AUTEURS DIVERS: SPORTS DE MONTAGNE D‘ÉTÉ (Kurzvorschau)

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Sports de montagne d‘été Le Club Alpin Suisse CAS est l’organisation de référence pour les sports de montagne. Son manuel de formation Sports de montagne d’été est largement reconnu sur le plan technique et fait connaître les principales techniques pour la préparation et la réalisation de sorties en milieu alpin. Il transmet également l’essentiel des savoirs sur l’environnement, l’orientation, l’équipement, la gestion des dangers ainsi que le sauvetage. Conseils et astuces pour le maniement correct de la corde, techniques d’assurage pratiques, mais aussi recommandations didactiques pour la formation font de Sports de montagne d’été le manuel de formation par excellence pour pratiquer les sports de montagne en toute sécurité – de la salle d’escalade à aux grandes faces nord. Ouvrage de référence du CAS, ce manuel de formation décrit et illustre les disciplines des sports de montagne d’été les plus appréciées telles que la randonnée pédestre, l’alpinisme, les grandes voies, la via ferrata, le bloc ou encore l’escalade en salle. En collaboration avec : Avec le soutien de :

ISBN 978-3-85902-463-2 Weber Verlag AG CH-3645 Thun / Gwatt www.weberverlag.ch

Sports de montagne d’été Technique / Tactique / Sécurité

Formation

K. Winkler / H.-P. Brehm / J. Haltmeier

Formation

Sports de montagne d’été Technique / Tactique / Sécurité


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Sports de montagne d’été

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K. Winkler K. Winkler / H.-P. / H.-P. Brehm Brehm / J./Haltmeier J. Haltmeier

Sports Sportsde demontagne montagned’été d’été Technique Technique / Tactique / Tactique / Sécurité / Sécurité

Formation Formation 4e édition 4e édition Chef Chef de de projet projet CASCAS : Bruno : Bruno Hasler Hasler Traduit Traduit de de l’allemand l’allemand parpar Valérie Valérie et Yannick et Yannick Bischoff, Bischoff, facesud.ch facesud.ch En En collaboration collaboration avec avec : :

Editions Editions dudu CAS CAS

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Table des matières Avant-propos 8 Introduction 10 Connaissances de base 13 Nature et environnement 14 Météo 30 Orientation 42 Dangers en montagne 54 Equipement 67 Vêtements     68 Equipement technique 71 Equipement de premier secours 81 Planifier & décider Préparation de la course Prise de décision

83 84 98

Alpinisme en groupe Guider un groupe Les groupes en montagne Alpinisme avec des enfants

109 110 112 116

Randonnées et randonnées alpines

119

Via ferrata

127

Bloc

135

Mieux grimper Différents aspects de l‘escalade Techniques d‘escalade

139 140 147


7

Corde, noeuds et dispositifs d’assurage Cordes Nœuds Encordement Dispositifs d’assurage

165 166 174 180 187

Escalade Salle d’escalade Ecole d’escalade Ancrages dans le rocher Voies de plusieurs longueurs Descente en rappel

193 194 208 222 228 242

Courses de haute montagne Techniques en neige et en glace Ancrages en neige et en glace Courses sur glacier Assurage en alpinisme Tactique pour les courses de haute montagne

253 254 261 266 269 284

Secours Premiers secours Bivouac Evacuation Sauvetage en rocher Sauvetage en crevasse Secours organisé

291 292 301 302 303 312 323

Annexes 325 Littérature 326 Index des illustrations 329 Listes de contrôle 330 Liens, apps et numéros de téléphone 332 Mots clés 335 Auteurs 338


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Avant-propos Vous rappelez-vous la dernière fois où vous étiez sur le canapé en train de feuilleter un manuel ? Nous vous invitions à faire ce premier pas en vue d’une pratique responsable des sports de montagne. S’exercer, mettre en pratique et approfondir ses connaissances seront des étapes ultérieures qui se dérouleront idéalement à l’extérieur et avec un accompagnement professionnel. Et lorsqu’un ou deux ans se seront écoulés, qui se rappellera tout ce qu’il a appris ? Le recours au livre est souvent plus efficace qu’un tutoriel en ligne. Cela fait longtemps que vous parcourez les montagnes et vous préférez conter vos aventures assis sur le canapé ? Dans ce cas, vous bénéficiez sans doute d’une bonne expérience. Mais est-ce que vos connaissances et vos techniques sont encore à jour ? Le bon mélange entre les nouvelles méthodes et l’expérience permettra même aux alpinistes les plus aguerris de peaufiner leur pratique et d’agrandir leur marge de sécurité. La théorie et la pratique – le livre et l’alpinisme – tout cela se complète. « Sports de montagne d’hiver » et « Sports de montagne d’été » sont des ouvrages lus par des dizaines de milliers d’alpinistes. En tant qu’ouvrages de référence, ils sont entre autres utilisés dans les cours du CAS, par des guides de montagne, Jeunesse et Sport, l’armée et le secours alpin suisse. Cela nous réjouit bien entendu, mais génère également une certaine pression. Le succès rencontré exige que ces manuels restent à jour à la fois au niveau du contenu et de la qualité. Des ventes élevées et des réactions toujours positives de la part de débutants comme de guides de montagne professionnels issus de tout l’arc alpin – mais d’où provient le succès de « Sports de montagne d’été » ? Probablement du courage de laisser de côté certains contenus. Nous nous limitons à certaines manières de faire standardisées mais présentant un large spectre d’utilisation. De plus, les méthodes proposées doivent être tolérantes aux erreurs, faciles à apprendre par les débutants et adaptées même aux courses les plus exigeantes. L’alpinisme devient ainsi plus simple et, dans la plupart des cas, aussi plus sûr qu’une improvisation continue.


