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sommaire Points de vue
© TERRE-NET MÉDIA
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Reportage en Italie du Nord : Go Farm, la "Maserati" de la génétique holstein italienne
4 6 8 9 10 12 14
© TERRE-NET MÉDIA
18
Baisse des performances laitières : à quel moment soupçonner les mycotoxines ?
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Télescopiques agricoles : aucune tâche ne leur résiste
[Édito]
« Mourons pour des idées, d’accord, mais de mort lente » [Instantanés] [Terre’momètre]
Confiance en l’avenir des exploitants agricoles Les smartphones progressent encore chez les agriculteurs [Tri angles]
Paroles de jeunes : devenir agriculteurs, c’est notre vocation ! Paroles de lecteurs : Lactalis et la crise du lait [Tribune]
Daniel Perron, juriste : « Contre la crise, un nouveau modèle économique et culturel assumé » [Champ planet’terre]
Reportage en Italie du Nord : Go Farm, la "Maserati" de la génétique holstein italienne
Stratégies
16 18 20 22
[En avant marge]
[Lu dans la presse] Océanie : comment la Chine manipule le cours mondial du lait [Performance productions animales]
Baisse des performances laitières : à quel moment soupçonner les mycotoxines ? [Incontournables] [Performance productions végétales]
Maïs épi : ensiler avec la rafle pour moins de 20 €/t
Machinisme
24
[Essai]
Manutention : télescopique vs chargeur frontal, le JCB AgriPro gagne sur tous les tableaux
28
[Incontournables]
30
[Pleins phares]
Alimentation animale : Prémix, le robot de cuisine d’Émily
Le dossier
32
[Grand angle]
Télescopiques agricoles : aucune tâche ne leur résiste
© CRÉATION TERRE-NET MÉDIA // IMAGES : FOTOLIA
Cahier d’occasions
41 42 48 50
[Terre-net Occasions]
La sélection professionnelle agricole Top affaires spécial "matériels d’élevage" Top affaires spécial "agris" [Argus]
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POINTS DE VUE
Édito
Vous voulez réagir ? Contactez-nous par mail à redaction@terre-net.fr Terre-net Magazine - NGPA Avenue des Censives – TILLE BP 50 333 60 026 BEAUVAIS cedex – Tél. : 03 44 06 84 84 NGPA - SAS au capital de 22 432 600 € 529 106 544 RCS Beauvais terre-net@terre-net.fr
« Mourons pour des idées, d’accord, mais de mort lente »
REDACTION redaction@terre-net.fr Rédactrice en chef : Mathilde CARPENTIER. Politique agricole, économie, gestion, société : Arnaud CARPON, chef de rubrique. Productions végétales : Mathilde CARPENTIER, chef de rubrique. Productions animales : Robin VERGONJEANNE, chef de rubrique. Machinisme, agroéquipements : Benoît EGON, chef de rubrique, Sébastien DUQUEF. Secrétariat de rédaction : Céline CLEMENT, Amélie BACHELET. PUBLICITÉ regieagricole@terre-net.fr Direction commerciale : Christophe CASANOVA, Guillaume MORO. Chefs de publicité : Jonathan HAVART, Benjamin LESOBRE, Damien ROY. Chargée de mise en place : Angélique GOUCHET.
© TERRE-NET MÉDIA
Jean-Marie SAVALLE, directeur de la publication. Gérard JULIEN, directeur général NGPA, directeur Terre-net Média. Pierre BOITEAU, directeur des rédactions. Xavier DUFAY, directeur technique.
« Jugeant qu’il n’y a pas péril en la demeure Allons vers l’autre monde en flânant en chemin Car, à forcer l’allure, il arrive qu’on meure Pour des idées n’ayant plus cours le lendemain Or, s’il est une chose amère, désolante En rendant l’âme à Dieu, c’est bien de constater Qu’on a fait fausse route, qu’on s’est trompé d’idée Mourons pour des idées, d’accord, mais de mort lente D’accord, mais de mort lente »
PETITES ANNONCES annonces@terre-net.fr Direction commerciale : Denis BOST. Responsable marketing : Julien STROZYK. Chargés d’affaires : Alicia RODRIGUEZ, Léontine SAEZ, Lucia BEDOYA ROMERO, Damien ROY, Jean-Claude BARBOTIN.
C
BASES DE DONNÉES & MARKETING DIRECT infohyltel@hyltel.fr Hyltel Groupe ISAGRI Direction : Mickaël MENAGER. Direction commerciale : Christophe SEMONT. Chargés d’affaires : Gaëlle FOUCART, Marine LOUVEL, Mathieu DESMEDT, Solène DOMEON, Damien ROY. Responsable de la base : Grégory JAMAIN. Gestion technique de la base : Anthony RENAULT, Marc LE SCOEZEC, Hakim SIAD, Alexandra TIGEOT, Annie BOULMER, Martine PERRUSSEL.
Il aura fallu un an et demi. Un an et demi de crise après l’arrêt des quotas pour "juger qu’il y a suffisamment péril en la demeure" et voir poindre les premières velléités de régulation de la production en Europe. Mieux vaut tard que jamais, me direz-vous. Dans l’espoir que l’offre laitière se contracte, la France indemnisera ses producteurs à hauteur de 240 € la tonne non produite, puis 140 €/t au-delà d’une baisse de 5 % du volume. Et après ? Cette mesure aurat-elle l’effet escompté ? Fera-t-elle remonter mécaniquement les prix ? Rien n’est moins sûr.
INFOGRAPHIE, FABRICATION Infographie@terre-net.fr Direction artistique : Nicolas LEFRANC. Responsable maquettiste : Magali BOSSARD. Studio création : Mathilde GRIFFOIN, Cédric FINSAC. Responsable fabrication : Vincent TROPAMER. ABONNEMENT-SYNDICATION abonnement@terre-net.fr Direction commerciale : Laurent GARREZ. Chargés des abonnements : Angélique GUILBERT, Olivier COUPPEZ. Services aux abonnés : Lysiane ANDRIEU. SERVICES GÉNÉRAUX, JURIDIQUE & FINANCIER Directeur administratif & financier : Jean-Marc STAUFFER. Juriste : Nathalie GOUVERNET. Imprimé par Imprimerie LEONCE DEPREZ ZI « Le Moulin » 62 620 RUITZ N°59 - Octobre 2016. Tirage : 105000 / ISSN 2112-6690. Crédits photos de la couverture : Fotolia, Clément Rochette // Création Terre-net Média Soucieux de la préservation de l’environnement, la société Terre-net Média sélectionne des fournisseurs engagés dans une démarche environnementale. Ce magazine est imprimé sur du papier certifié PEFC issu de forêts gérées durablement. Les encres utilisées sont végétales. Tous les produits qui ont servi à la réalisation de ce magazine ont été recyclés ou retraités conformément à la certification IMPRIM’VERT. Encarts. Ce numéro comprend un encart ciblé "CER France NEIDF", déposé sur la 4e de couverture. Il comporte également trois encarts nationaux : "AGRICONOMIE", "LA MAISON DE L’ÉLEVEUR" et "MARGARON", déposés sur la 4e de couverture.
es quelques vers fredonnés par Georges Brassens m’inspirent. Ils me font penser à la situation déplorable de la Ferme France avec ses éleveurs laitiers qui s’éteignent un à un. Eux qui, une fois qu’ils auront arrêté la machine à traire, ne la remettront plus jamais en route.
Cette incitation à réguler les volumes coûtera plus de 150 millions d’euros aux contribuables, sans compter les précédentes enveloppes dont l’inefficacité fut redoutable. Pourtant, les quotas, "simple" dispositif réglementaire, ne coûtaient presque rien. Comme le chantait Brassens, ce serait bien "de constater qu’on a fait fausse route, qu’on s’est trompé d’idée" en laissant les industries et les coopératives laitières gérer les volumes au détriment des prix. À l’évidence, leurs intérêts semblent parfois difficilement conciliables avec ceux des producteurs de lait. Courageusement, de nombreux éleveurs sont allés à Laval occuper le "rond-point de la honte du lait", espérant partager le volumineux bas de laine de la famille Besnier. J’estime que c’est à nos élus de reprendre le pouvoir sur ces entreprises qui ne travaillent pas dans l’intérêt commun. Bien sûr, nul n’est devin. Il était en effet difficile de prévoir les conséquences de l’embargo russe ou du ralentissement des achats chinois (lire l’article En avant marge pages 16-17). La reprise des cours balbutie. Néanmoins, tout porte à croire que le nouveau prix d’équilibre mondial n’atteindra pas de sitôt les niveaux d’antan. Le marché du lait, comme désormais celui de la plupart des produits globalisés, subit inéluctablement des soubresauts que même les meilleurs économistes ne parviennent pas à expliquer avant le lendemain. Plus que jamais, les producteurs devront avoir les reins solides et s’accrocher grâce aux dialyses que la France et l’Europe leur prescriront régulièrement. Contraindre par la loi les laiteries et les éleveurs me semblerait plus courageux et vertueux que de devoir mettre la main au porte-monnaie pour les inciter à ne pas produire. Les mesures prises ne suffiront sans doute pas à désamorcer l’hécatombe en cours. Au mieux, elles la ralentiront. Doit-on pour autant laisser mourir la filière laitière pour des pensées néo-libérales, sans garde-fou ni contrepartie ? "Il arrive qu’on meure pour des idées n’ayant plus court le lendemain." ●
Éthique1
PRATIQUE
Robin Vergonjeanne, chef de rubrique élevage
Éthique2
Annonceurs & Agences
Lecteurs Pas de publi-information dissimulée
Remise des certificats d'envois postaux
4
Terre-net Magazine I Octobre 2016
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POINTS DE VUE
Instantanés
E.Leclerc et Carrefour s’engagent
© TERRE-NET MÉDIA
Les grandes surfaces E.Leclerc s’engagent auprès des éleveurs bovins à valoriser la viande de bêtes élevées spécifiquement pour cette production et à mieux rémunérer les producteurs. « Tous nos magasins sont impliqués dans la démarche "cœur de gamme", initiée par la Fédération nationale bovine (FNB) », indique l’entreprise dans un communiqué. La viande ainsi étiquetée provient de bovins élevés pour leur viande et pas de vaches laitières de réforme. Carrefour a également signé un engagement : les rayons de tous ses points de vente présenteront au moins 50 % de "cœur de gamme" et la rémunération des éleveurs sera définie en fonction de leurs coûts de production. « Un logo va être créé pour mettre en avant ces produits », ajoute la FNB qui espère que les autres enseignes françaises de grande distribution suivront.
Lancement des certificats d’économie de produits phytopharmaceutiques Dans le cadre du plan Écophyto II, chaque distributeur va se voir fixer d’ici fin 2016 un objectif de certificats d’économie de produits phytopharmaceutiques à atteindre en 2021. Grâce aux actions mises en œuvre par les agriculteurs, les OS obtiendront un certain nombre de CEPP, dont la valeur prend notamment en compte le potentiel de réduction de l’usage des produits phytosanitaires. Chaque certificat manquant au terme de la période fera l’objet d’une pénalité.
Un accord a été trouvé fin août sur le prix du lait entre les organisations de producteurs et le géant
© TERRE-NET MÉDIA
© WATIER-VISUEL
à payer plus cher certaines viandes de qualité
Fin des quotas sucriers européens : la filière française signe un accord Les représentants de la filière betterave à sucre française, planteurs et fabricants, ont signé, lundi 5 septembre, un accord interprofessionnel triennal. L’association interprofessionnelle de la betterave et du sucre (AIBS) a été refondue et est désormais l’interprofession unique de la filière. « L’ancienne organisation n’était plus adaptée pour répondre aux nouveaux mécanismes imposés par la réforme de 2017 », estime dans un communiqué Tereos, groupe agro-industriel coopératif transformateur de betteraves. Une interprofession « forte, qui constituera un véritable atout pour faire face à l’ouverture des marchés », selon le ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll. 6
Terre-net Magazine I Octobre 2016
Lactalis (voir Paroles de lecteurs p. 11). Il fixe le prix des 1 000 l à « 290 € en moyenne » pour les cinq derniers mois de l’année, précise Sébastien Amand, vice-président de l’Organisation de producteurs Normandie Centre. Le texte prévoit une augmentation de 5 €/1 000 l tous les mois jusqu’à fin 2016, de 280 € en août à 300 € en décembre, soit un prix moyen de 275 € sur toute l’année. Pour Philippe Jéhan, à la tête de la FDSEA de la Mayenne, « c’est un accord équilibré qui tient compte de la conjoncture. Bien sûr, 280-290 € ne suffisent pas à renflouer nos trésoreries. Néanmoins, la perspective d’avoir 300 € fin 2016 permet de donner de meilleurs signes pour janvier ».
Retour aux années 80 avec 54 q/ha de moyenne en blé Selon les estimations d’Agreste au 1er septembre, la production de céréales atteindrait 55,4 Mt en 2016, son plus faible niveau depuis 2003. La récolte de blé chute de plus de 30 % par rapport à l’an dernier avec un rendement moyen de 54 q/ ha, proche de ceux du début des années 80. Orges d’hiver et de printemps, blé dur, colza, féverole et pois, aucune culture n’est épargnée. Seuls le sorgho grain, le tournesol, le soja et la pomme de terre fécule connaissent une évolution à la hausse de leur production. Maïs, betterave et pomme de terre ne devraient pas mieux s’en sortir, affectés, eux, par le manque d’eau et non par un excès de précipitations.
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POINTS DE VUE
Terre’momètre
Confiance des agriculteurs en l’avenir
Les indices ne sont pas bons Les sondages confirment la baisse de moral des agriculteurs. PAR PIERRE BOITEAU // pboiteau@terre-net-media.fr
S
motivés pour s’installer (comme ceux qui témoignent p. 10) doivent de moins en moins compter sur les encouragements de leurs parents. Autre indice illustrant le contexte économique difficile : 61 % des producteurs se disent moins confiants pour l’avenir de leur exploitation. Cette
eulement 42 % des agriculteurs souhaitent que leurs enfants reprennent la ferme familiale, selon le Baromètre agricole Terre-net BVA(1). Il y a certes une très légère hausse par rapport aux 39 % de l’an dernier, mais la crise agricole se fait sentir. Globalement, les enfants d’agriculteurs
perte de confiance est un peu plus élevée chez les paysans de 35 à 44 ans. Et elle est particulièrement forte en grandes cultures, nouvelle preuve que la crise de l’élevage s’est généralisée à toute l’agriculture ●
Juin 2016
Juin 2015
Juin 2015
Juin 2014
Juin 2014
Septembre 2013
Septembre 2013
Novembre 2011
Novembre 2011
Octobre 2010
Octobre 2010
Êtes-vous plutôt plus confiant ou plutôt moins confiant concernant l'avenir de votre exploitation ?
