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GRATUIT Photo : www.martindeschamps.com
Volume 1, numéro 2 • Avril/Mai 2009
[Actualités] P5 Un nouvel album pour Martin Deschamps
[Sorties] PP10 et 12 [Dossier] P7 www.bieresetplaisirs.com La Rur’ale est la première bière 100% québécoise. De couleur blonde,elle est brassée avec du malt et du houblon produits directement sur notre ferme familiale
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Tournée générale du Québec !
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[Actualités]
BIÈRES ET PLAISIRS
Avril/Mai 2009
Encore plus de bière à la SAQ De plus en plus de bières sont offertes à la Société des alcools du Québec (SAQ). À preuve, cinq nouveaux produits seront commercialisés ce printemps. Ce n’est d’ailleurs qu’un début; d’autres nouvelles bières sont attendues pour le début de l’été.
Par Nathalie Bussières
L
e monde brassicole s’offre à vous à la SAQ; des bières de la Bretagne, de la Corse, de la Belgique et même du Yukon s’ajouteront, au fil des semaines, aux autres bières internationales déjà disponibles. L’été arrive à grand pas et vous avez envie de déguster une bière blanche sous les rayons réconfortants du soleil? Choisissez la bière Britt blanche à 4,8% d’alcool. Médaillée d’or et d'argent à l'exposition agricole internationale de Paris en 2003 et 2005, la Britt blanche vous séduira par ses arômes de coriandre et de peau d’orange. Vous avez plutôt le goût d’une bière française à la robe ambrée, à la texture moelleuse et à l’amertume fine? Optez pour la bière Pietra. Brassée à partir d’un mélange de malt et de farine de châtaigne corse, elle
saura vous plaire en ce début de saison. Affichant 6% d’alcool, elle sera en vente dès ce printemps, tout comme la Britt blanche, en format de 330 ml. Si vous êtes davantage amateur de produits brassicoles de la Belgique ou aimeriez simplement découvrir quelques bières du pays, essayez la bière blonde Karmeliet Triple à 8% d’alcool ou encore la Houblon
Chouffe à 9% d’alcool. Autant les saveurs épicées et fruitées du premier produit, que le goût d’orge malté et de coriandre du second, feront plaisir à votre palais. Brassée selon une recette de bière authentique de 1679, la Karmeliet Triple sera vendue en format de 330 ml, alors que la Houblon Chouffe sera disponible en format de 750 ml. N’ayez crainte, chers dégustateurs de bière noire, vous ne serez pas déçus non plus. La bière Yukon Midnight Sun vous réserve de belles surprises! Savoureuse, crémeuse et longue en bouche, elle vous charmera par son mélange harmonieux d’orge et de grains de café expresso. Affichant 6,2% d’alcool, cette succulente bière sera en vente en format de 341 ml à la SAQ. Qui pourra résister à des produits aussi alléchants?
Gino Poirier, du domaine Moka à Saint-Apollinaire, vient de mettre
Les amateurs de bières sont toujours heureux d’apprendre la venue de nouveaux produits dans les dépanneurs près de chez eux. C’est pourquoi nous vous présentons dans cette capsule, les dernières bières en bouteille apparues sur le marché avant la sortie du journal. Brasseurs, n’hésitez pas à nous communiquer vos nouveautés, nous ne voudrions pas passer à côté de vos petites dernières!
La Primitivator d’Au Maître-Brasseur Bière rousse de type Lager, 6,5% d’alcool, 341ml
Le Dep le plus fou d’Au Maître-Brasseur (Dep de la Rive de Cap-Rouge) Bière blonde populaire, 5,6% d’alcool, 341ml
L’Ambrée Amère de La Chouape Bière ambrée marquée par amertume persistante, 5,3% d’alcool, 500ml
La Noire de la Fromagerie Atwater d’Au Maître-Brasseur Bière noire à la vanille, 6% d’alcool, 750ml
La Noire à l’avoine de La Chouape Bière noire aux saveurs de caramel et de café, 5,4% d’alcool, 500ml
La Rousse de La Chouape Bière rousse au goût fruité, 5% d’alcool, 500ml La Blanche de La Chouape Bière blanche de type belge, 5,3% d’alcool, 500ml
SA aux Petits Fruits d’Au Maître-Brasseur (Simon Anthony de Montréal) Bière aux fruits des champs, 5% d’alcool, 500ml
La Märzenbier des Brasseurs du Hameau Bière de printemps, 5,5% d’alcool, 750ml
SA Scotch Ale d’Au Maître-Brasseur (Simon Anthony de Montréal) Bière de style Scotch Ale, 7% d’alcool, 500ml
La Ramdham des Brasseurs du Hameau Bière fine au coulis de mangues fraîches, 5,5% d’alcool, 750ml
La Périple de St-Arnould Bière de type India Pale Ale, 6,5% d’alcool, 341ml
Multi-Brasses, sa propre bière créée avec les framboises qu’il cultive. Accompagné de son épouse, il est parti à l’aventure, sans trop connaître le monde de la bière, mais cela ne l’a pas empêché d’atteindre son premier objectif : rentabiliser sa production de framboises.
Par Olivier Artis
A
près avoir acheté leur framboisière en juin 2006, tous deux se sont rapidement heurtés à la difficulté de vendre la totalité de leurs fruits qui ne répondaient pas toujours aux standards des grandes chaînes de distribution. Ils avaient alors en tête de fabriquer des produits finis à base de framboises; projet qui n’aurait pas été viable, compte tenu des coûts de production plutôt élevés. Des fruits au breuvage «Nous avons alors commencé notre bière, à l’automne 2006, avec la boutique Le Vignoble de Saint-Rédempteur. De petites quantités ont été embouteillées pour nous et nos proches. Le breuvage était fermenté à moitié en fût de chêne, alors que l’autre moitié était régulière. La seconde
fermentation était faite à la maison. Nous testions le goût, l’ajustions, par exemple en augmentant la concentration en framboises. Enfin, en 2007, notre recette était à point, avec près de quatre livres du petit fruit pour 20 litres de bière», raconte M. Poirier qui finira par brasser son produit à la microbrasserie Multi-Brasses. Puis vint la commercialisation À l’été 2008, l’entrepreneur en herbe vend une dizaine de caisses de sa bière au Dépanneur de la Rive, le temps que Multi-Brasses peaufine la recette, en jouant sur le procédé de fabrication. Le goût de framboise a ainsi été rehaussé. Depuis février dernier, La Moka D’or est officiellement disponible sur les tablettes d’une dizaine de commerces de Québec et de la Rive-Sud. Dans la majorité des cas, elle s’est écoulée très rapidement et de nouvelles caisses devraient faire leur apparition sous peu. Elle sera lancée dans la région de Montréal avant l’été, puis, dans le reste de la province par la suite. Ultimement, Gino Poirier rêve de remplacer la belge Liefmans et sa bière à la framboise qui n’est plus disponible au Québec. Peu sucrée et rafraîchissante, La Moka D’or a un goût relevé de framboise avec des notes surettes. Son col de mousse et son corps sont moyens en bouche. Elle se vend autour de 10$ le pack de quatre bouteilles de 341 ml.
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Nouveautés
en marché, avec la collaboration de
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BIÈRES ET PLAISIRS
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Un nouveau projet de règlement sème l’inquiétude Au début du mois de mars, un projet de règlement sur la fabrication des boissons alcooliques composées de bière a semé un certain vent de panique au sein de l’industrie brassicole québécoise. Le but était pourtant noble : éviter que les coolers, poppers et autres alcomalts, ces mélanges à la bière titrant plus de 11,9% d’alcool, soient vendus dans les dépanneurs et épiceries à des adolescents bien souvent alléchés par la perspective d’un état d’ivresse rapide.
Tremblay, directeur général de la microbrasserie Le Trou du Diable de Shawinigan, est de ceux qui sont perplexes. Ayant étudié le projet de règlement à fond, il s’inquiète que cette loi vienne mettre des bâtons dans les roues des microbrasseries. «Il y a de plus en plus de petites brasseries qui font preuve de créativité, qui ont un côté artiste, et ce qui bloque, c’est souvent l’ambiguïté des lois», se désole-t-il. Isaac Tremblay se demande pourquoi les principaux intéressés, c’est-à-dire les microbrasseries, n’ont pas été consultés. «Malgré ce que les législateurs disent, ce projet touche au monde de la bière puisqu’il
définit ce qui n’en n’est pas une! Il laisse une très grande place à l’interprétation et c’est cela qui, en mon sens, est dangereux pour le développement du monde brassicole québécois.» Chose certaine, il ne s’agit que d’un projet de règlement. Il est à souhaiter que celui-ci soit plus clair lorsqu’il adoptera sa forme définitive et qu’il reflétera mieux les préoccupations d’une industrie brassicole en pleine mutation. Les personnes qui souhaiteraient s’opposer à ce projet de règlement ou apporter certains commentaires doivent se manifester avant le 17 avril à l’adresse suivante : PierreA.Forgues@mdeie.gouv.qc.ca
Par Catherine Schlager
N
e reculant devant aucun obstacle afin de bien informer ses lecteurs, Bières et plaisirs a contacté le ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation afin de tenter de comprendre ce projet de règlement fort complexe. Mais l’attente fut longue, très longue. Et après avoir analysé nos questions pendant une semaine, les réponses arrivèrent. Elles furent somme toute rassurantes. D’abord, on nous assure que la bière, en tant que produit fini, n’était pas visée par le règlement. «Le premier article du projet de règlement spécifie bien que le règlement ne s'adresse pas à la bière. Certaines recettes de bière utilisent avant, pendant et après la fermentation certains ingrédients qui donnent à la bière une saveur particulière. Ces produits qui sont reconnus comme de
la bière (format, saveur, apparence, etc.) ne sont pas visés par le règlement», confirme le MDEIE. Ensuite, après avoir posé la question sur l'ajout de café, de fruits ou de houblon après la fermentation, on nous explique que «si le résultat est de la bière, le brasseur n'a pas à modifier ses recettes». Dernier point litigieux : le pourcentage d’alcool. Selon le nouveau projet de règlement, le titre alcoométrique d’un mélange à la bière devra être d’au plus 11,9%. «Si des bières qui titrent plus de 11,9% sont fabriquées, elles pourront être commercialisées au Québec en épicerie comme présentement, car le règlement ne touche pas la bière mais les boissons à base de bière.» Clair comme de l’eau de roche, ce nouveau projet de règlement, direz-vous? Pas de l’avis de tous. Isaac
En fût L’ABQ fête ses 65 ans L’Association des brasseurs du Québec (ABQ) a souligné ses 65 ans en mars 2009 sous le signe de la gourmandise en offrant aux convives un repas où la bière était à l’honneur. Se voulant un prétexte au rassemblement de plusieurs intervenants du monde de la bière, la journée était sous le signe du réseautage, mais surtout du cheminement de l’industrie brassicole au Québec. Porte-parole des grandes brasseries québécoises, l’association a souligné les efforts à fournir dans le domaine de la consommation responsable et l’amélioration de l’image de la bière, ainsi que le dossier de la consigne et du recyclage. Depuis maintenant 65 ans, l’Association des brasseurs du Québec rappelle que l’industrie de la bière génère près de 5 000 emplois directs au Québec en plus d’être reconnue comme un citoyen corporatif important dans les événements sportifs et culturels de la province.
Alexander Keith’s La Brasserie Alexander Keith’s vient de mettre sur
Stag’s Head Stout, une bière noire aux notes de café et de chocolat, ainsi que la Premium White, une
: oto Ph
bières de spécialité, la
hs.ca w.keit ww
le marché deux nouvelles
blanche aux accents d’agrumes et d’épices. [D.S.]
L
a Premium White est le quatrième produit de la brasserie Alexander Keith’s disponibles en bouteille au Québec. Après la India Pale Ale, la Amber Ale et la Traditional Lager (uniquement disponible en caisse mixte). La Stag’s Head Stout est, quant à elle, disponible en fût seulement, dans quelques établissements de la province. Ces récentes additions viennent agrémenter la gamme de bières de spécialité de la marque néo-écossaise, propriété de la Brasserie Labatt. Stag’s Head Stout Conçue à partir d’une recette authentique d’Alexander Keith datant de la fin du 19ième siècle, «cette traditionnelle stout anglaise est fabriquée à partir d’un malt caramélisé qui produit une bière noire aux notes subtiles de café et de chocolat», indique la brasserie. De couleur noire aux reflets rubis, elle est assez effervescente pour une stout et ses notes de grains torréfiés sont très subtiles, ce qui en fait une stout plutôt douce et peu amère. Comme pour la majorité des
bières de la marque Keith’s, il s’agit d’une belle bière d’introduction à ce style plus difficile d’approche pour les non-initiés. La Brasserie Alexander K e i t h ’s v o u s p r é s e n t e même quelques suggestions de mariage pour votre dégustation. «Elle s'harmonise bien avec les huîtres ou le fromage bleu et fera merveille en cuisine pour parfumer une sauce au chocolat», conseille Jeff Green, expert en bière et directeur de la brasserie de Nouvelle-Écosse. Pour savoir où la découvrir près de chez vous, visitez le site de la brasserie au www.keiths.ca. Premium White La Premium White arrive juste à temps pour la saison estivale. Bière blanche traditionnelle, à 5% d’alcool, on lui a ajouté des essences d’oranges de Séville, de coriandre, de cannelle et de clou de girofle pour créer un goût des plus rafraîchissants. À l’image de la plupart des bières blanches, elle est non filtrée, ce qui lui confère sa couleur blanche dorée trouble. Avec ses notes d’agrumes et d’épices, on s’attend à ce qu’elle fasse fureur sur les terrasses ensoleillées. «De plus en plus de Canadiens découvrent les bières blanches. L’an dernier seulement, les ventes de ce style de bière ont augmenté de 63%», indiquait d’ailleurs Robert Perri, représentant de marque pour Alexander Keith’s. Deux produits à découvrir!
