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Une revalorisation indiciaire sans contrepartie !
Il est urgent de rattraper la perte de pouvoir d’achat accumulée depuis des années.
La hausse de 3,5 % du point d'indice en 2022 n’a même pas compensé l’inflation sur une seule année.
L’écrasement des grilles est tel que le ministre Stanislas Guérini reconnaît qu’un·e agent·e de catégorie C franchit les échelons sans augmentation de sa rémunération ! Quand
M. Guérini parle de « limites du système de rémunération actuel », l’UNSA répond précarisation, et même paupérisation alors que des personnels de cat. C, AED et AESH sont sous le seuil de pauvreté.
Les « 10 % sans contrepar tie » du candidat Macron, où sontils ? Ce ne sont pas des indemnités - encore moins liées du travail supplémentaire - ni des heures supplémentaires dont les collègues ont besoin.
Quels que soient le métier et l’avancée dans la carrière, l’UNSA demande une revalorisation indiciaire ainsi qu’une réintégration dans l’indiciaire de la partie indemnitaire, sans baisse de rémunération liée au surcoût des cotisations retraites.
Alors que le ministre Guérini s’apprête à ouvrir le chantier sur les parcours et les rémunérations dans la fonction publique, l’UNSA a demandé qu’une conférence salariale soit organisée en amont.
Car voici la réalité au MENJ et au MESRI :
Les assistant·es sociaux·ales , médecins et infirmier·ères scolaires exerçant en établissement ou dans les services du MENJ et du MESR sont les seul·es exclu·es du CTI. Le « choc d’attractivité » promis aux enseignant·es risque d’être un choc de déception. Le Pacte est aussi inacceptable qu’incohérent. Des « missions prioritaires » devraient ainsi « impérativement être couvertes » via du volontariat en travaillant encore plus. Faut-il rappeler que rémunérer du travail supplémentaire n’est en aucun cas une revalorisation mais le minimum des obligations de tout employeur ?
Rien n’est annoncé pour les CPE ni pour les PsyEN. Ni pour les directeurs et directrices d’école, personnels d’inspection et chef·fes d’établissements dont les missions seront encore alourdies.
Les personnels administratifs sont moins bien rémunérés que dans les autres ministères pour une charge de travail plus lourde. Idem pour l’ensemble des personnels BIATSS. L’UNSA exige la poursuite du relevé de décisions pour la filière administrative et le renforcement de la LPR.
Les services ministériels ont suspendu, sans information préalable, le versement de l’indemnité REP aux assistant·es sociaux·ales et aux PsyEN. Par contre celle-ci n’est toujours pas versée aux AED et aux AESH qui peuvent y prétendre. Que dire des frais de déplacement ou de jury toujours pas défrayés …
Tout cela est inacceptable et montre combien le ministre méconnait l’état d’épuisement des personnels et la réalité des conditions d’exercice. Plutôt que d’accumuler réforme sur réforme, il est urgent de mesurer enfin la colère qui gronde.