© INFOGRAPHIES TERRE-NET MÉDIA // IMAGES : FOTOLIA
Juin 2016
Source : Baromètre agricole Terre-net BVA (1)
Si vous aviez aujourd’hui un enfant en âge de s’installer ou de reprendre votre exploitation, l’encourageriez-vous à le faire ?
CI
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25%
25%
19%
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21%
11%
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Sept. 2012
Février 2013
Juin 2013
Nov. 2013
Mars 2014
Juin 2014
Nov. 2014
Mars 2015
Juin 2015
Février 2016
Juin 2016
44%
38%
48%
52%
44%
53%
54%
53%
55%
60%
61%
Légende :
Plutôt plus confiant
Plutôt moins confiant
(1) Sondage réalisé du 13 au 30 juin 2016 par internet, auprès d’un échantillon national de 683 agriculteurs professionnels connectés, âgés de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : région et orientation principale de l’exploitation (grandes cultures/polyculture-élevage/autres : viticulture-arboriculture maraîchage). Source : RGA 2010.
8
Terre-net Magazine I Octobre 2016
Si vou généra à votre
POINTS DE VUE
Équipements et usages des agriculteurs sur internet Internet chez les agriculteurs ÉQUIPEMENT Équipements et usages des agriculteurs sur internet
Les smartphones progressent encore
- de 50 ha - de 50 ha
Source : Baromètre agricole Terre-net BVA (1)
Réalisée par
50 à 100 ha
Évolution 2013 du matériel utilisé par les agriculteurs pour se connecter à internet
2013 Copyright Copyright Terre-net Terre-net Media ® Media 2015 ® 2015
Étude Étude Agrinautes Agrinautes 2015 2015
Évolution du matériel lesleagriculteurs pour se connecter à internetsur PC reste majoritaire. ÉQUIPEMENT Surfer sur mobile séduit deutilisé plus enpar plus monde agricole, même si l’usage d’internet
Portable
Ordinateur
99 % 99 % Ordinateur
7%
5%
Portable
47 % 75 %
9%
Fixe
Tablette
Tablette
Fixe
9%
75 %
Windows Ipad
1% 5%
Androïd Windows
3% 1%
Androïd
Androïd
Smart Phone
22 % Smart Phone
22 %
3%
12 %
Iphone Blackberry 7%
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Androïd 12 % Windows
2%
Blackberry
2%
Windows
2%
2016 2016 Ordinateur
97,5 % Ordinateur
97,5 %
46,8 % Fixe
46,8 % 69,3 %
Windows Ipad
Tablette
Androïd Windows
19,8 %
Fixe
69,3 %
50 à 100 ha
Tablette
19,8 %
Portable
Réalisée par
Iphone
Ipad
8,8 %
Portable
&
2% 8,8 % 9,5 % 2%
9%
Smart Phone
32,5 % Smart Phone
32,5 %
Androïd
Copyright Terre-net Media ® 2016
Androïd
21,8 %
Iphone Blackberry 9%
0,4 %
Androïd 21,8 % Windows
1,8 %
Blackberry
0,4 %
Windows
9,5 %
1,8 % : 1 252 répondants Base
Étude Agrinautes 2016
&
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Iphone
Ipad
47 %
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Étude Agrinautes 2016
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China International Agricultural Machinery Exhibition L’association gouvernementale chinoise CAMDA (China Agricultural Machinery Distribution Association) reconnue par l’Etat chinois, fédère le syndicat des constructeurs chinois et celui des distributeurs chinois. Elle est aussi en lien étroit avec de nombreuses grandes coopératives et exploitations agricoles.
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POINTS DE VUE
Tri angles
Paroles de jeunes
Devenir agriculteurs, c’est notre vocation ! Il y a quelques mois, Inès, Émilien, Charles, Claire, Thomas et Pierre avaient évoqué leur passion pour l’agriculture et leur envie de s’installer malgré la crise. Aujourd’hui, c’est au tour de Laura, Baptiste et Nicolas.
Trois avis par mois
Divers acteurs du monde agricole sont sollicités, à tour de rôle, afin de favoriser le débat d’idées.
PAR FANNY COLLARD ET FABIEN RENOU // redaction@terre-net-media.fr
Laura Schmidhauser, 18 ans
« En vente directe, nous fixons notre prix »
L
© LAURA SCHMIDHAUSER
aura Schmidhauser a grandi dans le petit village montagnard de Theus, en Isère. Fille et petite-fille d’agriculteur, elle est "née dedans". « Mes parents m’apprennent ce
métier depuis que je suis toute jeune, il me paraît logique de continuer », déclare-t-elle. Élue Miss France agricole 2016, la jeune femme vient d’obtenir un bac pro CGEA. Son projet ? Monter un élevage de lapins et une chèvrerie avec transformation fromagère. « L’objectif est de tout commercialiser en vente directe pour être au plus près
du consommateur », précise-t-elle. Si la conjoncture actuelle la fait réfléchir, Laura reste sereine. « Je me pose beaucoup de questions, mais je pense que le système vers lequel je me dirige est assez sûr. En vente directe, nous fixons notre prix ! » ●
Baptiste Moinard, 19 ans
O
riginaire de Vendée et passionné de machinisme, Baptiste Moinard a passé toute son enfance sur les exploitations de son oncle et d’un voisin. « Je suis tombé dedans très jeune ! », explique-t-il. Il partage aujourd’hui sa passion sur son blog JD8330 et sur la page facebook Agriculture de l’Ouest, qu’il anime avec
d’autres mordus. Actuellement en bac pro agroéquipement en apprentissage dans la Cuma de sa commune, il souhaite plus tard réparer et conduire des matériels agricoles. À propos de la crise, Baptiste a son opinion. « La France doit réaliser que son agriculture est riche et diversifiée, et qu’elle fournit des produits de qualité. Je crois en un modèle un
peu moins intensif, qui recherche davantage la qualité que la quantité en favorisant les circuits courts, les labels ou la production bio. » ●
Nicolas Rannard, 15 ans
« Se diversifier pour affronter la crise »
À © NICOLAS RANNARD
Chêne-en-Semine (Haute-Savoie), Nicolas Rannard, 15 ans, aime plus que tout travailler avec le vivant. Le jeune homme, qui débute en septembre prochain un Bac pro agroéquipement
10
en lycée agricole, projette de s’installer en tant qu’associé sur le Gaec des Muguets, la ferme familiale qui produit des céréales, de la viande, du lait et fabrique des glaces sous l’appellation "Les délices de Chêne". « Je veux être chef d’entreprise pour décider moi-même de ce que je vais faire. J’apprécie le métier d’agriculteur pour sa diversité, du travail avec les animaux aux cultures, en
Terre-net Magazine I Octobre 2016
passant par la gestion du matériel et celle de l’exploitation ! » Face aux difficultés que connaissent les producteurs, Nicolas reste optimiste. « La crise que traverse le monde agricole ne me fait pas peur. Pour moi, la solution est de se diversifier pour multiplier les sources de revenu. Il faut aussi adapter les productions et faire des investissements raisonnés et rentables. » ●
© BAPTISTE MOINARD
« Je crois en une agriculture un peu moins intensive »
AGRICULTEURS
POINTS DE VUE
BESOINS DE TRÉSORERIE
Paroles de lecteurs Extraits des commentaires d’articles et des discussions sur les forums de Terre-net et Web-agri à propos de Lactalis et la crise du lait Danseur : « L’accord avec Lactalis fait la part belle aux Chinois, qui vont continuer à acheter notre France. Ce n’est pas avec cette aumône que les laitiers vont retrouver le sourire... » Jaguar15 : « Nous réclamons des prix justes, pas des aides ! » Robin des champs : « Le Foll demande aux éleveurs et à Lactalis de dialoguer... Impossible, ces gens ont tous les droits ! »
Jean-Pi : « Je vais m’inscrire au chômage et trouver du travail chez Lactalis. Là-bas, il y a de la marge pour rémunérer les salariés. » Esclave : « Monsieur Besnier ne répond pas au ministre parce qu’on ne lui a pas appris la politesse. Ou alors, il se croit supérieur aux autres. Pour un fils d’agriculteur, ça la fout mal. » Jean-Pi : « "Les vols dans les exploitations agricoles auraient diminué", lit-on dans un article. Et ce que fait Lactalis en payant le lait aux éleveurs à un prix dérisoire, ce n’est pas du vol ? »
© BAPTISTE MOINARD
Steph72 : « Monsieur Besnier, vous avez de la chance de travailler avec des indépendants qui ne comptent pas leurs heures et qu’on peut presser comme des citrons côté rémunération en rétorquant qu’il faut s’adapter au moins-disant européen. Vous pouvez remercier les producteurs : grâce à eux, votre entreprise est si florissante. » VD : « Lactalis a fait signer des contrats sans prix. Pourquoi avoir accepté ? C’est ça qu’il fallait refuser collectivement ! » Tomy : « Je pense que chacun a une part de responsabilité. Lactalis aurait pu freiner un peu plus la collecte pour maîtriser les volumes produits, mais évidemment, le groupe a préféré faire tourner ses usines au maximum. Quant à nous, nous aurions pu et même dû réduire l’offre de façon collective. Malheureusement, la mise en place de la régulation n’est pas vraiment dans les têtes de certains d’entre nous et trop peu dans celles de la FNSEA et de la FNPL. »
Août 2016 – Crédit photo : Fotolia.
Steph72 : « Au lieu d’indemniser la baisse de production, il aurait mieux valu ne pas redistribuer une partie des cessations. »
VOUS SOUHAITEZ CONSOLIDER VOTRE TRÉSORERIE, VOTRE BANQUE EST LÀ, AVEC DES SOLUTIONS ADAPTÉES.
Steph72 : « Souviens-toi Tomy : la régulation, il ne fallait pas en parler, on devait produire pour l’export. Résultat : les responsables sont nos politiques, avec comme mandataire la Commission européenne, puisqu’ils ont supprimé les quotas. Quand on n’a plus de cadre, on fait n’importe quoi. C’est comme si on supprimait les limitations de vitesse ! »
Source : commentaires de plusieurs articles sur Lactalis et la crise laitière, parus sur Web-agri.
CNCM – 88/90 rue Cardinet – 75017 Paris.
POINTS DE VUE
Tribune
Daniel Perron, juriste
« Contre la crise, un nouveau modèle économique et culturel assumé » Selon le juriste Daniel Perron, « la crise est devenue un état permanent ». Pour en sortir, il faudrait « revoir le paradigme de marché, repenser nos régulations et admettre de réarmer les pouvoirs publics et les agriculteurs dans le jeu économique ». Plus largement, il s’agit d’élaborer « collectivement le modèle agricole vers lequel nous voulons nous diriger ». PAR DANIEL PERRON, JURISTE ET AUTEUR DE L’ESSAI CRITIQUE DE LA PENSÉE AGRICOLE (EDITIONS L’HARMATTAN, JUIN 2016) // RUBRIQUE RÉALISÉE PAR ARNAUD CARPON // acarpon@terre-net-media.fr
« L’
agriculture est en crise. Certes, des îlots de prospérité demeurent dans le paysage agricole français diversifié, mais le malheur semble s’être immiscé durablement dans les fermes. La crise est devenue un état permanent. Des responsables sont désignés : l’Europe, la dérégulation, la sur-normativité, le coût du travail, la politique étrangère européenne, le climat du printemps, de l’automne... Derniers en date, les industriels et la grande distribution.
En réalité, les systèmes de pensée technique et économique sont mortels. Faute d’en avoir pris pleinement conscience, nous avons cru que l’on pourrait continuer de produire dans un nouveau monde sans changements profonds. Echoués sur les écueils d’une économie libéralisée qu’ils prônaient mais pour laquelle ils n’étaient pas préparés, les acteurs agricoles ne savent plus trouver les voies de sortie et agitent le spectre de la jacquerie comme l’arrière garde sonne l’oliphant. Le gouvernement est appelé à la rescousse. Néanmoins, l’impuissance à laquelle il a été réduit invalide jusqu’à l’idée d’une intervention efficace durable de sa part, mettant les ministres les plus actifs dans une position intenable. « Faites pression », leur dit-on. Mais avec quelle arme ? Quelle légitimité juridique ? Surtout, nous avons oublié que pour sortir de l’état de crise, il faut réfléchir collectivement au modèle d’agriculture vers lequel nous voulons nous diriger. Du côté des politiques, malgré les rodomontades des périodes de campagne électorale, l’affaire est entendue. Les discours de Michel Barnier ou Bruno Le Maire, le Grenelle de l’environnement puis l’action de Stéphane Le Foll montrent que le virage 12
« Les mutations du regard consumériste et des sensibilités environnementales poussent à revoir les fondements de la production agricole, donc le métier d’agriculteur », souligne Daniel Perron.
environnemental est opéré. L’agro-écologie, la faire. Toutefois, la culture agricole de la si moquée ou négligée dans certains cé- France, individualiste, fondée sur l’indépennacles, pourra être appelée autrement, peu dance de l’agriculteur, a malheureusement importe, Stéphane Le Foll l’aura installée. conduit à s’arrêter en chemin. On n’y reviendra pas. Simplement parce que cela permet, entre autres, une autono- Le contrat individuel place l’agriculteur misation accrue des producteurs, et donc dans l’incapacité de négocier. Renvoyé au une amélioration de leur déséquilibre que les juristes revenu. Et parce que cela connaissent dans le contrat “ L’utopie, c’est répond également aux atde travail en matière de relatentes des Français et aux de croire que l’on peut tion entre l’employeur et le besoins de la planète. salarié, il ne peut même pas continuer ainsi „ bénéficier de conventions Une question demeure : de filières qui garantiraient celle de l’adéquation du modèle écono- le respect de clauses minimales collectives, mique aux nécessités environnementale et à l’instar des accords de branche dans les qualitative d’une production française ven- autres secteurs de l’économie. due comme exemplaire. Cette interrogation emporte la nécessaire révision de l’architec- Un agriculteur ne pèse pas grand-chose face ture juridique agricole, cette dernière me- à la machine industrielle multinationale qui s’est déployée en amont et à l’aval. Nous nant pour l’instant à une impasse. avons conforté l’individualisation là où il Partons de la contractualisation instituée par aurait fallu plus de collectif et de solidarité. la loi de juillet 2010. Tentant de remplacer En fait, la question contractuelle renvoie à la régulation publique par la régulation pri- celles de la primauté du droit de la concurvée, la réforme était une évidence. Il fallait rence et de la régulation juridique actuelle
Terre-net Magazine I Octobre 2016
© DANIEL PERRON
Le virage environnemental est d’ores et déjà opéré
POINTS DE VUE qui régit les marchés agricoles. Elles interdisent l’intervention publique directe dans un secteur dit "stratégique" mais où l’État n’a plus le droit d’intervenir, au nom de la liberté du marché des commodités. Sortir de cette situation passe par une modification du paradigme de marché. Il est grand temps de voir l’alimentation comme un bien culturel au cœur de l’identité des peuples. D’une part, en l’abordant sous cet angle, nous pourrions demander une adaptation des règles de l’économie agricole.