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en noir et blanc !
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[Actualités]
BIÈRES ET PLAISIRS
Avril/Mai 2009
Invitation à la gourmandise... Éditorial Par Philippe Wouters
L
e monde de la bière et du terroir est en pleine effervescence et tous les acteurs sociaux, gouvernementaux et du domaine privé sont de la partie. On pourrait se réjouir allègrement et fêter devant cochonnailles et ripailles l’avancée spectaculaire du Québec dans le domaine de la gastronomie, mais je sens le besoin d’y fixer un petit bémol. Les brasseries artisanales poussent comme des champignons à travers le Québec et ne cessent de prouver que les québécois veulent découvrir un savoir-faire brassicole propre à leur culture. On retrouve de plus en plus de bières de dégustations et d’importations dans
17 avril 2009 – Montréal Cuisine à la bière Menu aux inspirations wallonnes La guilde Culinaire 514-750-6050
nos épiceries, dépanneurs, succursales de la SAQ, bars et restaurants. Les produits du terroir et de la ferme sont de plus en plus prisés par les consommateurs et se retrouvent plus facilement sur nos tablettes. Le gouvernement du Québec a indiqué sa volonté d’encourager le développement local par divers moyens de promotion et d’aide à la production. La gourmandise au Québec ne s’est jamais aussi bien vendue par le concept d’émissions, de revues, magazines, hors-séries, cours de cuisine et autres. Sans compter notre nouvelle publication qui offre un accès gratuit à la gourmandise dans plusieurs points de distribution.
22 avril 2009 – Outaouais Bières et Chocolat Un univers de saveurs Bistro l’Autre-Œil 819 682 1221
Le Québec s’offre une réelle volonté de consommer local, de consommer vrai et de consommer intelligemment. Mais pourquoi ce léger malaise qui flotte dans l’air? La crise des fromages artisanaux et la presque disparition des fromages au lait cru est le signe d’un malentendu entre différents intervenants. Je n’ai pas envie de faire le procès du gouvernement ou des artisans, le dossier a déjà fait couler beaucoup d’encre. Mais sommes-nous prêts à retourner 20 ans en arrière et à laisser tomber nos acquis? Une réflexion s’impose. Le projet de loi voulant définir les différentes boissons alcoolisées au Québec est en voie d’être voté. Il pourrait créer une ambiguïté relativement importante et plusieurs brasseurs du Québec s’inquiètent de la pérennité de leurs produits qui risquent d’être catalogués comme des substituts d’alcools et mélanges de bière, sans aucune considération du savoir-faire, de l’histoire brassicole et du produit. Je n’ai toujours pas envie de faire le procès des intervenants dans le dossier, mais ne serait-il pas plus simple de clarifier le tout maintenant? La nouvelle réglementation proposée sur l’utilisation du terme «produit du Canada» et les conditions d’utilisation risquent d’être la cause de plusieurs maux de tête. Selon les termes de la réglementation québécoise, un producteur de confitures pourra identifier son produit «Terroir du Québec» sans avoir l’autorisation d’indiquer «Produit du Canada». Un produit du Québec qui ne fait pas partie du Canada, voilà qui risque de plaire à plusieurs. Devenir acteur de notre consommation Nous vivons une crise ou plutôt une transition selon certains économistes. Une baisse significative de la consommation, de la richesse et l’éclatement de la bulle économique telle qu’on la connaît depuis des années. Un «Bug de l’an 2000», mais version financière. Bref, une vague de changement!
20 mai 2009 – Outaouais Bières et Fromages pour gourmands avertis ! Bistro l’Autre-Œil 819 682 1221
L’alimentaire au Québec n’y échappera pas. Le monde de la bière évolue, les consommateurs sont de plus en plus informés et il existe aujourd’hui une culture de la bière. Nos microbrasseries fêtent leurs 20 ans, tout comme le jeune consommateur avisé et intéressé qui a tout le temps baigné dans la culture de la bière au Québec. Nous nous offrons un patrimoine brassicole que seuls les européens pouvaient revendiquer il y a quelques années. La philosophie de Bières et plaisirs est la promotion de ce patrimoine par la consommation responsable : Boire moins, boire mieux. C’est avec optimisme que j’entrevois l’avenir et j’espère alimenter une réelle volonté de faire du Québec une destination bière par ses brasseries bien sûr, mais également par le service, la disponibilité et la synergie entre ses brasseurs. Entre tous ses brasseurs. C’est avec enthousiasme qu’il faut encourager nos producteurs locaux en ces temps difficiles. C’est avec détermination que j’offre, partout au Québec, cette première publication gratuite sur la bière, le terroir et la gastronomie. C’est avec plaisir, je l’espère, que vous parcourrez notre publication. Vous détenez le fruit du travail acharné de plusieurs passionnés et je vous invite à nous faire part de tous vos commentaires sur www.biereset plaisirs.com Bienvenue parmi nous, santé!
Partout où on a soif d’actualités ! Le journal Bières et plaisirs est maintenant distribué à la grandeur de la province. Progressivement, un cahier d’actualités régionales s’ajoutera pour mieux informer chacune des régions du Québec. Les plus curieux qui souhaiteraient connaître ce qui se brasse dans les autres régions de notre belle province pourront consulter tous les cahiers régionaux sur le site Internet du journal : journal.bieresetplaisirs.com. Bonne lecture!
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En fût Warsteiner en fût de 5L Envie de vous sentir comme à l’Oktoberfest de Munich et de servir une des légendaires Pilsner allemandes en fût? La brasserie allemande Warsteiner vous invite à découvrir les nouveaux fûts de 5L disponibles dans les Maxis, Metro, Provigo et Loblaws de la province. La Warsteiner Premium Verum est une bière de style Pilsner brassée selon la loi de la pureté allemande qui stipule qu’une bière ne doit contenir que de l’eau, de l’orge, du houblon et de la levure. La Warsteiner Premium Verum est également disponible dans d’autres formats, soit en bouteille et en canette. Les Brasseurs de Montréal en caisse mixte Il sera désormais possible de se procurer les six bières des Brasseurs de Montréal à l’intérieur d’une caisse mixte de 12 bouteilles. Représentant six styles de bières différents, les produits de la microbrasserie de la rue Ottawa se démarquent avec leurs étiquettes thématiques qui vous scrutent sans cesse. Leurs bières vous feront découvrir les traditions belges (blanche aux arômes de coriandre et curaçao), écossaises (brune caramélisée), anglaises (rousse légère et maltée) et orientales (blanche de riz, agrumes et gingembre) tout en vous suggérant une interprétation montréalaise (blonde cristalline) et une bière hommage à la ville de Québec (ambrée et maltée). Voilà l’opportunité idéale pour découvrir ces bières goûteuses et faciles à boire, si vous ne les connaissez pas déjà!
www.bieresetplaisirs.com
info@bieresetplaisirs.com
Soif de nouvelles ! Éditeur
Directeur de production
Rédacteur en chef
Philippe Wouters
Sébastien Huot
David Sparrow
Impression Les Presses du Fleuve inc.
Distribution
Rédacteurs Mirella Amato, Olivier Artis, Nathalie Bussières, Catherine Schlager
Diffumag
Chroniqueurs Sylvain Cloutier, Michèle Foreman, Dominique Gosselin,
Photographe
Ian Guénard, Michel Marcoux, Réjean Monier, Martine Rioux, Martin Thibault
Clément Montel, David Sparrow
Toute reproduction du contenu de ce journal est interdite, en tout ou en partie, sans le consentement écrit de l’éditeur. Les articles publiés dans le journal sont sous la responsabilité des auteurs et la direction ne partage pas nécessairement les opinions émises. Dépôt légal : Bibliothèque et Archives Nationale Québec Bibliothèque et Archives Canada ISSN 1918-8390
POUR S’ABONNER
Ê
1 an (6 numéros, 17,50$, tx incl.) Nom : ___________________________________________________ Adresse : ________________________________________________ ___________________________ Code postal : ________________ Téléphone : ______________________________________________ Courriel : ________________________________________________
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CP 82143, 1100 Boul. Maloney Ouest Gatineau, QC, J8T 8B6
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BIÈRES ET PLAISIRS
Bar ouvert J’aime tellement la Heineken que, quand je suis invité quelque part et qu’il n’y en a pas, je prends plutôt un verre d’eau! J’ai déjà essayé d’autres sortes de bières. Je me souviens d’avoir apprécié la bière blonde de la microbrasserie L’Alchimiste de Joliette. J’avais été agréablement surpris en y goûtant.»
album, Le piano et la voix, un album très intimiste qui devrait permettre au public de découvrir une nouvelle facette du chanteur rock, du moins il l’espère bien! «C’est un changement temporaire, mais volontaire», dit-il. Jusqu’à maintenant, il en est plus que satisfait.
Par Martine Rioux
«L
es créateurs Paul Baillargeon et Marcel Lefebvre m’avaient proposé d’interpréter certaines de leurs compositions. Pour eux, ces pièces représentaient beaucoup et j’ai été honoré qu’ils pensent à moi. Alors, j’ai voulu surprendre le public, arriver avec quelque chose de différent», indique Martin Deschamps en parlant de son nouvel album. C’est ainsi qu’il s’est remis à l’écriture et a composé quelques textes, dont une berceuse pour sa fille. Au bout du compte, 13 pièces se retrouvent sur l’album «Le piano et la voix» sur lequel sa voix n’est accompagnée que d’un piano. Neuf pianistes ont été invités à contribuer, dont Vic Vogel, Daniel Lavoie, Lorraine Desmarais, Bernard Quessy, Richard Abel et Mégo, le chef d’orchestre de Céline Dion. «Les pièces se prêtaient bien à ce concept. Ce sont des chansons de beauté et d’espoir, elles sont très positives. Le texte devait être mis en valeur. Je me reconnaissais dans ces chansons, je voulais les chanter», affirme-t-il. En pensant aux gens moins chanceux qu’ils rencontrent parfois en temps que porte-parole pour différentes organisations, dont la Semaine québécoise des personnes
handicapées, il ajoute : «Je voulais leur proposer un album réconfortant qu’ils pourront écouter pour voir la vie d’un bon oeil». En spectacle Avant même que l’album ne soit enregistré, Martin Deschamps avait déjà commencé à présenter des spectacles plus intimistes avec ses nouvelles pièces. «La réaction du public a été très favorable dès le début». Il est actuellement en tournée à travers le Québec pour offrir des concerts acoustiques, dans des petites salles de 200 à 300 personnes. Dans les prochaines semaines, il visitera notamment Boucherville, Valleyfield, Laval et Baie-Saint-Paul. Bernard Quessy (photographié en compagnie du rockeur sur la UNE), son pianiste depuis une vingtaine d’années, l’accompagne. En plus des pièces de son album, il interprète ses anciennes compositions qu’il a adaptées pour le piano. Il présente aussi des chansons qu’il aime particulièrement, un peu d’Elvis, de Gerry Boulet, etc.
Une Pale Ale britanno-colombienne au Québec Fruit d’une acquisition de la brasserie Sleeman en 1996, une Pale Ale de la microbrasserie canadienne Okanagan Spring fait son apparition, en fût, dans quelques établissements de la province : la Okanagan Spring Pale Ale. [D.S.]
I
l s’agit de la bière artisanale la plus populaire en Colombie-Britannique. Elle fut d’ailleurs la première bière de style Pale Ale à être introduite dans l’Ouest Canadien. Elle est disponible pour la première fois à l’extérieur de la Colombie-Britannique et de l’Alberta. Brassée pour la première fois en 1989, la Okanagan Spring Pale Ale est de couleur claire et cuivrée, fruitée
au palais, riche en houblon et présente un goût agréablement rond en bouche. On dit qu’elle est à son meilleur lorsque servie entre 9 et 11°C et qu’elle accompagne bien les viandes rouges et les plats épicés. Elle est brassée avec l’eau pure locale de la Vallée d’Okanagan et faite à partir d’orge à deux rangs canadien et bavarois de première qualité. Des houblons Hallertau & Saaz lui confèrent son amertume. La levure utilisée est aussi d’origine bavaroise. Elle est non pasteurisée et sans agent de conservation. La microbrasserie Okanagan Spring C’est en 1984 que Jacok Tobler et Buko Von Krosigk, deux immigrants allemands, décident d’ouvrir leur microbrasserie dans une ancienne usine d’emballage de fruits de la municipalité de Vernon en Colombie-Britannique. La proximité de la Vallée d’Okanagan leur inspire non seulement le nom de la brasserie, mais également l’utilisation d’ingrédients de qualité. Le 31 décembre 1985, leur première bière, la Okanagan Spring Premium Lager fait son apparition. En 1996, la brasserie Sleeman acquiert Okanagan Spring et continue à produire les six produits réguliers originaux de la microbrasserie. [www.okspring.com]
«C’est moins bruyant. Les chansons prennent toute la place», dit-il. «Le concept permet aussi d’avoir davantage d’interaction avec le public. J’ai beaucoup de plaisir à discuter avec les gens. J’improvise, je m’amuse, il y a une complicité qui se crée». À l’entendre raconter ses spectacles, on comprend rapidement toute l’intensité qui peut se dégager de l’ambiance qu’il souhaite créer. «Il y a beaucoup d’émotions dans ces soirées. C’est apaisant.» Décidément, il était mûr pour un changement. «J’ai pris une bonne décision en tentant cette expérience.» Mentionnons d’ailleurs qu’il a lui-même produit l’album. Néanmoins, le rockeur sommeille toujours en lui. De juin à septembre, à l’occasion de différents festivals, il donnera une série de spectacles rock à travers le Québec. Ces spectacles seront tous présentés en plein-air. Entretemps, il participera aussi à quelques concerts avec les Porn Flakes. Puis, à l’automne, il repartira sur la route avec «Le piano et la voix».
