Bières et plaisirs volume 1, numéro 1, février 2009

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275, St-Vallier Est QUÉBEC

418-523-4545

54, St-Jean-Baptiste BAIE ST-PAUL

418-240-4949

Volume 1, numéro 1 • Février/Mars 2009 •

Région de Québec

[Actualités] P5 Bruno Savard de retour au petit écran

[Culture] P8 Levons notre vert à saint Patrick

[Actualités] P7 www.bieresetplaisirs.com

95$

10

Les burgers du monde

Les grandes pizzas*

95$

9

1095$

Les steak & frites

1495$

-Taxes non incluses *Supplément de 2$ sur les pâtes et les pizzas sélectionnés

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Les pâte

s*


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[Actualités]

BIÈRES ET PLAISIRS

Le Bilboquet embouteille

Nouveautés Weizen Bock 2009 des Trois Mousquetaires Bière brune de blé de type Weizen Bock, 11% d’alcool, 750ml

La Chi Orientale des Brasseurs de Montréal Bière blanche au gingembre et agrumes, 4,5% d’alcool, 341ml

Rauchbier des Trois Mousquetaires Bière brune fumée de type Rauchbier, 6% d’alcool, 750ml

La Rebelle Québécoise des Brasseurs de Montréal Bière ambrée maltée, 6,5% d’alcool, 341ml

MacKroken Flower du Bilboquet Scotch Ale au miel de fleurs sauvages, 10,8% d’alcool, 500ml

La Bohème d’Au Maître-Brasseur Blonde de type Pilsner, 5% d’alcool, 341ml

L'Archange du Bilboquet Bière blanche de type Hefe Weizen, 5% d’alcool, 500ml La Corriveau du Bilboquet Bière noire à l'avoine, 5,5%, 500ml

ses bières en bouteille. Une quatrième bière pourrait même s’ajouter prochainement à la Corriveau, à la MacKroken Flower et à L’Archange, qui sont vendues actuellement en

Coureur des Bois des Frères Houblon Bière double, ambrée, maltée et bien houblonnée, 8% d’alcool, 500ml

format de 500 ml. Comme quoi l’embouteillage des bières du Bilboquet n’est qu’à ses débuts!

Par Nathalie Bussières

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La Swordfish du Naufrageur Brune anglaise avec levure Belge, 6,75% d’alcool, 1,82 litres

Blanche à l'Absinthe du Lièvre Bière Blanche à l'absinthe, 5% d’alcool, 1 litre Técaté de la Brasserie Cuauhtemoc (Mexique) Bière blonde de style Pilsner, 4,5% d’alcool, 473ml

La Courlieu du Naufrageur Blonde de type Belge, 5,9% d’alcool, 1,82 litres

La Corte-Real du Naufrageur Bière cuivrée de type Pale Ale, 5,6%, 1,82 litres

La Colborne du Naufrageur Bière rousse caramélisée, 5% d’alcool, 1,82 litres

La Malauze du Naufrageur Bière Blonde, 4,8% d’alcool, 1,82 litres

La Léonne du Naufrageur Blanche de tradition Belge, 4,5% d’alcool, 1,82 litres

La Saint-Barnabé du Naufrageur Bière noire de style Stout, 5,2% d’alcool, 1,82 litres

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La Van Derbull Belge des Brasseurs de Montréal Bière blanche à la coriandre et au curaçao, 5% d’alcool, 341ml

La brasserie artisanale Le Bilboquet vend maintenant trois de

Moka d’or de Multi-Brasses Bière fait de framboises cultivées au Domaine Moka de Saint-Apollinaire, 5% d’alcool, 341ml

Solstice d'hiver de Dieu du Ciel! Barley Wine, 9,8% d’alcool, 341ml

La Black Watch Écossaise des Brasseurs de Montréal Bière brune caramélisée de type Scottish Ale, 4,7% d’alcool, 341ml

Février/Mars 2009

ous avons eu l'opportunité, il y a maintenant deux ans, d'agrandir notre local de production ainsi que la surface du bistro, car notre voisin immédiat a fermé ses portes. Par le fait même, nous avons pu obtenir le permis industriel qui permet de vendre nos produits à l'extérieur de l'établissement», explique François Grisé, propriétaire depuis 1996 du Bilboquet et maintenant copropriétaire avec Benoît Grisé. Désormais, il sera possible de déguster chez soi l’une des bières qui a été proclamée grande championne du Mondial de la bière 2008 : la Corriveau. Coiffée d’une crème riche et onctueuse, cette bière noire à l’avoine à 5,5% d’alcool charme les papilles gustatives avec ses arômes d’expresso et de chocolat noir. Les amateurs de Scotch Ale sont également gâtés : la MacKroken Flower, une bière à 10,8% d’alcool, aux goûts de miel de fleurs sauvages, de vieux porto et de caramel intense, se trouve maintenant sur les tablettes des meilleurs détaillants en ville!

L’Archange, bière blanche à 5% d’alcool de style Hefe Weizen, saura aussi vous ravir avec ses saveurs de blé et de fruits exotiques. Quelle chance de pouvoir enfin savourer à Québec quelques bières du quatrième plus ancien brasseur artisan de la province!

La Brasserie Belgh Brasse en plein essor La Brasserie Belgh Brasse devrait avoir une nouvelle ligne de production cette année. Acquise par le Groupe Geloso en novembre 2007, l’entreprise brassicole située à

Fêtez avec nous la Saint-Patrick Le samedi 14 et mardi 17 mars Musique live et menu traditionnel Plusieurs prix de présence Le mardi 17 mars, déjeuner dès 7h30 Bière verte et ambiance celtique

1112, av. Cartier, Québec 418-522-5282

Amos, en AbitibiTémiscamingue, travaille actuellement sur plusieurs projets d'envergure. [N.B.]

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ous serons imaginatifs et nous allons nous permettre de créer des bières spéciales pour le marché québécois», souligne Linda Geloso, la présidente de la compagnie Geloso qui représente plusieurs marques de boissons canadiennes. Il est toutefois trop tôt, à ce stade-ci, pour confirmer les dates de lancement de produits. Jusqu’à ce jour, le Groupe Geloso a réalisé de nombreux investissements pour améliorer les équipements de production de la brasserie. Depuis peu, il est même de nouveau possible de consommer, à Québec, la fameuse bière Taïga de la Brasserie Belgh Brass. Brassée avec la meilleure eau au monde, selon le jury du «Berkeley Springs International Water Tasting Awards», cette bière blonde de type Lager à 5% d’alcool est un bijou pour le palais! Fabriquée avec de l’eau douce d’une grande pureté, ne nécessitant aucun traitement, la Taïga est un produit exceptionnel. Ronde et veloutée en bouche, elle se caractérise par son goût délicat d’abricot. La distribution de la bière Taïga marque certainement le début d’un développement important pour la Brasserie. Ça va brasser prochainement chez Belgh Brass!


BIÈRES ET PLAISIRS

Comme à chaque année, l’Association des microbrasseries du Québec (AMBQ) tentera de faire avancer plusieurs causes qu’elle a à cœur pour la prospérité de ses membres. Dans sa planification stratégique, elle vise rien de moins que de faire passer la part de marché des bières du Québec de 4,5% à 12% en dix ans. Un défi emballant pour nos brasseurs de bière! Par Nathalie Bussières

«A

ctuellement, les microbrasseries québécoises vendent, au Québec, un peu plus de 300 000 hectolitres. L’AMBQ veut ajouter, à ce nombre, plus de 500 000 hectolitres en une décennie. Si nous voulons arriver à ce but, il y a des éléments importants à réaliser, dont une campagne s’adressant aux consommateurs. En même temps, il faut obtenir une révision du cadre législatif et réglementaire. L’environnement d’affaires actuel fait en sorte que l’accès aux tablettes est bloqué par les brasseurs mondiaux qui signent des ententes d’exclusivités permanentes avec les bureaux chefs des grandes chaînes. Ils imposent leurs conditions aux chapitres du marchandisage et du marketing», précise Jean-Pierre Tremblay, directeur de l’AMBQ depuis 2005. L’objectif de croissance constitue une importante progression qui aurait pour effet de créer près de 1 250 emplois; les petites brasseries créant en moyenne 2,5 emplois à chaque 1 000 hectolitres produits. Pour réaliser cet objectif, l’AMBQ continuera à travailler sur au moins trois grands dossiers en 2009. Par exemple, elle veillera à l’essor de la Table de développement du secteur brassicole, nouvellement mise en place avec la collaboration du Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ). Mis sur pied avec le Ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation (MDEIE), le groupe de travail interministériel, composé d’intervenants reliés à l’industrie brassicole, travaillera sur la question de la réglementation et de la législation du commerce de la bière. De plus, l’AMBQ s’assurera du bon déroulement de l’implantation du programme qualité, un projet majeur, puisqu’il constitue l’assise du plan stratégique de développement des microbrasseries québécoises.

«Cela fait deux ans que nous travaillons là-dessus. La rédaction est complétée : un document d’une centaine de pages. Nous allons maintenant aborder l’étape de l’implantation, en deux phases. Tout d’abord, nous offrirons une formation de groupe, fin mars, début avril 2009. Puis, il s’ensuivra un «coaching» individuel en entreprise au cours des prochains mois», explique M. Tremblay. En résumé, l’objectif du programme qualité consiste à s’assurer que chacun des produits conçus par les microbrasseries présente des caractéristiques constantes dans le temps. Pour y parvenir, un processus articulé autour d’un schéma de production reconnu par tous et comportant des points de contrôle et de gestion précis a été établi. À coup sûr, nous vous tiendrons au courant du développement de ce dossier, qui vous concerne directement, chers consommateurs de bière fabriquée ici! Relance de l’orge et du houblon Avec sa Table de développement du secteur brassicole, l’AMBQ, souhaite faire augmenter le contenu en houblon et en malt québécois, très bas actuellement, à un niveau s’approchant de 100% d’ici dix ans. «Nous allons réaliser, prochainement, une étude sur le houblon et sur l’orge brassicole afin d’évaluer la faisabilité de la relance de la culture et de la transformation de ces produits au Québec. C’est qu’il doit y avoir une évolution en ce qui concerne le marketing dans le domaine brassicole québécois. Maintenant que nos brasseurs ont développé une forte expertise brassicole dans tous les grands styles de bière, nous voulons pousser plus loin avec des contenus de houblon et de malt d’ici», affirme M. Tremblay. Une réunion se tiendra à ce sujet à la mi-février. Des producteurs et des transformateurs d’orge brassicole et de houblon, des brasseurs, des détaillants, le MDEIE et

En fût Plus de lignes de bière à La Barberie La microbrasserie La Barberie ajoutera huit nouvelles lignes de fût à son bar à compter de jeudi le 26 février. En plus de doubler son nombre de bières pression disponibles, elle offrira une bière en «cask», appelée aussi «Real Ale» en Angleterre, c’est-à-dire «vraie bière». Ne demandant aucune intervention lors de la fermentation et du service, la bière en «cask» est reconnue pour être très savoureuse. Lors de votre prochaine sortie dans Saint-Roch, dans la basse-ville de Québec, gâtez-vous : arrêtez prendre une «vraie» bonne bière à La Barberie!

le MAPAQ se rencontreront. Le journal suivra attentivement les développements de cette rencontre afin de vous en informer. Accès des bières d’ici au marché québécois Cela fait près de six ans que l’AMBQ cherche à former, sans succès, un groupe de travail pour la révision de la réglementation et de la législation du marché de la vente des produits brassicoles. «Malgré le dépôt de notre planification stratégique en 2007, il n’y a toujours pas de vision ni de volonté fermement affirmées, de la part du gouvernement et du MDEIE, de développer les microbrasseries du Québec. En Ontario, le gouvernement a créé une politique du développement du vin ontarien au début des années 2000. En 2004, ils ont investi près de 5 M$ dans la planification stratégique pour les microbrasseries. L’Ontario vient aussi d’annoncer d’autres millions pour supporter le développement des PME brassicoles ontariennes», soutient M. Tremblay. Bien qu’il y ait plus de points de vente pour les produits alcoolisés au Québec, il n’en demeure pas

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moins que les bières de microbrasseries ont de la difficulté à s’y tailler une place. «Ce que nous trouvons complètement aberrant, c’est que dans le réseau des chaînes, ce ne sont plus les détaillants locaux détenteurs de permis qui décident, mais ce sont les bureaux chefs des chaînes, non-détenteurs de permis. Actuellement, le grand brasseur mondial qui obtient la première position d’exclusivité auprès d’un bureau chef décide de la façon de gérer les espaces de vente. Mais, les exclusivités à l’année sur tout l’espace, c’est totalement anticoncurrentiel et ça frise l’illégalité. Ça donne un environnement d’affaires inéquitable et malsain qui brime le consommateur dans son choix et menace le développement des PME brassicoles québécoises créatrices d’emplois», dénonce le directeur de l’AMBQ. Pour que le marché actuel des bières du Québec passe de 4,5% à 12% d’ici 2019, ce point doit être inévitablement débattu. Ça devrait donc bouger beaucoup pour les microbrasseries de la province ces prochaines années! Pour être à l’affût de ce qui s’en vient, lisez le journal régulièrement!