Voir l’alimentation comme un bien culturel D’autre part, cela nous inciterait à décider une fois pour toutes et de façon collective si nous défendrons notre identité (fondée sur la diversité des cultures alimentaires, régionales en particulier) à Bruxelles pour la Pac 2020 ou si nous emprunterons une autre voie. Depuis 2012, Stéphane Le Foll a choisi de protéger notre singularité et aussi les éleveurs : en préservant le budget de la Pac, en obtenant la surprime des 52 premiers hectares et la révision du droit sur les Gaec,
en instaurant l’étiquetage de l’origine des viandes... Il existe certes d’autres alternatives. Quelle légitimité ont-elles cependant dans notre pays ? C’est à ce niveau que nous avons besoin de l’édification d’une doctrine partagée. Aucune politique stratégique ne peut faire l’objet d’une scission politicienne et syndicale constante sans être invalide aux yeux de l’ensemble de nos partenaires. Or, ancrer un modèle culturel est d’autant plus essentiel que nous assistons à l’explosion d’une économie agricole basée sur l’autonomie fictive de la masse des producteurs. Autour de cet enjeu de la dépendance dans l’indépendance, il faut repenser nos régulations et admettre de réarmer les pouvoirs publics et les agriculteurs dans le jeu économique (lire également à ce sujet l’édito page 4). Ici, la question du travail agricole rejoint celle d’autres domaines touchés par la fausse liberté, la vraie précarité. Le Paquet lait obtenu en 2011 par Bruno le Maire pourrait peut-être servir de base à une organisation plus collective de la filière. Comme le suggère Michel Dantin, il faudrait reconsidérer le choix opéré notamment par les acteurs n’ayant pas saisi toutes les possibilités offertes par ce dispositif taillé pour
la France. Cela implique aussi l’émergence d’une culture du compromis contractuel dont nous sommes à ce stade dépourvus. À partir de ce travail, il sera possible d’engager le chantier du statut de l’agriculture, de sa fiscalité et des structures qui la portent. Les mutations du regard consumériste et des sensibilités environnementales poussent à revoir les fondements mêmes de la production agricole, donc le métier d’agriculteur tel qu’il a pu être appréhendé dans la seconde moitié du 20e siècle, pas seulement techniquement mais socialement. Penser la pluralité agricole, de l’artisan à l’industriel peut-être. Dans ce cadre, il existe un préalable : remettre le droit de la concurrence à sa juste place ; puis inventer des formes contractuelles collectives, s’appuyant sur un choix revendiqué de société. Il faudrait du temps diront ceux qui sont préoccupés de l’immédiat. C’est vrai. Utopie affirmeront les autres. Sans doute. Mais l’utopie, selon Nicolas Hulot, n’est-ce pas de croire que l’on peut poursuivre ainsi ? À défaut, nous continuerons d’écoper les pertes par des aides d’urgence, des plans d’échelonnement des dettes… à chaque crise, comme on arrose le sable. » ●
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POINTS DE VUE
Champ planet’terre
Reportage en Italie du Nord
Go Farm, la "Maserati" de la génétique holstein italienne Dans la province de Crémone, en Italie du Nord, Roberto Gozzini conduit un troupeau de près de 1 000 vaches holsteins à 36 kg de lait de moyenne. Sélectionneur avisé, il a fait la renommée internationale de son exploitation. PAR ROBIN VERGONJEANNE // rvergonjeanne@terre-net-media.fr
G
o Farm est sans doute l’élevage prim’holstein le plus connu d’Italie. Comme les marques des belles voitures italiennes, son nom résonne dans la tête de tous les passionnés de génétique, à la recherche de vaches qui "en ont sous le capot".
Roberto Gozzini élève 450 taureaux par an. 350 sont destinés aux centres d’insémination.
Roberto Gozzini est aux manettes d’un cheptel de près de 2 000 têtes, dont 830 vaches traites, à 36 kg de lait de moyenne par jour. Il s’occupe des animaux et manage les sept salariés indiens tandis que ses deux frères cultivent les terres (180 ha de SAU) et gèrent l’unité de méthanisation de 300 kW.
dose conventionnelle d’un père confirmé, puis une ou deux semences sexées de taureaux génomiques. Le génotypage des veaux permet ensuite de vérifier la paternité. Sur la ferme, les taureaux constituent un atelier à part entière : Presque tous les veaux mâles et 40 % des fe- Roberto en élève 450 par an ! 350 sont destinés aux centres d’IA melles sont génotypés et, parmi eux, une avec cet index syn“ 350 transplantations quinzaine devienthétique italien et en dront des taureaux général avec l’index embryonnaires par an „ d’insémination. allemand RGZ et américain GTPI. Roberto travaille de nombreuses souches que l’on peut Le producteur passe principalement des découvrir sur son site internet. S’il n’achète contrats avec des entreprises américaines, que rarement des animaux sur les ventes in- canadiennes et italiennes telles que la société ternationales, l’éleveur acquiert près de 90 em- Inseme, qui commercialise la majorité bryons chaque année et réalise 350 transplan- des IA du pays. Chaque année, 180 taureaux environ (disposant d’un index génomique tations embryonnaires sur ses vaches. non officiel) sont vendus pour la monte Depuis l’arrivée de la génomique, Roberto fait naturelle aux exploitations de la région, progresser la génétique essentiellement sur les autour de 1 500 à 2 000 € pièce. génisses et effectue 60 flushings par an, qui donnent en moyenne 7 embryons par génisse Les objectifs de sélection de Roberto sont et 9,5 par vache. Lors d’un flush, il utilise sys- axés sur les performances laitières rechertématiquement deux ou trois pères différents chées par le marché italien, puis sur les aptipour multiplier les origines : une première tudes fonctionnelles, la qualité des membres
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Terre-net Magazine I Octobre 2016
et des mamelles. « J’essaie aujourd’hui de réduire la taille des vaches pour améliorer leur longévité en système logettes. Je suis en moyenne à 2,7 lactations/VL malgré un troupeau jeune, qui est passé de 200 à 900 vaches en 10 ans. En Italie, la longévité moyenne avoisine plutôt 2,1 lactations par vache. »
Logettes sur sable et granulés de paille La famille Gozzini ne souhaite plus agrandir son élevage les bâtiments étant bien remplis : il y a déjà 20 % de vaches en plus par rapport
© TERRE-NET MÉDIA
Outre les 9,2 millions de litres de lait produits par an, 15 à 20 % du chiffre d’affaires de Go Farm provient de la vente de génétique à travers le monde. De nombreux taureaux tels Artes, Pitbull, AltaElvis ou Raptown, sont nés dans cette ferme, qui détient 5 des 10 meilleures vaches d’Italie en GPFT.
© TERRE-NET MÉDIA
Les taureaux, un atelier à part entière
Sur l’épaisse couche de sable, des granulés de paille se délitant à mesure qu’ils s’humidifient.
POINTS DE VUE
Une seule et même ration Les 830 vaches traites reçoivent la même ration. Étonnant pour un troupeau de cette taille ! Et elles sont réparties en six groupes : - un lot de femelles ayant vêlé depuis moins de 15 jours, qui reçoit 2 kg de foin et un drenchage systématique de propylène glycole pendant 5 jours en salle de traite ; - un lot de 120 primipares ; - un lot regroupant les 70 meilleures vaches, c’est-à-dire qui atteignent en moyenne 43 kg/j de lait (avec un record à 80 kg/j !) ; - un lot de vaches longues à traire, afin de ne pas ralentir la traite à chaque bande ; - un lot "infirmerie" trait par Roberto ; - la majorité des animaux étant mélangés.
Manager à la carotte et au bâton
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Toutes les vaches sont traites deux fois par jour dans une salle GEA de 2 x 20 postes TPA, qui fonctionne 11 heures par jour à trois personnes afin de maintenir la cadence de 170 vaches à l’heure. Pour la faire tourner, les Gozzini emploie sept ouvriers indiens, qui leur coûtent 2 500 €/mois avec les charges pour 40 heures effectuées par semaine. Roberto mène son équipe d’une main de fer dans un gant de velours : le salarié qui commet une erreur est pénalisé sur son salaire et le travail bien fait est récompensé par des primes. L’éleveur a même installé une caméra de surveillance en salle de traite, pas pour
Les 180 ha de la ferme sont intégralement couverts de maïs, irrigués par inondation grâce aux canaux du Pô qui traverse l’Italie du Nord. Sur ces terres au prix exorbitant (souvent plus de 60 000 €/ha), cette culture dépasse régulièrement 20 t de MS/ha. Les Gozzini pratiquent, sur 20 % de la surface, une double récolte de ray-grass ou de céréale, suivie d’un maïs. À part l’ensilage et un peu de foin, tout le reste de la ration est acheté. Chaque jour, un camion livre un prémix composé de luzerne, de maïs grain, de tourteaux de soja et de coton et de minéraux. La ration des vaches comporte 26 kg d’ensilage de maïs et 16 kg de ce prémix, le tout distribué à la désileuse automotrice. Elles ingèrent ainsi 24 kg de MS/VL/j pour une production moyenne de 36 kg de lait, à 39 g de TB et 35 g de TA. Cependant, avec beaucoup d’aliments achetés, le coût alimentaire s’élève à 4,70 €/VL/j. Heureusement, le prix du lait atteint 460 €/t en moyenne sur l’année, avec 10 % de TVA (bilan établi à fin mars 2015). De quoi compenser les frais d’élevage ! Livré à la Latteria Soresina, il sert à fabriquer les célèbres fromages italiens Grana Padano et Parmigiano Reggiano. « Avec un très bon TB, le prix peut même dépasser 500 €/t, fait remarquer Roberto Gozzini. Il faut dire qu’avec nos coûts de production élevés, on ne peut pas descendre en dessous de 400 €/t. » Malgré un prix du lait parmi les plus hauts d’Europe, la production laitière italienne a encore baissé en 2014 et le pays n’a pas honoré son quota. ●
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Le taux d’immunoglobulines du colostrum et du sérum sanguin, et la teneur en protéines du lait, sont mesurés par un réfractomètre digital.
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Un lot de 70 vaches "de luxe" a le privilège de s’allonger sur de la paille en brins longs à la place des granulés. « Ces derniers sont très bien pour les pattes et le temps de travail. Certes, la paille est plus confortable, mais demande davantage d’entretien. Et puis, elle est rare en Italie du Nord », résume l’éleveur.
Deux semaines plus tard, Roberto prélève une goutte de leur sang pour doser les anticorps (immunoglobulines). Lorsque le veau n’en a pas beaucoup, l’ouvrier de garde pendant sa naissance est sanctionné sur son salaire ! « S’ils n’avalent pas suffisamment de colostrum, les veaux traînent des problèmes de santé durant toute leur croissance et leur lactation. Et c’est toujours de la faute de l’homme qui ne l’a pas bien testé », affirme l’éleveur.
Go Farm est située entre Milan et Bologne, en Émilie-Romagne, à Casalmorano précisément.
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Trois types de logettes creuses cohabitent. Les génisses couchent sur du compost provenant de la séparation de phase du lisier. La majorité des vaches dorment dans des logettes creuses avec, au fond, un treillage plastique "nid-d’abeilles", rempli d’une épaisse couche de sable puis recouvert de granulés de paille, qui se délitent à mesure qu’ils s’humidifient.
les animaux mais pour s’assurer qu’aucun employé n’abuse des vins italiens durant la journée ! « Il faut les responsabiliser et les spécialiser selon ce qu’ils font le mieux. » Roberto ne transige pas non plus sur les soins aux veaux durant leurs premières heures de vie. Les salariés logent à côté de la stabulation où ont lieu les vêlages et doivent, jour et nuit, traire au pot et mesurer le taux d’immunoglobulines de chaque colostrum afin de congeler les plus riches. Dans les trois heures après la naissance, les veaux reçoivent systématiquement, à la sonde, 4 l du meilleur colostrum.
Comme beaucoup d’éleveurs de la région, les frères Gozzini viennent d’installer une unité de méthanisation, d’une capacité de 300 kW. L’investissement de 1,8 M€, sans subventions, devrait être couvert par la revente de l’électricité à 0,236 €/kW, à condition que le biogaz soit produit avec au moins 70 % de déjections. Le méthaniseur ingurgitera tout de même 130 t de MS d’ensilage de maïs par an.
SUR LE WEB
aux logettes et 30 % d’accès en moins au cornadis. Sous les toitures des stabulations, des ventilateurs à large pâles régulent la température. Au-dessus des cornadis, un tuyau équipé de buses asperge régulièrement de l’eau sur le dos des animaux pour les refroidir.
Web -agri
D’autres reportages dans des élevages italiens sur
www.terre-net.fr/mag/59italie
Reportage réalisé avec l’association Prim’holstein de la Mayenne (PH 53)
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STRATÉGIES
En avant marge
Océanie
Comment la Chine manipule le cours mondial du lait La conjoncture laitière semble dramatique partout dans le monde, y compris en Nouvelle-Zélande ou en Australie. La faute à la stratégie offensive d’achat et de stockage de poudre de lait menée par la Chine qui lorgne désormais sur les fermes à racheter, d’après un article paru dans le journal américain The Trumpet. PAR ROBIN VERGONJEANNE // rvergonjeanne@terre-net-media.fr
L’agriculture et l’économie de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande sont attaquées par la Chine, qui met en œuvre des politiques agressives et trop souvent sous-estimées. Principal partenaire commercial des deux pays, la Chine a un rôle crucial dans ces économies de type occidental, sur lesquelles elle a exercé à maintes reprises des effets dévastateurs.
Fermes néo-zélandaises sous hypothèque
En Nouvelle-Zélande, le prix des terres laitières baisse de jour en jour... Une véritable aubaine pour les investisseurs chinois !