Pour en connaître davantage sur les déplacements de Martin Deschamps, visitez son site Internet : www.martindeschamps.com. Amoureux de la Heineken Martin Deschamps admet que, dans le cadre de sa présente tournée de spectacles acoustiques, il consomme davantage de vins que de bières. De même, au début de sa carrière, il se souvient d’avoir été un consommateur plus régulier de bière. «Avec le temps, je me suis assagi. Je suis devenu un buveur occasionnel. Lorsque je donne des spectacles maintenant, je ne suis pas d’humeur à boire. Après un spectacle, j’ai envie de rentrer à la maison, d’aller voir ma femme et ma fille. En fait, je ne bois pas lorsque je travaille.» Par contre, lorsqu’il se retrouve à la maison, il aime bien inviter quelques amis pour discuter et boire une bonne… Heineken! «J’aime vraiment cette bière. Il y a toujours une Heineken dans mon frigo».
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À l’automne 2008, Martin Deschamps lançait son sixième
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BIÈRES ET PLAISIRS
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Allons voir si la bière est bonne… d’une église montréalaise à distribuer des crayons à treize candidats qui s’étaient levés tôt pour passer un examen épuisant. L’examen en question était le test de certification officielle BJCP comme juge de bière.
Par Mirella Amato
L
’organisme BJCP (Beer Judge Certification Program) est né en 1985 aux États-Unis et compte maintenant 2 563 membres actifs. Le test est intensif. Il dure trois heures et comprend 10 questions qui explorent les distinctions entre 79 styles de bière. Suivent des questions approfondies sur les techniques de brassage ainsi que sur les problèmes de production et les solutions pour les corriger.
Beaucoup de matière en peu de temps «J’aurais préféré avoir plus de temps pour répondre aux questions. L’examen était relativement facile, c’est juste qu’il y avait beaucoup de choses… j’ai manqué de temps», indiquait Mario Ménard, membre de l’Institut de la bière, qui s’attaquait à l’examen ce jour-là. Aaron Marchand, qui passait l’examen pour la troisième fois était du même avis : «Chaque fois que
je l’ai fait, j’aurais aimé avoir une demi-heure de plus.» Plusieurs personnes, comme M. Marchand, reprennent l’examen après quelques années d’expérience comme juge pour pouvoir monter dans les rangs du BJCP. Aaron a passé l’examen pour la première fois il y a dix ans et juge de façon régulière depuis. Il trouve le parcours BJCP utile pour les brasseurs maison, aidant les débutants à «faire le lien entre des problèmes de goût, ce qui cause ces problèmes et comment il est possible de les régler». Pour tout brasseur, atteindre un niveau de certification donné est une attestation de compétence. «À la longue, ça devient plus intéressant pour explorer la profondeur de ses connaissances», ajoute-t-il. Juges en demande Ayant rejoint le rang National BJCP (4e niveau), Nathan McNutt, brasseur au brewpub Réservoir à
eau s farine s crème s lait s champignons s crabes croissants s tartelettes s échalottes s crevettes s ail fruits de mer s poisson s gelée s homard s Pour carottes des produits pommes s sirop d’érable s confiture s poulet s porc biscuits s muffins s maïs s pains s melons sLesfraises s produits alimentaires québécois, on les aime ! En fait, on les préfère. Alors, laissez-vous guider : Aliments du Québec et Aliments préparés au ves vertes s pâtés de campagne s soya s oignons s les « sceaux » d’authenticité qui certifient qu’un produit est Québec sont véritablement de chez nous. trouilles s oeufs s persil s raisins s fromages s tosceaux d’authenticité Le consommateur a raison de ates s agneau s cerises de terreDes s gâteaux s tartes Les produits alimentaires québécois sont appréciés, préférer les aliments du Québec c’est vrai. Mais encore faut-il sucre d’érable s tartinade s beurre s yogourt s pouvoir les reconnaître Pourquoi le consommateur québécois préfère-t-il et être certain de leur origine. C’est l’organisme les aliments faits au Québec ? Il y a des raisons imporAliments du Québec qui, depuis 1999, est chargé rocolis s radis s framboises s fèves s fines herbes s tantes. Nous sommes attachés à nos produits parce d’authentifier les produits alimentaires québécois. que, d’abord, nous savons qu’ils viennent tout simpleIl le fait selon des critères rigoureux. Les voici : ment de chez nous et que nos normes de sécurité elons d’eau s farine s crème s lait s champignons alimentaires sont au rang des plus élevées au monde. produit peut afficher le logo C’est rassurant dans le contexte de mondialisation. crabes s croissants s tartelettes Quel s échalottes s creAliments du Québec ? ettes s ail s fruits de mer s poisson gelée s homard Toutsproduit entièrement québécoissou dont les principaux ingrédients proviennent du Québec. ys aconfiture des activités de transformation et arottes s pommes s sirop d’érableS’ild’emballage, s pouelles doivent toutes être réalisées au Québec. t s porc s biscuits s muffins s maïs s pains s melons Les aliments Queldeproduit afficher le logo fraises sdubleuets s mûres s pommes terrepeut s boeuf Québec, Et, de plus, ils sont bons ! Entre autres, nos fruits, nos Aliments préparés au Québec ? légumes, nos viandes se distinguent par leur fraîcheur PRÉFÉRÉS terrinesles s veau s choux s choux-fleurs s betteraves et leurs saveurs dont nous avons raison d’être fiers. Tout produit contenant au moins 50 % d’ingrédients Nos produits sont souvent aussi préparés pour réponen provenance du Québec et dont au moins 80 % DES QUÉBÉCOIS pois s fèves jaunes s fèves vertesdes s pâtés de camdre à nos goûts à nous. Sans oublier que le choix est frais de transformation et d’emballage doivent Huit personnes sur dix grand : on trouve des produits alimentaires québécois > être déboursés au Québec. affirment que, dans une partout en épicerie et dans les magasins d’alimentation agne s soya s oignons s citrouilles s oeufs s persil épicerie, une identification en général. Alors, il n’y a pas à s’y tromper. Quand un produit facile des produits du arbore l’un s decerises ces logos, il est bien d’ici. Aujourd’hui, raisins s fromages s tomates s agneau de Nous avons également un lien avec tous ces Québécois Québec incite à les choisir. plus de 6000 produits et Québécoises du secteur agroalimentaire qui contripeuvent afficher rre s gâteaux s tartes s sucre d’érable s tartinade buent à la vitalité de notre économie depuis l’Outaouais Aliments du Québec jusqu’à l’Atlantique. En fait, c’est un secteur vital qui Lorsqu’un produit est ou Aliments préparés génère plus de 450 000 emplois. C’est dire son imporbeurre>s yogourt s brocolis s radis s framboises s identifié Aliments du au Québec. tance pour notre richesse collective. Québec, sa part de marché ves s finesaugmente herbesde s2,8melons d’eau s farine s crème s points de Faciles à trouver pourcentage en moyenne. it s champignons s crabes s croissants s tartelettes Comme la plupart, vous préférez des produits alimentaires qui viennent du Québec ? Alors, il n’y a pas à hésiter : les symboles Aliments du Québec et Aliments échalottes s crevettes s ail s fruits de mer s poisson s préparés au Québec sont vos seuls guides. Ils sont faciles à reconnaître et vous les trouverez partout : elée s homard s carottes s pommes s sirop d’érable à l’épicerie, chez le traiteur, à la boutique du coin, et aussi dans les circulaires. confiture s poulet s porc s biscuits s muffins s maïs Choisissez-les et bon appétit ! pains s melons s fraises s bleuets s mûres s pommes e terre s boeuf s terrines s veau s choux s choux-Visitez-nous à www.alimentsduquebec.com eurs s betteraves s pois s fèves jaunes s fèves vertes
bien de chez nous !
(Léger Marketing, août 2001)
(Chaire Bombardier de gestion de la marque de l’Université de Sherbrooke, janvier 2009)
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Le samedi 21 février dernier, j’étais dans la salle paroissiale
Montréal, a organisé l’examen. Il espère augmenter le nombre de juges qualifiés dans la région puisque le nombre de bières en compétition augmente rapidement. D’après Michel Zabitsky, le propriétaire du Réservoir, l’expérience de Nathan comme juge BJCP a amélioré «le contrôle de qualité» du brewpub. «Le contrôle de qualité a toujours été là, mais avec Nathan, on a amené ça à un autre niveau», précise-t-il. Michel a lui-même pris part à l’examen du BJCP cette année. Comme les autres, il était surtout intéressé à évaluer ses connaissances tout en admettant que l’aspect d’évaluation sensorielle du programme BJCP peut être un atout pour son travail. Au cours des trois heures, l’ambiance dans la salle est passée de tendue à concentrée et a même pris un tournant frénétique dans la dernière demi-heure. Peu ont réussi à finir l’examen, et tous étaient un peu abasourdis. Intrépide, la majorité du groupe est tout de suite passée à l’aspect pratique alors qu’ensemble nous sommes sortis tester nos connaissances dans les brewpubs de Montréal. Pour plus d’informations sur le BJCP, consultez le site www.bjcp.org. Pour des ressources en français, les sections «styles de bières» et «fiches de dégustation» du site www.institutdelabiere.com sont très utiles.
En fût Projet Éléphant L’Amère à boire, situé sur la rue St-Denis à Montréal, vous invite à découvrir une gamme de bières légères aux saveurs marquantes. Se voulant un pied de nez à la fausse interprétation qu’une bière de «goût» doit forcément être alcoolisée, les copropriétaires brassent des bières faibles en alcool, fidèles à certains styles que l’on retrouve en Europe de l’est, région reconnue pour ses bières à faible taux d’alcool. Pourquoi projet Éléphant? Détrompez-vous, il ne s’agit pas d’un jeu de mot avec la légèreté des produits proposés et la légendaire lourdeur du pachyderme très connu, mais plutôt d’une pompe à bière de collection qui orne le bar et qui est utilisée exclusivement pour servir les bières du projet. Plus écolo en bouteille, en fût ou en canette ? Le site Internet slate.fr, invite les consommateurs de bière voulant faire un geste pour l’environnement à consommer de la bière en fût. Avec une durée de vie de 15 à 20 ans, le baril de fût permet de remplir l’équivalent de 150 verres de bière, laissant la bouteille et la canette loin derrière. Pour une consommation à la maison, optez pour la canette plutôt que la bouteille à remplissage unique. Toutefois, n’oublions pas qu’au Québec, les brasseurs réutilisent la bouteille jusqu’à une quinzaine de fois aidant ainsi considérablement l’environnement. Et pour être encore plus écolo, consommez les bières de vos brasseries régionales, les émissions de gaz liées au transport seront ainsi réduites.
