennale alors que le dernier étage permet d’accueillir les artistes. Celui des Ateliers (ATE) est destiné comme son nom l’indique aux ateliers techniques alors que le bâtiment pédagogique (APE) est prévu pour les cours et les recherches médias.
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Du côté des nouvelles et modernes constructions, on retrouve La Platine, le cœur de la Cité du Design. Cet espace moderne et modulable, adapté aux multiples activités, héberge l’Agora, l’auditorium, deux salles d’exposition (1200m² et 800m²), trois salles de séminaire, la matériauthèque et la médiathèque, la serre et le restaurant. L’architecture de la Platine est résolument contemporaine, technologique et parfaitement intégrée dans son environnement. Elle dispose d’une enveloppe métallique constituée de 14.000 triangles équilatéraux de 1,20m intégrant des panneaux photovoltaïques avec une attention particulière portée sur la diffusion de la lumière. L’ensemble est complété par la Tour Observatoire qui s’élève à 32 m et offre un panorama unique à 360°sur la ville et ses collines.
Pour inaugurer ce lieu unique, il fallait marquer le coup. L’ouverture au public fut en réalité marquée par l’organisation de deux expositions : L’objet du design proposée par Les Sismo qui se déroule jusqu’au 28 février et Who’s afraid of Design ?, conçue par l’Ecole Supérieure d’Art et Design, qui a d’ailleurs pris ses quartiers sur le site. Deux évènements qui permettent au public de découvrir et de comprendre les différentes facettes du design. Chaque visiteur sera plongé au cœur du monde du design et trouvera les réponses aux questions qu’il se pose. La programmation s’annonce très riche pour 2010, notamment pour la Biennale Internationale Design Saint-Etienne qui investira la Platine au mois de novembre prochain. www.citedudesign.com
escapade à Istanbul
ISTAnBUL
© photos : DR
Trépidante
Istanbul est la ville la plus célèbre et dynamique de Turquie. Une ville surprenante et toujours en mouvement, ancrée dans le 21ème siècle, qui aff iche une grande richesse culturelle à tous les niveaux. Allez en route ! - 650 : Un certain Byzas aurait établi la future cité sur la Corne d’Or : Byzantion. - 358 : Indépendance, puis conquête romaine 2 siècles + tard. Ap. J.-C.324 : Constantin crée la « Nouvelle Rome » et la couvre de monuments : Constantinople. VI° s. : Après la nuit barbare, Justinien rétablit et étend l’Empire byzantin. 1204 : Prise de la ville par les Croisés. 1453 : Prise de Constantinople par Mehmet II. Capitale de l’Empire ottoman. Apogée avec Soliman-le-Magnifique (XVI° s.). 1571 : Défaite de Lépante : amorce du déclin ottoman : « européanisation ». 1914-18 : Alliance avec l’Allemagne. 1923 : Modernisation d’Ataturk : Ankara capitale. 1985 : Inscription des zones historiques au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Aujourd’hui : Istanbul réanimée : agglomération de 16 millions d’habitants, 1ère place industrielle et commerciale, réhabilitation du Patrimoine, place touristique et cosmopolite majeure.
escapade à Istanbul
I
stanbul est l’une des villes européennes et asiatiques les plus agréables à vivre. Elle est la seule au monde à être « implantée » sur deux continents. Certains quartiers ressemblent encore à des villes du Nord de l’Afrique ou du MoyenOrient, une particularité supplémentaire qui lui confère un côté très cosmopolite. Istanbul affiche un savant mélange de différentes cultures et religions, monuments anciens et boutiques de designers, cafés-restaurants traditionnels et modernes, musées d’art contemporain...
Quartiers à visiter
et créatifs turques à s’être installés dans ces quartiers à l’image des deux designers d’Autoban (cf. focus 28). Promenez vous dans la grande rue piétonne Istikklâl, pleines de surprises. Ortakoy, Besiktas et Kurucesme : Dans ces quartiers, vous pourrez admirer les magnifiques résidences ottomanes, appelées yali. La jeunesse d’Istanbul aime se retrouver ici, que ce soit dans les boutiques, les nombreux bars et clubs ou sur les très belles terrasses. Culture et divertissement y font plutôt bon ménage.
Sultanahmet : Parfait pour les touristes qui sont venus pour visiter les plus beaux monuments historiques, quasiment tous concentrés dans ce quartier. Une seule journée ne suffira pas pour faire le tour des tous ces musées, églises byzantines, mosquées, palais et bazars. Mais ça vaut le détour, même pour quelques heures.
Cukurcuma, Cihangir et Karaköy : Ces trois quartiers ont été en grande partie transformés au fil du temps mais ils gardent un certain charme. Petits brocanteurs, boutiques vintage, restaurants et bars ne manquent pas. Ne ratez pas la tour de Galata qui offre de splendides vues sur la Corne d’Or et le Bosphore. Les amateurs d’art contemporain s’y plairont sans aucun doute.
Taksim et Tünel : Ces deux quartiers font partie des plus branchés à Istanbul. Taksim est considéré comme le centre moderne d’Istanbul. Vous y trouverez des galeries branchées, d’excellents restaurants et des clubs. Nombreux sont les artistes
Nisantasi et Macka : Anciennement des souks et rues commerçantes, ces quartiers accueillent désormais des boutiques plus chics, des magasins de marques et des ateliers. On y retrouve également des bars et cafés branchés ainsi que des nouveaux hôtels.
CARNET D’ADRESSES : ISTANBUL A voir
Santralistanbul (Musée Art Contemporain) : Kazim Karabekir cad. n°1, Eyüp Istanbul Modern (Musée Art Moderne) : Meclis-i Mebusan Ave. Liman isletmeleri Sahası Antrepo n°4 Karaköy Tour de Galata : quartier Karaköy Galerist : Istiklal Caddesi , Apt. 311/4 Autoban : Mesrutiyet, cad. 64a, Tünel
Hôtels
Bentley hotel : Halaskargazi cad. n°75, Harbiye The Sofa Istanbul : Tesvikiye Street n° 41-41 A The Marmara Sisli : Ortaklar cad. n°30 Mecidiyeköy Witt Suites : Defterdar Yokusu No 26 Four Seasons Bosphorus : Çıragan cad. n°28, Besiktas Çıragan Palace Kempinski : Ciragan cad. n°32 Besiktas Ritz Carlton : Suzer Plaza, Elmadag, Askerocagi cad.i
Restaurants – Bars Cafés
Vogue (bar & restaurant) : Spor cad. n° BJK Plaza A Blok Lucca : Cevdet Pasa Cd Bebek A’jia : Ahmet Rasim Pasa Yalisi Cubuklu cad. n°27, 34812 Mikla : Mesrutiyet Caddesi 167-85 Beyoglu Zuma : Salhane Sokak 7, Ortaköy Angelique : Muallin Naci Caddessi, Salhane Sokak 5, Ortaköy Müzedechanga : Müzesi, Istinye cad. n°22 Emirgan Ulus 29 : 1 Kireçhane Sokak, Adnan Saygun cad., Ulus Parki Leb-I Derya : Kumbaracı yokusu 57/6 Tünel, Beyoglu
Shopping
Lokum : Kuruçesme cad. n°59, Kuruçesme Beymen : Akmerkez Nispetiye cad.Etiler Arzu Kaprol : Abdi Ipekçi Cad. Atiye Sok. No:53/2
Haaz (galerie) : Sun Plaza, Dereboyu Sokak no 24/-5 Maslak 34398 Halide D. : Inonu cad. n°41/4 Gumussuyu-Taksim Kanyon : 1 Levent Cd Levent
Sorties
Private Room : Mesrutiyet cad. n°151/A 360 Istanbul (bar & resto): Istiklal cad. Misir Apt K:8 N:311, Babylon : Jurnal Sokak 4, Asmalımescit Dulcinea : istiklal cad. Meselik Sok. No.20, Roxy : Sıraselviler cad. Aslanyatagı Sok. Reina : 44 Muallim Naci cad., Ortaköy Indigo : Istiklal cad. Tomtom Mahallesi Akarsu Sokak Mısır Anjelique : Muallim Naci cad. Salhane Sokak Blackk : Karayolalrı 17. Bölge Ortaköy Lojmanı, Ortaköy
hôtel du monde
THE OPPOSITE HOUSE Forêt urbaine
Décidément, les japonais nous en font voir de toutes les couleurs lorsqu’il est question de design et d’architecture. Cette fois-ci, c’est à Beijing, en Chine, que se sont illustrés Kengo Kuma et deux autres designers.
K
engo Kuma s’est entouré de deux designers basés à Shangaï, Lyndon Neri et Rossana Hu pour concevoir The opposite House, un hôtel luxueux d’avant-garde, le premier du groupe Swire Hôtels, ouvert l’année dernière. Le challenge était osé ! Kengo Kuma, qui a notamment collaboré avec LVMH, est spécialisé dans la conception d’espaces commerciaux au Japon. Ici, il a voulu concentrer son travail sur la notion d’espace et de lumière, une « expérience spatiale » qui joue sur ces deux aspects et qui transforme l’apparence de l’hôtel, du matin au soir.
hôtel du monde
T
he Opposite House se dresse au cœur de Sanlitum, un quartier très prisé des amateurs de bons restaurants, d’art et de mode ; une sorte de village moderne en plein essor. Cet établissement repousse les frontières architecturales conventionnelles, à l’extérieur comme à l’intérieur. Dehors justement, l’architecte a opté pour l’utilisation du verre ce qui permet d’intégrer facilement le bâtiment dans son environnement. La première impression est donc plutôt bonne et donne envie de découvrir ce qui se passe, une fois l’entrée franchie. Les couleurs et textures modernes et traditionnelles se mélangent et procurent une sensation de douceur et de confort. L’utilisation d’une combinaison de couleurs vertes plonge le visiteur dans une forêt urbaine dans laquelle s’animent les jeux de lumière artificielle et naturelle. L’agencement est intelligent et propose différents espaces pour se relaxer en privé, boire un verre au bar ou faire quelques longueurs dans l’étonnante piscine. The Opposite House dispose de 98 chambres, allant de 45 à 115m², dont 9 suites et un appartement sur deux étages avec une terrasse sur le toit. L’espace et
le confort sont toujours de mise dans chaque pièce avec plancher en bois naturel, lits king size et une décoration qui affiche de subtiles touches traditionnelles chinoises. La partie restauration tient un rôle majeur dans l’hôtel puisque les designers, en collaboration avec le chef et entrepreneur David Laris, ont imaginé plusieurs espaces prêts à accueillir les clients aux goûts culinaires variés. La nature y est omniprésente : plantes vertes, bambous, petits arbres et jardins. Le Sureno, une cuisine ouverte, évoque le style Méditerranéen avec des menus conçus autour d’ingrédients frais issus du Sud de l’Europe. Pour déguster des plats asiatiques traditionnels réinterprétés à la sauce moderne, rendez-vous au Bei. Du côté du Village Café, vous pourrez casser la croûte à n’importe quelle heure de la journée avec une cuisine internationale mais si vous souhaitez plus d’intimité, réservez une des cinq petites salles privées à la déco personnalisée, « Private dining ». Au Mesh, vous boirez de succulents vins et cokctails jusqu’à 1h du matin. Les fêtards auront eux aussi la possibilité de se défouler un peu au Punk, un bar-club où mixent DJs locaux et internationaux.
hôtel du monde
25hours © photos : designhotels
La griffe Levi’s
En plein cœur du centre ville de Francfort, la mythique marque de jeans Levi’s a façonné un hôtel qui rend hommage à six décennies de mode et de musique. Le 25hours est dédié aux voyageurs modernes et urbains en quête d’atypisme.
F
ruit de la collaboration entre Levi’s et le groupe allemand Goldman, le 25hours est un hôtel jeune, urbain et infiniment stylé ! Installé dans un ancien immeuble de bureaux repensé par l’architecte Karl Dudler, il se remarque tout de suite. L’extérieur affiche des lignes claires, des formes simples et des accents chromés. Une architecture qui suscite forcément la curiosité des passants. Pour assouvir son envie de découverte, il faut franchir le pas de la porte pour s’apercevoir rapidement de l’ampleur du travail effectué par les designers Delphine Buro et Michael Dreher qui ont incorporé des éléments de la culture populaire américaine pour en faire un hôtel confortable et intemporel à l’image des jeans Levi’s. Cet établissement rend hommage à la mode, à la culture et au style des années 30 aux années 80. Chacun des six étages est consacré à une décennie complète. La palette de couleurs, les meubles, les accessoires, les finitions et la musique correspondent à chaque époque. Même si le thème majeur tourne évidemment autour du blue jeans, que l’on retrouve à l’intérieur des 71 chambres et des 5 studios extralarge façon américaine. Ils sont parés de sublimes
nuances de bleu, du cobalt à l’azur, de l’indigo au turquoise. Les nombreux accessoires et détails trouvent parfaitement leur place : lampes, coussins…et même la numérotation des chambres sur chaque porte, en forme de poches de jeans. Pour ceux qui veulent travailler un peu, l’établissement met à disposition, au rez-de-chaussée, une salle de 100 m² pour organiser conférences et réunions, appelée le « living room », pouvant être séparée en deux avec stations de travail iMac. Sur le toit, la terrasse permet de profiter de la vue sur Francfort et de fêter un évènement entre amis ou collègues. Pour couronner le tout, le 25hours invite ses clients à venir déguster la cuisine servie dans le restaurant de 55 couverts. De plus, Nykke&Kokki, institution de la cuisine moderne à Francfort, propose des réinterprétations créatives de plats traditionnels : soupes, salades, snacks…, préparés avec des produits locaux et frais pour garder la santé. Super petit déjeuner très tôt le matin, envie de grignoter tard le soir, un café à n’importe quelle heure de la journée… pas de problème, vous êtes les bienvenus.
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IAN POOL Superheroes
Photographe professionnel depuis seulement un an, le canadien Ian Pool possède déjà une aisance impressionnante derrière son objectif. Ces quelques clichés qu’il nous a envoyés témoignent de son talent.
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asser sa vie derrière un bureau ou prendre son appareil photo et parcourir la planète ? Le choix fut vite fait pour Ian Pool même si son métier lui impose parfois de s’asseoir devant son ordinateur pour la post-production. Après trois ans d’études de photographie, il devient assistant aux côtés de différents photographes sur des projets plutôt « commerciaux », à Toronto principalement, où il est installé. Pendant ces cinq années, il apprend les ficelles du métier puis décide de se mettre à son compte, il y a un an. Lui, estime qu’il n’y a pas besoin de qualités particulières pour en faire son gagne pain. Le passage du statut de photographe amateur à celui de professionnel peut se faire rapidement mais pas toujours, évidemment. « Si vous prenez dans vos mains un appareil photo, vous êtes un candidat potentiel. A côté de ça, il y a tout un travail pour comprendre l’interaction entre votre boitier et le monde que vous photographiez. ».
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’idée de base est pour lui primordiale. Tout par de là. Mais on le sait tous, le plus difficile est justement d’avoir des idées. Après, il faut préparer le terrain, obtenir tous les éléments nécessaires pour ensuite laisser parler son imagination, sa créativité, son talent. Les inspirations ne manquent pas pour Ian, curieux et observateur. De la vie en général, des médias, de son enfance également lorsqu’il a réalisé cette superbe série consacrée aux super héros. Ces personnages de fiction, dotés de super pouvoirs sont photographiés dans des situations quotidiennes, dans lesquelles on ne les voit jamais. Eux aussi ont une vie à côté de leurs exploits, ils mangent, se promènent dans les parcs… Ce sont des humains avant tout. Une manière très originale pour Ian d’explorer les autres facettes de ces héros que les comics et films ne mettent pas en avant. Lorsqu’on lui demande ce qu’est pour lui une bonne photo, il nous répond qu’elle ne doit pas être juste belle. Une bonne photo est celle qui retient l’attention
de la personne qui la regarde, une photo dont on se souvient longtemps, avec une idée originale derrière, un concept novateur, une certaine forme de profondeur, une photo qui parle, qui suscite l’émotion. Côté post-production, Ian ne s’est pas trop étalé. Pour cause, il pense que si tout se déroule comme il le souhaite, de l’idée au cliché en lui-même, cette étape ne doit pas jouer un rôle majeur dans la photo finale. Moins on retouche, plus le travail fait en amont est réussi. Quant à ses futurs shootings, Ian parle plutôt de nouvelles idées que d’envies précises de collaborations avec tel ou tel client. Même si dans son agenda, certains projets sont à finaliser ou à préparer. Mais il n’en dira pas plus car il n’aime pas trop en discuter dans les détails. « Il vaut mieux voir que d’en entendre parler ». Il nous annonce tout de même une très prochaine mise à jour de son site web avec de nouveaux clichés. www.ianpool.com
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MILES ALDRIDGE
La couleur dans toute sa splendeur A l’affiche d’une exposition qui s’est déroulée chez Colette et choisi pour le calendrier 2010 de Lavazza, le photographe anglais Miles Aldridge nous en met plein les yeux avec des effets de couleurs et de lumière surprenants.