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[Actualités]

BIÈRES ET PLAISIRS

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Mot de l’éditeur Créer un journal n’est pas de tout repos, mon ami Sébastien Huot l’a très bien compris lorsqu’il y a un peu plus de 2 ans il s’est lancé dans la merveilleuse aventure de Bières et impressions. Aujourd’hui, avec plus de 20 000 lecteurs dans la région de Québec, on peut dire qu’il a réussi.

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bière : le résultat de l’association du site Internet Bières et plaisirs (www.bieresetplaisirs.com) et du journal Bières et impressions. Avec une consommation de plus de 90 litres de bières par habitant, le Québec est l’une des provinces

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outefois, changer le nom d’un journal et s’associer avec un partenaire dans une aventure encore plus folle, c’est de l’inconscience lui at-on dit. Et pourtant, vous tenez dans vos mains le fruit d’un travail acharné de deux passionnés de la

canadienne où la tradition brassicole est la plus ancrée dans ses racines. Au Québec, ou plutôt en Nouvelle-France, on boit de la bière depuis le tout début. Appelée «le Bouillon», elle était le résultat de la fermentation du levain et de l’eau. Notre philosophie : présenter la bière comme un produit de dégustation, de découverte et de savoir-faire. Faire valoir le Québec comme une région du monde effervescente et pleine de talents, ainsi qu’offrir une publica-

tion accessible, gratuite et reconnue. De la petite brasserie artisanale aux majeures de l’industrie, la bière sera l’invitée d’honneur de notre publication. Nous ne voulons pas parler que de bière, bien au contraire. Le terroir, les produits régionaux et la gastronomie en général seront de la partie. Chaque édition, en commençant par celle-ci, vous présentera l’actualité du terroir régional, des recettes, des mariages bières et mets et plein d’autres plaisirs. Bienvenue dans Bières et plaisirs. Un journal comme celui-ci ne se fait pas sans collaboration, j’aimerais remercier les acteurs et auteurs qui nous accompagnent depuis le début aussi bien dans Bières et impressions que sur le site Internet. C’est à une équipe de passionnés que vous aurez affaire. Bières et plaisirs, ce n’est pas juste un média spécialisé, c’est également des conférences sur l’histoire de la bière, les différents types de bières par exemple. Ce sont des ateliers de dégustation à travers la province en partenariat avec les brasseries du Québec ou des détaillants spécialisés. Chaque atelier se voulant un moment propice à la découverte, à la bonne humeur et à la détente. C’est également l’organisation d’événements spéciaux comme des visites de brasseries, des voyages, sans oublier des cours de cuisines à la bière, des interventions médiatiques et j’en passe. Notre seule limite : notre imagination et elle est débordante ! Je vous invite donc à consulter notre première édition et à nous offrir vos commentaires dans notre nouveau forum. Envie d’en avoir plus, continuez votre expérience Bières et plaisirs sur Internet.

Philippe Wouters Éditeur/Conférencier www.bieresetplaisirs.com

À noter

www.bieresetplaisirs.com

Tél.: 418.204.7720 Téléc.: 418.204.7721

info@bieresetplaisirs.com

Partout ou ça brasse ! Éditeur

Directeur de production

Philippe Wouters

Sébastien Huot

Impression Les Presses du Fleuve inc.

Distribution

Rédacteurs Olivier Artis, Nathalie Bussières, David Sparrow

Diffumag

Chroniqueurs Sylvain Cloutier, Dominique Gosselin, Yan Guénard, Michel Marcoux, Réjean Monier, Martine Rioux, Martin Thibault

Photographe Clément Montel, David Sparrow

Toute reproduction du contenu de ce journal est interdite, en tout ou en partie, sans le consentement écrit de l’éditeur. Les articles publiés dans le journal sont sous la responsabilité des auteurs et la direction ne partage pas nécessairement les opinions émises. Dépôt légal : Bibliothèque et Archives Nationale Québec Bibliothèque et Archives Canada ISSN 1918-8390

POUR S’ABONNER

Ê

1 an (6 numéros, 17,50$, tx incl.) Nom : ___________________________________________________ Adresse : ________________________________________________ ___________________________ Code postal : ________________ Téléphone : ______________________________________________ Courriel : ________________________________________________

Février

1173, boul. Charest Ouest, bur. 250-4 Québec (Québec) G1N 2C9

Ê

3887, 3887, ch. ch. Royal, Royal, Sainte-Famille, Sainte-Famille, Île Île d’Orléans. d’Orléans. 418.829.0408 418.829.0408

La prochaine parution de Bières et plaisirs sera distribuée dès le 2 avril 2009. Dans ce numéro, vous aurez un avant-goût de ce que nous réserve le Mondial 2009. Vous préparez vos vacances estivales? Nous vous proposerons quelques régions où la bière et la gastronomie sont à l’honneur! Également, vous pourrez découvrir l’importance du recyclage des bouteilles de bière au Québec. Bonne lecture!


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[Actualités] P5

BIÈRES ET PLAISIRS

«J’aime beaucoup les bières noires présentement, notamment la Köstritzer et la Chambly Noire. J’achète également des Éphémères que je partage avec ma blonde, mais les noires, je les bois seul! Je compte bien en essayer quelques-unes avec des desserts.»

Pendant près de cinq ans, nous l’avons suivi presque quotidiennement à la tête du Grand Journal de TQS. Après une pause forcée de quelques mois, Bruno Savard est plus motivé que jamais à reprendre l’antenne avec Mise À Jour, son émission au Canal VOX. Animé du même désir d’informer les gens, il nous promet plusieurs surprises intéressantes. Pour moi, la première fût de constater son engouement pour les bières de dégustation!

Par David Sparrow

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Bien que plusieurs médias lui aient fait des offres à la fin de son aventure chez TQS, aucune entente n’a été conclue et celles-ci se sont tranquillement estompées. C’est finalement à VOX, la chaîne participative de Vidéotron, que M. Savard décide de faire son grand retour à l’émission Mise À Jour, en remplacement de Josey Arsenault. «Mise À Jour, c’est un sujet par soir, il n’y a pas de pression de cote d’écoute, le but est uniquement d’informer et d’approfondir certains dossiers sans penser à ce que font les concurrents», explique-t-il. Une formule qui lui plaît bien puisqu’il est également plus impliqué dans le choix des sujets et des invités. Du mardi au vendredi, Mise À Jour consacre une trentaine de minutes à quatre invités qui sont interviewés et appelés à commenter un sujet bien précis qui touche la région. Du Québec Nightlife à l’industrie du taxi en passant par la Semaine de la fierté «Geek», les sujets reflètent bien les préoccupations et les tendances sociales.

«Ma première job était de démêler les bouteilles vides, je me rappelle encore l’odeur! Il y avait environ sept ou huit rangées de bières dans le frigo; une de Molson, une de Laurentide, une de O’Keefe, une de Labatt 50, puis quelques américaines qui sont arrivées un peu plus tard comme Budweiser et Miller», se remémore-t-il. Les clientèles bien distinctes avaient chacune leur sorte favorite, «les plus vieux buvaient de la Dowe, les vieux de la Molson, et les jeunes de la Laurentide. Quand je voyais quelqu’un prendre une Löwenbräu, une Carlsberg ou une Heineken, je me disais qu’il devait être pas mal bizarre», indique-t-il. Fruit du hasard, c’est en travaillant en tant que journaliste dans le Bas-Saint-Laurent qu’il a commencé à s’intéresser davantage à la bière de dégustation. Une controverse éclata à Trois-Pistoles en raison des clochers de l’église qui apparaissaient sur l’étiquette de la célèbre bière d’Unibroue. «Ça ne faisait pas l’affaire du curé et pour faire mon reportage, j’ai dû aller en acheter une bouteille et je l’ai bue. J’ai été surpris et j’ai bien aimé ça! C’est suite à cette expérience que j’ai commencé à essayer des bières plus foncées comme la Guinness, la Köstritzer, puis d’autres noires», explique-t-il. M. Savard s’est même procuré il n’y a pas si longtemps un livre sur les mariages mets et bières qu’il compte bien consulter pour faire quelques agréables découvertes lorsque le temps lui permettra. Et comme notre collègue Michel Marcoux fera quelques apparitions en tant que collaborateur à Mise À Jour, qui sait, l’émission pourrait peut-être un jour aborder la dégustation de bière… Espérons-le et souhaitons à M. Savard un franc succès avec son nouveau projet, c’est bon de le revoir enfin en ondes.

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our refléter le plus fidèlement possible notre rencontre, je devrais tout de suite commencer par vous raconter les anecdotes que M. Savard a partagées concernant la bière, mais avant de nous familiariser avec ses goûts, parlons un peu de lui puisque nous avons perdu sa trace pendant quelques temps. Depuis toujours passionné par l’actualité et le monde des médias, Bruno Savard devient lecteur de nouvelles du Grand Journal de TQS avec Josée Turmel en 2003. Son cheminement professionnel suit son cours de belle façon jusqu’à ce qu’une vente contestée et des décisions administratives viennent miner le tout. Cet arrêt forcé fait naître quelques réflexions… «Après le Grand Journal, j’ai pris une pause de quelques mois où j’ai fait une véritable désintoxication de l’actualité. Dans ce travail, on devient complètement obsédé. On suit tout ce qu’il se fait avec une mentalité de concurrence. On ne s’informe plus, on espionne les autres», avance M. Savard.

«Avec l’émission, je suis plus un animateur qu’un lecteur de nouvelles et c’est plus naturel pour moi. Un lecteur de nouvelles, c’est plus froid, il n’y a pas de marge de manœuvre et tout est calculé à la seconde. Il n’est pas question non plus d’avoir un semblant d’opinion», ajoute-t-il. Son bagage d’animateur le sert d’ailleurs très bien puisque avant d’être chef d’antenne à TQS, Bruno Savard a travaillé dans plusieurs stations de radio dans la province. Habitué à improviser et à livrer l’information de façon naturelle, il préférait même ne pas utiliser de télésouffleur lors des bulletins de nouvelles à TQS. Le bulletin était d’ailleurs apprécié pour sa convivialité. Le bulletin de TQS comptait 105 000 auditeurs dans la région à l’époque. Depuis, les cotes des bulletins de TVA et Radio-Canada ont grimpé de 30 000 auditeurs. On ne peut que partager l’interrogation de M. Savard : où sont passés les 75 000 autres? Rien de mieux qu’une bonne bière pour approfondir cette réflexion; M. Savard sera sans doute d’accord avec moi là-dessus! Après tout, la bière a toujours été assez présente dans sa vie, mais pas n’importe laquelle par exemple… «La première bière que j’ai bue, c’était de la Brador, c’est une des seules que j’aimais. Mon grand-père était gérant pour Molson et chez nous c’était de la Molson, de la Brador, de la Laurentide et rien d’autres! En plus, c’était l’époque de la rivalité Canadiens (Molson) Nordiques (O’Keefe)», raconte-t-il. «Je me rappelle encore la première fois où je suis arrivé avec de la Budweiser, c’était comme si je venais de renier la famille!» Avant de se lancer dans l’univers des médias, il travaillait au dépanneur de son père, un endroit qui l’a également familiarisé avec la bière.