Avril/Mai 2009
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BIÈRES ET PLAISIRS
La consigne de moyens pour améliorer la gestion de leurs matières résiduelles, le Québec songe à abolir sa consigne sur les contenants recyclables. Une remise en question qui est loin de plaire à l’industrie brassicole. Par David Sparrow
A
u Québec, il existe deux façons de récupérer le verre. La première est la collecte sélective, le fameux bac de recyclage. Les bouteilles de vin, de jus et les différents pots sont habituellement récupérés de cette façon. La deuxième, la consigne, encourage le consommateur à rapporter ses bouteilles vides à l’endroit où il les a achetées. Dans le cas du bac, les matières sont déposées pêlemêle et nécessitent un tri avant de pouvoir être transformées. Le verre fracassé et la saleté accumulée dans les bouteilles se mélangent aux autres matières rendant le tri plus complexe et les matières moins intéressantes pour les acheteurs potentiels. Les entreprises qui achètent des matières recyclées sont de plus en plus sélectives; elles recherchent des matières en excellent état, d’où l’importance grandissante de la consigne. «La consigne a été établie pour ne pas encombrer les bacs de recyclage et pour éviter de contaminer les autres matières recyclables», indique Valérie Lapierre de l’Association des Brasseurs du Québec. La consigne publique Cette consigne dite publique est le fruit de l’Entente Recyc, signée pour la première fois en 1984 par le Ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP), la Société québécoise de récupération et de recyclage (Recyc-Québec), les brasseurs, les détaillants et les distributeurs en alimentation. La consigne publique touche la majorité des contenants à remplissage unique (CRU), c’est-à-dire, les contenants qui ne peuvent être remplis plus d’une fois avant d’être recyclés. Les cannettes d’aluminium, les bouteilles de plastique et les bouteilles de bière transparentes ou vertes, clairement identifiées par la mention «consignée Québec», font partie de cette catégorie. La consigne privée Mais bien avant l’arrivée de l’Entente Recyc, les brasseurs de bières avaient mis sur pied un système privé leur permettant de récupérer les contenants à remplissage multiple (CRM) qu’ils utilisent pour embouteiller leurs produits. Ces bouteilles sont les formats standards utilisées dans l’industrie, notamment les bouteilles brunes de 341ml, 500ml et 750ml. Selon leur format, elles peuvent être réutilisées de 10 à 20 fois avant d’être recyclées. Elles ne portent pas la mention «consignée Québec» puisque les brasseurs se chargent eux-mêmes de les récupérer, de les stériliser et de les réemployer. «Cette entente permet non seulement aux brasseurs de faire des économies substantielles, mais contribue également au respect de l’environnement», estime JeanPierre Tremblay, président de l’Association des Microbrasseries du Québec (AMBQ). Le système de consigne ne constitue pas une taxe, mais plutôt un «droit à polluer» que le consommateur paie au moment de l’achat d’un produit. Il peut alors décider d’exercer son droit de polluer en ne retournant pas le contenant consigné ou le retourner pour récupérer son argent. Autre fait étonnant, le système de consigne ne nécessite pas de fonds publics pour fonctionner. Son
fonctionnement est entièrement assuré par l’industrie et par le consommateur pollueur qui ne retourne pas ses contenants. Des statistiques éloquentes D’après les données recueillies par Recyc-Québec en 2005, 57% des contenants de boissons vendus au Québec sont gérés par le système de consigne privée (CRM) ou publique (CRU). Ce sont des cannettes et des bouteilles de bière, ainsi que des contenants de boissons gazeuses. La collecte sélective gère le 43% qui reste, c’est-à-dire, les contenants d’eau, de jus, de lait, de vins et de spiritueux. Toujours selon les chiffres de 2005, près de 85 % des contenants de bière vendus (360 millions de contenants) sont à remplissage multiple (CRM). Chaque bouteille est réutilisée au minimum une dizaine de fois avant d’être envoyée au recyclage. Le taux de récupération des CRM est de 98%, celui des CRU de bière est de 77%, et celui des CRU de boissons gazeuses, de 71%. Des statistiques concernant uniquement les CRU démontrent que depuis 2004, le taux de récupération global diminue constamment, une tendance quelque peu inquiétante. Chiffré à 76% en 2004, ce taux a atteint 68% en 2008, le plus bas de son histoire. Ironiquement, les CRU de bières, consignés à un montant plus élevé, demeurent assez stables. Les cannettes de jus ou de boissons gazeuses et les bouteilles de plastique, toutes deux consignées à 0,05$, sont en grande partie responsables de cette chute. Les bouteilles (0,10$) et les cannettes (0,20$) de bière se maintiennent quant à elles à près de 80%. Plusieurs jugent que le faible prix de la consigne, le même depuis une vingtaine d’années, la confusion entre la collecte sélective et le système de consigne, ainsi que la croissance de la consommation à l’extérieur du domicile, où les systèmes de récupération ne sont pas encore à point, sont grandement responsables de cette tendance à la baisse. Mais, pourquoi s’intéresser à la consigne ? La consigne est présentement un sujet chaud puisque le gouvernement doit revoir cette année la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles qui s’appliquera pour les 10 prochaines années, de 2009 à 2019. Plusieurs groupes l’invitent fortement à revoir l’application de la consigne sur les contenants recyclables. Si la majorité des acteurs du monde brassicole s’entend sur l’importance de conserver cette mesure de renforcement, plusieurs autres groupes et entreprises,
notamment dans le secteur des boissons gazeuses et de l’eau embouteillée, s’y opposent farouchement. Dans un rapport présenté au Ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP) en juin 2008, la Commission des transports et de l’environnement recommandait au gouvernement «de privilégier un système unique basé sur la collecte sélective pour la récupération des CRU, pourvu que les systèmes de récupération hors foyer et des édifices à logements multiples aient démontré leur efficacité». Plusieurs intervenants avaient au préalable exposé leurs arguments en faveur ou en défaveur de l’élargissement de la consigne à l’ensemble des CRU, de l’augmentation du prix de celle-ci, ainsi que de son abolition au profit de la collecte sélective. Pour ou contre la consigne ? «La consigne et la collecte sélective sont des concepts qui ne s’opposent pas. Au contraire, ils sont complémentaires et agissent ensemble pour l’optimisation des résultats en matière de protection de l’environnement», croit Mme Lapierre. Une étude réalisée par CM Consulting avançait notamment que «la hausse du prix de la consigne (de 0,05$ à 0,10$) stimulerait l’intérêt des consommateurs et multiplierait le nombre de contenants récupérés, contribuant ainsi à une augmentation importante des revenus, pour un meilleur financement du système». Plusieurs regroupement dont l’ABQ et l’AMBQ, croient qu’un élargissement de la consigne à toutes les bouteilles de verre, notamment celles de vin et de spiritueux, permettrait non seulement de relever le taux de récupération, mais également d’éliminer cette source de contamination dans la collecte sélective et de réduire l’ambiguïté entourant la consigne des bouteilles de verre. D’autres pensent plutôt que l’abolition de la consigne constitue la façon la plus simple de rayer la confusion qui existe entre les deux systèmes, d’autant plus que la collecte sélective est maintenant bien ancrée dans la majorité des municipalités au Québec et que des projets visent à développer son efficacité dans les endroits publics. Pour eux, les CRU, qu’ils soient consignés ou non, se retrouvent tous au même endroit en bout de ligne. Quant au verre comme source de contamination de la collecte sélective, ils affirment que des procédés ont été développés pour le traiter.
devait payer une consigne privée et de l’autre, on n’avait plus à payer une consigne publique», estime l’ABQ. C’est sans parler de la contamination des matières recyclables déposées dans le bac qui deviendrait encore plus importante et de la difficulté pour les compagnies de recyclage de mettre la main sur des matières mieux triées. Des procédés ont été développés, mais combien coûteront-ils? Y aura-t-il des conséquences pour les entreprises qui fabriquent ou transforment ces contenants au Québec? Les commerçants seront-ils toujours intéressés à ramasser les contenants à remplissage multiple pour les brasseurs s’ils n’ont plus à le faire pour ceux à remplissage unique? Une réflexion s’impose Cette politique dictera la voie à suivre pour les 10 prochaines années en gestion de matières résiduelles au Québec et elle affectera grandement le sort de notre industrie brassicole. Une industrie qui présente non seulement des taux de récupération exemplaires pour les contenants qu’elle utilise, mais qui a également fait preuve d’initiative en instaurant un système de consigne privée efficace et adaptée à ses besoins. Il serait dommage que ces changements politiques viennent déranger le développement de cette industrie florissante à un moment où la concurrence se fait de plus en plus féroce. Soudainement, ma bière me semble beaucoup plus amère…
Des conséquences ? Or, la question qui se pose est la suivante : Qu’adviendra-t-il de la consigne privée si la consigne publique est abolie? Et quel en sera l’impact sur l’industrie brassicole québécoise? Selon les deux associations brassicoles du Québec (l’ABQ et l’AMBQ), l’abolition de la consigne publique serait catastrophique pour la consigne privée et la réutilisation des CRM. «Il en déboulerait un problème de confusion entre les contenants à remplissage unique et ceux à remplissage multiple. En fait, ces derniers se retrouveraient désavantagés par la différence de prix si d’un côté on 05160409
Alors que plusieurs grandes villes se dotent de lois et
À noter La prochaine parution de Bières et Plaisirs sera distribuée dès le 28 mai 2009. Dans ce numéro, nous vous proposerons les meilleures terrasses du Québec ainsi qu’une sélection de produits du terroir québécois à découvrir. Profitez-en également pour essayer nos recettes de grillades sous la thématique de la bière, sans oublier l’actualité du terroir et de la bière au Québec.
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BIÈRES ET PLAISIRS
É
videmment, peu de gens oseraient ajouter à ce panorama une foule de nippons s’abreuvant d’India Pale Ales bien parfumées et de Stouts dodues et chocolatées... C’est que le reste de la planète commence tout juste à s’apercevoir que la bière de qualité est bien en vogue présentement au pays du soleil levant. Depuis 1870, année où le gouvernement japonais a fortement encouragé le développement de l’industrie brassicole sur l’île nordique d’Hokkaido, quatre grandes brasseries dominent le monde
de la bière nippone : Asahi, Suntory, Kirin et Sapporo. Cette dernière est d’ailleurs la plus connue ici au Québec, encore plus depuis l’acquisition d’Unibroue. Brassée depuis plus de 120 ans, elle est un bel exemple de l’influence allemande qui tapisse le Japon brassicole. Sa lager éponyme est omniprésente sur le marché international et sert également d’inspiration pour plusieurs brasseries japonaises aujourd’hui qui tentent de percer le marché. Si seulement plus de grandes brasseries pouvaient brasser une bière telle leur Edel Pils,
L’univers brassicole japonais sera à la portée de votre verre au
Minoh Beer, la Barley Wine de HarvestMoon, et la somptueuse Super Vintage Ale de Hakusekikan, des nectars titrant de 8% à 14% d’alcool. Si vous voulez vous envoyer au pays des rêves assez promptement…
Alors, si vous ne pouvez aller visiter illico ces pagodes antiques entre deux parties de Nintendo Wii après vous être gavés de sushis d’une fraîcheur déconcertante, venez donc découvrir l’univers brassicole japonais à Montréal en juin. Vous apprendrez assez rapidement à dire «arigato gozaimashita»!
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Par Martin Thibault
nous serions dans un monde de la cervoise bien plus goûteux! En 1994, le monde bien stable de la bière nippone est déstabilisé. Un véritable volcan fait éruption. Le système prohibitif de taxation est renversé et, à la vitesse fulgurante d’un shinkansen, des brasseries artisanales atteignent tous les coins du pays, se multipliant en chemin. À peine quelques années plus tard, le Japon compte plus de 200 brasseries artisanales… À partir du 3 juin, à Montréal, deux évènements majeurs mettront en vedette certaines microbrasseries japonaises jusqu’à épuisement de leurs stocks. Tout d’abord, le Mondial de la Bière nous présentera un éventail diversifié des styles brassés au Japon en présentant sept de ses brasseries artisanales. De plus, une fois la journée d’inauguration du Mondial terminée – soit vers 23h – le Dieu du Ciel!, brouepub de la rue Laurier, se transformera en bar spécialisé en ales nippones. Et à en juger par la judicieuse sélection qui sera offerte aux deux endroits, nul ne vous reprochera de vous incliner trop souvent en guise de respect face aux nobles organisateurs de ces dégustations. En plus de produits exotiques tels des bières au miso et d’autres au yuzu, nous aurons droit autant à des bières d’inspiration allemande qu’à des styles nord-américains. La brasserie Fujizakura par exemple, sise au pied du majestueux Mont Fuji, nous offrira entre autres son excellente Weizen aux effluves de bananes et de clou de girofle, et sa Rauch, une superbe lager fumée d’inspiration franconienne. De son côté, Baird Brewing pourrait épater la galerie avec sa Teikoku IPA, dotée d’un bel équilibre caramel-houblon amer, et sa Dark Sky Imperial Stout, une ale noire bien charnue de laquelle on pourra se délecter uniquement au Dieu du Ciel!. La brasserie Shiga Kogen, opérant en périphérie du fameux parc national où des macaques des neiges se prélassent dans des eaux thermales qui leur sont réservées, nous mettra certainement l’eau à la bouche elle aussi, que ce soit avec sa délicate Miyama Blonde, d’inspiration belge, sa IPA superbement houblonnée ou les plus musclées Takashi Imperial Stout et Wheat Wine – cette dernière étant brassée avec du riz et du houblon maison. D’ailleurs, si ce sont ces lutteurs sumo de la cervoise qui vous intéressent, sachez qu’en plus de ces deux dernières de Shiga Kogen et la Dark Sky de Baird, Dieu du Ciel! offrira aussi la W-IPA de AJI
Photo : www.fuji-net.co.jp/SYLVANS/
Avril/Mai 2009
Vieille brune flamande disponible à la SAQ Vous désirez déguster vos bières belges préférées à la maison ? VISITEZ Date limite pour commander 15 mai 2009
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Mondial de la bière 2009. Pour une première fois, vous pourrez goûter à pas moins d’une trentaine de bières de sept microbrasseries du Japon. C’est un beau voyage de
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découvertes gustatives qui vous attend du 3 au 7 juin à la
Par Nathalie Bussières
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a 16e édition du plus important festival international de bière en Amérique du Nord fera voyager votre palais : des bières suédoises, danoises, italiennes, belges, canadiennes, étatsuniennes et, bien sûr, québécoises surprendront autant l’amateur de bières que l’expert. Pour marquer l’événement, une bière unique et innovatrice sera spécialement concoctée par la microbrasserie Les brasseurs de Montréal. Ne manquez donc pas une telle occasion de vous délecter d’une blanche au thé rouge. Voilà une belle façon de goûter, dans un même produit, à des saveurs d’ailleurs et d’ici!
Les incontournables Le Mondial de la bière, c’est aussi l’endroit tout désigné pour découvrir l’art de marier et de savourer les fromages fins avec des produits alcoolisés. Il n’y a donc pas de crainte à avoir si vous avez une fringale; vous pourrez vous régaler sur place de plats délicieux et de confiseries alléchantes. C’est une partie du monde de la bière qui fera une escale au Québec au début du mois de juin. Ne manquez pas ce voyage de plaisirs. D’ici là, n’oubliez pas de réserver votre place pour la soirée gastronomique japonaise du vendredi 5 juin. Réservation au www.festivalmondialbiere.qc.ca.
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gare et à la cour Windsor à Montréal.