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iles Aldridge était présent à Paris pour la séance de dédicace de son livre Pictures for Photographs à l’occasion de l’exposition qui lui était consacrée chez Colette. Un évènement qui aura permis de connaître d’un peu plus près l’étonnant travail photographique de ce britannique de 45 ans, originaire de Londres. Avec un père directeur artistique et une mère mannequin, Miles a baigné très tôt dans un environnement où l’art et la musique tenaient une place importante. Dès son adolescence, ses deux passions dévorantes que sont le rock’n’roll et la photographie prennent le pas sur le reste. Il assiste à des concerts de rock, prend des leçons de guitare et rejoint même un rockabilly band. En parallèle, il poursuit son apprentissage de la photo en prenant sa sœur comme modèle. Sa voie est tracée, il deviendra photographe professionnel. Ses études dans une école d’art de Londres lui permettent de développer son oeil et son sens de la couleur. L’univers de la mode le captive, alors pourquoi ne pas concilier les deux ? Petit à petit il se lance donc dans la photographie de mode. Son talent est incroyable et les premières sollicitations pour des parutions arrivent à la vitesse de l’éclair : Vogue, Numéro, New-York Times Magazine… Editorial, portraits, mode, beauté, accessoires…rien ne lui résiste. Le succès frappe à la porte plus vite que prévu. Miles cultive un art de la mise en scène incroyable auquel se greffe une utilisation unique de la lumière et des couleurs. Il aime le jaune fluo, le rose chewing-gum, le vert des
gazons artificiels, le bleu profond et les effets de lumière… Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ces jeux de lumière et de couleurs ne sont pas tout le temps obtenus grâce aux retouches mais directement en studio pour cet adepte de l’authentique pellicule. Quand il parle de ses inspirations, il évoque souvent les premiers films en couleurs : « J’adore la façon dont le Technicolor a su tout décomposer en zones de couleur pure, ce qui donnait aux ombres une nuance d’un bleu brillant ». Mais aussi la réalité quotidienne : « Tout m’inspire : un garage rouge vif à Soho, ou une femme en manteau vert qui traverse la rue. L’orange brillant des tableaux de Francis Bacon, ou la palette de couleurs « dragée » du Magicien d’Oz ». Les femmes bien sûr, les femmes… sublimées sur des clichés préparés en amont à l’aide d’esquisses. Elles font d’ailleurs l’objet de son dernier livre édité chez Steidl. On parle de « Futurétro » pour qualifier son style, un mélange saisissant de couleurs saturées, de surfaces hermétiques (cuir, plastique…) d’un côté et de vêtements des années 40, de femmes au teint pâle…de l’autre. C’est sans doute ce qui a séduit la marque italienne de café Lavazza, qui a fait appel à Miles Aldridge pour la création de son calendrier 2010. Sept clichés éblouissants pour faire de 2010, une année lumineuse et colorée. www.milesaldridge.com
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TOUJOURS A L’HEURE
SOBRIété Bell & ross BR 03-92 PHANTOM
SPORTIVITé
design
PORSCHE DESIGN Rattrapante P’6920
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accessoires
classique ROLEX MILGLAUSS OYSTER PERPETUAL
modernité
TENDANCE
RADO CERAMICA CHRONOGRAPH
BELL & ROSS AIRBORN PHANTOM ed. limitée
histoire de mode
KRIS VAN ASSCHE © photos : K.V.A
Une autre masculinité
Entre héritage nostalgique et modernité radicale, Kris Van Assche impose un univers raffiné et singulier, une élégance nonchalante. Présentation d’un jeune créateur bourré de talent.
N
atif de Londerzeel en Belgique, Kris Van Assche est installé à Paris depuis plus de 10 ans. Une ville qui l’a vue se révéler aux yeux des spécialistes et amateurs de mode. L’aventure commence en fait chez nos voisins et amis belges. En 1994, à 18 ans, Kris Van Assche intègre l’Académie des Beaux-Arts à Anvers en spécialisation Mode et Design. Il en sort diplômé quatre années plus tard en 1998, puis rejoint la capitale française où il fait ses armes chez de grands créateurs en tant que styliste : Hedi Slimane, Yves Saint Laurent et Dior Homme. Très vite, il ressent le besoin de voler de ses propres ailes. Il fonde alors la Maison
Kris Vans Assche en septembre 2004 puis quelques mois après, en janvier 2005, il lance sa première collection Automne-Hiver 05-06 avec un défilé à l’espace Commines à Paris. Ses premières créations sont réservées à la gente masculine. Il modernise les classiques auxquels les hommes sont habitués comme le costume trois pièces par exemple. Kris possède un sens inné de la coupe et cultive l’art du détail avec discrétion et sophistication. La gamme d’accessoires fait à son tour l’unanimité. Ses vêtements s’arrachent au fil des collections et ses pairs le saluent sans retenue.
histoire de mode
Il réinvente la mode masculine et se penche également sur les vêtements pour femmes. Sa quatrième collection printemps-été 2007 dévoile les premières silhouettes féminines parmi les looks Homme. Là aussi, Kris Van Assche est inspiré et fait preuve d’ingéniosité. En avril 2007, il est choisi pour s’occuper de la direction artistique de la Maison Dior, prenant ainsi la succession d’un de ses anciens « mentors », Hedi Slimane. Une nouvelle « fonction » pour le jeune prodige belge qu’il remplit avec brio depuis plus de deux ans.
compagnie de danse Bud Blumenthal Standing Wave et s’est vu confier le rôle de rédacteur en chef du numéro 7 de A Magazine l’année dernière. Année où il a collaboré avec le photographe Jeff Burton pour sa première campagne de communication : 12 images pour la collection automne-hiver 08.09. Kris est un homme de cœur lorsqu’il soutient l’association Action Innocence pour laquelle il a créé une épingle sertie de diamants vendue ensuite aux enchères et dont les profits furent reversés afin de lutter pour la dignité et l’intégrité des enfants sur internet.
Avant tout créateur de mode, Kris Van Assche est un artiste dans l’âme depuis toujours. En avril dernier, le festival d’Hyères, évènement qui a pour but de promouvoir la jeune création dans le domaine de la mode et de la photographie l’a nommé président du jury. Depuis 2006, il participe à plusieurs expositions à la Galerie Analix Forever à Genève spécialisée dans l’art contemporain, avec le groupe Handsome ou pour Working Men en mars 2008. Kris s’est d’autre part chargé de la conception de costumes pour la
« A la recherche d’un homme qui prendrait le temps de «se faire beau», Kris Van Assche poursuit une quête esthétique, celle d’une nouvelle masculinité authentique et poétique ». www.krisvanassche.com
histoire de mode
BARBARA BUI © photos : Gilles Marie Zimmermann
Sensuelle et naturelle
Sensuel, élégant et rock’n’roll, le style de la créatrice française Barbara Bui investit les garderobes féminines depuis de nombreuses années. Les derniers shows organisés pour la semaine de la mode l’ont démontré, ses collections sont toujours aussi prisées.
L
es débuts de Barbara Bui remontent à 1983. Cette année là, cette jeune française, de père vietnamien, fait son entrée dans l’univers de la mode en ouvrant une boutique atelier en plein cœur de Paris, rue de Turbigo, où elle vend ses premières créations. Quatre années de travail donneront naissance à une première collection présentée en 1987 lors de son défilé inaugural dans la capitale. Français et étrangers tombent rapidement sous le charme de la créatrice et de ses pièces. Et on les comprend ! C’est la naissance de la griffe Barbara Bui. Pour accompagner cela, il fallait une boutique digne de ce nom et ça Barbara n’a pas attendu longtemps pour s’en occuper. L’année suivante, en
1988, elle inaugure un espace de vente installé rue Etienne Marcel. Le succès ne se fait pas attendre. Après la France, elle traverse les frontières et conquit l’international par le biais de créations qui expriment une femme touchante et vraie, forte et fragile à la fois, le juste équilibre entre une élégante simplicité et une liberté de romantisme rock’n’roll : vestes en cuir, jupes asymétriques… Barbara Bui incarne l’élégance parisienne mais aussi l’art d’adapter un esprit couture à des rythmes contemporains. Des silhouettes longilignes et sensuelles, des coupes incisives, des volumes sans concession associant les soieries aux fourrures et aux peaux, des broderies luxueuses...
histoire de mode
L’année 1998 marque une nouvelle étape pour Barbara Bui : l’introduction en bourse et le lancement d’Initials, un concept de petites pièces séparées qui complètent la ligne principale. Un succès indéniable et grandissant auprès des « spécialistes » et des femmes vont conduire Barbara à ouvrir trois nouvelles enseignes dont une seconde à Paris, une à New-York dans le quartier de Soho ainsi qu’une boutique-showroom à Milan. La présence à l’international s’intensifie et Barbara décide en 2000 de créer une ligne d’accessoires de luxe comprenant sacs et chaussures aux matières sophistiquées. A cette période, elle souhaite se différencier en termes d’image et de communication en faisant appel à des photographes pour dévoiler ses collections, à l’image de David Bailey. Un choix payant ! Il y a 6 ans, Barbara tente une nouvelle aventure avec BUI de Barbara Bui, un mélange de pièces casual et raffinées. Une garde robe chic de tous les jours : blousons en cuir, imprimés exclusifs et maille cachemire. En
même temps, elle est élue membre de la Chambre Syndicale de la Couture Française et des Créateurs de Mode. Une forme de récompense et une motivation supplémentaire pour elle. L’univers de la mode ne tourne pas seulement autour du vêtement et de l’accessoire. Le parfum est devenu quasiment indissociable de cette activité et c’est pourquoi Barbara présente sa première fragrance en 2004, « une sensualité silencieuse, intimiste et caressante » à base de musc, ambre et encens. Depuis deux ans, le groupe poursuit logiquement son développement sur le territoire français et à l’étranger : Italie, Russie et en Corée par le biais d’un accord de distribution passé avec la filiale européenne du groupe Bluebell. Implantée aux quatre coins de la planète, au cœur des capitales de la mode, Barbara Bui continue sa stratégie de diversification et a encore de belles années devant elle.
histoire de mode
BEN SHERMAN Rock attitude
Depuis les années 60, Ben Sherman est devenue une marque phare chez les adeptes de la mode casual. Associée aux grands noms de la musique, elle a été adoptée par plusieurs générations et différents mouvements. Une réussite indiscutablement liée à son illustre fondateur.
A
l’origine de ce phénomène de mode, il y a un homme, Arthur Bernard Sugarman. Né à Brighton, il immigre aux Etats-Unis en 1946 et se marie avec la fille d’un fabricant de vêtements. Après quelques années passées outre Atlantique et la tête pleine d’idées, il fait son retour dans sa ville natale et débute la confection de chemises dans une usine de Brighton. 1963, le label Ben Sherman est né. A cette époque, la culture des mods est très répandue en Grande-Bretagne et sa chemise à col boutonné fait un carton auprès de ces jeunes qui se démarquent par leur style et leur mode de vie. Elle est haussée au rang d’icône de la mode. Ce détail, au même titre que les boutons en bas du col, celui placé à l’arrière du col, le pli arrière et la boucle sont incontournables sur ses chemises, et c’est encore le cas aujourd’hui. Elles font le tour du monde et sont vendues à travers l’Europe et les EtatsUnis. En 1967, Ben Sherman ouvre alors une boutique sur Duke Street, à Brighton, après son showroom inauguré trois ans plus tôt, à Carnaby Street. Quelques années plus tard, ce sont les skinheads qui adoptent le style Ben Sherman.
A la base les skinheads n’étaient pas comme on pourrait les percevoir de nos jours, c’est-à-dire comme un mouvement d’extrême droite. Ils faisaient plutôt partie d’un univers underground sophistiqué qui trouvait ses racines dans le ska et le reggae. La manipulation médiatique a en réalité considérablement détourné l’image de cette jeunesse anglaise issue de la classe ouvrière. La chemise Oxford avec boutons en bas du col et pli arrière, au packaging noir et logo orange, devient culte chez la première « génération » de skinheads et la suivante, à la fin des années 70 et au début des années 80. Ces derniers sont majoritairement issus de la classe ouvrière, comme leurs prédécesseurs, avec un goût prononcé pour des groupes comme The Specials et Madness qui reconnaissent la légitimité de la musique ska. A ce moment là apparaît un nouveau genre de punks, plus révoltés et plus violents, arborant bretelles et Doc Martens. Le look plus agressif et l’affiliation de certains d’entre eux à des organisations de droite ont entraîné un amalgame. Il était donc facile de les catégoriser comme racistes. C’est cette image que l’on garde encore dans nos mémoires, malheureusement.
histoire de mode
Les années 90 sont synonymes de renouveau pour la marque. La Grande-Bretagne est submergée par une vague novatrice aux niveaux vestimentaire, artistique et musical, avec la Britpop notamment et sa tête d’affiche Paul Weller alias « The Modfather ». C’était la « Cool Britannia » ! L’influence des mods est toujours profonde à cette époque. Oasis, Blur, The Kinks et The Who sont suivis par la jeunesse. Ban Sherman saisit une nouvelle fois l’opportunité avec son logo façon Royal Air Force qui connait un succès retentissant après avoir été adopté par un grand nombre de musiciens. La fameuse chemise, quasiment inchangée depuis sa création, est de nouveau le symbole d’une jeunesse, les « lads », dans les années 90. Ben Sherman est devenue au fil des décennies une marque lifestyle, connue dans le monde entier, sym-
bole de mouvements culturels et très appréciée de la jeunesse anglaise et internationale. Elle compte désormais des lignes pour femmes et enfants ainsi que des chaussures. Ben Sherman a entrepris de fructueuses collaborations ces derniers temps avec Paul Weller, Gibson, Baracuta, Bill Amberg ou PPQ. En 2007, Ben Sherman a lancé un nouveau logo intitulé « The Plectrum », rendant hommage aux liens créés avec l’industrie de la musique ces cinq dernières décennies. Elle est la quatrième marque casual la plus vendue au Royaume-Uni et on la voit régulièrement portée par Mark Ronson, Kaiser Kiefs, The Mystery Jets ou the Fratelli’s. www.bensherman.com
art/graphisme
© photos : Julien Vallée / Simon Duhamel
JULIEN VALLéE
aux doigts de fée On ne vous avait pas encore parlé de motion design, un domaine dans lequel excelle Julien Vallée, designer graphique à la base, qui a étendu son champ d’intervention à cette discipline, en pleine évolution depuis quelques temps.
A
ssez peu connu en France, Julien Vallée, designer graphique et réalisateur, s’est façonné un univers incroyable. C’est un touche-à-tout, basé à Montréal, qui explore depuis plus de deux ans toutes les facettes du graphisme : direction artistique, print, publicité, vidéos, et surtout les installations et le motion design. Le motion design c’est quoi ?! On pourrait le définir comme étant l’art de mettre en mouvement et en volume la conception graphique et ses différents éléments : typographie, graphismes, 3D, musique… afin de produire des contenus animés pour la publicité, le multimédia, les génériques, l’habillage, les clips, montages vidéos… Une discipline qui est de plus en présente dans la communication et au quotidien. Julien Vallée est devenu un expert dans ce domaine depuis qu’il travaille en freelance. « J’essaye de mettre en relation tous les éléments de cet environnement artistique avec tous les outils technologiques disponibles afin de faire le pont entre l’art manuel et visuel ». Un travail qui semble extrêmement technique et difficile et dont les résultats sont impressionnants.