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Les nouvelles théories sont issues d’un dialogue entre différents experts. Nous remercions tous ceux qui y ont contribué, tout particulièrement : • Les membres de l’équipe de base, toutes les associations et experts impliqués, qui nous soutiennent depuis la première édition de ce manuel. • Un tout grand merci à Bruno Hasler du CAS. En outre nous souhaitons nommer personnellement : Florian Strauss, Hans Martin Henny (armée), Monique Walter (bfu), Thom Zwahlen (Amis de la Nature), Martin Künzle (CAS, Nature et Environnement), Urs Hefti (Premiers secours) ainsi que Luzian Scharfenberer et Andrea Peter (CIME, salle d’escalade). • Les Editions du CAS pour la bonne collaboration et les moyens engagés. Est-ce que « Sports de montagne d’été » est encore au goût du jour ? Le contenu à coup sûr, car nous avons retravaillé cette 4e édition de fond en comble, de la première à la dernière page. Mais qu’en est-il de la forme ? Est-ce qu’un manuel imprimé est encore indiqué à l’époque de Wikipedia et de YouTube ? Nous pensons que oui, tant que le livre reste maniable et clair. C’est pourquoi nous avons non seulement ajouté de nouvelles connaissances mais aussi supprimé d’anciennes. Au nom de toutes les personnes impliquées, l’équipe des auteurs vous souhaite de belles courses sans accident. Printemps 2022

Kurt Winkler, auteur Hans-Peter Brehm, coauteur Jürg Haltmeier, coauteur


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Introduction Les deux manuels « Sports de montagne d’été » et « Sports de montagne d’hiver » peuvent être lus indépendamment et ont été conçus pour enseigner une pratique de l’alpinisme efficace et sûre. Ensemble ils forment un ouvrage qui couvre tous les domaines de l’alpinisme. Ils s’adressent aux débutants, aux avancés, aux chefs de course et aux guides de montagne.

Légende i

Source d’information supplémentaire. Petites astuces qui ne sont pas forcément nécessaires, mais qui font la différence entre un pro et un amateur. Information supplémentaire très importante. A ne pas manquer. Danger ! En cas de méprise, il y a danger de mort.

Informations supplémentaires pour les avancés et les moniteurs. Conseils didactiques. En montagne, on s’expose inévitablement à un certain risque. Ce manuel aide à réduire le risque à un niveau acceptable. Il est clair qu’un manuel ne suffit pas car l’alpinisme demande aussi, en plus des connaissances et de la technique, de l’exercice et de l’expé­ rience. Une formation approfondie sous surveillance professionnelle est indispensable.


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Nous avons essayé de ne décrire que les techniques tolérantes aux erreurs, utilisables universellement, facilement applicables et sûres. Nous avons consciemment réduit le nombre des techniques possibles pour que les débutants, les alpinistes occasionnels et les ins­ tructeurs puissent se limiter à l’essentiel. Toutes les autres possibilités ne sont pas fausses ou dangereuses – nous avons souvent dû trancher entre des options équivalentes. C’est la liberté et la responsabilité propre de chaque alpiniste d’utiliser d’autres techniques s’il est convaincu de leur pertinence. Les deux manuels « Sports de montagne d’été » et « Sports de montagne d’hiver » ont permis pour la première fois d’unifier les principes d’apprentissage en Suisse. Ils sont édités par le Club Alpin Suisse CAS qui compte plus de 170 000 membres et constitue l’associa­tion de sports de montagne la plus importante de Suisse. Les ma­nuels sont soutenus par les principales associations et institutions des sports de montagne : • Jeunesse + Sport (J+S) • Association suisse des Guides de Montagne (ASGM) • Armée suisse • CI Murs d’escalade • Fédération suisse des Amis de la Nature (FSAN) • Secours alpin suisse (SAS) • WSL Institut pour l’étude de la neige et des avalanches (SLF) • Swiss Ski



