FRICHE LA BELLE DE MAI DOSSIER DE PRESSE
PROGRAMMATION & ACTUALITÉS DÉCEMBRE 2019 > AVRIL 2020
CONTACTS PRESSE Chargée des relations presse Sati CRESCITELLI 06 09 18 42 67 screscitelli@lafriche.org
Assistant·e de communication communication@lafriche.org
UN ESPACE DEDIÉ AUX JOURNALISTES Un espace presse est disponible depuis le site www.lafriche.org Il permet d’accéder aux temps forts de la programmation, aux communiqués et dossiers de presse, ainsi que de télécharger les visuels en HD.
Mot de passe : lafrichepresse
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ARTS VISUELS ET PHOTOGRAPHIE La Friche est aujourd’hui un lieu incontournable des arts visuels à Marseille. Grâce à des structures résidentes (Fræme, Triangle France-Astérides, Les Instants vidéo, Le Dernier Cri) qui proposent tout au long de l’année expositions, résidences d’artistes, actions culturelles, échanges internationaux, commissariats, festivals ; mais également par l’accueil et l’accompagnement d’expositions proposées par des producteurs partenaires hors de la Friche, tels que les Musées de Marseille, le Centre Wallonie-Bruxelles/ Paris, Tank Art Space et Photo Marseille.
HORAIRES D’OUVERTURE DES EXPOSITIONS Tour-Panorama Du mercredi au vendredi de 14h à 19h Samedi et dimanche de 13h à 19h Fermeture tous les lundis et mardis TARIFS 5 € plein 3 € réduit*
Galerie de la Salle des Machines Ouverte tous les jours Lundi de 11h à 18h Du mardi au samedi de 11h à 19h Dimanche de 12h30 à 19h TARIF Entrée gratuite
*moins de 26 ans, plus de 65 ans, demandeurs d’emploi, groupes de plus de 10 personnes. Gratuité pour les moins de 18 ans, étudiants, familles nombreuses, personnes handicapées, bénéficiaires du RSA, groupes scolaires, centres sociaux, ministère de la culture, maison des artistes, journalistes, membres ICOM/ICOMOS/AICA
LES EXPOSITIONS LES
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LES EXPOSITIONS D’HIVER Jusqu’au 23 février 2020
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PRISON MIROIR 2 expositions et une pièce vidéo autour de la question « Que peut l’art en prison ? » La Friche la Belle de Mai, en complicité avec Lieux Fictifs, consacre plusieurs mois à l’exploration de la question de la relation entre l’art et la prison. Deux expositions et une pièce vidéo, réalisées dans des prisons et à l’école nationale de l’Administration Pénitentiaire, se côtoient au 3e étage de la Tour de la Friche jusqu’au 23 février 2020 pour tenter de porter un regard renouvelé et hors des a priori sur l’univers carcéral.
Prochain rendez-vous le 7 & 8 février 2020 à la Friche la Belle de Mai et au cinéma Le Gyptis (cf. page 30)
Prison Miroir, c’est aussi une rétrospective des films de Caroline Caccavale et Joseph Césarini, ainsi que deux week-ends de rencontres et performances gratuites en présence de nombreux artistes et professionnels de la justice.
Partenaires projet
Partenaires média
Partenaires institutionnels
ALPES
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PRISON MIROIR
DÉTENUES Photographies de Bettina Rheims Du 26 octobre 2019 au 23 février 2020 3e étage
Encouragée par Robert Badinter, la photographe Bettina Rheims a réalisé entre septembre et novembre 2014 Détenues, une série de portraits de femmes incarcérées au sein de quatre établissements pénitentiaires français. Ce projet, soutenu par l’administration pénitentiaire, confronte l’univers carcéral avec celui de la création artistique ; dans un dialogue complexe, il interroge la construction et la représentation de la féminité dans les espaces de privation de liberté et d’enfermement. De ces rencontres, volontaires, sont nés des portraits saisissants qui nous renvoient au regard que nous portons sur la détention. La série Détenues offre une fenêtre de conversation avec l’univers sensible et peu connu de la détention. Ces femmes photographiées en prison, dans un studio improvisé, ont pu s’engager avec la photographe dans une démarche de reconstruction de leur identité féminine et amorcer un travail de restauration de leur image. « Il me fallait aller à la rencontre de femmes qui n›avaient pas fait le choix de vivre entre quatre murs. Nous avons beaucoup parlé. Elles se sont racontées, et j›ai tenté de leur offrir un moment hors de ce temps-là ». Bettina Rheims, novembre 2016
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PRISON MIROIR
UN ŒIL SUR LE DOS Photographies d’Arnaud Théval Tout voir sans rien montrer de soi. Cela pourrait être la maxime des personnels de surveillance, pris entre l’envie de rester dans l’obscurité et le désir de nous éclairer sur ce qui se passe pour eux dans ces espaces d’enfermements.
Du 26 octobre 2019 au 23 février 2020 3e étage
L’exposition Un œil sur le dos recompose mon parcours depuis les fermetures des vieilles prisons, dont les images habillent notre imaginaire commun de la taule, à l’école de la prison, où la culture de l’institution prend corps chez les élèves surveillant.es et se poursuit dans les nouvelles structures. Dans ces prisons, je tente consciencieusement de me défaire de ce que chacun cherche à y trouver comme s’il fallait vérifier les fondements même de la prison. Je me trouve face à toute l’ambiguïté de la société, en inversant l’œilleton, je l’ai vue et entendue, violente, émouvante, généreuse et écrasante, désespérante, poétique. Arnaud Théval, juin 2019
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PRISON MIROIR
FRAGMENT D’UNE NUIT Pièce vidéo de Caroline Caccavale Du 26 octobre 2019 au 23 février 2020 3e étage
De 1989 à 1991, je collabore avec Joseph Césarini à la réalisation du film De jour comme de nuit de Renaud Victor. Le cinéaste s’immerge avec sa caméra dans le quartier hommes de la prison des Baumettes durant plus d’une année, aussi bien le jour que la nuit. En août 1990, il me demande de filmer plusieurs nuits au quartier femmes, ne pouvant en tant qu’homme, être dans une même relation de proximité. Jacques Daguerre, directeur de la Maison d’arrêt, accepte cette proposition, à la seule condition que je reste enfermée les nuits entières. Il m’a fallu plusieurs jours avant de me décider. Ce saut dans l’inconnu était double, je n’avais encore jamais filmé et je ne connaissais que le jour en prison. Un groupe de femmes détenues et une surveillante ont accepté de m’accueillir et de partager leurs nuits enfermées. Je suis rentrée dans cet espace-temps sans intention précise, je devais être là. Aucune idée toute faite n’est venue encombrer notre relation, alors chacune d’entre nous a pu se saisir de cet espace laissé disponible. J’ai ressenti la caméra comme un prolongement de mon corps, cela m’a permis d’éviter la description pour éprouver avec ces femmes, une expérience d’un temps partagé d’un côté et de l’autre de l’œilleton. Caroline Caccavale
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FOR THOSE WHO THINK YOUNG Exposition d’Olivier Millagou
Le titre de l’exposition personnelle d’Olivier Millagou sonne comme une ode à la jeunesse. Mais pas n’importe laquelle. Une jeunesse qu’on imagine dorée, lascive, muette d’âme, à cheval sur les attraits de son corps et la santé de son portefeuille. Une jeunesse hors-sol engagée dans une course à la consommation, de liqueurs festives et de sodas bruns. L’installation d’Olivier Millagou a gardé de cette jeunesse sa capacité d’aduler le moment présent, de se régénérer dans la contemplation d’un soleil couchant dont il nous offre ici les signes faibles. Des palmiers sans feuilles, fruit d’un assemblage de pots de la région, forment quant à eux une chorale fantomatique, qui signale un désenchantement, une chute dans le réel qui purge les excès et l’amnésie des décennies passées.
Du 26 Octobre 2019 au 23 Février 2020 Panorama Une proposition de FRÆME Commissariat : Julia Marchand
Le paysage immersif du Panorama à la Friche la Belle de Mai est effectivement passé par le filtre de l’engagement, à commencer par celui de l’artiste avec son environnement le plus immédiat de Sanary-sur-Mer, dont il tire une éthique de proximité. La glisse s’accorde, elle aussi, avec Greta Thunberg (en témoigne le mouvement citoyen Rame pour ta planète), et se vit avec émotion pour se lover dans une autre temporalité : un peu en dehors, un peu à côté mais en phase avec la Méditerranée ou l’océan. Pour obtenir ce paysage en arrêt, bercé par les rifs de guitare et les touches de synthé, Olivier Millagou s’est employé à réutiliser les matériaux des expositions passées de la Friche. Il en résulte un banc en devenir, piédestal qui tente d’ériger des oursons en terre-cuite récupérés par l’artiste sur la plage lors des cinq dernières années. Mickey a perdu ses oreilles et l’un des Télétubbies, au corps entier, contemple, parmi d’autres protagonistes de l’enfance, le paysage bicolore de substitution. Prêtés aux adolescents skateurs les premières semaines de l’exposition, les Skate Paintings complètent l’horizon des sports de glisse et la liste des œuvres confectionnées par les mains d’Olivier Millagou.
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PAR HASARD Exposition en 2 Volets à la Vieille Charité et à la Friche la Belle de Mai Du 18 octobre 2019 au 23 février 2020 4e étage
L’exposition Par Hasard présentée à la Friche la Belle de Mai constitue le deuxième volet d’un parcours chronologique qui débute au Centre de la Vieille Charité par les années 1850 pour rendre compte de l’importance du hasard dans la naissance de la modernité en art.
Commissariat : Guillaume Theulière
À la Friche, le parcours se poursuit avec des œuvres contemporaines de 1970 à nos jours provenant du [mac] musée d’Art Contemporain, du FRAC-PACA, du Fonds communal d’art contemporain de Marseille, du CIRVA, de collections particulières, de galeries. L’exposition comprend aussi les productions d’œuvres inédites de 5 artistes travaillant à Marseille ou en résidence à la Friche (en coproduction avec Fræme) : Gillian Brett, Robin Decourcy, Virginie Sanna, Delphine Wibaux, Adrien Vescovi.