art/graphisme
Julien tend à travers ses expérimentations plastiques et ses projets professionnels pour ses clients à réinvestir autrement les technologies de l’image de synthèse, notamment en conjuguant une phase de conception numérique avec des moyens de mise en œuvre fragiles, comme le papier ou le carton. Il fait en sorte de se concentrer justement sur l’utilisation de matières premières plus « classiques » à l’aide de découpages, collages, assemblages. La phase de conception informatique est en partie réduite pour que le travail manuel prenne une envergure supplémentaire. Il s’est fait notamment connaitre avec sa vidéo Thèse sur la Typographie en 2008. Désormais, ses projets font régulièrement le tour du monde, que ce soit sur le web, pour des illustrations de couvertures de livres (Tangible), dans les magazines (Computer Arts) ou lors d’expositions à Berlin, Zurich, Montréal…au RoyaumeUni, aux Etats-Unis ou en Asie. Julien participe aussi à des conférences sur le design graphique où il présente son travail : Apple Store de Soho à New-York, à la LYNfabrikken de Aahrus au Danemark… Sa liste de clients parle pour lui. A noter qu’il a reçu l’ADC Young Guns
et qu’il fera partie des nombreux invités du festival OFFF organisé à Paris en juin 2010. Clients : Computer Arts UK, Swatch, XLR8 Magazine, Gestalten Verlag, Mtv One, The New York Times Magazine, Elle Decoration UK, Le Lait, YCN Online, Dixon Baxi, Manystuff, Sid-Lee, Moment Factory, Nolin, Bleublancrouge, Mange Ta Ville, ScreenWorld Films Los Angeles, Bazzo.Tv, Radio-Canada, Artv, Télé-Québec, C.C.A (Centre Canadien d’Architecture), Bell Canada, Le Comptoir D’Ailleurs, 99 cents Dreams, Minute Moments, Théâtre d’Aujourd’hui, École Nationale de Théâtre du Canada, Carte Prem1ère, Scène Québec, BangBang magazine, Cirrus productions… Pour bien cerner le travail de Julien, rendez-vous « impérativement » sur son site web pour regarder les quelques vidéos mises en ligne. Ca vaut vraiment le coup d’oeil. www.jvallee.com
art/graphisme
JUSTIN THOMAS KAY Typographiste
Fin typographe, le new-yorkais Justin Thomas Kay, avait bien sa place dans notre rubrique consacrée aux designers graphiques. Très sollicité dans son pays mais peu connu chez nous, son art traverse petit à petit les frontières. Une bouille sympathique, un portfolio bien garni…Justin Thomas Kay s’affirme comme un des créatifs les plus doués en typographie. Il n’est pas encore aussi renommé à ce niveau qu’un Alex Trochut ou un Si Scott mais cela ne devrait pas tarder. Son travail sur les formes et la couleur a déjà séduit nombre de grandes marques américaines et éditeurs de presse. Que ce soit pour la télévision, les kids, les magazines, le skateboard, la mode…il démontre qu’il sait s’adapter à tous les types de supports et les différentes demandes de ses clients. Depuis son arrivée à Brooklyn, NYC en 2004, il a enchaîné les collaborations, principalement sur des projets éditoriaux et pour des marques de fringues, seul ou en compagnie de son ami de longue date Steve Green sous le nom d’Upnorth, studio de création. Les deux acolytes sont aussi à l’origine de la publication d’un petit fanzine, oneonenine. De septembre 2004 à mai 2006, JTK a travaillé en tant que directeur artistique pour Complex magazine, publication lifestyle américaine ; puis comme graphiste, sous la direction de Joshua Liberson et Ethan Trask, chez Helicopter L.L.C, société chargée entre autres de la conception d’identités visuelles et de packaging. Jamais à cours de projets, Justin Thomas Kay continue son petit bonhomme de chemin et signe des identités
de marques et des maquettes de magazines, pendant un an, jusqu’en septembre 2007 avant de se voir confier la direction artistique des derniers numéros de Mass Appeal Magazine, arrêté en 2008. Mais Justin a plusieurs cordes à son arc à l’image des cours qu’il a donnés à l’Institut d’Art et de Design de Milwaukee au printemps dernier. Sur son site, il affiche un portfolio bien complet et une sacrée liste de clients bien connus des férus de culture urbaine. Réalisation de la typo et du logo pour la nouvelle ligne de fixations 2010 pour femmes chez Burton Snowboards ; illustrations pour New-York Magazine, élaboration d’une gamme de couleurs avec Staple Design et Airwalk sur une ligne de chaussures ; conception d’une série de logos et de traitements typographiques axés sur le noir, blanc et gris pour Nike SB, Zoo York…ou juste pour le plaisir ! Les graphistes aiment les fringues, particulièrement les t-shirts et ce n’est pas lui qui nous dira le contraire avec ces quelques t-shirts très colorés que l’on peut voir sur son website. www.justinthomaskay.com
art/graphisme
KORALIE Emanessence
Jusqu’au 14 janvier, la galerie parisienne L.J accueille la nouvelle exposition personnelle de Koralie, EmanEssence. L’artiste montpelliéraine installée aux Etats-Unis nous présente ses dernières créations sur le thème de l’odeur. Depuis qu’elle se consacre entièrement à son univers artistique, Koralie développe un travail avant tout esthétique qui entend susciter une émotion visuelle auprès du spectateur, procurée par l’harmonie des couleurs et l’équilibre parfait de ses compositions. On retrouve dans ses peintures des éléments folkloriques issus de cultures diverses : poupées russes, tresses africaines, lustres à pampilles, boucles à l’anglaises, bijoux hindous, dentelle ‘Cluny’, plumes amérindiennes… le tout assemblé sur un fond d’inspiration japonisante. Koralie réussit à créer une harmonie de cette association à priori hétéroclite. Son personnage imaginaire, la “Geishka” (mélange de geisha japonaise et matriochka russe), icône graphique mêlant sensualité et pudeur, élégance et teintes acidulées, est devenue un prétexte pour la création de nouveaux décors et de costumes élaborés. Pour réaliser cet univers pop/glamour dans lequel évolue également d’autres personnages aux noms japonisants (les Tokakora, Kokeishka et Imagomyous), Koralie utilise le collage, le graphisme et la peinture à l’huile comme techniques de prédilection. En parallèle à sa production sur toile, Koralie participe à de multiples projets en lien avec la mode (Carhartt, Billabong, Etnies), et produit des illustrations pour des revues (Fefé, Redux, Modart, Muteen, Un1que,...). Son travail a de plus été publié dans plusieurs ouvrages
(Pictoplasma (vol. 3), Graffiti Women, The Art of Rebellion (vol. 2), Street Art, ...) et magazines. Koralie collabore également avec SupaKitch, artiste émergent issu comme elle du “street art”, dont elle partage également la vie et avec qui elle développe depuis 2005 une marque de vêtements, Métroplastique, dont ils élaborent ensemble conception des modèles et direction artistique. Ils ont d’autre part réalisé récemment la charte graphique du dernier album de la chanteuse française Emilie Simon: “The Big Machine” (Universal). Après avoir fait le tour des Etats-Unis en passant par NewYork, San Francisco, Portland, Denver, Philadelphie et Los Angeles, Koralie revient aux sources. Quoi de plus nostalgique que le souvenir d’une odeur ? C’est ce que Koralie tentera de nous faire (re)sentir dans sa délicieuse nouvelle exposition. Venez respirer ses essences colorées dans un « odormascope » de peintures, sérigraphies, collages et dans son odorante collection d’Imagomyous dont elle a recueilli pour vous le subtil nectar. Emanessence est une invitation à un voyage olfactif et visuel dans l’univers frais et léger de Koralie, qu’elle a vaporisé de parfums parfois subtils, parfois enivrants, capiteux, sensuels, fleuris ou épicés. Galerie L.J : 12, rue Commines – 75003 Paris www.galerielj.com / www.koralie.net
art/graphisme
François Leroy Esthétique numérique Peux-tu te présenter à nos lecteurs ? Je m’appelle donc François Leroy et j’ai 20 ans. Mon parcours est une déambulation autodidacte de curiosité. J’ai tout d’abord suivi une formation dans un lycée d’arts graphiques où j’ai appris les bases de la maquette et du rough, enseignement très manuel à vrai dire. C’est au cours de ma deuxième année que j’ai décidé de me lancer dans la composition numérique de manière autodidacte par la découverte d’artistes numériques. Tu as toujours eu une prédisposition pour le dessin même si tu ne savais pas trop où cela pourrait mener… tu peux nous expliquer un peu ? Je dessinais à peu près tous les jours des heures durant, depuis que je suis en maternelle, je pense que tous les enfants aiment le dessin. Je souhaitais faire « character designer » ou bosser dans l’animation ou dans la bande dessinée. En fin de compte j’ai négligé ma partie illustration pour me concentrer sur le numérique. Ton orientation vers la création numérique est récente n’est-ce pas ? En effet, cela doit faire deux ans maintenant que je m’oriente à plein temps et pour de bon vers le
numérique. Ce qui m’a attiré également est sans doute le fait de ne jamais pouvoir rencontrer de limites créative et matérielle ou tout du moins avoir un vaste champ en face de moi. Qui sont ces artistes qui t’ont décidé à continuer dans cette voie ? Des artistes qui m’ont montré ce qu’était l’aperçu du panel numérique et du mix manuel/numérique tels que Peter Jaworowski et les frères Pete et Mike Harrison. Est-ce difficile de travailler à la fois en freelance, en agence et avec un collectif ? Je suppose que la manière de travailler n’est pas la même ? Cela pose certains problèmes d’organisation en effet… La demande n’est pas la même tout comme la nature des projets. Chaque univers de travail demande une concentration différente. Personnellement je travaille sur tous les tableaux en même temps, afin d’obtenir mon propre recul par rapport à ce que je fais quand je passe d’un travail à l’autre. C’est pour moi assez important.
art/graphisme
Comment s’articulent les différentes étapes de création ? Il n’y a pas de formules prédéfinies mais en général c’est un flash d’inspiration qui me vient n’importe quand, je décide alors de commencer un visuel sachant que l’idée de départ aussi peu figurative qu’elle soit n’aura rien à voir avec le rendu final, j’improvise souvent en cours de route pour me diriger vers tel ou tel rendu. Y a-t-il un élément que tu privilégies en particulier ? Les femmes sont très présentes sur tes créations… Il y a beaucoup d’éléments assez récurrents au final, je pense que ceux-ci correspondent à mes goüts, la féminité est pour moi la synthèse de l’univers visuel que j’essaye de reproduire. On peut comparer ça à un champ lexical d’éléments visuels.
Avec quel type de clients travailles-tu ? Comment s’organise ton travail avec eux ? Je travaille avec tous les types de clients qui correspondent à mon profil et inversement. La plupart jusqu’à maintenant
n’étaient pas francophones donc je converse avec eux par mails et la totalité des échanges se fait comme ça, du premier brief au final. Sont-ils plus « frileux » en ce moment ? A part qu’il commence à faire froid je pense que vous parlez de cette « crise » et oui, ils sont un peu plus frileux sur la demande et assez indécis. Mais à contrario je n’ai jamais eu autant de demandes que depuis ces cinq derniers mois. Quel avis portes-tu sur le graphisme français ? C’est un long débat mais du point de vue international le graphisme occidentale, donc francophone également : « la french touch » plaît beaucoup et possède un style bien particulier. Si l’on parle de graphisme numérique il se porte plutôt bien avec en mémoire des personnes comme Emeric Trahand, Loic Sattler et beaucoup d’autres… www.graphic-travelling.com
art/graphisme
TABAS © Tabas
se livre.
Parle-nous un peu de ton parcours… Je suis né au milieu des années 70. J’ai vécu en banlieue parisienne jusqu’à mon adolescence. Ensuite à Annecy… pour finir à Marseille où je vis et travaille actuellement. Quant à ma formation, j’ai passé un Bac Biologie-Mathématiques. Je ne me voyais pas vraiment continuer dans une voie scientifique. Le graffiti début 90 a été un grosse claque en cours de route, qui m’a fait dévier. Finalement, avec un BTS expression visuelle en poche, j’ai bossé dans un studio graphique marseillais renommé avant de me mettre rapidement en free lance... C’est ma dixième année en tant qu’indépendant. Tu faisais du graffiti avant, l’illustration et le graphisme maintenant…c’est une suite logique ou pas ? La rue est une bonne école ? Je ne sais pas s’il y a une logique dans tout ça. Il y a un enthousiasme des médias sur le graffiti, c’est tout. Vandales hier, artistes aujourd’hui. J’ai constaté que tous les graffeurs ne sont pas forcément devenus graphistes et heureusement. Certains sont devenus avocats, pharmaciens, ou boulangers etc… Je me souviens que petit, comme tout le monde, mes parents me demandaient ce que je voulais faire comme métier. Je n’ai jamais vraiment su. Je n’ai jamais vrai-
ment dessiné non plus. Par contre, j’ai toujours adoré les décharges, les friches et les terrains vagues. Je passais plus de temps à construire des machins avec les emballages en carton, qu’avec les jouets à Noël. Ce que je ne savais pas, c’est que c’était la base de mon futur métier. Le graffiti et le milieu urbain en général ont été une bonne école. J’y ai appris sûrement davantage sur la communication que pendant ma formation. Devant une ville remplie de tags, avant de marquer mon nom, j’ai appris comment le placer pour qu’il soit le plus visible possible. Aujourd’hui, je ne fais qu’appliquer dans mon travail quotidien les mêmes principes pour mes projets et ceux de mes clients … A l’époque, il y avait des photos argentiques, je prenais mes peintures pour garder une trace, et pour finir les pellicules, je shootais ce qu’il y avait autour de moi. A force, les photos de mon environnement ont commencé à être plus nombreuses sur les pellicules que mes propres peintures. Aujourd’hui, j’adapte la technique aux supports que j’utilise, tout a évolué. Je travaille maintenant avec des procédés industriels de reproduction, c’est plus puissant qu’un fat cap ;-). En 2000 tu as créé ton studio, c’était une étape nécessaire pour toi ? Tu n’as jamais pensé ou voulu intégrer une agence ?
Tu penses que ça briderait ta créativité ? Tu te sens plus libre, plus créatif en freelance ? Comme je le disais au dessus, j’ai commencé par travailler en agence pour comprendre. Je me suis vite fatigué à force de me faire exploiter, et sans privilégier la recherche et la qualité. Une agence vise la rentabilité à court terme. Employé à l’époque et alors qu’il n’ y avait pas de travail depuis quelques jours, je m’occupais comme je pouvais pour rejoindre la délivrance de 19h00. Le patron (qui avait mon âge), m’a dit un jour : « Je ne te paye pas pour faire tes petits dessins ». Un autre jour, un client m’a demandé si on me payait pour faire ça… Aujourd’hui je pense que c’était une perte de temps ! J’aime l’idée de concilier travail et plaisir, c’est dans ce sens que j’obtiens le meilleur résultat. Ma seule liberté est celle de pouvoir dire « non », je ne pourrais pas avoir cette liberté là dans un travail de salarié. De plus, je ne suis pas forcément créatif selon des horaires de bureau. Je travaille tout le temps, même si j’essaye aujourd’hui de considérer mon hobby comme un travail, afin de protéger ma vie de famille.
art/graphisme
Comment juges-tu ton évolution graphique depuis tes débuts ? Tes influences viennent principalement de la rue et de la vie quotidienne ? Comme tous les étudiants, pour apprendre, j’ai commencé par imiter mes pairs, à l’époque il y avait notamment Brody Carson… J’ai essayé, à force de multiples influences et expériences, de construire une expression et une réflexion plus personnelle. Mes influences actuelles sont plutôt liées à ma vie quotidienne. Je voyage le plus souvent possible pour enrichir tout ça. La recherche et la réflexion prennent de plus en plus de place avec le temps. La journée travail type de Tabas : s’il y en a une... C’est assez variable. Si je devais en décrire une… Je m’agrippe à mon lit le plus possible, jus de fruit rapide puis dépose en vélo à 50 mètres, à 8h20, de mon petit chéri à l’école. 50 mètres plus loin, arrivée à mon atelier. Une bise à Julie qui partage mon bureau… Emails en tous genres. Et consultation du planning pour savoir ce qu’il y a à faire. A partir de là c’est assez free style, je n’ai pas vraiment de règle. Généralement, il y a pas mal de dessins à la main avec un stylo paper mat noir, des coups de téléphone, des photos des trucs faits à la main, de la musique dans mes oreilles. Pause déjeuner vers 13h00.
Le freestyle continue jusqu’à 19h00 environ. Ces journées sont parfois ponctuées de RDV divers et variés. Si je ne suis pas en production, ce qui est pourtant assez récurent, j’essaie de me déplacer dés que c’est possible. Une grosse partie de mon temps est réservée à la réflexion et à la documentation globale sur chaque projet. La production prend de moins en moins d’importance. Je souhaite qu’elle soit la plus rapide possible pour ce qui est fait à l’ordinateur, rester assis est assez lassant et je m’ennuie assez vite. Ton logo est un détournement de celui des tabacs et tu as pas mal travaillé autour de la clope…y a-t-il une raison particulière ? Je dirais que 2 yeux valent mieux que 6 clopes... Non, je déconne. Pas de raison particulière. Je ne fume pas. Le logo losange rouge, des débits de tabac s’appelle en fait une carotte. C’est assez symbolique… Le nom Tabas vient d’une expression qu’on utilise tous les jours « ça tabasse ». Ensuite tout ça s’est construit autour. Les clopes font partie de mon univers quotidien. Beaucoup de graphistes sont addicts du café-clope. Et puis on trouve les mégots partout dans la rue. J’ai commencé à coller des clopes dans la rue suite à la loi Evin. Travailler sur la communication du festival Marsatac c’est une sacrée opportunité non ?
Tu t’es éclaté à chaque fois sur ce projet ? Oui, c’est devenu une référence, mon travail est lié depuis longtemps à l’univers urbain, musical, et à Marseille. Devant des difficultés budgétaires, au départ la base de mon travail, a été de demander une certaine « carte blanche ». L’invasion de Marseille par les gros monstres a été remarquée. D’autres éditions sûrement moins mais j’essaye de ne pas appliquer une formule toute faite. Je me remets en question dès que possible. Cela rend l’exercice difficile en essayant de garder une certaine cohérence, pour l’identité du festival, je vaux conserver une échelle humaine. Mais Marsatac, n’a pas toujours été ce qu’il est devenu aujourd’hui. Les contraintes ne sont pas les mêmes que lorsque j’ai commencé la communication pour 5 000 personnes et une ambition de 30 000 personnes aujourd’hui. Pour les organisateurs, les problèmes de lieux pour installer un tel évènement restent récurrents devant une mauvaise foie reconnue de la ville. Les gens sur le terrain avaient été aussi très étonnés par le flyer « emballage de pomme » même si cela reste anecdotique. Malgré la difficulté pour la mise en place, 14 000 pommes emballées ne permettent de toucher que des prescripteurs et pas le nombre.