Photo : Michel Boulianne

Bar ouvert

Mets préparés sur place Fruits et légumes, viandes Bières, vins Produits laitiers Café et autres produits d’épicerie Location DVD Affilié à Métro-Richelieu

48, Côte du Palais, Québec

(418) 694-1000

Faites votre propre « 6 pack » parmi un grand choix de bières de microbrasseries


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[Actualités]

Février/Mars 2009

Les bières du Naufrageur accostent à Québec La microbrasserie gaspésienne Le Naufrageur vend maintenant ses bières en cruchon de deux litres à Québec. Ouverte le 25 juillet dernier, l’entreprise brassicole de Carleton aimerait vendre, éventuellement, ses produits en bouteille. Une expansion qui démontre bien que la micro n’est pas près de faire naufrage!

Par Nathalie Bussières

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l est possible de trouver, chez les commerçants spécialisés de la région, les cinq bières du Naufrageur : la blanche au blé nommée la Léonne, la blonde dorée baptisée la Malauze, la rousse ambrée connue sous le nom de la Colborne, la noire au café et au chocolat appelée la Saint-Barnabé et la Corte-Real pale ale. Affichant entre 4,5% et 5,6% d’alcool, ces bières peuvent également être savourées à l’année au bar de dégustation de la microbrasserie. Présentement, il est aussi possible de goûter, autant à la micro que

chez soi, aux deux produits brassicoles spéciaux du Naufrageur, soit une bière blonde belge à l’arôme épicé et herbacé et une bière brune maltée au caramel et au chocolat. Affichant respectivement 5,9% et 6,75%, la Courlieu et la Swordfish éveilleront vos sens! Fondée par les propriétaires et les employés de la boulangerie la Mie véritable, située à Carleton, la microbrasserie Le Naufrageur est la troisième entreprise de ce genre dans la région de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine. Profitez de votre séjour en Gaspésie, en cette année du 475e de Gaspé, pour découvrir cette nouvelle micro!

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Une nouvelle adresse pour Le Monde des Bières

La boutique Le Monde des Bières a déménagé au coin du boulevard Hamel et de la rue Marie-del’Incarnation à Québec. Bonne nouvelle! Leur nouveau local est deux fois plus grand que le précédent. La chambre froide est plus vaste et il y a un plus grand nombre de réfrigérateurs pour la vente de bière à l’unité. En plus, il y a maintenant des dégustations de bières et de saucisses tous les vendredis et les samedis. Profitez d’ailleurs de votre passage à la boutique Le Monde des Bières pour acheter des saucisses Sö-Chö, en vente aussi au Marché du Vieux-Port de Québec. Rendez-vous au 13, rue Marie-de-l’Incarnation où plus de 400 bières s’offrent à vous! Un vaste espace de stationnement vous facilite maintenant l’accès. À noter que les heures d’ouverture sont toujours les mêmes, soit de 9h à 23h, sept jours sur sept. Sur la photo, M. Éric Bouchard, propriétaire, en compagnie de Jean-Benoît Racine.


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BIÈRES ET PLAISIRS

[Dossier] P7

Qualité de la bière Peu importe le prix ou la marque de la bière, lorsqu’on

Soulignons d’ailleurs l’anecdote d’un client ontarien habitué à sa Labatt Bleue brassée à Toronto qui avait remarqué qu’elle n’était plus la même. L’explication de la brasserie : suite à un problème de production, quelques caisses de Labatt Bleue fabriquées à Montréal avaient été distribuées en Ontario. Un vrai habitué !

décapsule la bouteille, on est en droit d’obtenir un produit qui comblera nos attentes, que ce soit en nous rafraîchissant, en nous envoûtant ou en nous explosant les papilles. C’est à ce moment que l’importance parfois insoupçonnée d’un bon contrôle qualité prend tout son sens. Par David Sparrow

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sait également de l’aide technique pour tous les aspects du démarrage d’une brasserie, de la production à la sécurité, en passant par le nettoyage», explique-t-il.

Pourquoi c’est important… La bière est considérée comme un aliment et est régie par le Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ). Inutile de préciser, avec l’épisode de la listériose, qu’en matière d’alimentation, il n’y a pas de tolérance pour le manque d’hygiène. Les standards exigés en terme de qualité et de procédures de production pour les produits comme la bière ne sont pas aussi détaillés que l’on pourrait croire. En fait, selon Michel Gauthier, spécialiste dans le domaine au Québec, la Régie des Alcools, des Courses et des Jeux (RACJ), propose plutôt des recommandations de tests à effectuer sur les produits. «Les tests recommandés par la Régie touchent notamment le degré d’alcool, qui doit être identique, à 0,2% près, à celui inscrit sur l’étiquette, l’acidité du produit, ainsi que la présence de diverses bactéries. Des tests sur le degré de sucre résiduel et sur l’amertume sont également suggérés», indique-t-il. M. Gauthier connaît très bien les enjeux du contrôle de qualité dans le monde brassicole. Il a travaillé pendant plus de vingt ans pour la Brasserie Labatt avant de se joindre à un ami, anciennement de chez Molson, pour fonder les Laboratoires Maska qui se spécialisent justement dans les tests analytiques et microbiologiques du secteur agroalimentaire. «On a débuté officiellement en 1996 en mettant sur pied un laboratoire qui permettait aux brasseries de faire certains tests sur leurs produits. On fournis-

Les procédures à respecter Toute brasserie crédible a besoin d’un minimum d’équipement lui permettant de tester certains aspects de ses produits tout au long du brassage. Les suivis se feront notamment sur l’acidité, la concentration des sucres et le taux d’alcool. Pour les plus grosses brasseries comme Labatt et Molson, tous ces tests sont primordiaux puisque leurs produits offrent des saveurs beaucoup plus subtiles qui laissent moins de place aux défauts. «Leurs bières sont plus sensibles aux imperfections de par leurs recettes et les caractéristiques de leurs produits. Les bières de petites brasseries ont souvent plus de saveurs et plus d’ingrédients, ce qui crée une marge d’erreur», avance M. Gauthier. «Ces grosses brasseries sont aussi équipées à la fine pointe de la technologie et elles peuvent procéder à des analyses microbiologiques pour détecter les bactéries ou même réaliser des tests d’amertume. Tout est très précis là-bas, les opérations sont toutes mesurées et standardisées au peigne fin», poursuit-il. Chez Labatt, on procède même à des tests sur le degré de la saveur et plusieurs autres tests très poussés que même les Laboratoires Maska ne peuvent réaliser. Pas étonnant que le goût de leurs produits soit si stable. M. Gauthier vous dira toutefois que pour un habitué de bières de grosses brasseries comme Labatt ou Molson, une distinction dans le goût est perceptible si la bière est brassée dans une autre province ou une autre ville. Dans ce cas, c’est l’eau utilisée qui crée une différence, mais encore là, il faut vraiment être un habitué!

ne bière oxydée, une bouteille qui éclate, un produit qui n’est pas constant d’une bouteille à l’autre, voilà la pire offense que l’on puisse faire à l’amateur de bière. De plus en plus de brasseurs en sont conscients, et heureusement pour eux, car la compétition est très féroce.

Pour ce qui est des plus petits Si les gros brasseurs réussissent depuis longtemps à assurer et maintenir la qualité de leurs produits, il en est autrement pour les plus petits joueurs de l’industrie. Les interrogations auxquelles les brasseurs sont confrontés sont parfois difficiles à résoudre sans l’assistance de spécialistes, surtout lorsque ces difficultés dépassent leurs compétences, que le temps manque et que les moyens sont plus souvent qu’autrement limités. «Certains brasseurs utilisent des équipements plus ou moins adaptés ou ils ont simplement un contrôle de qualité qui laisse à désirer, mais c’est rarement intentionnel et ça se fait souvent à l’insu des autres membres de l’équipe», avance Gaëtan Gadoua, copropriétaire de Brasseurs et Frères à Dunham. Pourtant, c’est tout le marché des bières de dégustation qui est perdant lorsqu’un consommateur tombe sur une bière infectée, surtout si celui-ci en est à ses premières tentatives avec ce type de produit. Comme le marché en plein essor facilite le démarrage de brasseries, plusieurs brasseurs amateurs font le grand saut et se lancent dans l’aventure de la microbrasserie. Mieux vaut alors s’assurer que ces brasseurs savent dans quoi ils s’embarquent avant de proposer leurs produits un peu partout. «On a commencé sous financé comme la plupart, mais on a misé beaucoup sur l’équipement dès le départ. On a fait du contrôle de qualité un chapitre spécifique de notre plan d’affaires avant de démarrer la brasserie. Pendant neuf ans on a brassé de façon amateur dans un garage pour faire des tests sur divers aspects de nos bières», raconte M. Gadoua. Lorsque les frères Gadoua se sont lancés en affaires de façon officielle en 2006, leurs produits étaient stables, voire même des valeurs sûres pour le marché. Leur brassage se fait à circuit fermé, les procédés de lavage sont précis et tout est démonté pour s’assurer

qu’il n’y a pas de dépôt. Les procédures sont écrites et suivies précisément. Des bons standards de qualité et des pratiques propres dans un domaine comme la bière, c’est plus qu’essentiel. Surtout pour un marché qui cherche encore à développer sa clientèle. C’est en établissant des mesures précises et strictes qu’on parviendrait par exemple à contrer les effets néfastes d’une crise comme celle qu’ont connue les fromages du Québec il n’y a pas si longtemps. C’est pourquoi l’Association des Microbrasseurs du Québec (AMBQ) met de l’avant son projet de programme qualité. Programme qualité de l’AMBQ «On [AMBQ] a remarqué la progression des microbrasseries et des produits qui sont offerts et on se dit que l’on doit s’assurer que ces brasseurs savent comment bien faire leur produit», explique Frédérick Tremblay qui siège au comité de l’AMBQ. Lui-même propriétaire de la Microbrasserie de Charlevoix, il est bien placé pour savoir que même si tous souhaitent offrir un produit de meilleure qualité possible, ils n’ont pas tous les moyens de faire le nécessaire. «Avec le programme de l’association, c’est moins gênant pour tout le monde de demander des conseils et de partager ses problèmes ou ses difficultés», indique M. Tremblay. «Comme brasseur, on constate souvent les problèmes une fois que le mal est fait, ainsi, on pourra profiter des connaissances et de l’expérience des autres avant que le problème ne survienne», poursuit-il. Une brasserie qui souhaiterait profiter des mêmes services sans passer par l’association, mais plutôt par l’entremise de firmes de consultants par exemple, devrait débourser beaucoup pour obtenir un bagage semblable. C’est ce qui fait de ce projet une opportunité unique. «Si plusieurs embarquent dans le projet, les standards fixés risquent de devenir la norme pour toutes les brasseries au Québec», croit M. tremblay. Bien que certains hésitent encore à joindre les rangs, plusieurs microbrasseries, voire même quelques brouepubs, se sont montrés intéressés à adhérer au programme. L’objectif en bout de ligne est de renforcer l’industrie des bières de dégustation et de faire augmenter son marché. C’est pourquoi un plan de la sorte est si important pour tous les producteurs de produits de spécialité.