Une proposition des Musées de Marseille et de la Réunion des musées nationaux - Grand Palais avec la Friche la Belle de Mai
Les travaux des 50 artistes exposés au 4e étage de la Tour de la Friche, sont déployés en 12 thématiques (Dés / Ordre / Désordre / Empreintes / Brisures / Brûlures / Eau / Moisissure / Rencontre / Poussière / Jeu / Musique) témoignant des enjeux actuels de la création contemporaine, et de ses rapports de plus en plus forts avec la nature, génératrice, d’une forme d’art involontaire.
PROGRAMMATION SATELLITE Dans le cadre de l’exposition Par Hasard, une programmation culturelle et culinaire vient interroger davantage la notion du hasard ainsi que son rôle dans le processus de création artistique.
À LA FRICHE, PLUSIEURS PROPOSITIONS : ENTRE JANVIER ET FÉVRIER 2020 Les grandes Tables de la Friche prennent part à l’aventure Par Hasard avec des rendez-vous culinaires invitant le public à rencontrer les œuvres par le détour du goût et de la mise en table. (cf. page 29) LE 17 ET 18 JANVIER Marseille Objectif DansE invite Esther Ferrer, performeuse, et Tom Johnson, musicien, à s’emparer du plateau d’exposition du 4e étage pour deux spectacles en écho à l’exposition Par Hasard. (cf. pages 26 et 27) LE 22 JANVIER Des ateliers philo et des conférences sont menés par Opera Mundi afin d’aborder de manière singulière la notion du hasard. (cf. page 28)
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MANGER TES YEUX Ici ment la ville MANGER TES YEUX - Ici ment la ville est le titre que Yohanne Lamoulère a choisi pour cette exposition, une décharge passionnée et accusatrice. Ses photographies demandent à être regardées avec attention. Elles nous entraînent dans une catalepsie, sollicitent notre faculté à observer et à déterminer ce qui est face à nous, ce que nous ne pouvons peut-être pas voir au premier regard.
Du 26 octobre au 8 décembre 2019 Galerie la Salle des Machines GRATUIT
La photographe nous raconte une histoire personnelle. Un récit autobiographique nourri des personnages, des paysages et des usages qui l’entourent ou qui ont marqué son monde. Prises de vue documentaires ou mises en scène, tout se mélange. La vérité, celle de l’auteure, nous déplace vers un univers où sa réalité dépasse la fiction.
Dans le cadre du festival PHOTO MARSEILLE 2019
Qui est cet homme torse nu dans la forêt ? Ce bleu est-il celui de la mer ? Où les gravats de la rue d’Aubagne sont-ils stockés ? Pourquoi Anna a-t-elle été photographiée dans “sa” rue ? Si Zoé est une femme, alors pourquoi Rita se bande t-elle les seins ? Aujourd’hui, que signifie d’avoir 13 ans à Saint-Mauront ? Et comment photographier Marseille en 2019 ?
Commissariat : Floriane Doury
Une proposition de La Photographie Marseille
Yohanne répond en prenant une fois encore un chemin détourné. Pour tisser une narration distanciée, sortir du tout colère, il faut s’éloigner, prendre du champ, et peut-être mentir. C’est cette duperie pleine de véracité qui se retrouve face à nos yeux. Le mensonge des corps dans un espace politique de la ville meurtrie, photographiée par une artiste fraudeuse, qui la mange des yeux. 11
NOUVELLE EXPOSITION
SICKSCREEN LAND Focus sur la scène sérigraphique Du 14 décembre 2019 au 23 février 2020 Vernissage le 14 décembre 2019 de 19h30 à 21h 5e étage Une proposition du Dernier Cri
Collectif d’auteurs, organisateur et commissaire d’expositions (Underbrut en 2016, Mondo DC en 2018...), cette année Le Dernier Cri propose de plonger dans la scène sérigraphique contemporaine avec l’exposition Sickscreen Land qui envahit les 600 m2 du 5e étage de la Tour de la Friche, à partir du 14 décembre et jusqu’au 23 février 2020. En sollicitant des convives de tous les pays, l’exposition défend la propagation d’ouvrages artisanaux à contenu graphique : l’image y a une place prépondérante, réalisée de A à Z, de manière souvent collégiale. Ces sérigraphies sont à bien des égards le miroir de générations vives et contestataires qui provoquent l’attention sur des sujets intemporels tels que la mort, le sexe, la religion, et la violence de notre société. Leur prise de risque et leur vitalité « kamikaze » s’expriment à travers leurs choix (thématiques et visuels) et une liberté prise contre une censure bien-pensante. Au centre de l’exposition, une installation met en lumière les travaux réalisés dans le cadre du projet européen Turbulator auquel Le Dernier Cri participe depuis 2018. Turbulator favorise le développement de passerelles entre 4 structures qui œuvrent dans les domaines de la diffusion, création et formation artistique dans 4 pays différents.
Du 14 au 15 décembre en entrée gratuite
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Et comme le veut la tradition, le lancement de l’exposition annuelle du Dernier Cri est marquée par la co-présence de VENDETTA, salon du multiple et de la micro-édition qui pour la septième année envahit la Friche avec plus de soixante éditeurs et collectifs indépendants ! (cf page 24)
NOUVELLE EXPOSITION
ESTHÉTIQUE DE L’INVISIBLE Exposition photographique de Pauline Daniel
Inscrivant son travail artistique dans le monde du comestible, l’œuvre de Pauline Daniel fait appel à notre inconscient collectif et culturel et à notre imaginaire. Poétique, engagé, empreint de fantaisie et parfois de féminisme, son univers intrigue, transporte et interroge le spectateur autour des questions contemporaines liées à l’alimentation. L’exposition Esthétique de l’invisible à la galerie la Salle des Machines présente deux séries issues du travail de la photographe : « Épluchez-moi », réalisée en 2014 pour et avec les Banques Alimentaires sur le thème de la lutte contre le gaspillage, et « Rêve de l’Autre, la cuisine Africaine muséographiée » réalisée en juin 2014 à la demande de « La maison de Fogasse » sur le thème de la cuisine Africaine.
Du 21 décembre 2019 au 19 janvier 2020 Vernissage le 20 décembre à 18h Galerie la Salle des Machines • GRATUIT Une proposition de la Friche la Belle de Mai
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NOUVELLE EXPOSITION
CHIBANIS LA QUESTION Un hommage artistique et photographique fait aux Chibanis Du 25 janvier au 1er mars 2020 Vernissage le 24 janvier à 18h Galerie la Salle des Machines GRATUIT Une proposition de la Friche la Belle de Mai
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L’exposition Chibanis La Question imaginée par la famille Luc Jennepin, Sophie Pourquié et leur fille Mona, nous ouvre les yeux sur ceux que nous ne regardons plus, sur ces âmes errantes des foyers sans âtre. Des portraits illuminés par la dignité de ceux qui, après une vie de labeur, s’éteignent aujourd’hui dans la précarité, l’indifférence, l’amnésie publique. Les portraits de Luc Jennepin éclairent cette face de l’histoire de l’immigration, et rendent hommage à ces hommes à travers la force saisissante des photos. Si la thématique des Chibanis comporte évidemment une part sociale forte et un caractère dramatique, le photographe montpelliérain né à Alger en 1970, a choisi de présenter une image valorisée de ces hommes et de ces femmes, loin du misérabilisme où on les cantonne souvent.
LES EXPOSITIONS DU PRINTEMPS À partir du 14 mars 2020 Vernissage le 13 mars à 18h
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LE GRAND DÉPOTOIR Julien Blaine Du 14 mars au 10 mai 2020 3e étage 3 temps forts : 13 mars Vernissage à partir de 18h
17 avril Tout doit disparaître
10 mai
Évidemment ce serait plus pertinent, plus exemplaire, si j’étais Christofer Wool, Peter Doig, Damien Hirst, Richard Prince, Anselm Kiefer, Adrian Ghenie, Marc Grotjhan, Rudolf Stingel, Zeng Fanzhi, Yoshitomo Nara, Jeff Koons, Ai Weiwei… Si j’étais un artiste issu de l’impérialisme américain made in United State of America ou asiatique made in République Populaire de Chine ! Je ne suis que Blaine, Julien Blaine, et je ne suis pas dans le marché de l’art à part quelques rares collections italiennes, suisses, floridiennes et françaises que je puis compter sur les doigts de mes 2 pieds.
Liquidation avant fermeture
Le but de cette exposition : Le Grand Dépotoir est donc le suivant : Montrer tout ce qui me reste dans mes ateliers : Absolument tout !
Une proposition de la Friche la Belle de Mai
Les choses seront déposées dans les pièces et sur les cimaises de l’expo de-ci, de-là à l’emporte-pièce (le mot composé est doublement juste). L’exposition durera un mois, durant ce mois le public pourra venir choisir les œuvres qu’il désire emporter gratuitement et qu’il emmènera aussitôt après son choix. Et à la fin, le mois étant écoulé, ce qui reste de l’expo composera un beau feu de joie à moins que tel musée les récupère dans ses réserves… ! Et je ne produirai plus que du texte dans des livres ou des revues. Plus aucune toile, dessin, sculpture, installation, plus rien pour les collectionneurs, les galeries et les musées. Et pas loin de passer au stade octogénaire, je cesserai aussi de me produire en chair et en os et en public. Julien Blaine, avril 2019
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STREET TRASH L’effet spécial de la sculpture / Sculpture as special effect L’exposition STREET TRASH réunit des œuvres et des artistes ayant un univers commun avec le film Street Trash et plus largement avec la culture gore, le grotesque et le post-apocalyptique. La poubelle de rue, la récupération, les rebuts, les lieux abandonnés et délaissés sont depuis plusieurs générations d’artistes une source inépuisable d’idées pour la création plastique. Les dadas, les nouveaux réalistes et depuis les années 80 des artistes américains comme Mike Kelley, Paul Mc Carthy, Paul Thek, Jimmy Durham ou John Bock ont fait émerger cette violence issue des cultures urbaines, underground et péri-urbaine avec humour et brutalité.
