Vibration Clandestine Mag 34 Janvier / Février 2015 by Vibration Clandestine

Janvier/fĂŠvrier R 2015 R#34

Magazine culturel gratuit

Astro > 6-7

art Crédit Illustrations : Astro à voir pages 6 & 7

édito 2015…

Fanélie, Nadège, Julie, Romane, Nathalie, Claude, David et Greg, merci pour vos talents de rédaction. Léonor, chapeau bas pour tes talents de graphiste, de mise en page et de gestion d’identité visuelle du média Vibration Clandestine. Rémi, merci à toi pour ton travail de développement sur notre site Internet, Pierre félicitations pour vos conseils en gestion de contenu et marketing. Benjamin bravo pour votre travail de community manager. Sylvie, Hugues et vos équipes, nous ne pouvons que vous ovationner pour votre travail chirurgical de distributeur. Zoé, Soan, Harry, Eva, Mady, Mpi, Manu et tous les autres, ne changez rien, continuez votre travail de premiers fans de Vibration Clandestine. Chers collaborateurs et partenaires merci pour la confiance que vous nous apportez ! Vous êtes nombreux, très nombreux, et sur chaque numéro un peu plus, 7 ans de presse, 7 ans de croissance, que demander de plus si ce n’est que nous allons encore développer votre audience et vos fréquentations. Amis lecteurs, vous êtes une grande famille avoisinant les 100 000 individus, merci et continuez de nous

suivre nous ne vous décevrons pas, ce n’est pas au programme. Alors ne vous méprenez pas, ce n’est pas un édito sur le thème de l’autosatisfaction, ce n’est pas vraiment le genre de la maison. En fait, c’est juste une façon bien à nous de vous dire que nous ne vous souhaiterons pas une bonne année pour 2015. Vous n’en n’avez pas besoin. Vous allez, j’en suis convaincu, faire comme chaque année, tout faire pour le mieux, vous battre pour que tout aille dans le bon sens, et tout ira bien j’en suis certain. Alors non, je ne vous souhaiterai pas une bonne année, mais soyez sûr qu’au moment où j’écris cet édito c’est vers vous que vont mes plus belles pensées. Et comme vous le savez, si vous avez un projet créatif nous trouverons toujours une solution pour vous aider. 2014 est morte et enterrée, 2015 est debout le poing levé ! Press not dead ! Je nMi’

n 6-7 Astro 8 Fanette Guilloud 9 Lunamaud 10 Stéphane Hussein 11 Aïcha M’Barek et Hafiz Dhaou 12 Dan 23 13 Biennale internationale de Design à Saint étienne 14 Mylène Benoit 15 Mirage festival

focus pro 18 Train théâtre 19 MC2 Grenoble 20 Théâtre Théo Argence 21 Label Mektoub 22 Cave à Musique - EMA 23 XLR Project 24 Illustrateur presse 25 Grim Edif 26 L’AmpéRage 27 Scène Nationale de Mâcon

musique n 30-31 Chill Bump 32 Nasa’l Orkestra 33 Les Gaspards 34 Ina Ich 35 Dj Click 36 BRG 37 Scratch Bandit Crew 38 AQME 39 George Sound 40 Soviet Suprem 41 Waiting for the royalties 42 White page / Black page 43 Speedfreak

46 Beepeur Édité par la SAS Gare Aux gorilles 209, rue du vieux Clet - 30410 Meyrannes

Conception graphique : www.mille-patte.com Chevillon Imprimerie - IMPRIM’VERT ® vibrationclandestine.com f vibrationclandestine - t vibrationclandestine

Contacts publicité et partenariat : Jean-Michel : j.comte@gareauxgorilles.com Demande de stage : coordination@vibrationclandestine.com

Principaux collaborateurs et rédacteurs : David, Fanélie, Grégory, Jean-Michel, Julie, Julien, Léonor, Nadège, Pierre, Rémi, Romane, Sébastien, Soan, Thomas, Zoé.

Correction/relecture : Nadège, Fanélie et Grégory. Distribution raisonnée et certifiée par la société SITEL

Les articles et photos publiés engagent la responsabilité de leurs auteurs. Tous droits de reproduction réservés. Remerciements : DaFont.com Distribué gratuitement dans toute la France. © 2006 Vibration Clandestine Dépôt légal : 2008 - I.S.S.N : 1961-4985

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art n 6-7 Astro 8 Fanette Guilloud 9 Lunamaud 10 Stéphane Hussein 11 Aïcha M’Barek et Hafiz Dhaou 12 Dan 23 13 Biennale internationale de Design à Saint étienne 14 Mylène Benoit 15 Mirage festival

5 Artiste : Stéphane Hussein à retrouver page 10

wild style _ abstrait

Astro Déjà gamin Astro dessinait. Une passion qui a pris le chemin de l’art urbain au départ grâce à la musique puis au graffiti. Astro travaille sur toile, mur ou cellophane, mais reste toujours fidèle à ses inspirations. Le travail des couleurs, des ombres et lumières reste le maître mot qui guide le moindre de ses gestes.

Dis-nous qui est Astro ? Né en 1981 en banlieue nord de Paris, je commence le graff en 2000. Très vite je rejoins le groupe ODV originaire du Val d’Oise, autodidacte dans la peinture c’est avec mon équipe que je fais mes classes. Au départ je peins beaucoup dans mon coin puis avec l’évolution je suis amené à voyager en France puis par la suite dans plusieurs endroits du globe, pour divers festivals, j’intègre en 2011 le CBS crew, un des crews majeurs de Los Angeles.

Qu’est ce qui t’inspire ? Quelles sont tes influences ? L’art nouveau, la calligraphie, l’espace, la nature et les peintures abstraites sont mes principales sources d’inspiration. Des artistes tels que Alfonse Mucha, Hartung, Zao wou ki… m’ont aidé à avancer dans mon travail sur mur mais surtout sur toile.

Ta spécialité c’est le Wild style, peux-tu nous l’expliquer en quelques mots et nous dire pourquoi cette spécialisation ? Mon lettrage devenant de plus en plus complexe et parfois même abstrait, c’est naturellement que je me tourne vers le wild style, qui me laisse une multitude de possibilités de faire mes lettres. Jusqu’à, notamment sur toile et récemment sur murs, me séparer de mes lettres pour juste utiliser des ornements, des arabesques, des formes calligraphiques, dynamiques, pour réaliser mes œuvres. J’apporte notamment sur mes toiles une texture unique qui les rend très intéressantes visuellement mais aussi techniquement.

réalises également des œuvres sur cellophane, qu’est- ce qui te plaît dans l’utilisation de ce matériau ?

Effectivement en 2009 c’est avec kanos qu’on invente le concept du cellograff qui consiste à fabriquer des cloisons et des volumes éphémères qui nous servent de supports pour nos interventions plastiques sans dégradation. Les volontés et les possibilités sont multiples... astrograff.com cellograff.com contact @astrograff.com

le mot de la fin Merci à toutes les personnes qui me soutiennent... J’exposerai en solo à la galerie Nunc du 8 au 30 janvier. 7

Anamorphose

Fanette Guilloud Fanette Guilloud, photographe, peint sur des murs abandonnés depuis longtemps des anamorphoses. Utilisant les bombes de peinture, Fanette créée des objets en deux dimensions qui, à travers son objectif, se transforment en des objets tridimensionnels. Une belle démarche artistique pour redonner un peu de vie à ces lieux délaissés. Fanette, présente-toi à nos lecteurs. Je suis une jeune photographe et artiste de 22 ans. Née en France, je vis aujourd’hui entre Berlin et Paris. Diplômée en 2013 de l’école de photographie de Toulouse, j’évolue en associant la photographie à un travail plasticien d’installation par le principe de l’anamorphose, que j’exploite de différentes façons.

Comment te sont venues l’idée et l’envie de faire des anamorphoses ? J’ai commencé en parallèle de mes études, je faisais alors partie d’un collectif artistique présent dans plusieurs domaines. J’ai découvert les travaux de Georges Rousse en étudiant l’histoire de l’art et j’ai été fascinée. J’ai choisi d’associer cette pratique à ma passion pour la géométrie et le minimaliste pour mon dossier de fin de licence en intervenant dans des lieux abandonnés.

www. fanetteg .com Photo : Fanette Guilloud

Pourquoi avoir fait le choix de lieux abandonnés pour réaliser ta série Géométrie de l’impossible ? J’ai toujours été fascinée par les lieux abandonnés et l’ambiance qui y règne. Le temps passé à les explorer m’a donné envie de m’approprier ces espaces chargés de souvenirs, une manière de les faire revenir à la vie en laissant ma trace de façon poétique.

Quels sont tes futurs projets ? Depuis la publication de ma série Géométrie de l’Impossible en 2013 ; j’ai réalisé des installations pour différents événements (expositions, installations temporaires et permanentes…). Je travaille actuellement sur une nouvelle série dans la continuité de Géométrie de l’Impossible, et j’ai de belles commandes d’installations permanentes en préparation.

Artiste de cirque aérien Lunamaud Lunamaud est une artiste qui a la tête dans les étoiles au sens propre comme au sens figuré. Entre le trapèze et le tissu aérien, Lunamaud prend de la hauteur. Avec ses figures surprenantes et saisissantes, l’artiste nous conte des histoires magiques d’où s’échappe de la poussière de fée… Ses personnages parfois sensuels, magiques ou farceurs viennent tous d’un monde fantastique où la douceur et la sensibilité sont reines. Véritable artiste aux multiples facettes, Lunamaud est aussi à l’aise sur terre avec son duo LaZer que dans les airs avec ses spectacles comme L’Envol. Pourtant rien ne la prédestinait à devenir artiste. C’est à 17 ans seulement qu’elle découvre le cirque, une passion qui ne fera que grandir au fil des ans pour finir par devenir son métier. Formée à l’école de cirque, Annie Fratellini et à l’école internationale de théâtre Jacques Lecoq, Lunamaud a commencé par créer des numéros solos avant de créer des duos avec plusieurs partenaires. C’est avec Flavien qu’elle effectue le spectacle La petite fille aux ballons destiné au jeune public. Une belle histoire où se mêlent prouesses visuelles et monde féérique autour de la jonglerie, du cerceau, du tissu aérien, de la comédie et des acrobaties. Lunamaud prépare un nouveau spectacle de cerceau aérien autour du thème du Phénix. Une intrigue une fois de plus magique et poétique où renaître de ses cendres sera le point de départ d’une remarquable histoire. Toutes les dates et spectacles de Lunamaud sont à retrouver sur www.lunamaud.com. www.lunamaud.com 9

Photographie

stephanehussein @gmail.com

06 42 94 50 70 www.stephanehussein .com

Stéphane Hussein, photographe, répond aux questions de Vibration Clandestine et nous apprend d’où viennent sa passion et son univers mystérieux et rêveur. Stéphane Hussein vous offre un voyage grâce à son travail où les couleurs se mêlent à la fantaisie d’un monde imaginaire.