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BIÈRES ET PLAISIRS
Avril/Mai 2009
Vacances estivales Antilles, Europe, États-Unis… Où allons-nous déposer nos valises cet été? La chaleur des tropiques, le charme de l’Europe et de ses vieilles pierres ou l’excentricité de nos voisins du sud? Cette fois-ci, pas de tergiversations, nous resterons au Québec. Sa gastronomie, son terroir, sa beauté et ses mystères nous appellent. À la manière d’Astérix et Obélix, qui pour défier Lucius Fleurdelotus, inspecteur de César, ont fait le tour de la Gaule, offrons-nous un petit tour du Québec!
du Naufrageur à Carleton et Pit-Caribou à SainteThérèse-de-Gaspé. Comme prétexte, on vous invitera à fêter les 475 ans de la ville de Gaspé. Traversez le Bas-Saint-Laurent et profitez du coucher de soleil au parc national du Bic en admirant le mont Chocolat. Aux heures plus fraîches, l’Auberge du Mange Grenouille avec son décor théâtral vous offrira le gîte et le couvert, et quel couvert! Envie de fromages? Succombez au charme de l’Isle-aux-Grues et de sa fromagerie proposant l’un des meilleurs cheddars du Québec. Vous aurez besoin de quelques forces pour vous rendre dans les Cantons-de-l’Est.
Brasserie Microbrasserie et Pub 259 rue de Villemure St-Jérôme 450-436-3438
Brasserie artisanale 29 Laurier ouest Montréal 514-490-9555
Au pays des baleines Direction La Malbaie et ses nombreuses auberges gourmandes, sans oublier la Maison du Bootlegger, une expérience unique et amusante où vous découvrirez l’histoire de la prohibition et le Club des Monts. Vous prendrez la route vers Baie-Saint-Paul en pensant à acheter votre steak d’émeu et votre foie gras de canard, spécialités de deux producteurs de la région de Charlevoix : Le Centre de l’émeu et la Ferme Basque. À Baie-Saint-Paul reposez-vous à la Grande Maison, une auberge de charme qui vous offrira tout son savoirfaire dans l’art de ne rien faire, justement! Un petit prétexte à la détente et la gourmandise. À quelques pas vous profiterez des nombreuses galeries d’art qui ont fait de Baie-Saint-Paul sa renommée actuelle. Ne vous en faites pas, le Saint-Pub, stratégiquement positionné à mi-parcours, vous permettra de profiter d’une pause houblonnée bien méritée.
L’Aphrodisiaque Stout au cacao et à la vanille bientôt disponible en bouteille !
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Aussi disponible en bouteille dès la mi-avril pour un temps limité : Rigor Mortis Abt (Quadruple, bière brune de style Abbaye)
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C’est un départ, mais d’où ? Il faut d’abord situer l’irréductible village de gaulois, ou plutôt de québécois, qui sera notre point de départ. Ne voulant pas émoustiller les vieilles querelles de clocher entre Montréal, Québec et ses régions, nous choisirons donc St-Félicien, sur le bord du lac St-Jean, il faut bien commencer quelque part. Vous prendrez donc une bière à la brasserie La Chouape chez Louis Hébert, ce sympathique fermier brasseur qui offre depuis quelques mois le produit de sa récolte en bouteille. Vous prendrez des forces pour visiter le Zoo de Saint-Félicien en accompagnant le tout avec le fromage frais du jour de la Fromagerie Au-pays-des-Bleuets. Amoureux de vélo, vous serez conquis par les nombreux parcours qu’offre la région du Saguenay-Lac-St-Jean et sa Véloroute des Bleuets. N’oubliez pas de vous arrêter chez Marc de la Microbrasserie du Lac St-Jean, il aura sûrement brassé une bière rafraîchissante à déguster sur la terrasse pour le plus grand plaisir de votre palais et de vos mollets. Profitez-en également pour découvrir un des fleurons du terroir québécois, la Ferme Lehmann et ses fromages. En passant par Chicoutimi, vous essayerez la bavette de bœuf à la bière de la brasserie La Voie Maltée et quelques fromages de la Fromagerie Perron, la plus vieille famille fromagère du Québec.
Isle de Bacchus et Vieux-Québec C’est vers Québec que vous mettrez le cap avec un arrêt, pour les plus sportifs, dans les nombreux parcs jonchant le fleuve. Vous ne pourrez passer à côté du plus vieux fromage d’Amérique du Nord, disponible sur l’Île d’Orléans, qui s’accompagne divinement bien d’une bière de la microbrasserie située à quelques minutes. En passant, arrêtez-vous au vignoble de l’Isle de Bacchus pour vous offrir un Kir de l’île ou leur fameux vin de glace.
Dans la Capitale, prenez quelques minutes pour visiter le Marché du Vieux-Port. Plusieurs producteurs du terroir vous attendent avec le fruit de leur travail. N’oubliez pas de saluer la moustache du sympathique producteur d’alcools de cerises de terre, Passion Dorée. Pour vous réveiller, vous n’hésiterez pas à braver la foule sur la rue du Petit-Champlain et à fureter dans les boutiques d’artisans de Québec. Une pause café au Cochon Dingue sera bien méritée.
Blondes, brunes et ambrées Blancs, rouges et rosés La plus petite brasserie québécoise en activité vous attendra sur sa colline perchée à Ham-Sud. Telle une maison hantée, il faudra gravir ses quatre étages pour accéder au salon de dégustation. La particularité de la brasserie : le brassage par gravité. Prenez le temps d’écouter le borborygme des dames-jeannes et de la bière en fermentation, un doux chant qui appelle à la dégustation. Le centre-ville de Sherbrooke vous attendra avec ses nombreux restaurants et ses nouvelles microbrasseries tels que le Siboire et le Boquébière. Profitezen pour faire du camping et arpenter les sentiers de l’Estrie, un vaste réseau de sentiers de marche. Souvent considérée comme le jardin des québécois, la Montérégie a la plus forte concentration d’entreprises maraîchères et fermières au Québec. Vous ne pourrez donc passer à côté de la route des vins de Dunham sans vous offrir un léger accommodement raisonnable chez les frères Gadoua de la brasserie Brasseurs et Frères. Avec un peu de chance, vous partagerez quelques brins de causette avec le maître fromager de la Fromagerie des Cantons et pourrez goûter au Zéphir dans ses deux versions : 5 mois d’affinage, offrant des notes de fruits et de noisettes ou, lavé au vin rouge, offrant des saveurs vinifiées.
Il est frais mon poisson ! Continuez vers la Gaspésie et ses produits de la mer. Homards, crevettes de Matane et autres crustacés vous attendent pour un petit snack improvisé sur le bord de la route au pays des éoliennes. Vous penserez à vous faire un pique-nique et à profiter de l’air salin dans le Parc Forillon. Une petite soif? Découvrez les bières
▲ La Route des vins de Brome-Missisquoi.
Le fleuve Saint-Laurent vu de Cap-à-l'orignal, Parc national du Bic. Photo : notafish, commons.wikimedia.org
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Par Philippe Wouters
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tu rapportes, on recycle!
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À la maison ou dans vos loisirs, rapporter ses contenants consignés chez le marchand c’est
ÉCOLOGIQUEMENT BRILLANT!
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BIÈRES ET PLAISIRS
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Suite de la page 10 La Nouvelle-France dans votre assiette et Mont-Royal Un petit arrêt à Chambly pour goûter la cuisine à la bière de François au restaurant Le FourquetFourchette et son pemmican, une curiosité culinaire qui était la base de l’alimentation des Amérindiens. Craquez aussi pour son assiette Nouvelle-France, un délice. Si c’est la première fin de semaine de septembre vous entendrez probablement de la musique provenant du fort Chambly, c’est la Fête Bières et Saveurs et ses nombreux kiosques de bières et terroir. À Montréal, vous profiterez des nombreux marchés tels que le marché Jean-Talon ou marché Atwater. Profitez-en également pour découvrir les bagels de Fairmount Bagel par exemple, pour le plaisir de croquer dans un bagel aux sésames frais, cuit sur place ou encore au Café Ferreira pour sa carte haute en couleur et en saveurs. N’oubliez pas les nombreux festivals prévus sous le signe de la gourmandise, les terrasses des restaurants et cafés de la rue St-Denis et la vie animée de la métropole. Vous en profiterez pour déguster les bières de la plus vieille brasserie artisanale du Québec, Le Cheval Blanc, et de la plus récente de Montréal, Les Brasseurs de Montréal. En quittant Montréal, arrêtez-vous aux fortifications du parc national du Canada de Coteau-du-Lac. Son histoire et ses sentiers vous permettront de faire une pause culturelle et champêtre. La conquête du «Far-Ouest» Direction l’Outaouais et sa cuisine française. Avec un menu d’un rapport qualité prix tout à fait raisonnable, Guy Blain et sa brigade vous recevront à l’Orée du Bois. Plus proche du centre-ville vous profiterez de la cuisine de Gérard Fischer, chef-propriétaire du Tartuffe, s’inspirant d’une cuisine de
marché et d’innovation. Tant qu’à y être, profiterezen pour découvrir Wakefield et sa merveilleuse boulangerie. Par la suite, offrez-vous un repas gastronomique dans la voiture-restaurant du train à vapeur. Dépaysement garanti. Vous profiterez des Laurentides et la route de vélo Le P’tit Train du Nord sans oublier de faire escale à Mont-Tremblant, secteur Saint-Jovite. Vous traverserez la région de Lanaudière en faisant une pause bien méritée au Postillon de l’Assomption, un gîte qui vous étonnera par son accueil chaleureux et son petit déjeuner mémorable. À quelques minutes à pied, Fred de la brasserie Hopfenstark vous attendra de pied ferme pour une dégustation de bières étonnantes ou détonantes!
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Sur le retour N’oubliez pas de découvrir la brasserie le Trou du Diable à Shawinigan et sa carte des bières accompagnant les nombreux plats du jour du chef Frank. Vous terminerez par les Forges du Saint-Maurice, vestige de notre passé, après avoir fait un arrêt chez Xavier de La Barik à Trois-Rivières, un des meilleurs magasins de bières artisanales et de microbrasseries du Québec. Enfin, vous entamerez votre retour au Saguenay, le sac plein de victuailles et le coeur débordant de souvenirs. Il ne vous restera plus qu’à organiser un banquet rempli des spécialités culinaires découvertes sur votre chemin pour le plus grand plaisir de vos convives. Pour ceux qui connaissent l’histoire, pas besoin d’offrir les châtaignes! Profitez de notre Québec, il ne s’est jamais aussi bien dévoilé.
Fortifications du parc national du Canada de Coteau-du-Lac
Actualités Il y a la bière et il y a
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la musique Alors que le financement public des arts subit d’importantes coupures, la Brasserie McAuslan a choisi d’intensifier son soutien aux artistes en lançant le Programme pour la Musique St-Ambroise avec une contribution de 10 000$
bière», indiquait Peter McAuslan, fondateur et président et la Brasserie McAuslan. Prix du Centre St-Ambroise D’abord, le programme remettra cinq prix de 1000$ en argent comptant à des artistes et des groupes du Québec ayant joué au Centre StAmbroise, une salle de spectacle située directement sur la propriété de la brasserie, avant le 31 décembre 2009. Les gagnants seront annoncés lors d’un gala qui aura lieu au Centre St-Ambroise en janvier 2010.
aux musiciens. [D.S.]
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oupures dans le financement public des arts, baisse des ventes de disques compacts et maintenant une récession; la Brasserie McAuslan reconnaît qu’il est probablement fort difficile de vivre de sa musique de nos jours. C’est pourquoi la microbrasserie a eu l’initiative d’offrir 10 000$ en argent comptant et en bourses aux musiciens de la province. «Nous voulons faire notre part pour aider les musiciens à faire ce qu’ils font de mieux, c’est-àdire de la bonne musique que nous pouvons tous apprécier, nous l’espérons, avec une excellente
3887, 3887, ch. ch. Royal, Royal, Sainte-Famille, Sainte-Famille, Île Île d’Orléans. d’Orléans. 418.829.0408 418.829.0408
Bourses du Programme pour la Musique St-Ambroise Le 5000$ restant sera remis directement aux artistes et groupes de musique du Québec en bourses pouvant atteindre un maximum de 2500$ par bourse. Elles seront attribuées pour aider lors d’une tournée, d’un enregistrement d’album, du tournage d’un vidéoclip ou pour subventionner tout autres projets artistiques. Les artistes intéressés auront simplement à remplir le formulaire de demande de bourse avant le 5 octobre 2009. Les noms des récipiendaires des bourses seront annoncés dans les semaines suivant cette date. Pour de plus amples informations, visitez le www.stambroisemusique.com. À vos instruments!
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Bâtisseuse beaucoup d’expansion ces dernières années. De plus en plus appréciés, ils se taillent une place de choix dans les comptoirs des fromagers. Derrière ce succès, se cache en partie une entrepreneure passionnée, Nancy Portelance, copropriétaire de Plaisirs Gourmets.
aussi, le domaine choisi était porteur», dit celle qui s’estime chanceuse. Elle s’est versée un salaire après un an d’activité et s’est mariée dans la foulée. Les tourtereaux ont basé leur firme sur leurs valeurs humaines, relationnelles, gratifiant leurs huit employés et encourageant les petits producteurs. Énergiques, ils ont chacun travaillé près de 60 heures par semaine pour leur grand plaisir. Aujourd’hui, ils se limitent à 45 heures, en pensant un peu plus à leur couple.