Du 14 mars 2020 au 10 mai 2020 Vernissage le 13 mars à 18h 4e étage Une proposition de Tank Art Space
L’exposition STREET TRASH tente pour la première fois de cerner le genre horrifique dans la sculpture et l’art contemporain. Elle a pour but de rassembler dans une scénographie sombre et inquiétante des œuvres d’artistes contemporains qui, par leurs formes, leurs matériaux, leurs esthétiques partagent cette fascination jouissive pour ce qui fait peur, répugne ou traumatise mais qui, pourtant, sublime les matières pauvres et délaissées. Dans le cadre de cette exposition, une projection du film Street Trash est proposée le samedi 14 mars 2020 au cinéma Le Gytpis.
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SIGNAL — ESPACE(S) RECIPROQUE(S) Exposition collective Du 14 mars au 10 mai 2020 Vernissage le 13 mars à 18h Panorama
SIGNAL est une exposition « dé-sanctuarisante », sous le commissariat d’Aurélie Faure et de Lola Meotti, dédiée à la scène contemporaine bruxelloise. SIGNAL se compose d’une sélection d’artistes internationale et hybride dans le but de réunir et de connecter les identités polyphasées d’une capitale irréductible à un dénominateur commun. L’espace d’exposition deviendra l’observatoire des manifestations du vivant et de ses codes où le signal - un mot, un geste, une action, un son, une lumière-forme un langage destiné à informer, avertir, indiquer, déclencher, provoquer, annoncer, et révèle le fonctionnement de notre société.
Dans le cadre de « Instant T » Une proposition du Centre Wallonie-Bruxelles/Paris avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International et de la Fédération Wallonie-Bruxelles
Le Centre Wallonie-Bruxelles/Paris - archétype de l’anti-musée - soutient et défend les territoires de la création contemporaine et annonce le lancement de la 1ère édition de sa saison Parallèle, qui se déroulera à Marseille de mars à octobre 2020, intitulée « Instant T ». En écho à la biennale européenne Manifesta 13 et avec la complicité de la Friche la Belle de Mai, Le Centre Wallonie-Bruxelles Paris commencera par investir le Panorama de la Friche avant de poursuivre sa programmation avec Montévidéo, le FRAC PACA, le CIPM,… Cette saison délibérément syncrétique donnera à prendre le pouls de la scène contemporaine belge francophone et de facto internationale — de l’underground au consacré.
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MARGRET HOPPE Südwall, Marseille, 2017-2019 S’étirant sur la côte autour de Marseille, de la frontière italienne jusqu’en Espagne, le «Südwall» (Mur de la Méditerranée) a été construit pendant la Deuxième Guerre mondiale. Il servait à la Wehrmacht allemande, qui occupait le territoire depuis 1943, de poste de défense contre les forces alliées. Aujourd’hui encore, on trouve des restes de bunkers, de fortifications et de stands de tir dans la ville de Marseille, le long des Calanques et de ses falaises blanches et sur les îles du Frioul. Pour cette série, Margret Hoppe photographie ces bunkers qui, par leur matérialité et la couleur du ciment, semblent presque s’intégrer dans le paysage rocheux du littoral. Mais la série de photos du Südwall géographique et de ses traces architecturales dans le paysage se trouve complétée par une autre recherche portant sur les traces de l’histoire des exilés à Marseille :
Du 14 mars au 26 avril 2020 Vernissage le 13 mars à 18h Galerie la Salle des Machines GRATUIT
Une proposition du Goethe Institut et le Garage Photographique
« J’ai suivi les traces de Varian Fry et j’ai photographié les maisons à Sanary-sur-Mer où de nombreux exilés logeaient. Ici se fait le lien avec le Camp Les Milles, lieu d’internement de Lion Feuchtwanger et d’artistes plasticiens comme Karl Bodek qui ont peint les murs du réfectoire pendant leur détention. Ainsi, la série de photos sur les lieux d’exil fait écho à celle sur le Südwall ; la période et le thème correspondent – mais c’est l’Histoire franco-allemande, et par là même l’Histoire conflictuelle de l’Europe, qui fait le lien. » Margret Hoppe 19
FESTIVALS, ÉVÈNEMENTS, RENDEZ-VOUS, ACTUALITÉS Au cœur de l’activité de la Friche, des structures et des artistes qui créent œuvres et modes de relation au public : des temps visibles, moment de convocation des publics pour des spectacles, des festivals, des rencontres, des moments festifs, des performances, mais aussi des temps de réflexion et de recherche…. 20
PRISON MIROIR
REGARD DEPUIS LA PRISON Une rétrospective des réalisateurs-producteurs Caroline Caccavale et Joseph Césarini [1990-2016] En prison la question du regard est centrale, les détenu·e·s comme les personnels de surveillance sont sans cesse sous le regard de l’autre, dans cette observation réciproque se joue la question du pouvoir. Au dehors, les médias fabriquent le plus souvent une image qui éloigne les détenu·e·s de nous, présentant des corps sans visages, exposés, contrôlés et contrôlables, plaçant le spectateur dans une place d’extériorité. Le spectateur de ces images pense avant tout la détresse du•de la détenu·e, ce qui vient renforcer chez lui un sentiment d’impuissance et de toute puissance, car il peut compatir, tout en étant rassuré de ne pas être à la même place.
Jusqu’au 20 février 2020 Au cinéma Le Gyptis, et La Baleine Une proposition de la Friche la Belle de Mai avec Lieux Fictifs dans le cadre de Prison Miroir
Les films que nous avons réalisés, initiés ou produits dans ce travail collectif avec les personnes détenues proposent un autre point de vue et déconstruisent les figures attendues. Ils se fabriquent dans l’expérience de la relation, dans les changements de place des uns des autres (ceux du dedans et ceux du dehors) tout à la fois acteurs, auteurs, réalisateurs, spectateurs. Au travers de ces différents déplacements, la prison et les personnes détenues qui sont lors représentées, ne sont plus tout à fait les mêmes et ne peuvent plus être regardées de la même façon. Caroline Caccavale & Joseph Césarini Août 2019 • Co-fondateurs de Lieux Fictifs
PROGRAMME Vendredi 13 Decembre à 21H La Baleine
Samedi 8 février à 20H Le Gyptis
L’épreuve du vide
9m2 pour deux
de Caroline Caccavale et Abdoulaye Diop Dany
de Joseph Césarini et Jimmy Glasberg
Mirage
Production Agat films - Lieux Fictifs
de Tiziana Banchieri Production Lieux Fictifs
Vendredi 24 janvier à 21H La Baleine
La vraie vie
Jeudi 20 février à 21H La Baleine
Anima de Caroline Caccavale et Joseph Césarini Production Lieux Fictifs
de Joseph Césarini et Aziz B
Trous de mémoire de Jean-Michel Perez Production Lieux Fictifs
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MARIONNETTES À partir de 8 ans
LE MARCHÉ NOIR DES PETITES UTOPIES 6 & 7 décembre 2019 Friche la Belle de Mai
Le théâtre de marionnettes fait partie d’un patrimoine commun voire universel que le public regarde, observe et savoure toujours avec bienveillance, passion et tendresse.
Une proposition de la Compagnie Anima Théâtre
La Friche la Belle de Mai, lieu de diffusion pour toute discipline artistique, a le plaisir d’accueillir pour la première fois le festival marseillais Marché noir des petites utopies consacré aux petites formes marionnettiques. Crée en 2013 par la Compagnie Anima Théâtre, cette année le festival fait le choix d’une programmation toujours exigeante, riche, mais encore plus variée, puisque faisant se croiser les propositions d’artistes d’ici ou d’ailleurs en France, mais aussi de Grèce, Allemagne, Pays Bas, Israël, parmi lesquels certaines figures incontournables telles que le Merlin Muppet Theatre. Aux confins de la tradition et de la création contemporaine, la marionnette permet de poser et exprimer un regard distancié sur le monde d’aujourd’hui. Aussi avec Le Marché Noir des Petites Utopies, Anima Théâtre propose bel et bien de promouvoir et faire découvrir sur notre territoire cet art quasiment intemporel. Le lancement du festival à la Friche : Vendredi 6 décembre 19h • salle Seita • 10/8€ À partir de 8 ans
Samedi 7 décembre 19h • salle Seita • 10/8€ À partir de 12 ans
Compagnie Zusvex Pom Pom Girl
Merlin Puppet Theatre NOOSE
Une petite forme de théâtre d’objets drôle, bête et grinçante, qui raconte le rêve américain. Une farce aigre-douce sur la société de consommation.
Compagnie La Cour Singulière Tire-toi de mon herbe bambi ! Petite Fable loufoque et métaphorique autour de l’esprit de propriété, la peur de l’autre mais aussi une ode à la nature, à sa grâce, à sa puissance.
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Il y a des matins où tu réalises que tout dans ta vie s’est mal passé. Mais il y a aussi des matins où tes rêves reviennent à la charge. Un spectacle surréaliste qui se tient en équilibre entre humour noir et théâtre absurde. Avec le soutien du Goethe Institut
PHOTOGRAPHIE
RUSH PHOTOBOOK Salon de la photographie à Marseille Le Salon du livre photographique de Marseille revient à la Galerie la Salle des Machines pour sa deuxième édition.
Du 13 au 15 décembre 2019 De 12h à 20h
Près d’une vingtaine d’éditeurs internationaux sont réunis pendant trois jours à la Friche la Belle de Mai. Une occasion unique de découvrir des ouvrages remarquables, de rencontrer des auteurs prestigieux. Mais aussi de feuilleter des livres rares et de collection, et d’offrir des tirages photographiques.
Inauguration vendredi 13 décembre de 19h à 21h Galerie la Salle des Machines GRATUIT
Au programme : editing collectif, atelier de fabrication d’un livre photo, présentation de photos en version one-man-show, dédicaces, et surtout une table ronde autour de l’auto-édition le vendredi 13 décembre de 17h à 18h et une conférence de Michel Poivert autour de son nouvel ouvrage 50 ans de photographie française de 1970 à nos jours, le samedi 14 décembre à 17h.