Stéphane Hussein Devenir photographe a toujours été ton rêve ? J’ai toujours été attiré par le domaine artistique ; dessin, peinture, photographie et créations diverses. La photographie est devenue une évidence au fil du temps car plusieurs de mes passions étaient réunies en une pour créer ces mises en scènes.

Ton travail est immergé dans un univers mêlant mystère, poésie, rêve et provocation, pourquoi ce choix ? Ce sont des thématiques qui me parlent et m’inspirent beaucoup. Depuis l’enfance, j’ai toujours aimé tout ce qui touchait à l’imaginaire et ça m’a suivi jusqu’à aujourd’hui. C’est donc tout naturellement que mon univers s’est tourné vers ces sujets pour réaliser mes photographies.

personne… Dans un premier temps j’ai tendance à coucher mes idées sur papier ou par croquis. Vient ensuite la recherche des éléments qui composeront la mise en scène. J’ai souvent une idée précise de mon projet mais je laisse aussi place à l’imprévu qui a, au final, un impact visuel tout aussi envoûtant. Je termine avec la partie post-production pour sublimer les images et le tour est joué.

Des expositions et projets en cours ou à venir ? J’exposerai 15 photographies grands formats au Club 15 à Orléans du 19 décembre 2014 au 17 janvier 2015. Puis je serai l’invité d’honneur et exposerai du 24 janvier au 1er février 2015 à la Passerelle - Fleury-les Aubrais.

Explique-nous

en quelques mots ta technique de travail pour créer cet univers poétique.

Beaucoup d’éléments peuvent être à l’initiative d’une nouvelle photographie : mélodie, événement, rêve, lieu, 10

le mot de la fin Cet univers est représentatif de ma personnalité, et parfois lié à un vécu. La photographie est une poésie en images. À chacun d’y poser les yeux, d’y mettre ses mots ou même ses silences.

Photo : Jef Rabillon

Aïcha M’Barek et Hafiz Dhaou Sacré printemps Nés à Tunis et vivant actuellement à Lyon, Aïcha M’Barek et Hafiz Dhaou rejoignent le Sybel Ballet Théâtre après avoir intégré le Conservatoire de Musique et Danse de Tunis. Les deux chorégraphes travaillent ensemble depuis 1995, mais c’est seulement en 2005 qu’ils créent leur compagnie Chatha. En 2006, ils créent ensemble leur première pièce de groupe présentée à la Biennale de la Danse de Lyon. Leur collaboration dure depuis des années et a fait naître de nombreuses créations. Sacré Printemps est leur dernière création écrite pour 7 danseurs. C’est sur une musique d’Eric Aldéa et Yvan Chiossone que les danseurs évoluent et tentent de refléter la Tunisie actuelle. Une Tunisie qui cherche à écrire sa constitution, qui cherche à rassembler, à fédérer autour d’un projet commun. Sacré Printemps guide les corps vers une énergie commune qui permet de s’affranchir des codes, des cadres imposés pour restituer une certaine synergie. Aïcha et Hafiz écrivent une nouvelle partition de la Tunisie, d’une société qui se mobilise, s’indigne cherchant à réunir, à ne former plus qu’un. Bilal Berreni est le point de départ de cette nouvelle création. Aïcha et Hafiz ont été bouleversés par ses représentations des martyrs de la révolution réalisées sous forme de personnages peints sur les murs de Tunis. Comme un hommage au talent de Bilal, les deux chorégraphes se sont inspirés de ses œuvres éphémères pour réaliser leur scénographie. Sacré Printemps sera en représentation à la scène nationale de Mâcon le jeudi 22 janvier à 20h30. Pour réserver votre place rendez-vous sur www.theatre-macon.com. www.theatre-macon.com 11

Dan 23 Street Art Rien ne prédestinait Dan 23 à devenir un Street Artiste reconnu et pourtant. C’est après un voyage en Asie que Dan 23 décide de se consacrer uniquement au dessin et à la peinture. Son objectif : se former en 10 ans !

Dan 23 est un artiste engagé et c’est bien pour cela qu’il peint des regards. Il demande au monde d’ouvrir les yeux sur ce qu’il se passe, de voir où va notre société afin de se faire sa propre opinion sur l’avenir qui nous Aujourd’hui Dan 23 est un artiste renommé qui possède attend, sur l’avenir que nous laisserons à nos enfants. sa propre galerie à Strasbourg. Un beau parcours jalon- À travers ses œuvres, Dan 23 dénonce un monde qu’il né pendant des années par l’aquarelle, qu’il pratique ne comprend plus et interroge chacun d’entre nous sur auprès d’artistes musicaux ; puis, par des shows, durant le futur qui se profile à l’horizon de chaque nouveau lesquels il réalise sur des scènes de concerts des live jour. Un acte militant tout en douceur et en couleurs, paintings. aucune violence mais un message fort que Dan 23 tente de répandre. Dan 23 s’inspire de ses proches et d’inconnus qui l’ont marqué, afin de réaliser des portraits lumineux et 2014 a pris fin depuis peu. Après avoir participé au poétiques qui égayent les murs des villes où il passe. projet Djerbahood, réunissant 150 artistes durant les Chaque portrait porte le nom d’une chanson que Dan mois de juillet et août derniers dans le but de laisser sa 23 cherche à partager, car c’est un artiste généreux. Les marque sur les murs de Erriadh, et après avoir été invité murs sont son nouveau terrain de jeu et chaque couleur à la nuit blanche par Jeff Aérosol pour réaliser une est là pour embellir la ville et le quotidien des passants. fresque, Dan 23 est prêt à commencer 2015 et à taguer les murs du monde entier. L’artiste désire rassembler sur des sujets universels comme la musique ou l’enfance, afin d’apporter douceur www.dan23.com et humanité à des rues et des personnes qui les ont perdues depuis longtemps.

Biennale internationale de Design à Saint étienne Les sens du beau La 9ème biennale internationale de Design se déroulera du 12 mars au 12 avril 2015 à Saint étienne. Cette nouvelle édition placée sous le thème Les sens du beau interrogera l’importance des formes et le sens que celles-ci donnent aux fonctions, aux usages ou à la qualité de vie. Cet événement organisé par la Cité du Design est tourné vers la prospective et l’innovation grâce à deux commissaires d’exposition : Benjamin Loyauté et Elsa Francès. Durant un mois plus de soixante expositions et événements (colloques, conférences et tables rondes) seront organisés pour offrir à tous les publics la possibilité de voir les objets, services et équipements de demain. L’objectif de cette biennale est de montrer ce que le geste esthétique peut offrir loin des mécanismes monotones et répétitifs de la globalisation. Il sera également proposé Artifact, une exposition qui présente une sélection de projets issus de près de 500 candidatures internationales. Cette exposition permet de sentir l’air du temps et de voir quelles sont les préoccupations des créateurs à l’heure actuelle. Cette année c’est la Corée du Sud, et plus particulièrement Séoul, qui sera l’invitée d’honneur grâce au réseau des villes créatives UNESCO. Kyung Ran Choi, commissaire pour cette mise en avant du design coréen, présentera des jeunes talents à découvrir. L’édition 2015 se veut très variée avec des projets très formels ou conceptuels, une vision de l’objet industriel à l’idée poétique. Un événement qui se composera de grands noms du design comme Giovanna Massoni, Dieter Van Den Storm, Bart Hess, Alexandra Jaffré et bien d’autres à découvrir sur www.biennale-design.com ou du 12 mars au 12 avril. www.biennale-design.com

Artiste plasticienne/chorégraphe

Mylène Benoit "Quelle danse emporterions-nous sur une île déserte ? Quel mouvement, quel son pourra nous ressembler, nous rassembler, nous représenter collectivement ? Nous rêvons de créer une langue, dramaturgique et chorégraphique, une danse sonore, qui viendrait de loin, comme tirée d’un fond commun. Un folklore inédit. Notre danse." Mylène Benoît répond aux questions de Vibration Clandestine pour nous expliquer sa vision de la danse et de l’art. Quel

est votre parcours, comment en êtes-vous arrivée à créer Contour Progressif ?

Je suis artiste plasticienne de formation et j’ai fondé en 2004 la compagnie Contour Progressif parce qu’après avoir beaucoup travaillé l’image, j’avais besoin de faire le "poisson volant", de considérer les techniques contemporaines de représentation depuis un autre médium. J’étais inquiète de la prolifération des images et de la façon dont elles nous "chorégraphient". Je cherchais à développer des dispositifs plastiques dans lesquels l’image et le corps pourraient s’interroger mutuellement, essentiellement, substantiellement.

Expliquez-nous quelle est votre définition, votre vision de la danse, de la création artistique ? La danse est pour moi un moyen d’établir un rapport tactile entre le lieu de la pensée et le lieu du corps, une façon de mettre en scène le mouvement de la pensée. La dimension plasticienne de mon travail se manifeste dans la choralité de mon écriture : mon écriture chorégraphique prend à l’image, à la lumière, à la voix ou à d’autres médias pour élargir le champ de la danse.

Parlez-nous

des Danses Augmentées dont vous avez la charge pour la saison 2014-2015 ?

