LA FEB FIXE L’AGENDA
CE QUE NOUS AVONS RÉALISÉ POUR NOS ENTREPRISES ET NOS SECTEURS EN 2018
AVANT-PROPOS............................................................................... 03 DIX THÈMES CLÉS EN 2018............................................. 04
LA FEB, LIEU DE RENCONTRE AVEC LES DÉCIDEURS NATIONAUX ET ÉTRANGERS................................................................................. 24
1. DEAL POUR L’EMPLOI ............................................................................ 04
COMMUNICATION ET EVENTS..................................... 26
2. PACTE ÉNERGÉTIQUE............................................................................. 06 3. BREXIT ............................................................................................................08
PUBLICATIONS................................................................................................... 26
4. BIBC...................................................................................................................10
COMMUNICATION EN LIGNE..................................................................... 27
5. AGENDA NUMÉRIQUE ............................................................................. 12
EVENTS.................................................................................................................. 28
6. MÉTIERS LOURDS........................................................................................ 14 7. TAXATION NUMÉRIQUE.......................................................................... 16
À L’AGENDA EN 2019................................................................30
8. GDPR................................................................................................................. 18 9. BUDGET MOBILITÉ.................................................................................... 20 10. COMPÉTITIVITÉ........................................................................................... 22
LA FEB, LA VOIX DES ENTREPRISES EN BELGIQUE........................................................................................31 LA FEB, FÉDÉRATIONS MEMBRES........................ 32
AVANT-PROPOS
CONSTRUIRE ET PARACHEVER
N
ous vivons et travaillons dans un pays qui reste un des plus prospères du monde, où chacun par ticipe au bien-être. Cet te prospérité ne tombe pas du ciel. Elle est le résultat du travail acharné, de l’audace, de l’engagement et de l’ac tion constante des entrepreneurs vers un mieux dans tous les domaines de notre société. En qualité de por te-parole de plus de 50.000 entreprises et de plus de 40 fédérations sec torielles influentes de ce pays, la FEB s’engage jour après jour pour un climat favorable aux entreprises. En ef fet, l’ac te d’entreprendre est source de croissance économique, d’emploi et donc de revenus et de pouvoir d’achat. Ces dernières années, le gouvernement a construit, sous l’impulsion notamment de la FEB, les fondations d’une croissance économique durable. Sa politique se révèle ef ficace, comme le prouvent les 160.000 emplois créés en trois ans, la baisse de notre handicap salarial absolu, la maîtrise des coûts du travail et la réforme de l’impôt des sociétés. Bref, le gros œuvre est en place, mais nous devons nous retrousser les manches pour les
finitions. C’est ainsi que la FEB insiste sur plusieurs thèmes qui, malgré des progrès – relatifs –, restent parmi les priorités du monde belge des entreprises. Comment éviter la congestion totale du trafic et garantir un approvisionnement en énergie suf fisant et abordable en 2025 ? Dans quelle mesure le deal pour l’emploi sera-t-il plus qu’un catalogue de bonnes intentions ? Notre marché du travail peut-il devenir plus flexible ? Osons-nous réformer les modèles existants d’allocations de chômage et de rémunération à l’ancienneté ? La mise en œuvre du pac te d’investissement sera-t-elle rapide et réfléchie ? Au niveau international, nous œuvrons, avec tous les ac teurs, à des relations commerciales stables et aspirons à un Brexit le moins pénible possible pour nos entreprises et nos citoyens. C’est notre rôle d’être et de rester construc tifs avec les chefs d’entreprise, même lorsque les temps sont dif ficiles, de jeter des ponts entre les ac teurs économiques, sociaux, académiques et politiques de notre pays, d’harmoniser les visions et les positions, dans l’intérêt du bien-être de chacun, aujourd’hui et demain. 3
Laissez-vous inspirer par les thèmes développés dans les prochaines pages. La FEB a travaillé sur tous ces sujets en 2018 et elle souhaite continuer à les développer, avec vous, en 2019.
Pieter Timmermans Administrateur délégué
Bernard Gilliot Président
1. DEAL POUR L’EMPLOI
VERS UNE DIMINUTION SIGNIFICATIVE DU NOMBRE D’EMPLOIS VACANTS 24 JUILLET 2018 Le gouvernement fédéral boucle le deal pour l’emploi. Une série de mesures politiques pour réduire le nombre d’emplois vacants. Une initiative indispensable quand on sait qu’au premier semestre de 2018, plus de 145.000 emplois vacants n’ont pu être pourvus. Le taux de vacance d’emploi s’élève à 3,5%, ce qui signifie que sur 1.000 emplois disponibles, 35 environ restent inoccupés.
4
145.000 emplois vacants en 2018.
Les mesures remédient à l’inadéquation que la FEB met en exergue depuis plusieurs années entre autres dans le cadre du projet ‘Young Talent in Action’. Le deal pour l’emploi institue une dégressivité accrue des allocations de chômage. C’est un levier important pour combattre les pièges à l’emploi. Une prime encourage les demandeurs d’emploi à suivre une formation conduisant à l’exercice d’un métier en pénurie. Nous faisons d’une pierre deux coups : plus d’emploi dans les secteurs qui ont vraiment besoin de compétences spécifiques. Et des demandeurs d’emploi formés qui trouvent plus vite un travail. L’adaptation de la clause d’écolage est également une bonne chose. Les employeurs qui offrent des formations pourront en effet maintenir leurs travailleurs en service plus longtemps.