CAS – Sports de montagne d’été

Connaissances de base Nature et environnement 14 Météo

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Orientation

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Dangers en montagne

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CAS – Sports de montagne d’été

Nature et environnement Experts : domaine Environnement du CAS

Les Alpes Des montagnes jeunes et encore actives Les Alpes font partie d’une chaîne de montagnes géologiquement jeune qui s’étend de l’Europe jusqu’en Asie. Elles se sont formées durant les 100 millions d’années écoulées par la collision de la plaque africaine avec la plaque eurasienne. La plaque africaine progresse aujourd’hui encore d’environ 2 cm par an en direction du Nord et les Alpes centrales s’élèvent chaque année d’environ un millimètre – ça bouge donc encore et toujours dans le massif alpin. Les tremblements de terre et les éboulements en témoignent. Les Alpes en tant que terrain de sport Pour les alpinistes et les grimpeurs, les Alpes sont le « terrain de sport » par excellence. Les falaises, les arêtes, les pentes de neige, les glaciers et les parois de glace constituent un « stade » fantastique en plein air. Afin de s’y déplacer en toute sécurité, il est important de bien les connaître. Les Alpes en tant qu’espace naturel Les Alpes sont bien plus qu’un simple terrain de sport. En tant qu’espace na­ turel, elles sont notre « foyer émotionnel », une source de défis, d’admira­ tion et de sentiments de bonheur. Ce sont la nature alpine riche et les paysages grandioses qui rendent les sports de montagne si fascinants.Comme toutes les montagnes, les Alpes se caractérisent par des paysages particulièrement diversifiés et une grande richesse d’espaces vitaux et d’espèces. Cette diversité doit être protégée et conservée. En effet, dans les Alpes, l’environnement et le paysage sont soumis à une forte pression : construction de routes, de quartiers résidentiels, de remontées mécaniques, mais aussi de cabanes, de sentiers, de via ferrata, interventions dans le régime des eaux, exploitation touristique ou militaire, bruits causés par la circulation, les hélicoptères, les avions de tourisme et les touristes.


Connaissances de base

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Les montagnes constituent des espaces vitaux fragiles qui réagissent fortement aux différents facteurs environnementaux – par exemple aux changements climatiques. C’est pourquoi, en tant qu’alpiniste, nous devons aussi nous soucier de la dimension écologique et y adapter notre pratique des sports de montagne. Les Alpes en tant qu’espace vital et économique Depuis des millénaires, les Alpes constituent aussi un espace vital pour l’homme qui a transformé la région sauvage montant jusqu’à l’étage alpin en un magnifique paysage cultivé. Aujourd’hui, les Alpes sont le massif montagneux le plus intensément exploité, le plus densément peuplé et le mieux accessible à l’échelle mondiale. Cet espace cultivé est aussi menacé, surtout par une urbanisation rapide des vallées principales. Dans les vallées latérales, l’agriculture de montagne traditionnelle disparaît sous l’effet de la globalisation. Dans le domaine du tourisme règne une concurrence sans pitié. En tant qu’alpinistes, par notre comportement sur place, et aussi en tant que citoyens, nous pouvons influencer cette évolution.

Les Alpes, un monde vivant Etages de végétation nival En montant en cabane – par exemple à partir des vignes de la vallée du alpin Rhône (Valais) jusqu’au pied des quatre mille enneigés – on traverse subalpin toutes les zones climatiques, de la Médi­ter­ra­née jusqu’au Cap Nord. C’est montagnard comme si nous faisions un voyage de 3000 km en quelques heures ! Les étages sont semblables dans l’ensemble des Alpes, mais leur altitude varie suivant une ligne perpendiculaire aux Alpes. Ainsi la limite de la forêt se situe à environ 1800 m dans les Préalpes bernoises et monte jusqu’à environ 2400 m en Valais (vallée sèche intra-alpine).

Nival et subnival à partir d’env. 2700 m

Neige, glace, rochers et éboulis ; pergélisol présent presque partout. Plantes en coussinets et lichens ; quelques plantes à fleurs isolées et des oiseaux jusqu’au-dessus de 4000 m ; formes de vie primitives en surface et dans la neige ou la glace.

Alpin jusque vers 2700 m

Pelouses alpines maigres et riches en espèces, pâturages (en bas vaches, plus haut moutons). Arbrisseaux nains dans la partie inférieure.


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CAS – Sports de montagne d’été

Subalpin jusqu’à la limite de la forêt, env. 2000 m

Forêt alpine de conifères : épicéa sur le versant nord des Alpes. Mélèze, épicéa et arole dans la zone intra-alpine et au Sud. On trouve aussi des pins dans la zone intra-alpine. Terrain de retraite pour beaucoup d’animaux, surtout en hiver.

Montagnard jusque vers 1500 m

Terrain agricole (économie laitière) et forêts mélangées (hêtres et sapins). Zone qui reçoit les plus grandes quantités de précipitations.