© CLÉMENT ROCHETTE
L
a crise laitière mondiale est-elle due aux excédents de production de l’Europe sans quotas ? Pas seulement, d’après le magazine américain The Trumpet (Philadelphie) : « La guerre est aussi déclarée dans le Pacifique sud, où la Chine aurait sciemment poussé à l’augmentation de la production mondiale pour ensuite profiter d’un prix du lait bas pendant plusieurs années. »
croissance. Si certains exploitants pourront tenir jusqu’à ce que les prix augmentent à nouveau, d’autres sont au bord du dépôt de bilan. Pour éviter cette extrémité, les banques les incitent à vendre rapidement leur ferme. Comment un tel effondrement a-t-il pu se produire aussi soudainement dans une industrie en plein essor il y a encore quelques mois ? C’est auprès des partenaires commerciaux de la Nouvelle-Zélande et notamment de son premier client, la Chine, qu’il faut chercher la réponse à cette question.
Les produits laitiers représentent un quart des exportations de la Nouvelle-Zélande, ce qui en fait une filière à très haut risque pour l’économie de la nation. Depuis 2014, le prix Ainsi en 2013, l’empire du Milieu achète du lait a chuté de 60 %, exposant les éleveurs une quantité record de poudre de lait néo-zélandaise : à des dettes écrasantes, beaucoup ayant acheté “ En plus du lait, les Chinois environ 622 000 t. Conséquence : les du foncier très cher. veulent nos vaches prix s’envolent, en ceux des Une enquête menée par et l’herbe qu’elles broutent „ particulier boîtes de lait pour l’organisation Federated bébés, vendues Farmers montre que jusqu’à 50 $ plus 11 % des producteurs laitiers de Nouvelle-Zélande sont déjà sous cher sur le marché chinois qu’en Océanie. pression hypothécaire. La plupart des éleveurs sont en effet contraints d’emprunter de Désireux de satisfaire la soif de lait des pal’argent pour poursuivre la production. rents chinois, de nombreux pays pensaient que la ruée vers l’or blanc se poursuivrait encore Les banques ont déjà prêté 27 Mds$ aux longtemps. Les agriculteurs et les gouveragriculteurs, ce qui représente 10 % des prêts nements ont donc investi massivement dans consentis dans le pays. Une dette massive l’industrie laitière, la Nouvelle-Zélande en (7 000 $/vache) qui affecte toute l’économie tête, trouvant là un partenariat très lucratif. néo-zélandaise et assombrit les prévisions de The Trumpet l’assure : « Durant des mois, la 16
Terre-net Magazine I Octobre 2016
Chine aurait manipulé les prix mondiaux des produits de base. Au lieu d’utiliser la poudre de lait infantile, les Chinois l’ont stockée. » « En effet, l’empire du Milieu ne cache pas son imposant programme quinquennal de stockage. Par exemple, il détient à lui seul la moitié du stock mondial de maïs, soit près de 109 Mt ! Et il n’a pas l’intention de remettre ces stocks sur le marché car ils sécurisent sa capacité à nourrir un milliard d’habitants. »
Qu
Pla
Stocker pour faire monter les prix La Chine a ainsi créé une demande artificiellement élevée sur les produits laitiers, a constitué d’importants stocks, puis s’est soudainement retirée du marché. Pour la Nouvelle-Zélande, les résultats sont désastreux. Le prix du lait, autour de 5,87 $/kg il y a deux ans, est tombé à 2,73 $/kg. Callum Wood, l’auteur de cet article, va même plus loin. Selon lui, la Chine a prévu le coup d’après : racheter des fermes néo-zélandaises pour une bouchée de pain ! Car la crise laitière devrait apporter en Océanie, dans les mois qui viennent, son lot d’opportunités pour acheter des élevages et des usines de transformation laitière (comme en Europe d’ailleurs !). Les
Benne
STRATÉGIES
Mainmise sur l’Australie La Chine joue avec une longueur d’avance en s’imposant des prix élevés en 2014-2015 pour pouvoir réaliser un tir groupé sur les fermes néo-zélandaises bon marché en 2016-2017.
© CLÉMENT ROCHETTE
Cette inflation artificielle était une attaque à peine voilée et les acteurs économiques la redoutaient. Les effets ont été catastrophiques. L’industrie laitière de Nouvelle-Zélande accuse une dette de 28 Mds$, ce qui équivaut à 20 % de son produit intérieur brut. Sur l’autre rive de la mer de Tasman, l’Australie ne se porte pas mieux. Van Diemen’s Land Company, la plus grande exploitation laitière du pays, a été vendue cette année à la société chinoise Moon Lake. Cette transaction, pour un montant de 220 M$,
comprenait, entre autres, 25 élevages laitiers sur 17 000 ha. Pour l’homme politique tasmanien Andrew Wilkie, « la vente de ces terres à Moon Lake se traduira par l’expédition depuis nos côtes de lait en vrac, liquide ou en poudre. Les Chinois ne veulent plus seulement acheter notre lait, ils veulent nos vaches et l’herbe qu’elles broutent ». Une autre vente d’envergure est en train de se conclure : celle de la S. Kidman & Co. Cattle empire, le plus grand propriétaire privé d’Australie. Une entreprise de plus de 200 000 bovins, couvrant trois états sur un territoire de 39 000 miles carrés (l’équivalent du Kentucky ou de l’Islande). Pengxin Group, appartenant à des Chinois de Shanghai, a offert 270 M$ pour acheter les propriétés Kidman. Ces exemples ne constituent que la partie visible de l’iceberg. Les acquisitions plus petites sont fréquentes à travers le monde. En 2014, la Chine a acquis une cinquantaine de fermes à Victoria, puis la plus grande plantation de coton d’Australie en 2013. Au cours des cinq dernières années, beaucoup de grands domaines viticoles et d’exploitations de cannes à sucre sont également passés sous le joug chinois. En général, les
politiciens et les législateurs approuvent de telles transactions, arguant qu’elles favorisent le développement et l’investissement, notamment en termes d’infrastructures. Car la Chine souhaite investir davantage dans le réseau ferroviaire et routier d’Australie afin de transporter les marchandises vers les zones portuaires, destination Shanghai ou Canton. Avec sa politique offensive, l’empire du Milieu redistribue les cartes de l’économie mondiale en achetant des ports, des routes, des voies ferrées sur tous les continents. Les sociétés d’investissement chinoises travaillent main dans la main avec le Parti communiste, et partagent les mêmes objectifs : assurer la souveraineté alimentaire du pays en bon stratège financier, c’est-à-dire en ne mettant pas tous ses œufs dans le même panier. Rappelez-vous, Napoléon Bonaparte l’avait prédit il y a exactement deux siècles : « Laissez donc la Chine dormir, car lorsqu’elle s’éveillera, le monde entier tremblera. » ● SUR LE WEB
banques, quant à elles, avides de récupérer leurs fonds, pourraient faire pression sur les agriculteurs pour les pousser à vendre leurs exploitations. Le gouvernement et la Overseas Investment Commission (agence responsable des investissements étrangers en Nouvelle-Zélande) faciliteraient alors les achats de foncier agricole pour éviter la faillite de ce secteur économique majeur.
Tous les articles concernant la Chine sur www.terre-net.fr/mag/59chine
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STRATÉGIES
Performance productions animales
Baisse des performances laitières
À quel moment soupçonner les mycotoxines ? Les performances laitières de vos vaches diminuent sans aucun problème sanitaire apparent ? L’explication se trouve peut-être du côté des mycotoxines contenues dans les fourrages et les concentrés. Interview de Jérôme Larcelet, expert en nutrition chez Optival dans le Pas-de-Calais et Oxygen Conseil Élevage en Lorraine.
© TERRE-NET MÉDIA
PAR ROBIN VERGONJEANNE // rvergonjeanne@terre-net-media.fr
A
également pour déterminer quelles mycotoxines sont en cause. En effet, le produit de traitement diffère selon les situations.
avec plusieurs d’entre elles tel un aimant et se servir de leurs caractéristiques chimiques pour les éliminer par la suite dans les fécès.
Attention néanmoins à ne pas confondre ces recherches avec celles permettant de mettre en évidence des moisissures et de dénombrer les spores, l’origine de pertes moins coûteuses mais qui ne prouvent nullement la présence de mycotoxines. économiques
C’est le cas notamment des aflatoxines et des alcaloïdes d’ergot. Cependant, la majorité des mycotoxines, certaines trichothécènes en particulier (DON, toxine T2), ne possèdent pas ce type de propriété et ne sont pas retenues par les capteurs fixateurs.
ujourd’hui, le risque d’être confronté à des mycotoxines dans les exploitations laitières devient de plus en plus courant car il y a davantage d’ensilage, de matières premières et de coproduits dans les rations, de paille incorporée dans les mélangeuses, d’incidents climatiques… En outre, les vaches hautes “ productrices ingèrent de plus grandes quantités d’aliment et peuvent avoir des difficultés à détoxifier les nombreuses molécules produites par les champignons.
À
considérables „
Terre-net Magazine (TNM) : Comment gérer un risque mycotoxine en élevage ? Jérôme Larcelet (JL) : Avant de soupçonner les mycotoxines, il faut d’abord avoir éliminé tous les autres facteurs pouvant limiter l’ingestion et la production laitière : mauvaise conduite du troupeau, ration déséquilibrée, parasitisme, problème sanitaire… Étape suivante : réaliser une analyse pour confirmer ou non la contamination, mais 18
En effet, il peut y avoir des moisissures et pas de mycotoxines, l’inverse étant aussi possible. Il est donc préférable d’analyser la ration à l’auge plutôt qu’un seul aliment car tous peuvent être concernés (ensilage, paille, foin, céréales, tourteaux, coproduits…).
Le second moyen de lutter contre ces toxines est la désactivation enzymatique, qui repose sur l’utilisation d’enzymes. Lesquelles neutralisent la toxicité des mycotoxines en les dénaturant. La forme détoxifiée n’a alors plus d’incidence néfaste sur l’organisme des animaux. Quelle que soit la solution choisie, il faut traiter la ration à l’auge tant que celle-ci comporte des aliments contaminés. Le coût est d’environ 0,20 à 0,25 €/VL/jour.
TNM : Et si l’analyse se révèle positive ? JL : Il existe deux stratégies de lutte contre les mycotoxines. La première consiste à utiliser des capteurs fixateurs (argiles, parois de levures, charbons actifs), qui vont se lier
Terre-net Magazine I Octobre 2016
TNM : Quels effets ces substances toxiques ont-elles sur les vaches laitières ? JL : Les vaches laitières, comme d’autres ruminants, réussissent à se protéger des my-
E
T.V
RÉCUPÉ
Homolo Tracteur
Photos et textes non contractuels, photos réalisées sur terrain privé.
Il est recommandé de traiter la ration à l’auge tant que celle-ci comporte des aliments contaminés.
Liste des
(1) détails de la ga
STRATÉGIES
Un niveau de production élevé, combiné avec une action microbienne insuffisante et parfois une ration déséquilibrée (acidose subclinique, acétonémie, etc.) permet aux mycotoxines d’échapper à la détoxification. Elles sont alors absorbées au niveau de l’intestin comme chez les monogastriques. Or, elles peuvent être à l’origine de pertes économiques très importantes. Dans un troupeau laitier, divers symptômes, cliniques et subcliniques, peuvent apparaître, selon le nombre et le type de mycotoxines, et les interactions entre elles.
© TERRE-NET MÉDIA
Quatre mécanismes d’action sont observés : réduction de l’ingestion alimentaire, diminution de l’absorption nutritionnelle, altération des systèmes hormonaux, destruction des défenses immunitaires.
TNM : D’où viennent ces toxines et comment se développent-elles ? JL : Les mycotoxines sont des métabolites secondaires très toxiques, produits principalement par les moisissures (champignons) qui contaminent les cultures, et plus rarement les silos contenant des fourrages. Près de 400 molécules différentes ont été identifiées. Les plus courantes peuvent être classées en six grandes familles : aflatoxines, thricothécènes, fumonisines, zéaralénones, ochratoxines et alcaloïdes d’ergot. Les champignons fabriquent des mycotoxines pour se défendre lorsqu’ils sont en état de stress (thermique, hydrique…) ou quand il y a de la concurrence entre espèces. Les plus communs dans les champs du nord et l’est de la France sont du genre Fusarium. Les variétés semées, le climat, la présence
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d’insectes foreurs (pyrales), les techniques culturales, les incidents climatiques (grêle), les dates de semis et de récolte favorisent le développement des champignons, qu’il n’est donc pas facile de maîtriser. ●
© JÉRÔME LARCELET
Toutefois, chez les hautes productrices, la durée de transit des aliments à l’intérieur du rumen s’avère un peu plus courte : les micro-organismes ont donc moins de temps pour détoxifier ces molécules.
Parmi les symptômes les plus fréquents, citons la baisse de l’ingestion et de la production laitière, les troubles de la reproduction, l’augmentation du taux cellulaire… Sachant que souvent, les mycotoxines amplifient des symptômes déjà présents.
SUR LE WEB
cotoxines grâce à l’action détoxifiante de certains micro-organismes du rumen.
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STRATÉGIES
Incontournables
ID Agro, spécialiste néerlandais des bâtiments d’élevage multi-dôme, a imaginé un concept de stabulation ronde, sans mur ni espace perdu, offrant une ventilation efficace et un système de contention ingénieux par le centre. Confort de travail et bien-être des animaux sont optimisés. La table d’alimentation, répartie sur tout le pourtour, et les abreuvoirs ronds, placés régulièrement sur les barrières de séparation des enclos, garantissent une distribution rapide et sûre des rations.
Web -agri
Suivez le Sommet de l’élevage en direct sur www.web-agri.fr
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SUR LE WEB
Conçue au départ pour les bovins viande et la gestion de nombreux lots d’animaux (jeunes bovins, génisses, femelles taries, etc.), la Roundhouse peut aussi loger d’autres espèces (ovins, porcs sur paille…), y compris des vaches laitières sur aire paillée, ou abriter une salle de traite rotative. Sa forme ronde, sa hauteur relativement faible et ses couleurs lui permettent de se fondre dans le paysage.
Bovigen Scour vaccine contre les diarrhées des veaux Dernier né du laboratoire Virbac, BovigenScour réduit la sévérité des diarrhées néonatales des veaux laitiers et allaitants et l’excrétion de germes pathogènes. La vaccination se fait sur les mères 12 à 2 semaines avant le vêlage. Les anticorps se concentrent dans le colostrum, qui confère aux veaux une immunité passive dès leurs premières heures de vie. Ce vaccin protège contre les rotavirus, coronavirus et colibacilles F5. Demandez conseil à votre vétérinaire. 20
Ces niches à veaux de Constructeur Lenormand s’avèrent faciles et rapides à nettoyer parce qu’elles sont équipées de caillebotis plastiques basculants. Pour vider les cases, il suffit de déverrouiller le cadre et de lever l’ensemble de la batterie avec un chargeur ou un chariot télescopique. Les caillebotis basculent alors sous les niches : le fumier tombe sur le sol et peut donc être repris au godet. Une fois le nettoyage terminé, le châssis se replace automatiquement sous les cases.
