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Provexi se distingue avec la RSE

Provexi surfe sur le développement durable

Nouvelle préoccupation des gestionnaires de parcs immobiliers, le développement durable offre à Provexi un fort levier de croissance. L’ex-petite start-up compte 60 salariés. Et elle continue d’embaucher.

En moins de vingt ans, Provexi s’est taillé une place dans un métier que la start-up auboise a quasiment inventé. Son métier ? Assister les gestionnaires de parcs immobiliers et les grandes entreprises dans la mise en conformité et l’évolution réglementaire de leur patrimoine. Toujours plus complexe, la réglementation est devenue en effet un véritable casse-tête lorsqu’on possède plusieurs centaines de logements. Avec Provexi, le client peut choisir son assistance sur mesure parmi une bonne vingtaine de critères : amiante, plomb, incendie, ascenseurs, accès handicapés, gestion technique et suivi de travaux, risques environnementaux, rénovation énergétique… En modélisant la réglementation en vigueur, Provexi peut suivre à la trace l’état de n’importe quel immeuble vis-à-vis de ses obligations légales, avec l’éventuel échéancier des travaux à entreprendre. Tous ces renseignements sont consignés sur une plate-forme informatique accessible aux propriétaires, mais aussi à leurs locataires et aux entreprises chargées d’intervenir.

70 millions de m2 à suivre…

« Nous sommes parmi les seuls à proposer autant de services avec une couverture aussi vaste. On alimente nos outils pour que le client ait toutes les clés en mains. C’est notre valeur ajoutée. Et comme on est sur un système d’abonnement, les clients restent fidèles » explique le responsable commercial, Romain Petitgenet. Basés dans le quartier Opéra à Paris ou à La Défense, de grosses sociétés foncières comme Gécina, gérant des parcs immobiliers conséquents, font appel à Provexi. La PME auboise suit aujourd’hui 70 millions de m2 de logements, bureaux et entrepôts. « On a de grands clients comme Orange qui possède un patrimoine de 23 000 bâtiments ou encore la SNCF. On travaille aussi pour Axa, Alliance ou Aviva, précise Romain Petitgenet. Ce qui revient souvent, ce sont les diagnostics réglementaires. L’amiante par exemple reste un point-clé. Mais cela se diversifie. On a de plus en plus d’outils sur la performance financière, les planifications des travaux, les audits de labellisation, les certifications… Aujourd’hui, on passe sur un axe stratégique vis-à-vis du développement durable. Le dernier-né de nos outils permet d’aider nos clients à labelliser leurs immeubles et leurs fonds autour des thématiques RSE ». La RSE ? La Responsabilité sociétale et environnementale est en effet désormais au cœur des préoccupations. « Pour le label ISR (Investissement socialement responsable), des clients nous ont demandé de mettre en place un outil pour noter leurs immeubles et trouver des plans d’action pour améliorer ces immeubles-là. On met en place aussi des plans pluriannuels de travaux car nos clients ont tous besoin de se projeter sur l’état de leurs immeubles, d’améliorer leur rendement et leur confort avec des travaux prévisionnels. Notre outil qui remplace leur fichier Excel d’origine leur permet de prévoir les travaux à moyen terme sur 10 ou 15 ans avec des budgets correspondants. L’ISR et le développement durable en général est désormais une tendance de fond. Même nos concurrents, remarque Romain Petitgenet, s’y mettent ».

Thierry Péchinot

« Notre outil permet de prévoir les travaux à moyen terme sur 10 ou 15 ans » explique le responsable commercial Romain Petitgenet.

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