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[Culture]

BIÈRES ET PLAISIRS

Février/Mars 2009

Photo : www.australiantraveller.net

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Tout le monde connaît la fête de la Saint-Patrick qui a Photo : www.npl.org/

lieu le 17 mars, où verres de bière et vert tout court sont présents partout dans notre entourage. Peu de gens cependant connaissent le personnage derrière la fête; le légendaire saint Patrick lui-même. Par David Sparrow

L

jourd’hui, les dates exactes importent peu, car ses grandes réalisations sont les seuls témoignages qui comptent vraiment. L’histoire de saint Patrick Contrairement à ce que l’on pourrait penser, saint Patrick, Maewyn Succat de son vrai nom, n'est pas Irlandais de souche. Il serait plutôt le fils d’un fonctionnaire de la Grande-Bretagne romaine, né vers 371 dans la région qui correspond actuellement au Pays de Galles.

03540209

égendaire puisque son apport au peuple irlandais est à la fois indéniable et plus grand que nature. Mais légendaire également puisque plusieurs détails de sa vie restent incertains ou inexacts. Certains croient qu’il est né en 387 et mort en 461, d’autres, en 420 et 492. Certains affirment que les récits ont confondu deux saint Patricius (nom latin) ce qui explique ces dates incohérentes. Mais, selon la légende, saint Patrick aurait bel et bien vécu plus de 120 ans, soit de 371 à 492. Au-

824, Boulevard Charest Est, Tél.: (418) 523-3674

À l'âge de 16 ans, le jeune Maewyn aurait été enlevé par des pirates avant d’être vendu en tant qu’esclave à un druide dans la région d’Ulster en Irlande. Il reste captif pendant près de six ans. Peu religieux avant sa capture, c’est en travaillant comme berger qu’il découvre Dieu et devient un chrétien dévoué. Il parvient finalement à s’échapper alors qu’un ange lui rend visite en rêve pour lui dire de rejoindre un bateau qui l’attend sur le rivage à plus de 200 km. Il rejoint les côtes anglaises et décide de devenir prêtre. Il voyage beaucoup en Grande-Bretagne ainsi qu’en France où il poursuit des études théologiques au monastère de Saint-Honorat, sur les îles de Lérin, près de Cannes. Il est alors désigné évêque, adopte le nom Patricius, et, à la demande du pape Célestin Ier, il regagne l’Irlande vers 432, dans le but d'évangéliser le pays et de convertir les Irlandais à la religion chrétienne. La légende raconte que pour mener à terme sa mission, il commence par défier les druides dans des duels de sagesse avant de convaincre le roi Aengus de l’existence de la sainte Trinité à l’aide d’un trèfle. La plante trilobée était à son sens une parfaite illustration du concept Père, Fils et Saint Esprit. Cet effort marque non seulement le début de la conversion du roi, mais confère aux Irlandais un symbole puissant encore très présent aujourd’hui. La diffusion de la religion chrétienne prend dès lors une dimension nouvelle. Avec l’approbation du roi, saint Patrick fait construire de nombreux monastères, des églises, et forme des apôtres qui poursuivent sa mission. Saint Patrick et ses disciples propagent l’Évangile, baptisent des milliers d’Irlandais et fondent des paroisses, des diocèses et des évêchés. Après de longues années d'évangélisation, saint Patrick rédige «Confessio» en 450, son autobiographie. Il se retire à Downpatrick et meurt le 17 mars 492. Il est enterré aux côtés de sainte Brigitte et de saint Columcille, également patrons de l’Irlande. Il sera réputé pour son courage héroïque, son humilité et sa bonté. Son message évangélisateur

fut si efficace qu’on ne dénombre aucun martyr en Irlande! Des symboles marquants Les symboles utilisés par saint Patrick à travers ses enseignements sont restés fortement gravés dans la culture irlandaise. On n’a qu’à penser au trèfle que saint Patrick utilisa pour illustrer le dogme de la sainte Trinité ou aux serpents qu’il aurait chassés d’Irlande. La légende raconte qu’en 441, saint Patrick aurait jeûné pendant 40 jours et bâti une église au sommet de la montagne Croagh Patrick qui est depuis devenue un important lieu de pèlerinage. À la fin de son jeûne, il aurait jeté une cloche au bas de la montagne, chassant ainsi tous les serpents d'Irlande. Lors du pèlerinage annuel, le dernier dimanche de juillet, plus de 25 000 pèlerins catholiques gravissent la montagne, certains d'entre eux les pieds nus. Une autre légende, le Purgatoire de saint Patrick est à l’origine d’un autre lieu de pèlerinage important sur l’Île Station Island dans le comté de Donegal en Irlande. Cherchant à convaincre les incrédules, saint Patrick aurait prié Dieu de lui venir en aide. Dieu lui aurait alors révélé l’existence d’une crevasse sur l’île, appelée Purgatoire, qui permettait aux incrédules de voir les joies du ciel et les tourments de l’enfer. Mais le symbole le plus marquant restera certainement la date de son décès, date gravée à jamais dans le coeur de tous les Irlandais. Chaque 17 mars, la mémoire de saint Patrick est commémorée par une grande fête qui, depuis longtemps déjà, a franchi les frontières de l’Irlande et est célébrée par plusieurs millions de personnes, Irlandais ou non. Les Voeux de saint Patrick «Puissiez-vous avoir une maison contre le vent, un toit contre la pluie et l'amour d'une famille unie. Puissiez-vous toujours être entourés de gens joyeux et d'éclats de rire de tous ceux que vous aimez. Puissiez-vous avoir tout ce que votre coeur désire.»


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BIÈRES ET PLAISIRS

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Faire la lumière sur des styles obscurs On les appelle communément bières noires. Pour plusieurs

de se rabattre sur du malt rôti comme le faisait les autres brasseurs. Le malt était lourdement taxé à l’époque contrairement aux céréales qui ne l’étaient pas. Il en résulta une bière plus ronde en bouche, plus crémeuse et aux saveurs beaucoup plus sèches que les autres Porters. Sans trop s’en faire, il se mit à la commercialiser. Plus tard, dans les années 1820, la brasserie Guinness finit par proposer une version un peu plus forte, baptisée Guinness Extra Stout Porter. L’expression «stout» y restera à jamais associée.

cela suffit. Juste à entendre les mots, le goût de brûlé les envahit et l’amertume les fait grimacer. Pour d’autres, c’est complètement l’inverse, si ce n’est pas noir, c’est que ça ne vaut pas la peine d’être bu.

Par David Sparrow

L

es bières noires sont parmi les plus goûteuses que l’on retrouve sur le marché. C’est pourquoi la majorité des consommateurs commenceront par des calibres plus légers avant de développer un intérêt pour ces bières à première vue trop… noires. Les bières noires peuvent être divisées en trois grandes catégories: les Porters et les Stouts, tous deux des Ales, et la Schwarzbier, une Lager noire d’origine allemande. À l’occasion, d’autres bières très foncées peuvent être qualifiées de «noires», mais disons que ces styles sont les plus connus. Chez nous, les Stouts et les Porters sont de loin les deux plus populaires et ceux-ci se subdivisent en différentes interprétations plus ou moins extrêmes qu’il devient parfois difficile de les identifier. Le Porter et le Stout puisent leur origine à la même source. À un certain moment, l’expression «stout» servait même simplement à qualifier un type de Porter aux caractéristiques un peu plus prononcées.

Pour goûter la différence Aujourd’hui, les distinctions entre les deux produits ont beaucoup évolué puisque le style Porter a presque complètement disparu de la surface de la terre à un certain moment. Heureusement, quelques brasseurs nostalgiques se sont permis de raviver certains vestiges du passé dont le Porter. Difficile de dire si les nouvelles versions sont fidèles aux anciennes… Il est également assez difficile d’établir la différence entre un Porter et un Stout de nos jours puisqu’il existe plusieurs interprétations des deux styles qui se rejoignent étrangement quelques fois. On pourrait dire que le Porter est généralement plus doux, plus sucré, plus caramélisé et moins dense. Il s’agit en fait d’une Brown Ale amplifiée, plus ronde et plus torréfiée, où l’équilibre se joue davantage du côté du malt que du houblon. Le Stout serait quant à lui plus crémeux, offrant des notes de torréfaction très présentes rappelant parfois le café. L’amertume présente donne l’impression d’être causée par le côté rôti des grains plutôt que par le houblon comme c’est le cas avec le Porter.

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Un peu d’histoire Dans les années 1720, à Londres, des brasseurs anglais tentèrent de brasser une nouvelle bière qui regroupait les caractéristiques gustatives des trois

bières populaires à l’époque. Ils la nommèrent «Entire», signifiant «entière». Bien que peu concluant en raison du goût du malt rôti qui prenait nettement le dessus, le produit résultant trouva tout de même sa niche. C’est toutefois le nom de sa principale clientèle qui allait passer l’épreuve du temps et servir d’appellation pour les générations futures… L’Entire était en effet très prisée par les porteurs de Londres et le sobriquet «Porter» fut rapidement utilisé pour identifier ce nouveau style populaire. Plusieurs brasseries à l’extérieur de Londres se mirent à brasser une bière aussi sombre et bientôt plusieurs interprétations différentes du Porter sont apparues. Des versions plus robustes étaient souvent qualifiées de «stout», mot qui, à l’époque, signifiait à la fois «fort», «fier» ou même «robuste». Bref, le qualificatif cadrait plutôt bien. Vers 1759, le bruit entourant la popularité de la Porter se répandit jusqu’aux oreilles de Arthur Guinness qui tenta de reproduire à son tour la bière prisée dans sa nouvelle brasserie en Irlande. Fauché, mais à la fois futé, il décida de contourner les règles et d’utiliser des grains d’orge rôtis plutôt que

Le Stout contient beaucoup de sucre résiduel et de houblon, mais ces caractéristiques s’équilibrent. Pour le Porter, c’est le sucre résiduel qui prend le dessus conférant à la bière une impression de douceur et de sucré. Il est aussi houblonné, mais moins riche que le Stout, ce qui en fait une bière plus désaltérante. On s’attend habituellement à ce que le Stout soit un peu plus foncé que le Porter, qui tire quelquefois sur le brun très foncé. Ces distinctions varient en fonction des interprétations et des recettes, mais disons qu’elles reflètent les différences les plus communes. D’ailleurs, poussés à leurs extrêmes, ces styles s’entrecroisent souvent et se retrouvent là où ils s’étaient laissés il y a près de 200 ans; dans une pinte de Porter stout s’apprêtant à se faire déguster!

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[Dégustation]

BIÈRES ET PLAISIRS

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L’Irlande est l’un de ces pays que l’on associe d’emblée à la bière. Le pays ne compte peut-être pas l’héritage brassicole de l’Angleterre, de l’Allemagne ou de la Belgique, mais il a tout de même su s’imposer comme un endroit important dans l’histoire brassicole ne serait-ce que pour la création de son produit fétiche, la Guinness. Mais il y a bien plus… [D.S.]

E Photo : illiterato.files.wordpress.com

n plus de se classer parmi les plus grands consommateurs de bières de la planète, les Irlandais comptent le plus grand nombre de pubs au kilomètre carré. Même à l’extérieur des frontières du pays, les pubs irlandais se répandent comme une traînée de poudre. C’est sans parler de la fête de la SaintPatrick qui est également devenue une véritable célébration de la bière partout autour de la planète. Bien que les Irlandais soient davantage reconnus comme de grands buveurs plutôt que de grands producteurs, le brassage de la bière en Irlande remonte au Ve siècle avec la création des monastères par nul autre que saint Patrick. Certains ajouteront même qu’il était accompagné de son propre brasseur à l’époque… Plus tôt encore, selon les écrits d’historiens Romains, les Irlandais buvaient des breuvages alcoolisés à base d’orge, appelés «courmi», qui étaient concoctés par les druides celtiques. C’est dire à quel point leur relation est solide.