© CONSTRUCTEUR LENORMAND
une stabulation ronde pour gérer facilement les lots
Une batterie de cases à veaux sur caillebotis basculants chez Lenormand
Le concours national charolais fera son show au Zénith de Cournon Après un Sommet de l’élevage sans animaux l’an dernier pour cause de fièvre catarrhale ovine, les organisateurs ont choisi le Zénith du parc des expositions de Cournon d’Auvergne pour redonner de l’éclat aux nombreux concours et présentations. Pour son concours national adultes, le Herd-Book charolais convie 430 reproducteurs, issus des meilleurs élevages français volontaires. « Les épreuves se dérouleront durant les trois jours du salon (les 5, 6 et 7 octobre) avec le jugement des sections le mercredi, les championnats le jeudi et les prix spéciaux le vendredi, précise Pascal Langevin, président de l’organisation. Un moment privilégié pour promouvoir la Charolaise, et rappeler ses qualités bouchères et maternelles.
Imrestor, une injection innovante contre les mammites Le laboratoire Élanco lance Imrestor, la première cytokine qui agit sur l’immunité des vaches laitières autour du vêlage. Avec deux injections sous-cutanées une semaine avant et dans les 24 heures suivant le vêlage, Imrestor diminue le risque de mammites cliniques durant le premier mois de lactation chez les vaches et les génisses. Ce produit préventif favorisant l’immunité est le premier à avoir reçu une autorisation de mise sur le marché. Demandez conseil à votre vétérinaire.
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La Roundhouse,
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Élaborées à la demande des éleveurs, les tables de vidange Modulo-bag de l’entreprise mayennaise VB-Trade simplifient le remplissage des seaux et brouettes de minéraux, aliments ou compléments, à partir de big bags peu maniables et généralement stockés au sol. Le système comporte un module central et est extensible à l’infini par l’adjonction de nouvelles tables, dont le prix est dégressif. Composées d’acier galvanisé, elles sont résistantes et simples à utiliser.
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Les tables Modulo-bag de VB-Trade facilitent la vidange des big bags
Terre-net Magazine I Octobre 2016
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© Liber Mundi-09/2016-photos Julien Radix
STRATÉGIES
Nouveau Raptor, le style, l’efficacité et l’innovation se transmettent depuis plus de 120 ans* Nouvelle cabine homologuée ROPS (structure de protection en cas de retournement) conforme aux normes de filtration Catégorie 4 pour la gamme cabine centrale. Intérieur cabine redéfini sur toute la gamme : Nouvel accoudoir intégrant un nouveau terminal pour la gestion de l’intégralité des fonctions du véhicule, nouveau siège conducteur de haute qualité… Nouveau Design du capot moteur avec nouvelle cinématique d’ouverture hydraulique pour un accès moteur plus ergonomique. Transmission BOSCH REXROTH avec MODE ECO et régulateur de vitesse, pour une gestion optimisée de la conduite sur route comme aux champs.
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Terre-net Média : Terre-net.fr - Web-agri.fr - Terre-net-Occasions.fr I Octobre 2016
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STRATÉGIES
Performance productions végétales
Maïs épi
Ensiler avec la rafle pour moins de 20 €/t Deux fois moins cher à récolter et à stocker que le maïs grain humide, l’ensilage de "maïs épi" ou "maïs rafle" est un aliment de choix pour concentrer les rations en énergie. Le point sur les usages et les recommandations avec Mickaël Sergent, nutritionniste au Clasel (Conseils et services en élevage) de la Mayenne et de la Sarthe. PAR ROBIN VERGONJEANNE // rvergonjeanne@terre-net-media.fr
L’
ensilage de maïs épi est une technique qui fait de plus en plus d’adeptes chez les éleveurs de vaches laitières souhaitant concentrer l’énergie du maïs afin d’introduire davantage de légumineuses dans la ration. Ainsi que chez les engraisseurs de jeunes bovins qui voient dans cet ensilage un concentré performant, sécurisé et parmi les plus économiques.
« Il faut retirer le bec rotatif et installer une interface spécifique entre le cueilleur à maïs et le rotor hacheur. Et ajouter un fond strié sous ce dernier. » L’éclateur doit être serré au maximum (1 mm) afin de pulvériser chaque grain.
10-12 jours après le maïs ensilage classique
Il est possible de distribuer 4 à 5 kg brut d’ensilage de maïs épi par vache laitière.
mise en boudin. » À part les changements sur la machine, le chantier est identique à celui d’un maïs fourrage plante entière. Le taux de matière sèche d’un ensilage de maïs épi doit se situer autour de 53-55 % afin d’assurer un tassement suffisant et une bonne conservation. Soit un taux d’humidité du grain entre 36 et 37 %.
Contrairement au maïs grain humide, « Le maïs épi se récolte un peu plus l’ensilage de maïs épi ne nécessite tôt que le maïs grain humide pour lequ’un seul chantier et se conserve sous quel l’humidité du grain doit descendre à 34-35 %. Il faut combâche en silo tunnel mencer à ensiler les classique, doté d’un front “ Un concentré épis 10 à 12 jours après la d’attaque pas trop large. performant, sécurisé date optimale d’ensilage du maïs plante entière », « Pour un débit de 2,5 ha et économique „ observe Mickaël Sergent. par heure environ, le coût est de 17 à 20 €/t brut, transport et bâche compris, estime Le rendement en rafle représente près Mickaël Sergent. C’est deux fois moins de 65 % de celui d’un maïs fourcher qu’un maïs grain humide : il faut rage plante entière classique : autour compter 13 €/t pour la moissonneuse, de 8 tMS/ha pour une parcelle avec un et 25 à 27 €/t brut pour le broyage et la potentiel de 12 tMS/ha en maïs fourrage. 22
Terre-net Magazine I Octobre 2016
L’un des intérêts de l’ensilage de maïs épi réside dans sa teneur énergétique importante (1,05 à 1,08 UF), qui est toutefois moins élevée que celle d’un maïs grain humide (1,20 UF) compte tenu de la dilution par les spathes et la rafle.
De l’amidon sécurisé Cette part de cellulose brute (9 % environ) sécurise aussi l’apport d’amidon vis-à-vis du risque de sub-acidose.
© CLASEL
Le maïs épi avec la rafle et les spathes se récolte avec une ensileuse équipée d’un bec cueilleur à maïs grain. « Cela demande tout de même quelques modifications et un peu de temps de préparation », avertit Mickaël Sergent, nutritionniste au Clasel (Conseils et services en élevage) de la Mayenne et de la Sarthe.
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17 à 20 €/t brut
Un cueilleur à maïs grain doit équiper l’ensileuse.
Pour
Pour le nutritionniste : « Le maïs épi augmente la part d’amidon lent, ou "bypass", qui se dégrade plutôt dans l’intestin et non dans le rumen comme c’est principalement le cas avec du maïs grain humide et à plus forte raison avec une céréale comme le blé ou l’orge. » « Dans une ration classique pour vaches laitières, on peut tout à fait distribuer 4-5 kg bruts d’ensilage de maïs épi par animal », conseille Mickaël Sergent.
« Et il est possible de monter à 10-12 kg bruts/VL dans celles à base de foin ou de fourrages déficitaires en énergie comme par exemple l’ensilage de luzerne. »
Distribué à volonté pour les jeunes bovins Pour limiter l’acidose, l’ensilage de sorgho (4 à 5 kg) peut constituer un bon complément. Les valeurs en UF et MAT de cette plante sont similaires à celles d’un ensilage de maïs plante entière, sans amidon cependant. Le maïs rafle convient très bien également pour les rations d’engraissement.
SUR LE WEB
STRATÉGIES
L’interview vidéo de Mickaël Sergent sur www.terre-net.fr/mag/59maisepi Web -agri
VALEURS ALIMENTAIRE Maïs épi complet à 53 % de MS UFL : 0,57 UFL/kg brut UVF : 0,56 UFV/kg brut PDIN : 35g/kg brut PDIE : 52 g/kg brut
(1,08 UFL/kg MS) (1,05 UFV/kg MS) (61 g/kg MS) (98 g/kg MS)
Amidon : 61,6 % de la MS MAT : 8,3 % de la MS Cellulose brute : 9 % de la MS Source : table Inra 2007
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La station d’Arvalis-Institut du végétal, située à Saint-Hilaire-en-Woëvre dans la Meuse, a testé avec succès cet aliment sur des taurillons charolais.
L’ensilage de maïs épi se conserve sous bâche en silo tunnel classique. Le front d’attaque doit avancer au minimum de 20 cm par jour.
La ration, contenant seulement 12,7 kg bruts de maïs épi et 2,6 kg de tourteaux de colza (+ CMV et paille à volonté), a permis un GMQ de 1 894 g/j sur la durée d’engraissement (de 400 à 740 kg). ●
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23 Terre-net Média : Terre-net.fr - Web-agri.fr - Terre-net-Occasions.fr I Octobre Pour plus d’information, contactez-nous: yfond@itanco.com / 06 11 85 192016 01 / www.itanco.com
Essai
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MACHINISME
Qui remportera le match entre le télescopique JCB AgriPro 541-70 et le tracteur Deutz Agrotron de l’éleveur, doté d’une fourche MX 120 ?
Manutention
Télescopique vs chargeur frontal : le JCB AgriPro gagne sur tous les tableaux Nicolas Carouge, éleveur dans la Somme, a essayé le nouveau télescopique JCB AgriPro 541-70. D’un côté, ce spécialiste de la manutention muni de la transmission DualTech VT, fruit du travail des ingénieurs de la marque qui ont assemblé deux boîtes : de 0 à 19 km/h, l’engin se déplace avec précision grâce à l’hydrostatique ; de 19 à 40 km/h, la Powershift garantit force de traction et dynamisme. De l’autre côté, le tracteur Deutz Agrotron de l’agriculteur, doté d’une fourche MX 120. Confrontation. PAR SÉBASTIEN DUQUEF // sduquef@terre-net-media.fr
L
e contexte de l’essai matériel de ce numéro d’octobre est simple : Nicolas Carouge élève, avec son frère et son oncle, près de 300 bêtes à Maison-Roland, à côté d’Abbeville dans la Somme. En parallèle, cet ancien mécanicien agricole, passionné par les machines et les nouvelles technologies, cultive des betteraves,
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des céréales, du maïs et des prairies sur 205 ha environ. Autant dire que les trois hommes ne manquent pas d’occupation. Au quotidien, un Deutz Agrotron doté d’un chargeur frontal assure la manutention de la ferme. Il y a six mois, JCB a lancé un nouveau télescopique, l’AgriPro 541-70. L’occasion pour Nicolas de comparer les deux techniques
Terre-net Magazine I Octobre 2016
pour charger/décharger ballots de paille, bottes de foin, etc. Et pour la rédaction de vérifier la pertinence de la nouvelle transmission DualTech VT, que le constructeur n’hésite pas à qualifier de "révolutionnaire". L’engin essayé dispose en effet d’une double boîte. De 0 à 19 km/h, la machine roule grâce à l’hydrostatique. De 19 à 40 km/h,
SUR LE WEB
MACHINISME Nicolas Carouge, donne son avis, en vidéo, sur www.terre-net.fr/mag/59nicolas Web -agri
« Quelle réactivité ! Impressionnant. Inutile de parcourir de longues distances pour atteindre 40 km/h. À faible allure, cette boîte est extrêmement précise et, au transport, elle déménage. »
© TERRE-NET MÉDIA
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Côté tracteur, cela dépend évidemment du modèle derrière le chargeur. Le choix de la transmission s’avère par conséquent très large : semi-Powershift, Powershift ou encore à variation continue.
S’il doit remplacer un jour son vieux Deutz, Nicolas Carouge choisira probablement un télescopique.
Transmission : le télescopique l’emporte
la Powershift prend le relai, sans que le conducteur ne s’en aperçoive. La DualTech VT peut être assimilée à une transmission à variation continue : un inverseur hydraulique au volant et sur le joystick, et aucune vitesse à
« Comparé à mon Agrotron, il n’y a pas photo. En matière de débit de chantier, le télescopique l’emporte haut la main », déclare le jeune éleveur. Comme pour le confort d’utilisation d’ailleurs. « La suspension de flèche est efficace. Même
gérer : leur passage est automatique. Pas d’embrayage non plus, d’où des manœuvres facilitées. « Du coup, je peux me concentrer sur mon travail », fait remarquer l’agriculteur, qui a également testé la transmission sur la route.
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Essai
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MACHINISME
L’adhérence, le point faible des télescopiques. « Je ne parviens pas à remplir correctement le godet. Dès que je force, le JCB patine », raconte l’éleveur.
à grande vitesse dans les chemins, on en sent ni les à-coups ni les chocs du mât. Je suis moins secoué que dans mon tracteur. » Sans parler de la prise en main, très facile. « Il m’a fallu moins d’une heure pour maîtriser les principales fonctions. » Au niveau maniabilité aussi, c’est le spécialiste de la manutention qui gagne. « Un tracteur, tel qu’il soit, ne pourra jamais rivaliser avec un télescopique ! », insiste l’agriessayeur.
vaillent beaucoup sur le design des capots et la taille des moteurs, seule façon d’accroître la visibilité à droite des machines. En effet, le mât de l’engin et le positionnement de la cabine à gauche masquent en partie le champ de vision. « Sur ce point, le tracteur risque de conserver longtemps une longueur d’avance », ajoute l’éleveur. Les tracteurs tirent leur nom de leur capacité à tracter, donc à
adhérer. Pour améliorer encore leurs performances, ils possèdent des roues arrière plus grandes. À l’inverse, pour une meilleure maniabilité, les quatre roues du télescopique sont de taille égale. Or, un petit diamètre à l’arrière réduit considérablement l’adhérence. « Un inconvénient sur le JCB. Je n’arrive pas à remplir correctement le godet. Dès que je force, l’AgriPro patine », raconte
Une question de conception bien sûr. Les quatre roues directrices permettent d’aller à peu près partout. Et n’oublions pas la position de roulage "en crabe". Pour accéder aux recoins d’un silo ou d’une étable, c’est vraiment idéal.
Côté adhérence, l’avantage est au tracteur
« En termes de visibilité, mon Deutz sort vainqueur », enchaîne Nicolas. Le capot plongeant augmente fortement le champ de vision, d’autant que le chauffeur est assis en face de son accessoire. Les constructeurs de télescopiques tra26
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« Quand je nettoie la stabulation avec le tracteur, je dois enlever tous les poteaux, barrières et obstacles se trouvant sur le chemin. Avec l’AgriPro, ce n’est pas utile », s’exclame le producteur laitier.