Collinéen jusque vers 600 m

Fonds de vallée des grandes vallées alpines et du Plateau avec terrain agricole (cultures et économie laitière). Principalement hêtres et chênes.

Flore de l’étage alpin et nival Au-dessus de 3000 m on trouve encore plus de 200 plantes à fleurs différentes ! Le record revient au saxifrage à deux fleurs qu’on trouve à 4450 m au Dom des Mischabel. Survivre à l’étage alpin et nival, avec une période de végéta­­tion estivale de seulement quelques semaines et des températures annuelles moyennes en dessous de 0 °C, demande une adaptation astucieuse de la part des plantes. Les adaptations les plus importantes sont : • nanisme, plantes rampantes, formation de coussinets, système radiculaire plus important ; • pilosité des feuilles, feuilles grasses ou avec un aspect de cuir, feuilles avec protection UV ; • couleur et parfum intenses des fleurs ; • photosynthèse plus efficace, vie au ralenti ; • production d’antigel dans la sève des plantes. Plantes protégées De nombreuses plantes alpines sont protégées – on en trouve la liste par exemple sur les posters affichés dans les cabanes. De manière générale il est préférable de renoncer à toute cueillette.

Nanisme, formation de coussinets, feuilles avec un aspect de cuir, fleurs très colorées, longues racines : l’androsace de Suisse est bien armée pour survivre dans l’étage alpin.


CAS – Sports de montagne d’été

Equipement

Vêtements

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Equipement technique

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Equipement de premier secours

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CAS – Sports de montagne d’été d‘été

Un manque de matériel peut s’avérer dangereux mais trop de matériel est encombrant. Privilégier les objets à double usage : les sous-vêtements longs qui peuvent aussi servir de pyjama ou une sangle pour l’ancrage compensé avec laquelle on s’autoassure pour la descente en rappel. Le meilleur matériel ne sert à rien si l’on ne sait pas l’utiliser correctement. En achetant du matériel il est judicieux de faire attention à sa longévité, à sa compatibilité environnementale et sociale. Pour son élimination il faut respecter les prescriptions en vigueur. Equipement de sécurité Beaucoup d’objets (cordes, crampons, etc.) sont agréés comme équipement de sécurité personnel et ne peuvent être vendus en Europe que s’ils remplissent les normes CE. Les normes de l’UIAA (Union Internationale des Associations d’Alpinisme) sont encore plus strictes. En général il est important : • d’utiliser l’équipement uniquement selon son mode d’emploi ; • de remplacer les équipements anciens ou défectueux ou dont la provenance est douteuse.

Vêtements Les habits d’alpinisme doivent protéger du froid, du vent et de l’humidité tout en laissant sortir la transpiration. Les habits doivent être confortables, légers, robustes et ne doivent pas limiter la liberté d’action. Mais ils peuvent tout de même être à la mode. Au minimum une pièce devrait avoir une couleur bien visible. Plusieurs couches fines Plusieurs couches fines permettent d’adapter sa tenue aux conditions (principe de l’oignon). De l’intérieur vers l’extérieur on a : • des sous-vêtements thermo ou fonctionnels ; • une ou plusieurs couches isolantes et peu absorbantes qui ne restreignent pas la liberté de mouvement (Power Stretch, Polaire, etc). Un coupe-vent déperlant (Softshell, Windstopper etc.) est un peu plus lourd mais plus agréable par temps changeant ; • en haute montagne, une veste légère en duvet (ou synthétique) s’avère utile même en été ; • la couche extérieure est une couche de protection contre le vent et ­l’humi-dité perméable à la transpiration (veste, p. ex. en Gore-Tex).


Equipement

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Veste (coupe-vent) • Poches accessibles aussi en portant un baudrier. • Le capuchon doit bien fermer, permettre de regarder en arrière et il doit pouvoir être mis par-dessus le casque. • Un tissu extensible dans les deux sens augmente la liberté de mouvement. Des petites sangles accrochées aux fermetures éclair facilitent leur manipula­ tion avec des gants. Pantalons • Idéalement faits d’un tissu déperlant qui sèche vite et, en plus, un pantalon imperméable léger ou (pour les courses de glace) en tissu similaire à la veste. Des fermetures éclair sur les côtés pour l’aération lorsqu’il fait chaud. • Le pantalon devrait aller jusqu’aux chaussures, aussi lorsque l’on est à genoux. Avec des crampons, des bas de pantalon étroits sont plus sûrs. Chaussettes • Les chaussettes de sport modernes sont en laine et en fibres synthétiques. • Un rembourrage en tissu bouclé réduit le risque d’ampoules. Chaussures de montagne et de trekking • Les chaussures doivent être adaptées au pied et les orteils ne doivent pas toucher l’avant de la chaussure à la descente. • On grimpe mieux avec des chaussures bien adaptées. Des chaussures trop étroites empêchent la circulation, ce qui donne froid aux pieds. • Les chaussures rigides avec une semelle rigide tiennent mieux dans la neige ou dans une pente herbeuse raide. • Avec des chaussures de montagnes « cramponnables » (semelles rigides), tous les types de crampons sont utilisables. Avec les chaussures « semicramponnables » (semelles semi-rigides), seules les fixations à lanières sont possibles. • On transpire moins dans les chaussures en cuir que dans les chaussures en textile, mais elles sont plus lourdes et demandent plus d’entretien. Chaussons d’escalade Pour l’escalade en rocher, on préfère des chaussons d’escalade sans profil. Ils ne conviennent ni pour la marche d’approche ni pour la descente.