L’invitation de la Gaîté Lyrique est l’occasion d’expé14

Magda K achouche Cie Contour Progressif Diffusion/ Presse 06 84 45 47 63 www.contour- progressif. net Photo : Delphine Lermite

rimenter une forme inédite de rencontre avec le public que j’ai justement intitulée Le mouvement de la pensée. Je souhaite, à travers ce programme, inviter les participants à des soirées protéiformes dans lesquelles on convoquera tous les corps de la danse, tous les états de la psyché. Ces 9 rendez-vous vont nous donner à penser, à voir, à fabriquer… On observera ce que la pratique change à l’expérience de spectateur.

Vous

mettez en place des médiations auprès du jeune public (collège et lycée). Pourquoi cet investissement auprès de ce public souvent novice, que vous apportent ces rencontres ?

J’envisage le spectacle comme une relation, et je crois que de manière générale, le partage du savoir et de l’expérience est mon credo. Les conférences, les ateliers, ou les créations avec des amateurs que je propose sont donc une autre façon de partager mon souci du corps, et un moyen plus interactif de rencontrer des "spectateurs en herbe". Le spectateur, quel que soit son âge, est notre partenaire essentiel parce que c’est lui qui peut ancrer dans le monde la proposition artistique soutenue devant lui.

Mirage festival Troisième édition Le Mirage Festival pour sa troisième édition vous propose 5 jours pour découvrir sa vision de la création de demain. Véritable exploration à la croisée du son et de l’image, Mirage Festival est un rendez-vous annuel des cultures numériques et de la création innovante à Lyon. Le festival offre un panorama de la scène avant-gardiste à tous les publics. Jeune public, amateurs, professionnels ou curieux trouveront plus qu’une simple plateforme de diffusion, Le Mirage Festival est un véritable lieu d’échange. Pendant 5 jours de nombreux artistes comme Franck Vigroux, Pierce Warnecke, Martin Messier et d’autres réaliseront des performances audiovisuelles dans divers lieux de la ville : Subsistances, Salle Garcin, Club Transbo, le Sucre, l’Abat-Jour, Sunset Résidence, CreartCom, Galerie Terremer et bien d’autres. Du jeudi au dimanche venez découvrir des créations originales liées aux nouvelles technologies, à l’innovation et aux cultures numériques. Dans un souhait d’ouverture au plus grand nombre, le Mirage Festival, grâce à un travail de médiation important, proposera des lieux en accès libre ainsi que la mise en place de workshop où novices et initiés pourront se former et se familiariser selon leur niveau. Mirage Festival vous donne donc rendez-vous le mercredi 25 février pour l’inauguration au Réfectoire Baroque du musée des Beaux-Arts en présence de Robert Seidel qui réalisera un travail spécialement pour l’événement. Puis rendez-vous du 26 février au 1er mars afin de vous plonger dans l’univers infini du numérique.

www.miragefestival.com 15

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Photo : Cave à Musique - EMA © Luciol

Train Théâtre Scène Conventionnée Chanson Crée en 1993 à l’initiative de la ville de Portes-lèsValence, le Train Théâtre est aujourd’hui un acteur culturel incontournable de la ville. Scène conventionnée Chanson par l’État, labellisée Scène Régionale, scène reconnue par les grandes instances culturelles (Ministère, Région et Département) le Train Théâtre est aujourd’hui une valeur sûre de la vie culturelle en Rhône-Alpes. Son projet culturel comporte deux axes principaux : les arts de la scène et le cinéma. Le Train Théâtre développe son projet autour de la diffusion et création de spectacles ainsi qu’autour de la formation des publics par le biais d’actions culturelles diversifiées. Véritable lieu d’accueil pour les acteurs du monde culturel, le Train Théâtre offre la possibilité de réaliser des résidences d’artistes avec un soutien à la création notamment avec l’achat de spectacles et des apports en coproduction. En plus d’un travail envers les artistes, la structure réalise un gros travail de médiation auprès du jeune public. Grâce à une programmation spécifique et adaptée ainsi qu’avec des actions d’éducation artistique et de sensibilisation au sein des collèges et lycées, le théâtre et son équipe espèrent ouvrir l’esprit des jeunes à la culture.

Le théâtre n’est pas uniquement dédié au spectacle vivant, en effet il réalise une belle programmation de cinéma tout au long de l’année et il a obtenu, en 2010, l’appellation Cinéma d’Arts et d’Essais. Le Train Théâtre offre la possibilité de visiter le théâtre sur rendez-vous, d’assister à une répétition publique au terme de résidences, d’assister à des concerts gratuits chaque dernier vendredi du mois, etc. Une véritable palette d’actions et d’activités qui devraient ravir les plus curieux d’entre vous. Depuis 2010, le Train Théâtre a relancé son festival de chansons francophones : Aah ! Les Déferlantes. Des artistes, hors métropoles, seront présents pour le festival qui se déroulera du 17 au 21 mars 2015. Vous aurez la possibilité d’écouter Daniel Lavoie, Blick Bassy, Richard Desjardins, David Marin, Daan, Del Zid et bien d’autres. Le Train Théâtre c’est une salle de 445 places, un équipement technique son et lumière de qualité, une salle de cinéma de 110 places, chaque année environ 50 spectacles, 500 séances de cinéma, 48 000 spectateurs et de la belle culture comme nous l’aimons chez Vibration Clandestine. Retrouvez toutes les informations et la programmation sur le site ! www.train-theatre.fr

MC2: Grenoble Maison de la Culture de Grenoble Créée en 1968 à l’occasion des Jeux Olympiques, la MC2 est aujourd’hui au centre de la création artistique nationale et internationale grenobloise. C’est grâce à 4 salles de spectacles, 2 studios de danse, 1 studio de répétition, 1 studio d’enregistrement et 1 auditorium que la MC2 soutient et favorise le développement de la culture. Que ce soit le théâtre, la danse, la musique, le cirque ou les conférences, la MC2 est une maison ouverte à tous. Qu’il s’agisse d’artistes ou du public, cette maison de la culture grenobloise est un lieu où se mêlent spectacles, professionnels et amateurs d’art. Avec 5 personnes : Relations avec le public dédiées aux spectateurs, tous ont la possibilité d’entrevoir l’envers du décor et de rencontrer les artistes grâce à des moments conviviaux. Une belle occasion de s’immerger dans le monde artistique qui interroge et fait souvent rêver. Voilà désormais quelques mois que la nouvelle saison a été lancée, une programmation riche qui vous ne laissera pas en reste pour janvier et février. La vie de Galilée, Rhapsodie démente, Léo 38, Medealand, Celui qui tombe, Cartel, Cyrano de Bergerac, Tartuffe d’après Tartuffe d’après Tartuffe d’après Molière, Passim, Jeunesse Éternelle, Molin-Molette, Skin, … autant de titres qui cachent les nombreuses œuvres que vous réservent les deux mois à venir. Pour consulter toute la programmation, rendez-vous sur le site...

www.mc2grenoble.fr

Théâtre Théo Argence S’enrichir par les différences Crée en 1936, le Théâtre Théo Argence s’est tout d’abord appelé Maison du peuple de Saint Priest avant d’être rebaptisé Centre culturel Théo Argence en hommage au maire ayant permis sa construction. C’est depuis 2012 seulement qu’il se nomme Théâtre Théo Argence. La petite histoire faite, nous pouvons nous concentrer sur l’essentiel. Le Théâtre Théo Argence souhaite favoriser la création et la diffusion de spectacles dans tous les genres artistiques grâce à une programmation sur deux salles : Le Théâtre et l’Ersilie. La saison 2014/2015 est portée par la thématique et l’objectif de s’enrichir par les différences.

Un voyage au-delà des lignes, des formes et des matières afin d’interpeller le spectateur et de bousculer ses certitudes. Le 21 janvier, Suspendu d’Antoine Birot s’offre à votre regard. Dans l’enfer des tranchées de 14/18, l’imagination aidait certains à supporter les horreurs de la guerre. L’imaginaire, le rêve éveillé comme moyen de survie. Avec humour, poésie et légèreté, Antoine Birot nous conte l’histoire d’un jeune homme qui va opposer sa fantaisie à l’ordre militaire en créant son propre univers. Mêlant jeu d’acteur et manipulation d’objets sur fond de jeu de lumière, Antoine Birot nous raconte une vie pleine d’émotion et de poésie.

Imaginez un spectacle où l’on dresse un trapéziste pour qu’il imite un chewing-gum, un pianiste classique pour qu’il joue couché sur le dos, un violoniste pour qu’il s’envole… C’est ce que vous propose Klaxon ! Hors les murs du 17 au 20 janvier, la troupe burlesque vous propose En plus d’une saison riche et variée, une programmation son nouveau spectacle. Inspiré du film muet et de la BD, six acrobates virtuoses et cinq musiciens déjantés vont jeune public à destination des écoles et des familles est aller jusqu’aux limites du réalisable pour exécuter des proposée en temps scolaire ou le mercredi car il n’est prouesses physiques exceptionnelles. jamais trop tôt pour s’intéresser à la culture. Paris Combo, derrière ce nom se cache un groupe franThéâtre, danse et musique s’allient au cirque et à la çais au style faussement rétro, aux paroles actuelles et magie pour cette nouvelle saison. Les mois de janvier, aux influences mêlant jazz manouche, swing et musique février et mars vous proposent de découvrir des latino. Le groupe vous accueille pour un concert le 20 spectacles éclectiques afin d’entrevoir toute l’étendue mars à 20h30. Un arrêt d’une soirée à Saint Priest avant du spectacle vivant. de continuer sa route pour une tournée internationale La Beauté Monstre de Charlotte Pareja, le 14 janvier, avec son nouvel album 5. vous invite à découvrir jusqu’où peut aller le beau. En Ces quelques lignes pour vous présenter une infime poussant le mécanisme de la mode et de l’esthétique à tout prix, Charlotte Pareja vous transporte vers un uni- partie de la programmation du Théâtre Théo Argence. vers où le trop beau devient grinçant, où l’étrange glisse vers l’inattendu. www.theatretheoargence-saint-priest.fr Le théâtre souhaite s’ouvrir vers un public plus nombreux et plus populaire, au sens noble du terme, grâce à des spectacles diversifiés et pluridisciplinaires venant enrichir sa programmation afin de rendre accessible la culture au plus grand nombre.