Tous les détails du programme sur lafriche.org et sur le site du festival photo-marseille.com Une proposition du festival Photo Marseille
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SÉRIGRAPHIE
VENDETTA #7 Salon international du multiple et de la micro-édition Samedi 14 décembre de 11h à 21h Dimanche 15 décembre de 11h à 19h Vernissage le 14 décembre de 19h30 à 21h 5e étage GRATUIT
Vendetta, salon international du multiple et de la micro-édition, mis au monde par le laboratoire éditorial Le Dernier Cri, clinique d’expérimentations graphiques non-consensuelle, fête sa 7e année dans les locaux de la salle d’exposition située au 5e étage de la Tour de la Friche. 600 m2 mis au service d’une soixantaine d’acteurs de la profession lors du week-end du 14 et 15 décembre 2019, en concomitance avec le lancement de l’exposition Sickscreen Land* conçue par Le Dernier Cri et ouverte au public jusqu’au 23 février 2020. En parallèle, le pendant musical Vendetta Tatatata propose des concerts tout au long du week-end en partenariat avec l’Embobineuse, salle de concert située à quelques pas de la Friche dans le 3e arrondissement de Marseille.
Une proposition du Dernier Cri
*A l’occasion de Vendetta, l’exposition Sickscreen Land est exceptionnellement gratuite le 14 et 15 décembre.
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DANSE - PERFORMANCE - MUSIQUE
FESTIVAL PARALLÈLE ET SON PRÉLUDE Plateforme pour la jeune création internationale • 10e édition Parallèle et L’Officina-Dansem ont choisi de s’unir autour d’un projet commun et développent ensemble un Pôle de production international pour les pratiques émergentes. Cette union est l’opportunité pour les deux associations d’une vitalité nouvelle. Liée à un contexte et un environnement, elle est une réponse active, dynamique et nourrie de désirs. « Nous avons voulu que la transition soit belle et tournée vers les nouvelles aventures qui nous attendent. C’est pourquoi nous avons imaginé ce prélude en décembre, historique mois du festival Dansem, qui annonce le festival à venir en janvier, Parallèle. » Soirée de célébration joyeuse, le Prélude s’inscrit dans la Friche la Belle de Mai, un des lieux fondateurs de Dansem, et réunit des projets développés dans des contextes révélateurs de ses activités : l’accompagnement en production et les projets européens.
Prélude 14 décembre 2019 Friche la Belle de Mai Festival Parallèle 25 et 28 janvier 2020 Friche la Belle de Mai Une proposition du Festival Parallèle
La programmation du festival et de son prélude a été conçue pour la première année par Francesca Corona et Lou Colombani.
PRÉLUDE
FESTIVAL PARALLÈLE
Sortie de résidence Chourouk El Mati
Le tour du monde des danses urbaines en dix villes Ana Pi
14 décembre 2019
Danse • Salle des Horizons • 17h • Gratuit
Banquet de saudade Anne-Lise Le Gac
25 janvier 2020
Conférence dansée • Module GMEM 16h30 et 19h30 • 12/8€
Installation immersive et performative Salle Seita • 18h et 22h • Gratuit
Tu deuh la miss 1/2 Sortie de résidence Sara Sadik
Scavi Daria Deflorian & Antonio Tagliarini
Avant-première Performance • Ateliers Manufacture 2 18h30 • Gratuit
Performance • Module GMEM 18h30 et 21h • 12/8€
République Zombie Nina Santes
#FAKE UNIFORM
Avant-première Danse • Grand Plateau • 22h • 12/8€
(POUR AGIR EN PUBLIC DANS L’INVISIBILITÉ)
Sara Leghissa / Strasse Performance • Place des quais • 19h45 • Gratuit
Azu Tiwaline Dj set
CHKOUN IS IT ? Dj Set
Grandes Tables • 23h • Gratuit
Grandes Tables • 22h • Gratuit
28 janvier 2020 Ductus Midi Anna Lise Le Gac & Arthur Chambry Performance • Grand Plateau • 20h30 • 12/8€
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PERFORMANCE
TOM JOHNSON Conférence avec répétitions 17 janvier 2020 à 19h Friche la Belle de Mai GRATUIT
Une proposition de Marseille objectif DansE avec les Musées de Marseille Dans le cadre de l’exposition en deux volets Par Hasard présentée à la Friche la Belle de Mai et à la Vieille Charité jusqu’au 23 février 2020
Conférence avec répétitions [1975] se présente apparemment comme une conférence « normale » dans laquelle un compositeur, seul sur scène, parle de son travail. Sauf que par un simple procédé de répétition où le public est aux commandes, elle se transforme en performance musicale qui finalement illustre plus le propos que n’importe quelle explication savante. « Il s’agit bien d’une conférence avec répétition, puisqu’il me faut lire chaque phrase trois fois. La répétition a un rythme qui me plaît. Si quelqu’un aime entendre une phrase plus de trois fois, il suffit de dire « encore ». Et si quelqu’un trouve qu’une ou deux fois sont déjà assez, il n’a qu’à dire « assez ». Ça risque de se compliquer si les uns me disent « encore » et les autres « assez ». Je tâcherai de vous suivre malgré tout. Peut-être me faudra-t-il lire quelques phrases huit ou dix fois. Ou me faudra-t-il lire quelques phrases vingt ou trente fois. Peut-être m’obligera-t-on à lire certaines phrases tant de fois qu’on en perdra le compte. On pourrait en tirer un effet assez intéressant. La conférence durerait alors bien plus longtemps qu’on ne s’y attend. » Tom Johnson est un compositeur né au Colorado, résidant en France, où il connaît une relative notoriété, grâce notamment au succès de ses opéras. Protestant pratiquant, Tom Johnson refuse l’auréole de compositeur, et lui préfère l’humble statut de « trouveur ». Le déterminisme implacable de ses trouvailles sonores, leur mécanique horlogère et désincarnée, contredisent bien des réflexes d’auditions et des habitudes esthétiques. Ainsi la « voix du Village » sonnet-elle étrangement « simple » dans le fatras grandiloquent de l’intellectualisme européen.
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PERFORMANCE
ESTHER FERRER L’art de la performance théorique et pratique & Mallarmé révisé Une performance, qu’est-ce que c’est ? Un genre neutre ? Un hybride ? Une expression artistique ? Un bobard ? Une histoire à dormir debout ? Une plaisanterie ? Un canular ? Un défi ? Une arnaque ? Une escroquerie ? Une torture ? N’importe quoi ? Un excès ? Une surprise ?
Une honte ? Un manque d’idées ? Une découverte ? Un risque ? Un acte gratuit ? Un effort ? Un savoir ? Une manière de communiquer ? Un désir de faire autrement ? Une nouvelle expérience artistique ? Une pousse naturelle, illégale, adultérine, bâtarde de l’art ? Un chemin ? Un espoir ? Une liberté de faire ? Et quoi encore ?
18 janvier 2020 à 19h Friche la Belle de Mai GRATUIT Une proposition de Marseille objectif DansE avec les Musées de Marseille Dans le cadre de l’exposition en deux volets Par Hasard présentée à la Friche la Belle de Mai et à la Vieille Charité jusqu’au 23 février 2020
Esther Ferrer, née en 1937 à Saint-Sébastien [Espagne], vit et travaille à Paris. Figure majeure de la performance, elle est a été membre de 1967 à 1996 de ZAJ, groupe très proche de Fluxus sans pour autant lui être affilié, avec Juan Hidalgo et Walter Marchetti, tous deux musiciens. Pour elle, « la performance est l’art du temps, de l’espace et de la présence ». Si celle-ci reste sa pratique principale et le domaine dans lequel elle est connue aussi bien en Europe qu’aux États-Unis, au Mexique, à Cuba, au Japon, en Corée ou en Thaïlande, son œuvre plastique se développe dans le sens d’un minimalisme très particulier qui, selon ses termes, est basé sur la rigueur de l’absurde. 27
CONFÉRENCES - ATELIERS
TEMPS, HASARD(S) ET ÉVOLUTION 22 janvier 2020 De 15h45 à 19h Friche la Belle de Mai GRATUIT
En écho à l’exposition Par Hasard, l’association Opera Mundi* propose à la Friche un temps fort de rencontres interrogeant de manière singulière les notions de «hasard» et de temps au regard des processus de création et de développement du vivant. Chaque conférence est précédée d’un atelier gratuit animé par Philosophes Publics.
Une proposition d’Opéra Mundi et les Musées de la ville de Marseille
Au programme : trois ateliers philo pour les enfants et les adultes ; une double conférence qui invite au dialogue fécond entre sciences du vivant et psychologie avec Guillaume Lecointre, zoologiste spécialiste de la classification des espèces, et Nicolas Gaudit, mathématicien et psychologue ; et pour finir, un temps d’échange avec l’incontournable Apéro-Mundi.
(ateliers sur inscription)
Dans le cadre de l’exposition en deux volets Par Hasard présentée à la Friche la Belle de Mai et à la Vieille Charité jusqu’au 23 février 2020
* Opera Mundi promeut la réflexion et le débat à travers des cycles de conférences tout public.
PROGRAMME 15h45 • Salle des Machines Atelier philo animé par Les Philosophes publics
18h • Salle des Machines Atelier philo animé par Les Philosophes publics
TEMPS, HASARD, ÉVOLUTION
TEMPS, HASARD, ÉVOLUTION
7/12 ans – Gratuit sur inscription
Tout public + 15 ans – Gratuit sur inscription
17h • Grand Plateau Conférence Abécédaire
19h • Grand Plateau Conférences suivies d’un Apero Mundi
HASARD ET ÉVOLUTION
TEMPS ET HASARD(S)
Tout public + 7 ans – Entrée libre
Tout public + 15 ans - Entrée libre
Avec Guillaume Lecointre
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Avec Guillaume Lecointre et Nicolas Gauvrit
CUISINE - ART
CUISINE À L’ŒUVRE Par Hasard Emmanuel Perrodin, Chef cuisinier itinérant en résidence au restaurant Les grandes Tables, explore les rapports qu’entretient la cuisine avec les autres disciplines artistiques.