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CAS – Sports de montagne d’été

• Les chaussons d’escalade doivent être assez serrés. Si on ne les enlève pas dès qu’on arrive au bar de la salle d’escalade, c’est qu’ils sont trop grands ! S’ils font mal à chaque pas, c’est qu’ils sont trop petits. • Normalement, on porte les chaussons sans chaussette. Pour l’escalade sportive alpine, des chaussettes fines peuvent être utiles. • Les chaussons avec une semelle souple sont optimaux pour les pas en adhérence, les semelles plus rigides facilitent l’appui sur les petites prises. Les débutants ne devraient pas choisir des chaussons trop souples, car ils n’ont pas assez de force dans les orteils. • Les chaussons en matériaux synthétiques se détendent moins avec le temps que les chaussons en cuir, mais ils sentent plus mauvais. Mettre les chaussons d’escalade qui sentent mauvais dans le congélateur pour une journée. Les traiter ensuite avec de la Myazine ou les rincer avec de l’eau vinaigrée. Ne pas les laver dans la machine à laver car la poudre à lessive attaque la colle. Tape En cas de petites blessures aux doigts ou comme protection de la main dans les fissures, le tape rend de bons services. Selon notre expérience, il n’y a que l’original «Leukotape» qui colle vraiment bien. Gants • • • •

De petits gants intérieurs amovibles sèchent plus rapidement. Des gants extérieurs en tissu rugueux sont pratiques. S’il fait très froid, il est préférable de porter des moufles bien isolantes. Des gants à doigts en cuir ou en latex ont une meilleure adhérence pour l’escalade.

Le poignet des gants doit se chevaucher avec les manches de la veste et la doublure intérieure des gants ne doit pas bouger lorsqu’on les enlève. Bonnet • Le bonnet doit bien protéger les oreilles. • Une casquette avec visière protège le visage du rayonnement direct du soleil et protège les lunettes en cas de précipitations. Lunettes de soleil Les lunettes de soleil doivent envelopper les yeux entièrement, respecter la norme CE et : • protéger entièrement du rayonnement UV (« 100% UV400 ») ; • être suffisamment teintées : catégorie 4 en haute montagne (absorption de 92 à 97% de la lumière visible), catégorie 3 dans les autres situations. Aux porteurs de lunettes, nous conseillons des lunettes de soleil avec des verres correcteurs, une bonne polarisation et un traitement de surface de qualité. Cela rend


Equipement

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les lunettes chères, mais la glace s’y accroche moins et la vision en cas de brouillard est meilleure. Les lentilles de contact libèrent les porteurs de lunettes de la buée.

Equipement technique i

Corde et dispositifs d’assurage voir chapitre « Technique de corde ».

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Ancrages en rocher voir chapitre « Escalade en rocher ».

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Carte, altimètre et GPS voir paragraphe « Orientation ». Le matériel léger (p. ex. vestes Paclite, cordelette statique plutôt que corde d’escalade, crampons en alu etc.) est bien pratique, mais il a souvent une durée de vie moindre et une plage d’utilisation plus spécifique que les modèles plus lourds.

Généralités Sac à dos • La longueur de dos idéale est déterminée par des essais de portage. • Volume idéal : 30 l pour une course du week-end, 40 l pour une semaine de haute montagne. • Possibilités de fixation pour le piolet et les bâtons de trekking. • Un sac à dos étroit est moins gênant en escalade (pas de poches sur le côté !). • Même avec un casque sur la tête et un sac plein sur le dos, on doit encore pouvoir regarder vers le haut. Gourde • Un Camel Bag peut être intégré dans presque tous les sacs à dos ; il permet de boire sans s’arrêter. Lorsqu’il fait très froid, il faut isoler le tuyau et il est important de repousser le liquide dans le réservoir après avoir bu. • Par grand froid, utiliser un thermos incassable. Bâtons de trekking Des bâtons de trekking ou des bâtons de ski télescopiques ou pliables sont adaptés pour la montagne en été.