Je suis assez fier que le festival ait pu déplacer 25 000 personnes, avec pour la communication, un visuel « affiche blanche ». Réaliser une affiche sans visuel dans un projet de commande est assez culoté, et je sais aussi que monter un tel évènement n’est pas chose facile… Pour ma part, j’essaye de défendre ma place d’artiste visuel au même titre qu’un artiste sonore de l’évènement. Je trouve qu’il y a des différences évidentes. Bowie a dit qu’a un moment où il a du choisir de continuer musique ou peinture dans sa carrière, la musique l’avait emporté car elle rapportait davantage.
qualité de vie qu’à Paris. Je n’aurais certainement pas pu faire la même chose dans la capitale, (car je suis minuscule ahaha !!) Ici, tout le monde connaît la sardine qui a bouché le port. On en fait des tonnes. Je me sers de ce bouche à oreille. Cela permet de rester créatif avec deux bouts de ficelles, le reste ce sont les gens qui le font. Les marseillais sont moins stressés qu’à Paris, c’est agréable. Un été, il y avait un buzz autour d’une panthère noire dans les calanques, la battue de 150 hommes qui s’organisait a été annulée car on s’est rendu compte que ce n’était qu’un gros chat. :-)
Tu es très attachée à Marseille n’estce pas ? Tu as choisi d’y rester et de ne pas t’installer dans la capitale par exemple…c’est aussi une source d’inspiration la cité phocéenne ? Marseille, on aime ou on déteste. C’est ce qui me plait. L’identité Marseillaise est très forte, « fiers d’être marseillais ! » et en même temps les gens ne respectent pas leur propre ville. C’est assez paradoxal. Je me suis demandé pendant longtemps si je restais, ou si je partais. Aujourd’hui je sais que l’herbe n’est pas plus verte chez le voisin. Marseille est devenue mon QG, je préfère habiter sous le soleil plutôt qu’ailleurs. La ville est en mutation lente, et il reste toujours plus de « liberté » et de
C’est donc important de bosser sur des projets locaux et en même temps de voir autre chose avec le national et l’international je suppose… ? Je suis curieux. Je veux voir plus loin. Je me sens en décalage avec le milieu local. Pour le moment, j’essaye de trouver un équilibre. Les deux sont intéressants pour des raisons très différentes. J’essaie surtout de trouver des projets rémunérateurs pour me permettre d’avoir du temps et continuer à produire ce qui me tient à cœur, local ou non. J’ai cru pendant longtemps pouvoir trouver la liberté nécessaire dans la commande, mais c’est beaucoup d’énergie pour un résultat souvent décevant. Je refuse de plus
en plus d’être consensuel, car le résultat n’est bon, ni pour le commanditaire, ni pour le projet, ni pour moi même. Depuis peu tout se mélange, perso, commande, local, international, privé, professionnel, je n’ai pas encore eu le recul nécessaire pour me faire un avis. Cela devient compliqué, je m’y perds quelques fois. J’essaye d’être moi même. Liberté et financier sont souvent inconciliables mais je tends pourtant vers cela. L’idéal, ce sera le jour où je deviendrai mon propre client. Tu arrives à trouver le temps pour les projets persos ? Justement c’est le problème. J’ai fait pas mal de commandes et j’ai besoin de prendre un peu de temps pour digérer. Pour le moment tout se mélange, on me propose des cartes blanches en tant qu’artiste dans des directions différentes. Pour ce qui est des projets persos, la priorité est d’avoir quelque chose à raconter. Je ne veux pas me répéter, ou construire des images sans contenu qui ne font qu’alimenter le flot continu qu’on voit passer. Il faut du temps pour construire cela, pour que ça ait du goût. Donc je prends mon temps…
art/graphisme
Quel regard portes-tu sur le graphisme français aujourd’hui ? J’ai vu des petits commerces à Barcelone par exemple, avec un logo et une charte graphique dignes de ce nom. Je préfère ne pas décrire celui de mon boucher du coin, je pense que c’est lui qui l’a fait. Chacun son métier. Je ne me permettrais pas de lui expliquer comment on prépare un steak. Je pense que nous avons en France beaucoup de gens qui font de belles choses, mais ici, tout le monde est graphiste à commencer par mes propres clients, et l’intelligencia graphique française se prend souvent trop au sérieux. Je trouve que tout le monde s’épie, se copie, se jalouse, c’est fatiguant. Je préfère ne pas m’en mêler, j’ai l’impression de ne plus être graphiste finalement. Tu travailles sur quoi en ce moment ? Un secteur dans lequel tu aimerais faire davantage de choses ? En ce moment, mis à part des commandes pour des agences, je n’ai pas eu de temps pour d’autres projets plus personnels. J’ai passé pas mal de temps à produire derrière un écran sans pouvoir observer di-
rectement le résultat de mon travail sur les gens comme peuvent le faire les Vj’s. Ma réflexion va maintenant vers le public. Il y a un mois, j’ai participé à une expo collective devant la mairie, avec un pseudo vernissage voulant se donner une bonne conscience culturelle en vue de la capitale européenne 2013. Le maire est venu faire un discours sans contenu, sous les applaudissements des costards-cravates, sans se préoccuper du travail exposé ni même de ceux qui étaient derrière. Tout ce beau monde n’était intéressé que par la nourriture avec un verre à la main. La nourriture est un secteur qui touche tout le monde. Ça m’intéresse. Nourrir les yeux et le ventre afin de toucher l’esprit. Je commence à observer les comportements alimentaires en France et ailleurs pour un projet de street fooding. La bouffe, le sexe et l’argent c’est ce qui fait tourner le monde non ? Le sexe sera sürement une autre étape. J’ai vu sur ton blog que tu avais une expo en vue…peux-tu nous en dire un peu plus ? Non pas vraiment. J’ai du mal à me positionner, car c’est encore assez vague. J’ai besoin d’abord, d’avoir des choses à racon-
ter. C’est encore confus pour le moment. Je viens de refuser la troisième vente aux enchères consécutive de street art qui m’était proposée. Je ne comprends pas vraiment le but de tout ça. Des œuvres qui n’ont jamais été accrochées auparavant sont vendues au kilo à une clientèle souvent attirée par la spéculation. Ça m’a l’air contre nature. Je suis fatigué de la place laissée à l’artiste dans tout ça. Les expos collectives précédentes, parrainées par des marques, n’ont pas vraiment eu de retours satisfaisants. Les marques organisent un événement, se donnent bonne conscience en y intégrant les artistes, mais exploitent maladroitement le travail, et pour que cela ne leur coûte pas cher. Tu appelles ça soutenir la création artistique ? La rémunération des artistes, c’est quoi ? Une paire de shoes gratuite ? En plus, ça continue à faire leur promo, pour rien. Ce n’est pas ce genre de choses qui me donnent à manger, car je n’avale toujours pas de shoes au déjeuner. A la fin la promotion peut elle seule vite devenir un job à plein temps.
gastronomie
Eric Frechon © photos : Roméo Balancourt / D.R
chef de l’année 2009
Après l’obtention de sa troisième étoile au mois de mars, le chef cuisinier de l’Hôtel Bristol Eric Frechon a été élu en septembre dernier chef de l’année par ses pairs. 2009 aura donc été l’année de la consécration pour cet ardent défenseur de la cuisine française.
A
46 ans, le normand Eric Frechon a atteint les sommets ! Petit déjà, il regardait sa mère préparer des tartes aux pommes. Ses grandsparents, eux aussi, ont joué un rôle majeur. « Mon grand-père cultivait des légumes, mon père les vendait, moi je les cuisine ». C’est de là que lui vient cet amour des produits authentiques du terroir, devenus rois dans sa cuisine. 32 ans après ses débuts dans la restauration dans un établissement de Seine Maritime où vit à l’époque sa famille, il officie désormais et ce depuis 10 ans dans un des plus beaux hôtels du monde, le Bristol. Ce premier job d’ailleurs, il le dégote pour se faire un peu d’argent et s’acheter un vélo, à 13 ans. C’est son père qui l’y a poussé.
Rapidement, il se passionne pour la cuisine et passe un CAP puis un BEP à l’Ecole Hôtelière de Rouen, qu’il obtient en 1983. Direction Paris où il rejoint l’équipe de Jean Sabine installé à la Grande Cascade. Sa passion pour la gastronomie ne cesse de grandir. Deux ans après son arrivée dans la capitale, il continue son apprentissage chez Emile Tabourdiau au Bristol justement, avec Claude Deligne chez Taillevent où il passera d’ailleurs de Commis à Chef de partie. Curieux et déterminé, le jeune Frechon avance à grands pas. Aux côtés des ces grands noms, il apprend les bases de la cuisine classique au même titre que la rigueur de la gestion qu’impose ce métier.
Son envie de découverte ne s’arrête pas là. Attiré par la cuisine du Sud, il prend la décision de suivre Patrick Bausier en Espagne, au Byblos Andaluz implanté à Malaga, un hôtel quatre étoiles au sein duquel ils ont organisé toute la partie restauration. A la suite de cette expérience sudiste, Eric Frechon refait ses valises et rentre à Paris. Il se trouve alors une place dans les cuisines de Manuel Martinez, chef de la célèbre Tour d’Argent. Six mois après, débute une étape importante dans sa carrière : il est engagé comme Second par Christian Constant à l’hôtel Crillon. Nous sommes en 1989. Dans cette institution parisienne, Eric Frechon prend son pied ! Il y découvre ce qu’il recherchait depuis ses débuts : la convivialité à travers une cuisine qui sublime les produits du terroir. En 1993, il prend les reines en tant que Chef et reçoit le titre de Meilleur Ouvrier de France. Comme tout bon chef cuisinier qui se respecte, Eric Frechon rêve d’ouvrir son propre restaurant. C’est chose faite en 1996 avec son bistrot gastronomique La Verrière, installé sur les Buttes Chaumont. Trois
ans durant, il ravit la clientèle avec talent et inventivité avant de faire son retour au Bristol par la grande porte, en 1999. A cette période le restaurant possède déjà une étoile Michelin, mais il faut continuer et viser la plus haute marche du podium. Pour cela, le chef ne compte pas ses heures. Il va très vite être récompensé puisqu’en 2001, il reçoit sa deuxième étoile, bien méritée. Quelques années après, il est nommé « espoir trois étoiles » au Guide Michelin et décoré des insignes de Chevalier de la Légion d’Honneur par le Président de la République Nicolas Sarkozy. Travailleur et perfectionniste, il marie avec excellence terre et mer dans ses plats : foie gras et anguille, poularde et écrevisses, plat de référence au Bristol, ou encore ris de veau et anchois. Son cadre de travail est un point essentiel qui lui permet de se surpasser car au Bristol, tout est fait pour se sentir comme chez soi. Dans la salle à manger d’hiver ou d’été, le chef sublime le produit et vous régale toute l’année, au rythme des saisons. www.hotel-bristol.com
automobile
BUGATTI
Rien n’est trop beau !
Il est impossible de rester insensible aux courbes des automobiles Bugatti. La légendaire marque « internationale », riche d’une histoire centenaire, a traversé les décennies avec des modèles considérés comme des œuvres d’art.
L
e fabuleux destin de Bugatti est indiscutablement lié à son fondateur Ettore Bugatti, le plus connu de la famille. Surnommé « Le Patron », il a fait son apprentissage technique tout seul sur le terrain, sans formation d’ingénieur. Lorsqu’il se lance dans l’aventure automobile, plusieurs ingénieurs sont déjà reconnus dans le milieu, comme les allemands Daimler et Maybach. Jeune, passionné, excentrique et fidèle à se principes, Ettore Bugatti se démarque rapidement des autres. Il introduit une certaine idée de la conception automobile pour son époque, un travail d’artisan réunissant beauté, technique, luxe et performances ; qui perdure aujourd’hui. Parfois incompris, ce « génie » estimait que l’acheteur devait être digne et mériter sa Bugatti. Pour lui, le résultait était plus important que le procédé de production. Les premiers succès de la marque viennent des courses automobiles dont la première remonte à 1910, un an après l’installation de l’usine à Molsheim, en Alsace. Les Bugatti surclassent régulièrement les autres modèles pourtant équipés de cylindrées
supérieures et en 1921, Ernest Friderich, proche collaborateur d’Ettore, empoche la première grande victoire pour l’entreprise sur le circuit du Mans. Par la suite les podiums s’enchaineront et rendront célèbre la Typ 13 puis la fabuleuse Typ 35. A cette époque, pilotes, amateurs, riches industriels et nobles écrivent des chapitres inoubliables de la marque. Dans la foulée, Ettore va proposer à la clientèle fortunée de pouvoir acheter des modèles de série et de course, réputés pour leur légèreté et leur esthétique technique, permettant ainsi de développer considérablement la notoriété de al firme. Pour perpétuer la tradition, il fallait un digne successeur, un talent à la hauteur du père en la personne de jean Bugatti. Dès la fin des années 20, l’influence de ce dernier s’accroît. Il apporte de nombreuses idées en termes d’innovations et de conception, et contrairement à son père, il n’hésite pas à observer de près la concurrence. Jean a, entre autres, rendu légendaire la Typ 41 Royale, conçue pour un entrepreneur textile.
automobile
E
n 1936, Jean Bugatti prend les rênes de l’entreprise familiale mais ce sera pour quelques années seulement puisqu’il décédera dans un accident lors d’un tour d’essai. Ettore est alors contraint de reprendre les commandes, à la veille de la seconde guerre mondiale. Bugatti est en proie à des difficultés financières qui dureront quelques années. Deux ans après la fin de la guerre, l’indétrônable pilier Ettore Bugatti meurt d’une pneumonie, à Paris. C’est son autre fils Roland, frère cadet de Jean, qui prend la succession. Dans les années 50, plusieurs tentatives de retour sur le devant de la scène échoueront avec les Types 101 et 102 1951 puis la Type 251 en 1956. En 1963, le groupe aéronautique Hispano Suiza rachète Bugatti et le site de Molsheim, abandonné un moment, est reconverti. En 1987, l’entrepreneur italien Romano Artoli souhaite lui aussi redonner vie à Bugatti et
présente, en 1991 le jour du 110ème anniversaire du fondateur, la célèbre EB110, produite à 150 exemplaires. Malheureusement, l’aventure prend fin en 1995. Mais l’histoire ne pouvait évidemment pas s’arrêter là. Ce sera finalement en 1998 que le groupe automobile allemand Volkswagen, décidera de faire renaître la légende Bugatti, à Molsheim en France. Aujourd’hui, Bugatti propose à ses clients une des voitures les plus incroyables jamais construites dans l’histoire de l’automobile : la Veyron 16.4 avec ses 1001 cv et ses 400km/h en vitesse de pointe. 80 modèles sont produits chaque année. La barre a été placée très haute tant au niveau du design que des performances et de la technique. Bugatti c’est 100 ans d’innovations, d’esthétisme et de fascination. www.bugatti.com
musique
Dj Mehdi texte : Céline Floret photos : D.R
is somebody
C’est au coin d’un zinc typique de la rue Oberkampf, accolé au dance floor du Nouveau Casino où avait été célébrée la sortie de son précédent EP Pocket Piano, que nous avons partagé un café Black, Black & Black avec DJ Mehdi. Discussion à bâtons rompus sur des voyages à travers le monde, l’histoire de l’art et son travail pointilliste de production sur un nouvel album tricolore de remixes.
F
ils de Dj, 32 ans dont bientôt 20 derrière les platines, Mehdi, le Lucky Boy d’Ed Banger Records affiche teint frais et phrasé incisif. Ce nouvel album a été pour lui l’occasion d’une introspection : Mehdi a revisité 10 ans de sa carrière et une belle collection de souvenirs musicaux, sa «rock collection» à lui, qui colle encore au cœur et au corps. Tout d’abord Dj hip hop au sein d’Ideal J, Mehdi trouve aussi rapidement son bonheur auditif dans les sons électro et techno. Sa signature est une des pionnières du jeune label Ed Bangers, fondé par le désormais golden boy Pedro Winter. Mais c’est aussi un redoutable artisan de la production, qui a taillé des costumes sur mesure aux morceaux de MC Solaar, du 113 ou encore de IAM. Confortablement installé désormais dans son studio à domicile grâce au merveilleux progrès technologique, Mehdi com-
pose ses propres morceaux et façonne ses remixes avec sa touche personnelle home made : 2 doigts de rythmiques ajustées, un soupçon de bootyshakin’ et beaucoup de plaisir… Comment a-t-il organisé le track listing ? En cherchant une cohérence sur une période large, en rassemblant des morceaux qui lui tiennent à coeur : ceux de ses amis Etienne de Crécy, Chromeo ou encore Joakim mais aussi l’hymne french touch de Cassius « Feeling For You » ou encore un remix de Steed Lord sur lequel le sudiste Bogue, le complice de Thomas Winter, joue une partie de guitare. Il a parfois fallu couper des parties illicites aux samples non répertoriés comme pour le « Music Is My Hot Hot Sex » du groupe brésilien CSS ou le « Oh Malheur chez O’Malley» de Sébastien Tellier revisité de la sorte pour l’anniversaire du boss Busy P.
musique
D
es remixes pour lesquels il a aimé la fraïcheur de ses interlocuteurs (Architecture In Helsinki), ou apprécié d’appartenir à une autre maison de disques prestigieuse (pour Holy Ghost & DFA Records). Et tout comme dans les albums où l’on collait les vignettes Panini, Mehdi nous fait part des « blancs » du sien, le remix qu’il n’a pas fait pour Amy Winehouse, celui qu’il n’a jamais fini pour Steve Aoki, celui qui était mal enregistré avec Buraka Som Sistema... Comme un fait du hasard et pour mieux célébrer ce voyage dans le temps, Mehdi a été récemment convié à jouer en première partie de Prince lors de son show impromptu à La Cigale de Paris, où il a mixé élégamment une play list ad hoc. Quel effet cela faitil de côtoyer un mythe fascinant ? Un grand moment de plaisir, la fierté simple et enfantine de voir son patronyme accolé au sien sur un ticket de concert qu’on gardera en souvenir mais aussi une réflexion mature sur une protection démesurée de la vie privée qui ne lui apparait plus contemporaine. Pour Mehdi, le mystère surnaturel et plutôt « control freak » à la Michael Jackson entourant les superstars des années
80 a laissé place à une actualité filaire, à des infos qui se partagent et qu’on peut suivre comme sur le blog de Kanye West ou le facebook de Barack Obama et en ce qui le concerne, sur son blog Coolcats, où sa compagne graphiste Fafi poste aussi des photos de ses tenues ou ses créations du jour. Après ce travail d’archéologue digne d’un Doctor Jones du home studio, Mehdi avoue aspirer à un peu de repos et cultiver une envie de souffler. Depuis 3 ans, le DJ a déjà parcouru le monde dans ces grandes dimensions pour des tours de dancefloor brûlants, composé des morceaux dans des taxis ou dormi dans des aéroports entre 2 acolytes de label. Il fêtera le nouvel an avec son compère de platines A-Trak à Los Angeles mais il pourrait aussi ses prochains mois tout simplement chercher l’inspiration dans de nouvelles rencontres humaines et artistiques du quotidien, pour retrouver ensuite la saveur d’une compétition stimulante. www.myspace.com/djmehdi http://blog.coolcats.fr
musique
Mayer Hawthorne © photo : Doug Coombe
En avant la musique !
