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ambitions

Astel, menuisier de Paris à Marigny

Reprise par Jean-Sébastien Rousseau en 2019, Astel compte aujourd’hui 27 salariés et compte bien se développer à la fois sur Paris, où sont ses marchés, et sur l’Aube, où elle se redéveloppe.

Chez Astel, à Marigny-le-Châtel, tout est optimisé mais ça ne suffi t pas. « Même la mezzanine est pleine », confi e Jean-Sébastien Rousseau qui a repris cette menuiserie en juillet 2019. À l’époque, l’entreprise compte 14 salariés et génère un chiffre d’affaires de 1,6 million d’euros. Trois ans plus tard, malgré deux ans de crise Covid, la voilà avec le double de collaborateurs et 2,7 millions d’euros de chiffres d’affaires. Un surcroît d’activité qui se mesure par l’encombrement de l’atelier où les pièces prêtes à l’expédition sont rangées avec soin. Histoire de ne pas perdre de place.

Une diversification souhaitée et… subie

Et encore, le Covid a bien perturbé le décollage amorcé en 2019. « Notre cœur de métier, c’est la rénovation des grands espaces tertiaire. Entre septembre 2020 et septembre 2021, on a eu deux appels d’offres. Sur la même période, avant le Covid, on en avait eu 15 », souligne Jean-Sébastien Rousseau. Rien n’a été facile, mais Astel n’a rien lâché.

Une découpe automatisée en tête d’atelier

L’atelier a été réagencé. En tête, une machine à commande numérique a permis d’automatiser les découpes et les perçages. Un investissement qui permet à la fois de gagner du temps, en libérant les menuisiers, et d’optimiser les découpes dans les panneaux de bois. Il permet aussi, énorme gain de temps, d’aller directement du logiciel de dessin à la coupe. Chez Astel, on sait tout faire et on travaille aussi bien le bois massif que l’aggloméré. L’entreprise a une prédilection historique pour les espaces tertiaires au design soigné. À Troyes, ils ont ainsi réalisé la Maison Caffet aux Ecrevolles ou le siège de Desimo. À Paris, ils ont développé une compétence particulière sur les toits terrasses. Ce qui n’empêche pas l’entreprise de travailler pour des chantiers plus traditionnels. Du patrimoine historique à à l’extension à ossature bois, en passant par l’installation de coin cuisine, Astel ne s’interdit rien. Un rééquilibrage qui a permis de réaliser plus de chantiers dans l’Aube. L’entreprise réalise désormais entre 60 et 70 % de son activité en région parisienne où elle ne néglige rien et se développe toujours. Là-bas, une équipe de maintenance et d’entretien a été mise en place. Ce qui permet à Astel d’être référencé chez de nouveaux clients, et éventuellement de gagner d’importants chantiers de rénovation, mais aussi de soulager les équipes d’installateurs pour les petits ajustements après livraison. Crucial, car si Astel a repris pied dans l’Aube, « à Paris, le marché est infi ni ».

Bruno Dumortier

Un toit-terrasse, une des spécialités très visuelle d’Astel.

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