Pieter Timmermans à propos du marché du travail sur YouTube
La FEB est satisfaite des mesures, mais elle demande instamment qu’après les élections de 2019, on travaille à nouveau sur une double piste. D’une part, il faut continuer à démanteler le handicap salarial historique. D’autre part, il faut introduire de nouvelles mesures pour le marché du travail qui rendent le travail plus avantageux pour les travailleurs jeunes et âgés et pour les employeurs.
PLUS D’INFORMATION
www.feb.be/domaines-daction/ marche-du-travail--emploi/ 5
2. PACTE ÉNERGÉTIQUE
LE PACTE ÉNERGÉTIQUE, PREMIER PAS VERS UN CADRE CLAIR ET STABLE ? 30 MARS 2018 Le gouvernement fédéral approuve le pacte énergétique tenant compte des engagements fédéraux adoptés le même jour et relatifs à la mise en place d’une norme énergétique et d’un mécanisme de rémunération de la capacité (électrique), à la création d’un Comité fédéral Énergie (comité de monitoring), à des mesures relatives aux éoliennes offshore et à la rédaction du Plan national Énergie-climat accompagné d’une répartition des efforts entre entités.
6
Le pacte énergétique du gouvernement ne définit pas les objectifs de manière suffisamment claire et concrète.
Le pacte des ministres de l’Énergie répond à un besoin des acteurs du marché d’avoir un cadre clair pour notamment investir. Cependant, le pacte ne définit pas de manière suffisamment claire et concrète les objectifs poursuivis et reste vague à de très nombreux égards. Ni le temps, ni le recul nécessaire n’ont été suffisamment pris pour mener une réflexion de fond sur le système à mettre en place. Il reconduit dès lors, dans la majorité des cas, les politiques et mécanismes actuels. Le pacte ne fait pas l’objet d’une analyse d’impact. Analyse qui doit démontrer l’équilibre atteint entre les 3 grands objectifs poursuivis par toute politique énergétique : assurer la sécurité d’approvisionnement, maintenir les coûts du système énergétique aussi bas que possible et respecter nos engagements environnementaux (gaz à effet de serre et polluants atmosphériques). Le pacte doit également venir en support de l’activité économique de notre pays.
Pacte énergétique interfédéral belge Une vision commune pour la transition
Commentaires préliminaires
Janvier 2018
La Belgique élabore actuellement son Plan national Énergie-Climat, ce qui remet à nouveau les grandes orientations de la politique énergétique à l’agenda de cette fin d’année mais aussi du prochain gouvernement.
feb.be/publications
PLUS D’INFORMATION
www.feb.be/domaines-daction/ energie-mobilite--environnement 7
3. BREXIT
UN ACCORD EST INDISPENSABLE ! LES ENTREPRISES ONT BESOIN DE SÉCURITÉ 26 OCTOBRE 2018 La FEB reçoit Michel Barnier, négociateur en chef de l’UE pour le Brexit. Les entreprises belges sont inquiètes. En effet, différentes études montrent que la Belgique figure dans le groupe des pays de l’UE qui risquent d’être les plus touchés par le Brexit. La conclusion d’un accord de retrait reste la première priorité pour les entreprises belges. On évitera ainsi un ‘cliff-edge Brexit’ dans lequel les Britanniques quitteraient l’UE sans accord de séparation, sans période transitoire ni perspective de relation commerciale future durable avec l’UE. Il faudra ensuite négocier un accord sur les relations futures qui facilite au maximum le commerce entre l’Union européenne et le Royaume-Uni, tout en veillant au bon fonctionnement du marché intérieur européen. Pour la FEB, un scénario sans accord est inacceptable. Nous appelons toutefois les entreprises belges à se préparer activement à cette éventualité. Le ‘Brexit Impact Scan’ permet de faciliter les préparatifs, de donner un bon aperçu des conséquences en cas de ‘cliff-edge Brexit’ et de bénéficier de conseils afin d’en limiter l’impact. L’échéance du 29 mars 2019, date à laquelle les Britanniques quitteront l’UE, approche à grands pas. Un ‘no-deal’ n’est pas envisageable. Il est de plus en plus nécessaire d’allonger le délai de négociation et de reporter ainsi le Brexit. Ne fût-ce que pour éviter que le monde des entreprises perde toutes ses certitudes. 8
L’ACCORD DE PARTENARIAT ÉCONOMIQUE UE-JAPON 5 NOVEMBRE 2018 La commission du Commerce international (INTA) du Parlement européen approuve l’Accord de partenariat économique (APE) conclu entre l’Union européenne et le Japon.
Les accords de libre-échange sont essentiels pour notre économie ouverte, qui dépend à plus de 80% du commerce extérieur.
Un ‘hard Brexit’ entraînerait la perte de plus de 42.000 emplois en Belgique.
REFLECT FEB
L’accord commercial finalisé, signé le 17 juillet 2018, reflète les priorités européennes pour la négociation. La FEB s’engage activement dans l’internationalisation des entreprises belges. Dans un contexte de recrudescence du protectionnisme au niveau mondial, nous exprimons notre fort soutien à l’Union européenne dans la conclusion d’accords de libre-échange ambitieux, progressifs et équilibrés avec ses partenaires proches. Nos entreprises de toutes tailles, ouvertes sur le monde, en seront les premières bénéficiaires.