Révélation soul de cette année 2009, le jeune Mayer Hawthorne nous a pondu un petit bijou musical, A Strange Arrangement, sorti chez Stone Throw, label hip-hop de renom. Petit tour dans son univers bercé par les plus grands artistes soul des seventies. De son vrai nom Andrew Mayer Cohen, Mayer Hawthorne (pseudo issu de son deuxième prénom et du nom de la rue où il habitait) a grandi à Ann Harbor, dans le Michigan, à quelques encablures de Détroit, berceau de la meilleure musique jamais produite selon lui. Il se rappelle, étant enfant, qu’il écoutait les tubes de soul et jazz à la radio dans la voiture de son père. Chanteur, compositeur, producteur, multi-instrumentaliste, il affiche clairement ses influences : Isaac Hayes, Leroy Hutson, Mike Terry, Barry White mais surtout Smokey Robinson, Curtis Mayfield et le trio composé de Lamont Dozier, Brian Holland et Eddie Holland Jr. Très vite, il s’initie à l’art d’arranger ses morceaux et aux techniques d’enregistrement, sans oublier de jouer au DJ et rappeur. Sa rencontre avec le patron du label Stone Throw, Peanut Butter Wolf, grâce à la chanteuse Noelle Scaggs va changer ses perspectives et lui permettre de démarrer une carrière. Même si Wolf était au départ assez sceptique sur les compositions du jeune musicien. « Il m’a fait écouter deux titres, et je n’ai pas compris ce que j’écoutais. Je lui ai demandé si ses chansons étaient des
rééditions de vieux morceaux. Je n’arrivais pas à croire qu’elles étaient nouvelles et qu’il jouait de tous les instruments ». Même après une réunion, Wolf n’arrivait pas à croire que Mayer était le chanteur et qu’un jeune blanc de 29 ans pouvait avoir une telle voix. Mais Mayer a finalement réussi à les convaincre tout comme Gilles Peterson et le producteur Mark Ronson. A partir de là, Mayer Hawthorne a sorti un premier single en novembre 2008, Just Ain’t Gonna Work Out, présenté sous la forme d’un 45 tours en cœur rouge découpé. La soul des années 70, dont il s’inspire, est retravaillée à sa manière et ça fonctionne plutôt bien. Quelques mois plus tard, il poursuit avec le maxi Maye so, Maybe no doublé d’une reprise de The Temptations, I Wish It Would Rain. Deux gros succès qui annonçaient un premier album, sorti d’ailleurs en septembre dernier, A Strange Arrangement. Un excellent opus issu de cette nouvelle école soul, dans la lignée d’un Jamie Lidell ou d’un Raphael Saadiq. A écouter sans modération. www.stonesthrow.com/mayerhawthorne
musique
CHARLOTTE GAINSBOURG S
es débuts dans la chanson ne datent pas d’hier. Elle avait obtenu son premier rôle au cinéma en 1984 à l’âge de 13 ans et il en fut de même pour se débuts dans la chanson puisqu’elle a participé à l’album Love on the beat de son père Serge la même année. Elle y interprétait un titre en duo avec Lemon Incest. Deux ans plus tard, elle remet ça sur Charlotte for ever où elle chante à quatre reprises sur Plus doux avec moi, Charlotte for ever, Élastique et Zéro pointé vers l’infini. Durant quelques temps, Charlotte stoppe la chanson pour se consacrer au cinéma. Huit ans plus tard, elle fait son retour pour les Restos du Cœur et les Enfoirés. En 1996, elle participe à la B.O. de Love, etc. En 2000, on entend sa voix dans l’album Music de Madonna : le début de la chanson What it feels like for a girl contient quelques paroles prononcées par Charlotte dans le film The Cement Garden. Son dernier vrai duo est If avec Étienne Daho, sur l’album Réévolution (2003) de ce dernier. En 2005, Charlotte participe une nouvelle fois à la bande originale de L’un reste, l’autre part, en interprétant la chanson du même nom.
On l’attendait depuis un petit moment. Le voilà, le retour à la chanson de Charlotte Gainsbourg avec son troisième album, IRM, produit par le musicien américain Beck Hansen.
Son deuxième album est sorti dans les bacs en août 2006. Pour 5 :55, elle s’était entourée de grands noms : le groupe versaillais Air, Jarvius Cocker, Nigel, Tony Allen, David Campbell et Neil Hannon. Charlotte nous livrait alors une pop music élégante et efficace. Cette fois-ci pour IRM, Charlotte a fait appel à Beck Hansen, qui a marqué progressivement de son empreinte l’ensemble du processus créatif. C’est en effet la première fois qu’il s’implique à ce point dans le travail d’un autre artiste. Il a composé tous les musiques puis a signé et co-signé les textes avec Charlotte. Elle a tenu à offrir l’opportunité à ses fans de patienter en découvrant en avant première sur son site officiel, la chanson éponyme de l’album, avant la sortie officielle le 7 décembre. Elle a eu l’idée de ce premier morceau, « chaotique et effrayant », pendant les examens médicaux qu’elle avait dû passer. Pendant 18 mois, les deux artistes ont concocté un album de grande facture promis au succès. www.charlottegainsbourg.com
Pour Noël, une escale détente
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MONTPELLIER
AIX-EN-PROVENCE
ZEST Jusqu’au 20/03/2010 – Montana shop & gallery Voyage sentimental 2 (des valises) Jusqu’au 12/12 – FRAC LR
Picasso Aix 2009 Jusqu’au 31/12 – En ville Phot'Aix 2009 - Photographies de Grenade Du 07/11 au 31/12 - La fontaine obscure
Arts graphiques
Photographie
Hors-Champ d’Alexandra Frankewitz Jusqu’au 18/12 – Espace Transit Robin Soulier Jusqu’au 06/01/2010 – Concept Store
Autres
Pierre Buraglio : en planeur Jusqu’au 03/01/2010 – Musée Fabre Jean Raoux (1677-1734) Jusqu’au 14/03/2010 - Musée Fabre Stéphane Bordarier A partir du 16/01/2010 - Musée Fabre Agora des Savoirs Les 02, 09, 16/12 et 13, 20, 27/01/2010 – Centre Rabelais Cuisines et Saveurs du monde Jusqu’au 02/06/2010 – Agropolis Museum Passengers : Rita Cioffi & Rinôçérôse Les 21 et 22/01/2010– Espace Culturel Gignac
NIMES
Art Contemporain
Projections Du 13/10 au 03/01/2010 - Carré d’Art Nouvel Accrochage de la collection permanente Jusqu’au 31/12 – Carré d’Art
Autres
Permis de croquer : un tour du monde du dessin de presse Jusqu’au 03/01/2010 – Carré d’Art
AVIGNON
Art Contemporain
Collection Lambert Jusqu’au 31/01/2010 – Musée d’art Contemporain
Photographie
MARSEILLE
Art Contemporain
« I’m Still There » - Sylvie Réno Du 09 au 30/12 – Galerie Seize Voyage Sentimental 3 Jusqu’au 12/12 – FRAC PACA Vitrine In video vanitas de Richard Skryzak Jusqu’au 19/12 – Où Anne James Chaton Jusqu’au 19/12 – Galerie Porte Avion Swing Jusqu’au 19/12 – Astérides Desperate house lights, Denis Brun Jusqu’au 12/12 - Galerie Bonneau-Samames Sarkis : Le cri du paysage Jusqu’au 31/01/2010 – Galerieofmarseille Plein Air Jusqu’au 18/12 – Vol de Nuits
NICE
Art Contemporain
Robert Longo Jusqu’au 20/12 – MAMAC : Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain Philippe Favier – Papeteries Jusqu’au 31/01/2010 – Galerie du musée MAMAC Olivier Nottelet Jusqu’au 17/01/2010 - Vitrines de l'atelier d'art contemporain MAMAC Projet Alice Jusqu’au 17/01/2010 – Galerie des Ponchettes I’m so Hot Jusqu’au 23/01/2010 – Galerie Helenbeck
AGENDA SOIRéES MONTPELLIER
Villa Rouge
Jeu 03/12 : We Are Enfant Terrible + Pjaxan Ven 04/12 : Dusty Kid live + Dj Morgan Ven 11/12 : Soirée Wis par Scandium + Impulsive + WhoSam Ven 18/12 : Paul Kalkbrenner live + Hunter Collector + Androide + Polar Bear Kiss Ven 25/12 : Dj Tom Pooks + Lorent Air Jeu 31/12 : Jour de l’an avec Dj Paulette + Lorent Air + Shade + T Raise + Dany + Lionnel
Rockstore
Mer 02/12 : Kery James Ven 04/12 : Staff Benda Bilili Mer 16/12 : Yodelice Jeu 17/12 : The Dodoz Ven 18/12 : Julian Marley Sam 19/12 : La nuit n’importe quoi
Victoire2
Ven 10/12 : Karlex Sam 11/12 : Naomi Shelton and The Gospels Queens Dim 12/12 : Beat Assailant
DUNE
Sam 19/12 : Radioslave, Cebb & Sandy. Jeu 31/12 : Remember Barlive : Cebb, Greg Delon, Nhar & Sandy Sam 09/01 : Kompakt : Wighnomy Brothers Aka Robag Wruhme, Cebb & Sandy
ZENITH
Dim 31/01 : Arctic Monkeys
LA COMPAGNIE DES COMPTOIRS
Ven 04/12 : Soirée madame avec Zita Spagiari Sam 12/12 : Soirée noire pour une nuit blanche Ven 18/12 : Tentation – soirée d’anniversaire des 9 ans Ven 15/01 : Nouvel An Russe
MIXKOFFEE
Sam 12/12 : Pinguins Session
SOUNDSTATION
Sam 19/12 : «Jukebox sur talons» DJ Lolita et les Blondes Platines stands : Lola Sample, Glitter Paradise / Expo photo pola & fotomat Sam 16/01: DJ’s Key + Mlk
AVIGNON Le Privé
Ven 04/12 : King of Fashion avec Romain Peletti (Bypass/Genève) Dj, Byrone & Kris Boin Sam 05/12 : Ceeryl Chardonnay(Twist My DJ-Mix Club-Radio FG/Paris) Ven 11/12 : Boys Noize “Power” Release Party Sam 12/12 : “Prive Love Paris By Night” avec Fabrice Dayan Ven 18/12 : Don’t Panic! avec Popof Live & Noob Sam 19 et 26/12 : I Love my Residents Dim 20/12 : L’arbre De Noël De Sixpack Avec Tekitek Ven 25/12 : Benedetto & Farina Feat. Akram «You Are My Friends» Jeu 31/12 : Le Réveillon – 2010 avant Jésus-Christ Sam 02/01 : Money L’argent rend fou, abolissons-le ! Ven 08/01 : Happy Birthday Benedetto avec Benedetto Sam 9, 23 et 30/01 : Samedisco - La Fête comme à l’époque du Disco Ven 15/01: Jack is Back ! avec Jack De Marseille (Wicked Music/Marseille) Sam 16/01 : Soirée Apocalypto Ven 22/01 : Sebastien Leger (Mistakes Music/France) Ven 29/01 : Sound Sytem Party Avec Pone & Need (Birdy Nam Nam/Paris) - Guest : Boozig (Eikyou/Montpellier) - Resident : Cedr’x (Sound System/Avignon)
LES PASSAGERS DU ZINC
Ven 04/12 : Hugh Coltman Ven 11/12 : Flangers + Sharko Ven 18/12 : Scratch Bandits Crew + Pulpalicious
AKWABA
Sam 19/12 : Beat Assaillant + Under Kontrol
MARSEILLE
Cabaret Aléatoire
Ven 04/12 : Jennifer Cardini, Seb Bromberger, Popnoname Sam 05/12 : Jack de Marseille Ven 11/12 : Dj’s Nova vs Dj’s Grenouille, Vj Kiss Dub, Vj Bgood Sam 12/12 : Carl Craig, Camea, Jack Ollins, VJ Julie Meitz Ven 18/12 : Arnaud Rebotini, Black Strobe, Martini Bros, Xaver Naudascher, Vj Smad, VJ Habs of 2 Ci, Vj of Blinkin Lab. Sam 19/12 : 20 ans Warp avec Clark, Bibio, Markovo, Relatif Yann, Vj Dr Mo, Vj Spark, Vj Oli Sorenson.