Par Olivier Artis
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cherchaient eux-mêmes des produits fromagers locaux, comme le Riopelle de l’Isle ou encore le Valbert. Ils ont rapidement entendu parler de l’entreprise familiale par le bouche-à-oreille et par la presse qui a également démontré un intérêt pour les deux entrepreneurs en herbe. Leur site Internet fromageduquebec.qc.ca a ensuite contribué à les faire connaître davantage. Les détaillants qui désiraient répondre à la demande n’avaient pas le choix de passer par Plaisirs Gourmets. En effet, celle-ci distribue ses fromages en exclusivité, hors des régions de production. Nancy Portelance n’a pratiquement pas eu à faire de représentation et la croissance n’a même jamais cessé. Les difficultés ont été minimes pour Plaisirs Gourmets à ses débuts, mais le pire était à venir… En octobre dernier, la crise de la listériose a fait très mal. Les ventes de fromage ont radicalement chuté, du jour au lendemain. L’épreuve d’une vie, confie la femme d’affaires. Heureusement, cette période ne s’est pas éternisée et les consommateurs ont repris confiance en leurs fromagers.
Ascension rapide Les fromagers étaient en demande, M. Gadreau a ainsi pris la route des fromageries. Il s’agissait de ses nouvelles fonctions d’entrepreneur. Sa partenaire de vie a pris en charge le service à la clientèle qu’elle affectionnait. Plaisirs Gourmets était né, alors que le couple était au chômage depuis quelques semaines. Il lui a fallu moins d’un mois pour ficeler son projet : plan d’affaires, prêts bancaires, encadrement de la Société d’aide au développement des collectivités (SADC), incorporation de l’entreprise, etc. La formule gagnante de Plaisirs Gourmets s’est développée sans trop de réseautage; les commerçants
L’entrepreneuriat dans le sang Mme Portelance est issue d’une famille d’entrepreneurs. Ses frères, ses sœurs et son père ont tous déjà eu leur propre compagnie. Elle a baigné dans ce milieu dès sa tendre enfance, ses parents lui ont inculqué des valeurs qui reposent notamment sur le travail. Bien entourée et conseillée, elle a pu à son tour réussir en affaires. «Nous n’avons rien vu venir, tout est allé si vite! L’encadrement familial a été très important pour notre projet. La SADC suivait un peu notre démarrage, mais c’est surtout l’énergie et le temps que nous avons mis dans la boîte qui ont porté leurs fruits. Soyons réalistes
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idée de son conjoint, Louis Gadreau, elle a mis sur pied, en 1999, son entreprise de distribution de fromages de ferme et artisanaux. Son but, aider les fromagers à mettre en marché leurs produits dans toute la province et faire rayonner les produits régionaux. Tous deux sont ainsi partis à l’aventure, en créant l’entreprise Plaisirs Gourmets, et ce, un peu par hasard. «L’idée initiale a germé dans la tête de mon frère Jonathan qui songeait à participer aux démarrages de fromageries aux Îles-de-la-Madeleine. Il cherchait en vain des vaches laitières sur place, jusqu’à ce qu’il ouvre la fromagerie du Pied-De-Vent. Malheureusement, il s’est heurté aux murs des grandes chaînes qui n’ont pas témoigné un grand intérêt pour ses produits de lait cru. Par contre, les boutiques spécialisées avaient une position tout autre. Les marchands n’avaient pas de réseau qui les fournissait, ce sont souvent les artisans eux-mêmes qui livraient leur production. Jonathan a ainsi porté le PiedDe-Vent en tissant un petit réseau. Tout est parti de là», raconte avec enthousiasme la femme de 36 ans.
Passionnée de terroir Amatrice de gastronomie, Nancy Portelance attache beaucoup d’importance aux richesses de notre terroir. Cette dernière qui a grandi sur une ferme voulait faire rayonner les régions partout au Québec et rendre accessibles leurs fromages artisanaux. «Que les gens puissent vivre de leur passion et de leur création dans leur milieu rural, c’est important. Nous croyons aux régions et nous mettons l’emphase dessus. Les ressources environnantes permettent aux fromages de se démarquer. Par exemple, à l’Isle-aux-Grues, le lait provient uniquement de l’Isle et les vaches sont alimentées avec le foin local», illustre celle qui a étudié en
tourisme. D’ailleurs, ses connaissances en fromage étaient très restreintes, elle a dû apprendre sur le tas. Fromages de Pays Sous l’étiquette «Fromages de Pays», Plaisirs Gourmets représente 17 fromageries artisanales de 12 régions. De nouveaux établissements s’y joignent au compte-gouttes car Mme Portelance sélectionne les fromages selon leur qualité. L’attitude du fromager, sa façon de penser, ses méthodes de travail et sa créativité déterminent le produit, remarque-t-elle. En plus de ses 350 points de vente, l’entrepreneure espère maintenant faire des adeptes de ses quelque cinquante fromages dans les autres provinces canadiennes. Quelques percées ont déjà été réalisées en Ontario. Elle réfléchit aussi à l’élaboration d’un cahier de charges pour optimiser la qualité de sa marchandise, une certification qui pourrait faciliter le développement hors de nos frontières. Enfin, pour ceux qui voudraient s’inspirer du modèle d’affaires de Nancy Portelance, elle y va de quelques conseils : «Montez une marche à la fois et dépassez-vous. Prenez des risques, n’ayez pas peur de ce qui semble inatteignable.»
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Les fromages de ferme et artisanaux du Québec ont pris
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A-t-on besoin de politique d’achat local ou de bon sens? La question se pose puisque de plus en plus de producteurs, artisans et acteurs du domaine alimentaire au Québec demandent de prendre des mesures pour favoriser l’achat local. Et si nous étions acteurs de notre propre consommation depuis le tout début? Je vous invite à retracer la chronologie de nos habitudes alimentaires au fil du temps.
Par Philippe Wouters De La Nouvelle France à l’an 2000 La gastronomie au Québec est principalement issue de nos traditions. Au temps de la NouvelleFrance les colons emportaient avec eux les spécialités de leurs régions natales. Le mélange de ces spécialités avec les produits locaux a inspiré une tradition culinaire propre au Québec. Les gens de cette époque n’avaient pas l’habitude de cuisiner le maïs, la citrouille, le sirop d’érable. Leurs découvertes culinaires se sont enrichies lors de la colonisation, sur des routes qui regorgeaient d’épices des Îles lointaines. À ces découvertes se sont ajoutées les méthodes de cuisson amérindiennes, qui laissaient une grande place au temps. La cuisine était familiale, copieuse, gourmande et surtout régionale. Qui n’a jamais entendu parler de la tourtière du Lac-Saint-Jean,
unique selon les uns et authentique selon les autres, ou encore du cipaille ou cipâte? Sans vouloir partir un débat culinaire – sauf autour d’une bonne table bien garnie! – il semblerait que le meilleur ragoût soit celui de sa région natale. À vos fourneaux, le débat est lancé! Le secret des plats québécois de cette époque? L’utilisation de lard ou de gras afin d’offrir assez de calories pour combattre les rudes hivers. Une cuisson lente et modérée, souvent toute la journée, pour offrir un plat tout en saveurs. Des ingrédients locaux et régionaux, en fonction de ce que nous offrait la forêt ou la région. L’influence du terroir était déjà au cœur des préoccupations des foyers. La cuisine d’aujourd’hui est fortement influencée par les traditions anglaises qui se sont installées avec les
Mots-croisés Bières et plaisirs 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
15. Bière sans gluten - Échappatoire. VERTICALEMENT 1. Bière préparée par fermentation spontanée - Brasserie située à Saint-Tite. 2. Qui a une saveur aigre - Type de bière - Se crie dans une corrida. 3. On le fait infuser - La Westvleteren l'est - Un des trois Mousquetaires. 4. Révisée - Porté au pouvoir À moi. 5. Prénom d’un bandit qui fit fortune pendant la prohibition - NotreSeigneur - Ville de Champagne Appuya fortement sur.
soldats de l’empire britannique. Ragoûts, Stew et autres plats mijotés font partie d’un menu réservé en premier à l’élite anglaise et peu à peu devenu source d’inspiration pour le peuple. Malgré cette influence anglosaxonne, la tradition culinaire québécoise a toujours été marquée par un certain sentiment patriotique, laissant une grande place à la consommation de nos spécialités, de notre terroir. D’ailleurs, la notion de terroir occupait une grande place dans l’esprit des Patriotes. Aujourd’hui, une consommation responsable ou patriotique ? En 2009, le consommateur québécois a accès à une tonne d’information valorisant le terroir du Québec. Des émissions culinaires mettent l’emphase sur l’utilisation de produits alimentaires québécois et dans certains cas, de produits régionaux. Des livres de recettes se fondent sur des catégories très particulières de produit comme : le fromage, les petits fruits ou les produits de la chasse. Des sites Internet présentent le terroir sous plusieurs formes. Il ne faut pas oublier les campagnes gouvernementales comme «Mettez le Québec dans votre assiette» et la promotion de la marque «Aliments du Québec» associée à la provenance des produits. Les ventes du terroir sont en hausse, mais est-ce simplement en raison d’une multiplication d’information? Nos régions se meurent, les fermes disparaissent les unes après les autres, les jeunes quittent les régions pour les villes. Pourtant, nous n’avons jamais vu autant de citadins fréquenter la campagne à la recherche d’activités renouant avec la nature. J’aime croire que la population se conscientise à consommer local pour plusieurs raisons : la fraîcheur des produits,
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le goût de l’authentique et la volonté de dynamiser l’économie régionale. Pourquoi consommer local ? Dans de nombreuses conférences que j’offre à travers le Québec, j’aime parler du terroir, du sirop d’érable, du foie gras québécois – de plus en plus populaire –, des fromagers, des charcutiers, des boulangers et des brasseurs d’ici. Étant belge de naissance et vivant au Québec depuis presque 9 ans, je me sens chez moi, j’ai adopté ce petit coin de pays. Il m’arrive cependant de réveiller l’ego des gens par une petite boutade en fin de conférence : «Savezvous que c’est un Belge qui vous parle du Québec?». Tout un effet sur mon auditoire : du rire bien sûr, mais également du questionnement. «Il a raison», puis-je entendre. Voilà le moteur de notre volonté d’acheter local : de la fierté pour nos artisans, nos fermiers et nos transformateurs alimentaires, de même qu’un choix de plus en plus éclairé dans nos épiceries. La chaîne alimentaire «patriotique» peut commencer : un produit artisanal, une demande de plus en plus populaire, une offre de plus en plus accessible et, bien entendu, une satisfaction partagée entre l’artisan, le consommateur et le détaillant. Vous avez envie de participer? Portez une attention particulière lorsque vous consommez et vérifiez la provenance de vos produits. Manifestez autour de vous l’importance d’une consommation locale et encouragez directement nos campagnes. C’est un acte gagnant pour tous et un excellent véhicule à l’essor de l’économie locale, régionale et provinciale.
En fût Les bières de Schoune à Mexico et New York ! La preuve que les microbrasseries québécoises rayonnent de plus en plus, quatre bières de la Ferme Brasserie Schoune seront prochainement distribuées à Mexico, la capitale du Mexique. Dans l’ombre de leurs sombreros, les Mexicains pourront ainsi se rafraîchir avec la Blanche de Québec, la Schoune À l’Érable, la Reb’Ale et la Trip des Schoune. De même, la Blanche de Québec et la bière À l’Érable se retrouveront aussi sur l’île de Manhattan à New York. Dans les deux cas, ce sont des distributeurs étrangers qui ont approché la brasserie pour obtenir ses produits. Des bières de Schoune étaient déjà disponibles en Suisse, en France, en Belgique et au Luxembourg. D’après Patrice Schoune, c’est surtout aux contacts créés pendant ses études aux États-Unis qu’il doit cette incroyable opportunité. La brasserie devra maintenant doubler sa superficie afin de répondre à la demande; des négociations à cet effet sont présentement en cours. Bien qu’il devra trimer dur dans les prochains mois, Patrice peut se réjouir du retour de son frère Pascal qui pourra lui prêter main-forte pour ce projet d’expansion. Nous n’avons pas fini d’entendre parler d’eux…
6. Entre dans la composition d'une des bières de Dieu du Ciel!. 7. Lie - Article - Dont le goût est relevé.
HORIZONTALEMENT 1. Seule brasserie trappiste hors Belgique - Long cylindre transparent utilisé pour le service de la bière.
7. Action de fabriquer la bière Gueuze aromatisée à la cerise. 8. Mesure agraire - Peut se faire à la bière.
2. Bière brassée à Notre-Dame de Saint-Benoît - Poudre jaune du houblon.
9. Déchiffré - Ingrédient commun à toutes les bières - Chanteuse québécoise - Fin de liste.
3. La Barbar en contient Interjection - Au milieu du jambon.
10. Étape importante du brassage Qui a bu trop de bière - Sert à transcrire le rire.
4. Elle est pleine de bulles - Brasserie québécoise - On y boit de la bière. 5. Bière sans goulot… - Se dit parfois de la bouche - Michael Jackson en était une dans le milieu brassicole. 6. Conjonction - Bière anglaise Jardin d'agrément.
11. Passionné - Symbole mathématique - Bière brassée par Belgh Brass. 12. Peut servir à boire - Jeu chinois. 13. Nom générique de divers fromages à pâte molle - Entourée Ultraviolet.