Publication trimestrielle de la Fédération des Entreprises de Belgique
15
#
SOUTENONS LE LIBRE-ÉCHANGE OPTONS POUR LA CROISSANCE
Brexit : un divorce pénible Une analyse et des perspectives pour limiter les effets négatifs
Bruxelles, le 21 juin 2018 Pieter Timmermans, CEO En collaboration avec Olivier Joris, Executive Manager, Europe & International Edward Roosens, Chief Economist et Executive Manager, Économie & Conjoncture Benoit Monteyne, Conseiller adjoint, Europe & International Thomas Julien, Attaché, Europe & International Anouar Boukamel, Attaché, Économie & Conjoncture
FERMER LES FRONTIÈRES, C’EST ENTERRER LA CRÉATION D’EMPLOIS ! – DIDIER REYNDERS p. 22
ACCORDS COMMERCIAUX – MYTHES VS. RÉALITÉ p. 16
Reflect 15_FR_V5.indd 1
Pieter Timmermans à propos du Brexit sur YouTube
LES AVANTAGES DU LIBREÉCHANGE – VOUS LES CONNAISSEZ ? p. 12
11/12/17 19:41
feb.be/publications
PLUS D’INFORMATION
www.feb.be/domaines-daction/europe PLUS D’INFORMATION
www.feb.be/domaines-daction/international 9
4. BIBC
UNE IMPULSION FORTE POUR LA JUSTICE ET L’ÉCONOMIE 27 AVRIL 2018 Le conseil des ministres fédéral approuve le projet de loi instituant une Brussels International Business Court (BIBC), un tribunal anglophone pour les litiges commerciaux internationaux à Bruxelles. Il existe déjà de tels tribunaux commerciaux internationaux ou ‘commercial courts’ à Londres, Dublin et Singapour ou on en prépare activement la création, à Amsterdam, par exemple. Avec la forte croissance du commerce international et la diffusion de l’anglais comme langue véhiculaire dans le monde des affaires international, la demande de connaissances spécialisées pour le règlement des litiges commerciaux internationaux augmente. En créant la BIBC, la Belgique mise sur cette attente. Le Brexit aura des répercussions négatives sur l’attractivité de Londres comme juridiction internationale. C’est une bonne chose pour Bruxelles, qui peut se positionner en tant que centre international de règlement des litiges. La BIBC devrait être opérationnelle le 1er janvier 2020. Les atouts de la BIBC sont : 1. L’anglais est la langue véhiculaire. À l’heure où la communication dans beaucoup de grandes entreprises se fait de plus en plus souvent en anglais et où les contrats internationaux sont souvent rédigés exclusivement en anglais, il est logique, lorsque survient un litige, de le régler également en anglais. Cela permet d’éviter des coûts de traduction et de rationaliser la communication avec les sièges internationaux. 10
REFLECT FEB Une publication de la Fédération des Entreprises de Belgique
18
#
LE DROIT
Bruxelles peut se positionner en tant que centre international de règlement des litiges.
ET LES DROITS DES ENTREPRISES BIBC, BRUXELLES APRÈS PARIS, DUBAÏ, LONDRES… p. 10
2. La BIBC est une juridiction volontaire. Les entreprises bénéficieront, pour autant qu’on ait affaire à un litige international, de la possibilité de faire résoudre, d’un commun accord, leur différend par un tribunal spécialisé. La BIBC ne se substitue donc en aucun cas aux compétences des tribunaux traditionnels. L’arbitrage et la médiation restent également des instruments supplémentaires. 3. Les juges seront choisis par une commission de sélection indépendante, composée entre autres d’experts issus de divers horizons. Il n’est nullement question de mettre en cause l’indépendance de la magistrature. 4. La combinaison d’experts de renommée internationale et de hauts magistrats belges permettra à la BIBC d’acquérir rapidement une grande expertise dans les litiges commerciaux internationaux complexes. Une jurisprudence prévisible, rapide et experte dans les affaires internationales accroîtra l’attrait de la Belgique auprès des investisseurs internationaux.
LE TRIBUNAL DE COMMERCE DEVIENT LE TRIBUNAL DE L’ENTREPRISE p. 8
“UNE LASAGNE DE TAXES” JEAN EYLENBOSCH, CAPITAINE D’INDUSTRIE p. 24
Philippe Lambrecht à propos de la BIBC sur YouTube
feb.be/publications
PLUS D’INFORMATION
www.feb.be/domaines-daction/ droit--justice 11
5. AGENDA NUMÉRIQUE
LA FEB LANCE L’AGENDA NUMÉRIQUE 2.0 8 MAI 2018 La FEB invite le ministre de l’Agenda numérique, Alexander De Croo, au Comité stratégique. Le moment idéal pour lancer l’Agenda numérique 2.0. Nous y analysons la situation actuelle de la digitalisation des pouvoirs publics fédéraux et y formulons des recommandations d’amélioration. Comme toute révolution, la digitalisation soulève des défis, mais offre aussi de grandes opportunités. Pour les exploiter de manière optimale, il importe que tous les acteurs (pouvoirs publics, entreprises et citoyens) ne se focalisent pas sur les menaces, mais s’attellent activement à la digitalisation et optent résolument pour les opportunités.
12
Notre vision étudie la digitalisation sous trois angles : l’écosystème, la technologie et l’output.
