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Troubles de la voix : un·e enseignant·e sur deux est concerné·e
La population enseignante est concernée par une prévalence très élevée des troubles de la voix. De la simple gêne à de plus graves lésions, en passant par une difficulté à moduler sa voix, à des épisodes d’aphonie récurrents, ces troubles peuvent avoir un impact négatif majeur sur l’individu, la société et l’enseignement.
Qui sont les personnels les plus touchés ?
La moitié des enseignant·es seront concerné·es, à terme, par un trouble de la voix.
Certains contextes d’exercice accentuent les charges vocales : situation de pollution acoustique, poussière, solvants des feutres, ozone dégagée par les photocopieuses sont autant de composants d’aggravation des troubles vocaux.
Enfin, la susceptibilité génétique et le stress peuvent en exacerber la symptomatologie.
L’été arrive, avez-vous pensé aux chèques-vacances ?
Vous épargnez, l’ É tat participe. Cette part (en %) est déterminée par votre revenu fiscal de référence et les parts fiscales de votre foyer. Les chèques-vacances sont valables en France et en Europe pour vos voyages, loisirs et activités culturelles.
Plus d’infos sur : www.fonctionpublique-chequesvacances.fr
L’UNSA Éducation regrette la baisse constante du nombre d’épargnes chèques-vacances. Elle continue à revendiquer des mesures pour mieux les faire connaître, les rendre plus attractifs et en améliorer l’accès.
Olivia Corbel olivia.corbel @unsa-education.org
Quels impacts sur la société ?
Les dysphonies entravent les interactions entre enseignant·es et élèves. Elles peuvent amener à des arrêts de travail, donc des remplacements et des soins d’où des coûts sociaux et économiques importants. Les retards de prise en charge augmentent les durées d’absence et donc les impacts.
Quelles conséquences sur l’individu et sur l’enseignement ?
Véritable outil de travail, la voix, lorsqu’elle est altérée, a des impacts sur les échanges, la qualité de l’enseignement et peut induire des retards dans les apprentissages chez les élèves.
Dans un contexte d’une sous-dotation de la médecine de prévention- alors même que son rôle est prépondérant- les académies demeurent incapables de respecter leurs obligations.
La lutte co ntre les tr oubles de la voix doit se concevoir selon une approche collective, en agissant sur les différentes variables de risque et sur l’augmentation des moyens nécessaires. Des actions sur le bâti scolaire, sur les postures et sur le renforcement de la médecine du travail et de prévention sont autant de revendications portées par l’UNSA Éducation.
Steve Blanchard
@stev_blanchard steve.blanchard @unsa-education.org