La sélection des Douceurs Belges Westmalle double Présentation Première Double commercialisée en Belgique, la Westmalle Double a été développée dans les années 40 par la brasserie du même nom. Elle est considérée comme la première source d’inspiration des styles de bières Double au monde. Description Une mousse abondante et crémeuse viendra surplomber une robe brun pourpre. Des arômes de réglisse, banane, levure et pain grillé s’offriront à vous. Étant forte en alcool, plus sa température de service se rapprochera de la température ambiante, plus celle-ci offrira des arômes floraux et d’esters. Consommez-la dans un verre évasé qui laissera place à toute son expression.

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Les pubs irlandais Aujourd’hui, en Irlande, la bière se consomme généralement en fût au pub de quartier le plus près. Le service pression confère à la bière en fût une texture crémeuse et onctueuse et la teneur peu élevée en alcool la rend très facile à boire, très «drinkable» comme diraient plusieurs. Pas étonnant que les pubs soient toujours pleins… Les Irlandais ont également leurs marques de bière préférées qu’ils peuvent retrouver en bouteille question de ramener le pub à la maison, voire même à l’extérieur du pays. C’est d’autant plus vrai depuis que Guinness a mis au point son fameux système «Draught» qui permet, à l’aide d’azote, d’obtenir un col et une texture s’apparentant à une pinte de fût. L’effet est assez réussi, mais ne soyons pas dupes, rien ne peut battre la bonne vieille pinte servie et dégustée avec l’ambiance de son pub de quartier préféré. Des bières irlandaises On retrouve en réalité deux types de bière qu’on pourrait qualifier d’irlandais sans pour autant affirmer qu’ils aient réellement été créés en Irlande. En fait, lorsqu’il est question de style, principalement de leur origine, tout dépend des points de vue. Il n’en demeure pas moins que certaines interprétations irlandaises ont laissé leur marque et sont aujourd’hui considérées par plusieurs comme des styles à part entière. On retrouve le Dry Stout, aussi appelé Irish Dry Stout, ainsi que la Irish Red Ale (Ale rousse irlandaise). Irish Dry Stout Noire aux reflets rubis, elle est coiffée d’une mousse épaisse, crémeuse et tenace qui a fait la renommée du style. On y dénote des arômes de café torréfié, ainsi que de faibles notes de chocolat ou de cacao. Elle présente une amertume certaine, due à l’orge rôtie et au houblon, même si les saveurs de ce dernier sont souvent masquées par les notes de céréales torréfiées. C’est sur une finale sèche faisant penser au café que se termine habituellement l’expérience. D’un corps mince à onctueux, elle est peu effervescente, principalement lorsque servie en fût. Malgré la forte amertume de houblon et la puissance

des caractéristiques propres aux grains torréfiés, elle est douce et veloutée. Les marques populaires en Irlande Parmi les Stouts les plus populaires en Irlande, on retrouve sans surprise la Guinness, mais également la Murphy’s qui est disponible en fût dans quelques établissements de la région de Québec, ainsi que la Beamish Stout. Bien que beaucoup plus récente, la O’Hara’s Celtic Stout a rapidement su se tailler une place en se classant première dans quelques prestigieux concours. Elle est disponible au Québec en SAQ. Irish Red Ale De couleur ambrée à roux cuivré, elle est claire et coiffée d’une faible mousse blanche à couleur de crème. Au nez, des arômes de malt faisant penser au caramel ou au toffee, ainsi que quelques notes de beurre à l’occasion. Elle présente de douces flaveurs de malt caramel et de sucré, truffées de notes de beurre de caramel ou de toffee. Les flaveurs du houblon sont effacées. On dénote un peu d’amertume, amplifiée par l’utilisation de céréales grillées. Ces dernières lui procurent d’ailleurs une finale assez sèche. En bouche, elle est plutôt mince et également peu effervescente, bien que les versions embouteillées peuvent l’être davantage. Elle est habituellement douce et veloutée, de même que peu alcoolisée. Les marques populaires en Irlande Parmi les marques les plus populaires de Ale rousse irlandaise en Irlande, on retrouve la Smithwick’s Irish Ale et Kilkenny Irish Beer, toutes deux provenant de la brasserie Smithwick’s and Sons située à Kilkenny. Les deux bières sont d’ailleurs intimement liées puisqu’à ses débuts, la Kilkenny était une version export de la Smithwick’s. Au Québec, la Kilkenny est disponible sous sa version Draught en cannette. Un peu plus légère, elle utilise le procédé Guinness pour faire mousser sa texture et est identifiée comme une «Irish Cream Ale». L’Irlande compte également la Beamish Red Ale, fort populaire, ainsi que la Murphy’s Irish Red, bien que cette dernière ne soit pas une Ale, mais plutôt une Lager, bière de fermentation basse. Autres marques populaires La Harp Lager est également fort populaire en Irlande. Les Irlandais en ont vite fait leur Lager blonde préférée. Il la mélange même avec la Guinness pour faire un Half and Half, une version purement irlandaise du Black and Tan habituellement composée de Guinness et de Bass, une bière anglaise. On dit souvent à la blague que les Irlandais absorbent aussi bien la bière que les terres irlandaises absorbent la pluie. Quoiqu’il en soit, les Irlandais s’y connaissent en bière puisqu’ils en brassent d’excellentes et préfèrent les consommer en fût dans leurs pubs de quartier. Et même s’ils ne comptent pas sur la plus grande variété de produits, y a-t-il un autre peuple qui puisse se vanter d’avoir autant de fierté pour ses produits brassicoles? La popularité de Guinness n’est pas qu’une simple coïncidence…


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BIÈRES ET PLAISIRS

La bière du mois Harp Lager

Arrière-goût Aucun

Divers Elle fut créée en collaboration avec le réputé maître-brasseur allemand, Herman Muender pour répondre à la popularité des Lager à l’époque en Grande-Bretagne et en Irlande. Pendant plusieurs années, elle arbora le slogan «Harp stays sharp».

Explosif

Température Glacée

Pièce

Caractère Rafraîchissante

Chaleureuse

Prix Bas

Élevé

Présentation La Harp Lager est une Lager blonde à 5% d’alcool, brassée pour la première fois en 1960 à la Great Northern Brewery de Dundalk en Irelande. Elle appartient au groupe irlandais Diageo. Description D’une couleur dorée scintillante, elle est rapidement devenue la Lager irlandaise la plus populaire. Facile à boire et rafraîchissante, elle est brassée selon la tradition irlandaise, n'utilisant que de l'orge de première qualité et une eau de source pure. Son goût riche et sa touche d’amertume en font une Lager authentique. Suggestion Comme la majorité des Lager blondes, elle se déguste plus froide, autour de 8°C. Elle accompagne bien les mets peu épicés, notamment les poissons à chair blanche grillés sur le BBQ. [www.diageo.ie]

Divers La Kilkenny Irish Ale était à l’origine une version plus forte de la Smithwick’s destinée au marché européen et américain dans les années 80. Cette version-ci doit son appellation «Cream Ale» à l’ajout du gadget de Guinness à l’intérieur de sa cannette.

Kilkenny Irish Cream Ale

Smithwick’s

Arrière-goût Aucun

Explosif

Température Glacée

Pièce Chaleureuse

Glacée

Élevé

Présentation La Kilkenny Irish Cream Ale est une Ale rousse à 4,3% d’alcool, brassée pour la première fois en 1985 à la St. Francis Abbaye Brewery (Smithwick’s & Sons) à Kilkenny en Irlande. Elle appartient au groupe irlandais Diageo. Description De couleur rousse ambrée, cette Cream Ale doit sa mousse dense et onctueuse au gadget de Guinness. Proposant des notes de caramel et de noix, son goût sucré dominé par le malt est bien soutenu par son côté sèche et boisé. Elle nous laisse sur une courte finale houblonnée. Suggestion Il est suggéré de la «servir très froide», entre 5 et 8°C. Appréciez-la avec un plat de jambon et de chou bouillis ou avec des charcuteries. [www.diageo.ie]

Pièce

Rafraîchissante

Chaleureuse Élevé

Présentation La Smithwick’s est une Ale rousse à 5% d’alcool, brassée pour la première fois en 1710 à la St. Francis Abbaye Brewery (Smithwick’s & Sons) à Kilkenny en Irlande. Elle appartient au groupe irlandais Diageo. Description Cette Ale irlandaise à la mousse crémeuse et tenace est faite de malt torréfié de qualité supérieure qui lui confère sa couleur ambrée. Elle offre un bon parfum de malt caramélisé et un goût distinctif doux et sucré, soutenu par une texture onctueuse et agréable. On y retrouve une légère amertume en finale. Suggestion Plutôt légère, elle se déguste assez fraîche, entre 8 et 12°C. Elle accompagne bien les plats de volaille ou de porc, ainsi que les fromages au goût de beurre. [www.diageo.ie]

Explosif

Arrière-goût Aucun

Explosif

Température Glacée

Pièce

Température Glacée

Pièce

Caractère Rafraîchissante

Prix Bas

O’hara’s Celtic Stout

Arrière-goût Aucun

Caractère

Prix

Chaleureuse

Caractère Rafraîchissante

Chaleureuse

Prix Bas

Élevé

Présentation La Guinness Draught est un Dry Stout à 4,2% d’alcool fait d’orge torréfié. Elle fût créée en Irlande en 1759 et elle a défini le style Stout. La marque Guinness appartient au groupe Diageo. Description Elle offre une robe noire et un col blanc magnifique qui lui confère une renommée internationale. Son nez gazeux laisse passer le cappuccino et des notes de chocolat. En bouche, elle offre une subtile saveur amère torréfiée. On y perçoit des marques de torréfaction, ainsi que l’amertume et le sucré du chocolat noir. Suggestion Il est suggéré de la servir très froide, mais plusieurs la préfèrent un peu plus tempérée. On dit qu’elle sait souligner les qualités des fromages cheddar, ainsi que tout autre fromage affiné. [www.guinness.com]

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Élevé

Présentation La O’hara’s Celtic Stout est un Dry Stout à 4,3% d’alcool. Elle fût créée en Irlande, à la brasserie Carlow Brewing Company. Description De couleur foncée, offrant une onctuosité généreuse, elle représente bien les Dry Stout irlandais. Peu forte en alcool, ses propriétés se manifestent davantage que celles de la Guinness, notamment ses notes de café rôti et de torréfaction ainsi que les traces de houblons qui se traduisent par une amertume marquée. La douceur du malt lui confère toutefois un bel équilibre. Suggestion Il est suggéré de la servir autour de 10°C et de la boire en accompagnement à des poissons fumés. Bien évidemment, les huîtres et le chocolat sont également de mise. [www.carlowbrewing.com]

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Bas

Explosif

Température

Caractère Rafraîchissante

Guinness Draught Arrière-goût

Aucun

D i v e r s En 2000, au Brewing Industry International Awards, elle fut votée le meilleur Stout au monde parmi 74 concurrents de la catégorie 4,2% à 6,9% d’alcool dans une dégustation à l’aveugle.

Divers Son procédé révolutionnaire lui confère une texture impeccable. Elle est sans contredit l’introduction idéale aux bières noires et une grande vedette du monde de la bière.

Divers La recette originale fut élaborée par John Smithwick dans ce qui est aujourd’hui la plus vieille brasserie irlandaise toujours en opération. Elle fut fondée sur le site d’une abbaye où des moines brassaient depuis le XIVe siècle.



Février/Mars 2009

[400e de Québec]P13

BIÈRES ET PLAISIRS

Québec 2008

Le 400e part, la 400e d’Unibroue reste Alors que les célébrations du 400e de Québec appartiennent

Unis et dans la vingtaine de pays où il était distribué. Ayant rempli son rôle d’ambassadeur des célébrations du 400e à l’étranger, il lui reste maintenant à grandir tranquillement loin des projecteurs.

désormais au passé, la Quatre-centième d’Unibroue, la bière brassée pour l’occasion, continuera d’être produite. Le brasseur officiel des festivités se dit satisfait des ventes, sans qu’elles soient exceptionnelles.