L’e-PIB belge peut progresser de 12% si l’Europe évolue vers un marché unique du numérique.
Agenda Numérique 2.0
Les cinq principales recommandations que nous formulons sont : 1. Numériser toutes les interactions entre les pouvoirs publics et les entreprises à l’horizon 2025. À cet effet, une mailbox officielle et des données d’entreprise numériques à jour et fiables sont indispensables. Imposer la facturation électronique aux pouvoirs publics (fédéraux) à l’horizon 2020. 2. Développer un climat législatif et fiscal de nature à soutenir l’économie numérique. Supprimer toutes les taxes locales, provinciales et régionales sur l’infrastructure de télécommunications et prévoir des normes de rayonnement qui ne vont pas plus loin que les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé et de la Communauté européenne afin que les investissements dans l’infrastructure de télécommunications soient attractifs. 3. Permettre de déroger facilement et sans procédures ou surcoûts excessifs aux horaires classiques. Par exemple en limitant le droit de veto des syndicats et en autorisant des accords sur base volontaire avec les travailleurs. 4. Créer, à l’instar du Royaume-Uni, un conseil fédéral unique qui analysera et stimulera l’impact et les opportunités de l’intelligence artificielle de manière ambitieuse, mais responsable. Opter pour des applications opérationnelles de la technologie de la blockchain et ne pas se cantonner à des projets expérimentaux. 5. Inciter les jeunes à opter pour les orientations STIM (Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques). Prévoir à temps de nouvelles formations pour les nouvelles technologies importantes et développer la formation en alternance dans l’enseignement supérieur.
Juillet 2018
feb.be/publications
Digital Platform de la FEB
PLUS D’INFORMATION
www.feb.be/domaines-daction/ economie--conjoncture 13
6. MÉTIERS LOURDS
LE FOSSÉ ENTRE LES PARTENAIRES SOCIAUX EST INFRANCHISSABLE 7 NOVEMBRE 2018 Les partenaires sociaux ne parviennent pas à un accord sur les métiers lourds au Conseil national de travail (CNT). Les positions divergent trop. La philosophie de base de la FEB est claire : pour garantir la viabilité financière des pensions à l’avenir, il faut d’abord élaborer des réformes générales. Ensuite seulement, il pourra être question d’un nombre limité d’exceptions.
14
En dépit de cette position de principe, la FEB et les autres organisations d’employeurs ont mené des discussions constructives avec les syndicats concernant une liste de critères de pénibilité. Au cours de ces discussions, les organisations patronales se sont inspirées des principes sur lesquels le gouvernement et les partenaires sociaux s’étaient auparavant mis d’accord au Comité national des pensions.
REFLECT FEB Une publication de la Fédération des Entreprises de Belgique
16
#
TRAVAILLER
PLUS LONGTEMPS
ACCROÎT LES PERSPECTIVES
Les attentes très élevées que le projet de liste avait générées dans le secteur public plaçaient les partenaires sociaux dans une situation particulièrement difficile. Dans le même temps, les employeurs craignaient de plus en plus que la proposition ne débouche sur un système étendu et complexe. Les critères proposés par les syndicats couvraient en effet une grande majorité des ouvriers plutôt qu’uniquement les situations exceptionnelles. Cela risquait de déboucher finalement sur une longue liste de critères. De plus, le risque de contentieux pour discrimination devenait trop important. Une inquiétude également exprimée par le Conseil d’État. Après trois ans de discussions et de négociations, les tentatives des partenaires sociaux de donner forme au système des métiers lourds sont donc arrivées à leur terme. Les points de vue étaient inconciliables. La balle se trouve maintenant à nouveau dans le camp politique.
TRAVAILLER PLUS NOMBREUX ET PLUS LONGTEMPS SENS OU NON-SENS ? p. 04
SWOT PLAN CAFÉTÉRIA RÉMUNÉRATION SUR MESURE p. 12
1 à 4% des travailleurs exercent un métier lourd justifiant une pension anticipée (Commission européenne)
“DIGITALISATION. LE DÉFI ? PAS DU TOUT” JOHAN THIJS, CEO DE KBC p. 36
feb.be/publications
Un régime trop étendu en matière de métiers lourds annulerait d’ailleurs tous les efforts passés en faveur d’un allongement des carrières. De plus, il faut que le système soit équitable pour tous les travailleurs : indépendants, fonctionnaires et employés. Ce n’est pas le cas dans le cadre élaboré par le gouvernement fédéral.
PLUS D’INFORMATION
www.feb.be/domaines-daction/ pensions--vieillissement 15
7. TAXATION NUMÉRIQUE
NE PAS TAXER PLUS, MAIS MIEUX ! 4 OCTOBRE 2018 La FEB publie son REFLECT trimestriel sur le thème ‘D’une dépression fiscale vers un bien-être numérique’. La taxation de l’économie digitale est un sujet complexe. En effet, l’économie digitale n’existe pas en soi. Airbnb n’exploite pas de B&B, Uber ne possède pas de taxis ... et pourtant, ces entreprises pèsent des milliards de dollars dans le monde entier. La question à se poser est donc ‘comment taxer ces entreprises ?’.