ESPACE JULIEN
Mer 02/12 : Emilie Simon Sam 12/12 : Rim’K
SPARTACUS
Sam 05/12 : Paul Kalkbrenner (Bpitch Control – Berlin) Sam 12/12 : La Dame Noir & Non E Possible Prés. Danton Eeprom Sam 19/12 : Masomenos (Welcome To Masomenos - Paris) Jeu 31/12 : Maxime Dangles, Nto & Paul Nazca @ Nye
Soirée Tentation Samedi 19 décembre
Ans T. 04 99 58 39 29 · 51, avenue François Delmas · 34000 Montpellier · www.lacompagniedescomptoirs.com
urban guide
Shopping Montpellier CHIC Paia : 27 zac des Commandeurs Lattes - 04 67 99 00 00 Carpe Diem : Centre cial Polygone - 04 67 22 01 98 Groc : 19 rue de l’Ancien Courrier - 04 67 60 54 11 Bolso : 19 rue Foch - 04 67 02 87 46 Casilda : 7 place St- Côme 04 67 84 07 25 Patricia Orssaud : 16 rue Argenterie - 04 67 66 04 47 Ma Première Boutique : 4 r petit St Jean - 04 67 60 62 89 Soon : 7 place St Come - 04 67 66 18 06 Klub : 7 rue Jacques Coeur - 04 67 29 56 89 SISLEY : 45 grand rue Jean Moulin Poisson rouge : 37 rue de l’argenterie - 04 67 54 73 55 Casamance : 11 rue Jacques Coeur - 04 67 60 69 73 Cachou : 4 rue des sœurs noires - 04 67 60 70 33 Coqueline : 6 rue de la croix d’or - 04 67 60 53 54 Agnès B : 14 rue Foch - 04 67 57 80 94 Mata-Hari : rue de l’ancien courrier - 04 67 60 71 59 Hugo Boss : 7 rue Foch - 04 67 02 16 16 TARA JARMON : 12 rue de l’argenterie - 04 67 56 03 29 ALPH : 35, rue de l’argenterie - 04 99 61 62 01 Vilebrequin : 17 rue Foch - 04 67 66 13 85 M + F Girbaud : 3 bld du jeu de paume - 04.67.54.01.06 L’M by lise Marie : place Saint - Roch - 04 67 63 46 17 HELENE G : 30 rue Foch 04 99 06 91 44 F : 5 rue de la Charrue - 04 67 56 52 44
STREETCHIC Catwalk : 8 rue de la croix d’or - 04 67 60 38 08 People’s rag : 13 rue de l’Argenterie - 04 67 60 81 91 Backroom : 55 rue de l’aiguillerie - 04 67 58 94 01 Five-o : 2 pl Castellane - 04 67 66 08 16 L’étage : 1 rue Draperie Rouge - 04 67 54 74 91 Vibes : 2 rue Jacques d’Aragon - 04 67 56 29 97 Concept Store : 4 rue de l’université
BRANCHÉ Guess : 12 rue Jacques Coeur - 04 67 54 05 09 Nude : 12 rue de l’ancien courrier 04 99 06 89 43 Le Shop : 29 rue de l’Aiguillerie - 04 67 66 18 38 Gstar : 22 rue de l’Aiguillerie - 04 67 60 93 26 Denim Store : 5 rue Boussairolles - 04 99 61 15 87 Paia Since 91 : place du forum La Grande Motte - 04 67 92 46 39 Paia Girl : 25 quai d’honneur - 04 67 56 90 86 Paia Outlet : 120 rue des moussaillons Grau du Roi - 04 66 531 915 Lacoste : pl martyrs de la résistance - 04 67 63 81 75 Folio : 23 r Aiguillerie - 04 67 60 52 74 Sapsak : 16 rue de l’ancien courrier - 04 67 60 23 70 Maje : rue de l’ancien courrier - 04 67 60 22 99 SANDRO : 4 rue de l Argenterie - 04 67 63 36 92
CHAUSSEURS Les 2 Zébres : 17 rue de l’argenterie - 04 67 02 43 22 Kromatik : rue Jean Moulin - 04 67 60 58 19 Robert Clergerie : 6 place Chabaneau - 04 67 60 87 26 Paia : 27 zac des commandeurs Lattes - 04 67 99 00 00 Free lance : 17 rue de l’ancien courrier - 04 67 60 43 56 DE PAS A PAS : 5 rue en gondeau - 04 67 66 75 84
MOBILIER DESIGN RBC : 13 rue Foch - 04 67 60 75 06 2 plan D’Aviler - 04 99 58 10 11
Lluck : 16 bd du jeu de paume - 04 67 60 52 04 Ligne Roset : 4 zac Soriech Lattes - 04 67 65 24 96 Scènes d’interieur : 15 rue des soeurs noires - 04 67 84 23 32 Steiner : c. cial Le Solis av Mer Lattes - 04 67 64 55 36 Béatrice Collin home : 6 rue du plan du palais - 04 67 59 15 43
urban guide
CHIC JP Prohin : 1 rue auguste - 04 66 67 60 14 Newport : 1 rue des Halles - 04 66 67 69 59 Oxford Street : 2 rue des Halles - 04 66 21 48 87 D’or & déjà : 5 rue de chapitre Intimo : 6 rue chapitre - 04 66 36 84 84 Transition : 11 rue chapitre - 04 66 21 27 13 Andrew’s : 18 rue horloge - 04 66 76 25 13 Gigi : 17 rue général perrier - 04 66 67 34 06 Boutique Regarde : 14 rue fresque - 04 66 76 11 64 Boutique Champagne : 3 rue chapitre - 04 66 36 28 06 Démonia : 6 rue chapitre - 04 66 21 36 78 Chapitre 7 : 7 rue du chapitre - 04 66 29 88 50 Lacoste : 11 place maison carré - 04 66 21 79 80 Lo : 8 rue eugénie - 04 66 36 72 95 Lôu : 5 rue guizot - 04 66 64 78 38 Marie-Charlotte : 10 rue du chapitre - 04 66 21 09 08 Guy Mauve : 15 rue général perrier - 04 66 67 33 71
STREETCHIC Chocolate : 1 rue de l’horloge - 04 66 84 62 39 Loft : 19 rue de la Madeleine - 04 66 21 25 89 Sud Express : 9 r Marchands - 04 66 36 12 93 Unlimited : 5 rue fresque - 04 66 36 27 46
CHAUSSEURS Storm Boots : 4 rue des Lombards - 04 66 76 07 67 Marie M : 11 rue général perrier - 04 66 36 83 12 Shoes : Centre Cial Carré Sud - 04 66 84 17 50 Kolector : 6 rue des Lombards - 04 66 64 52 74
MOBILIER DESIGN RBC Kartell : 1 pl Salamandre - 04 66 67 62 22 Domus : 11 rue de l’Horloge - 04 66 76 13 56 Dinie Design : 18 rue de l’Horloge - 04 66 64 42 91 ONE DESIGN : 10 rue Emile Jamais - 04 66 64 62 13
BRANCHÉ NÜTS & BOLTS : 5 rue du chapitre - 04 66 40 75 63 Giselle : 20,avenue jean jaures - 04 66 29 16 90 Warning : 2 rue lombard - 04 66 21 43 23 Be fore : 7 rue lombard - 04 66 26 34 38 Le marais : 2 rue de l’hôtel de ville - 04 66 21 51 00 Indigoblue : 5 rue de l’horloge - 04 66 21 13 63 Paloma : 3 rue régal - 04 66 36 73 54 Take Off : avenue Claude Baillet - 04 66 26 03 50 Le Shop : 3 rue St Castor - 04 66 23 89 27 L’une & l’autre : 4 r Grand Couvent - 04 66 38 90 79 By la garconne : 39 rue Fresques - 04 66 21 98 48 IKKS Women : 9 rue du Chapitre - 04 66 84 53 85
OPTICIEN Montpellier Carla’s Eyeworks : 7 r petit St Jean - 04 67 54 71 97 O Mil’Yeux : 1 rue En Rouan - 04 67 63 51 67 Optique Tranier : 9 rue St Guilhem - 04 67 60 78 61 Lambou : 26 rue St Guilhem - 04 67 52 77 52 Loft optique : 8 place des beaux arts - 04 67 86 94 97
Shopping N Î M E S
urban guide
RESTAURANTs NOS ADRESSES CHIC MONTPELLIER La Cie des Comptoirs : 51 rue François Delmas 04 99 58 39 29 Les Bains : 6 rue Richelieu 04 67 60 70 87 La Reserve Rimbaud : 820 av St Maur 04 67 72 52 53 Le Grand Bazar : 4 passage Bruyas 04 67 55 67 66 La Chichoumeille : 390 chem Cauquilloux 04 67 71 92 86 Kinoa : 6 rue des Soeurs Noires 04 67 15 34 38 Welcomedia : parvis de l’Opéra Comedie 04 67 02 82 65 Prouhèze saveurs : 728 av Pompignane 04 67 79 43 34 Brasserie du théatre : 22 bd Victor Hugo 04 67 58 88 80 Volodia : 29 rue JJ Rousseau 04 99 61 09 17 Duo : Place de la chapelle 04 67 66 39 44 Le Moom : 3, rue collot 04 99 06 91 02 Le Petit Jardin : 20 rue J-Jacques Rousseau 04 67 60 78 78
BRANCHE
MONTPELLIER
Le Cinq : 5 bd des arceaux 04 67 58 31 30 Georges Café : 11 bis rue de la loge 04 67 66 01 63 Le Carré : Place Saint Ravy 04 67 86 46 50 L’ artichaut : 15 bis rue St Firmin 04 67 67 91 86 Le Bocal : 136 avenue de Toulouse 04 67 65 71 73 Le Site : Port Marianne 04 67 99 04 21 Le 6 : 55 rue de la cavalerie 04 99 58 18 91 La Place : Place Saint Ravy 04 67 66 22 86 Le Deep : 180 rue de Galata 04 67 99 93 06 L’Autrement : 16 rue des Balances 04 67 60 38 97 Le Baloard : Bd Louis Blanc 04 67 79 36 68 Le Comptoirs de l’arc : pl de la Canourgue 04 67 60 30 79 La Comtesse : 7 pl Albert 1er 04 67 45 61 09 La Cantine : Place du nombre d’or 04 67 69 59 52 L’épisode : 25, rue Hippolyte 04 67 29 94 73 IMOE : 91 rue fbg boutonnet 04 67 54 73 49 Le St Côme : place St Côme 04 67 60 75 24
AIGUES MORTES Le Dit Vin : 6 rue 4 Septembre 04 66 53 52 76 Le Bateau Ivre : Bassin d’Aigues-Mortes 04 66 71 63 31 Café de Bouzigues : 7 rue Pasteur 04 66 53 93 95 La Dolce Vita : 12 rue Marceau 04 66 53 69 11 Papi Moïse : 10 rue Alsace Lorraine 06 21 23 50 88 La Bodega : 20 rue Pasteur 04 66 71 56 35 L’Eden : 2Ter r Denfert Rochereau 04 66 53 69 45 Les Templiers : 21,23 rue République 04 66 53 66 56 Le Victoria : 10 pl Anatole France 04 66 51 14 20 Marie-Rosé : 13 rue Pasteur 04 66 53 79 84 Los Caracole’s : mas Marais rte Bosquet 04 66 53 71 98 Coco : 19 rue Jean Jaurés 04 66 53 91 83
CASTELNAU LE LEZ La Bougnette : 8 av Jean Jaurès 04 67 79 03 85
SAINT JEAN DE VEDAS Le Duplex² : 92 , route de lattes ZA les coteaux 04 67 22 38 46
MONTFERRIER LE LEZ Cygory : 134 montée des Picadous 04 67 59 94 15
CASTRIES Le Disini : 1 rue des carrières 04 67 41 97 86
PALAVAS Impala : lieu-dit Quatre Canaux 04 67 47 53 82 Le petit lezard : 63 av de l’étang du Grec 04 67 50 55 55 La Banane : 37 bd Sarrail 04 67 50 73 93 Le Phare : place de la méditerranée 04 67 68 61 16
LA GRANDE MOTTE Le Yacht Club : La Capitainerie 04 67 56 99 45 Le Prose : 247 all Vacarés 04 67 56 53 38 Le San Cyr : 49 quai d’honneur 04 67 56 75 95
LE GRAU DU ROI L’Envie : 2 rue Frederique Mistral 04 66 51 00 55 Le Carré des gourmets : Pointe de la Presqu’ile Port 04 66 53 36 37
LATTES
Sensation : 2 rue des consuls - 04 67 50 39 31
NÎMES Le Racine : 2 rue Grétry 04 66 67 95 75 La Suite : 8 rue Fresque 04 66 67 83 96 La Bodeguita : 3 bd Alphonse Daudet 04 66 58 28 29 Le Resto : 6 rue St Thomas 04 66 21 80 12 Le Carré d’art : 2 r Gaston Boissier 04 66 67 52 40 Le Temps d’une pause : 29, Place du grand couvent 04 66 29 99 81 L’ardoise : 5 rue des petits souliers 04 66 21 06 02 L’épicurien : 16 pl André Malraux 04 66 67 53 50 Ciel de Nîmes : 3e et. du carré d’art 04 66 36 71 70 L’Imprimerie : 3 rue Balore 04 66 29 57 16 Basilik : 3 rue de l’horloge 04 66 23 20 97
PASTA Michelangelo : 25 rue Hippolyte 04 67 29 94 73 Mezzo di pasta : 61 grand rue jean moulin 04 67 02 24 08
TRADITIONNEL
MONTPELLIER
Pain & Cie : 4 place Jean Jaurès 04 67 60 24 35 Anis et Canisses : 47 avenue Toulouse 04 67 42 54 48 Le Panier du Pêcheur : 250 av de la pompignane 04 67 81 01 01 Le Galapia : 694 chemin des cauquilloux-Castelnau 04 67 85 73 13 Pizz’agri : 60 av de l’ecole de l’agriculture 04 67 04 15 98 L’Atelier : 4 rue rebuffy 04 67 57 47 03 Le Pastis : 3 rue Terral 04 67 66 37 26 Les Cuisiniers Vignerons : Domaine Saporta 04 67 06 88 66 Le Mas du Ministre : rte de Maugio 04 67 12 19 09 Morceau de Lune :14 rue du Pila St Gely 04 67 52 80 59 Le café Léon : 12 rue du plan d’Agde 04 67 60 56 83
LATTES La Prose Déjeuner : Espace Humbert (Park. Auchan) 04 67 22 47 74 Le Zèbre bleu : ld la Calade rte Palavas 04 67 99 69 66 Le Clos de Rignac : av de Pérols 04 67 50 25 44 Le Mas Campo : chemin Soriech 04 67 65 88 50 Coté 20 : 404 av de Montpellier 06 10 68 39 11
NÎMES Le Vintage : 7 rue Bernis 04 66 21 04 45 Le Wine bar : 1 pl Arènes 04 66 76 19 59 Au chapon fin : 3 rue Château Fadaise 04 66 67 34 73 La Table du Marché : 10 rue littré 04 66 67 22 50 Chaverdille : 2 pl du Chateau/Caveirac 04 66 81 43 24 Le Poête : 24 bd Victor Hugo 04 66 64 28 77 La Cuisine de Pascaline : 191 chem du mas Cheylon 04 66 27 41 40 Le Bel Ami : 8 rue de la maison carrée 04 66 67 48 49 L’Esclafidou : 7 rue xavier sigalon 04 66 21 28 49 Pain & Cie : 120 rue Paul Laurent 04 66 59 55 08 Au flan Coco : 21 rue du Grand couvent 04 66 21 84 81 Le Bistrot Nîmois : 22 rue de la Curaterie 04 66 36 15 75
CARNON Le Petit Mas : 81 avenue Grassion Cibrand 04 67 50 50 80
LA GRANDE MOTTE La Bourrique : res Acapulco 04 67 06 52 39 Pourkoi pas : 477 quai charles de Gaulle 04 67 58 81 03
RESTAURANTs NOS ADRESSES GASTRONOMIQUE
MONTPELLIER
Le Jardin Des Sens : 11 avenue St Lazare 04 99 58 38 38 Cellier & Morel : 27 rue Aiguilerie 04 67 66 46 36 Tamarillos : 2 place Marché aux Fleurs 04 67 600 600 Mas des Brousses : 540, Rue du Mas des Brousses 04 67 64 18 91 La Diligence : 2 place Pétarque 04 67 66 12 21 Le Sequoia : 148 rue de Galata 04 67 65 07 07 De Lauzun : 3, bd de l’Esplanade Gignac 04 67 57 50 83
NÎMES Alexandre : rue Xavier Tronc 04 66 70 08 75 L’exaequo : 11 rue Bigot 04 66 21 71 96 Le Lisita : 2 Bd Arènes 04 66 67 29 15 Les Palmiers : 140 r Vatel 04 66 62 57 57 Le magister : 5 rue Nationale 04 66 76 11 00 Aux plaisirs des Halles : 4 rue Littré 04 66 36 01 02 Le Darling : 40 r Madeleine 04 66 67 04 99
ASIATIQUE MONTPELLIER Sushi bar : 20 rue Bernard Délicieux 04 99 77 06 06 Nuni Ki : 26 rue Terral – 04 67 63 12 25 Sushi Shop : 2 place Molière 34000 Montpellier Mai Linh : 15 rue Aristide Olivier – 04 67 58 33 92
NÎMES Shogun : 38 Bd Victor Hugo 04 66 27 59 88 Wasabi : 28 rue du Grand Couvent 04 66 64 65 03
NOCTURNE
LATTES
La Côte à l’Os : chemin Mas de Gau 04 67 15 05 63 La Cuisine : Rte de Palavas 04 67 06 50 54
TABLE D’HÔTE Villa di Condra : 67,av d’assas Mtp 06 81 42 80 21
BARS -BEFORE MONTPELLIER Le Café Joseph
Le Barberousse
3, place Jean Jaures 04 67 66 31 95
6, rue Boussairolles 04 67 58 03 66
Deep Café
Café des Arts
180 rue Galata 04 67 99 93 06
Bar de la Cie des Comptoirs
Avenue François Delmas 04 99 58 39 29
Le 8
3, rue St Guilhem 04 67 60 81 87
Los Parigos
3, rue de la petite Loge 06 84 77 51 42
Mesdames Messieurs
8 rue de l’aiguillerie 04 67 66 14 18
5, rue de girone 04 67 63 49 53
Café de la Mer
Le Café Riche
5, place marché aux fleurs 04 67 60 79 65
place de la comédie 04 67 54 71 44
Le Comptoir de l’Arc
Le Martin’s club
Place de La Canourgue 04 67 60 30 79
8 rue de la monnaie 04 67 55 04 87
L’étage
L’Atelier
3, place Jean Jaures 04 67 66 31 95
4 rue rebuffy 04 67 57 47 23
La Suite
L’historique café
Le Petit Négresco
L’ENVERS BODEGA
Baretto
Times café
6 rue Richelieu 04 67 60 70 87 Place Jean Jaurès 04 67 60 24 93
25, rue du palais des Guilhems 04 99 61 04 31
4 b pl marché aux fleurs 04 67 29 65 22 5, pl Jean Jaurès 04 67 54 21 07
7, rue des teissiers 06 12 58 16 94
Latitude café
Place de la Canourgue
PAPADOBLE
6, rue du petit scel 04 67 55 66 66
La Comtesse
7 pl Albert 1er 04 67 45 61 09
Bar du Musée
1 rue Montpellieret 04 67 60 45 65
Del Mon Café 1 rue Vanneau 04 67 92 43 90
Le Circus
3, rue Collot 04 67 60 42 05
Café Moderne 7 place de la chapelle neuve 04 67 68 66 09
Le St Roch
22 r Petit St Jean 04 67 66 09 55
Le wine note bar 12 rue des trésoriers de la bourse
L’Epicerie
Place Jean Jaurès
NîMES ÔClub
Centre Cial Les 7 collines 04 66 64 21 26
La Suite
8 rue fresque 04 66 67 83 96
Le Jean Jaurès 30 av Jean Jaurès 04 66 23 19 90
Le Victor Hugo 36 bd victor hugo 04 66 21 20 90
Le Racine
2 rue gréty 04 66 67 95 75
Le Café Carré
Place de la mais. carré 04 66 67 50 05
Le Café de Paris 48 bd victor hugo 0466 64 96 30
Calle Salud
5 rue Jean Reboul 04 66 28 92 32
AIGUES-MORTES Chez Papy Moïse
10 rue Alsace Lorraine 06 21 23 50 88
La Bodega
20 rue Pasteur 04 66 71 56 35
LA GRANDE MOTTE Le WAT
lieu dit Ancien Quai d Honneur 04 99 06 09 22
Indian Café
117 quai Charles de Gaulle 04 67 29 19 97
Le Rhumboat
477 quai Charles de gaulle 04 67 63 36 29
Le Napoléon
Le Crazy Cow
Le Rhum Bar
LE GRAU DU ROI L’Envie
46 bd victor hugo 04 66 67 20 23 10 rue Condé 06 32 50 42 83
La Grande bourse 2 bd Arènes 04 66 67 68 69
LE REZO
2 rue notre dame 04 66 64 79 40
quai d’honneur
2 rue Frédéric Mistral 04 66 51 00 55 04 66 23 19 90
CLUBBING GUIDE MONTPELLIER LE MIX KOFFEE 13 rue du grand St Jean 34000 Montpellier 04 67 58 53 35 Le Pearl Quartier du Millénaire 04 67 64 54 56
Le May Back 1348, Av de la mer complexe le Palladium LE MILK 1348, avenue de la Mer 04 67 22 41 22 L’Opéra 2 rue d’Alger 04 67 58 37 32
l LATTES
La Villa Rouge DJ : T.Raise,Lorent-Air Rte de Palavas 04 67 06 52 15
Le ShowRoom Espace commercial fréjorgues EST Le Ô’Bar Route de Car non 04 99 52 29 07 Havana Night Plaine Mas de Gau Rte de Car non 04 99 52 23 75 La Côte à l’os Plaine Mas de Gau 04 67 15 05 63 L’Ice Sortie les Marestelles 0467658423 Le Petit Club Rte de Palavas 04 67 06 50 54
l PALAVAS
Maxximum Les Arênes 04 67 68 55 60
l PORT CAMARGUE
La Scatola Route des Marines Plage Sud 04 66 73 70 60
l LA GRANDE MOTTE La Dune Route des Plages le gd Travers 06 67 90 46 59
l NîMES
Le Joy 150 rte de sauve 04 66 23 45 50 Le Lulu Club 10 rue Curaterie 04 66 36 28 20 La Strada 3 rue colbert 06 23 42 66 78 Le Ckf rue de l’étoile Nîmes 04 66 21 59 22 La Suite 8 rue fresque Nîmes 04 66 67 83 96 Le Mixxx 145 rue Michel Debré 04 66 818 004
l AIGUES MORTES
La churascaia rte des Stes Maries de la Mer 04 66 73 51 99
CHARTS DECEMBRE 2009
LOLITA
(PINGUINS REC./FR)
METRONOMY : You could easily have me FAR TOO LOUD : You know the Sound HEXSTATIC : Lab Rat Interlude (Ninja Tune) DILEMN : Flying Guitars (Future Perfect rec.) BATTLES : Tonto / FOURTET remix (Warp) BEAT TORRENT : Back in the USSR / BT revisited BJÖRK : Earth Intruders / remix (white) DAFT PUNK : Technologic / DIGITALISM remix DANGER : 88:88 / EAT remix (Ekleroshock) MUSE : Supermassive / break remix (white)
HAPPY NEW YEAR 2010
31 DÉCEMBRE 2009
TOUTE L’ÉQUIPE DE LA CHICHOUMEILLE VOUS A PRÉPARÉ UNE SOIRÉE GOURMANDE ET FESTIVE POUR DÉMARRER TRÈS FORT L’ANNÉE 2010 !