Janvier-Février 2020 Friche la Belle de Mai
En collaboration avec Les Musées de la ville de Marseille et I.C.I – Les grandes Tables, une programmation est pensée autour des expositions afin de proposer au public des rendez-vous culinaires qui invitent à explorer autrement les œuvres. Dîners, déjeuners, visites dégustées sont proposés dans les espaces emblématiques des musées, les dégustations invitent le public à rencontrer les œuvres par le détour du goût et de la mise en table.
Une proposition des Musées de la ville de Marseille et I.C.I – Les grandes Tables
Après Erwin Wurm au musée Cantini et On n’a rien inventé au musée d’Histoire, Emmanuel Perrodin est invité à explorer et interpréter l’exposition Par Hasard présentée en deux volets au Centre de la Vieille Charité et à La Friche la Belle de Mai.
Dans le cadre de l’exposition en deux volets Par Hasard présentée à la Friche la Belle de Mai et à la Vieille Charité jusqu’au 23 février 2020
Le premier temps de recherche a été présenté au public à l’occasion du vernissage le 17 octobre au Centre de la Vieille Charité. Le second temps se déploie entre le mois de janvier et le mois de février 2020 à la Friche la Belle de Mai.
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TABLE RONDE - LECTURE - CONCOURS D’ÉLOQUENCE
PRISON MIROIR WEEK-END #2 Vendredi 7 et samedi 8 Février 2020 Une proposition de la Friche la Belle de Mai avec Lieux Fictifs Prison Miroir reçoit le soutien du Ministère de la Justice, de la Direction de l’Administration Pénitentiaire, de la Direction Interrégionale des Services Pénitentiaires, du Conseil départemental de l’Accès au droit des Bouches-du-Rhône, du Barreau de Marseille et de la Fondation de France. En partenariat avec France Culture, Les Inrockuptibles et Libération.
Poursuivant son exploration du lien entre art et prison, Prison Miroir développe sa réflexion, avec le concours de Laure Adler, en plusieurs temps publiques le week-end du 7 et 8 février 2020 : rencontres, lectures, conférences, et concours d’éloquence.
PROGRAMME VENDREDI 7 FÉVRIER 2020
SAMEDI 8 FÉVRIER 2020
18h30 | Table ronde 2
11h | Rencontre et lectures
L’ART DE COOPÉRER Grand Témoin Laure Adler
Rencontre avec des écrivains animée par Laure Adler et ponctuée de lectures de textes sur la prison et sur l’enfermement, par des élèves de 3e année de l’ERACM.
Comment se saisit-on du mot culture quand on se croise depuis l’institution pénitentiaire et le champ de l’art ? Est-il possible que ces espaces et productions artistiques soient entendus et vus comme des moyens d’émanciper notre pensée sur la prison ? Modératrice : Leïla Delannoy (sociologue) Entrée gratuite | au Grand Plateau (niveau 2)
20h
Conférence de Laure Adler Comment repenser autrement nos rapports à l’imaginaire de la prison ? La prison déborde-t-elle plus encore que jamais, de quoi, avec qui ? Quelle disruption possible aujourd’hui pour penser la prison dans le dispositif global ? En présence de Sarah Louis (comédienne) Entrée gratuite | au Grand Plateau (niveau 2)
Entrée gratuite | au Grand Plateau (niveau 2)
17h | Concours d’éloquence
QUE SERAIT LE MONDE SANS PRISON ? Un concours d’éloquence réalisé par les élèves de la classe terminale «maintenance nautique» du Lycée professionnel Poinso-Chapuis, suite à 28h d’atelier avec l’association Eloquentia Marseille. Entrée gratuite | au Grand Plateau (niveau 2)
20h | Projection - au cinéma le Gyptis
9M2 POUR DEUX de Joseph Césarini et Jimmy Glasberg Prison des Baumettes – 2005
Suite de la rétrospective des films de Lieux Fictifs au cinéma le Gyptis.
9 m², c’est la superficie d’une cellule que partagent deux détenus le temps de leur incarcération en maison d’arrêt. Tour à tour interprètes et filmeurs, dix d’entre eux mettent en scène leur vie quotidienne... Tarif de 5€ à 6€ | Le Gyptis, 136 rue Loubon
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CINÉMA
22es RENCONTRES DU CINEMA SUD-AMERICAIN Les 22es Rencontres du Cinéma Sud-Américain organisées par l’association Solidarité Provence Amérique du Sud - ASPAS, auront lieu du 27 mars au 4 avril 2020 au Cinéma le Gyptis.
Du 27 mars au 4 avril 2020 Cinéma Le Gyptis
AU PROGRAMME
Soirée d’ouverture le vendredi 27 mars 2020
Projections de plus de 30 long et court-métrages, films d’animations et documentaires inédits en France ou en région. Séances suivies de débats en présence des réalisateurs invités. Tables rondes. Master Class. Soirées thématiques : cinéma et littérature, rétrospectives... Films primés par un jury officiel, un jury jeune et le public. Séances scolaires et familles. Musique latino-américaine et buffets latino-américains pendant toute la durée des Rencontres.
Plus d’informations sur cinesudaspas.org et lafriche.org Une proposition de l’ASPAS avec le Cinéma Le Gyptis et la Friche la Belle de Mai
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MUSIQUES ÉLECTRONIQUES
CABARET ALÉATOIRE Des propositions du Cabaret Aléatoire
Toute la programmation 2019/2020 est à découvrir sur le site du cabaret-aleatoire.com et sur lafriche.org
Le Cabaret Aléatoire, implanté au centre de la Friche la Belle de Mai, est un lieu atypique et décalé qui s’attache à présenter toutes les formes des musiques électroniques pour tous les publics par le biais de concerts, de soirées, de temps d’écoute et d’installations sonores. UNE PROGRAMMATION PROTEÏFORME POUR FAIRE DÉCOUVRIR TOUTES LES CULTURES ÉLE CTRONIQUES Différentes esthétiques et courants musicaux, différents concepts de programmations, différents modes de présentations, différents formats horaires qui permettent au public de choisir entre : Les soirées ONE, avec un artiste international et légendaire de la scène électronique. Les All Night Long, un moment rare où un seul artiste s’aventure dans un format inhabituel, durant 6 heures de set. Les Labels Nights pour mettre en avant plusieurs artistes d’un label incontournable. Les Concerts, avec comme son nom l’indique, un groupe, des instruments et des machines. Les rendez-vous du Club Cabaret, destiné à la découverte, tous les vendredis à 5€, dans un format plus intimiste, en partenariat avec les collectifs de la scène locale. Et bien sûr pour la 6e année les rendez-vous du Club Cabaret. Le format destiné à la découverte, tous les vendredis à 5€, plus intimiste, en partenariat avec les collectifs de la scène locale et les partenaires emblématiques de la scène électronique. On pourra y retrouver notamment pour cette année 2020 : Rendez-vous, Club Trax, Metaphore Collectif, Bliss, Matt Sassari & friend, Wicked Girls et bien d’autres…
TRAVAILLER AVEC LES ARTISTES ET AU PLUS PRÈS DES PUBLICS DU TERRITOIRE Le Cabaret est incubateur et initiateur de plusieurs dispositifs à destination de tous les types de publics en situation de difficulté. Les projets et dispositifs d’action culturelle sont travaillés avec les artistes associés au Cabaret et/ou les artistes en résidence, par exemple… L’envers du Cab, les publics sont invités à assister à des mini-concerts, découvrir une autre facette d’une salle de concert, et discuter avec des artistes. Du Casque au Playground, un projet de création mené toute l’année avec les jeunes adolescents de la Belle de Mai, en partenariat avec la SCIC, donnant lieu à une grande restitution annuelle, gratuite et familiale, « La Block Party ». La Fabrique Éléctro, des ateliers de pratiques artistiques dans le cadre du temps scolaire, en partenariat avec la SACEM. DÉFENDRE UN CERTAIN NOMBRE DE VALEURS : VERS DES SOIRÉES PLUS BELLES Le Cabaret Aléatoire entend aussi lutter à son niveau contre tout type d’exclusions et porte un projet expérimental, de réflexion et d’échange, face à la problématique du sexisme, de l’homophobie, du racisme, de toutes autres formes de discrimination. Ce projet est conduit pour fédérer l’ensemble des équipes, des publics, des artistes, des partenaires et des prestataires pour aboutir à une « charte des valeurs » partagée par tous.
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LA FRICHE ACCUEILLE… Résidences Artistiques 2019-2020
La Friche, c’est aussi des temps invisibles, laboratoires et résidences qui permettent à des artistes de se mettre au travail et de créer dans les meilleures conditions 33
RÉSIDENCE MÉDITERRANÉE Programme de résidences artistiques Résidence Méditerranée est une production de la Friche la Belle de Mai
Depuis 2015, la Friche la Belle de Mai et l’Institut Français du Maroc ont initié le programme « Résidence Méditerranée ». Elargi en 2017 avec l’Institut Français d’Algérie et en 2018 avec l’Ambassade de France en Iran associée à la Kooshk Residency, ce dispositif de résidences a pour objectif l’accueil d’artistes émergents à Marseille pour encourager leur mobilité en Méditerranée : cette résidence à la Friche leur propose un cadre de recherche et de création sur mesure qui leur permet de développer leur pratique artistique et de (re) découvrir la scène artistique française. Un espace de travail est mis à leur disposition durant leur résidence, ainsi qu’un hébergement sur le site de la Friche la Belle de Mai. Habiter la Friche leur permet de découvrir, de rencontrer et d’échanger avec les multiples acteurs de ce lieu hors norme, constitué de plus de soixante-dix structures culturelles qui œuvrent au quotidien dans toutes les disciplines artistiques confondues. Chaque artiste est accompagné pendant sa résidence par un tuteur choisi en fonction de la discipline et du projet.