8. Obtenu - Résister - Entourée de liquide. 9. Désavantagés - Devant un public. 10. Elle est produite par un assemblage de lambics - Déesse marine Est-Nord-Est. 11. Pronom - Conjonction Châtiment corporel - Classement. 12. Peut être utilisé lors du brassage - Rude au goût - Bières à fermentation basse. 13. Douze mois - Mollusque comestible - Prêtresse d'Héra En matière de. 14. Conjonction - Note - Graffiti. 15. Elle gèle durant sa maturation Dans la Fumisterie.
14. Fonds de bouteilles - Bock.
Solution disponible sur www.bieresetplaisirs.com Production: Etienne Hannequart-Ferron • etiennehf@gmail.com
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lors j’entends déjà dire «du chocolat c’est du chocolat, il y en a du noir et il y en a au lait». Et bien non! Vous vous souvenez sûrement qu’un de vos amis, vous entendant vanter les mérites de telle belle blonde ou de cette subtile rousse ou encore de cette brune explosive, se soit exclamé : «de la bière c’est de la bière». Et bien non! Et c’est pareil pour le chocolat. Alors gardons l’esprit ouvert. Il y a aujourd’hui sur le marché une grande variété de bons chocolats, voire du chocolat d’exception. Pour organiser une dégustation bières et chocolats, plusieurs options s’offrent à nous. Du chocolat brut Il est possible de travailler avec des chocolats en pistoles qui permettent de goûter les produits dans leur plus simple état, et pourquoi pas, de prévoir de
les travailler par la suite dans une recette, une fois les assortiments réalisés. Il existe des produits d’exception disponibles au Québec, par exemple le chocolat Pure Plantation Alto El Sol du Pérou chez Cacao Barry, avec un léger goût de fruits jaunes (banane, etc.) et un arôme très persistant en bouche. Le mariage est idéal avec une Scotch Ale qui vient enrober ce chocolat d’une douce saveur de caramel. D’autre part, vous pouvez aussi vous faire plaisir avec des chocolats Pures Origines comme le StDomingue ou le Vénézuela, qui vous donnent successivement des arômes de fruits exotiques et de fruits rouges. L’amertume toute particulière du Pure Plantation Vénézuela s’associe à merveille avec une bière aux fruits comme la Mort Subite Framboise disponible à la SAQ. Tandis qu’une bière blanche, comme la
Actualités
Le temps mis en « bière » en Outaouais… La microbrasserie Brasseurs du Temps installée dans un ancien château d’eau ouvrira ses portes début mai. Avec ses 250 places assises et sa terrasse de même capacité,
les Brasseurs du Temps offrent un des projets brassicoles les plus importants de ces dernières années. [P.W.]
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ix bières seront disponibles à l’ouverture, nous annonce le brasseur Dominique Gosselin, fidèle collaborateur de Bières et plaisirs. Voulant s’inspirer des styles du monde entier, il offrira entre 8 et 10 produits en tout temps. De la Belgique à l’Allemagne en passant par l’Angleterre, toutes les grandes régions brassicoles seront sources d’inspi-
ration nous informe Dominique. Un menu inspiré par la cuisine du monde sera proposé aux clients, l’équipe des Brasseurs du Temps ayant recruté un chef globe-trotteur. Est également prévue, la création du premier centre québécois d’interprétation de la bière avec une brasserie en production. Celui-ci permettra aux clients de découvrir l’histoire de la bière dans le monde, au Québec et en Outaouais, à travers un parcours oscillant entre des artefacts de brasseries et l’unité de production en activité. «L’Outaouais a toujours été une des régions les plus intéressantes pour la bière, mais il manquait une brasserie en activité. Elle ouvre bientôt et se donne comme mission de rehausser l’image de la bière» nous indique Alain Geoffroy, président de la microbrasserie Brasseurs du Temps. Des ateliers de dégustation avec conférenciers invités, des brassins spéciaux et plusieurs activités culturelles viendront animer la brasserie. Ouverture prévue le 1er mai 2009.
En fût De la bière en fût de chêne chez Trou du Diable Rêve un peu fou du brasseur André Trudel, la brasserie Trou du Diable attend avec impatience l’arrivée de quelques dizaines de fûts ayant servi au mûrissement et au vieillissement d’un alcool du terroir québécois, le Calijo de Rougemont. Afin d’offrir une gamme de bières vieillies dans les fûts de chêne, l’installation d’un chais est prévue, ce qui permettra de recevoir, dans leur dernière demeure, les fûts tout en saveurs. Vieillissement, mûrissement et assemblages permettront à la brasserie Trou du Diable d’offrir prochainement ces produits originaux qui plairont sans aucun doute aux amateurs bièrophiles de la province et d’ailleurs.
Du chocolat travaillé Une autre dégustation peut également se faire avec des chocolats déjà travaillés et aromatisés. Une belle boîte de chocolats vous donne la possibilité de varier plus simplement les plaisirs et de découvrir l’alliance parfaite avec vos bières préférées. Le maître chocolatier Christophe Morel élabore des chocolats fins; c’est l’idéal pour une telle dégustation. Pensons à son chocolat au poivre de Séchuan impérial qui peut convoler avec une India Pale Ale comme celle de La Barberie ou de Dieu du Ciel!, elle aussi bien épicée. Son chocolat à la pistache ou au praliné est parfait avec une bière rousse ou brune offrant des notes de caramel brûlé, voire de rôti. Vous réalisez alors une union qui gratifie les deux produits. Pour finir, une truffe noire dans sa robe de cacao est à déguster avec une St-Ambroise Noire. Le côté
torréfié de la bière s’agence merveilleusement bien avec les saveurs brutes du cacao. Pour se préparer Je vous conseille bien sûr de tempérer vos chocolats, de les découper en petits cubes pour les déguster avec plusieurs sortes de bières et ainsi vous permettre de trouver le meilleur duo. Pensez à boire une gorgée d’eau de temps en temps pour nettoyer vos papilles et ainsi profiter au maximum de vos mariages. Comme je l’explique lors de cours de cuisine que je donne à La Guilde Culinaire, le choix des plats et des associations doit être fait en termes d’équilibre. Le but est de trouver un juste milieu entre les cinq saveurs que sont l’acide, le sucré, l’amer, le salé et l’umami (terme d’origine japonaise prononcé «oumami»). Le grand éventail et la qualité des bières et des chocolats, avec un peu de créativité, permettent de faire des merveilles. Prochaine étape, la cuisine au chocolat à servir… et pourquoi pas à cuisiner, en duo, …avec de la bière. Bonne dégustation ! Pour en savoir plus et partager vos expériences, visitez le forum de la Guilde Culinaire : www.laguilde culinaire.com/fr/forum
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Par Jonathan Garnier, collaboration spéciale
Blanche de Chambly est parfaitement mise en valeur avec le St-Domingue. Voilà quelques idées de combinaisons subtiles, mais il existe une telle quantité de mariages possibles que… Amusez-vous en sélectionnant les produits qui vous font plaisir.
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BIĂˆRES ET PLAISIRS
ActualitÊs Traditions et histoire sont indissociables de l’aventure du fromage fin quÊbÊcois. La preuve, la prÊsence des fromages au lait de vache canadienne et au lait cru est toujours perceptible, de nos jours, dans les Êtals des fromagers quÊbÊcois. Les nouvelles tendances fromagères sont surtout le rÊsultat de l’influence europÊenne.
Par Nathalie Bussières
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es fromagers s’inspirent des grands noms de l’Hexagone et fabriquent d’incontournables dÊlices comme Alfred le fermier (Fromagerie La Station), Le GrÊ des Champs (Fromagerie Au GrÊ des Champs), Le Bleu d’Élizabeth (Fromagerie du Presbytère) ou, encore,
Le Vacherin des Bois-Francs (Groupe fromage CĂ´tĂŠ)Âť, spĂŠcifie Danie Blais, directrice des communications et de la mercatique pour la Fromagerie Hamel, une entreprise familiale montrĂŠalaise qui figure parmi les fromagers-marchands les plus importants au pays.
Vous vous en doutez, le plaisir de goÝter à des fromages aux arômes uniques est constamment recherchÊ. Mais, les fromages fins ont plus à offrir que leurs saveurs exquises. Le corps tout entier bÊnÊficie du fromage, car il renferme beaucoup de bienfaits : calcium, magnÊsium, phosphore, potassium, protÊines, sodium ainsi que des vitamines A, B2, B9 et B12. Notez Êgalement qu’une consommation quotidienne de 20 grammes de fromage avant d’aller au lit favorise le sommeil (Êtude du British Cheese Board). (‌) Une Êtude du Nutrition Institute of University of Tennessee a aussi dÊmontrÊ qu’une diète riche en calcium favorise la perte de masse grasse, soutient Mme Blais. Des fromages populaires NÊ suite à l’invasion britannique, le cheddar est le fromage prisÊ par la majoritÊ des QuÊbÊcois. Mais,
Votez pour votre fromage prÊfÊrÊ Amateurs de dÊlices fromagers d’ici, vous êtes invitÊs à voter, dans divers marchÊs quÊbÊcois, pour votre fromage coup de coeur parmi les 11 produits inscrits au volet Prix du Public 2009 du concours SÊlection Caseus. Pour votre plus grand plaisir, les fromages voyageront à travers le QuÊbec du mois de mai au mois d’aoÝt. Une belle occasion de mieux connaÎtre ces savoureux produits chez nous! [N.B.]
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e Prix du Public a pour objectif de reconnaÎtre la popularitÊ des fromages prÊfÊrÊs des consommateurs quÊbÊcois. Ici, c’est le grand public qui juge les fromages en donnant une cote d'apprÊciation lors de la dÊgustation, affirme Mylène Blanchard, coordonnatrice du concours SÊlection Caseus.
Choisirez-vous Le Chèvre Noir de Damafro, Le Nabulsi, fromage parfumÊ aux Êpices exotiques de la Fromagerie Polyethnique, ou encore, le fromage au lait cru biologique Le Baluchon de la Fromagerie FX Pichet? Votre cœur penchera-t-il plutôt pour le fromage au lait de vache La Sauvagine de la Fromagerie Alexis de Portneuf ou pour le Lady Laurier d’Arthabaska, un pro-
Voici les lieux visitĂŠs par les fromages Prix du Public 2009 Lieu MarchĂŠ Jean-Talon, MontrĂŠal DĂŠli du marchĂŠ, Hull MarchĂŠ de Shawinigan MarchĂŠ public de Drummondville MarchĂŠ de Godefroy, BĂŠcancour
Date 15 et 16 mai 2009 22 et 23 mai 2009 28 et 29 mai 2009 5 et 12 juin 2009 6 et 13 juin 2009
Lieu
Date
Festival de Warwick MarchĂŠ Maisonneuve, MontrĂŠal MarchĂŠ du Vieux-Port, QuĂŠbec MarchĂŠ Atwater, MontrĂŠal MarchĂŠ Gourmant, Laval MarchĂŠ public de St-JĂŠrĂ´me MarchĂŠ de Sherbrooke
19, 20 et 21 juin 2009 26 et 27 juin 2009 3 et 4 juillet 2009 10 et 11 juillet 2009 10 et 11 juillet 2009 17 et 18 juillet 2009 14 et 15 aoĂťt 2009
duit à pâte riche, onctueuse et fondante de la Fromagerie 1860 DuVillage? Probablement que vous serez aussi tentÊs de voter pour le fromage fermier biologique au lait cru et à pâte persillÊe de la Fromagerie du Presbytère : Le Bleu d’Élizabeth. Peut-être bien que l’odeur de crème sucrÊe et la saveur de noisette du fromage Le Lotbinière de la Fromagerie Bergeron ou alors le goÝt fruitÊ irrÊsistible du Champfleury d’Agropur, Division Fromages fins rÊussiront à arracher votre vote. Il est tout aussi probable que vous fondiez en dÊgustant l’Agropur Grand Cheddar 3 ans, le Cottage à l’ancienne de la Beurrerie du Patrimoine ou le Suisse Saint-Fidèle de la Fromagerie du même nom. Le choix ne sera pas facile. Mais, nul doute, il n’y aura qu’un seul gagnant. Et c’est à l’automne prochain, lors de la cÊrÊmonie SÊlection Caseus, qu’il sera dÊvoilÊ! Le Salon international de l’alimentation de MontrÊal (SIAL) Pour une première fois, SÊlection Caseus tiendra un kiosque pour promouvoir le concours et les fromages fins quÊbÊcois au SIAL de MontrÊal. Le plus important Salon mondial de l’alimentation au Canada a lieu du 1er au 3 avril au Palais des congrès de MontrÊal.
les fromages à pâte pressÊe cuite comme l’emmental, le gruyère et le vacherin sont aussi très aimÊs au QuÊbec, tout comme les fromages à raclette, les bries et les camemberts. Bien sÝr, les gourmets curieux n’hÊsitent pas à essayer de nouvelles variÊtÊs de fromage provenant de diffÊrents endroits. D’ailleurs, pourquoi ne pas vous laisser tenter par les rÊcents arrivages fromagers, comme le Grand chèvre affineur provenant de la Hollande et le fromage de chèvre français le Bouyguette. Bonnes dÊcouvertes!