Par Olivier Artis

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e que je retiens de l’année écoulée, c’est bien sûr notre belle visibilité aux commémorations, et surtout le succès de la Quatre-centième. Nous avons réussi à faire une bière plus accessible que nos autres produits, tout en restant fidèle à notre réputation de qualité», estime Stéphane Berranger, directeur de marque chez Unibroue. La plus grande brasserie artisanale québécoise voulait toucher le grand public avec son nouveau produit. Par sa présence aux événements du 400e (sans parler de la publicité), elle a fait connaître son dernier-né, puisqu’on pouvait le découvrir sur place. Néanmoins, cette bière de type belge a surtout séduit les fins connaisseurs. «C’est un équilibre difficile, parce qu’on ne peut pas demander à des gens qui ne boivent que de la

Coors Light d’aimer la Quatre-centième. Il ne faut pas non plus décevoir les amateurs d’Unibroue, alors il faut le juste équilibre. Résultat, la bouteille revêt un caractère festif et son liquide est cohérent, sans en faire un produit fade et sans personnalité», poursuit-il. Une bière de niche Le brassin exclusif, au profil fort et avec une amertume modérée, demeure de qualité. Il est particulièrement apprécié par les consommateurs qui décèlent tous les charmes cachés d’une bonne bière. Est-ce satisfaisant pour Unibroue? Aucun chiffre de vente n’a été communiqué, toutefois M. Berranger qualifie son bébé de niche, c’est-à-dire qui rejoint un public très ciblé. «Si on regarde toute la bière qui se boit dans la province par rapport à la Quatre-centième, cette

Lancement de la Quatre-centième au printemps dernier. dernière représente une minorité. La majorité de notre production sort en petites et grosses bouteilles, en emballages de six… alors que là, seule la grosse bouteille a été commercialisée. Ce format est moins propice à des ventes supérieures, mais elles sont tout de même appréciables, alors qu’il s’agit d’une niche», révèle le directeur de marque, en soulignant que l’image d’Unibroue s’inscrit dans la bouteille de 750 millilitres. Bébé deviendra grand En fait, la Quatre-centième se vend presque autant que ses sœurs de grand format déjà bien établies, comme la Maudite ou La Fin du Monde. Les propriétaires des bars de la capitale ont généralement montré de l’engouement pour vendre cette première en fût. Ainsi, la compagnie commercialise toujours ici le produit qui arbore les armoiries de Québec sur son étiquette. Par contre, il ne sera plus disponible aux États-

Festivités mémorables En effet, Unibroue a occupé le devant de la scène lors des grands événements de Québec 2008. Il suffit de penser au Moulin à images de Robert Lepage, les spectacles de Céline Dion et Paul McCartney sur les plaines d’Abraham, etc. Le moins que l’on puisse dire, c’est que déguster une Blanche de Chambly, par exemple, en assistant à une représentation de l’ex-Beatles, c’est rarissime. Une grande visibilité et un beau coup de marketing pour la brasserie fondée en 1991! «C’était une opportunité qu’on ne pouvait pas manquer! Unibroue est tellement ancrée dans le patrimoine et l’histoire du Québec que c’était naturel de nous associer aux commémorations de la VieilleCapitale. La population a alors pu goûter nos produits, durant toute une année, en se rendant aux activités. On ne voulait pas faire de la commandite pour simplement faire de la commandite», fait valoir Stéphane Berranger. Le brasseur officiel a également présenté la rétrospective musicale des grandes chansons québécoises, Viens chanter ton histoire, le 15 juillet dernier, sur les Plaines. Enfin, l’occasion de fêter sera bientôt de retour avec une nouvelle bière Éphémère signée Unibroue! La tradition des Éphémère refera donc surface avec une nouvelle saveur dans les prochains mois, vraisemblablement à l’été, si tout se déroule bien.

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ffichant un taux d’alcool symbolique de 4,75%, cette bière belge blanche aux arômes de coriandre et d’écorces d’orange est un brassin festif à la mémoire de la découverte du Canada par Jacques Cartier. «C’est la microbrasserie qui a proposé à la Corporation des Fêtes du 475e anniversaire de Gaspé de sortir ce produit», soutient Ève Dupré-Gilbert, responsable des communications pour la Corporation. «Comme nous voulions une bière plus accessible pour la «475», nous avons conçu ce style de bière. Le prochain produit sortira à l’été 2009 et ce sera un Porter», ajoute Benoît Couillard de la microbrasserie Pit Caribou. En vente en format de 1,9 litres, la «475» est une bière pur malt disponible dans quelques points de distribution dans la région ainsi qu’à la boutique de Pit Caribou, située à l’Anse-à-Beaufils, près de Percé en Gaspésie. «Nous allons essayer de lancer nos bières en plus petit format à l’automne 2009, afin qu’elles soient exportables éventuellement. C’est soit le format 341 ml, 500 ml ou 660 ml qui est envisagé», explique M. Couillard. Bien sûr, la «475» est également offerte en fût sur tout le territoire gaspésien. Voilà une autre bonne raison de se rendre en Gaspésie et de participer aux activités organisées pour le 475e de Gaspé!

Vendredi Blues

Samedi Barman d’un soir

3540, ave des Églises, Charny (à 2 minutes des ponts !)

418-988-0552 www.pubazul.com


[Spécial sorties]

BIÈRES ET PLAISIRS

Février/Mars 2009 Photo : www.bestinfo123.com

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Tournois de Poker Poker : jeu de cartes, fondé sur le bluff, dans lequel chaque joueur qui dispose de cinq cartes peut gagner s’il possède la combinaison la plus forte. Il peut également amener ses adversaires à renoncer au coup de cartes en étant persuasif ou par l’importance de sa mise ou de sa relance.

Par Olivier Artis échecs, les joueurs doivent avoir un plan de match en tête, avant de passer à l’offensive. Le hasard existe bien, mais il est minime», avance-t-il. Tendance L’engouement pour ce jeu ne faiblit pas, depuis quelques années, le nombre d’adeptes ne cesse de croître. La LTPQ à elle seule en regroupe près de 20 000. Que recherche alors tout ce monde dans le jeu?

Des soirées pour se faire la main au bar Le Triangle

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Poker virtuel Quoi de plus facile que de s’initier au poker via son écran d’ordinateur connecté à Internet? Rien, pour les jeunes joueurs qui en sont friands. Jouer virtuellement

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ubliez les clichés du cow-boy qui joue au poker dans les saloons, cigare aux lèvres et bière à la main! Aujourd’hui, on retrouve des joueurs et même des joueuses de tous âges, avec des théières autour de tables professionnelles, comme au bar et billard Le Triangle. [O.A.] «Les joueurs se connaissent, ils viennent trois fois par semaine. Ce sont des soirées récréatives, ils boivent une bière et certains se créent un personnage quand vient le temps de distribuer les cartes. Ils jouent aussi pour l’enjeu des tournois, pour se rendre peut-être jusqu’à Atlantic City ou Las Vegas, c’est le but ultime», indique Benjamin Mercier, directeur de tournois pour la Ligue de tournois de poker du Québec (LTPQ), rencontré au Triangle. Le poker a fait son entrée en force, depuis un an, dans cet établissement de Sainte-Foy. Les parties sont encadrées par des professionnels de la Ligue, les mardi, jeudi et dimanche. «On suit la vague, les grandes tendances, en offrant de la diversité aux clients, avec le service qui va avec. Ils cherchent de plus en plus de divertissement et nous avons déjà le billard à bon prix», partage Nicole Loiselle, copropriétaire du bar qui fête ses 15 ans. Une tendance qui en vaut la peine, selon elle, puisque près de la moitié de sa clientèle fréquente les lieux pour le poker. Retraités, travailleurs et quelques jeunes joueurs majeurs se retrouvent autour des

Patience La patience est reine pour performer au poker. Il faut apprivoiser le temps et posséder une maîtrise de soi-même alors que la pression croît. Par exemple, le dernier tournoi auquel a participé Benjamin Mercier, dans la métropole, a duré 14 heures en ligne! Avant de pouvoir tenir tête aux meilleurs, pas de secret, il faut se pratiquer et avoir certaines qualités. «Les gens veulent jouer beaucoup, ils s’emballent… mais ils doivent d’abord savoir quand se lancer et quelle main jouer. Tout ça requiert de la patience. Il faut aussi aimer les mathématiques, probabilités et statistiques pour bien se positionner dans une partie. C’est une affaire de risques calculés», explique-t-il.

sur Poker Stars, est-ce un bon exercice? Il s’agit d’abord d’un moyen de se familiariser avec les règles. Si l’essai est concluant, il n’y a qu’un pas à franchir pour que l’internaute se rende dans un salon de jeu. Toutefois, le virtuel et le monde réel, ça fait deux! «Je ne pense pas qu’on puisse se pratiquer sur le Net. Bien souvent, les accros du poker en ligne sortent leurs cartes un peu n’importe comment. Ils n’ont pas vraiment de stratégie et ont plus tendance à flamber. Quand ils rejoignent des joueurs autour d’une table de ligue, là ils se font vite dire qu’ils jouent mal. C’est simple, en jouant mal, on brise le jeu de tous et la partie perd de son intérêt. Ils n’ont alors plus le choix de mesurer leurs gestes», constate le directeur de tournois. Il considère d’ailleurs les tables électroniques, comme celles du Ludoplex, peu captivantes. Pour ceux qui voudraient flirter avec le poker, il conseille dans un premier temps d’assister aux soirées poker de la LTPQ. L’ambiance qui y règne est un bon indicateur sur l’appréciation qu’on aura du jeu en lui-même. N’oublions pas que l’attitude et le bluff sont des éléments de la stratégie du poker. Ainsi, passer de l’observation à la manipulation des cartes se fait aisément, selon le directeur qui demeure présent pour répondre aux questions des nouveaux joueurs. Quand à l’expérience, elle s’acquiert avec le temps. Ah, gagner sa vie en jouant au poker est plus un rêve qu’une réalité! Et rappelez-vous que de miser de l’argent en dehors des établissements gérés par la Régie des alcools, courses et jeux, tels les casinos, est illégal.

tables de poker pour simplement s’amuser, les mardi, mercredi, jeudi, samedi et dimanche. Il leur en coûte 25$/6 mois pour être membre. Tournois satellites Le Triangle met également de l’avant des tournois philanthropiques, en association avec Québec Hold’em. Les frais d’inscription de 80$ sont reversés à l’organisme Leucan-Québec qui vient en aide aux enfants atteints du cancer. Les participants peuvent se qualifier lors des soirées poker du lundi, au Triangle. Les meilleurs se rendront au Québec Hold’em qui se déroulera, du 24 février au 27 février 2009, à l’hôtel Château Laurier, à Québec. En bref, Le Triangle, c’est huit tables professionnelles de poker, 14 tables de billard, deux tables de snooker, une table belge, 10 loteries vidéo, en plus des jeux d’échecs et de fléchettes, et d’un écran géant qui retransmet les événements sportifs.

418, Caron, Québec

418-529-2345

2750, Chemin Ste-Foy (Plaza Laval) 418-650-2625 Heures d’ouvertures : de 9hAM à 3hAM

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ette définition, de plus en plus de Québécois la connaissent sur le bout des doigts. En effet, ils passent de la théorie à la pratique, en usant de stratégies pour «plumer» leurs adversaires. Oui, stratégie et non hasard, comme le revendique Benjamin Mercier, directeur de tournois pour la Ligue de tournois de poker du Québec (LTPQ). «Trois états américains viennent de reconnaître le poker comme un jeu de stratégie. C’est comme aux

«J’ai découvert le poker avec des amis, sans suivre de formation. J’aime les jeux de cartes, les défis, me surpasser, ainsi que l’interaction avec les autres joueurs. Ça me donne une dose d’adrénaline incroyable! Puis, à force de jouer, je me suis amélioré et maintenant c’est mon métier», relève M. Mercier qui a de moins en moins le temps de s’adonner à sa passion. Il trouve tout de même des moments libres pour se mesurer aux meilleurs de la discipline. Ainsi, il s’est classé parmi les 30 finalistes sur 391 joueurs, fin janvier, au tournoi d’étape de la LTPQ, à Montréal. Il est donc qualifié pour le tournoi d’Atlantic City, en mars prochain.