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CAMEROUN Dans ce cadre, le Fonds de Dotation Compagnie Fruitière s’associe à ce dispositif pour développer ce projet multi-partenarial en intégrant le territoire de l’Afrique Subsaharienne à cette dynamique. Ainsi, 2 artistes camerounais sont accueillis entre octobre 2019 et mars 2020 à la Friche pour une résidence de 3 mois, et Fræme, structure productrice d’art contemporain à la Friche la Belle de Mai, est leur tuteur. Ils participeront ensuite à une exposition collective à la Friche, mis en œuvre par Fræme, dans le cadre de la saison Africa2020 dont le commissariat est assuré par Elise Atangana.
[ARTS VISUELS]
[ARTS VISUELS]
Justine Gaga Projet : Mobilité
Abdias Ngateu Projet : État des lieux
Octobre > Décembre 2019 Tutorat : Fræme
Janvier > Mars 2020 Tutorat : Fræme
« La mobilité est un travail de création artistique qui est une réflexion autour de la question liée au mode de vie et des déplacements des personnes vers les grandes métropoles. [...] Je m’interroge sur le devenir et l’avenir de ce peuple lorsqu’on sait que les richesses culturelles se perdent au fil des années au profit des manigances d’un système capitaliste qui se déploie comme les tentacules d’une pieuvre vorace et imperturbable. » J. Gaga
« Près de la moitié de la superficie communale est un territoire naturel inconstructible. De par sa ville très accidentée avec des rues parfois très pentues, Marseille ville est naturellement bornée d’insécurités et d’accidents naturels. [...] Marseille comme toutes les autres villes du monde, est le point focal du désordre urbain et de la précarité urbaine. » A. Ngateu
Justine Gaga, née à Douala où elle vit et travaille actuellement, est un artiste multiforme faisant recours à la peinture, l’installation, la sculpture, la performance et la vidéo. Ses travaux interrogent la société, la solitude, l’immigration, l’économie, la santé ; ils ont été exposés dans plusieurs pays, dont le Cameroun, Togo, Mali, Botswana, Sénégal, Afrique du Sud, Colombie, France, Allemagne, Hollande.
Abdias Aldovic Ngateu Kemamen est un artiste camerounais né en 1990 à Douala où il vit et travaille actuellement. Au cœur de son travail plastique et esthétique, il place la déshumanisation de l’homme nouveau dans la société contemporaine. Par le biais de la peinture, il enquête les bouleversements contemporains et questionne notre époque. « Une époque d’insalubrité, immobilités urbaines, de corruptions, promiscuité et désordres urbains. »
MAROC [DANSE]
Chourouk El Mahati Projet : Miroir Direction artistique de Taoufiq Izediou 5 Novembre > 20 décembre 2019 Tutorat : L’OFFICINA « Le sujet de la femme est au centre de mes recherches. J’ai un miroir comme accessoire et j’établis une relation entre femme / miroir, femme / complexe. Debout souriante, je mâche un chewinggum, des rires, une jambe qui tremble, je perds l’équilibre, je suis sur une diagonale sur les points des pieds, je perds l‘équilibre, je tombe, je remonte et je continue mon chemin. Miroir face à face, face à la réalité et à la vérité, un combat contre moi-même… » C. El Mahati
Chourouk El Mahati découvre la danse à l’âge de 20 ans alors qu’elle suit le cycle de formation Al Mokhtabar II de la compagnie Anania, dirigée par Taoufiq Izeddiou. Depuis, elle a participé à plusieurs workshop et masterclass avec des chorégraphes de renom tels que Michel Hallet Eghayen, Carmen Blanco Principal, Youness Khoukhou, Mathilde Monier, Pierre Droulers, Elsa Wolliaston, Verra Montero et Bernardo Montet. Lors de sa résidence Chourouk El Mahati travaillera Miroir, sous la direction artistique de Taoufiq Izzediou. Ce premier solo de danse contemporaine est une recherche basée sur la femme comme sujet, le miroir comme objet, et la relation qui est créée entre ces deux éléments.
Sortie de résidence le 14 décembre 2019 à 17h • Salle des horizons • Gratuit Dans le cadre du Prélude au Festival Parallèle 35
LE BOA Bureau d’aide aux artistes exilés à Marseille Le BOA c’est quoi ? Le BOA a pour but d’accompagner les artistes exilés à Marseille. Le Bureau, crée par Sophie Cattani et Antoine Oppenheim (Collectif ildi ! eldi) est resident à Coco velten et dispose d’un atelier à la Friche la Belle de Mai. Le BOA accompagne des artistes de toutes disciplines : Théâtre, danse, musique, arts plastiques, poésie, littérature, cinéma. La mission du BOA ? L’initiative par de la conviction que tout artiste a besoin d’échange, d’émulation, d’interaction et de confrontation pour avancer dans sa discipline, d’autant plus si il est loin de son pays d’origine. Marseille accueille tous les ans un très grand nombre de personnes en exil, parmi ces personnes se trouvent des artistes contraints de fuir leur pays. Le BOA aide les artistes exilés en offrant un espace de travail et en créant une constellation de partenaires. L’objectif est de créer une plateforme d’échange et d’entraide, d’aider les artistes exilés à se remettre au travail et à rencontrer d’autres artistes et acteurs culturels. Le BOA créera prochainement des évènements artistiques en complicité avec les artistes accompagnés et d’autres artistes du territoire. Le BOA est en lien avec des traducteurs bénévoles, des associations d’alphabétisation ainsi que des juristes et avocats afin de répondre aux différents besoins des artistes. Le BOA, Bureau d’aide aux artistes exilés à Marseille, est accueilli à la Friche dans la salle du petit Théâtre depuis juin 2019. 36
LES BANCS PUBLICS Structure résidente de la Friche Les Bancs Publics, structure de production résidente de la Friche Belle de Mai à Marseille, s’attache à soutenir la création contemporaine française et internationale depuis vingt ans. À travers l’accompagnement en production, l’accueil en résidence artistique, le montage de projets européens et internationaux pour le soutien et la circulation des artistes et des œuvres, et l’organisation du festival international et pluridisciplinaire Les Rencontres à l’échelle, leur enjeu est de défendre et de promouvoir des objets artistiques issus ou à la croisée du théâtre, de la danse, de la performance ou des arts visuels pour donner à voir et entendre des récits du réel et construire des imaginaires partagés. Résidences de création organisées à la Friche Belle de Mai en 2019 :
Bibata Ibrahim Maiga (Mali) Esprit bavard 18 octobre - 13 novembre 2019
Tamara Saade (Liban/France) Cie Nawma Mille et un ventres 21-31 octobre 2019
Bibata Ibrahim Maiga est accueillie dans le cadre du programme Visas pour la création de l’Institut Français. Danseuse et jeune chorégraphe malienne, formée au Conservatoire de Bamako et à l’école des Sables à Dakar, elle travaille sur son deuxième solo, Esprit bavard.
Créée en 2018, la compagnie Nawma est basée à Marseille. Elle est fondée par Tamara Saade et Nino Djerbir, tous deux issus de l’Ensemble 25 de l’École Régionale d’Acteurs de CannesMarseille. Mille et un ventres est leur premier projet de création.
Sortie de résidence en janvier 2020. 37
TRIANGLE FRANCE – ASTÉRIDES Structure résidente de la Friche Pour plus d’information
trianglefrance.org
En 25 ans, le centre d’art Triangle France – Astérides a accueilli près de 600 artistes plasticiens en résidence à la Friche. Soutenus et accompagnés à des moments importants de leurs carrières, beaucoup de ces artistes français, locaux, ou venant des quatre continents, sont désormais reconnus à l’échelle internationale. En amont des espaces d’exposition, Triangle France – Astérides propose des moments de rencontre et de partage au cœur des processus d’expérimentation et de création artistique.
En résidence : Novembre – Mars : Wilder Alison (USA), Simon Asencio (FR), Christiane Blattmann (DE), Aurélien Potier (FR), Rafael RG (BR), Yoan Sorin (FR), Eothen Stearn (GB), etc.
Événements à venir : Atelier-Assemblée le 5 décembre à partir de 19h : étape de travail de Simon Asencio
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LE DERNIER CRI Structure résidente de la Friche Le Dernier Cri accueille toute l’année des artistes en résidence et propose tous les deux mois une exposition du travail en cours (Le Mauvais œil), offrant ainsi un espace de rencontre et de visibilité à ses résidents. L’atelier-galerie du Dernier Cri est ouvert tous les jours en entrée libre et le cycle d’expositions Le Mauvais œil se poursuit tout au long de l’année. Pour la saison 2018-2019 ce sont 9700 visiteurs qui ont été comptabilisés sur les week-ends. En ce moment :
MAUVAIS ŒIL TRICEPHALE
Du lundi au jeudi de 10h à 12h et de 14h à 17h Vendredi de 10h à 18h Samedi et dimanche de 14h à 17h LE DERNIER CRI Atelier-galerie GRATUIT
(UNE EXHIBITION A TROIS TÊTES)
Cha Kinon, FRAMAX, GOTIER Du 19 novembre 2019 aux 17 janvier 2020 C’est à l’occasion de Vendetta, Salon de la micro-édition et du multiple, que l’atelier-galerie du Mauvais œil accueille trois nouveaux auteurs et présente leur première publication aux éditions du Dernier Cri.
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LA MARELLE Structure résidente de la Friche Lieu consacré aux littératures actuelles situé à la Friche la Belle de Mai à Marseille, La Marelle organise des résidences de création, soutient et publie des projets d’auteurs, propose des actions culturelles auprès d’un large public. Elle accueille tout au long de l’année des écrivains, français ou étrangers, en résidence longue ou courte, et s’ouvre à toutes sortes de projets littéraires en facilitant les croisements avec d’autres disciplines artistiques (photo, musique, vidéo, théâtre, arts numériques, arts plastiques…). Elle édite des créations innovantes au format numérique, dont les réalisations des lauréats de l’appel à projets annuel pour une « résidence d’écriture numérique ». Elle conçoit et met en place, avec l’aide de nombreux partenaires du monde du livre, des rencontres et lectures publiques en lien avec sa programmation de résidences, et mène diverses actions pédagogiques et culturelles pour faciliter l’accès au livre et à la lecture.