Entre le télescopique et le tracteur, il n’y a pas photo concernant la hauteur de levage.
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MACHINISME l’agriessayeur. Même en enclenchant les quatre roues motrices, ça glisse ! Ainsi, le tracteur prendrait l’avantage et pourtant... Les fabricants de matériel agricole ont adapté la plupart de leurs accessoires pour les atteler sur un télescopique.
Des accessoires plus faciles à utiliser
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« Certes, le mien a 12 000 h, mais c’est certain, la capacité de levage, la force d’arrachement et le débit hydraulique sont supérieurs sur le télescopique. » Rapide, maniable, puissant, polyvalent, confortable, avec une bonne visibilité : hormis la traction, le "télesco" n’a plus grand-chose à envier à son rival !
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Pailleuse, dérouleuse, godet désileur, mélangeur, distributeur sont même plus simples à utiliser qu’avec un tracteur. « Depuis que j’ai essayé le JCB AgriPro, j’en suis convaincu : la puissance hydraulique est plus élevée que sur un tracteur. »
Question visibilité, le tracteur risque de conserver encore longtemps une longueur d’avance.
Selon le producteur toutefois, les deux modes de manutention se défendent. « Essayer le télescopique, c’est l’adopter. Aujourd’hui malheureusement, fini les achats coup de cœur ! Il faut raisonner ses investissements et choisir des matériels correspondant le plus à ses besoins. En élevage, le luxe n’est pas possible. »
Pour nettoyer les étables, le télescopique a fait gagner beaucoup de temps. Nicolas n’a pas enlevé de barrières, ni nettoyer les angles à la fourche : manœuvrer dans les bâtiments est un jeu d’enfant.
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Essayer le télescopique, c’est l’adopter ! Hormis la traction, le "télesco" n’a plus grand-chose à envier à son rival, le tracteur !
« Cependant, les tracteurs sont équipés d’un relevage et d’une prise de force. Pas les télescopiques. Je ne peux donc pas travailler au champ avec l’AgriPro, pour la fenaison par exemple. »
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SUR LE WEB
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« Néanmoins, si un jour je dois remplacer mon vieux Deutz, le télescopique remportera probablement le match. Pour le moment, je conserve mon tracteur avec chargeur », conclut-il. ●
Le télescopique AgriPro 541-70 en détail sur www.terre-net.fr/mag/59agripro Web -agri
Le JCB AgriPro, très maniable, est à l’aise partout et précis dans ses déplacements.
Terre-net Média : Terre-net.fr - Web-agri.fr - Terre-net-Occasions.fr I Octobre 2016
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MACHINISME
Incontournables
Épandeur Sniper : déjà quatre modèles de précision pour Chevance L’entreprise bretonne s’est associée au spécialiste bourguignon de l’épandage pour développer quatre épandeurs de précision, les Sniper, très bien équipés de série : tablier accompagnateur fixé au fond mouvant, porte anti-éboulement, régulation automatisée grâce au débit proportionnel à l’avancement (DPA)... Ce dispositif et la prise en compte du chargement réel par pesée garantissent une précision d’épandage hors pair. Plusieurs brevets ont été déposés pour cette nouvelle gamme, notamment pour les marteaux mobiles escamotables, dotés de couteaux au carbure sur les hérissons verticaux.
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Trois andaineurs Liner supplémentaires chez Claas Claas élargit sa gamme d'andaineurs à double rotor. Au programme : trois modèles en plus dès la saison 2017, les Liner 1600, 1600 Twin et 1700, pour travailler jusqu'à 6,9 m de largeur. Munis d’un châssis plus stable, ils peuvent circuler à 40 km/h. Le principal changement : l'articulation des rotors pour plus de stabilité au travail. Côté commandes, c’est simple. Pas de terminal, l’engin se pilote grâce aux distributeurs du tracteur. Parmi les autres évolutions, l’articulation 3D sur chacun des rotors. Leur support suit parfaitement le sol grâce à une rotule placée à l’avant. Sur chaque rotor, trois roues assurent le suivi du terrain, même dans les virages.
Kuhn étoffe sa gamme de mélangeuses distributrices Profile et lance 18 modèles supplémentaires, de 9 à 15 m3 de capacité (45 à 110 vaches). La nouveauté : le mélange est réalisé par une seule vis verticale pour un rapport capacité/hauteur optimisé. La conception de la vis, à double pas, garantit la qualité du mélange. Trois configurations différentes seront commercialisées : DL (distribution directe grâce à une goulotte ou un tapis latéral), CL (un tapis transversal à l’avant ou à l’arrière amène l’aliment) et Plus (disposant d’une turbine de paillage). La pesée électronique Kuhn KDW340 mémorise différentes rations, par animal ou par lot. 200 plages mémoires enregistrent jusqu’à 25 recettes pouvant contenir chacune huit ingrédients.
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Kuhn Profile : 18 modèles en plus de mélangeuse distributrice monovis
Jeulin revisite la gamme Palès
La presse enrubanneuse FastBale de Vicon ne s’arrêtera pas ! Vicon confirme sa volonté de devenir leader de la presse à balles rondes. Deux nouveautés majeures en un seul engin : FastBale. Tout d’abord, cette machine à chambre fixe non-stop, la seule du marché, associe une enrubanneuse. Le tout formant le modèle le plus compact de presse combinée. Seconde innovation : les deux chambres accolées. La première partie de l’engin travaille comme une pré-chambre : elle conçoit les 2/3 de la balle, le reste étant formé dans le deuxième compartiment. Du coup, plus besoin de s’arrêter ! Le liage s’effectue dans la seconde chambre. Une fois liée, la balle est rapidement transférée vers l’enrubanneuse. 28
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Le plus grand élevage laitier robotisé au monde se trouve au Chili Située à 500 km au sud de Santiago du Chili, la ferme Fundo El Risquillo, qui compte 6 500 vaches laitières, est devenue la plus grande exploitation robotisée au monde après l’acquisition de 64 robots de traite VMS DeLaval. Conséquences de cette automatisation : la production par vache a augmenté de 10 %, les bêtes sont moins stressées et en meilleure santé, et les charges de main-d’œuvre ont baissé significativement. L’installation est dimensionnée pour 4 500 femelles (une salle de traite rotative accueille le reste du cheptel). Dans les bâtiments, matelas, brosses, lumière et ventilation contribuent au bien-être des animaux.
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Pressez-vous
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Jeulin présente une nouvelle génération d’autochargeuses à coupe rotative, les Palès (18 à 46 m3). Le réservoir hydraulique a été déplacé pour améliorer la stabilité de l’engin. Le fabricant a également réduit le diamètre des démêleurs pour obtenir un flux de matière plus régulier. Il a aussi changé de position celui du bas pour faciliter l’acheminement du fourrage. Enfin, le tapis de déchargement a pris de l’ampleur. Il passe de 600 à 800 mm pour gagner du temps au niveau de la distribution.
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Fabriqué en et pour l’Europe
Riche de 12 modèles avec des puissances allant de 130 à 175 ch ainsi que deux types de transmissions K-VT et K-Power Plus, la nouvelle série M7001 répond aux normes anti-pollution Stage 4 final. Tout en conservant leur simplicité d’utilisation, ces nouveaux tracteurs embarquent les dernières technologies : variation continue, GPS, automatismes de bout de champs, pour ne citer que les principales. Avec une garantie constructeur minimum de 3 ans, les nouveaux tracteurs M7001 sauront satisfaire les attentes des plus exigeants.
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Pleins phares
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Prémix, le robot de cuisine d’Émily Émily se lance dans la cuisine. À Tréflévénez dans le Finistère, les ingénieurs de la marque ont mis au point avec Tuffigo Rapidex, fabricant de matériel pour élevages hors-sol, une installation qui prépare les rations en suivant la recette de l’éleveur. À la clé : précision, confort de travail et gain de temps. D’où des économies et un quotidien simplifié pour les producteurs.
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PAR SÉBASTIEN DUQUEF // sduquef@terre-net-media.fr
« Avec le Prémix, il est facile de suivre les stocks d’ingrédients et de passer les commandes à temps », constate Catherine Bier, éleveuse en Bretagne.
Catherine, huit trémies sont utilisées. Chacune d’elles est reliée à une cuve mélangeuse par d’une vis sans fin flexible qui achemine les bonnes quantités, matière première après matière première.
heure de travail en moins à chaque ration „
Par rapport aux autres équipements, la précision augmente grâce à des pesons.
L’outil paraît simple. Et pourtant, il est très précis. Son point fort, le gain de temps considérable qu’il procure à l’éleveur : une heure de travail en moins à chaque ration.
D’habitude, un calibrage définit le nombre de tours de vis à effectuer pour parvenir à la dose voulue.
La bonne dose de chaque aliment
La machine doit être souvent réétalonnée. Les pesons du Prémix stoppent la rotation de la vis dès que le poids de l’aliment est atteint.
Comment le robot d’alimentation Prémix fonctionne-t-il ? Rien de plus facile ! Le producteur enregistre les doses de chaque ingrédient (32 au maximum) sur un écran. Pour composer le festin des vaches de
Pas besoin de calibrage, ni de réajustement. La quantité obtenue correspond toujours à celle souhaitée. Et si jamais elle était insuffisante ? Lorsque la vis tourne et que le poids de la trémie de mélange ne change
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pas, le dispositif le détecte et lance une alerte. L’opérateur a plusieurs possibilités : soit il choisit de poursuivre la préparation, soit il remplit la trémie concernée et débloque ensuite la machine. Peu importe l’option prise, les proportions de la ration sont enregistrées. « Le Prémix est très efficace. Les salariés sont heureux, ils ne manipulent plus de seaux !, explique l’éleveuse avec le sourire. »
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C
atherine Bier, éleveuse de bovins laitiers à Châteauneuf-du-Faou dans le Finistère, s’est récemment équipée d’une installation pour mélanger les aliments, de marque Émily, le constructeur de godets basé “ Une près de l’exploitation.
Grâce à la configuration de l’installation, il est possible d’intégrer et de mélanger dans le Prémix jusqu’à huit matières premières différentes.
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MACHINISME
« Du coup, ils jouent le jeu car je suis tout de suite au courant des écarts. Mais attention, ce n’est pas du "flicage" non plus. » Parmi les autres avantages : l’anticipation des achats de matières premières. « Auparavant par exemple, la réserve de tourteau permettait de tenir 15 à 25 jours. »
Des bénéfices pour le lait
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« Les employés ont immédiatement compris l’intérêt d’enregistrer les quantités distribuées. Ils savent que toutes les étapes de la préparation sont tracées. »
« Maintenant, c’est 20 jours pile, puisque les doses sont toujours les mêmes. Il est plus facile de suivre les stocks et de passer les commandes à temps. Sans parler, là encore, des économies générées », raconte Catherine.
Le robot n’est en place que depuis quelques mois mais Catherine est déjà convaincue des effets bénéfiques sur la lactation du troupeau. Le taux butyreux (TB) du lait, en particulier, lui pose bien moins de problèmes. En effet, la ration est plus régulière, un élément essentiel dans l’alimentation des animaux. Quant au tarif enfin , il varie selon le nombre de produits à mélanger. Pour la partie centrale, c’est-à-dire la cuve de mélange et les composants d’automatisation, l’investissement est raisonnable : 15 000 € dans le cas de Catherine. « Avec les économies réalisées, le retour sur investissement devrait être rapide », note l’éleveuse. ●
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L’écran de contrôle enregistre les données.
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« Les vaches aussi sont contentes : leur repas est identique, quel que soit celui qui le prépare ! Et moi, je fais des économies. »
Trois pesons rendent le Prémix précis et fiable.
Les ingrédients sont stockés dans des trémies.
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LE DOSSIER
Grand angle
Télescopiques agricoles
AUCUNE TÂCHE NE LEUR RÉSISTE PAR BENOÎT EGON ET SÉBASTIEN DUQUEF // begon@terre-net-media.fr // sduquef@terre-net-media.fr
© FOTOLIA // CRÉATION TERRE-NET MÉDIA
Il se vend chaque année de plus en plus de télescopiques dans les exploitations françaises. Quelles machines sont disponibles chez les principaux constructeurs ? Qui est le leader du secteur ? Quelles nouveautés sont arrivées récemment sur le marché ? Quels sont les derniers accessoires proposés par les firmes ? Réponses à ces questions dans les pages suivantes.
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LE DOSSIER
Marché du télescopique
De plus en plus d’engins sont commercialisés II y a quelques années, les télescopiques étaient rares dans les fermes françaises. Depuis, le nombre d’immatriculations ne cesse de progresser, passant de 2 419 machines en 2010 à plus de 3 500 en 2015. n 2014, dernière année où nous disposons des chiffres par marque, ce sont les ventes de télescopiques JCB qui progressent le plus fortement. Elles augmentent de 6,1 %, tandis que celles des modèles Manitou, leader historique sur ce produit, reculent de 7,8 %. JCB devient donc numéro 1. Merlo accuse une baisse de 5,9 % mais conserve sa troisième place. Claas et Dieci, eux, continuent leur progression. Plus de 10 marques en effet se partagent le marché. Certaines sont très spécialisées telles que Manitou ou Merlo, d’autres sont full-liners, attirées par ce segment porteur, comme DeutzFahr ou Massey Ferguson. Passons en revue leurs gammes de produits et découvrons les principales nouveautés.
Évolution du nombre de télescopiques vendus en France entre 2010 et 2015 Source : SIV-Diva, Axema
2 419
2 949
3 899
2010
2011
2012
4 698
3 203
3 564
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2014
2015
© INFOGRAPHIES TERRE-NET MÉDIA // IMAGES : FOTOLIA
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Parts de marché des télescopiques en France en 2014
30,4
26,8
JCB
4,9
14,6
Manitou
3,8
8,3
Merlo
2,2
5,1
Claas
Dieci
1,9 1,5
Caterpillar
Massey Ferguson
New Holland
JLG Deutz-Fahr
Bobcat
0,4 Autres
Source : SIV-Diva, Axema
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LE DOSSIER
Les Manitou MLT 840 et 1040 passent en phase 2 Dès la fin de l’année, les Manitou MLT seront remplacés par des modèles d’appellation identique, mais dotés de nombreuses améliorations.