MENU À 79€ Mise en bouche Mousse de foie gras, homard et asperges vertes Rencontre du homard avec le crabe Sur une mousseline iodée ou Pressé de foie gras de canard au bacon Caramel de muscat St Pierre poché dans un jus d’Huitre Et son sabayon Royal Elixir de poire williamine
R ESTA UR A N T L A CHI CH O U M EIL LE CHEM IN DES CAU Q UIL LO U X 34170 CA STEL N AU - LE - LEZ
Tendresse d’autruche en robe noire Crémeux de polenta aux morilles
R ÉS ERVATIO N S : 04 67 71 92 8 6
Déclinaison de desserts de la nouvelle année
S O N L U M I È R E S E T D J C H A M PA G N E & C O T I L LO N S
urban guide
CARNET D’ADRESSEs AIX EN PROVENCE SHOPPING
The Dressing Room Kulte 20 Rue Granet Core Zone Aix Rue Granet - 04 42 09 52 60 Sessun Shop 10 Rue Courteissade- 04 42 38 40 66 AGNES B Femme 2, Rue Fernand Dol -04 42 38 44 87 Homme 2, Rue Laroque 04 42 38 44 91 Pull-in Underwear Shop 2 Rue Jaubert - 04 42 67 15 68 Novoid Plus 1 8/20 Rue Fauchier - 04.42.38.55.82 Lgb 7 Rue De La Glaciere - 04 42 26 30 72 Select Skateshop 26 rue Mignet- 04 42 96 90 12 LOUISETTE 17 rue Granet SCRATCH 32 cours Mirabeau - 04 42 38 00 13 DI MICHELI STUDIO19 rue Fabrot 04 42 38 19 27 BAZAAR 12 Place des Chappeliers 04 42 26 12 30 LEVI’S av Napoleon Bonaparte TAXIPHONE 25 rue Papassaudi - 04 42 27 83 17 L’AUTRE TAXIPHONE 5, rue papassaudi - 04 42 26 03 33 PAUL SMITH 3, rue Fernand Dol - 04 42 27 11 43 Castor et Pollux 10, Rue Paul Bert - 04 42 96 21 14 FRIENDS 5, rue Méjanes- 04 42 96 34 23 Cosmoparis : 15 place St Honoré - 04 42 27 59 80 Hylton 41 rue Esperiat - 04 42 91 26 57
BEFORE
Tapas Café : 6 Place des Augustins - 04 42 26 77 72 Le cuba libre : 4 Bd Carnot - 04 42 63 05 21 L’Etage : 53, Cours Mirabeau - 04 42 26 00 51 La Belle Epoque : 29 cours Mirabeau - 04 42 27 65 66 Le Duplex : 30 rue Vauvenargues - 04 42 21 47 07 Le Café Bastide du Cours : 45, Cours Mirabeau - 04 42 26 10 06 Les Deux Garçons : 53, Cours Mirabeau - 04 42 26 00 51 Le Café des Cardeurs : 18, Pl Forum des Cardeurs - 04 42 21 46 86 Le Cha Do Café : 46-48 cours Sextius - 04 42 27 70 63 The old bulldogge : 32 rue Emeric David - 04 42 91 39 93
RESTAURANTS
Le Poivre d’Ane 40, Place des Cardeurs 04 42 21 32 66 Mitch 26, Rue des Tanneurs 08 26 10 12 85 Les 2 Frères 4, Avenue Reine Astrid 04 42 27 90 32 Le Clos de la Violette 10, Avenue de la Violette Villa Galici : avenue de la Violette 04 42 23 29 23 Le Formal : 32, Rue Espariat 04 42 27 08 31 Chez Maxime : 12 place Ramus 04 42 26 28 51 Le Saïgon : 2 Bis, Rue Aumône Vieille 04 42 26 05 48 Sushika : 23, Rue Couronne 04 42 27 59 91 Yoji : 7, Avenue Victor Hugo 04 42 38 48 76 Cay Tam : 29 rue de la Verrerie 04 42 27 28 11 Le Passage 10, Rue Villars 04 42 37 09 00 Bastide du Cours 41-47, Cours Mirabeau Icône : 3, rue Frédéric Mistral 04 42 27 59 82 La Chimere Café 15 rue Bruyes 04 42 38 30 30 La rotonde : 2A, place Jeanne d’Arc 04 42 91 61 70 L’opéra 18 rue fermée 04 42 12 44 67 L’imprévu 2 2, Rue des Tanneurs 04 42 39 46 57 Le Why Not Chemin des Pennes au Pin Le Patio 16, Rue Victor Leydet 04 42 93 02 03
CLUBS
Le Divino Mas des auberes 04 42 21 28 28 La Joia chemin de l’enfant (Aix les milles) 04 42 39 92 98 Le Mistral 3 rue Frédéric Mistral – 04 42 27 40 90 Le Studio 88 la calade RN7 puyricard) – 04 42 23 26 88 Le Top 60 5265, route d’Avignon 04 42 63 14 28 SPARTACUS CLUB 13480 Cabries 06 82 84 41 54
urban guide
CARNET D’ADRESSEs MARSEILLE shopping
Alan Joseph Centre La Valentine Core Zone Marseille 8, Rue Montgrand 04 91 33 93 56 Kulte Store 9 Rue Du Jeune Anacharsis Le Shop In 55 Rue Sainte 04 91 54 22 92 Massilia Surf Shop 2 Rue Dieude 04 91 54 30 60 Sessun Shop 6 Rue Sainte 04 91 52 33 61 Premium Pull-in Dealer 3 Rue Haxo 04 91 55 61 17 Kartell 119 Rue Paradis 04 91 33 19 10 Zadig Et Voltaire 4 Rue Sainte 04 91 33 64 88 Masahiro : 31 rue St Pierre 04 91 48 32 57 Circoloco show room : 42 rue Liandier 04 91 83 01 53 Diesel Store : 39 rue Grignan 04 91 33 11 84 Le Découvreur : 137A rue Paradis 04 91 37 40 40 Alibi : 9 cours Jean Ballard 04 91 54 09 62 PLAY BACK 34/A rue St Ferreol LA SUITE BY COAST Centre Cial Grand Littoral KULTURE 105, av Clot Bey Be Weep 60 rue St Férréol – 1er – 04 91 33 25 39
BEFORE
Le Marlin : 7 place aux Huiles 1er 04 91 54 83 99 Le pêle-mêle : 8 place aux Huiles 1er 04 91 54 85 26 L’interdit : 9 rue Molière 1er Le Bar de la Marine : 15 quai de Rive Neuve 1er Le Tangara : 14 rue de la Paix 1er 04 91 33 86 07 Le lounge : 42 rue des trois rois 1er 04 91 42 57 93 Le Crystal : 148 quai du Port 2ème 04 91 91 57 96
CLUBS
Le London club 73 promenade de la Corniche Kennedy Le Trolleybus 24 quai de rive neuve –7ème Le Bazar 90 Bd Rabateau – 8ème La Maronaise Route de la Maronaise – 8ème CLUB 145 145 Bd Rabatau – 10ème
RESTAURANTS La Comedia : 21 rue Sainte – 1er – 04 91 54 99 78 Jo’s : 20 rue Haxo – 1er – 04 91 54 30 95 Le patio des docks : 114 r de la République – 2ème – 04 91 91 94 77 Le Trendy : 75 rue Sainte – 7ème – 04 91 33 11 63 Carbone : 22 rue Sainte – 1er – 04 91 55 52 73 César Place : 21 place aux huiles – 1er – 04 91 33 25 22 Les Danaïdes : 6 square Stalingrad – 1er – 04 96 12 43 42 La Fabrique : 3 place Jules Verne - 2ème – 04 91 91 40 48 Le Wagon : 45-46 quai de Rive Neuve – 7ème – 04 91 54 10 40 Lemon Grass : 8 rue Fort Notre Dame – 7ème – 04 91 33 97 65 L’épicerie : 12 av des Goumiers – 8ème - 04 91 72 35 75 8ème sud : 51 avenue Georges Pompidou – 8ème – 04 91 71 57 42 Le Manureva : 1 av de la Pointe Rouge – 8ème – 04 91 72 33 22 Le Murano : 229 avenue du Prado – 8ème – 04 91 80 42 01 L’Hippodrome : 16 ac Pierre Mendes France -8ème- 04 91 72 79 36 Miramar : 12 quai du Port - 2ème - 04 91 91 10 40 L’aromat : 4 rue d’Italie - 6ème - 04 91 47 57 50 Le Charles Livon : 89 Bd Charles Livon - 7ème - 04 91 52 22 41 Chez Fonfon : 140 Vallon des Auffes - 7ème - 04 91 52 14 38 L’épuisette : Vallon des Auffes – 7ème - 04 91 52 17 82 Le Rhul : 269 Corniche Kennedy - 7ème - 04 91 52 01 77 Les trois forts : 36 Bd Charles Livon - 7ème - 04 91 15 59 56 Des mets de Provence : 18 quai de Rive Neuve - 7ème 04 91 33 35 38 La Garbure : 9 cours Julien – 6ème – 04 91 47 18 01 Cyprien : 56 avenue de Toulon – 6ème – 04 91 25 50 00 Une table au sud : 2 quai du Port – 2ème – 04 91 90 63 53 Le nouveau Beijing : 61 r de la République - 2ème 04 91 56 71 91 Le Yen : 60 avenue du Prado - 6ème - 04 91 53 00 09 Chez Quan : 148 Pierre Mendès France - 8ème 04 91 71 51 51 Le Petit Nice : Anse de Maldormé 04 91 59 25 92 Le Ventre de l’Architecte 280, Boulevard Michelet 04 91 16 78 23 Le Peron 56, Corniche Kennedy 04 91 52 15 22 César Place 21, Place aux Huiles 04 91 33 25 22
urban guide
AVIGNON RESTAURANTS
Extramuros 44, Boulevard Saint Michel, Tel : 04 32 74 22 22 Opéra Café 24, Place de l’Horloge Tel : 04 90 86 17 43 La Salicorne 30, Rue du Vieux Sextier, Tel : 04 90 85 02 95 La Vieille Fontaine 12, Place Crillon New Ground 29, Rue Saraillerie, Tel : 04 90 85 21 83 Art et Gourmets 4, Place de la Principale , Tel : 04 90 86 81 87 Art et Buffets 19, Rue des Trois Faucons, Tel : 04 90 82 23 69 La Compagnie : 83, Rue Joseph Vernet, Tel : 04 90 85 99 04 Restaurant La Mirande 4, Place Amirande, Tel : 04 90 85 93 93 Basilic Citron 4, Place Principale, Tel : 04 90 85 98 85
ShopS
Coppelia 42, Rue Joseph Vernet, Tel : 04 90 82 10 40 Abaca 7 rue rouge tel 04 90 82 41 14 Vogue 18 Rue Saint Agricol 04 32 76 82 51 Donna 35 Bis Rue Saint Agricol 04 90 85 62 69 Contact 9 rue de la bonneterie 04 90 82 24 75 La reserve 5 rue rouge 04 90 85 08 22 PARALEL 15 Rue Bonneterie 04 90 85 09 88 Actuel B 11, Rue Joseph Vernet 04 90 82 91 61 11 Rue De Baroncelli 04 90 14 06 65 The Next Door 7, Rue Folco De Baroncelli 04 90 82 36 97 Circle 1 Rue Joseph Vernet 04 90 82 79 92 Circle Skateshop 3 Rue Folco De Baroncelli 04 90 82 79 92 People Paradise 7 Rue Des 3 Faucons 04 90 86 43 74 America 22 Rue Bonneterie 04 90 16 95 85 Rbc Avignon 38 bd Saint Roch 04 90 82 52 56
BEFORE
Le cid café 11, Place de l’Horloge 04 90 82 30 38 Utopia 4, Rue Escaliers Ste-Anne 04 90 27 04 96 LE Red zone 25, Rue Carnot 04 90 27 02 44 F cafe 74, Place des Corps saints 04 90 85 30 63
CLUBS
le privé les Angles Route Bosquets 04 90 25 90 99 la station Quartier San Rémo 13160 Chateaurenard 09 58 39 01 93
NICE RESTAURANTS
Kitchen 10, rue Chauvain 04 93 62 88 24 Millésime 82 6, rue Chauvain 04 93 01 84 83 Le Chantecler : 37, Promenade des Anglais 04 93 16 64 00 Keisuke Matsushima : Place Croix de Marbre 04 93 82 26 06 L’ane rouge : 7, quai des Deux Emmanuel 04 93 89 49 63 Flaveur : 25, rue Gubernatis 04 93 62 53 95 La Réserve : 60, boulevard Franck Pilatte 04 97 08 14 80 Le Padouk : 13, Promenade des Anglais 04 92 14 76 00 Le Rubis : 36, boulevard Risso 06 64 51 65 24 Aphrodite 10, boulevard Dubouchage 04 93 85 63 53 People 12, rue Pastorelli 04 93 85 08 43 Le Feeling Food : 7, rue Fodéré 06 20 37 08 87
ShopS
Impact 15 Rue Lepante Agnes B Femme 17, Rue Des Ponchettes 04 93 62 32 39 Homme 5, Impasse Longchamp 04 93 87 85 85 Travelling 14 Avenue Notre Dame 04 93 62 23 91 Antic Boutik 19 Rue De La Prefecture04 93 62 66 10
CANNES RESTAURANTS
Villa des Lys : 10, boulevard de la Croisette 04 92 98 77 41 Mantel : 22, rue Saint Antoine 04 93 39 13 10 Cosy Box : 61, boulevard de la Croisette 06 27 70 32 61 Ecrin Plage : Port Canto - Boulevard la Croisette Le Cink : 5, rue Einesy 04 92 99 72 00 Z Plage : 73, boulevard de la Croisette 04 92 98 73 00 Modo Mio : 43 bis, rue Félix Faure 04 93 99 08 55 Heater : 12, rue Jean Daumas 04 93 68 12 10
ShopS
Mamatoro -kulte Store 35 Rue Hoche Who S 89 Rue D Antibes Agnes B 3, Rue Des Freres Casanova 04 92 99 10 00 Tribeca / Clara 17 Rue Des Etats Unis 04 93 39 62 12
astrologie
HOROSCOPE
2010
PAR ROSINE BRAMLY
Bélier 21 mars-21 avril Les Béliers sont au bord de grands changements enfin. Uranus fera des allers et retours entre Poissons et Bélier, le dynamisme est de retour, l’enthousiasme revient. Uranus passe une fois tous les 84 ans dans un signe cette planète offre des occasions uniques de transformation de vie, avec des coups de chance et de belles coïncidences. Vous prenez une belle liberté par rapport à des situations qui étaient contraignantes fini de vivoter gentiment, vous foncez. Les 7 dernières années, vous avez pris l’habitude de râler mais sans faire d’efforts. C’est fini, Uranus vous oblige à vous dépasser. Durant toute l’année vous reprenez un rythme plus tonique. Il est temps de changer de travail, de refaire une formation, de quitter le train-train et la routine, cela vous permettra de sortir de votre bocal et d’ouvrir d’autres portes. N’attendez pas le job parfait, bougez et il y aura d’autres ouvertures en 2011. En couple, vous êtes moins dans la dépendance de votre partenaire vous aurez envie de faire des choses sans l’autre. Saturne en Balance poussera les Béliers à l’engagement tout en refusant d’être étouffés dans la relation, un équilibre à travailler pour que la passion existe sans fusion. Vous vous ouvrez à l’amitié, vous cherchez des personnes dont l’exemple vous inspire et vous dynamise, les Béliers vont redevenir des êtres passionnés, entiers et fonceurs. Taureau : 22 avril-21 mai Les planètes vont tanguer beaucoup et les taureaux n’aiment pas être secoués dans tous les sens, en 2010 les ajustements seront nombreux dans la vie des Taureaux. Des petits changements mais répétés, acceptez les nouveautés pour agrémenter votre quotidien. Pluton est votre allié toute l’année pour vous aider à vous transformer. Saturne en Balance oblige les taureaux à avoir l’esprit d’équipe, rien ne pourra se concrétiser en étant dans son coin, Uranus va débloquer des vieux complexes d’enfance et aider à s’épanouir. Vous pourriez même faire un travail sur vous-même. L’adaptabilité et la souplesse d’esprit ne sont pas les qualités premières du taureau, c’est pourtant ce qui leur est demandé tout au long de l’année mais surtout en juin- juillet. Des beaux projets professionnels seront faits dans une ambiance affective sympa, au diable l’individualisme et l’isolement. Vous réussissez en tout avec ce nouvel état d’esprit. Solo, vous allez tomber amoureux (se) d’une personne qui n’entre pas dans vos critères habituels et ça va marcher. En couple, vous allez dans la direction d’un même idéal et ça va bien car vous faites des efforts pour être moins sous contrôle. Sauf en novembre où ce sera tendu entre vous. Vous vous concentrez sur la famille surtout au détriment des amis. Vous éliminez certaines personnes trop lourdes à votre goût.