AUTEURS EN RÉSIDENCE Octobre 2019 - janvier 2020
Février puis juin 2020
DANS LE CIEL TOUT VA BIEN
BENOÎT VIROT
Dans la caverne – Avec Fotokino et Altiplano
Un laboratoire d’édition
Novembre 2019 puis avril 2020
Février puis mars 2020
TARIK CHEKCHAK
BORIS CRACK
Avec Opera Mundi
La Pétanque de Boltzmann - Avec Alphabetville
Décembre 2019 - février 2020
Mars 2020
NATHANAËL
JULIEN MABIALA BISSILA
(Auteur-illustrateur, France)
(Chercheur, France)
(Poète, Canada)
Se traduire en jardin
Janvier puis mars 2020
GABRIELLE SCHAFF (Romancière, France) 40
Retrouvons Manon
(Éditeur, France)
(Poète, France)
(Écrivain pour le théâtre, Congo) et ANNE ALIX (Réalisatrice, France) Briquet Bic
VIVRE & GRANDIR À LA FRICHE
Jeune Public et Familles
Le jeune public est bien au cœur du projet de la Friche qui année après année, en collaboration étroite avec des résidents tels que le Théâtre Massalia, ZINC, BSM, l’AMI, la Crèche, structure une politique ambitieuse pour l’enfance et la jeunesse et projette d’ouvrir une école publique primaire de 9 classes à l’horizon 2022 41
THÉÂTRE JEUNE PUBLIC
THÉÂTRE MASSALIA Des propositions du Théâtre Massalia Toute la programmation du Théâtre Massalia sur lafriche.org et theatremassalia.com
Scène conventionnée d’intérêt national art, enfance et jeunesse, le Théâtre Massalia programme toute l’année des spectacles à destination des enfants, des jeunes mais aussi des adultes qui les accompagnent. De la marionnette, du théâtre, de la danse, du cirque...la création contemporaine y a toute sa place. Pour le Théâtre Massalia, l’adresse aux jeunes publics est un engagement, une démarche assurée et déterminée. C’est avec cette conviction qu’il se soucie du lien avec les familles et les individus, pour que la pratique culturelle s’intègre réellement à la vie des plus jeunes. Toujours avec une préoccupation d’accès à la culture de ceux qui en sont éloignés et en particulier dans le quartier de la Belle de Mai.
Les 5 propositions du Théâtre Massalia à ne pas rater entre janvier et mars 2020 2 SIMPLES CONFÉRENCES PHILOSOPHIQUE, ÉTHOLOGIQUE ET SCIENTIFIQUEMENT DIDACTIQUE :
UNE CHÈVRE DE MONSIEUR SEGUIN REVISITÉE :
RAVIE Vendredi 17 et samedi 18 janvier a 19h
ADRIEN MEGUERDITCHIAN
primatologue Samedi 8 février 15h à la Maison pour Tous de la Belle de Mai
ESTELLE BLANQUET
universitaire spécialiste de la didactique des sciences Samedi 7 mars 11h à la Friche la Belle de Mai
WAYNAK PAR ANNABELLE SERGENT
COMPAGNIE LOBA ÉCRITURE CATHERINE VERLAGUET Vendredi 31 janvier a 19h et samedi 1er février a 19h LE BESTIAIRE THÉÂTRAL EN 3 FABLES :
RURALE, MARINE ET URBAINE ! COMPAGNIE ARNICA Les 14 et 15 février 2020 et les 6 et 7 mars 2020 42
MÉDIATION
VISITES GUIDÉES D’EXPOSITIONS Toute l’année, l’équipe de médiatrices culturelles est présente en semaine (accueil de scolaires et structures associatives) et le week-end pour accompagner tous les publics dans la découverte et la rencontre des expositions de la Tour-Panorama. Chaque visite est interactive, construite dans un dialogue avec les œuvres, et agrémentée d’outils pédagogiques et ludiques. Les médiatrices aménagent des parcours adaptés en fonction des groupes et des âges.
Les visites du week-end LES VISITES EN FAMILLE
LES VISITES TOUT PUBLIC
Samedi à 14h30 pour les 6/12 ans Grands et petits curieux sont invités à découvrir une exposition d’art contemporain. Un mini atelier à base de jeu, mise en scène ou pratique plastique agrémente ce moment.
Samedi à 16h30 et dimanche à 15h (pas d’âge) Une médiatrice culturelle accompagne dans l’exploration des expositions. C’est l’occasion de poser les questions que vous n’aviez jamais osé sur l’art contemporain.
Samedi à 14h30 pour les 6/12 ans Samedi à 16h30 et dimanche à 15h (pas d’âge) Comprises dans le billet d’exposition Gratuit pour les -18 ans Places limitées. Rendez-vous à l’Accueil-Billetterie
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En ce moment, focus sur l’exposition Par Hasard ! L’exposition propose de découvrir nombre d’artistes et auteurs qui, depuis les années 70 à nos jours, ont intégré les lois du hasard dans leur processus créatif. Des démarches libérées des normes, qui jouent avec les règles et où l’accident, l’aléatoire se révèlent. Dés, jeu de mikado, pile ou face sont autant de jeux de hasard qui déterminent la forme de l’œuvre. Comment les matières réagissent sous l’impulsion du hasard ? L’accident est-il à exclure d’une œuvre pour qu’elle soit réussie ? 43
ATELIERS ARTISTIQUES À partir de 6 ans
LES PETITS MERCREDIS Tous les mercredis de 14h30 à 17h (hors vacances scolaires) Tarifs : Familles 5 euros Structures sociales, 3 euros : uniquement sur réservation auprès de fnacer@lafriche.org Tous les détails sur lafriche.org
Les petits mercredis c’est l’expérience de l’atelier, un espace pour inventer, tâtonner, confronter, et laisser reposer. Cette année encore Altiplano* anime les petits mercredis avec le concours d’artistes ancrés dans la transmission, qui vont accompagner les enfants dans la création plastique et sonore. Des ateliers différents mais néanmoins reliés entre eux où il sera question d’amitiés sonores, d’herbes géantes, des Mille et une nuits, mais aussi de couleurs, d’émotions visuelles, de pénombre préhistorique… Les ingrédients cuisinés aux petits mercredis sont : l’enfance, la liberté, la rencontre, la confiance, la pratique de la peinture, le jeu, l’expérience, la joie, le plaisir, le regard, le travail, l’écoute, la patience, la lenteur, le livre, les croisements, l’interdisciplinarité... *Altiplano : Atelier D’impression à la Belle de Mai situé au 23 boulevard Allemand
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ATELIERS-GOÛTERS
LE CLUB ARTICHO Club Articho est né de la rencontre de Damaris Bentz, libraire à la Salle des machines, et de Chamo, illustratrice et éditrice de L’Articho. En complicité avec l’action culturelle de la Friche, elles ont décidé de proposer aux enfants et aux familles un autre regard sur la littérature jeunesse et le dessin. Il en résulte une programmation d’ateliers singuliers et ludiques, voire parfois expérimentaux ou déjantés ! Un samedi par mois, un artiste est invité à proposer un atelier. Il est choisi pour la qualité de son travail mais aussi pour la pertinence et l’originalité de ses ateliers. Les propositions sont très différentes d’un mois sur l’autre. Au Club Articho on a fait un roman photo, fabriqué des instruments étranges, écouté une histoire lue par un ordinateur, dessiné en famille, réalisé des fanzines... L’idée est de permettre un moment privilégié de rencontre et de partage entre l’artiste, les enfants, les familles. Les ateliers sont gratuits et pour la plupart sans inscription.
À partir de 6 ans GRATUIT sur réservation
Une proposition de la Friche la Belle de Mai et du Club Articho
Le gros atout du Club Articho c’est aussi... son goûter ! Camille Savoye du restaurant les grandes Tables s’empare à chaque fois de la proposition de l’artiste et crée un goûter sur mesure, aussi savoureux que créatif. Le premier invité de l’année 2020 sera Guillaumit qui proposera aux enfants de créer des masques en réalité augmentée. Nous accueillerons aussi Delphine Durand, Vincent Mathy, Aurélien Débat, Yassine de Vos, ...
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COURS À L’ANNÉE
SKATE BOARD À partir de 6 ans • dès 4 ans si né·e avec un skate aux pieds* [sur inscription uniquement] Pour toute inscription :
À la Friche, du skateboard toute l’année !
walks.bsm@gmail.com
Une proposition de BSM Board Spirit Marseille avec la Friche la Belle de Mai
BSM Board Spirit Marseille, association installée à la Friche, dispense des cours de skateboard à toute personne souhaitant apprendre cette discipline sportive et artistique. Ces temps d’apprentissage se déroulent sur le skatepark du mardi au samedi, hors vacances scolaires : MARDI 17H30-19H : débutants et intermédiaires MERCREDI 9H30-10H30 : baby skate (4 à 6 ans) MERCREDI 10H30-11H30 : débutants pitchouns (5 à 9 ans) MERCREDI 13H-14H30 : débutants (8 à 11 ans) MERCREDI 14H30-16H : débutants intermédiaires JEUDI 17H30-19H : intermédiaires et perfectionnement JEUDI 18H-19H : adultes VENDREDI 17H30-19H : perfectionnement SAMEDI 10H-11H30 : débutants, pitchouns de préférence SAMEDI 11H30-13H : débutants et intermédiaires
Les cours de skate s’arrêtent à chaque vacances scolaires, périodes durant lesquelles BSM propose des stages mixant la pratique sportive à celle artistique et numérique. *Pour les enfants en-dessous de 6 ans, cours d’essai obligatoire pour valider la motivation et la motricité. Pas d’enfants en-dessous de 5 ans.