Label Mektoub Le label Mektoub est une jeune association culturelle qui en une année, a fait sa place au sein du département du Gard. Son objectif principal est d’accompagner et de soutenir des projets artistiques, ludiques et parfois même nomades. Affilié à la Fremag (Fédération des Musiques Actuelles du Gard) et travaillant en lien avec la Smac Paloma de Nîmes, le label Mektoub s’occupe du management, du booking, de la promotion et de la production phonographique. À l’origine du label Mektoub, David Mayorgas co-fondateur de l’association Jaspir et Jaspir Prod. Après 6 ans d’absence, il revient sur le devant de la scène culturelle afin d’apporter ses compétences, acquises sur le terrain, à ses nouveaux projets. L’idée du label est de créer une véritable famille dans laquelle il fait bon vivre et évoluer. Une famille pour se donner des conseils, s’entraider et surtout viser la lune. Sous l’aile musicale du label Mektoub se cache l’Ilhaam project, trip pop ethnique, véritable invitation au voyage. Un subtil mélange d’Israël et du Liban pour ce duo qui a intégré la pépinière Labelle Paloma. Djamanawak, surnommé Le poulpe, une combinaison de jazz, rock, reggae, electro et dub pour une belle fusion de sonorités. Ciadel, déjà présenté dans le Vibration Clandestine de septembre/octobre dernier, propose une pop électro inspirée de la scène Triphop anglaise et islandaise. Au-delà de la musique, le label Mektoub accompagne également des troupes et compagnies de spectacle vivant comme Les Calyp’Sots ou encore Les Messagers du feu.

www.mektoub-label.com

Cave à Musique - EMA

"Son histoire est riche de rebondissements, d’anecdotes et d’expérimentations, qui sont les fruits de l’engagement des femmes et des hommes investis dans le projet. […] À ce jour, les actions développées s’inscrivent dans une dynamique nationale d’actions culturelles autour des musiques actuelles et/ou amplifiées et plus largement autour des formes émergentes du spectacle vivant." Parfois mieux vaut laisser les structures se présenter elles-mêmes.

remi @cavazik .org

03 85 21 96 64 www.cavazik .org Photo : Luciol

Interview de Rémi Vélotti, Responsable de l’EMA Présentez-nous le concept de La Cave à Musique. C’est un lieu géré depuis 1992 par l’association Luciol, dédié en tant que SMAC au développement et à la reconnaissance des musiques actuelles amplifiées, au niveau de Mâcon, du département et au-delà. Cela se traduit principalement par une programmation de 70 dates par an, des concerts mais également des spectacles "jeune public", et par l’accompagnement des musiciens par le biais de locaux de répétitions et d’actions spécifiques. La Cave à Musique offre un Espace de Musiques Amplifiées, quelle sont sa démarche et ses objectifs ? L’EMA regroupe justement l’ensemble des actions et outils s’adressant aux groupes ou porteurs de projets musicaux : des locaux de répétitions équipés, un accompagnement adapté et individualisé, des "formations" techniques 22

ou administratives, du maquettage à prix réduit… L’objectif est de favoriser l’accès à la pratique musicale, d’être un lieu-ressource, de répondre au mieux aux demandes des musiciens amateurs ou professionnels et d’alimenter, provoquer, leur mise en réseau.

L’EMA

propose

accompagnement

complet aux artistes amateurs ou pro fessionnels mais également un studio d’enregistrement.

Dites-nous en plus...… Le cycle d’accompagnement concerne environ cinq groupes ou solos chaque saison. Le contenu est affiné avec eux mais l’idée reste de leur donner des clés pour avancer dans leur processus créatif et leur développement de projet, quel qu’il soit. Et effectivement, sans se définir comme un studio, notre équipement permet également d’enregistrer des démos et des préproductions, de s’initier à la M.A.O. et aux techniques de prises de son…

2015

commence, quelles sont les nou -

veautés proposées par l’EMA et L a Cave

Musique pour cette nouvelle année ? Certains tarifs ont été revus à la baisse, notamment les forfaits de répétitions. Nous proposons aussi de nouveaux avantages pour les lycéens, nous poursuivons l’aménagement du local de résidence et d’un espace de stockage, nous organisons des rencontres thématiques gratuites, remplaçons une partie du matériel, peaufinons la déco… L’EMA veut rester un lieu en mouvement, accueillant, motivant et attractif, malgré la "crise" et la morosité ambiante ! à

le mot de la fin La science a prouvé que la pratique de la musique à un certain volume déclenchait chez l’être humain la sécrétion d’endorphines. C’est notre meilleur argument, faites de la musique !

Photo : XLR Project

XLR Project Multimedia & Video Art Laboratory XLR Project a été créé en 1999 par Nicolas Ticot qui le dirige actuellement. Véritable laboratoire d’art numérique et multimédia, XLR Project met en place des dispositifs artistiques dont le médium principal est la vidéo. Créer des œuvres plastiques, mettre en scène des espaces, des installations interactives, des habillages d’architecture sont autant de réalisations que peut concrétiser XLR Project. Grâce à un savoir-faire acquis au fil des rencontres avec la vidéo, la musique, la danse, le théâtre, l’architecture, la lumière et les technologies, XLR Project possède sa propre identité qui lui permet de redonner vie à des lieux qui se transforment avec l’interaction du public. À l’image du projet Ice Painting Dream mis en place sur une patinoire. Grâce à des micros capteurs placés sous la glace, les patineurs et leurs mouvements génèrent son, lumière et vidéo créant ainsi une réelle peinture sonore et visuelle. L’espace urbain, le public et les arts numériques sont alors liés en un seul lieu pour former une œuvre commune. XLR Project met en place une nouvelle création : 99 angles (www.99angles.net). Dans des espaces oubliés ou en transformation, des interventions artistiques ponctuelles seront organisées. L’objectif est de revisiter ces lieux abandonnés par des récits et des fictions liant les écritures numériques à des interventions dans l’espace public. Authentique atelier du numérique, XLR Project cherche sans cesse à comprendre le présent et à en donner sa propre vision.

www.xlrproject.net

Illustrateur presse

Soulcié, né en 1983, se décrit comme vendeur de luzerne jusqu’à l’âge de 8 ans. C’est après le passage de son huitième anniversaire que tout bascule. Il stoppe toute activité liée à la vente agricole pour se concentrer uniquement sur le dessin. Rien qu’à sa présentation personnelle, nous remarquons que Soulcié est un personnage à part entière qui va nous montrer sa vision du monde actuel.

www.soulcie . fr facebook .com /soulcie

Photo : Soulcié

Interview de Soulcié, illustrateur presse Comment

passe-t- on

vendeur

luzerne à dessinateur pour la presse

Explique-nous un peu ton parcours. Mes parents étaient producteurs de fromage de chèvre. Moi je dessinais. Tous les enfants dessinent, mais moi je n’ai jamais arrêté : cours du mercredi, puis du soir, option dessin. J’ai assez naturellement fait une école d’arts appliqués à Paris (Olivier de Serres), puis à Strasbourg. Mes parents ont toujours été curieux et ouverts, je les en remercie. À la maison il y avait des revues d’art… et Fluide Glacial ! Tu

as commencé par réaliser des

BD,

tu en réalises toujours d’ailleurs, mais comment t ’es venu l’idée ou l’envie de tra-

? Le processus de la BD est très long et depuis l’idée à l’album il peut se passer vailler pour la presse

plusieurs années. Pendant que je dessinais, j’écoutais la radio et ce que j’entendais aux infos m’agaçait au plus haut point. J’ai fait du dessin de presse pour catalyser cette colère. Mes dessins ont été acceptés par un journal, puis Télérama.fr… et aujourd’hui le rythme de la presse, hebdo ou mensuel, me convient bien.

Chacune de tes créations pour la presse est soumise à certaines conditions comme l’actualité. Comment gères-tu cette "contrainte" ? Moi j’aime bien les contraintes, ça force à la créativité. Oui il faut se tenir au courant de l’actu, mais pas trop. Si ma mère ne comprend pas, ce n’est pas un bon dessin ! Le défi est que le dessin soit valable quelques jours… Il faut préférer le recul

ou le décalage à la micro-actu polémique du jour. Mais dessiner le monde d’aujourd’hui, ça me passionne.

Nous venons d’entamer 2015, quels sont tes projets pour cette nouvelle année ou

? Je continue mes collaborations régulières avec l’Équipe, Fakir, Télérama.fr et mon blog LeMonde.fr. Nous allons certainement faire une nouvelle BD sur les nouvelles technologies avec La Revue Dessinée. J’ai quelques projets dont je préfère éviter de parler par superstition. Je suis ouvert à tout projet fou-fou. Ma famille étant clairement mon projet numéro uno. J’espère bien pouvoir refaire l’arrière cuisine avec mes petites mains, côté bricolage ! du moins pour les premiers mois à venir

le mot de la fin Banzaï !

