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Sedis, la chaîne de la qualité ............... 38 et

donner plus de précision. Outre la découpe laser, et sa tour qui permet de préparer plusieurs dizaines de plateaux à la découpe, de nouvelles machines d’usinage ont également intégré l’usine. Le tout aux côtés des machines, plus anciennes, qui donnent toujours satisfaction et qui sont d’ailleurs parfois plus rapides, mais nettement moins agiles.

Un ancien de l’UTT aux commandes

Et ce n’est pas fini. L’amélioration continue est devenue une seconde nature chez Sedis. Arrivée en juillet 2020, Lilian Noirot, fort d’une expérience dans l’industrie et diplômé de la première promotion de l’UTT, a démultiplié la culture de la qualité. « Notre ambition est d’être le chaînier européen de référence », répète-t-il. En France, c’est fait mais pas encore sur le continent. C’est l’ambition des années qui viennent.

Des chaînes de tout type

Sedis fabrique essentiellement des chaînes de levage et de manutention. Des chaînes qu’on retrouve dans les usines, dans les centres logistiques mais aussi sur des barrages ou dans des silos. En fait dès qu’il s’agit de transmettre une force. Ce qui multiplie les exigences pour les chaînes fabriquées par les chaîniers. Et sur ces exigences, Sedis entend bien être la première en termes de qualité. « On va jusqu’au bout », insiste Lilian Noirot.

Pour répondre aux besoins des clients, Sedis est prêt à les accueillir dans son usine. « Pour définir avec eux la chaîne qui répondra à leur besoin ». Sedis va aussi chez eux pour installer la chaîne. « Et ce sont vraiment des employés de l’usine qui vont chez le client installer la chaîne », assure Lilian Noirot qui ajoute : « On veut être irréprochable ».

Pour les chaînes de série, Sedis compte sur sa marque qu’il veut développer autour de quatre promesses, dans l’ordre qui sont : la sécurité, le délai, la qualité et le coût. Sedis restera sur le marché européen et l’Afrique. « Là où on peut se déplacer très vite ». Et là où il peut garantir les quatre promesses.

Progression à deux chiffres

Avec les confinements, et les perturbations dans les chaînes mondiales, elles sont devenues plus que jamais d’actualité. « On connaît des progressions à deux chiffres », reconnaît Lilian Noirot. La stratégie « qualité-délai » paye d’autant plus que la concurrence du grand export n’arrive plus à livrer à temps et que ses coûts ont explosé. Le tout alors que les investissements en France et en Europe, avec le plan de relance, sont en pleine explosion, notamment avec le plan de relance européen. Plan, avec France Relance et Grand Est Compétitivité, dont Sedis a par ailleurs bénéficié.

Pour faire face à cette croissance, et à ses nouvelles ambitions, Sedis va aussi devoir recruter aussi. Sedis compte aujourd’hui 230 salariés sur deux sites : 160 à Troyes et 80 à Verrières-de-Joux dans le Jura.

Bruno Dumortier

Lilian Noirot, directeur général , devant les locaux de Sedis.

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