16
Les règles qui s’appliquent actuellement aux entreprises qui commercialisent leurs produits, services ou connaissances via les leviers traditionnels offrent en effet trop souvent peu de possibilités de taxation des entreprises de l’économie digitale. Certaines recettes ou bénéfices sont devenus ‘apatrides’. Certaines activités s’opèrent exclusivement en ligne. En d’autres termes, le lieu ou le pays où la valeur ajoutée est créée n’est plus un critère fiscal pertinent. Les règles fiscales nationales et internationales ne sont ni prêtes ni adaptées à ce nouveau monde.
REFLECT FEB Une publication de la Fédération des Entreprises de Belgique
17
#
D’UNE DÉPRESSION FISCALE
VERS UN BIEN-ÊTRE NUMÉRIQUE
Sans adaptations, notre législation fiscale ne pourra pas entrer dans le 21e siècle. De plus, nous ne pouvons pas manquer le véritable objectif. Cela n’a aucun sens de taxer plus en créant un nouvel impôt en sus de l’impôt des sociétés. L’objectif est de taxer mieux en répartissant le gâteau de l’impôt des sociétés autrement et de manière plus équitable entre les pays. Une solution européenne à court terme – non conforme à la philosophie pertinente de l’OCDE – n’est pas envisageable. De plus, le développement de l’économie digitale en Belgique doit avoir toutes les chances de générer plus de prospérité, sans nuire à une concurrence loyale avec l’économie classique.
PAS TAXER PLUS, MAIS MIEUX !
DES GOOGLE, FACEBOOK, SPOTIFY BELGES ?
p.XX
p. XX
“LE PAPIER REPREND SES DROITS” DENIS GEERS, CEO DE GRAPHIUS GROEP p. XX
De plus en plus de recettes ou de bénéfices deviennent ‘apatrides’ et s’opèrent exclusivement en ligne. Jean Baeten à propos de la taxation numérique sur YouTube
feb.be/publications
PLUS D’INFORMATION
www.feb.be/domaines-daction/ la-feb-entreprend/ 17
8. GDPR
MONSTRE DU LOCH NESS OU DÉFI SOCIAL ? 25 MAI 2018 Le Règlement général sur la protection des données (GDPR) entre en vigueur. Cette nouvelle réglementation européenne impose aux entreprises des obligations plus strictes en matière de protection de la vie privée.
18
Il est essentiel de trouver un équilibre entre les intérêts économiques et le droit à la protection de la vie privée.
Un défi d’envergure ! La position de la FEB est nuancée : le GDPR implique une charge de travail énorme pour les entreprises, mais il rappelle l’importance des données à caractère personnel pour toutes les entreprises actives dans l’économie digitale. Les entreprises belges doivent pouvoir démontrer que les données personnelles dont elles disposent sont traitées de manière légale. Les nouvelles obligations européennes ne sont pas éloignées de notre propre législation sur la protection de la vie privée du 8 décembre 1992, mais la possibilité de sanctions et le pouvoir de contrôle d’une nouvelle Autorité de protection des données impliquent plus de rigueur dans l’application des mesures.
DATA PROTECTION Le nouveau règlement sur la protection des données et ses conséquences pour les entreprises en Belgique
Nouvelles dispositions applicables à partir du 25 mai 2018 Impact sur toutes les entreprises installées dans l’espace européen Sanctions importantes en cas de non-respect
feb.be/publications
Les entreprises prennent les nouvelles règles au sérieux. C’est une preuve d’engagement, de respect et d’évolution des mentalités qui leur confère une bonne image. Cela prouve également qu’il est essentiel de trouver un équilibre entre les intérêts économiques des entreprises de traiter des données personnelles et les droits fondamentaux de protection de la vie privée des personnes concernées. PLUS D’INFORMATION
www.feb.be/domaines-daction/ethique-responsabilite-societale 19
9. BUDGET MOBILITÉ
PLUS DE LIBERTÉ DE CHOIX POUR LES EMPLOYEURS ET LES TRAVAILLEURS 26 JUILLET 2018 Le Conseil des ministres approuve le budget mobilité, la première mesure adoptée dans le cadre du deal pour l’emploi. Le but est d’optimaliser le trajet domicile-travail en misant sur différentes formes de transport, sans bannir le véhicule de société. Il offre des alternatives pour le travailleur qui souhaite une mobilité plus flexible. Par exemple, celui-ci peut opter pour une voiture de société moins onéreuse et plus écologique et utiliser le budget libéré pour acquérir un abonnement de train ou un vélo.
20
Les embouteillages belges coûtent environ 8 milliards EUR/an (1 à 2% du PIB). Le Belge est bloqué chaque année dans les embouteillages pendant plus d’une semaine de travail complète (44 heures).
L’idée d’un budget mobilité n’est pas neuve. Lors de la conclusion de l’Accord interprofessionnel 2017-2018, les partenaires sociaux avaient convenu de formuler une proposition. C’est ainsi qu’ils ont rendu un avis commun au Conseil national du travail en avril 2017. La FEB était demandeuse depuis longtemps et elle a intégré le concept dans sa vision mobilité lancée en 2016. Le concept de ‘liberté de choix’ est au centre de la proposition du gouvernement fédéral. L’employeur n’est pas obligé d’accorder un budget mobilité et le travailleur n’est pas obligé de l’accepter. Il est en outre accessible aux travailleurs qui n’ont pas de voiture de société, mais qui y ont droit. Dans le cadre du budget mobilité, le travailleur peut décider d’échanger sa voiture via un système à trois piliers : (1) une autre voiture de société plus écologique, (2) le financement de moyens de transport plus durables (le vélo, le tram, le train, le bus, les systèmes de partage, le carpooling…) sans charges sociales et fiscales et (3) le solde en cash, qui sera soumis à des cotisations de sécurité sociale spéciales. Le traitement actuel de la voiture de société ne change pas.
feb.be/publications
Enquête de la FEB à l’occasion de la semaine de la mobilité
Sauf avis contraire, le budget mobilité entrera en vigueur début 2019.