L
Ce n’est pas le seul changement cependant. En effet, le débit hydraulique est plus élevé et passe à 200 l/min. Les nouveautés concernent essentiellement le confort. En cabine, l’insonorisation a été revue et le niveau de bruit diminue de 7 décibels selon le constructeur. Des rétroviseurs électriques chauffants font également leur apparition. Quatre phares de travail à Led complètent l’équipement autour du poste de conduite. Sur
Même si de l’extérieur, peu de modifications sont perceptibles, la phase 2 présente des améliorations importantes.
la flèche, les graisseurs sont déportés pour faciliter la maintenance et la suspension est asservie à la vitesse d’avancement. Les commandes de flèche ont aussi été retravaillées avec différentes fonctions hydrauliques. La levée et le télescopage
Caterpillar dévoile la série D
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e millésime 2017 des MLT 840 et MLT 1040 reçoit un moteur John Deere de 141 ch, conforme aux normes Stage IV. Ces télescopiques gagnent ainsi 4 ch par rapport aux anciennes générations.
pourront donc s’effectuer simultanément. Parmi les nouvelles fonctionnalités : le secouage de godet automatisé et la remise à niveau pré-sélectionnée de celui-ci. Elles viennent améliorer le confort de travail et la productivité des machines. ●
transmission hydraulique à deux vitesses, très simple d’utilisation, car nécessitant peu de changement de vitesse. Doté d’une hauteur maximale de levage de 9,8 m, le TH3510 vient compléter la gamme Cat et se positionne entre le TH407C (7 m) et le TH414C (14 m).
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Il dispose d’un moteur Caterpillar et d’une transmission Powershift. Les deux nouvelles machines comportent un système de freinage sur les deux ponts.
Le gabarit, l’une des principales différences entre les modèles TH306D et TH3510D
.
Après la série C, introduite en 2013, la marque annonce l’arrivée de deux chargeurs télescopiques Cat série D : les TH306D et TH3510D.
C
aterpillar lance les TH306D et TH3510D, qui inaugurent une nouvelle série D de télescopiques Cat.
remorque. Le TH306D est un chargeur compact, idéal pour manœuvrer dans les bâtiments d’élevage et les espaces étroits.
Ils sont équipés de moteurs Stage IV, sont homologués en tant que tracteurs agricoles et peuvent donc être attelés à une
La hauteur et la capacité de levage atteignent respectivement 6 m et 2 800 kg. Cette machine possède également une
À noter, de nombreux points forts comme la cabine entièrement repensée et ergonomique, les amortisseurs de fin de course, la meilleure visibilité sur le côté droit. Le ventilateur réversible hydraulique et les multiples options, comme l’ordinateur de bord intégrant une caméra de recul, augmentent le confort de travail. Sans oublier l’accoudoir réglable, le joystick proportionnel et les nouvelles commandes, elles aussi ergonomiques. ●
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LE DOSSIER
La DualTech VT de JCB, une révolution La transmission DualTech VT, présentée il y a peu, est désormais disponible sur l’AgriPro. À petite vitesse, c’est la boîte hydrostatique qui travaille. Dès que le véhicule atteint 19 km/h, la semi-Powershift prend le relai.
En fait, l’engin profite de la précision de l’hydrostatique de 0 à 19 km/h et au-delà de cette vitesse, du rendement et de la capacité de traction de la semi-Powershift. Côté technique, rien de sorcier ! Les in-
Les deux systèmes fonctionnent de manière indépendante. Pour passer de l’un à l’autre, rien à faire : c’est automatique et imperceptible pour le conducteur. En réalité, une sorte de double embrayage assure la transition. Il agit de façon synchronisée afin que la vitesse soit identique, quelle que soit la transmission active. Sur l’hydrostatique, le module travaille en première vitesse. Le temps de réponse est court. La vitesse s’ajuste précisément et la
Pour passer d’une transmission à l’autre, c’est automatique et imperceptible pour le conducteur.
Les Massey Ferguson TH débarquent
le frein de parking électrique et automatique, et l’alimentation en bout de flèche offrant une 4e et 5e fonction hydraulique.
Après plusieurs années de bons et loyaux services, la gamme de télescopiques Massey Ferguson a été entièrement renouvelée pour Innov-Agri. Plus large, elle propose plus de puissance moteur et des capacités de levage accrues.
Une fonctionnalité originale, le Cushion Retract, permet un retour en position basse de la flèche et du tablier, sans aucun à-coups, pour davantage de confort. ●
À
Innov-Agri, vous avez peut-être pu découvrir les nouveaux télescopiques TH de Massey Ferguson. La capacité de levage du plus gros d’entre eux, le MF TH.7038, monte à 3 800 kg. Le débit du circuit hydraulique, qui monte à 190 l/min, réduit la durée des cycles de manutention pour gagner en efficacité. La hauteur de levage varie de 6 à 7 m selon des modèles. Les moteurs de cette nouvelle gamme sont conformes à la norme Tier 4
final et développent jusqu’à 130 ch. Tous les engins sont munis d’une transmission hydrostatique. Le TH 60.30 dispose d’une boîte à deux vitesses hydrauliques, les autres d’une transmission à quatre vitesses (deux mécaniques et deux hydrauliques). Le design du capot, la vitre incurvée et la nouvelle conception de l’essuie-glace augmentent nettement la visibilité. À noter également, en option : l’inversion automatique du sens du ventilateur moteur,
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Pour percer le secret de celle-ci, il faut soulever le capot. Bizarre... elle rassemble une transmission semi-Powershift et hydrostatique. L’AgriPro (découvrez l’essai de ce télescopique p. 24-27) possèderait-il deux boîtes de vitesses ?
génieurs JCB ont commencé les études en 2010. Partis d’une feuille blanche, ils rassemblent deux transmissions en une.
Les télescopiques TH de Massey Ferguson sont munis d’une transmission hydrostatique.
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AgriPro est en passe de devenir le nouveau fleuron de JCB. Il faut dire qu’il permet de piloter la transmission DualTech VT, première du genre.
Le changement est doux, de 19 à 40 km/h. Cette technologie, associée au moteur JCB ÉcoMax Tier 4 final, fait baisser la consommation de carburant de 15 % environ selon l’équipementier. ●
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L’
plage de réglage est infinie de 0 à 19 km/h. Plus le conducteur appuie sur la pédale, plus l’engin accélère. Côté Powershift, les rapports 2, 3 et 4 sont utilisés.
LE DOSSIER
Multifarmer 40.9 : vous allez préférer le télescopique
transmission CVTronic, munie de deux blocs hydrostatiques alimentés par une pompe à commande électronique. Résultat : une accélération douce et progressive de 0 à 40 km/h.
Chargeur frontal plutôt que télescopique pour bénéficier des performances du tracteur ? Merlo a coupé court à cette question avec une arme redoutable, le Mutifarmer.
Le couple est étonnant. En effet, à basse vitesse, les deux motorisations fonctionnent conjointement, ce qui génère 12 % de couple supplémentaire par rapport à une transmission hydrostatique conventionnelle.
râce à la cabine suspendue hydrauliquement, le confort dans le Merlo Multifarmer 40.9 est proche de celui d’un tracteur. Et côté maniabilité, l’avantage est clairement donné au télescopique. En effet, l’engin bénéficie de quatre roues directrices. Toutefois, pour les déplacements sur route, il est préférable de passer en deux roues pour maintenir un niveau de sécurité correct. Le verrouillage des essieux garantit la stabilité du véhicule quelle que soit son utilisation. En mode tracteur, l’essieu arrière perd son pivot pour accroître la traction et assurer la stabilité. À l’inverse, en mode chargeur, l’avant se fige pour maintenir la machine en manutention. Le système corrige même automatiquement le dévers latéral, jusqu’à 20 % de déclivité. Pratique quand vous utilisez par exemple des fourches à palette. Si le terrain est accidenté, pas facile de les aligner avec le sol. L’opérateur
actionne le système manuellement grâce à un interrupteur et modifie l’inclinaison de l’appareil afin qu’il soit bien parallèle. Prendre la palette devient alors un jeu d’enfant.
À bord, l’espace est au rendez-vous, avec une cabine de 1 010 mm de large, l’une des plus spacieuses de sa catégorie. Parmi les autres avantages : le système de ventilation de la climatisation répartit le flux d’air de façon homogène à l’intérieur de l’habitacle. ●
À l’arrière, le relevage dispose d’une capacité de 7 t. Avec des outils assez lourds, le lestage avant est juste. Un conseil cependant : fixer un godet ou un accessoire sur le panneau pour faire contrepoids. Au champ, il suffit d’allonger le bras pour augmenter le porteà-faux et ainsi, l’adhérence du véhicule selon les besoins. Le gain de poids permet naturellement des économies sur la consommation de carburant. Côté puissance, le moteur Deutz libère 156 ch et répond aux exigences de la norme Tier 4 interim. Le point fort : la
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Le confort dans le Multifarmer est proche de celui d’un tracteur.
Chez Claas, le Scorpion simplifie la vie
Pour les tâches nécessitant un régime moteur et une vitesse constante, le télescopique est muni d’un régulateur de vitesse et d’un accélérateur à main électronique. Pour les travaux d’affouragement, de paillage, voire de balayage, le débit d’huile est constant.
Avec un poste de conduite ergonomique et une visibilité optimale, le confort est la priorité de la marque, sans pour autant négliger les autres équipements.
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Un accélérateur à main électronique stabilise le régime du moteur. De même, de 0 à 15 km/h, la vitesse d’avancement du chargeur est réglée en continu par le biais du régulateur de vitesse, pour les gammes escargot et tortue.
Du 6030 au 9055, vous avez le choix entre huit engins dont la capacité de levage varie de 3 à 5,5 t et la hauteur de levée de 6 à 9 m.
Enfin, le confort fait partie des priorités de la marque. Le marchepied réglable facilite l’accès à la cabine. Le poste de travail est ergonomique et les larges surfaces vitrées offrent une visibilité optimale. Compartiment réfrigéré, autoradio Bluetooth… tout a été prévu pour rendre les journées de travail agréables.
Un moteur quatre cylindres Deutz de 3,6 l de cylindrée équipe les plus petites machines. Sur les deux plus puissantes, la cylindrée passe à 4,1 l. Question transmission, c’est de la variation continue. Ainsi, le Scorpion atteint une vitesse maximale de 40 km/h. La vitesse et la force de poussée sont adaptées en permanence sans que le chauffeur n’ait à intervenir. Trois plages de vitesse 36
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onnaître les capacités d’un Scorpion, c’est simple. Il suffit de regarder les chiffres. Les deux premiers indiquent la hauteur de levage et les suivants, la charge maximale. Autrement dit, un Scorpion 7035 embarque 3,5 t à 7 m au-dessus du sol !
Le Scorpion dispose d’un régulateur de vitesse.
existent pour adapter la réactivité de la machine en fonction de l’application : • Escargot : de 0 à 7 km/h ; • tortue : de 0 à 15 km/h ; • lièvre : de 0 à 40 km/h. Tous les modèles sont commercialisés en version 20 km/h, 30 km/h et 40 km/h.
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Le tableau de bord, placé sur le montant droit de la cabine, affiche les états de fonctionnement de la machine. Sur les quatre plus gros modèles, le joystick est solidaire du siège pour commander le bras télescopique. Sur les autres, il est situé sur le bord de la cabine. ●
LE DOSSIER
Retour en force de Dieci avec l’Agri Tech VS Evo2 Variation continue, relevage 3 points dernière génération, 140 ch... La deuxième version de l’Agri Tech VS est bien équipée.
MAGELLAN Pour garder les pieds des vaches plus au sec !
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a famille Dieci Agri Tech s’agrandit. En plus du 32.9, elle accueille le 35.7. La particularité de cette gamme : sa polyvalence. En combinant les fonctions d’un chargeur télescopique et d’un tracteur de petite puissance, elle réalise tous types de travaux. La transmission Dara, à variation continue, améliore la motricité et
La motorisation Fiat Powertrain de 140 ch, combinée à la transmission VS Evo2, limite la consommation de carburant. À l’arrière, le relevage 3 points permet de réaliser des tâches variées. Surtout qu’il dispose d’une capacité de relevage de 4 t et d’une prise de force mécanique. L'Agri Tech 35.7 VS Evo 2 est également doté d'un système flottant et "anti-dumping" qui limite fortement les oscillations ressenties lors des déplacements. ●
New Holland série LM : de la performance et du confort La gamme New Holland a été revue pour répondre aux besoins des clients, qui veulent lever du lourd de plus en plus haut.
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gner 20 % de capacité de charge. L’angle de cavage facilite la vidange du godet. Côté hydraulique, la pompe débite 120 l/min (140 l/ min sur l’Élite) pour plus de productivité avec des cycles courts.
Le moteur Nef du constructeur intègre la technologie SCR Écoblue, conforme à la norme Tier 4 final. En version standard, ce bloc développe 121 ch.
Le confort n’est pas en reste, grâce aux commandes ergonomiques et à la bonne visibilité. Enfin, plus besoin de changer les vitesses, c’est automatique.
Sur la version Élite, le moteur est plus puissant et atteint 143 ch, ce qui permet à la machine de ga-
La transmission Powershift 4x3 étale la plage de vitesse pour faciliter les travaux de transport ou de manipulation de balles.
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es cinq nouveaux modèles New Holland – LM 6.32, LM 6.35 Élite, LM 7.35, LM 7.42 Élite et LM 9.35 – peuvent soulever 4 200 kg. Côté hauteur, le mât le plus long mesure jusqu’à 9,1 m.
Les LM soulèvent jusqu’à 4,2 t.
L’autre boîte, la 6x3, qui équipe l’Élite, dispose d’une fonction Auto-Shift : de 1 à 4, le conducteur passe les vitesses ; le système gère l’enclenchement automatique du 5e et 6e rapport. ●
• La première solution pour les couloirs de circulation qui évite la synthétisation de l’ammoniac sans casser le béton
Innovation
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les performances de la machine. Une pompe hydrostatique, associée à deux moteurs hydrauliques à pistons, maintiennent une puissance de traction élevée.
Dieci dispose d’une gamme complète. Ici, un Agri plus 40.7 VS Evo2.
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Bobcat allie confort et sécurité avec le TL34.65HF Agri
Pour plus de sécurité, Bobcat propose également un bouchon antivol de carburant, une prise électrique à l’arrière, un connecteur de frein de remorque, un support de plaque d’immatriculation éclairé.
Sur cet engin, muni d’un moteur maison et d’une transmission hydrostatique, tout a été pensé pour garantir le confort et la sécurité au travail. ort de 50 ans d’expérience dans le développement de moteurs, Bobcat équipe luimême ses télescopiques. Le bloc D34 répond aux exigences de la norme Tier 4 final sans filtre à particules. À la place, le constructeur utilise une vanne EGR, un Doc (catalyseur d’oxydation diesel) et la technologie SCR. Côté puissance, cette motorisation développe 75, 100 ou 130 ch selon l’engin sur lequel elle est installée. Le couple est très vite atteint grâce au turbo à géométrie variable et à la rampe d’injection haute pression. Concernant la transmission, chez Bobcat, c’est de l’hydrostatique. Cette technologie fournit une puissance homogène et
un couple élevé, pratique pour pousser ou creuser. Deux gammes de vitesses existent, le changement s’effectuant en roulant. Si vous transportez des charges lourdes, une fonction sélectionne automatiquement la vitesse la plus faible, ce qui garantit des déplacements précis, en toute sécurité. Le confort a sa place à bord ! Siège à suspension pneumatique, accoudoir, volant réglable, essuie-glace sur la vitre de toit, pare-soleil, hautparleurs et radio préinstallée… Tout est là pour limiter la pénibilité des travaux de manutention.