Grim Edif École Le GRIM, basé à Lyon, propose depuis 28 ans des formations dans les domaines du spectacle vivant et de l’événementiel. Initié au sein de l’Université Lyon II – Lumière – en 1984, le GRIM mène alors des actions d’accompagnement de musiciens, ainsi que ses premières actions de formation. Cette école à la confluence de la technique et de l’artistique propose des formations aux métiers du son, de la lumière, du plateau, de l’audiovisuel, mais aussi à la sécurité et à la prévention des risques, ainsi qu’à l’organisation d’événements. Le GRIM Edif propose une filière de formations professionnalisantes délivrant des certifications RNCP (Registre National des Certifications Professionnelles) reconnues au niveau national, du bac au master. Vous avez la possibilité de suivre une formation de technicien du spectacle (niv.4) et de l’événementiel (Son – Lumière – Plateau) afin d’installer et d’exploiter les systèmes d’éclairage et de sonorisation sur tous les types de manifestations. Vous pouvez aussi devenir régisseur technique du spectacle (niv.3) et de l’événementiel en travaillant pour des salles de spectacles, des festivals ou encore des studios. Vous pouvez également choisir la formation de régisseur général (niv.2) qui vous permettra d’acquérir les compétences liées à l’organisation, la mise en œuvre et la coordination d’événements. Vous ne trouvez pas votre bonheur dans les formations précitées ? Cela tombe bien car GRIM Edif lance une nouvelle formation de 245 heures permettant d’installer et d’exploiter des dispositifs de captation et de régie de diffusion vidéo. Si un métier dans le spectacle vivant ou l’événementiel vous intéresse, rendez-vous le 7 mars 2015 aux portes ouvertes du GRIM Edif. Votre avenir et votre passion vous attendent probablement derrière ces portes… www.grimedif.com 25

L’AmpéRage

Gérée par l’association LE STUD, l’AmpéRage est une salle de spectacle associative grenobloise. Depuis 2008, le STUD œuvre à l’exigence d’un espace dédié à la liberté artistique et culturelle des individus et des groupes. Véritable lieu des possibles, l’AmpéRage et l’équipe du STUD fournissent un travail d’accompagnement et de transmission régit par un esprit solidaire.

coordination @amperage . fr

04 76 96 55 88 www. amperage . fr Photo : Jessica Calvo

Interview de Laurence TADJINE, Directrice L’AmpéR age est donc régi par l’Association STUD, présentez- nous cette asso ciation et son projet. Nous nous positionnons comme un lieu "Ressource" permettant une nouvelle forme de gouvernance d’espace culturel (Conseil d’administration, pas de programmateur). L’AmpéRage est avant tout un lieu culturel ouvert à tous, dans lequel associations, groupes et habitants peuvent venir trouver les moyens, les outils et les compétences adéquates pour la concrétisation de leur volonté d’expression et cela dans un cadre professionnel et formateur. Nous n’avons pas de programmateur, les usagers sont eux-mêmes créateurs de leurs événements culturels. L’AmpéR age

marche (matériel et humain), nous imprimons les billetteries et payons les taxes (SACEM, CNV, agent incendie SSIAP) liées à l’organisation de spectacle en conditions professionnelles. Avec ce soutien, nous abondons à hauteur d’environ 50% du budget de production. Nous tenons à cette forme de programmation parce qu’elle est avant tout DEMOCRATIQUE en permettant à chacun de témoigner de sa propre expression culturelle. Elle permet le croisement, le renouvellement et l’accueil de projets innovants.

exclues. Nous défendons le fait que ce sont aussi des lieux où l’on danse ET où l’on vient écouter de la musique (groupes et DJ’S). Nous sommes pour l’instant un des seuls établissements en Isère à tester une ouverture à 6h avec une présence humaine pour gérer les flux de public. Les pratiques culturelles nocturnes doivent aussi pouvoir s’exprimer ailleurs que dans les clubs qui ont su se mobiliser pour obtenir cette autorisation de 7h. Faisons de même !

150

des possibles", pour

événements environ,

25 000

spec-

tateurs,

80 structures organisatrices,… Votre structure est un des de la vie nocturne grenobloise,

en un an . piliers

est un lieu où chacun peut

pourtant récemment vous avez failli

créer son événement en le co - réalisant

perdre votre ouverture tardive, dites-

avec l’aide du

STUD. Pourquoi

laisser

la possibilité à toutes les structures d’organiser leur événement plutôt que

? Nous fonctionnons en coréalisation. Nous nous occupons du lieu en ordre de de faire votre propre programmation

nous en plus .

En effet, depuis 2010 la législation a été modifiée. Seuls les établissements "Exploitants de piste de danse" peuvent ouvrir jusqu’à 7h du matin. Les salles de spectacles en sont donc

Que

nous réserve l’A mpéR age,

"le lieu 2015 ? Toujours plus de nouvelles associations organisatrices, des soirées surprenantes (déco, artistes, performances…). Au niveau de la programmation elle sera aussi variée que les années précédentes (rock’n’roll, trance, hip-hop, théâtre, danse…). Et on l’espère, une autorisation d’ouverture tardive pérenne.

Photo : Chloé Renault

Scène Nationale de Mâcon Le mois des drôles de dames En 1975, la Scène Nationale de Mâcon a levé le rideau. Aujourd’hui dirigée par Laurence Terk, elle a pour vocation la mise en place d’actions à l’attention des publics, l’accompagnement à la création et la proposition d’une programmation pluridisciplinaire. Chaque année, la Scène Nationale ouvre ses portes à la création féminine. Mars 2015 annoncera la 4ème édition du mois des Drôles de dames qui mêlera chorégraphies, arts du cirque et théâtre en tout genre. Depuis bientôt quatre ans, le mois des Drôles de dames consacre le combat contre les iniquités entre les hommes et les femmes, dans les arts et la culture. Ces préoccupations persistent depuis déjà bien trop longtemps, les femmes subissent le poids écrasant de la discrimination. Les postes à responsabilités ne leurs sont que rarement réservés, l’attribution des subventions varie de 40% dans le domaine de la création artistique, pour les établissements subventionnés. Ces inégalités touchent également les salaires, les programmations ainsi que les instances de décisions et de nominations. Les femmes ne disposent pas des mêmes aisances que leurs homologues masculins, la Scène Nationale de Mâcon participe donc à ce mouvement en consacrant un mois entier à ces drôles de dames. C’est par la culture que les mentalités commenceront à se remanier. (Source et plus d’infos www.mouvement-hf.org)

www.theatre-macon.com/2014-2015

CrĂŠez, partagez

et commandez votre book entre amis !

www.bimbambook.com

musique n 30-31 Chill Bump

32 Nasa’l Orkestra 33 Les Gaspards 34 Ina Ich 35 Dj Click 36 BRG 37 Scratch Bandit Crew 38 AQME 39 George Sound 40 Soviet Suprem 41 Waiting for the royalties 42 White page / Black page 43 Speedfreak Photo : INA-ICH © IEDA

hip hop/électro

le mot de la fin Un grand merci à ceux qui nous soutiennent de près ou de loin. On a hâte de vous voir pendant et après nos concerts. À bientôt ! Peace. 30

Chill Bump Le nouvel album de Chill Bump, Ego Trip est une réelle explosion de saveurs ! Un duo fulminant, au style novateur qui mêle des textes engagés avec un assemblage instrumental hors normes, en rupture avec le hip hop conventionnel. L’univers particulier de Miscellaneous et Bankal, leur a permis de jouer en première partie de Wax Tailor et C2C lors de leurs dernières tournées respectives. Un duo en pleine ascension à découvrir de suite ! Votre style novateur et improbable, donne à l’album une dimension encore méconnue dans la culture hip hop. Quelles sont vos diverses influences ?

créant, et apprendre l’un de l’autre. Cela nous a permis de comprendre l’importance de la cohérence de nos projets. Pour nous, l’album était la suite logique. Nous avons découvert le rap au même moment. On a voulu savoir si on était capable de développer Le premier album du Wu-Tang-Clan et le rap fran- un long format, qui s’écoute d’une traite, avec un fil çais des années quatre-vingt-dix sont des énormes rouge cohérent. références pour nous. Personnellement, KRS one De plus, certains médias (plus classiques) ne m’a donné envie de prendre un micro, Nas m’a valident pas les groupes qui sortent des sentiers poussé à écrire et Big Pun m’a incité à améliorer la battus, d’où l’importance de sortir un disque technique. Nos parcours respectifs ont également physique. Nous avons joué le jeu. joué un grand rôle au sein de la création, ce qui De plus, on vous l’avoue, on a réalisé un rêve de explique pourquoi le scratch prend une bonne place gosse : on a enfin un vinyle avec nos propres mordans les compositions. ceaux dessus !

Pourquoi autant de textes engagés et dénon- Vous nous avez conseillé de prendre le titre ciateurs sur notre société actuelle ? de l’album dans son sens premier, "Voyage de Je ne comprends pas pourquoi les artistes parlent l’Ego". Pourquoi ? de la pluie ou du beau temps dans leurs textes. On passe par une crise comme en 1929 et les mecs cherchent des punchlines sans queue ni tête. On vit dans une société qui fait l’éloge du vide, où des Nabilla ont de l’importance. Je sais que la légèreté fait du bien parfois, mais je pense qu’il est important de savoir se nourrir de choses saines pour sa santé mentale, d’avoir un esprit critique et assez de recul sur la société lorsque l’on créé. Ce n’est que mon ressenti...

Cet album n’est pas qu’un simple egotrip classique. Ego Trip est l’histoire du voyage initiatique d’un individu qui, à l’image d’un récipient qui s’emplit petit à petit, se construit progressivement à travers les différentes expériences qui jalonnent son existence. Les photographies d’objets, présentes sur la pochette et dans le livret, illustrent le concept, mais sont également à prendre à contre-pied. Ça aurait été dommage d’utiliser de simples selfies ;-) On salue Rébecca Fezard, pour son aide à la direction artistique de ce disque !

Que reprochez-vous à la nouvelle vague hip hop ? Pensez-vous que l’image du rappeur cli- Vos clips sont représentatifs ché pervertit l’origine de la culture urbaine ? Chill Bump, n’est- ce pas ? J’ai l’impression que les rappeurs souffrent de troubles de la concentration. Rares sont ceux qui veulent prendre du temps, décortiquer un thème et rester cohérent tout au long d’un morceau. Beaucoup blablatent pour pondre des punchlines toutes les quatre phrases et compensent avec du "swag". Je ne suis pas contre les egotrips, mais tout le monde ne doit pas faire la même chose. C’était ça le message initial du Hip-Hop. Comme tout "effet de mode", la trap est omniprésente en ce moment. Il m’arrive d’en écouter, mais je ne vais pas me forcer à suivre cette tendance puisque je ne parle pas ce langage. Il faut savoir rester soi-même. Ceci dit, je suis vraiment pour les évolutions musicales en règle générale !