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CAS – Sports de montagne d’été

Baudrier Il existe des baudriers spéciaux pour chaque type d’utilisation. Mais on peut sans problème utiliser un seul baudrier pour tous les types de sports de montagne. • Les cuissards légers, peu rembourrés, avec des sangles de cuisse réglables sont adaptés à la haute montagne. • Dans les écoles d’escalade et en salle, les cuissards non réglables avec des sangles relativement étroites sont idéaux. • Pour l’escalade sportive alpine, où on est pendu au relais, on préférera les cuissards réglables, rembourrés et à sangles larges. • Les femmes choisiront un baudrier avec des sangles de cuisses qu’on peut défaire ou avec une liaison décrochable entre le cuissard et les sangles de cuisse. • Les baudriers doivent être agréables aussi bien par-dessus des habits chauds qu’avec un simple t-shirt : idéalement se pendre dedans au magasin. Les petits enfants n’ont pas encore de hanches prononcées et le centre de gravité est plus élevé. Pour eux, il existe des baudriers spéciaux avec baudrier torse intégré.

Casque Un casque d’alpinisme conforme aux normes réduit considérablement le risque de blessure du crâne suite à une chute de pierres ou à une chute. Un casque doit tenir fermement. Il ne protège la tête que si la lanière est fermée et réglée correctement. L’ajustement du casque est plus important que sa marque. Les casques avec des dégâts visibles doivent être immédiatement remplacés et la durée d’utilisation maximale spécifiée par le fabricant doit être respectée. En cas de nécessité, un casque de vélo peut protéger relativement bien lors d’une chute, mais il ne protège pas des chutes de pierres. Pour les petits enfants, les casques de vélo sont souvent mieux adaptés à leur tête que les casques d’alpinisme. Le port du casque est particulièrement conseillé : • pour la haute montagne avec des passages en rocher ; • pour l’escalade de voies de plusieurs longueurs ; • lors de l’escalade en tête en école d’escalade, surtout pour les grimpeurs peu expérimentés (terrain peu raide et donc moins « favorable » en cas de chute, pas d’expérience des chutes) ; • toujours lors de l’assurage et de l’escalade dans un terrain friable.


Equipement

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Mousquetons Les mousquetons sont réalisés dans un alliage d’aluminium de qualité. Lorsque le doigt est fermé, le mousqueton supporte dans le sens de la longueur toutes les charges que l’on rencontre en escalade (selon la norme : 20 kN, donc environ 2000 kg pour les mousquetons normaux). Mais si le doigt est ouvert, la résistance du mousqueton est fortement réduite. Il faut donc à tout prix éviter les charges lorsque le doigt est ouvert. Mousquetons de sécurité Partout où l’on est assuré par un seul mousqueton (fixation des dispositifs d’assurage, demi-nœud d’amarre, mousqueton central au relais, autoassurage au relais etc.), on utilise un mousqueton de sécurité. Pour la majorité des utilisations, un système de verrouillage avec un niveau de sécurité « moyen » est suffisant : verrouillage à vis, Magnetron, Pull & Twist ou Push & Twist. Pour l’assurage au demi-nœud d’amarre, seuls les grands mousquetons en forme de poire sont adaptés et ils doivent si possible être équipés d’un dispositif qui évite un retournement involontaire du mousqueton. Les mousquetons équipés d’une fermeture Ball-Lock ou le Belay Master offrent la meilleure sécurité. Avec les fermetures Twistlock, Pinchlock et Slider, il y a un risque d’ouverture si la corde de freinage coulisse contre le verrouillage.

Mousquetons de sécurité (gauche). Le « Gridlock » (au milieu) évite un retournement involontaire du mousqueton. Le « Belay Master » (à droite) est de plus équipé d’une fermeture à haut niveau de sécurité. Rupture de mousqueton Partout de par le monde, des ruptures de mousqueton ont lieu. Elles ne surviennent pratiquement que s’il y a une mise en charge quand le doigt est ouvert, une charge transversale ou en flexion. Ces conditions diminuent drastiquement la résistance des mousquetons1 : • En cas de mouvement de corde défavorable, il peut arriver que le mousqueton supérieur de la dégaine se déplace et que le « nez » du mousqueton reste coincé dans le spit. Si une chute a lieu dans ces conditions, le doigt peut s’ouvrir et, en même temps, le mousqueton peut être chargé transversalement. 1

ésistance doigt ouvert : dans le sens longitudinal et selon la norme 7 kN (env. 700 kg), R transversalement encore beaucoup moins.