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Un système amortit les chocs liés à l’entrée/ sortie du mât. La flèche aussi est suspendue. Grâce au système SHS. l’opérateur règle la vitesse des mouvements de la flèche à l’aide des commandes placées sur le joystick. ●
La boîte hydrostatique fournit une puissance homogène.
Deux nouveaux modèles Deutz-Fahr Deutz-Fahr renouvelle sa gamme d’Agrovector avec les 30.6 et 35.10.
Les évolutions se trouvent surtout en cabine.
es Agrovecor 30.6 et 35.10 sont désormais équipés d’un moteur Deutz de 3,6 l de cylindrée en phase 4. Ce dernier utilise l’AdBlue, mais aussi un catalyseur d’oxydation et un filtre à particules. Il bénéficie également d’un filtre à air Powercore. Le plus gros modèle est capable de lever 3,5 t à presque 10 m. Le circuit hydraulique, propulsé par une
Case IH : stabilité et force de poussée Le groupe s’attaque au marché des télescopiques et renforce son image de full-liner.
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aptisée Farmlift, l’offre se compose de six télescopiques avec des capacités de charge de 2,5 à 4,2 t et des bras de 5,70 à 9,60 m. Tous respectent la norme EN 15000 et sont homologués à 40 km/h. Si le plus petit d’entre eux provient de chez Dieci, les cinq autres sont produits par CNH. L’entrée de gamme : le Farmlift 525. Un télescopique au gabarit compact, 1,99 m de haut sur 1,80 m de large, idéal à l’intérieur des stabulations et pour les travaux de faible
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pompe Rexroth, assure un débit important. Toutefois, c’est en cabine que les évolutions sont les plus visibles. Un terminal de grande taille pour un engin de ce type permet de nombreux paramétrages comme la temporisation des distributeurs. Afin de gagner en confort et en sécurité, une caméra de recul transmet l’image sur le moniteur. ●
Farmlift 635 et 742 (129 ch) reçoivent une Powershift 6x3, dotée de l’Auto-Shift (passage automatique des vitesses 4, 5 et 6). La force de poussée peut monter à 8,5 t. ●
hauteur. La firme annonce une bonne maniabilité avec un rayon de braquage de 3,40 m. Animé par un moteur 4 cylindres Kubota de 3,3 l (Stage IIIb/Tier 4i), il offre une capacité de charge de 2,5 t à 5,70 m de haut. Sous le capot des cinq autres Case : un bloc 4 cylindres FPT Stage IIIb (Tier 4i) développant 110 à 129 ch selon les modèles. Cette motorisation est munie d’un catalyseur SCR avec AdBlue. Concernant les transmissions, Case IH a opté pour une Powershift 4x3. Les
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Les engins Case IH sont homologués à 40 km/h.
LE DOSSIER
Accessoires
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es grandes tablées ne font pas peur au Mélodis 6T. Ce godet mélangeur d’Émily prépare la ration de plus de 80 vaches laitières en "un tour de pale".
cité de levage du télescopique doit être égale, au minimum, à 5 t.
De forme hélicoïdale, celle-ci mélange aussi bien les rations sèches que les ensilages ou l’herbe. Grâce au moteur intégré et à la large trappe, l’aliment peut être distribué à droite comme à gauche.
Le fond interchangeable en inox accroît encore la durée de vie de cet accessoire (en option sur tous les Mélodis 6T).
Côté économies, le mélangeur et la trappe hydraulique, pourtant fortement soumis à l’abrasion, promettent une résistance à toute épreuve grâce au Hardox 450.
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Un acier qui, selon la marque, augmente la longévité de l’outil. Quatre modèles de 5,1, 5,5, 5,9 et 6,3 m3 composent la gamme. Pour pouvoir les utiliser, la capa-
En outre, la matière glisse parfaiLe Mélodis 6T prépare en "un tour de pale" la ration de plus de 80 vaches laitières. tement sur l’inox, ce qui améliore l’efficacité du godet. ●
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Le godet mélangeur Mélodis d’Émily prend du volume
LE DOSSIER
Fendre du bois : un jeu d’enfant pour Magsi a dernière innovation de Magsi, présente sur Innov-Agri : une fendeuse de bûches auto-chargeuse. Le principe est simple : l’accessoire s’attèle sur le chargeur frontal d’un tracteur ou sur le mât du télescopique. Il suffit de "prendre" la bûche à l’aide du grappin, l’outil s’occupe du reste. Il est capable de couper les bûches et, placée au-dessus d’une remorque, de charger automatiquement le bois fendu. Astucieux, n’est-ce pas ? Et surtout, plus de mal de dos en perspective. La structure, mécano-soudée en acier HLE (haute limite élastique),
mesure 2,1 m de large et 0,85 m de haut. Un double grappin, à commande hydraulique, attrape les morceaux de bois. Pour fendre, un vérin (140 mm de diamètre et 1 150 mm de course) pousse la bûche vers le coin en Hardox à quatre couteaux. Sa puissance hydraulique varie de 20 à 26 t selon le modèle. Pour fendre des rondins jusqu’à 420 mm de diamètre, cette fendeuse est idéale : elle est taillée pour le confort de travail, le débit de chantier et la sécurité. ●
© MAGSI
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Fini le mal de dos avec cette fendeuse de bûches !
Carolev FHY, le pique-bottes vu par Bugnot
B © BUGNOT
ugnot a conçu pour Innov-Agri un pique-bottes permettant de manipuler et transporter des balles rectangulaires de foin ou de paille. Quatre dents de 45 mm de diamètre se piquent et pincent les bottes. La charge maximale admissible est de 2 000 kg. Le tablier se règle en hauteur pour s’adapter au format des balles. La capacité de la machine : trois balles de 1,2 m de haut, quatre de 0,8 à 0,9 m ou encore cinq de 0,7 m. ●
La charge maximale admissible : 2 000 kg.
La démêleuse-pailleuse DE651 de Warzée assure une distribution régulière arzée élargit sa gamme élevage avec la démêleuse-pailleuse DE651, une machine à fond plat capable de distribuer des balles rectangulaires de paille, de foin ou d’enrubannage de n’importe quel format (surface et rehausses réglables). Un tapis à chaînes alimente le rotor. En forme de spirale, ce dernier assure une distribution régulière de foin ou d’enrubannage jusqu’à 15 m, quelle que soit la compacité des balles. Et l’opérateur peut réguler leur vitesse en temps réel. Enfin, le capot de l’outil limite les pertes de ma-
tière ! Selon le fabricant, celle-ci n’est ni hachée, ni déstructurée, mais simplement aérée. Le passage de démêleuse à pailleuse s’effectue en remontant le capot. La paille, elle aussi, est projetée jusqu’à 15 m. Contrairement aux modèles à soufflerie, l’outil dégage très peu de poussière. L’attelage est automatique et l’accessoire se pilote à distance à l’aide d’une télécommande. Sans descendre du télescopique, le chauffeur peut lever/abaisser le rotor ou le capot, augmenter/diminuer la vitesse d’avancement du tapis… Les
© WARZÉE
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L’outil se pilote à distance via une télécommande.
fonctions électriques sont alimentées par une batterie, qui se recharge automatiquement lorsque le rotor tourne. ●
Godet distributeur : Émily annonce la naissance du petit Dis’Fib
C © ÉMILY
’est à l’Agritechnica à Hanovre (Allemagne) en novembre dernier que l’entreprise bretonne a annoncé l’élargissement de la gamme Dis’Fib. Le nouveau godet flanc 2 reprend les caractéristiques principales de ses grands frères.
La porte de distribution est intégrée dans le godet.
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La porte de distribution est entièrement intégrée dans le gabarit de l’outil, ce qui le protège des chocs éventuels lors de la
Terre-net Magazine I Octobre 2016
manipulation. Grâce au grand dégagement qu’offre le démêleur (maintenu d’un seul côté), on peut distribuer de l’ensilage de maïs, d’herbe ou d’herbe autochargée. L’équipementier breton propose d’installer ce modèle sur les petites chargeuses mais également sur les tracteurs chargeurs. ●
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1979 100 ch 7000 h Mécanique 3 distrib. 13.6 R 28 16.9 R 38
2011 135 ch 3489 h Variation continue
2012 225 ch 1560 h Variation continue
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VALTRA N 113 H5
2012 - 4450h - Autoquad Cab. HCS - Chargeur H340 Prix HT : 49 000 €
2005 - 5900h - 125cv Sup. pont AV - AC Prix HT : 23 000 €
2014 - 720h - 125cv Susp. pont AV et Cab. Prix HT : 54 000 €
CASE-IH CVX 130
DEUTZ-FAHR 5.120
J.DEERE 5080 G
2013 - 1980h - 130cv PdF AV - Relevage AV Prix HT : 56 500 €
2013 - 1700h - 120cv Susp. pont AV et Cab. Prix HT : 42 500 €
2010 - 2960h - 80cv Chargeur JD 533 MSL Prix HT : 24 000 €
J.DEERE 5080 M
J.DEERE 5090 M
J.DEERE TLS 6105 R
2011 - 2210h - 80cv 3 DE - Cab. chauffage Prix HT : 27 000 €
2012 - 2900h - 90cv Chargeur Q48 Prix HT : 33 500 €
2014 - 1450h - 105cv + JD H 340 HSL euro/MX Prix HT : 62 000 €
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M.F. 6255 2002 - 7404h - Clim. Chargeur avec fourche fumier FX
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MASSEY FERGUSON Type 8947 - 6200 H Avec 4 accessoires
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M.F. 5455 2004 - 7657h - Visio Capot plongeant Chargeur F200D
M.F. 6270 1999 - 5290h - Clim. Dyna
M.F. 6465 2008 - 4590h - Clim. Semi-powershift - Charg. Q965 - Sans accessoires
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MANITOU MLT 634-120 LSU Classic - 2400 H - Clim. Équipé d’un godet grappin
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MANITOU MLT 735-120 LSU 2600 H Avec godet grappin
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MANITOU MLT 634-120 LSU 3400 H Avec godet grappin
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Tracteur CLAAS ARION 410 4500 H - Equipé d’un charg. MAILLEUX avec Manubal
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M.F. 6465 2011 - 7065h - Clim. Relevage et PdF AV
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AHLMANN-MANITOU MLA 627 - 4200 H Equipé de fourches
BOBCAT T2250 1250 H Equipé d’un godet grappin et fourche à fumier
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M.F. 5445 2013 - 3995h - DYNA 4 Adaptation chargeur pour Q56
2007
Stéphane RUBIGNY
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OCCASIONS
Massey Ferguson 5465 PAR SÉBASTIEN DUQUEF // sduquef@terre-net-media.fr
© MASSEY FERGUSON
Marque : Massey Ferguson Modèle : 5465 Puissance annoncée (ch) : 120 Moteur : 6 cylindres Tier 3 (Perkins de 2002 à 2010 et Agco Power de 2010 à 2012) Cylindrée (l) : 6 (Perkins) / 6,6 (Agco Power) Boîte de vitesses : Gima Couple maxi (N.m) : 585 à 1 400 tr/min Effort de relevage annoncé (t) : 5 (6 en option) PV 4RM (t) : 4,43
Puissance, polyvalence, confort : tout y est !
Avis utilisateurs et réseau de distribution Moteur puissant. Faible consommation de carburant. Cabine confortable et silencieuse.
S
ur ce tracteur, Massey Ferguson propose de série la transmission Dyna-4, combinée au Power Control, une commande main gauche simple à utiliser. Afin de respecter la norme Tier 3, le constructeur opte pour un moteur Perkins 6 cylindres. Ainsi, la consommation de carburant s’avère moins importante. En 2010, le constructeur installe un moteur Agco Power. Une réserve de puissance, appelée Power Boost, libère une dizaine de chevaux supplémentaires. Le relevage soulève 5 t de série (6 t en option) et des interrupteurs, sur les ailes de l’engin, ajustent la hauteur des bras lors de l’attelage/dételage. Le débit du circuit hydraulique, de 57 l/min, peut être porté à 100 l/min, pour les outils qui le nécessitent, grâce à une double pompe. Enfin, en option, le système CCLS (Center Close Load Sensing) fournit, à la demande, un débit de 110 l/min.
Rayon de braquage trop important. Électronique peu efficace. Léger au chargeur (contrepoids nécessaire).
Notation Fiabilité : Finition : Budget : Cote à la revente :
Le pont avant Quadlink, de conception simple, maintient constamment et automatiquement la hauteur de suspension. La prise de force possède cinq fonctions pour répondre aux divers besoins des utilisateurs. La version standard tourne à 540 et 1 000 tr/min.
Cote moyenne des Massey Ferguson 5465
La ventilation dispose de quatre vitesses. Six diffuseurs réglables et deux fixes assurent le chauffage et le désembuage des parties vitrées. Une climatisation est également disponible.
30 000 €
33 000 €
32 067 €
32 000 € 31 000 €
30 785 €
28 936 €
29 000 € 28 000 €
28 058 €
27 000 €
26 594 €
26 000 €
Unités commercialisées : environ 500. Options les plus vendues : pont avant suspendu, pack Confort Plus (climatisation et siège pneumatique), cumul de pompe hydraulique (100 l/min). Rappels recensés : aucun.
25 057 €
25 000 €
25 383 €
24 000 € 23 000 €
23 382 € 24 169 €
2011
2010
2009
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2007
2006
2005
2004
2003
Années d’immatriculation
Cote établie pour un tracteur en équipement standard et une utilisation moyenne annuelle de 500 h.
Retrouvez ce modèle sur Terre-net-occasions.fr
Pour accéder aux détails de ces annonces, utilisez le numéro de référence (ex : N°200 198)
N° 900 849
N° 922 283
N° 849 244
N° 903 545
Massey Ferguson 5465 1 915 h - 2012 - 120 ch Prix HT : 42 000 €
Massey Ferguson 5465 2 984 h - 2010 - 120 ch Prix HT : 37 400 €
Massey Ferguson 5465 2 182 h - 2008 - 120 ch Prix HT : 47 000 €
Massey Ferguson 5465 750 h - 2007 - 120 ch Prix HT : 46 000 €
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Terre-net Magazine I Octobre 2016
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