Concernant votre nouvel album Ego Trip, pourquoi avoir opté cette fois- ci pour le long format ? Lors des EP, on se découvrait en tant que duo. On a pu explorer plusieurs facettes/thématiques en www.chill- bump.com

Photo : Benoit Dogniez

du cocktail

Ce n’est pas faux ! Avant cet album, beaucoup de nos clips ont été réalisés en famille. On salue notre ami Benoit Dogniez qui a su mettre en image de nombreux morceaux, très différents les uns des autres. Certaines vidéos, telles que Water Boycotter ou Chilling with the Bump, ne sont pas de réelles mises en scènes, mais illustrent des instants de vie : une sortie de résidence et une grosse soirée arrosée (Et oui, j’ai vraiment vomi sur le tournage). D’autres sont simples et efficaces, tel Leakin’. Brice Martinat a su raconter l’histoire du vinyle volé avec Home Sweet Home, et Poncho Productions a réussi à nous faire courir et casser des objets. Le premier clip où nous avons laissé la carte blanche au réalisateur est One Way Ticket. Toute l’idée vient de Grégoire Orio. Il a su interpréter le morceau à sa façon, et nous faire entrer dans son univers. Ça fait du bien de ne pas apparaître à l’écran pour une fois !

Toutes les réponses sont de Miscellaneous 31

Balkan new age

Nasa’l Orkestra Chaque année, le Château Rouge d’Annemasse sélectionne trois groupes à l’avenir prometteur via son dispositif Sortie de pistes. Ce procédé consiste à accompagner dans une démarche professionnelle et artistique, des groupes en attente de reconnaissance vers la professionnalisation. Le Nasa’l Orkestra, originaire d’Annecy, fait partie de la sélection 2015 et bénéficiera durant deux ans d’un soutien personnalisé de la part du dispositif. Il répond aujourd’hui à nos questions.

www. nasalorkestra .com nasalorkestra@gmail.com

06 68 15 59 24 Photo : Doremi-La Machine

Le Nasa’l Orkestra est né à l’initiative de sept musiciens . Comment vous êtes-vous rencontrés et comment a débuté le groupe ?

Votre concept novateur s’est fait remarquer par Sortie de pistes. Qu’est-ce qui a fait l’étincelle, selon vous ?

À l’époque, certains membres du groupe jouaient dans une fanfare de rue et Jean-Seb (un des deux trombonistes) a eu l’idée de monter un projet parallèle qui reprendrait cette idée de musique de rue avec un son plus moderne et actuel, voire parfois expérimental ! Mais l’idée était aussi de faire de la scène, ce qui nous autoriserait à jouer notre propre musique... en 2012 naissait ainsi le Nasa’l Orkestra !

Peut-être le côté "spatial" de nos compositions ou alors la beauté des cuivres mêlés aux sons rugueux des synthés... ou alors notre costume gris argenté ! Plus sérieusement, nos compositions s’appuient beaucoup sur les cuivres mais nous n’hésitons pas à nous aventurer hors des sentiers que nous connaissons bien : utilisation de la voix, de claviers et autres synthés, de plein d’effets... De plus nous nous efforçons de jouer ou de modifier toutes ces sonorités synthétiques en direct... Nous pensons que c’est ce côté spontané et live qui a plu...

Comment se familiariser avec votre univers ? Parlez-nous de votre histoire et de ce qui vous fait vibrer quand vous êtes sur scène ou en studio. Nous sommes 7 musiciens qui avons la chance de pouvoir vivre de notre passion mais aux parcours plutôt divers : certains jouent dans des orchestres symphoniques réputés, d’autres font du jazz, certains enseignent, d’autres jouent de l’électro, de la chanson française... Ce que nous aimons, c’est justement proposer une musique éclectique qui s’enrichit de toutes ces facettes musicales. Nous ne voulons pas être enfermés dans un style particulier... Nous croyons plus que jamais que l’avenir de la musique est dans le métissage ! 32

Vous devez être ravis d’avoir été sélectionné. Pour les futurs participants, quels sont selon vous les bienfaits et les apports du dispositif ? Nous sommes ravis, d’autant plus que nous avions envoyé notre candidature un peu trop près de la date limite... ouf ! Nous voyons ce dispositif comme une sorte de tremplin. Pour ceux désireux d’en apprendre un peu plus du monde de la scène et des musiques actuelles, c’est idéal : enregistrement d’une EP, encadrement et conseils pour la scène, des concerts, des master class et conférences dédiées à la M.A.O., la voix, la guitare,... une certaine publicité aussi auprès du réseau culturel de la région... n’en jetez plus !

Les Gaspards Little new york dans ton bled Nourris de voyages et de bohème, Les Gaspards, en dix ans d’existence se sont sculpté une identité peu commune. D’abord produits avec "La guinguette à roulette", ils ont par la suite esquissé leur propre musique, afin d’affirmer leur personnalité et leur originalité. Influencé par la ville qui ne dort jamais, New York, ainsi que par des artistes d’Amérique latine, klezmers ou tsiganes, rencontrés durant leurs aventures, l’album Little New York dans ton bled est un vrai patchwork des communautés du monde. Le groupe a imaginé une Ardèche aux couleurs variées défendant le métissage et le brassage de cultures. Les Gaspards ont ramené dans leurs valises des sonorités exotiques, chaleur, baume au cœur et goût d’ailleurs. Dès la première écoute, leur musique éveille de douces sensations qui aspirent au voyage et à la découverte des quatre coins du monde. Chaque texte raconte une histoire résonnant sur une mosaïque de notes : assemblage de bois, claviers, cordes, cuivres et percussions. Concerts généreux et show endiablés, Les Gaspards occupent l’espace à chacun de leur déplacement.

www.lesgaspards.com

Rock Alternatif

Ina Ich Ina Ich a répondu aux questions de Vibration Clandestine, lors de son concert le 3 octobre au CCO de Villeurbanne. Une interview qui nous dévoile un peu qui se cache derrière Ina Ich, ses inspirations, son parcours, ses valeurs... Expliquez-nous l’aventure d’Ina Ich, quand a-t-elle débuté et comment a-t-elle démarré ? À la base il y a toujours eu de la musique chez moi, mon père est un fou de musique. Il était vraiment affamé de musique. J’ai suivi des études de piano classique et j’ai intégré une école d’accordeur de piano, et voilà, dans ces sphères-là ont fait des rencontres magiques, et on essaie des choses. J’ai eu l’occasion d’acheter une guitare et un ampli et c’est comme ça que le rock est venu dans mes compositions. […] je composais […] toute seule dans ma petite cave c’est comme ça qu’Ina Ich est née.

Dans le rock français, les femmes sont rares…Est-ce que vous pouvez me donner votre définition du rock ? Le rock est un état d’esprit, pas forcément un accoutrement avec toute la panoplie et les accessoires qui vont bien, avec l’idée que l’on a du rock. Par exemple, je n’ai pas de tatouage, ce n’est pas que je n’aime pas les tatouages, je trouve ça magnifique mais moi personnellement je n’en ressens pas le besoin. […] Brel est bien plus rock que ceux qui prétendent être rockeurs […]

D’où vous vient une telle énergie ? C’est mon éducation, mon parcours, le déracinement de mes parents, toute une histoire qui fait que j’ai beaucoup d’amour

www. ina- ich . net

Photo : EDA

en moi. Petite j’avais un besoin d’aimer la terre entière, je sentais comme un vide mais c’était en fait un trop-plein. Beaucoup de colère, de frustration de ne pouvoir exprimer les choses. L’histoire de mes parents aussi a été très douloureuse, j’ai encore mal pour eux… C’est ce mélange, ce cocktail qui fait que j’ai énormément d’énergie en moi. Quand j’écris, je rentre en moi et je ressens cette énergie que j’ai besoin d’exprimer.

Justement avec cette rage, s’il n’y avait qu’une cause à plaider ce serait laquelle ? Les enfants, c’est le plus précieux et c’est une cause pour laquelle je me battrai je pense sans réfléchir. La vie est pleine de gens qui dérivent parce que on n’a pas pris soin d’eux petits, qui ont manqué d’écoute, de soins, de beaucoup de choses donc pour moi la première cause c’est les enfants. J’adore les enfants depuis très longtemps mais encore plus maintenant en étant mère.

Retrouvez cette interview dans son intégralité sur le site de Vibration Clandestine !

le mot de la fin Il y a plein de surprises pour 2015. L’EP est la première mise en bouche.

Dj Click Balkandalucia En Février 2015, Dj Click sortira son nouvel album Click Here : Balkandalucia, un album aux influences andalouses et balkaniques qui nous fait littéralement voyager sur des sons typiques et électroniques. À la fois artiste, directeur artistique et producteur sur son label No Fridge, Dj Click est constamment inspiré et arrive à produire deux albums par an tout en parcourant les clubs et les festivals d’Europe. Nomade des temps modernes, il a sillonné les routes de Delhi à Séville en passant par les Balkans. Avide de nouvelles rencontres, nouvelles cultures, nouvelles expériences, Dj Click a multiplié les collaborations. Les séries d’album Click Here c’est un bouillon de musiciens traditionnels, de voix envoûtantes, de sons sans frontières et d’ambiances de rues. Du fin fond de l’Andalousie à la sinueuse route des Roms, Dj Click opère comme un véritable magicien musical. En l’espace d’un changement de chanson, il nous projette d’un univers à un autre. Écoutez, vibrez, et vous ressentirez la chaleur ardente des morceaux qui font danser la poussière de ces terres arides. Près de 83 dates en 2014, reste à savoir combien il va en faire en 2015… Click here, click there, click all around the world !

www.nofridge.com

Pop /rock

BRG Vendredi, début de matinée, le week-end est proche et en plus le soleil pointe le bout de son nez, la journée devrait être douce. Une nouvelle interview à réaliser, rien de tel pour bien commencer l’un des derniers jours de novembre. Mise en route de Compulsive thoughts, le dernier EP de Yannick Berger, artiste qu’un de nos proches collaborateurs nous invite à découvrir vivement. Merci à lui, une fraîcheur musicale et une chaleur tonique envahissent les bureaux. Oui, la journée est vraiment bien partie. Yannick Berger, vous connaissez ?

www. brgspirit. fr

Photo : Ana Cojanu

Yannick, peux-tu nous parler de toi et de ton univers ? Aide nos lecteurs qui ne te connaissent pas encore à en savoir plus sur toi !

fortement conseillé de nous intéresser à ton travail, et elle a bien fait. Quel est ton rapport avec cette structure ?