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CAS – Sports de montagne d’été

• En cas de chute, le mousqueton inférieur de la dégaine peut être entraîné par la corde et percuter le rocher à grande vitesse. Le doigt s’ouvre alors pendant une fraction de seconde au moment où le mousqueton est mis sous charge. Il est possible de réduire ce risque en utilisant un mousqueton dont le doigt est léger et dont la force d’ouverture est élevée. • Si le mousqueton n’est pas positionné correctement, il peut rester appuyé contre le rocher ou être chargé « en triangle ». Il est possible de réduire le risque lié à ces cas de charge défavorables en positionnant correctement les mousquetons (voir page 210) ou en choisissant judicieusement les mousquetons utilisés dans une dégaine (voir ci-dessous). Lorsqu’il n’est pas possible d’exclure un cas de charge défavorable (p. ex. via ferrata ou encordement sur glacier avec mousqueton), on utilisera deux mousquetons. Lorsque des mousquetons (fixes) s’usent et deviennent tranchants, ils peuvent couper la corde en cas de chute (voir page 211).

Dégaines Les dégaines lourdes ne sont pas pratiques, mais il est rare qu’elles se retrouvent dans une position indésirable en raison des mouvements de la corde. Le mousqueton supérieur est utilisé pour être fixé au baudrier ou pour être fixé au point d’ancrage : • Utiliser un mousqueton avec un doigt droit massif et avec un nez peu prononcé. • Le mousqueton doit pouvoir bouger librement : utiliser une sangle dont l’œillet supérieur est large et ne pas le fixer. Le mousqueton inférieur est parcouru par la corde : • Utiliser un mousqueton avec un doigt fil, un ressort fort et une grande résistance doigt ouvert. • Maintenir le mousqueton en place au moyen d’un élastique ou d’une couture serrée. Les deux mousquetons regardent du même côté. C’est le seul moyen d’éviter que dans les traversées un des doigts ne se tourne contre le rocher. Les dégaines un peu plus longues réduisent le frottement de la corde dans les grandes longueurs ou lorsque les points d’assurage sont fortement décalés. i

Poser correctement les dégaines, voir page 206.


Equipement

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Cordelettes et sangles Les cordelettes et les sangles conviennent pour l’assurage. A cause de leur faible élasticité, il ne faut jamais les utiliser comme corde d’escalade ou de rappel car elles ne sont pas capables d’absorber l’énergie d’une chute. Matériaux Polyamide 6 (nylon) Toutes les cordes de montagne, les sangles (larges) colorées, la gaine et souvent aussi l’âme des cordelettes sont réalisées en polyamide : • résistance : env. 900 N/mm² ; • point de fusion : env. 250 °C ; • sensible aux déchirures (arêtes vives) ; • sensible au rayonnement UV, mais il ne pénètre pas en profondeur ; • se déchire après un contact avec de l’acide de batterie (prudence : dégradation quasi invisible). Polyéthylène HPPE (Dyneema) Le polyéthylène est utilisé pour les sangles cousues et comme âme pour les cordelettes à haute résistance. Le matériau est blanc et lisse et les nœuds peuvent glisser. Il est peu sensible aux arêtes vives et par rapport au polyamide il offre : • une résistance supérieure : env. 3400 N/mm² • un point de fusion plus bas (env. 140 °C), mais malgré tout le risque de fusion n’est pas plus élevé, car en raison de sa surface lisse, il y a moins de frottement et moins de chaleur dégagée ; • une résistance aux déchirures plus élevée qui le rend moins sensible aux arêtes vives, malgré une section plus faible ; • sensible au rayonnement ultraviolet et aux polluants atmosphériques remplacer à temps (au moins tous les 5 ans). Les sangles en polyéthylène vieillissent très rapidement. En combinaison avec un nœud elles sont dangereuses après quelques années déjà. C’est pourquoi : remplacer les sangles au plus tard après 5 ans et plus rapidement encore si elles s’effilochent ou si elles ont l’air usées. Aramide (Kevlar) L’aramide est utilisé pour l’âme des cordelettes à haute résistance. Par rapport au polyamide, il offre : • une résistance supérieure : env. 3000 N / mm² ; • aucun souci de fusion (survient à partir de 550°C) ; • un peu moins sensible à la déchirure.


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CAS – Sports de montagne d’été

Informations supplémentaires sur les propriétés des matériaux et leur utilisation dans Semmel, 2012. Vieillissement voir Janotte et al., 2015. Cordelettes Comme les cordes (voir page 166), la majorité des cordelettes sont constituées d’une âme et d’une gaine en polyamide. Pour cravater un piton ou pour une lunule, les cordelettes avec une âme en polyéthylène ou en aramide sont très recommandées : pour un diamètre identique, elles offrent une résistance deux fois plus élevée et sont moins sensibles aux arêtes vives. Un nœud réduit la résistance d’une cordelette de moitié environ. • Pour faire un anneau, nouer les cordelettes de préférence avec un nœud de huit ou avec un double nœud de pêcheur. • Lorsqu’une chute est possible : utiliser une cordelette d’un diamètre d’au moins 8 mm (usage semblable à une sangle, donc à double brin) ou utiliser une cordelette haute résistance avec âme en polyéthylène ou en aramide d’un diamètre d’au moins 5,5 mm. Les cordelettes encore plus fines doivent être doublées. En général, la résistance d’un nœud de huit est plus élevée qu’un nœud de guide. Résistance des nœuds des cordes et cordelettes Résistance

approximative

(% d’un seul brin)