PLUS D’INFORMATION
www.feb.be/domaines-daction/ energie-mobilite--environnement 21
10. COMPÉTITIVITÉ
POURSUIVRE LE DÉMANTÈLEMENT DU HANDICAP SALARIAL 22 MARS 2017 La nouvelle loi sur la norme salariale est publiée. Celle-ci a déjà été appliquée une fois par le Conseil central de l’économie (CCE) à l’approche des négociations pour l’AIP 2017-2018. Il avait fixé la marge maximale pour l’évolution des coûts salariaux entre 0,9 et 1,2%. Les négociations pour l’AIP 2017-2018 ont décidé d’une augmentation salariale maximale réelle de 1,1%. Grâce à l’évolution modérée des augmentations salariales conventionnelles et à l’entrée en vigueur de la 2e phase du tax shift (janvier 2018), le handicap salarial absolu des entreprises belges par rapport à celles des trois grands pays voisins devrait descendre à 11%, contre 17,3% en 2013. On note donc une amélioration sensible. Mais un handicap salarial absolu de 11% reste un frein important à la compétitivité de nos entreprises. La nouvelle loi demande aux partenaires sociaux de préciser l’ampleur de ce handicap absolu (c’est-à-dire historique). Le problème est que les syndicats demandent de le corriger en fonction de la productivité du travail. Pareille correction génère de nombreux problèmes de méthodologie et de contenu. Le CCE a proposé au printemps plusieurs pistes pour remédier à ces problèmes. Toutefois, on n’est pas parvenu à un compromis. 22
En revanche, une méthode a été fixée l’an dernier pour retenir un seul scénario sur la base des prévisions de quatre instituts (CE, OCDE, banques centrales et instituts nationaux de planification). Les deux scénarii extrêmes ont été écartés et on a fait la moyenne des deux scénarii restants. Sur la base de cette moyenne, la future marge maximale pour l’évolution des coûts salariaux pourra être calculée sans équivoque.
Le handicap salarial historique s’élève toujours à environ 11%.
On attend donc à présent (fin 2018) le Rapport technique du Conseil central de l’économie sur les marges maximales pour l’évolution des coûts salariaux en 2019-2020. Ce rapport ne sera sans doute publié que début janvier 2019. Compte tenu de la persistance d’un handicap salarial absolu de 11% et du climat économique extrêmement incertain, une évolution modérée des coûts salariaux reste nécessaire pour les prochaines années.
PLUS D’INFORMATION
www.feb.be/domaines-daction/ economie--conjoncture 23
LA FEB
LIEU DE RENCONTRE AVEC LES DÉCIDEURS NATIONAUX ET ÉTRANGERS Tout au long de l’année, la FEB reçoit des décideurs nationaux et étrangers de premier plan. En 2018, nous avons accueilli : • Sa Majesté le Roi, à l’occasion de deux visites de travail à la FEB, l’une sur la problématique de l’énergie et l’autre sur la conjoncture économique ; • Sa Majesté la Reine au sujet des Objectifs de développement durable (ODD) ; • Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, l’émir du Qatar, à l’occasion du Qatar Business Forum ; • Jin Liqun, président de Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures ;
24
• Isabelle Kocher, directeur général d’Engie ; • Ronald J. Gidwitz, ambassadeur des États-Unis en Belgique ; • Michel Barnier, négociateur en chef de l’UE pour le Brexit ; • Emmanuel Macron, président de la France, à Gand ; • Frans Timmermans, diplomate néerlandais, commissaire européen et premier vice-président de la Commission européenne, à l’occasion de l’European Business Summit ;
• Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne ; • Herman Van Rompuy, ancien président du Conseil européen, à l’occasion de la remise de la Herman Van Rompuy scholarship ; • Des responsables politiques belges de premier plan, comme le Premier ministre Charles Michel, Alexander de Croo, Kris Peeters, Didier Reynders et Wouter Beke.
25
COMMUNICATION ET EVENTS
PUBLICATIONS REFLECT FEB Publication trimestrielle de la Fédération des Entreprises de Belgique
15
#
REFLECT FEB Une publication de la Fédération des Entreprises de Belgique
16
#
SOUTENONS LE LIBRE-ÉCHANGE OPTONS POUR LA CROISSANCE
REFLECT FEB Une publication de la Fédération des Entreprises de Belgique
18
#
Brochure ‘Informations non financières et informations relatives à la diversité’ Un guide pour les sociétés qui relèvent du champ d’application de la loi du 3 septembre 2017 ou qui souhaitent s’y soumettre volontairement.