Ça fait quelques années déjà que BRG existe. 2 EP début 2000, un album en 2007 puis une bonne petite "descente", une psychanalyse, un enfant… L’arrêt de mon projet perso pour ne travailler que pour les autres (spectacle vivant / audiovisuel). En 2012 l’envie de repartir sur quelque chose de vraiment neuf, la rencontre avec mon producteur, puis Stéphane Prin co-réalisateur du disque et les choses se sont enchainées assez naturellement pour aboutir à ce projet dont je suis très fier.

J’ai vu la création de cette SMAC, c’était un vrai événement pour les musiciens… et évidemment je les ai sollicités dès le départ. J’ai déjà eu la chance de bosser avec la Tannerie sur mes précédents projets en résidence, notamment à l’époque où Eric Belkhirat en était le directeur. Ils accompagnent les artistes en leur laissant une vraie autonomie. Nous y seront d’ailleurs en résidence du 20 au 23 avril, en concert le 23.

fait d’apporter à la plupart de tes morceaux un clip, semble quelque chose de très important pour toi, notamment sur celui de Looking for sunshine. Pourquoi ?

Oui et ça le devient encore plus sur la suite du projet, je travaille avec une réalisatrice : Ana Cojanu qui devient un membre à part entière du projet… Je vois de plus en plus BRG comme un collectif dont je suis à l’origine, et la vidéo y tient une part importante, la plupart des prochains titres seront clipés. Pour Looking il eut été dommage de ne pas profiter de la grâce lumineuse de Brisa :-)

Proche partenaire de Vibration Clandestine, la SMAC la Tannerie de Bourg en Bresse (01), nous a

Nous sommes au début de l’année 2015, quels sont tes projets et tes objectifs pour ces mois à venir ? Nous avons décidé de sortir un titre clipé tous les 6 mois environ, à partir de cette fin janvier et jusqu’à la sortie de l’album prévue en septembre 2016. Ce qui fait 3 morceaux. Il y aura aussi une série web documentaire réalisée par Ana, et une session live studio d’un 4ème titre. Le premier single Tiger in the subway sort fin janvier et son clip fin février.

le mot de la fin Le tigre de Seine et Marne court toujours, il est maintenant dans le métro ! :-)

Scratch Bandit Crew Sound Boy Né il y a plus de dix ans et originaire de Lyon, Scratch Bandit Crew est un groupe à l’identité artistique atypique. À chacune de leurs prestations, les scratch-musiciens invitent les spectateurs dans un univers numérique. Scénographie, jeux de lumière et vidéos, tous les moyens sont bons pour un voyage visuel et sonore. Deux ans après Heart Beat, morceau décapant du collectif, Scratch Bandit Crew revient avec un nouveau clip Sound Boy, mis en image par le graffeur Brusk qui se consacre à la réalisation des illustrations (peintures, dessins ou graffitis), et le motion designer IceCream, qui lui leur donne vie grâce à des images de synthèse. Le clip démarre sur l’image de fin de Heart Beat. Des fils de couleurs prennent possession d’une ville fantôme. Une ville vétuste à la suite d’un drame apocalyptique. Ils sont au fur et à mesure rembobinés dans une cassette, symbolisant le retour du groupe à ses fondamentaux. Plongés dans un univers très sombre, nous sommes accompagnés par la composition sonore du groupe durant 4 minutes qui se révèlent intenses. L’ambiance dégagée par ce mélange graphique et musical génère de véritables sensations, sensations qui vous bousculent, brassent vos émotions et vous prennent littéralement aux tripes. Afin de nous faire patienter, Scratch Bandit Crew diffuse toutes sortes de contenus inédits sur leurs réseaux sociaux pour la sortie de leur nouvel EP prévu courant 2015. Patience…

www.scratchbanditscrew.com 37

Métal alternatif

AQME 1999, AQME, avec la Team Nowhere (Pleymo, Enhancer, Aqme, Noisy Fate et Wunjo) commençait déjà à faire pogoter les salles de concert. Aujourd’hui, 15 ans plus tard, c’est un groupe qui a de la bouteille et qui dégage toujours autant de puissance. Entre 2008 et 2012, AQME change ses armes et recrute Julien Hekking à la guitare et Vincent Peignart-Mancini au chant. Le groupe ne capitule pas et reste fidèle à son identité énergique et tenace. 15 ans d’existence, la rage est toujours là, comment décririez-vous AQME à nos lecteurs ? On est un groupe réunissant 4 personnes qui, à travers leur passion, arrivent à franchir les étapes les plus dures, car oui, en 15 ans, il n’y a pas eu que des hauts mais le sentiment de devoir envers ce qui nous fait vibrer a toujours été plus fort que la raison.

En dépit du départ de votre chanteur en 2012 vous n’avez pas tiré votre révérence à la scène métal alternative. Nous vous ressentons plus unis et plus forts que jamais, n’est- ce pas ? Après avoir traversé une tournée Challenge, après être passé par le stade de la composition et l’étape du studio, nous pouvons dire que la boucle est bouclée ! Ce nouveau line up est plus soudé que jamais et pour la toute première fois réuni autour du même projet, alors oui ! On a envie d’en découdre sur scène !!!!!

www. aqme .com

votre actif, une multitude de dates de concerts dont de grandes scènes (Eurockéennes, Dour…). Y aurait-il une date qui a particulièrement marqué votre esprit ?

Je n’étais pas là pour le vivre mais de ce que je sais l’Olympia restera gravée dans leurs mémoires. Pour ma part, la date au Cabaret sauvage devant autant de personnes pour un groupe restera un très bon moment et une claque !

Quel

est l’état d’esprit du groupe, comment vous situez-vous par rapport au début, plutôt dans un esprit de renaissance ou plutôt à l’apogée de l’histoire d’AQME ?

Pour faire simple, nous vivons le groupe comme une certaine renaissance et nous nous sentons à l’apogée d’un point de vue artistique avec ce nouvel Album.

Dévisager Dieu,

une pochette réussie, des textes recherchés et des sons en relief diablement interprétés . Les critiques autour de vous sont plutôt positives, non ?

Effectivement ! Nous sommes nous-mêmes très agréablement surpris de voir que ce disque a été plus que très bien reçu par les médias et le public, en live cela se ressent et ça fait du bien ! 38

le mot de la fin Ne restez pas chez vous derrière votre écran, bougez-vous en concert !!!!!

Photo : Anaka

George Sound Pas rentable advisory George Sound voit le jour suite à l’élan de plusieurs membres de groupes, déjà connus de la scène française. Le trio atypique est composé des frères Girard, respectivement à la basse et à la batterie, issus du groupe Sleeppers et de George Damien, au chant, des Hurlements de Léo. Groupe hybride au nom inspiré par l’écrivaine George Sand. Suite à une éclipse de quatre ans, George Sound s’est affiné et revient en force avec un nouvel EP au carrefour des styles, intitulé Pas rentable advisory sorti le 30 octobre dernier. Un agréable panaché de rock, hip hop, électro et chanson française, qui donne une dimension hétéroclite à celui-ci. Six titres saisissants concentrés en énergie. Des textes puissants, lyriques et ironiques, où l’on retrouve diverses influences poétiques. Courez, clip où George Sound vous invite à vivre pendant un peu plus de 3 minutes, le complot d’un personnage mystérieux, sur une balade de sons sur-vitaminés. Après une tournée de cinq dates en première partie de Détroit, George Sound annonce le retour du combo singulier. Et ça fait plaisir !

www.mathpromo.com/georgesound

Photo : Jean Luc Bertini

Soviet Suprem L’internationale Chèr(e)s Kamarades, nous embarquons direction l’union Soviétique pour vous faire découvrir Soviet Suprem, groupe qui s’est formé suite à l’union de Sylvester Staline et de John Lénine, le tout accompagné par Dj Croute Chef. En fait, ce sont deux parisiens que vous connaissez déjà et qui ont pris la tangente des balkans, R-Wan de Java et Toma de la Caravane Passe. Les deux compatriotes sont partis à la conquête de l’Est pour vivre un balkanican dream et réussir à faire danser la Kalinka à tout individu qui croisera leur chemin. Créatif et sans limites, Soviet Suprem nous entraine sur des rythmes de hip-hop, musique traditionnelle balkanique et chants russes. Oui, c’est ça… des rythmes entrainants et du pep’s à revendre.