Description

un seul brin selon

la norme (polyamide) :

5 mm : 5.0 kN

100%

6 mm : 7.2 kN

8 mm : 12.8 kN

50%

charge lors de l’encordement

100%

cordelette nouée en anneau

200%

cordelette nouée, anneau double


Equipement

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Sangles Les sangles cousues sont légères et maniables. Elles sont réalisées en polyéthylène ou en polyamide, voire en un mélange des deux matériaux. Les sangles cousues n’atteignent la résistance indiquée qu’avec une utilisation en anneau. En cas de nœud, leur résistance est fortement réduite. Sur les sangles en polyéthylène les nœuds glissent même avec une charge assez faible, mais elles ne fondent pas. Résistance des nœuds des sangles cousues Résistance (en

Description

comparaison avec un anneau sans noeud)1 Anneau de sangle. 100%

Norme : 22 kN (env. 2200 kg)

60% Tête d’alouette Sangle avec 50% nœud Polyamide : env. 50% Polyéthylène : le nœud glisse à 2 kN (200 kg)

Nœud en forme de

• 100% si le nœud se « goutte d’eau » défait entièrement

• env. 40% sinon

Charge sur un seul Env. 25% brin (toujours avec nœud)

De petites blessures réduisent déjà fortement la résistance des sangles. De plus, toutes les sangles en polyéthylène perdent de la résistance lorsqu’elles sont exposées en permanence au rayonnement ultraviolet (p. ex. places de rappel) les remplacer suffisamment tôt.

1

L es valeurs sont données pour une charge dynamique. En cas de mise en charge lente (statique), la résistance des nœuds est souvent un peu plus élevée.


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CAS – Sports de montagne d’été

Autobloquants Pour remonter le long d’une corde fixe ou pour un sauvetage, on peut remplacer les nœuds autobloquants (voir page 177) par des autobloquants mécaniques plus confortables. Il existe un vaste choix de dispositifs. Nous recommandons les plus petits, car c’est ceux qui ont le plus de chance d’être emportés. La plupart des autobloquants ne fonctionnent pas pour tous les diamètres de corde et ne supportent pas la charge d’une chute (voir le mode d’emploi). Nano Traxion, Spoc coulisse

• Utilisable comme antiretour (voir page 179) ; • peu de frottement, très léger (53 g).

bloque

Zeichnungen Bergsport Sommer, V6 / V3 29.

Charger le Tibloc d’une manière contrôlée et s’assurer qu’il morde. Sinon la corde peut glisser très rapidement et sa gaine risque de se déchirer si le Tibloc mord tout à coup. Utiliser le Tibloc uniquement avec des mousquetons à profil rond.

blockiert bloque

• Le plus léger des autobloquants (35 g), peu de frottement. • Seul le nouveau Tibloc (orange) coince dans toutes les positions.

verschiebbar coulisse

Tibloc

SO_Abb_S080_Tibloc


Equipement

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Piolets Piolets universels

chnungen

Pour la plupart des courses, un piolet universel léger avec une lame en acier légèrement recourbée est suffisant. • Plus la course est difficile, plus le piolet sera Lame court. En général entre 55 et 65 cm. • Pour faire des entailles et tailler des marches, Panne le piolet doit avoir un certain poids et une Manche bonne inertie. Une dragonne au piolet est Pointe encombrante dans ce cas. • La norme CE définit deux catégories de piolets Bergsport Sommer, V6 / V3 29.07.2021 (type 1 et type 2). Pour l’escalade mixte, il faut uniquement utiliser des piolets de type 2 marqués d’un T . Pour les ancrages dans la neige et la glace (boîte aux lettres), tous les piolets peuvent être utilisés. • Les piolets avec une lame en aluminium ne sont pas appropriés pour la glace. verschiebbar

Piolets de cascade de glace

blockiert

Dans la glace plus raide on utilise un ou mieux deux piolets de cascade de glace à lame fortement recourbée. • Longueur : environ 50 cm. • Lorsqu’on a deux piolets, on en prend un avec panne et un avec marteau. • Souvent sécurisé au baudrier par une sangle extensible. • Un manche recourbé touche moins la glace mais il est plus difficile à enfoncer dans la neige (il faut pour cela un piolet avec pointe en métal sans ergot).

ergos demontierbare Haltebügel démontables

Les piolets de cascade de glace avec des ergots démontables sont adaptés tant pour les courses difficiles en haute montagne que pour les cascades. SO_Abb_S080_Tibloc SO_Abb_S081_Steileispickel i Pour aiguiser la lame, voir « Sports de montagne d’hiver », chapitre « Cascade de glace ».


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