Février/Mars 2009

[Sorties] P15

BIÈRES ET PLAISIRS

12e anniversaire

Soirée déchaînée au Scanner ! Une ambiance des plus éclatées anime le bistro bar Le Scanner en février. Joignez-vous à

Il y a toujours une bonne raison de s’arrêter au Scanner. Un vaste choix de bières, une atmosphère musicale aux styles variés et plusieurs divertissements vous y attendent. En plus, des spéciaux vous sont proposés tous les jours. Surveillez entre autres le rabais vous donnant droit à deux bouteilles de bière pour

6,75$ en semaine. À noter que du lundi au jeudi, ce sont respectivement la Sleeman, la McAuslan, la Boréale et la Belle Gueule Pilsner qui sont en vedette. Le Scanner vous propose aussi plusieurs autres produits brassicoles. Spécialisé en bières importées et de microbrasseries, le bistro bar du 291 Saint-Vallier

la fête: célébrez les 12 ans du seul vrai bar underground de Québec! Par Nathalie Bussières

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’atmosphère est toujours branchée au Scanner. Alors, imaginez l’énergie qui s’y dégagera le 14 février prochain, lors de son 12e anniversaire! C’est que pour souligner l’événement, une soirée des plus dynamiques est organisée avec le septuor les Skopitones. Le groupe québécois de ska traditionnel jamaïcain vous promet un spectacle des plus festifs. Trompette, trombone, saxophone, guitare, piano, basse et batterie s’harmoniseront pour créer une ambiance colorée dès 21h. En fait, il ne manque que vous pour rendre cette soirée de fête inoubliable. Ne ratez pas cette occasion, surtout que le spectacle est gratuit et que des spéciaux sur les consommations vous sont offerts toute la soirée!

Est à Québec n’a pas moins de 11 lignes de fût. Vous souhaitez boire une bière de La Barberie, une Newcastle, une Guinness ou encore une Heineken? Il n’y a aucun problème : Le Scanner saura répondre à vos attentes. Et quoi de mieux que de déguster votre bière tout en vous amusant! Tout est mis à votre disposition pour que vous puissiez passer de beaux moments. Tables de billard, jeux d’arcade, machines à boules et Baby-foot, autant d’activités qui vous sont offertes. Situé à proximité de la Cité du Multimédia, dans la basse-ville de Québec, Le Scanner vous permet d’accéder gratuitement à Internet haute vitesse en tout temps. Il s’agit également de l’un des endroits musicaux les plus branchés à Québec. Le rock alternatif, l’indie rock, le punk rock et le rockabilly sont quelques-uns des styles de musique qui y sont joués. Surveillez notamment les soirées spéciales, comme les mercredis métal du Scanner. En plus, tous les soirs, à compter de 22h, un DJ anime sur place le bistro bar. Il n’y a pas à dire, il y a de la vie au Scanner, d’autant plus que de nouveaux spectacles musicaux s’ajoutent sans cesse au calendrier des événements. Le Scanner est le lieu tout désigné pour vos rencontres sociales, pour vos sorties de bureau ou encore pour souligner un anniversaire. Le personnel de l’entreprise mettra tout en branle pour assurer votre bonheur et votre confort lors de votre passage. Ne tardez pas à réserver! Contactez Audrey Gaudreault au 418-523-1916. On vous attend!

Le Bateau de nuit et La Loge

Deux bistrots de quartier cachés

Bières de microbrasseries et importations privées Savourez les incontournables Rochefort, Carolus, Hoegaarden Grand Cru, Rodenbach et autres dans une ambiance chaleureuse

Connaissez-vous tous les bars de la rue Saint-Jean? Probablement pas, puisque que certains sont discrets, tout en ayant un univers bien à eux. C’est le cas de

275, rue Saint-Jean, Québec

La Loge, de même que du Bateau de nuit qui compte

418-977-2626

maintenant six mois d’existence.

Par Olivier Artis

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n bateau dans le quartier de Saint-JeanBaptiste? Oui, enfin le navire prend forme progressivement avec une grande voile en guise d’écran télé, des drapeaux celtes, des bérets de marins… la décoration s’inspire des bistrots européens. Il faut dire que Didier, le propriétaire passionné de légendes celtes, est originaire de Bretagne. «Je veux que les gens embarquent en toute simplicité dans le bateau, qu’ils aient du plaisir dans une ambiance conviviale. C’est un bar "sale-propre", un bar de bord de port! Pas anti-conformiste, mais presque. L’été prochain, ils découvriront la relève locale en punk, rock et alternatif. Les grands événements sportifs sont également retransmis, selon la demande des clients», indique-t-il. En plus des bières québécoises de microbrasseries, la carte en affiche d’autres importées de Belgique et de France. Les anglaises sont à venir.

La Loge Autre établissement qui accueille de nombreux résidants du quartier et groupes d’amis, La Loge. Ils s’y réunissent pour se détendre sur des chansons francophones de 1960 à aujourd’hui. La Loge est à l’image de celles d’artistes qui s’y reposent avant de monter sur scène, puis qui y fêtent après leur prestation. «Nous sommes tous un peu des artistes! La personnalité du patron fait le lieu, comme ça se fait en Europe. La musique est à un volume raisonnable pour pouvoir discuter facilement. C’est aussi important pour moi de proposer de bonnes bières à près de 5$ la pinte, ainsi que du vin et du scotch», développe Didier, en tenue de barman. Les microbrasseries québécoises sont là aussi bien présentes. Le bistrot vend également quelques sandwichs, hot-dogs et salades.

Le Bateau de nuit : 275, rue Saint-Jean. Ouvert dès 16h30, fermé le dimanche. La Loge : 565, rue Saint-Jean. Ouvert dès 16h30, fermé le dimanche.

565, St Jean, Québec

418-529-3101

Ouvert du lundi au samedi de 16h30 à 2h

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dissimulés en haut d’escaliers, sans enseigne racoleuse,


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BIÈRES ET PLAISIRS

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Une cuisine traditionnelle parfaitement adaptée aux Pubs européens méditerranéens. Mais quelques trésors culinaires irlandais arrivent à se faufiler sur les cartes des authentiques pubs irlandais du Québec. Bières et Plaisirs vous offre un aperçu de la gastronomie Irlandaise et quelques accords bières à savourer en même temps.

Par Philippe Wouters

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d’Orléans; le sucré sera moins présent car l’amertume du houblon et la sauche rivaliseront en bouche. En Irlande, la bière est une tradition, vous la boirez dans des pintes servies tempérées. Au Québec, on vous la servira plus froide. Laissez-la réchauffer un peu pour en apprécier les arômes et saveurs. Une autre spécialité culinaire d’Irlande est le Dublin Coddle, principalement servi les fins de semaine, il est composé de saucisses de porc et de bacon, cuits dans un bouillon de poulet ou de légumes, agrémentés de pommes de terre et d’oignons. Vous l’aurez compris, c’est un plat consistant et économique. Dépendant du bouillon utilisé et des épices, votre choix se tournera vers des bières plus ou moins alcoolisées et épicées. La Raftman d’Unibroue, bière d’inspiration anglaise, accompagnera agréablement votre Dublin Coddle par son nez de caramel et de fumé.

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’influence anglo-saxonne et considérée à tort comme identique à la cuisine anglaise, la cuisine irlandaise est essentiellement composée de ragoûts ou de mijotés; les Fish and Chips et autres Chicken Pie’s appartenant à sa cousine anglaise. L’Irlande apprécie, comme beaucoup de pays européens, les légumes racines. Les plats traditionnels sont souvent composés de pommes de terre, d’oignons, de choux, de carottes et de quelques autres légumes du jardin. Le plat le plus connu et disponible dans de nombreux pubs irlandais est le Irish Stew, un ragoût d’agneau, de pommes de terre et d’oignons. Celui-ci doit être épais, crémeux et faiblement relevé ou épicé pour laisser place aux arômes de la bière qui l’accompagnera. Tout bon cuisinier le préparera à l’avance. C’est bien meilleur réchauffé ! L’Irish Stew est le plat que vous trouverez le plus souvent dans les authentiques pubs irlandais de la province. Parfois accompagné d’un pain brun que l’on appelle brown bread ou wheaten bread, un pain de ménage préparé à base de farine de froment et de farine complète, sans levure ce qui le rend dense. Chaque pub proposera sa propre recette d’Irish Stew. Certains le prépareront à la Guinness, d’autres ajouteront des petits pois ou des carottes. L’Irish Stew se mange accompagné d’une des nombreuses bières irlandaises de style Pale Ale. Les meilleurs exemples au Québec sont la Kilkenny et la Smithwick’s. Offrant une palette de saveurs allant du pain aux noix en passant par le caramel, les Ales Irlandaises sont des bières légères en goût, vous comprendrez pourquoi l’Irish Stew se doit de ne pas être épicé. Vous pourrez plutôt l’accompagner de la McAuslan St-Ambroise Pale Ale ou de la Trois Mousquetaires Rousse si vous désirez des bières québécoises. Accompagnez-le d’India Pale Ale plus houblonnées telles que celle de la Barberie ou de la Microbrasserie

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est pauvre en tradition culinaire à comparer aux pays

Envie de vous imprégner de la culture irlandaise? N’oubliez pas la Saint-Patrick le 17 mars prochain. Réunissez un groupe d’amis, réservez dans un des nombreux pubs Irlandais de la province et passez une agréable soirée au nom de saint Patrick, patron de l’Irlande.

Les Irlandais aiment déjeuner. Leur fameux déjeuner ressemble beaucoup à nos déjeuners canadiens. Des pommes de terre, du bacon, des œufs, des oignons, des saucisses et quelques spécialités culinaires régionales comme le Potato Cake vous fourniront assez de calories pour une bonne journée de travail. Ce n’est pas d’une bière que je vous conseille d’agrémenter votre déjeuner, mais de sa levure. Utilisée comme complément alimentaire, elle vous permettra de combattre la fatigue et le manque de tonus. Vous la trouverez dans des magasins naturels, par exemple. On ne peut parler de l’Irlande et de ses bières sans parler de la Guinness. Véritable institution sur l’île, elle est de couleur noire, dense avec sa fameuse mousse blanche et crémeuse. La Guinness est exportée dans le monde depuis la fin du 18ème siècle et est souvent le symbole associé à l’Irlande. Petite particularité québécoise, la Guinness en bouteille est brassée par Labatt, sous licence, alors que la Guinness en canette et en fût est brassée directement en Irlande. En raison de sa consistance particulière, on l’a souvent considérée à tort comme plus calorique que les autres bières, certaines rumeurs au début du 19ème siècle parlaient même d’un bœuf ou d’un poulet jeté dans le brassin pendant sa fabrication. Mais si vous n’aimez pas la bière noire, vous ne pourrez cependant pas vous empêcher de goûter au Porter Cake. Cuisiné avec des fruits secs et de la bière noire de style Porter ou Stout, le Porter Cake sera le compagnon idéal pour vos collations.