Théâtraux, c’est le mot exacte pour désigner les clips du collectif et de la Soviet TV où l’on retrouve tous les clichés bolchéviques, faucille et marteau, matriochka et vodka ou encore armée rouge. Ce sont à chaque fois des parodies sarcastiques de personnages connus ou d’émissions de télévision (Bertrand Cantat dans Rongrakatikatong et Danse avec les stars dans Bolchoï). Le 22 septembre dernier, Soviet Suprem a sorti son premier album L’internationale. Un album à forte dose d’humour qui ne vous fera pas mal à la tête et surtout vous donnera une pêche d’enfer ! Retrouvez toutes leurs dates de concerts sur leur site. Nasdrovia !! www.sovietsuprem.com

Photo : Claire Dorn

Waiting for the royalties Non communiqué ! Waiting for the royalties ou WFTR pour les intimes, c’est un groupe rock garage qui a la hargne ! Une chanteuse à l’allure pin-up dotée d’une voix puissante et corsée, accompagnée par trois musiciens talentueux. D’ailleurs, le groupe accueille un nouveau bassiste, Quentin, qui, parait-il, est une vraie bête de scène, l’avenir nous le dira. Le groupe a commencé par se produire dans des bars après leur participation en 2007 au festival Fallenfest, où ils ont obtenu la troisième place sur 800 participants. Aujourd’hui, ils sortent leur dernier EP et également deux clips Speak up boy et I don’t think so, où dans ce dernier, ils sont les victimes de vilains garnements. Waiting for the royalties, a déjà sorti deux EP et a signé le générique de l’agenda culturel de Oui FM. Qualifiés d’enfants bâtards de l’énergie punk, la musique de Waiting for the royalties va en décoiffer plus d’un avec ses mélodies pop-rock et ses influences rock des années 70-80. C’est un groupe de scène qui dégage une énergie assez fulgurante, ça promet ! Rock on !

www.facebook.com/waitingfortheroyalties

Création pour grand orchestre d’improvisateurs

White page / Black page Le CNSMD de Lyon a pour vocation d’enseigner à ses étudiants l’art de l’improvisation dès leur arrivée au conservatoire. Ce dispositif existe depuis cinq ans et à cette occasion, le 20 et 21 mars 2015, le CNSMD organise White Page / Black Page, une création musicale et improvisation symphonique. Le public est invité à vivre une expérience unique et inédite. Jean-Marc Foltz coordonne avec Henri-Charles Caget la session de Grand Orchestre d’improvisateurs, il répond aujourd’hui à nos questions. L’improvisation

consiste à ce que les musiciens produisent une œuvre spontanée en utilisant leur créativité ainsi que leur savoir-faire technique et théorique, n’est- ce pas ? Expliquez-nous ...

En effet, l’improvisation est une manière – parmi d’autres – de produire de la musique, en laissant libre cours à la spontanéité et à l’inspiration dans l’instant. Il ne s’agit pas d’une esthétique, mais plutôt d’une façon d’être en musique, qui valorise des notions essentielles : la singularité et la culture de chacun, l’alchimie et la créativité du groupe, le partage du plaisir et du (bon) goût…

www.cnsmd - lyon . fr /agenda /whitepage- black- page

Pouvez-vous nous dire ce qui a poussé le CNSMD à placer l’art de l’improvisation au cœur de son enseignement ? On a trop longtemps opposé improvisation et composition et le débat qui a provoqué ce clivage n’a plus raison d’être. La jeune génération de musiciens que nous formons doit être ouverte sur le monde… et porteuse de sa propre musique. Nous invitons les étudiants dès leur arrivée à renouer avec l’improvisation pour entrer en relation avec eux-mêmes et avec les autres, et retrouver une fraîcheur optimiste !

C’est une technique particulière qui laisse libre court au hasard. Est-elle à la portée de tous les musiciens ? Faut-il avoir un minimum d’expérience ?

Enfin,

nos lecteurs ainsi que l’équipe de Vibration souhaiteraient savoir pourquoi avoir intitulé le concert White page / B lack page ?

En dehors de l’orgue et des musiques traditionnelles qui ont toujours conservé une tradition d’improvisation, on a fini par oublier que les instrumentistes étaient capables d’improviser. Pourtant les compositeurs que nous admirons étaient de brillants improvisateurs : Bach, Beethoven, Mozart, Schumann, Liszt, Chopin, Debussy ! Heureusement le jazz nous a rappelé qu’improviser est à la portée de chacun : laisser libre cours à la musique que l’on a en soi…

White page, c’est la page blanche qui ouvre le concert : une histoire à écrire ensemble. Black Page, c’est l’extrême opposé : une page noire de notes, l’écriture poussée à l’extrême ; c’est aussi une pièce de Franck Zappa que nous donnerons en clin d’œil pour clôturer le concert. Entre les deux tout est à inventer : dans un jeu de bribes enchevêtré d’écritures et d’improvisations, chacun des 60 musiciens de l’orchestre contribuera à la composition d’un ensemble.

le mot de la fin 42

Un orchestre inédit, étonnant et détonnant qui, nous l’espérons, ne laissera aucun spectateur indifférent !

Speedfreak WTF !? (What The Freak!?) Martin Damm plus connu sous le nom de Speedfreak, producteur de musique électronique hard core, nous invite à découvrir son nouvel album, WTF !? (What the freak). Avec plus de 250 albums et EP produits sous divers pseudonymes, Speedfreak fait partie indiscutablement des valeurs sûres du milieu hard core, clairement une référence. WTF !? est un véritable coffre au trésor, bien sûr nous retrouvons au sein de ses compositions la nervosité versatile typique de l’artiste mais WTF !? ne s’arrête pas là, c’est un mélange des genres cousu main sur des lignes électroniques dures et violentes. World Music, Hip Hop, Ragga, Martin Damm découpe les styles aux scalpels pour les assembler sur ses violents rythmes électroniques, un esprit de terreur industrielle plane, un régal pour les amateurs du genre. Un morceau qui a rapidement attiré notre attention, Madworld, très incisif flirtant entre hard core et acide core avec une ligne rythmique qui vous emmène, véritable marche musicale qui usera vos chaussures avant les platines du DJ, un morceau comme diraient certains, à l’ancienne. Speedfreak, chez le label Audiogénic, signe là un très bel album pour un public averti. Averti, c’est préférable. Pour info, la team Audiogenic débarque à Lyon au Double Mixte, le 24 janvier 2015 avec la soirée FREAKZ!

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Petit album, première sortie du groupe Dans ta caboch sera annoncer et fêter le vendredi 23 janvier 2015. Venez festoyer et vous élancer parmi les rires et les rythmes effrénés que le quintet infernal vous offre. à vos agendas et rendez-vous au Kazkabar à Joyeuse (07) pour fêter ça ! Viendez !

Explorant à la loupe le paysage sonore indépendant, le Plug&Play révèle un éventail de pépites riches en authenticité. Du 9 au 24 janvier, le Kraspek Myzik attire votre curiosité sur des artistes qui influencent, qui se servent de ces influences pour innover voire expérimenter, puis certains dont la langue française, déclinable à l’infini, sert d’exutoire. La 5ème édition du festival est un laboratoire sonore. Présentée sous des formes variées, du concert intimiste, au clip, au support vinyle, la musique reste avant tout une expérience à vivre de l’intérieur, là où vos cellules se connectent pour faire boum ! www.kraspek-myzik.com

Après de petites vacances bien mérités la Locomysic revient en force en février avec une programmation mêlant électro et Rock avec entre autres Miso soup artistes Inouï Printemps de Bourges 2014 et surtout Groove Sparks champion de France DMC 2014. + d’infos sur www.locomysic.com Stay Tuned

Un festival de marionnettes pour les petits et les grands, le mercredi et le samedi à 15h. Improbable le 14 : une bête est apprivoisée par un p’tit gars muet. Impossible le 17 : un très grand savant est trahi par son ombre ! Lumineux le 21 : un jeune homme du soleil rencontre une fille de la lune. Parodique le 24 : Guignol a la guigne et Cyrano la gouaille. Enchanteur le 28 : dialogue entre une pianiste et un peintre. Bouleversant le 31 : un jeune garçon passe ses vacances chez son vieux… Et drôle : Touki et Gros Bec ? Deux espiègles têtus ! Ces duos savoureux sont signés Hans Christian Andersen, Luc Chesnais et Vouter van Reek : un régal !

Beepeur

Cadeaux

Infos

Découvrir

Wailing Trees présente son 1er clip officiel intitulé Lost, single venant du 1er album The world go round qui sort le 16 mars 2015. à découvrir ici : www.youtube.com/watch?v=ik1bvd3K1gk --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------10ème festival Pas des poissons, des chansons ! Du 26 au 28 mars à Annonay (07), La Presqu’île/ SMAC 07 reçoit Sanseverino, Batlik, Des Fourmis dans les Mains, Pauline Croze… Toutes les infos sur www.smac07.com. Les 2 premières personnes qui enverront un mail le 30/01/15 avec en objet Pas des poissons, des chansons ! à communication@smac07.com gagneront 1 place pour l’ensemble du festival. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Après son inauguration le 10 janvier, place aux premiers artistes à La Belle Électrique avec MORIARTY/ Soirée Label ZONE / KONSTANTIN SIBOLD / RONE / U-ROY/ Les WAMPAS la programmation sur www.la-belle-electrique.com --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Après le festival plug&play#5, le kraspek myzik accueillera Austin Lucas, pointure en folk punk, ainsi que les libanais de Mashrou Leila en hors les murs au Toï Toï le Zinc. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Gagnez le nouvel album de Jenny in cage : The perfect side of nonsense avant sa sortie officielle le 26 janvier 2015. + d’infos sur www.facebook.com/jennyincage --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Hadra Records vous propose de gagner 1 album de chaque sortie actuelle du label, à savoir Digidep Greening the Moon et Curious Detail - The Big Bug. Pour cela, envoyer le nom de l’album désiré à cedric@hadra.net --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Du 24 janvier au 1er février à la Passerelle à Fleury les Aubrais, retrouvez l’exposition photos de Stéphane Hussein www.stephanehussein.com --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Vibration clandestine est une opportunité pour ceux qui veulent participer activement au monde de la culture. Nous recherchons rédacteurs et chroniqueurs pour partager notre aventure. Plus d’infos sur : www.vibrationclandestine.com/club-des-redacteurs/ --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Le groupe Naouack sort son nouveau clip Mc en Carton. Retrouvez le sur www.facebook.com/Naouack. Le titre est également disponible en téléchargement gratuit sur le soundcloud de Naouack. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Le groupe de reggae Broussaï sort son nouvel album In The Street le 26 février. Beaucoup plus moderne et urbain, ce disque sera présenté lors d’une tournée dans toute la France, et notamment au Transbordeur de Lyon le 10 avril. www.facebook.com/broussaimusic --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------En mobilisant vos fans et vos bénévoles imprimez gratuitement les grands moments de vos concerts avec BimBamBook. Plus d’infos sur : www.bimbambook.com --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Découvrez l’univers fantaisiste du musicien Baptiste Pizon et écoutez son dernier album en ligne Caprices&Manigances. Toutes les actus sur le site www.baptiste-pizon.com ou sur le facebook.