LE DROIT TRAVAILLER
PLUS LONGTEMPS
ACCROÎT LES PERSPECTIVES
FERMER LES FRONTIÈRES, C’EST ENTERRER LA CRÉATION D’EMPLOIS ! – DIDIER REYNDERS p. 22
ACCORDS COMMERCIAUX – MYTHES VS. RÉALITÉ p. 16
LES AVANTAGES DU LIBREÉCHANGE – VOUS LES CONNAISSEZ ? p. 12
TRAVAILLER PLUS NOMBREUX ET PLUS LONGTEMPS SENS OU NON-SENS ? p. 04
SWOT PLAN CAFÉTÉRIA RÉMUNÉRATION SUR MESURE p. 12
“DIGITALISATION. LE DÉFI ? PAS DU TOUT” JOHAN THIJS, CEO DE KBC p. 36
ET LES DROITS DES ENTREPRISES BIBC, BRUXELLES APRÈS PARIS, DUBAÏ, LONDRES… p. 10
LE TRIBUNAL DE COMMERCE DEVIENT LE TRIBUNAL DE L’ENTREPRISE p. 8
“UNE LASAGNE DE TAXES” JEAN EYLENBOSCH, CAPITAINE D’INDUSTRIE p. 24
Le magazine REFLECT de la FEB, la référence pour les décideurs Le magazine REFLECT de la FEB est lu par plus de 15.000 top managers. En 2018, REFLECT a traité les thèmes ‘Travailler plus longtemps accroît les perspectives’, ‘D’une dépression fiscale vers un bien-être numérique’ et ‘Le droit et les droits des entreprises’.
LA DIGITALISATION, LES NOUVELLES TECHNOLOGIES, LA GÉNÉRATION DU MILLÉNAIRE … INFLUENCENT-ELLES VOTRE BUSINESS MODEL ? CHANGEMENT DURABLE OU EFFET DE MODE ? SUR QUELS NOUVEAUX CONCEPTS LES CHEFS D'ENTREPRISE BELGES TRAVAILLENT-ILS AUJOURD'HUI ?
BUSINESS 4.0
KEYNOTES
B4.0 AVEC LA COLLABORATION DE
Agenda Numérique 2.0
Keynotes ‘Business 4.0 – Entreprendre dans la quatrième dimension’ Business 4.0 n’est pas une mode, mais une réalité commerciale très concrète. Tout comme la nouvelle technologie et l’internet des objets ont déclenché une révolution dans la production (Industrie 4.0), les autres maillons de la chaîne de valeur (HR, R&D, legal, sales et marketing …) doivent aussi se réinventer. Six entreprises de premier plan nous livrent des témoignages inspirants sur leur révolution dans les Keynotes ‘Business 4.0’.
Informations non ÀQDQFLqUHV HW informations relatives à la diversité 1RWH H[SOLFDWLYH j O·LQWHQWLRQ des sociétés belges
Brochure ‘Agenda numérique 2.0’ Cette vision aborde la digitalisation sous trois angles : l’écosystème, la technologie et l’output. Elle regroupe les recommandations que la FEB adresse aux autorités fédérales en matière de digitalisation. Institut des Réviseurs d’Entreprises Institut royal
Association belge des sociétés cotées asbl
Juillet 2018
Étude ‘Brexit : un divorce pénible’ Deux ans après le référendum sur la participation du Royaume-Uni à l’Union européenne, la FEB revient sur ce référendum, dresse un état de la question des deux années écoulées et avance les priorités des employeurs pour l’avenir.
26
Brexit : un divorce pénible Une analyse et des perspectives pour limiter les effets négatifs
Bruxelles, le 21 juin 2018 Pieter Timmermans, CEO En collaboration avec Olivier Joris, Executive Manager, Europe & International Edward Roosens, Chief Economist et Executive Manager, Économie & Conjoncture Benoit Monteyne, Conseiller adjoint, Europe & International Thomas Julien, Attaché, Europe & International Anouar Boukamel, Attaché, Économie & Conjoncture
COMMUNICATION ET EVENTS
COMMUNICATION EN LIGNE
Site internet www.feb.be Le site web de la FEB communique quotidiennement toutes les dernières informations sur des thèmes socio-économiques.
Restez informé grâce à l’application FEB RADAR ! Le FEB RADAR donne tous les indicateurs socio-économiques concernant la Belgique dans un contexte européen. Disponible sur Google Play et l’App Store.
Portée accrue des lettres d’information numériques FEB IMPACT (hebdomadaire) et FEB DIRECT (accent sur des thèmes d’actualité ayant un impact sur la stratégie d’entreprise).
Campagnes. Pour des sujets spécifiques, la FEB élabore avec d’autres parties prenantes des campagnes en ligne concernant par exemple la ‘diversité’ et les ‘Objectifs de développement durable’.
www.febradar.be
RÉSEAUX SOCIAUX Portée accrue via les réseaux sociaux :
Facebook VBO-FEB
Twitter @VBOFEB 27
LinkedIn VBO-FEB
COMMUNICATION ET EVENTS
EVENTS BUSINESS 4.0 – ENTREPRENDRE DANS LA QUATRIÈME DIMENSION Événement exclusif organisé par la FEB, en partenariat avec ING et BDO, à l’intention d’une centaine de chefs d’entreprise et de capitaines d’industrie. www.feb.be/publications
SOCIAL ACADEMY www.socialacademy.be/fr/home La FEB-SD Worx social academy contribue au développement d’un dialogue social constructif dans le tissu économique belge. Elle a fêté cette année son dixième anniversaire. La session de clôture ‘Médaille d’or pour la concertation’ était placée sous le signe de l’exploit sportif avec Jacques Borlée, Eddy Annys en Kris Peeters.