En fÝt Un nouveau festival saveurs à MontrÊal Un nouvel ÊvÊnement festif consacrÊ à l’agroalimentation, aux produits du terroir et aux plaisirs de la table voit le jour. Du 12 au 16 aoÝt 2009, la première Êdition du festival Saveurs & Tentations se tiendra au Quai Jacques-Cartier, au coeur du site historique et touristique des Quais du Vieux-Port de MontrÊal. Sous les chapiteaux, l’ÊvÊnement accueillera les petits et les grands producteurs, les transformateurs et de nombreux invitÊs. Le grand public pourra dÊguster et acheter les produits offerts, participer à des cours et des ateliers, et assister à des confÊrences et à des dÊmonstrations en direct. L’accès au site sera gratuit, seules certaines activitÊs, sur inscription, seront payantes. La programmation complète et dÊtaillÊe sera disponible sous peu à www.saveursettentations.com Festival Gastronomique de QuÊbec – 24, 25, 26 avril 2009 Envie d’un festival gourmand pour dÊbuter la saison estivale du bon pied? Comme chaque annÊe, la corporation des restaurateurs de QuÊbec vous invite au Festival gastronomique de QuÊbec afin de mesurer vos papilles aux bouchÊes gourmandes des nombreux exposants qui seront prÊsents. Vous y retrouverez des brasseurs et artisans du QuÊbec ainsi que le renommÊ concours Coupe des Nations permettant aux cidriculteurs et viticulteurs du QuÊbec de prÊsenter leurs produits devant un jury. Pour de plus amples renseignements, visitez le www.crq.ca/fr/festival/index.asp.
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[Terroir]
BIÈRES ET PLAISIRS
Avril/Mai 2009
Profil Venue de Belgique en 1978, Martine Paridaens s’est installée sur
des jaunes, les haricots d'Espagne aux fleurs roses saumonées, le radis queue-de-rat aux fleurs blanches veinées de bleu et les haricots gourganes à fleurs rouges sont spectaculaires. Il y aura aussi certaines variétés de cucurbitacées tels que le concombre kyoto, la gourde chinoise à chair blanche qui porte des fleurs exceptionnelles et les multiples variétés de courgettes. N'oublions pas l'excellent chénopode bon-henri, dont la hampe florale vert tendre est une délicieuse alternative au toast à l'épinard! Plus tard dans la saison, les fruits et les légumes, dont les nombreuses variétés de betteraves et de carottes de couleurs multiples fascinent.
une ferme avec son frère, à Barnston, dans la région de Coaticook, dans les Cantons-de-l’Est. Normand Vigneau, qui est originaire des Îles-de-la-Madeleine, avait voyagé en France avant de venir ici pour se chercher du travail lorsqu’il a rencontré Martine.
Par Michèle Foreman diverses, des courges, des artichauts, des topinambours, des radis blancs, des radis «queue de rat»… Il est aussi très enrichissant de découvrir, dans le «jardin de visite», plus de 200 légumes différents, sans compter les fines herbes et les petits fruits gorgés de soleil. Plus haut, sur le plateau, se trouve le jardin de production qui a bien grandi depuis ses débuts. «Notre jardin de visite permet aux gens de voir les légumes aux différents stades de leur croissance. C’est l’aspect didactique que nous voulions développer, dit Martine. Ici, on trouve environ trois plants de chaque variété cultivée. Dans nos paniers “Découverte” ou nos paniers “Dégustation”, que nous livrons chaque semaine à nos clients ou au marché, nous sommes ravis lorsque nous réussissons à piquer la curiosité des gens et à égayer leur quotidien. «Il y a des enfants qui reviennent acheter le concombre blanc ou le concombre citron qu’ils ont aimé,
parfois avec leurs propres sous. Cela nous encourage à pousser plus loin.» Ail, ail, ail Les variétés éléphant, au bulbe immense et très doux, le germadour, mieux connu dans le Midi de la France, son bulbe de couleur violet peut atteindre 140 g; le music, au bulbe très blanc est bien adapté au Québec et produit une belle fleur d’ail, sont tous cultivées ici. Quant au bulbe rose tendre provence, il est parmi les plus parfumés. Le rose de toulouse qui compte plusieurs caïeux, est aussi très odorant; enfin, le thermidrome qui produit des bulbes de 100 à 130g, est aussi cultivé dans le Midi de la France. Il est de couleur ivoire et rose. Toutes ces variétés sont bien adaptées au climat du Québec. Elles donnent un bon rendement et ont peu de maladies. On peut tresser la majorité d’entre elles sauf la music dont la tige est trop rigide. D’autres variétés provenant d’un producteur certifié biologique du Yukon ont été cultivées à titre expérimental la saison dernière. À cause de la latitude et du climat plus rigoureux du Nord canadien, on peut prétendre que l’ail s’adapte bien à Ways Mills. La liste est impressionnante: alison's, atkin's russian, baba franchuks, chinese, georgian fire, kiev, korean purple, palestinian, persian star, racey, salt spring, salt spring select, ukrainian. La taille d’un plant d’ail varie entre 5 à 50 cm de haut. Un plant porte de 3 à 5 caïeux, mais certaines variétés ont jusqu’à 17 caïeux, qui se présentent parfois en spirale.
M’en allant au marché… Normand prend la route du marché de North Hatley tous les samedis de l’été. Il propose à ses clients des fruits et des légumes cueillis à la main, dont la fraîcheur est irréprochable. Ici, c’est la découverte d’un nombre impressionnant de variétés, de formes et de couleurs qui réjouissent l’œil et piquent la curiosité. On regarde, on goûte, on achète… et on en redemande. Les produits du jardin du ruisseau Ball sont aussi présentés au marché de Ayer’s Cliff et on peut prendre livraison de son panier hebdomadaire à un point de chute désigné dans la région. Cette année, on peut aussi commander et prendre ses trésors chez les Amis de la terre à Magog. Martine et Normand peuvent compter sur l’appui de leurs filles Honorine et Hélène. Bref, on ne s’ennuie jamais chez les maraîchers… car il y a bien ces deux serres à construire… les semis, la semence, la récolte, les paniers… Pour plus d’informations, vous pourrez rejoindre Les jardins du ruisseau Ball à Way’s Mills en téléphonant au 819 876-2210 Michèle Foreman, conférencière et journaliste spécialisée en tourisme gourmand, est également auteure de la collection «L’histoire savoureuse d’une région» disponible en ligne à www.stellaireediteur.com
Au mois de juin Si le printemps a été clément, les plants fleuris de pois mange-tout, des verts, des violets à fleurs roses,
2 FORFAITS VIP* AU MONDIAL DE LA BIÈRE 2009
OU
4 FORFAIT PLAISIRS* AU MONDIAL DE LA BIÈRE 2009
Inscrivez-vous gratuitement sur bieresetplaisirs.com Règlements du concours sur www.bieresetplaisirs.com/concours 0_Gilde
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endant 10 ans, ils ont enseigné à Montréal : Martine, l’impression textile et Normand, le français. Ils revenaient tous les week-ends, rêvant du jour où ils achèteraient une ferme pour s’installer définitivement en région. Les artisans maraîchers ont lancé un projet de culture d’herbes médicinales, mais les débouchés n’étaient pas à la hauteur de leurs attentes. Souhaitant se distinguer, ils ont été attirés par des variétés anciennes de légumes et des légumes oubliés. Ce qui fut le début de cette belle aventure. Ils ont donc emménagé à Way’s Mills et en 2000, ils allaient déjà proposer leurs légumes sur les marchés d’Ayer’s Cliff et de North Hatley. C’est fascinant de voir toutes les variétés qui poussent ici! De l’ail, une vingtaine de sortes de pommes de terre et de tomates, une dizaine de concombres, des mange-tout mauves, une quinzaine de laitues
* Forfait VIP : Un verre de dégustation; 10 jetons de dégustation pour la bière de votre choix; un guide du dégustateur; un programme de l’événement; une carte Route des bières du Québec 2009. * Forfait Plaisir : Un T-Shirt; un verre de dégustation; 10 coupons de dégustation; un guide du dégustateur; un programme de l'événement; une carte Route des bières du Québec 2009.
Accords bières et fromages
Vous le savez probablement, sinon je vous l’apprends à ce moment même, le journal Bières et impressions s’est fusionné avec le site Bières et plaisirs. Qu’est-ce que cela change? La naissance d’un nouveau et déjà fidèle lectorat, car Bières et plaisirs, le journal, est maintenant diffusé partout au Québec et, par conséquent, moi aussi.
Par Michel Marcoux
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n vox pop récent nous apprend que la majorité de la population a encore tout à découvrir des plaisirs reliés au mariage de la bière et du fromage. En effet, ceux-ci préfèrent souvent le malheureux mariage arrangé entre le vin rouge et le fromage. Si le fromage est plutôt bien servi par le vin, le rouge lui s’en trouve souvent irrémédiablement aminci, déstructuré, en un mot; démoli. Avec le vin blanc, c’est déjà un peu mieux. Mais c’est avec la bière que nos fleurons lactés suscitent des sentiments qui nous rappellent fortement les ébats de jeunes amoureux en furie. Il est de mon devoir de vous empêcher de vivre bucalement, des unions malheureuses, et de vous faire découvrir les jeunes couples au potentiel prometteur qui, déjà, se dévisagent et se désirent dans mon frigo. Comment faire pour qu’ils se rapprochent et laissent libre cours à leur folle passion? La petite dégustation idéale : 3 ou 4 personnes à l’heure de l’apéro (l’heure de l’apéro est variable), 2 ou 3 fromages, 3 ou 4 bières et un peu de pain. Comment procéder? Classez vos bières au meilleur de votre connaissance selon leur intensité gustative,
faites de même pour les fromages. On pourrait avoir, par exemple, un fromage léger comme le Cantonnier de Warwick, suivi d’un cheddar moyen et terminer avec un bleu. Il se peut que les différences d’intensité soient moins marquées que dans mon exemple, alors ne vous cassez pas trop la tête pour le classement. Pour la bière, même chose. Gardez en tête qu’il est difficile de revenir à la légèreté si on vient de goûter quelque chose d’intense. La méthode de dégustation est simple. On prend une petite gorgée de la première bière, puis on s’empare d’un petit bout de fromage que l’on fait fondre dans la bouche pour bien goûter et, à nouveau, une petite gorgée de bière. Ainsi de suite, vous finirez par avoir goûter toutes les bières et tous les fromages. À chaque gorgée, c’est le moment d’être attentif. Qu’estce que l’on cherche? Un accord réussi est celui où l’on a plus que les deux parties de départs. De nouvelles saveurs, des sensations agréables et finalement une sensation de plénitude. Vous comprendrez rapidement en faisant, si vous le voulez, quelques petits tests que je vous suggère. Car il y a des évidences, il y a des bières à fromages et des fromages à bières. Une des bières qui s’est imposée comme bière à fromage au fil du temps est la Boréale cuivrée, qui m’a permis de tirer une conclusion, les bières légèrement sucrées font plus souvent de beaux mariages que les bières très amères. Les mariages les plus spectaculaires viendront toutefois de ces dernières. Les fromages doux accompagnent beaucoup plus de bières que les fromages très intenses, mais encore là, ce sont ces derniers, mariés aux bières très savoureuses, qui créeront le plus d’émoi dans le cœur sensible du dégustateur. Mais y a-t-il parfois des échecs? La réponse est oui. Que faire dans ce cas? Un petit morceau de pain et on passe à autre chose. La souffrance est brève, peu fréquente et, avec la bière, peu coûteuse. Aimeriez-vous, pour notre prochaine rencontre, que je vous fasse part de mes petits classiques? La réponse est oui, je le sais les gens sont comme ça. C’est ici que je vous quitte pour retourner vers mon frivole frigo. M. Michel Marcoux est brasseur à La Barberie
En fût Au Maître-Brasseur prend de l’expansion La microbrasserie Au Maître-Brasseur de Laval sera désormais en mesure de brasser trois fois plus de bières. Au lieu de brasser ses produits réguliers à coup de 500 litres, Pascal Desbiens pourra maintenant le faire à coup de 1500 litres. Fort heureux que son projet d’expansion ait été accepté par le CLD en ces temps plus difficiles, le propriétaire a travaillé avec son fournisseur d’équipement pour modifier son système de brassage et l’adapter à ses besoins. Il pourra ainsi brasser en 1500 litres, 1000 litres et en 500 litres, un format qui convient davantage aux bières exclusives. Toujours selon Pascal, la précision du nouvel équipement lui permettra d’améliorer la qualité de ses produits. Tout de même un peu nerveux à l’idée de travailler avec du nouveau matériel, il a bien hâte de relever ce nouveau défi. Si tout va comme prévu, l’expansion devrait être complétée au début du mois d’avril. Mondial de la bière de Strasbourg L’équipe du Mondial de la bière de Montréal a présenté aux médias français son concept de salon de dégustation. Prévu à Strasbourg du 16 au 18 Octobre 2009, le salon qui se veut une vitrine pour la bière est divisé en pavillons représentant différents pays. La France, le Canada et les États-Unis ont déjà confirmé leur présence. Servie dans des verres de 12 cl, la bière sera présentée comme produit de dégustation afin de rehausser son image auprès des consommateurs. Bières et plaisirs vous proposera d’ailleurs un dossier sur le Mondial de la bière de Strasbourg dans son édition de décembre prochain.
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Avril/Mai 2009
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En matière de récupération dans les restaurants, les bars et les hôtels du Québec
LA TABLE EST MISE! VOUS NE RÉCUPÉREZ PAS ENCORE VOS MATIÈRES RECYCLABLES ? NOUS PROPOSONS : s Un programme simple et accessible : suivez le guide disponible sur le site Internet de l’organisme pour connaître les conditions d’inscription au www.tablehorsfoyer.ca/documents/ gestionnaires-restaurants-barshotels.pdf.
s Des entrepreneurs de collecte attestés dans la majorité des régions du Québec et prêts à vous servir. Consultez la liste sur le site Internet pour connaître ceux offrant le service dans votre région.
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