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COURS À L’ANNÉE
PERCUSSIONS JAPONAISES Chaque samedi • à partir de 8 ans Depuis 2001, Bamboo Orchestra dispense à la Friche des ateliers de percussions en bambou accessibles à tout le monde, que ce soit avec ou sans connaissances techniques préalables. L’objectif de ces ateliers n’est pas de former de futurs musiciens professionnels à l’instar d’un conservatoire ou d’une école de musique, mais de permettre à ses participants d’acquérir, dans la convivialité et la rigueur, technique de mouvements des bras, rythme et lecture de partition afin de pouvoir jouer, profiter de la musique et la partager avec un public, toujours surpris et enthousiasmé par la qualité de leur prestation. Le parc instrumental installé à la Friche, composé d’instruments de percussion originaux en bambou, telles que les Marimbas d’étude - Take Marimba -, les percussions en bambou - Slittams - et aussi les percussions typiquement japonaises comme les Taiko et ShimeDaiko, permet une pratique musicale variée, enseignée selon une méthode de transmission traditionnelle orale, sans partition. Durant les séances, les participants jouent sur les instruments en bambou qui sont mis à leur disposition. Une pratique musicale qui peut se partager en famille et la possibilité d’intégrer le groupe à tout moment dans l’année.
Les cours ont lieu à la Friche chaque samedi. Nouveau : un cours spécial parent-enfant le matin. Et des cours pour débutants ou niveau avancé l’après-midi. Le 1er cours d’essai est gratuit. Possibilité de s’inscrire tout au long de l’année. Débutants acceptés. Infos, tarifs & inscriptions :
www.bamboo-orchestra.com 04.95.04.96.48
Une proposition de Bamboo Orchestra
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LE GYPTIS, CINÉMA DE LA FRICHE, FÊTE SES 5 ANS ! Le Gyptis Cinéma 136, rue Loubon • 13003 Marseille TARIFS : de 2 € 50 à 6 € Toutes les séances sur
lafriche.org
Le Gyptis est un cinéma atypique. Quel défi cela semblait en octobre 2014 de proposer une programmation engagée, exigeante, répondant à tous les critères d’excellence de l’Art et Essai dans un quartier défavorisé proche du centre-ville de Marseille ! Et pourtant, depuis 5 ans, Le Gyptis s’est affirmé comme un acteur incontournable de la culture à Marseille, un acteur du quartier de la Belle de Mai, un acteur de l’exigence artistique de la manière la plus généreuse qui soit. Par des choix forts, celui des tarifs très bas, celui de partenariats nombreux et fructueux, par celui de l’engagement auprès des habitants du quartier et par la place accordée au jeune public, notre cinéma atypique a désormais une place à part, une place bien à lui, celle d’un lieu accueillant, ouvert, « habité » . Depuis son ouverture, Le Gyptis explore à la fois les cinématographies les plus singulières, donne à voir les films les plus ambitieux, tout en étant un véritable cinéma de quartier, inséré dans la vie culturelle et sociale de son territoire. Le Gyptis permet aux spectateurs de rencontrer des talents nationaux et internationaux, mais aussi de découvrir la riche et dynamique production marseillaise. En proposant une programmation éclectique qui s’intéresse à tous les genres et à toutes les époques, avec un goût marqué pour le documentaire, la sélection du Gyptis porte un regard unique sur le cinéma, à travers ses thématiques qui rassemblent les films et donnent à voir la cohérence de ses choix. Projet voulu et porté par La Friche la Belle de Mai qui en assure l’exploitation, Le Gyptis est aussi un cinéma à l’écoute, avec une équipe amoureuse du cinéma, au plus proche des spectateurs, qui souhaite partager une cinéphilie ouverte, inclusive, curieuse. En cheville étroite avec les manifestations culturelles marseillaises, à commencer par celles organisées par la Friche Belle de mai, en passant par les festivals de cinéma ou de spectacle vivant, Le Gyptis sait aussi créer ses propres temps fort à travers les invitations faites à des réalisateurs, des critiques, des historiens. Particulièrement investi dans la découverte du cinéma pour les plus jeunes, Le Gyptis accompagne les programmations jeune public d’ateliers et de discussions. Notre cinéma n’est pas une simple boîte noire, mais une boîte aux trésors !
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LA FRICHE POUR LES PROS Toute l’année, la Friche accueille dans ses locaux nombreuses propositions (séminaires, congrès, tables rondes, master class) adressées aux professionnels de la culture, de l’éducation, de l’art, de la recherche, etc. Ces temps d’échange et de réflexion viennent nourrir l’écosystème de la Friche qui, à son retour, inspire et enrichit les organismes qu’elle accueille et qui la traversent
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PROFESSIONNELS
PREAC Habiter le patrimoine, conservation, usages et invention 16 et 17 janvier 2020 Friche la Belle de Mai
Le PREAC PACA Patrimoines et créativité poursuit son exploration de la région Provence-AlpesCôte d’Azur à travers la thématique “Habiter le Patrimoine, conservation, usages et invention”.
Une proposition du PREAC
Invité cette année à la Friche, lieu emblématique de l’architecture et du patrimoine, le PREAC PACA interrogera des espaces d’hier, patrimoine industriel, historique, ou naturel sur leur transformation et leur adaptation à la vie contemporaine. La première journée le public partira à la rencontre des concepteurs et des résidents de la Friche la Belle de Mai, pour y découvrir le concept de Friche culturelle et la créativité qui y est générée. Des conférences avec les architectes du lieu et du projet d’une future école primaire au sein du site seront suivis par la visite des lieux, du quartier, d’ateliers de créativité numérique et d’un atelier Barcamp sur la constitution d’un tiers-lieu en mode participatif. On y découvrira également un second lieu emblématique marseillais qui est la cité radieuse de Le Corbusier à travers un outil immersif sonore « La vie radieuse » et la projection du film Bonne maman et Le Corbusier présenté par sa réalisatrice. La deuxième journée sera orientée vers la question de la conservation et des usages du patrimoine aujourd’hui. Qu’est ce qui fait patrimoine aujourd’hui, dans notre quotidien de proximité ? Comment concilier conservation et réhabilitation ? Quelle mise en valeur d’un bien patrimonial et quels usages contemporains ? À travers des partages d’expériences de projets pédagogiques et des ateliers pratiques on abordera enfin la question de la médiation, des outils de transmission (numérique, vidéo, jeux etc.) et de l’appropriation du patrimoine par le jeune public.
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PROFESSIONNELS
CULTURES DU CŒUR Rencontres nationales du réseau En partenariat avec le Friche, Cultures du Cœur organise ses rencontres nationales sur le thème «Culture et travail social : quelles pratiques pour quels objectifs ?».
31 janvier 2020 Friche la Belle de Mai
Depuis vingt ans Cultures du Cœur agit en lien avec les structures sociales et les lieux culturels pour permettre à ceux qui en sont le plus éloignés d’accéder aux spectacles et à l’ensemble des pratiques culturelles.
Une proposition des Cultures du Cœur
Les chercheurs et acteurs issus du monde de la culture et du social questionneront le sujet de la médiation, souvent proposée comme une des solutions en faveur de l’inclusion des publics en précarité. Il s’agira d’en identifier les apports et les écueils pour les travailleurs sociaux autant que pour les professionnels de la culture, dans leur travail commun auprès des publics.
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L’EXTRAPÔLE Coopérative de création collective Avec la création de l’ExtraPôle la Région SUD Provence-Alpes-Côte d’Azur réaffirme sa confiance aux opérateurs culturels et à leur capacité de travailler en synergie au service des artistes et de leurs projets. L’ExtraPôle participe du rayonnement de notre région, à l’image de son effervescence artistique et culturelle. Produire et diffuser largement des spectacles d’envergure, favoriser leur présentation à tous les publics de la région, rassembler les forces vives dans un élan collectif, tels sont les objectifs que 7 structures de production, la Friche la Belle de Mai et la Région SUD ont définis. La Criée, le Théâtre National de Nice, Les Théâtres, le Festival d’Avignon, le Festival de Marseille, la Scène nationale Liberté-Châteauvallon et Anthéa ont choisi de s’inscrire dans un collectif destiné à définir des projets artistiques en commun. 11 spectacles, fruits de cette volonté partagée et d’un engagement de chacun ont été produits depuis juin 2017. 575 représentations se seront ainsi déroulées en région, en France et à l’international. Cette plateforme de coproduction est financée à 50% par la Région SUD et à 50% par les sept partenaires coproducteurs et pilotée par la Friche la Belle de Mai. Il s’agit d’un nouveau mode de financement public de la création artistique. La diffusion doit être conçue dès la production. En Région SUD, elle est de surcroît soutenue par une réduction des frais annexes dans la circulation des spectacles coproduits.
SPECTACLES EN TOURNÉE
LES PROCHAINES CRÉATIONS
Sopro
Création 4
de Tiago Rodrigues
Le Petit théatre du bout du monde opus II de Ezequiel Garcia Romeu
Centaures, quand nous étions enfants de Fabrice Melquiot, Camille et Manolo
Thyeste
de Sénèque mise en scène Thomas Jolly
Kirina de Serge Aimé Coulibaly
Épouse-moi (tragédies enfantines) de Christelle Harbonn
La Fin de l’homme rouge mise en scène Emmanuel Meirieu
Sous d’autres cieux
d’après les 6 premiers chants de L’Eneïde de Virgile mise en scène Maelle Poesy
Bajazet
d’après Jean Racine, Antonin Artaud mise en scène Franc Castorf
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écrit et mis en scène par
Tiphanie Raffier
Orfeo de Valère Novarina mise en scène Jean Bellorini
Pupo di Zucchero
d’après Gianbattista Basile mise en scène Emma Dante
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INFOS PRATIQUES La Friche est en accès libre tous les jours de 8h à 22h30 (et plus tard les soirs d’événements) Les expositions payantes dans la Tour-Panorama sont ouvertes les après-midis du mercredi au dimanche FERMETURE LE LUNDI ET MARDI
La Salle des Machines avec sa galerie, sa librairie et sa cafeteria, est ouverte tous les jours de 11h à 19h en accès libre (sauf lundi fermeture à 18h). Toute la programmation et les dernières actualités de la Friche se trouvent sur le site lafriche.org L’espace presse est accessible à partir de notre site Mot de passe : lafrichepresse
Pour toute information complémentaire ou demande d’interview contactez-nous !
Sati CRESCITELLI screscitelli@lafriche.org 06 09 18 42 67
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www.lafriche.org La Friche la Belle de Mai est soutenue par :
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