PLATEFORME D’INNOVATION BRIEC Pour stimuler l’innovation par-delà les secteurs, les entreprises et les régions, la FEB crée la “Belgian Research, Innovation and Entrepreneurship Community”. L’objectif est de veiller à ce que le potentiel d’innovation de notre pays puisse encore augmenter grâce à une meilleure collaboration.
PUBLIC AFFAIRS ACADEMY Au cours d’une série de quatre workshops, les responsables et experts public affairs des fédérations sectorielles améliorent leurs connaissances et leurs aptitudes. L’objectif est de développer une stratégie fructueuse de public affairs tournée vers les responsables politiques au niveau régional, fédéral et européen. 28
RENCONTRE ENTRE LES PARLEMENTAIRES EUROPÉENS ET LA FEB/LES SECTEURS
19e édition de la rencontre entre la FEB, ses fédérations sectorielles et les europarlementaires belges. C’est la dernière rencontre avec le parlement actuel, avant les élections européennes de mai 2019.
RENCONTRE HAUTS FONCTIONNAIRES BELGES > SOIRÉE EUROPÉENNE ANNUELLE La rencontre entre le monde belge des entreprises et nos compatriotes occupant une fonction importante dans les institutions européennes ou au niveau fédéral. L’invité principal était Karl-Heinz Lambertz, président du Comité européen des régions.
BRUSSELS SCHOOL OF COMPETITION Programme d’études spécialisées en droit et économie de la concurrence.
EUROPEAN BUSINESS SUMMIT ‘COMMERCE, DIGITALISATION ET ÉNERGIE’ La FEB est l’un des partenaires fondateurs de ce Sommet. La prochaine édition aura lieu les 6 et 7 mai 2019.
MAIS ENCORE … La FEB a aussi été organisateur ou partenaire des ‘Belgian Business Awards for the Environnement’ (BBAE), du Comité stratégique avec Alexander De Croo, des visites d’État au Canada et au Portugal, de la visite de travail sur le Brexit à Downing Street, de la célébration des ‘60 ans du Benelux’, des missions économiques en Argentine et en Uruguay sous la conduite de la Princesse Astrid, du Qatar-Belgium Business Forum, … 29
À L’AGENDA
EN 2019 Janvier – février
29 mars
6-7 mai
Juin ou juillet et décembre
Accord interprofessionnel
Brexit
European
Focus Conjoncture – analyse
Business
et prévisions conjoncturelles
Summit
semestrielles
2019-2020
janvier
février
mars
avril
mai
juin
juillet
août
septembre octobre novembre décembre
4 février
26 mai
Septembre
21 octobre
Forum électoral
Élections régionales, fédérales
Rencontre
Young Talent in Action
à BOZAR
et européennes 2019
gouvernement et entreprises
30
LA FEB
LA VOIX DES ENTREPRISES EN BELGIQUE
75%
+50.000
de l’emploi dans le secteur privé
petites, moyennes et grandes entreprises
3
1895
+120 ANS
porte-parole des entreprises
2/3
2018
RÉGIONS
La FEB est la seule organisation interprofessionnelle d’employeurs représentant les entreprises des trois Régions du pays.
80%
de la valeur ajoutée
des exportations
80%
31
LA FEB
FÉDÉRATIONS MEMBRES 40 fédérations sectorielles influentes sont membres de la FEB
Association des fabricants de pâtes, papiers et cartons de Belgique
Association professionnelle des entreprise de gardiennage
Cigarette Manufacturers of Belgium and Luxembourg
Confédération Construction
Creamoda
Fédération belge de l’industrie de l’automobile et du cycle
Fédération belge des industries graphiques
Fédération belge du commerce et des services
Fédération belge du secteur financier
Fédération d’employeurs pour le commerce international, le transport et la logistique
Fédération de l’industrie alimentaire
Fédération de l’industrie cimentière belge
Fédération de l’industrie du béton
Fédération de l’industrie du textile, du bois et de l’ameublement
Fédération de l’industrie du verre
Fédération de l'industrie extractive et transformatrice de Belgique
Fédération de l'industrie technologique
Fédération de l'économie circulaire
Fédération patronale des ports belges
Fédération pétrolière belge
Fédération Royale Belge des transporteurs et des prestataires de services logistiques
Fédération royale du notariat belge
Groupement de la sidérurgie
Groupement des sablières
Union professionnelle des producteurs belges de fibres-ciment
Union royale des armateurs belges
Voucher Issuers Association
Antwerp World Diamond Center
Association belge des centres de contact
Fédération belge des industries chimiques et des sciences de la vie
Mobility Retail and Technical Distribution
Fédération des gestionnaires de réseaux électricité et gaz en Belgique
Organisation des bureaux d’ingénieurs-conseils, d’ingénierie et de consultance
Fédération des industries transformatrices de papier et de carton
Union des secrétariats sociaux
Fédération des prestataires de services RH
Union belge du nettoyage
Union professionnelle des entreprises d’assurances
Fédération belge de la brique
Fédération belge des entreprises électriques et gazières
Situation au 1 décembre 2018 32
FEB asbl T + 32 2 515 08 11 VBO-FEB Rue Ravenstein 4 info@vbo-feb.be @VBOFEB B-1000 Bruxelles www.feb.be VBO-FEB
Photos : © Belga, Shutterstock, Triptyque
Membre de BusinessEurope