Gémeaux :22 mai-21 juin Tout bon Gémeaux, aime que ça bouge dans sa vie, alors 2010 est une excellente année pour vous, vous serez servi en bonne opportunités, en coïncidences incroyables, en rencontres qui tombent à pic. Saturne en Balance va vous aider à faire de vrais choix en amour après quelques tergiversations vous saurez exactement quoi faire. De nombreux évènements vous arrivent : trouver la maison de vos rêves, avoir la promotion que vous attendiez parce qu’un collègue s’en va, être sollicité pour entrer dans une boite qui correspond pile à ce que vous souhaitiez, rencontrer le partenaire idéal, être invité dans des endroits superbes…. Evitez la dispersion, ne dites pas oui à tout le monde pour ne rien rater parce qu’à force de courir partout, vous ne profitez de rien. Et vous passeriez pour une personne inconsistante, ce que vous n’êtes pas. Vous allez aimer ce que vous faites, ou faire ce que vous aimez, mais il y a du bonheur dans votre travail. L’ambiance est décontractée mais sérieuse. 2010 est super pour les créatifs. En amour, vous avez envie de passer à la vitesse supérieure dans votre relation. Les célibataires endurcis vont oser s’engager, merci Saturne en Balance. Vous êtes si épanoui que cela attire tout le monde vers vous. En couple, vous faites des ouvertures dans des milieux très variés et originaux. Cancer :22 juin-22 juillet Vous allez vous sentir à la croisée des chemins en permanence. Chaque choix va mener vers un autre choix et tout est lié, comme un changement de ville qui vous oblige à changer de boulot, ou une rupture sentimentale qui vous obligé à déménager, ou au contraire une rencontre qui vous pousse à la vie à deux. Tout est lié, il faut décider. Votre existence se transforme de façon forte, pas de situations mitigées ou qui trainent, vous devez trancher, et même si ce n’est pas du premier coup à cause des allers et retours des planètes entre le printemps et l’été, 2010 est une année de décision radicale avant la fin de l’année. Vos devez faire attention à vos indécisions justement, alors qu’il faut être clair et net. Souvent pour des raisons affectives et la peur de blesser l’autre, vous n’arrivez pas à faire les bons choix. 2010 vous obligera à vous mettre en premier pour pouvoir avancer, vous serez obligé de lâcher des poids qui vous encombrent. Le lâcher prise est essentiel. Vous lâchez un job qui ne vous donne plus de bonheur pour un autre qui vous met au défi et qui vous enrichit intérieurement autant que financièrement. Vous achevez une relation amoureuse qui ne mène nulle part, vous voulez avancer et cesser de tourner en rond. Et vous éliminez en douceur les personnes négatives qui vous plombent et vous font perdre confiance en vous.
astrologie
Lion : 23 juillet-22 août Vie professionnelle : Mars sera en Lion jusqu’au 10 juin 2010, ça va vous booster, vous donner du tonus pour sortir de l’ornière. Si vous avez envie de faire du sport intensif et vous refaire un corps tonique, c’est la bonne année. Votre franchise un peu extrême va clarifier des situations mais aussi créer des conflits. Juin et juillet sont des mois superbes pour envisager les changements que vous voulez faire en 2011. Vous serez sur les starting-blocks en début d’année et il y aura beaucoup d’agitation. Ca peut faire « beaucoup de bruit pour rien » car les vrais changements vont se faire attendre pour vous. Au moins vous serez dans une ambiance excitante, même si rien ne se passe comme vous le pensez. L’année 2011 n’est pas si loin. Et votre vie est loin d’être plate. La vie va vous obliger à cultiver a patience et c’est vraiment ce qui vous manque le plus en général, mais particulièrement en 2010. Vous voulez tout changer radicalement et ce n’est pas possible avant 2011, vous agiter juste pour bouger ne sert à rien. Profitez de la présence de Mars en Lion jusqu’en juin pour lancer des opérations audacieuses. Dans votre vie professionnelle et financière. Achetez ou vendez un appartement ou une voiture. Dans votre vie amoureuse, entre passion et tension, vous oscillez entre les extrêmes, décidé(e )à prendre votre partenaire en main pour en faire l’être parfait. Heureusement aussi que les amis sont là pour distraire vos soirées et vous faire oublier les tensions du boulot. Vierge :23 août-22 septembre De janvier à mars Saturne est en Balance et vous pousse aux grandes décisions pour changer votre vie en profondeur puis de juillet à décembre. Vous avez le temps de tergiverser encore un peu entre les deux, mais après juillet il faudra avancer. Vous allez devoir progressivement prendre les décisions les plus importantes de votre vie dans les deux années qui viennent. Uranus va vous bousculer et vous mettre dans des situations où il faut réagir très vite pour ne pas perdre les occasions qui s’ouvrent. . Vous devez apprendre à ne pas changer d’avis sans arrêt, et ne pas revenir en arrière dès que vous avez pris une décision, ce côté virevoltant peut agacer l’entourage et vous faire rater aussi des opportunités amoureuses ou professionnelles. Votre vie va prendre un virage remarquable, 2010 sera une grande année qui compte dans une vie. Des ruptures claires et nettes avec votre passé vont vous orienter vers de nouvelles expériences. Un changement de direction, vous montez votre boite, vous changez de métier, une grosse promotion arrive enfin, du costaud ! Vous lâchez ce qui ne vous apporte pas de bonheur, vous décidez de ce que vous voulez sans faire passer l’autre avant vous: vous faites une sélection impitoyable vous conservez vos bons amis, les liens se renforcent même encore plus. Vous êtes très populaire, on vous aime.
Balance :23 septembre-23 octobre Profitez encore des derniers moments d’Uranus en Poissons pour renforcer un amour, lui donner de l’intensité, ou si vous êtes solo pour trouver le partenaire idéal. De janvier à Juin 2010, on va vous demander beaucoup sur le plan professionnel, des défis sont à relever et vous avez de belles chances de vous imposer… mais avec du stress. 2010 n’est pas la grande année pour les scorpions mais cela vous permet de renforcer votre vie privée, de marquer des points dans votre job actuel sans penser à changer de boulot. Un temps aussi pour votre vie familiale, vos relations avec les parents ou les enfants. Le point faible de votre signe ce sont vos angoisses encore et toujours, faites du yoga, de la relaxation, prenez des fleurs de Bach et arrêtez de psychoter quand il n’y a pas de vrai danger. Exprimez votre créativité. Profitez d’une relative sécurité pour peaufiner vos compétences et approfondir vos relations avec l’entourage professionnel. La première moitié de l’année est très intense, juin à septembre plus calme et la rentrée très rythmée à nouveau. Si vous êtes en couple vous passerez du bon temps ensemble toute l’année, les solos attendront le mois de septembre et octobre pour une grande rencontre. D’autres prendront de grandes décisions d’achever une histoire qui ne leur convient plus. Vous aidez vos amis à voir clair dans leur vie, une véritable intuition. Quelques fâcheries en fin d’année, vous dites trop de vérités.
Scorpion : 23 octobre-22 novembre Profitez encore des derniers moments d’Uranus en Poissons pour renforcer un amour, lui donner de l’intensité, ou si vous êtes solo pour trouver le partenaire idéal. De janvier à Juin 2010, on va vous demander beaucoup sur le plan professionnel, des défis sont à relever et vous avez de belles chances de vous imposer… mais avec du stress. 2010 n’est pas la grande année pour les scorpions mais cela vous permet de renforcer votre vie privée, de marquer des points dans votre job actuel sans penser à changer de boulot. Un temps aussi pour votre vie familiale, vos relations avec les parents ou les enfants. Le point faible de votre signe ce sont vos angoisses encore et toujours, faites du yoga, de la relaxation, prenez des fleurs de Bach et arrêtez de psychoter quand il n’y a pas de vrai danger. Exprimez votre créativité. Profitez d’une relative sécurité pour peaufiner vos compétences et approfondir vos relations avec l’entourage professionnel. La première moitié de l’année est très intense, juin à septembre plus calme et la rentrée très rythmée à nouveau. Si vous êtes en couple vous passerez du bon temps ensemble toute l’année, les solos attendront le mois de septembre et octobre pour une grande rencontre. D’autres prendront de grandes décisions d’achever une histoire qui ne leur convient plus. Vous aidez vos amis à voir clair dans leur vie, une véritable intuition. Quelques fâcheries en fin d’année, vous dites trop de vérités.
astrologie
Sagittaire : 23 novembre- 21 décembre Une année confuse, des croisées de chemin permanentes, tout se remet en question tous les deux ou trois mois, pas d’évènements négatifs, juste un manque de direction définitive. Ce qui peut rendre fous les Sagittaires qui aiment galoper droit devant. Vous prenez des décisions qui ne pourront se réaliser que vers juin, juillet et aussi vers octobre. Vous êtes en train de changer totalement de vie, de réaliser un idéal, de déménager, de vous transformer intérieurement, vous développez des ambitions nouvelles et vous faites preuve d’audace. Vous vous lancez dans du lourd et ça ne se fait pas en quelques mois, ne forcez pas les choses, elles arrivent à leur concrétisation au bout. La patience, sans aucun doute, sera votre défi 2010. Vous allez piquer des crises parce que rien n’arrive quand vous le pensez ni comme vous le voulez, pourtant vos objectifs seront accomplis mais pas en temps et en heure. Concentrez-vous sur le succès final !
Verseau : 21 janvier-19 février Dès le 19 janvier 2010, Jupiter quitte le Verseau, il est encore temps de changer de boulot si vous ne l’avez pas déjà fait. Neptune est encore dans votre signe pour toute l’année et ça vous donne de belles inspirations artistiques ou intuitives, suivez-les ! Certaines situations seront encore un peu floues, ca se clarifiera totalement l’année prochaine. Vous vous intégrez dans une belle équipe sur le plan professionnel et vous apportez vos idées très inspirées. Votre bon cœur vous rend populaire, vous savez créer de beaux moments en amour et en amitié aussi. Vous avez besoin de beaucoup d’affection autour de vous, ça vous nourrit. Le réalisme vous fait encore défaut et parfois, vous ne mettez pas assez d’énergie pour accomplir ce que vous souhaitez ou bien vous vous investissez dans des projets qui ne rapportent rien. Demandez conseil à des gens qui ont les pieds sur terre.
Vous allez prendre des risques professionnels en 2010 et sortir de votre zone de confort, ne doutez pas de votre succès Dans votre vie amoureuse, c’est la grande interrogation de l’année : où allez-vous ? Devez-vous lui lâcher un peu les baskets ? Pousser pour avancer ? Évitez les crises c’est inutile. Vous avez des amis de tous les pays et de toutes les cultures, c’est votre grand bonheur, et ca vous fait voyager.
Vous mélangez harmonieusement vie professionnelle et amicale, les collègues sont des amis, les amis vous trouvent du boulot …. vous vivrez des moments très fusionnels en amour, suivis de temps de recul, ça fait partie de votre équilibre, il ne peut pas vous accuser d’être collant(e). En amitié, vous vivez des rencontres avec des personnes qui viennent d’horizon très différents qui vous aiment pour des raisons variées, n’essayez pas de les mélanger, ils n’ont rien à voir les uns avec les autres.
Capricorne : 22 décembre-20 janvier Une envie de repartir de zéro dans votre vie personnelle et professionnelle. Tout ce qui ne vous plait plus va dégager, vous ne ferez pas de cadeaux. Les amis profiteurs, terminé, les amours qui ne vous apportent pas ce que vous attendez, à la trappe, cet appartement qui vous sort par les yeux, hop, vous déménagez. Ces prises de décision successives risquent de surprendre votre entourage, mais c’est comme ça pour les Capricornes en 2010. Vous effectuez des beaux changements, un allègement considérable, des prises de position respectables, une vie qui vous ressemble plus. Vous coupez avec les schémas parentaux et vous savez qui vous êtes, vous vous libérez intérieurement et ca se voit à l’extérieur. Vous êtes depuis fin 2008 dans une telle transformation que vous ne pouvez que continuer. C’est plutôt l’aboutissement de votre remise en question qui passe dans vos actes. Vous faites ce qu’il faut pour avancer et c’est super !
Poissons 20 février-20 mars Uranus est dans sa dernière année en Poissons après 7 ans de présence, en mai et juin il passe en Bélier pour revenir pour un ultime passage jusqu’à mars 2011. Profitez des inspirations lumineuses qu’Uranus vous apporte et du supplément d’énergie aussi. Votre vie va entrer dans un cycle plus calme l’année prochaine. Il est encore temps de faire une grande révolution et de profiter de moments de folie. Sautez sur toutes les occasions de changement, surtout celles qui surviennent de façon originale. Vous aurez parfois du mal à démêler ce qui est bon pour vous de ce qui vous fait perdre du temps. Prenez des décisions sur lesquelles vous pouvez revenir en arrière si ça ne marche pas. Acceptez la relativité des évènements, ca va bouger, être flou, bouger encore, se calmer, repartir, ce rythme particulier nécessite de la souplesse (vous en avez) et du discernement, (pas votre qualité première).
Dans votre vie professionnelle vous prenez du plaisir dans ce que vous faites, et vous vous affirmez dans ce que vous voulez accomplir … ou pas. Vous savez dire non aux tâches obscures et répétitives. Vous êtes attiré (e)e par de nouveaux profils sentimentaux, ça donne des relations amoureuses très différentes bien sûr ! : Après un écrémage relationnel, il y a de la place pour de nouvelles personnes. Votre sélectivité est peut-être un peu trop dure.
Vous aurez des opportunités professionnelles qui ne sont pas forcément parfaites au départ mais qui peuvent évoluer sur le long terme, à voir donc de très près. Des indécisions sur le niveau d’engagement amoureux, mais dès juillet le climat va s’aérer et devenir bien plus harmonieux. Vous alternez les moments d’ouverture et d’isolement jusqu’en juillet, puis vous vous sentirez bien mieux dans votre peau et serez plus constante.