Photo : joskampes, farm1.static.flickr.com

Avouons-le, l’Irlande, comme beaucoup de pays anglo-saxons,

Alors pensez ÉPICERIE J.A. MOISAN et à son cru LA MOISAN MOISAN vous propose SA BIÈRE, une Ale de caractère qui se déguste et s’apprécie avec fromage et charcuterie. De fabrication artisanale, brassée par La Barberie, sa robe cuivrée vous invite à découvrir des arômes d’agrumes et d’épices accompagnés d’une agréable amertume. Notre BIÈRE saura rejoindre les amateurs de grandes saveurs. On la retrouve uniquement à l’épicerie J.A. MOISAN


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[Gastronomie]

BIÈRES ET PLAISIRS

Février/Mars 2009

La recette du mois Un vrai régal à découvrir ! La bavette de bœuf est un morceau de choix : marinée dans la bière, cette pièce de viande est encore plus savoureuse. C’est pourquoi la propriétaire du Pub SaintAlexandre, Henriette Soucy, nous propose d’apprêter cette viande rouge avec une bière noire irlandaise d’une grande renommée : la Guinness. À vos fourchettes! [N.B.]

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belge au Québec. De plus, pour vous assurer une dégustation des plus appréciables, des normes de service et des standards de fraîcheur sont respectés rigoureusement pour chaque service de bière. Situé au 1087 rue Saint-Jean dans le Vieux-Québec, le Pub Saint-Alexandre est le lieu tout désigné pour vos rencontres sociales. Dans une atmosphère feutrée et chaleureuse, vous pourrez vous délecter non seulement de bières, mais aussi de plats finement cuisinés. Nul doute, vous succomberez aux tentations du menu. Opterez-vous pour le suprême de volaille à la bière et au sirop d’érable ou pour le pavé de saumon braisé et essence balsamique? En fait, tous les appétits y trouveront leur compte avec un choix de sandwiches, pâtes et pizzas, grillades, poissons, saucisses, salades, quiches, smoked-meat, volaille, steak, nachos, etc. Comment pourrez-vous résister au monde de plaisirs brassicoles et gourmands qu’offre le Pub Saint-Alexandre!

Gracieuseté de notre hôtesse : Henriette Soucy, propriétaire du Pub Saint-Alexandre Ingrédients : 4 bavettes de bœuf 15 ml d’épices cajun 30 ml d’huile d’olive

125 ml d’échalotes françaises 350 ml de bière Guinness 200 ml de demi-glace

30 ml de beurre Sel et poivre au goût

Préparation : Marinade : ■ Déposer les bavettes dans un plat creux et verser le mélange d’épices cajun, d’huile d’olive et 150 ml de bière; ■ Réfrigérer pendant 12 heures. Sauce : ■ Faire revenir les échalotes françaises dans le beurre; ■ Déglacer avec le reste de la bière et réduire à demi; ■ Ajouter la demi-glace, saler et poivrer au goût; ■ Réserver au chaud. ■ Faire griller les bavettes et servir avec des pommes de terre au four et une bouquetière de légumes. À déguster avec une bière rousse Griffon ou une Carlsberg. Bon appétit!

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oûteuse, la bavette de bœuf est aussi connue pour être très tendre. Son degré de cuisson affectant sa tendreté, il est fortement déconseillé de cuire la pièce de viande à un point de cuisson plus élevé que médium saignant. Lors de son achat, il est préférable également d’opter pour une bavette de haut de surlonge classée, idéalement, de catégorie AAA. Pour accompagner le repas, Mme Soucy suggère la bière rousse Griffon de McAuslan ou une Carlsberg, deux produits brassicoles qui sauront se marier à merveille avec la bavette de bœuf à la Guinness, et ce, sans masquer toutes ses saveurs. Sachez que la bière, au Pub Saint-Alexandre, est un produit de spécialité. On saura d’ailleurs vous conseiller avec professionnalisme l’une des 200 bières qu’on y retrouve, dont plus de 50 sortes en importation privée. Et si vous optez pour l’une des 23 bières pression, vous aurez même droit à un service en huit étapes! C’est un privilège indéniable, car seul le Pub Saint-Alexandre sert la bière dans la plus pure tradition

Repas pour 4 personnes

1087, rue St-Jean, Vieux-Québec … 418.694.0015

WWW.PUBSTALEXANDRE.COM


Février/Mars 2009

BIÈRES ET PLAISIRS

[Fromages] P19

Recette et dégustation absolument charmant, ne m’en voudra pas d’avoir amputé le texte qu’il m’avait demandé de deux de ses principaux sujets. Celui-ci, en effet, tenait à ce que je vous parle de soupe à l’oignon, de croque-monsieur, et de Welsh Rarebit. Comme je sais que vous n’aimez pas lire longtemps, j’ai préféré ne garder que le meilleur, soit le fameux et très célèbre Welsh Rarebit.

Par Michel Marcoux

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u’est-ce que le Welsh Rarebit, me direzvous? Tout simplement un genre de croquemonsieur originaire du Pays de Galles, préparé en général avec du cheddar. Aimeriez-vous en avoir la recette? J’entends déjà vos supplications. Rien de plus simple! J’ai fait pour vous le tour du web, à la recherche de la recette parfaite, et devant l’abondance de variantes, je me suis décidé à vous en créer une qui fonctionne très bien et dont les ingrédients se trouvent au supermarché. Ingrédients 2 c. à table de beurre, 1 c. à table de farine, 1 c. à table de moutarde de Dijon, 1/2 c. à thé de sauce Worcestershire, 1 c. à thé de curcuma, 1c. à thé de poivre de Cayenne, 1/2 tasse de bière blonde ou rousse (pas trop amère), 200 grammes de cheddar moyen Perron râpé, une pincée de poivre noir, 2 grandes tranches de pain de miche de blé grillées, 100 grammes de jambon fumé (genre Olymel à l’ancienne ou votre jambon préféré). Dans un petit chaudron, faites fondre 2 cuillérées à table de beurre, à feu très bas. Ajoutez-y une cuillérée à table de farine et laissez cuire quelques minutes, sans que la farine ne colore. Incorporez à cela une cuillérée à table de moutarde de Dijon, quelques gouttes de sauce Worcestershire et poursuivez la cuisson une petite minute. Ajoutez un peu de la 1/2 tasse de bière et commencez à mettre le fromage en brassant constamment. Ajoutez alternativement, le reste de la bière et le reste du fromage, jusqu’à obtenir une sauce épaisse. C’est le moment de mettre le curcuma, le poivre de Cayenne et le poivre noir. La recette fonctionne beaucoup mieux si vous avez placé derrière vous une photo du Prince Charles;

en évitant ainsi de vous retourner, vous serez plus concentré sur ce que vous faites. Placez les tranches de pain grillées dans une assiette creuse allant au four, à peine plus grande que les tranches de pain, recouvrez de jambon et de votre sauce. Faites cuire au four environ 10 minutes à 350oF et faites ensuite griller toujours en évitant de regarder votre photo du Prince de Galles, car cette étape est importante. C’est le moment de déguster. Je vous entends hurler, mais que boirons-nous avec cela Michel? Sachez, public délirant comme au passage d’un cortège royal, que j’ai fait deux fois cette semaine du Welsh Rarebit. Chaque fois, celui-ci était accompagné de 4 bières. Je vous épargne tout simplement la première tentative, échec lamentable qui a attiré sur moi les foudres de ma sœur et de ma nièce, déçues de voir que, malgré toute mon expérience, j’étais un être toujours aussi pitoyablement humain. Par contre, le Welsh Rarebit était très bon et ça, elles en redemandaient. Le deuxième essai fut le bon et c’est aujourd’hui sur la plus haute marche de mon piédestal que je vous livre mes impressions. Ma nièce, qui n’est pas si folle que cela, désirait absolument goûter notre mets avec une Éphémère aux pommes d’Unibroue, bière qu’elle adore. Brillante nièce (c’est aussi elle qui tape le présent article, en l’absence de sa mère…). Effectivement, c’est très très bon. On dirait que la bière prend un charmant goût de cerise et de pomme caramélisée, ainsi que des saveurs qui donnent l’impression que la bière a vieilli en fût. C’est à partir de maintenant que nos avis divergent. Si moi et ma sœur avons adoré le mariage avec la Boréale Cuivrée qui devient sucrée, caramélisée et fait ressortir le côté fumé du jambon, ma nièce

Les fromages canadiens bientôt récompensés C’est le 9 mars prochain que les noms des fromages finalistes de la 6e édition du Grand Prix des Fromages canadiens seront dévoilés. Un jury se réunira les 21 et 22 février pour évaluer les fromages soumis dans les 17 catégories. [N.B.]

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u terme de cette compétition nationale, 17 «Champions de catégorie» seront élus et un «Grand Champion» sera choisi. Les fromages vainqueurs seront connus lors du Gala des Champions, qui se tiendra au Centre Sheraton de Montréal le 23 avril prochain. Chaque gagnant recevra alors un trophée et un certificat. Le fabricant

du fromage «Grand Champion» recevra également un coffret CD contenant des outils de communication pour faire la promotion de son produit gagnant. Lancé en 1998, le Grand Prix des Fromages canadiens est un concours bi-annuel mis en œuvre par les Producteurs laitiers du Canada (PLC). S’adressant aux fabricants de fromages de lait de vache 100% canadien, il vise à souligner la variété et la qualité des fromages du Canada. «Ce concours a été lancé pour susciter une saine concurrence et pour encourager l'excellence. Il a aussi pour objectif de mieux faire connaître et apprécier les fromages d’ici par les consommateurs et les professionnels de l'industrie», explique Solange Heiss, directrice adjointe des Communications marketing et nutrition aux PLC. Surveillez l’édition du journal Bières et plaisirs des mois de juin/juillet pour connaître le nom des gagnants.

affichait un petit air déçu qui ne s’est transformé qu’à l’arrivée de la Pale Ale de McAuslan. Est-ce la compagne parfaite du Welsh Rarebit? Une chose est sûre, la combinaison donne des saveurs extrêmement complexes où le houblon devient fleuri (violette, fleur de moutarde?), tout en nous réservant une petite amertume finale de bon aloi. Nous avons terminé cette balade galloise avec la Belle Gueule 20ème Anniversaire, qui prit pour nous des accents de bonbon anglais (quel hasard!) et des saveurs de petits fruits tout à fait agréables. Ma nièce et ma sœur affichaient des mines réjouies, et je suis redevenu, l’espace d’un instant, l’oncle et le frère les plus brillants du monde.

Petit point à souligner, la recette que je vous donne est conçue pour 2 personnes. Ne faites donc pas comme moi, et ne la partagez pas à trois, car en ce moment deux paires d’yeux sont fixées sur moi avec un petit air sévère. Je me remets aux fourneaux. En passant, si vous faites un croque-monsieur selon la vraie recette traditionnelle, n’hésitez pas à y mettre un peu de moutarde forte et à l’accorder avec les bières que je viens de vous suggérer. Comme disent les Gallois pour se saluer: Hwyl! (Prononcez –iau) M. Michel Marcoux est brasseur à La Barberie

En bref Mise sur pied d’un groupement pour le rayonnement des fromages d’ici Les fromagers artisans du Québec ont maintenant une voix représentative pour assurer la défense de leurs intérêts : l’Association des fromagers artisans du Québec. Créée le 21 janvier dernier, elle réaffirme l’importance de développer et de fabriquer des fromages sains, typiques et représentatifs des terroirs québécois. Comptant une trentaine de membres, l’Association présidée par Louis Arsenault, de la Fromagerie des Grondines de Portneuf, travaillera avec les instances gouvernementales et les différents intervenants afin d’assurer l'essor du créneau des fromages artisanaux du Québec. La campagne Fromages d’ici sur les routes du Québec Deux autocars Orléans Express sont maquillés aux couleurs de la campagne Fromages d’ici depuis décembre dernier. Présentant des cheddars québécois, ils circuleront sur les routes du Québec pendant une période d’un an. La création de ces autocars «Plein de gens d’ici. Plein de cheddars d’ici» s’inscrit d’ailleurs dans la nouvelle campagne publicitaire de la Fédération des producteurs de lait du Québec. Signée par Cossette, elle vise à faire connaître, aux consommateurs, la trentaine de variétés de cheddar du Québec. Naviguez sur le site Internet www.fromagesdici.com et découvrez nos savoureux fromages!

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Mon rédacteur en chef, qui par ailleurs est un homme


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